Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1872-05-09
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 mai 1872 09 mai 1872
Description : 1872/05/09 (A6,N2190). 1872/05/09 (A6,N2190).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4715265b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
LA PETITE PRESSE
5 cent. le numéro ;
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ABONNEMENTS —Trois mois Six mois Un an
Paris... ... 5 fr. 9 fr. 18 fr.
, • Départements.... 6 il 22
Administrateur : BOURDÍLLIAT' : .
frfâwm- — 1 JEUDI 9 MAI 1872. — , ASCENSION. — M. 2193. ~,
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
13, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9
PARIS, 8 MAI 1872
LES INSURRECTIONS ESPAGNOLES
LE CURÉ MERINO
L'insurrection carliste., en Espagne est
entrée, s'il faut en croire, les dépêches de
.l'agence Havas,dans une voie, nouvelle.
D'après le gouvernement qui trône à Ma-
drid, don Carlos aurait essuyé une terrible
défaite et serait lui-même en grand danger
d'être fait prisonnier et par conséquent d'ê-
tre fusillé.
Mais d'autre part on n'a r, aucune nouvelle
des personnes qui accompagnent les carlistes
et jusqu'à plus ample informé nous n'ajou-
terons qu'une confiance modérée aux bruits
qui viennent de Madrid.
Enfin, la rareté des dépêches espagnoles,'
aujourd'hui, pourrait bien indiquer que le
triomphe du général Moriones n'a pas été
aussi considérable qu'on le disait hier.
A défaut de faits saillants de Finsurrec-
tion actuelle il nous a paru intéressant d'é-
tudier un des types les plus curieux de l'an-
cien soulèvement carliste, nous voulons par-
ler du curé Merino dont l'habileté et l'au-
dace dépassèrent ce qu'on peut imaginer de
plus extraordinaire.
Il était dans la destinée de cet humble
curé d'une plus humble paroisse de la vieille
Castille d'être un insurgé la dernière moi-
tié de sa vie.
Il était né à Villaobadio, le village même
où il obtint plus tard charge d'âmes. Ses
.parents étaient de pauvres gens, et il faut
lui rendre cette justice qu'il resta pauvre
toute sa longue vie.
Il avait près de cinquante ans, lorsque
pour la première fois il prit les armes, et il
'est assez intéressant de raconter dans quelle
circonstance.
: C'était pendant la guerre de l'indépen-
- dance espagnole contre les Français. Un di-
manche, Geronimo Merinojiisait la messe
,dans sa petite église, lorsque des traînards
de l'armée française - qui vraisemblable-
!ment ne s'étaient attardés ainsi que pour
; piller à leur aise — passèrent dans Villao-
badio. :
Ils étaient une vingtaine.
La porte de l'église était ouverte : les fi-
dèles agenouillés ne se doutaient de rien.
Tout à coup, ces forcenés firent irrup-
tion dans'lé temple, bousculant ceux-ci,
écrasant ceux-là — plusieurs d'entre eux
étaient à cheval ■—et en définitive tuèrent
du blessèrent un certain nombre d'assis-
tants- |
Merino était a l'autel; on l'en arracha j
brutalement et les pillards s'emparèrent de
tous les vases sacrés. Après quoi ils s'en
allèrent tranquillement. -
Mais à peine étaient-ils hors de vue, que
le curé fit sonner la cloche et ressembla ses
paroissiens qui ne manquèrent pas d'accou-
rir, croyant sans doute qu'on allait conti-
nuer l'offic'e. 1 i .
Mais lorsqu'ils furent tous sur la place
de l'église :
— Vous pensez ,bien, s'écria. le curé Me-
rino, que je ne vou^ appelle pas pour vous
dire la messe, puisqu'ils ont emporté le ca-
lice, mais je vous ai fait venir pour vous de-
mander si vous .êtes assez lâches pour sup-
porter cette injure san/..<. vous venger.
A ces paroles, tous lus Castillans se le-
'vèrent et crièrent vengeance.
Le curé se mit à leur tête, les divisa en
groupes- et les envoya' dans la montagne en,
leur donnant rendez-vous à deux lieues de'
là pour rejoindre et ,,issommer les pillards.
Et cela .fnt exécuté de point en point.
, Deux heures après il n'y avait pas un seul
Français vivant et le curé avait pris une
vingtaine de chevaux, avec lesquels il com-
mença aussitôt la guerre de partisan.
A partir de ce moment et.pendant toute
la guerre de l'indépendance, le curé Merino
ne se donna pas un instant de repos.
