Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-07-27
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 juillet 1925 27 juillet 1925
Description : 1925/07/27 (A26,N8990). 1925/07/27 (A26,N8990).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684321w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
r Rédaction, Administration, Publicité:
10, me du Faubourg-Montmartre
PARIS (9e)
!1~ ligne CENTRAI. 27-68
2- ligne CENTRÂL 28-12
S* 'Igue......... CENTRAL 28-56
4. ligne. BERGÈRE 49-14
5* ligne. BERGÈRE 53-82
6' ligne... JNTER SPÉCIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélauto-Pu.18
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
s HENRI DESGRANGE /
AUTOMOBILE . AÉRONAUTIQUE - cycLISME
*THLéTFSM€ - ige" « FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON - ESCRIME * SPORTS FÉMININS
""
Le numéro : 20 centimes
26'" ANNEE — N° 8.990 — QUOTIDIEN -
Lundi 27 Juillet 1925
ABONNEMENTS
i j mois a mots i au
Seine et Seine-et-Oise 17 fr. 33 fr. 63 fr.
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LES GRANDES ÉPREUVES AUTOMOBILES
DELAGE ENLÈVE BRILLAMMENT
LES DEUX PREMIÈRES PLACES DU
GRAND PRIX DE L'A.C.F.
AVEC R. BENOIST ET WAGNER
Bugatti, dont les cinq voitures terminent toutes, complètent ainsi le succès de l'industrie française.
Une seule voiture étrangère, la Sunbeam de Masetti, termine troisième.
Un accident coûte la vie au champion italien Ascari et entraîne l'abandon de l'équipe Alfa-Romeo
S - Bâbeat BENOIST . ROBERT BENOIST EN VITESSE
LE CLASSEMENT
Du course avait lieu sur 1.000 kil.
I, h. m. s. c.
'ff&Mhrt BENOIT (Delage) 8 64 41 1/5
(relayé par Divo)
Moyenne horaire112 km. 183.
%..'Wagner (Delage) ...- 9 02 27 2/5
(relayé par Torohy)
I& Masetti (Sonbeam) 9 06 15 1/5
,4- Cœtaaotini (Bugatti) 9 07 38 215
jI). Jules Gotrx (Bugatti) 9 15 11 1/5
*6. Fernand 4e Vizcaya (Bugatti).... 9 20 48 2/5
7. Pierre de Vizcaya (Bugatti) 9 41 01 3/5
18. Ptteeti (Bngatti) 9 49 38 3/5
Meilleur tour (390), par Divo (Delage), en
♦«m. 49 8. (moyenne horaire : 129 km. 310).
LE TRIOMPHE DE DELAGE
et l'extraordinaire performance
de Bugatti
(De nos envoyés spéciaux.)
m .WSmie&MoutUiéry, tribunes, 26 juille1. — Nous
jw, .avons eu, sur l'autodrome de Lmas-MontIhéry,
y "une des belles épreuves dont puisse faire
\ sneatioa histoire du sport automobile, et la. jour-
née eût été parfaite si elle n'avait été endeuillée .
■ j par le tragique accident qui a coûté la vie à l'in-
• comparable virtuose qu'était Ascari.
Dès le début de l'épreuve, celui-ci, avec son
brio accoutumé, était parti en tête, distançant tous
«es rivaux, cous rappelant le foudroyant départ de
la Fiat de Bordino sur le premier tour du circuit
fc/ de Tours, et réalisant cette performance extraor-
£ dinaire d'avoir changé deux bandages arrière au
deux centième kilomètre sans avoir été rejoint
^ par son suivant immédiat, qui, d'ailleurs, était i
|8 son camarade Campari. Au début du vingt-troi- I
R- fiième tour Ascari se tuait dans les conditions ter- |
|g. ribles que nous rapporterons plus loin. Et Cam- I
W pari était alors premier devant Robert Benoist. I
m Lutte serrée entre les deux hommes. A ce mo- |
ment Divo, qui a dû abandonner au sixième tour, I
Ëi (relaye son camarade d'écurie, refait un peu de
K;_- 'terrain et se paie le luxe de battre le record du
H tour à 130 de moyenne. Robert Benoist reprendra
|| 3e volant au quarantième tour et jusqu'à la fin
I continuera avec une sûreté remarquable sans être
i; jamais menacé.
K Mais il faut bien dire qu'à peine confirmée la
. mort d'Ascari, la maison Romeo décidait, en si-
i gne de deuil, d'arrêter ses voitures, et il faut
bien mentionner en toute impartialité qu'à ce mo-
; ment Campari était toujours au commandement.
i- Derrière Robert Benoist, lutte forcenée, avec des
; péripéties diverses entre Masetti, sur Sunbeam,
S qui a magnifiquement marché; Wagner, sur De-
lage, qui nous a éblouis par sa grande qualité, et
|| Costantini, sur Bugatti, qui a bien fait la course
H que nous attendions tous . de lui.
Il: En définitive, Delage prendra à l'arrivée les
% deux premières places ; la Sunbeam sera troi-
|| eième, et tout le lot des Bugatti viendra ensuite.
P ^-Course émouvante, ainsi qu'il était permis de
i'eecompter, fertile en enseignements, ainsi que
fe les lecteurs pourront tout à l'heure s'en rendre
J compte; course du Grand Prix de l'A.C.F., et di-
f.s gne aussi de l'autodrome de Montlhéry.
? Delage, le vainqueur j
Ainsi, pour la première fois depuis la guerre,
nous enlevons la grande épreuve nationale, dispu-
- tée dans la région parisienne, ce qui ne peut
qu accroître son retentissement. Et l'homme à qui
nous devons cette belle revanche, c'est Louis De.
'lage, un prodige de ténacité, qui méritait bien
cette victoire par la volonté qu'il a apportée de-
puis trois ans au travail et par l'effort considé-
rable qu il a accompli cette année particulière.
e succès du grand spécialiste a été ac-
cueilli par la foule avec une sympathie marquée,
Iqui a doublé encore la joie du constructeur vic-
torieux. Sachant combien Delage aime voir rendre
justice à ceux qui collaborent avec lui de façon si
étroite, et j'ajoute si cordiale, je tiens à féliciter
particulièrement l'ingénieur Lory, qui a passé bien
3es nuits sur sa planche à dessin, et je veux félici-
ter aussi de tout mon cœur le brave Thomas, tra-
Tailleur énergique et obstiné, dont la part pers-on-
melle dans rétablissement de ces belles voitures ne
saurait être négligée.
Enfin, j'ai un particulier plaisir à dire ma joie
de la victoire de Robert Benoist, un grand conduc-
». (teur, que j'avais jugé dès. ses débuts et que je
K suis très fier d'avoir fait entrer chez Delage'. En
|| dehom de sa valeur propre de conducteur, qui est
S| de première grandeur, R hert Benoist a de la, tête,
lit' du sang-froid et l'esprit de discipline; c'est un ■
K ■ collaborateur précieux pour un constructeur.
HP; Je rendrai également hommage à la belle habi-
B teté professionnelle de Wagner, qui court depuis
plus de vingt ans, qui possède un palmarès incom-
Bp: parable et qui. est un juge presque infaillible pour
|K la façon de mener aine course. Wagner a passé la
R quarantaine aujourd'hui ; son endurance extraordi-
■e, naire, la volonté avec laquelle il se maintient en
Ht *oime,_sa correction enfin, autant de qualités qu'on j
peut citer en exemples à beaucoup de jeunes.
Ht. Divo, qui complétait magnifiquement ce trio de
9B grande valeur, peu heureux au début de la course,
■K j relayé Robert Benoist pendant une vingtaine
tours. Il a, je le répète, battu le meilleur temps
B. ^ Ascari. Rien ne saurait mieux démontrer sn,
WÊ très grande classe.
