Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-10-18
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 octobre 1866 18 octobre 1866
Description : 1866/10/18 (N182). 1866/10/18 (N182).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4717366q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
Américainf. mis? Mary "VS alkcr, do New-York,
qui a pass<' avec suret'-" tous ses examens de
médecine, Cju» a JI: (iiplùuie do dix* leur, et qui
a soigne le? blessés pondant la'£n*ecTe d Améri-
que arec autant. de courage que d'hal; iUHo. El In a
. prononce un.discour:- pour démontrer c'[ue Unîtes
le s .ennnes pou ji:c. t rc:n.plir les fon'-tion? libe- .
rú1c;; qv,e les hoir. :v, se r.'^orve-nt..■> )
. Miss Mary Walker a ¡a,u. en fO/tinm"! tnili- j
taire, tunique, pantalon ot ]-¡)tt,e;.;; elle u une j
physionomie trop dôucc, trèf-ùueUiçr'uUc, s'etf- [
.p)'m':G avec b:a .c;;up d r p:¡,!j:n;r' les sen-
timents les pljs p'-.iluwlhr&j kj'ios, q.i'el-le ^ uns
, en pratiqua en :'.v:,::::¡u,l ies biessés. non-se lo-
in ent dans le;'- hôpitaux, mais sur les chaaips de
bataille. au milieu des balles et des boulet?. Un
grand nombre de dames assistaient, à cette
séance pour enirndre le savant docteur ie.::;inin.
Un marin de l'e: du port cie Pnpeele, à l'île d'Otaïti, le 15 juillet 18CC,
au journal ei|-airnol la Epoca:
<■ Nous avons ici. plusieurs bals. Un .d'eux a
eu lieu chez M. Nort., négociant Les honneurs
de la soirée ont été faits par MUloI)la. comtesse de
La R> ncipre, femme du gouverneur. La. com-
tesse est, Allemande ; elle avait une magnifique
toilette. On a résolu de rendre toutes ces fêtes à
'bord de la Nurnoncia. On avait, fait apporter un
piano à bord. La reine Pomaré assistait, à ce bal.
Elc avait une robe de soie bleue et sur sa tète
reposait un diadème très-élégant en coco ; elle
était accompagnée de son mari, Arrifaiti, en
frac. Toute la famille royale était présente. »
Il parait que !es marchands belges ne le cèdent en
ri en à leurs' collègues de Paris daus l'art avancé de
la falsification.
Veut-on savoir dit l'Organe de Mons, jusqu'où
va l'audace de certains marchands malhonnêtes,
qui ne se contentent plus même de falsifier?
Qu'on médite les résultats de l'analyse à laquelle
a été soumise une bouteille d'un soi-disant vin
qui se débite dans nos environs. Cette analyse
a fait constater que ce soi-disant vin'était pure-
ment un composé d'eau, d'alcool, de tartre
même impure contenant de la chaux, et que la
couleur était donnée avec la teinture de garance
ou de coquelicot. On voit de quelle. façon la santé
publique est souvent compromise par des indus-
triels effrontés qui ont vraiment trop de facilite
d'exercer leur vilain métier.
Deux coupures dans la chronique cjuotidieniie de
YInlernational :
Aux environs de LonÜres, à Hampstead, on
lit sur un grand poteau, à l'entrée d'un champ,
■ l'affiche suivante :
b. On admet les chevaux dans ce pâturage aux !
prix suivant :
1° Chevaux à longue q^eue : 3 shillings 6
pence ; , ' ,'O"L';,
2° Chevaux à courte queue ; 2 shillings. ' j
Je m'apprccbni du gardien ot lui demandai la '
raison de cette diHWence do prix. 1
— C'est, bien simple, me11::':CW,I', , 111e répondit- 1
il ; les longues queues peuvent chasser facile- 1,
ment les mouches, tandis qu(,,., U>s chevaux à 1
queue courte sont tellement tourmentes par ces
insectes, qu'ils ne mangent presque absolument i
rien.
0 peuple utilitaire ( , J
Il V a parfoisdes noms ('omTPo'Jes qui vous épargnent '
des démarches ?x;nibk<$. Pur e,vetriple. un do mes amis
"(toi-ak la hl.irnlç miss Noyt-s, et. comme il était d'un '
caractère iimiAe. il n'osai! aborder franchement La
question 'de ' fii.irKwré et s'a'surcr 'des" sentiments de la
jeune fille à sm ogar-!.
i
Un jour. it'hu'rht ("8o.ei, l '(111' moitié r ^ j
lié sérieux qui veuylire peu de,
dioses, selon le goût de '^.jntorîoCutoùr ou de
)'i)iter!<')cuH'!cc: .
~ Si jo^otf^'Tîeraatvlais : « Etcs-YOus déjà en-
5.^?^ \ "■ 'îueHe partie de votre nom (Noyes)
pOuWais-ie prendre pour repense?
— La prcmi<''!-c, :épondit 'la jeune fille sur le
œrJ118 ton
— Et s; je TOUS demandais : « Une personne
vous aime ;:'clle ne vous est peut-être,pas indif-
férente et elle désire vous épouser, » queUe par-
tie de votre nom servirait alors de réponse?
—La dernière, fit miss Noyes en rougissant
un peu.
— Et si je vous disais que je" vous aime et que .
le plus beau jour de ma vie serait celui qui m'u-
nirait éternellement à vous, alors, quelle -partie
de votre nom pourrais-je prendre?
— Le nom tout entier, répondit miss Noyes
en s'enfuyant pour cacher son émotion et sa rou-
geur.