Audacieux, entreprenant, téméraire, on le
rencontrait partout. Il courait, paraissait,
disparaissait, bataillait, aujourd'hui vain-
queur,, demain battu et isolé, jamais dé-
couragé.
Les montagnes n'avaient pas de seçrets
pour lui. Vingt fois on fut sur le point de
le prendre, vingt fois il s'évanouit littérale-
ment comme de la fumée.
Il acquit en peu de temps un grand re-
nom d'habileté, et il parvint à réunir sous
ses ordres des bandes considérables.
Dur et même cruel, il ne laissait jamais
une faute impunie et l'on affirme qu'en di-
verses circonstances il se livra à des repré-,
sailles terribles qui firent de lui un véritable
épouvantail.
_ Il faut ajouter qu'il ne chercha pas tl s'en-
richir et qu'il partageait le butin pris par
ses troupes entre tous les hommes de ses
bandes,sans rien jamais garder pour lui.
C'était, comme on le voit, un fanatique,
mais il n'avait rien du bandit.
En 1820, lorsque la constitution des Cor-
tès espagnoles tut rétablie, il reprit son mé-
tier de guerillero, sous prétexte de défendre
le trône et l'autel. ,
Ferdinand VII lui donna le titre de gé-
néral de brigade et lui fit une pension.
On pense qu'il resta quelque temps tran-
quille. Mais, en 1833, l'occasion était trop
belle pour lui. Il fut un des premiers à re-
fuser de reconnaître l'ordre établi pour la i
succession au trône, et il ouvrit la campa-
gne contre les soldats de la reine Christine,1
avec un tel bonheur et une telle animosité
' qu'il ne tarda pas à se trouver à la fête de
plus de 2'0,000 hommes.
Et cependant, à cette époque, le curé
Merino était perclus de rhumatismes. Ses
jambes lui refusaient absolument tout ser-
vice et. il avait quatre-vingts .ans.
Mais M le corps était débile, son âme
était restée la même. La tête et les bras
étaient encore bons, et c'était tout cé qu'il
fallait.
On croirait lire les aventures' d'un héros
de roman.
: Le vieux curé avait acheté un excellent
cheval dont il était absolument sûr.
Lorsqu'il voulait marcher en avant avec
sa troupe, il se faisait porter sur une chaise
à cpté de son cheval et il s'écriait :
— Allons! en haut les quatre-vingt-un
ans! .■■■.:• ,
' Et quatre hommes l'enlevaient pour le
mettre en selle; puis. on l'attachait solidè-
ment sur son cheval et alors il n'y avait
pas dans toutes les Espagnes. un cavalier
capable de le prendre à la -course.
Un jour qu'il était poursuivi par des ca-
valiers christinos, il. fit franchir à sa vail-
lante bête un précipice de vingt pieds de
large et de cinq cents de profondeur.
Du, reste, partout où une chèvre passait
dans la montagne, le cheval du curé Merino
passait aussi.
Il serai t trop long d'énumérer les actes
de courage et d'audace de ce vieillard im-
potent.
Disons seulement qu'il ne reculait devant
rien et qu'il poussa des reconnaissances
jusqu'aux portes de Madarid.
Dans l'une d'elles, il surprit la reine
Christine qui était allée^se promener à quel-
ques lieues de la capitale et il l'aurait in-
failliblement faite prisonnière si les soldats
de l'escorte ne s'étaient fait écharper pour
donner le temps il la. reine de s'enfuir. -
^ Dans une hôtellerie, l'hôtellerie d'A-
rizz'a, croyons-nous, située entre Saragosse
et M-adrid, le curé Merino, arrivant un
jour à l'improviste suivi de cavaliers ayant
grand appétit, trouvait attablés douze ou
quinze voyageurs qu'il faisait lever de leurs
sièges 'et qu'il forçait à céder leur maigre
pitance à ses hommes; puis, avisant les
plus robustes, les enrégimentait dans sa
bande et les emmenait avec lui. ;
La réputation du curé Merino devint telle j
que toute l'Europe s'occupa de lui vers 1
1837 et on représenta à l'Ambigu un drame
qui portait son nom et qui obtint quelque
succès.
Cependant, il finit par être vaineu par un j
[ vieux général christino, dont le nom m'é-
chappe, qui était aussi un singulier type.
Celui-là non plus ne pouvait pas se tenir
sur ses jambes. On le mettait à cheval. Mais
comme il n'avait que le souffle, une fois
installé sur sa selle, il se faisait entourer
d une sorte de guérite bizarre qui le proté-
geait contre le froid.
