Titre : Le Grand écho du Nord de la France
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1937-06-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32783482h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 juin 1937 18 juin 1937
Description : 1937/06/18 (A120,N170). 1937/06/18 (A120,N170).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : BIPFPIG62 Collection numérique : BIPFPIG62
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4765586x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85088
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/06/2018
GRAND ÉCHO DU NORD DE LA FRANCE
««i* mum^
■«■mu 3WNEMENTS < J -
tJo 170. — 120, mm.
pnnn m* mil ii « m IMIPJJfPJU» mi* P Aftlu
ABONNEMENTS
Nord et DAparleineuh Limitrophes :
— 3 mois * « « 32 Ir.
— 6 moi» , * „ 64 »
— 1 an , » t t 120 »
FRANCE 1
3 mois « » • 38 Ir.
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— 1 an .... 126 J)
les aasouros sool reçues dirwtemeiil dans lu
Barcau 1 fl dans toutes lus Ayenr.es de
Publiât» de fnmre et it l'UranfiT.
JOURNAL QUOTIDIEN
Lille
40 cent.
[texte illisible]
40 cent.
" "IIUMM'I I III llll II—..HK
VENDREDI
18
JUIN 1937
BUREAUX,
LILLE : 8. C«fande« Placç. 8
1"1 50 30 à 50 34
PARIS : Boulevard d, Il.11..".
^ 1 > MJ^ d* Mrtf'VeyjJ
I Tél R.ch<-ht.u 7 6 24
„
La Commission sénatoriale des finances
semble vouloir limiter les pleins pouvoirs
à la lutte contre les spéculateurs
Ayant entendu hier M Vincent-Auriol, elle entendra
aujourd'hui
M. Léon Blum
Le débat devant la
Haute Assemblée
ne commencerait
que demain
(De notre rédacteur parlementaire)
Paris, 17. — Le Sénat a discuté cet
après-midi la loi d'amnistie, mais l'in-
térêt ne fut à aucun moment dans l'hé-
micycie : il était bien davantage dans
les couloirs où l'on attendait la décision
de la Commission des Finances et où
douze ministres ou sous-secrétaires
d'Etat — pas un de moins — s'em-
ployaient de façon plus ou moins heu-
reuse à créer l'atmosphère favorable au
vote du projet de pleins pouvoirs.
Qu'un tel effort ait été jugé nécessai-
re pour créer ce climat, cela indique
assez déjà que le Gouvernement n'est
que médiocrement rassuré sur le sort
de son projet.
Il est de fait que les présages sont
mauvais, plus mauvais encore qu'hier,
me précisait même un sénateur du
Nord.
Les optimistes accordent au Gouver-
nement une majorité d'une dizaine de
voix sur le texte transactionnel que la
Commission des Finances pourrait finir
mar se laisser arrachf'r-
F.-J. LARDEUX
MM. Marcel REGNIER (à gauche) et Pierre LA V AL. qui sont intervenus, hier,
lu cours de la séance de la Commission sénatoriale des finances. (Ph. Keystone),
UN DRAME DE LA «DROGUE»
Le fils d'un anclen diplomate suisse est
mort intoxiqué par les stupéfiants chez
une jeune femme. Simone ARRIGHI. Mau-
rice PECLET, qui se faisait appeler pro-
fesseur Ram et qu'on voit sur notre photo
a été arrêté à cette occasion pour trafic
de stupéfiants. (Ph. France-Presse-Voir).
Un congrès
extraordinaire
radical-socialiste
serait convoqué
si des dispositions
contraires
à la doctrine du parti
étaient adoptées
...ou si elles dépassaient
le cadre du programme
du «Front populaire»
Paris, 17. — Le bureau du Parti radi-
cal-socialiste, qui s'était déjà réuni hier
après-midi, a tenu une nouvelle séance
à 18 heures, sous la présidence de M.
Edouard Daladier. Les membres du bu-
reau avaient, en effet, manifesté le
désir, au cours de la réunion d'hier à
laquelle n'assistait pas le président du
Parti, de recevoir de ce dernier des
éclaircissements sur la politique actuelle
du Gouvernement.
M. Edouard Daladier a expliqué, ainsi
que M. Jean Zay, l'attitude des minis-
tres radicaux lors du dernier Conseil de
Cabinet, où il fut décidé de demander
le vote au Parlement de pouvoirs spé-
ciaux pour redresser la situation finan-
cière.
Une longue discussion s'est engagée
à ce sujet, à laquelle ont participé la
plupart des membres du bureau. Aucun
vote n'a été émis, mais il a été décidé
qu'un Congrès extraordinaire serait con-
voqué au cas où seraient adoptées des
dispositions dépassant le cadre du pro-
gramme du « Front Populaire », ou
contraires à la doctrine radicale.