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XIX
MARCELIN A L'ŒUVRE
Un homme, revêtu d'un magnifique uniforme
de général, la tête couverte d'un foulard, et son
chapeau empanaché de plumes blanches placé
avec ses gants 'de peau de daim sur un fauteuil
auprès de lui, était assis devant un bu^^-mi-
nistre, et écrivait dans un salon confortabtement
meublé, mais où tout était disparate, entassé
sans goùt et pour ainsi dire jeté çà et là pêle-
mêle et en désordre.
Ce salon était le cabinet particulier du prési-
dent de 'la république haïtienne à la maison na-
tionale 'de Port-au-Prince,
Le président-général GelîVard en personne.
Getrrard est aujourd'hui un homme d'environ
cinquante-cinq à soixante ans ; qu'on ne s'étonne
pas de ce mot environ, il y a très-peu d'Haïtiens
qui sachent exactement leur âge. Les actes de
naissance sont une invention du lujçe moJcrnG.
Maintenant, à quelle race appartienUil? Ceci
est__un second problèmo, alll1Joins tout aussi dif-
ficile à résoudre que le premier. M. Paul Dhor-
mois, à qui .nous empruntons cas détails sur le
président haïtien, qli'il1 ¡r[ l'Uînfi'éuf de voir
phjsieurs fois, considère la question comme fort
difficile à élucider. Vo:c,i comment il 's'exprime :
« Les flatteurs du président, et il en a. beau-
coup, prétendent qu'il est mulâtre, mais c'est,
...., (l),.yoir les numéros parus depuis l'i k aoy.t. " ,
je dois le dire, -jne pure courtoisie de leur part., j
" ^ est jn>p?>ssible de voir un plus beau jais
que celui K'l. pea,u, une lain'e plug épaisse'qile
ceHe rouvre sa tète, et, dans le temps où le
T)rJft étàu la couleur aristocratique'à Haïti, Gef-
I fra.nl passait pour un des plus purs rejetons de
i la race africaine....
j s Les traits du président se prêtent, du reste,
j aux kitorprémtions les plus diverses. Si ses lè-
vres. évasées accusent un sang issu de la race
chamite, son nez à courbe aquiline et la vivacité
de son regard permettraient de lui chef cher une
origine commune avec les fils d'isaac et d'Is-
maéL »
• - :r, f
Nous terminerons cetfe, courte.efqiiîïsB d'un
portait si difficile à rendre ressemblant, en ajou-
tant que le président est un homme instruit. in-
telligent, d'un caractère doux et.-bienveillant, qui
veut fermement le bien de son pays, et travaille
courageusement à l'accomplissement de la lourde
tâche qu'il s'est imposée.
Le président, courbé sur son bureau, cernai:,
avec une rapidité extrême, relisant à voix basse
et raturant soigneusement le travail qui sem-
blait absor, er toutes ses facultés; parfois il s'ar-
rêtait, demeurait la plume en l'air pendant une
ou deux minutes, puis son œil s'animait tout à
coup et il reprenait sa besogne avec une nou-
velle-ardeur; enfin, il jeta sa plume, poussa un
soupir de soulagement, recula son fauteuil, se
leva, et se mit à marcher de long en large dans
le cabinet, en. éventant son visage ruisselant de
sueur avec un.mouchoir brodé.
Trois, heures sonnèrent à une pendule de
marbre blanc placée sur le bureau même.
— Déjà ! murmura le président en jetant un
regàrd de satisfactiori sur les nombreux feuillets,
couverts d une écriture fine et serrée, épars sur
le bureau, je n'ai point perdu dé temps; tout est
terminé.
Il sonna.
La porte s'ouvrit. U n, domestique noir parut
et demeura respectueusement immobile sur le
seuil.
— Quels sont les aides de camp de service,
demanda le président, sans même se retourner ?
— Les colonels Brazier, Petit-Joyeux et' Dau-
din, Excellence.
— Appelez le colonel Brazier. •
Le, domestique ne bougea pas et garda le si-
lence. Au bo-ut d'un instant le président se re-
tourna.
— Que faites-vous là? demànda-t-il avec sur-
prise.
— J'attends, Excellence. , ,,
— Ne JP'avcz-vou'S pas entendu?
— Pardon, Excellence. •
— Alors pourquoi n'avez-vous pas exécuté
l'ordre que je vous ai donné ?
— Excellence, le colonel Brazier est parti à
midi et n'est pas encore rentré.
Le président haussa imperceptiblement les
épaules.
— Alors, appelez le colonel Petit-Joyeux.
Le domestique s'inclina et partit; presque im-
médiatement le colonel parut.
- Mon cher colonel, lui dit le président, pre-
nez, je vous prie, ces décrets, et Myez assez lion
pour les porter immédiatement à l'impri-
merie. ...
•^Jj&sî^aîî. Lteï!* 4t"wl «" «m»
aant et.rcniknUé;,-japao. d. • *
— Il est important qu'ils soient aujo!ll'd lim,
même affichés duos 1» ville, vous m'ente»de>T
5 Sy,i.'Vënierai moi-mevno t 'exé'cution de cet.
orùic, général, ■. A ... k
C'e"t cela, mon cher colorie! ; ces décrets
traitent des mesures d'intérêt local (Ill'i'r est né-
cessaire que''Íes'habilà.nts ornaissent le plus tôt
possible.
- Vous~?efez 'satfsîait, générât.
— Merci col mel. Allez; je ca npte sur votre
exactitude. ' • '
Le colo' et salua le président et se retira. A
peine eùt-il quitte lecabil10t que la porte s'ou-
vrit et !e domestique entra.
^^uy Y\>::lII"z-\,()1!S: Pierret? demanda le pré»
T JlXlellêft'Cé, fépotidit le non' d'un air de
protection, il y a là. un pauvre diable de nègre:
qui insiste pour vous parier.
