Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-09-03
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 septembre 1906 03 septembre 1906
Description : 1906/09/03 (A7,N2148). 1906/09/03 (A7,N2148).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4623242r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
v
ux qui ne sont pas nés sous le ciel em-
if Midi. Les officiels étaient ü. la recherche
h d'ombre ; les coureurs accentuaient l'al-
Cr se procurer davantage de fraîcheur au
.^d'un bienfaisant déplacement d'air. Hien
4st'un coureur du Midi qui gagnera, s'ex-
l'il mes côtés une jeune et jolie femme.
citons-le, Madame, puisque tel est votre
coureurs continuèrent à tourner, les in-
;ai)les spectateurs continuèrent à rôtir, et
jicieis continuèrent à chercher de l'ombre.
Un champion
nouveau champion noya. est né En faisant
oS pronostics, nous nous exprimions ainsi :
pus avons ici les meilleurs coureurs - de
. région, et si nous sommes fixés à peu
Aaefeffmont sur la valeur des honnies cte
un peu moins exactement sur celle des
es venus des grands centres comme Lyon,
•lie Bordeaux, nous ne connaissons pres-
•5 du tout les coureurs ttes petits centres.
DUS dit qu'un nouveau champion ne se
la pas aujourd'hui, et ne sera-ce pas pré-
itit un de ces modestes, mais valeureux
coureurs, encore ignoré de la foule, pour
le Grand Prix Peugeot sera une occasion
; produire ? »
avions vu juste. Ce fut, en effet, un cou-
jffîioré d'un « Petit Centre » qui s'adjugea
,!Dire. En voilà un qui pourra se féliciter
.jMtiative de la grande marque de Vaenti-
| parisiens Vast et Bardonneau n'ont pour,
dire point figuré. C'est un Niçois du nom
'■00, qui, étant dans le groupe de tête, se
ja à remballage et régla facilement Lu-
de Bordeaux et Barddnneau de Paris,
jr vous donner une idée de la qualité du'
eaup champion, laissez-moi vous dire que
-, en guise d'entraînement, couvre journal-
fit 100 kilomètres, et cela depuis un mois
,'bomme qui a résisté à un travail pareil
se fatiguer, et sans se surentraîner a vrai-
[l quelque cnose dans les jambes.
connaissons que Novo fut favorisé par le train
renient lent, et aussi par la chaleur tropi-
janiscuteurs et vainqueurs : 1. MM. Hammou che (de Nancy), 2. Alibert, 3. Eug. Peugeot,
- . 1 . 1 4. Sicot, 5. Nova (le vainqueur), 6. Beclc {de Rennes].
Incommodant quantité d'autres concurrente,
mpérature, pour lui, a été un facteur heu-
considérations ne retirent rien au mérite .
. belle victoire, malgré tout, chèrement ac-
~c, pleurait de joie lorsque le président de
grande fête de famille, l'aimable M. Eugène
'ot, de le féliciter.
Voulez-vous..me permettre d'envoyer, une
ne à Nice à ma femme et à ma fille, qui
être si contentes de savoir que suis arrivé
ier ? supplia Novo.
rié et père de famille,le vainqueur du Grand
Peugeot est né à Nice, où il exerça la pro-
m de mécanicien. Il battit tous ses concur-
dans l'épreuve éliminatoire régionale,cou-
l50 kil en 1 h. 20 m.
LA COURSE
En selle
rès les opérations de contrôle, -à l'Ermitage
ongchamp, tout le monde se retrouve der-
l-es tribunes du champ de courses où doit
donné le départ. Tout est organisé à sau-
les curieux sont refoulé à l'extérieur du
lit afin de laisser libre une énorme espl.a-
: où les concurrents sont placés sur onze
ées. Sur les 111 qualifiés, il n'y a que 13
citions, ce qui laisse un camp de 98 cou-
auxquels le starter, notre ami Alibert,
le le départ A 8 h. 11 m. ,
peloton s'ébranle compact et le premier
a été effectué à une allure de record. D'ail-
> les temps des deux premiers, {lue l'on
fera ci-après, indiquent suffisamment quelle
1 de vitesse s'empara des coureurs dès, le
t. Cela ne dura pas, mais ce fut suffisant
pour en faire abandonner une douzaine.
