Titre : Paris-midi : seul journal quotidien paraissant à midi / dir. Maurice de Waleffe
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-04-30
Contributeur : De Waleffe, Maurice (1874-1946). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32832672n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 avril 1942 30 avril 1942
Description : 1942/04/30 (A32,N5048). 1942/04/30 (A32,N5048).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4735897x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-229
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/02/2018
Paris-Midi
DERNIÈRE
ÉDITION
32- ANNEE. - N" 5048 JEUDI 30 AVRIL 1942 87 rue du rua. sz-oe parle
1
LE NUMERO ; UN FRANC. — Abonnem.: 1 mois, 24 fr.; 3 mois, 70 fr.; 6 mois. 130 fr.; 1 an. 250 fr. tc.c. Paru ?685-7»)
8 PAGES
aujourd'hui
et demain
""
COURSES
A AUTEUIL -
"SAUVER LE PAYS
seul désir, seul but
DU MARECHAL
et
de moi-même"
DECLARE
M. PIERRE LAVAL
ANGERS, 30 Avril.
M. Roussillon, préfet régional
d'Angers, a donné à la presse
quelques détails sur les entretiens
qu'il vient d'avoir à Vichy, tant
avec le maréchal Péta in qu'avec
M. Pierre Laval.
Son voyage coïncidait avec le
86, anniversaire du Maréchal.
J'ai ei4 la joie, a déclaré
M. Roussillon, al(, lendemain des
graves circonstances qui avaient
entraîné la constitution du nou-
veau gouvernement, de trouver le
Maréchal en pleine possession de
ses magnifiques moyens.
LA LIGNE DROITE
RÉALISME
Le premier discours adressé au
pays par M. Pierre Laval frappait
par son réalisme et sa mesure. On
l'a souligné ici en son temps. Voici
que les actes viennent confirmer
les paroles. Et c'était devenu de-
puis des années chose assez rare
pour mériter aujourd'hui notre at-
tention.
Rarement ministère s'est installé
plus rapidement, s'est plus vite at-
telé aux tâches urgentes, a pris
avec plus de célérité quelques dé-
cisions efficaces et précises. Une
réduction de la ration de pain me-
naçait : la mesure a été écartée
sur l'intervention personnelle du
président du conseil. Une absurde
interdiction de consommer du vin
aux repas du soir avait été pro-
mulguée : elle a été levée. Des den-
rées risquaient de pourrir en
stocks : elles ont été débloquées.
Et, avant-hier, M. Max Bonnafous,
au nom de M. Le lioy-Lad u rie et
en son nom propre, faisait, en ce
qui concerne la région parisienne,
des déclarations dont l'absence de
démagogie, la fermeté et la pré-
cision tranchent heureusement sur
tant de propos antérieurs, pompeux
mais non suivis d'effet... Voilà pour
le ravitaillement.
Côté extérieur : même prompti-
tude de décision. Les Etats-Unis
ayant fait débarquer des troupes
en Nouvelle-Calédonie, ce n'est
point après de pénibles tergiversa-
tions, de longues conférences, c'est
« immédiatement » que notre am-
bassadeur, M. Henry-Haye, a reçu
l'ordre de formuler à la Maison
Blanche l'énergique protestation
française.
Certes, ni M. Laval ni son équi-
pe ne prétendent faire des mira-
cles. Bien au contraire, ils mettent
les Français en garde contre de
fallacieux espoirs. Etre réalistes
leur suffit. Résoudre les difficul-
tés, une à une, prendre dans un
délai minimum des décisions
pourtant réfléchies et efficaces,
voilà leur méthode. Elle se révèle
déjà plus favorable aux intérêts
de la nation que tant de démago-
gies défuntes.
Jean-Pierre MAXENCE.
REPRESAILLES
AÉRIENNES
contre la ville
d'York
GRAND QUARTIER GENERAL
DU FUEHRER, 29 Avril.
Le Haut Commandement de l'ar-
mée allemande communique :
Des attaques aériennes efficaces
ont été effectuées dans la mer
Noire et dans la mer d'Azov, sur
des installations de ports e t des
navires soviétiques.
