Titre : La Liberté
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1889-02-05
Contributeur : Muller, Charles (1823-1898). Directeur de publication
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Détroyat, Léonce (1829-1898). Directeur de publication
Contributeur : Berthoulat, Georges (1859-1930). Directeur de publication
Contributeur : Aymard, Camille (1881-1964). Directeur de publication
Contributeur : Ferry, Désiré (1886-1940). Directeur de publication
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328066631
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 février 1889 05 février 1889
Description : 1889/02/05 (N0). 1889/02/05 (N0).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47848510
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-189
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2018
LA LIBERTÉ
Parte : iO Centime»..— IDÔpart^mouî,» : 15 Centime».
Mardi 5 Février,Í 1889
• : .«MMnartW •.
ABONNEMENTS A L'A LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE, PARIS
RO AN, 48 FR. - six MOIS, 25 FR. - TROIS MOIS, 13 rai
IIANVSClUT8 DÉP08ÉS NB SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GAL
1 Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral,
intellectuel et physique de la classe la plus nombreuse et la © lus pauvre. ~ ~ .- ~
. Mardi 5 Février 1889
ANNONCES DE LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE BlONTMARTRE, PARIS
et chez MM. Ch. Lagrange, Cerf et C\ 6, place de la Bois?»
LES MANUSCRITS DÉPOSÉS NR SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GA&
SOMMAIRE
YMLETIII JOUR : 1, 6t statue de Rous-
eau - Les Français dtt Tonhin. - L'ar-
seau. chidac Rodolphe. — Finances italieniies. —
Lo. Russie.
- BRUITS DE IŒMANJEMENT.
'A p{;,SSANCE PATERNELLE.
* ^AUCURATION DE LA STATUE DE J.-J. ROUSSEAU.
LA liquidation DU PANAMA.
A TKAVEHS CHAMPS.
TEREÎBLE ACCIDENT DE CHEMIN DE FER.
^FORMATIONS : Encore les gogos. Au fan-
bourg Saint-Antoine.
NOUVELLES diverses.
ÉCHOS DE PARTOUT.
.-. rnEATRES. „ V
JEUX, CALCULS ET DIVERTISSEMENTS : Le billard.
Feuilletons: La Tzigane, 'par ill. Auguste Le-
page. — La Duchesse de Berry, ,pa,rl M. lm-
bcrt de Saint-Amand. / ■/_; :-v
BULLETIN DU JOUR
PARIS, LUNDI 4 FÉVRIER 1889
On a inauguré hier, dans un coin de
la place du Panthéon, la statue de Jean-
Jacques-Rousseau. Il était difficile de faire
an choix moins réussi, car ce philosophe
sans philosophie n'a apporté au monde
que quelques paradoxes qui ont exercé
une déplorable influence sur la Révolution
' française, 3 au point que Napoléon a pu
^jre : « L'Histoire trouvera peut-être
qu'il eût mieux valu que ni lui ni moi
n'eussions existé. » Jean-Jacques Rousseau
\ est de ceux dont on n'a pas besoin de con-
sulter les ennemis pour se faire une opi-
nion sur leur compte. Il n'y a qu'à lire ses
Confessions pour le juger et le condam-
ner : au moment de s'expliquer sur l'a-
bandon successif de ses trois enfants, qu'il
envoya à l'hospice des Enfants-Trouvés,
cet homme sentimental, prodigue d'at-
tendrissements pour toutes choses, écrit
• ces paroles infâmes qui seraient - infâ-
mantes pour l'humanité, si elles n'étaient
pas absurdes : « Je ne ferai pas connaître
les motifs que j'eus pour agir ainsi, car si
on les connaissait, tout le monde en ferait
autant que moi. »
Quelque chose manque, paraît-il, au
bonheur des rares Français qui rési-
1 dent au Tonkin : ils n'ont pas l'occasion
d'exercer leur droit électoral et d'user de
leur éligibilité. En conséquence, ces, 112
citoyens ont adressé hiérarchiquement au
gouverneur général de l'Indo-Chine une
pétition, à l'effet de réclamer, la création
d'un conseil général, de municipalités et
de chambres de commerce élues par le
suffrage universel, et le droit de participer
à l'élection du député de la Cochinchine,
- lequel deviendrait le député de l'Indo-
Chine. Le Tonkin n'étant qu'un pays de
protectorat, il est difficile de se rendre
compte du fonctionnement de ces institu-
tions corrélativement avec la. souveraineté'
- aominaîe exercée par le roi de Hué. Ce
qu'il faut surtout noter ici, c'est le chiffre
s des pétitionnaires qui est de 113. C'est
pourtant le total des colons français, et,
pour arriver à maintenir là ce mince ef-
fectif de chercheurs d'aventures colonia-
les, la France a dépensé plus de 500 mil-
lions et sacrifié la vie de trente mille
hommes! C'est suffisamment instructif et
significatif.
L'attention de la presse étrangère est
toujours absorbée par la catastrophe qui
yient de frapper la maison d'Autriche.
Les racontars les plus extraordinaires ont !
cours dans les journaux au sujet des cir-
constances qui ont accompagné cette
mort imprévue. Il y a là un drame hu-
main dont il est inutile de chercher à per-
cer le mystère dans l'intérêt d'une vaine
curiosité, car les détails ne sauraient mo-
difier l'importance du fait. Ce sera, dans
l'histoire, une légende de plus à ajouter à
tant d'autres. La vérités sera probable-
ment dans la version officielle de ce dou-
loureux événement, mais personne ne
voudra y ajouter foi. Ce dont on doit se
préoccuper, c'est de l'influence que la
mort de l'archiduc Rodolphe exercera sur
l'avenir de l'Autriche. The Pail Mail j
Gazette, qui a montré dans cette affaire
une grande crudité d'informations, pré-
tend que l'archiduc Charles-Louis, devenu
par cet accident héritier présomptif de la
couronne impériale, a renoncé à ses droits
en faveur de son fils. L'archiduc professe
des opinions rétrogrades très accentuées
qui ne sont plus de mode aujourd'hui. Il
suffira, pour le faire comprendre, de rap-,
peler qu'il était l'ami particulier et poli-
tique du duc de Modène. Le fils de l'archiduc
est un jeune homme qui passe pour plu s
libéral que son père. Ce prince a du sang
des Bourbons dans les veines par sa mère,
fille du roi de Naples Ferdinand II, et on
a lieu de supposer qu'il n'éprouve de
sympathies ni pour l'Allemagne ni pour
l'Italie. Ce sont les sentiments que pro-
fessait ouvertement l'archiduc Rodolphe.
De ce côté donc, rien de changé.
Le ministre du Trésor a fait samedi à
la Chambre des députés italienne un ex-
posé de la situation financière. Le déficit
de l'exercice 1888-1889 sera de 191 mil-
lions, et celui de 1889-1890 de -85 mil-
lions ; les exercices suivants seront
en équilibre si les recettes suivent la
progression prévue et s'il n'y a pas de
dépenses extraordinaires, additionnelles
ou supplémentaires. On voit d'ici que
c'est un idéal que vise le ministre. Il est
douteux dans la pratique que les choses
puissent se passer ainsi. Pour couvrir les
insuffisances actuelles et alléger la dette
flottante, le gouvernement demande l'au-
torisation d'aliéner une partie des rentes
affectées au service des pensions civiles en
vertu de la loi de 1881 : on réaliserait
ainsi â/iO millions, et le déficit de la caisse
des pensions serait payé sur les dépenses
courantes. Pour pourvoir au surplus des
dépenses permanentes, le ministre pro-
pose d'établir un décime sur l'impôt fon-
cier, d'augmenter de 5 centimes par kilo-
gramme le prix de vente du sel et de
modifier la taxe sur les affaires et l'impôt
sur la fortune mobilière. On vient de pu-
blier, au sujet de la richesse mobilière,
une statistique nominative des industriels
et commerçants inscrits pour un revenu
imposable de 10,000 lires et au-dessus : il
n'y en a que' 1,31S, sur lesquels 37 seule-
ment figurent pour un revenu de 90,000
à 387,000 lires. Quant au revenu pro-
fessionnel imposable, il ne dépasse 10,000
lires que pour 31 contribuables, dont
deux médecins, huit avocats, un dentiste,
deux chanteurs et « il maestro Verdi »,
porté pour 25,000 lires. Ou le'pays est
bien pauvre, ou la statistique est bien mal
faite.
m» NHCKWAMMUMMBS}
Il y a lieu de remarquer, depuis
quelque temps, les coquetteries de la
presse allemande et de la presse anglaise
vis-à-vis de la Russie. La Grande-Bre-
tagne et l'Allemagne cherchent tour à tour
a attirer dans leur orbite le puissant em-
pire dont le poids suffit pour maintenir
l'équilibre de l'Europe. Le, tsar recueille
en ce moment les fruits de la sage politi-
que de paix qu'il a suivie avec persistance.
En même temps que l'influence russe croit
à l'extérieur, la prospérité se développe à
l'intérieur. On en a une preuve bien re-
marquable dans l'état des recettes du Tré-
sor, qui se sont élevées, pour les dix pre-
miers mois de l'année 1888, à 689,9A7,000
roubles contre 6014,169,000 on 188?. Cette
énorme augmentation n'est pas la consé-:
quence de rétablissement de nouveaux
impôts, c'est la résultante directe de l'a-
mélioration du bien-être général et de
l'accroissement de la richesse publique.
Les plus-values proviennent, en effet, des
douanes et de la libération anticipée des
paysans qui acquittent le rachat de leur
ancienne servitude. La Russie est aujour-
d'hui, en Europe, le pays de l'avenir et,
dans quelques années, elle exercera une
véritable pression sur la situation écono-
mique de tous les peuples, car elle a en-
core à ouvrir d'immenses sources de pro-
duction.
TÉLÉGRAMMES
Londres, /t février.
On mande de Constantinople au Daily News, ;
qu'il est bruit dans la capitale ottomane d'une
conspiration contre le sultan que le gouver-
nement aurait découverte. L'entrée du palais a
été consignée pendant deux jours et de hauts
personnages viennent d'être soumis à une en-
quête.
Dublin, h février.
Des mesures spéciales ont été prises, ces
jours derniers-, en vue des troubles que ren-
dait possibles l'excitation causée par les mau-
vais traitements infligés dans sa prison à M.
O'Brien. Toutefois, il ne s'est encore produit
aucun désordre dans la rue.
Madrid, 3 février.
Le duc de Cambridge a visité les musées, le
Sénat et la Chambre. Il est parti ce soir par
l'express d'Andalousie.
