Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1868-07-06
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 juillet 1868 06 juillet 1868
Description : 1868/07/06 (A3,N809). 1868/07/06 (A3,N809).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4717811g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
LA PETITE PRESSE
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Sieest'SiiiiaWÏaf
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ftyjori ,,,,II,,,) i 1 î.QTjîtj ! V:
"w^-ftufï' JleÙLDuméro
4j ) , 9nu b Ja'..i Gg')oqgj'''J
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'ABO'NNE^Ïf^:' —' Trois''mon*.■f)'1' sfî'!«raiï. t
• Fa:pW./:.A:lV;: /';w'fcè^.,^VJ' "'VSf is Cr.
l " ;^DQpartAdministrateur ':" E.'DÉLSitoOflUJ
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' année. — LUNDI 6 JUILLET 486$^—$* 8&9n-
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O. ■ ADMI\tSTRAT!Ut;: 13, place Drulh
ouyrft ,
PARIS, 5 JUILLET 1868
LA SERBIE ET LES SERBES
Entre le Danube et l^Àdriati^^ s'^eud^yy
chaos pe montagnes aux lignes bi^a«*sr*(îes
montagnes, au lieu d'avoir,comme les/chaînes
régulières, leurs :sommèfs au centre,; lès ont
aux extrémités. là d e S, vaîlëes ! 'profQnd ps,
pleines de défilés et de forêts?. Dans les forêts
peuvent se réfugier les proscrits;1 dans le$;
défilés, une poignée de braves peut arrêter.
une armée. On dirait que la nature a voiilu
créer un.nid dç ^ol(|^, qopame,ej!e crée des
nids d'a'igtes., <3e pa^s^'afJpMe ist-Serbie. ;
Pénétrez dans ses -vailées, vous y trouverez
an peuple pa*te flggp &âlioftd&me%ât cihq :
ient mille: fusiUj. ,M[. si e!umc.") .ruqeî 6l f-iip J -
i ni, '■r> t< 'f t V ii it <*,'/[ t
L'histoire de la Serbie est celle de: tous les
petits groupes d'hommes resserrés entre tes
grands. Ces petits groupes font partie, tantôt
d'un empire, tantôt d'un autre. On tes' uti-r
lise comme chair à batailles, on leur prend
leur argent et leurs enfants. Une heure vient
où un homme de génie exploite la"tésultante
de dix é,vénen-ïtnts 4Nf e nation. siçon-,
daire fait, fmt,pour trhebeure, une nâtion'prin-
cipale.
Le grand homme de la Serbie se manifesta
au quatorzième siècle. On le nommait Etienne
Douschân. La Macédoine, l'Albanie, la Thes-
salie, toute la Grèce septentrionale, et la plus
grande partie de ce que l'on appelle aujour-
d'hui les Provinces Danubiennes, firent partie
des états de ce chef de partisans qui prit le
nom d'empereur. Mais son empire, comme
celui de Charlemagne, s'éparpilla bientôt en
fragments. Vinrent les Turcs. Les Serbes se
réfugièrent dans la montagne. Ils en sorti-
rent plus,tard pour^fidepies empereurs (^Al-
lemagne à "b -att'rp,' leurs ennemis, comme ils
avaientia|#;p^^de^jpj^étHlie$ engpilèurs c|e
Rome et de Byzance. Quand. rAllemagn-e eût
cédé à la Russie son rôle d'ennemie des'mu-
sulmans, les Serbes dirent aux Russes : —
Nous sommes avec vous!... A peu près indé-
pendants à cette heure, puisqu'ils ne relèvent
du sultan Turc que pour un tribut annuel "
d'ùn demi-million, | Xrpîibttïinen^'ûii;'',., ;-j-.,
pour la quatrième ou cinquième fois, — à
, j3Gi31U2 U 0 3aïfiU3ii]
reconstituer un gouvernement national basé
sur leurs mœurs, leurs coutumes et leiirs
.! . i) , ilîmy oquoJ JSI nb noinfio .ô«.l ; .
/■ < Rien d'intéressant comme ces efforts d'un
petit peuple, b^ave et i?d!é'. Aussi personne
l j'p^iîessfi'.^ est ilIfe |hâsar4: .d'une
i (tragédie, do.m.'estique, pour que Parisiens,
l préOOOD de Sadows ou occupés du budget,
tournent leur1Wttiénliôn j,ells cè ^^oin !dXi Da-
nu.be,, ibt veyilleflt, biep.,jàemiin.dc,!: q n eis
événements s'y passent P,,t.; quels hommes s'y
,agHent:; ■ j ; r': .
Le roi .des; Serbes'^a.été.,assassine- Son hé-
ritier, un enfant do quatorze ans, élevé dans
un collège de Paris,' est parti avec 'son pré-
cepteur, M. Huetj pour monter sur le trône.