Dans le secteur central du front
est, l'ennemi a répété en divers en-
droits ses attaques infructueuses.
Dans le secteur nord, des attaques
locales allemandes et des opéra-
tions conduites par des troupes de
choc ont été couronnées de succès.
Une division d'infanterie alleman-
de s'est emparée d'une tête de pont
ennemie. Au cours de cette opéra-
tion, l'adversaire a perdu plus de
1.400 morts, 6 engins blindés, 9 piè-
oea d'artillerie et un grand nombre
d'autres armes.
En Laponie, les troupes alleman-
des et finlandaises ont repoussé
plusieurs attaques ennemies.
Sur le front de l'océan Glacial,
les chasseurs allemands ont abattu
15 appareils ennemis, dont 14 du
type Hurricane. L'aviation alle-
mande n'a pas subi de » ertes.
(Photo A.B.C.)
Après avoir prononcé son dis-
cours devant le Reichstag, le
Führer écoute, debout, l'hymne
allemand chanté par toutes les
personnes présentes. A gauche,
M. von Ribbentrop.
(Photo Fulgur.)
Dans de nombreuses régions du front est, les fleuves débordent.
Les hirondelles
sont revenues
faire le printemps
Les mouettes, venues nous annoncer
l'hiver, sont parties depuis, plusieurs se-
maines. Elles ne tourbillonneront plus
avant de longs mois au-dessus de la
Seine. Elles s'en sont allées je ne sais
où, probablement d'où elles venaient.
A leur plumage, couleur :de frirnas.
succède la tenue plus sombre, presque
de cérémonie, des hirondelles. La pers-
pective des journées ensoleillées les a
fait s'envoler vers nous. Que leur im-
porte ce que font les hommes ? Elles
viennent retrouver leur nil d'antan ou
en construire un nouveau,' tout comme
elles le feront l'an proGnain, comme
elles l'ont fait toujours. i
s La gémissante hlrordélle, fille de
Pandiôn, apparaît le mawn aux hom-
mes, le printemps étant déjà com-
mencé... », chantait Hésiode il y a
près de trente siècles.
Nous en avons aperçu quelques-unes
hier, au- crépuscule, rapide tourbillon
dans l'air encore tiède de la journée, I
chasseresses joyeuses et iniassibles.
Les hirondelles font le printemps.
A. D.
Le flanc droit
de l'armée
de Tchana Kai Chek
est
contourné
LA LUTTE
EST
VIRTUELLEMENT
PERDUE
POUR
LES
ANGLO-CHINOIS
(Lire les dépêches en troisième page.)
L'esprit du 2 mai
FÊTE DU TRAVAIL
Quelle sera, cette année, la
physionomie du 1er mai, fête du
travail ?
Nous l'avons demandé au mi-
nistère, rue de Grenelle.
— D'abord, nous répond aima-
blement le chef de cabinet, le
1er mai sera, comme vous savez,
le 2... Et puis, si certaines 'indtzs-
tries auxiliaires font relâche, d'au-
tres -- celles qui touchent à l'ali-
mentation générale, par exemple
— pourront, d'accord avec l'ins-
pection, laisser leurs portes ouver-
tes.
» De même que tels centres usi-
niers, qui doivent, dans l'intérêt
commun, fournir des commandes
pressées.
» Comme vous le voyez, autant
de cas d'espèce. L'esprit de la fête
du travail n'en sera pas moins
respecté, selon le plus vif désir. dit,
Maréchal,. »
— Et les écoles f
— Fermées. La jeunesse pourra
se retremper ainsi au sein des fa-
milles laboiieuses. 1
Voici maintenant l'écho de l'ar-
chevêché :
— Rien de plus naturel, de plus
louable, que le repas.. mérité qui
célèbre le saint travail... Le Créa-
teur lui-même n'art-il point chômé
le septième jour T.-,
L. B.
Aujourd'hui
VERNISSAGE
du
Salon
Au Palais de Tokio, le grand
Salon, le « Salon officiel » va ou-
vrir ses portes pour la 155e fois.
On ne peut parler de cet annuel
événement comme on parle d'au-
tres manifestations qui portent
le même titre de salon — tels
l' « Automne » ou les « Indépen-
dants » — et qui sont nées d'un
besoin de renouvellement...