HSl , Ketenorifi l enseignement essentiel de cette vic-
'Jft *oire de Delage qui ne manquera pas d'avoir de
WÊL firfn(^6S conséquences industrielles et commerciales;
'S r1 enseignement essentiel, c'est le triomphe de
^iSB m v()lont% et de l'énergie da patron, secondé par
jBb un(p ange remarquable de collaborateurs habiles
S *t dévoués. j
IIlàooklënt d'Ascari '
Avant de passer en revue des autres performan-
ces, qui sont remarquables, des divers concurrents,
je veux dire comment s'est produit l'accident qui
devait coûter la vie au valeureux Ascarii. Au début
de son 23e tour, dans une courbe de route à gau-
che, Ascari, qui avait la direction à droite, a heurté
avec le moyeu de sa roue avant gauche la bordure
en palissade. Ah ! ces palissades 1 L'avait-on assez
dit avant la course qu'elles constituaient un danger
permanent. Si on les avait supprimées, comme cela
a été suggéré, le conducteur, en dehors de la bor-
dure de ciment, disposait d'une garantie d'un
mètre cinquante sagement prévue nar M. Jamin,
l'ingénieur auteur de l'autodrome. Sous -le choc,
la voiture a amorcé un tête à queue, qu'elle a
complété par un autre demi-tour; Ascari ne pouvait
plue avoir, à une telle allure, le temps possible de
contrôle; l'avant de la Toiture est entré dans le
fossé; là-dessus, double saut périlleux; Ascari n'a
! été jeté hors de 16 voiture qu'au Second''tettir, " et
dans un état pitoyable, les muscles d,) la jambe
gauche arrachés, un bras brisé, des blessures san-
glantes à la tête. Après un premier pansement, la
voiture d'ambulance l'emmenait vers Parie, mais
le pauvre garçon expirait en route.
La nouvelle, aussitôt connue aux tribunes, était
portée à la connaissance du public par le haut-
parleur et l'immense foule qui se pressait sur
l'autodrome nous a donné là le spectacle d'une mi-
nute émouvante. Spontanément, tous les fronts se
sont découverts et chacun regardait le stand d'Alfa
Romeo, la marque si souvent triomphatrice, où la
douleur tragique de M. Romeo :- jus poignait le
cœur. Au passage suivant, le chef de la maison
italienne arrêtait ses deu': voitures en signe de
deuil, et l'une de ces voitures, celle de Campari,
était alors première du classement général.
Ce douloureux accident, qui prive une phalange
déjà si éprouvée de l'homme qui était sans doute
à l'heure actuelle son plus brillant représentant,
comporte des enseignements qu'il importe dé tirer
aujourd'hui même. Assez de ces palissades, qui ne
constituent aucune protection pour le public et qui
constituent une gêne permanente pour les coureurs.
Ascari lui-même avait demandé leur suppression
comme par une sorte de pressentiment tragique.
On ne l'a pas écouté. N est-ce pas encore une
raison de réclamer une fofc de plus ce Comité
consultatif composé de compétences de la course,
constructeurs et conducteurs, que la Commission
Sportive devrait bien s'adjoindre un jour ? Je dé-
plore également la lenteur avec laquelle Ascari a
reçu les premiers soins sur un circuit qui offre le
dessin de celui de Montlhéry. Il suffirait de douze
médecins pour qu'en aucun cas l'accidenté n'atten-
dit plus d'une cinquantaine de secondes. Hélas 1
il s'écoule bien davantage entre le moment où
Ascari est tombé el celui où un homme de l'art
a pu se trouver près de lui.
La façon dont l'accident s'est déroulé, je la
tiens d'André Boillot, qui fut le témoin oculaire et
qui releva Asoari. André, qui avait. les larmes aux
yeux, parce que cette mort devait évoquer , en lui
bien des souvenirs douloureux, m'a dit qu'Ascari
avait conservé après le choc.toute sa connaissance,
enlevant même ses gants lui-même, et il avait
un bras fracturé t
Ascari, qui disparaît de cette façon lamentable.
était venu assez tard à la course qu'il pratique
toujours en amateur. Pilote d'abord d'une Fiât
qui lui appartenait, il courut bien souvent sur
Alfa Romeo et jamais de façon inalffézen'te. Deux
graves accidents : un à la Targa Florio, qui le
laissa avec une cuisse brisée, l'autre dans la course
Parme-Borceto. En dépit de Ba maîtrise, il connut
souvent la malchance ; une Targa perdue à 15 mè-
tres du poteau par suite d'un incident mvraISeID-
blable que nous avons conté alors ; le Grand Prix
d'Europe de 1924 perdu au dernier .tour à Lyon. 1
Il me disait ce matin, quelques minutes avant le
départ, en plaisantant gaîment : « A, .' ■ cette fois.
vous n'avez pas monté avec moi à l'elltraînenient ;
à Spa, vous m'aviez porté la chance; ici, je n'aurai
pas de veine. » Hélae !
Ascari nous laisse le souvenir d'un grand, d'un
très grand artiste de la conduite aux allures éle-
vées, le souvenir aussi d'un galant homme, cordial,
chevaleresque et délicat.
Sunbeam prend une plaoe d'honneur
Les Sunbeam nous avaient fourni un très beau
début de course ; c'est ainsi qu'au 25e tour, après
la mort d'Ascari, je trouve Campari premier, Ma-
setti second et Segrave troisième, ces deux derniers
sur Sunbeam. Les voitures faisaient excellente
I impression. Les malheurs ont commencé pour le
vainqueur du Grand 1 . ix de 1923, qui devait s'ar-
rêter un peu plus tard. M-asetti, après diverses
péripéties, conservait néanmoins une place d'hon-
neur. N'oublions pas que pour Sunbeam, ce sont
les mêmes voitures que l'an dernier, et n'oublions
pas non plus que, dans toutes les épreuves aux.
I quelles il prend part, Louis Coatalen amène tou-
jours sa construction dans les tout premiers rangs.
Une grande victoire pour Bugatti
Je n'ai pas besoin de faire appel à la grande
! amitié qui m'unit à Bugatti pour y trouver une
| raison de Cire qu'il a remporté aujourd'hui une
1 victoire industrielle, pUlsqU 11 établit ces magni-
fiques engins en série avec la même facilité que
d'autres font d^s dix cheva. : de tourisme; victoire
technique aussi, puisque Bagatti avait volontaire-
ment renonce (lU gain de puissance que pouvait
lui procurer l'adjonction du compref-.eur. Mais nous
reviendrons tout à l'heure sur C,6 point spécial, car,
on somme, le compresseur ne sort p86 bien grandi
de la journée. Enfin, et ceci constitue une perfor-
mance qui n'a jamais été réalisée, Bugatti a amené
au départ cinq voitures sortant de l'usine, qui n'a-
vaient même pas essayé le circuit, et elles ont
toutes fait le "arcours sans un seul ennui méca-
nique. On a changé quelques bougies, et on a
ajouté de 1'0011 dans un radiateur qui fuyait lécrè.
' ¡ ■ °
j, L"' !
1 rement avant le départ. A part cela, rien. Et je
répète que la chose est absolument sans précédent
dans les annales du sport automobile.
Les Alfa Romeo
• Enfin, il n'y a pas lieu de retenir des Alfa
Romeo autre chose que l'effroyable malheur d'As.
cari et l'impression qu'elles étaient les voitures
les plus rapides du lot, ainsi que nous l'avons con-
! trôlé, et le fait que Campari a été retiré de la
course uniquement en signe de deuil.
Les vitesses maxima
Préalablement à l'épreuve, nous avions repéré
une section de 900 mètres du parcours où les con-
currents marchaient tous plein train. Les consta-
tations ont été opérées au cours des. 25 premiers
tours avant la pluie. Ascari a atteint sur cette
section le 216 à l'heure, Campari 213, Brilli-Peri
1202. Chez Delage, nous trouvons Benoist 212,
! Wagner 209 et Divo 208. Chez Sunbea.m,
205, Segrave et Conelli 202 500. Chez Bugatti;
Cost&ntmi et les frères de Vizcaya. font tous trois
191, Goux 187 et Foresti 181. On voit immédia-
tement que les Bugatti, nettement moins mpidee
du fait de l'absence de la suralimentation, ne
perdaient cependant guère de terrain, .ce qui donne
une bonne opinion de leur maniabilité, de leur
freinage et de leurs reprises.
Les roues Rudge-Whitworth
victorieuses au Grand Prix
La Société Française des Roues Rudge-Whit-
worth ne pouvait manquer d'inscrire à son pal-
marès des, Grands Prix de l'automobile une nou-
velle victoire.
Hier, à Lin as--Montlhéry, les voitures Delage
gagnantes, que pilotaient Benoist et Wagner,
étaient équipées en roues métalliques détachables
Rudge-Whitworth.
Les voitures Sunbeam étaient aussi munies de
roues Dudge-Whitworth ; quant aux Bugatti, elles
étaient montées sur roues en aluminium, munies
du dispositif de blocage et du système de détacha-
bilité Rudge-Whitworth.
Sans commentaires.
Allô! Allô!
