Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A21,N7108). 1920/06/01 (A21,N7108).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4631776x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (gR)
> # ( ire LIGNE CENTRAL 27-68
TÉLÉPHONE 2e LIGNE..... CENTRAL 28-12
(se LIGNE CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÉLAUTQ - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
4 i ^ AUTQPOBILg - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME '
AtHLÉ'rISME - ALPINISME - BOXE - ESCRIME - GYMNASTIQUE - HIPPISME - POIDS & HALTÈRES • YACHTING
Le Numéro : 15 centimes '
216 Al'fNEE - N° 7.108. — QUOTIDIEN
Mardi 1er Juin 1920
..ABONNEMENTS: , '
1
G MOIS UN AN
SEINE et SEINE-.!t-C:SE ..... Fr. 2k » . 46 ))
DÉPARTEMENTS et ALGÉRIE.... 25 )> 48 »
ÉTRANGER (Union postale)..... 36 )) 65 ))
. On s'abonne sans frais dans tous les
Bureaux de poste.
L' « AUTO » ET LES FINANCES
L'Offensive de Printemps
CONTRE LE BUDGET
175 millions sont demandés pour l'Aéronauti-
que militaire et civile. — 94 millions pour
le réseau routier et 3 millions pour l'édu-
cation physique
A. l'heure ou le'Parlement va commencer la dis-
, sussion du projet de budg'et pour 1920, il, nous a
jefablc- intéressant 'de publier les chiffres qui S"8 i
.Ipporteiit à l'une quelconque, des matières trai,
tées par l'Auto". Ces chiffr.es ne sont que les pro-
positions faites par les ministères, examinés à la
lou-pe,' tnturés, très souvent rognés par' les diffé-
rents examens de la commission des finances. Et
;î/n'est pas-encore sûr, tant l'état* de nos fina.n-
ièâ est précaire —, que le Pa.rlement ne taillera
pas à -nouveau?dàns ces, propositions... Voici les
chiffres par ministère :
MINISTERE DE LA GUERRE
1" section. — Troupes métropolitaines.
.
Primes aux propriétaires - ou conducteurs de
véhicules pouvant satisfaire à des besoins mi-
' ,fltatr', spéciaux Fr. 800.000
Combustible et ingrédients pour les automobiles
et l'aéronautique 22.000.000
Edue- tion physIqUe et préparation militaire... 9.000.000
• •.jBtabîisseinents de l'aéronautique militaire ,(peïf, ,
sohnçl) 2.000.000
Aéronautique "miHtah,1 (matériel) ;.. 12.O0Q,O(K)
3' section. — Alg,rie et TMK!St'e
Education physique et préparation militaire... 240.000
Aéronautique militaire (persouuel civil et ma--
tériel) 6.!580.ooo
Combustible et ingrédients pour a-utomobiles... 4.800.000
41 section. — Maroc
Aéronautique militaire (matériel) 12.000.000
Combustible et ingrédients pour autoraobiles... 5.200.000
MINISTERE DES COLONIES
S' partie. — Services généraux des ministèreB
Matériel de l'Aéronautique militaire aux colo-
nies 1.800.000
MINISTERE DE LA MARINE
f . g, .partie. — Services généraux des ministères
Aéronautique maritima 23,094.000
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
1" section. — Travaux Publics et Transports.
Routes et ponta (entretien et réparations ordi-
naires) 8C.950.000
Routes nationales (construction et amélioration) '3.500.000
Entj:etien des chaussées de Paris i^OOO.OOO
Participation de la France aux dépenses de
]'As-sociation internationale des Congrès de la
route 15.000
Dftice National du Tourisme 519.000
'iubv^liuons annuelles aux entreprises des ser-
vions. réguliers d'automobiles 2.000.000
/ 21 section. -' Jlines et combustibles
Personnel spécialisé en vue des examens de ca-
pacité' pour la conduite des automobiles 69.000
tf|àis généraux. occasionnés par les examens de
«Mpacité pour la conduite des automobiles ' 50.000
!,' section. — Aéronautique et transports aériens
Matériel de l'administration centrale 336.400
Impressions et publications 10.000
Etablissements de-l'Aéronautique et des trans-
' '"' Jjftrte'Vaérietiâ ^pérsôrmér"eïviïet iftiilïfaiie)... '6:\"iiZ,œO
Etablissements de i'Aéronautique et dès trans-
ports !tërieM (matériel) 55.163.000
Combustibles et ingrédients divers pour auto-
mobiles """""'................."........................... 1.000.000
Les chiffres du budget extraordinaire
Un projet de budget extraordinaire résultant des
hostilités est prévu pour l'exercice 1920. Voici les
propositions que nous avons relevées dans ce projet
âii crédit du ministère des Travaux publics.
Frais de tournée en automobiles dans les ré-
gÍOIiS libérées (personnel du service des Mi-
nes) 30.000
Amélioration des routes 1.500.000
Etablissements de l'Aéronautique et des trans-
ports aériens (construction et matériel neufs) 64.240.000
AUTOMOBILE
LA TARGA FLORIO
(432 kilomètres. — 19 septembre 1920)
organisée par l'Automobile Club de Sicile
avec le concours de l'AUTO
La cylindrée maximum de la première catégorie
est fixée à un litre 400
De- nombreux concurrents de la Coupe Interna-
t-ional-e des VoituretteS' nous avaient demandé de
provoquer la modification, par le chevalier Florin,
de la cylindrée de la. première catégorie de la
grande épreuve, primitivement fixée à 1 litre 500.
La, Commission sportive de.i'A.C. d'Italie a bien
voul.ii accepter notre .suggestion, et c'est- à 1 li-
tre- 400 qu'a. été fixé - le, maximum de cylindrée.
- Les voiturettes qui auront couru au Mans pour-
ront donc s'aligner dans la-Tara FIono dans les
ûîêfliosf conditions et sans avoir à redouter le
moindre handicap. C'est un atout de plus pour le
succès de l'importante épreuve internationale.'
-Rappelons éga.lpme.nt que les moteurs à deux
temps seront acceptés Jans les mêmes conditions
qpe les moteurs à quatre temps.
Pour s'engager
.Les engagements (1.000 lires , par voiture) sont
. yçus à VAuto, Il peut être engagé un nombre
illimité de voitures pour une .même marque. ,
AERONAUTIQUE
A PLUS DE 6.000 MÈTRES
AVEC 4 PASSAGERS
San-Antonio (Texas!, 3/ mai (par câble). — Le
lieutenant Weddington, pilotant un biplan de
300 HP à moteur 12 cylindres de construction amé-
ricaine, s'est attaqué aujourd'hui aux records du
monde avec 4 passagers. Il s'est élevé à 12.858
pieds (6.936 mètres). — B.
[Rappelons, à ce sujet, ce que nous disions il y a. quelque
jours, savoir quQ les records avec passa»gers ne eont plus
homologués ofiicieHément; ' seuls sont admis les records avec
charge Utile-.ccoitrêîée. Cette performance n'en , souligne
pas moêns les efierts des Américains dans le domaine aé-
ronautique.] '-.J < .
AU PARC DES PRINCES
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
de demi-fond
Dimanche prochain, six stayers en ligne dans
le Championnat de France des 100 kilo-
mètres derrière moteurs. — Sérès con-
servera-t-il le maillot tricolore?
La journée de di.ma.nche, a.u. Parc des Princes,
E,er:,!.' pour .nous une grande journée nationale. En I
sffet,. le Championnat de France des 1.00 kilomè-
tres sur piste est à l'affiche et l'épreuve est' trop
importante pour ne pas passionner tous les sports-
uien. - •
La Championnat de France de demi-fond est
' l'une des '.courses marquantes. de chaque année.
Son classicisme, l'ardeur avec laquelle elle fut
toujours disputée, son envergure, son prestigieux
passé, en fout très justement une compétition for-
mida,ble,. On peut dire que si nos grands oracks
l'attendent impatiemment chaque saison, il en est
de même de tous ceux qu'intéresse le sport cycliste.
Créé en 1885, le Championnat de 100 kilomètres
sur piste n'a jamais donné lieu à une lutte quel-
conque. Tous ceux qui ont eu l'honneur de porter
ie titre, le décrochèrent _ au prix.'iïéè plus grands
efforts. Dépiiis Dubois Jusqu'à Sérètt, en passant
par de Cmy Terront, Béconnai", CharToh, Henry
iiP-anàaÉ, ÏAKIQU Louyet* buffet» Lesnà* '
I BounoTirs, Bourotis, TayJcr, Contanet, Ch&mpi&n,
| Guignard, Darragon. et, Iltrenc,,, on ne compte que
•' championnats palpitants d'intérêt.
Le lot, cette fois encore, sera, incomparable et
, ce sera vraiment une course peu banale qui - va,
réunir Sérès, tenant du glotieux' titre et champion
d'Europe depuis avamt-ver, Léon Didier, Henry Fessier, .Mareei Bert&et
et Maurice Brocco. ' , :*
Les entraîneurs choisis sont les suivants : Lau-
■thier par Sérès, Amerigo pair Miquel, Colonna par
Didier, Fossier père par Henry ï ossi(,r, ; Viliepon-
toux par Berthet et Sauge -par Brocco.
Comme lever de rideau, nous aurons une course
à l'américaine avec -la participation des meilleurs:
de nos « purs)J. - j
AERONAUTIQUE
LE TIMBRE GUYNEMER
Koua donnons aujourd'hui la reproduction de la
vignette Guynemer dont nous avons annoncé la-
cré,ation. Cette vignette est entrée depuis peu en
LE TIMBRE GUYNEMER 1 :
circulation et remplacera la petite bande rouge
avec la mention « par avion o qui était 'apposée
sur toutes ~ les lettres à transmettre-par la voie
des airs. j
ESCRIME
LA GRANDE SEMAINE D'ÉPÉE
V
Samedi, s'ouvrira au Sporting Club la, Grande
Semaine d'Epée organisée par la Fédération Pa-
risienne. Les engagements sont arrivés nombreux,
et il semble bien, que grâce à une méthodique or-
ganisation, cette manifestation d'escrime prendra,
cette . année, une singulière ampleur.
HIPPISME
Le record du monde du mille
battu par un cheval américain
Dans-la réunion de courge tenue aVant-hiec di-
manche, à Belmont Park, près de New-York, le
poulain américain M an O'IVar a gagné les withers
st-akes qui se couraient sur LÜOD inètreE, dans le
temps extraordinaire de 1 m. 35 s. 4/5," ce qui
correspond à un peu plus de 00 à l'heure comme
vitesse moyenne.
Le cheval était monté par le joc-Icey Kummèr
et n a pas été .poussé de bout en bout ; le dernier
huitième de mille (plus de ;200 mètres) a, été galopé
en 10 secondes juste (plus de 72 à l'heure).
Si ces temps ou distances étaient annoncés en
Angleterre ou en France, on n'y accorderait guère
d'attention, mais le service du chronométrage et
de la mesure des distances a été poussé en Améri-
que à un point de précision dont nous n'avons au-
cune idée. Les meilleurs critiques déclarent qu'on
n'a pas vu depuis longtemps un cheval doué d'une \
vitesse comparable à celle de M an O'War. j
AUTOMOBILE
Le Rallie Paris-Rouen
COURSE DE COTE D'ERNEMONT
Organisés par l'A.C, de Normandie avec le con-
cours de l' « Auto » le 13 juin 1920
L'organisation dans Rouen. — La course
étalon. — Les châssis non carrossés. —
La liste des engagés se garnit.
Dès leur arrivée à Rouen,' les concurrents tom-
bent sous le règlement spécial - .de d'Automobile
Club Normand. Des instructions Iei1r seront don-
nées par le contrôle d'arrivée, place Saint-Paul,
à l'entrée du Champ de Mars. Elles seront cer-
'lainement trè3 simples. '
Liberté entière' aux concurrents jusque.
de la course de côte qui doit commencer à 13 h. 30.
Ils auront donc deux heures pleines, entre la fer-
.meture du contrôle d'arrivée et le: commencement
de. la, course de la rue. d'Ernemont, pour déjeuner,
vérifier leur véhicule, faire leur ravitaillement.
• A 13 h. 30, ils devrait se trouver rangés sur
le boulevard Beauvoisine, dans l'ordre de départ,
c'est-a-'dire les motocyclettes d'abord et. ensuite,
les sideoars, cyclecarg et voitures, celles-ci suivant-
leur cylindrée, la plus forte la dernière, et, enfin,
les véhicules hors séries, c'est-à-dire les voitures
d'un modèle nouveau ou les châssis encore en. es-
sais munis d'une carrosserie provisoire. A la suite
de plusieurs demandes qui nous ont été adressées,
les organisateurs ont cru devoir, afin do donner
satisfaction à tout le 'monde, -créer cette nouvelle
catégorie;,
l'a côte d'E-rnemont n'est pas longue assuré-
ment, 700 mètres seulement ; mais elle est typi-
que par sa pente. sans cesse croissante qui, de
6 0/U au départ, dépasse le 13 0/0 à l'arrivée.