Des courants d'art aussi vio-
lents que l'impressionnisme ou le
divisionnisme, n'ont pour ainsi
dire fait qu'effleurer les principes
en honneur chez les « Artistes
français ». La convention y règne
juste autant que le désir d'im-
prévu et que l'invention dans les
sociétés concurrentes.
La profonde signification de cet
état de choses est probablement
que toute nouveauté ne s'avère
pas nécessairement durable et
que, ce qui semble démodé en
1942, offrira peut-être une valeur
rétrospective demain.
VANDERPYL.
DERNIÈRE MINUTE
De CHANGHAI :
On annonce, de Tchoung-King,
que les avant-gardes japonaises
ont atteint les faubourgs avan-
cés de Lashio, en Birmanie.
D'ANKARA :
Le commandant de la place
de Téhéran a été relevé de son
poste.
MÉRIDIEN DE PARIS
Sa croix de guerre
DES trafiquants de fausses caries
d'alimentation ont été durement
punis et personne ne s'en plain-
dra ni les plaindra. Mais l'un des con-
damnés avait obtenu la croix de guerre.
On la lui a retirée. Mesure parfaitement
légale et qui est applicable dans toutes
les affa ires relevant d'une juridiction
criminelle ; à plus forte raison donc de
celles qui sont jugées par le Tribunal
d'Etat.
Qu'en pensez-vous ?
Ce faussaire, on lui aurait coupe 1.
tête que nul ne l'aurai,t plaint. Seule-
ment, sa croix de guerre, il l'avait, par
définition, gagnée sur le champ de ba-
taille. Citoyen malhonnête, il avait peut-
être été soldat héroïque. Ne croyel-
vous pas qu'il faudrait séparer les deux
choses ? Condamner durement pour les
délits et crimes civils. Mais laisser à
ceux qui se sont bai Jus la récompense
de leur courage.
J'aime mieux l'histoire de ce capi-
taine d'il y a deux cents ans. Un ma-
telot désobéissant a détaché une caro-
nade 'qui, en roulant sur le pont, mena-
ce de tout démolir; puis il
a réussi au péril de sa vie
à immobiliser la pièce.
Le capitaine le décore '
pour sa belle conduite et
le fait fusiller pour son
indiscipline. Et toc. - À
FERNAND DIVOIRE
DERNIÈRE
ÉDITION
32- ANNEE. - N" 5048 JEUDI 30 AVRIL 1942 87 rue du rua. sz-oe parle
1
LE NUMERO ; UN FRANC. — Abonnem.: 1 mois, 24 fr.; 3 mois, 70 fr.; 6 mois. 130 fr.; 1 an. 250 fr. tc.c. Paru ?685-7»)
8 PAGES
aujourd'hui
et demain
""
COURSES
A AUTEUIL -
"SAUVER LE PAYS
seul désir, seul but
DU MARECHAL
et
de moi-même"
DECLARE
M. PIERRE LAVAL
ANGERS, 30 Avril.
M. Roussillon, préfet régional
d'Angers, a donné à la presse
quelques détails sur les entretiens
qu'il vient d'avoir à Vichy, tant
avec le maréchal Péta in qu'avec
M. Pierre Laval.
Son voyage coïncidait avec le
86, anniversaire du Maréchal.
J'ai ei4 la joie, a déclaré
M. Roussillon, al(, lendemain des
graves circonstances qui avaient
entraîné la constitution du nou-
veau gouvernement, de trouver le
Maréchal en pleine possession de
ses magnifiques moyens.
LA LIGNE DROITE
RÉALISME
Le premier discours adressé au
pays par M. Pierre Laval frappait
par son réalisme et sa mesure. On
l'a souligné ici en son temps. Voici
que les actes viennent confirmer
les paroles. Et c'était devenu de-
puis des années chose assez rare
pour mériter aujourd'hui notre at-
tention.