Le curé Merino, complétement battu, fut
oblige de. se réfugier en France. On l'in-
terna dans un département du centre, où il
mourut en 1847, à quatre-vingt-quinze ans.
Tel est ce personnage étrange, qui a été
peut-être calomnié et qui représente le par-
iait modèle des partisans carlistes, souvent
vaincu, jamais soumis.
• - VENDREDI.
CONSEIL DE GUERRE
du
MARÉCHAL BAZAINE
Hier, M. le général de Cis^ey* minis-
tre de la guerre, fa déposé sur le bureau de
I Assemblée nationale un projet de loi sur la
modification des conseils de guerre.
Projet de loi sur la modification des conseils de
guerre, dépose à la séance d'hier par M. del
. Cissey. — Urgence déclarée. •
Messieurs,
Le maréchal Bazaine a écrit à M. le président
de la République pour demander de lui donner
des juges en le faisant comparaître devant un
conseil de guerre.
M. le président a sur-le-champ ordonné la
formation d 'un conseil de guerre; mais comme,
dans 1 état de la législation existante, il est dès
a présent certain que le nombre des officiers gé-
néraux aptes à juger sera insuffisant, il devient
indispensable de soumettre à l'Assemblée na-
tionale un projet de loi tendant à régler les con-
ditions dans lesquelles sera complété le conseil
de guerre. ~
Exposé des motifs.
D après le tableau annexé à l'article 10 du
Code de justice militaire, le conseil de guerre
appelé à juger un maréchal de France doit se
composer de quatre maréchaux, y compris le
président, et de trois généraux de division ; mais,
dans la prévision d'empêchements que l'âge et
les fatigues résultant de glorieux services ren-
draient possibles, l'art. 12 du même Code dis-
pose qu à défaut d un nombre suffisant de maré-
chaux, des anciens amiraux seront désignés pour
faire partie du conseil de guerre.
Le conseil de guerre à constituer, pour le jtl.o.
gement d 'un général de division, comprend seu-
lement 3 maréchaux et 4 généraux de division ;
mais la faculté de remplacer, en cas d'empêche-
maréchaux par les amiraux, n'a pas
été édictée par le Code de justice militaire com-
me dans le premier cas.
En outre, l art.. 30 dudit Code, en cas de ré-
vision, prescrit de conférer la présidence du con-
seil a un maréchal de France.
Aux raisons de santé-qui pourraient empêcher
en ce moment des maréchaux de France de sié-
N° 20. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
PREMIÈRE PARTIE
LA BATAILLE DES 800,000 FRANCS
XVI (suite)
La servante justifiée
'Pour la Montcarmé, sa suivante était comme
urne sorte de complice avec qui l'on ne saurait
rompre sans péril. Aussi parut-elle accepter
bc,,nieu bon argent la justification de la donzelle
_ -- Enfin, passons l'éponge sur ton pompon
jau'iie, lui dit-elle, et poursuis ton récit :L'!U-
tre briseur de vaisselle ?
^ -\Eh bien donc, l'autre enragé n'en per-
.siste pas moin dans son idée... Et en allant
iaire la couverture, parce que malgré ma vi-
vacité je ne pouvais croire que madame, qui
a toujours été si bonne pour moi, m'-eût défi-
nitivement renvovée,jetro-u vemon individu ?
— Tu as dU: avoir une belle peur ?
Non, je l avais entrevu lors de son emmé-
iIlagement, et aussitôt je.l'ai reconnu.
^écôtmr??:>GSt'Ce qu'il t'a dit, en se voyant :
t^oi? le numéro d'hier. ~ j
j — Il m'a dit que chez eux, en Valachie,
j cela se faisait; qu'à moins de passer pour un
' sot, un prétendu devait trouver le moyen de
■ s'introduire là nuit chez sa future... et dans
| le fait, je ne crois pas qu'il ait eu l'intention
de manquer à madame, dont il parle au con-
j traire avec un respect et une passion inima-
| ginables.
i — C'est bien, mais néanmoins tu l'as fait
: sortir?
j — De chez madame, oui ; mais pas moyen
de le faire démarrer de ma cliainbré, où il at-
; tend .que je vienne l'avertir que madame con-
j sent a le recevoir. -
i .— Pour ça, non, par exemple; non-seule-
' ment je no le recevrai pas, mais je renonce à !
i toute:ïdée de mariage avec un pareil personnage. I
! P ourtant, s 'il se fût présenté demain 1
. dans la forme de tout le monde, madame ne
lui eut pas refusé sa porte : madame a donc i
peur d être aimée comme elle ne l'a jamais été? j
— Mais certainement, et je n'ai aucun
goût pour ces amours échevelés.