Aucun communiqué n'a été publié à
l'issue de la séance, qui a été levée à
20 heures.
M. DALADIER, vu par Grambert
Six pavillons ont été inaugurés
hier à l'Exposition de 1937
Celui de la Grande-Bretagne sera ouvert samedi
par le lord-maire de Londres qui vient d'arriver à Paris
Paris, 17. — C'est aujourd'hui une
grande journée pour l'Exposition. En
plus du Pavillon de la Ville de Paris,
ouvert au public ce matin, cinq construc-
tions, édifiées soit par des Etats étran-
gers, soit par notre pays, ont été officiel-
lement inaugurées cet après-midi.
A 15 heures, ce fut le pavillon de la
Pologne, dont la partie principale rap-
pelle par ses dimensions le fameux tom-
Le lord-maire de Londres, Sir BROADBRIDGE, et Lady Mayoress, à leur arrivée
,& la. gare du Nord, (Photo S.A.F.R.A.).
beau romain de Cecile Metelli, dans la
vja Appia. Ensuite, les pavillons com-
muns — symbole des liens qui réunis-
sent les trois Etats baltes, de l'Estonie,
de la Lettonie et de la Lithuanie.
Enfin, à 17 heures, on a inauguré le
pavillon Algérien, situé dans l'île des
Cygnes, et le pavillon « Basque, Béarn
et Bigorre ».
Le Sénat adopte
l'ensemble du projet
de loi sur l'amnistie
Paris, 17. — La séance du Sénat est
ouverte à 15 h. 10, sous la présidence de
M. Jules Jeanneney.
M. Vincent-Auriol dépose le projet de
loi adopté par la Chambre tendant à
donner au gouvernement les pouvoirs
nécessaires pour assurer le redressement
financier. Le gouvernement demande
l'urgence pour ce projet qui est ren-
voyé à la' Commission des finances.
L'ordre du jour appelle la suite du
débat sur le projet de loi portant amnis-
tie, La discussion générale étant close,
le Sénat passe à la discussion des arti-
cles.
L'article 1er énumère les faits anté-
rieurs au 14 juillet 1936 pour lesquels
l'amnistie est accordée. On adopte un
amendement Rio qui exclut de l'amnis-
tie les négligences lourdes et les fau-
tes graves contre la discipline dans la
marine marchande. On retient également
,un amendement Guérin en faveur des
bouilleurs de cru frappés de contraven-
tions légères. L'ensemble de l'article 1er
est réservé.
L'article 2 est adopté dans le texte de
la Commission. Il concerne les infrac-
tions commises par des délinquants pri-
maires.
L'article 3, voté par la Chambre, est
supprimé conformément à la proposition
de la Commission. Il avait trait égale-
ment à l'amnistie de certaines infrac-
tions commises par des délinquants pri-
maires.
Le Sénat repousse un amendement
Clamamus qui reprenait un article voté
par la Chambre et autorisant la réinté-
gration dans la nationalité française de
personnes qui avaient été déchues de ce
bénéfice par la loi de 1927.
L'article 4 du texte de la Chambre sur
la réhabilitation des faillis est écarté
par la Commission. Les suivants égale-
ment.
^ Sur proposition de M. Taurines, l'ar-
ticle 9 relatif aux faits de désertion
limite l'amnistie aux personnes ayant
appartenu à des unités combattantes ou
ayant été blessées ou citées après avis
favorable d'une Commission,
L'article 12 de la Chambre, visant les
mineurs de moins de 18 ans envoyés
dans une colonie pénitentiaire, n'est pas
adopté.
Les articles suivants sont adoptés sans
difficulté.
Les articles réservés sont adoptés et
l'ensemble du projet voté.
Séance levée à 18 h. 05.
L'enquête sur l'assassinat
des frères Rosselli
On va examiner les viscères
des victimes, ainsi que le poignard
et la douille découverte dans la voiture
Paris, 17. — Sur Commission rogatoire
du Parquet d'Alençon, qui poursuit son
enquête dans la mystérieuse affaire de
l'assassinat des frères Rosselli, M. Hude,
doyen des juges d'instruction, a chargé
M. Kohn-Abrest, directeur du Labora-
toire de toxicologie, d'examiner les vis-
cères des deux victimes et de dire si,
avant le crime, ils avaient absorbé un
stupéfiant quelconoue. M. Hude a égale-
ment chargé M. Saunié, directeur des
Services de l'Identité Judiciaire, d'exa-
miner le poignard et la douille décou-
verte dans la voiture de Carlo Rosselli.
les nationalistes tiennent l'entrée
du port de Bilbao et contrôlent
la route de Santander
Les Basques résistent encore sur les contre-pentes
des collines devant la ville, mais le mouvement
tournant est amorcé aux ailes
Les Catalans ont déclenché une violente diversion
devant Huesca et remporté quelques succès
Derio. 17. — D'un des envoyés spé-
ciaux de 1' « Agence Havas » :
Malgré une forte résistance opposée
par les troupes basques, les nationalis-
tes ont amélioré dans la journée d'hier
leurs positions.