Elle peut servir, d'étalon. Il était donc logique de
donner à chacun la facilité de venir s'y mesurer.
Les engagements
1. M. FAROUX (voit. Déluge) (9â catég.).
2. M. BIGNAN (voit. Bignan-Sport) (96 catég.).
3. M. DE COUBSELLES (voit. B1gnan-Sport)
(8e catég.).
- 4. M. ARTAUD (voit. Voisin) (!:Je catég.).' \ ~.
Pour s'engager
Inscription : 20 francs pour les voitures et cy-
çlecars,, 10. fraûca-pour les motocyclettes et side-
cars.
Engagements à l'Automobile Club de Norman-
die, quai de la Bourse, Rouen, et à l'Auto, .Cl¡)'
ture le 10 juin.
A PROPOS D'INDIANAPOLIS
En attendant le résultat définit-if de 1:1 course
d'Indianapolis, nous nous plaisons à constater déjà
une victoire qui. en matière de carbur.ite.urB, a
Hon. importance: de Pàlmu, sur voiture Ballot, aux
éliminatoires, a fait le meilleur tour de piste en
6 m. lJ3 s. 8 à .la, moyenne de .159 k. 500 à l'heure
avec un Claudel, dont le. choix seul, indique la
valeur, dans une épreuve de ce genre. Organe
particulièrement important, n'est-ce pas, et qui
doit répondre à un. travail moteur élevé. Il est
bon d'ajouter que le - Claudel- a déjà à son actif
des preuves peu communes, uniques même, et qui
rendent sa supériorité évidente.
On n'a pas oublié, en effet, qu'en avion, sur
moteur Hispano, Sadi-Lecointe a atteint la, vitesse
fantastique de 36-1 kil. à l'heure, et que la. tra-
versée de Londres en Australie, en 27 jours, Bue-
cédant à la première .traversée directe de l'Atlan-
tique en avion. et en dirigeable sont également
triomphes sportifs et mécaniques que partage le
carburateur Clallaè1.
Aussi, constructeurs et cbndifcteurs dans les
grande? coursée de. vitesse peuvent, compter roc lui,
LES GRANDES EPREUVES AUTOMOBILES
Le Grand Prix d'Indianapolis
(31 mai 1920)
(De notre envoyé spécial)
Une affluence formidable. — La pluie battante
fausse les résultats. — Victoire de Gaston
Chevrolet.
Dès les premières heures du jour, le vaste
:1utodl'oJl16 est envahi par une foule saais cesse
croissante. Chauffeurs, motocyclistes, cyclistes, ca-
valiers même, piétons arrivent en grand nombre
-de tous côtés et se pressent aux multiples portes
d'entrée. On cite même certains spectateurs ve-
nus de Chicago, Omaha, New-York en aéroplane.
Jamais peut-être on ne vit tant de monde à India-
napolis -et le goût des grandes épreuves automo-
biles est ici, plus marqué que jamais, es qui,
après tout, n'a .rien de Burprena-nt dans un pays
si entièrement conquis à la, locomotion moderne.
A 9 li cure s du matin, une heure avant le départ,
je 'pas'8C à l'Office Central où on m"annonce que
le chiffre de cent cinquante mille entrées est déjà
dépassé. D'ores et déjà, il est assuré que là re-
cette totale de l'autodirome va dépasser trois mil-
lions. -
On courra sous la pluie
. Une seule ombre au tableau : le temps était bien
couvert ce inatm, et à. l'heura où je vous écris
la, pluie tom'i>e furieusement. Où est le fameuxfSo-
leil d'Indianapolis ? Car le Grand Prix qui s'est
déjà disputé sept fois, avait connu sept fois de
splendides journées.
Que fera-t-on tout à l'heure? Il ne semble pas
être question de renoncer, ce qui d'ailleurs ne se-
rait guère possible, Indianapolis ne pouvant hospi-
taliser ■ .etce foule énorme, qui afflue de tous les
grands centres.
Mais voilà qui risque de nous donner un Grand
Prix aux résultats singuliers : la mauvaise pluie
égalise les valeurs des concurrents, puisqu'on • ne
peut plus marcher à plein. La supériorité française,
reconnue par tous, risque de ne pouvoir se mani-
fester, du fait des circonstances.
Carpentier sur le traok
Le boxeur G. Carpentier est là, venu aussi pour
assister à la plus grande épreuve automobile qui
ait jamais été organisée au monde. Reconnu par
les spectateurs, il reçoit une ovation formidable.
A la. prière générale, Carpentier fait un tour de
piste, conduit par Barney Oldfield qui, tout à
l'heure, donnera le départ : puis, mis en goût, il
prend à côté de Goux la place de mécano et fait
un second tour à pleine vitesse sur la Peugeot,
favorite de l'épreuve.
Les partants
Deux manquants seulement sur les 25 concur-
rents qualifiés. Ce sont Scales dont la, voiture Gré-
goire est seulement arrivée- la veille, et Stei.n dont
lu, voiture Oldfield n'a pas été remise en état pour
le départ. '
Les 23 concurrents disposés sur quatre rangs !
sont donc les suivants : ' j
Les concurrents
1. PEUGEOT I (Goux).
S. PEUGEQT , ... ^
- 3. PEUGEOT "IÏI (Wilcox). :
■i. BALLOT 1 (De Palma).
5. BALLOT II (Chassagne).
(j. BALLOT III (Thomas), "
7. PEUGEOT TV (Howarù), 0
8. GREGOIRE 1 (Porporato).
10. MUNROE I (Louis Chevrolet).
IL MUNROE II (Gaston Chevrolet),
12. MUNROE III (Sarles).
13. MUNROE IV (Joé Thomas).
1k FRONSENAC I (Bover).
. 15. FRONTENAC II (Hill),
16. FRONTENAC II (Klein),
17. DUESENBERG I (Murhv).
18. DUESENBERG II (Milton).
19. DUESENBERG 111 O'Donnél),
20. DUESENBERG IV (Hearne),
22. REVERE (Anderson).
23. MULFORD (MuLford).
24. RICHARDS (Boling).
25. METEOR (Haupt).
Le départ a été donné sous les ordres de Barnev
Oldi'ield.
Le temps des 100 premiers milles (160 k. 932)
Après quarante tours de piste (l'épreuve en com-
porte 200), le classement s'établit: ainsi :
1. Boyer (FRONTENAC), en 1 h. 5 m. 40 s.
/moyenne l-i7 k. à l'heure). " -,
. 2. Chassa.gne (BALLOT), à 100 rnètreg. T
3. Gaston Ch evrolet (MUNROE), à 500 mètr.
, , 4.Thomas. (BALLOT).
5. De Palm a (BALLOT).
La pluie 'rend la course irrégulière ; aucune
voiture ne peut pous&er à fond, ce qui handicape
particulièrement les Français et donne -la partie
belle aux acrobates spécialisés : les Boyer, CI]-e-
vrolet et consorts.. ■ *•■-
Klein abandonne avec une direction cassée. Por-
porato abandonne également après avoir" dérapé
dans un virage.
André Boillot abandonne
La première grosse surprise de la course est
causée par l'abandon d'André Boillot qui n'aura
fait que quinze tours.
Le classement aux 200 milles
' Boyer est toujours en tête et le classement s'é-
ta'bliti comme suit : , -
1. Soyer (FRONTENAC), 2 h. 11 m. 13 s.
(moyenne : 1*7 à l'heure).
2. Thomas (BALLOT).
3. De Palm a (BALIJOT),
4. G. Chevrolet (MUNROE).
5. Chassagne 'BALLOT)..
6. Hill (FRONTENAC).
7. Milton (DUESENBERG)..
S. Gou:q (PEUGEOT).
9. "Murphy (DUESENBERG).
10. Anderson (REVERE),
Ont abandonné : Wilcox, à la. suite d'ennuis de
moteur; -Haupt, qui a, perdu une roue; Louis Che-
vrolet, avec sa direction cassée.'.
DERNIÈRE HEURE
Le classement
1. Gaston- Chevrolet, 5 h. ,40 m. lô g. ; 2. Tho-
mas ; 3. Sli-KoK MiKûîf." . - -
Moyenne à l'heure : 88 \il. 16.
La voiture de Palma a pris feu un peu avant la-
fin. - ■
BOXE
Charles Ledoux conserve son litre
WYNS EST CHAMPION D'EUROPE
Ledoux bat le champion d'Angleterre par k.-o.
au 11e round. — L'arbitre juga Mike Ho-
neyman trop inférieur et arrête le combat
au 10e round.
LONDRES, 31 mai (par téléphone). — Le N.S.C. a
connu aujourd'hui le grarld" très grand succè..3. Dès rÓu-
vc-r.biire des porles, une foule énoï-mo ©nvaihissait la sa':le,
pourtant spaci&use, du Holland Parle Hall et se pressüt
autour du ring, où devait sa disputer deux ohumpioamu-ts
d'Europe. ' .
Le premier de ces matches, dans l'ordre d'importance,
mettait aux prises notre prestigieux Charles Ledoux con..
tre le champion britannique des poids coq, Jim Higgins.
Ce dernier est un nouveau venu à la boxe. Il fut décou-
vert il n'y a pas très lQngtemps, dans les mines de Lanarhs-
hire, par John toll'y, qui lui donna ses premières leçons.
Sa première victoire ma:rquaute, qui le qualifia pour dis-
puter la « Londale BeJt », lut celle qu'il renuporta sur
Jack Doyle, qu'il mit k.o. en 2 rounds., C'est un boxeur
doué de réelles quaJi.tcs,. et son échec de ce soir n'entravera
certainement pas 's& carrière. - -
Le second m-at4-,h, polir le titre européen dea poids IJlumè
opposait le champion belge Arthur Wyns au cb=pleg
eo¡l:\Íé! Mikô Elgutyman. Aj,ç,.utpci qua la çoabat Wyo».
Mike Honeyman était dûment ¡;a.notiDnnÓ par le Boxlng
Board of Contral et la Fédération Française de Boxe.
Les combats
!Les adversaires sont présentés au public, qui les ac-
clame avec.enthousiasme. Les, formalités d'usage, sont vive.
ment menées- et le gong résonne pour le combat Ledoux-
Higgins,
Dès le début les deux hommes combattent durement. Jus-
qu'au 5' round, aucun des deux n'arrive à s'assurer l'a-
vantage. Au Ii" round, ce sont de durs échanges et le
combat se poursuit farouchement, Ledoux et Higgins att&-
quant tour à. tour.
Au 9' round, Hj¡,¡giDS a l'avantage. redoux semble fa.ti-
guis. Au 10' round il se reprend et au 11' round place un
droit au menton qui descend Higgins pour le compte.
La victoire de Ledoux est sportivement aoc-lamée.
Le match Arthur Wyns-Mike Honeyman &e termine au
10* round par la viotoire du champion belge; l'arbitre, de-
vant I infériorité évidente de Milte Hooneyman, arrêta le
combat.
ArthuT Wyns est champion d'Europe des poids plume.
Standardisation intelligente
L'importante Compagnie Française des Automo-
biles de place, dont une expérience de longues an-
nées dans l'exploitation du taxi, construit et met !
•en vente sur le marché un châssis deux cylindres, !
s accommodant du landaulet, du torpedo ou de la
conduite intérieure, ainsi qu'une camionnette de
500 kil. de charge.
Provenant d'une telle firme cette construction
offre déjà une garantie séduisante, mais ce à quoi
on applaudira), est la standardisation, l'interchan,
Sjeabihté, de toutes les, pièees- -du ■ vélii<,iile, - députa
le moindre écrou jusqu'à l'organe complet, ce qnî
permet de réaliser une économie considérable de
tempr, et d'argent.
A la fabrication complète de la. voiture, la Com-
pagnie des Autos ajoute cello des pneumatiques ;
en un mot, elle fait tout elle-même et constitue
des stocks qui assureront la fourniture et la répa-
ration sous des conditions d'économies irréalisées
jusqu'ici.
Bien que fort luxueuses, les voitures seront, en
un mot, des voitures d'affaires, d'achat et d'en-
tretien réduits au minimum.