Le sieur; Pierrct.. se GrtJy¡:Ït, de la meilleure foi
du monde,,, homme de couleur.
— ColllJL!isscz-vous ce nègre ?
— Un peu, Excellence, c'est un nommé Mar-
celin, il est. au service de M. Duvauchelle, dont
il prétend être le domestique de confiance.
, Àb ! fit le général avec une vive expression
d intérêt, mais réprimant. aussitôt lout témoi-
gnage extérieur de surprise, vous ne savez pas ce
qu'il veut ? demanda-i-il.
Je ] ignore. Excellence, il s'obstine à ne
vouloir p:l1'ler qu'à vous.
— C'est bien, qu'il entre.
Le président se coiffa de son chapeau empa-
naché, mit ses gants, boutonna son uniforme et
«'appuyant contre le dossier d'un fauteuiJ,il atten-
dit en jouant nonchalamment avec la dragonne
de son sabre.
Marcelin entra.
Le jeune homme que nous avons vu si brave
et si résolu précédemment àla réunion des Vau-
doux, tremblait comme la feuille, il n'osait lever
les yeux, et il marchait à demi courbé, comme
s 'il eût cherché à se faire plus petit aux regards
de l'homme redoutable qu'il allait affronter et
dont l'aspect seul le remplissait de terreur.
Approche, mon garçon lui dit en souriant
le général.
— Excellence... monseigneur... balbutia Mar-
celin d'une voix étranglée.
— Appelle-moi monsieur, tout simplement re-
prit le général avec bonté. Tu es au service de
M. Duvauchelle : est-ce lui qui t'envoie vers
moi?
— Excenence... monsieur, veux-je dire, ce n'est
pas lui, non.
— Qui donc alors ?
— C'est ma mère.
— Comment ta mère?
Oui,c est-à-dire,non,Excellence... monsieur
pardon je me trompe, et il avança timidement
la main.
— Qu'est ceja, garçon ?
Sous votre respect Excellence, c'est une
lettre.
— Une lettre pour moi ?
— Oui, Excellence... c'est-à-dire non, mon-
sieur, elle e-st pour le colonel Brazicr.
— Pour le colonel Brazier? il faut la lui re-
mettre alors.
C e>t que ma mère m'a bien recommandé
do I10 la remettre qu'à Votre Excellence, répon-
dit, le jeune homme qui, rassuré plde ton bien-
VêiiSâiii -freneraL Commençait à reprendre peu
a peu son sang-froid.- ••
Le président le regarda fixement; cet examen
fut probah ornement fu:\'o r::d) le, au jeune homme,
C;T le présider reprit doucement.
GUSTAVE AIMARD.
(La ïz"e4 l'au prochain nuKiérv.)
IE^I'1 COURS DU 17 OCTOBRE COURS DU 17 OCTOBRE | ^de ¡Inter. OBLIGATIONS _ ^ ^ VALEURS diverses -Pré ;ire.ed. ^™H|
!3 •• Q ;••••.:. 6, <5 5° 69 65 8 ï1; 50 i 'OoMl c.1 SS2 SO :,5î ho f S .. Dép.,t. de la SfM». 257 ..{ *îr> Ch. fer Lvon-Croix-K.... 130 1
O Jouissance juil.ee t. 68 82 68 fâ 1 , .J..uis.Ku..<:<; irrii-octobre t. ■.,(> ...',50 .. 50 .. Ville. 1 l'ôo .Jl iô5 .. d 11 0 Chemin de fer dIt Médoc i9S I
4 50 y 1/2 0/0 e. no 'jû 97 I .. •• Ohetain de fer de S,,iint-Oue:i c i;o j IX .. — issn-isw t., .>( .. Compt.ir, de l'Agricult.. 530 I
H Jouissance mars t " 1 Jouissance janvier-juillet t. 365 - Nff ... — ÎS65.., 52') ..{ Kt8 75.'.... Soc, t'Approvisionnent . >18 75 ... 2b g
I , 0110 " " l'PS ,. Comçag-me parisienne du Gaz c. )-j ri .. |:,| ' Ù. f' •• •• •• •• Jouissance .«.Vi-il-octoln* t... !,-2 t,0. J 20 .. 500 fr. à 4 o/« 4V1.S .. 495 .. 16 .. Sous-Cempt. Eatrepr.... 173 . 170 .. g
5 Jeuips.mce 22 t ..... S7 50 Société .îçimobiiièrs 3«0 . j 4 ...2 \ 10« 4 Ç/U «0 .. 98 75 1 Compt. Nand et . ornl). 37. 36 50
I 20 .. Obligations du Trésor 4 CI Î 75 Jouissant:.; janvier-imllc. t. :i9u.. :!S8 75. S 20 .. cl 500 fr. h 3 0,0...,. «H .. t«:; .. 30 .. Docks errtrepr. Mars..., 465
5 Int. 20 fr. jouissance janv. -juillet t. __ " *5 .. Compof nie - générah- Transatlantique c, -ilu ... ;„21 3 .. «8V Ines 3.0/0 '91 .. 07 .. JO .. Ent. lIrag. gén. Paris 532 50
| 3 1/2 Bons du Trésor c. Jouissanoc janyjor-juiUet t. H j o .. 23 75 20 .. = 1 "yo fr. 4 0/0 18«3...j <80 .. 4*1 25 8 " Comptoir gén. des Eaux. 3!6 25 '.. 75
15. .. Banque de France c. 356,) sô 13fi5 30 Messageries Impérial.! («.-maritimes)..'., r., 74(i C., .... S 15 .. 3/ Com. 3 0/0 3«8 -15 400 .. 2(» " Gaz. de Marseill;* 490 * ....
