Titre : La Liberté
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-12-21
Contributeur : Muller, Charles (1823-1898). Directeur de publication
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Détroyat, Léonce (1829-1898). Directeur de publication
Contributeur : Berthoulat, Georges (1859-1930). Directeur de publication
Contributeur : Aymard, Camille (1881-1964). Directeur de publication
Contributeur : Ferry, Désiré (1886-1940). Directeur de publication
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328066631
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 décembre 1887 21 décembre 1887
Description : 1887/12/21 (N0). 1887/12/21 (N0).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47844395
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-189
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2018
LA LIBERTÉ
SPart® : 10 centimes. -- r»êpaï-tenra^Ms : 1.5 Centimes.
;M:ercredi. SI Décembï e 1887 •'.
ANNONCES DE LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRt, PARIS j -
jBt thez MM, Ch. Lagrange, Cerf et Ce, 6, place de la Bourse
MB MANUSCRITS DÉPOSÉS NE SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GAIa
Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du Sort moral,
. . intellectuel et physique de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
ÎVCorcrodl 21 Dêcembr© 18® T
ABONNEMENTS A LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE, PARIS
6K AN, 48 FR. - SIX MOIS. 25 FR. - TROIS MOIS, 13?&
LSI MANUSCRITS DÉPOSÉS NE SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GA&
SOMMAIRE
BULLETIN l1U JOUR : Crédits supplémentaires.
— Conseil supérieur d'instruction publique.
Budget de la Ville de Paris. — La liberté
commerciale en Angleterre.
LE NOUVEAU GROUPE..
LA FOLIE D'ÀUBERTIN.
L'AUTRICHE ET. LA RUSSIE.
NOUVELLES EXTÉRIEURES.
SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL.
A TRAVERS CHAMPS.
INFORMATIONS: Falsification des reconnaissan-
ces du mont-de-piété. — Employé infidèle.
ECHos DE PARTOUT.
SOIRÉE PARISIENNE : Ceylan, au Cirque d'Hiver.
TRIBUNAUX : Affaires diverses.
rHEATRES. : ■ _ _ -
FEUILLETON : Autour d'un crime, par M. Al-
phonse de Calonne.
BULLETIN DU JOUR
PARIS, MARDI 20 DÉCEMBRE 1887
Le Journal officiel promulgue la loi
ouvrant pour S6,M>9,685 francs 95 cen-
times de crédits supplémentaires au bud-
get ordinaire de 1887. C'est là un memento
que nous recommandons aux électeurs
sénatoriaux : ceux-ci ont là une preuve
irrécusable de la gestion défectueuse du
parti qui est au pouvoir. Nous ne de-
mandons pas que l'on envoie au Parle-
ment des hommes appartenant à telle ou
telle confession politique : nous deman-
dons simplement des citoyens pourvus de
capacités administratives susceptibles de
l'abréviation médical, Q. S. — quantum
sufficit. Parmi les crédits consignés dans
ce martyrologe additionnel des contribua-
bles, il y en a un de 55,000 francs pour les
dragages rendus nécessaires dans la Seine
par suite de la mise en pratique, à Taris,
du système d'évacuation des vidanges, dit
du « tout à l'égo ut ». Nous avons en
temps et lieu énergiquement combattu
'cette innovation malsaine et malpropre
due au conseil municipal de Paris.
Hier a eu lieu le recensement du sa-
cond tour de scrutin pour l'élection d'un
.délégué des Facultés des lettres au Con-
seil supérieur de l'instruction publique.
Les électeurs inscrits étaient au nombre
de IkQ, et quoique le vote ait lieu sans
dérangement aux sièges respectifs des
Facultés, 13A seulement ont usé de leur
droit. Les voix se sont réparties sur neuf
cândidats, dont un cependant — M.
Bayet— a obtenu la moitié des suffrages
exprimés et a été proclamé membre du
Conseil. Ce système d'élection est vi-
cieux, en ce sens qu'il ne fait place qu'à
?eux qui se mettent en avant : or, lo vrai
mérite est modeste et se cache comme la
violette.
/ Le conseil municipal de Paris a con- :
tinué hier à s'occuper du budget de 1888.
Malgré l'état lamentable des finances de
'la Ville, la majorité persiste dans le
gaspillage: c'est ainsi que l'on a voté
une somme de 1,900,000 francs pour la
construction d'une Bourse du travail,
Tue de Lancry, et une allocation em-
bryonnaire pour la création « d'exumi-
xrateurs de cochers de fiacre ». L'examen
1 ge fera sans doute le verre à la main au
'cabaret d'une « mère Grégoire » .quel-
couque, et il y aura là une retraite
tout indiquée pour les municipaux vic-
times des caprices du suffrage universel.
Au point de vue des intérêts des contri-
buables, le budget de 1888 contient une
nouveauté qui est en même temps un at-
tentat prémédité aux principes de l'éga-
lité de la répartition proportionnelle des
charges publiques, qui figure à la table
alphabétique des immortelles conquêtes
de 1789. On sait que, suivant une pra-
tique empruntée aux régimes antérieurs et
spéciale àParis, les logements ne dépassant
pas JIOO francs de valeur matricielle sont
exempts de l'impôt personnel et mobilier.
Cette faveur a été étendue cette année,
avec la connivence de la préfecture, à
67,000 logements de patentables qui ne
jouissaient pas de la déclaration d'indi-
gence que confère l'exemption d'impôt.
Dorénavant, les commerçants dont le
loyer d'habitation ne dépasse pas 500 fr.
de valeur réelle ne payeront pas de con- ■
tribution. La conséquence devrait être,
pour les maisons d'escompte, le refus de
signature de gens qui se placent ainsi
sous l'empire du droit des pauvres. Sur
700,000 logements déclarés imposables
en 1887, 517,177 avaient été exemptés.
En 1888, l'administration trouve 811,.481
logements, élève le contingent de 26 mil-
lions 769,.463 fra.ncs à S7,370,16â francs,
exempte 621,139 logements et fait mon-
ter le quantum de Il 52 0/0 à 12 59 0/0.
Tous ces calculs, empreints de partialité
démocratique et entachés de violation de
la lettre et de l'esprit de la législation,
ont pour but dimposer les loyers au-
dessus de 1,200 francs—valeur matri-
cielle — à 12 59 0/0, tandis que ceux
au-dessous payeront suivant une échelle
décroissante,' de 11 50 0/0 à 6 50. - Le
rapporteur dit naïvement que la famille
démocratique — la seule digne d'intérêt
— s'arrête au loyer de 1,200 francs ; au-
dessus, il n'y a plus que la gent taillable
et corvéable à merci. Mais pourtant, le
jour où il n'y aura plus que des ramas-
seurs de bouts de cigares, qu'est-ce que
ceux-ci pourront bien ramasser, puisqu'il
n'y aura plus personne pour jeter des
bouts de cigares?
Le gouvernement anglais vient d'ar-
rêter la création d'un ministère de l'Agri-
culture. Pendant de longues années, les
publicistes d'outre-Manche ont - critiqué
les traditions romaines en vertu desquel-
les l'Etat, chez nous, intervient en toutes
choses. Peu à peu l'Angleterre y arrive,
et le socialisme, en tant que garantie- so-
ciale, tend à y primer le vieil individua-
lisme qui fut longtemps le symbole de
cette civilisation. Le nouveau portefeuille
sera attribué à M. Chaplin, libre-échan-
giste récemment échappé des liens du
protectionnisme. Lord Salisbury et les
vrais tories sont protectionnistes jurés,
mais les libéraux leur imposent l'obliga-
tion de respecter la liberté c,-)i-nmerciale :
c'est le prix de leur alliance. M. Chaplin
. se propose de remédier à la crise agricole
■ au moyen du bi-métallisme. C'est comme
' si, en chirurgie, on voulait résoudre une
> fracture au moyen de globules homéopa-
thiques. La crise agricole anglaise tient
, à des causes purement morales. Jusqu'à
présent, l'Angleterre est restée fidèle aux
principes du libre-échange et, à l'heure
même, elle en récolte les avantages, car
tandis que chez nous le mouvement des
- échanges s'affaisse sous la pression pro-
tectionniste, le commerce du Royaume-
Uni, pendant les onze premiers mois de
l'année 1887, est passé à l'importation à
7,19A,025,950 francs, en augmentation
de 232,705,875 francs sur 1886, et à l'ex-
; i)ortationà5,025.82À.390 francs, en aug-
mentation de 1^2,562,275 francs sur
1886. C'est bien de la liberté commer-
ciale que l'on peut dire :
Le Dieu poursuivant sa carrière,
Versait des torrents de lumière
Sur ses obscurs blasphémateurs 1
TÉLÉGRAMMES
Bruxelles, 19 décembre.
Le roi a reçu, cette après-midi, M. Bourêe,
ministre de France, qui lui n, notifié la nomi-
nation de M. Carnot comme président de la
Republique française, et lui a exprimé le dé-
sir du président de maintenir les relations
amicales avec ses voisins, et notamment avec
la Belgique.
Le roi a chargé M. Bourée de transmettre à
M. Carnot ses félicitations avec l'assurance des
sympathies de la Belgique pour la France.
Vienne, 19 décembre.
Une Correspondance de notre viile, se fon-
dant sur une prétendue dépêche chiffrée reçue
par elle, répand la nouvelle qu'un attentat au-
rait été commis sur l'empereur Alexandre, et
qu'un mouvement révolutionnaire aurait éclaté
à Saint-Pétersbourg.
L'empereur aurait été blessé.
Quant à nous, ajoute notre correspondant,
nous n'avons absolument rien appris à ce su-
jet, et nous transmettons ce bruit sous toutes
réserves.
(L'origine de ce télégramme le rend suspect
à l'agence Havas, qui, d'ailleurs, n'a reçu de
Russie ni d'aucun autre point aucune nouvelle
semblable.)
Berlin, nO décembre.
On n'a reçu ici aucune nouvelle de Saint-
Pétersbourg concernant un prétendu attentat
contre le tsar. Comme les cours de la Bourse,
de cette ville n'accusent aucun changement, la
nouvelle doit è.re fausse.
. Leipzig, 19 décembre.
Le tribunal de l'empire a déclaré M. Caban-
nes coupable de corruption de fonctionnaires,
de détournements et vol de documents admi-
nistratifs, et l'a condamné à dix ans de déten-
tion avec travail forcé et à la perte de tous ses
droits pour dix ans.
Rome, 19 décembre.
L'Ossavatore publie une lettre du pape au
cardinal Parocchi, vicaire général pour le dio-
cèse de Rome.
Dans cette lettre, Léon XIII dit qu'il a l'ha-
bitude chaque année, à l'occasion des fêtes de
Ncël, de donner un .secours aux pauvres de
Rome. Cette fois, comme son jubile sacerdo-
tal coïncide avec Noël, le pape annonce au
cardinal un don plus considérable, s'élevant à
1)10,000 francs. J
(Agence J Javas.)