Cette heureuse idée, exploitée par une Société
particulièrement qualifiée, est appelée, sûrement,
au plus brillant avenir. Catalogues et renseigne-
ments sont envoyés gracieusement sur demande,
place Collange, à Levallois (Seine). — (Voir aux
,annonces de ce jour.)
Allô ! Allô !
Le respect dû au juge sportif
Une malencontreuse erreur de composition
nous a fait réclamer, des juges dans un combat
de boxe, des décisions « équitables ». Le mot,
fi, très juste titre, a froissé l'un des intéressés
rien ne m'a paru plus compréhensible que
l'émoi de ce parfait honnête homme devant une
phrase qui le supposait capable de prononcer
contre la justice et contre sa conscience.
p-, (, est -s?a£,. «XSOKHO& f. une foi s: de - plus, ici
| même, de prêcher le respect dont nous ne de-
! vrions jamais nous départir vis-à-vis du juge
j sportif. Le public est - souvent injuste à son
égard et il a d'autant plus tort que tous nos
! juges sans exception sont de parfaits hommes
de, sport, n'ayant jamais le moindre intérêt
dans la partie qu'ils sont appelés à juger.
. Tout particulièrement, ceux qui prononcent
sur les combats de boxe exercent une fonction
on ne peut plus délicate. Chaque boxeur a ses
partisans qui le voient avec des yeux prévenus
à l'avance. Celui-ci est-il l'égal de son parte-
naire? Ils le voient facilement vainqueur. Lui
est-il nettement inférieur ? Ils voudraient le
match nul. Au total et quelle que soit sa dé-
cision, le pauvre juge est certain de se faire
houspiller par la moitié de la salle. Quelle pa-
tience et quel amour de la boxe ne lui faut-il
pas pour persévérer ?
: Port heureusement pour lui, le juge dans les
vélodromes est dans une situation privilégiée.
Il est en général seul avec le chronométreur
sur la ligne d arrivée et si les quelques per-
sonnes qui sont près de lui peuvent, encore
contester sa décision, tout le reste du public
ne peut valablement soutenir qu'il a mieux vu
que lui.. ;
; Mais que la besogne des-uns soit plus facile
que celle des autres, n'oublions pas qu'ils sont
choisis par les fédérations parmi les person-
nalités qui sont sans aucun intérêt matériel
dans le sport où ils sont appelés à rendre la
justice. Comment, dans ces conditions, suspec-,
terait-on leur bonne foi?
r Reste la seule question de leur compétence.
Evidemment, quand Paoli bat un record du
lancement du poids et que l'on s'aperçoit, après
coup, et la nouvelle déjà télégraphiée dans le
monde entier, que ce poids pèse 300 grammes
de moins qu'il ne faut, cette performance (?)
du monsieur chargé de peser ce poids appa-
raît d une telle, si j'ose dire, « pralinerie »
qu'pn se rend bien compte tout de suite qu'il
B y, ^fl.ue l'U.S.F.S.A. et le sieur Genet pour
l'avoir laissé accomplir. Mais nos juges spor-
tifs'-sont en général très compétents et comme
ils sont tous parfaitement honnêtes, le public
doit toujours à leurs décisions le respect le
plus absolu.
— Henri DESGRANGE.
Aujourd'hui, à 14 heures, courtes à Maisons-
Laffitte,
Nos pronostics. :
Prix de la Limagne, OrtiesBelgian.
Prix duv Gévaudan, — Alzette, P8.$sirniste.
Prix de l'Auvergne. — Bout de Zan, Couronne
Austmle,
.course de Haies Annuelle. —. Golden Fan, Ca-
mouflet.
Prix du Puy-de-Dôme. — Ivlonastery, CTwraille. j
'était au Championnat Militaire Cycliste,
disputé à Versailles. Comme le comman-
dant Fabre et M. Lioust devisaient, attendant
l'heure du départ, trois dragons arrivèrent à
pjed, les mains I*b're,'s, accompagnés d'un ma-
réchal des lôgi^ theyah- 'Très correctement,
le maréchal des lôgis^;%>ré.àente aux organi-
sateurs : '
— Voici les représentants du Xe dragons, dit-
il, et il montre les trois bobinots.
— Mais où sont leurs bicyclettes ? interroge
le commandant Fabre.
— Ils n'en ont pas.
— Alors, que viennent-ils faire ?
-— Un ordre est passé, désignant ces trois
hommes, et j'ai été chargé -d,.e les accompa-
gner.
— Savent-ils seulement monter en vélo ? de-
mande un lieutenant.
Personne n'en est encore bien certain !
Oar la parole et par le geste.
* Mme1 Milliat ne se contente pas de pré-
sider, avec la plus heureuse activité aux des-
tinées de la Fédération des Sociétés Féminines
Sportives de France et de répandre la bonne
parole. Elle prêche d'exemple et, qui mieux
est, en toute simplicité.
Jeudi matin, en canoë, elle remonta la Seine
d'Auteuil à Charenton. Et nul, peut-être, n'en
eût rien su si, à la barre, n'avait été le jeune
Jean Weber, fils de notre confrère. ,
J. eudi prochain 3 juin aura lieu, au Tatter-
sall Français, 10, rue Pergolèse, une très
intéressante vente aux enchères dont nous pu-
blions la liste en troisième page.
Téléphoniste*
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
LE 14e TOUR DE FRANCE
Organisé par L'AUTO, du 27 Juin au 25 Juillet 1920
Un journal dans le mouvement
Un journal dans le mouvement, c'est assuré-
ment l'Eclairent de Nice. On sait que depuis de
longues années, VEclaireur possède une rubrique
sportive très complète et tJlès bien tenue, et que
jamais cette excellente feuille n'a, manqué une oc-
casion de manifester de sa sympathie profonde
pour tout ce qui touche au sport.
Donc, ,I'Eclairetir ne pouvait laisser passer une
compétition comme notre retentissant Tour de
France, sans s'y intéresser de façon active et sans
contribuer de toutes ses forces à, son succès.
Notre appel en faveur des isolés l'a ému. Im-
médiatement il s'est mis en campagne. Et ces
jours derniers noua recevions de lui les lignes sui-
vantes que nous sommes infiniment heureux d'in-
sérer. "
3.» 1 Noua vous envoyons, inclus, l'engagement
d l,pini pour le Tour de-France. Alpini partici-
[ jpera- - au Tour comme- crack de VEclaireur. Nous
|'aôcôrdeFOife .«ôuragetti 1 fut déj*- si reiïiftrquablo: avaa. la gu^rn^ d^s |a-
1 cilités lui permettant de se s&tgNsr eu Je
; ymte. Nous vous saurons gré de vouloir ,bien le
inentior,n(,r comme étant le filleul de l'Eclaireur
de Nice ; cela incitera, sans aucun doute, d'autres
confrères régionaux à nous imiter. Nous voua rap-
pelons que notre petit as, parti au 163e R I. le
w août 1914, fut successivement nommé caporal,
sergent, adjudant. Bous-lieutenant et lieutenant.
Ses exploits furent magnifiques. Il a. été l'objet
de sept citations et est. décoré de la médaille mi-
litaire. Vers la. fin de la guerre; il passa dans
l'a,via,f,iDn comme officier pilote. C'est un excellent
sujet, un garçon sérieux, il serait à souhaiter que
le Tour en possédât beaucoup comme lui. »
L'Eclaircur aurait pu ajouter qu'Alpini est éga-
lement un coureur de valeur, qui saura surmonter
toutes les difficultés de notre fameuse épreuve.
En tout cas, c'est avec joie que nous recevons
l'inscription du crack de l' Edaireur. Ainsi donc,
voici un journal régional qui n'hésita pas à dé-
penser quelques billets bleus en faveur d'un rou-
tier qu'il croit capable d'honorer son pays natal.
Le geste vaut d'être retenu... et imité.
Toutes n03 félicitations à notre excellent con-
frère VEclaireur. Il peut compter sur nous pour
surveiller attentivement son petit filleul.
En seconde classe
Aussitôt reçue l'inscription d'Alpini. le crack
de VEclaireur, a été soumise aux commissaires du
Tour ;de France qui ont décidé de l'enregistrer
en seconde classe. Rien de plus juste. Alpini fera
la, course en solitaire, bien que nanti de ouelque
argent de VEclaireur. C'eût été un tort, avec les
seuls moyens dont il disposera, que de l'obliger à
faire le Tour en première classe. C'est bon pour
les richards !
Les engagés
..Atee:Lgûtt...inscription, cotre liste actuelle des
engagés du Tour de France £i'étab'Ïil comme âait:' '
Première classe
1. Eugène CHRISTOPHE, Malakoff.
2. Firmin LAMBOrr, Anvers.
3. Honoré BARTHELEMY, Paris.
4. Henri PELISSIER, Paris.
5. Francis PELISSIER, Paris. , '
G. Louis HEUSGHEM, Ransart., .
7. Paud DEMAN, Mouscron.
8. Joseph VANDAELE, Mouscron, \
9. Jacques COOMAN S, Herstal. \
10. Louis MOTTIAT, Bouffioulx.
11. Jean ROSSIUS, Retinnes. ,
13. Aifred STEUX, Dottignies. ■
13. Léon SCIEUR. Florennes.
14. Emile MASSON, Dierset-îes-Liége.
15. Philippe THYS, Anderlecht..
Deuxième èlasse ,
101. Didier MESLARD, Châtelletault. 1
102. Joseph TOMASSA, Paris.
103. Pierre HERBETTE. Sainte-Radegonde»#
104. Geo MENARD. Lisieux.
105. François CHEVALIER, La Montagne.
106. Henri OLIVIER, Dunkerque.
107. Adolphe MARANZANO, Paris.
108. ALPINI (Nice),
L ITINÉRAIRE DÉTAILLÉ
ONZIEME ETAPE
Grenoble-Le Galibier-Gex (362 kil.)
17 juillet 1920. — Départ à 2 h. du matin
AVIS
Les concurrents sont invités, sur tout parcours en -;,ton-
tagne, à redoubler de 2i-rude7ice, car nombre de chevalix,
de. mulets, d'ânes, de bœufs, de vaches, de veaux, de chè-
vres, de jM/n£pns, de porcs errent en liberté le long des
routes. Jfmîis appelons particulièrement I'cttention des inté-
fessés sur les descentes longuee et sinueuses des cols.
! Les routes de îno-btagnel en a¿nir"l, sont étroites et prt-r-
fois d'un entretien assez difficle. Quelques-unes sont cou-
vées de profonds caniveauc. Ze sol est friable et raviné. 1
Les descentes deviennent dangereuses pour les imprudents. '
Elles sont ' souvent encaissées entre les parois rocheuses et
un mur qui sépare la route du précipice. Les virages sont
excessivement courts tt brusques, 'quelquefois cachés Par
des arbres. La plus grande prudence, est recommandée, -non
seulement aux courcurp, mais aussi aux conducteurs des
voitures automobiles qui suivent la course.. \
Il est également esses fréquent de rencontrer sur ces
mêmes chemins des q,ttelagcs non surveilfést ou' encore des
convois de bois dont le déplacement est lent: dans ces cas,
la prudence doit aller, pour les eyelî,tes, iisqqt'à, mettre
pied à terre,, et. pour les (wtomobilistc,7 jusqu'it arrêter leur
voitiire, voire m!m6 leur ntoteiir,
GRENOBLE (0 kil.).- — Contrôle de départ. Ij& signature
sera donnée :'Ul café de l'Ascanseur. boulevard Ga-mbetta,
gons la direction de M. Guérin. correspondant de l'Auto,
assisté de l'U.C. Grenoble -?t du BjC; de Grenoble. *•
Pour 88 Tendre du contrôle de signature au départ réel,
suivre le boulevard Gambetta jusqu'à. la. rue Hache à gauche,
ensuite à droite par le boulevard de» Alpes, la porté des
Alpes et la route d'Eybens. Le signal du départ sera donné
à l'endroit précis où les rails du tra-mway quittent le
milieu de la route pour monter sur le bas-côté..
La Bajatière (2). Passage à. niveau; suivre îes rails du
tramway jusqu'à Eybena. Eybcn,. (;j). Grimper la grande
côte de Tavernollas, Tavernolles (8),- Urié (11). Deux kilo-
mètres plus loin commence une grande descente de quatre
kilomètres avec tournants très brusques qui ne 00 termine
qu'à l'entrée de Vizil'e. Vizille (17); correspondait de
l'Auto, M. Sibille. Grande-Rue, place du Château, rue d'Ita-
lie et suivre les rails du chemin de fer à voie étroite de
l'Oisans. Le Péage (20); ne pas quitter les rails. Séchi-
lienne (25), Gavet (29), Les Clat,,au-x (30), Jtioupéroux (32),
Livet (36). Coude à gauche sur le pont de la Romanche et
deux kilomètres plus loin nouveau coude très brusque à
droite sur le pont do l'Areynat. RochctaiUée-Les Grands-
Sablés (42); correspondant de l'Auto, M. Henri Boalaï.
