Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1872-06-01
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1872 01 juin 1872
Description : 1872/06/01 (A6,N2216). 1872/06/01 (A6,N2216).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4715288b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
LA PETITE PRESSE
5 cent. le numéro
.:
JOURNAL ~ ~, 1 1 QUOTIDIEN 1 1 '~ ~ 5 cent. le numéro
MBONNNMENTS —Trois mois Six mois Un JUM
Paris 5 fr. 9 fr. lÉftv
Départements.... 6 11 221
Administrateur : Bourdilliat ^
H l&f r " - ■ 7
1' àHnee. — SAMEDI l«JOII 1872. — Sainte PÀMPHllE. — N' 2216:
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
13, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9 -
PARIS, 31 MAI 1872
Dernières Nouvelles
Jeudi, à une heure et demie, le président
de la République, accompagné d'un seul offi-
cier, est descendu à l'hôtel Bristol, où il ve-
nait rendre au prince de Galles la visite que
celui-ci était allé lui faire à Versailles.
Il a été reçu par Leurs Altesses Royales, en-
tourées de leur maison. L'entrevue a duré en-
viron une demi-heure. Aussitôt que sa visite
a été terminée, le président de la République
est retourné à Versailles.
Le départ de Leurs Altesses est fixé à ven-
dredi soir 7 h. 35. Un vaisseau spécial atten-
dant à Calais doit les porter jusqu'à Douvres.
Aujourd'hui vendredi, M. le préfet de la
Seine et M. le directeur général des postes
doivent se rendre à Versailles pour conférer
avec M. Thiers, le premier de la question
des rail-ways souterrains dans Paris, le se-
cond de la réunion des postes et des télégra-
phies.
De grandes manœuvres doivent avoir lieu
aujourd'hui dans la plaine des Vertus. La
première division du 2a corps d'armée, sous
les ordres du général Bataille, doit prendre le
fort d'Aubervilliers, défendu par la division
Lacre telle. «
La brigade de dragons, sous les ordres du
général Bataille, concourra à la prise du fort
en combattant à pied. L'artillerie sera sous
les ordres du général de Martinet. i
Hier soir, entre cinq et six heures, la. rue
du Dragon (quartier de la Croix-Rouge) a été
le théâtre d'un tragique événement.
Les voisins qui stationnaient sur le pas de
leurs portes et les passants, assez nombreux
à cette heure de la soirée, entendirent tout à
coup un grand cri et presqu'en même temps
ils virent tomber,sur le trottoir de la maison
portant le n° 18, une masse qu'il était facile
de reconnaître pour le corps d'une femme.
C'était en effet celui d'une jeune fille de dix-
sept à dix-huit ans,qui venait de se précipiter
par la fenêtre d'une hauteur de 15 à 20 mètres.
On s'empressa aussitôt autour d'elle : mal-
gré son épouvantable chute, elle respirait en-
core, mais dans quel état! les membres brisés,
couverts de sang et poussant des cris à fendre
le cœur.
On transporta la malheureuse victime sur
un brancard à l'hospice de la Charité, où elle
iut admise d'urgence, mais sans qu'on espérât
la sauver.
On ne sait rien sur les causes de cet acte de
désespoir, si ce n'est que la malheureuse en-
fant venait d'avoir avec sa mère une violente .
discussion.
Lyon, 30 mai, 2 h. 16, soir.
Le préfet du Rhône a voulu, ce matin, met-
ire fin au conflit qui s'était élevé entre l'admi-
nistration et la municipalité de Caluire.
On sait que cette, municipalité refusait de se
conformer aux prescriptions de l'arrêté préfec-
toral qui lui enjoignait d'installer les écoles
congréganistes.
Le secrétaire général de la préfecture et l'in-
specteur primaire ont légalement installé les
instituteurs désignés, sans préjudice des insti-
tuteurs laïques.
Cette solution préjuge-t-elle la manière
dont se terminera le différend entre la préfec-
ture et la municipalité de Lyon ? C'est ce que
nous saurons prochainement.
Lyon, le 30 mai, 2h. 16m soir<
La police a arrêté ce matin cinq individus
soupçonnés d'avoir pris une part, plus ou moins
active, au crime de Villaurbanne.
On pense que les assassins de Patricot ont
voulu se débarrasser d'un témoin fort com-
promettant dans une affaire de vol de tuyaux
de plomb, qui allait venir devant la justice.
Par suite dé la rupture de la levée Sasse-
nax, la ri ve droite de la Saône est sùbmergéé.
La rivière marquait hier, àChalon, 5 m. 70.
G. L.
ASSEMBLÉE NATIONALE
Versailles, 30 mai.