Il a tr'aYQrsé Incognito l'Europe, et, un
beau matin, au lieu d'entrer dans sa classe
de troisième :avec un carton sous le bras, il
est entré en costume de colonel dans sa bonne
1
ville de Belgrade. Ses sujets, en costumes
nationaux, encombraient les rues. Le canon'
tonnait et les cloches jetaient leurs volées
dans la montagne. Bonne chance au petit
lycéen roi, et puisse son précepteur le phi-
tosophe lui, enseigner à faire le bonheur de
son peuple!... S'il veut connaître ce peuple,
voici ce qu'il:iës'yovSt^Urs et
L'Etat serbe est basé sur la famille. 1
« Sans patrie, dit M. Edouard Laboulaye,
sans église, sans aucun de, ces liens qu'éta-
blissent entre les hommes la défense) com-
mune du pays, le commerce, l'étude, il n'est
resté au Serbe quaja famille. C'est là qu'il a
mis tout son coeur : elle est pour lui la patrie
tk ZU.6 nu d jJ(f -
. Un jeune ;éwivain, M. rH^nrvThier^, inous
explique la constitution de cette -famille,.- '
, « Réduits à vivre dans un Etat en minia-
ture, les Serbes cherchèrent à en agrandir le
cercle, à étendre, dans son sein, les droits et
les devoirs réciproques, et créèrent ainsi
.cette institution de -,la -adrouga qui n'existe
qmw Ghez euki; Pâttai JnëûsV la i fâmlk^est i
JX'.ihutl .'T'yfilWIUs'U imtt* [ ftj
i .'q ?f»J •;.f> .<»î!£nj»KfV si
qtiëihenï'ffiîfd^'èurlëS 'He^-^tl Sthigîi l!n
Serbie,' 1A! paî^ri^'^ent"-avoir'Jporfr'i|a^e^:li ie
affi Mib-d iilut'ùëiïe-. ;liWrnltt^se?'çTw^ i
frè 'e d'adoption (I)ob,i-a Iiiii ^êt^]mernp u !e,.
sœ ir ; !' tè,çtte?
', enj bgeh^ents ( sdlje^ne;rièsgce montent,,11, n'p.st .jpfe'ljqu,* ite<
fr^e n'affronte pour son'frere^ii-épient jld';
de ,lSCQ¡" nature,!;, dej^'^ptiojîi;"
RK 9, ne pqurrait,,faire roïmquQr -^,-8^0!à''
soi -serment.:; On s. yu-.desripas'ftiorBS^^eHtds^,
; écl fees raprèfs; la fraternité jpréë 'au'';pi?d
Fai tel. restées muettes, 'létmfftééfsd'ans1 |q
cœ r dU pobi,aliin, et hé "Se-' tWduire que par
un plus entier 'd'ëvouenient.^Ifêqfiâft^ que le
Sei te péut faire choix' !^f, 4t'futpe
sœ r, il peut également, eqoçt^im^r^' uûe
rot e. C'est la Veunign 'd'e.^ps^ç^^WflbrN :
av< ; ceux que(k Sfang a^ ^^e>;
la adrougn" , ,Yo,ici vçommenf ylar loi définit '
cet > • institution, expression originale;, de cç*
qu les niœurs ^serbes) on t de plus T>aïl. et
plu touchante La zadrouga 'est
na^é • de " vi€f!et-dev wlëh-e" fondê^'ët' a|j)u'yëe^
sur^a parente riafuréllè où adoptée. 5 i i >:
:•.! f-jp .iiti:)!;}.'1 ■ /i-r.H,,îT .-a;!' *
«.Dans çetÇÇi^cjetp, top/l^s ibiens,- gepê-
raux, smt en,,(ionmivin-,ie .chiite est ordinairement: Je plus .âgéud® Ja
famille. Cependant,i'iorsqu^n père sent eMTiT
ver ,la vieillesse, il s~ démet f/atfèis■■énistaré~';
c/; '??< en-fa!Vè'ur du pliis cëpàbléJ de steè!fiîs: ■
C'est, aU sfàréckmè lq|utéét;ïédhïiéel'adgl^ib-1
tration de " là maison et dés ^ien'g^.é la :
famille. Tous les' membres adultes* e'orti-
posent un conseil chargé de .délibérer; de
concert avec le chef, sur les; affaires :de la
zadwuga. Le staréc1line a en niai" toutes
les attributions d'un prince constitutionnel ;
il rend la justice, administre les 'unances,
indique 1-a tâche de chacun, prend- sa" place
dans les' assemblées d'ô la :c'Ómmlfue' dt pi-
' sonnifie la famille' devait' ^i'autprité supé-
rieure. Ce qui caractérisa ; cette' : jiistitut;.op,
c'est qu'elle concilie ï'un|té 4u,pouv(cdr;a,vèc
la liberté individuelle. Rien neîse'JaiUdans
la zadrouga, le chef-ne peut sgtr ôïi'aiîeïiAe
manière; sans avoir' ootrstiUéions: ïes "faeri-
bres de la famille, et pris même jus(|u"&;Fk\iia.
des domestiques... » ¡{,LI. ,0 ,r " |
C'est le régime parjementaiç^o réduit. ,aûx
proportions du foyer. De vie- ..peïitiquëy.
il y en a peu. Cependant î le ,roi n'sat pjis-
absolu ; il prend les avis scruta conseil,^èt!ilir
est assisté d'une chambre qui vote l'impôt.
Roi à bon marché, d'o, reste, il rie coûté'pjis ,
à ses sujets plqs. {ijtre'fé^T^r^'s^èraj'ô,,et pe'n
con KJP„i§r,'tt„Wdge! d'un
demi-million. - » .!