Coude très prononcé à droita en suivant les rails. Les
Sables (44), La Paute (46).
BOURG-D'OISANS, (49 kil.). — ContrêU sous la. direc-
tion de M. Claustre, correspondant de l'Auto, assisté des
membres du Syndicat d'Initiative. Devant l'a caéf du Cen-
tre, virage brusque à gauche dans la rue Sadi-CarnoS et
l'avenue de Briançon; franchir le pont sur is ILomam:he et
sur l'autre rive Tirage à droite à angle droit.
Pont Sainte-Guilherme (.M). Après la pont, coude très
prononcé à gauche .vers la route qui monte brusquement à
0 0/0. C'est en réalité ici que commence la ram-pe du icol
du La.uta.ret; elle mesure 33 kilomètres de long,, mais te
dépasse jamais le 10 0/0. Tunnel-, de Commères (55). SoJ
humide, gras et glissant; longueur: 50 mètres. Tunnel
l'infernet (59). Sol humide et gras; nous recommandons ^
la. prudence. Le tunnel est précédé et suivi de coudes très (
brusquas qui, en raison de l'excellence de la route en plein
air, peuvent être pris en vitesse par un cycliste, mais dans
lesquels les conducteurs de voitures doivent s'engager pru,
demment -et avec adresse. Une légère descente précède le
Freney et on continue à. remonter lo cours do la. Roman-
che. Le Freney (61), Le Dauphin (64), Cascade de la Pisse
(66), Tunnel (l'lt Grand Clos (71). Même recommandation
que pour les précédents tunnels. Les F féaux (74).
LA GRAVE (76 ki!.). — Contrôle sous la direction de
M. Conrad Perren, correspondant de l'Auto. A la sortie de
la Tille, on laisse à droite en contre-bas de la route le
jardin alpestre de l'Etat et on s'engage dans un tunnel non
éclairé de 300 mètres. Une allure prudente est de rigueur.
Tunnel des Ardoisières (73); longueur du tunnel 600
Hêtres; sol gluant. Avoir soin de bien garder le milieu de
la route afin d'éviter des frôlements dangereux avec les
parois Tocheusefi. Villar d'Arène (79), Col d'Ii> Lautaret (87); i
altitude: 2.058 mètres; longueur da la montée: 33 kil.;
pente maxima.: 10 0/0; différence de niveau entre la pont
Sainte-Guilherme (pied du col) et l'hôtellerie da col:
1.318 raètrw; peuts moyenne; 4 0JQ; sol trèa bon «6 bien
IOUJaat.
Jonction de la route du Galibier (90). Attët na MI
pleine descente, à l'endroit où une 'barrièrs s urp t&l. u é;
Toute, brusque virage à gauche 11 angle aigu dans -i ..-hemdw
qui grimpe au col du Galibier.
Avis important. — Les autocars a.lpHM qui circu'enti êtUDt,
la Galibier entre la jonction de la route du Ls/.itareî. et
la Plan Lacha (versant nord du massif) rendent
fcamonts et les virages presque impossibles pour tà ? ntnu»
Avant de s'engager dans 1<1, route du col, s'assure. It!Jt
autocars sont passés. Le passage des a.ut&cara se .
ralement . entre 11 heures et 13 'heures.
La Mandette (93). Sol médiocre; vîra.ges en ^ | -,
cheveux; 'pente minima: 11 0/0; pente '
.Co! du Galibier '(96); altitude: S.658 mètres. La différeu^fî
de niveau entre la, jonction de la Toute du Ladt«pj. él
le sommet du col est de 683 mètres, ce qui, pour une dia.
tance de 6 kilomètres n.ous donna -une pente mc-?s»iw df
Il 0/0; pente maxima: 14 et 16 0/0. Laisser le hlockttas
à gauche et s'engager sans -hésitation dans lé tu t\ tnj
mesure 450 mètres de long. Le sol, toujours
glissant.-iMêtnes recommandations que-pour les ati!riss t.a&.
nels.
Les Granges du, Galibier (100). La. descente di
presque aussi diflicile.que la montée, Pente maxima 1 > ;. ; s ■
marna: 7 0/0. P. 'a ,7b Lacha Àttoûtiua 1*
Tirais „ route -n est })rot-égfe par aucun pa.raWét. Mg
!' XA GRAVE, ît 1,525 mêt-i-es ^aTc'luiîe. — Ta Meijô
et l'église des Terrasses
tournants sont brusques et souvent masqués ipat les
Mais. La Charmelte (lOG)., Bonne/mit (108), Pratier (Zl£j>t
La Rtt.tTte (111); tournant brusque sur le pont. Le Terncit
(112); correspondant de l'.iwto, M. Mich'elland. La Muai
(113).
Valloire (114); correspondant de l'Auto, M. Devonassoux. '
En vue des maiisom, virage à angle droit sur un peti,t pontj
la traversée'du village est assez difficultueuse à cause d.
2'étroitesse des rues. Contourner l'église, franchir la pont
sur-la Valloirette et. passer devant le Grand Hôtel de Val-
loire et du Galibier., Les Choseau.e ■ (115), Les Grangef
(116), Le Clos (117). "
Tunnel <7M Télégraphe (1.19); virer franchement à droite
sous la voute. Do l'aiitre côté du tunnel, virage encore à
droite ' angle drolV. Nous appelons l'attention de tous ceuj»
qui passent à cet endroit sur l'admiraba vue que l'oa
a .sur la Ma.urienne. Saint-Michel-de-Maurienne, que l'oIt
peut apercevoir au pied de la montagne, est situé exacte -
| ment à 1.037 mètres au-dessous. L'œil plonge dans ce gout
1 fre et l'on ne peut se lasser du panorama tout en slt
défendant contre un -frii;son d'émotion; il ne faudrait cepen.
dant pas oublier de virer et les virages sont en nombre èt
[ en varité infinis dans cette descente da 12 kilomètres oïl
| la pente moyenne est de 9 0/0 de bout en bout. En réalité
la montagne du Télégraphe qui est accolée au Galibier est
très nettement scindée de ce dernier par -le vallon de lq
: Valloirette. La « passe » du Télégraphe porte d'ailleurs -1«
.nom propre de col dss Trois-Chapelles et cela suffit pouz
le distinguer du Galibier dont il est un satellite, tout
comme le Lautaret. en est un autre. La Lcchîre (123), Pont
Lancelot (126); deux courbes très prononcées -à, dro*.te. Le 1
Seiguieres (128) ; courbe très prononcée à gauche. Saint.
Martin-d'Are '(130):
SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE (131 kil.). '—ContrôH
sous la direction de M. „F. Richard, 'correspondant dej •
I'A-ito. On tombe subitement de la montagne dans unt ■
petite rue étroite en franchissap.t la pont jeté sur l'AN '
et sur ¡a.,grande ligne de cli.-irai;i de for ds Paris-NIodanè.
Immédiatement ' après, virage à gaucna sur la route na-tio-
-nale. On continuera à dc-valler la: Maurlettno par une des-
cente douce de 2 0/0 jusqu'au pont diAi;o; en ne quittant . '
jamais le cours de l'Arc; Attention ! nombreux caniveaux „
et non moins nombreux passages -à- rlycati. La route est "
excellente et on peut se laisser alloï en ,.ij.yant soin toute-
fois de bien garder ea droite afin d'éviter des Yencc-ntïea ■
avec des véhicules venant en sans inverse et dont la pré-
sence dans un tournant masqué par en roch'er ne peut
êtw , soupçonnée. Le - Pas, du, (134), Gare de Saint.
Ju'ilcv, '(1-40). ' Roc" -
'Saint:JcancIIr-Jlaurienne - (146) ; correspondant de l'Auto,
M. Jean Cagnières. Franchir le pont sur l'Arvan et rqur-
suivre en lace ipâr une belle avenue qui mèno en ville. Le*
traversée do celle-ci se fait par la rue Ifeuvo en obliquant
à droite sur la plaça « Foderé. Aux dernières m'a'isopa 'de la
localité, obliquer à. gauche. Un kilpmèiï? plus loàa, mau- T
vais tourna,nt il. droite sur . un pont, l'ontamafrey . ( 150,)»
La, Chambre (157), Gare de Chavannes-Samt-Ilcmy (161),
Epierre (169), A igycbelle (179); coyrësponda.nt .de l'4ùto, -,
M!'''le Dr Pan1 Icard, assht6 de TIJ-S. du canton d'Aigue..
,belle. Avant la ville, passage à niveau dans un tournant -et
IIIPrès J'aggloméra',.Io.,i nouveau passage à niveau, l'ont
(I'.4iton (184): carrefour olt -viennent- ab.outir cinq routes
et où sont situées deux maisors. Nous-quitterons ici la
pittoresque et étroit" Maurienne pour r.ous engager dan»
la -Tarentaise non aï!,oins. pittoresque, ayant ainsi contourné
la massif de la Vanoise. ViTer franchement à drùite sur
le pont. et : franchir l'Arc une'dériiièrs fois. AUQH, (185);
correspondant de :YAt'.to, M. Moi5e Vo-let'Las. Conserver
grande route départementale. Trois kilomètres plus loi n, à
J'endroit. dit « Carrefour du»Pont de Grésy », poursuivra
éa !a-ca par Ja ligne, droite malgré la largeur de la. route
d<» gauche qui invite à un détour.
$aiMe-IUlène-s7/.r,:rsère . (i94)':' Ne pas s'écarter de la
ligna, droits' jusqu'à, la sortie "'ù se présente une fourcha
et où • il faut s'engager dans la branche de droite. Notre-
Dame-des-Milliires (1S6), Grignon (201), Pont !l':llbert,'ll
(203). ■
ALBERTVILLE (204 kil.). — Contrôle sons la direction
da-M. Louis Fontanet, correspondant da l'Auto, assisté du
Vélo Club. On entre en ville en franchissant un passage
à niveau..Poursuivre en lace par l'avenue Pierre-Blanc, la'
cours de l'Hôtel-de-Ville, passer devant le pont. des Adou-
bles, longer le quai des Al1obrogt)S et, la route d'Uginea
en remontant le cours de l'Arly en ligne droite.
Les Fontaines d'Ugines (212). A côté ds l'hôtel de cba,.
monix, virer à droite à angle droit et -passer devant les
usines Girod. Le Moulin ' Ravier- -(317). Nous sommes au
milieu des gorges de l'Arly dont la magliixiVBBCe-et l'abord
facile en font un des, sites les :Plll-s connus et les plti»
recherchés des Alpes. Bien tenir sa droite et faire fonc-
tionner le signal avertisseur fessez souvent afin d éviter la
surprise d'une rencontre avec les . chauois de bois qui
circulent nombreux sur cette, route. l,a côte est rude, ellff
monte, à 6 0/0 pendant 6 kilomètres; il y a également
quelques petits tunnels. Pont de FIOTO (222), Sciint-Nicolas*
la-Chapelle (224)..... y -
Flumet '(226) ; correspondant, do l'A uto, M, RO$at-rliignot'r
Depuis les Fontaines d'Ùgines", nous venons de Bous élever
de 409 il 900 mètres, soit une différence.de niveau de 5Qq
mètres. Nous passerons à côté du bureau de' douane sani
nous en inquiéter, car ce n'est qn'apl'èS_.Annecy que nou|
entrerons dans 111, zone neutre. Virage brusque à gauche
Mitre deux murs en' face le • posta • de dananiers afin df
IIWU3 engager dana le ,chem.;n très m.édid;ve qui mène auit
Airawis. La Giettag (233); 500 mètrej aprèj La Giettaz.
[oiuche où'il fatÍt 'tourner à ga.uche: Après les gorges d&,
l'Arly, . on remonte à partir de Fluaiet toutes les 'gorgea
la', l'Arrondine. Etroites et pittoresques aÜ possible, ellel
[ont presque oublier l'atrocité du sol de la. route défoncé®
par la passage des autocai---. Coi des J rriti-i,; (339) ; alti.
rade; 1.470 •jjettaz. Entre Flumet. et le col, la. différence de niveau est
le .500 mètres. La pent.e.maxhna. est de 9 0, 0, Du col on 18
ans très .belle vue sur Je mont Blanc. ■
La Clusaz (247) ; correspondant de l'Auto, ,M. Coilombk
J1e1', Attention! descenta rapide, tournants brusques. Cou-
xjurner le cimetière qui lui-même entoure, l'église. Saint-
Tean-de-Sixtes (250); correspondant de l'Auto, M. :Berthet.