Sur les hauteurs qui dominent le
vieux Bilbao, sous des rafales de mi-
tra illcuses. les requêtes et les fantas-
sins ont progressé. Il reste à réduire
l'opposition de l'adversaire qui s'accro-
che aux contre-pentes Ouest de ces hau-
teurs.
C'est ainsi qu'ils ont pu occuper des
défilés au Sud-Est de l'Archanda. la
côte 528 et compléter l'occupation de
San Roque vers le Nord.
Le Nervion est franchi au Sud
Dos Caminos. 17. — Fruibom-g de Bil-
bao : (Dun des envoyés spéciaux de
l' « Agence Havas » : A. gauche et au
sud de la route qui entre, à Bilbao et
qui vient de Galdacano se dresse un
massif de collines dénommé le Malma-
sin.
Entrevues internationales
LE GENERAL BECK
A RENDU VISITE
AU GÉNÉRAL GAMELIN
Paris, 17. — Le général Beck, chef de
l'état-major allemand, a fait ce matin
une visite de courtoisie au général Ga-
melin, chef d'état-major général de
l'armée.
D'autre part, le général Beck a assisté
à un déjeuner que donnait en son hon-
neur le général von Kuehlenthal, atta-
ché militaire allemand. On remarquait
parmi les convives : le général Game-
lin, le général Georges, le général Colson
et plusieurs autres officiers français.
Le général consacre une grande partie
Le général BECK, chef d'état-major de
'armée allemande, à son arrivée à Paris.
(Photo S.A.F.R.A.).
le son temps à visiter l'Exposition et les
environs de Paris.
Le docteur Schacht à Vienne
Vienne, 17. — Le docteur Schacht, pré-
;ident de la Reichsbank, ministre de
.'Economie du Reich, est arrivé à Vien-
;ie.
Une importante entrevue
entre MM. Stoyadinovitch,
Tataresco et Antonesco
Bucarest. 17. — MM. Hodza, Stoyadi-
îovitch et Tataresco, respectivement pré-
sidents du Conseil tchécoslovaque, you-
goslave et roumain, sont réunis à bord
lu yacht « Carol II », sur le Danube.
La question de la retraite
des ouvriers mineurs
Paris, 17: — La Commission des Mines
le la Chambre a poursuivi l'examen de
a question de la retraite des ouvriers
nineurs et a désigné une délégation pour
ntervenir auprès du ministre des Frnan-
es, afin d'obtenir son accord sur le pro- ~
et de loi qui lui a été soumis par le mi- 1
listre du Travail.
ICI ON PÊCHE !
La Scarpe et les Marais
de l' Artois
Pas un Arrageois qui ne connaisse les
Marais de Fampoux et de Rreux. A 10
kilomèhes de la viile, sur peut-être 50
à 80 hectares ils s'ëteticieiit avec leurs
ajoncs, leurs cabannes. leur cadre char-
mant d arbres et d'arbustes, leurs her-
DANS LES MARAIS DE FAMPOUX
bes aquatiques et ils sont poissonneux
que c'en est un plaisir pour les pécheurs.
Et cotoyant ces marais sur une grcHl-
de etendue, la Scarpe canalisée est là
bordée de futaies.
^Tout est donc pour le pla:.sir de la
pêche en ce coin charmant que nous
fit visiter un pêcheur émérite, M. Co-
Sur les bords de la Scarpe
à Saint-Laurent-Blanrru
gna de Fampoux et qui, soit à la ligne :
en barque, soit avec ses nasses, vous
retire des poissons qui sont souvent des
spécimens remarquables.
. Récemment il prit un brochet de 10
livres ! Les habitués savent où gîtent
les belles pièces : les passades de com-
mumea^on avec La .
lés, et chaque catégorie a son appât
préféré qu'on prépare avec soin.
Après quelques (t touches » dans la
Scarpe par temps orageux, qui est loin
d'être bon pour une bonne pêche, par
vent d'est, nous avons assisté en barque
à la levée de 13 nasses et il faut ' dire
que la majorité des pièces dépassait
bien la demi-livre : des tanches, des
pi ates : poissons exquis. A la levée d'une
nasse on eut une émotion. : un poisson
bizarre apparaissait à travers l'eau trans-
parente.