~
|fj!n-^é'st'jfaW^.lîAvîéjfiFVée':qtf'tf 'thut'efteréher
" cfîfti^i*rh4JIf&nà'f.vBre'éïfWe.'tî'é la
■i;.'£ y!0 'J ■ 1 1; • j ■- a ! < y;• f: . - ;!7X!OT ï>9 V
i. W ¥ire^^?B,
,^U.^ua^rzjgi3[igl,.sj^cl^'
I p OIOORIF) .'jIf.YC.!' 4-ïi!/.i«P -:r>v .,'0e! 10*1
i 9 L'«ieeffmrfetîàiooUe-aopetfiipv i' patpc''eof!(iuit
••eaeéTei, grands tfOBpbüx '(fé'.}jœtifs '-dâiià lèïf.'pJàTOes
fert^M$' clé la: Bosnie;..Il,!l^tâ^îfr1 l'idm nt les
_m'ont'a;grr'è;& à ril'ésùre'^.a^riVëiij;lës .chalf'.iîrs,
: ■- "rPi^eau/jp'o^r ,jum;rc^me plus
JraîcHe,;lor^qge 1e,s(}ti;il Y-, aj.'desfA'cbé ia, v,er-
.(JUjre^, Il ,attein{,, j^insif niftusp.gj'j^p^stres.
Puis, chassé par. les .^neiges, f il. tregagne- "des
régions piws tempené^sj jfiitrépid8|'e,'iiS8uv>age,
1 farouche même ;:dans - son ^spèet^iivais'g^né-
;'retix et. hospitalier, ' sèrbë ëst resté
ratTti du.pàuvr^ et ïe déferisérir dû faibiei
^L'hbspfîali.téx .çcinsIdérê^.'ço/tinjiiX un de-
d^iiç, jtouijjpril^^i ç|^'.l%.§eyi?e3f
VWî, -j ca i>a c.tè r © : t ci u t a pi i c vçi*.^ i ? o -v^ i 14 c e
et de grâce. Lorsques'est dissipée-la-défiance,
. osi»te;drunr longue op^wessio-n, .l'étranger est
reçu IWnlme u'nrf:rèi'e.rï|'>Le& 'petits'' enfants
' ; accoifreiîl'ttu-deVèlttt' SJé-lxtij car îls sïtvent'-que
iàott%rfrr$&' va tnetW% lit rnil' 'h ^ fétb. Pour
* bn i J ii tij r- e p d ër s et ni p t Vi e x1 s ' a tè !; le
, cil et, de 'la ïam i lie q,U Ça* 6 r,di hajire, pre n d^ ses
repas à une table à part, desccn'd, pour lui
faire honneur, à la table commune. Le vin
-circule dans la coupe d'eyaïguxrtyh'interroge
le voyageur sut les loisi.de son pays, car les
Serbes aiment à s'iu&truire et à; converser.
Des toasts nombreux sont portés à sa santé ; '
on lui prépare la plus belle chambre, et
lœ|œiffles^espd||temMC!Ti, ?qris silen-
creux/vont*VmllCT siif ^or?séml pt)5r écarter
le trouble du sommeil de l'étranger... »
.-HWAî/'f: H/." -jnr t/I»
Quand je vous aurai dit que tous les
Serbes valides sont soldats et que dans dix
,ad> tôusTeïi 'SpWes/gEftir^nt' liré, ie ' Saurai
1 ■ p h 1 ' !. Aie'. U M ^ S
1: rien a ajouter pour que volçe. sympathie soit
ac^iiseAouLentièife.rft eattepj&titet nation dont
on peut -diÉé ce qùê HOctie -disfeit^^e ses sol-
1 ! f • K La force dtef l'irmée^est 'dans-le courage,
fët nëïi'Q^nfeTe'flyih^réTdë^eii^^èi^àie Ressent
'^âïoùF'^u'(É^]yëfan;l?'jbn J) 9;Jlm t>b
snnN-rinn rrnï q; rir-jqj'ififJK f.: r
TONY RÉVILLON.
LA FEMME IMMORTELLE
PROLOGUE
LA MAISON ENCHANTÉE
XVI
16 — . ail-'v Ôi.'plîi0p s;iUq3w Jilûib.PO j
^saii
était je •/ feras rBtoijata»^|
une quiazaitxo dapeffsonxieappour-lieiEBogns^^aict
•.compagaraieni.v.;iu• v,• V-l b ¡':i (\/;J I.IU, aaupbr-p
Pages, é-uyers, petite-1 '^éMftlîQîtiîfti4à ''aHoi
e^ ^èllfelmniéi!au!œ ^Edi
,J'Wisreh 8^1<1 e'!!')')r!9 Oinjpi <-,! Jnou lie-.g-,
liâoolsuu -Pav**. Ji J''n-'tii&iUin ai£a, i
vêtïks Ituniero|,.fe.j
en couleurs, d'une beauté masculine qui frisait
la quarantaine. \ 1
Elle, avait ,des.,.d,epjts. hl^iiches. e:t' pointues
connue un a.niipaI,/earnasBier,; 4es . leyres, lip-
pues et sensueHee^. ,;deS!, Jocll}es, appétissantes
et robuste,s.- - -'.-i' .-• ,,;--: :r¡'"c ri ;î: -
Etait-ep, une cuisiiIière w uïië ^râllde^aiiie ?