Passer à cota de l'église et ne se préoccuper d'aucune deit
■outes adjacentes. Les J'illards (254), ThJJnes (358) ; con-es-
mondant de l'.tuto, M. Michel Rolland. Courbe à gauche
l'abord, à droite ensuite, traverser le pont sur le, Nom,"
jasser devant la gare et suivre les rails du chemin dd fer t
k y «ie too'Uo- tP.. MmîH j ; iism II
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (gR)
> # ( ire LIGNE CENTRAL 27-68
TÉLÉPHONE 2e LIGNE..... CENTRAL 28-12
(se LIGNE CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÉLAUTQ - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
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L' « AUTO » ET LES FINANCES
L'Offensive de Printemps
CONTRE LE BUDGET
175 millions sont demandés pour l'Aéronauti-
que militaire et civile. — 94 millions pour
le réseau routier et 3 millions pour l'édu-
cation physique
A. l'heure ou le'Parlement va commencer la dis-
, sussion du projet de budg'et pour 1920, il, nous a
jefablc- intéressant 'de publier les chiffres qui S"8 i
.Ipporteiit à l'une quelconque, des matières trai,
tées par l'Auto". Ces chiffr.es ne sont que les pro-
positions faites par les ministères, examinés à la
lou-pe,' tnturés, très souvent rognés par' les diffé-
rents examens de la commission des finances. Et
;î/n'est pas-encore sûr, tant l'état* de nos fina.n-
ièâ est précaire —, que le Pa.rlement ne taillera
pas à -nouveau?dàns ces, propositions... Voici les
chiffres par ministère :
MINISTERE DE LA GUERRE
1" section. — Troupes métropolitaines.
.
Primes aux propriétaires - ou conducteurs de
véhicules pouvant satisfaire à des besoins mi-
' ,fltatr', spéciaux Fr. 800.000
Combustible et ingrédients pour les automobiles
et l'aéronautique 22.000.000
Edue- tion physIqUe et préparation militaire... 9.000.000
• •.jBtabîisseinents de l'aéronautique militaire ,(peïf, ,
sohnçl) 2.000.000
Aéronautique "miHtah,1 (matériel) ;.. 12.O0Q,O(K)
3' section. — Alg,rie et TMK!St'e
Education physique et préparation militaire... 240.000
Aéronautique militaire (persouuel civil et ma--
tériel) 6.!580.ooo
Combustible et ingrédients pour a-utomobiles... 4.800.000
41 section. — Maroc
Aéronautique militaire (matériel) 12.000.000
Combustible et ingrédients pour autoraobiles... 5.200.000
MINISTERE DES COLONIES
S' partie. — Services généraux des ministèreB
Matériel de l'Aéronautique militaire aux colo-
nies 1.800.000
MINISTERE DE LA MARINE
f . g, .partie. — Services généraux des ministères
Aéronautique maritima 23,094.000
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
1" section. — Travaux Publics et Transports.
Routes et ponta (entretien et réparations ordi-
naires) 8C.950.000
Routes nationales (construction et amélioration) '3.500.000
Entj:etien des chaussées de Paris i^OOO.OOO
Participation de la France aux dépenses de
]'As-sociation internationale des Congrès de la
route 15.000
Dftice National du Tourisme 519.000
'iubv^liuons annuelles aux entreprises des ser-
vions. réguliers d'automobiles 2.000.000
/ 21 section. -' Jlines et combustibles
Personnel spécialisé en vue des examens de ca-
pacité' pour la conduite des automobiles 69.000
tf|àis généraux. occasionnés par les examens de
«Mpacité pour la conduite des automobiles ' 50.000
!,' section. — Aéronautique et transports aériens
Matériel de l'administration centrale 336.400
Impressions et publications 10.000
Etablissements de-l'Aéronautique et des trans-
' '"' Jjftrte'Vaérietiâ ^pérsôrmér"eïviïet iftiilïfaiie)... '6:\"iiZ,œO
Etablissements de i'Aéronautique et dès trans-
ports !tërieM (matériel) 55.163.000
Combustibles et ingrédients divers pour auto-
mobiles """""'................."........................... 1.000.000
Les chiffres du budget extraordinaire
Un projet de budget extraordinaire résultant des
hostilités est prévu pour l'exercice 1920. Voici les
propositions que nous avons relevées dans ce projet
âii crédit du ministère des Travaux publics.
Frais de tournée en automobiles dans les ré-
gÍOIiS libérées (personnel du service des Mi-
nes) 30.000
Amélioration des routes 1.500.000
Etablissements de l'Aéronautique et des trans-
ports aériens (construction et matériel neufs) 64.240.000
AUTOMOBILE
LA TARGA FLORIO
(432 kilomètres. — 19 septembre 1920)
organisée par l'Automobile Club de Sicile
avec le concours de l'AUTO
La cylindrée maximum de la première catégorie
est fixée à un litre 400
De- nombreux concurrents de la Coupe Interna-
t-ional-e des VoituretteS' nous avaient demandé de
provoquer la modification, par le chevalier Florin,
de la cylindrée de la. première catégorie de la
grande épreuve, primitivement fixée à 1 litre 500.
La, Commission sportive de.i'A.C. d'Italie a bien
voul.ii accepter notre .suggestion, et c'est- à 1 li-
tre- 400 qu'a. été fixé - le, maximum de cylindrée.
- Les voiturettes qui auront couru au Mans pour-
ront donc s'aligner dans la-Tara FIono dans les
ûîêfliosf conditions et sans avoir à redouter le
moindre handicap. C'est un atout de plus pour le
succès de l'importante épreuve internationale.'
-Rappelons éga.lpme.nt que les moteurs à deux
temps seront acceptés Jans les mêmes conditions
qpe les moteurs à quatre temps.
Pour s'engager
.Les engagements (1.000 lires , par voiture) sont
. yçus à VAuto, Il peut être engagé un nombre
illimité de voitures pour une .même marque. ,
AERONAUTIQUE
A PLUS DE 6.000 MÈTRES
AVEC 4 PASSAGERS
San-Antonio (Texas!, 3/ mai (par câble). — Le
lieutenant Weddington, pilotant un biplan de
300 HP à moteur 12 cylindres de construction amé-
ricaine, s'est attaqué aujourd'hui aux records du
monde avec 4 passagers. Il s'est élevé à 12.858
pieds (6.936 mètres). — B.
[Rappelons, à ce sujet, ce que nous disions il y a. quelque
jours, savoir quQ les records avec passa»gers ne eont plus
homologués ofiicieHément; ' seuls sont admis les records avec
charge Utile-.ccoitrêîée. Cette performance n'en , souligne
pas moêns les efierts des Américains dans le domaine aé-
ronautique.] '-.J < .
AU PARC DES PRINCES
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
de demi-fond
Dimanche prochain, six stayers en ligne dans
le Championnat de France des 100 kilo-
mètres derrière moteurs. — Sérès con-
servera-t-il le maillot tricolore?
La journée de di.ma.nche, a.u. Parc des Princes,
E,er:,!.' pour .nous une grande journée nationale. En I
sffet,. le Championnat de France des 1.00 kilomè-
tres sur piste est à l'affiche et l'épreuve est' trop
importante pour ne pas passionner tous les sports-
uien. - •
La Championnat de France de demi-fond est
' l'une des '.courses marquantes. de chaque année.
Son classicisme, l'ardeur avec laquelle elle fut
toujours disputée, son envergure, son prestigieux
passé, en fout très justement une compétition for-
mida,ble,. On peut dire que si nos grands oracks
l'attendent impatiemment chaque saison, il en est
de même de tous ceux qu'intéresse le sport cycliste.
Créé en 1885, le Championnat de 100 kilomètres
sur piste n'a jamais donné lieu à une lutte quel-
conque. Tous ceux qui ont eu l'honneur de porter
ie titre, le décrochèrent _ au prix.'iïéè plus grands
efforts. Dépiiis Dubois Jusqu'à Sérètt, en passant
par de Cmy Terront, Béconnai", CharToh, Henry
iiP-anàaÉ, ÏAKIQU Louyet* buffet» Lesnà* '
I BounoTirs, Bourotis, TayJcr, Contanet, Ch&mpi&n,
| Guignard, Darragon. et, Iltrenc,,, on ne compte que
•' championnats palpitants d'intérêt.
Le lot, cette fois encore, sera, incomparable et
, ce sera vraiment une course peu banale qui - va,
réunir Sérès, tenant du glotieux' titre et champion
d'Europe depuis avamt-
et Maurice Brocco. ' , :*
Les entraîneurs choisis sont les suivants : Lau-
■thier par Sérès, Amerigo pair Miquel, Colonna par
Didier, Fossier père par Henry ï ossi(,r, ; Viliepon-
toux par Berthet et Sauge -par Brocco.
Comme lever de rideau, nous aurons une course
à l'américaine avec -la participation des meilleurs:
de nos « purs)J. - j
AERONAUTIQUE
LE TIMBRE GUYNEMER
Koua donnons aujourd'hui la reproduction de la
vignette Guynemer dont nous avons annoncé la-
cré,ation. Cette vignette est entrée depuis peu en
LE TIMBRE GUYNEMER 1 :
circulation et remplacera la petite bande rouge
avec la mention « par avion o qui était 'apposée
sur toutes ~ les lettres à transmettre-par la voie
des airs. j
ESCRIME
LA GRANDE SEMAINE D'ÉPÉE
V
Samedi, s'ouvrira au Sporting Club la, Grande
Semaine d'Epée organisée par la Fédération Pa-
risienne. Les engagements sont arrivés nombreux,
et il semble bien, que grâce à une méthodique or-
ganisation, cette manifestation d'escrime prendra,
cette . année, une singulière ampleur.
HIPPISME
Le record du monde du mille
battu par un cheval américain
Dans-la réunion de courge tenue aVant-hiec di-
manche, à Belmont Park, près de New-York, le
poulain américain M an O'IVar a gagné les withers
st-akes qui se couraient sur LÜOD inètreE, dans le
temps extraordinaire de 1 m. 35 s. 4/5," ce qui
correspond à un peu plus de 00 à l'heure comme
vitesse moyenne.
Le cheval était monté par le joc-Icey Kummèr
et n a pas été .poussé de bout en bout ; le dernier
huitième de mille (plus de ;200 mètres) a, été galopé
en 10 secondes juste (plus de 72 à l'heure).
Si ces temps ou distances étaient annoncés en
Angleterre ou en France, on n'y accorderait guère
d'attention, mais le service du chronométrage et
de la mesure des distances a été poussé en Améri-
que à un point de précision dont nous n'avons au-
cune idée. Les meilleurs critiques déclarent qu'on
n'a pas vu depuis longtemps un cheval doué d'une \
vitesse comparable à celle de M an O'War. j
AUTOMOBILE
Le Rallie Paris-Rouen
COURSE DE COTE D'ERNEMONT
Organisés par l'A.C, de Normandie avec le con-
cours de l' « Auto » le 13 juin 1920
L'organisation dans Rouen. — La course
étalon. — Les châssis non carrossés. —
La liste des engagés se garnit.
Dès leur arrivée à Rouen,' les concurrents tom-
bent sous le règlement spécial - .de d'Automobile
Club Normand. Des instructions Iei1r seront don-
nées par le contrôle d'arrivée, place Saint-Paul,
à l'entrée du Champ de Mars. Elles seront cer-
'lainement trè3 simples. '
Liberté entière' aux concurrents jusque.
de la course de côte qui doit commencer à 13 h. 30.
Ils auront donc deux heures pleines, entre la fer-
.meture du contrôle d'arrivée et le: commencement
de. la, course de la rue. d'Ernemont, pour déjeuner,
vérifier leur véhicule, faire leur ravitaillement.
• A 13 h. 30, ils devrait se trouver rangés sur
le boulevard Beauvoisine, dans l'ordre de départ,
c'est-a-'dire les motocyclettes d'abord et. ensuite,
les sideoars, cyclecarg et voitures, celles-ci suivant-
leur cylindrée, la plus forte la dernière, et, enfin,
les véhicules hors séries, c'est-à-dire les voitures
d'un modèle nouveau ou les châssis encore en. es-
sais munis d'une carrosserie provisoire. A la suite
de plusieurs demandes qui nous ont été adressées,
les organisateurs ont cru devoir, afin do donner
satisfaction à tout le 'monde, -créer cette nouvelle
catégorie;,
l'a côte d'E-rnemont n'est pas longue assuré-
ment, 700 mètres seulement ; mais elle est typi-
que par sa pente. sans cesse croissante qui, de
6 0/U au départ, dépasse le 13 0/0 à l'arrivée.