D'après une conversation que le duc a eue
avec la reine-régente, celle-ci et la reine Vic-
toria se rencontreront à Biarritz ou à Saint-
Sébastien.
Madrid, 3 février.
Une importante réunion d'agriculteurs a eu
lieu hier à Valladolid. Elle a décidé la création
d'une association indépendante de tout élé-
ment officiel et ayant pour objet de faciliter à
l'Espagne les marchés de l'étranger.
Le président du comité de l'Exposition de
Paris a eu une récente entrevue avec l'ambas-
sadeur de France, qu'il a prié d'appuyer la de-
mande des industriels espagnols afin d'obtenir
de nouveaux emplacements au Champ de Mars
et des réductions de prix sur les chemins de
fer pour le transport des objets destinés à être
exposés.
(Agence Bavas.)
BRUITS DE REMANIEMENTS
II paraît certain: que M. Floquet est
pris lui-même, de doutes sérieux sur la
valeur de la politique qu'il représente et
sur la confiance qu'il inspire. Au len-
demain du vote qui a semblé conso-
lider sa situation, on dirait qu'elle est
plus incertaine et plus ébranlée que ja-
mais. De tous côtés, on ne parle que de
remaniements ministériels à brève éhéance.
On prétend, d'ailleurs, que de sérieuses
divergences se sont produites dans le sein
du conseil sur les divers projets qui s'éla-
borent et sur la conduite générale à tenir.
La majorité apparente qui s'est formée
autour du gouvernement dans la séance
de ieudi dernier, et qui a déclaré avoir
foi en sa fermeté, est elle-même au fond
très divisée. On cherche des idées, on veut
des actes, on réclame des hommes. Hom-
mes et idées, c'est, hélas ! ce qui manque
le plus. Quant à des actes, nul ne sait au
juste, ni dans le ministère, ni, dans la
Chambre, en quoi ils pourraient consister.
Les uns demandent des mesures de vi-
gueur et de rigueur. Lesquelles? M. Flo-
quet offre une petite loi anodine contre
l'affichage et quelque chose de bien au-
trement bizarre, pour limiter légalement
les dépenses de propagande électorale, et
il se vante de maîtriser la tempête avec
ces toiles d'araignée. :
: Voilà où l'on en est comme idée gou-
vcrnClnentalf, et comme manifestation d'é-
nergie. C'est peu pour raffermir ce cabi-
net radical de 'toutes parts battu en brè-
che. Alors le président du conseil a re-
cours à son vieux procédé de concentra-
tion ; il se persuade qu'en modifiant son
personnel ministériel, en s'adjoignant
quelques nouveaux collaborateurs, en
donnant une part plus large aux repré-
sentants de certains groupes parlemen-
taires, il résoudra les questions mena-
çantes que les événements ont posées.
De là les éventualités de remaniements
dont il est bruit à l'heure actuelle.
On a mis déjà bien des noms en avant.
On a annoncé que, notamment, lU. Pey-
tral et M. Ferrouillat doivent se retirer
pour faire place à des membres1 de l'Union
des Gauches. On ajoute que M. Floquet
serait lui-même décidé à abandonner le
portefeuille de l'intérieur, où il est trop
vrai qu'il n'a marqué son passage que par
des échecs, pour prendre celui de la jus-
tice ou des affaires étrangères. On désigne
même les personnages qui entreraient
dans ces combinaisons : M. Rouvier aux
1 finances, M. Constans à l'intérieur. On
'parlait aussi de M. Sigismond Lacroix,
mais son propre journal déclaré aujour-
d'hui qu'il n'en est rien. ' ;
Nous avons lieu de penser que toutes
ces informations sont hasardées et que les
choses sont beaucoup moins avancées
qu'on ne le dit.
Naguère, prévoyant qu'on songerait à
quelque replâtrage de cette nature, nous
en avons démontré d'avance les difficultés
et les dangers. Loin de fortifier le minis-
tère, les alliances hybrides qu'il semble
rêver ne pourraient que l'affaiblir et hâter
sa chute. Il y a désormais, entre les con-
servateurs de Gauche et les Radicaux, des
dissentiments de principes et de conduite
tellement profonds, que vouloir les réunir
dans un programme commun de gouver-
nement, ce serait tenter l'amalgame de
l'eau et du feu. Les déchirements éclate-
raient aussitôt avec plus de violence que
jamais: Nous ne . croyons pas qu'aucun
des membres importants de l'Union , des
Gauches,qui sont de vrais hommes de
gouvernement, consente à faire partie
d'une administration où la personh'alité
même et les engagements antérieurs du
chef du cabinet, seraient la contradiction
manifeste de la politique à laquelle une
expérience funeste, mais décisive, les a
convertis.
D'autre part, pour dire toute notre
pensée, nous nous demandons si, dans les
circonstances où nous sommes, devant le
mouvement d'opinion que tant de causes
ont si terriblement développé, les repré-
sentants de l'ancien opportunisme peu-
vent efficacement arriver aii pouvoir. Ils
ont été l'objet de trop d'attaques passion-
nées, de trop de haines, de trop d'impu-
tations injurieuses. C'est contre eux que
seraient dirigés tous les coups que peu-
vept porter à l'ordre de choses actuel tous
les ennemis conjurés.
Tous ces remaniements partiels, tous
ces replâtrages fantaisistes, ne sont que
de, périlleux expédients ou de puériles
illusions. La situation est trop grave pour
comporter ces remèdes lénitifs. Les eon-
sidérations de personnes ne sont plus
qu un élément secondaire dans là. crise
organique qui sévit sur le' régime tout
entier. " . ''' •
Pour la centième fois, nous répé-
terons que ce qu'il importe de changer,
c'est la politique, cette politique né-
faste qui a soulevé contre elle et qui
entretient' encore un mécontentement
général sur tous les points du territoire.
Toute la question est celle-ci : Veut-on,
oui ou non, une autre orientation que
celle qui nous a engagés dans une si fa-
tale voie et qui nous conduit à des
abîmes? ' '
Veut-on continuer la politique de com-
bat ou revenir à une politique d'apaise-
ment?
Veut-on laisser la direction aux radi-
caux ou la confier aux modérés?
Il n 'y a pas de milieu entre ces termes
extrêmes.
Une politique de modération, de re-
dressement, de réparation, ne' peut être
mise en œuvre que par le parti modéré et
surtout par ceux de ce parti qui n'ont
jamais été ni coupables ni responsables
des fautes auxquelles . nous devons la
désaffection universelle qu'exploitent si
habilement les ennemis de la République.
Or, il n'y a pas de doute, c'est cette
politique d'apaisement que l'immense
majorité du pays réclame, parce que ce
que tout le monde veut, ce dont tout le
monde a besoin, c'est le calme dans les
esprits et dans les intérêts, le calme pour
travailler et faire tranquillement ses
affaires avec la sécurité de l'avenir.
Seule, cette politique de raison et de
justice, d'ordre et de liberté peut mettre
un frein à l'agitation dont nous sommes
témoins et qui finira par dégénérer en
révolution.
Il est plus clair que le jour que le mi-
nistère actuel, enchaîné aux programmes
du radicalisme et de l'Extrême-Gauche,
est absolument impuissant à appliquer
la politique conservatrice. Tous les re-
maniements qu'il peut tenter n'effaceront
jamais ce vice originel.
Il faut obéir à la logique des choses et
à la vérité des situations. Si l'on n'appelle
pas franchement le parti conservateur aux
affaires, quelles que soient les combinai-
sons qu'on fera en vue de maintenir une
concentration factice, si l'on ne rompt pas
complètement avec le parti radical, l'in-
fluence fatale de ce parti perdra tout !
Par décret en date du â février 1889, ont
été nommés :
Président du tribunal supérieur de Cayenne
M. Girard.
Substitut du procureur général près la cour
d'appel de la Guadeloupe, M. Charlan.
Procureur de la République près le tribu-
nal de première instance de la Pointe-à-Pitre,
M. Herlc.
Substitut du procureur général près la cour
d'appel de Pondichéry, M. Naquard.
Juge au tribunal supérieur de Cayenne,
M. Bommier.
Juge-président au tribunal de Karikal,
M. Daurand-Forgues.
Par décrets en date du 2 février 1880. W
ote nommes : . ■
j Récents de 2e classe en Annara et au
Ionkin, MM. Lamothe de Carrier, Bés d'AI-
liât et, Lebrun, Baille et François
Résidents de 2e classe au Cambodge, M. :
Thonin,Adhémar Leelère.
Vice-résident de lre classe au Cambodge,
lu. barmer-Laroclie.
Vice-résident de 2" classe en. Annal11 et au'
Tonkin, M. Bernard.
IIIH t. )
Par décision présidentielle en date du â fé- :
vrier 1889, rendue sur la proposition du mi- '
rustre de ia marine et des colonies, MM. les,
lieutenants de vaisseau d'Bspinay-Saint-Luc,.
Bonnet (Jean-Louis) et Fouet (Alexandre) "
ont été nommés au commandement de tor-
pilleurs à la défense mobile de Toulon.
Il ne reste plus qu'une seule candidature
républicaine dans la Côte-d'Or, au scrutin
de ballottage du 10 février ; M. Prost vient
de se désister, sans d'ailleurs inviter ses
électeurs à voter pour son concurrent, M.
Bargy.
On avait lancé la candidature du général
Boulanger un peu timidement ; on présente
cette fois celle de M.Toussaint, dont le pro-
gramme est : « Dissolution, revision, con-
sultation nationaie. » .
K—assm
M. Ribot, député du Pas-de-Calais, est
contraint de s'absenter pendant quelques
jours pour raison de santé. Il ne pourra, en
conséquence, assister demain mardi à la réu-
nion des bureaux de la Chambre dans la-
quelle doit être nommée la commission char-
gée d'examiner le projet de loi relatif au"
scrutin uninominal du gouvernement. M.
Ribot se rallie, d'ailleurs, à ce projet qui est
conforme à la proposition qu'il a lui-même
déposée il y a trois mois sur le bureau de la-
Chambre.
LA PUISSANCE PATERNELLE
M. Gerville-Réache a déposé sur le bureau
de la Chambre des députés son rapport con-
cernant la protection des enfants maltraités
ou moralement abandonnés.