Ni Ir",ri ni t'aère. 1 - • ']
Mme Edwige, comme on l'appelait, ../était la
'ïétëftn^-tte ?cë'*j)éâé-ilâliïiriie' eh Hvr'eèqui prenait ,le Litre d'intendant. , 7^ ' ' - ; ,
^eperwî^f,.\Wle;s,' "iuuj.ts, ét bas g,en:-,
tilshomm.qs* ,de,ia, suit^.^U margrave lui teinoi-
(jgpaient, -un ^esjpect.s^Fviie Ji^/^efeWftife.-éiabl^r
entre .elle etûe ¡"i¡,ri n cel 'Xi ch i¿s iIila.:toutL alli mojn;S
• idM relaittons' 'mystériésrsesv'i^fridÀ "Geh'naia-
'.15(.1 'âvait'fond^'fôu^è'étî'p^K11 'u_lié"îttià^raA^etàil!j^trtl' 4Hri§.. f.:auiiéf||i["'eii
'fe'àmine îiàï);tué~a tout^uiér'"aux Wfi^s,''' I
■aoj^BA s.iojj; n1 t>.riiïn. pn nw:. ;
TJabord U n avait ses^arj- ^
3 des eu-,
rieux assemblés à la porte, un de ces,'r$OO'tni- •
différents et pleins de mépris que les grands -
ont {MîV^'éâ^pètïtJ." " i ,
Le vieux marquis de la/vR©eke.çliamierti de:-
meurait assis tranquillement au coin du feu, À
comme il éta t uu, 44vUv clans l'ombre, le maA-
, grave ne le vit pas, tout d'abord. 1
Il n'en fut pas de paême de Mme.Ed\vige, qui
,s,'approcha de l'intendant et,/^qut, èù.^jpapdant
à celui-ci si .9ul était prêt,pp^|3([j^g?plleur seigneur, .et maître, REGAJR4A<-% ^SQVIA %V|:Q.;.
attention, ¡i'],'!' udoo -'aira-nq j
; Le marquis avait sacrift& eàridsftà toife'
eon opgcfeiîide genîâlhoftitiie.;; jl-u' -y i;,; i
Au liëii dé--dématidér- 'sèelaemént- qu'oii jé-;
C, { { M • » r(
conduisît à sa chambrer il demeura pendant"'t r r(> j
pLus d une .henre a ra; m^| (
;-.AMREPS$^ K'Î j L]
, LeluiTÇi snéiaittjp^. jta^l^j, ",op jniyi'û* en ! -1
La.jauisiae. QQlt9nép9q»%">whitaiti -«en-
core, dans les hôtateV'ifi^t,g.lBli(piéJsxiûi^tâfo|:-s.
tanee «Q.Javeu«'îleilar'salle!à>îîMûgGeBeufei îi'e?Ssftii*"^ttte'%ri<;ofélon?î 81 r' '■îL' 1 -1
G^éàTit'daiîè;' là cui^e'"'ân|^W"^|ê^'làffî^à4x
tutifaijts, en! "facé' de là'èû^^vé'e(tl''',^gft,^a|i-j]
.t?au, "sçus- 'ferrer
nque, é 'que" 1ëV' J
0^esfiée%n:lo5 jso Ï076b 8t'0V — j "!
Geit%|n»y^è'Cç§Brelte®9*0r^qi'hefniBaIqq|i^;.
di pigeait, 'es .destinées hde ita' (Ropime-d/©^ ia^aïf
i ^faitTd-èa& ïables. < xu& ,9iJ[1J!;i'nA JiBiiqfeni j
L'une,1 rpMi -'èhargé'è' & de
cr s Liux, était réservée ■^aL,'fâ£fk?àW
^'pt^tàiï'if^iâh ë.J'&') ûù-rve , . i -
' /L'^u^etpi^, |répei^ê!^ ^io^^§.,"J|in^ sa.-..'.
...'r SlliJ hi V. I
. ;. If e ^gr^v^, sale-
ment alors il aperçut le marg^sjrfle,Ja-Rp.qUe-
de la..
;cheoij4é«
Il attacha sur ltfî'¥8h'p%fetî2éftrj ièmsïtillidJs së plifesë'rèiit àvéc^'é» Nuance de
dédain, et il appela Gésar-le-Borgne. "'
i ,¡,,1i:!i.) ¿'): (F..!J¡;Ó, ¡hiC'; 1 nm:-rnxi ,uu
o.'fîWî^«T «!e;?îré#-a -d'aQeoujyg.gi;,
<• vuia^a^stu«é(i!'S|ae 4>!i^Wsi?W(#liTOW Do ftlor?
1.1 ''Ltf îfikrû'iiis^rëntflfWqâëstiy^'^ét'u se'èfiar-
isae-x de uJutind 'Jl<.Ü:'!¡mi)J; in:h t'ieapf-! r;;oa .OJ.ÏCI1
■
gea ie reponare. . monsieur,*.dit-f!. SIG a J JEi r rtJjP VJ.sjiCclL'O'-j-J , îe ,ri.. eu\ - ,W'PaUl
— $UlS,.. marquis
u^îb'/î de |a . 1 1 r; "1) r^uoi/iTîQy-à ti 0
-tj £j'!9 b ,Koclie-1:r Juvii î%,,.oTf9ton<5% nert, r, 11 b.no&l -bDmr.; ir.q , norman8 Dr8d
$ mWcM'^dêmi%9lMêMoo npd fiii b .