Elle peut servir, d'étalon. Il était donc logique de
donner à chacun la facilité de venir s'y mesurer.
Les engagements
1. M. FAROUX (voit. Déluge) (9â catég.).
2. M. BIGNAN (voit. Bignan-Sport) (96 catég.).
3. M. DE COUBSELLES (voit. B1gnan-Sport)
(8e catég.).
- 4. M. ARTAUD (voit. Voisin) (!:Je catég.).' \ ~.
Pour s'engager
Inscription : 20 francs pour les voitures et cy-
çlecars,, 10. fraûca-pour les motocyclettes et side-
cars.
Engagements à l'Automobile Club de Norman-
die, quai de la Bourse, Rouen, et à l'Auto, .Cl¡)'
ture le 10 juin.
A PROPOS D'INDIANAPOLIS
En attendant le résultat définit-if de 1:1 course
d'Indianapolis, nous nous plaisons à constater déjà
une victoire qui. en matière de carbur.ite.urB, a
Hon. importance: de Pàlmu, sur voiture Ballot, aux
éliminatoires, a fait le meilleur tour de piste en
6 m. lJ3 s. 8 à .la, moyenne de .159 k. 500 à l'heure
avec un Claudel, dont le. choix seul, indique la
valeur, dans une épreuve de ce genre. Organe
particulièrement important, n'est-ce pas, et qui
doit répondre à un. travail moteur élevé. Il est
bon d'ajouter que le - Claudel- a déjà à son actif
des preuves peu communes, uniques même, et qui
rendent sa supériorité évidente.
On n'a pas oublié, en effet, qu'en avion, sur
moteur Hispano, Sadi-Lecointe a atteint la, vitesse
fantastique de 36-1 kil. à l'heure, et que la. tra-
versée de Londres en Australie, en 27 jours, Bue-
cédant à la première .traversée directe de l'Atlan-
tique en avion. et en dirigeable sont également
triomphes sportifs et mécaniques que partage le
carburateur Clallaè1.
Aussi, constructeurs et cbndifcteurs dans les
grande? coursée de. vitesse peuvent, compter roc lui,
LES GRANDES EPREUVES AUTOMOBILES
Le Grand Prix d'Indianapolis
(31 mai 1920)
(De notre envoyé spécial)
Une affluence formidable. — La pluie battante
fausse les résultats. — Victoire de Gaston
Chevrolet.
Dès les premières heures du jour, le vaste
:1utodl'oJl16 est envahi par une foule saais cesse
croissante. Chauffeurs, motocyclistes, cyclistes, ca-
valiers même, piétons arrivent en grand nombre
-de tous côtés et se pressent aux multiples portes
d'entrée. On cite même certains spectateurs ve-
nus de Chicago, Omaha, New-York en aéroplane.
Jamais peut-être on ne vit tant de monde à India-
napolis -et le goût des grandes épreuves automo-
biles est ici, plus marqué que jamais, es qui,
après tout, n'a .rien de Burprena-nt dans un pays
si entièrement conquis à la, locomotion moderne.
A 9 li cure s du matin, une heure avant le départ,
je 'pas'8C à l'Office Central où on m"annonce que
le chiffre de cent cinquante mille entrées est déjà
dépassé. D'ores et déjà, il est assuré que là re-
cette totale de l'autodirome va dépasser trois mil-
lions. -
On courra sous la pluie
. Une seule ombre au tableau : le temps était bien
couvert ce inatm, et à. l'heura où je vous écris
la, pluie tom'i>e furieusement. Où est le fameuxfSo-
leil d'Indianapolis ? Car le Grand Prix qui s'est
déjà disputé sept fois, avait connu sept fois de
splendides journées.
Que fera-t-on tout à l'heure? Il ne semble pas
être question de renoncer, ce qui d'ailleurs ne se-
rait guère possible, Indianapolis ne pouvant hospi-
taliser ■ .etce foule énorme, qui afflue de tous les
grands centres.
Mais voilà qui risque de nous donner un Grand
Prix aux résultats singuliers : la mauvaise pluie
égalise les valeurs des concurrents, puisqu'on • ne
peut plus marcher à plein. La supériorité française,
reconnue par tous, risque de ne pouvoir se mani-
fester, du fait des circonstances.
Carpentier sur le traok
Le boxeur G. Carpentier est là, venu aussi pour
assister à la plus grande épreuve automobile qui
ait jamais été organisée au monde. Reconnu par
les spectateurs, il reçoit une ovation formidable.
A la. prière générale, Carpentier fait un tour de
piste, conduit par Barney Oldfield qui, tout à
l'heure, donnera le départ : puis, mis en goût, il
prend à côté de Goux la place de mécano et fait
un second tour à pleine vitesse sur la Peugeot,
favorite de l'épreuve.
Les partants
Deux manquants seulement sur les 25 concur-
rents qualifiés. Ce sont Scales dont la, voiture Gré-
goire est seulement arrivée- la veille, et Stei.n dont
lu, voiture Oldfield n'a pas été remise en état pour
le départ. '
Les 23 concurrents disposés sur quatre rangs !
sont donc les suivants : ' j
Les concurrents
1. PEUGEOT I (Goux).
S. PEUGEQT , ... ^
- 3. PEUGEOT "IÏI (Wilcox). :
■i. BALLOT 1 (De Palma).
5. BALLOT II (Chassagne).
(j. BALLOT III (Thomas), "
7. PEUGEOT TV (Howarù), 0
8. GREGOIRE 1 (Porporato).
10. MUNROE I (Louis Chevrolet).
IL MUNROE II (Gaston Chevrolet),
12. MUNROE III (Sarles).
13. MUNROE IV (Joé Thomas).
1k FRONSENAC I (Bover).
. 15. FRONTENAC II (Hill),
16. FRONTENAC II (Klein),
17. DUESENBERG I (Murhv).
18. DUESENBERG II (Milton).
19. DUESENBERG 111 O'Donnél),
20. DUESENBERG IV (Hearne),
22. REVERE (Anderson).
23. MULFORD (MuLford).
24. RICHARDS (Boling).
25. METEOR (Haupt).
Le départ a été donné sous les ordres de Barnev
Oldi'ield.
Le temps des 100 premiers milles (160 k. 932)
Après quarante tours de piste (l'épreuve en com-
porte 200), le classement s'établit: ainsi :
1. Boyer (FRONTENAC), en 1 h. 5 m. 40 s.
/moyenne l-i7 k. à l'heure). " -,
. 2. Chassa.gne (BALLOT), à 100 rnètreg. T
3. Gaston Ch evrolet (MUNROE), à 500 mètr.
, , 4.Thomas. (BALLOT).
5. De Palm a (BALLOT).
La pluie 'rend la course irrégulière ; aucune
voiture ne peut pous&er à fond, ce qui handicape
particulièrement les Français et donne -la partie
belle aux acrobates spécialisés : les Boyer, CI]-e-
vrolet et consorts.. ■ *•■-
Klein abandonne avec une direction cassée. Por-
porato abandonne également après avoir" dérapé
dans un virage.
André Boillot abandonne
La première grosse surprise de la course est
causée par l'abandon d'André Boillot qui n'aura
fait que quinze tours.
Le classement aux 200 milles
' Boyer est toujours en tête et le classement s'é-
ta'bliti comme suit : , -
1. Soyer (FRONTENAC), 2 h. 11 m. 13 s.
(moyenne : 1*7 à l'heure).
2. Thomas (BALLOT).
3. De Palm a (BALIJOT),
4. G. Chevrolet (MUNROE).
5. Chassagne 'BALLOT)..
6. Hill (FRONTENAC).
7. Milton (DUESENBERG)..
S. Gou:q (PEUGEOT).
9. "Murphy (DUESENBERG).
10. Anderson (REVERE),
Ont abandonné : Wilcox, à la. suite d'ennuis de
moteur; -Haupt, qui a, perdu une roue; Louis Che-
vrolet, avec sa direction cassée.'.
DERNIÈRE HEURE
Le classement
1. Gaston- Chevrolet, 5 h. ,40 m. lô g. ; 2. Tho-
mas ; 3. Sli-KoK MiKûîf." . - -
Moyenne à l'heure : 88 \il. 16.
La voiture de Palma a pris feu un peu avant la-
fin. - ■
BOXE
Charles Ledoux conserve son litre
WYNS EST CHAMPION D'EUROPE
Ledoux bat le champion d'Angleterre par k.-o.
au 11e round. — L'arbitre juga Mike Ho-
neyman trop inférieur et arrête le combat
au 10e round.
LONDRES, 31 mai (par téléphone). — Le N.S.C. a
connu aujourd'hui le grarld" très grand succè..3. Dès rÓu-
vc-r.biire des porles, une foule énoï-mo ©nvaihissait la sa':le,
pourtant spaci&use, du Holland Parle Hall et se pressüt
autour du ring, où devait sa disputer deux ohumpioamu-ts
d'Europe. ' .
Le premier de ces matches, dans l'ordre d'importance,
mettait aux prises notre prestigieux Charles Ledoux con..
tre le champion britannique des poids coq, Jim Higgins.
Ce dernier est un nouveau venu à la boxe. Il fut décou-
vert il n'y a pas très lQngtemps, dans les mines de Lanarhs-
hire, par John toll'y, qui lui donna ses premières leçons.
Sa première victoire ma:rquaute, qui le qualifia pour dis-
puter la « Londale BeJt », lut celle qu'il renuporta sur
Jack Doyle, qu'il mit k.o. en 2 rounds., C'est un boxeur
doué de réelles quaJi.tcs,. et son échec de ce soir n'entravera
certainement pas 's& carrière. - -
Le second m-at4-,h, polir le titre européen dea poids IJlumè
opposait le champion belge Arthur Wyns au cb=pleg
eo¡l:\Íé! Mikô Elgutyman. Aj,ç,.utpci qua la çoabat Wyo».
Mike Honeyman était dûment ¡;a.notiDnnÓ par le Boxlng
Board of Contral et la Fédération Française de Boxe.
Les combats
!Les adversaires sont présentés au public, qui les ac-
clame avec.enthousiasme. Les, formalités d'usage, sont vive.
ment menées- et le gong résonne pour le combat Ledoux-
Higgins,
Dès le début les deux hommes combattent durement. Jus-
qu'au 5' round, aucun des deux n'arrive à s'assurer l'a-
vantage. Au Ii" round, ce sont de durs échanges et le
combat se poursuit farouchement, Ledoux et Higgins att&-
quant tour à. tour.
Au 9' round, Hj¡,¡giDS a l'avantage. redoux semble fa.ti-
guis. Au 10' round il se reprend et au 11' round place un
droit au menton qui descend Higgins pour le compte.
La victoire de Ledoux est sportivement aoc-lamée.
Le match Arthur Wyns-Mike Honeyman &e termine au
10* round par la viotoire du champion belge; l'arbitre, de-
vant I infériorité évidente de Milte Hooneyman, arrêta le
combat.
ArthuT Wyns est champion d'Europe des poids plume.
Standardisation intelligente
L'importante Compagnie Française des Automo-
biles de place, dont une expérience de longues an-
nées dans l'exploitation du taxi, construit et met !
•en vente sur le marché un châssis deux cylindres, !
s accommodant du landaulet, du torpedo ou de la
conduite intérieure, ainsi qu'une camionnette de
500 kil. de charge.
Provenant d'une telle firme cette construction
offre déjà une garantie séduisante, mais ce à quoi
on applaudira), est la standardisation, l'interchan,
Sjeabihté, de toutes les, pièees- -du ■ vélii<,iile, - députa
le moindre écrou jusqu'à l'organe complet, ce qnî
permet de réaliser une économie considérable de
tempr, et d'argent.
A la fabrication complète de la. voiture, la Com-
pagnie des Autos ajoute cello des pneumatiques ;
en un mot, elle fait tout elle-même et constitue
des stocks qui assureront la fourniture et la répa-
ration sous des conditions d'économies irréalisées
jusqu'ici.
Bien que fort luxueuses, les voitures seront, en
un mot, des voitures d'affaires, d'achat et d'en-
tretien réduits au minimum.
Cette heureuse idée, exploitée par une Société
particulièrement qualifiée, est appelée, sûrement,
au plus brillant avenir. Catalogues et renseigne-
ments sont envoyés gracieusement sur demande,
place Collange, à Levallois (Seine). — (Voir aux
,annonces de ce jour.)
Allô ! Allô !