; - Je ne suis pas comme madame, et une :
passion de cette force serait mon rêve, sur- •
cAA^ASi m"étai,t servie à une sauce de
800,000 francs, sans les espérances; car il a à
attendre, à ce qu 'il parait, le double au moins, i
du côté de son père... Aussi, il m'a dit qu'il
, se chargeait de me marier avec mon amou- i
Et tenez, madame, pour .commencer, ;
r!a ^ ol'ie bague qu'il rn'd forcée de prendre -■
— Oui; c est un rubis oriental... il peut i
bien valoir dix louis, dit Mme de Montcarmé j
' riifemShl?™ bijotix ; ilinsi il ,l'a tout r
- je parle, ce n'est pas dans mon ipté- !
v' c est dans celui de madame, car mainte- i
nant il devient très-difficile de défaire ce ma-
riage!
! — Et qui donc m'y contraint? ^
! Que madame veuille y penser ! Le nègre ,
i de qui elle à pris une adresse pour aller aux
i renseignements, et Chavassieu, qui sait la
manière dont le jeune homme s'est insinué
i chez madame !...
J — Chavassieu, je le chasse!
! Une manière de plus pour qu'il aille par-
tout conter l'aventure en l'embellissant.
Mais c'est affreux,-cette position qu'on
; m a faite !
i Certainement, au lieu d'épouser quelque
; escroc, du grand monde ou quelque vieux
: marquis ruiné, avoir sous sa main un jeune
1 1 homme beau, riche, qui l'adore et qui, dans
son pays, lui fera une position de princesse !...
Il faut convenir que madame est bien mal-
heureuse !
Au fait, se dit à elle-même la Mont-
carmé, tout à l'heure, dans'mon salon, j'avais
un échantillon des prétendants qui vont se [ i
mettre sur les rangs. ■ ;
Madame se consulte, dit la soubrette. Je j
prends tout sur moi et cours chercher le cou- 1
pable. • i
— Attends donc, folle ! lui cria sa mai- 1
tresse. Veux tu bien ne pas achever d'aller ;
me compromettre !
Mariette ne tint pas compte de l'injonction, ,
et, quelques secondes plus tard, elle rentrait 1
avec Zidore, qui se précipitait aux genoux de ; 1
sa prétendue, en s'écriant : j
« — Puissances du ciel! j'avais une âme : <
« pour la douleur, donnez-m'en une pour la <
« félicité !» i
Cette phrase - de la Nouvelle Héïoîsc par la- •
quelle Saint-Preux célèbre sa victoire sur
Julie, avait toujours paru sublime au fils
Cambronne qui, l ayant emmagasinée en sa
mémoire pensait avoir trouvé.une occasion,
s ii en fût, d en opérer le placement.
votre féliciter dit vivement
Mme de Montcarmé ; croyez-vous, monsieur,
f -Ci autre chose des repro-
ches . S introduire nuitamment chez une
femme !.,. Votre conduite est indigne.
-Pourquoi indigne? demandaZidore en quit-
tant son humble posture ; tous les jours, en
Valachie, un fiance
— Nous savons cela, interrompit la cocotte,
vous l'avez dit à Mariette; mais, dans votre
pays, si c est là une manière de faire une de-
mande en mariage, à Paris ces façons ne sont
pas de mise. J
Quand il se vit ainsi rabroué : « A un peu
d Antony ! » pensa Zidore.
Et se rappelant la scène IV du 26 acte, au
moyen du' changement de nom de l'héroïne
et d une légère variante, que nous -souligne-
rons, il l appropria à la situation en répon-
dant d une façon théâtrale :
— « Oh ! il me faut pourtant haine ou
« amour, Irma je veux l'un ou l'autre...'
« J ai cru un instant que je pourrais m'en
« aller... insensé Je vous le dirais qu'il ne
« faudrait pas me croire ; Irma, je vous
« aime, entendez-vous ?... Si vous vouliez un
« amour ordinaire, il fallait vous faire aimer
« par un Parisien.
— Mais, monsieur, repartit Mme de Mont-
carmé prenant au sérieux cette tirade, est-ce
Iut) je vous ai prié de m'aimer, soit à la va-
aque, soit de toute autre manière ?