1 troisième tour, tout rentra dans l'ordre:
s pelotons se suivaient,, espacés d'environ
mètres l'un de l'autre. De temps à autre,
[u'un s'échapp.ait.du groupe pour rejoindre
qui précédait. Au ,neuvième tour, le train
plus sévère encore et on signale de nou-
s .abandons. Lorsqu'éclata la bombe mar-
t les 50 kilomètres, il ne restait plus que
•ncurrents en course.
seconde mi-temps fut plus calme que la
lere. Nous avons bien eu une chute de
qua, de Paris, suivi de son abandon, mais
!,e fut pas un incident suffisamment nota-
kuccessivement Bocco, :c, du Havre, tentent 'des lâchages ; on ap-
It, mais on s'aperçoit bientôt que tous deux
tour de retard, alors on n'applaudit plus.
'Irtneau mène les 20, 21 et 221 tours. Vast
mble pas à son affaire. Nous apprenons
*st souffrant et seule l'amitié qui l'attache
.érigeants de l'usine de Valentigney !e fit
'V Comment ne serait-on pas souffrant par
température pareille'! Colboc, du Havre,
uit toujours le peloton, mais ne rattrape
de terrain.
L'ARRIVÉE
[e bombe annonce le dernier tour. Il reste
" Tireurs dans le peloton de tête.
^mètres du poteau tous emballent, Bar-
«7® tête, emmenant Luguet dans sa
dernier vient attaquer le ~ champion du
monde. Mais voici que l'on voit surgir du groupe,
comme un boulet, un coureur .portant le.maillot
jaune • il arrive à la hauteur de Bardonneau et
de Luguet, il les dépasse, prend une longueur,
deux longueurs, et passe la, banderole d'arrivée
avec trois longueurs d'avance.
Qui est-ce? On ne le connaît pas. On regarde
son numéro et on consulte l'Auto.
— Novo, de Nice'? Qui ça, Novo-?
C'est une surprise générale. Connu ou inconnu,
cela n'empêche pas Novo d'avoir beaucoup de
qualité et d'être un coureur merveilleux qu'un
entraînement ra-tionnel doit placer au premier
rang des champions amateurs. Il faut dire que
Novo était 'bien -servi par sa bicyclette Peugeot.
Nous avons donné en tête de ce compte rendu,
le classement général. Voici maintenant le clas-
sement
Tour par tour
,Twnpo-
total par tour
Srt. st. H. M. s. M. s.
1" tour 3 63a 5 52 5 52
2' - 7 264 11 8 5 16
3' - 10 89G 17 30 6 22
4' — 14 528 23 15 5 45
5' - 18 160 29 55 6 40
6" -— 21 792 - 35 54 5 59
7° - 25 524 42 10 6 16
8' — ..'............... 29 056 48 13 6 3
9' — 32 638 64 » 5 47
10' - 36 320 1 » 26 - 6 25
11. _ . 39 952 1 6 55 6 29
12' — 43 584 1 13 30 6 45
13" - 47 216 1 19 56 6 26
14* - 50 848 1 26 24 6 30
15' - 54 480 1 33 10 6 46
16' - 58 112 1 40 » 6 50
17. ' 61 744 1 46 55 6 55
18' — 65 376 1 53 10 6 15
19, - 69 008 1 59 40 6 30
20» - 72 640 2 8 50 9 10
21' _ 76 272 2 15 50 7 »
2?' - 79 904 2 23 15 7 25
23, __ . 83 536 2 30 45 7 30
24, - 87 168 2 37 55 7 J.0
3y --.................. 90 800 2 44 20 6 125
ag. - 94 432 2 51 15 6 55
27' - 98 064 2 57 30 6 15
28. - 101 696 3 3 53 6 23
En consultant le tableau ci-dessus on remar-
que que le vingtième tour a été couvert très len-
1 tement. A ce moment Colboc, du Havre, chercha
à regagner le terrain perdu par suite de crevai.
son. Il ne put combler entièrement son retard, -
malgré un effort très courageux, très remarqué
et très applaudi.
Dans l'heure : 36 kilomètres.
