Titre : La Liberté
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1885-07-26
Contributeur : Muller, Charles (1823-1898). Directeur de publication
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Détroyat, Léonce (1829-1898). Directeur de publication
Contributeur : Berthoulat, Georges (1859-1930). Directeur de publication
Contributeur : Aymard, Camille (1881-1964). Directeur de publication
Contributeur : Ferry, Désiré (1886-1940). Directeur de publication
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328066631
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 juillet 1885 26 juillet 1885
Description : 1885/07/26 (N0). 1885/07/26 (N0).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47835611
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-189
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2018
LA LIBERTÉ
l ai»l® • 1.0 Cen"tn.neï'3,.. —- 33ôpar,te)£ne2its : 1.5 o.
Dimanche 26 Juillet 3885
ANNONCES O'E LA LIBERTÉ
BUREAUX : 146, RUE BONTHARTRE, PARIS
e,i «&«s MM. Ch. Lagrange, Cerf et Ce, 6, place de la Bû!HHa
Lao MÀNfrSCBSTS DÉPOSÉS NE SONT PAS BENBU8
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ s Louis
— ,1, | |"—NI I M
-
----
Toutes intellectÚel les institutions s^eUUos. doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral,
physique de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
—
DimanChe 26 Juillet 1885
ABONNEMENTS A LA LIBERTÉ
BUREAUX : 148, RUE BONTVftRTRE, PAR»
UN AN, 48 FR. - SIX MOIS, 25 FR. — TROIS gom.13 ra,
MS MAJRJSCaFÏS DÉPOSK3 NB SONT PAS tMMBM
«MÏÏOSTSATEUB DÉLÉGUÉ : LOUIS 3AI.
SOMMAIRE
]if! t' '1 '1': r,,, -tyr-, : Le budget au Sénat. — Une
loi de ]807. — Conférence monétaire. —
(Jaeslion /?i.cpano-anglaise.
rF\OELhm ÉCONOM)QUE.
\j, PRINCE CENDRILLON.
GAZETTE PARLEMENTAIRE: Séance cla SéuClt.
LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
gfcVMSCE nu CONSEIL GENERAL.
A 'fR"''\'¡::HS CHAMPS.
1, INCENDIE DE LA EUE G ANNEE ON.
I^kmations; Arrestation d'un {aussai,'c. -
n affaire de Pontoise.
J'XSIOS LE PARTOUT.
Ï i'EATRES.
rtuiLWTON : Sang maudit, par Rend de Pont-
Jàt.
PARIS, SAMEDI 25 JUILLET 1885
BULLETIN DU JOUR
La séance du Senti L n ci eu hier d'autre
sjitéj t-t que le dépôt, par JM. Ai il J aud, du
rapport de la commission du budget, sur
* projet de loi réglant les recettes et les
penses de l'exercice 1886. Ce docu-
ment, auquel la situation politique du
rapporteur ajoute encore de l'importance,
conclut à la, suppression de certaines
innovations dont la plupart nous avaient
paru inadmissibles : il demande donc le
rejet de l'abolition nominale de l'impôt
sur le papier, et celui de la disposition
étrange qui refusait tout dégrèvement
aux propriétaires sur les locaux inhabi-
tés. Nous ne pouvons qu'applaudir à
celte sage réserve. Le rapport refuse éga-
lement l'allocation de MÛ0,000 francs,
destinée à donner un commencement de
satisfaction à la loi de nivôse an XIII)
sur l'entretien d'un enfant aux frais de
l'Etat, dans les familles comptant sept
m'ants vivants. Nous ne sommes pas,
sur c; point, du même avis. La loi existe :
elle n'est pas abrogée, et quand les pa-
rents ont insisté, ils ont obtenu satisfac-
tion. C'est ainsi^ qu'en 18Œ3 encore, il a
été fait application de ce dispositif dans
le département de Seine-et-Marne. Donc
il faut, ou avoir le courage de raturer ce
texte philanthropique, ou donner au gou-
t'crnenjcnt les moyens de l'exécuter. On
ne peut admettre des lois simulées, vides
de sens et de valeur, comme ces dessus
de livres que les amateurs de symétrie
font quelquefois peindre pour ligurer des
bibliothèques.
Jeudi, au courant du vote sur un grand
nombre de chemins de fer électoraux, un
député de 1 Extrême Gauche est venu
proposer, sous forme d'amendement, une
motion tendant à rappeler le gouverne-
ment à J'application stricte de la loi des
10-26 septembre 1807, autorisant l'Etat
a se hure payer, parles propriétaires cir-
coïAoisihs, 50 0/0 de la plus-value que
leurs propriétés peuvent acquérir par
suite de 1 execution de travaux publics,
routes, canaux, quais, rues, places, etc.
Or; !es^ chemins de fer ayant donné aux
imir.Gubies, en France, une plus-value de
00 iuibards, ce sont 30 milliards que les
inities détenteurs de la propriété de-
vraient à la nation. Sans doute, il est bon
de faire des études d'archéologie législa-
tive;, mais il faut les faire, complètes. Or,
cette disposition bizarre — l'une des
aberrations économiques de l'empereur
.■Napoléon — était frappée d'impuissance
par la clause du délaissement facultatif
| de ]a part propriétaire. Elle était, du |
j reste, considérée comme virtuellement!
. abolie par la. loi du 8 mars 1810, — la
• j char te octroyée de 1.8 [Ji, — et les lois des
7 juillet 1819 et 30 mai 1831, et elle l'a
été d une façon nette et précise par la loi
du 7 juillet 1833 et celle du 3 mai 18J¡J
sur l'expropriation pour cause d'utilité
publique. Celle-ci même est allée à l'in-
1 verse des principes de la loi de 1807,
. en stipulant en faveur du propriétaire le
droit de rétrocession, sur les terrains ex-
propriés et qui n'auraient pas été utilisés
pour 1 objet ayant donné lieu à l'expro-
priation.
Quand on veut aborder des questions
de cette importance, il faut les connaître
a fond. « Cette grande loi de justice so-
ciale ne sommeille pas, n ainsi que le di-
sait Fauteur de l'amendement, puisqu'elle
il existe pas, et Mle-s bourgeois qui ont
j fait les chemins de fer n'ont pas eu be-
| soin de la u bâillonner H) ce qui du reste
était pour eux sans intérêt.
j M. Magnin a pris la parole, à la con-
j férence monétaire au nom du gouverne-
. ment français j il a naturellement expri—
me le désir de voir l'Union se proroger
pour un certain nombre d'années, avec
, l'obligation, bien entendu, pour les COll-
tractants, de retirer chacun leur mon-
I naie quand viendrait le moment de li-
quider.
j Les délégués belges persistent dans
I,t résolution de ne pas reprendre leur
j monnaie; on se passera d'eux. Si le ca-
j bine L de Bruxelles ne veut pas souscrire
I aux résolutions de l'Union, c'est la Bel-
gique seule qui peut y perdre. Toutes les
pièces d'argent à l'eftigie des deux Léo-
pold qui courent l'Europe, reflueraient
immédiatement dans le pays, et il en
résulterait une véritable crise.
Le règlement de la question afghane
ne parait pas avoir fait un pas. Un ne
danse pas, mais on protocolise sur un
volcan. Lord Salisbury expie cruellement
ses intempérances de langage. Le ton ■
hautain dont les ministres de la reine '
ont l'habitude de se servir quans ils par- J
lent des puissances étrangères, vient d'at- ;
tirer de nouvelles complications au cabi- ]
net de Londres, Cette fois, c'est la cha- '
touliieuse Espagne qui se plaint, avec J
quelque raison, des épithètes maison- ^
nantes dont sir Hichs Beach a qualifié (
les agissements du ministère Canovas, au
sujet de l'échec des négociations commer- 1
claies entamées l'année dernière. Le 3
chancelier de l'Echiquier a fait, des pro- Î
cédés espagnols, une appréciation qui
n'est ni parlementaire ni diplomatique. (
La convention était un fait double : *
l'Angleterre accordait des avantages pour J
les vins, et l'Espagne donnait, en retour,
le traitement de nation la plus favorisée 1
d'abord, et ensuite des concessions sur I
son tarif conventionnel. Des nécessités (
parlementaires ont obligé le cabinet de *
Madrid à scinder la convention et à ne c
faire voter que la première partie du c
traité. Tout se passant au grand jour, il 1
n'y a et il ne peut y avoir là rien de dé-
loyal ; c'était à l'Angleterre à arrêter les *
négociations dès qu'elle a vu que les I
Cortès ne voulaient accepter que le mo- *
dus vivendi. La vérité est que le gou- *
vernement de Londres n'a pas osé, dans c
les circonstances actuelles, modifier le I
taux fiscal des droits sur le vin ; et, pour 1
ne pas confesser qu'il en était, comme les ^
autres, à redouter le déficit, il a rompu 1
les négociations; aujourd'hui, il veut re-
jeter la faute sur l'Espagne. Pour tout 1
appréciateur impartial, c'est le cabinet
anglais qui a manqué de coi-irtoisie, —
| [nous pouvons dire de savoir-vivre dip10-
matique et international.
TÉLÉGRAMMES
N'.w-York, 2/i juillet, soir.
Les obsèques du général Grant auront lieu,
Je o août, dans le Central Park, à New-York.
La dépouille mortelle partira le ii août du Mount-
Mogregor, où le général Grant est mort, et sera
dirigée sur Al ban y, où cl1c sera exposée pen-
(bnt un jour. De Et, elle sera transportée à
New-lork où elle sera exposée pendant trois
jours.
Les sociétés et associations de toutes natu-
res des Etats-Unis continuent à adopter des
résolutions exprimant leur svmpathie pour le
défunt. "
Berlin, 2/i juillet.
^Suivant les nouvelles les plus récentes,
1 ^impératrice^ Elisabeth assisterait la visite que
1 empereur l'rançois-Joseph doit rendre, dans
les premiers jours du mois d'août, à l'empe-
reur Guillaume, à Gastein.
Potsdam, 2/j juillet, soir.
Le prince impérial et sa famille sont partis
ce soir pour la Suisse.
(Agence Havas.)
LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE
Si les protectionnistes de parti pris
voulaient se rendre iL la raison, ils re-
connaîtraient que la double discussion
qui vient d'avoir lieu à la Chambre, sur
l'interpellation de rvr. Bailue relative à
l'admission temporaire des filés de coton,
et celle de M. Mézières, relative au ré-
gime des acquits-à-caution, a éclairé
singulièrement les données et la solution
du problème économique tout entier.
La majorité a passé, sur ces questions
considérables, à l'ordre du jour pur et
simple eL maintenu ainsi le statu quo.
Elle ne pouvait faire autrement à la fin
d une session où le temps manquait
pour étudier et discuter d'aussi grands
intérêts avec tout le développement qu'ils
méritent; mais le débat n'aura pasA été
stérile. Il a très nettement défini les ter-
mes du problème, et la prochaine Cham-
bre y trouvera les plus sérieux éléments
d'appréciation.
Le vice fondamental du régime pro-
tectionniste y a été mis en pleine lu-
mière avec toutes les conséquences funes-
tes qu'il produit.
Il ne s'agissait que des filés de coton
et de la fonte; mais ce (lui s'est dit à ce
sujet s'applique à presque toutes nos
industries.
Pour protéger nos fil atours, l'Etat a
imposé l'entrée des fils étrangers. Pour
protéger les usines métallurgiques, il a
également imposé les fontes étrangères.