MJ-euffrin vient de passer commande de sa
• conduite intérieure Weymann, « dont
le silence est garanti par construction ». Il
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Unis, pays où les inventions sont soumises à
examen. Ces brevets couvrent les caractéristi-
ques du servo-frein Dewandre dans une me-
sure telle qu'ils protègent entièrement son ex-
ploitation. Ils sont à l'abri de toute opposi.
tion, de telle façon que la Société anonyme du
servo-frein Dewandre garantit tous ses licen-
ciés contre toutes revendications des tiers,
quels qu'ils soient.
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Les vacances nous ont valu
ces jours derniers
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LE PRINCIPE DE L' « A »
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tous les adhérant* à 1, « A»-
eistance MutueU* . » dt H
porter aide et attiatanc* mu
&a route en cal dt ftann* om
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demande d• l'aide l'exprime
visiblement par un tiçn* de
la main.
2* Peuvent taire partie 4r
F « A » tout lea tourittet
(automobiliste», not«»cU&.
tes et CYCUstes.
S l'a. a. cotisation» à payer mait *eulement un droit
d'tntriê d* 6 fr. 80 (S tr. 60 pour let cycliâtct) reprêten-
tant le coût exact (port recommandé comprit) d'un petit
pmion à fixer eur le bouchon du radiateur, la motocpoUtte
ou Ai bi
-On Bent l'imminence des vacances. Depuis quel-
a crû dans des proportions considérables et, hier,
en particnlier, nous fûmes submergés.
Comment en 6erait-il autrement ?
Avant d'affronter la grand' route, parfois avec
une connaissance insuffisamment approfondie de
l'automobile, chacun se dit qu'après tout l'éventua-
lité d'offrir ses services à un confrère en panne
- vaut bien l'avantage réciproque que constitue la.
certitude de ne plus rester abandonné, quelque
part, au crépuscule, en face d'une magnéto re-
belle ou d'un carburateur rétif.
Et puis la vérité est que le Français est né
courtois et obligeant ; il est avant tout animé du
désir de rendre service à son prochain. Et ce désir
il nTiésite pas à l'affirmer en arborant le fanion
de l' « A ».
Nous disions, il y a quelques semaines : « Un
jour viendra où l'on se fera remarquer en ne por-
tant pas le petit drapeau or et bleu. » Le fait
m'est pas encore choquant, mais reconnaissez im-
partialement que, déjà, une voiture sans fanion
attire un peu plus vos regards.
Est-ce vrai ?...
Les douze meilleurs propagandistes
1. A&to Om/nda, Pe-Tiis (3 fanions d'Jtonneur) 916
2. T.C. Suisse. Genève (2 fC/ITLÍ011,' d'honneur) sas
3 M. Fonrtàer, Paris (2 fanions d,h"-.,) 34)
4. M. Serrier, Reims (2 fanion* d'honneur) 250
5. M. Prat, Bellon, Aisne (1 fanion d'ho.neu,,) 21ô
6 M. Dogny-Weidig, Bois-Colombes (1 fan. d'hon.)... 196
7. M. L. Gehl, Paris (1 fanion d'honneur) 192
6. M. A. Boillée Creii <1 fanion d honneur) 174
9. M. Pémndin. Dijon (l fanion d'honneur) 169
10 M. J. Beseé, Ce.1unre (IMiône) (1 fanion d'hon,)... li>6
11. M. J Riohé, Bois-Oolombes 1:3U
12. M. Boiurg^t, 30, rue du Plat, Lyon ........................ 111
POIDS ET HALTERES
RIGOULOT
bat à nouveau
un record du monde
Où nos haltérophiles s'aj-rêteront-ils ? Tello est
la question que les nombreux spectateurs accourus
hier au Gymnase Jean-Dame ont dû se poser en
assistant au magnifique exploit accompli par notre
extraordinaire athlète Charles luguuLt.
Le champion du monde a réussi tn effet à battre
au cours de le. matinée organisée par le H.C. de
Paris, le record du monde du soulevé de terre de
la barre à deux mains avec 263 kilos. L'ancien
y record du professionnel Paquett ■ (260 kil. 500) est
i largement dépassé.
Ce résultat acquis, Rigoulot n'a pas poussé à
i fond sa tentative contre le record du monde du
jeté de la batre a deux mains. Il s'est borné à
jeter 150 kilos. j
SOLEX
démontre, une fois de plus,
ses qualités
au Grand Prix de l'A.C.F.
La régularité de l'équipe des 5 voitures Bu-
gatti, qui a si brillamment disputé le Grand Prix
de l'A.C.F., a fait l'admiration de tous les spec-
tateurs.
Mais voici ce que beaucoup ignoraient : Bugatti
vend à ses clients les voitures qu'il fait courir ;
ce sont des voitures de série, et leur moteur ne
comporte pas de surcompresseur, ce qui est incon-
testablement un handicap pour lutter contre les
moteurs. qui en sont munis. Le carburateur doit,
sans aucune aide, alimenter un moteur dont l'ad-
mission dure moins d'un centième de seconde et
lui donne en même temps le maximum de puis-
sance, tout en assurant les reprises les plus sou.
pies et les plus rigoureuses.
Telle était la tâche de Solex, adopté par Bugatti;
il s'en est merveilleusement acquitté : quels que
soient l'allure, les ralentissements ou les reprises,
à aucun moment les cinq moteurs n'ont cessé de
tourner rond, comme ces moteurs de tourisme bien
c&rburés, qui font la joie et l'orgueil de leurs pos-
sesseurs .
Carburateur de régularité, de puissance et d'é-
conomie, Solex est le carburateur de tourisme,
et il le prouve.
Jaeger... naturellement
Tout comme les Grands Prix de 1924, tout com-
me le Grand Prix d'Europe 1925, le Grand Prix
de l'Automobile Club de France, — qui chaque
année constitue l'épreuve oa.pita.le et dont le re-
tentissement est le plus considérable, — Jauger
est associé au triomphe de la voiture victorieuse,
la, DeLage de Benoist.
Et Jaeger fait mieux encore : il est également
le compagnon de succès de tous les arrivants,
comme il était le compagnon de bord de tous les |
partants ; il y a eu unanimité chez tous les cons- !
tracteurs concurrents : qu'ils fussent Français, i
Anglais ou Italiens, tous avaient fait confiance
aux appareils Jaeger, à son compteur de tours,
à son indicateur de vitesse et compteur kilométri-
que, à sa montra de bord.
Cette journée du Grand Prix de l'A.C.lt'. 1925
est, pour la maison Jaeger, la juste récompense
de tous les efforts qu'elle a prodiigués, avec ses
particuliers moyens d'action, pour arriver à la
perfection actuelle des appareils dont nous tous,
touristes paisibles, sommes si heureux que la
course nous ait permis d'avoir at>-j<>ur.d'hui sur le
tableau de nos voi.tures.
Je crois, en effet, que rarement on avait pu
enregistrer un tel succès d'ensemble dans une iI
épreuve aussi import.a.nt-e.
| Br,avo, Jaeger 1 C'est justice. I
! x
| Jaeger, toujours loyal,, nous a spontanément
| priés de rectifier notre information relative au
| Grand Prix de Tourisme. La Peugeot de Boillot,
! gagnante de la catégorie grosses voitures, était 1
I munie d'appareils de bord O.S.
Dont acte.. ,
LES GRANDS MATCHES D'ATHLETISME
COMMENT, A BRIGHTON
nous avons gagné l'annuel match
France-Angleterre
5 places de premier
NOTRE BILAN { 8 places de second
10 places de troisième
PAOLI EST ENCORE NOTRE MEILLEUR HOMME
Il est naturel que nous revenions aujourd'hui
eur les heureux résultats du quatrième match j
France-Angleterre disputé samedi à Brighton et
eur la belle façon, dont il fut gagné par notre
équipe.
A 'la vérité notre équipe était remarquable, et
bien qu'il y manquât des « ténors » tels Guille-
mot, Lewden et SelIlrpé. les hommes de valeur
y étaient en nombre, ce qui nous permettait d'es-
pérer un classement des plus honorables. Si notre
mémoire est exacte, ce sont les propres termes
que nous employâmes vendredi en annonçant le
grand match.
Ce. classement nous l'avons largement obtenu !
Nous avons même ga,gné avec une avance de
G points — 59 à 53 — après avoir été dominés
...à.J'issue des quatre premières épreuves, pour pren-
dre ensuite nettement l'avantage à la neuvième,
égaliser à la, onzième et enfin triompher à la
treizième et dernière épreuve.
Le Grand Prix de l'A.C.F.
et
le Carburateur ZENITH
Sur l'autodrome de Montlhéry, dans la course
de vitesse pure réservée aux voitures de 2 litres
I de cylindrée, et diisputée sur 1.000 kilamètres,
I Delage, avec carburateur Zénith, s'est montré
[ supérieur à tous ses concurrents, en prenant au
classement les lre et 2e places.