Enfer et damnation ! répliqua rex-c.abo-,
5 cent. le numéro ;
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ABONNEMENTS —Trois mois Six mois Un an
Paris... ... 5 fr. 9 fr. 18 fr.
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Administrateur : BOURDÍLLIAT' : .
frfâwm- — 1 JEUDI 9 MAI 1872. — , ASCENSION. — M. 2193. ~,
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
13, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9
PARIS, 8 MAI 1872
LES INSURRECTIONS ESPAGNOLES
LE CURÉ MERINO
L'insurrection carliste., en Espagne est
entrée, s'il faut en croire, les dépêches de
.l'agence Havas,dans une voie, nouvelle.
D'après le gouvernement qui trône à Ma-
drid, don Carlos aurait essuyé une terrible
défaite et serait lui-même en grand danger
d'être fait prisonnier et par conséquent d'ê-
tre fusillé.
Mais d'autre part on n'a r, aucune nouvelle
des personnes qui accompagnent les carlistes
et jusqu'à plus ample informé nous n'ajou-
terons qu'une confiance modérée aux bruits
qui viennent de Madrid.
Enfin, la rareté des dépêches espagnoles,'
aujourd'hui, pourrait bien indiquer que le
triomphe du général Moriones n'a pas été
aussi considérable qu'on le disait hier.
A défaut de faits saillants de Finsurrec-
tion actuelle il nous a paru intéressant d'é-
tudier un des types les plus curieux de l'an-
cien soulèvement carliste, nous voulons par-
ler du curé Merino dont l'habileté et l'au-
dace dépassèrent ce qu'on peut imaginer de
plus extraordinaire.
Il était dans la destinée de cet humble
curé d'une plus humble paroisse de la vieille
Castille d'être un insurgé la dernière moi-
tié de sa vie.
Il était né à Villaobadio, le village même
où il obtint plus tard charge d'âmes. Ses
.parents étaient de pauvres gens, et il faut
lui rendre cette justice qu'il resta pauvre
toute sa longue vie.
Il avait près de cinquante ans, lorsque
pour la première fois il prit les armes, et il
'est assez intéressant de raconter dans quelle
circonstance.
: C'était pendant la guerre de l'indépen-
- dance espagnole contre les Français. Un di-
manche, Geronimo Merinojiisait la messe
,dans sa petite église, lorsque des traînards
de l'armée française - qui vraisemblable-
!ment ne s'étaient attardés ainsi que pour
; piller à leur aise — passèrent dans Villao-
badio. :
Ils étaient une vingtaine.
La porte de l'église était ouverte : les fi-
dèles agenouillés ne se doutaient de rien.
Tout à coup, ces forcenés firent irrup-
tion dans'lé temple, bousculant ceux-ci,
écrasant ceux-là — plusieurs d'entre eux
étaient à cheval ■—et en définitive tuèrent
du blessèrent un certain nombre d'assis-
tants- |
Merino était a l'autel; on l'en arracha j
brutalement et les pillards s'emparèrent de
tous les vases sacrés. Après quoi ils s'en
allèrent tranquillement. -
Mais à peine étaient-ils hors de vue, que
le curé fit sonner la cloche et ressembla ses
paroissiens qui ne manquèrent pas d'accou-
rir, croyant sans doute qu'on allait conti-
nuer l'offic'e. 1 i .
Mais lorsqu'ils furent tous sur la place
de l'église :
— Vous pensez ,bien, s'écria. le curé Me-
rino, que je ne vou^ appelle pas pour vous
dire la messe, puisqu'ils ont emporté le ca-
lice, mais je vous ai fait venir pour vous de-
mander si vous .êtes assez lâches pour sup-
porter cette injure san/..<. vous venger.
A ces paroles, tous lus Castillans se le-
'vèrent et crièrent vengeance.
Le curé se mit à leur tête, les divisa en
groupes- et les envoya' dans la montagne en,
leur donnant rendez-vous à deux lieues de'
là pour rejoindre et ,,issommer les pillards.
Et cela .fnt exécuté de point en point.
, Deux heures après il n'y avait pas un seul
Français vivant et le curé avait pris une
vingtaine de chevaux, avec lesquels il com-
mença aussitôt la guerre de partisan.
A partir de ce moment et.pendant toute
la guerre de l'indépendance, le curé Merino
ne se donna pas un instant de repos.