Cela fait, on s'est dit qu'on était à l'abri
de la concurrence extérieure et que tout
était pour le mieux dans le meilleur des
mondes possible,
Erreur profonde ! En modifiant arbi-
trairement, par des droits de douane
plus ou moins élevés, le prix vénal de
ces produits, on a bien pu servir les in-
térêts particuliers de quelques filateurs
et maîtres de forge, mais on a porté un
préjudice colossal à une foule d'autres
industries non moins intéressantes, et
loin de tuer la concurrence étrangère on
l'a rendue bien plus redoutable.
Les filés de coton sont un produit fa-
briqué pour la filature ; mais ils sont une
matière première d'absolue nécessité pour
le tissage. En les lui faisant payer plus
cher qu'on ne le ferait si le droit de
douane qui les çrève él'ail-. atténué ou
•
. ,x - -• • - ..
_
supprime;, on surélève énormément , les
prix de revient et, par une conséquence
naturelle, on diminue considérablement
le nombre et l importance de ses affaires.
La fonte est également un produit fa-
briqué, mais elle est aussi une matière
première qui donne une activité immense
a toutes sortes de fabriques et d'indus-
tries dont les résultats se chiffrent par
des centaines de millions, et qui souffrent
beaucoup de la cherté factice de la ma-
tière qui leur est la plus indispensable.
Le grand danger de la protection c'est
de surenchérir artificiellement tous les
produits et de peser terriblement sur
tous les consommateurs ; c'est de sacri-
fier les intérêts de la population tout en-
tière à ceux d'un petit nombre d'indus-
triels. Cela est connu et c'est l'argument
capital en faveur de la liberté commer-
ciale. Mais chaque producteur, chaque
fabricant, s'il désire vendre ses produits
le plus cher qu'il peut, est lui-même
consommateur pour les matières pre-
mières nécessaires à sa fabrication, et
il a intérêt à se les procurer au meil-
leur marché possible. Tout protection-
niste, au point de vue de ce qu'il
vend, est donc doublé d'un libre échan-
giste, au point de vue de ce qu'il
achèt" . Les tisseurs de Lyon veulent bien
vendre cher leurs tissus, mais ils veulent
acheter à bas prix les filés dont ils ont
besoin, c'est-à-dire les dégrever des droits
qu'ils payent à l'entrée,
Et il en est ainsi de toutes les indus-
tries sans exception, car elles sont toutes .
ou presque toutes tributaires les unes des
autres.
Cela évidemment est mauvais sur le
marché intérieur où tous les prix se
trouvent faussés par des mesures abso-
lument artificielles et où la cherté factice
restreint à la fois le travail et la con-
sommation. Mais il n'y a pas que le mar-
ché national oii la production puisse
s'enfermer comme dans une citadelle
inaccessible - il y a le vaste marché in-
ternational où elle se trouve aux prises
avec tous les produits similaires de l'in-
dustrie étrangère, où la concurrence uni-
verselle agit librement et sans entraves, .
et oÙ) grâce à la loi supérieure de l'offre
et de la demande, il est absolument im-
possible de changer à son gré la valeur
vénale des marchandises.
La protection peut bien agir sur la
concurrence à l'intérieur, mais à l'exté-
rieur elle est complètement impuissante.
Si le produit français ne peut s'offrir
sur les marchés du dehors à un prix égal
ou inférieur à celui des similaires étran-
gers, il est évident qu'on achètera ceux- ■'
ci de préférence aux nôtres. C'est mal-
heureusement ce qui arrive depuis quel-
ques années, surtout en ce qui concerne
les produits allemands que nous trouvons
partout nous faisant, par leur bas prix, ;
une concurrence désastreuse. <
Si nous ne parvenons pas à équilibrer <
nos prix de revient avec ceux des autres *
grandes nations industrielles, et nous
n'y parviendrons qu'en diminuant nos (
tarifs douaniers, le marché extérieur
finira, par nous être entièrement fermé.
Or, nos exportations se chiffrent par plus ,:-,
de trois milliards et demi chaque année,
j C'est le plus considérable et le plus pro-
| fi table des éléments de notre commerce.
S'il fallait y renoncer, ce serait la ruine
et la mort de notre industrie.
I On F a si bien senti qu 'oi-i a créé un
! sptOîT.C qui annule les dr^* ,-1",
[ pour les besoins de l'exportatioir/T; est
; celui de l'admission temporaire en fran-
, chise, des matières premières, à charge
de reexportation sous forme de produit
fabrique ; c est aussi le système des ac-
quits-à-caution. Ces deux procédés sont
trop connus pour que nous y insistions.
Mais 1 'ui-i et l'autre sont, en l'état, limi-
tés et ne peuvent profiter également à
tous les points du territoire. C'est ainsi
que les tisseurs de Lyon réclamaient le
bénéfice de l'admission temporaire dont
ils sont privés; tandis que, dans l'intérêt
de la fonte, M. Mézières protestait contre
les abus de l'acquit-a-caution et contre
les fraudes auxquelles il donne lieu.
Nous n entrerons pas dans ce débat
spécial ; il nous suffit de constater l'é-
trange contradiction à laquelle aboutit
le régime protecteur. Après avoir établi
des droits de douane pour protéger, soi-
disant, les industries nationales, il est
oblige de les annuler pour permettre à
ces industries de tenter la lutte sur les
marchés étrangers. Alors pourquoi les
établir ?
surenchérir tous les produits à
1 intérieur. Mais ce n'est pas seulement
faire payer à tous les consommateurs un
impôt très lourd, au profit de quelques
producteurs, c'est aussi porter un préju-
dice énorme aux industries nationales
pour qui ces produits sont indispen-
sables.
Evidemment la protection ainsi com-
prise et pratiquée est un principe faux,
mauvais et déplorable. Le débat instruc-
tif auquel nous venons d'assister le dé-
montre invinciblement.
On lit dans la Paix :
Plusieurs journaux ont annoncé, hier, que
M. le président de la République partirait le 3
ou le 4 août pour M o n t -s o u s - Va u d re y.
Cette information n'est pas exacte.
M. le président ne quittera pas Paris avant
la séparation des Chambres.
Il partira pour Mont-sous-Vaudrey le len-
demain de la clôture de la session parlemen-
taire.
M. le président de la République recevra,
lundi 27 juillet, à deux heures et demie,
avec le cérémonial accoutumé, Hsu- Tching-
Tchang, ministre plénipotentiaire et envoyé
extraordinaire do Chine, qui lui remettra
ses lettres de créance.
M. Hanotaux, conseiller d'ambassade, an-
cien chef du cabinet do M. Jules Ferry, est
nommé à l'emploi de son grade à l'ambas-
sade de la République française à Constan-
tinople.
M. Hanotaux va gérer l'ambassade par
intérim pendant l'absence de M. le marquis
de Noailles, qui prend son congé annuel»
tUiBmiimr'ra" \wnnwi
Par décret en date du 22 juillet 1885,
rendu sur la proposition du ministre de la
marine et des colonies, le directeur général
des douanes et le directeur de l'agriculture
ont été nommés membres de droit du conseil
supérieur des colonies.
Ont été appelés, en outre, à faire partie ■
le ce conseil :
M. le général Frébault, sénateur;
M. Lenoël, sénateur ;
M. le général do Lajaille, ancien sénateur
le -la Guadeloupe ;
Et M. de Lanessnn> député.,
I^Î LstanceUn, président do l'assembléo
S I p te?3ric°ïes de France
a Paris Je 2 juin dernier, vient
d adresser aux maires et aux conseillers mu-
nicipaux de^ toutes les communes une lettro
portant à leur connaissance les résoVàViIiasr
prises par cette assemblée et sollicitant leur
adhésion à ces résolutions.
M. Landry, maire de Sens, vient d'adres-
ser sa démission au sons-préfet.
M. Landry a pris cette détermination à la
suite d un vote du conseil qui ne l'a pa:;
compris, au premier tour, au nombre des
délégués pour l'élection sénatoriale du ""^
août de l'Yonne.
Les deux adjoints ont suivi M. Landry
dans sa retraite.
Une mission hydrographique va être cons-
tituée au Tonkin; l'aviso le Brandon vaetro
affecté a ce service.
Le croiseur le Château-Renaud rentre en
1 an ce ; il était à Singapore le 25 juillet.
On attend lo Boyard à Toulon du 8 au
10* août.
TONKIN
Une dépêche d'Hano)', sans contredire
celle envoyée par M. Patenôtre, annonce
qu 'il faut mettre en doute cette nouvelle.'
La rivière Claire foisonne de déserteurs
de l'armée chinoise, qui sont venus grossir
les bandes des Pavillons-Noirs. Ces bandes, '
cachées dans les forêts, se sont retranchées
à Thuyen-Binh; elles ont refusé de rentrer
sur le territoire chinois, entra Tuan-Qoa.n
que nous allons occuper, Bac-Thang et
LaolUlï. ;
Les canonnières n'ont, par d'ean
pour circuler dans le Delta ; aussi" le bri-
gandage tend-il à se développer de plus en
plus.
L'état sanitaire laisse à désirer ; on a si-
gnalé quelques cas d'insolation et d'accès per-
nicieux.
LE PRINCE CENDRILLON
Il vient d'être célébré au château d'Os-
borne, près de la petite ville qui porte
ce nom et qui ne subsiste que par la reine
et de la reine, un mariage princier que
Joseph de Maistre, avec le merveilleux
sens prophétique dont il était doué, re-
garderait comme un signe du temps. La
dernière fille de la reine d'Angleterre,
impératrice des Indes, la princesse Béa-
trice, a épousé un hobereau allemand
sans sou ni maille et de noblesse relati-
vement obscure, le prince de Dattcll"
berg. Celui que ses compatriotes appel-
lent le « prince mendiant » doit, tout le
premier, n'en pas revenir du bonheur
inespéré qui lui est échu en partage. Le
prince de Battenberg, dont le plus clair
des moyens d'existence consistait eu une
rente annuelle de quelques milliers de
marks, vivait aux crochets de parents
plus fortunés, soucieux de s\Gpal'gner,
par amour-propre de famille, l'humilia-
tion de savoir qu'un des leurs jouait.)
pour ne pas crever de faim, du trombone
dans les brasseries d'Allemagne.
L'heureux gendre de sa royale et impé-
iriale belle-mère était, par le sort, voué à
de moins brillantes épousailles. Dans ses
rêves les plus dorés, il s'unissait à quel-
que riche héritière transatlantique; le
sommeil, aux doigts de fée, lui décou-
vrait son futur beau-nère -,us rasneot de
BOURSE DU 25 JUILLET
Maus- Bais- MnMn ÏU1 Ot» mil I pm précé(t, ' Premier Dernier mus- Bals- A«rrB®*S* v/i
se J se 1 BolIISE Du 25 JUILLET j clôture j cours j cours se j se j DIVERSES j uo^.icj cours
■ 22% .... fy. ©/®. cpt .. 80 8?i ■• 81 7" Si 07 y, ••■■•• • • SsaB (D61é,g. de jouis.).... ^97 bO 597 50
20 .... O J. avril-octobre 11q 80 87 Y-' .. 81 - • 81 07 Vs Parts de Panama ••• ••
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•3 CRTXkCéc?mbrc. liq 476 25 480 - - 489 .. - 5 Télégraphe du Nord o60 .. 36...
'• •■I'..r FOKC. DE FRANCE ET D AI,G. cpt 945 .. 347 50 34d .. EaUX 1
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• "!•« •• J, L10J"NAIS......,.... ...... liQ 535.. 535.. 535-. Mines de Mokta .......