Ce succès, venant après celui du Grand Prix de
Tourisme, couru dimanche dernier, où le carbura-
teur Zénith enleva deux catégories sur trois, avec
Peugeot et Cottin-Desgouttes, couronne triompha-
lement le palmarès 1925 de notre marque mondiale
de carburateurs.
C'est un fleuron de plus qu'il faut ajouter a.ux
victoires remportées par le carburateur Zénith au
Critérium Automobile Paris-Nice avec Voisin,
Georges Irat, Austro-Daim Ier ; au Tour de France
automobile, avec Peugeot, G.M., Ansaldo ; à Li
Coupe Florio, avec Peugeot, et tout récemment
encore au Grand Priix d'Endurance des 24 heures
'3011 Mans, avec Lorraine-Diétrich, pour ne citer
que les épreuves les plus retentissantes.
Ces résultats, obtenus par des voitures de toutes
cylindrées dans des courses d'endurance, de vi-
tesse et de consommation, démontrent, une fois
de plus, que le carburateur Zénith est bien le car-
burateur idéal pour tous les moteurs.
NATATION
Le Championnat de Paris de Grand Fond
disputé hier sur la Traversée de Paris
est remporté par Talion, du C. N. S.
Le C.N.P. remporte le challenge de Castellane
IJe Championnat de Paris de grand fond, qui se - l3|
j disputait hier sur la petite traversée de Paris à - ..3
[ 1.'1 nage (7 kil. 500), a obtenu un grand succès. ;
On n'eut à enregistrer qu'un seul forfait au dé-, 1b
part, celui de MesnÍn, du C.N.F. La course fut
I très disputée, surtout dans !;i ' première r:1rtie 'du V
;
- *15
] Mme Gardelle, -première des fera no ea . v r1 ; il
parcours. Talion, parti en t-ête, ne fit M
ter son avance et termina dans un etylo^ s^rperlje «
i de souplesse. Derrière lui se sont classés, daj%*,j|
] l'ordre : Canque, Lefebvre, Chazeau. ,. - , ;
j Le C.N.P., avec son équipe très hôrâoà-ène,.- ' > oom-.
posée de Canque, Cha.zeau et Lefebvre^ a ravi au i ''
C.N.S. le challenge de Castella-ne. ' •• '
j Talion a remporté le Prix du. Président -fie, ^îa ;
République, le Prix Poiret et le Prix Pierre Ma-" ?
gnier. Nous sommes heureux de féliciter le sym- :
pathique et modeste Talion de sa brillante vie- ]
toire ; souhaitons qu'il ne s'arrête pas en si boft
chemin. !
L'organisation de notre confrère le- '
aidé par, la S.N.E.N., fut au-dessus de tout éloge; - ;
Malgré un temps déplorable, "un parité 'etimaidêMI *\*
ble assistait à l'épreuve et, à l'àr;. rée, La cohue <
était inimaginable. ■ ,*
I nA fut. CTi résumé, une excellente1 ï'Ri-née de '*
propagande. —
A. C.
Pirelli a raison
La course ouvre sans cesse des horizons nou-
veaux, et au fur et à mesure que les événements
sportifs apportent, pierre par pierre, leur contri-
bution à l'édifice, la construction automobile, met-
tant à profit ces enseignements, avance vers la
perfection. On vit successivement progresser les
aciers, l'allumage, la, carburation, le profilage des
carrosseries ; de multiples problèmes de détail fu-
rent posés à la sagacité des techniciens, et le véhi-
cule automobile s'est a,Jélioré sous cet effort tenace
| et minutieux que n'a cessé de stimuler la « com-
i pétition ».,.
Obsédé par cette recherche visant tour à tour la
métallurgie, le rendement thermique, la pénétra-
tion dans l'air, on laissa de côté le l'acteur pneu-
matique. Mais à nouveau les enseignements. de la
course ont parlé impérieusement : les vitesses dé-
passant 200 kil. à l'heure auxquelles sont parve-
nues depuis deux ans les voitures de course de
2 litres, ont appelé l'attention sur un nouveau point
faible : le pneu, il devint nécessaire de concentrer
les recherches de ce côté.
Le plus ardent à l'ouvrage, et, disons-le, le plus
heureux quant aux résultats obtenus dans ce do-
maine bien spécial, ce fut Pirelli., Faut-il rappeler
que le premier il osa entrer résolument da-ns une
voie nouvelle fn établissant des bandages demi-
ballons pour la course, ces « Superflex » qui n'ont
cessé, depuis leur création, de mener à, la :victûU!'è
voitures de toutes marques. ,>
Pirelli a connu, et connaît, les ' plus flatteurs
succès en course, mais l'amorce de la gloire z.'e^t ^
pas le sentiment qui le pousse à co.urir; certes,' il S 'w
est doux de gagner, mais, pense Pirelli, la oouifae
est une épreuve et h victoire une consétrt;tion et
c'est surtout- à « l'épreuve » que vise îa ji-aude
firme italienne, car elle considère la course -omme
Je .seul banc . d'essais efficace pour atteindre :îa ' -
perfection des bandage-s. j ■ y
Et- c'est grâce aux recherches sans cesse reneu-
velées pour le" nécessités cle la course que. Pirelli ' ►
a su créer son inimitable « Superflex : 1". qui est {
le juste milieu entre le « Ballon et. le pnen usuel
« Cord » ou « Câblé » et qm réunit les qua-liiéâ
des deux sans en avoir ' les - inconvénients ' si xe- »
doutés par les amateurs de voitures vl'cs * r confor-
tables. - I
Nous avons déjà dit, que Pirelli court parcé':q¡).'Ít
considère la course comme son unique' terrain' d'ex--.Jf!
périence; toutefois, il nous est agréable 'dë consv' 2
tat.er que chaque apparition du célèbre pneu «■ Très Jj
- Sport » se traduit par une victoire. «. f
^Et telle est sa renommée , qu'a.-u Grand Prix
d'Europe les deux maisons. concur]'entea,- Del5tge;*:t|i
et Alfa Romeo, montaient des Pirelli. La vietoire M
ne pouvait donc être que plus ,ôisée •pour • -la 'Oé-.'ii
lèbre firme. ■i'
Au Grand Prix de Tourisme de l'A.C.F.
COTTIN ET DESGOUTTES
remportent les 3 premières places en " 3 litres "
Gagner est bien; mais gagner en amenant son
équipe entière au poteau, les trois voitures enga-
gées se classant première, deuxième, troisième,
voilà qui est mieux; tel est l'exploit que la mai-
son Cottin et Desgouttes (déjà victorieuse, rappe-
lons-le, en 1924, dans la même course) a mis à
son actif dans le Grand Prix de Tourisme de
l'A.C.F. (catégorie 3 litres).
D'autres remarques, d'un intérêt puissant pour
qui s'est- rendu compte des difficultés de l'épreuve,
—
Laoharnay, le vainqueur, à 85 km. 600 \te moyenne16 1 . 1 , Il , ,
accentuent encore la valeur de içi performance
d'ensemble de l'indissoluble t: iplette des Cottin-
De-sgout-tes : la moyenne, d'abord : Lacharnay,
le brillant vainqueur, n. obtenu de > a voiture ia
moyenne soutenue de 85 km. 32 à l'heure, pen-
dant près de douze heures de course ; ensuite le
faible écart qui sépare les trois voitures de
léqiupe; le troisième finissant à trois quarts
d heure seulement du premier; enfin la lutte sou"
tenue-par ces 8 litres Cottin-Desgouttes avec les
* \ i V jrf- * v > \ t ^ \ M » . e* ^ 1
voitures de la catégorie 5 litres, auxquelles■ elfe^-j»
ont tenu tête pendant plus de la moitié de-
course, passant même devant à certain moiùepfr"
la course.
C'est dire l'aisance et le brio qui car¡uMriSe
ce nouveau triomphe d'un type de voit art- qui, d
établi pour le grand tourisme, ne pouvait aue-biea. • li
s'accommoder du problème suivant 1,000 kiiomè- I
très, sur le dur circuit de Montlhéry,«sans ravi- ■
taillement, avec 18 litres d'essence seulement atUt
• ' ^
10») kilomètres, malgré un poids de 1.800 kilos a
ordre de marche.