A ce nom, le ir.argrave ne put reprÍ.LROO un
'iWMWWh Wiïmj sJî^.'ioJ £? tnUru'l .
m-
'jîj
îul xrrp -nuch snss éi-xoso ,s£>fnmorf
ii?. «1VraimeotéiIn.(^!6içanr,diiianiiAgJtfl:o'«5fotous
;.\'fuLétæL'p1i1err1111&ec.É .eicm .guîftr jnemolq;
nBT^s&tfasn&aesq err yb sîdie^oqjni
• ^ %iî8Tatti«dê# mè&ak î9;lte(ïn,~'™
Et la margrave regardait ! e m âr 'q u i s'a vé CJ1" i-
es ,crrL'9t ëulq 0' ,?nn-oAm zsb nu J
,e.teiL ma^ad p..aaiTîoisiior x^pîsaf^^\yœf<^ gea iui's? ..on u .id t
• 1Ut»q
Le ^r^%r^^ta^9UK^{;
i ~~ 'l ~14 " - ~, .! ~~ , j UC ~ , Q ! , ' rgi v ffl, ci,,
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*.............. - ; 1 <• U XU'*J P.Jn
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' année. — LUNDI 6 JUILLET 486$^—$* 8&9n-
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O. ■ ADMI\tSTRAT!Ut;: 13, place Drulh
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PARIS, 5 JUILLET 1868
LA SERBIE ET LES SERBES
Entre le Danube et l^Àdriati^^ s'^eud^yy
chaos pe montagnes aux lignes bi^a«*sr*(îes
montagnes, au lieu d'avoir,comme les/chaînes
régulières, leurs :sommèfs au centre,; lès ont
aux extrémités. là d e S, vaîlëes ! 'profQnd ps,
pleines de défilés et de forêts?. Dans les forêts
peuvent se réfugier les proscrits;1 dans le$;
défilés, une poignée de braves peut arrêter.
une armée. On dirait que la nature a voiilu
créer un.nid dç ^ol(|^, qopame,ej!e crée des
nids d'a'igtes., <3e pa^s^'afJpMe ist-Serbie. ;
Pénétrez dans ses -vailées, vous y trouverez
an peuple pa*te flggp &âlioftd&me%ât cihq :
ient mille: fusiUj. ,M[. si e!umc.") .ruqeî 6l f-iip J -
i ni, '■r> t< 'f t V ii it <*,'/[ t
L'histoire de la Serbie est celle de: tous les
petits groupes d'hommes resserrés entre tes
grands. Ces petits groupes font partie, tantôt
d'un empire, tantôt d'un autre. On tes' uti-r
lise comme chair à batailles, on leur prend
leur argent et leurs enfants. Une heure vient
où un homme de génie exploite la"tésultante
de dix é,vénen-ïtnts 4Nf e nation. siçon-,
daire fait, fmt,pour trhebeure, une nâtion'prin-
cipale.
Le grand homme de la Serbie se manifesta
au quatorzième siècle. On le nommait Etienne
Douschân. La Macédoine, l'Albanie, la Thes-
salie, toute la Grèce septentrionale, et la plus
grande partie de ce que l'on appelle aujour-
d'hui les Provinces Danubiennes, firent partie
des états de ce chef de partisans qui prit le
nom d'empereur. Mais son empire, comme
celui de Charlemagne, s'éparpilla bientôt en
fragments. Vinrent les Turcs. Les Serbes se
réfugièrent dans la montagne. Ils en sorti-
rent plus,tard pour^fidepies empereurs (^Al-
lemagne à "b -att'rp,' leurs ennemis, comme ils
avaientia|#;p^^de^jpj^étHlie$ engpilèurs c|e
Rome et de Byzance. Quand. rAllemagn-e eût
cédé à la Russie son rôle d'ennemie des'mu-
sulmans, les Serbes dirent aux Russes : —
Nous sommes avec vous!... A peu près indé-
pendants à cette heure, puisqu'ils ne relèvent
du sultan Turc que pour un tribut annuel "
d'ùn demi-million, | Xrpîibttïinen^'ûii;'',., ;-j-.,
pour la quatrième ou cinquième fois, — à
, j3Gi31U2 U 0 3aïfiU3ii]
reconstituer un gouvernement national basé
sur leurs mœurs, leurs coutumes et leiirs
.! . i) , ilîmy oquoJ JSI nb noinfio .ô«.l ; .
/■ < Rien d'intéressant comme ces efforts d'un
petit peuple, b^ave et i?d!é'. Aussi personne
l j'p^iîessfi'.^ est ilIfe |hâsar4: .d'une
i (tragédie, do.m.'estique, pour que Parisiens,
l préOOOD de Sadows ou occupés du budget,
tournent leur1Wttiénliôn j,ells cè ^^oin !dXi Da-
nu.be,, ibt veyilleflt, biep.,jàemiin.dc,!: q n eis
événements s'y passent P,,t.; quels hommes s'y
,agHent:; ■ j ; r': .
Le roi .des; Serbes'^a.été.,assassine- Son hé-
ritier, un enfant do quatorze ans, élevé dans
un collège de Paris,' est parti avec 'son pré-
cepteur, M. Huetj pour monter sur le trône.