50 : •• fïîfDiT MoriLTER ...cpt 220.. 222 "0 222 50 .5 ...... Voitures (jouissance).... 4/0 : Ha ..
•S •• .. «• jianvfer-juillet". ' ... liq 220 .. 225 .. 225 .......... Vidanges de llari3 2(30 .......
• ■ CR'-D!TOÉ
.0 t y -,a i-rniooi iia 70 7>; . 75 Magasins du Pnntemp3.»♦ 296 2o 2,-)
•• J 10 novembre lool.... » J14 /u ,. to • • to •• , * -, „ ■ in\
J - ' vnuvelles cpt Immeubles de Pans lll À
•mV.tÎ' ET COMPTES COUR.. cpt 605.. 605.. CO.-; ,........ Caisse Centrale Populaire, o90 ........
•• -S., iiol rT,S DEE P.Ants.. cpt S 50 60 .. 60 .. •> -, Uio-Tinto gg :)UI Z>7 50
" •• •• • • ! J. avril-octobre- liq 60 ..j •• " -1 2a CanaUle Panama......... 4(¡.J I ;> /.
! foncière LYONNAISE cpt 315.. 315.. 315.......... Banque Pays-Autrichienll. $ '<>
25 .... j Socil",rE GÉNÉRALE cpt 457 50 458 75 458 75 -2 50 .... Banque Ilays-Ilongrolg...* 26- ••
2 50 '.., .': J, aVl'Jl-octobre ......... liq *57 50 460.. 460.. Madrid à Cac<•'75 .. ! BiayïE FRANCO-ÉGYPTIEN8, CI)t 4 î,' 25 475 .. 475 .. •- •• ,. C'Sdnégal et Côte occident
■■m .... ' j. j,,tnvier-ju*llet liq 474 25 470 .. 475 .. -5 - ... •■ Sous-Compt. des entrepr'. •• ••
4 25] BANQUE PARISIENNE cpt J.(' 25 345 .. 345 ...7 50 .... Petit Journal 1230 .. L37 o0
' 52j J. avril-octobre liq 317 50 M5 ;. 345 .. OBIilCAflOSS
*• '• •' 'ts RSNTE FONCIERE cl'j "j ioi l'O ioà 7i) FRANÇAISES
" *1 E°rALGÉniENM'& cpt 95 ! ' 595 *'. 595:: 2 Département de la Se!lie.. 260.. 262..
-2 50 .... ^ cpt 795 .. 797 50 797 50 .2 .... Ville ms-iseo. 5 o ..
•'25.... J.'mâi-novembre liq 796 25 797 50 797 50 .. ■• -4 50 - 1865 olf o0 -.-7
,1 25 50 l'Á.JUS-L'v'N-},IEDlrEflRJ...¥.1I. cpt 42-45 .. 4242 50 1240 iu .. - •• — 1SC9 'm'-a ''<15
• ...2 50 j. mai-novembre 4245 .. 4245.. 12"2 50 .4 î>0 .... - 1871.... ^>3 50 ^ ..
.5 .. midj cpt i i152 50 H55 .. 4157 50 ...••• 50 — 1871 (quarts) 117 .. 116 .>0
fsL .. J. janvier-juillet ...liq 4 !53 75 41C0 .. 4160-- -1 — 1875 J ;• ->.0 . ■
•7 50!.. •■ cptl 1(507 50 1610 .. 4615 .. -- 1876...... ^2 15
J. juï\%ier--juillet liq !G10.. 4610.. 4610 .. •■ •> . 50 Poils de liquidation. oU
......... Of.L'F.ANS cpt j 340 .. 4342 50 4340 .. -2 Bons départementaux,.,., .M .. ■■
4 50.....1. avril-octobre lIq 1342 5p 4340.. 4340 i •• Ville tle Marseille 382..
■ ...... OUEST cpt 8GO ■■ SCO .. 860 ...... •• 75 Ville de Bordeaux ... 403 2.13 iOj Zo
5.. J. avril-octobre liq 865.. 8C2 50 800... • • • -1 • • Cr.Fonc.o00 fr. 4 A..... ^ •• . •*
•s C* PARISIENNE I)U GAZ...... cpt J 50o .. 4510.. 4510.......... — 10 ' 4 $"" IX g" ttî) "
'12a ... J. ¡¡vnl-odoJrc"..,..,. liq 1 4505 .. 4506 25 1 •• ~ 6 m" "
•• .. -5 .. C*ïKA*satlantioub cpt 485 ,, 4S1 25 .... — 10" J é'\kïz n " nio "
75 J. janvier-juillet, liq 48:).. 482 50 481 25 ...••••. — ^fi. 4 ^ 1863 110 ...»10
- ".5 25 MESSAG. NATION.!MARITIMKS. cpt «;96 25 595.. 595.. 5 — COnî®' \ %. ' ' ' ' 'îo*' h"
" " ,Í l'f.TITES OlU!'IW1;S.,...,.......'''''' VOlTUfiE3,.......,. ciit cpt X" 595 - 59250 •• :: mi: 4'::
Î K;.. '.'. CANAL DE SUEZ. mj 2000 .. 20GO .. 2061 25 ........ — Foncitres 1877 .. 366 .. 366
•0 23!... .L ianvier-Juillet «q 2060.. 2060 .. '2066 25 .1 — Communales 18/'. *•>/ J-o» oO
•• -.i.'i 50 EUF.?. (parim do fondateurs).... cpt 707 50 770.. 770 — 1Ionclère$i8r:),. M .. W ..
•■ 5ÔI J. janvier-Juillet........ liq 767 50 770 .. 770.......... — Foncières 1883... 3M.. «H* ..
.■',.! 25! DÉLÊûÀTIONS cpt 10no.. 4085.. 1088 75 -4 Alger, remb, à 150 fr..... 14'» -• 4«
- .3^:;! ,T janvier-juillet........ liq ]093 75 4090 .. i000 4 25 ; c % remi). à 500 ir. ^ ♦'
50i.. ,. | SUi7- (Socié!é civile) cpt 13HJ.. 4345.. 1352 50 2 50 Bonc ïi Guelma ^ V"
75j.. ,. J, j;invier-jniBet........ liq 25 4340 -. 1350 ...••• -3 50 iCst- Algérien Un "tl "
- .. CANAL DE COHL'o¡THE....... cpt 8 75 ... •• ..... -'2 s L- A] g r cii. ro« " ™ "
•• ...... TABACS I)ILE PJ!lI.!P:'INI>¡;.... cpt 450 ...........1...... tist Ii % inn ri\ 'm "
•' ». J. mai-novembre liq ............... -3 % 'IIL','1 'ln!\ in
■■ ••j.... MOEÎLIEB-ESPAGNOL (JOUISS,) cpt 130 .. 430 .. 430 .. ~ 3 % \nouvellcs\...... 3/.) .)0 :J7!J ;¡O
•■...-I L»," .T. janTier-iuillet liq 1HO., 425 75 128 75 •• '}<»'■> 1;5
■ ..... EfPAGNCL (Assur.).,, cpt 40) ,, 461 .. 461 ...2-. •« .. P:\ris,Granuc-Gelnturc.... ^80 .. 382..
- .. -1 janvier•jnil'.et. liq lkf; 1 .. 461 .. 461 .... •• •• •• r.y°n5%..._ U& ■ ■ •••• ••
- -120 .. GAZ DKM*njit> » .....t 545 .. 525 '. 525.. 75 " S V5 : 77 "
. • -120.. j.junvier-juiikfc......... liq 545 .. 525 .. 525.. •• •• -1 7:) Bonrtonnais 378 7o 377..
••!•!» 75 NrJH) DE I/ESI'AOKK........ cpt 492 50 490 .. 488 75 .. 50 .... Dauphin6........,...... :J7H.. :l7S oO
•• ..;.2 !,0 1. jjrv^r-juibet liq 491 25 490 .. 488 75 .1 •• •« Lyon-Gencve uaranti , .. '176 ... 3/7 ..
25 SA^onsï® A JUCMD cpt 333 75 335-. 332 25 „ . 7 nn vJïïu-i'-i'v
-I .. J !I\n'l if') jini.^!.. liq 330.. 332 50 331 25 -2 Pàr^L}0nfm,^ /u* 'm -Vt
' .. cru-m DM'ERAUTRICIIIEWS.. cpt G07 50 610.. (jOS 75 ..".. 50 Jleditcrranéc (Mou) - 377.. 3/0 50
•• •125 "i. Envier-juillet... liq M8 75 C07 50 C,07 50 , "rlJI '- w'"" -
75 scï,.A-'ïRlCW£R l.OAIB.UID.,. cpt 270 25 277 50 275 50 V dor-Kmmanuel 8 , 38a ..
• r^"lîOTc:.^re m '277 50 277 50 277 50 ..".... mai. ^7«.) 2;, ./9 25
: $ ::::: ::: :: ::::: SS» &&
•;;; " «j j»;» Ï®..; œ» !
■' ». t» jl 1, f;TTT?îÀAri?».. • « » » » • o22 oO o20 25 v)2^ 7!; ♦* *_ * Norci iv.sr...»» 3 % ^
if.-- .■•■,.»a m-, 11;2~ Si - ..1 -
niius-I Bais- ©I8S.B«ATS©iSIS Préecd. jDernier
se j se FRANÇAISES clôture j cours
.1 2:) ., ..1 | Orléans à Gb&lons, Ann... 547 50 iM8 75
«9ue»t 3 % .. 379 75 379 75
.....1 25 — (nouvelles) 3 % .... 383 25 3M ..
........ La Réunion 3 % 351 351 ••
Chem, de fer Economiques 33C 75 .....
2 .. Franco-Algérienne 487 50 J85 50
4 Compagnie paris, du Gaz. 517 .. 516 ..
Messageries Maritimes ... 523 .......
Société générale Omnibus. 515 .. 515 ..
........Petites-Voitures 520 520
,..' .J 25 Transatlantiques 473 75 472 50
.. •• .1 23 Suez à % 581 25 580 ..
.....t .. — 3 % 399 - 395 ..
— bons trentenair.es... 440 .. 140 ..
.....3 .. Panamai %... 380 •• 383 ..
- 3% 9.30 .. 230 ■■
,....1 2j — 4 % 302 25 301 ,.
Petit Journal 506 .......
~ltl£
ÉTRANGÈRES
4 ...... Autric]¡ienn,s a!iciennes.. 401 •• 40:1 ..
!î 50 .... — 2° hypo:hbquo... 39S 50 394 ..
.3 50 .. •• — nouv. série A.... 3S7 50 301 ..
.... Lombard-Sud-Autriche... 308 :;0 .108 50
,, , — nouvelles 3i3 •• 3i3 ..
,1 .. a (Obi. lr série Priorité*! 363 .. 362 ..
.... n K \ » 2° sc]'ie........ I 343 .. 343 ..
,..... g ï? < » 3" série t 331
.1 st §; l.Spée. Pampeliine.,.. ! 323 .. 322 ..
. .... 811 w (Priorité Barcelone... 320 .. 326 ..
..., •• Andalou3 30) .. 301 ..
AsturiM. Galice et Léon, 320 50 319 75
a ^ .. B(,ïr a-Alta ....... 1 57 .. 1 o j • • j
** !! ...• Ciudad-lieal-Badajoz..... 512 .......
.. Cordoue à Séville 331
** . j 25 Saragosse à Madrid. 32S 75 327 50
" ij) — (2' hypothèque) 317 •• 3i7 1;0
.1 50 Portugais 'l)(),) .. 307 50
** ,, Madrid 'a Caeérès "97 .. 297 ..
" " " Crédit Mobilier Espagnol.. 235 .. 2.'i5 ..