Ce projet, qui avait été distribué aux dé-
putés à la fin de la session extraordinaire de
1888, a pour but de protéger les enfants
contre leurs parents indignes, en prononçant
à l'égard de ces derniers la déchéance de la
puissance paternelle; de procurer aux admi-
nistrations publiques, aux associations de
bienfaisance et aux personnes charitables le
moyen légal de pourvoir efficacement, et
avec sécurité, à l'éducation des enfants
qu'elles recueillent; enfin, de régler la dévo-
lution à l'Assistance publique de la puis-
sance paternelle retirée aux parents ou dé-
laissée par eux. Tels sont les propres termes
de l'exposé des motifs..
Ainsi délimité, le projet de loi laisse de '
côté tout un ensemble de solutions qui
avaient été arrêtées dans la proposition de
toi adoptée par le Sénat le 10 juillet 188/., et
dans celle dont la Chambre des députés avait
été saisie par l'honorable M. Gerville-Hèache;
celle-ci, d'ailleurs, conforme au texte arrêté
par Sénat. Ces deux propositions de loi
comportaient, en effet, une large extension
des catégories d'enfants que les administra-
tions départementales sont aujourd'hui ap-
pelées à recueillir; or, cette extension n'al-
lait pas sans un accroissement de dépenses,
que l'on ne pourra pas de si tôt évaluer, et
c'est pour répondre à l'impatience de l'opi-
nion publique que le gouvernement s'est dé-
cidé à régler immédiatement les dispositions
qui doivent mettre un terme aux abus les
plus graves et à ajourner la question de
l'extension des catégories d'enfants assistés.
L'opinion publique s'est, en effet, passion-
née pour cette Grave rmf-stion de la protec,-
BOURSE DU 4 FÉVRIER
misicinfévrier lisj'srji;:'[['rf'gj - \ 1 Pl:éCéd.¡ cloture. J)el'll' cours. r J "zhH
!' ?? 3 0J@âvriyoVt'ob'ê "Fo !" ST v\" 83 1 25 SuezjDgtég. de jouis.).... 415 .. 413 75 50 Orléans h Chatons. Ann~ 550 . 547 50
:i 25 .... n 9fimirtisfin5 : 87 ,0 3 87 (oC H7 75 '.i ^ 75 75 - - 2«est 3% 399 400 ..
.2.7Y2 .... O J avril -octobre lin 20 1J7 irt'<57 i7 V r Lits Militaires 510 Ouest 3 % nouvelles 402 •• 402 ••
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........ 4 J. mai-novembre liq ..104 05 ..104 05 -.104 05 'À in " " généraux 535 .. 535 .... Chemins dppurtemt-ntaux. 363 50 333 50
........ OBLIGATIONS DD TBESOR.... cpt 504 -- ^ ... 2 50 •••■ ^umettes............. 655 .. 057 50 -1 .. Chem.de fer Economiques 359,. 358..
>> 20 •• n 4NOCH r* pnAisrr-K cpt M n omi ocoa Eaux et éclairag. de Lyon. 335 .. Franco-Algérienne 83 .. 83 .
.«28 .. MÏOW^BCCOS" " en 3^ft " '• '• " •' Gaz général de Paris 335 .. 335 .. -1 Compagnie paris. du Gaz. 81G •• 517 ..
.6 25.... J jaa^^r iuUlet '? " " ! " ' liq 10 '.W " ?,36 GTa* de Bordeaux1530....... rives-Lille 467 50 ..
,3 .... :::::•v^ ' g >5 go m M :: îoao :: :i ^ S ::
;; •• •• lf)65 :: :: :: -8S 18 s
.6 23'..' I '""i11.""™." à- • : Tmwtys-Fia^ab 17" ..... ; ;... Transatlantiques 3 "l-346 75 .....'
.. V... 3 1 1-355 " 135625 -1 •■'•••• Télésr. Paris-New- York...94...95... • 25 .... Suez 5 % 591 's 593
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j. •• DÉPÔTS ET COMPTES COUR., cpt 605 *. 605 ^. 60U ;;2 - - s " j*® " Etablisseinents Daval.... 2200 .. 2100 10 : — Obligat. a lots lib. 195 •• 185 ..
u FoiïCiÈRf; LTONNAISE....... cpt 327 50 " " " Mfteasins du Printemps... 50 a.. 510 Petit Journal, 507 50 ...
.....1 ^3 crrlr-rr riimnnr Ton le n .AÔ-M •* " •• Immeubles de Paris 41i
J?vril octobre îft 480 - .. 480 - 4S0 -3 75 . ■ Rio-Tinto 515 .. 5!8 75 OMMCATIOSS ■
Tn^N^ATf ANTinni?' ent i74 75 4î3 il 3 75 .. •• Banque Pays.'Autrichlenl. 491 25 495.. ÉTRANGÈRES
7 O I'HANCO-ÉGYPTIBN"! cpt 645..1 042 50 ! 642 50 ! i |\'t[ [ Sow-Comprdes^ntV-pV1' -230 " 230 " Andalous 322.. 322 50
50
J. avril-octobre liq 895" 500.. 400 " - 1 OBf.lGATIOXS '? -a " " T T nouy-fe»a A.... 395 50 398..
•• • • !îiliNTEFOKCIÉRE cpt 230 FRANÇAISES :j0 *1 " Lombard Sud-Autnche... 300 1,0 302 ..
50 .. "jBOKE A 6UEMA cpt 647 50 648 75 650 ...9 Ville 8M i«n .j •• •• •• — nouvelles 305 .. 306 ..
.. "!" •• jES-r ALGÉRIEN cpt 640 .. 640 - 640 •• " .2 k'ù IR«K " t " .3 ' " ' • ! Ciudad-Ke&l-Badajoz,.... 522 ..| 525 ..
••••'""EST cpt soo ton Snn - 1865 532 oO 530.... 50;.. , l»sérle pi,jorités. 383 .. 883 50
!'A-il J-mni-novembro liq 797 50; 800 •• 800 •• " * ter- 50 50 .. >■ .. •• g 21 série 360 .. 360 ..
** " i:1 ^ PAWs-lyow-méditerrakbb. cpt 1342 50: 1340 .. 13'fi 75 "* ••"À " " - * "A " •• " •* " 2r'' sérle I •• 339 ..
" |*e I J-mai-novembre liq 1343 75 13*7 50 1342 50 d. ilgn - quart. 52 103 ÎS? 50 1 25 .... ; 2 4* série 323 75 325..
Cp t a y a i i - a 1875 521 0 o2i .. S ' «>' série. ^. iw8 - 308 . »
"" " *! £}! j-janvier-juillet'! il.'i'i! liq H7î 50 1170 !! 1168 7.5 " " *i\ ~~ 1876 50 * * ■ «a JSpcciales Pampelimo.. 340.. 340..
-- .. -2 aO MORS cpt -j700 .. 1697 î;À " IA " — 36 9 " 50 .1 «/Priorité Barcelone.... 34.9 .. 350 ..
t '• J. jaxi%,Ier-juillet liq 1700 .. 700 " 1700 . " " ~~ — quarte 98 50 99 ........... K Asturitr>, Galic(, < l°hyp 330 350 ..
-b ...... ORIÉAKS CDf 365 370 " '• " Bons de liquidation b25 .. 524 f.O .3 50 .... v et Léon ('2'hyp 321 50 223 ..
••) J. a-.rii-octobro liq <368 75 n70 " 1370 " i" Bons départementaux 518.. 5)S .. ' Cordoue h Séville 353
1 0 OUEST cpt 930- 930 .' 940 ' 1 - VIlledeMamUl. 394 50: 393 50 .1 50]....' Saragossefc Madrid 358.. 359 50
J aYD'.'ocobre liq 930,. 930.. q^O " ••• Ville de Bordeaux 104.. 104.. — (2. hypothèque) 337.. 336..
*' " C'PAI\ISŒ,NI'IRDU GAZ cpt li,7 50 1447 50 ÙiK ' Cr.Fone,bOa fr. 4 % 518 50 516 50 ......... Portugais 335.. 355..
•:--2 50 J. avril-octobre liq u 50 îi*s Jn - 10'S 4 % 106 - 106...1 5(1 .. •. Madrid h cftcérèf; 338.. 330 50
•!50 " RÀ,'qSÂTLLIqTIQUU ......... ; cpt "«8 ! tel SO1 ~ mJuZ% 600 •• 600 -1 55i-- ^"Mobilier Espagnol.. ?86 .. 287 50
'-■ïà^&ISSSisSk : l ? '• - 500 boo 10-- fi,. fr. 41863 tl?!î gs::
- ter" à M - I J " 101.. ¡¡OO.. Si? 470.. 470..
• -150, CASAI DE cp 2«2 ......50 - Oépartem. 1875. 515 30 r 515 r. ;• Fonds Eh'auge.'.
»• »• 4 2ai J. janvier-juillet.!. ' liq S W1 " ' Hft foncières 1877 .. 330 .. 391 Consolidés anglais 100 i. -.
. a. Ît) :. ' t:,e ...... cpt lû "rm " OTn ; " • Communales 1879 483 .. 483 .. 25 6 % Italien ...cpt 96 20 95 1:5
. L. ?'• J9t»T\eî- juilletUn R|« ô>- son " oln " " " IA ~ î,0Dcl*res 1879.. :. 482 ........ lof J. janvier-juillet... liq 9640 96 05
.... k ••,DEU,-0AT10H8 • cqt ^ nA? " " •• <• 1 50 — - Communales 1380 475 P*O 474.......1 Victor-EmmMueI 320 T. 318..
11 5 " , J """" ô'?- ' ' U°n " Tâ " - Foncières 1883... 390 - - i 390 Va % Belge 95......
o r» " " *Vr.Z ;Socia6 civile! cpt ihn " " j S " 50 „ Foncières 1835 I 460 75 469 25 ...... 05 Florin or 4 %... 93 90 93 85
1" " . '3ai'v]cr-juillet. îiq iAÏA 11 îti? (Bons aveclots 107 .. tO9 v...:,3 0 Domaniales d'Autriche... 129 .. S'ni KO
1g 25 rA^,!,0^ CivPe,5,S'! 275 " J ô ;A B*?S- Cle pr,esle;'V. ,2(i<25 20 2 .. 20;..,", Dette Autrich. convertie. 69 65 69 85
7 un r P PASAMA Cpt ftj oe 'AA Al 'AA " •' '• *2 "0 Alger. îemb. à 150 Jr li5 .. 142 50 ...1 •• Egypte unifiée nouv. 7 %, 433 50' 432 50
«. " 7? p. janvier-juillet ijq ni 75 " .2 50 •• .. — S % remb. a 800 ff. oi3 50 516 .... 75 .. •• Chemins égyptiens 520 5o! 521 '">5
I! *" '1/1C9dePwt dê.V. cil 675 ?° KM 70 eli* B ne Guelma 385.. 385 50 Oomaniale^'gypte 5i9 50 515 -
CASAI, DE CORIWTIIB cpt 11* S ':. %? * • tst-Algerien 357.. ;;07 .... 50' Espagne exté-ict" 74 0 75..