La séance est ouverte à deux heures et demie.
M. Paris. — Les journaux qui nous arrivent
de Lyon constatent que, dans un procès récent,
M. le procureur de la République a fait profes-
sion de foi publique d'athéisme, déclarant qu'à
la suite de longues études personnelles le ma-
térialisme était pour lui la seule vérité qu'il pût
admettre. En présence de cette unanimité des
journaux de Lyon, il est impossible de douter
de la vérité du fait allégué, et je demande à M.
le garde des sceaux de m'informer auprès de
lui de la résolution qu'il compte prendre et du
châtiment qu'il se propose d'infliger à un fonc-
tionnaire qui a ainsi manqué à tous ses devoirs.
(Très-bien ! à droite. — Bruit à gauche.)
Une voix.—Respectez la liberté dj conscience.
lU. Dlifaure, garde des sceaux — L'honorable
M. Andrieux dont vient de parler M. Paris est
en ce moment à Versailles. Je saurai donc bien-
tôt la vérité et je verrai alors ce que j'aurai à
faire, car je n'ai pas pour habitude de me pro-
noncer légèrement sur d'aussi graves questions.
(Très-bienl à gauche.)
. L'ordre du jour appelle la suite de la discus-
sion sur la loi relative au recrutement de l'ar-
mée.
M. de DÓuhet défend longuement un contre-
projet qu'il retire ensuite.
L'Assemblée ne l'écoute guère et le bruit des
conversations couvre sa voix.
M. Perrot présente quelques considérations
sur le titre 1 de la loi, insistant surtout sur l'inu-
tilité du.rôle de la garde nationale, et sur les
services rendus à l'ordre par sa suppression.
Les articles 1, 2, 3 et 4 sont ainsi conçus :
"' Art. 1. Tout Français doit le service militaire
personnel. "
Art. 2. Il n'y a dans les troupes français08 ni
prime en argent, ni prime quelconque d'engage-
ment.
Art. 3. Tout Français qui n'est pas . déclaré
impropre à tout service militaire peut être ap-
pelé, depuis l 'âge de vingt ans jusqu'à celui de:
quarante ans, à faire partie de l'armée active et
.des réserves, selon le mode déterminé par
la loi.
Art. 4. Le remplacement ést supprimé.
Les dispenses de service, dans les conditions
spécifiées 'par la loi, ne sont pas accordées à titre
dè libération définitive.
Ces articles sont adoptés par assis et levé, et
sans discussion.
Art. 5. Les hommes sousles drapeaux ne pren- ;
nent part à aucun vote.
M. Millaud, dans un long discours souvent
interrompu, demande le droit de vote pour les
soldats. Il se ^ perd en digressions et amène M.
Gambetta à déclarer qu'il est contraire au droit
de vote, et à la fin de son discours il s'attaque
aux généraux du Jockey-Club, et soulève à droite
d'énergiques protestations.
M. le marquis de Chasseloup-Laubat, comme
rapporteur de la commission, défend la rédac-
tion de l'article comme étant nécessaire pour
assurer la discipline dans l'armée et ne pas la
détourner de sa noble et patriotique mission.
A1. le marquis de Juigné proteste au nom des
membres du Jockey-Club contre les paroles pro-
noncées par M. Millaud.
M. Millaud les explique et les retire.
M. le ministre de la guerre s'associe aux rai-
sons qu'a fait valoir M. de Chasseloup-Laubat en
faveur de l'art. 5.
M. le général Ducrot appuie l'article.
M. Rouvier le combat.
L'art. 5 est mis aux voix et adopté par 639
voix contre 34.
M. Raoul Duval et plusieurs de ses collègues
ont déposé un amendement qui ne rend les mi-
litaires éligibles que trois mois après qu'ils ont
quitté l'armée active.
M. Raoul Duval développe son amendement.
MM. de Lasteyrie et de Chasseloup-Laubat le
combattent ou tout au moins en demandent le ren-
voi à la loi électorale.
L'amendement est mis aux voix rejeté.
La séance est levée à cinq heures quarante-
cinq minutes. ,
Nous trouvons dans le Temps la lettre suivante,
relative à l'incident audiencier dont il est parlé dans
le compte rendu de la Chambre :
Un journal de Paris me fait prononcer devant
la cour d'assises du Rhône une phrase ridicule,
et me prête une profession de foi socialiste dont
l'honneur doit revenir à l'imagination de son
correspondant.
Une partie de la presse parisienne a reproduit
la dépêche à laquelle je fais allusion.
J'oppose à tous ces journaux un formel dé-
menti.
ANDRLEUX,
procureur de la République à Lyon.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
Du 20 au 27 mai, les conseils de guerre ont
rendu 250 jugements et prononcé 9 ordonnan-
ces de non-lieu.