LE NOUVEAU GROUPE
Le besoin de constituer- un nouveau
groupe parlementaire ne se faisait nulle-
ment sentir. M. Antide Boyer qui, en
sa qualité de méridional, a beaucoup
d'imagination, s'est figuré, au contraire,
que rien n'était plus nécessaire et plus
opportun. Il est parvenu à grouper au-
tour d'un programme, dont ii est, paraît-
il, l'auteur, quelques députés de bonne
volonté et, au moment du départ des
Chambres, nous avons appris qu'il exis-
tait désormais un groupe socialiste qui
se compose d'une vingtaine d'adhérents
et fera bande à part eu dehors même des
Radicaux et de l'Extrême-Gauche.
On peut croire que ceux-ci ont été
considérés comme suspects de tiédeur et
de modération par ies vrais et purs so-
cialistes dont M. Antide Boyer s'est dé-
claré ou a été déclaré le chef. Ils allaient
cependant, n'est-ce pas? assez loin clans
leurs revendications révolutionnaires ;
mais on trouve toujours un plus radical
que soi, aux yeux de qui on passe ai-
sément pour réactionnaire. Le radica-
lisme de l'Extrême-Gauche a paru aux i
fondateurs du nouveau groupe beaucoup i
trop édulcoré. Ils s'en sont hautement 1
séparés pour affirmer et défendre leurs c
principes. c
Il semble que la chose a été sensible à
leurs anciens amis, lorsqu'ils se sont vus j
ainsi délaissés et dénoncés en quelque (
sorte comme coupables de faiblesse. 1
Aussi se sont-ils vengés, eii criblant de 1
critiques ironiques le programme de i
M. Antide Boyer. Tous les journaux ra- î
dicaux en ont fait ressortir, à l'envi, les s
incohérences et les absurdités. Le groupe 1
socialiste répondra-t-il à ces attiques ? (
Il aurait beau jeu pour user de l'ep ré- 1
sailles et prouver à ses adversaires que i
leur programme radical n'est pas plus c
raisonnable que le sien. Ce serait une j
polémique qui ne manquerait pas de
charme pour la galerie, que d'entendre (
tous ces faiseurs d'utopies se traiter ré- i
ciproquement d'insensés. Mais, en atten- i
dant, il faut convenir que le groupe so- <
cialistc a largement prêté le flanc aux i
critiques, par l'étrangeté de ses concep-
tions.
Nous avons publié son programme. Il
y a des choses inouïes, en dehors de la
phraséologie ordinaire du socialisme sub-
versif, c'est-à-dire de l'autonomie com- ]
munale, de la suppression du budget des
cultes, de la séparation des Eglises et de ]
l'Etat, de l'impôt progressif, de l'aboli- 1
tion de l'héritage, de l'émancipation de ,
la femme, de la désorganisation de la
famille, de l'enseignement intégral et de
toutes les autres lubies de l'école socia-
liste.
Lo nouveau groupe étend ses aspira-
tions bien au delà de nos frontières. Il
entend poursuivre et réaliser « la fédéra-
tion internationale des peuples ». Com-
ment s'y prendra-t-il? Par la révolution?
Par la diplomatie ? Il ferait beau voir
M. Antide Boyer et ses apôtres parcou-
rant le monde pour fédérer les nations.
Le programme pose aussi en principe
essentiel « la solution de tous les diffé-
rends entre nations comme entre indivi-
dus ". La solution, c'est bientôt dit, mais
quelle solution? On ne juge pas les
questions entre puissances comme des
questions de mur mitoyen. Demandez
un peu à l'Allemagne, à l'Autriche et à
la Russie, à l'heure actuelle, si elles con-
sentiraient à plaider leur procès devant
un tribunal quelconque. Là où tous les
^ « Amis de la paix » ont toujours échoué
depuis des siècles, naus voudrions savoir
par quels moyens le groupe socialiste
espère réussir.
~ Naturellement, il ne veut plus d'ar-
; mées permanentes, mais seulement des
« milices sédentaires composées de tous
• les citoyens ». Si elles sont sédentaires,
: comment pourvoira-t-on à la défense du
; territoire ? Et, s'il faut passer à l'attaque,
comment s'y prendra-t-on?
A l'intérieur, les aspirations du groupe
i ne sont pas moins singulières qu'à l'ex-
térieur. Il veut la liberté absolue de pen-
ser, d'écrire, de se réunir, de s'associer,
de contracter, etc., pour tout le monde,
excepté pour les congrégations religieu-
ses. Alors, que devient la liberté? On
refuse à des millions de citoyens le droit
de s'associer pour adorer ensemble le
Dieu auquel ils croient; voilà comment
on respecte le principe qu'on vient de
proclamer sur la liberté absolue d'asso-
ciation ?
Le programma continue en transfor-
mant « les monopoles en services publics
gérés par les corporations respectives".
Mais quoi ! est-ce , que ce ne sera pas
conserver ces monopoles et les rendre
cent fois plus oppressifs?
Enfin, il entend « nationaliser la pro-
priété ». Vous comprenez l'euphémisme.
C'est la communauté pure et simple des
biens, et mieux valait le dire franche-
ment. Eh bien! que les citoyens du
groupe socialiste essaient cette « natio-
nalisation » et ils verront comment ils
seront reçus par cette innombrable popu-
lation des campagnes qui tient à son
champ autant qu'à la vie. Il y a en
France plus de douze millions de cotes
immobilières. Allez donc vous heurter
contre les immenses intérêts qu'elles re-
présentent ! '
N'insistons pas sur ces incohérences et
ces folies. Etonnons-nous seulement qu'il
se soit trouvé vingt députés pour signer
ce factum singulier. Heureusement, ils
ont peu de chance de faire passer leurs
fantaisies de la théorie à la pratique.
LA FOLIE D'AUBERTIN
| Le malheureux qui a tenté d'assassiner
M. Jules Ferry est fou. Cela est désor-
mais incontestable. Son état physique est
même aussi désespéré que son état men-
tal. S'il survit à i'accès de folie furieuse
dont il vient d'être atteint, c'est dans une
maison d'aliénés et non dans un bagne
qu'il ira expier sa criminelle tentative.
Tant mieux, qu'on ait affaire à un ir-
responsable, à un maniaque inconscient.
Le crime était à la fois si odieux: et si
absurde que nous préférons voir cjt in-
cident tragique se terminer ainsi.
Mais les journaux révolutionnaires,
qui avaient si violemment désigné à la
haine et aux coups des exaltés de leur
parti le candidat à la présidence de la
République, qui avaient déclaré que, s'il
était élu, les revolvers partiraient d'eux-
mêmes et les barricades se dresseraient
toutes seules, ont l'air de triompher de
la folie d'Aubertin et y cherchent un pré-
texte pour rejeter la responsabilité qui
pèse sur eux. A cette prétention, nous
protestons énergiquement.
Aub?rtin n'est qu'un pauvre insensé,
une cervelle détraquée soit! mais est-ce
que cela excuse les provocations dont la
presse démagogique s'est rendue coupa-
ble? Il y a là deux choses absolument
distinctes, et que nous ne laisserons pas
confondre.
Les provocations à commettre un atten-
tat, soit contre un individu quelconque,
soit contre la sûreté de l'Etat, les excita-
tions à la haine et au mépris des citoyens
entre eux, sont des délits, parfaitement
caractérisés et sévèrement punis par la
loi, indépendamment des conséquences
funestes qu'elles peuvent produire en
tombant sur des esprits exaltés ou per-
vers. Nous avons déjà reproché au gou-
vernement de ne pas faire usage des
armes que la loi met en ses mains, et la
plupart de nos confrères ont fait écho à
nos observations. Nous répétons qu'il
n'est nullement besoin de lois nouvelles
pour réprimer les excès et prévenir les
dangers de la liberté de la presse. Il
, suffit de se servir des lois existantes,
efficacement appliquées.
Or, la folie d'Aubertin ne saurait être
considérée comme une circonstance atté-
nuante pour les violences de langage et
les suggestions révolutionnaires dont.
certains journaux se sont faits depuis
quelque temps une déplorable habitude.
La polémique est montée peu à peu à uut
degré de passion et d'intempérance qui.-
dépasse toutes les limites. Pour la di-;
gnite même des écrivains et le renom du
journalisme français, il est bon que des
exemples éclatants viennent arrêter le
droit d'écrire sur la pente où il est?
emporté.
L'AUTRICHE ET LA RUSSIE
Conseil des ministres
. Vienne, 19 décembre.
De une heure à trois heures, un conseil detf
ministres, auquel assistaient MM. Kalnoky;
Bylandt-Rheydt, Taaffe, Tisza, Dunajewsky, da
Welsersheimb, Fejervary et Orczy, a été tenu,
sous la présidence de l'empereur.
Viénne, 19 décembre. }
Un communiqué du Fremdenblatt annoncé
qu'au conseil des ministres tenu aujourd'hui
sous la présidence de l'empereur,, il a été dé-
cidé qu'il n'y avait lieu de prendre aucuna
mesure de nature à paraître devoir rendre
nécessaire la convocàtion prochaine des Délé-
gations" , - < *
La situation
Vienne, 19 décembre.,
Les nouvelles les plus invraisemblables con-*
tinuent à courir et à jeter dans le public der
vives inquiétudes. Les résultats du grand con.)
seil, tenu aujourd'hui sous la présidence da
l'empereur, ont, par exemple, donné lieu à tou...J!
tes sortes de commentaires. 'ï
Tout ce qu'on peut dire à ce sujet, c'est quo';
les décisions qui se rapportent surtout à l'em":
ploi des fonds disponibles et aux: autres me-i
sures financières, n'ont en rien modifié la po-*
sition prise par le gouvernement autrichien'
dès le début de l'incident, ni accentué ses in-4
tentions, celles-ci restant les mêmes. - !
La grosse question qui domine la situation.
est toujours de savoir si le statu quo militaire
à la frontière russe sera maintenu, car de cela'
dépend seulement, selon l'opinion des cercles
dirigeants, le maintien de la paix, et le rai-
sonnement qu'on fait à ce sujet est le suivant :
En admettant que la Russie ait eu quelques
raisons de prendre certaines mesures de pré-
caution, rien ne justifierait maintenant un
nouvel envoi qui dénoterait de la part de la
Russie l'intention de prendre les devants pour
une prochaine guerre.
Au premier nouvel envoi de troupes russes,
les autorités militaires autrichiennes, ne vou-
lant pas perdre de leur côté l'avance qu'elles
pensent avoir sur l'armée russe, n'hésiteraient
donc pas à déclarer la mobilisation nécessaire.
