Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-08-14
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 août 1866 14 août 1866
Description : 1866/08/14 (N118). 1866/08/14 (N118).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191746
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
& cent. le numéro.
£ -7
ï, - . ■ ■ •
5 cent. le numéro. i;¡J
, - ,
.
ABONNEMENTS — •. Trois mois, -Il - Six-m^s. Un an.
Paris t 8fr.
Départements. , t -,Cae.. ee j
MARDI, 14. AOUT 1866. — NM18
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
J ■■■' '' ~ ""'.)
_
A PROPOS
DE
BONNETS
J'ai lu dans
je ne sois
quel journal
une réclame
sur les bon-
nets , celte
gracieuse
coiffure que
]a grise tto
rendit célè-
bre. Comme
j'ai la tête
près el Il bon-
net et que
l'annonce
m'horripile,
je me suis
dit : « Moi
aussi, je par-
lerai des bon-
nets, mais je
ne ferai d e
réclame à
personne. j)
Loin de.
moi l'inten-
tion de vous
entretenir
des bonnets
de coton,
dont l'inven-
teur est resté inconnu ; de ces bonnets inoifensus dont
on a fait l'ornement obligé, et, pour ainsi dire, le type
de ces bons bourgeois pacifiques et débonnaires qui de
père en fils se succèdent dans le même commerce et dans
les mêmes habitudes.
Je laisserai les chirurgiens et les médecins discuter du
bonnet d'Hippocrate, et les sapeurs de la garde nationale
verser un pleur sur leur bonnet à poil affligé de cal-
vitie.
Je citerai seulement pour mémoire le bonnet vert qui
est devenu le couvre-chef de messieurs les forçats, après
avoir été la coiffure imposée aux débiteurs insolvables,
et j'arriverai sans autre préambule au bonnet féminin.
A quelle époque remonte la mode de porter des
bonnets? Je l'ignore.
Monstrelet, le seul auteur qui ait daigné consacrer
quelques lignes à cette grave question, ,dit que, vers l'an
1467, « les dames et les demoiselles renoncèrent aux
cornes hautes et larges qui formaient leur coiffure, et
qu'elles mirent sur leur teste bourrelets à manière de
bonnets ronds, .qui s'amenuisaient par-dessus, de la
hauteur de demi-aulne ou de trois quartiers de long. »
A ce compte, je m'imagine que les petites dames du
quinzième siècle devaient éprouver quelque difficulté à
h n virons 410 Ferrare. ■— CaiiipoiïH'Ul du Ira in subsidiaire do i'arinéc ilalicnne.
Types et uniformes de la légion Iton rruisu,
jeter leurs
bonnets par-
d es s us les
moulins.
Serait - ce
pour plus de
co m mo dité
que les bon-
nets moder.
n( s sont de-
venus' mi- '
cr os co p i*
quës? J; j '.
Quoi qu'il i
en soit, le,
bonnet est
resté depuis i
lors , la coif- ?
furo presque.!
gé n éra l e-
mcntadopf.ée i'
par les filles,
d'Evoe Le
chapeau a,
bien fait in- ,
vas i on dans
les classes les
plus modes-
tes, mais le. ,
bonnet n'a..j
pas été- dé- ,
trôné : beau-
coup de nos-!
grandes da-d
mes se montrent encore chez elles ou au théâtre coiffées
de bonnets coquets eL charmants.
Le bonnet de linge seul tend de plus en plus à dis-
paraître,
0 griset tes parisiennes! qu'êtes-vous devenues ? Pre-;,,
nc-z garde, si l'ambition perdit les hommes, la vanité ,et,,i
l'orgueil peuvent perdre les femmes. Crovez-moi, le
chapeau vous sied mal, surtout cet affreux petit chapeau,
dont 1 ; nom est pour moi un mystère et qui ne ressemble ,)
pas ma) à un champignon vénéneux'.
Le bonnet rond, artistement tuyauté par une bian- j,
chisseuse allait mieux Ù votre gracieux visage. Faut-ij/,
pour vous convaincre, reproduire ici le portraiL d'une,ul
griselte bordelaise, peint de main de maître par M. Eva-
riste Carrance? ,,,<
Nez retroussé, minois fripon,
Regard brûlant comme une braise,
Mignonne fossette au menton :
C'est un portrait de Bordelaise.. ;-
Jupon éclatant de blancheur,
Taille svelte, élégante et fine, ■ ¡ 1
Pied petit, cambré, tapageur,
Qui parait sous la crinoline. <_■*
LE REVENANT
HISTOIRE DU TEMPS DE LOUIS XV
PAR
PONSON DU TERRAIL
Suite (1)
Cependant, le vicomte Ralph appartenait trop
:à son siècle sceptique et léger, et il était trop
brave pour s'arrêter longtemps aux sornettes
d'un paysan qui croyait au diable.