Audacieux, entreprenant, téméraire, on le
rencontrait partout. Il courait, paraissait,
disparaissait, bataillait, aujourd'hui vain-
queur,, demain battu et isolé, jamais dé-
couragé.
Les montagnes n'avaient pas de seçrets
pour lui. Vingt fois on fut sur le point de
le prendre, vingt fois il s'évanouit littérale-
ment comme de la fumée.
Il acquit en peu de temps un grand re-
nom d'habileté, et il parvint à réunir sous
ses ordres des bandes considérables.
Dur et même cruel, il ne laissait jamais
une faute impunie et l'on affirme qu'en di-
verses circonstances il se livra à des repré-,
sailles terribles qui firent de lui un véritable
épouvantail.
_ Il faut ajouter qu'il ne chercha pas tl s'en-
richir et qu'il partageait le butin pris par
ses troupes entre tous les hommes de ses
bandes,sans rien jamais garder pour lui.
C'était, comme on le voit, un fanatique,
mais il n'avait rien du bandit.
En 1820, lorsque la constitution des Cor-
tès espagnoles tut rétablie, il reprit son mé-
tier de guerillero, sous prétexte de défendre
le trône et l'autel. ,
Ferdinand VII lui donna le titre de gé-
néral de brigade et lui fit une pension.
On pense qu'il resta quelque temps tran-
quille. Mais, en 1833, l'occasion était trop
belle pour lui. Il fut un des premiers à re-
fuser de reconnaître l'ordre établi pour la i
succession au trône, et il ouvrit la campa-
gne contre les soldats de la reine Christine,1
avec un tel bonheur et une telle animosité
' qu'il ne tarda pas à se trouver à la fête de
plus de 2'0,000 hommes.
Et cependant, à cette époque, le curé
Merino était perclus de rhumatismes. Ses
jambes lui refusaient absolument tout ser-
vice et. il avait quatre-vingts .ans.
Mais M le corps était débile, son âme
était restée la même. La tête et les bras
étaient encore bons, et c'était tout cé qu'il
fallait.
On croirait lire les aventures' d'un héros
de roman.
: Le vieux curé avait acheté un excellent
cheval dont il était absolument sûr.
Lorsqu'il voulait marcher en avant avec
sa troupe, il se faisait porter sur une chaise
à cpté de son cheval et il s'écriait :
— Allons! en haut les quatre-vingt-un
ans! .■■■.:• ,
' Et quatre hommes l'enlevaient pour le
mettre en selle; puis. on l'attachait solidè-
ment sur son cheval et alors il n'y avait
pas dans toutes les Espagnes. un cavalier
capable de le prendre à la -course.
Un jour qu'il était poursuivi par des ca-
valiers christinos, il. fit franchir à sa vail-
lante bête un précipice de vingt pieds de
large et de cinq cents de profondeur.
Du, reste, partout où une chèvre passait
dans la montagne, le cheval du curé Merino
passait aussi.
Il serai t trop long d'énumérer les actes
de courage et d'audace de ce vieillard im-
potent.
Disons seulement qu'il ne reculait devant
rien et qu'il poussa des reconnaissances
jusqu'aux portes de Madarid.
Dans l'une d'elles, il surprit la reine
Christine qui était allée^se promener à quel-
ques lieues de la capitale et il l'aurait in-
failliblement faite prisonnière si les soldats
de l'escorte ne s'étaient fait écharper pour
donner le temps il la. reine de s'enfuir. -
^ Dans une hôtellerie, l'hôtellerie d'A-
rizz'a, croyons-nous, située entre Saragosse
et M-adrid, le curé Merino, arrivant un
jour à l'improviste suivi de cavaliers ayant
grand appétit, trouvait attablés douze ou
quinze voyageurs qu'il faisait lever de leurs
sièges 'et qu'il forçait à céder leur maigre
pitance à ses hommes; puis, avisant les
plus robustes, les enrégimentait dans sa
bande et les emmenait avec lui. ;
La réputation du curé Merino devint telle j
que toute l'Europe s'occupa de lui vers 1
1837 et on représenta à l'Ambigu un drame
qui portait son nom et qui obtint quelque
succès.
Cependant, il finit par être vaineu par un j
[ vieux général christino, dont le nom m'é-
chappe, qui était aussi un singulier type.
Celui-là non plus ne pouvait pas se tenir
sur ses jambes. On le mettait à cheval. Mais
comme il n'avait que le souffle, une fois
installé sur sa selle, il se faisait entourer
d une sorte de guérite bizarre qui le proté-
geait contre le froid.