Voilà comment la question se présente en
ce moment à Berlin, à Vienne et à Saint-Pé-
tersbourg. _ ;
Entre ces deux derniers cabinets, toutefois,
aucuns pourparlers officiels n'ont été engagés.
Les ambassadeurs respectifs se sont simpte-*
ment entretenus de la question pendante avec
les ministres dans des conversations ordinai-
res, mais c'est sous la forme énoncée plus
haut que l'affaire a été présentée.
Les entretiens qui ont eu lieu à plusieurs
reprises, depuis une dizaine de jours, n'ont
encore aujourd'hui amené aucun résultat. Au-
contraire, les articles de l'Invalide russe, qui
ont paru entre temps à Saint-Pétersbourg,
n'ont pas contribué à placer la discussion sur
un terrain où la confiance réciproque ne serait
pas exclue.
C'est l'inconnu devant lequel on se trouve.-
quant aux mesures militaires ultérieures de
l'état-major russe qui donne à la situation,
son caractère aigu.
Le jour où l'on aura, à Vienne, la certitude
d'une façon quelconque que le gouvernement
russe est décidé à s'abstenir de tout nouveaux
mouvement, le danger d'un conflit immédiat
sera écarté.
On considère même que lorsqu'on aura ac-
quis cette conviction, la solution du désaccord:
entre la Russie et l'Autriche, au sujet de 1^
Bulgarie, aura du même coup avancé d'un;
pas, parce qu'alors chacun ayant prouvé sa..
résolution de ne pas recourir aux armes, 1*
discussion, pourra s'engager sur le terrai
transactionnel. ,. «l i
Si, dans leurs rapports officiels, les cabinet
BOURSE DU 20 DÉCEMBRE
Vh'i BOURSE DU 21 DÉCEMBRE 1 Sïïtl'Sïïiiïï P ¡¡US-\ se A DIVERSES (J'l'ION S \XSFES? ] Haus-¡ se Bais-I se ODLIIGATIOl'WS F.RANÇAISES { doture Derniercours
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.... 10 «. COMPTOIR janvier-juillet..., cpt 0 .. 1045 - 1040 •• •• y •• •• Gaz de Gand ... •• ••• •• ^ ^ '• kq Panama 5 % 160 .. 160 " c
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... ' J. juin-déceinbre liq 500 - tOO .. 500 .. •• •• -2 BO Télégraphe du Nord 357 M 3 53 •• •• Petit Journal" 517 50 ... "
-i .... C.FONC. DE FRANCE ET D'ALG. cpt 241 25 341 25 3i2 &0 Eaux 1250 •• ..•• .. OHI.BÎb-VI'IWMS
....5 .. CRÉDIT INDUSTRIEL ET COM.. cpt t80.. 575.. 175 ...5 IlineS du Laurium • 532 50 537 E0 ÉTRANGÈRES
*' CREDIT LYONNAIS ept b75 .. t72 50 575 •• •• •• *2 50 Mines de Malfidano....... 1047 50 1045 .......2 •• m/J- série Pliorités. 380 ..
...9 50 J. m rs-sept-embre t77 M 675 •• t75 •• .5 Mines de Mokta 955 .. 960 •• .. 50 .... g 382 •• 352 gQ
.. CRÉDIT cpt 826 25 326 25 326 25 Voitures (jouissance).... 195 .. 195 " ......K) séné 35i y ^ j
« rn " .. J. nrier,juillet l'I 325 - 327 50 327 50 • Etablissements Duval.... îOÏO .. •• .. •• .. 50 «M ®é.n,e--* ; oi? 80348 50 h
..
'* .. DÉPÔTS ET COMPTES COUR.. cpt 600 ..... •• ... •• -5 Magasins du Printemps... 4M .. 425 •• Spéciales Pampelune.. 347 50 ... 25
361
. ' FoncIÈRE LYONNAISE....... cP1 320 •• 325 :. 325 •• •• •• •• •• Immeubles de Paris 390 •• 390 •• ...... •• §/Priorité Barcelone .... 361 25 342 S
120 ÎM SOCIETE GÉNÉRALE cpt 4b3 75 4to .. 452 50 38 75 .... Rio-Tinto 460 .. 498 75 ........ ofAstunes *1 Galice l hyp 342 ..
" ' SOCIÉITE J. avril-octobre 4tO - «O.. -I 2S •••• Banque Pays-Autrichiens. 443 75 445 .. et Léon ifbyp 327 .. 324 " c
Y !s BANQUE TRANSATLANTIQUE, cpt 470 „ 465 405.... Banque Pays-Hongrois... 443 75 .. •• Andalous 318 .. 318
*5 . *' !.l IBÀ,NQUE FRAKCO-ÉGYPTtËN''. cpt SSO .. 547 80 5SO •• Madrid à Cacér*ès ....... 195 - 195 •• 7g ^ - anciennes.. 400 .. 401 T
.. .. J. janvier-juillet 1tq bi5 •• 550 .. 550 •• •• •• »• •• C'Sénégal et Côte occident' ••• •• " . ^ Autrichiennes 2" hypothèque... 382 .. 387 j™
.....5 .. BANQUE cpt , Uu .. 3M .. :• 45 Sous-Compt. des entrepr' 2!Jtj.. 2ou .. .5 50 .... — nouv série A.... 378 50 378 ^ t
.2 40 .... J. avril-octobre liq 352 50 355 .. Petit Journal 1230 .. U30 •• „ 75 Lombard-Sud-Autnche... 293 25 396 c
*... •. RENTE FONCIÈRE cpt - 160 •• 160 .. tt,)o •• «EB STSéMIS «2 •• •• •• no|lv®1I®s: 291 •« 293
.. 5 .. CONE A cpt 631, - 633 75 C39 •• ™At™s ........ Cî.dad-R'e'al-Bidajoz 527 60 - c
....
*Ô " " RÏTÀIGKRIEN ePt 625 .. 625 .. 625 •• FRANÇAISES .fi 25 .... cordoue il Séville 350 .. ...
ilï::;: 7K EST cpt 777 0 780 •• 781 25 Département de la Seina., a9B_ 295 •• 2 50 ... Saragosse h Madi-Id 356 .. 356 ^
Jïna lin 780.. 780 .. 780 2to .... ville ma-weo 530 SO t33 .. (2. hypothèque) 342 .. 358
♦ ♦ .pAMS-LYON-MÉDtTEnRANEE. cpt 1?45 .. 1S42 tO 1243 - 1S65 523 5-2 50 34a.. 344
- » J. mai-novembre . e liq iq 1245 ,, K. 12'.7 / 50 U-o 15 25- •* .12u 1869, 414 •• àl2 7 5 os Madrid Portugais Cacérès 319 75 320 ••
"j:: 1S SO.. - 1871... 399 50 400 .. •• Crédit Mobilier a Espagnol.. 270" 270 -
s:: :::: 11375 99" 99.. 515.. 515"
eDt <>•»« 4W 7n 4"',!; .... •• .2 •• — 1875 518 .. 516 •• Banque hypoth. de SuMe. 1)15 i
?2 50 !! J.'jâ^ièHuilUr.V.'.'.".' liq 552 50 Ut5.. 1555" - de, 1876 t16 -- 816" ;• crédit Foncier Egyptien.. 428 .. 429 -
.125.... cpt 1iq 1310.. 130875 1310.. 1310.. :î5ô B^de^tLen^.:::: 532-53350 Fonds Et..anger" o {
.Hs .... OUEST." HJ •• IU •• 881 880 25 .2 •• •• ^ 3101 50 toi ** »• 20 is 5 re Italien anglais ........... *86 75 496 60 i
■ " CI PARISIENNE m DU GAZ rti/ cpt 43bt 1^125 2b 1362 Àtl 50 iflo .. " .1 Cd onc.500 fr. 4 % 521.. 520 " " " ;; 25 J. janviel'-jui1let.. liq 96 7b U6 50 (
i 25 1260 •* •• - 10" 4 i% 10".. 104.. »; Victor-Emmanuel 320 .. S21 7b I
■*î!5 " " C'TRANSATLANIIQUE . cpt p ^33 «S? 71 75 » 33 7B *33" -ob .2 60 .... - 600 fr. 3 % 590 .. 592 50 »1 75 ' * "4 % Belge •• i
.125.." J. 3auvi"'iv - 10» 3 % 119" 116 .. ''.In Florin or 4 % 85 50 87 "
........ MESSAG NATION mÎrÎTI MARITIMES. M es cpt wii 601 « 25 601 25 25 601 ^Oi 25 27 — 500 fr. 4 % 1863 520.. 520 J S5 .. . "¡ "1 .... Domllnialesd'Autriche... Dette Autrich. convertie. 313" 65 317 ^0'î .
Comm. m .. 65
.1 25 .... PETITES OMNIBUS................... VOITURES.......... «P 697 v0 Mbîo 698 27b . ^ ^ ^ 5" 3 % 99.. 98.. » 12 "" Egypte unifiée nour. 7 %. 372 .. 372 75 i
5 .. CANAL DF SUEZ l 1160 .. 2080 11C0 .. 1. • _ Départem. 1875. 520 .. 624 " '* 75 '* " Chemins égyptiens 50b .. to5 " 1
..s ....... J. janviei <-cf M'* f 2080 .. '2077 25 .... ^ - Foncières 1877 .. 383 .. 383 25 »: ' Domaniales Egypte 485.. 486 25 \
.....I!.. .' ..., .. SUEZ (r"arts de -juillet....... • • Q 2077 o0- 742 " 20 7 50.... - Communales 1879 477 .. 477 50 '* èè 25 * '* Espagne extérieure 68 10 8 10 ]
fondttetii,s).... cpt 74o.. '4b tO /£«•• „ Foncières 1879.. 478 .. 478 .. »* «k 'OMig. douane de Cuba.... 484 75 485 " (
.5.....J J, jnnvicr-JUlllet Ilq 740 .. 11»^ -j /4a- - ^ Folleibl.es 1883... 389 50 390 >t .. 25 •• .. PagftrÎ!8 o.
;;:: : Diu,J,GATIONS.............,. janvier-juillet........ t » : :: "-SïïSïJa-,%••••■ Uellémque « % 1879... S•• m::
11 25 • SUEZ Société Civile) cpt -130125 1310.. 1315 50 .. - -2 .. Algér. l'emb. à 1 50 fr 14* - U2 .. :: 405 .. 409 .