".... TABACS DES PmLiPPmKS.... cpt Ul " rÉ H?" . - ■• -2 .. Ouest-Algérieri., 377 .. 375 50 Oblig. doaane du Cuba.... 507 •. | 06 50
t •' •• «OBiWEn-EsPAGMOt (joliiss.) cp! 150 ' 10 " ••80 •; '• ut » é 608 50 669 •• : ; Etats-Unis 4 y, 111 80 .. 80
•5 • " " janv,cr"Juii,et "1 145. \ii nn 147 1!31 ^ 'K " ~ % 6 i Ù'V 39i 50 30350 llcilôniquo fi % 1873... 500.. v t'CO..
J *• •• PHtmx EsPAc/roi (Asaur.)... cpt ^ '-n Jîl ..25.... - 3 % Muvelies) 39525 395 50 2 - - 5 % 1881 .... 445 - 443 - -
!: B j- 'Im .. '11 C........!fI) t liq 50^ 50 uQ ^3 M •• •• -2 •• Arflenne. 392 .. "90 50 Hongrois 4 %.. 85 - 84 50
" *9 ^A|8AZ DKM'*DR1D ont 4io ' lift " 't'?A " Paris- G ran(le-cein turc.. 412 'Emprunt hongrois 305.. 305 -
.5 !' J°.' J. janvier-jufilet [.".'liq 437 5Â 4^" " n -J-5 - Lyon 5 % 1250 .. ]l245 .... 25!.. - Roumain 5 % 97 50 97 75
'• .. *2 ki) ^ RE'-Espagne cpt 357 50 3f 2 5Ô V.4 kn \ Lyon 3 % _ 401 50 402 50 .. 15| .. • • ltusse 5 % 1862 103 10 103 25
-S 7'\ J-'livic,-juillet lin w HA 3r'o ^ Ca -1 , 398.. 3M., ..20'.." - 4 % 1 SC7 et 1869. 90 50 ! 90 70
j " " SARAGOSSE A ÏUDBID... CDt MO 9on IS 75 IDauphiné 398 70.." -6^ 1870.... 10-1 80' 105 50
J-janvier-juillet " ijq fo? 291 n>- Ul fi 2 50 Lyon-G(-nbve gitra iiti .... 400.. 397 50 .. 55 .." - Ii % 1873 102 051 102 60
;2o° .. • cntM.DEi'ERAUTiucmÈ.Vs:* Cpt liq b2750 S «n .'"L."" ,.lS&7 396 50 ~ 4 1815 100 - 99 50
.. " ' J-janvier-juillet 'L nî *Vo ^2 ,'A •• - -b •• Parls-Lyon-Mécliter. 5 %. 630.. 625.... 15!-" - 4 % 1880 89 05 "6920
.. -2 2s, J. ....... 1 À RI)... cp] 1^0 220 25 - "L„r . • 3%- 398 •• 39950 •• 40i •• •• - c 51 833 115" 115 40
'••••; J.iMi-novcmbro iL 50 12 » •• 50 ....: Méditerranée (fution) 399.. 399 50 .. 05.... - 5 % 1884 102 65, 1"2 70
• " .2 -J) ciiî.MiîiS Mm ANDAL,,)U,;. cpl 227 50 nn " •* 6®i • • - L. , - 1*02 50 403 - .. 20 '.. - 4 % 18so 90 75 90 95
MtTAox..._ U..CcPp; ...... SO-Vcto^mn,,^ 4e2-i M 1)0 , OWlg-fonc-vusscsd-s^; ....
;1 25 ;; ;; St 536 25 535 - 537 50 " \\ S? !' H - •'• •• ^T.mWcn^ !"..!!?.! 498 75 458 50
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* rii :n 'o'Àu'rlticrie « «»... 580 Ul «s.. uÎ8? ~l, 9 0 50 1 ::::::îfiïsœss;^ 7 M M
BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — Les premières dépêches qui
nous sont envoyées du dehors signalent un
peu plus de calme sur les principales places
de l'Europe.
A LoJidres, on ne constate pas de changement.
Consolidés nous parviennent par première
dépêche à 99 3/16 sans modification sur samedi.
Les conditions exceptionnellement satisfai-
santes qui ont caractérisé les trois journées de
liquidation qui ont 'prrs fin samedi, l'abondance
de l'argent et le bon marché des reports qui en
a été la conséquence, favorisent le développe-
ment plus am pl0 de la reprise que nous avons
précédemment constatée non seulement sur le
marché de nos Rentes, mais aussi sur la plu-
part des fonds d'Etat et sur le groupe des gran-
des valeurs.
A terme, on débute aujourd'hui à 83 20 sur le
3 0/0, qui déjà avant-hier cotait le même cours.
Sur l'Amortissable, les échanges se raréfient,
aussi les cours demeurent-ils stationnaires ; au
milieu de la journée, on remonte de 87 30 à
87 k0.
-
Le h i/â 0/0 varie de 10A 05 à 10A 10.
Les primes pour la fin du mois reprennent
plus d'activité.
Celles dont 25 sont demandées de nO à 25 cent.
On traite les primes dont 50 de 10 à 7 c.
Au comptant les tendances, sans être moins
encourageantes que l'avant-veille, sont toute-
fois un peu moins caractérisées dans le sens de
la hausse.
Nous retrouvons le 3 0/0 à 83 A5, après 83 W,
et le h 1 /a Ù, 103 95.
Les fonds internationaux sont tous très sou-
tenus.
L'Italien cote 96 15, après 95 95.
Le Turc progresse de 15 5. à 15 60.
L'obligation Unifiée regagne encore deux uni-
tés à J¡35 fr.
Le Hongrois s'avance de 85 10 à 85 25.
L'Intérieure Espagnole est demandée sur le
marché du .comptant à 711 50.
La seconde cote dé Londres ramène les Con-
solidés au même cours qu'au début.
Les valeurs de crédit conservent une-excel-
lente allure. - - - \ ,
La Banque de France s'établit à 3,6A5 fr.
Le Crédit Foncier se consolide aisément aux
abords de 1,360 francs.
Le Crédit Lyonnais vaut 6ii7 francs.
La Banque Ottomane se rapproche de nou-
veau du cours de :JJ,O fr.
On fait L'tS fr. sur l'action do jouissance du
Crédit Mobilier Espagnol.
Les Chemins sont soutenus. On s'occupe plus
particulièrement du Lyon qui donne lieu à des
transactions assez actives à 1,3A7 fr.
Parmi les réseaux: étrangers, signalons la
bonne attitude du Nord de l'Espagne à 360 fr.
et du Saragosse à 293 et 295 fr.
Marché des métaux toujours faible, mais
moins mouvementé. On fait 500 fr., ]¡\,J!.S fr., puis
510 fr.
Le Suez se négocie de 2,235 it 2,232 fr.
Les recettes du transit pour les deux der-
nières journées se sont élevées Ù. 370,000 fr.
Hausse de 3 t'r. 50 sur l'action de la Compa-
gnie transal&ntique à 535_ fr. Bonnes demandes
sur le marché des obligations do la même Com-
pagnie.
C-l&^sre. — La clôture est ferme.
VoL; Jc:, derniers cours : le 3 0/0 est a83 50 "/,,
- rAinoru'ssablc à A5 »/>» — le A 1/a à 10). 05 "lu
|~ l'Italien à 9,6 07 1/2— Cap-Copper à 130 »» —
Chartir """ »» — San-Domingo ,,,,,, "" — de Beers
Ml a5 — Rio-Tinto 515 "" "1" — Tharsis 138 12 —
Turc 15 52 1/2— Banque Ottomane 538 77 1/2 —
Extérieure 7h 1/2 — Egyptienne h33 75 "/,,.
DERNIÈRE HEURE
M. le président du conseil et le ministre des
aflaires étrangères ont conféré ce matin..
Par suite de la démission de M. de La Porte,
sous-secrétaire d'Etat aux colonies, le gouver-
nement étudie s'il n'y aurait pas lieu de rema-
nier entièrement ce servico.
Le gouvernement poursuit activement l'éla-
boration des modifications qu'il compte propo-
ser d'introduire dans le Code pénal, pour at-
teindre plus efficacement les attaques contre
les pouvoirs publics et la Constitution.
Un avant-projet est à l'étude. Le président du
conseil en a conféré ce matin avec un de ses
collègues; on compte qu'il sera en mesure de
le soumettre prochainement au conseil des mi-
nistres. On sait qu'il s'agit de changement d'at-
tribution de juridiction. On en a même parlé
au Sénat.
D'un télégramme officiel reçu ce matin, il ré-
sulte qu'aucun officier de l'armée active n'a pris
parc, en Tunisie, à des manifestations boulan-
gistes.
3
De notre correspondant particulier:
Rome, J4 février.
Les dernières propositions du gouvernement
français pour les cardinaux et je pense pou -
voir assurer qu'il ne les modifiera pas — por-
tent sur les archevêchés de Lyon, nOtlcn et Bor-
deaux. Tenez-vous en garde contre les autres
nouvelles qui pourraient être données à ce
sujet. - s ' ' i
AU PALAIS-BOURBON
M. Salis devait interpeller aujourd'hui le
garde des sceaux au sujet des lenteurs appor-
tées par la justice dans son procès avec M.
Numa Gilly.
M. Salis a ou eo matin une entrevue avec M.
Forrouillat. Ce dernier l'a prié d'ajourner le
débat, étant donnée sa situation dans le cabinet.
Il lui a annoncé en outre que la cour de cassa-
tion s'occuperait jeudi du pourvoi de M. Numa
Gilly. Dans ces conditions, M. Salis a décidé de
transformer son interpellation en question et
de ne porter le débat à la tribune que samedi.
M. le ministre des finances compte déposer
samedi le budget pour 18\)0. Celui-ci ne diffé-
l'cra pas beaucoup de l'exercice en cours, sauf
quelques augmentations do dépenses pour la
guerre et l'instruction publique.
Dans l'exposé des motifs, M. Peylral fera con-
naître les voies et moyens avec lesquels il
compte alimenter le budget.