Le curé Merino, complétement battu, fut
oblige de. se réfugier en France. On l'in-
terna dans un département du centre, où il
mourut en 1847, à quatre-vingt-quinze ans.
Tel est ce personnage étrange, qui a été
peut-être calomnié et qui représente le par-
iait modèle des partisans carlistes, souvent
vaincu, jamais soumis.
• - VENDREDI.
CONSEIL DE GUERRE
du
MARÉCHAL BAZAINE
Hier, M. le général de Cis^ey* minis-
tre de la guerre, fa déposé sur le bureau de
I Assemblée nationale un projet de loi sur la
modification des conseils de guerre.
Projet de loi sur la modification des conseils de
guerre, dépose à la séance d'hier par M. del
. Cissey. — Urgence déclarée. •
Messieurs,
Le maréchal Bazaine a écrit à M. le président
de la République pour demander de lui donner
des juges en le faisant comparaître devant un
conseil de guerre.
M. le président a sur-le-champ ordonné la
formation d 'un conseil de guerre; mais comme,
dans 1 état de la législation existante, il est dès
a présent certain que le nombre des officiers gé-
néraux aptes à juger sera insuffisant, il devient
indispensable de soumettre à l'Assemblée na-
tionale un projet de loi tendant à régler les con-
ditions dans lesquelles sera complété le conseil
de guerre. ~
Exposé des motifs.
D après le tableau annexé à l'article 10 du
Code de justice militaire, le conseil de guerre
appelé à juger un maréchal de France doit se
composer de quatre maréchaux, y compris le
président, et de trois généraux de division ; mais,
dans la prévision d'empêchements que l'âge et
les fatigues résultant de glorieux services ren-
draient possibles, l'art. 12 du même Code dis-
pose qu à défaut d un nombre suffisant de maré-
chaux, des anciens amiraux seront désignés pour
faire partie du conseil de guerre.
Le conseil de guerre à constituer, pour le jtl.o.
gement d 'un général de division, comprend seu-
lement 3 maréchaux et 4 généraux de division ;
mais la faculté de remplacer, en cas d'empêche-
maréchaux par les amiraux, n'a pas
été édictée par le Code de justice militaire com-
me dans le premier cas.
En outre, l art.. 30 dudit Code, en cas de ré-
vision, prescrit de conférer la présidence du con-
seil a un maréchal de France.
Aux raisons de santé-qui pourraient empêcher
en ce moment des maréchaux de France de sié-
N° 20. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
PREMIÈRE PARTIE
LA BATAILLE DES 800,000 FRANCS
XVI (suite)
La servante justifiée
'Pour la Montcarmé, sa suivante était comme
urne sorte de complice avec qui l'on ne saurait
rompre sans péril. Aussi parut-elle accepter
bc,,nieu bon argent la justification de la donzelle
_ -- Enfin, passons l'éponge sur ton pompon
jau'iie, lui dit-elle, et poursuis ton récit :L'!U-
tre briseur de vaisselle ?
^ -\Eh bien donc, l'autre enragé n'en per-
.siste pas moin dans son idée... Et en allant
iaire la couverture, parce que malgré ma vi-
vacité je ne pouvais croire que madame, qui
a toujours été si bonne pour moi, m'-eût défi-
nitivement renvovée,jetro-u vemon individu ?
— Tu as dU: avoir une belle peur ?
Non, je l avais entrevu lors de son emmé-
iIlagement, et aussitôt je.l'ai reconnu.
^écôtmr??:>GSt'Ce qu'il t'a dit, en se voyant :
t^oi? le numéro d'hier. ~ j
j — Il m'a dit que chez eux, en Valachie,
j cela se faisait; qu'à moins de passer pour un
' sot, un prétendu devait trouver le moyen de
■ s'introduire là nuit chez sa future... et dans
| le fait, je ne crois pas qu'il ait eu l'intention
de manquer à madame, dont il parle au con-
j traire avec un respect et une passion inima-
| ginables.
i — C'est bien, mais néanmoins tu l'as fait
: sortir?
j — De chez madame, oui ; mais pas moyen
de le faire démarrer de ma cliainbré, où il at-
; tend .que je vienne l'avertir que madame con-
j sent a le recevoir. -
i .— Pour ça, non, par exemple; non-seule-
' ment je no le recevrai pas, mais je renonce à !
i toute:ïdée de mariage avec un pareil personnage. I
! P ourtant, s 'il se fût présenté demain 1
. dans la forme de tout le monde, madame ne
lui eut pas refusé sa porte : madame a donc i
peur d être aimée comme elle ne l'a jamais été? j
— Mais certainement, et je n'ai aucun
goût pour ces amours échevelés.