— Le drôle a voulu me mystifier, murmura-
t-il, et je lui revaudrai cela en coups de hous-
sine.
Et Ralph poussa son cheval dans la direction
■de ces lumières qu'il voyait poindre dans Féloi*
gnement.
— Parla sembleu ! s'écfia-t-il, ce serait étrange
et vraiment plaisant que le vicomte Ralph, gen-
tilhomme de race écossaise, mousquetaire du roi
Louis XV, qu'on dit brave et qui croit l'être, se
laissât mystifier. Si cet homme s'est moqué de
'.m9i, je le châtierai : s'il a dit vrai, je saurai pour-
' \ Voir les numéros parus depuis le i2 août.
quoi les aspirants à la main de mademoiselle de
Roche-Noire sont repartis plus vite qu'ils n'é-
taient venus. Mon oncle l'archevêque a arrangé
mon mariage par correspondance avec M. de
Hoche-Noire; à moins que la demoiselle ne soit
laide à faire peur, ventre saint-gris, je l'épou-
serai.
A ces mots, Ralph se campa le poing sur la
hanche d'un air conquérant, et éperonna son
cheval, qui prit le grand trot, en dépit de la neige
qui obstruait le chemin.
Bientôt notre voyageur eut atteint la lisière de
la forêt, et alors l'horizon s'élargit pour lui, et il
put apercevoir à la distance d'un quart de lieue
environ, perchée sur un roc presque taillé à pic,
une masse noire semée çà et là de points lumi-
neux et détachant sa sombre silhouette sur le
gris terne du ciel.
C'était Roche-Noire où le vicomte Ralph allait
épouser la riche héritière du pays bourguignon,
la fille du baron de Roche-Noire, ancien officier
du roi.
Le manoir de la jeune châtelaine avait un nom
sinistre qu'il devait à une légende plus sinistre
encore ; mais cette légende se perdait dans la
nuit des temps, et, depuis bon nombre de siè-
cles, les sires de Roche-Noire passaient pour bons .
chrétiens, vaillants chevaliers et l oyalistes loyaux
et fidèles.
Cependant, sa position isolée au milieu des
bois, le roc escarpé qui lui servait d'assises, le
paysage morne et sauvage qui l'entourait, tout
semblait conspirer pour jeter sur le manoir, aux
yeux des populations superstitieuses d'alentour,
un jour défavorable, et la réflexion qu'en fit no-
tre voyageur suffit à le rassurer sur l'effroi du
braconnier et l'authenticité de ses récits.
Le manoir datait des croisades, les tours en
étaient crénelées ; le beffroi, terminé en poi-
vrière, se dressait dans les nues avec le sombre
aspect d'une potence. Le temps avait étendu
une couche noire sur les murs; les croisées en
ogives, garnies de vitraux coloriés, ne laissaient
filtrer que des clartés discrètes et monotones.—
Un silence de mort régnait à l'intérieur.
On eût dit une de ces demeures abandonnées,
où les fantômes des possesseurs reviennent du-
rant la nuit, pour y rallumer leur foyer depuis
longtemps éteint.
Au bruit de la cloche, dont le son plaintif se
perdit sous les voûtes sonores du vieil édifice,
l'aboiement furieux d'un chien de garde répon-
dit, puis Ralph entendit, à l'intérieur, une voix
enrouée et cassée par l'âge, qui apaisait le chien,
puis encore des pas retentirent, et les lourds 'j
verrous qui fermaient la porte de chêne ferrée
qui, depuis le dernier siècle, avait remplacé le
pont-levis, glissèrent en grinçant dans leurs " '
gâches. "f■
— Qui donc arrive à cette heure? demanda la
voix chevrotante qui s'était efforcée de calmeï
la colère du chien. '
— Un gentilhomme qui vient de Paris et qu'on
doit attendre ici : le vicomte de Ralph Mac-Brien.
La porte tourna sur ses gonds, et un rayon de
lumière alla frapper le visage du jeune voya-
geur.
Devant] lui un vieux serviteur, portant une
livrée de chasse, se tenait, le chapeau d'une
main et une lanterne de l'autre. :
— Ah ! monsieur le vicomte, dit-il, on vous
attendait, en effet, à Roche-Noire depuis plu-
sieurs jours, mais pas aujourd'hui... car il fait
un temps...