La commission des faillites a examiné le pro-
jet, retour du Sénat; elle en accepte la rédac-
tion, sauf les deux points suivants:
En ce qui concerne les dispositions transi-
toiros, elle propose deux modifications :
1° De porter do huit ;'t quinze jours le délai
i
donné aux commerçants en état de cessation
de paiement au moment de la promulgation do
la. loi, pour qu'ils puissent demander la liqui-
dation judiciaire ;
2° Elle s'est occupée de la situation du com-
merçant eu état de faillite par un jugement
non encore 'devenu déunitii', mais dans la pan-"
séo qu'à ceux-ci également oii pouvait accorder
le bénéfice de la liquidation. " :
Les pourparlers, en" vue de trouver un suc-
cesseur à M. Ferrouillat, continuent activement.
Il serait possible qu'un résultat ei.it lieu au con-
seil de demain. :
Mentionnons également le bruit d'après le-
quel il serait question de nouveau de la créa-
tion d'un ministère des colonies.
La Droite royaliste s'est occupé d,) la nOlui-
nation (lui aura lieu demain dans les bureaux,
pour lo choix des commissaires chargés
d'examiner le projet de scrutin d'arrondissc:
ment.
Il a été décidé que les membres du groupe
se détermineraient d'après les déclamations
faites dans les bureaux par les candidats.
Ajoutons que si la majorité des membres de.
la Droite est favorable au maintien du scrutin
de liste, une fraction de cette partie de rAs-
semblée est disposée a voter le scrutin d'arron-
dissement.
En séance
Par 3W voix contre 1A6, la Chambre p.dopta îô
projet d'un crédit de 30,000 franc? destine à
ouvrir un concours pour la reconstruction do
repéra-Comique.
M. de La Ferronnays avait au préalable com-
battu le projet, la reconstruction lui paraissant
inutiie et i'ëtat actuel pouvant êtt'o continué.
M. Goil'alld lit ensuite, au nom du 2® burem,
un rapport concluant à la validation de M. C!u-
seret. Cette élection est ensuite validée sans
débats.
Ou reprend après la loi sur le. travail des
femmes et des enfants dans les ïnanuïa.cturcs.
M. Yves Guyot monte à la tribune au sujet de
l'article relatif au travail, de nuit dans les
I usines.
SINISTRES EN MER
Douvres, U févrftr.
Une collision a eu lieu hier soir, à huit. heu-
res, dans la Manche, entre le vapeur Nsreid, ce
Newcast.Ic, allant à Saint-Nazaire, et le voilier
Killodwn, de Littleton, allant à QuecnstOvvn.
Les deux bâtiments ont coulé h:l,s.
Vingt-quatre personnes se sont noyées.
Un remorqueur qui suivait le fl-ifloc/¡¡'Ut au
moment de la collision, a réussi à sauver neuf
personnes qui out été débarquées à Douvres.
Londres, U février.
Une dépêche adressée de Manille au Lloyd an-
nonce que le paquebot-poste espagnol Remus a
chaviré sur un rocher, près de Biliran, et a
coule • bas. On croit que les passagers se sont
noyés.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
(Voir à la troisième page.)
Il y a actuellement quatorze morts et soixanto
blesses. On travaille toujours au déblaiement de)
la voie.
La nouvelle donnée ce matin disant que M. la
baron Osy, gouverneur d'Anvers, était parmè
les victimes, est fausse.
Parte : iO Centime»..— IDÔpart^mouî,» : 15 Centime».
Mardi 5 Février,Í 1889
• : .«MMnartW •.
ABONNEMENTS A L'A LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE, PARIS
RO AN, 48 FR. - six MOIS, 25 FR. - TROIS MOIS, 13 rai
IIANVSClUT8 DÉP08ÉS NB SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GAL
1 Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral,
intellectuel et physique de la classe la plus nombreuse et la © lus pauvre. ~ ~ .- ~
. Mardi 5 Février 1889
ANNONCES DE LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE BlONTMARTRE, PARIS
et chez MM. Ch. Lagrange, Cerf et C\ 6, place de la Bois?»
LES MANUSCRITS DÉPOSÉS NR SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GA&
SOMMAIRE
YMLETIII JOUR : 1, 6t statue de Rous-
eau - Les Français dtt Tonhin. - L'ar-
seau. chidac Rodolphe. — Finances italieniies. —
Lo. Russie.
- BRUITS DE IŒMANJEMENT.
'A p{;,SSANCE PATERNELLE.
* ^AUCURATION DE LA STATUE DE J.-J. ROUSSEAU.
LA liquidation DU PANAMA.
A TKAVEHS CHAMPS.
TEREÎBLE ACCIDENT DE CHEMIN DE FER.
^FORMATIONS : Encore les gogos. Au fan-
bourg Saint-Antoine.
NOUVELLES diverses.
ÉCHOS DE PARTOUT.
.-. rnEATRES. „ V
JEUX, CALCULS ET DIVERTISSEMENTS : Le billard.
Feuilletons: La Tzigane, 'par ill. Auguste Le-
page. — La Duchesse de Berry, ,pa,rl M. lm-
bcrt de Saint-Amand. / ■/_; :-v
BULLETIN DU JOUR
PARIS, LUNDI 4 FÉVRIER 1889
On a inauguré hier, dans un coin de
la place du Panthéon, la statue de Jean-
Jacques-Rousseau. Il était difficile de faire
an choix moins réussi, car ce philosophe
sans philosophie n'a apporté au monde
que quelques paradoxes qui ont exercé
une déplorable influence sur la Révolution
' française, 3 au point que Napoléon a pu
^jre : « L'Histoire trouvera peut-être
qu'il eût mieux valu que ni lui ni moi
n'eussions existé. » Jean-Jacques Rousseau
\ est de ceux dont on n'a pas besoin de con-
sulter les ennemis pour se faire une opi-
nion sur leur compte. Il n'y a qu'à lire ses
Confessions pour le juger et le condam-
ner : au moment de s'expliquer sur l'a-
bandon successif de ses trois enfants, qu'il
envoya à l'hospice des Enfants-Trouvés,
cet homme sentimental, prodigue d'at-
tendrissements pour toutes choses, écrit
• ces paroles infâmes qui seraient - infâ-
mantes pour l'humanité, si elles n'étaient
pas absurdes : « Je ne ferai pas connaître
les motifs que j'eus pour agir ainsi, car si
on les connaissait, tout le monde en ferait
autant que moi. »
Quelque chose manque, paraît-il, au
bonheur des rares Français qui rési-
1 dent au Tonkin : ils n'ont pas l'occasion
d'exercer leur droit électoral et d'user de
leur éligibilité. En conséquence, ces, 112
citoyens ont adressé hiérarchiquement au
gouverneur général de l'Indo-Chine une
pétition, à l'effet de réclamer, la création
d'un conseil général, de municipalités et
de chambres de commerce élues par le
suffrage universel, et le droit de participer
à l'élection du député de la Cochinchine,
- lequel deviendrait le député de l'Indo-
Chine. Le Tonkin n'étant qu'un pays de
protectorat, il est difficile de se rendre
compte du fonctionnement de ces institu-
tions corrélativement avec la. souveraineté'
- aominaîe exercée par le roi de Hué. Ce
qu'il faut surtout noter ici, c'est le chiffre
s des pétitionnaires qui est de 113. C'est
pourtant le total des colons français, et,
pour arriver à maintenir là ce mince ef-
fectif de chercheurs d'aventures colonia-
les, la France a dépensé plus de 500 mil-
lions et sacrifié la vie de trente mille
hommes! C'est suffisamment instructif et
significatif.
L'attention de la presse étrangère est
toujours absorbée par la catastrophe qui
yient de frapper la maison d'Autriche.
Les racontars les plus extraordinaires ont !
cours dans les journaux au sujet des cir-
constances qui ont accompagné cette
mort imprévue. Il y a là un drame hu-
main dont il est inutile de chercher à per-
cer le mystère dans l'intérêt d'une vaine
curiosité, car les détails ne sauraient mo-
difier l'importance du fait. Ce sera, dans
l'histoire, une légende de plus à ajouter à
tant d'autres. La vérités sera probable-
ment dans la version officielle de ce dou-
loureux événement, mais personne ne
voudra y ajouter foi. Ce dont on doit se
préoccuper, c'est de l'influence que la
mort de l'archiduc Rodolphe exercera sur
l'avenir de l'Autriche. The Pail Mail j
Gazette, qui a montré dans cette affaire
une grande crudité d'informations, pré-
tend que l'archiduc Charles-Louis, devenu
par cet accident héritier présomptif de la
couronne impériale, a renoncé à ses droits
en faveur de son fils. L'archiduc professe
des opinions rétrogrades très accentuées
qui ne sont plus de mode aujourd'hui. Il
suffira, pour le faire comprendre, de rap-,
peler qu'il était l'ami particulier et poli-
tique du duc de Modène. Le fils de l'archiduc
est un jeune homme qui passe pour plu s
libéral que son père. Ce prince a du sang
des Bourbons dans les veines par sa mère,
fille du roi de Naples Ferdinand II, et on
a lieu de supposer qu'il n'éprouve de
sympathies ni pour l'Allemagne ni pour
l'Italie. Ce sont les sentiments que pro-
fessait ouvertement l'archiduc Rodolphe.
De ce côté donc, rien de changé.
Le ministre du Trésor a fait samedi à
la Chambre des députés italienne un ex-
posé de la situation financière. Le déficit
de l'exercice 1888-1889 sera de 191 mil-
lions, et celui de 1889-1890 de -85 mil-
lions ; les exercices suivants seront
en équilibre si les recettes suivent la
progression prévue et s'il n'y a pas de
dépenses extraordinaires, additionnelles
ou supplémentaires. On voit d'ici que
c'est un idéal que vise le ministre. Il est
douteux dans la pratique que les choses
puissent se passer ainsi. Pour couvrir les
insuffisances actuelles et alléger la dette
flottante, le gouvernement demande l'au-
torisation d'aliéner une partie des rentes
affectées au service des pensions civiles en
vertu de la loi de 1881 : on réaliserait
ainsi â/iO millions, et le déficit de la caisse
des pensions serait payé sur les dépenses
courantes. Pour pourvoir au surplus des
dépenses permanentes, le ministre pro-
pose d'établir un décime sur l'impôt fon-
cier, d'augmenter de 5 centimes par kilo-
gramme le prix de vente du sel et de
modifier la taxe sur les affaires et l'impôt
sur la fortune mobilière. On vient de pu-
blier, au sujet de la richesse mobilière,
une statistique nominative des industriels
et commerçants inscrits pour un revenu
imposable de 10,000 lires et au-dessus : il
n'y en a que' 1,31S, sur lesquels 37 seule-
ment figurent pour un revenu de 90,000
à 387,000 lires. Quant au revenu pro-
fessionnel imposable, il ne dépasse 10,000
lires que pour 31 contribuables, dont
deux médecins, huit avocats, un dentiste,
deux chanteurs et « il maestro Verdi »,
porté pour 25,000 lires. Ou le'pays est
bien pauvre, ou la statistique est bien mal
faite.
m» NHCKWAMMUMMBS}
Il y a lieu de remarquer, depuis
quelque temps, les coquetteries de la
presse allemande et de la presse anglaise
vis-à-vis de la Russie. La Grande-Bre-
tagne et l'Allemagne cherchent tour à tour
a attirer dans leur orbite le puissant em-
pire dont le poids suffit pour maintenir
l'équilibre de l'Europe. Le, tsar recueille
en ce moment les fruits de la sage politi-
que de paix qu'il a suivie avec persistance.