58 50 Comptoi; d'Escompte c...... " . Jouissan. e jtiln-(iàcetiil)rc, t '.. | 15 .. iq] 5« 3 0/0.. Si .. Si .. 80 Cail, action* de 500 fr!. 885 ]' ....
! Jouissance février, août t. K90 "" " 20 .. Canal maritime de Suez Q, 357,50 3 , CQlonial 4: 0 ...... 70 Soc. gén. des Omnibus.. to" 75 1050 ..
17 .. Credit agricole c. r) 15 .'. '" " Jouissance janvier-juillet t Ii5 .. Est r 108 50 3n7 50 5 .. Voitures de Paris ] 59 sp 57 25
13 25 Crédit foncier colonial c. 580 ". 5 •• Italien 5 0,1(1 4. 5" 75 S5 îô ' 15 .. ArJenne» 305 .. 305 75 15 ^ ObI. C. immobilière' ! ' ' 250
Jouissance avril-octobre t... ^ " Jouissance janvier-juillet t. 55 60 »s 30 i t 5 .. Lyon. 310 .. 310 .. 12 Banque Créd. Pays-Bas, 445 " 440
j 52.59 Crédit foncier de France c.' .. 135'i " 6 •• Emprunt Meiicam. • c. 24... ! 15 .. Bourbonnais 30-1 50 ........ Crédit Foncier -&utrich.. ! ô€5 "
Jouissance janvier-juillet t. 13«2 50 1350 Jouissance avril-octobre t ...1 ! 15 .. Dnupbmé 306....... 29 !Obligat. Autrich, 187 s!! 3io '! 310 ! !
j 25 50 Crédit industïisi et commercial c. ,SlO" . " 40 .»■ Crédit mobilier Sspagaol c. 2 .'.o .. 15 .. Lyon-Genère, gar 306 50 305 .. 30 .. Empr. Mcxicain. Oblig.. 156 25 155
Î Jouissance mai-novembre t. 668 15 Jouissance janvier-jttillet t. 345 .. :;V3 75 I 15 .. Méditerrannée. 317 50 316 25 35 " Emprunt Ottoman. 260 " "60
25 .. j Crédit mobilier c. 6'6 25 Cîi 50 25 •• Société autrichienne. c. 372 HO 370 .. 15 .. Paris-Lyon-Médîterranée 30G Ï5 305 75 33 " Obi. de lbmpr. Ottoman 215 " 950
| Jouissanc e janvier-juillet <-.st.tmp t. 625 626 50 Joaissauce janvier-juillet t. 373 75 373 i5 t,i .. Midi 305 25 305 !!S t 5 Ch. de fer. Lj,,ne d'Italie 8 " "
8 .... Crédit mobilier (nouveau) c, 55H •• Saragosse a Barcelone c. 3^ t5 .. Nord 3)2 50 312 2" h© " C. Tt, des ch, fer Médit. 232 80 "
F. Jouissance janvier-juillet t. Jouissance avril-octobre....' ...........<. 37 511 IIS'.. Océans 308 .. 30S ,.| " Soc C, Ind. Amsterdam 330 " "
I 9 .. Dépôts et comptes courants c. s;.3':s "'" "" Guillaume-Luxembourg c. M3 & t 5 .. Grand-Central 306 25 306 25 '3 :,:j Banque Ottomane 4^6
i Jouissance mm-lloyembre, t. " Jouissartce janvier-juillet t862 t. 1 60 ï'5-- Ouest 305 25 305 15 7 se Crédit-Mobilier Itat'ifn" 2 <12 50 " "
| 16 12 Société Générale 555 •• Sud-Autricbien-Lombaril ...» c. /,ift .. tif> .. | 15 .. Yiet«r-Eramanuel 280 .. 282 .. il Zinc, Vicille-M'Olltagae., î»fi 25 2»5 75
ï t..... 555 ) Jouissance mai-Rovembra t. 410 .. 10 .. BIS .. — 1864 121 50 130 .. : ^ * I 1 B
s 8 Sous-Comptoir du cornraîrcp. .....'" .... Nord-do l'Espagne.. c. iot* io^ i •• Cordome-Si@ilIQ 18o BOURSE DE LONDRF^ II
§ Jouissance avril-octobre t " Jouissance Janvier-juillet t. I?" .. 105 ... I 15 .. Ligne d'Italie 30 ... 3 0/0 consolidé —Midi . a a i/o. aa «/« I
| 50/0 Chemins de fer des Ch&rGntes.. t... " "" S0 .. Saragosse à Parapelune c. 41 26 . i 15 .. Lombard 223 222 . — ' < Il ill II Viï R
J Jouissance février-août t. Jouissance jativier-juiitet t . 15 N.id-E.pagne .. i39 " 138 75 "eure 4/s ,e,j o/n
f 33 .. Est c. •• " 30 .. Portugais. Compagnie Royale c. 99 ^ 15 '.! 5Mago.2c-Pl.mpelu.ae,.. 105 " i08 ... BOURSE DE VIENNE. — 16 octobre.