1 .A mi-course" au. Quatorzième tour, c'est-à-aire
vers le cinquantième kilomètre, 36 concurrents
étaient encore en course, ayant l'espoir de ga-
gner la finale du Prix Peugeot.
A la deuxième heure, 69 kil. 50 m. étaient par-
courus.
Le iwU" kilomètre, situé en haut de la descente 1
de la porte de Boulogne, a été atteint exactement
par le peloton de tête en 3 h. 1 m. 11 s.
Déjeuner entre a mis
A la suite de la course un déjeuner vraiment
amical a réuni à l'Ermitage de Longchamp orga-
nisateurs, officiels, et quelques bons amis de la
vieille marque.
M. Eugène Peugeot présidait, ayant en face de
lui M. Sicot, directeur de la succursale de Paris
des 'Etablissements Peugeot.A ses côtés notre
directeur H. Desgrange; Breton, président de la
Commission sportive de l'U.V.F. ; Perd:rizet, direc-
teur du dépôt de la rue Bérenger de la maison
Peugeot; Hammouche; L. Alibert, le grand or-
ganisateur de la fête ; notre administrateur V.
Goddet ; Gingembre, Meyland ; Novo, le glorieux
vainqueur ; Beck, ie commissaire de police de
Puteaux ; le secrétaire du commissariat de police
de Boulogne ; Lefèvre, Buchet, Pattier, Petit-
Breton, Passerieu, Combes, etc., etc.
Ce repas fut un des plus gais auxquels il nous
fut donné d'assister. On se trouvait entre amis,
et vous vous imaginez bien que l'entrain ne faisait
pas défaut.
Les discours
Ne nous plaignons pas d'avoir été dans l'obli-
gation d'entendre d'agréables speechs fort spiri-
tuellement exprimés. Lorsque le champagne pé-
tilla. dans les coupes, M. Eugène Peugeot dit avec
quel plaisir il se levait pour porter la santé du
vainqueur, à ses muscles, à son cœur et à sa
famille ; il eut aussi un mot charmant pour la
presse sportive, pour M. Si'cot et pour M. Ali-
bert, chargé de toute l'organisation compliquée
du Grand Prix, et auquel il faut adresser des
compliments qui sont mérités. M. Peugeot re-
grette vivement l'absence de son ami et associé
Philippe Bovet, qui eût été heureux de prendre
sa part d'une fête aussi parfaitement réussie si
la maladie ne le retenait au loin.
M. Breton, au nom de l'U.V.F., dit qu'il faut
encourager ces manifestations sportives éma-
nant de l'initiative privée; il boit discrètement
aux succès d Lion Peugeot.
Notre rédacteur en chef et directeur H Des-
grange lève sa coupe au rétablissement de M.
Philippe Bovet, puis il adresse des félicitations à
Peugeot, qui représente la vieille noblesse indus-
trielle.
« 11 faut, continue notre directeur, que Peu-
geot se persuade qu'il nous doit tous les ans-son
Grand Prix, ce qui nous donnera occasion d'ap-
plaudir toujours la grande marque. »
Alibert remercie les directeurs et les assure
du dévouement de tous les coureurs. Le D'cn-
nier Meyland termine la série en toastant à
l'amabilité cordiale de M. Sicot.
Le vélodrome du Parc des Princes avait mis
trois loges à la disposition des invités de Peu-
geot, et c est là que se termina une iournée si
bien commencée.
Alphonse STEINES
Le Meeting d'Evian
La troisième journée
COupes d'Evian. — Les extrarégle-
It'tentaires. — Un handicap réussi.
cl'Evian a pris fin hier par trois
une course d'extraréglementaires, les
si:i? /Ti.a.n .un ha.ndi.cap supplémentaire,
in'- ^ touJours. beau, l'assistance nom-
-1 mais, réellement, l'intérêt de la journée
- avoir résidé en la lutte que se livrèrent
so et Lorraine, et ce fut tout.
IS le mille et le kilomètre racer, la Rapière
"ttéralement promenée. Elle n'avait pas
Psaire à craindre, la, malheureuse Rapière,
lement son moteur Panhard-Levassor mé-
,, un sort meilleur. A vaincre sans péril...