En même temps que l'influence russe croit
à l'extérieur, la prospérité se développe à
l'intérieur. On en a une preuve bien re-
marquable dans l'état des recettes du Tré-
sor, qui se sont élevées, pour les dix pre-
miers mois de l'année 1888, à 689,9A7,000
roubles contre 6014,169,000 on 188?. Cette
énorme augmentation n'est pas la consé-:
quence de rétablissement de nouveaux
impôts, c'est la résultante directe de l'a-
mélioration du bien-être général et de
l'accroissement de la richesse publique.
Les plus-values proviennent, en effet, des
douanes et de la libération anticipée des
paysans qui acquittent le rachat de leur
ancienne servitude. La Russie est aujour-
d'hui, en Europe, le pays de l'avenir et,
dans quelques années, elle exercera une
véritable pression sur la situation écono-
mique de tous les peuples, car elle a en-
core à ouvrir d'immenses sources de pro-
duction.
TÉLÉGRAMMES
Londres, /t février.
On mande de Constantinople au Daily News, ;
qu'il est bruit dans la capitale ottomane d'une
conspiration contre le sultan que le gouver-
nement aurait découverte. L'entrée du palais a
été consignée pendant deux jours et de hauts
personnages viennent d'être soumis à une en-
quête.
Dublin, h février.
Des mesures spéciales ont été prises, ces
jours derniers-, en vue des troubles que ren-
dait possibles l'excitation causée par les mau-
vais traitements infligés dans sa prison à M.
O'Brien. Toutefois, il ne s'est encore produit
aucun désordre dans la rue.
Madrid, 3 février.
Le duc de Cambridge a visité les musées, le
Sénat et la Chambre. Il est parti ce soir par
l'express d'Andalousie.
D'après une conversation que le duc a eue
avec la reine-régente, celle-ci et la reine Vic-
toria se rencontreront à Biarritz ou à Saint-
Sébastien.
Madrid, 3 février.
Une importante réunion d'agriculteurs a eu
lieu hier à Valladolid. Elle a décidé la création
d'une association indépendante de tout élé-
ment officiel et ayant pour objet de faciliter à
l'Espagne les marchés de l'étranger.
Le président du comité de l'Exposition de
Paris a eu une récente entrevue avec l'ambas-
sadeur de France, qu'il a prié d'appuyer la de-
mande des industriels espagnols afin d'obtenir
de nouveaux emplacements au Champ de Mars
et des réductions de prix sur les chemins de
fer pour le transport des objets destinés à être
exposés.
(Agence Bavas.)
BRUITS DE REMANIEMENTS
II paraît certain: que M. Floquet est
pris lui-même, de doutes sérieux sur la
valeur de la politique qu'il représente et
sur la confiance qu'il inspire. Au len-
demain du vote qui a semblé conso-
lider sa situation, on dirait qu'elle est
plus incertaine et plus ébranlée que ja-
mais. De tous côtés, on ne parle que de
remaniements ministériels à brève éhéance.
On prétend, d'ailleurs, que de sérieuses
divergences se sont produites dans le sein
du conseil sur les divers projets qui s'éla-
borent et sur la conduite générale à tenir.
La majorité apparente qui s'est formée
autour du gouvernement dans la séance
de ieudi dernier, et qui a déclaré avoir
foi en sa fermeté, est elle-même au fond
très divisée. On cherche des idées, on veut
des actes, on réclame des hommes. Hom-
mes et idées, c'est, hélas ! ce qui manque
le plus. Quant à des actes, nul ne sait au
juste, ni dans le ministère, ni, dans la
Chambre, en quoi ils pourraient consister.
Les uns demandent des mesures de vi-
gueur et de rigueur. Lesquelles? M. Flo-
quet offre une petite loi anodine contre
l'affichage et quelque chose de bien au-
trement bizarre, pour limiter légalement
les dépenses de propagande électorale, et
il se vante de maîtriser la tempête avec
ces toiles d'araignée. :
: Voilà où l'on en est comme idée gou-
vcrnClnentalf, et comme manifestation d'é-
nergie. C'est peu pour raffermir ce cabi-
net radical de 'toutes parts battu en brè-
che. Alors le président du conseil a re-
cours à son vieux procédé de concentra-
tion ; il se persuade qu'en modifiant son
personnel ministériel, en s'adjoignant
quelques nouveaux collaborateurs, en
donnant une part plus large aux repré-
sentants de certains groupes parlemen-
taires, il résoudra les questions mena-
çantes que les événements ont posées.
De là les éventualités de remaniements
dont il est bruit à l'heure actuelle.
On a mis déjà bien des noms en avant.
On a annoncé que, notamment, lU. Pey-
tral et M. Ferrouillat doivent se retirer
pour faire place à des membres1 de l'Union
des Gauches. On ajoute que M. Floquet
serait lui-même décidé à abandonner le
portefeuille de l'intérieur, où il est trop
vrai qu'il n'a marqué son passage que par
des échecs, pour prendre celui de la jus-
tice ou des affaires étrangères. On désigne
même les personnages qui entreraient
dans ces combinaisons : M. Rouvier aux
1 finances, M. Constans à l'intérieur. On
'parlait aussi de M. Sigismond Lacroix,
mais son propre journal déclaré aujour-
d'hui qu'il n'en est rien. ' ;
Nous avons lieu de penser que toutes
ces informations sont hasardées et que les
choses sont beaucoup moins avancées
qu'on ne le dit.
Naguère, prévoyant qu'on songerait à
quelque replâtrage de cette nature, nous
en avons démontré d'avance les difficultés
et les dangers. Loin de fortifier le minis-
tère, les alliances hybrides qu'il semble
rêver ne pourraient que l'affaiblir et hâter
sa chute. Il y a désormais, entre les con-
servateurs de Gauche et les Radicaux, des
dissentiments de principes et de conduite
tellement profonds, que vouloir les réunir
dans un programme commun de gouver-
nement, ce serait tenter l'amalgame de
l'eau et du feu. Les déchirements éclate-
raient aussitôt avec plus de violence que
jamais: Nous ne . croyons pas qu'aucun
des membres importants de l'Union , des
Gauches,qui sont de vrais hommes de
gouvernement, consente à faire partie
d'une administration où la personh'alité
même et les engagements antérieurs du
chef du cabinet, seraient la contradiction
manifeste de la politique à laquelle une
expérience funeste, mais décisive, les a
convertis.
D'autre part, pour dire toute notre
pensée, nous nous demandons si, dans les
circonstances où nous sommes, devant le
mouvement d'opinion que tant de causes
ont si terriblement développé, les repré-
sentants de l'ancien opportunisme peu-
vent efficacement arriver aii pouvoir. Ils
ont été l'objet de trop d'attaques passion-
nées, de trop de haines, de trop d'impu-
tations injurieuses. C'est contre eux que
seraient dirigés tous les coups que peu-
vept porter à l'ordre de choses actuel tous
les ennemis conjurés.
Tous ces remaniements partiels, tous
ces replâtrages fantaisistes, ne sont que
de, périlleux expédients ou de puériles
illusions. La situation est trop grave pour
comporter ces remèdes lénitifs. Les eon-
sidérations de personnes ne sont plus
qu un élément secondaire dans là. crise
organique qui sévit sur le' régime tout
entier. " . ''' •
Pour la centième fois, nous répé-
terons que ce qu'il importe de changer,
c'est la politique, cette politique né-
faste qui a soulevé contre elle et qui
entretient' encore un mécontentement
général sur tous les points du territoire.
Toute la question est celle-ci : Veut-on,
oui ou non, une autre orientation que
celle qui nous a engagés dans une si fa-
tale voie et qui nous conduit à des
abîmes? ' '
Veut-on continuer la politique de com-
bat ou revenir à une politique d'apaise-
ment?
Veut-on laisser la direction aux radi-
caux ou la confier aux modérés?
Il n 'y a pas de milieu entre ces termes
extrêmes.
Une politique de modération, de re-
dressement, de réparation, ne' peut être
mise en œuvre que par le parti modéré et
surtout par ceux de ce parti qui n'ont
jamais été ni coupables ni responsables
des fautes auxquelles . nous devons la
désaffection universelle qu'exploitent si
habilement les ennemis de la République.
Or, il n'y a pas de doute, c'est cette
politique d'apaisement que l'immense
majorité du pays réclame, parce que ce
que tout le monde veut, ce dont tout le
monde a besoin, c'est le calme dans les
esprits et dans les intérêts, le calme pour
travailler et faire tranquillement ses
affaires avec la sécurité de l'avenir.
Seule, cette politique de raison et de
justice, d'ordre et de liberté peut mettre
un frein à l'agitation dont nous sommes
témoins et qui finira par dégénérer en
révolution.
Il est plus clair que le jour que le mi-
nistère actuel, enchaîné aux programmes
du radicalisme et de l'Extrême-Gauche,
est absolument impuissant à appliquer
la politique conservatrice. Tous les re-
maniements qu'il peut tenter n'effaceront
jamais ce vice originel.
Il faut obéir à la logique des choses et
à la vérité des situations. Si l'on n'appelle
pas franchement le parti conservateur aux
affaires, quelles que soient les combinai-
sons qu'on fera en vue de maintenir une
concentration factice, si l'on ne rompt pas
complètement avec le parti radical, l'in-
fluence fatale de ce parti perdra tout !
Par décret en date du â février 1889, ont
été nommés :
Président du tribunal supérieur de Cayenne
M. Girard.
Substitut du procureur général près la cour
d'appel de la Guadeloupe, M. Charlan.
Procureur de la République près le tribu-
nal de première instance de la Pointe-à-Pitre,
M. Herlc.
Substitut du procureur général près la cour
d'appel de Pondichéry, M. Naquard.