Qu'es'-ce que c'est que cela ? On se
penche ; la barque s'incline : la gaffe
amène la nasse,
— Flûte ! dit le pécheur. C'était un
i at !
La Scarpe vers Anz in-Saint-Aubin,
Etrul1 et Louez-Jez-Duisans voient aussi
quan'ité de chevaliers de la gaule : des
amateurs de truite le dimanche. Et on
sait bien ici qu'une truite de la Scarpe
est le superflu du fin.
Les marais de Vitry, Biadle, Plou-
vain ont aussi leurs fidèles comme à
Fampoux et si on ajoute à cette liste
d'endroits de pêche le canal du Nord
et ¡'étang de Barane vers Marquion,
on voit que les pécheurs de l'arrondis-
sement d'Arras sont favorisés ; aussi
ils savent en profiter.
A PROPOS DE LA VISITE DANS LE NORD
DES ANCIENS COMBATTANTS TCHÉCOSLOVAQUES
La Tchécoslovaquie
et l'Europe I
En quittant Prague, je fis, dans le
train qui me ramenait en France, un
retour sur moi-même. Je venais de dé-
couvrir, positivement, la Tchécoslova-
quie...
C'est-à-dire qu'après avoir, en quel-
ques lampées, goûté l'air du pays, il
me fallut repartir. Je ne connaissais
donc de la Tchécoslovaquie que son
existence. C'était déjà beaucoup et je
me sentais l'esprit fort animé. Et'je dus
convenir que, malgré mon ignorance,
j'étais, en faveur de la Tchécoslovaquie,
possédé d'un immense désir de prosé-
lytisme.
Je sentais que je pourrais fort bien,
comme La Fontaine demandant au pre-
mier venu s'il avait lu Baruch, m'éta-
blir au carrefour et arrêter les passants
par ces mots : « Connaissez-vous la
Tchécoslovaquie ? »
J'ignore si tous les gens qui passent
huit jours à Prague en reviennent ainsi
transportés. Je crains que non. Les tou-
ristes d'aujourd'hui voyagent si mal !
Je le dis comme je le pense, le « tou-
risme a fort désavantageusement rem-
placé le « voyage :t>, Les touristes par-
courent le monde pour le voir. Les voya-
geurs d'autrefois tâchaient de le com-
prendre. C'était mieux.
« Voici les Apennins et voici le Cau-
case », disait Janot lapin. Puis il rentrait
dans son trou. On aime à croire qu'il
y méditait. Ce n'est pas sûr. Janot lapin
était l'ancêtre des touristes d'aujour-
d'hui.
Mais je ne suis pas là pour médire du
tourisme. Il a du bon. Il crée un mou-
vement, un courant de foules vers l'é-
tranger. Il efface donc, plus ou moins,
la notion de l'étranger. Voilà où il faut
en venir. Le tourisme est une initiation.
Pour les esprits les plus fermés, il pose
des problèmes, il éveille des curiosités.
Rares sont les hommes qui consentent à
laisser celles-ci insatisfaites. Faisons
confiance au tourisme, il portera ses
fruits.
J'ai vu bien des villes en Europe et
dans le monde. Prague est certainement
la plus inattendue qui soit. Inattendue
parce que l'homme est ignorant ou parce
qu'il a tout oublié. Bénissons l'ignorance
qui laisse place à la surprise.
Une camionnette
transportant des soldats
tombe dans un ravin
près de Fez
Un mort et cinq blessés graves
Casablanca, 17. — Une camionnette
militaire conduite par un soldat maro-
cain du 31" génie et transportant un dé-
tachement revenant des manœuvres de
Sebou, a manqué un virage, à 400 mè-
tres de la route de Fez, et s'est abîmée
dans un ravin. Un jeune soldat de 22
ans, Léon Baie, a eu les reins brisés et
est mort. Il y a, en outre, cinq jlessés
gravement atteints, les soldats Noël, Ma-
dré. Cauvet-Picard, Dubeauchard, et un
i indigène, tous du génie. : j
La grève de la métallurgie aux Etats-Unis
Cinq grands chantiers navals
de la région new-yorkaise
sont arrêtés
New-York, 17. — Cinq des plus grands
chantiers navals de la région de New-
York sont fermés à la suite de la grève
déclenchée par 9.000 ouvriers qui récla-
ment que seuls soient employés les ou-
vrie s syndiqués.
LA MODE
La star Bette DAVIS présente un
costume créé spécialement pour le bord
de la mer. (Ph. S.A.F.R.A.).
A l'ambassade du Japon
à Paris
Tokio, 17. — De l' « Agence Domeï » :
M. Soshiro Satoh, consul général du
Japon à Kharbine, est nommé premier
secrétaire à l'ambassade du Japon à
Paris.