! Jou"ga.nee fevrIer-aont t. 543 75 545 " Jouissance janvier-juillet t. 100 i. !... 15 ... Portugais 117 50 120 !. Métalliques 60 85
jj 60 .. Paris-Lyon-Méditerranée c. 89S 15 900 " îs •• Chemins de fer Romains c, 67 ss *65 *'. 15 !! R"ma.ins............... ............. 124 .. 26 50 Crédit autrichien 146 10
j Joiiissaace m-ai-novembre t. «9^ 15 898 75 Jijijissanee avril-octobre.. t. 65 .. 65 '* t5 .. Saragossê."..!.!'.!.!!!! ! 161 . ! 60 .. Chemins de fer autrichiens 188 70
[ 4! 50 Midi '.'.!! c. r,7 7 .50 575 30 Sarajosse. e. 138 !! 132 15.. SéTillé-Xérès-Cadix..... .........,... ! ! ! 85*' ..'! Change sur J.ondres, demande 128 50
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! Joui'saace avril-octobre . ' • . oen 1 »ca' "8 " Jouissance* ianvidr-juillet . » 07 m " Banquc de France J O/O ;
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qui a pass<' avec suret'-" tous ses examens de
médecine, Cju» a JI: (iiplùuie do dix* leur, et qui
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rú1c;; qv,e les hoir. :v, se r.'^orve-nt..■> )
. Miss Mary Walker a ¡a,u. en fO/tinm"! tnili- j
taire, tunique, pantalon ot ]-¡)tt,e;.;; elle u une j
physionomie trop dôucc, trèf-ùueUiçr'uUc, s'etf- [
.p)'m':G avec b:a .c;;up d r p:¡,!j:n;r' les sen-
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, en pratiqua en :'.v:,::::¡u,l ies biessés. non-se lo-
in ent dans le;'- hôpitaux, mais sur les chaaips de
bataille. au milieu des balles et des boulet?. Un
grand nombre de dames assistaient, à cette
séance pour enirndre le savant docteur ie.::;inin.
Un marin de l'e:
au journal ei|-airnol la Epoca:
<■ Nous avons ici. plusieurs bals. Un .d'eux a
eu lieu chez M. Nort., négociant Les honneurs
de la soirée ont été faits par MUloI)la. comtesse de
La R> ncipre, femme du gouverneur. La. com-
tesse est, Allemande ; elle avait une magnifique
toilette. On a résolu de rendre toutes ces fêtes à
'bord de la Nurnoncia. On avait, fait apporter un
piano à bord. La reine Pomaré assistait, à ce bal.
Elc avait une robe de soie bleue et sur sa tète
reposait un diadème très-élégant en coco ; elle
était accompagnée de son mari, Arrifaiti, en
frac. Toute la famille royale était présente. »
Il parait que !es marchands belges ne le cèdent en
ri en à leurs' collègues de Paris daus l'art avancé de
la falsification.
Veut-on savoir dit l'Organe de Mons, jusqu'où
va l'audace de certains marchands malhonnêtes,
qui ne se contentent plus même de falsifier?
Qu'on médite les résultats de l'analyse à laquelle
a été soumise une bouteille d'un soi-disant vin
qui se débite dans nos environs. Cette analyse
a fait constater que ce soi-disant vin'était pure-
ment un composé d'eau, d'alcool, de tartre
même impure contenant de la chaux, et que la
couleur était donnée avec la teinture de garance
ou de coquelicot. On voit de quelle. façon la santé
publique est souvent compromise par des indus-
triels effrontés qui ont vraiment trop de facilite
d'exercer leur vilain métier.
Deux coupures dans la chronique cjuotidieniie de
YInlernational :
Aux environs de LonÜres, à Hampstead, on
lit sur un grand poteau, à l'entrée d'un champ,
■ l'affiche suivante :
b. On admet les chevaux dans ce pâturage aux !
prix suivant :
1° Chevaux à longue q^eue : 3 shillings 6
pence ; , ' ,'O"L';,
2° Chevaux à courte queue ; 2 shillings. ' j
Je m'apprccbni du gardien ot lui demandai la '
raison de cette diHWence do prix. 1
— C'est, bien simple, me11::':CW,I', , 111e répondit- 1
il ; les longues queues peuvent chasser facile- 1,
ment les mouches, tandis qu(,,., U>s chevaux à 1
queue courte sont tellement tourmentes par ces
insectes, qu'ils ne mangent presque absolument i
rien.
0 peuple utilitaire ( , J
Il V a parfoisdes noms ('omTPo'Jes qui vous épargnent '
des démarches ?x;nibk<$. Pur e,vetriple. un do mes amis
"(toi-ak la hl.irnlç miss Noyt-s, et. comme il était d'un '
caractère iimiAe. il n'osai! aborder franchement La
question 'de ' fii.irKwré et s'a'surcr 'des" sentiments de la
jeune fille à sm ogar-!.
i
Un jour. it'hu'rht ("8o.ei, l '(111' moitié r ^ j
lié sérieux qui veuylire peu de,
dioses, selon le goût de '^.jntorîoCutoùr ou de
)'i)iter!<')cuH'!cc: .
~ Si jo^otf^'Tîeraatvlais : « Etcs-YOus déjà en-
5.^?^ \ "■ 'îueHe partie de votre nom (Noyes)
pOuWais-ie prendre pour repense?
— La prcmi<''!-c, :épondit 'la jeune fille sur le
œrJ118 ton
— Et s; je TOUS demandais : « Une personne
vous aime ;:'clle ne vous est peut-être,pas indif-
férente et elle désire vous épouser, » queUe par-
tie de votre nom servirait alors de réponse?
—La dernière, fit miss Noyes en rougissant
un peu.
— Et si je vous disais que je" vous aime et que .
le plus beau jour de ma vie serait celui qui m'u-
nirait éternellement à vous, alors, quelle -partie
de votre nom pourrais-je prendre?
— Le nom tout entier, répondit miss Noyes
en s'enfuyant pour cacher son émotion et sa rou-
geur.
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XIX
MARCELIN A L'ŒUVRE
Un homme, revêtu d'un magnifique uniforme
de général, la tête couverte d'un foulard, et son
chapeau empanaché de plumes blanches placé
avec ses gants 'de peau de daim sur un fauteuil
auprès de lui, était assis devant un bu^^-mi-
nistre, et écrivait dans un salon confortabtement
meublé, mais où tout était disparate, entassé
sans goùt et pour ainsi dire jeté çà et là pêle-
mêle et en désordre.