Les trois Coltin-iDeegouites — seule équipe
minant, ru. complet — ont impeccablement sati«fig f|
a la question, et ce à 85 km. de moyenne. Voilà i?
ce dont est capable la trois litres établie avec tant ^
de soin et de précision par la réputée maison lyon- &
Mise. Sa retentissante victoire dan", le meetinsf '■'*
,de ¡'A.C.F, goul;g.ne tt-vec éclat la qualité de
construction Cottin et Des goût, tes.
v < . , v.. * . : • '':v
r Rédaction, Administration, Publicité:
10, me du Faubourg-Montmartre
PARIS (9e)
!1~ ligne CENTRAI. 27-68
2- ligne CENTRÂL 28-12
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6' ligne... JNTER SPÉCIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélauto-Pu.18
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
s HENRI DESGRANGE /
AUTOMOBILE . AÉRONAUTIQUE - cycLISME
*THLéTFSM€ - ige" « FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON - ESCRIME * SPORTS FÉMININS
""
Le numéro : 20 centimes
26'" ANNEE — N° 8.990 — QUOTIDIEN -
Lundi 27 Juillet 1925
ABONNEMENTS
i j mois a mots i au
Seine et Seine-et-Oise 17 fr. 33 fr. 63 fr.
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LES GRANDES ÉPREUVES AUTOMOBILES
DELAGE ENLÈVE BRILLAMMENT
LES DEUX PREMIÈRES PLACES DU
GRAND PRIX DE L'A.C.F.
AVEC R. BENOIST ET WAGNER
Bugatti, dont les cinq voitures terminent toutes, complètent ainsi le succès de l'industrie française.
Une seule voiture étrangère, la Sunbeam de Masetti, termine troisième.
Un accident coûte la vie au champion italien Ascari et entraîne l'abandon de l'équipe Alfa-Romeo
S - Bâbeat BENOIST . ROBERT BENOIST EN VITESSE
LE CLASSEMENT
Du course avait lieu sur 1.000 kil.
I, h. m. s. c.
'ff&Mhrt BENOIT (Delage) 8 64 41 1/5
(relayé par Divo)
Moyenne horaire112 km. 183.
%..'Wagner (Delage) ...- 9 02 27 2/5
(relayé par Torohy)
I& Masetti (Sonbeam) 9 06 15 1/5
,4- Cœtaaotini (Bugatti) 9 07 38 215
jI). Jules Gotrx (Bugatti) 9 15 11 1/5
*6. Fernand 4e Vizcaya (Bugatti).... 9 20 48 2/5
7. Pierre de Vizcaya (Bugatti) 9 41 01 3/5
18. Ptteeti (Bngatti) 9 49 38 3/5
Meilleur tour (390), par Divo (Delage), en
♦«m. 49 8. (moyenne horaire : 129 km. 310).
LE TRIOMPHE DE DELAGE
et l'extraordinaire performance
de Bugatti
(De nos envoyés spéciaux.)
m .WSmie&MoutUiéry, tribunes, 26 juille1. — Nous
jw, .avons eu, sur l'autodrome de Lmas-MontIhéry,
y "une des belles épreuves dont puisse faire
\ sneatioa histoire du sport automobile, et la. jour-
née eût été parfaite si elle n'avait été endeuillée .
■ j par le tragique accident qui a coûté la vie à l'in-
• comparable virtuose qu'était Ascari.
Dès le début de l'épreuve, celui-ci, avec son
brio accoutumé, était parti en tête, distançant tous
«es rivaux, cous rappelant le foudroyant départ de
la Fiat de Bordino sur le premier tour du circuit
fc/ de Tours, et réalisant cette performance extraor-
£ dinaire d'avoir changé deux bandages arrière au
deux centième kilomètre sans avoir été rejoint
^ par son suivant immédiat, qui, d'ailleurs, était i
|8 son camarade Campari. Au début du vingt-troi- I
R- fiième tour Ascari se tuait dans les conditions ter- |
|g. ribles que nous rapporterons plus loin. Et Cam- I
W pari était alors premier devant Robert Benoist. I
m Lutte serrée entre les deux hommes. A ce mo- |
ment Divo, qui a dû abandonner au sixième tour, I
Ëi (relaye son camarade d'écurie, refait un peu de
K;_- 'terrain et se paie le luxe de battre le record du
H tour à 130 de moyenne. Robert Benoist reprendra
|| 3e volant au quarantième tour et jusqu'à la fin
I continuera avec une sûreté remarquable sans être
i; jamais menacé.
K Mais il faut bien dire qu'à peine confirmée la
. mort d'Ascari, la maison Romeo décidait, en si-
i gne de deuil, d'arrêter ses voitures, et il faut
bien mentionner en toute impartialité qu'à ce mo-
; ment Campari était toujours au commandement.
i- Derrière Robert Benoist, lutte forcenée, avec des
; péripéties diverses entre Masetti, sur Sunbeam,
S qui a magnifiquement marché; Wagner, sur De-
lage, qui nous a éblouis par sa grande qualité, et
|| Costantini, sur Bugatti, qui a bien fait la course
H que nous attendions tous . de lui.
Il: En définitive, Delage prendra à l'arrivée les
% deux premières places ; la Sunbeam sera troi-
|| eième, et tout le lot des Bugatti viendra ensuite.
P ^-Course émouvante, ainsi qu'il était permis de
i'eecompter, fertile en enseignements, ainsi que
fe les lecteurs pourront tout à l'heure s'en rendre
J compte; course du Grand Prix de l'A.C.F., et di-
f.s gne aussi de l'autodrome de Montlhéry.
? Delage, le vainqueur j
Ainsi, pour la première fois depuis la guerre,
nous enlevons la grande épreuve nationale, dispu-
- tée dans la région parisienne, ce qui ne peut
qu accroître son retentissement. Et l'homme à qui
nous devons cette belle revanche, c'est Louis De.
'lage, un prodige de ténacité, qui méritait bien
cette victoire par la volonté qu'il a apportée de-
puis trois ans au travail et par l'effort considé-
rable qu il a accompli cette année particulière.
e succès du grand spécialiste a été ac-
cueilli par la foule avec une sympathie marquée,
Iqui a doublé encore la joie du constructeur vic-
torieux. Sachant combien Delage aime voir rendre
justice à ceux qui collaborent avec lui de façon si
étroite, et j'ajoute si cordiale, je tiens à féliciter
particulièrement l'ingénieur Lory, qui a passé bien
3es nuits sur sa planche à dessin, et je veux félici-
ter aussi de tout mon cœur le brave Thomas, tra-
Tailleur énergique et obstiné, dont la part pers-on-
melle dans rétablissement de ces belles voitures ne
saurait être négligée.
Enfin, j'ai un particulier plaisir à dire ma joie
de la victoire de Robert Benoist, un grand conduc-
». (teur, que j'avais jugé dès. ses débuts et que je
K suis très fier d'avoir fait entrer chez Delage'. En
|| dehom de sa valeur propre de conducteur, qui est
S| de première grandeur, R hert Benoist a de la, tête,
lit' du sang-froid et l'esprit de discipline; c'est un ■
K ■ collaborateur précieux pour un constructeur.
HP; Je rendrai également hommage à la belle habi-
B teté professionnelle de Wagner, qui court depuis
plus de vingt ans, qui possède un palmarès incom-
Bp: parable et qui. est un juge presque infaillible pour
|K la façon de mener aine course. Wagner a passé la
R quarantaine aujourd'hui ; son endurance extraordi-
■e, naire, la volonté avec laquelle il se maintient en
Ht *oime,_sa correction enfin, autant de qualités qu'on j
peut citer en exemples à beaucoup de jeunes.
Ht. Divo, qui complétait magnifiquement ce trio de
9B grande valeur, peu heureux au début de la course,
■K j relayé Robert Benoist pendant une vingtaine
tours. Il a, je le répète, battu le meilleur temps
B. ^ Ascari. Rien ne saurait mieux démontrer sn,
WÊ très grande classe.