Le chiffre total des jugements est actuelle-
ment de 10,527 et celui des mises en liberté
de 21,365; ensemble, 31,892 détenus à l'é-
gard desquels il a été statué.
On lit dans le Journal officiel :
qui a été PllWié par le Journal of%*
ciel du 8 mai courant de l'avis émis sur la
pitulation de Neuf-Brisach par le conseil d'éti-
quête convoqué en vertu de l'article 264 dit
ainsi f3 octobre 1863, doit être rectifié»
ainsi qu il suit :
les et les francs-tireurs A
dans la phrase ci-après du troisième paragra-
nalVpf'iâ ?rS î? fi+- désarmer la garde natiiv
nale et les francs-tireurs. »
. pans sa partie non officielle, le Journal offi-
ciel contient une circulaire de M. le ministn":
de 1 agriculture ?r° ? du commerce adressée ami;
présidents des chambres de commerce, pouf
faciliter aux industriels et aux agriculteur "
français leur participation à l'exposition u&
Vienne du 1er mai 1873. -
Le gouvernement a décidé, dit IVr. le mini --
tre, qu il prendrait à sa charge les frais de lo-
cation de 1 espace cubique qui sera occupé par
les produits de nos manufactures et de notre
sol. Les dispositions intérieures, vitrines, éta-
gères et autres aménagements, seront seuls à
la charge des exposants, ainsi que les frais de
transport, pour lesquels des réductions consi."
dérables ont été consenties par les compa -
gnies de chemins de fer français et allemands,
sur la oemande des commissaires généraux dtf
la France.
Voici le plan des travaux parlementaires tel
que le gouvernement voudrait le voir arrêter
dans ses principales lignes :
Après la deuxième délibération de la loi sur
le recrutement de l'armée viendraient concur-
remment l'élection des conseillers d'Etat en
service ordinaire et la discussion ainsi que le
vote des impôts restant à créer.
On reviendrait ensuite à la loi sur le recru-
tement de l'armée, qui serait définitivement
adoptée en dernière lecture, et à la loi sur la.
magistrature que la commission ne consent *
pas à retirer.
Cela conduirait jusqu'à la discussion et au
vote du budget de 1873 après lequel l'Assei,,,@ *
blée prendrait ses grandes vacances.
La commission chargée de la révision rJ m
nom des rues de Paris s'est réunie ayant-hje['
au Luxembourg.
Le travail consiste : il à baptiser certaines
voies nouvelles aujourd'hui sans dénomina-
tion; 20 à statuer sur l'appellation des rues
ayant un nom politique appelé à disparaître,
comme l'avenue de la Reine-Hortense, l'ave-
nue de l'Empereur, l'avenue du Prince-J,, •
rôme, etc., etc.; 3° à faire cesser les trop noir
bréuses homonymies des rues qui subsiste' '
encore malgré les changements déjà opéré?.,
Dans cette première réunion, nos conse!]
lers semblent être tombés d'accord sur i
principe : la suppression du non de toute [
sonne vivante, quelle que soit son illustration
Par ce. motif seront écartés les noms
Thiers, Mac-Mahon, etc., etc., et très-piub
blement on effacera des plaques indicatives <>■"
nom de M. Haussmarm.
Un avis de M. le préfet de police vient d'ê(,",
affiché pour recommander aux propriétaires
N° 42.— Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
DEUXIÈME PARTIE
III
Une piste rompue
Il était venu tout à coup, à l'esprit de Cam-
bronne, que la disparition d'Elise datait du
jour même où l'Américain millionnaire avait
quitté Paris avec Isidore.
Aussitôt, un doute poignant le mordit au:
cœur, aigri qu 'il était par le brusque abandon
de sa pupille, défiant qu'il redevenait pour
quiconque aurait pu ouvrir à celle-ci la pers-
pective de « l'existence meilleure, » mentionnée
dans sa lettre d'adieu.
Pourquoi, fatiguée de sa vie besoigneuse,
honteuse de 1 intimité sociale de son pèreadop-
' n„G ,se serait-elle pas décidée à accompagner
son frère d adoption au lointain pays où la
fortune et la position ont encore leurs mer-
veilleux changements à vue?...