•; .. Gaz de Madrid 506 .. 510 ..
"o " .. Banque JJypoth. de Siibde. 500 .. 503 ..
* .. Crédit Foncier Ef7VlJti"D o. 522 50 .....
ï'«ni'iK Etrangers
Consolidés anglais 99 Y" ....
'! 20 ... 5 % 1 talien cpt Mi. HO 95 ..
?5 *1 •• jaii%,Ici--juillct... liq y4 85 95 ..
Victoi--I-'.minan ael, 3(5
'! "* .. 4 % Belge loi 10 40'* 40
1! '! •• Florin or 4 % 8S 50 8:i 50
, j 50 Domaniales d'Autriche... 319 50 3i8 ..
" i/ é_ Dette Autrich, convej'tie. G7 Vt 68 ..
** /J " 50 Egypte unifiée nouv. 7 %. 33'J 50 331 ..
" " j 50 Chemins égyptiens 437 50 436 ..
11 Domaniales Egyptc" 42tj 75
jjq Espagne estérieurc 58 25 57 75
* 73 Oblig. douane dà Cuba.... 4s0 •• 470 2.")
' .j ,\k ' ' ragares 515 .. 516 50
•l " J; Etats-Unis i % -117 % 117 yt
j " '* Hellénique 'i % 1H79... 400 .. 404 ."
•| ;; ;; — o % mi.... 324.. 323..
!. 35 "... Hongrois i % 80 45 80 5')
75 .. •• Emprunt hongrois 304 .. 304 75
* Roumain fJ % (JO ... ■ ..
*. % .... Eusse 5 % ]«i>2 91 % 9'2
.... 50 — 4 % 1867 418 75 ; 418 25
j 7:j .. 4 % 1SC9. Î'!5 75; 1jl7 50
' h % 1870. 96 y. 96 >•;
.. — r, % 1S73 92 '/2 ..
.. — 4 'A l,75 f6
— 5 /o 1877 97 50 97 05
" à 50 II - • - 4 % 1880 !,(]i) •• /t;1-rj0
' ' " ». Obiig.fone.russes(l'-'série) 425 425 ..
*' «ir, .. — (5° série) 430 .. 430 25
* * "' "i .. Tunisiennes 487 50 ' 4>G 5,1
.. Québec 4 % -1800 510 ,. 1
.' " "* Suédois 4. % 1880 518 .......
•* " '* I. Portugais 5 % 1879 447 501
r;ô "I*. Ottom, (:,)trv. i % Série M 47 50j 1» .. |
* ,>V •• - 4% sé.-ic C !-> 30 1
''iu)".. - 4% Série DI 16 20 16 40
: 1 I. 'I II rrlorlttR Ottúmane5.... J 3^9 ..J KO..
Ss. a/S. — H 0/0,
81 07 l/ït-.'i 1/^, 27 1/.2—Turc il. 1(» AU. |
— Bami'Ott., 0S5 »»> »/»—Ott. lHi:-), »>» j
Eat. UQuv.) t.7 7/8.- Egypt, iiciO :31 Jd. !
BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — La bonne tenue du marché
prouve que nous avons été bien inspires hier
en nous refusant de faire écho aux bruits alar-
mants répandus sans grand succès pour les be-
soins dcs'vendeurs.
La spéculation a fait bon marché de ces ru-
meurs intéressées, et, après une journée de
répit, nous retrouvons la cote en pleine fer-
meté.
Le 3 0/0, qui était resté hier 'q 80 8/, après
avoir fait un moment 80 75, ouvre au cours rond
de 81 fr., et dépasse de 5 centimes ce prix sur
le marché du comptant.
L'Amortissable est sans grand changement a
terme. ; mais au comptant, il gagne 1/A do franc,
à 82 75. .
Sur ic h 1/2 0/0, les échanges sont relativement,
animés -'i, 110 30 sur les deux marchés; c'est une
reprise de 15 centimes sur les cours de la précé-
dente clôture.. , .
Les nouvelles du dehors sont satisfaisantes.
On s'accorde a croire, d'a près les derniers télé-
Grammes reçus, que la question de Zullicai, qui
était venue compliquer dans son ensemble la
question afghane, sera laissée de coté pondant
un certain temps. c eȕ toujours cela de gagne.
A Londres, pas de Bourse aujourd'hui.
Au moment olt nous écrivons, le 3 0/0 cote
8095, l'Amortissable est à 8:! 65 et le U 1/2 0/0 à
110 25.
Les petites primes échangées - , - hier pour au-
jourd'hui, sont toutes levées au cours de ré-
ponse rendus sur le marché libre.
Pour lundi, l'écart n'est que de ;> c. sur les
primes A 1./.2 0/0 et de 10 c. seulement dont ':2fi à
échéance de lin courant. _ ,
La différence sur les primes 3 0/0 est de rn,lu a
12 c. dont 25 fin du mois.
"Les tendances manifestées par les Sociétés de
crédit ne nous révèlent rien de nouveau.
On fait 5,050 fr. sur la Banque de France;
1005 fr. ronds sur le Comptoir d'Escompte:,
1,:3:22 50 et 1,325 fr. sur le Crédit Foncier.
La Banque Ottomane s'avance de 2 50 sur la
veille-, la Banque de Paris s'améliore dans les
mêmes proportions à u88 75.
Pas de changement sur les Chemins : Je Nord
à 1,610, le Lyon à. i,2..'i5, l'Orléans à J,3A0, sont
comme la veille.
On demande avec prime de L) à 10 Ir. les non..,
velles obligations de la Compagnie des chemins
de fer de rOuest-Algérien, dont l'émission aura
lieu lo 23 courant. Le succès de cette opération
importante est donc pieinemeftt assure
Les fonds internationaux regagnent du tpr-
raii! : l'Haiieu à 9:1 fr., le Turc à 10 At>. L Uniliee
se maintient à 330 J'r.
L'action Suez vaut 2,050 et 2,0(>o ir. Les recettes
du transit ont été hier de lUO,003:t'r.
Trois heures. — La clôtura est ferme.
Voici les derniers cours : La 3 0/0 finit h
81 07 1/2; le 30/0 amortissable finit à 82 70 »/»j
lei 1/2à 110 2,7 1/2. Italien, 95 "., "/"
DERNIÈRE HEURE
Le conseil des ministres s'est réuni ce matin
1 l'Elysée, sous !;i présidence de M. Jules Gré-
vy. La délibération a pris fin à 11 heures 9.0
minutes, Le ministre de l'intérieur, qui devait
présider la commission cxtl'a-parlcrncnL.lil'c, a
quitté le conseil à dix heures.
On s'est d'abord occupé du budget et des
conclusions prises par la. commission des finan-
ces du Sénat. Il a été décidé que le ministre
insisterait vivement pour qu'on ne fasse pas
revenir le budget au Palais-Bourbon.
Le conseil s'est ensuite occupé du débat sur
Madagascar.
Le gouvernement déclarera que rien ne sera
fait en dehors des mesures zi prendre en vue
de maintenir le statu quo, avant Li, venue de la
prochaine Assemblée.
On a ensuite discuté sur l'affaire du Scdurdo
et sur les réclamations de M. Crispi, Celui-ci
invoque les dispositions du traité de 1860,1
qui assimile les bateaux faisant le service des
postes aux navires de guerre.
M. Crispi a eu un entretien à ce sujet avec
le directeur du cabinet. Celui-ci lui a déclaré
que la convention de 1832 modiib celle de
]860, et qu'en conséquence celle-ci ne peut être
invoquée.
Demain paraîtra au Journal officiel une pro-
motion de généraux.
Le président de la République recevra lundi.
à deux heures, au palais de l'Elysée, le nouvel
ambassadeur de Chine, Hsu-Tching-Chang,
qui lui présentera ses lettres de créance.
Hsu-Tching-Chang ayant manifesté le désir
d'être reçu par Mme de Freycinet, ira lui ren-
dre visite aujourd'hui Ù. cinq heures, a. son hÔ-
tel de Passy. , ,
L'ambassadeur, accompagné du général
Tcheng-Ki-Tong, a visité ce matin le Conser-
vatoire des arts-et-métiers.
lSS2*255?Œ3^a3S552EG£35l
Le ministre des affaires étrangères, d'accord
avec ses collègues, les ministres de la guerre
et de la marine, s'occupa de la nomination
d'une commission de délimitation des fron-
tières du Tonkin. Il est probable que la com-
mission comprendra quatre membres, sous
la direction d'un ministre plénipotentiaire ou
conseiller d'ambassade, comme chef de mis-
sion.
M. Cogordan a reçu ordre de se concerter
avec lo directeur des affaires commerciales,
ainsi qu'avec un représentant du ministère du
commerce et un représentant du ministère des
colonies, pour préparer le futur traité de corn-
merce avcc la Chine.
Il résulte de l'entrevue que le ministre des
affaires étrangères a eue avec l'ambassadeur de
Chine, que cette puissance est absolument ré-
solue à exécuter toutes les clauses du traite.
Le mÍ:rlistl'b de la guerre a reçu, cette nuit,
du général de Courcy la dépêche suivante, en
date du S5 : '....-,
.« Tlui-Yet, abandonné par une partie de ses
partisses et trouvant Deug-Heu occu PÓ, s es -
rejeté Tam-So, près Cam-Lo, Le chemin
de-s momtagnes est gardé par les tirailleurs
tonkinois* ,
» Les dispositions «put Pvises pOlir occupe,
la province de Thau-Hoa, pays riche, dévoue à.
'i1!) Ll-Yct.
» Ainsi qu'il avait été convenu avec le gou-
vernement chinois, des ordres ont été donnés
pour assurer le respect des tombes des soldats
français et des soldats chinois.
A la suite des affaires do Langson, dix sol-
dats français étaient restés prisonniers entra
les mains des Chinois. Sept d'entre eux ont été;'
rendus Ù, Dong,son le 2.1 juillet, deux sont morts
et un tirailleur algérien est reste voLo'.t'...'nro-
ment en Chine. ;J
L'agence Havas nous communique la .'.M t«.
suivante :
« Un journal du soir parle d'un imprimé que
plusieurs journaux de province relèvent et qui
serait, d'après certains d'entre eux, transmis
aux maires par les protêts a l'occasion des pro-"
chaînes ciecL'.oas.
» Les auteurs de ce document, qui est libella
sous la forme d'un questionnaire, s'enquierent-
des noms des maires, adjoints et conseillers
municipaux. Ils demandent une note particu-
lière sur chacun d'eux, ainsi que sur 1 institu-
teur, le curé, le ,,l l'cl c -C I)è, ti,e et les agents
qui pourront être utilisés avec ou sans salaire.
Une colonne est consacrée aux auberges, cafés,
cabarets, et aux inl1uenc?s locales de diverse
nature,
» Nous sommes en mesure de décorer que
ce document n'émane à aucun titre de 1 admi-
nistration. Nous pouvons même ajouter qu'd
lui a été signale comme étant l'œuvre d'un co-
mité réactionnaire, Il est d'ai!ieurs a remar-
quer qu'il ne porte aucun nom d'impru'neLK'. '"
La commission extra-parlementaire, chargea
d'élaborer le règlement d'administration publi-
que contre les récidivistes, s'est réunie sous
la présidence du ministre. Elle a siège jusqu u
midi quarante-cinq et adopte onze articles sur
quarante-sept.