:t!l:dant O¡èTe 1 c'est un glorieux petit bateau que
jj*el entre Calypso et la Lorraine a repris,
Calypso a conservé le meilleur par
'■•lot; seconde. Le bateau de Crucq est
"•item11! L P rapide de tous 'les cruisers ;
'% lc^ls • encore Crucq, Mors et Pitre.
^rai-no iJmén.^terait plus de chance; il me
^ ^CTiip t Ur-Diétri-eh qu'elle porte peut
^ la vint - P effort qui, un jour, lui
trop a Sfe SUf CalyPsO. Pérignon est
sa revanche.1m C P Pour n'avoir pas
!'^etaréglemen:taires ont couru dans la
ts u assist-er à ce spectacle bi-
* qui, dans une même série, mar-
,rit lt ^ 1 eure, tandis que d'autres fai-
flu h ^ I «eine, RÉelJ-emej&t la. dispropor-
tion est un peu forte ! Félicitons pourtant Mieus-
set et Picker-Moccand, qui prennent les premiè-
res places de la journée.
Enfin le clou de la journée semble avoir été, à
moins d'erreur de transmission dans la dépêche
que je reçois de mon co.rresponda.nt certain
handicap supplémentaire dans lequel le limit-
boat partait à 3 h. 1 m., tandis que le scratch,
Ricochet-Nautilus, partait à 4 h. 2 m. 41 s. Or,
il se passa ce fait extraordinaire que les quatre
premiers du handicap étaient arrivés avant que
le scratch fût parti ! Le premier fut d'ailleurs le
Lorraine-Cachot, un superbe house-boat dont le
bU-cheyaux .. Lorraine-Diétrich marche dans la
maison.perIection. C'est d'ailleurs l'habitua de la
S'il n'y a pas eu d'erreur dans la dépêche que
nous avons reçue, c'est là un fait unique dans
les annales du sport !
Le Meeting d'Eviaii est terminé. S'il fut un
mm iP brillant la Coupe de Trouville et
que le Meeting de Lúcerne, reconnaissons qu'il
n a pas eu le succès que méritaient les 30,000 fr.
de prix dont il était doté. A part les extrarégle-
mentaires qui étaient sur place, le meeting a
attiré douze cruisers et un racer et demi, \soit un
peu moins de quatorze concurrents. Réellement
c'est peu, et cela donne fort à réfléchir pour
J. MIRAL
Voici les résultats de la journée :
Le Mille départ arrêté
RACERS
1. La Rapière, moteur Panha.rd-Leva.ssor, en
2 m. 38 s. 4/5.
2 Ricochet-Nautilus, mot. Deckert, en 3 m.
16 s. 2/5. c
| ' « - CRUISERS '
I 1. Calypso, mot. Mors, coque Pitre, en 2 m..
56 s. 1/5.
2. Lorraine, mot. Lorraine-Diétrich, en 2 m.
56 s. 3/5....
Kilomètre lancé
' . : RACERS
La Rapière, moteur Panhard-Levassor, en
1 m. 22 s. 1/5. -
Ricochet-Nautilus, moteur Deckert, en 1 m.
32 s.
CRUISERS ■
Calypso, moteur Mors, en 1 m. 35 s.
Lorraine, moteur Lorraine-Diétrich, en 1 m.
35 s. 4!5.
Mais je vais piquer, moteur Ch. Picker, en
1 m. 57 s. 4!5.
Pampero, moteur Fiat, en 2 m. 7 s.
Extraréglementaires (20 kil.)
Première série
1. Mieusset VI, moteur Mieusset, en 5Qt m.
6 s. 4/5.
2. Excelsior V, moteur Picker-Moccand, en
50 m. 20 s. 3/5.
3. Mieusset V, moteur Mieusset, en 51 m. 3/5.
4. Aigrette, moteur Picker-Moccand, 59 m. 59 s.
5. Gaston, mot. Abeille, en 1 h. 22 m. 41 s. 2/5.
6. Nouméa, moteur Daimler, 1 h. 36 m. 33 s.
7. Saüs, mot. Peugeot, en 1 h. 37 rm 9 s. 1/5.
8. Stella,, mot. Lozier, en 1 h. 41 m. 8 s. 2/5.
9. Vaumarins, mot. Peugeot,j en 1 h. 43 m. 4/5.
10. Elisabeth, mot. Lozier, 1 h. 43 m. 43 s. 4/5.
11. EcTftpse, mot; Daimler, 1 h. 52 in. 27 s. 2/5.
Deuxième série
1. Picker-Moccand, moteur Picker-Moccand,
en 39 m. 12 s.