Et, se rappelant le manquement du trans-
atlantique au rendez-vous à lui donné, le phi-
losophe poussa plus loin dans le mal ses soup-
çons :
« Elise est bien jolie! Qui sait si WillcOInb
n'a pas abusé du mirage de ses trésors pour
l'éblouir, de leur réunion au baptême Ja-
louzot pour la circonvenir par sa fallacieuse
éloquence?... qui sait? il n'a peut-être dé-
ployé tant d'apparente générosité envers Isi-
dore que pour mieux séduire sa soeur ! :
« Pendant que Cambronne et son fils rat...
tendaient au Gros-Caillou, le tentateur orga-
nisait sans doute l'enlèvement de l'imprudente
jeune fille, de façon à ce que son frère d'adop-
tion l'ignorât ou ne l'apprît que trop tard !
« Mme Paphos?... Mme Paphos avait dû
être l'entremetteuse entre le millionnaire et
'Elise, poussée par son aveugle tendresse pour
cette dernière : de là la fuite, afin de n'être
pas amenée, sous la pression des remords, ou
de l'affection très-réelle, au fond, qu'elle por- !
tait au pauvre abandonné, à lui tout avouer. » i
Ces inductions étaient spécieuses, et Cam-
bronne s'acharna à s'en forger une certi-
tude avec la persistance de l'idée fixe, qui dé-
bute souvent par le vrai relatif, pour aller se
perdre dans l'absurde ou le monstrueux.
Au reste, un incident dû au hasard parut
confirmer ses désolantes suppositions.
Absorbé par ses sombres pensées, il n'exer-
çait plus son méfier que machinalement, opé-
rant sa récolte urbaine du chiffon seulement
quand les tas à explorer lui barraient le pas-'
i sage et, dans sa préoccupation, divaguant
1 jouvent de son itinéraire frkhihiAi
j Il vieillissait pour ainsi dire à vue d'œil !
j Huit jours après l'événement fatal, de grand
! matin, il suivait, presque, en somnambule, la
j rue de Rivoli, hotte au dos, crochet à la main,
mais tellement plongé dans sa triste rêverie,
j qu'en rasant les arcades il n'aperçut un amas
; de balayures qu'en trébuchant dessus.
| Il regarda alors autour de lui, comme un
! homme qui s'éveille. s
Il se trouvait devant le grand hôtel du
j Louvre. -
| C'était là qu'avaitl habité le transatlanti-
que, là qu'il avait organisé la trame vengeresse
dont Isidore avait été, lui, l'inconscient ins-
trument. et quelque peu la victime, justement
châtiée au reste.
L'Américain ne pouvait-il pas avoir pris ce
grand établissement, où on devait le considé-
rer beauco-np, comme lieu de rencontre entre
lui, Mme Paphos et Elise, afin de se concerter
pour le départ de celle-ci, si elle avait réelle-
: ment obéi 'à ses suggestions en fuyant son
humble asile ? !
Le philosophe se résolut à interroger les
gens de l'liôteL' '< - "
Il attendit l'ouverture des portes et demanda
poliment, à l'un des concierges, si le mardi
précédent M. Wilicomb, un riche habitant de
la Nouvelle-Orléans, déjà bien connu dans la
maison, n'y avait point arrêté et occupé'pas-
sagèrement un appartement.
Le subalterne, à qui s'adressait le chiffon-
nier, était7 dé rëspèce des anciens Suisses, ces
portiers de fa hautet un bélître tout -galqimé
, et tout bouffi de son importance à la saint-
Pierre.
Rien de plus insolent qu'un valet bien h s-
billé de cette sorte, pour un homme libre -m
guenilles!
— Qu'est-ce que c'est? dit avec suffisant®
ce malôtru, toisant le vieillard et sa hotte.
Des richards des Etats-Unis? il en passe psi
douzaine ici, chaque semaine... D'allicurm,,
comment ces princes du sac auraient-ils al
faire à un chevalier du crochet comme voa :
bonhomme?... Allons!'allons! vous avez bîi
un coup de trop, cette nuit... Promenez doîia
■vos lubies plus loin, s'il vous plaît.
Cambronne ne souffrait guère « qu'on 1-1
manquât » du haut en bas de l'échelle s-
ciale. En outre son chagrin contiNuel ne
rendait guère endurant.
Il marcha sur le gros concierge, en le re-
gardant dans les yeux d'une façon si mena-
çante, que celui-ci recula prudemment et IL
céda ainsi le pas de la porte.
— Mercenaire! s'écria alors le philosopha
si j'avais été me promener autre part, il y x
six mois, quand j'ai trouvé et rapporté' A
ta niche la bague en diamant, pousse®,
dans le ruisseau par ton balais négligente
oui, si j'avais eu la lubie de garder l'objet.
tu n'aurais point partagé avec tes pareils. ;
ou peut-être gardé pour toi seul... la grati.fi, ;
cation dont je n'ai point vo' lu entendre par-
ler, moi, le prolétaire désintéressé.