HSl , Ketenorifi l enseignement essentiel de cette vic-
'Jft *oire de Delage qui ne manquera pas d'avoir de
WÊL firfn(^6S conséquences industrielles et commerciales;
'S r1 enseignement essentiel, c'est le triomphe de
^iSB m v()lont% et de l'énergie da patron, secondé par
jBb un(p ange remarquable de collaborateurs habiles
S *t dévoués. j
IIlàooklënt d'Ascari '
Avant de passer en revue des autres performan-
ces, qui sont remarquables, des divers concurrents,
je veux dire comment s'est produit l'accident qui
devait coûter la vie au valeureux Ascarii. Au début
de son 23e tour, dans une courbe de route à gau-
che, Ascari, qui avait la direction à droite, a heurté
avec le moyeu de sa roue avant gauche la bordure
en palissade. Ah ! ces palissades 1 L'avait-on assez
dit avant la course qu'elles constituaient un danger
permanent. Si on les avait supprimées, comme cela
a été suggéré, le conducteur, en dehors de la bor-
dure de ciment, disposait d'une garantie d'un
mètre cinquante sagement prévue nar M. Jamin,
l'ingénieur auteur de l'autodrome. Sous -le choc,
la voiture a amorcé un tête à queue, qu'elle a
complété par un autre demi-tour; Ascari ne pouvait
plue avoir, à une telle allure, le temps possible de
contrôle; l'avant de la Toiture est entré dans le
fossé; là-dessus, double saut périlleux; Ascari n'a
! été jeté hors de 16 voiture qu'au Second''tettir, " et
dans un état pitoyable, les muscles d,) la jambe
gauche arrachés, un bras brisé, des blessures san-
glantes à la tête. Après un premier pansement, la
voiture d'ambulance l'emmenait vers Parie, mais
le pauvre garçon expirait en route.
La nouvelle, aussitôt connue aux tribunes, était
portée à la connaissance du public par le haut-
parleur et l'immense foule qui se pressait sur
l'autodrome nous a donné là le spectacle d'une mi-
nute émouvante. Spontanément, tous les fronts se
sont découverts et chacun regardait le stand d'Alfa
Romeo, la marque si souvent triomphatrice, où la
douleur tragique de M. Romeo :- jus poignait le
cœur. Au passage suivant, le chef de la maison
italienne arrêtait ses deu': voitures en signe de
deuil, et l'une de ces voitures, celle de Campari,
était alors première du classement général.
Ce douloureux accident, qui prive une phalange
déjà si éprouvée de l'homme qui était sans doute
à l'heure actuelle son plus brillant représentant,
comporte des enseignements qu'il importe dé tirer
aujourd'hui même. Assez de ces palissades, qui ne
constituent aucune protection pour le public et qui
constituent une gêne permanente pour les coureurs.
Ascari lui-même avait demandé leur suppression
comme par une sorte de pressentiment tragique.
On ne l'a pas écouté. N est-ce pas encore une
raison de réclamer une fofc de plus ce Comité
consultatif composé de compétences de la course,
constructeurs et conducteurs, que la Commission
Sportive devrait bien s'adjoindre un jour ? Je dé-
plore également la lenteur avec laquelle Ascari a
reçu les premiers soins sur un circuit qui offre le
dessin de celui de Montlhéry. Il suffirait de douze
médecins pour qu'en aucun cas l'accidenté n'atten-
dit plus d'une cinquantaine de secondes. Hélas 1
il s'écoule bien davantage entre le moment où
Ascari est tombé el celui où un homme de l'art
a pu se trouver près de lui.
La façon dont l'accident s'est déroulé, je la
tiens d'André Boillot, qui fut le témoin oculaire et
qui releva Asoari. André, qui avait. les larmes aux
yeux, parce que cette mort devait évoquer , en lui
bien des souvenirs douloureux, m'a dit qu'Ascari
avait conservé après le choc.toute sa connaissance,
enlevant même ses gants lui-même, et il avait
un bras fracturé t
Ascari, qui disparaît de cette façon lamentable.
était venu assez tard à la course qu'il pratique
toujours en amateur. Pilote d'abord d'une Fiât
qui lui appartenait, il courut bien souvent sur
Alfa Romeo et jamais de façon inalffézen'te. Deux
graves accidents : un à la Targa Florio, qui le
laissa avec une cuisse brisée, l'autre dans la course
Parme-Borceto. En dépit de Ba maîtrise, il connut
souvent la malchance ; une Targa perdue à 15 mè-
tres du poteau par suite d'un incident mvraISeID-
blable que nous avons conté alors ; le Grand Prix
d'Europe de 1924 perdu au dernier .tour à Lyon. 1
Il me disait ce matin, quelques minutes avant le
départ, en plaisantant gaîment : « A, .' ■ cette fois.
vous n'avez pas monté avec moi à l'elltraînenient ;
à Spa, vous m'aviez porté la chance; ici, je n'aurai
pas de veine. » Hélae !
Ascari nous laisse le souvenir d'un grand, d'un
très grand artiste de la conduite aux allures éle-
vées, le souvenir aussi d'un galant homme, cordial,
chevaleresque et délicat.
Sunbeam prend une plaoe d'honneur
Les Sunbeam nous avaient fourni un très beau
début de course ; c'est ainsi qu'au 25e tour, après
la mort d'Ascari, je trouve Campari premier, Ma-
setti second et Segrave troisième, ces deux derniers
sur Sunbeam. Les voitures faisaient excellente
I impression. Les malheurs ont commencé pour le
vainqueur du Grand 1 . ix de 1923, qui devait s'ar-
rêter un peu plus tard. M-asetti, après diverses
péripéties, conservait néanmoins une place d'hon-
neur. N'oublions pas que pour Sunbeam, ce sont
les mêmes voitures que l'an dernier, et n'oublions
pas non plus que, dans toutes les épreuves aux.
I quelles il prend part, Louis Coatalen amène tou-
jours sa construction dans les tout premiers rangs.
Une grande victoire pour Bugatti
Je n'ai pas besoin de faire appel à la grande
! amitié qui m'unit à Bugatti pour y trouver une
| raison de Cire qu'il a remporté aujourd'hui une
1 victoire industrielle, pUlsqU 11 établit ces magni-
fiques engins en série avec la même facilité que
d'autres font d^s dix cheva. : de tourisme; victoire
technique aussi, puisque Bagatti avait volontaire-
ment renonce (lU gain de puissance que pouvait
lui procurer l'adjonction du compref-.eur. Mais nous
reviendrons tout à l'heure sur C,6 point spécial, car,
on somme, le compresseur ne sort p86 bien grandi
de la journée. Enfin, et ceci constitue une perfor-
mance qui n'a jamais été réalisée, Bugatti a amené
au départ cinq voitures sortant de l'usine, qui n'a-
vaient même pas essayé le circuit, et elles ont
toutes fait le "arcours sans un seul ennui méca-
nique. On a changé quelques bougies, et on a
ajouté de 1'0011 dans un radiateur qui fuyait lécrè.
' ¡ ■ °
j, L"' !
1 rement avant le départ. A part cela, rien. Et je
répète que la chose est absolument sans précédent
dans les annales du sport automobile.
Les Alfa Romeo
• Enfin, il n'y a pas lieu de retenir des Alfa
Romeo autre chose que l'effroyable malheur d'As.
cari et l'impression qu'elles étaient les voitures
les plus rapides du lot, ainsi que nous l'avons con-
! trôlé, et le fait que Campari a été retiré de la
course uniquement en signe de deuil.
Les vitesses maxima
Préalablement à l'épreuve, nous avions repéré
une section de 900 mètres du parcours où les con-
currents marchaient tous plein train. Les consta-
tations ont été opérées au cours des. 25 premiers
tours avant la pluie. Ascari a atteint sur cette
section le 216 à l'heure, Campari 213, Brilli-Peri
1202. Chez Delage, nous trouvons Benoist 212,
! Wagner 209 et Divo 208. Chez Sunbea.m,
205, Segrave et Conelli 202 500. Chez Bugatti;
Cost&ntmi et les frères de Vizcaya. font tous trois
191, Goux 187 et Foresti 181. On voit immédia-
tement que les Bugatti, nettement moins mpidee
du fait de l'absence de la suralimentation, ne
perdaient cependant guère de terrain, .ce qui donne
une bonne opinion de leur maniabilité, de leur
freinage et de leurs reprises.
Les roues Rudge-Whitworth
victorieuses au Grand Prix
La Société Française des Roues Rudge-Whit-
worth ne pouvait manquer d'inscrire à son pal-
marès des, Grands Prix de l'automobile une nou-
velle victoire.
Hier, à Lin as--Montlhéry, les voitures Delage
gagnantes, que pilotaient Benoist et Wagner,
étaient équipées en roues métalliques détachables
Rudge-Whitworth.
Les voitures Sunbeam étaient aussi munies de
roues Dudge-Whitworth ; quant aux Bugatti, elles
étaient montées sur roues en aluminium, munies
du dispositif de blocage et du système de détacha-
bilité Rudge-Whitworth.
Sans commentaires.
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• conduite intérieure Weymann, « dont
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ques du servo-frein Dewandre dans une me-
sure telle qu'ils protègent entièrement son ex-
ploitation. Ils sont à l'abri de toute opposi.
tion, de telle façon que la Société anonyme du
servo-frein Dewandre garantit tous ses licen-
ciés contre toutes revendications des tiers,
quels qu'ils soient.