Il a tr'aYQrsé Incognito l'Europe, et, un
beau matin, au lieu d'entrer dans sa classe
de troisième :avec un carton sous le bras, il
est entré en costume de colonel dans sa bonne
1
ville de Belgrade. Ses sujets, en costumes
nationaux, encombraient les rues. Le canon'
tonnait et les cloches jetaient leurs volées
dans la montagne. Bonne chance au petit
lycéen roi, et puisse son précepteur le phi-
tosophe lui, enseigner à faire le bonheur de
son peuple!... S'il veut connaître ce peuple,
voici ce qu'il:iës'yovSt^Urs et
L'Etat serbe est basé sur la famille. 1
« Sans patrie, dit M. Edouard Laboulaye,
sans église, sans aucun de, ces liens qu'éta-
blissent entre les hommes la défense) com-
mune du pays, le commerce, l'étude, il n'est
resté au Serbe quaja famille. C'est là qu'il a
mis tout son coeur : elle est pour lui la patrie
tk ZU.6 nu d jJ(f -
. Un jeune ;éwivain, M. rH^nrvThier^, inous
explique la constitution de cette -famille,.- '
, « Réduits à vivre dans un Etat en minia-
ture, les Serbes cherchèrent à en agrandir le
cercle, à étendre, dans son sein, les droits et
les devoirs réciproques, et créèrent ainsi
.cette institution de -,la -adrouga qui n'existe
qmw Ghez euki; Pâttai JnëûsV la i fâmlk^est i
JX'.ihutl .'T'yfilWIUs'U imtt* [ ftj
i .'q ?f»J •;.f> .<»î!£nj»KfV si
qtiëihenï'ffiîfd^'èurlëS 'He^-^tl Sthigîi l!n
Serbie,' 1A! paî^ri^'^ent"-avoir'Jporfr'i|a^e^:li ie
affi Mib-d iilut'ùëiïe-. ;liWrnltt^se?'çTw^ i
frè 'e d'adoption (I)ob,i-a Iiiii ^êt^]mernp u !e,.
sœ ir ; !' tè,çtte?
', enj bgeh^ents ( sdlje^ne;
fr^e n'affronte pour son'frere^ii-épient jld';
de ,lSCQ¡" nature,!;, dej^'^ptiojîi;"
RK 9, ne pqurrait,,faire roïmquQr -^,-8^0!à''
soi -serment.:; On s. yu-.desripas'ftiorBS^^eHtds^,
; écl fees raprèfs; la fraternité jpréë 'au'';pi?d
Fai tel. restées muettes, 'létmfftééfsd'ans1 |q
cœ r dU pobi,aliin, et hé "Se-' tWduire que par
un plus entier 'd'ëvouenient.^Ifêqfiâft^ que le
Sei te péut faire choix' !^f, 4t'futpe
sœ r, il peut également, eqoçt^im^r^' uûe
rot e. C'est la Veunign 'd'e.^ps^ç^^WflbrN :
av< ; ceux que(k Sfang a^ ^^e>;
la adrougn" , ,Yo,ici vçommenf ylar loi définit '
cet > • institution, expression originale;, de cç*
qu les niœurs ^serbes) on t de plus T>aïl. et
plu touchante La zadrouga 'est
na^é • de " vi€f!et-dev wlëh-e" fondê^'ët' a|j)u'yëe^
sur^a parente riafuréllè où adoptée. 5 i i >:
:•.! f-jp .iiti:)!;}.'1 ■ /i-r.H,,îT .-a;!' *
«.Dans çetÇÇi^cjetp, top/l^s ibiens,- gepê-
raux, smt en,,(ionmivin-,ie .chiite est ordinairement: Je plus .âgéud® Ja
famille. Cependant,i'iorsqu^n père sent eMTiT
ver ,la vieillesse, il s~ démet f/atfèis■■énistaré~';
c/; '??< en-fa!Vè'ur du pliis cëpàbléJ de steè!fiîs: ■
C'est, aU sfàréckmè lq|utéét;ïédhïiéel'adgl^ib-1
tration de " là maison et dés ^ien'g^.é la :
famille. Tous les' membres adultes* e'orti-
posent un conseil chargé de .délibérer; de
concert avec le chef, sur les; affaires :de la
zadwuga. Le staréc1line a en niai" toutes
les attributions d'un prince constitutionnel ;
il rend la justice, administre les 'unances,
indique 1-a tâche de chacun, prend- sa" place
dans les' assemblées d'ô la :c'Ómmlfue' dt pi-
' sonnifie la famille' devait' ^i'autprité supé-
rieure. Ce qui caractérisa ; cette' : jiistitut;.op,
c'est qu'elle concilie ï'un|té 4u,pouv(cdr;a,vèc
la liberté individuelle. Rien neîse'JaiUdans
la zadrouga, le chef-ne peut sgtr ôïi'aiîeïiAe
manière; sans avoir' ootrstiUéions: ïes "faeri-
bres de la famille, et pris même jus(|u"&;Fk\iia.
des domestiques... » ¡{,LI. ,0 ,r " |
C'est le régime parjementaiç^o réduit. ,aûx
proportions du foyer. De vie- ..peïitiquëy.
il y en a peu. Cependant î le ,roi n'sat pjis-
absolu ; il prend les avis scruta conseil,^èt!ilir
est assisté d'une chambre qui vote l'impôt.
Roi à bon marché, d'o, reste, il rie coûté'pjis ,
à ses sujets plqs. {ijtre'fé^T^r^'s^èraj'ô,,et pe'n
con KJP„i§r,'tt„Wdge! d'un
demi-million. - » .!