Les manœuvres du premier corps d arrneo
auront lieu dans la première quinzaine de sep-
tembre o
L'ex-mînistre des Etats-Unis a Paris et ,-ci ia—
mille se sont embarqués aujourd'hui pour i'A-
mérique. Beaucoup d'amis personnels dî A., et
de MU1C Morton étaient allés les accompagner
jusqu'au Ua\-re,
AU PALAIS-BOURBON
lJa Chambre aborde la discussion des crc-uits
concernant Madagascar.
M. Georges Périn prend la parole pour com-
battre le crédit, bien qu'il reconnaisse qu i s ne
s'agit, pas de sommes h dépenser, mais de-
Pendant le discours de M. Peria, M. Jules
Ferry, présent à la séance, a interrompu i ora-
teur. On en conclut qu'il serait tort possibk.
que J'ancien prudent du conseil
dans le débat.
r
l ai»l® • 1.0 Cen"tn.neï'3,.. —- 33ôpar,te)£ne2its : 1.5 o.
Dimanche 26 Juillet 3885
ANNONCES O'E LA LIBERTÉ
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«MÏÏOSTSATEUB DÉLÉGUÉ : LOUIS 3AI.
SOMMAIRE
]if! t' '1 '1': r,,, -tyr-, : Le budget au Sénat. — Une
loi de ]807. — Conférence monétaire. —
(Jaeslion /?i.cpano-anglaise.
rF\OELhm ÉCONOM)QUE.
\j, PRINCE CENDRILLON.
GAZETTE PARLEMENTAIRE: Séance cla SéuClt.
LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
gfcVMSCE nu CONSEIL GENERAL.
A 'fR"''\'¡::HS CHAMPS.
1, INCENDIE DE LA EUE G ANNEE ON.
I^kmations; Arrestation d'un {aussai,'c. -
n affaire de Pontoise.
J'XSIOS LE PARTOUT.
Ï i'EATRES.
rtuiLWTON : Sang maudit, par Rend de Pont-
Jàt.
PARIS, SAMEDI 25 JUILLET 1885
BULLETIN DU JOUR
La séance du Senti L n ci eu hier d'autre
sjitéj t-t que le dépôt, par JM. Ai il J aud, du
rapport de la commission du budget, sur
* projet de loi réglant les recettes et les
penses de l'exercice 1886. Ce docu-
ment, auquel la situation politique du
rapporteur ajoute encore de l'importance,
conclut à la, suppression de certaines
innovations dont la plupart nous avaient
paru inadmissibles : il demande donc le
rejet de l'abolition nominale de l'impôt
sur le papier, et celui de la disposition
étrange qui refusait tout dégrèvement
aux propriétaires sur les locaux inhabi-
tés. Nous ne pouvons qu'applaudir à
celte sage réserve. Le rapport refuse éga-
lement l'allocation de MÛ0,000 francs,
destinée à donner un commencement de
satisfaction à la loi de nivôse an XIII)
sur l'entretien d'un enfant aux frais de
l'Etat, dans les familles comptant sept
m'ants vivants. Nous ne sommes pas,
sur c; point, du même avis. La loi existe :
elle n'est pas abrogée, et quand les pa-
rents ont insisté, ils ont obtenu satisfac-
tion. C'est ainsi^ qu'en 18Œ3 encore, il a
été fait application de ce dispositif dans
le département de Seine-et-Marne. Donc
il faut, ou avoir le courage de raturer ce
texte philanthropique, ou donner au gou-
t'crnenjcnt les moyens de l'exécuter. On
ne peut admettre des lois simulées, vides
de sens et de valeur, comme ces dessus
de livres que les amateurs de symétrie
font quelquefois peindre pour ligurer des
bibliothèques.
Jeudi, au courant du vote sur un grand
nombre de chemins de fer électoraux, un
député de 1 Extrême Gauche est venu
proposer, sous forme d'amendement, une
motion tendant à rappeler le gouverne-
ment à J'application stricte de la loi des
10-26 septembre 1807, autorisant l'Etat
a se hure payer, parles propriétaires cir-
coïAoisihs, 50 0/0 de la plus-value que
leurs propriétés peuvent acquérir par
suite de 1 execution de travaux publics,
routes, canaux, quais, rues, places, etc.
Or; !es^ chemins de fer ayant donné aux
imir.Gubies, en France, une plus-value de
00 iuibards, ce sont 30 milliards que les
inities détenteurs de la propriété de-
vraient à la nation. Sans doute, il est bon
de faire des études d'archéologie législa-
tive;, mais il faut les faire, complètes. Or,
cette disposition bizarre — l'une des
aberrations économiques de l'empereur
.■Napoléon — était frappée d'impuissance
par la clause du délaissement facultatif
| de ]a part propriétaire. Elle était, du |
j reste, considérée comme virtuellement!
. abolie par la. loi du 8 mars 1810, — la
• j char te octroyée de 1.8 [Ji, — et les lois des
7 juillet 1819 et 30 mai 1831, et elle l'a
été d une façon nette et précise par la loi
du 7 juillet 1833 et celle du 3 mai 18J¡J
sur l'expropriation pour cause d'utilité
publique. Celle-ci même est allée à l'in-
1 verse des principes de la loi de 1807,
. en stipulant en faveur du propriétaire le
droit de rétrocession, sur les terrains ex-
propriés et qui n'auraient pas été utilisés
pour 1 objet ayant donné lieu à l'expro-
priation.
Quand on veut aborder des questions
de cette importance, il faut les connaître
a fond. « Cette grande loi de justice so-
ciale ne sommeille pas, n ainsi que le di-
sait Fauteur de l'amendement, puisqu'elle
il existe pas, et Mle-s bourgeois qui ont
j fait les chemins de fer n'ont pas eu be-
| soin de la u bâillonner H) ce qui du reste
était pour eux sans intérêt.
j M. Magnin a pris la parole, à la con-
j férence monétaire au nom du gouverne-
. ment français j il a naturellement expri—
me le désir de voir l'Union se proroger
pour un certain nombre d'années, avec
, l'obligation, bien entendu, pour les COll-
tractants, de retirer chacun leur mon-
I naie quand viendrait le moment de li-
quider.
j Les délégués belges persistent dans
I,t résolution de ne pas reprendre leur
j monnaie; on se passera d'eux. Si le ca-
j bine L de Bruxelles ne veut pas souscrire
I aux résolutions de l'Union, c'est la Bel-
gique seule qui peut y perdre. Toutes les
pièces d'argent à l'eftigie des deux Léo-
pold qui courent l'Europe, reflueraient
immédiatement dans le pays, et il en
résulterait une véritable crise.
Le règlement de la question afghane
ne parait pas avoir fait un pas. Un ne
danse pas, mais on protocolise sur un
volcan. Lord Salisbury expie cruellement
ses intempérances de langage. Le ton ■
hautain dont les ministres de la reine '
ont l'habitude de se servir quans ils par- J
lent des puissances étrangères, vient d'at- ;
tirer de nouvelles complications au cabi- ]
net de Londres, Cette fois, c'est la cha- '
touliieuse Espagne qui se plaint, avec J
quelque raison, des épithètes maison- ^
nantes dont sir Hichs Beach a qualifié (
les agissements du ministère Canovas, au
sujet de l'échec des négociations commer- 1
claies entamées l'année dernière. Le 3
chancelier de l'Echiquier a fait, des pro- Î
cédés espagnols, une appréciation qui
n'est ni parlementaire ni diplomatique. (
La convention était un fait double : *
l'Angleterre accordait des avantages pour J
les vins, et l'Espagne donnait, en retour,
le traitement de nation la plus favorisée 1
d'abord, et ensuite des concessions sur I
son tarif conventionnel. Des nécessités (
parlementaires ont obligé le cabinet de *
Madrid à scinder la convention et à ne c
faire voter que la première partie du c
traité. Tout se passant au grand jour, il 1
n'y a et il ne peut y avoir là rien de dé-
loyal ; c'était à l'Angleterre à arrêter les *
négociations dès qu'elle a vu que les I
Cortès ne voulaient accepter que le mo- *
dus vivendi. La vérité est que le gou- *
vernement de Londres n'a pas osé, dans c
les circonstances actuelles, modifier le I
taux fiscal des droits sur le vin ; et, pour 1
ne pas confesser qu'il en était, comme les ^
autres, à redouter le déficit, il a rompu 1
les négociations; aujourd'hui, il veut re-
jeter la faute sur l'Espagne. Pour tout 1
appréciateur impartial, c'est le cabinet
anglais qui a manqué de coi-irtoisie, —
| [nous pouvons dire de savoir-vivre dip10-
matique et international.
TÉLÉGRAMMES
N'.w-York, 2/i juillet, soir.
Les obsèques du général Grant auront lieu,
Je o août, dans le Central Park, à New-York.
La dépouille mortelle partira le ii août du Mount-
Mogregor, où le général Grant est mort, et sera
dirigée sur Al ban y, où cl1c sera exposée pen-
(bnt un jour. De Et, elle sera transportée à
New-lork où elle sera exposée pendant trois
jours.
Les sociétés et associations de toutes natu-
res des Etats-Unis continuent à adopter des
résolutions exprimant leur svmpathie pour le
défunt. "
Berlin, 2/i juillet.
^Suivant les nouvelles les plus récentes,
1 ^impératrice^ Elisabeth assisterait la visite que
1 empereur l'rançois-Joseph doit rendre, dans
les premiers jours du mois d'août, à l'empe-
reur Guillaume, à Gastein.
Potsdam, 2/j juillet, soir.
Le prince impérial et sa famille sont partis
ce soir pour la Suisse.
(Agence Havas.)
LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE
Si les protectionnistes de parti pris
voulaient se rendre iL la raison, ils re-
connaîtraient que la double discussion
qui vient d'avoir lieu à la Chambre, sur
l'interpellation de rvr. Bailue relative à
l'admission temporaire des filés de coton,
et celle de M. Mézières, relative au ré-
gime des acquits-à-caution, a éclairé
singulièrement les données et la solution
du problème économique tout entier.
La majorité a passé, sur ces questions
considérables, à l'ordre du jour pur et
simple eL maintenu ainsi le statu quo.
Elle ne pouvait faire autrement à la fin
d une session où le temps manquait
pour étudier et discuter d'aussi grands
intérêts avec tout le développement qu'ils
méritent; mais le débat n'aura pasA été
stérile. Il a très nettement défini les ter-
mes du problème, et la prochaine Cham-
bre y trouvera les plus sérieux éléments
d'appréciation.
Le vice fondamental du régime pro-
tectionniste y a été mis en pleine lu-
mière avec toutes les conséquences funes-
tes qu'il produit.
Il ne s'agissait que des filés de coton
et de la fonte; mais ce (lui s'est dit à ce
sujet s'applique à presque toutes nos
industries.
Pour protéger nos fil atours, l'Etat a
imposé l'entrée des fils étrangers. Pour
protéger les usines métallurgiques, il a
également imposé les fontes étrangères.
Cela fait, on s'est dit qu'on était à l'abri
de la concurrence extérieure et que tout
était pour le mieux dans le meilleur des
mondes possible,
Erreur profonde ! En modifiant arbi-
trairement, par des droits de douane
plus ou moins élevés, le prix vénal de
ces produits, on a bien pu servir les in-
térêts particuliers de quelques filateurs
et maîtres de forge, mais on a porté un
préjudice colossal à une foule d'autres
industries non moins intéressantes, et
loin de tuer la concurrence étrangère on
l'a rendue bien plus redoutable.