2. Héron, moteur Picker-Moocarid, en 47 m.
11 s. 4/5.
3. Phalarope, moteur Rochet-Schneider, en
1 h. 3 m. 38 s. 1/5.
Pétrole lampant
1. Pétroloil-Nautilus, moteur Kuntz, en 1 h.
49 m. 24 s.
Handicap
Basé sur les temps au tour (départ du
scratch : 4 h. 2 m.)
1. Lorraine-Cachat, moteur Lorraine-Diétrich,
à 3 h. 54 m. 32 s.
2. Calypso, moteur Mors, à 4 h. 1 m. 25 s.
3. Pampero, moteur Fiat, à 4 h. 2 m. 4 s. 4/5.
4. Capoulou" mot. Blake, à 4 h. 2 m. 31 s. 2/5.
Handicap extraréglementaires
1. Excelsior-Malezieux, 2. Touriste, 3. Mieus-
set VI, 4. Pétroloil-Nautilus, 5. Nouméa, 6.Mieus-
set V, 7. Vaumarins, 8. Elisabeth, etc.
Les Affections des Voies Urinaires
Personne n'ignore aujourd'hui, grâce aux in- j
cessants progrès de la médecine, que les affec- j
tions des voies urinaires, depuis l£S simples j
échauffements jusqu'aux éooutomentii et à ia
goutte militaire, peuvent entraîner de redouta-
bles infirmités : cystites, prostatites, rétrécisse-
ments, impuissance. Le copahu, les opiats, le
santal qui dissimulent le mal sans le guérir, tout
en fatigant l'estomac et les reins, sont depuis
longtemps abandonnés par les médecins. Le per-
manganate, les lavages, les injections causti-
ques ne sont plus employés que par ceux qui ne
savent pas se soigner.
Ce qu'il faut bien savoir, c'est qu'on n'est pas
guéri, même si l'écoulement a disparu, tant
qu'on ressent des picotements, des pesanteurs,
des douleurs du coté des voies urinaires, tant
qu'il y a des filaments dans l'urine, etc. Ceux
qui guérissent complètement sont ceux qui em-
ploient l'njection Peyrard d'Alger.
Seule, cette injection a subi J'épreuve de 35 an-
nées d'expérience ; seule, elle a reçu la consé-
cration médicale, les médecins d'Alger ayant re-
connu dans un rapport célèbre que sur 232 es-
sais, ils avaient eu 231 guérisons, affirmant ainsi
son écrasante supériorité, qui fait d'elle le seul
spécifique absolu de tous les écoulements et de
la blennorrhagie. Le fl. ; 4 fr. 50 ; 5 fr. fco. Dé-
pôt toutes ph. Pour tous renseignements et con-
seils médicaux, écrire : PEYRARD d'ALGER, 62,
rue Tiquetonne, Paris.
DeAërtTRIPLE-SEG COINTREAU
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
Derrière les Tandems
CORNET VAINQUEUR
L'importation au Vélodrome du Parc des
Princes, des courses derrière entraîneurs
humains obtient les meilleurs résultats. —
Péripéties diverses des 50 kilomètres.
Après avoir paru en difficulté dès le
début, Cornet finit par gagner. —
Gardellin, Rivière et Delrieux sont
les autres vainqueurs de la jour-
née.— Giuppone fait du 102 kil.
500 à l'heure dans la course
de motocyclettes.
Un soleil à .vous rôtir en quelques minutes
pour pçu que vous soyez resté exposé à ses
rayons ! Tel est d'un mot l'exposé de la tempé-
rature qui régnait hier à Paris.
Cette chaleur sénégalierme n'a pas empêché
CORNET j
un public des plus nombreux d'assister à la
réunion organisée par le vélodrome du Parc des
Princes.