Et le valet introduisit le vicomte dans la cour
d'honneur, la cour des hommes d'armes, comme
on avait dû dire au moyen âge.
— Corbleu! murmurait Ralph, en mettant
pied à terre au bas du perron, au lieu d'un la-
quais en livrée, j'aurais assez aimé un homme
JOURNAL QUOTIDIEN
& cent. le numéro.
£ -7
ï, - . ■ ■ •
5 cent. le numéro. i;¡J
, - ,
.
ABONNEMENTS — •. Trois mois, -Il - Six-m^s. Un an.
Paris t 8fr.
Départements. , t -,Cae.. ee j
MARDI, 14. AOUT 1866. — NM18
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
J ■■■' '' ~ ""'.)
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A PROPOS
DE
BONNETS
J'ai lu dans
je ne sois
quel journal
une réclame
sur les bon-
nets , celte
gracieuse
coiffure que
]a grise tto
rendit célè-
bre. Comme
j'ai la tête
près el Il bon-
net et que
l'annonce
m'horripile,
je me suis
dit : « Moi
aussi, je par-
lerai des bon-
nets, mais je
ne ferai d e
réclame à
personne. j)
Loin de.
moi l'inten-
tion de vous
entretenir
des bonnets
de coton,
dont l'inven-
teur est resté inconnu ; de ces bonnets inoifensus dont
on a fait l'ornement obligé, et, pour ainsi dire, le type
de ces bons bourgeois pacifiques et débonnaires qui de
père en fils se succèdent dans le même commerce et dans
les mêmes habitudes.
Je laisserai les chirurgiens et les médecins discuter du
bonnet d'Hippocrate, et les sapeurs de la garde nationale
verser un pleur sur leur bonnet à poil affligé de cal-
vitie.
Je citerai seulement pour mémoire le bonnet vert qui
est devenu le couvre-chef de messieurs les forçats, après
avoir été la coiffure imposée aux débiteurs insolvables,
et j'arriverai sans autre préambule au bonnet féminin.
A quelle époque remonte la mode de porter des
bonnets? Je l'ignore.
Monstrelet, le seul auteur qui ait daigné consacrer
quelques lignes à cette grave question, ,dit que, vers l'an
1467, « les dames et les demoiselles renoncèrent aux
cornes hautes et larges qui formaient leur coiffure, et
qu'elles mirent sur leur teste bourrelets à manière de
bonnets ronds, .qui s'amenuisaient par-dessus, de la
hauteur de demi-aulne ou de trois quartiers de long. »
A ce compte, je m'imagine que les petites dames du
quinzième siècle devaient éprouver quelque difficulté à
h n virons 410 Ferrare. ■— CaiiipoiïH'Ul du Ira in subsidiaire do i'arinéc ilalicnne.
Types et uniformes de la légion Iton rruisu,
jeter leurs
bonnets par-
d es s us les
moulins.
Serait - ce
pour plus de
co m mo dité
que les bon-
nets moder.
n( s sont de-
venus' mi- '
cr os co p i*
quës? J; j '.
Quoi qu'il i
en soit, le,
bonnet est
resté depuis i
lors , la coif- ?
furo presque.!
gé n éra l e-
mcntadopf.ée i'
par les filles,
d'Evoe Le
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bien fait in- ,
vas i on dans
les classes les
plus modes-
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bonnet n'a..j
pas été- dé- ,
trôné : beau-
coup de nos-!
grandes da-d
mes se montrent encore chez elles ou au théâtre coiffées
de bonnets coquets eL charmants.
Le bonnet de linge seul tend de plus en plus à dis-
paraître,
0 griset tes parisiennes! qu'êtes-vous devenues ? Pre-;,,
nc-z garde, si l'ambition perdit les hommes, la vanité ,et,,i
l'orgueil peuvent perdre les femmes. Crovez-moi, le
chapeau vous sied mal, surtout cet affreux petit chapeau,
dont 1 ; nom est pour moi un mystère et qui ne ressemble ,)
pas ma) à un champignon vénéneux'.
Le bonnet rond, artistement tuyauté par une bian- j,
chisseuse allait mieux Ù votre gracieux visage. Faut-ij/,
pour vous convaincre, reproduire ici le portraiL d'une,ul
griselte bordelaise, peint de main de maître par M. Eva-
riste Carrance? ,,,<
Nez retroussé, minois fripon,
Regard brûlant comme une braise,
Mignonne fossette au menton :
C'est un portrait de Bordelaise.. ;-
Jupon éclatant de blancheur,
Taille svelte, élégante et fine, ■ ¡ 1
Pied petit, cambré, tapageur,
Qui parait sous la crinoline. <_■*
LE REVENANT
HISTOIRE DU TEMPS DE LOUIS XV
PAR
PONSON DU TERRAIL
Suite (1)
Cependant, le vicomte Ralph appartenait trop
:à son siècle sceptique et léger, et il était trop
brave pour s'arrêter longtemps aux sornettes
d'un paysan qui croyait au diable.