Les filés de coton sont un produit fa-
briqué pour la filature ; mais ils sont une
matière première d'absolue nécessité pour
le tissage. En les lui faisant payer plus
cher qu'on ne le ferait si le droit de
douane qui les çrève él'ail-. atténué ou
•
. ,x - -• • - ..
_
supprime;, on surélève énormément , les
prix de revient et, par une conséquence
naturelle, on diminue considérablement
le nombre et l importance de ses affaires.
La fonte est également un produit fa-
briqué, mais elle est aussi une matière
première qui donne une activité immense
a toutes sortes de fabriques et d'indus-
tries dont les résultats se chiffrent par
des centaines de millions, et qui souffrent
beaucoup de la cherté factice de la ma-
tière qui leur est la plus indispensable.
Le grand danger de la protection c'est
de surenchérir artificiellement tous les
produits et de peser terriblement sur
tous les consommateurs ; c'est de sacri-
fier les intérêts de la population tout en-
tière à ceux d'un petit nombre d'indus-
triels. Cela est connu et c'est l'argument
capital en faveur de la liberté commer-
ciale. Mais chaque producteur, chaque
fabricant, s'il désire vendre ses produits
le plus cher qu'il peut, est lui-même
consommateur pour les matières pre-
mières nécessaires à sa fabrication, et
il a intérêt à se les procurer au meil-
leur marché possible. Tout protection-
niste, au point de vue de ce qu'il
vend, est donc doublé d'un libre échan-
giste, au point de vue de ce qu'il
achèt" . Les tisseurs de Lyon veulent bien
vendre cher leurs tissus, mais ils veulent
acheter à bas prix les filés dont ils ont
besoin, c'est-à-dire les dégrever des droits
qu'ils payent à l'entrée,
Et il en est ainsi de toutes les indus-
tries sans exception, car elles sont toutes .
ou presque toutes tributaires les unes des
autres.
Cela évidemment est mauvais sur le
marché intérieur où tous les prix se
trouvent faussés par des mesures abso-
lument artificielles et où la cherté factice
restreint à la fois le travail et la con-
sommation. Mais il n'y a pas que le mar-
ché national oii la production puisse
s'enfermer comme dans une citadelle
inaccessible - il y a le vaste marché in-
ternational où elle se trouve aux prises
avec tous les produits similaires de l'in-
dustrie étrangère, où la concurrence uni-
verselle agit librement et sans entraves, .
et oÙ) grâce à la loi supérieure de l'offre
et de la demande, il est absolument im-
possible de changer à son gré la valeur
vénale des marchandises.
La protection peut bien agir sur la
concurrence à l'intérieur, mais à l'exté-
rieur elle est complètement impuissante.
Si le produit français ne peut s'offrir
sur les marchés du dehors à un prix égal
ou inférieur à celui des similaires étran-
gers, il est évident qu'on achètera ceux- ■'
ci de préférence aux nôtres. C'est mal-
heureusement ce qui arrive depuis quel-
ques années, surtout en ce qui concerne
les produits allemands que nous trouvons
partout nous faisant, par leur bas prix, ;
une concurrence désastreuse. <
Si nous ne parvenons pas à équilibrer <
nos prix de revient avec ceux des autres *
grandes nations industrielles, et nous
n'y parviendrons qu'en diminuant nos (
tarifs douaniers, le marché extérieur
finira, par nous être entièrement fermé.
Or, nos exportations se chiffrent par plus ,:-,
de trois milliards et demi chaque année,
j C'est le plus considérable et le plus pro-
| fi table des éléments de notre commerce.
S'il fallait y renoncer, ce serait la ruine
et la mort de notre industrie.
I On F a si bien senti qu 'oi-i a créé un
! sptOîT.C qui annule les dr^* ,-1",
[ pour les besoins de l'exportatioir/T; est
; celui de l'admission temporaire en fran-
, chise, des matières premières, à charge
de reexportation sous forme de produit
fabrique ; c est aussi le système des ac-
quits-à-caution. Ces deux procédés sont
trop connus pour que nous y insistions.
Mais 1 'ui-i et l'autre sont, en l'état, limi-
tés et ne peuvent profiter également à
tous les points du territoire. C'est ainsi
que les tisseurs de Lyon réclamaient le
bénéfice de l'admission temporaire dont
ils sont privés; tandis que, dans l'intérêt
de la fonte, M. Mézières protestait contre
les abus de l'acquit-a-caution et contre
les fraudes auxquelles il donne lieu.
Nous n entrerons pas dans ce débat
spécial ; il nous suffit de constater l'é-
trange contradiction à laquelle aboutit
le régime protecteur. Après avoir établi
des droits de douane pour protéger, soi-
disant, les industries nationales, il est
oblige de les annuler pour permettre à
ces industries de tenter la lutte sur les
marchés étrangers. Alors pourquoi les
établir ?
surenchérir tous les produits à
1 intérieur. Mais ce n'est pas seulement
faire payer à tous les consommateurs un
impôt très lourd, au profit de quelques
producteurs, c'est aussi porter un préju-
dice énorme aux industries nationales
pour qui ces produits sont indispen-
sables.
Evidemment la protection ainsi com-
prise et pratiquée est un principe faux,
mauvais et déplorable. Le débat instruc-
tif auquel nous venons d'assister le dé-
montre invinciblement.
On lit dans la Paix :
Plusieurs journaux ont annoncé, hier, que
M. le président de la République partirait le 3
ou le 4 août pour M o n t -s o u s - Va u d re y.
Cette information n'est pas exacte.
M. le président ne quittera pas Paris avant
la séparation des Chambres.
Il partira pour Mont-sous-Vaudrey le len-
demain de la clôture de la session parlemen-
taire.
M. le président de la République recevra,
lundi 27 juillet, à deux heures et demie,
avec le cérémonial accoutumé, Hsu- Tching-
Tchang, ministre plénipotentiaire et envoyé
extraordinaire do Chine, qui lui remettra
ses lettres de créance.
M. Hanotaux, conseiller d'ambassade, an-
cien chef du cabinet do M. Jules Ferry, est
nommé à l'emploi de son grade à l'ambas-
sade de la République française à Constan-
tinople.
M. Hanotaux va gérer l'ambassade par
intérim pendant l'absence de M. le marquis
de Noailles, qui prend son congé annuel»
tUiBmiimr'ra" \wnnwi
Par décret en date du 22 juillet 1885,
rendu sur la proposition du ministre de la
marine et des colonies, le directeur général
des douanes et le directeur de l'agriculture
ont été nommés membres de droit du conseil
supérieur des colonies.
Ont été appelés, en outre, à faire partie ■
le ce conseil :
M. le général Frébault, sénateur;
M. Lenoël, sénateur ;
M. le général do Lajaille, ancien sénateur
le -la Guadeloupe ;
Et M. de Lanessnn> député.,
I^Î LstanceUn, président do l'assembléo
S I p te?3ric°ïes de France
a Paris Je 2 juin dernier, vient
d adresser aux maires et aux conseillers mu-
nicipaux de^ toutes les communes une lettro
portant à leur connaissance les résoVàViIiasr
prises par cette assemblée et sollicitant leur
adhésion à ces résolutions.
M. Landry, maire de Sens, vient d'adres-
ser sa démission au sons-préfet.
M. Landry a pris cette détermination à la
suite d un vote du conseil qui ne l'a pa:;
compris, au premier tour, au nombre des
délégués pour l'élection sénatoriale du ""^
août de l'Yonne.
Les deux adjoints ont suivi M. Landry
dans sa retraite.
Une mission hydrographique va être cons-
tituée au Tonkin; l'aviso le Brandon vaetro
affecté a ce service.
Le croiseur le Château-Renaud rentre en
1 an ce ; il était à Singapore le 25 juillet.
On attend lo Boyard à Toulon du 8 au
10* août.
TONKIN
Une dépêche d'Hano)', sans contredire
celle envoyée par M. Patenôtre, annonce
qu 'il faut mettre en doute cette nouvelle.'
La rivière Claire foisonne de déserteurs
de l'armée chinoise, qui sont venus grossir
les bandes des Pavillons-Noirs. Ces bandes, '
cachées dans les forêts, se sont retranchées
à Thuyen-Binh; elles ont refusé de rentrer
sur le territoire chinois, entra Tuan-Qoa.n
que nous allons occuper, Bac-Thang et
LaolUlï. ;
Les canonnières n'ont, par d'ean
pour circuler dans le Delta ; aussi" le bri-
gandage tend-il à se développer de plus en
plus.
L'état sanitaire laisse à désirer ; on a si-
gnalé quelques cas d'insolation et d'accès per-
nicieux.
LE PRINCE CENDRILLON
Il vient d'être célébré au château d'Os-
borne, près de la petite ville qui porte
ce nom et qui ne subsiste que par la reine
et de la reine, un mariage princier que
Joseph de Maistre, avec le merveilleux
sens prophétique dont il était doué, re-
garderait comme un signe du temps. La
dernière fille de la reine d'Angleterre,
impératrice des Indes, la princesse Béa-
trice, a épousé un hobereau allemand
sans sou ni maille et de noblesse relati-
vement obscure, le prince de Dattcll"
berg. Celui que ses compatriotes appel-
lent le « prince mendiant » doit, tout le
premier, n'en pas revenir du bonheur
inespéré qui lui est échu en partage. Le
prince de Battenberg, dont le plus clair
des moyens d'existence consistait eu une
rente annuelle de quelques milliers de
marks, vivait aux crochets de parents
plus fortunés, soucieux de s\Gpal'gner,
par amour-propre de famille, l'humilia-
tion de savoir qu'un des leurs jouait.)
pour ne pas crever de faim, du trombone
dans les brasseries d'Allemagne.
L'heureux gendre de sa royale et impé-
iriale belle-mère était, par le sort, voué à
de moins brillantes épousailles. Dans ses
rêves les plus dorés, il s'unissait à quel-
que riche héritière transatlantique; le
sommeil, aux doigts de fée, lui décou-
vrait son futur beau-nère -,us rasneot de
BOURSE DU 25 JUILLET
Maus- Bais- MnMn ÏU1 Ot» mil I pm précé(t, ' Premier Dernier mus- Bals- A«rrB®*S* v/i
se J se 1 BolIISE Du 25 JUILLET j clôture j cours j cours se j se j DIVERSES j uo^.icj cours
■ 22% .... fy. ©/®. cpt .. 80 8?i ■• 81 7" Si 07 y, ••■■•• • • SsaB (D61é,g. de jouis.).... ^97 bO 597 50
20 .... O J. avril-octobre 11q 80 87 Y-' .. 81 - • 81 07 Vs Parts de Panama ••• ••
». S.0 .... o ®/® amortrss. en 75 ans. cpt .. 82 50 .. 82 75 ■ ■ 82 70 -0 Portugais '^0 .. j-oj - -
«. la .... O J. avril-octobre liq ..82 J;) t. 82 137 J4 ..82 70 .. •._ ■. •■ Magasins géu'r. d'Algérie.
.. 05 .... 4 Ut j.mars-septembre cpt ,,106 90 ..106 90 ..iOfi 95 •■ ■ .. Franco-Algérienne *•
.. la .. #-8/2 O/O 4883 cpt ..110 20 ..140 30 ..440 35 -o DOckS de Marseille J+x -
!.. 4 J. mai-novembre lin ..140 45 ..410 30 410 •■ ■• -4 25 Magasins généraux •• iz)
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,. - •• '' BANQUE DE FBANCE cpt 5075 .. 5050 .. 5'J'.5 Eaux et éclairag. de Lyon.