Ce salon était le cabinet particulier du prési-
dent de 'la république haïtienne à la maison na-
tionale 'de Port-au-Prince,
Le président-général GelîVard en personne.
Getrrard est aujourd'hui un homme d'environ
cinquante-cinq à soixante ans ; qu'on ne s'étonne
pas de ce mot environ, il y a très-peu d'Haïtiens
qui sachent exactement leur âge. Les actes de
naissance sont une invention du lujçe moJcrnG.
Maintenant, à quelle race appartienUil? Ceci
est__un second problèmo, alll1Joins tout aussi dif-
ficile à résoudre que le premier. M. Paul Dhor-
mois, à qui .nous empruntons cas détails sur le
président haïtien, qli'il1 ¡r[ l'Uînfi'éuf de voir
phjsieurs fois, considère la question comme fort
difficile à élucider. Vo:c,i comment il 's'exprime :
« Les flatteurs du président, et il en a. beau-
coup, prétendent qu'il est mulâtre, mais c'est,
...., (l),.yoir les numéros parus depuis l'i k aoy.t. " ,
je dois le dire, -jne pure courtoisie de leur part., j
" ^ est jn>p?>ssible de voir un plus beau jais
que celui K'l. pea,u, une lain'e plug épaisse'qile
ceHe rouvre sa tète, et, dans le temps où le
T)rJft étàu la couleur aristocratique'à Haïti, Gef-
I fra.nl passait pour un des plus purs rejetons de
i la race africaine....
j s Les traits du président se prêtent, du reste,
j aux kitorprémtions les plus diverses. Si ses lè-
vres. évasées accusent un sang issu de la race
chamite, son nez à courbe aquiline et la vivacité
de son regard permettraient de lui chef cher une
origine commune avec les fils d'isaac et d'Is-
maéL »
• - :r, f
Nous terminerons cetfe, courte.efqiiîïsB d'un
portait si difficile à rendre ressemblant, en ajou-
tant que le président est un homme instruit. in-
telligent, d'un caractère doux et.-bienveillant, qui
veut fermement le bien de son pays, et travaille
courageusement à l'accomplissement de la lourde
tâche qu'il s'est imposée.
Le président, courbé sur son bureau, cernai:,
avec une rapidité extrême, relisant à voix basse
et raturant soigneusement le travail qui sem-
blait absor, er toutes ses facultés; parfois il s'ar-
rêtait, demeurait la plume en l'air pendant une
ou deux minutes, puis son œil s'animait tout à
coup et il reprenait sa besogne avec une nou-
velle-ardeur; enfin, il jeta sa plume, poussa un
soupir de soulagement, recula son fauteuil, se
leva, et se mit à marcher de long en large dans
le cabinet, en. éventant son visage ruisselant de
sueur avec un.mouchoir brodé.
Trois, heures sonnèrent à une pendule de
marbre blanc placée sur le bureau même.
— Déjà ! murmura le président en jetant un
regàrd de satisfactiori sur les nombreux feuillets,
couverts d une écriture fine et serrée, épars sur
le bureau, je n'ai point perdu dé temps; tout est
terminé.
Il sonna.
La porte s'ouvrit. U n, domestique noir parut
et demeura respectueusement immobile sur le
seuil.
— Quels sont les aides de camp de service,
demanda le président, sans même se retourner ?
— Les colonels Brazier, Petit-Joyeux et' Dau-
din, Excellence.
— Appelez le colonel Brazier. •
Le, domestique ne bougea pas et garda le si-
lence. Au bo-ut d'un instant le président se re-
tourna.
— Que faites-vous là? demànda-t-il avec sur-
prise.
— J'attends, Excellence. , ,,
— Ne JP'avcz-vou'S pas entendu?
— Pardon, Excellence. •
— Alors pourquoi n'avez-vous pas exécuté
l'ordre que je vous ai donné ?
— Excellence, le colonel Brazier est parti à
midi et n'est pas encore rentré.
Le président haussa imperceptiblement les
épaules.
— Alors, appelez le colonel Petit-Joyeux.
Le domestique s'inclina et partit; presque im-
médiatement le colonel parut.
- Mon cher colonel, lui dit le président, pre-
nez, je vous prie, ces décrets, et Myez assez lion
pour les porter immédiatement à l'impri-
merie. ...
•^Jj&sî^aîî. Lteï!* 4t"wl «" «m»
aant et.rcniknUé;,-japao. d. • *
— Il est important qu'ils soient aujo!ll'd lim,
même affichés duos 1» ville, vous m'ente»de>T
5 Sy,i.'Vënierai moi-mevno t 'exé'cution de cet.
orùic, général, ■. A ... k
C'e"t cela, mon cher colorie! ; ces décrets
traitent des mesures d'intérêt local (Ill'i'r est né-
cessaire que''Íes'habilà.nts ornaissent le plus tôt
possible.
- Vous~?efez 'satfsîait, générât.
— Merci col mel. Allez; je ca npte sur votre
exactitude. ' • '
Le colo' et salua le président et se retira. A
peine eùt-il quitte lecabil10t que la porte s'ou-
vrit et !e domestique entra.
^^uy Y\>::lII"z-\,()1!S: Pierret? demanda le pré»
T JlXlellêft'Cé, fépotidit le non' d'un air de
protection, il y a là. un pauvre diable de nègre:
qui insiste pour vous parier.
Le sieur; Pierrct.. se GrtJy¡:Ït, de la meilleure foi
du monde,,, homme de couleur.
— ColllJL!isscz-vous ce nègre ?
— Un peu, Excellence, c'est un nommé Mar-
celin, il est. au service de M. Duvauchelle, dont
il prétend être le domestique de confiance.