~
|fj!n-^é'st'jfaW^.lîAvîéjfiFVée':qtf'tf 'thut'efteréher
" cfîfti^i*rh4JIf&nà'f.vBre'éïfWe.'tî'é la
■i;.'£ y!0 'J ■ 1 1; • j ■- a ! < y;• f: . - ;!7X!OT ï>9 V
i. W ¥ire^^?B,
,^U.^ua^rzjgi3[igl,.sj^cl^'
I p OIOORIF) .'jIf.YC.!' 4-ïi!/.i«P -:r>v .,'0e! 10*1
i 9 L'«ieeffmrfetîàiooUe-aopetfiipv i' patpc''eof!(iuit
••eaeéTei,
fert^M$' clé la: Bosnie;..Il,!l^tâ^îfr1 l'idm nt les
_m'ont'a;grr'è;& à ril'ésùre'^.a^riVëiij;lës .chalf'.iîrs,
: ■- "rPi^eau/jp'o^r ,jum;rc^me plus
JraîcHe,;lor^qge 1e,s(}ti;il Y-, aj.'desfA'cbé ia, v,er-
.(JUjre^, Il ,attein{,, j^insif niftusp.gj'j^p^stres.
Puis, chassé par. les .^neiges, f il. tregagne- "des
régions piws tempené^sj jfiitrépid8|'e,'iiS8uv>age,
1 farouche même ;:dans - son ^spèet^iivais'g^né-
;'retix et. hospitalier, ' sèrbë ëst resté
ratTti du.pàuvr^ et ïe déferisérir dû faibiei
^L'hbspfîali.téx .çcinsIdérê^.'ço/tinjiiX un de-
d^iiç, jtouijjpril^^i ç|^'.l%.§eyi?e3f
VWî, -j ca i>a c.tè r © : t ci u t a pi i c vçi*.^ i ? o -v^ i 14 c e
et de grâce. Lorsques'est dissipée-la-défiance,
. osi»te;drunr longue op^wessio-n, .l'étranger est
reçu IWnlme u'nrf:rèi'e.rï|'>Le& 'petits'' enfants
' ; accoifreiîl'ttu-deVèlttt' SJé-lxtij car îls sïtvent'-que
iàott%rfrr$&' va tnetW% lit rnil' 'h ^ fétb. Pour
* bn i J ii tij r- e p d ër s et ni p t Vi e x1 s ' a tè !; le
, cil et, de 'la ïam i lie q,U Ça* 6 r,di hajire, pre n d^ ses
repas à une table à part, desccn'd, pour lui
faire honneur, à la table commune. Le vin
-circule dans la coupe d'eyaïguxrtyh'interroge
le voyageur sut les loisi.de son pays, car les
Serbes aiment à s'iu&truire et à; converser.
Des toasts nombreux sont portés à sa santé ; '
on lui prépare la plus belle chambre, et
lœ|œiffles^espd||temMC!Ti, ?qris silen-
creux/vont*VmllCT siif ^or?séml pt)5r écarter
le trouble du sommeil de l'étranger... »
.-HWAî/'f: H/." -jnr t/I»
Quand je vous aurai dit que tous les
Serbes valides sont soldats et que dans dix
,ad> tôusTeïi 'SpWes/gEftir^nt' liré, ie ' Saurai
1 ■ p h 1 ' !. Aie'. U M ^ S
1: rien a ajouter pour que volçe. sympathie soit
ac^iiseAouLentièife.rft eattepj&titet nation dont
on peut -diÉé ce qùê HOctie -disfeit^^e ses sol-
1 ! f • K La force dtef l'irmée^est 'dans-le courage,
fët nëïi'Q^nfeTe'flyih^réTdë^eii^^èi^àie Ressent
'^âïoùF'^u'(É^]yëfan;l?'jbn J) 9;Jlm t>b
snnN-rinn rrnï q; rir-jqj'ififJK f.: r
TONY RÉVILLON.
LA FEMME IMMORTELLE
PROLOGUE
LA MAISON ENCHANTÉE
XVI
16 — . ail-'v Ôi.'plîi0p s;iUq3w Jilûib.PO j
^saii
était je •/ feras rBtoijata»^|
une quiazaitxo dapeffsonxieappour-lieiEBogns^^aict
•.compagaraieni.v.;iu• v,• V-l b ¡':i (\/;J I.IU, aaupbr-p
Pages, é-uyers, petite-1 '^éMftlîQîtiîfti4à ''aHoi
e^ ^èllfelmniéi!au!œ ^Edi
,J'Wisreh 8^1<1 e'!!')')r!9 Oinjpi <-,! Jnou lie-.g-,
liâoolsuu -Pav**. Ji J''n-'tii&iUin ai£a, i
vêtïks Ituniero|,.fe.j
en couleurs, d'une beauté masculine qui frisait
la quarantaine. \ 1
Elle, avait ,des.,.d,epjts. hl^iiches. e:t' pointues
connue un a.niipaI,/earnasBier,; 4es . leyres, lip-
pues et sensueHee^. ,;deS!, Jocll}es, appétissantes
et robuste,s.- - -'.-i' .-• ,,;--: :r¡'"c ri ;î: -
Etait-ep, une cuisiiIière w uïië ^râllde^aiiie ?