Juge au tribunal supérieur de Cayenne,
M. Bommier.
Juge-président au tribunal de Karikal,
M. Daurand-Forgues.
Par décrets en date du 2 février 1880. W
ote nommes : . ■
j Récents de 2e classe en Annara et au
Ionkin, MM. Lamothe de Carrier, Bés d'AI-
liât et, Lebrun, Baille et François
Résidents de 2e classe au Cambodge, M. :
Thonin,Adhémar Leelère.
Vice-résident de lre classe au Cambodge,
lu. barmer-Laroclie.
Vice-résident de 2" classe en. Annal11 et au'
Tonkin, M. Bernard.
IIIH t. )
Par décision présidentielle en date du â fé- :
vrier 1889, rendue sur la proposition du mi- '
rustre de ia marine et des colonies, MM. les,
lieutenants de vaisseau d'Bspinay-Saint-Luc,.
Bonnet (Jean-Louis) et Fouet (Alexandre) "
ont été nommés au commandement de tor-
pilleurs à la défense mobile de Toulon.
Il ne reste plus qu'une seule candidature
républicaine dans la Côte-d'Or, au scrutin
de ballottage du 10 février ; M. Prost vient
de se désister, sans d'ailleurs inviter ses
électeurs à voter pour son concurrent, M.
Bargy.
On avait lancé la candidature du général
Boulanger un peu timidement ; on présente
cette fois celle de M.Toussaint, dont le pro-
gramme est : « Dissolution, revision, con-
sultation nationaie. » .
K—assm
M. Ribot, député du Pas-de-Calais, est
contraint de s'absenter pendant quelques
jours pour raison de santé. Il ne pourra, en
conséquence, assister demain mardi à la réu-
nion des bureaux de la Chambre dans la-
quelle doit être nommée la commission char-
gée d'examiner le projet de loi relatif au"
scrutin uninominal du gouvernement. M.
Ribot se rallie, d'ailleurs, à ce projet qui est
conforme à la proposition qu'il a lui-même
déposée il y a trois mois sur le bureau de la-
Chambre.
LA PUISSANCE PATERNELLE
M. Gerville-Réache a déposé sur le bureau
de la Chambre des députés son rapport con-
cernant la protection des enfants maltraités
ou moralement abandonnés.
Ce projet, qui avait été distribué aux dé-
putés à la fin de la session extraordinaire de
1888, a pour but de protéger les enfants
contre leurs parents indignes, en prononçant
à l'égard de ces derniers la déchéance de la
puissance paternelle; de procurer aux admi-
nistrations publiques, aux associations de
bienfaisance et aux personnes charitables le
moyen légal de pourvoir efficacement, et
avec sécurité, à l'éducation des enfants
qu'elles recueillent; enfin, de régler la dévo-
lution à l'Assistance publique de la puis-
sance paternelle retirée aux parents ou dé-
laissée par eux. Tels sont les propres termes
de l'exposé des motifs..
Ainsi délimité, le projet de loi laisse de '
côté tout un ensemble de solutions qui
avaient été arrêtées dans la proposition de
toi adoptée par le Sénat le 10 juillet 188/., et
dans celle dont la Chambre des députés avait
été saisie par l'honorable M. Gerville-Hèache;
celle-ci, d'ailleurs, conforme au texte arrêté
par Sénat. Ces deux propositions de loi
comportaient, en effet, une large extension
des catégories d'enfants que les administra-
tions départementales sont aujourd'hui ap-
pelées à recueillir; or, cette extension n'al-
lait pas sans un accroissement de dépenses,
que l'on ne pourra pas de si tôt évaluer, et
c'est pour répondre à l'impatience de l'opi-
nion publique que le gouvernement s'est dé-
cidé à régler immédiatement les dispositions
qui doivent mettre un terme aux abus les
plus graves et à ajourner la question de
l'extension des catégories d'enfants assistés.
L'opinion publique s'est, en effet, passion-
née pour cette Grave rmf-stion de la protec,-
BOURSE DU 4 FÉVRIER
misicinfévrier lisj'srji;:'[['rf'gj - \ 1 Pl:éCéd.¡ cloture. J)el'll' cours. r J "zhH
!' ?? 3 0J@âvriyoVt'ob'ê "Fo !" ST v\" 83 1 25 SuezjDgtég. de jouis.).... 415 .. 413 75 50 Orléans h Chatons. Ann~ 550 . 547 50
:i 25 .... n 9fimirtisfin5 : 87 ,0 3 87 (oC H7 75 '.i ^ 75 75 - - 2«est 3% 399 400 ..
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........ 4 J. mai-novembre liq ..104 05 ..104 05 -.104 05 'À in " " généraux 535 .. 535 .... Chemins dppurtemt-ntaux. 363 50 333 50
........ OBLIGATIONS DD TBESOR.... cpt 504 -- ^ ... 2 50 •••■ ^umettes............. 655 .. 057 50 -1 .. Chem.de fer Economiques 359,. 358..
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,3 .... :::::•v^ ' g >5 go m M :: îoao :: :i ^ S ::
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.. V... 3 1 1-355 " 135625 -1 •■'•••• Télésr. Paris-New- York...94...95... • 25 .... Suez 5 % 591 's 593
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u FoiïCiÈRf; LTONNAISE....... cpt 327 50 " " " Mfteasins du Printemps... 50 a.. 510 Petit Journal, 507 50 ...
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J?vril octobre îft 480 - .. 480 - 4S0 -3 75 . ■ Rio-Tinto 515 .. 5!8 75 OMMCATIOSS ■
Tn^N^ATf ANTinni?' ent i74 75 4î3 il 3 75 .. •• Banque Pays.'Autrichlenl. 491 25 495.. ÉTRANGÈRES
7 O I'HANCO-ÉGYPTIBN"! cpt 645..1 042 50 ! 642 50 ! i |\'t[ [ Sow-Comprdes^ntV-pV1' -230 " 230 " Andalous 322.. 322 50
50
J. avril-octobre liq 895" 500.. 400 " - 1 OBf.lGATIOXS '? -a " " T T nouy-fe»a A.... 395 50 398..
•• • • !îiliNTEFOKCIÉRE cpt 230 FRANÇAISES :j0 *1 " Lombard Sud-Autnche... 300 1,0 302 ..
50 .. "jBOKE A 6UEMA cpt 647 50 648 75 650 ...9 Ville 8M i«n .j •• •• •• — nouvelles 305 .. 306 ..
.. "!" •• jES-r ALGÉRIEN cpt 640 .. 640 - 640 •• " .2 k'ù IR«K " t " .3 ' " ' • ! Ciudad-Ke&l-Badajoz,.... 522 ..| 525 ..
••••'""EST cpt soo ton Snn - 1865 532 oO 530.... 50;.. , l»sérle pi,jorités. 383 .. 883 50
!'A-il J-mni-novembro liq 797 50; 800 •• 800 •• " * ter- 50 50 .. >■ .. •• g 21 série 360 .. 360 ..
** " i:1 ^ PAWs-lyow-méditerrakbb. cpt 1342 50: 1340 .. 13'fi 75 "* ••"À " " - * "A " •• " •* " 2r'' sérle I •• 339 ..
" |*e I J-mai-novembre liq 1343 75 13*7 50 1342 50 d. ilgn - quart. 52 103 ÎS? 50 1 25 .... ; 2 4* série 323 75 325..
Cp t a y a i i - a 1875 521 0 o2i .. S ' «>' série. ^. iw8 - 308 . »
"" " *! £}! j-janvier-juillet'! il.'i'i! liq H7î 50 1170 !! 1168 7.5 " " *i\ ~~ 1876 50 * * ■ «a JSpcciales Pampelimo.. 340.. 340..
-- .. -2 aO MORS cpt -j700 .. 1697 î;À " IA " — 36 9 " 50 .1 «/Priorité Barcelone.... 34.9 .. 350 ..
t '• J. jaxi%,Ier-juillet liq 1700 .. 700 " 1700 . " " ~~ — quarte 98 50 99 ........... K Asturitr>, Galic(, < l°hyp 330 350 ..
-b ...... ORIÉAKS CDf 365 370 " '• " Bons de liquidation b25 .. 524 f.O .3 50 .... v et Léon ('2'hyp 321 50 223 ..
••) J. a-.rii-octobro liq <368 75 n70 " 1370 " i" Bons départementaux 518.. 5)S .. ' Cordoue h Séville 353
1 0 OUEST cpt 930- 930 .' 940 ' 1 - VIlledeMamUl. 394 50: 393 50 .1 50]....' Saragossefc Madrid 358.. 359 50
J aYD'.'ocobre liq 930,. 930.. q^O " ••• Ville de Bordeaux 104.. 104.. — (2. hypothèque) 337.. 336..
*' " C'PAI\ISŒ,NI'IRDU GAZ cpt li,7 50 1447 50 ÙiK ' Cr.Fone,bOa fr. 4 % 518 50 516 50 ......... Portugais 335.. 355..
•:--2 50 J. avril-octobre liq u 50 îi*s Jn - 10'S 4 % 106 - 106...1 5(1 .. •. Madrid h cftcérèf; 338.. 330 50
•!50 " RÀ,'qSÂTLLIqTIQUU ......... ; cpt "«8 ! tel SO1 ~ mJuZ% 600 •• 600 -1 55i-- ^"Mobilier Espagnol.. ?86 .. 287 50
'-■ïà^&ISSSisSk : l ? '• - 500 boo 10-- fi,. fr. 41863 tl?!î gs::
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»• »• 4 2ai J. janvier-juillet.!. ' liq S W1 " ' Hft foncières 1877 .. 330 .. 391 Consolidés anglais 100 i. -.
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.... k ••,DEU,-0AT10H8 • cqt ^ nA? " " •• <• 1 50 — - Communales 1380 475 P*O 474.......1 Victor-EmmMueI 320 T. 318..