10- J. - liq iM5" «45 .. 1315 - .2 50 .. - 5 remb. à 500 fr. §4| 52 tl6 382 " 3?8 M
...... surMSoc'.été civile, 5") .... cpt 262 50 •• *•> • • " Bone fc Guelma 679 75 382.... 70 .... Hongrois 4 %.... ™ 60 3?9 79 20
1 25 CANAL DE PANAMA cpt 395.. 313 75 3S3 75 .2 25 .... Est-Algérien g6 75 379 .......1 50 Empi-unt hongrois .. 304 b
J. Janvier-juillet... Ilq 355.. 323 75 32125 .1 0 Ouest-Algéripn Ouest-Algérien 50 .. "L Roumain 6 % 95 • • ]
!..!! PANAMA (l/ice de part de)... cpt 2200.. 2l7o.- 2200 .. Est 5 % 606 ^ 606 .. 20 .... Russe 6 % 1862......... 30 JJ 9»°" 1
~',i
S* ÎUS m® :î : :: :: :::::: U z i j K::::;;:;
WÇt 1|:: | :: S:: Ss
4*3 Û 9110
« .» .2 50 GAZ DE MADRID. CP« I4 25 443 70 7g ,-0 .... Dalipiliiié 397 - :97 50. •* î5 »* JÂ - îis&:E:.i 406 78 75 45 10878 25
~ 5
•• J. janviev-juillet......... li3 75 ib ;;10 25 ". -10;; 'f ^ Lyon-Gcnfeve garanti 397 ^9^ * ** "* «m o^iig.fonc.russeBll^'sérle) 375 WM 374 25
' 3 75 nord DE L ESPAGNE ept .j - ...8 „ 1857 399 .. !l '* 71 UD"g _ V série 375 •• 375 "
"
.....2 50 .J. j-.I)Yicr-ji,ilic-t ........ q « ?05" ° ^ 26 .3 >s Paris-Lyon-Méditer, 3 %. 398^0 401 50 ' ' *ô rq Tunisiennes... 610 .. Z07 50
.2 tO .... SARAGOSSE A MADRID cpt ^ - j 2;; - 2 95 .... Méditerranée (fusion) : 0 .. 4003 ç5 *• •• ,. Québec 4 % 1860 ¡¡ao..... n
J. janvier-juillet l.-i M> 25 50 ^ 186S.... pno «1.7 75 '* " ,, Suédois l % 1880 620 •• •>« ••
40 CDEIII DE FER AUTRICHIENS ,. cp, 4«6 .. 6, .. 4^ ;; •• # ^ victor-Emmanuei., ^;,^ 3ofc .. 807 .. «... a \\ Portugais 5 % MB » 498..
.» ..., .. J. jîin vier-j tiilict „ Midi tQj ,, A 93 - 4 % série C 13 75 .. ••
.2 75 ...* sCW'AUTRicniRN LOMBARD... cpt 80" 460 181 180 2o Midi (nouvcJ,'ieS) 3 % 399 m ,, i î§ *; •/ _. 4 % Série D «3 75 t8 90
.3 76 •' .» J, cit 3S _ -. •' ..." » « .,0 - C8 Nord 411- H2 50 ^ 111'I01'i tés Ottom!1llCS 857 89 860 ..
:: :: :::: S »;»» ...r g::
t03
.2 tO J. janvier-juillet Hq tio .. -i 25 .07 0o .j » .... ?99 25 299 59 1 'ï /n', Vi Extérieur©,
.... BANQUE DE TUNISIE, ....... cpt «I wi raI »1 j? iài Rn Il 11 * k " Orléans a CîxMoni, Ans... ggO «I .. E4b .. Il **" BaaqUô O LÎOiii., JtO «»81/ 7,3 9 J
. i &£DIT FOIÇCIERD'ÀUTEdGlil Cpt 760 7e9 - :» Z[*.w w «
BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — Les cours débutent en légère
reprise sur la veille, d'après les avis de plus
en plus rassurants qui nous parviennent du
dehors, et principalement des places alle-
mandes.
L 's affaires sont encore restreintes sur les
Rentes et en général sur la plupart des fonds
internationaux, mais les tendances sont incon-
testablement meilleures.
Voici à quelles conditions s'échangent nos
Rentes sur le marché du terme et sur celui du
comptant.
En spéculation, le 3 0/0 ouvre à 81 32 et passe
ensuite à 81 35 et 81 30.
Le 3 0/0 nouveau non libéré cote 81 50.
L'Amortissable est à 85 95, après 85 90.
Le fi 1/3 cote 107 65 et 107 70.
Au comptant, nous retrouvons le 3 0/0 a 81 AO,
le Nouveau à 81 50, l'Amortissable a 85 35 et lo
h 1/2 à 107 A5.
Les échanges de primes pour fin courant
sont un peu plus actifs. L écart est le même
que la veille.
Les cotes de Berlin, Vienne et Francfort se
maintiennent à un niveau qui permet de croire
que les appréhensions sont moins vives.
Londres nous envoie les Consolidés a 101 13/16
comme la veille.
L'Italien se négocie de 96 70 à 96 60; le Turc
cote 14 05.
L'Extérieure passe à 67 75..
L'Unifiée est sans changement à 372 50.
Le Hongrois progresse à 78 95.
Le Russe 1877 se traite à 101 20.
La Banque de France vaut h,310 fr.
L'action du Crédit Foncier est animée à 1,UO
francs.
Les Bons que le Crédit Foncier émettra le 28
courant et dont nous avons déjà parlè, joui-
ront certainement par la suite d'une faveur
exceptionnelle, puisqu'ils pourront seuls don-
ner satisfaction au penchant d'une notable par-
tie du public pour la loterie.
Beaucoup mieux doués que le billet de lote-
rie, dont toute la vertu est épuisée après le
tirage définitif, ils conserveront pendant 75 ans
toute leur efficacité comme instrument de for-
tune. Le souscripteur qui prendra part à 1 e-
mission, le S8, pourra dire en quelque sorte
qu'il fait une provision annuelle de billets de
loterie pour une période de 75 ans, provision
d'autant plus précieuse, qu'il y aura ensuite
disette absolue dei. ce papier. ,
Il sera certainement sollicité bien souvent
de céder une part de ce papier, qu'il aura eu
la bonne inspiration de mettre en portefeuille,
et ce n'est pas 100 fr. qu'on offrira de lui payerété
dans quelques années, mais 150 fr., à
déjà remboursé à 200, ou à 1,000, ou 10,000
ou même à 100,000 fr.
La Banque Ottomane se maintient aux abords
de L'action de jouissance du Crédit Mobilier Es-
pagnol est à 132 50.
Les Chemins sont fermes : le Nord à 1,555 fr.,
le Lyon à L2A7 50, l'Orléans à 1,310 fr.
Le Panama se maintient à 323 75.
L'action Suez cote 2,080 Il'. et 2,085 fr.
Les recettes du transit. se sont élevées, hier,
~ à 240,000 francs.
Trois heures. - La clôture est fornIO.
Voici les derniers cours :: le 3 ofo fini ; b.
81 ft7 112 î l'Amortissable à 85 57 lie; le A !/■* â
107 65 •/»: l'Italien à 96 50.
DERNIÈRE HEURE
Le conseil des ministres s'est réuni à l'Elysée
de neuf heures à midi moins un quart, sous la
présidence de M. Carnot. M. Falliéres n'assis-
tait pas à la délibération.
Celle-ci a été assez longue et a d'abord- porté
sur la question de savoir si l'on maintiendrait
le sous-secrétaire d'Etat à la marine ou si
cette fonction serait supprimée.
La plupart des ministres se prononcent pour
le maintien, conformément aux vœux d'une
partie notable do la Chambre, tandis que M, de
Mahy incline vivement vers la suppression et
fait la plus grande objection a ce maintien.
Le conseil s'est séparé sans prendre de déci-
sion, remettant la solution à une autre réunion
à laquelle pourra assister M. Fallières.
M. le ministre des travaux publics a entre-
tenu ses collègues d'une demande en conces-
sion du canal du Nord.
M. Faye est revenu sur la question de l'O-
péra-Comique. Il a fait un exposé des divers
! systèmes en présence. Il est nécessaire qu'une
solution intervienne avant le 31 décembre;
sans cela, la commandite finissant à cette
date, le théâtre serait obligé de fermer ses
portes.
Par décret présidentiel, M. Noirot, ancien
députè, a été nommé conseiller maître a la
cour des comptes. ______
^SBOneBEEBKSBSSBBSA
Par arrèté ministériel, M. de Joly, ancien chef
du cabinet de M. Sarrien, a repris ses fonctions.
Les ministres étudient chacun en ce qui les
concerne les modifications qu'ils pourraient
apporter à leur budget. M. le ministre des
finances fera porter surtout son examen sur
les propositions relatives à la reforme de 1 im-
pôt sur les boissons. Il ne présentera proba-
blement pas un budget rectificatif d 'onseinble.
Toutefois, rien n'est encore décide.
M Poubelle, préfet de la Seine, étant indis-
posé, n'a pu encore conférer avec le ministre
de l'intérieur, au sujet des questions intéres-
sant son département.
On télégraphie à l'Agence Havas :
Marseille, SO décembre.
Dans sa dernière assemblée générale, la Li-
gue des Patriotes de Marseille a adopte 1 Ordre
du « jour' L'assemblée, hlâmant de la façon la plus
absolue toute ingerence de la Ligue des pa-
triotes dans les questions de poétique mili-
tante, déclare que le comité de )IIrseillp, cloit
Icontinuer son œuvre de propagande et atten-
1 drôles résolutions du comité directeur de ia
ris afin de décider s'il y a lieu, pour lui, d
I rester uni avec ce comité, ou de s en séparer
pour se rendre indépendaat. "
Marseille, SO décembre.
lîna terrible explosion de gaz s'est produite
ce matin chez M. Velten, sénateur, demeurant
b Dofo'uvriôv^ptmbiors, mandés pour re-
chercher en pénétrant ÇI~AÎ
avec une lampe allumée. Le gaz accumulé 3
fait explosion. Les portes et les vitres ont vole
en éclats. Deux ouvriers ont été grièvement,
blessés.
" ■ *
Londres, 20 décembre. ' ^
M. et Mme Gladstone partiront, le 26 courant,,
pour lo Nord de l'Italie. Ils y feront un séjour
de quelques semaines.
Massouah, SO décembre (source italienne). '
Le général en chef a décidé que les hommesf
des tribus amies autorisées à guerroyer, por-
teraient uu voi:e bleu en écharpe autour de la.'
tète. - *
De grands magasins de vivres seront établiS1
autour de Sahuti, dès que le chemin de feJ;
sera assez avancé pour assurer les transports.'
D'après dos nouvelles reçues d'Assab, leiï.
conditions sanitaires y laissent quelque peu a
désirer. , .
La petite vérole s'y serait développée parmi!
les indigènes et principalement parmi les Abys-
sins qui s'y trouvent internés. ,
La caravane formée iL Assab et qui va à'
Clioah s'est mise en route le 16 décembre.
Entre autres objets offerts par le roi d'Italie à
Menelik, se trouvent deux fusils pour la chassa
à l'éléphant. -
Le Négus a reçu la mission anglaise av
Achanghi..