•• •• •• BANQUE D'ESCOMPTE cpt 4M .. 450 .. 450 .. Gaz général de Pans..... W ^ ••• ••
v....... J. janvier-juillet Ilq 447 0 447 50 447 50 Gaz de Bordeaux J^/,0
'■ ...1 2-j ^ TANGUE DE PARIS cpt 685 •• 69c) - 08'3 75 •" ...... Gaz de Marseille,........ ^
• UO .... I J, janvier-juiJJet,........ PARIS,......... Ilq CSG 25 688 71j 688 75 Gaz central ..
•: <• •• ..! COMPTOIR D'ESCOMPTE cpt- 1000 .. 4000.. 4000 .. ; Gaz France et étrII)g ... 1; .......6
"J UEDIT FONCIER DE FIRA?qC]R. cpt 4821 432! 25 4325 .;. 4 .. Assurance financière..... ^0.. i/o..
« W j 4,"t, juillet liq 4322 50 j322 50 1322 50 .. ...Tramways-Français fOj, .......
CRÉDIT FOrjClEn ALGÉRIEN., cpt 475.. 477 50 480.. Télégr. Paris-New- lork.. 40 .. U0 ..
•3 CRTXkCéc?mbrc. liq 476 25 480 - - 489 .. - 5 Télégraphe du Nord o60 .. 36...
'• •■I'..r FOKC. DE FRANCE ET D AI,G. cpt 945 .. 347 50 34d .. EaUX 1
"* • • '8 • • i CRÉDIT INDUSTRIEL ET CÛM.. cpt 075 .. 670 .. 6/0 .......... Mines du Launum 43 b
-- •• •• •• laàmr LVO™. cpt 535 .. 535 •■! 535 .......... Mines de Malfi.lano 9 5 :::::::
• "!•« •• J, L10J"NAIS......,.... ...... liQ 535.. 535.. 535-. Mines de Mokta .......
50 : •• fïîfDiT MoriLTER ...cpt 220.. 222 "0 222 50 .5 ...... Voitures (jouissance).... 4/0 : Ha ..
•S •• .. «• jianvfer-juillet". ' ... liq 220 .. 225 .. 225 .......... Vidanges de llari3 2(30 .......
• ■ CR'-D!TOÉ
.0 t y -,a i-rniooi iia 70 7>; . 75 Magasins du Pnntemp3.»♦ 296 2o 2,-)
•• J 10 novembre lool.... » J14 /u ,. to • • to •• , * -, „ ■ in\
J - ' vnuvelles cpt Immeubles de Pans lll À
•mV.tÎ' ET COMPTES COUR.. cpt 605.. 605.. CO.-; ,........ Caisse Centrale Populaire, o90 ........
•• -S., iiol rT,S DEE P.Ants.. cpt S 50 60 .. 60 .. •> -, Uio-Tinto gg :)UI Z>7 50
" •• •• • • ! J. avril-octobre- liq 60 ..j •• " -1 2a CanaUle Panama......... 4(¡.J I ;> /.
! foncière LYONNAISE cpt 315.. 315.. 315.......... Banque Pays-Autrichienll. $ '<>
25 .... j Socil",rE GÉNÉRALE cpt 457 50 458 75 458 75 -2 50 .... Banque Ilays-Ilongrolg...* 26- ••
2 50 '.., .': J, aVl'Jl-octobre ......... liq *57 50 460.. 460.. Madrid à Cac<
■■m .... ' j. j,,tnvier-ju*llet liq 474 25 470 .. 475 .. -5 - ... •■ Sous-Compt. des entrepr'. •• ••
4 25] BANQUE PARISIENNE cpt J.(' 25 345 .. 345 ...7 50 .... Petit Journal 1230 .. L37 o0
' 52j J. avril-octobre liq 317 50 M5 ;. 345 .. OBIilCAflOSS
*• '• •' 'ts RSNTE FONCIERE cl'j "j ioi l'O ioà 7i) FRANÇAISES
" *1 E°rALGÉniENM'& cpt 95 ! ' 595 *'. 595:: 2 Département de la Se!lie.. 260.. 262..
-2 50 .... ^ cpt 795 .. 797 50 797 50 .2 .... Ville ms-iseo. 5 o ..
•'25.... J.'mâi-novembre liq 796 25 797 50 797 50 .. ■• -4 50 - 1865 olf o0 -.-7
,1 25 50 l'Á.JUS-L'v'N-},IEDlrEflRJ...¥.1I. cpt 42-45 .. 4242 50 1240 iu .. - •• — 1SC9 'm'-a ''<15
• ...2 50 j. mai-novembre 4245 .. 4245.. 12"2 50 .4 î>0 .... - 1871.... ^>3 50 ^ ..
.5 .. midj cpt i i152 50 H55 .. 4157 50 ...••• 50 — 1871 (quarts) 117 .. 116 .>0
fsL .. J. janvier-juillet ...liq 4 !53 75 41C0 .. 4160-- -1 — 1875 J ;• ->.0 . ■
•7 50!.. •■ cptl 1(507 50 1610 .. 4615 .. -- 1876...... ^2 15
J. juï\%ier--juillet liq !G10.. 4610.. 4610 .. •■ •> . 50 Poils de liquidation. oU
......... Of.L'F.ANS cpt j 340 .. 4342 50 4340 .. -2 Bons départementaux,.,., .M .. ■■
4 50.....1. avril-octobre lIq 1342 5p 4340.. 4340 i •• Ville tle Marseille 382..
■ ...... OUEST cpt 8GO ■■ SCO .. 860 ...... •• 75 Ville de Bordeaux ... 403 2.13 iOj Zo
5.. J. avril-octobre liq 865.. 8C2 50 800... • • • -1 • • Cr.Fonc.o00 fr. 4 A..... ^ •• . •*
•s C* PARISIENNE I)U GAZ...... cpt J 50o .. 4510.. 4510.......... — 10 ' 4 $"" IX g" ttî) "
'12a ... J. ¡¡vnl-odoJrc"..,..,. liq 1 4505 .. 4506 25 1 •• ~ 6 m" "
•• .. -5 .. C*ïKA*satlantioub cpt 485 ,, 4S1 25 .... — 10" J é'\kïz n " nio "
75 J. janvier-juillet, liq 48:).. 482 50 481 25 ...••••. — ^fi. 4 ^ 1863 110 ...»10
- ".5 25 MESSAG. NATION.!MARITIMKS. cpt «;96 25 595.. 595.. 5 — COnî®' \ %. ' ' ' ' 'îo*' h"
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Î K;.. '.'. CANAL DE SUEZ. mj 2000 .. 20GO .. 2061 25 ........ — Foncitres 1877 .. 366 .. 366
•0 23!... .L ianvier-Juillet «q 2060.. 2060 .. '2066 25 .1 — Communales 18/'. *•>/ J-o» oO
•• -.i.'i 50 EUF.?. (parim do fondateurs).... cpt 707 50 770.. 770 — 1Ionclère$i8r:),. M .. W ..
•■ 5ÔI J. janvier-Juillet........ liq 767 50 770 .. 770.......... — Foncières 1883... 3M.. «H* ..
.■',.! 25! DÉLÊûÀTIONS cpt 10no.. 4085.. 1088 75 -4 Alger, remb, à 150 fr..... 14'» -• 4«
- .3^:;! ,T janvier-juillet........ liq ]093 75 4090 .. i000 4 25 ; c % remi). à 500 ir. ^ ♦'
50i.. ,. | SUi7- (Socié!é civile) cpt 13HJ.. 4345.. 1352 50 2 50 Bonc ïi Guelma ^ V"
75j.. ,. J, j;invier-jniBet........ liq 25 4340 -. 1350 ...••• -3 50 iCst- Algérien Un "tl "
- .. CANAL DE COHL'o¡THE....... cpt 8 75 ... •• ..... -'2 s L- A] g r cii. ro« " ™ "
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■■ ••j.... MOEÎLIEB-ESPAGNOL (JOUISS,) cpt 130 .. 430 .. 430 .. ~ 3 % \nouvellcs\...... 3/.) .)0 :J7!J ;¡O
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' .. cru-m DM'ERAUTRICIIIEWS.. cpt G07 50 610.. (jOS 75 ..".. 50 Jleditcrranéc (Mou) - 377.. 3/0 50
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75 scï,.A-'ïRlCW£R l.OAIB.UID.,. cpt 270 25 277 50 275 50 V dor-Kmmanuel 8 , 38a ..
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.....1 25 — (nouvelles) 3 % .... 383 25 3M ..
........ La Réunion 3 % 351 351 ••
Chem, de fer Economiques 33C 75 .....
2 .. Franco-Algérienne 487 50 J85 50
4 Compagnie paris, du Gaz. 517 .. 516 ..
Messageries Maritimes ... 523 .......
Société générale Omnibus. 515 .. 515 ..
........Petites-Voitures 520 520
,..' .J 25 Transatlantiques 473 75 472 50
.. •• .1 23 Suez à % 581 25 580 ..
.....t .. — 3 % 399 - 395 ..
— bons trentenair.es... 440 .. 140 ..
.....3 .. Panamai %... 380 •• 383 ..
- 3% 9.30 .. 230 ■■
,....1 2j — 4 % 302 25 301 ,.
Petit Journal 506 .......
~ltl£
ÉTRANGÈRES
4 ...... Autric]¡ienn,s a!iciennes.. 401 •• 40:1 ..
!î 50 .... — 2° hypo:hbquo... 39S 50 394 ..
.3 50 .. •• — nouv. série A.... 3S7 50 301 ..
.... Lombard-Sud-Autriche... 308 :;0 .108 50
,, , — nouvelles 3i3 •• 3i3 ..
,1 .. a (Obi. lr série Priorité*! 363 .. 362 ..
.... n K \ » 2° sc]'ie........ I 343 .. 343 ..
,..... g ï? < » 3" série t 331
.1 st §; l.Spée. Pampeliine.,.. ! 323 .. 322 ..
. .... 811 w (Priorité Barcelone... 320 .. 326 ..
..., •• Andalou3 30) .. 301 ..
AsturiM. Galice et Léon, 320 50 319 75
a ^ .. B(,ïr a-Alta ....... 1 57 .. 1 o j • • j
** !! ...• Ciudad-lieal-Badajoz..... 512 .......
.. Cordoue à Séville 331
** . j 25 Saragosse à Madrid. 32S 75 327 50
" ij) — (2' hypothèque) 317 •• 3i7 1;0
.1 50 Portugais 'l)(),) .. 307 50
** ,, Madrid 'a Caeérès "97 .. 297 ..
" " " Crédit Mobilier Espagnol.. 235 .. 2.'i5 ..
•; .. Gaz de Madrid 506 .. 510 ..
"o " .. Banque JJypoth. de Siibde. 500 .. 503 ..
* .. Crédit Foncier Ef7VlJti"D o. 522 50 .....
ï'«ni'iK Etrangers
Consolidés anglais 99 Y" ....
'! 20 ... 5 % 1 talien cpt Mi. HO 95 ..
?5 *1 •• jaii%,Ici--juillct... liq y4 85 95 ..
Victoi--I-'.minan ael, 3(5
'! "* .. 4 % Belge loi 10 40'* 40
1! '! •• Florin or 4 % 8S 50 8:i 50
, j 50 Domaniales d'Autriche... 319 50 3i8 ..