Rarement ministère s'est installé
plus rapidement, s'est plus vite at-
telé aux tâches urgentes, a pris
avec plus de célérité quelques dé-
cisions efficaces et précises. Une
réduction de la ration de pain me-
naçait : la mesure a été écartée
sur l'intervention personnelle du
président du conseil. Une absurde
interdiction de consommer du vin
aux repas du soir avait été pro-
mulguée : elle a été levée. Des den-
rées risquaient de pourrir en
stocks : elles ont été débloquées.
Et, avant-hier, M. Max Bonnafous,
au nom de M. Le lioy-Lad u rie et
en son nom propre, faisait, en ce
qui concerne la région parisienne,
des déclarations dont l'absence de
démagogie, la fermeté et la pré-
cision tranchent heureusement sur
tant de propos antérieurs, pompeux
mais non suivis d'effet... Voilà pour
le ravitaillement.
Côté extérieur : même prompti-
tude de décision. Les Etats-Unis
ayant fait débarquer des troupes
en Nouvelle-Calédonie, ce n'est
point après de pénibles tergiversa-
tions, de longues conférences, c'est
« immédiatement » que notre am-
bassadeur, M. Henry-Haye, a reçu
l'ordre de formuler à la Maison
Blanche l'énergique protestation
française.
Certes, ni M. Laval ni son équi-
pe ne prétendent faire des mira-
cles. Bien au contraire, ils mettent
les Français en garde contre de
fallacieux espoirs. Etre réalistes
leur suffit. Résoudre les difficul-
tés, une à une, prendre dans un
délai minimum des décisions
pourtant réfléchies et efficaces,
voilà leur méthode. Elle se révèle
déjà plus favorable aux intérêts
de la nation que tant de démago-
gies défuntes.
Jean-Pierre MAXENCE.
REPRESAILLES
AÉRIENNES
contre la ville
d'York
GRAND QUARTIER GENERAL
DU FUEHRER, 29 Avril.
Le Haut Commandement de l'ar-
mée allemande communique :
Des attaques aériennes efficaces
ont été effectuées dans la mer
Noire et dans la mer d'Azov, sur
des installations de ports e t des
navires soviétiques.
Dans le secteur central du front
est, l'ennemi a répété en divers en-
droits ses attaques infructueuses.
Dans le secteur nord, des attaques
locales allemandes et des opéra-
tions conduites par des troupes de
choc ont été couronnées de succès.
Une division d'infanterie alleman-
de s'est emparée d'une tête de pont
ennemie. Au cours de cette opéra-
tion, l'adversaire a perdu plus de
1.400 morts, 6 engins blindés, 9 piè-
oea d'artillerie et un grand nombre
d'autres armes.
En Laponie, les troupes alleman-
des et finlandaises ont repoussé
plusieurs attaques ennemies.
Sur le front de l'océan Glacial,
les chasseurs allemands ont abattu
15 appareils ennemis, dont 14 du
type Hurricane. L'aviation alle-
mande n'a pas subi de » ertes.
(Photo A.B.C.)
Après avoir prononcé son dis-
cours devant le Reichstag, le
Führer écoute, debout, l'hymne
allemand chanté par toutes les
personnes présentes. A gauche,
M. von Ribbentrop.
(Photo Fulgur.)
Dans de nombreuses régions du front est, les fleuves débordent.
Les hirondelles
sont revenues
faire le printemps
Les mouettes, venues nous annoncer
l'hiver, sont parties depuis, plusieurs se-
maines. Elles ne tourbillonneront plus
avant de longs mois au-dessus de la
Seine. Elles s'en sont allées je ne sais
où, probablement d'où elles venaient.
A leur plumage, couleur :de frirnas.
succède la tenue plus sombre, presque
de cérémonie, des hirondelles. La pers-
pective des journées ensoleillées les a
fait s'envoler vers nous. Que leur im-
porte ce que font les hommes ? Elles
viennent retrouver leur nil d'antan ou
en construire un nouveau,' tout comme
elles le feront l'an proGnain, comme
elles l'ont fait toujours. i
s La gémissante hlrordélle, fille de
Pandiôn, apparaît le mawn aux hom-
mes, le printemps étant déjà com-
mencé... », chantait Hésiode il y a
près de trente siècles.
Nous en avons aperçu quelques-unes
hier, au- crépuscule, rapide tourbillon
dans l'air encore tiède de la journée, I
chasseresses joyeuses et iniassibles.