— Eh mais 1 s'exclama son interlocuteur^
très-réellement .surpris, c'est vous, Rb G§n^
l~ 10 numéro
5 cent. le numéro
.:
JOURNAL ~ ~, 1 1 QUOTIDIEN 1 1 '~ ~ 5 cent. le numéro
MBONNNMENTS —Trois mois Six mois Un JUM
Paris 5 fr. 9 fr. lÉftv
Départements.... 6 11 221
Administrateur : Bourdilliat ^
H l&f r " - ■ 7
1' àHnee. — SAMEDI l«JOII 1872. — Sainte PÀMPHllE. — N' 2216:
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
13, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9 -
PARIS, 31 MAI 1872
Dernières Nouvelles
Jeudi, à une heure et demie, le président
de la République, accompagné d'un seul offi-
cier, est descendu à l'hôtel Bristol, où il ve-
nait rendre au prince de Galles la visite que
celui-ci était allé lui faire à Versailles.
Il a été reçu par Leurs Altesses Royales, en-
tourées de leur maison. L'entrevue a duré en-
viron une demi-heure. Aussitôt que sa visite
a été terminée, le président de la République
est retourné à Versailles.
Le départ de Leurs Altesses est fixé à ven-
dredi soir 7 h. 35. Un vaisseau spécial atten-
dant à Calais doit les porter jusqu'à Douvres.
Aujourd'hui vendredi, M. le préfet de la
Seine et M. le directeur général des postes
doivent se rendre à Versailles pour conférer
avec M. Thiers, le premier de la question
des rail-ways souterrains dans Paris, le se-
cond de la réunion des postes et des télégra-
phies.
De grandes manœuvres doivent avoir lieu
aujourd'hui dans la plaine des Vertus. La
première division du 2a corps d'armée, sous
les ordres du général Bataille, doit prendre le
fort d'Aubervilliers, défendu par la division
Lacre telle. «
La brigade de dragons, sous les ordres du
général Bataille, concourra à la prise du fort
en combattant à pied. L'artillerie sera sous
les ordres du général de Martinet. i
Hier soir, entre cinq et six heures, la. rue
du Dragon (quartier de la Croix-Rouge) a été
le théâtre d'un tragique événement.
Les voisins qui stationnaient sur le pas de
leurs portes et les passants, assez nombreux
à cette heure de la soirée, entendirent tout à
coup un grand cri et presqu'en même temps
ils virent tomber,sur le trottoir de la maison
portant le n° 18, une masse qu'il était facile
de reconnaître pour le corps d'une femme.
C'était en effet celui d'une jeune fille de dix-
sept à dix-huit ans,qui venait de se précipiter
par la fenêtre d'une hauteur de 15 à 20 mètres.
On s'empressa aussitôt autour d'elle : mal-
gré son épouvantable chute, elle respirait en-
core, mais dans quel état! les membres brisés,
couverts de sang et poussant des cris à fendre
le cœur.
On transporta la malheureuse victime sur
un brancard à l'hospice de la Charité, où elle
iut admise d'urgence, mais sans qu'on espérât
la sauver.
On ne sait rien sur les causes de cet acte de
désespoir, si ce n'est que la malheureuse en-
fant venait d'avoir avec sa mère une violente .
discussion.
Lyon, 30 mai, 2 h. 16, soir.
Le préfet du Rhône a voulu, ce matin, met-
ire fin au conflit qui s'était élevé entre l'admi-
nistration et la municipalité de Caluire.
On sait que cette, municipalité refusait de se
conformer aux prescriptions de l'arrêté préfec-
toral qui lui enjoignait d'installer les écoles
congréganistes.
Le secrétaire général de la préfecture et l'in-
specteur primaire ont légalement installé les
instituteurs désignés, sans préjudice des insti-
tuteurs laïques.
Cette solution préjuge-t-elle la manière
dont se terminera le différend entre la préfec-
ture et la municipalité de Lyon ? C'est ce que
nous saurons prochainement.
Lyon, le 30 mai, 2h. 16m soir<
La police a arrêté ce matin cinq individus
soupçonnés d'avoir pris une part, plus ou moins
active, au crime de Villaurbanne.
On pense que les assassins de Patricot ont
voulu se débarrasser d'un témoin fort com-
promettant dans une affaire de vol de tuyaux
de plomb, qui allait venir devant la justice.
Par suite dé la rupture de la levée Sasse-
nax, la ri ve droite de la Saône est sùbmergéé.
La rivière marquait hier, àChalon, 5 m. 70.
G. L.
ASSEMBLÉE NATIONALE
Versailles, 30 mai.
La séance est ouverte à deux heures et demie.