AU GALA DES ARTISTES
Cette fête traditionnelle s'est déroulée au Tremblay. Voici Maurice CHEVALIER,
; Tino ROSSI après une course de trot attelé k âne, (Photo S.A.F.R.A.).
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Nord et DAparleineuh Limitrophes :
— 3 mois * « « 32 Ir.
— 6 moi» , * „ 64 »
— 1 an , » t t 120 »
FRANCE 1
3 mois « » • 38 Ir.
-~ 6 mois « s » 70 »
— 1 an .... 126 J)
les aasouros sool reçues dirwtemeiil dans lu
Barcau 1 fl dans toutes lus Ayenr.es de
Publiât» de fnmre et it l'UranfiT.
JOURNAL QUOTIDIEN
Lille
40 cent.
[texte illisible]
40 cent.
" "IIUMM'I I III llll II—..HK
VENDREDI
18
JUIN 1937
BUREAUX,
LILLE : 8. C«fande« Placç. 8
1"1 50 30 à 50 34
PARIS : Boulevard d, Il.11..".
^ 1 > MJ^ d* Mrtf'VeyjJ
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„
La Commission sénatoriale des finances
semble vouloir limiter les pleins pouvoirs
à la lutte contre les spéculateurs
Ayant entendu hier M Vincent-Auriol, elle entendra
aujourd'hui
M. Léon Blum
Le débat devant la
Haute Assemblée
ne commencerait
que demain
(De notre rédacteur parlementaire)
Paris, 17. — Le Sénat a discuté cet
après-midi la loi d'amnistie, mais l'in-
térêt ne fut à aucun moment dans l'hé-
micycie : il était bien davantage dans
les couloirs où l'on attendait la décision
de la Commission des Finances et où
douze ministres ou sous-secrétaires
d'Etat — pas un de moins — s'em-
ployaient de façon plus ou moins heu-
reuse à créer l'atmosphère favorable au
vote du projet de pleins pouvoirs.
Qu'un tel effort ait été jugé nécessai-
re pour créer ce climat, cela indique
assez déjà que le Gouvernement n'est
que médiocrement rassuré sur le sort
de son projet.
Il est de fait que les présages sont
mauvais, plus mauvais encore qu'hier,
me précisait même un sénateur du
Nord.
Les optimistes accordent au Gouver-
nement une majorité d'une dizaine de
voix sur le texte transactionnel que la
Commission des Finances pourrait finir
mar se laisser arrachf'r-
F.-J. LARDEUX
MM. Marcel REGNIER (à gauche) et Pierre LA V AL. qui sont intervenus, hier,
lu cours de la séance de la Commission sénatoriale des finances. (Ph. Keystone),
UN DRAME DE LA «DROGUE»
Le fils d'un anclen diplomate suisse est
mort intoxiqué par les stupéfiants chez
une jeune femme. Simone ARRIGHI. Mau-
rice PECLET, qui se faisait appeler pro-
fesseur Ram et qu'on voit sur notre photo
a été arrêté à cette occasion pour trafic
de stupéfiants. (Ph. France-Presse-Voir).
Un congrès
extraordinaire
radical-socialiste
serait convoqué
si des dispositions
contraires
à la doctrine du parti
étaient adoptées
...ou si elles dépassaient
le cadre du programme
du «Front populaire»
Paris, 17. — Le bureau du Parti radi-
cal-socialiste, qui s'était déjà réuni hier
après-midi, a tenu une nouvelle séance
à 18 heures, sous la présidence de M.
Edouard Daladier. Les membres du bu-
reau avaient, en effet, manifesté le
désir, au cours de la réunion d'hier à
laquelle n'assistait pas le président du
Parti, de recevoir de ce dernier des
éclaircissements sur la politique actuelle
du Gouvernement.
M. Edouard Daladier a expliqué, ainsi
que M. Jean Zay, l'attitude des minis-
tres radicaux lors du dernier Conseil de
Cabinet, où il fut décidé de demander
le vote au Parlement de pouvoirs spé-
ciaux pour redresser la situation finan-
cière.
Une longue discussion s'est engagée
à ce sujet, à laquelle ont participé la
plupart des membres du bureau. Aucun
vote n'a été émis, mais il a été décidé
qu'un Congrès extraordinaire serait con-
voqué au cas où seraient adoptées des
dispositions dépassant le cadre du pro-
gramme du « Front Populaire », ou
contraires à la doctrine radicale.
Aucun communiqué n'a été publié à
l'issue de la séance, qui a été levée à
20 heures.