Le respect dû au juge sportif
Une malencontreuse erreur de composition
nous a fait réclamer, des juges dans un combat
de boxe, des décisions « équitables ». Le mot,
fi, très juste titre, a froissé l'un des intéressés
rien ne m'a paru plus compréhensible que
l'émoi de ce parfait honnête homme devant une
phrase qui le supposait capable de prononcer
contre la justice et contre sa conscience.
p-, (, est -s?a£,. «XSOKHO& f. une foi s: de - plus, ici
| même, de prêcher le respect dont nous ne de-
! vrions jamais nous départir vis-à-vis du juge
j sportif. Le public est - souvent injuste à son
égard et il a d'autant plus tort que tous nos
! juges sans exception sont de parfaits hommes
de, sport, n'ayant jamais le moindre intérêt
dans la partie qu'ils sont appelés à juger.
. Tout particulièrement, ceux qui prononcent
sur les combats de boxe exercent une fonction
on ne peut plus délicate. Chaque boxeur a ses
partisans qui le voient avec des yeux prévenus
à l'avance. Celui-ci est-il l'égal de son parte-
naire? Ils le voient facilement vainqueur. Lui
est-il nettement inférieur ? Ils voudraient le
match nul. Au total et quelle que soit sa dé-
cision, le pauvre juge est certain de se faire
houspiller par la moitié de la salle. Quelle pa-
tience et quel amour de la boxe ne lui faut-il
pas pour persévérer ?
: Port heureusement pour lui, le juge dans les
vélodromes est dans une situation privilégiée.
Il est en général seul avec le chronométreur
sur la ligne d arrivée et si les quelques per-
sonnes qui sont près de lui peuvent, encore
contester sa décision, tout le reste du public
ne peut valablement soutenir qu'il a mieux vu
que lui.. ;
; Mais que la besogne des-uns soit plus facile
que celle des autres, n'oublions pas qu'ils sont
choisis par les fédérations parmi les person-
nalités qui sont sans aucun intérêt matériel
dans le sport où ils sont appelés à rendre la
justice. Comment, dans ces conditions, suspec-,
terait-on leur bonne foi?
r Reste la seule question de leur compétence.
Evidemment, quand Paoli bat un record du
lancement du poids et que l'on s'aperçoit, après
coup, et la nouvelle déjà télégraphiée dans le
monde entier, que ce poids pèse 300 grammes
de moins qu'il ne faut, cette performance (?)
du monsieur chargé de peser ce poids appa-
raît d une telle, si j'ose dire, « pralinerie »
qu'pn se rend bien compte tout de suite qu'il
B y, ^fl.ue l'U.S.F.S.A. et le sieur Genet pour
l'avoir laissé accomplir. Mais nos juges spor-
tifs'-sont en général très compétents et comme
ils sont tous parfaitement honnêtes, le public
doit toujours à leurs décisions le respect le
plus absolu.
— Henri DESGRANGE.
Aujourd'hui, à 14 heures, courtes à Maisons-
Laffitte,
Nos pronostics. :
Prix de la Limagne, OrtiesBelgian.
Prix duv Gévaudan, — Alzette, P8.$sirniste.
Prix de l'Auvergne. — Bout de Zan, Couronne
Austmle,
.course de Haies Annuelle. —. Golden Fan, Ca-
mouflet.
Prix du Puy-de-Dôme. — Ivlonastery, CTwraille. j
'était au Championnat Militaire Cycliste,
disputé à Versailles. Comme le comman-
dant Fabre et M. Lioust devisaient, attendant
l'heure du départ, trois dragons arrivèrent à
pjed, les mains I*b're,'s, accompagnés d'un ma-
réchal des lôgi^ theyah- 'Très correctement,
le maréchal des lôgis^;%>ré.àente aux organi-
sateurs : '
— Voici les représentants du Xe dragons, dit-
il, et il montre les trois bobinots.
— Mais où sont leurs bicyclettes ? interroge
le commandant Fabre.
— Ils n'en ont pas.
— Alors, que viennent-ils faire ?
-— Un ordre est passé, désignant ces trois
hommes, et j'ai été chargé -d,.e les accompa-
gner.
— Savent-ils seulement monter en vélo ? de-
mande un lieutenant.
Personne n'en est encore bien certain !
Oar la parole et par le geste.
* Mme1 Milliat ne se contente pas de pré-
sider, avec la plus heureuse activité aux des-
tinées de la Fédération des Sociétés Féminines
Sportives de France et de répandre la bonne
parole. Elle prêche d'exemple et, qui mieux
est, en toute simplicité.
Jeudi matin, en canoë, elle remonta la Seine
d'Auteuil à Charenton. Et nul, peut-être, n'en
eût rien su si, à la barre, n'avait été le jeune
Jean Weber, fils de notre confrère. ,
J. eudi prochain 3 juin aura lieu, au Tatter-
sall Français, 10, rue Pergolèse, une très
intéressante vente aux enchères dont nous pu-
blions la liste en troisième page.
Téléphoniste*
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
LE 14e TOUR DE FRANCE
Organisé par L'AUTO, du 27 Juin au 25 Juillet 1920
Un journal dans le mouvement
Un journal dans le mouvement, c'est assuré-
ment l'Eclairent de Nice. On sait que depuis de
longues années, VEclaireur possède une rubrique
sportive très complète et tJlès bien tenue, et que
jamais cette excellente feuille n'a, manqué une oc-
casion de manifester de sa sympathie profonde
pour tout ce qui touche au sport.
Donc, ,I'Eclairetir ne pouvait laisser passer une
compétition comme notre retentissant Tour de
France, sans s'y intéresser de façon active et sans
contribuer de toutes ses forces à, son succès.
Notre appel en faveur des isolés l'a ému. Im-
médiatement il s'est mis en campagne. Et ces
jours derniers noua recevions de lui les lignes sui-
vantes que nous sommes infiniment heureux d'in-
sérer. "
3.» 1 Noua vous envoyons, inclus, l'engagement
d l,pini pour le Tour de-France. Alpini partici-
[ jpera- - au Tour comme- crack de VEclaireur. Nous
|'aôcôrdeFOife .«ôuragetti
1 cilités lui permettant de se s&tgNsr eu Je
; ymte. Nous vous saurons gré de vouloir ,bien le
inentior,n(,r comme étant le filleul de l'Eclaireur
de Nice ; cela incitera, sans aucun doute, d'autres
confrères régionaux à nous imiter. Nous voua rap-
pelons que notre petit as, parti au 163e R I. le
w août 1914, fut successivement nommé caporal,
sergent, adjudant. Bous-lieutenant et lieutenant.
Ses exploits furent magnifiques. Il a. été l'objet
de sept citations et est. décoré de la médaille mi-
litaire. Vers la. fin de la guerre; il passa dans
l'a,via,f,iDn comme officier pilote. C'est un excellent
sujet, un garçon sérieux, il serait à souhaiter que
le Tour en possédât beaucoup comme lui. »
L'Eclaircur aurait pu ajouter qu'Alpini est éga-
lement un coureur de valeur, qui saura surmonter
toutes les difficultés de notre fameuse épreuve.
En tout cas, c'est avec joie que nous recevons
l'inscription du crack de l' Edaireur. Ainsi donc,
voici un journal régional qui n'hésita pas à dé-
penser quelques billets bleus en faveur d'un rou-
tier qu'il croit capable d'honorer son pays natal.
Le geste vaut d'être retenu... et imité.
Toutes n03 félicitations à notre excellent con-
frère VEclaireur. Il peut compter sur nous pour
surveiller attentivement son petit filleul.
En seconde classe
Aussitôt reçue l'inscription d'Alpini. le crack
de VEclaireur, a été soumise aux commissaires du
Tour ;de France qui ont décidé de l'enregistrer
en seconde classe. Rien de plus juste. Alpini fera
la, course en solitaire, bien que nanti de ouelque
argent de VEclaireur. C'eût été un tort, avec les
seuls moyens dont il disposera, que de l'obliger à
faire le Tour en première classe. C'est bon pour
les richards !
Les engagés
..Atee:Lgûtt...inscription, cotre liste actuelle des
engagés du Tour de France £i'étab'Ïil comme âait:' '
Première classe
1. Eugène CHRISTOPHE, Malakoff.
2. Firmin LAMBOrr, Anvers.
3. Honoré BARTHELEMY, Paris.
4. Henri PELISSIER, Paris.
5. Francis PELISSIER, Paris. , '
G. Louis HEUSGHEM, Ransart., .
7. Paud DEMAN, Mouscron.
8. Joseph VANDAELE, Mouscron, \
9. Jacques COOMAN S, Herstal. \
10. Louis MOTTIAT, Bouffioulx.
11. Jean ROSSIUS, Retinnes. ,
13. Aifred STEUX, Dottignies. ■
13. Léon SCIEUR. Florennes.
14. Emile MASSON, Dierset-îes-Liége.
15. Philippe THYS, Anderlecht..
Deuxième èlasse ,
101. Didier MESLARD, Châtelletault. 1
102. Joseph TOMASSA, Paris.
103. Pierre HERBETTE. Sainte-Radegonde»#
104. Geo MENARD. Lisieux.
105. François CHEVALIER, La Montagne.
106. Henri OLIVIER, Dunkerque.
107. Adolphe MARANZANO, Paris.
108. ALPINI (Nice),
L ITINÉRAIRE DÉTAILLÉ
ONZIEME ETAPE
Grenoble-Le Galibier-Gex (362 kil.)
17 juillet 1920. — Départ à 2 h. du matin
AVIS
Les concurrents sont invités, sur tout parcours en -;,ton-
tagne, à redoubler de 2i-rude7ice, car nombre de chevalix,
de. mulets, d'ânes, de bœufs, de vaches, de veaux, de chè-
vres, de jM/n£pns, de porcs errent en liberté le long des
routes. Jfmîis appelons particulièrement I'cttention des inté-
fessés sur les descentes longuee et sinueuses des cols.
! Les routes de îno-btagnel en a¿nir"l, sont étroites et prt-r-
fois d'un entretien assez difficle. Quelques-unes sont cou-
vées de profonds caniveauc. Ze sol est friable et raviné. 1
Les descentes deviennent dangereuses pour les imprudents. '
Elles sont ' souvent encaissées entre les parois rocheuses et
un mur qui sépare la route du précipice. Les virages sont
excessivement courts tt brusques, 'quelquefois cachés Par
des arbres. La plus grande prudence, est recommandée, -non
seulement aux courcurp, mais aussi aux conducteurs des
voitures automobiles qui suivent la course.. \
Il est également esses fréquent de rencontrer sur ces
mêmes chemins des q,ttelagcs non surveilfést ou' encore des
convois de bois dont le déplacement est lent: dans ces cas,
la prudence doit aller, pour les eyelî,tes, iisqqt'à, mettre
pied à terre,, et. pour les (wtomobilistc,7 jusqu'it arrêter leur
voitiire, voire m!m6 leur ntoteiir,
GRENOBLE (0 kil.).- — Contrôle de départ. Ij& signature
sera donnée :'Ul café de l'Ascanseur. boulevard Ga-mbetta,
gons la direction de M. Guérin. correspondant de l'Auto,
assisté de l'U.C. Grenoble -?t du BjC; de Grenoble. *•
Pour 88 Tendre du contrôle de signature au départ réel,
suivre le boulevard Gambetta jusqu'à. la. rue Hache à gauche,
ensuite à droite par le boulevard de» Alpes, la porté des
Alpes et la route d'Eybens. Le signal du départ sera donné
à l'endroit précis où les rails du tra-mway quittent le
milieu de la route pour monter sur le bas-côté..
La Bajatière (2). Passage à. niveau; suivre îes rails du
tramway jusqu'à Eybena. Eybcn,. (;j). Grimper la grande
côte de Tavernollas, Tavernolles (8),- Urié (11). Deux kilo-
mètres plus loin commence une grande descente de quatre
kilomètres avec tournants très brusques qui ne 00 termine
qu'à l'entrée de Vizil'e. Vizille (17); correspondait de
l'Auto, M. Sibille. Grande-Rue, place du Château, rue d'Ita-
lie et suivre les rails du chemin de fer à voie étroite de
l'Oisans. Le Péage (20); ne pas quitter les rails. Séchi-
lienne (25), Gavet (29), Les Clat,,au-x (30), Jtioupéroux (32),
Livet (36). Coude à gauche sur le pont de la Romanche et
deux kilomètres plus loin nouveau coude très brusque à
droite sur le pont do l'Areynat. RochctaiUée-Les Grands-
Sablés (42); correspondant de l'Auto, M. Henri Boalaï.
Coude très prononcé à droita en suivant les rails. Les
Sables (44), La Paute (46).