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eistance MutueU* . » dt H
porter aide et attiatanc* mu
&a route en cal dt ftann* om
d'aceW&". longue celui qui
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visiblement par un tiçn* de
la main.
2* Peuvent taire partie 4r
F « A » tout lea tourittet
(automobiliste», not«»cU&.
tes et CYCUstes.
S l'a. a. cotisation» à payer mait *eulement un droit
d'tntriê d* 6 fr. 80 (S tr. 60 pour let cycliâtct) reprêten-
tant le coût exact (port recommandé comprit) d'un petit
pmion à fixer eur le bouchon du radiateur, la motocpoUtte
ou Ai bi
-On Bent l'imminence des vacances. Depuis quel-
a crû dans des proportions considérables et, hier,
en particnlier, nous fûmes submergés.
Comment en 6erait-il autrement ?
Avant d'affronter la grand' route, parfois avec
une connaissance insuffisamment approfondie de
l'automobile, chacun se dit qu'après tout l'éventua-
lité d'offrir ses services à un confrère en panne
- vaut bien l'avantage réciproque que constitue la.
certitude de ne plus rester abandonné, quelque
part, au crépuscule, en face d'une magnéto re-
belle ou d'un carburateur rétif.
Et puis la vérité est que le Français est né
courtois et obligeant ; il est avant tout animé du
désir de rendre service à son prochain. Et ce désir
il nTiésite pas à l'affirmer en arborant le fanion
de l' « A ».
Nous disions, il y a quelques semaines : « Un
jour viendra où l'on se fera remarquer en ne por-
tant pas le petit drapeau or et bleu. » Le fait
m'est pas encore choquant, mais reconnaissez im-
partialement que, déjà, une voiture sans fanion
attire un peu plus vos regards.
Est-ce vrai ?...
Les douze meilleurs propagandistes
1. A&to Om/nda, Pe-Tiis (3 fanions d'Jtonneur) 916
2. T.C. Suisse. Genève (2 fC/ITLÍ011,' d'honneur) sas
3 M. Fonrtàer, Paris (2 fanions d,h"-.,) 34)
4. M. Serrier, Reims (2 fanion* d'honneur) 250
5. M. Prat, Bellon, Aisne (1 fanion d'ho.neu,,) 21ô
6 M. Dogny-Weidig, Bois-Colombes (1 fan. d'hon.)... 196
7. M. L. Gehl, Paris (1 fanion d'honneur) 192
6. M. A. Boillée Creii <1 fanion d honneur) 174
9. M. Pémndin. Dijon (l fanion d'honneur) 169
10 M. J. Beseé, Ce.1unre (IMiône) (1 fanion d'hon,)... li>6
11. M. J Riohé, Bois-Oolombes 1:3U
12. M. Boiurg^t, 30, rue du Plat, Lyon ........................ 111
POIDS ET HALTERES
RIGOULOT
bat à nouveau
un record du monde
Où nos haltérophiles s'aj-rêteront-ils ? Tello est
la question que les nombreux spectateurs accourus
hier au Gymnase Jean-Dame ont dû se poser en
assistant au magnifique exploit accompli par notre
extraordinaire athlète Charles luguuLt.
Le champion du monde a réussi tn effet à battre
au cours de le. matinée organisée par le H.C. de
Paris, le record du monde du soulevé de terre de
la barre à deux mains avec 263 kilos. L'ancien
y record du professionnel Paquett ■ (260 kil. 500) est
i largement dépassé.
Ce résultat acquis, Rigoulot n'a pas poussé à
i fond sa tentative contre le record du monde du
jeté de la batre a deux mains. Il s'est borné à
jeter 150 kilos. j
SOLEX
démontre, une fois de plus,
ses qualités
au Grand Prix de l'A.C.F.
La régularité de l'équipe des 5 voitures Bu-
gatti, qui a si brillamment disputé le Grand Prix
de l'A.C.F., a fait l'admiration de tous les spec-
tateurs.
Mais voici ce que beaucoup ignoraient : Bugatti
vend à ses clients les voitures qu'il fait courir ;
ce sont des voitures de série, et leur moteur ne
comporte pas de surcompresseur, ce qui est incon-
testablement un handicap pour lutter contre les
moteurs. qui en sont munis. Le carburateur doit,
sans aucune aide, alimenter un moteur dont l'ad-
mission dure moins d'un centième de seconde et
lui donne en même temps le maximum de puis-
sance, tout en assurant les reprises les plus sou.
pies et les plus rigoureuses.
Telle était la tâche de Solex, adopté par Bugatti;
il s'en est merveilleusement acquitté : quels que
soient l'allure, les ralentissements ou les reprises,
à aucun moment les cinq moteurs n'ont cessé de
tourner rond, comme ces moteurs de tourisme bien
c&rburés, qui font la joie et l'orgueil de leurs pos-
sesseurs .
Carburateur de régularité, de puissance et d'é-
conomie, Solex est le carburateur de tourisme,
et il le prouve.
Jaeger... naturellement
Tout comme les Grands Prix de 1924, tout com-
me le Grand Prix d'Europe 1925, le Grand Prix
de l'Automobile Club de France, — qui chaque
année constitue l'épreuve oa.pita.le et dont le re-
tentissement est le plus considérable, — Jauger
est associé au triomphe de la voiture victorieuse,
la, DeLage de Benoist.
Et Jaeger fait mieux encore : il est également
le compagnon de succès de tous les arrivants,
comme il était le compagnon de bord de tous les |
partants ; il y a eu unanimité chez tous les cons- !
tracteurs concurrents : qu'ils fussent Français, i
Anglais ou Italiens, tous avaient fait confiance
aux appareils Jaeger, à son compteur de tours,
à son indicateur de vitesse et compteur kilométri-
que, à sa montra de bord.
Cette journée du Grand Prix de l'A.C.lt'. 1925
est, pour la maison Jaeger, la juste récompense
de tous les efforts qu'elle a prodiigués, avec ses
particuliers moyens d'action, pour arriver à la
perfection actuelle des appareils dont nous tous,
touristes paisibles, sommes si heureux que la
course nous ait permis d'avoir at>-j<>ur.d'hui sur le
tableau de nos voi.tures.
Je crois, en effet, que rarement on avait pu
enregistrer un tel succès d'ensemble dans une iI
épreuve aussi import.a.nt-e.
| Br,avo, Jaeger 1 C'est justice. I
! x
| Jaeger, toujours loyal,, nous a spontanément
| priés de rectifier notre information relative au
| Grand Prix de Tourisme. La Peugeot de Boillot,
! gagnante de la catégorie grosses voitures, était 1
I munie d'appareils de bord O.S.
Dont acte.. ,
LES GRANDS MATCHES D'ATHLETISME
COMMENT, A BRIGHTON
nous avons gagné l'annuel match
France-Angleterre
5 places de premier
NOTRE BILAN { 8 places de second
10 places de troisième
PAOLI EST ENCORE NOTRE MEILLEUR HOMME
Il est naturel que nous revenions aujourd'hui
eur les heureux résultats du quatrième match j
France-Angleterre disputé samedi à Brighton et
eur la belle façon, dont il fut gagné par notre
équipe.
A 'la vérité notre équipe était remarquable, et
bien qu'il y manquât des « ténors » tels Guille-
mot, Lewden et SelIlrpé. les hommes de valeur
y étaient en nombre, ce qui nous permettait d'es-
pérer un classement des plus honorables. Si notre
mémoire est exacte, ce sont les propres termes
que nous employâmes vendredi en annonçant le
grand match.
Ce. classement nous l'avons largement obtenu !
Nous avons même ga,gné avec une avance de
G points — 59 à 53 — après avoir été dominés
...à.J'issue des quatre premières épreuves, pour pren-
dre ensuite nettement l'avantage à la neuvième,
égaliser à la, onzième et enfin triompher à la
treizième et dernière épreuve.
Le Grand Prix de l'A.C.F.
et
le Carburateur ZENITH
Sur l'autodrome de Montlhéry, dans la course
de vitesse pure réservée aux voitures de 2 litres
I de cylindrée, et diisputée sur 1.000 kilamètres,
I Delage, avec carburateur Zénith, s'est montré
[ supérieur à tous ses concurrents, en prenant au
classement les lre et 2e places.
Ce succès, venant après celui du Grand Prix de
Tourisme, couru dimanche dernier, où le carbura-
teur Zénith enleva deux catégories sur trois, avec
Peugeot et Cottin-Desgouttes, couronne triompha-
lement le palmarès 1925 de notre marque mondiale
de carburateurs.