Ni Ir",ri ni t'aère. 1 - • ']
Mme Edwige, comme on l'appelait, ../était la
'ïétëftn^-tte ?cë'*j)éâé-ilâliïiriie' eh Hvr'eè
^eperwî^f,.\Wle;s,' "iuuj.ts, ét bas g,en:-,
tilshomm.qs* ,de,ia, suit^.^U margrave lui teinoi-
(jgpaient, -un ^esjpect.s^Fviie Ji^/^efeWftife.-éiabl^r
entre .elle etûe ¡"i¡,ri n cel 'Xi ch i¿s iIila.:toutL alli mojn;S
• idM relaittons' 'mystériésrsesv'i^fridÀ "Geh'naia-
'.15(.1 'âvait'fond^'fôu^è'étî'p^K
'fe'àmine îiàï);tué~a tout^uiér'"aux Wfi^s,''' I
■aoj^BA s.iojj; n1 t>.riiïn. pn nw:. ;
TJabord U n avait ses^arj- ^
3 des eu-,
rieux assemblés à la porte, un de ces,'r$OO'tni- •
différents et pleins de mépris que les grands -
ont {MîV^'éâ^pètïtJ." " i ,
Le vieux marquis de la/vR©eke.çliamierti de:-
meurait assis tranquillement au coin du feu, À
comme il éta t uu, 44vUv clans l'ombre, le maA-
, grave ne le vit pas, tout d'abord. 1
Il n'en fut pas de paême de Mme.Ed\vige, qui
,s,'approcha de l'intendant et,/^qut, èù.^jpapdant
à celui-ci si .9ul était prêt,pp^|3([j^g?pl
attention, ¡i'],'!' udoo -'aira-nq j
; Le marquis avait sacrift& eàridsftà toife'
eon opgcfeiîide genîâlhoftitiie.;; jl-u' -y i;,; i
Au liëii dé--dématidér- 'sèelaemént- qu'oii jé-;
C, { { M • » r(
conduisît à sa chambrer il demeura pendant"'t r r(> j
pLus d une .henre a ra; m^| (
;-.AMREPS$^ K'Î j L]
, LeluiTÇi snéiaittjp^. jta^l^j, ",op jniyi'û* en ! -1
La.jauisiae. QQlt9nép9q»%">whitaiti -«en-
core, dans les hôtateV'ifi^t,g.lBli(piéJsxiûi^tâfo|:-s.
tanee «Q.Javeu«'îleilar'salle!à>îîMûg
G^éàTit'daiîè;' là cui^e'"'ân|^W"^|ê^'làffî^à4x
tutifaijts, en! "facé' de là'èû^^vé'e(tl''',^gft,^a|i-j]
.t?au, "sçus- 'ferrer
nque, é 'que" 1ëV' J
0^esfiée%n:lo5 jso Ï076b 8t'0V — j "!
Geit%|n»y^è'Cç§Brelte®9*0r^qi'hefniBaIqq|i^;.
di pigeait, 'es .destinées hde ita' (Ropime-d/©^ ia^aïf
i ^faitTd-èa& ïables. < xu& ,9iJ[1J!;i'nA JiBiiqfeni j
L'une,1 rpMi -'èhargé'è' & de
cr s Liux, était réservée ■^aL,'fâ£fk?àW
^'pt^tàiï'if^iâh ë.J'&') ûù-rve , . i -
' /L'^u^etpi^, |répei^ê!^ ^io^^§.,"J|in^ sa.-..'.
...'r SlliJ hi V. I
. ;. If e ^gr^v^, sale-
ment alors il aperçut le marg^sjrfle,Ja-Rp.qUe-
de la..
;cheoij4é«
Il attacha sur ltfî'¥8h'p%fetî2éftr
dédain, et il appela Gésar-le-Borgne. "'
i ,¡,,1i:!i.) ¿'): (F..!J¡;Ó, ¡hiC'; 1 nm:-rnxi ,uu
o.'fîWî^«T «!e;?îré#-a -d'aQeoujyg.gi;,
<• vuia^a^stu«é(i!'S|ae 4>
1.1 ''Ltf îfikrû'iiis^rëntflfWqâëstiy^'^ét'u se'èfiar-
isae-x de uJutind 'Jl<.Ü:'!¡mi)J; in:h t'ieapf-! r;;oa .OJ.ÏCI1
■
gea ie reponare. . monsieur,*.dit-f!. SIG a J JEi r rtJjP VJ.sjiCclL'O'-j-J , îe ,ri.. eu\ - ,W'PaUl
— $UlS,.. marquis
u^îb'/î de |a . 1 1 r; "1) r^uoi/iTîQy-à ti 0
-tj £j'!9 b ,Koclie-1:r Juvii î%,,.oTf9ton<5% nert, r, 11 b.no&l -bDmr.; ir.q , norman8 Dr8d
$ mWcM'^dêmi%9lMêMoo npd fiii b .
A ce nom, le ir.argrave ne put reprÍ.LROO un
'iWMWWh Wiïmj sJî^.'ioJ £? tnUru'l .
m-
'jîj
îul xrrp -nuch snss éi-xoso ,s£>fnmorf
ii?. «1VraimeotéiIn.(^!6içanr,diiianiiAgJtfl:o'«5fotous
;.\'fuLétæL'p1i1err1111&ec.É .eicm .guîftr jnemolq;
nBT^s&tfasn&aesq err yb sîdie^oqjni
• ^ %iî8Tatti«dê# mè&ak î9;lte(ïn,~'™
Et la margrave regardait ! e m âr 'q u i s'a vé CJ1" i-
es ,crrL'9t ëulq 0' ,?nn-oAm zsb nu J
,e.teiL ma^ad p..aaiTîoisiior x^pîsaf^^\yœf<^ gea iui's? ..on u .id t
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