BOURG-D'OISANS, (49 kil.). — ContrêU sous la. direc-
tion de M. Claustre, correspondant de l'Auto, assisté des
membres du Syndicat d'Initiative. Devant l'a caéf du Cen-
tre, virage brusque à gauche dans la rue Sadi-CarnoS et
l'avenue de Briançon; franchir le pont sur is ILomam:he et
sur l'autre rive Tirage à droite à angle droit.
Pont Sainte-Guilherme (.M). Après la pont, coude très
prononcé à gauche .vers la route qui monte brusquement à
0 0/0. C'est en réalité ici que commence la ram-pe du icol
du La.uta.ret; elle mesure 33 kilomètres de long,, mais te
dépasse jamais le 10 0/0. Tunnel-, de Commères (55). SoJ
humide, gras et glissant; longueur: 50 mètres. Tunnel
l'infernet (59). Sol humide et gras; nous recommandons ^
la. prudence. Le tunnel est précédé et suivi de coudes très (
brusquas qui, en raison de l'excellence de la route en plein
air, peuvent être pris en vitesse par un cycliste, mais dans
lesquels les conducteurs de voitures doivent s'engager pru,
demment -et avec adresse. Une légère descente précède le
Freney et on continue à. remonter lo cours do la. Roman-
che. Le Freney (61), Le Dauphin (64), Cascade de la Pisse
(66), Tunnel (l'lt Grand Clos (71). Même recommandation
que pour les précédents tunnels. Les F féaux (74).
LA GRAVE (76 ki!.). — Contrôle sous la direction de
M. Conrad Perren, correspondant de l'Auto. A la sortie de
la Tille, on laisse à droite en contre-bas de la route le
jardin alpestre de l'Etat et on s'engage dans un tunnel non
éclairé de 300 mètres. Une allure prudente est de rigueur.
Tunnel des Ardoisières (73); longueur du tunnel 600
Hêtres; sol gluant. Avoir soin de bien garder le milieu de
la route afin d'éviter des frôlements dangereux avec les
parois Tocheusefi. Villar d'Arène (79), Col d'Ii> Lautaret (87); i
altitude: 2.058 mètres; longueur da la montée: 33 kil.;
pente maxima.: 10 0/0; différence de niveau entre la pont
Sainte-Guilherme (pied du col) et l'hôtellerie da col:
1.318 raètrw; peuts moyenne; 4 0JQ; sol trèa bon «6 bien
IOUJaat.
Jonction de la route du Galibier (90). Attët na MI
pleine descente, à l'endroit où une 'barrièrs s urp t&l. u é;
Toute, brusque virage à gauche 11 angle aigu dans -i ..-hemdw
qui grimpe au col du Galibier.
Avis important. — Les autocars a.lpHM qui circu'enti êtUDt,
la Galibier entre la jonction de la route du Ls/.itareî. et
la Plan Lacha (versant nord du massif) rendent
fcamonts et les virages presque impossibles pour tà ? ntnu»
Avant de s'engager dans 1<1, route du col, s'assure. It!Jt
autocars sont passés. Le passage des a.ut&cara se .
ralement . entre 11 heures et 13 'heures.
La Mandette (93). Sol médiocre; vîra.ges en ^ | -,
cheveux; 'pente minima: 11 0/0; pente '
.Co! du Galibier '(96); altitude: S.658 mètres. La différeu^fî
de niveau entre la, jonction de la Toute du Ladt«pj. él
le sommet du col est de 683 mètres, ce qui, pour une dia.
tance de 6 kilomètres n.ous donna -une pente mc-?s»iw df
Il 0/0; pente maxima: 14 et 16 0/0. Laisser le hlockttas
à gauche et s'engager sans -hésitation dans lé tu t\ tnj
mesure 450 mètres de long. Le sol, toujours
glissant.-iMêtnes recommandations que-pour les ati!riss t.a&.
nels.
Les Granges du, Galibier (100). La. descente di
presque aussi diflicile.que la montée, Pente maxima 1 > ;. ; s ■
marna: 7 0/0. P. 'a ,7b Lacha Àttoûtiua 1*
Tirais „ route -n est })rot-égfe par aucun pa.raWét. Mg
!' XA GRAVE, ît 1,525 mêt-i-es ^aTc'luiîe. — Ta Meijô
et l'église des Terrasses
tournants sont brusques et souvent masqués ipat les
Mais. La Charmelte (lOG)., Bonne/mit (108), Pratier (Zl£j>t
La Rtt.tTte (111); tournant brusque sur le pont. Le Terncit
(112); correspondant de l'.iwto, M. Mich'elland. La Muai
(113).
Valloire (114); correspondant de l'Auto, M. Devonassoux. '
En vue des maiisom, virage à angle droit sur un peti,t pontj
la traversée'du village est assez difficultueuse à cause d.
2'étroitesse des rues. Contourner l'église, franchir la pont
sur-la Valloirette et. passer devant le Grand Hôtel de Val-
loire et du Galibier., Les Choseau.e ■ (115), Les Grangef
(116), Le Clos (117). "
Tunnel <7M Télégraphe (1.19); virer franchement à droite
sous la voute. Do l'aiitre côté du tunnel, virage encore à
droite ' angle drolV. Nous appelons l'attention de tous ceuj»
qui passent à cet endroit sur l'admiraba vue que l'oa
a .sur la Ma.urienne. Saint-Michel-de-Maurienne, que l'oIt
peut apercevoir au pied de la montagne, est situé exacte -
| ment à 1.037 mètres au-dessous. L'œil plonge dans ce gout
1 fre et l'on ne peut se lasser du panorama tout en slt
défendant contre un -frii;son d'émotion; il ne faudrait cepen.
dant pas oublier de virer et les virages sont en nombre èt
[ en varité infinis dans cette descente da 12 kilomètres oïl
| la pente moyenne est de 9 0/0 de bout en bout. En réalité
la montagne du Télégraphe qui est accolée au Galibier est
très nettement scindée de ce dernier par -le vallon de lq
: Valloirette. La « passe » du Télégraphe porte d'ailleurs -1«
.nom propre de col dss Trois-Chapelles et cela suffit pouz
le distinguer du Galibier dont il est un satellite, tout
comme le Lautaret. en est un autre. La Lcchîre (123), Pont
Lancelot (126); deux courbes très prononcées -à, dro*.te. Le 1
Seiguieres (128) ; courbe très prononcée à gauche. Saint.
Martin-d'Are '(130):
SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE (131 kil.). '—ContrôH
sous la direction de M. „F. Richard, 'correspondant dej •
I'A-ito. On tombe subitement de la montagne dans unt ■
petite rue étroite en franchissap.t la pont jeté sur l'AN '
et sur ¡a.,grande ligne de cli.-irai;i de for ds Paris-NIodanè.
Immédiatement ' après, virage à gaucna sur la route na-tio-
-nale. On continuera à dc-valler la: Maurlettno par une des-
cente douce de 2 0/0 jusqu'au pont diAi;o; en ne quittant . '
jamais le cours de l'Arc; Attention ! nombreux caniveaux „
et non moins nombreux passages -à- rlycati. La route est "
excellente et on peut se laisser alloï en ,.ij.yant soin toute-
fois de bien garder ea droite afin d'éviter des Yencc-ntïea ■
avec des véhicules venant en sans inverse et dont la pré-
sence dans un tournant masqué par en roch'er ne peut
êtw , soupçonnée. Le - Pas, du, (134), Gare de Saint.
Ju'ilcv, '(1-40). ' Roc" -
'Saint:JcancIIr-Jlaurienne - (146) ; correspondant de l'Auto,
M. Jean Cagnières. Franchir le pont sur l'Arvan et rqur-
suivre en lace ipâr une belle avenue qui mèno en ville. Le*
traversée do celle-ci se fait par la rue Ifeuvo en obliquant
à droite sur la plaça « Foderé. Aux dernières m'a'isopa 'de la
localité, obliquer à. gauche. Un kilpmèiï? plus loàa, mau- T
vais tourna,nt il. droite sur . un pont, l'ontamafrey . ( 150,)»
La, Chambre (157), Gare de Chavannes-Samt-Ilcmy (161),
Epierre (169), A igycbelle (179); coyrësponda.nt .de l'4ùto, -,
M!'''le Dr Pan1 Icard, assht6 de TIJ-S. du canton d'Aigue..
,belle. Avant la ville, passage à niveau dans un tournant -et
IIIPrès J'aggloméra',.Io.,i nouveau passage à niveau, l'ont
(I'.4iton (184): carrefour olt -viennent- ab.outir cinq routes
et où sont situées deux maisors. Nous-quitterons ici la
pittoresque et étroit" Maurienne pour r.ous engager dan»
la -Tarentaise non aï!,oins. pittoresque, ayant ainsi contourné
la massif de la Vanoise. ViTer franchement à drùite sur
le pont. et : franchir l'Arc une'dériiièrs fois. AUQH, (185);
correspondant de :YAt'.to, M. Moi5e Vo-let'Las. Conserver
grande route départementale. Trois kilomètres plus loi n, à
J'endroit. dit « Carrefour du»Pont de Grésy », poursuivra
éa !a-ca par Ja ligne, droite malgré la largeur de la. route
d<» gauche qui invite à un détour.
$aiMe-IUlène-s7/.r,:rsère . (i94)':' Ne pas s'écarter de la
ligna, droits' jusqu'à, la sortie "'ù se présente une fourcha
et où • il faut s'engager dans la branche de droite. Notre-
Dame-des-Milliires (1S6), Grignon (201), Pont !l':llbert,'ll
(203). ■
ALBERTVILLE (204 kil.). — Contrôle sons la direction
da-M. Louis Fontanet, correspondant da l'Auto, assisté du
Vélo Club. On entre en ville en franchissant un passage
à niveau..Poursuivre en lace par l'avenue Pierre-Blanc, la'
cours de l'Hôtel-de-Ville, passer devant le pont. des Adou-
bles, longer le quai des Al1obrogt)S et, la route d'Uginea
en remontant le cours de l'Arly en ligne droite.
Les Fontaines d'Ugines (212). A côté ds l'hôtel de cba,.
monix, virer à droite à angle droit et -passer devant les
usines Girod. Le Moulin ' Ravier- -(317). Nous sommes au
milieu des gorges de l'Arly dont la magliixiVBBCe-et l'abord
facile en font un des, sites les :Plll-s connus et les plti»
recherchés des Alpes. Bien tenir sa droite et faire fonc-
tionner le signal avertisseur fessez souvent afin d éviter la
surprise d'une rencontre avec les . chauois de bois qui
circulent nombreux sur cette, route. l,a côte est rude, ellff
monte, à 6 0/0 pendant 6 kilomètres; il y a également
quelques petits tunnels. Pont de FIOTO (222), Sciint-Nicolas*
la-Chapelle (224)..... y -
Flumet '(226) ; correspondant, do l'A uto, M, RO$at-rliignot'r
Depuis les Fontaines d'Ùgines", nous venons de Bous élever
de 409 il 900 mètres, soit une différence.de niveau de 5Qq
mètres. Nous passerons à côté du bureau de' douane sani
nous en inquiéter, car ce n'est qn'apl'èS_.Annecy que nou|
entrerons dans 111, zone neutre. Virage brusque à gauche
Mitre deux murs en' face le • posta • de dananiers afin df
IIWU3 engager dana le ,chem.;n très m.édid;ve qui mène auit
Airawis. La Giettag (233); 500 mètrej aprèj La Giettaz.
[oiuche où'il fatÍt 'tourner à ga.uche: Après les gorges d&,
l'Arly, . on remonte à partir de Fluaiet toutes les 'gorgea
la', l'Arrondine. Etroites et pittoresques aÜ possible, ellel
[ont presque oublier l'atrocité du sol de la. route défoncé®
par la passage des autocai---. Coi des J rriti-i,; (339) ; alti.
rade; 1.470 •
le .500 mètres. La pent.e.maxhna. est de 9 0, 0, Du col on 18
ans très .belle vue sur Je mont Blanc. ■
La Clusaz (247) ; correspondant de l'Auto, ,M. Coilombk
J1e1', Attention! descenta rapide, tournants brusques. Cou-
xjurner le cimetière qui lui-même entoure, l'église. Saint-
Tean-de-Sixtes (250); correspondant de l'Auto, M. :Berthet.
Passer à cota de l'église et ne se préoccuper d'aucune deit
■outes adjacentes. Les J'illards (254), ThJJnes (358) ; con-es-
mondant de l'.tuto, M. Michel Rolland. Courbe à gauche
l'abord, à droite ensuite, traverser le pont sur le, Nom,"
jasser devant la gare et suivre les rails du chemin dd fer t
k y «ie too'Uo- tP.. MmîH j ; iism II
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