L'événement capital de la journée consistait
en une course de 50 kilomètres derrière entraî-
neurs humains. Une innovation sur la grande
piste de Boulogne, et ce n'est pas sans un cer-
tain sentiment d'appréhension que l'on se de-
mandait, et surtout que l'administration du vé-
lodrome se demandait quelle figure allaient
faire les champions en présence.
Les pessimistes reprochaient il la pîste d'être
trop grande et affirmaient que les coureurs se-
raient perdus sur le plus admirable anneau de
ciment que nous possédions. On ajoutait même
que la griserie de la vitesse n'existait plus
comme dans les épreuves derrière grosses moto-
cyclettes, et que le public se désintéresserait
complètement du genre que l'on essayait.
Les optimistes sortaient un argument excel-
lent en disant que les courses qui se disputaient
ancinnement derrière triplettes ou quadruplet-
tes ne fournissaient guère une vitesse supérieure
et que, néanmoins, elles obtenaient auprès de
la foule un succès au moins égal aux courses
qui se disputent maintenant dans le sillage de
nos gros engins.
Des deux partis. lequel avait raison ?
Nous sommes fixés maintenant, et la preuve
palpable, irréfutable est faite ! Les « populaires »
ont accepté les courses derrière entraîneurs hu-
mains au Parc des Princes, comme elles les
les avaient acceptées il Buffalo, c'est-à-dire avec.
enthousiasme. La foule a vibré de bout en bout,
encourageant les coureurs, les acclamant à cha-
que exploit et ovationnant longuement Cornet,
le vainqueur, qui a dû exécuter un tour d'hon-
neur triomphal.
Les courses avec entraîneurs à tandems hu-
mains ont donc conquis hier leurs grandes let-
tres de naturalisation au Parc des Princes.
L'administration du vélodrome, charmée d'a-
voir pu êtije agréable à son public en lui offrant
un spectacle, sinon nouveau, tout au moins con-
trastant avec l'ordinaire programme de compo-
sition forcément identique, nous a laissé entre-
voir qu'elle renouvellerait cette tentative à l'oc-
casion, en cherchant encore à en parfaire l'or-
ganisation. Le trentaine de tandems qui a eoo-
. péré hier aux résultats excellents que nous ve-
i nons de constater, était évidemment suffisante,
mais ce que veut l'administration du Parc des
Princes, c'est fournir à cha,que équipier, en plus
du même nombre d'équipes dures au train, un
certain nombre de ce que l'on est convenu d'ap-
peler en termes sportifs, des équipes « vites »,
c'est-à-«ire susceptibles de donner un maximum
.d'efforts et de faire rendre à un concurrent tout
ce dont il est capable. Il est certain qu'ainsi les 1
courses avec entraîneurs, retrouveront au Parc
des Princes les vieux succès d'antan.
Le quatuor de champion qui se trouvait en
présence représentait au reste ce que nous pos- -
sédons de mieux comme coureairs da valeur -
derrière le système d'entraînement par tandems.
Les quatre nommes se valent à peu de chose
près, et leurs classement dépend plutôt d'une ,
question de disposition que de leurs qualités ;
réelles.
Pottier, Passérieu, Seigneur et Cornet nous ,
ont donné le spectacle empoignant que nous
avions pronostiqué. Tour à tour ils ont pris la
tête, ils ont paru en position de gagner et c'est •'
au plus endurant qu'est revenue la palme. Après
avoir paru légrèment en difficultés pour suivre
le train du début, Cornet s'est maintenu, puis
a rejoint Pottier et Seigneur, ml peu fatigués
prématurément par une lutte trop tôt commen-
cée, et a enfin passé, restant en somme maître
de la situation en fin de course.
A remarquer que Cornet et Pottier, arrivés
premier et second, sont tous deux engagés dans
le Bol d'Or..
La forme qu'ils ont montrée Mer est un sûr
garant de l'intérêt de la grande lutte qui se pré-
pare.
Le programme de la journée comportait d'au-
tres courses qui, peur être un peu effacées par
le « great event », ont cependant été suivies avec
la plus grande attention.
Gardellin a. trouvé, dans la course scratch,
l'occasion de remporter une victoire chèrement
achetée. Je dis chèrement achetée, car le jeune
Italien après avoir enlevé sa série assez diffici-
lement, est parti en tête dans la finale aux 500
mètres, résistant à tous les assauts que lui cnt
livrés ses concurrents.