Le général en chef a exploré ce matin les
avant-postes..
lU. Cecchi, le nouveau consul d 'itaiie, a AcleDt
part demain pour rejoindre son poste.
WaumiBllllil i ll/l Il EKBSUEH
La réponse de la Gazette de Cologne à l'Inva-
lide russe, dont nous :, yons reçu le résume par;
dépêche, se termine par le passage suivant,
qui ne nous a pas ét3 signale par le tele-p
:» oI'aphe " L'invalide : dit que la construction dos fortS)
de Cracovie menace l'honneur de la Russie;
nous ne pouvons accueillir, au po.nt de vua<
~ allemand, cette déclaration que d'une fa<{on
favorable, bien qu'on 113 puisse rien objecter,'
au noint de vue du droit international, aj la,
construction de ces forts ; en effet, I Invcdidf.
russe, en parlant ainsi, nous fait espérer l 'appuil
de la Russie, dans le cas ou l'Allemagne som->
merait (ce à quoi elle n'a pas ;uicore songé) la.
Francs de détruire ses forts ds l'Est, qui GOln-
mandent toute notre frontière oc ùdontiue. «
Le correspondant parisien du limas dit qu»,
le calme avec lequel le public Irarrfjats enVI-:
sage la tension des rapports entre i Auti îcne
et la Russie est vraiment remarqua..
Le publiciste anglais déclare que i!t campa--,
"ne menée actuellement par la presse au tu-.
chienne contre la Russie resseny^le Range-
ment à colle dc la presse
France au printemps derr.tci. '^^^^^/tend0 Lile Wnd dudu
reste vers un but analogUo.
Al dp Kalnoky & ch .vJJ 1-a a n 3 pour
conioléter ses armements, et, suivant, le con-
ce^ §u prince de Bismarck, il fait courir des
bm:ï alarmants pour pesé • sur le3 délibéra-
tions des Chambres austro-aongroises.
Mort de Mahmadou-Lamine
Saint-Louis, 20 décembre, 7 h. A5 matin., i
Le fameux marabout MahmadOvi- ^ml
été tué.
SPart® : 10 centimes. -- r»êpaï-tenra^Ms : 1.5 Centimes.
;M:ercredi. SI Décembï e 1887 •'.
ANNONCES DE LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRt, PARIS j -
jBt thez MM, Ch. Lagrange, Cerf et Ce, 6, place de la Bourse
MB MANUSCRITS DÉPOSÉS NE SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GAIa
Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du Sort moral,
. . intellectuel et physique de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
ÎVCorcrodl 21 Dêcembr© 18® T
ABONNEMENTS A LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE, PARIS
6K AN, 48 FR. - SIX MOIS. 25 FR. - TROIS MOIS, 13?&
LSI MANUSCRITS DÉPOSÉS NE SONT PAS RENDUS
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : LOUIS GA&
SOMMAIRE
BULLETIN l1U JOUR : Crédits supplémentaires.
— Conseil supérieur d'instruction publique.
Budget de la Ville de Paris. — La liberté
commerciale en Angleterre.
LE NOUVEAU GROUPE..
LA FOLIE D'ÀUBERTIN.
L'AUTRICHE ET. LA RUSSIE.
NOUVELLES EXTÉRIEURES.
SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL.
A TRAVERS CHAMPS.
INFORMATIONS: Falsification des reconnaissan-
ces du mont-de-piété. — Employé infidèle.
ECHos DE PARTOUT.
SOIRÉE PARISIENNE : Ceylan, au Cirque d'Hiver.
TRIBUNAUX : Affaires diverses.
rHEATRES. : ■ _ _ -
FEUILLETON : Autour d'un crime, par M. Al-
phonse de Calonne.
BULLETIN DU JOUR
PARIS, MARDI 20 DÉCEMBRE 1887
Le Journal officiel promulgue la loi
ouvrant pour S6,M>9,685 francs 95 cen-
times de crédits supplémentaires au bud-
get ordinaire de 1887. C'est là un memento
que nous recommandons aux électeurs
sénatoriaux : ceux-ci ont là une preuve
irrécusable de la gestion défectueuse du
parti qui est au pouvoir. Nous ne de-
mandons pas que l'on envoie au Parle-
ment des hommes appartenant à telle ou
telle confession politique : nous deman-
dons simplement des citoyens pourvus de
capacités administratives susceptibles de
l'abréviation médical, Q. S. — quantum
sufficit. Parmi les crédits consignés dans
ce martyrologe additionnel des contribua-
bles, il y en a un de 55,000 francs pour les
dragages rendus nécessaires dans la Seine
par suite de la mise en pratique, à Taris,
du système d'évacuation des vidanges, dit
du « tout à l'égo ut ». Nous avons en
temps et lieu énergiquement combattu
'cette innovation malsaine et malpropre
due au conseil municipal de Paris.
Hier a eu lieu le recensement du sa-
cond tour de scrutin pour l'élection d'un
.délégué des Facultés des lettres au Con-
seil supérieur de l'instruction publique.
Les électeurs inscrits étaient au nombre
de IkQ, et quoique le vote ait lieu sans
dérangement aux sièges respectifs des
Facultés, 13A seulement ont usé de leur
droit. Les voix se sont réparties sur neuf
cândidats, dont un cependant — M.
Bayet— a obtenu la moitié des suffrages
exprimés et a été proclamé membre du
Conseil. Ce système d'élection est vi-
cieux, en ce sens qu'il ne fait place qu'à
?eux qui se mettent en avant : or, lo vrai
mérite est modeste et se cache comme la
violette.
/ Le conseil municipal de Paris a con- :
tinué hier à s'occuper du budget de 1888.
Malgré l'état lamentable des finances de
'la Ville, la majorité persiste dans le
gaspillage: c'est ainsi que l'on a voté
une somme de 1,900,000 francs pour la
construction d'une Bourse du travail,
Tue de Lancry, et une allocation em-
bryonnaire pour la création « d'exumi-
xrateurs de cochers de fiacre ». L'examen
1 ge fera sans doute le verre à la main au
'cabaret d'une « mère Grégoire » .quel-
couque, et il y aura là une retraite
tout indiquée pour les municipaux vic-
times des caprices du suffrage universel.
Au point de vue des intérêts des contri-
buables, le budget de 1888 contient une
nouveauté qui est en même temps un at-
tentat prémédité aux principes de l'éga-
lité de la répartition proportionnelle des
charges publiques, qui figure à la table
alphabétique des immortelles conquêtes
de 1789. On sait que, suivant une pra-
tique empruntée aux régimes antérieurs et
spéciale àParis, les logements ne dépassant
pas JIOO francs de valeur matricielle sont
exempts de l'impôt personnel et mobilier.
Cette faveur a été étendue cette année,
avec la connivence de la préfecture, à
67,000 logements de patentables qui ne
jouissaient pas de la déclaration d'indi-
gence que confère l'exemption d'impôt.
Dorénavant, les commerçants dont le
loyer d'habitation ne dépasse pas 500 fr.
de valeur réelle ne payeront pas de con- ■
tribution. La conséquence devrait être,
pour les maisons d'escompte, le refus de
signature de gens qui se placent ainsi
sous l'empire du droit des pauvres. Sur
700,000 logements déclarés imposables
en 1887, 517,177 avaient été exemptés.
En 1888, l'administration trouve 811,.481
logements, élève le contingent de 26 mil-
lions 769,.463 fra.ncs à S7,370,16â francs,
exempte 621,139 logements et fait mon-
ter le quantum de Il 52 0/0 à 12 59 0/0.
Tous ces calculs, empreints de partialité
démocratique et entachés de violation de
la lettre et de l'esprit de la législation,
ont pour but dimposer les loyers au-
dessus de 1,200 francs—valeur matri-
cielle — à 12 59 0/0, tandis que ceux
au-dessous payeront suivant une échelle
décroissante,' de 11 50 0/0 à 6 50. - Le
rapporteur dit naïvement que la famille
démocratique — la seule digne d'intérêt
— s'arrête au loyer de 1,200 francs ; au-
dessus, il n'y a plus que la gent taillable
et corvéable à merci. Mais pourtant, le
jour où il n'y aura plus que des ramas-
seurs de bouts de cigares, qu'est-ce que
ceux-ci pourront bien ramasser, puisqu'il
n'y aura plus personne pour jeter des
bouts de cigares?
Le gouvernement anglais vient d'ar-
rêter la création d'un ministère de l'Agri-
culture. Pendant de longues années, les
publicistes d'outre-Manche ont - critiqué
les traditions romaines en vertu desquel-
les l'Etat, chez nous, intervient en toutes
choses. Peu à peu l'Angleterre y arrive,
et le socialisme, en tant que garantie- so-
ciale, tend à y primer le vieil individua-
lisme qui fut longtemps le symbole de
cette civilisation. Le nouveau portefeuille
sera attribué à M. Chaplin, libre-échan-
giste récemment échappé des liens du
protectionnisme. Lord Salisbury et les
vrais tories sont protectionnistes jurés,
mais les libéraux leur imposent l'obliga-
tion de respecter la liberté c,-)i-nmerciale :
c'est le prix de leur alliance. M. Chaplin
. se propose de remédier à la crise agricole
■ au moyen du bi-métallisme. C'est comme
' si, en chirurgie, on voulait résoudre une
> fracture au moyen de globules homéopa-
thiques. La crise agricole anglaise tient
, à des causes purement morales. Jusqu'à
présent, l'Angleterre est restée fidèle aux
principes du libre-échange et, à l'heure
même, elle en récolte les avantages, car
tandis que chez nous le mouvement des
- échanges s'affaisse sous la pression pro-
tectionniste, le commerce du Royaume-
Uni, pendant les onze premiers mois de
l'année 1887, est passé à l'importation à
7,19A,025,950 francs, en augmentation
de 232,705,875 francs sur 1886, et à l'ex-
; i)ortationà5,025.82À.390 francs, en aug-
mentation de 1^2,562,275 francs sur
1886. C'est bien de la liberté commer-
ciale que l'on peut dire :
Le Dieu poursuivant sa carrière,
Versait des torrents de lumière
Sur ses obscurs blasphémateurs 1
TÉLÉGRAMMES
Bruxelles, 19 décembre.
Le roi a reçu, cette après-midi, M. Bourêe,
ministre de France, qui lui n, notifié la nomi-
nation de M. Carnot comme président de la
Republique française, et lui a exprimé le dé-
sir du président de maintenir les relations
amicales avec ses voisins, et notamment avec
la Belgique.
Le roi a chargé M. Bourée de transmettre à
M. Carnot ses félicitations avec l'assurance des
sympathies de la Belgique pour la France.
Vienne, 19 décembre.
Une Correspondance de notre viile, se fon-
dant sur une prétendue dépêche chiffrée reçue
par elle, répand la nouvelle qu'un attentat au-
rait été commis sur l'empereur Alexandre, et
qu'un mouvement révolutionnaire aurait éclaté
à Saint-Pétersbourg.