" i/ é_ Dette Autrich, convej'tie. G7 Vt 68 ..
** /J " 50 Egypte unifiée nouv. 7 %. 33'J 50 331 ..
" " j 50 Chemins égyptiens 437 50 436 ..
11 Domaniales Egyptc" 42tj 75
jjq Espagne estérieurc 58 25 57 75
* 73 Oblig. douane dà Cuba.... 4s0 •• 470 2.")
' .j ,\k ' ' ragares 515 .. 516 50
•l " J; Etats-Unis i % -117 % 117 yt
j " '* Hellénique 'i % 1H79... 400 .. 404 ."
•| ;; ;; — o % mi.... 324.. 323..
!. 35 "... Hongrois i % 80 45 80 5')
75 .. •• Emprunt hongrois 304 .. 304 75
* Roumain fJ % (JO ... ■ ..
*. % .... Eusse 5 % ]«i>2 91 % 9'2
.... 50 — 4 % 1867 418 75 ; 418 25
j 7:j .. 4 % 1SC9. Î'!5 75; 1jl7 50
' h % 1870. 96 y. 96 >•;
.. — r, % 1S73 92 '/2 ..
.. — 4 'A l,75 f6
— 5 /o 1877 97 50 97 05
" à 50 II - • - 4 % 1880 !,(]i) •• /t;1-rj0
' ' " ». Obiig.fone.russes(l'-'série) 425 425 ..
*' «ir, .. — (5° série) 430 .. 430 25
* * "' "i .. Tunisiennes 487 50 ' 4>G 5,1
.. Québec 4 % -1800 510 ,. 1
.' " "* Suédois 4. % 1880 518 .......
•* " '* I. Portugais 5 % 1879 447 501
r;ô "I*. Ottom, (:,)trv. i % Série M 47 50j 1» .. |
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''iu)".. - 4% Série DI 16 20 16 40
: 1 I. 'I II rrlorlttR Ottúmane5.... J 3^9 ..J KO..
Ss. a/S. — H 0/0,
81 07 l/ït-.'i 1/^, 27 1/.2—Turc il. 1(» AU. |
— Bami'Ott., 0S5 »»> »/»—Ott. lHi:-), »>» j
Eat. UQuv.) t.7 7/8.- Egypt, iiciO :31 Jd. !
BULLETIN FINANCIER
Deux heures. — La bonne tenue du marché
prouve que nous avons été bien inspires hier
en nous refusant de faire écho aux bruits alar-
mants répandus sans grand succès pour les be-
soins dcs'vendeurs.
La spéculation a fait bon marché de ces ru-
meurs intéressées, et, après une journée de
répit, nous retrouvons la cote en pleine fer-
meté.
Le 3 0/0, qui était resté hier 'q 80 8/, après
avoir fait un moment 80 75, ouvre au cours rond
de 81 fr., et dépasse de 5 centimes ce prix sur
le marché du comptant.
L'Amortissable est sans grand changement a
terme. ; mais au comptant, il gagne 1/A do franc,
à 82 75. .
Sur ic h 1/2 0/0, les échanges sont relativement,
animés -'i, 110 30 sur les deux marchés; c'est une
reprise de 15 centimes sur les cours de la précé-
dente clôture.. , .
Les nouvelles du dehors sont satisfaisantes.
On s'accorde a croire, d'a près les derniers télé-
Grammes reçus, que la question de Zullicai, qui
était venue compliquer dans son ensemble la
question afghane, sera laissée de coté pondant
un certain temps. c eȕ toujours cela de gagne.
A Londres, pas de Bourse aujourd'hui.
Au moment olt nous écrivons, le 3 0/0 cote
8095, l'Amortissable est à 8:! 65 et le U 1/2 0/0 à
110 25.
Les petites primes échangées - , - hier pour au-
jourd'hui, sont toutes levées au cours de ré-
ponse rendus sur le marché libre.
Pour lundi, l'écart n'est que de ;> c. sur les
primes A 1./.2 0/0 et de 10 c. seulement dont ':2fi à
échéance de lin courant. _ ,
La différence sur les primes 3 0/0 est de rn,lu a
12 c. dont 25 fin du mois.
"Les tendances manifestées par les Sociétés de
crédit ne nous révèlent rien de nouveau.
On fait 5,050 fr. sur la Banque de France;
1005 fr. ronds sur le Comptoir d'Escompte:,
1,:3:22 50 et 1,325 fr. sur le Crédit Foncier.
La Banque Ottomane s'avance de 2 50 sur la
veille-, la Banque de Paris s'améliore dans les
mêmes proportions à u88 75.
Pas de changement sur les Chemins : Je Nord
à 1,610, le Lyon à. i,2..'i5, l'Orléans à J,3A0, sont
comme la veille.
On demande avec prime de L) à 10 Ir. les non..,
velles obligations de la Compagnie des chemins
de fer de rOuest-Algérien, dont l'émission aura
lieu lo 23 courant. Le succès de cette opération
importante est donc pieinemeftt assure
Les fonds internationaux regagnent du tpr-
raii! : l'Haiieu à 9:1 fr., le Turc à 10 At>. L Uniliee
se maintient à 330 J'r.
L'action Suez vaut 2,050 et 2,0(>o ir. Les recettes
du transit ont été hier de lUO,003:t'r.
Trois heures. — La clôtura est ferme.
Voici les derniers cours : La 3 0/0 finit h
81 07 1/2; le 30/0 amortissable finit à 82 70 »/»j
lei 1/2à 110 2,7 1/2. Italien, 95 "., "/"
DERNIÈRE HEURE
Le conseil des ministres s'est réuni ce matin
1 l'Elysée, sous !;i présidence de M. Jules Gré-
vy. La délibération a pris fin à 11 heures 9.0
minutes, Le ministre de l'intérieur, qui devait
présider la commission cxtl'a-parlcrncnL.lil'c, a
quitté le conseil à dix heures.
On s'est d'abord occupé du budget et des
conclusions prises par la. commission des finan-
ces du Sénat. Il a été décidé que le ministre
insisterait vivement pour qu'on ne fasse pas
revenir le budget au Palais-Bourbon.
Le conseil s'est ensuite occupé du débat sur
Madagascar.
Le gouvernement déclarera que rien ne sera
fait en dehors des mesures zi prendre en vue
de maintenir le statu quo, avant Li, venue de la
prochaine Assemblée.
On a ensuite discuté sur l'affaire du Scdurdo
et sur les réclamations de M. Crispi, Celui-ci
invoque les dispositions du traité de 1860,1
qui assimile les bateaux faisant le service des
postes aux navires de guerre.
M. Crispi a eu un entretien à ce sujet avec
le directeur du cabinet. Celui-ci lui a déclaré
que la convention de 1832 modiib celle de
]860, et qu'en conséquence celle-ci ne peut être
invoquée.
Demain paraîtra au Journal officiel une pro-
motion de généraux.
Le président de la République recevra lundi.
à deux heures, au palais de l'Elysée, le nouvel
ambassadeur de Chine, Hsu-Tching-Chang,
qui lui présentera ses lettres de créance.
Hsu-Tching-Chang ayant manifesté le désir
d'être reçu par Mme de Freycinet, ira lui ren-
dre visite aujourd'hui Ù. cinq heures, a. son hÔ-
tel de Passy. , ,
L'ambassadeur, accompagné du général
Tcheng-Ki-Tong, a visité ce matin le Conser-
vatoire des arts-et-métiers.
lSS2*255?Œ3^a3S552EG£35l
Le ministre des affaires étrangères, d'accord
avec ses collègues, les ministres de la guerre
et de la marine, s'occupa de la nomination
d'une commission de délimitation des fron-
tières du Tonkin. Il est probable que la com-
mission comprendra quatre membres, sous
la direction d'un ministre plénipotentiaire ou
conseiller d'ambassade, comme chef de mis-
sion.
M. Cogordan a reçu ordre de se concerter
avec lo directeur des affaires commerciales,
ainsi qu'avec un représentant du ministère du
commerce et un représentant du ministère des
colonies, pour préparer le futur traité de corn-
merce avcc la Chine.
Il résulte de l'entrevue que le ministre des
affaires étrangères a eue avec l'ambassadeur de
Chine, que cette puissance est absolument ré-
solue à exécuter toutes les clauses du traite.
Le mÍ:rlistl'b de la guerre a reçu, cette nuit,
du général de Courcy la dépêche suivante, en
date du S5 : '....-,
.« Tlui-Yet, abandonné par une partie de ses
partisses et trouvant Deug-Heu occu PÓ, s es -
rejeté Tam-So, près Cam-Lo, Le chemin
de-s momtagnes est gardé par les tirailleurs
tonkinois* ,
» Les dispositions «put Pvises pOlir occupe,
la province de Thau-Hoa, pays riche, dévoue à.
'i1!) Ll-Yct.
» Ainsi qu'il avait été convenu avec le gou-
vernement chinois, des ordres ont été donnés
pour assurer le respect des tombes des soldats
français et des soldats chinois.
A la suite des affaires do Langson, dix sol-
dats français étaient restés prisonniers entra
les mains des Chinois. Sept d'entre eux ont été;'
rendus Ù, Dong,son le 2.1 juillet, deux sont morts
et un tirailleur algérien est reste voLo'.t'...'nro-
ment en Chine. ;J
L'agence Havas nous communique la .'.M t«.
suivante :
« Un journal du soir parle d'un imprimé que
plusieurs journaux de province relèvent et qui
serait, d'après certains d'entre eux, transmis
aux maires par les protêts a l'occasion des pro-"
chaînes ciecL'.oas.
» Les auteurs de ce document, qui est libella
sous la forme d'un questionnaire, s'enquierent-
des noms des maires, adjoints et conseillers
municipaux. Ils demandent une note particu-
lière sur chacun d'eux, ainsi que sur 1 institu-
teur, le curé, le ,,l l'cl c -C I)è, ti,e et les agents
qui pourront être utilisés avec ou sans salaire.
Une colonne est consacrée aux auberges, cafés,
cabarets, et aux inl1uenc?s locales de diverse
nature,
» Nous sommes en mesure de décorer que
ce document n'émane à aucun titre de 1 admi-
nistration. Nous pouvons même ajouter qu'd
lui a été signale comme étant l'œuvre d'un co-
mité réactionnaire, Il est d'ai!ieurs a remar-
quer qu'il ne porte aucun nom d'impru'neLK'. '"
La commission extra-parlementaire, chargea
d'élaborer le règlement d'administration publi-
que contre les récidivistes, s'est réunie sous
la présidence du ministre. Elle a siège jusqu u
midi quarante-cinq et adopte onze articles sur
quarante-sept.
Les manœuvres du premier corps d arrneo
auront lieu dans la première quinzaine de sep-
tembre o
L'ex-mînistre des Etats-Unis a Paris et ,-ci ia—
mille se sont embarqués aujourd'hui pour i'A-
mérique. Beaucoup d'amis personnels dî A., et
de MU1C Morton étaient allés les accompagner
jusqu'au Ua\-re,
AU PALAIS-BOURBON
lJa Chambre aborde la discussion des crc-uits
concernant Madagascar.
M. Georges Périn prend la parole pour com-
battre le crédit, bien qu'il reconnaisse qu i s ne
s'agit, pas de sommes h dépenser, mais de-
Pendant le discours de M. Peria, M. Jules
Ferry, présent à la séance, a interrompu i ora-
teur. On en conclut qu'il serait tort possibk.
que J'ancien prudent du conseil
dans le débat.
r
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