M. DALADIER, vu par Grambert
Six pavillons ont été inaugurés
hier à l'Exposition de 1937
Celui de la Grande-Bretagne sera ouvert samedi
par le lord-maire de Londres qui vient d'arriver à Paris
Paris, 17. — C'est aujourd'hui une
grande journée pour l'Exposition. En
plus du Pavillon de la Ville de Paris,
ouvert au public ce matin, cinq construc-
tions, édifiées soit par des Etats étran-
gers, soit par notre pays, ont été officiel-
lement inaugurées cet après-midi.
A 15 heures, ce fut le pavillon de la
Pologne, dont la partie principale rap-
pelle par ses dimensions le fameux tom-
Le lord-maire de Londres, Sir BROADBRIDGE, et Lady Mayoress, à leur arrivée
,& la. gare du Nord, (Photo S.A.F.R.A.).
beau romain de Cecile Metelli, dans la
vja Appia. Ensuite, les pavillons com-
muns — symbole des liens qui réunis-
sent les trois Etats baltes, de l'Estonie,
de la Lettonie et de la Lithuanie.
Enfin, à 17 heures, on a inauguré le
pavillon Algérien, situé dans l'île des
Cygnes, et le pavillon « Basque, Béarn
et Bigorre ».
Le Sénat adopte
l'ensemble du projet
de loi sur l'amnistie
Paris, 17. — La séance du Sénat est
ouverte à 15 h. 10, sous la présidence de
M. Jules Jeanneney.
M. Vincent-Auriol dépose le projet de
loi adopté par la Chambre tendant à
donner au gouvernement les pouvoirs
nécessaires pour assurer le redressement
financier. Le gouvernement demande
l'urgence pour ce projet qui est ren-
voyé à la' Commission des finances.
L'ordre du jour appelle la suite du
débat sur le projet de loi portant amnis-
tie, La discussion générale étant close,
le Sénat passe à la discussion des arti-
cles.
L'article 1er énumère les faits anté-
rieurs au 14 juillet 1936 pour lesquels
l'amnistie est accordée. On adopte un
amendement Rio qui exclut de l'amnis-
tie les négligences lourdes et les fau-
tes graves contre la discipline dans la
marine marchande. On retient également
,un amendement Guérin en faveur des
bouilleurs de cru frappés de contraven-
tions légères. L'ensemble de l'article 1er
est réservé.
L'article 2 est adopté dans le texte de
la Commission. Il concerne les infrac-
tions commises par des délinquants pri-
maires.
L'article 3, voté par la Chambre, est
supprimé conformément à la proposition
de la Commission. Il avait trait égale-
ment à l'amnistie de certaines infrac-
tions commises par des délinquants pri-
maires.
Le Sénat repousse un amendement
Clamamus qui reprenait un article voté
par la Chambre et autorisant la réinté-
gration dans la nationalité française de
personnes qui avaient été déchues de ce
bénéfice par la loi de 1927.
L'article 4 du texte de la Chambre sur
la réhabilitation des faillis est écarté
par la Commission. Les suivants égale-
ment.
^ Sur proposition de M. Taurines, l'ar-
ticle 9 relatif aux faits de désertion
limite l'amnistie aux personnes ayant
appartenu à des unités combattantes ou
ayant été blessées ou citées après avis
favorable d'une Commission,
L'article 12 de la Chambre, visant les
mineurs de moins de 18 ans envoyés
dans une colonie pénitentiaire, n'est pas
adopté.
Les articles suivants sont adoptés sans
difficulté.
Les articles réservés sont adoptés et
l'ensemble du projet voté.
Séance levée à 18 h. 05.
L'enquête sur l'assassinat
des frères Rosselli
On va examiner les viscères
des victimes, ainsi que le poignard
et la douille découverte dans la voiture
Paris, 17. — Sur Commission rogatoire
du Parquet d'Alençon, qui poursuit son
enquête dans la mystérieuse affaire de
l'assassinat des frères Rosselli, M. Hude,
doyen des juges d'instruction, a chargé
M. Kohn-Abrest, directeur du Labora-
toire de toxicologie, d'examiner les vis-
cères des deux victimes et de dire si,
avant le crime, ils avaient absorbé un
stupéfiant quelconoue. M. Hude a égale-
ment chargé M. Saunié, directeur des
Services de l'Identité Judiciaire, d'exa-
miner le poignard et la douille décou-
verte dans la voiture de Carlo Rosselli.
les nationalistes tiennent l'entrée
du port de Bilbao et contrôlent
la route de Santander
Les Basques résistent encore sur les contre-pentes
des collines devant la ville, mais le mouvement
tournant est amorcé aux ailes
Les Catalans ont déclenché une violente diversion
devant Huesca et remporté quelques succès
Derio. 17. — D'un des envoyés spé-
ciaux de 1' « Agence Havas » :
Malgré une forte résistance opposée
par les troupes basques, les nationalis-
tes ont amélioré dans la journée d'hier
leurs positions.