, Àb ! fit le général avec une vive expression
d intérêt, mais réprimant. aussitôt lout témoi-
gnage extérieur de surprise, vous ne savez pas ce
qu'il veut ? demanda-i-il.
Je ] ignore. Excellence, il s'obstine à ne
vouloir p:l1'ler qu'à vous.
— C'est bien, qu'il entre.
Le président se coiffa de son chapeau empa-
naché, mit ses gants, boutonna son uniforme et
«'appuyant contre le dossier d'un fauteuiJ,il atten-
dit en jouant nonchalamment avec la dragonne
de son sabre.
Marcelin entra.
Le jeune homme que nous avons vu si brave
et si résolu précédemment àla réunion des Vau-
doux, tremblait comme la feuille, il n'osait lever
les yeux, et il marchait à demi courbé, comme
s 'il eût cherché à se faire plus petit aux regards
de l'homme redoutable qu'il allait affronter et
dont l'aspect seul le remplissait de terreur.
Approche, mon garçon lui dit en souriant
le général.
— Excellence... monseigneur... balbutia Mar-
celin d'une voix étranglée.
— Appelle-moi monsieur, tout simplement re-
prit le général avec bonté. Tu es au service de
M. Duvauchelle : est-ce lui qui t'envoie vers
moi?
— Excenence... monsieur, veux-je dire, ce n'est
pas lui, non.
— Qui donc alors ?
— C'est ma mère.
— Comment ta mère?
Oui,c est-à-dire,non,Excellence... monsieur
pardon je me trompe, et il avança timidement
la main.
— Qu'est ceja, garçon ?
Sous votre respect Excellence, c'est une
lettre.
— Une lettre pour moi ?
— Oui, Excellence... c'est-à-dire non, mon-
sieur, elle e-st pour le colonel Brazicr.
— Pour le colonel Brazier? il faut la lui re-
mettre alors.
C e>t que ma mère m'a bien recommandé
do I10 la remettre qu'à Votre Excellence, répon-
dit, le jeune homme qui, rassuré plde ton bien-
VêiiSâiii -freneraL Commençait à reprendre peu
a peu son sang-froid.- ••
Le président le regarda fixement; cet examen
fut probah ornement fu:\'o r::d) le, au jeune homme,
C;T le présider reprit doucement.
GUSTAVE AIMARD.
(La ïz"e4 l'au prochain nuKiérv.)
IE^I'1 COURS DU 17 OCTOBRE COURS DU 17 OCTOBRE | ^de ¡Inter. OBLIGATIONS _ ^ ^ VALEURS diverses -Pré ;ire.ed. ^™H|
!3 •• Q ;••••.:. 6, <5 5° 69 65 8 ï1; 50 i 'OoMl c.1 SS2 SO :,5î ho f S .. Dép.,t. de la SfM». 257 ..{ *îr> Ch. fer Lvon-Croix-K.... 130 1
O Jouissance juil.ee t. 68 82 68 fâ 1 , .J..uis.Ku..<:<; irrii-octobre t. ■.,(> ...',50 .. 50 .. Ville. 1 l'ôo .Jl iô5 .. d 11 0 Chemin de fer dIt Médoc i9S I
4 50 y 1/2 0/0 e. no 'jû 97 I .. •• Ohetain de fer de S,,iint-Oue:i c i;o j IX .. — issn-isw t., .>( .. Compt.ir, de l'Agricult.. 530 I
H Jouissance mars t " 1 Jouissance janvier-juillet t. 365 - Nff ... — ÎS65.., 52') ..{ Kt8 75.'.... Soc, t'Approvisionnent . >18 75 ... 2b g
I , 0110 " " l'PS ,. Comçag-me parisienne du Gaz c. )-j ri .. |:,| ' Ù. f' •• •• •• •• Jouissance .«.Vi-il-octoln* t... !,-2 t,0. J 20 .. 500 fr. à 4 o/« 4V1.S .. 495 .. 16 .. Sous-Cempt. Eatrepr.... 173 . 170 .. g
5 Jeuips.mce 22 t ..... S7 50 Société .îçimobiiièrs 3«0 . j 4 ...2 \ 10« 4 Ç/U «0 .. 98 75 1 Compt. Nand et . ornl). 37. 36 50
I 20 .. Obligations du Trésor 4 CI Î 75 Jouissant:.; janvier-imllc. t. :i9u.. :!S8 75. S 20 .. cl 500 fr. h 3 0,0...,. «H .. t«:; .. 30 .. Docks errtrepr. Mars..., 465
5 Int. 20 fr. jouissance janv. -juillet t. __ " *5 .. Compof nie - générah- Transatlantique c, -ilu ... ;„21 3 .. «8V Ines 3.0/0 '91 .. 07 .. JO .. Ent. lIrag. gén. Paris 532 50
| 3 1/2 Bons du Trésor c. Jouissanoc janyjor-juiUet t. H j o .. 23 75 20 .. = 1 "yo fr. 4 0/0 18«3...j <80 .. 4*1 25 8 " Comptoir gén. des Eaux. 3!6 25 '.. 75
15. .. Banque de France c. 356,) sô 13fi5 30 Messageries Impérial.! («.-maritimes)..'., r., 74(i C., .... S 15 .. 3/ Com. 3 0/0 3«8 -15 400 .. 2(» " Gaz. de Marseill;* 490 * ....
58 50 Comptoi; d'Escompte c...... " . Jouissan. e jtiln-(iàcetiil)rc, t '.. | 15 .. iq] 5« 3 0/0.. Si .. Si .. 80 Cail, action* de 500 fr!. 885 ]' ....