Les hirondelles font le printemps.
A. D.
Le flanc droit
de l'armée
de Tchana Kai Chek
est
contourné
LA LUTTE
EST
VIRTUELLEMENT
PERDUE
POUR
LES
ANGLO-CHINOIS
(Lire les dépêches en troisième page.)
L'esprit du 2 mai
FÊTE DU TRAVAIL
Quelle sera, cette année, la
physionomie du 1er mai, fête du
travail ?
Nous l'avons demandé au mi-
nistère, rue de Grenelle.
— D'abord, nous répond aima-
blement le chef de cabinet, le
1er mai sera, comme vous savez,
le 2... Et puis, si certaines 'indtzs-
tries auxiliaires font relâche, d'au-
tres -- celles qui touchent à l'ali-
mentation générale, par exemple
— pourront, d'accord avec l'ins-
pection, laisser leurs portes ouver-
tes.
» De même que tels centres usi-
niers, qui doivent, dans l'intérêt
commun, fournir des commandes
pressées.
» Comme vous le voyez, autant
de cas d'espèce. L'esprit de la fête
du travail n'en sera pas moins
respecté, selon le plus vif désir. dit,
Maréchal,. »
— Et les écoles f
— Fermées. La jeunesse pourra
se retremper ainsi au sein des fa-
milles laboiieuses. 1
Voici maintenant l'écho de l'ar-
chevêché :
— Rien de plus naturel, de plus
louable, que le repas.. mérité qui
célèbre le saint travail... Le Créa-
teur lui-même n'art-il point chômé
le septième jour T.-,
L. B.
Aujourd'hui
VERNISSAGE
du
Salon
Au Palais de Tokio, le grand
Salon, le « Salon officiel » va ou-
vrir ses portes pour la 155e fois.
On ne peut parler de cet annuel
événement comme on parle d'au-
tres manifestations qui portent
le même titre de salon — tels
l' « Automne » ou les « Indépen-
dants » — et qui sont nées d'un
besoin de renouvellement...
Des courants d'art aussi vio-
lents que l'impressionnisme ou le
divisionnisme, n'ont pour ainsi
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en honneur chez les « Artistes
français ». La convention y règne
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sociétés concurrentes.
La profonde signification de cet
état de choses est probablement
que toute nouveauté ne s'avère
pas nécessairement durable et
que, ce qui semble démodé en
1942, offrira peut-être une valeur
rétrospective demain.
VANDERPYL.
DERNIÈRE MINUTE
De CHANGHAI :
On annonce, de Tchoung-King,
que les avant-gardes japonaises
ont atteint les faubourgs avan-
cés de Lashio, en Birmanie.
D'ANKARA :
Le commandant de la place
de Téhéran a été relevé de son
poste.
MÉRIDIEN DE PARIS
Sa croix de guerre
DES trafiquants de fausses caries
d'alimentation ont été durement
punis et personne ne s'en plain-
dra ni les plaindra. Mais l'un des con-
damnés avait obtenu la croix de guerre.
On la lui a retirée. Mesure parfaitement
légale et qui est applicable dans toutes
les affa ires relevant d'une juridiction
criminelle ; à plus forte raison donc de
celles qui sont jugées par le Tribunal
d'Etat.
Qu'en pensez-vous ?
Ce faussaire, on lui aurait coupe 1.
tête que nul ne l'aurai,t plaint. Seule-
ment, sa croix de guerre, il l'avait, par
définition, gagnée sur le champ de ba-
taille. Citoyen malhonnête, il avait peut-
être été soldat héroïque. Ne croyel-
vous pas qu'il faudrait séparer les deux
choses ? Condamner durement pour les
délits et crimes civils. Mais laisser à
ceux qui se sont bai Jus la récompense
de leur courage.
J'aime mieux l'histoire de ce capi-
taine d'il y a deux cents ans. Un ma-
telot désobéissant a détaché une caro-
nade 'qui, en roulant sur le pont, mena-
ce de tout démolir; puis il
a réussi au péril de sa vie
à immobiliser la pièce.
Le capitaine le décore '
pour sa belle conduite et
le fait fusiller pour son
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