Sur les hauteurs qui dominent le
vieux Bilbao, sous des rafales de mi-
tra illcuses. les requêtes et les fantas-
sins ont progressé. Il reste à réduire
l'opposition de l'adversaire qui s'accro-
che aux contre-pentes Ouest de ces hau-
teurs.
C'est ainsi qu'ils ont pu occuper des
défilés au Sud-Est de l'Archanda. la
côte 528 et compléter l'occupation de
San Roque vers le Nord.
Le Nervion est franchi au Sud
Dos Caminos. 17. — Fruibom-g de Bil-
bao : (Dun des envoyés spéciaux de
l' « Agence Havas » : A. gauche et au
sud de la route qui entre, à Bilbao et
qui vient de Galdacano se dresse un
massif de collines dénommé le Malma-
sin.
Entrevues internationales
LE GENERAL BECK
A RENDU VISITE
AU GÉNÉRAL GAMELIN
Paris, 17. — Le général Beck, chef de
l'état-major allemand, a fait ce matin
une visite de courtoisie au général Ga-
melin, chef d'état-major général de
l'armée.
D'autre part, le général Beck a assisté
à un déjeuner que donnait en son hon-
neur le général von Kuehlenthal, atta-
ché militaire allemand. On remarquait
parmi les convives : le général Game-
lin, le général Georges, le général Colson
et plusieurs autres officiers français.
Le général consacre une grande partie
Le général BECK, chef d'état-major de
'armée allemande, à son arrivée à Paris.
(Photo S.A.F.R.A.).
le son temps à visiter l'Exposition et les
environs de Paris.
Le docteur Schacht à Vienne
Vienne, 17. — Le docteur Schacht, pré-
;ident de la Reichsbank, ministre de
.'Economie du Reich, est arrivé à Vien-
;ie.
Une importante entrevue
entre MM. Stoyadinovitch,
Tataresco et Antonesco
Bucarest. 17. — MM. Hodza, Stoyadi-
îovitch et Tataresco, respectivement pré-
sidents du Conseil tchécoslovaque, you-
goslave et roumain, sont réunis à bord
lu yacht « Carol II », sur le Danube.
La question de la retraite
des ouvriers mineurs
Paris, 17: — La Commission des Mines
le la Chambre a poursuivi l'examen de
a question de la retraite des ouvriers
nineurs et a désigné une délégation pour
ntervenir auprès du ministre des Frnan-
es, afin d'obtenir son accord sur le pro- ~
et de loi qui lui a été soumis par le mi- 1
listre du Travail.
ICI ON PÊCHE !
La Scarpe et les Marais
de l' Artois
Pas un Arrageois qui ne connaisse les
Marais de Fampoux et de Rreux. A 10
kilomèhes de la viile, sur peut-être 50
à 80 hectares ils s'ëteticieiit avec leurs
ajoncs, leurs cabannes. leur cadre char-
mant d arbres et d'arbustes, leurs her-
DANS LES MARAIS DE FAMPOUX
bes aquatiques et ils sont poissonneux
que c'en est un plaisir pour les pécheurs.
Et cotoyant ces marais sur une grcHl-
de etendue, la Scarpe canalisée est là
bordée de futaies.
^Tout est donc pour le pla:.sir de la
pêche en ce coin charmant que nous
fit visiter un pêcheur émérite, M. Co-
Sur les bords de la Scarpe
à Saint-Laurent-Blanrru
gna de Fampoux et qui, soit à la ligne :
en barque, soit avec ses nasses, vous
retire des poissons qui sont souvent des
spécimens remarquables.
. Récemment il prit un brochet de 10
livres ! Les habitués savent où gîtent
les belles pièces : les passades de com-
mumea^on avec La .
lés, et chaque catégorie a son appât
préféré qu'on prépare avec soin.
Après quelques (t touches » dans la
Scarpe par temps orageux, qui est loin
d'être bon pour une bonne pêche, par
vent d'est, nous avons assisté en barque
à la levée de 13 nasses et il faut ' dire
que la majorité des pièces dépassait
bien la demi-livre : des tanches, des
pi ates : poissons exquis. A la levée d'une
nasse on eut une émotion. : un poisson
bizarre apparaissait à travers l'eau trans-
parente.
Qu'es'-ce que c'est que cela ? On se
penche ; la barque s'incline : la gaffe
amène la nasse,
— Flûte ! dit le pécheur. C'était un
i at !