M. Paris. — Les journaux qui nous arrivent
de Lyon constatent que, dans un procès récent,
M. le procureur de la République a fait profes-
sion de foi publique d'athéisme, déclarant qu'à
la suite de longues études personnelles le ma-
térialisme était pour lui la seule vérité qu'il pût
admettre. En présence de cette unanimité des
journaux de Lyon, il est impossible de douter
de la vérité du fait allégué, et je demande à M.
le garde des sceaux de m'informer auprès de
lui de la résolution qu'il compte prendre et du
châtiment qu'il se propose d'infliger à un fonc-
tionnaire qui a ainsi manqué à tous ses devoirs.
(Très-bien ! à droite. — Bruit à gauche.)
Une voix.—Respectez la liberté dj conscience.
lU. Dlifaure, garde des sceaux — L'honorable
M. Andrieux dont vient de parler M. Paris est
en ce moment à Versailles. Je saurai donc bien-
tôt la vérité et je verrai alors ce que j'aurai à
faire, car je n'ai pas pour habitude de me pro-
noncer légèrement sur d'aussi graves questions.
(Très-bienl à gauche.)
. L'ordre du jour appelle la suite de la discus-
sion sur la loi relative au recrutement de l'ar-
mée.
M. de DÓuhet défend longuement un contre-
projet qu'il retire ensuite.
L'Assemblée ne l'écoute guère et le bruit des
conversations couvre sa voix.
M. Perrot présente quelques considérations
sur le titre 1 de la loi, insistant surtout sur l'inu-
tilité du.rôle de la garde nationale, et sur les
services rendus à l'ordre par sa suppression.
Les articles 1, 2, 3 et 4 sont ainsi conçus :
"' Art. 1. Tout Français doit le service militaire
personnel. "
Art. 2. Il n'y a dans les troupes français08 ni
prime en argent, ni prime quelconque d'engage-
ment.
Art. 3. Tout Français qui n'est pas . déclaré
impropre à tout service militaire peut être ap-
pelé, depuis l 'âge de vingt ans jusqu'à celui de:
quarante ans, à faire partie de l'armée active et
.des réserves, selon le mode déterminé par
la loi.
Art. 4. Le remplacement ést supprimé.
Les dispenses de service, dans les conditions
spécifiées 'par la loi, ne sont pas accordées à titre
dè libération définitive.
Ces articles sont adoptés par assis et levé, et
sans discussion.
Art. 5. Les hommes sousles drapeaux ne pren- ;
nent part à aucun vote.
M. Millaud, dans un long discours souvent
interrompu, demande le droit de vote pour les
soldats. Il se ^ perd en digressions et amène M.
Gambetta à déclarer qu'il est contraire au droit
de vote, et à la fin de son discours il s'attaque
aux généraux du Jockey-Club, et soulève à droite
d'énergiques protestations.
M. le marquis de Chasseloup-Laubat, comme
rapporteur de la commission, défend la rédac-
tion de l'article comme étant nécessaire pour
assurer la discipline dans l'armée et ne pas la
détourner de sa noble et patriotique mission.
A1. le marquis de Juigné proteste au nom des
membres du Jockey-Club contre les paroles pro-
noncées par M. Millaud.
M. Millaud les explique et les retire.
M. le ministre de la guerre s'associe aux rai-
sons qu'a fait valoir M. de Chasseloup-Laubat en
faveur de l'art. 5.
M. le général Ducrot appuie l'article.
M. Rouvier le combat.
L'art. 5 est mis aux voix et adopté par 639
voix contre 34.
M. Raoul Duval et plusieurs de ses collègues
ont déposé un amendement qui ne rend les mi-
litaires éligibles que trois mois après qu'ils ont
quitté l'armée active.
M. Raoul Duval développe son amendement.
MM. de Lasteyrie et de Chasseloup-Laubat le
combattent ou tout au moins en demandent le ren-
voi à la loi électorale.
L'amendement est mis aux voix rejeté.
La séance est levée à cinq heures quarante-
cinq minutes. ,
Nous trouvons dans le Temps la lettre suivante,
relative à l'incident audiencier dont il est parlé dans
le compte rendu de la Chambre :
Un journal de Paris me fait prononcer devant
la cour d'assises du Rhône une phrase ridicule,
et me prête une profession de foi socialiste dont
l'honneur doit revenir à l'imagination de son
correspondant.
Une partie de la presse parisienne a reproduit
la dépêche à laquelle je fais allusion.
J'oppose à tous ces journaux un formel dé-
menti.
ANDRLEUX,
procureur de la République à Lyon.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
Du 20 au 27 mai, les conseils de guerre ont
rendu 250 jugements et prononcé 9 ordonnan-
ces de non-lieu.