Delrieux a fort habilement couru la course de
primes, et Rivierre a suivi cet exemple dans le
Prix d'Encouragement. Rivière est un très bon
petit coureur, qui pourrait ;avec un peu de per-
sévérance, faire encore beaucoup mieux.
Dans la course de motocyclette, Giuppone a
tourné à plus de 102 kil. à l'heure ! Ce chiffre
dit mieux que tout le sentiment d'angoisse qui
a couru le long Ses balustrades pendant les 5 m.
49 s. 3/5 qu'a. duré la course. Moreau et Robert
se sont très bien défendus, beaucoup mieux que
Contant et Pernette, sur qui l'on comptait beau-
coup.
Et c'est sur ce frisson que s'est terminée une
journée, dont nous demandons dès à présent le
pendant,
SCRATCH INTERNATIONAL
Prix : 125, 75, E®, 50 et B5 fr. Distance : 66G m. 66.
Première téria : 1. IIOURLIER, 2. Cottrel, 3. Broka.
Non placés : COlnès, Rivière. CESriier, Dupont, Crausaz,
Antony, Deferieux.
Temps : JJ5 seo. j 200 m. 13 s. 3/5.
Hourlier éprouve plus de diffloultés qu'on Ille l'aurait
pensé à se débarrasser de Cottrel et Broka.
Deuxième séria : 1. HELLER, 2. Desohamps, 3. Cer-
rato. Non placés : Martin, Abegg, Lavieuville, Romu.
lus, Palutias, Charron.
Temps : 53 e. 4/5 ; 200 m. : 13 s. 4/5.
Malgré une bonne attaque de Descliamps, Relier con-
serve l'avantage par nne demi-longueur.
Troisième série : 1. DUPRE, 2. Bouteiller, 3. Stoffel.
Non placés, Véron, Manganel1i, Ledou, Danjou, Achard,
Kostromitinoff.
Temps : 1 m. 2 s. l/5p 200 m. : 13 s. 1/5.
Le crack de Roanne gagne avec la plus grande aisance.
| Quatrième série : 1. LUDOVIC, 2. MaroeJli, 3. Doer.
j flinger. 'Non placés : Cré, Bournao, Miremont, Morel,
| Eschennbrenner, Kotz, Petit.
Temps : 59 e. ; 200 m. : 13 s. 1/5.
Doerflinger, gêne par une légère embardée de Ludovic,
ne peut produire son effort, et le Rémois bat son éternel
concurrent Maroelli, par une demi-longueur.
Cinquième série 1. GARDELLIN, 2. Quessard. Non
placés : Jeack, Tournadour, Bonnard, Rousseau. Ricaux,
Mauriee, Sohwab (crevé), Combe.
Temps : 54 s. 2/5; 200 m. : 13 s. 2/5.
Le petit Quessard oppose une( énergique défense à
Gardellin, lequel garde une , petite demi-longueur ju qu'au poteau. Sohwab a crevé son pneumatique au dé-
t part et n'a pas participé & la. course.
Finale : 1. GARDELLIN.
2. Ludovic, à. 2 longteur8.
3. Hourlier, à. trois-quarts de longueurs.
4. Diipré, à. une demi-longueur; 5. RelIer. 1
Temps : 58 s. 2/5 ; 200 m. : 13 18. 2/5.
Dès le départ, Gardellin part à fond ; ses adversaires,
un moment décontenancés, se lancent ù6 sa poursuite,
mais trop tard, Gardellin réussit àu résister jusqu'au
bout, et coupant même la ligne d'arrivée avec deux lon-
gueurs d'avance. Fou de joie, l'Italien lève la. main en
signe d'allégresse et accomplit le tour d'honneur que lui
réclame les popâlair.s. * "
*$''• PRIX D'ENCOURAGEMENT
Prix : 40, 25, 15 et 10 fr. — Distance : 6 kil. 666 m.
1. RIVIERE, 15 points ; 2. Danjou, 13 points ; 3. I
Jeaok, 13 points ; 4. Broka, 8 points. Non placée : Des-
champs, Martin, Kostromitinoff, Rousseau.