L'empereur aurait été blessé.
Quant à nous, ajoute notre correspondant,
nous n'avons absolument rien appris à ce su-
jet, et nous transmettons ce bruit sous toutes
réserves.
(L'origine de ce télégramme le rend suspect
à l'agence Havas, qui, d'ailleurs, n'a reçu de
Russie ni d'aucun autre point aucune nouvelle
semblable.)
Berlin, nO décembre.
On n'a reçu ici aucune nouvelle de Saint-
Pétersbourg concernant un prétendu attentat
contre le tsar. Comme les cours de la Bourse,
de cette ville n'accusent aucun changement, la
nouvelle doit è.re fausse.
. Leipzig, 19 décembre.
Le tribunal de l'empire a déclaré M. Caban-
nes coupable de corruption de fonctionnaires,
de détournements et vol de documents admi-
nistratifs, et l'a condamné à dix ans de déten-
tion avec travail forcé et à la perte de tous ses
droits pour dix ans.
Rome, 19 décembre.
L'Ossavatore publie une lettre du pape au
cardinal Parocchi, vicaire général pour le dio-
cèse de Rome.
Dans cette lettre, Léon XIII dit qu'il a l'ha-
bitude chaque année, à l'occasion des fêtes de
Ncël, de donner un .secours aux pauvres de
Rome. Cette fois, comme son jubile sacerdo-
tal coïncide avec Noël, le pape annonce au
cardinal un don plus considérable, s'élevant à
1)10,000 francs. J
(Agence J Javas.)
LE NOUVEAU GROUPE
Le besoin de constituer- un nouveau
groupe parlementaire ne se faisait nulle-
ment sentir. M. Antide Boyer qui, en
sa qualité de méridional, a beaucoup
d'imagination, s'est figuré, au contraire,
que rien n'était plus nécessaire et plus
opportun. Il est parvenu à grouper au-
tour d'un programme, dont ii est, paraît-
il, l'auteur, quelques députés de bonne
volonté et, au moment du départ des
Chambres, nous avons appris qu'il exis-
tait désormais un groupe socialiste qui
se compose d'une vingtaine d'adhérents
et fera bande à part eu dehors même des
Radicaux et de l'Extrême-Gauche.
On peut croire que ceux-ci ont été
considérés comme suspects de tiédeur et
de modération par ies vrais et purs so-
cialistes dont M. Antide Boyer s'est dé-
claré ou a été déclaré le chef. Ils allaient
cependant, n'est-ce pas? assez loin clans
leurs revendications révolutionnaires ;
mais on trouve toujours un plus radical
que soi, aux yeux de qui on passe ai-
sément pour réactionnaire. Le radica-
lisme de l'Extrême-Gauche a paru aux i
fondateurs du nouveau groupe beaucoup i
trop édulcoré. Ils s'en sont hautement 1
séparés pour affirmer et défendre leurs c
principes. c
Il semble que la chose a été sensible à
leurs anciens amis, lorsqu'ils se sont vus j
ainsi délaissés et dénoncés en quelque (
sorte comme coupables de faiblesse. 1
Aussi se sont-ils vengés, eii criblant de 1
critiques ironiques le programme de i
M. Antide Boyer. Tous les journaux ra- î
dicaux en ont fait ressortir, à l'envi, les s
incohérences et les absurdités. Le groupe 1
socialiste répondra-t-il à ces attiques ? (
Il aurait beau jeu pour user de l'ep ré- 1
sailles et prouver à ses adversaires que i
leur programme radical n'est pas plus c
raisonnable que le sien. Ce serait une j
polémique qui ne manquerait pas de
charme pour la galerie, que d'entendre (
tous ces faiseurs d'utopies se traiter ré- i
ciproquement d'insensés. Mais, en atten- i
dant, il faut convenir que le groupe so- <
cialistc a largement prêté le flanc aux i
critiques, par l'étrangeté de ses concep-
tions.
Nous avons publié son programme. Il
y a des choses inouïes, en dehors de la
phraséologie ordinaire du socialisme sub-
versif, c'est-à-dire de l'autonomie com- ]
munale, de la suppression du budget des
cultes, de la séparation des Eglises et de ]
l'Etat, de l'impôt progressif, de l'aboli- 1
tion de l'héritage, de l'émancipation de ,
la femme, de la désorganisation de la
famille, de l'enseignement intégral et de
toutes les autres lubies de l'école socia-
liste.
Lo nouveau groupe étend ses aspira-
tions bien au delà de nos frontières. Il
entend poursuivre et réaliser « la fédéra-
tion internationale des peuples ». Com-
ment s'y prendra-t-il? Par la révolution?
Par la diplomatie ? Il ferait beau voir
M. Antide Boyer et ses apôtres parcou-
rant le monde pour fédérer les nations.
Le programme pose aussi en principe
essentiel « la solution de tous les diffé-
rends entre nations comme entre indivi-
dus ". La solution, c'est bientôt dit, mais
quelle solution? On ne juge pas les
questions entre puissances comme des
questions de mur mitoyen. Demandez
un peu à l'Allemagne, à l'Autriche et à
la Russie, à l'heure actuelle, si elles con-
sentiraient à plaider leur procès devant
un tribunal quelconque. Là où tous les
^ « Amis de la paix » ont toujours échoué
depuis des siècles, naus voudrions savoir
par quels moyens le groupe socialiste
espère réussir.
~ Naturellement, il ne veut plus d'ar-
; mées permanentes, mais seulement des
« milices sédentaires composées de tous
• les citoyens ». Si elles sont sédentaires,
: comment pourvoira-t-on à la défense du
; territoire ? Et, s'il faut passer à l'attaque,
comment s'y prendra-t-on?
A l'intérieur, les aspirations du groupe
i ne sont pas moins singulières qu'à l'ex-
térieur. Il veut la liberté absolue de pen-
ser, d'écrire, de se réunir, de s'associer,
de contracter, etc., pour tout le monde,
excepté pour les congrégations religieu-
ses. Alors, que devient la liberté? On
refuse à des millions de citoyens le droit
de s'associer pour adorer ensemble le
Dieu auquel ils croient; voilà comment
on respecte le principe qu'on vient de
proclamer sur la liberté absolue d'asso-
ciation ?
Le programma continue en transfor-
mant « les monopoles en services publics
gérés par les corporations respectives".
Mais quoi ! est-ce , que ce ne sera pas
conserver ces monopoles et les rendre
cent fois plus oppressifs?
Enfin, il entend « nationaliser la pro-
priété ». Vous comprenez l'euphémisme.
C'est la communauté pure et simple des
biens, et mieux valait le dire franche-
ment. Eh bien! que les citoyens du
groupe socialiste essaient cette « natio-
nalisation » et ils verront comment ils
seront reçus par cette innombrable popu-
lation des campagnes qui tient à son
champ autant qu'à la vie. Il y a en
France plus de douze millions de cotes
immobilières. Allez donc vous heurter
contre les immenses intérêts qu'elles re-
présentent ! '
N'insistons pas sur ces incohérences et
ces folies. Etonnons-nous seulement qu'il
se soit trouvé vingt députés pour signer
ce factum singulier. Heureusement, ils
ont peu de chance de faire passer leurs
fantaisies de la théorie à la pratique.
LA FOLIE D'AUBERTIN
| Le malheureux qui a tenté d'assassiner
M. Jules Ferry est fou. Cela est désor-
mais incontestable. Son état physique est
même aussi désespéré que son état men-
tal. S'il survit à i'accès de folie furieuse
dont il vient d'être atteint, c'est dans une
maison d'aliénés et non dans un bagne
qu'il ira expier sa criminelle tentative.
Tant mieux, qu'on ait affaire à un ir-
responsable, à un maniaque inconscient.
Le crime était à la fois si odieux: et si
absurde que nous préférons voir cjt in-
cident tragique se terminer ainsi.
Mais les journaux révolutionnaires,
qui avaient si violemment désigné à la
haine et aux coups des exaltés de leur
parti le candidat à la présidence de la
République, qui avaient déclaré que, s'il
était élu, les revolvers partiraient d'eux-
mêmes et les barricades se dresseraient
toutes seules, ont l'air de triompher de
la folie d'Aubertin et y cherchent un pré-
texte pour rejeter la responsabilité qui
pèse sur eux. A cette prétention, nous
protestons énergiquement.
Aub?rtin n'est qu'un pauvre insensé,
une cervelle détraquée soit! mais est-ce
que cela excuse les provocations dont la
presse démagogique s'est rendue coupa-
ble? Il y a là deux choses absolument
distinctes, et que nous ne laisserons pas
confondre.
Les provocations à commettre un atten-
tat, soit contre un individu quelconque,
soit contre la sûreté de l'Etat, les excita-
tions à la haine et au mépris des citoyens
entre eux, sont des délits, parfaitement
caractérisés et sévèrement punis par la
loi, indépendamment des conséquences
funestes qu'elles peuvent produire en
tombant sur des esprits exaltés ou per-
vers. Nous avons déjà reproché au gou-
vernement de ne pas faire usage des
armes que la loi met en ses mains, et la
plupart de nos confrères ont fait écho à
nos observations. Nous répétons qu'il
n'est nullement besoin de lois nouvelles
pour réprimer les excès et prévenir les
dangers de la liberté de la presse. Il
, suffit de se servir des lois existantes,
efficacement appliquées.
Or, la folie d'Aubertin ne saurait être
considérée comme une circonstance atté-
nuante pour les violences de langage et
les suggestions révolutionnaires dont.
certains journaux se sont faits depuis
quelque temps une déplorable habitude.
La polémique est montée peu à peu à uut
degré de passion et d'intempérance qui.-
dépasse toutes les limites. Pour la di-;
gnite même des écrivains et le renom du
journalisme français, il est bon que des
exemples éclatants viennent arrêter le
droit d'écrire sur la pente où il est?
emporté.
L'AUTRICHE ET LA RUSSIE
Conseil des ministres
. Vienne, 19 décembre.
De une heure à trois heures, un conseil detf
ministres, auquel assistaient MM. Kalnoky;
Bylandt-Rheydt, Taaffe, Tisza, Dunajewsky, da
Welsersheimb, Fejervary et Orczy, a été tenu,
sous la présidence de l'empereur.