11 5 " , J """" ô'?- ' ' U°n " Tâ " - Foncières 1883... 390 - - i 390 Va % Belge 95......
o r» " " *Vr.Z ;Socia6 civile! cpt ihn " " j S " 50 „ Foncières 1835 I 460 75 469 25 ...... 05 Florin or 4 %... 93 90 93 85
1" " . '3ai'v]cr-juillet. îiq iAÏA 11 îti? (Bons aveclots 107 .. tO9 v...:,3 0 Domaniales d'Autriche... 129 .. S'ni KO
1g 25 rA^,!,0^ CivPe,5,S'! 275 " J ô ;A B*?S- Cle pr,esle;'V. ,2(i<25 20 2 .. 20;..,", Dette Autrich. convertie. 69 65 69 85
7 un r P PASAMA Cpt ftj oe 'AA Al 'AA " •' '• *2 "0 Alger. îemb. à 150 Jr li5 .. 142 50 ...1 •• Egypte unifiée nouv. 7 %, 433 50' 432 50
«. " 7? p. janvier-juillet ijq ni 75 " .2 50 •• .. — S % remb. a 800 ff. oi3 50 516 .... 75 .. •• Chemins égyptiens 520 5o! 521 '">5
I! *" '1/1C9dePwt dê.V. cil 675 ?° KM 70 eli* B ne Guelma 385.. 385 50 Oomaniale^'gypte 5i9 50 515 -
CASAI, DE CORIWTIIB cpt 11* S ':. %? * • tst-Algerien 357.. ;;07 .... 50' Espagne exté-ict" 74 0 75..
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BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — Les premières dépêches qui
nous sont envoyées du dehors signalent un
peu plus de calme sur les principales places
de l'Europe.
A LoJidres, on ne constate pas de changement.
Consolidés nous parviennent par première
dépêche à 99 3/16 sans modification sur samedi.
Les conditions exceptionnellement satisfai-
santes qui ont caractérisé les trois journées de
liquidation qui ont 'prrs fin samedi, l'abondance
de l'argent et le bon marché des reports qui en
a été la conséquence, favorisent le développe-
ment plus am pl0 de la reprise que nous avons
précédemment constatée non seulement sur le
marché de nos Rentes, mais aussi sur la plu-
part des fonds d'Etat et sur le groupe des gran-
des valeurs.
A terme, on débute aujourd'hui à 83 20 sur le
3 0/0, qui déjà avant-hier cotait le même cours.
Sur l'Amortissable, les échanges se raréfient,
aussi les cours demeurent-ils stationnaires ; au
milieu de la journée, on remonte de 87 30 à
87 k0.
-
Le h i/â 0/0 varie de 10A 05 à 10A 10.
Les primes pour la fin du mois reprennent
plus d'activité.
Celles dont 25 sont demandées de nO à 25 cent.
On traite les primes dont 50 de 10 à 7 c.
Au comptant les tendances, sans être moins
encourageantes que l'avant-veille, sont toute-
fois un peu moins caractérisées dans le sens de
la hausse.
Nous retrouvons le 3 0/0 à 83 A5, après 83 W,
et le h 1 /a Ù, 103 95.
Les fonds internationaux sont tous très sou-
tenus.
L'Italien cote 96 15, après 95 95.
Le Turc progresse de 15 5. à 15 60.
L'obligation Unifiée regagne encore deux uni-
tés à J¡35 fr.
Le Hongrois s'avance de 85 10 à 85 25.
L'Intérieure Espagnole est demandée sur le
marché du .comptant à 711 50.
La seconde cote dé Londres ramène les Con-
solidés au même cours qu'au début.
Les valeurs de crédit conservent une-excel-
lente allure. - - - \ ,
La Banque de France s'établit à 3,6A5 fr.
Le Crédit Foncier se consolide aisément aux
abords de 1,360 francs.
Le Crédit Lyonnais vaut 6ii7 francs.
La Banque Ottomane se rapproche de nou-
veau du cours de :JJ,O fr.
On fait L'tS fr. sur l'action do jouissance du
Crédit Mobilier Espagnol.
Les Chemins sont soutenus. On s'occupe plus
particulièrement du Lyon qui donne lieu à des
transactions assez actives à 1,3A7 fr.
Parmi les réseaux: étrangers, signalons la
bonne attitude du Nord de l'Espagne à 360 fr.
et du Saragosse à 293 et 295 fr.
Marché des métaux toujours faible, mais
moins mouvementé. On fait 500 fr., ]¡\,J!.S fr., puis
510 fr.
Le Suez se négocie de 2,235 it 2,232 fr.
Les recettes du transit pour les deux der-
nières journées se sont élevées Ù. 370,000 fr.
Hausse de 3 t'r. 50 sur l'action de la Compa-
gnie transal&ntique à 535_ fr. Bonnes demandes
sur le marché des obligations do la même Com-
pagnie.
C-l&^sre. — La clôture est ferme.
VoL; Jc:, derniers cours : le 3 0/0 est a83 50 "/,,
- rAinoru'ssablc à A5 »/>» — le A 1/a à 10). 05 "lu
|~ l'Italien à 9,6 07 1/2— Cap-Copper à 130 »» —
Chartir """ »» — San-Domingo ,,,,,, "" — de Beers
Ml a5 — Rio-Tinto 515 "" "1" — Tharsis 138 12 —
Turc 15 52 1/2— Banque Ottomane 538 77 1/2 —
Extérieure 7h 1/2 — Egyptienne h33 75 "/,,.
DERNIÈRE HEURE
M. le président du conseil et le ministre des
aflaires étrangères ont conféré ce matin..
Par suite de la démission de M. de La Porte,
sous-secrétaire d'Etat aux colonies, le gouver-
nement étudie s'il n'y aurait pas lieu de rema-
nier entièrement ce servico.
Le gouvernement poursuit activement l'éla-
boration des modifications qu'il compte propo-
ser d'introduire dans le Code pénal, pour at-
teindre plus efficacement les attaques contre
les pouvoirs publics et la Constitution.
Un avant-projet est à l'étude. Le président du
conseil en a conféré ce matin avec un de ses
collègues; on compte qu'il sera en mesure de
le soumettre prochainement au conseil des mi-
nistres. On sait qu'il s'agit de changement d'at-
tribution de juridiction. On en a même parlé
au Sénat.
D'un télégramme officiel reçu ce matin, il ré-
sulte qu'aucun officier de l'armée active n'a pris
parc, en Tunisie, à des manifestations boulan-
gistes.
3
De notre correspondant particulier:
Rome, J4 février.
Les dernières propositions du gouvernement
français pour les cardinaux et je pense pou -
voir assurer qu'il ne les modifiera pas — por-
tent sur les archevêchés de Lyon, nOtlcn et Bor-
deaux. Tenez-vous en garde contre les autres
nouvelles qui pourraient être données à ce
sujet. - s ' ' i
AU PALAIS-BOURBON
M. Salis devait interpeller aujourd'hui le
garde des sceaux au sujet des lenteurs appor-
tées par la justice dans son procès avec M.
Numa Gilly.
M. Salis a ou eo matin une entrevue avec M.
Forrouillat. Ce dernier l'a prié d'ajourner le
débat, étant donnée sa situation dans le cabinet.
Il lui a annoncé en outre que la cour de cassa-
tion s'occuperait jeudi du pourvoi de M. Numa
Gilly. Dans ces conditions, M. Salis a décidé de
transformer son interpellation en question et
de ne porter le débat à la tribune que samedi.
M. le ministre des finances compte déposer
samedi le budget pour 18\)0. Celui-ci ne diffé-
l'cra pas beaucoup de l'exercice en cours, sauf
quelques augmentations do dépenses pour la
guerre et l'instruction publique.
Dans l'exposé des motifs, M. Peylral fera con-
naître les voies et moyens avec lesquels il
compte alimenter le budget.
La commission des faillites a examiné le pro-
jet, retour du Sénat; elle en accepte la rédac-
tion, sauf les deux points suivants:
En ce qui concerne les dispositions transi-
toiros, elle propose deux modifications :
1° De porter do huit ;'t quinze jours le délai
i
donné aux commerçants en état de cessation
de paiement au moment de la promulgation do
la. loi, pour qu'ils puissent demander la liqui-
dation judiciaire ;
2° Elle s'est occupée de la situation du com-
merçant eu état de faillite par un jugement
non encore 'devenu déunitii', mais dans la pan-"
séo qu'à ceux-ci également oii pouvait accorder
le bénéfice de la liquidation. " :
Les pourparlers, en" vue de trouver un suc-
cesseur à M. Ferrouillat, continuent activement.
Il serait possible qu'un résultat ei.it lieu au con-
seil de demain. :
Mentionnons également le bruit d'après le-
quel il serait question de nouveau de la créa-
tion d'un ministère des colonies.
La Droite royaliste s'est occupé d,) la nOlui-
nation (lui aura lieu demain dans les bureaux,
pour lo choix des commissaires chargés
d'examiner le projet de scrutin d'arrondissc:
ment.
Il a été décidé que les membres du groupe
se détermineraient d'après les déclamations
faites dans les bureaux par les candidats.
Ajoutons que si la majorité des membres de.
la Droite est favorable au maintien du scrutin
de liste, une fraction de cette partie de rAs-
semblée est disposée a voter le scrutin d'arron-
dissement.
En séance
Par 3W voix contre 1A6, la Chambre p.dopta îô
projet d'un crédit de 30,000 franc? destine à
ouvrir un concours pour la reconstruction do
repéra-Comique.
M. de La Ferronnays avait au préalable com-
battu le projet, la reconstruction lui paraissant
inutiie et i'ëtat actuel pouvant êtt'o continué.
M. Goil'alld lit ensuite, au nom du 2® burem,
un rapport concluant à la validation de M. C!u-
seret. Cette élection est ensuite validée sans
débats.
Ou reprend après la loi sur le. travail des
femmes et des enfants dans les ïnanuïa.cturcs.
M. Yves Guyot monte à la tribune au sujet de
l'article relatif au travail, de nuit dans les
I usines.
SINISTRES EN MER
Douvres, U févrftr.
Une collision a eu lieu hier soir, à huit. heu-
res, dans la Manche, entre le vapeur Nsreid, ce
Newcast.Ic, allant à Saint-Nazaire, et le voilier
Killodwn, de Littleton, allant à QuecnstOvvn.
Les deux bâtiments ont coulé h:l,s.
Vingt-quatre personnes se sont noyées.
Un remorqueur qui suivait le fl-ifloc/¡¡'Ut au
moment de la collision, a réussi à sauver neuf
personnes qui out été débarquées à Douvres.
Londres, U février.
Une dépêche adressée de Manille au Lloyd an-
nonce que le paquebot-poste espagnol Remus a
chaviré sur un rocher, près de Biliran, et a
coule • bas. On croit que les passagers se sont
noyés.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
(Voir à la troisième page.)
Il y a actuellement quatorze morts et soixanto
blesses. On travaille toujours au déblaiement de)
la voie.
La nouvelle donnée ce matin disant que M. la
baron Osy, gouverneur d'Anvers, était parmè
les victimes, est fausse.
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