! Jouissance février, août t. K90 "" " 20 .. Canal maritime de Suez Q, 357,50 3 , CQlonial 4: 0 ...... 70 Soc. gén. des Omnibus.. to" 75 1050 ..
17 .. Credit agricole c. r) 15 .'. '" " Jouissance janvier-juillet t Ii5 .. Est r 108 50 3n7 50 5 .. Voitures de Paris ] 59 sp 57 25
13 25 Crédit foncier colonial c. 580 ". 5 •• Italien 5 0,1(1 4. 5" 75 S5 îô ' 15 .. ArJenne» 305 .. 305 75 15 ^ ObI. C. immobilière' ! ' ' 250
Jouissance avril-octobre t... ^ " Jouissance janvier-juillet t. 55 60 »s 30 i t 5 .. Lyon. 310 .. 310 .. 12 Banque Créd. Pays-Bas, 445 " 440
j 52.59 Crédit foncier de France c.' .. 135'i " 6 •• Emprunt Meiicam. • c. 24... ! 15 .. Bourbonnais 30-1 50 ........ Crédit Foncier -&utrich.. ! ô€5 "
Jouissance janvier-juillet t. 13«2 50 1350 Jouissance avril-octobre t ...1 ! 15 .. Dnupbmé 306....... 29 !Obligat. Autrich, 187 s!! 3io '! 310 ! !
j 25 50 Crédit industïisi et commercial c. ,SlO" . " 40 .»■ Crédit mobilier Sspagaol c. 2 .'.o .. 15 .. Lyon-Genère, gar 306 50 305 .. 30 .. Empr. Mcxicain. Oblig.. 156 25 155
Î Jouissance mai-novembre t. 668 15 Jouissance janvier-jttillet t. 345 .. :;V3 75 I 15 .. Méditerrannée. 317 50 316 25 35 " Emprunt Ottoman. 260 " "60
25 .. j Crédit mobilier c. 6'6 25 Cîi 50 25 •• Société autrichienne. c. 372 HO 370 .. 15 .. Paris-Lyon-Médîterranée 30G Ï5 305 75 33 " Obi. de lbmpr. Ottoman 215 " 950
| Jouissanc e janvier-juillet <-.st.tmp t. 625 626 50 Joaissauce janvier-juillet t. 373 75 373 i5 t,i .. Midi 305 25 305 !!S t 5 Ch. de fer. Lj,,ne d'Italie 8 " "
8 .... Crédit mobilier (nouveau) c, 55H •• Saragosse a Barcelone c. 3^ t5 .. Nord 3)2 50 312 2" h© " C. Tt, des ch, fer Médit. 232 80 "
F. Jouissance janvier-juillet t. Jouissance avril-octobre....' ...........<. 37 511 IIS'.. Océans 308 .. 30S ,.| " Soc C, Ind. Amsterdam 330 " "
I 9 .. Dépôts et comptes courants c. s;.3':s "'" "" Guillaume-Luxembourg c. M3 & t 5 .. Grand-Central 306 25 306 25 '3 :,:j Banque Ottomane 4^6
i Jouissance mm-lloyembre, t. " Jouissartce janvier-juillet t862 t. 1 60 ï'5-- Ouest 305 25 305 15 7 se Crédit-Mobilier Itat'ifn" 2 <12 50 " "
| 16 12 Société Générale 555 •• Sud-Autricbien-Lombaril ...» c. /,ift .. tif> .. | 15 .. Yiet«r-Eramanuel 280 .. 282 .. il Zinc, Vicille-M'Olltagae., î»fi 25 2»5 75
ï t..... 555 ) Jouissance mai-Rovembra t. 410 .. 10 .. BIS .. — 1864 121 50 130 .. : ^ * I 1 B
s 8 Sous-Comptoir du cornraîrcp. .....'" .... Nord-do l'Espagne.. c. iot* io^ i •• Cordome-Si@ilIQ 18o BOURSE DE LONDRF^ II
§ Jouissance avril-octobre t " Jouissance Janvier-juillet t. I?" .. 105 ... I 15 .. Ligne d'Italie 30 ... 3 0/0 consolidé —Midi . a a i/o. aa «/« I
| 50/0 Chemins de fer des Ch&rGntes.. t... " "" S0 .. Saragosse à Parapelune c. 41 26 . i 15 .. Lombard 223 222 . — ' < Il ill II Viï R
J Jouissance février-août t. Jouissance jativier-juiitet t . 15 N.id-E.pagne .. i39 " 138 75 "eure 4/s ,e,j o/n
f 33 .. Est c. •• " 30 .. Portugais. Compagnie Royale c. 99 ^ 15 '.! 5Mago.2c-Pl.mpelu.ae,.. 105 " i08 ... BOURSE DE VIENNE. — 16 octobre.
! Jou"ga.nee fevrIer-aont t. 543 75 545 " Jouissance janvier-juillet t. 100 i. !... 15 ... Portugais 117 50 120 !. Métalliques 60 85
jj 60 .. Paris-Lyon-Méditerranée c. 89S 15 900 " îs •• Chemins de fer Romains c, 67 ss *65 *'. 15 !! R"ma.ins............... ............. 124 .. 26 50 Crédit autrichien 146 10
j Joiiissaace m-ai-novembre t. «9^ 15 898 75 Jijijissanee avril-octobre.. t. 65 .. 65 '* t5 .. Saragossê."..!.!'.!.!!!! ! 161 . ! 60 .. Chemins de fer autrichiens 188 70
[ 4! 50 Midi '.'.!! c. r,7 7 .50 575 30 Sarajosse. e. 138 !! 132 15.. SéTillé-Xérès-Cadix..... .........,... ! ! ! 85*' ..'! Change sur J.ondres, demande 128 50
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