Le chiffre total des jugements est actuelle-
ment de 10,527 et celui des mises en liberté
de 21,365; ensemble, 31,892 détenus à l'é-
gard desquels il a été statué.
On lit dans le Journal officiel :
qui a été PllWié par le Journal of%*
ciel du 8 mai courant de l'avis émis sur la
pitulation de Neuf-Brisach par le conseil d'éti-
quête convoqué en vertu de l'article 264 dit
ainsi f3 octobre 1863, doit être rectifié»
ainsi qu il suit :
les et les francs-tireurs A
dans la phrase ci-après du troisième paragra-
nalVpf'iâ ?rS î? fi+- désarmer la garde natiiv
nale et les francs-tireurs. »
. pans sa partie non officielle, le Journal offi-
ciel contient une circulaire de M. le ministn":
de 1 agriculture ?r° ? du commerce adressée ami;
présidents des chambres de commerce, pouf
faciliter aux industriels et aux agriculteur "
français leur participation à l'exposition u&
Vienne du 1er mai 1873. -
Le gouvernement a décidé, dit IVr. le mini --
tre, qu il prendrait à sa charge les frais de lo-
cation de 1 espace cubique qui sera occupé par
les produits de nos manufactures et de notre
sol. Les dispositions intérieures, vitrines, éta-
gères et autres aménagements, seront seuls à
la charge des exposants, ainsi que les frais de
transport, pour lesquels des réductions consi."
dérables ont été consenties par les compa -
gnies de chemins de fer français et allemands,
sur la oemande des commissaires généraux dtf
la France.
Voici le plan des travaux parlementaires tel
que le gouvernement voudrait le voir arrêter
dans ses principales lignes :
Après la deuxième délibération de la loi sur
le recrutement de l'armée viendraient concur-
remment l'élection des conseillers d'Etat en
service ordinaire et la discussion ainsi que le
vote des impôts restant à créer.
On reviendrait ensuite à la loi sur le recru-
tement de l'armée, qui serait définitivement
adoptée en dernière lecture, et à la loi sur la.
magistrature que la commission ne consent *
pas à retirer.
Cela conduirait jusqu'à la discussion et au
vote du budget de 1873 après lequel l'Assei,,,@ *
blée prendrait ses grandes vacances.
La commission chargée de la révision rJ m
nom des rues de Paris s'est réunie ayant-hje['
au Luxembourg.
Le travail consiste : il à baptiser certaines
voies nouvelles aujourd'hui sans dénomina-
tion; 20 à statuer sur l'appellation des rues
ayant un nom politique appelé à disparaître,
comme l'avenue de la Reine-Hortense, l'ave-
nue de l'Empereur, l'avenue du Prince-J,, •
rôme, etc., etc.; 3° à faire cesser les trop noir
bréuses homonymies des rues qui subsiste' '
encore malgré les changements déjà opéré?.,
Dans cette première réunion, nos conse!]
lers semblent être tombés d'accord sur i
principe : la suppression du non de toute [
sonne vivante, quelle que soit son illustration
Par ce. motif seront écartés les noms
Thiers, Mac-Mahon, etc., etc., et très-piub
blement on effacera des plaques indicatives <>■"
nom de M. Haussmarm.
Un avis de M. le préfet de police vient d'ê(,",
affiché pour recommander aux propriétaires
N° 42.— Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
DEUXIÈME PARTIE
III
Une piste rompue
Il était venu tout à coup, à l'esprit de Cam-
bronne, que la disparition d'Elise datait du
jour même où l'Américain millionnaire avait
quitté Paris avec Isidore.
Aussitôt, un doute poignant le mordit au:
cœur, aigri qu 'il était par le brusque abandon
de sa pupille, défiant qu'il redevenait pour
quiconque aurait pu ouvrir à celle-ci la pers-
pective de « l'existence meilleure, » mentionnée
dans sa lettre d'adieu.
Pourquoi, fatiguée de sa vie besoigneuse,
honteuse de 1 intimité sociale de son pèreadop-
' n„G ,se serait-elle pas décidée à accompagner
son frère d adoption au lointain pays où la
fortune et la position ont encore leurs mer-
veilleux changements à vue?...
Et, se rappelant le manquement du trans-
atlantique au rendez-vous à lui donné, le phi-
losophe poussa plus loin dans le mal ses soup-
çons :
« Elise est bien jolie! Qui sait si WillcOInb
n'a pas abusé du mirage de ses trésors pour
l'éblouir, de leur réunion au baptême Ja-
louzot pour la circonvenir par sa fallacieuse
éloquence?... qui sait? il n'a peut-être dé-
ployé tant d'apparente générosité envers Isi-
dore que pour mieux séduire sa soeur ! :
« Pendant que Cambronne et son fils rat...
tendaient au Gros-Caillou, le tentateur orga-
nisait sans doute l'enlèvement de l'imprudente
jeune fille, de façon à ce que son frère d'adop-
tion l'ignorât ou ne l'apprît que trop tard !