; - Je ne suis pas comme madame, et une :
passion de cette force serait mon rêve, sur- •
cAA^ASi m"étai,t servie à une sauce de
800,000 francs, sans les espérances; car il a à
attendre, à ce qu 'il parait, le double au moins, i
du côté de son père... Aussi, il m'a dit qu'il
, se chargeait de me marier avec mon amou- i
Et tenez, madame, pour .commencer, ;
r!a ^ ol'ie bague qu'il rn'd forcée de prendre -■
— Oui; c est un rubis oriental... il peut i
bien valoir dix louis, dit Mme de Montcarmé j
' riifemShl?™ bijotix ; ilinsi il ,l'a tout r
- je parle, ce n'est pas dans mon ipté- !
v' c est dans celui de madame, car mainte- i
nant il devient très-difficile de défaire ce ma-
riage!
! — Et qui donc m'y contraint? ^
! Que madame veuille y penser ! Le nègre ,
i de qui elle à pris une adresse pour aller aux
i renseignements, et Chavassieu, qui sait la
manière dont le jeune homme s'est insinué
i chez madame !...
J — Chavassieu, je le chasse!
! Une manière de plus pour qu'il aille par-
tout conter l'aventure en l'embellissant.
Mais c'est affreux,-cette position qu'on
; m a faite !
i Certainement, au lieu d'épouser quelque
; escroc, du grand monde ou quelque vieux
: marquis ruiné, avoir sous sa main un jeune
1 1 homme beau, riche, qui l'adore et qui, dans
son pays, lui fera une position de princesse !...
Il faut convenir que madame est bien mal-
heureuse !
Au fait, se dit à elle-même la Mont-
carmé, tout à l'heure, dans'mon salon, j'avais
un échantillon des prétendants qui vont se [ i
mettre sur les rangs. ■ ;
Madame se consulte, dit la soubrette. Je j
prends tout sur moi et cours chercher le cou- 1
pable. • i
— Attends donc, folle ! lui cria sa mai- 1
tresse. Veux tu bien ne pas achever d'aller ;
me compromettre !
Mariette ne tint pas compte de l'injonction, ,
et, quelques secondes plus tard, elle rentrait 1
avec Zidore, qui se précipitait aux genoux de ; 1
sa prétendue, en s'écriant : j
« — Puissances du ciel! j'avais une âme : <
« pour la douleur, donnez-m'en une pour la <
« félicité !» i
Cette phrase - de la Nouvelle Héïoîsc par la- •
quelle Saint-Preux célèbre sa victoire sur
Julie, avait toujours paru sublime au fils
Cambronne qui, l ayant emmagasinée en sa
mémoire pensait avoir trouvé.une occasion,
s ii en fût, d en opérer le placement.
votre féliciter dit vivement
Mme de Montcarmé ; croyez-vous, monsieur,
f -Ci autre chose des repro-
ches . S introduire nuitamment chez une
femme !.,. Votre conduite est indigne.
-Pourquoi indigne? demandaZidore en quit-
tant son humble posture ; tous les jours, en
Valachie, un fiance
— Nous savons cela, interrompit la cocotte,
vous l'avez dit à Mariette; mais, dans votre
pays, si c est là une manière de faire une de-
mande en mariage, à Paris ces façons ne sont
pas de mise. J
Quand il se vit ainsi rabroué : « A un peu
d Antony ! » pensa Zidore.
Et se rappelant la scène IV du 26 acte, au
moyen du' changement de nom de l'héroïne
et d une légère variante, que nous -souligne-
rons, il l appropria à la situation en répon-
dant d une façon théâtrale :
— « Oh ! il me faut pourtant haine ou
« amour, Irma je veux l'un ou l'autre...'
« J ai cru un instant que je pourrais m'en
« aller... insensé Je vous le dirais qu'il ne
« faudrait pas me croire ; Irma, je vous
« aime, entendez-vous ?... Si vous vouliez un
« amour ordinaire, il fallait vous faire aimer
« par un Parisien.
— Mais, monsieur, repartit Mme de Mont-
carmé prenant au sérieux cette tirade, est-ce
Iut) je vous ai prié de m'aimer, soit à la va-
aque, soit de toute autre manière ?
Enfer et damnation ! répliqua rex-c.abo-,
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