Viénne, 19 décembre. }
Un communiqué du Fremdenblatt annoncé
qu'au conseil des ministres tenu aujourd'hui
sous la présidence de l'empereur,, il a été dé-
cidé qu'il n'y avait lieu de prendre aucuna
mesure de nature à paraître devoir rendre
nécessaire la convocàtion prochaine des Délé-
gations" , - < *
La situation
Vienne, 19 décembre.,
Les nouvelles les plus invraisemblables con-*
tinuent à courir et à jeter dans le public der
vives inquiétudes. Les résultats du grand con.)
seil, tenu aujourd'hui sous la présidence da
l'empereur, ont, par exemple, donné lieu à tou...J!
tes sortes de commentaires. 'ï
Tout ce qu'on peut dire à ce sujet, c'est quo';
les décisions qui se rapportent surtout à l'em":
ploi des fonds disponibles et aux: autres me-i
sures financières, n'ont en rien modifié la po-*
sition prise par le gouvernement autrichien'
dès le début de l'incident, ni accentué ses in-4
tentions, celles-ci restant les mêmes. - !
La grosse question qui domine la situation.
est toujours de savoir si le statu quo militaire
à la frontière russe sera maintenu, car de cela'
dépend seulement, selon l'opinion des cercles
dirigeants, le maintien de la paix, et le rai-
sonnement qu'on fait à ce sujet est le suivant :
En admettant que la Russie ait eu quelques
raisons de prendre certaines mesures de pré-
caution, rien ne justifierait maintenant un
nouvel envoi qui dénoterait de la part de la
Russie l'intention de prendre les devants pour
une prochaine guerre.
Au premier nouvel envoi de troupes russes,
les autorités militaires autrichiennes, ne vou-
lant pas perdre de leur côté l'avance qu'elles
pensent avoir sur l'armée russe, n'hésiteraient
donc pas à déclarer la mobilisation nécessaire.
Voilà comment la question se présente en
ce moment à Berlin, à Vienne et à Saint-Pé-
tersbourg. _ ;
Entre ces deux derniers cabinets, toutefois,
aucuns pourparlers officiels n'ont été engagés.
Les ambassadeurs respectifs se sont simpte-*
ment entretenus de la question pendante avec
les ministres dans des conversations ordinai-
res, mais c'est sous la forme énoncée plus
haut que l'affaire a été présentée.
Les entretiens qui ont eu lieu à plusieurs
reprises, depuis une dizaine de jours, n'ont
encore aujourd'hui amené aucun résultat. Au-
contraire, les articles de l'Invalide russe, qui
ont paru entre temps à Saint-Pétersbourg,
n'ont pas contribué à placer la discussion sur
un terrain où la confiance réciproque ne serait
pas exclue.
C'est l'inconnu devant lequel on se trouve.-
quant aux mesures militaires ultérieures de
l'état-major russe qui donne à la situation,
son caractère aigu.
Le jour où l'on aura, à Vienne, la certitude
d'une façon quelconque que le gouvernement
russe est décidé à s'abstenir de tout nouveaux
mouvement, le danger d'un conflit immédiat
sera écarté.
On considère même que lorsqu'on aura ac-
quis cette conviction, la solution du désaccord:
entre la Russie et l'Autriche, au sujet de 1^
Bulgarie, aura du même coup avancé d'un;
pas, parce qu'alors chacun ayant prouvé sa..
résolution de ne pas recourir aux armes, 1*
discussion, pourra s'engager sur le terrai
transactionnel. ,. «l i
Si, dans leurs rapports officiels, les cabinet
BOURSE DU 20 DÉCEMBRE
Vh'i BOURSE DU 21 DÉCEMBRE 1 Sïïtl'Sïïiiïï P ¡¡US-\ se A DIVERSES (J'l'ION S \XSFES? ] Haus-¡ se Bais-I se ODLIIGATIOl'WS F.RANÇAISES { doture Derniercours
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OBLIGATIONS DU TRESûfl.... cpt Si4 .. 514 - 5t4 Eaux et cclairftg. Lyon. ........4 ,•• •„ TransatlanMnues 512 0 512 M T
20 .... BAROUE DE FRANCE cpt 4280 •• 4300 • 4300 .. Gaz général de Paris ... " *4° •• •; ;; ; r.ansatlan^ues 5 % A.. . y -u ^ t■
1 BAHQUB D'ESCOMPTE cpt 460 •• 4CO »• 458 75 1 25 Gaz de Bordeaux lobl Zo 25 586 25 t
25 J. janrier-juillet ........ 457 50 460 •• 458 Gaz de Mar-!eiI!e 9 .. 813 75 Suez 5%.; 586 .... ik
25 •• BANQUE DE 77g 775 .* 770 - "",." Gaz central 0..... •• , _ 3 y 403 139 50 i 39 50 ro p
,5 •• J. PARIS cpt liq 762 50 .66 25 <67 •• .. 10 .. Gaz France et étranger... 460 •• 45y 2 3/0............... bons 280 - 277
.... 10 «. COMPTOIR janvier-juillet..., cpt 0 .. 1045 - 1040 •• •• y •• •• Gaz de Gand ... •• ••• •• ^ ^ '• kq Panama 5 % 160 .. 160 " c
.... CKEDIT PONCIBR D'ESCOMPTE DE FRANCE, FONCtBRDEVRANCB.cp!. 4455 (> 1465 1405 •• -2 50 .. •• Assurance financière..... 180 •• loi ou •• 4$"**" 3 0/ 202 50 201 "*
M .... J. janvier-Juille"t ......hq ., 1410 y Tramways-Français 212 50 ..... ^ __
5.. CRÉDIT FONCIER ALGERIBN.. çpt 500 , 500 >1 495 75 Télégr, Paris-New-York.. io8 7S 108.. ' __ g 365 365 .. e
... ' J. juin-déceinbre liq 500 - tOO .. 500 .. •• •• -2 BO Télégraphe du Nord 357 M 3 53 •• •• Petit Journal" 517 50 ... "
-i .... C.FONC. DE FRANCE ET D'ALG. cpt 241 25 341 25 3i2 &0 Eaux 1250 •• ..•• .. OHI.BÎb-VI'IWMS
....5 .. CRÉDIT INDUSTRIEL ET COM.. cpt t80.. 575.. 175 ...5 IlineS du Laurium • 532 50 537 E0 ÉTRANGÈRES
*' CREDIT LYONNAIS ept b75 .. t72 50 575 •• •• •• *2 50 Mines de Malfidano....... 1047 50 1045 .......2 •• m/J- série Pliorités. 380 ..
...9 50 J. m rs-sept-embre t77 M 675 •• t75 •• .5 Mines de Mokta 955 .. 960 •• .. 50 .... g 382 •• 352 gQ
.. CRÉDIT cpt 826 25 326 25 326 25 Voitures (jouissance).... 195 .. 195 " ......K) séné 35i y ^ j
« rn " .. J. nrier,juillet l'I 325 - 327 50 327 50 • Etablissements Duval.... îOÏO .. •• .. •• .. 50 «M ®é.n,e--* ; oi? 80348 50 h
..
'* .. DÉPÔTS ET COMPTES COUR.. cpt 600 ..... •• ... •• -5 Magasins du Printemps... 4M .. 425 •• Spéciales Pampelune.. 347 50 ... 25
361
. ' FoncIÈRE LYONNAISE....... cP1 320 •• 325 :. 325 •• •• •• •• •• Immeubles de Paris 390 •• 390 •• ...... •• §/Priorité Barcelone .... 361 25 342 S
120 ÎM SOCIETE GÉNÉRALE cpt 4b3 75 4to .. 452 50 38 75 .... Rio-Tinto 460 .. 498 75 ........ ofAstunes *1 Galice l hyp 342 ..
" ' SOCIÉITE J. avril-octobre 4tO - «O.. -I 2S •••• Banque Pays-Autrichiens. 443 75 445 .. et Léon ifbyp 327 .. 324 " c
Y !s BANQUE TRANSATLANTIQUE, cpt 470 „ 465 405.... Banque Pays-Hongrois... 443 75 .. •• Andalous 318 .. 318
*5 . *' !.l IBÀ,NQUE FRAKCO-ÉGYPTtËN''. cpt SSO .. 547 80 5SO •• Madrid à Cacér*ès ....... 195 - 195 •• 7g ^ - anciennes.. 400 .. 401 T
.. .. J. janvier-juillet 1tq bi5 •• 550 .. 550 •• •• •• »• •• C'Sénégal et Côte occident' ••• •• " . ^ Autrichiennes 2" hypothèque... 382 .. 387 j™
.....5 .. BANQUE cpt , Uu .. 3M .. :• 45 Sous-Compt. des entrepr' 2!Jtj.. 2ou .. .5 50 .... — nouv série A.... 378 50 378 ^ t
.2 40 .... J. avril-octobre liq 352 50 355 .. Petit Journal 1230 .. U30 •• „ 75 Lombard-Sud-Autnche... 293 25 396 c
*... •. RENTE FONCIÈRE cpt - 160 •• 160 .. tt,)o •• «EB STSéMIS «2 •• •• •• no|lv®1I®s: 291 •« 293
.. 5 .. CONE A cpt 631, - 633 75 C39 •• ™At™s ........ Cî.dad-R'e'al-Bidajoz 527 60 - c
....
*Ô " " RÏTÀIGKRIEN ePt 625 .. 625 .. 625 •• FRANÇAISES .fi 25 .... cordoue il Séville 350 .. ...
ilï::;: 7K EST cpt 777 0 780 •• 781 25 Département de la Seina., a9B_ 295 •• 2 50 ... Saragosse h Madi-Id 356 .. 356 ^
Jïna lin 780.. 780 .. 780 2to .... ville ma-weo 530 SO t33 .. (2. hypothèque) 342 .. 358
♦ ♦ .pAMS-LYON-MÉDtTEnRANEE. cpt 1?45 .. 1S42 tO 1243 - 1S65 523 5-2 50 34a.. 344
- » J. mai-novembre . e liq iq 1245 ,, K. 12'.7 / 50 U-o 15 25- •* .12u 1869, 414 •• àl2 7 5 os Madrid Portugais Cacérès 319 75 320 ••
"j:: 1S SO.. - 1871... 399 50 400 .. •• Crédit Mobilier a Espagnol.. 270" 270 -
s:: :::: 11375 99" 99.. 515.. 515"
eDt <>•»« 4W 7n 4"',!; .... •• .2 •• — 1875 518 .. 516 •• Banque hypoth. de SuMe. 1)15 i
?2 50 !! J.'jâ^ièHuilUr.V.'.'.".' liq 552 50 Ut5.. 1555" - de, 1876 t16 -- 816" ;• crédit Foncier Egyptien.. 428 .. 429 -
.125.... cpt 1iq 1310.. 130875 1310.. 1310.. :î5ô B^de^tLen^.:::: 532-53350 Fonds Et..anger" o {
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Comm. m .. 65
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5 .. CANAL DF SUEZ l 1160 .. 2080 11C0 .. 1. • _ Départem. 1875. 520 .. 624 " '* 75 '* " Chemins égyptiens 50b .. to5 " 1
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.....I!.. .' ..., .. SUEZ (r"arts de -juillet....... • • Q 2077 o0- 742 " 20 7 50.... - Communales 1879 477 .. 477 50 '* èè 25 * '* Espagne extérieure 68 10 8 10 ]
fondttetii,s).... cpt 74o.. '4b tO /£«•• „ Foncières 1879.. 478 .. 478 .. »* «k 'OMig. douane de Cuba.... 484 75 485 " (
.5.....J J, jnnvicr-JUlllet Ilq 740 .. 11»^ -j /4a- - ^ Folleibl.es 1883... 389 50 390 >t .. 25 •• .. PagftrÎ!8 o.