— Le drôle a voulu me mystifier, murmura-
t-il, et je lui revaudrai cela en coups de hous-
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Et Ralph poussa son cheval dans la direction
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— Parla sembleu ! s'écfia-t-il, ce serait étrange
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tilhomme de race écossaise, mousquetaire du roi
Louis XV, qu'on dit brave et qui croit l'être, se
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' \ Voir les numéros parus depuis le i2 août.
quoi les aspirants à la main de mademoiselle de
Roche-Noire sont repartis plus vite qu'ils n'é-
taient venus. Mon oncle l'archevêque a arrangé
mon mariage par correspondance avec M. de
Hoche-Noire; à moins que la demoiselle ne soit
laide à faire peur, ventre saint-gris, je l'épou-
serai.
A ces mots, Ralph se campa le poing sur la
hanche d'un air conquérant, et éperonna son
cheval, qui prit le grand trot, en dépit de la neige
qui obstruait le chemin.
Bientôt notre voyageur eut atteint la lisière de
la forêt, et alors l'horizon s'élargit pour lui, et il
put apercevoir à la distance d'un quart de lieue
environ, perchée sur un roc presque taillé à pic,
une masse noire semée çà et là de points lumi-
neux et détachant sa sombre silhouette sur le
gris terne du ciel.
C'était Roche-Noire où le vicomte Ralph allait
épouser la riche héritière du pays bourguignon,
la fille du baron de Roche-Noire, ancien officier
du roi.
Le manoir de la jeune châtelaine avait un nom
sinistre qu'il devait à une légende plus sinistre
encore ; mais cette légende se perdait dans la
nuit des temps, et, depuis bon nombre de siè-
cles, les sires de Roche-Noire passaient pour bons .
chrétiens, vaillants chevaliers et l oyalistes loyaux
et fidèles.
Cependant, sa position isolée au milieu des
bois, le roc escarpé qui lui servait d'assises, le
paysage morne et sauvage qui l'entourait, tout
semblait conspirer pour jeter sur le manoir, aux
yeux des populations superstitieuses d'alentour,
un jour défavorable, et la réflexion qu'en fit no-
tre voyageur suffit à le rassurer sur l'effroi du
braconnier et l'authenticité de ses récits.
Le manoir datait des croisades, les tours en
étaient crénelées ; le beffroi, terminé en poi-
vrière, se dressait dans les nues avec le sombre
aspect d'une potence. Le temps avait étendu
une couche noire sur les murs; les croisées en
ogives, garnies de vitraux coloriés, ne laissaient
filtrer que des clartés discrètes et monotones.—
Un silence de mort régnait à l'intérieur.
On eût dit une de ces demeures abandonnées,
où les fantômes des possesseurs reviennent du-
rant la nuit, pour y rallumer leur foyer depuis
longtemps éteint.
Au bruit de la cloche, dont le son plaintif se
perdit sous les voûtes sonores du vieil édifice,
l'aboiement furieux d'un chien de garde répon-
dit, puis Ralph entendit, à l'intérieur, une voix
enrouée et cassée par l'âge, qui apaisait le chien,
puis encore des pas retentirent, et les lourds 'j
verrous qui fermaient la porte de chêne ferrée
qui, depuis le dernier siècle, avait remplacé le
pont-levis, glissèrent en grinçant dans leurs " '
gâches. "f■
— Qui donc arrive à cette heure? demanda la
voix chevrotante qui s'était efforcée de calmeï
la colère du chien. '
— Un gentilhomme qui vient de Paris et qu'on
doit attendre ici : le vicomte de Ralph Mac-Brien.
La porte tourna sur ses gonds, et un rayon de
lumière alla frapper le visage du jeune voya-
geur.
Devant] lui un vieux serviteur, portant une
livrée de chasse, se tenait, le chapeau d'une
main et une lanterne de l'autre. :
— Ah ! monsieur le vicomte, dit-il, on vous
attendait, en effet, à Roche-Noire depuis plu-
sieurs jours, mais pas aujourd'hui... car il fait
un temps...
Et le valet introduisit le vicomte dans la cour
d'honneur, la cour des hommes d'armes, comme
on avait dû dire au moyen âge.
— Corbleu! murmurait Ralph, en mettant
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