« Mme Paphos?... Mme Paphos avait dû
être l'entremetteuse entre le millionnaire et
'Elise, poussée par son aveugle tendresse pour
cette dernière : de là la fuite, afin de n'être
pas amenée, sous la pression des remords, ou
de l'affection très-réelle, au fond, qu'elle por- !
tait au pauvre abandonné, à lui tout avouer. » i
Ces inductions étaient spécieuses, et Cam-
bronne s'acharna à s'en forger une certi-
tude avec la persistance de l'idée fixe, qui dé-
bute souvent par le vrai relatif, pour aller se
perdre dans l'absurde ou le monstrueux.
Au reste, un incident dû au hasard parut
confirmer ses désolantes suppositions.
Absorbé par ses sombres pensées, il n'exer-
çait plus son méfier que machinalement, opé-
rant sa récolte urbaine du chiffon seulement
quand les tas à explorer lui barraient le pas-'
i sage et, dans sa préoccupation, divaguant
1 jouvent de son itinéraire frkhihiAi
j Il vieillissait pour ainsi dire à vue d'œil !
j Huit jours après l'événement fatal, de grand
! matin, il suivait, presque, en somnambule, la
j rue de Rivoli, hotte au dos, crochet à la main,
mais tellement plongé dans sa triste rêverie,
j qu'en rasant les arcades il n'aperçut un amas
; de balayures qu'en trébuchant dessus.
| Il regarda alors autour de lui, comme un
! homme qui s'éveille. s
Il se trouvait devant le grand hôtel du
j Louvre. -
| C'était là qu'avaitl habité le transatlanti-
que, là qu'il avait organisé la trame vengeresse
dont Isidore avait été, lui, l'inconscient ins-
trument. et quelque peu la victime, justement
châtiée au reste.
L'Américain ne pouvait-il pas avoir pris ce
grand établissement, où on devait le considé-
rer beauco-np, comme lieu de rencontre entre
lui, Mme Paphos et Elise, afin de se concerter
pour le départ de celle-ci, si elle avait réelle-
: ment obéi 'à ses suggestions en fuyant son
humble asile ? !
Le philosophe se résolut à interroger les
gens de l'liôteL' '< - "
Il attendit l'ouverture des portes et demanda
poliment, à l'un des concierges, si le mardi
précédent M. Wilicomb, un riche habitant de
la Nouvelle-Orléans, déjà bien connu dans la
maison, n'y avait point arrêté et occupé'pas-
sagèrement un appartement.
Le subalterne, à qui s'adressait le chiffon-
nier, était7 dé rëspèce des anciens Suisses, ces
portiers de fa hautet un bélître tout -galqimé
, et tout bouffi de son importance à la saint-
Pierre.
Rien de plus insolent qu'un valet bien h s-
billé de cette sorte, pour un homme libre -m
guenilles!
— Qu'est-ce que c'est? dit avec suffisant®
ce malôtru, toisant le vieillard et sa hotte.
Des richards des Etats-Unis? il en passe psi
douzaine ici, chaque semaine... D'allicurm,,
comment ces princes du sac auraient-ils al
faire à un chevalier du crochet comme voa :
bonhomme?... Allons!'allons! vous avez bîi
un coup de trop, cette nuit... Promenez doîia
■vos lubies plus loin, s'il vous plaît.
Cambronne ne souffrait guère « qu'on 1-1
manquât » du haut en bas de l'échelle s-
ciale. En outre son chagrin contiNuel ne
rendait guère endurant.
Il marcha sur le gros concierge, en le re-
gardant dans les yeux d'une façon si mena-
çante, que celui-ci recula prudemment et IL
céda ainsi le pas de la porte.
— Mercenaire! s'écria alors le philosopha
si j'avais été me promener autre part, il y x
six mois, quand j'ai trouvé et rapporté' A
ta niche la bague en diamant, pousse®,
dans le ruisseau par ton balais négligente
oui, si j'avais eu la lubie de garder l'objet.
tu n'aurais point partagé avec tes pareils. ;
ou peut-être gardé pour toi seul... la grati.fi, ;
cation dont je n'ai point vo' lu entendre par-
ler, moi, le prolétaire désintéressé.
— Eh mais 1 s'exclama son interlocuteur^
très-réellement .surpris, c'est vous, Rb G§n^
l~ 10 numéro
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