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10- J. - liq iM5" «45 .. 1315 - .2 50 .. - 5 remb. à 500 fr. §4| 52 tl6 382 " 3?8 M
...... surMSoc'.été civile, 5") .... cpt 262 50 •• *•> • • " Bone fc Guelma 679 75 382.... 70 .... Hongrois 4 %.... ™ 60 3?9 79 20
1 25 CANAL DE PANAMA cpt 395.. 313 75 3S3 75 .2 25 .... Est-Algérien g6 75 379 .......1 50 Empi-unt hongrois .. 304 b
J. Janvier-juillet... Ilq 355.. 323 75 32125 .1 0 Ouest-Algéripn Ouest-Algérien 50 .. "L Roumain 6 % 95 • • ]
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. i &£DIT FOIÇCIERD'ÀUTEdGlil Cpt 760 7e9 - :» Z[*.w w «
BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — Les cours débutent en légère
reprise sur la veille, d'après les avis de plus
en plus rassurants qui nous parviennent du
dehors, et principalement des places alle-
mandes.
L 's affaires sont encore restreintes sur les
Rentes et en général sur la plupart des fonds
internationaux, mais les tendances sont incon-
testablement meilleures.
Voici à quelles conditions s'échangent nos
Rentes sur le marché du terme et sur celui du
comptant.
En spéculation, le 3 0/0 ouvre à 81 32 et passe
ensuite à 81 35 et 81 30.
Le 3 0/0 nouveau non libéré cote 81 50.
L'Amortissable est à 85 95, après 85 90.
Le fi 1/3 cote 107 65 et 107 70.
Au comptant, nous retrouvons le 3 0/0 a 81 AO,
le Nouveau à 81 50, l'Amortissable a 85 35 et lo
h 1/2 à 107 A5.
Les échanges de primes pour fin courant
sont un peu plus actifs. L écart est le même
que la veille.
Les cotes de Berlin, Vienne et Francfort se
maintiennent à un niveau qui permet de croire
que les appréhensions sont moins vives.
Londres nous envoie les Consolidés a 101 13/16
comme la veille.
L'Italien se négocie de 96 70 à 96 60; le Turc
cote 14 05.
L'Extérieure passe à 67 75..
L'Unifiée est sans changement à 372 50.
Le Hongrois progresse à 78 95.
Le Russe 1877 se traite à 101 20.
La Banque de France vaut h,310 fr.
L'action du Crédit Foncier est animée à 1,UO
francs.
Les Bons que le Crédit Foncier émettra le 28
courant et dont nous avons déjà parlè, joui-
ront certainement par la suite d'une faveur
exceptionnelle, puisqu'ils pourront seuls don-
ner satisfaction au penchant d'une notable par-
tie du public pour la loterie.
Beaucoup mieux doués que le billet de lote-
rie, dont toute la vertu est épuisée après le
tirage définitif, ils conserveront pendant 75 ans
toute leur efficacité comme instrument de for-
tune. Le souscripteur qui prendra part à 1 e-
mission, le S8, pourra dire en quelque sorte
qu'il fait une provision annuelle de billets de
loterie pour une période de 75 ans, provision
d'autant plus précieuse, qu'il y aura ensuite
disette absolue dei. ce papier. ,
Il sera certainement sollicité bien souvent
de céder une part de ce papier, qu'il aura eu
la bonne inspiration de mettre en portefeuille,
et ce n'est pas 100 fr. qu'on offrira de lui payerété
dans quelques années, mais 150 fr., à
déjà remboursé à 200, ou à 1,000, ou 10,000
ou même à 100,000 fr.
La Banque Ottomane se maintient aux abords
de L'action de jouissance du Crédit Mobilier Es-
pagnol est à 132 50.
Les Chemins sont fermes : le Nord à 1,555 fr.,
le Lyon à L2A7 50, l'Orléans à 1,310 fr.
Le Panama se maintient à 323 75.
L'action Suez cote 2,080 Il'. et 2,085 fr.
Les recettes du transit. se sont élevées, hier,
~ à 240,000 francs.
Trois heures. - La clôture est fornIO.
Voici les derniers cours :: le 3 ofo fini ; b.
81 ft7 112 î l'Amortissable à 85 57 lie; le A !/■* â
107 65 •/»: l'Italien à 96 50.
DERNIÈRE HEURE
Le conseil des ministres s'est réuni à l'Elysée
de neuf heures à midi moins un quart, sous la
présidence de M. Carnot. M. Falliéres n'assis-
tait pas à la délibération.
Celle-ci a été assez longue et a d'abord- porté
sur la question de savoir si l'on maintiendrait
le sous-secrétaire d'Etat à la marine ou si
cette fonction serait supprimée.
La plupart des ministres se prononcent pour
le maintien, conformément aux vœux d'une
partie notable do la Chambre, tandis que M, de
Mahy incline vivement vers la suppression et
fait la plus grande objection a ce maintien.
Le conseil s'est séparé sans prendre de déci-
sion, remettant la solution à une autre réunion
à laquelle pourra assister M. Fallières.
M. le ministre des travaux publics a entre-
tenu ses collègues d'une demande en conces-
sion du canal du Nord.
M. Faye est revenu sur la question de l'O-
péra-Comique. Il a fait un exposé des divers
! systèmes en présence. Il est nécessaire qu'une
solution intervienne avant le 31 décembre;
sans cela, la commandite finissant à cette
date, le théâtre serait obligé de fermer ses
portes.
Par décret présidentiel, M. Noirot, ancien
députè, a été nommé conseiller maître a la
cour des comptes. ______
^SBOneBEEBKSBSSBBSA
Par arrèté ministériel, M. de Joly, ancien chef
du cabinet de M. Sarrien, a repris ses fonctions.
Les ministres étudient chacun en ce qui les
concerne les modifications qu'ils pourraient
apporter à leur budget. M. le ministre des
finances fera porter surtout son examen sur
les propositions relatives à la reforme de 1 im-
pôt sur les boissons. Il ne présentera proba-
blement pas un budget rectificatif d 'onseinble.
Toutefois, rien n'est encore décide.
M Poubelle, préfet de la Seine, étant indis-
posé, n'a pu encore conférer avec le ministre
de l'intérieur, au sujet des questions intéres-
sant son département.
On télégraphie à l'Agence Havas :
Marseille, SO décembre.
Dans sa dernière assemblée générale, la Li-
gue des Patriotes de Marseille a adopte 1 Ordre
du « jour' L'assemblée, hlâmant de la façon la plus
absolue toute ingerence de la Ligue des pa-
triotes dans les questions de poétique mili-
tante, déclare que le comité de )IIrseillp, cloit
Icontinuer son œuvre de propagande et atten-
1 drôles résolutions du comité directeur de ia
ris afin de décider s'il y a lieu, pour lui, d
I rester uni avec ce comité, ou de s en séparer
pour se rendre indépendaat. "
Marseille, SO décembre.
lîna terrible explosion de gaz s'est produite
ce matin chez M. Velten, sénateur, demeurant
b Dofo'uvriôv^ptmbiors, mandés pour re-
chercher en pénétrant ÇI~AÎ
avec une lampe allumée. Le gaz accumulé 3
fait explosion. Les portes et les vitres ont vole
en éclats. Deux ouvriers ont été grièvement,
blessés.
" ■ *
Londres, 20 décembre. ' ^
M. et Mme Gladstone partiront, le 26 courant,,
pour lo Nord de l'Italie. Ils y feront un séjour
de quelques semaines.
Massouah, SO décembre (source italienne). '
Le général en chef a décidé que les hommesf
des tribus amies autorisées à guerroyer, por-
teraient uu voi:e bleu en écharpe autour de la.'
tète. - *
De grands magasins de vivres seront établiS1
autour de Sahuti, dès que le chemin de feJ;
sera assez avancé pour assurer les transports.'
D'après dos nouvelles reçues d'Assab, leiï.
conditions sanitaires y laissent quelque peu a
désirer. , .
La petite vérole s'y serait développée parmi!
les indigènes et principalement parmi les Abys-
sins qui s'y trouvent internés. ,
La caravane formée iL Assab et qui va à'
Clioah s'est mise en route le 16 décembre.
Entre autres objets offerts par le roi d'Italie à
Menelik, se trouvent deux fusils pour la chassa
à l'éléphant. -
Le Négus a reçu la mission anglaise av
Achanghi..
Le général en chef a exploré ce matin les
avant-postes..
lU. Cecchi, le nouveau consul d 'itaiie, a AcleDt
part demain pour rejoindre son poste.
WaumiBllllil i ll/l Il EKBSUEH
La réponse de la Gazette de Cologne à l'Inva-
lide russe, dont nous :, yons reçu le résume par;
dépêche, se termine par le passage suivant,
qui ne nous a pas ét3 signale par le tele-p
:» oI'aphe " L'invalide : dit que la construction dos fortS)
de Cracovie menace l'honneur de la Russie;
nous ne pouvons accueillir, au po.nt de vua<
~ allemand, cette déclaration que d'une fa<{on
favorable, bien qu'on 113 puisse rien objecter,'
au noint de vue du droit international, aj la,
construction de ces forts ; en effet, I Invcdidf.
russe, en parlant ainsi, nous fait espérer l 'appuil
de la Russie, dans le cas ou l'Allemagne som->
merait (ce à quoi elle n'a pas ;uicore songé) la.
Francs de détruire ses forts ds l'Est, qui GOln-
mandent toute notre frontière oc ùdontiue. «
Le correspondant parisien du limas dit qu»,
le calme avec lequel le public Irarrfjats enVI-:
sage la tension des rapports entre i Auti îcne
et la Russie est vraiment remarqua..
Le publiciste anglais déclare que i!t campa--,
"ne menée actuellement par la presse au tu-.
chienne contre la Russie resseny^le Range-
ment à colle dc la presse
France au printemps derr.tci. '^^^^^/tend0 Lile Wnd dudu
reste vers un but analogUo.
Al dp Kalnoky & ch .vJJ 1-a a n 3 pour
conioléter ses armements, et, suivant, le con-
ce^ §u prince de Bismarck, il fait courir des
bm:ï alarmants pour pesé • sur le3 délibéra-
tions des Chambres austro-aongroises.
Mort de Mahmadou-Lamine
Saint-Louis, 20 décembre, 7 h. A5 matin., i
Le fameux marabout MahmadOvi- ^ml
été tué.
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