La Scarpe vers Anz in-Saint-Aubin,
Etrul1 et Louez-Jez-Duisans voient aussi
quan'ité de chevaliers de la gaule : des
amateurs de truite le dimanche. Et on
sait bien ici qu'une truite de la Scarpe
est le superflu du fin.
Les marais de Vitry, Biadle, Plou-
vain ont aussi leurs fidèles comme à
Fampoux et si on ajoute à cette liste
d'endroits de pêche le canal du Nord
et ¡'étang de Barane vers Marquion,
on voit que les pécheurs de l'arrondis-
sement d'Arras sont favorisés ; aussi
ils savent en profiter.
A PROPOS DE LA VISITE DANS LE NORD
DES ANCIENS COMBATTANTS TCHÉCOSLOVAQUES
La Tchécoslovaquie
et l'Europe I
En quittant Prague, je fis, dans le
train qui me ramenait en France, un
retour sur moi-même. Je venais de dé-
couvrir, positivement, la Tchécoslova-
quie...
C'est-à-dire qu'après avoir, en quel-
ques lampées, goûté l'air du pays, il
me fallut repartir. Je ne connaissais
donc de la Tchécoslovaquie que son
existence. C'était déjà beaucoup et je
me sentais l'esprit fort animé. Et'je dus
convenir que, malgré mon ignorance,
j'étais, en faveur de la Tchécoslovaquie,
possédé d'un immense désir de prosé-
lytisme.
Je sentais que je pourrais fort bien,
comme La Fontaine demandant au pre-
mier venu s'il avait lu Baruch, m'éta-
blir au carrefour et arrêter les passants
par ces mots : « Connaissez-vous la
Tchécoslovaquie ? »
J'ignore si tous les gens qui passent
huit jours à Prague en reviennent ainsi
transportés. Je crains que non. Les tou-
ristes d'aujourd'hui voyagent si mal !
Je le dis comme je le pense, le « tou-
risme a fort désavantageusement rem-
placé le « voyage :t>, Les touristes par-
courent le monde pour le voir. Les voya-
geurs d'autrefois tâchaient de le com-
prendre. C'était mieux.
« Voici les Apennins et voici le Cau-
case », disait Janot lapin. Puis il rentrait
dans son trou. On aime à croire qu'il
y méditait. Ce n'est pas sûr. Janot lapin
était l'ancêtre des touristes d'aujour-
d'hui.
Mais je ne suis pas là pour médire du
tourisme. Il a du bon. Il crée un mou-
vement, un courant de foules vers l'é-
tranger. Il efface donc, plus ou moins,
la notion de l'étranger. Voilà où il faut
en venir. Le tourisme est une initiation.
Pour les esprits les plus fermés, il pose
des problèmes, il éveille des curiosités.
Rares sont les hommes qui consentent à
laisser celles-ci insatisfaites. Faisons
confiance au tourisme, il portera ses
fruits.
J'ai vu bien des villes en Europe et
dans le monde. Prague est certainement
la plus inattendue qui soit. Inattendue
parce que l'homme est ignorant ou parce
qu'il a tout oublié. Bénissons l'ignorance
qui laisse place à la surprise.
Une camionnette
transportant des soldats
tombe dans un ravin
près de Fez
Un mort et cinq blessés graves
Casablanca, 17. — Une camionnette
militaire conduite par un soldat maro-
cain du 31" génie et transportant un dé-
tachement revenant des manœuvres de
Sebou, a manqué un virage, à 400 mè-
tres de la route de Fez, et s'est abîmée
dans un ravin. Un jeune soldat de 22
ans, Léon Baie, a eu les reins brisés et
est mort. Il y a, en outre, cinq jlessés
gravement atteints, les soldats Noël, Ma-
dré. Cauvet-Picard, Dubeauchard, et un
i indigène, tous du génie. : j
La grève de la métallurgie aux Etats-Unis
Cinq grands chantiers navals
de la région new-yorkaise
sont arrêtés
New-York, 17. — Cinq des plus grands
chantiers navals de la région de New-
York sont fermés à la suite de la grève
déclenchée par 9.000 ouvriers qui récla-
ment que seuls soient employés les ou-
vrie s syndiqués.
LA MODE
La star Bette DAVIS présente un
costume créé spécialement pour le bord
de la mer. (Ph. S.A.F.R.A.).
A l'ambassade du Japon
à Paris
Tokio, 17. — De l' « Agence Domeï » :
M. Soshiro Satoh, consul général du
Japon à Kharbine, est nommé premier
secrétaire à l'ambassade du Japon à
Paris.
AU GALA DES ARTISTES
Cette fête traditionnelle s'est déroulée au Tremblay. Voici Maurice CHEVALIER,
; Tino ROSSI après une course de trot attelé k âne, (Photo S.A.F.R.A.).
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