C'est un fleuron de plus qu'il faut ajouter a.ux
victoires remportées par le carburateur Zénith au
Critérium Automobile Paris-Nice avec Voisin,
Georges Irat, Austro-Daim Ier ; au Tour de France
automobile, avec Peugeot, G.M., Ansaldo ; à Li
Coupe Florio, avec Peugeot, et tout récemment
encore au Grand Priix d'Endurance des 24 heures
'3011 Mans, avec Lorraine-Diétrich, pour ne citer
que les épreuves les plus retentissantes.
Ces résultats, obtenus par des voitures de toutes
cylindrées dans des courses d'endurance, de vi-
tesse et de consommation, démontrent, une fois
de plus, que le carburateur Zénith est bien le car-
burateur idéal pour tous les moteurs.
NATATION
Le Championnat de Paris de Grand Fond
disputé hier sur la Traversée de Paris
est remporté par Talion, du C. N. S.
Le C.N.P. remporte le challenge de Castellane
IJe Championnat de Paris de grand fond, qui se - l3|
j disputait hier sur la petite traversée de Paris à - ..3
[ 1.'1 nage (7 kil. 500), a obtenu un grand succès. ;
On n'eut à enregistrer qu'un seul forfait au dé-, 1b
part, celui de MesnÍn, du C.N.F. La course fut
I très disputée, surtout dans !;i ' première r:1rtie 'du V
;
- *15
] Mme Gardelle, -première des fera no ea . v r
parcours. Talion, parti en t-ête, ne fit M
ter son avance et termina dans un etylo^ s^rperlje «
i de souplesse. Derrière lui se sont classés, daj%*,j|
] l'ordre : Canque, Lefebvre, Chazeau. ,. - , ;
j Le C.N.P., avec son équipe très hôrâoà-ène,.- ' > oom-.
posée de Canque, Cha.zeau et Lefebvre^ a ravi au i ''
C.N.S. le challenge de Castella-ne. ' •• '
j Talion a remporté le Prix du. Président -fie, ^îa ;
République, le Prix Poiret et le Prix Pierre Ma-" ?
gnier. Nous sommes heureux de féliciter le sym- :
pathique et modeste Talion de sa brillante vie- ]
toire ; souhaitons qu'il ne s'arrête pas en si boft
chemin. !
L'organisation de notre confrère le- '
aidé par, la S.N.E.N., fut au-dessus de tout éloge; - ;
Malgré un temps déplorable, "un parité 'etimaidêMI *\*
ble assistait à l'épreuve et, à l'àr;. rée, La cohue <
était inimaginable. ■ ,*
I nA fut. CTi résumé, une excellente1 ï'Ri-née de '*
propagande. —
A. C.
Pirelli a raison
La course ouvre sans cesse des horizons nou-
veaux, et au fur et à mesure que les événements
sportifs apportent, pierre par pierre, leur contri-
bution à l'édifice, la construction automobile, met-
tant à profit ces enseignements, avance vers la
perfection. On vit successivement progresser les
aciers, l'allumage, la, carburation, le profilage des
carrosseries ; de multiples problèmes de détail fu-
rent posés à la sagacité des techniciens, et le véhi-
cule automobile s'est a,Jélioré sous cet effort tenace
| et minutieux que n'a cessé de stimuler la « com-
i pétition ».,.
Obsédé par cette recherche visant tour à tour la
métallurgie, le rendement thermique, la pénétra-
tion dans l'air, on laissa de côté le l'acteur pneu-
matique. Mais à nouveau les enseignements. de la
course ont parlé impérieusement : les vitesses dé-
passant 200 kil. à l'heure auxquelles sont parve-
nues depuis deux ans les voitures de course de
2 litres, ont appelé l'attention sur un nouveau point
faible : le pneu, il devint nécessaire de concentrer
les recherches de ce côté.
Le plus ardent à l'ouvrage, et, disons-le, le plus
heureux quant aux résultats obtenus dans ce do-
maine bien spécial, ce fut Pirelli., Faut-il rappeler
que le premier il osa entrer résolument da-ns une
voie nouvelle fn établissant des bandages demi-
ballons pour la course, ces « Superflex » qui n'ont
cessé, depuis leur création, de mener à, la :victûU!'è
voitures de toutes marques. ,>
Pirelli a connu, et connaît, les ' plus flatteurs
succès en course, mais l'amorce de la gloire z.'e^t ^
pas le sentiment qui le pousse à co.urir; certes,' il S 'w
est doux de gagner, mais, pense Pirelli, la oouifae
est une épreuve et h victoire une consétrt;tion et
c'est surtout- à « l'épreuve » que vise îa ji-aude
firme italienne, car elle considère la course -omme
Je .seul banc . d'essais efficace pour atteindre :îa ' -
perfection des bandage-s. j ■ y
Et- c'est grâce aux recherches sans cesse reneu-
velées pour le" nécessités cle la course que. Pirelli ' ►
a su créer son inimitable « Superflex : 1". qui est {
le juste milieu entre le « Ballon et. le pnen usuel
« Cord » ou « Câblé » et qm réunit les qua-liiéâ
des deux sans en avoir ' les - inconvénients ' si xe- »
doutés par les amateurs de voitures vl'cs * r confor-
tables. - I
Nous avons déjà dit, que Pirelli court parcé':q¡).'Ít
considère la course comme son unique' terrain' d'ex--.Jf!
périence; toutefois, il nous est agréable 'dë consv' 2
tat.er que chaque apparition du célèbre pneu «■ Très Jj
- Sport » se traduit par une victoire. «. f
^Et telle est sa renommée , qu'a.-u Grand Prix
d'Europe les deux maisons. concur]'entea,- Del5tge;*:t|i
et Alfa Romeo, montaient des Pirelli. La vietoire M
ne pouvait donc être que plus ,ôisée •pour • -la 'Oé-.'ii
lèbre firme. ■i'
Au Grand Prix de Tourisme de l'A.C.F.
COTTIN ET DESGOUTTES
remportent les 3 premières places en " 3 litres "
Gagner est bien; mais gagner en amenant son
équipe entière au poteau, les trois voitures enga-
gées se classant première, deuxième, troisième,
voilà qui est mieux; tel est l'exploit que la mai-
son Cottin et Desgouttes (déjà victorieuse, rappe-
lons-le, en 1924, dans la même course) a mis à
son actif dans le Grand Prix de Tourisme de
l'A.C.F. (catégorie 3 litres).
D'autres remarques, d'un intérêt puissant pour
qui s'est- rendu compte des difficultés de l'épreuve,
—
Laoharnay, le vainqueur, à 85 km. 600 \te moyenne16 1 . 1 , Il , ,
accentuent encore la valeur de içi performance
d'ensemble de l'indissoluble t: iplette des Cottin-
De-sgout-tes : la moyenne, d'abord : Lacharnay,
le brillant vainqueur, n. obtenu de > a voiture ia
moyenne soutenue de 85 km. 32 à l'heure, pen-
dant près de douze heures de course ; ensuite le
faible écart qui sépare les trois voitures de
léqiupe; le troisième finissant à trois quarts
d heure seulement du premier; enfin la lutte sou"
tenue-par ces 8 litres Cottin-Desgouttes avec les
* \ i V jrf- * v > \ t ^ \ M » . e* ^ 1
voitures de la catégorie 5 litres, auxquelles■ elfe^-j»
ont tenu tête pendant plus de la moitié de-
course, passant même devant à certain moiùepfr"
la course.
C'est dire l'aisance et le brio qui car¡uMriSe
ce nouveau triomphe d'un type de voit art- qui, d
établi pour le grand tourisme, ne pouvait aue-biea. • li
s'accommoder du problème suivant 1,000 kiiomè- I
très, sur le dur circuit de Montlhéry,«sans ravi- ■
taillement, avec 18 litres d'essence seulement atUt
• ' ^
10») kilomètres, malgré un poids de 1.800 kilos a
ordre de marche.
Les trois Coltin-iDeegouites — seule équipe
minant, ru. complet — ont impeccablement sati«fig f|
a la question, et ce à 85 km. de moyenne. Voilà i?
ce dont est capable la trois litres établie avec tant ^
de soin et de précision par la réputée maison lyon- &
Mise. Sa retentissante victoire dan", le meetinsf '■'*
,de ¡'A.C.F, goul;g.ne tt-vec éclat la qualité de
construction Cottin et Des goût, tes.
v < . , v.. * . : • '':v
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