Temps : 9 m. 46 s. 2/5; 200 m. : 21 ,s. 1/5.
Cette course est courue un peu à la débandade. Ri-
vière tire fort bien son épingle du jeu, et se sauve à
mi-course, gagnant de loin, et s'assurant la tête du Clas-
sement par addition de points.
I
COURSE DE PRIMES
Prisses de 10 te. tops les deax tours. — Finales- 30, 20 i
et ® fr. — Distance, 10 kil.
1. DELPIEUSt, & Doerflinger, 3. Cerrato. 4. Gardellin.
Trento-deux pastarta.
Temps : 15 m. Il a. ; 200 m. : 17 s. 4/5,
1" prime : 1. Boiraard, 2. Combe.
2° — 1. Quessard, 2. Germain.
3* — 1. Queasard, 2. Comès. J-
4* — 1. Cornés, 2. Germain. *
5* — 1. Queeeard, 2. Comès.
6' — 1. Majtin, 2. Desohamp®.
7' — 1. Delrieux, 2. Germain. ' !
Delrieux se sauve après la septième prime et n',-at pas
i rejoint. i
| COURSE DE 50 KILOMETRES
- Avec entraîneurs hiumaina.
1. CORNET. a
2. POTTIER, à un tour. 5
3. P ASSERIEU, à trois tolaze.
4. Seigneur, à cinq touM. , . n
Temps : 1 h. 2 m. 54 9. ^
Bonne prise des entraîneurs qui « oueillent » towsi.leurs j
coureurs dans le vimge. Cornet conduit I& danse, euivi i
en file indienne par Passerieu, Seigneur et Pottier. Appris j
quelques taura- effectués dan® cette position, Seigueiia^:
puis Passerieu passent suocessiTement en tête, Siugmen-
tant l'allure. . ■ ;
Une tentative de lâchage de Seigneur a pour résultat
de disloquer le peloton, compact jusqu'à ce moment. "j
Aprèe avoir pris une centaine de mètres d'avwnice. Soi- -j
gneur se voit "ejoint e.t dépassé par Pottier, qui, à son. \
toux, .s'.a.ssurre 200 mètres. #û«serieu et Seigneur roulent
de concert, Cornet ayajit un retard1 de 400 mètres sur
Pottier.
Les distances s'accentuent. Pottier soutie.nt un train
terrible pendant que Pa&serieu 6e voit lâ.ché, par Seigneur
lancé à la poursuite du leader, Cornet., semble avoir gra.nd,'
peine à 'se ,marnlAmi'r. Il rejoint cependant Pasiserieu, en
même temps que Seigneur rattrape Pottier, et les quata-__
coureurs marchent en deux groupes aux deux côtéa opposés-, j
de la piste. Les 10 kil. sont couverts en. 12 m. 10 s. 1/5 .
(record, 11 m. 46 B. 2/5, Darra,-on). ■' •%
La. ©ourse se continue jusqu'-au 20, kilomètre -em. 25 m. :
15 s. 2/5 (record, 23 m. 53 IS. 2/5, Darragon) sans COOTII-
gement. A signaler cependant un bel effort de Seigneur
lâohé par son équipe et qui suit Pottier en seoonde posi-
tian pendant deux tou,rs. L'allure des premiers se ra-
lentit considérablement et C-ornet, lâchant Passerieu,
comble son retard, rejoiig-namt .ainsi Pottier et -Seigneur.
Changement à vue
Bien mieux 1 Voici que Oornet force le train, et Pottier
d-écoIJ,e, perdant 50, puis 100 mètrels. Quelques kilomètres
plus loin, c'est le tour de Seigneur qui se voit forcé
d'a;bamd,onmer toute résistance et Cornet se trouve seul j
en tête. L'oi*dm est maintenant : Cornet 1", avec 150 mè-
tres .Qr Pettier et Seigneur et un. leur jï" Pa«sir:ei
gai vient d,'étre doablé.
Un -a.s.saut de Pottier e&t repoussé par Oornet, qui
augmente même encore ison, avance et la. porte à 119
demi-tour. Seigneur, complètement déprimé par la. cha-
leur, ne marche plus qu'à force d'énergie et perd- bientôt
un tour. Au; 30° kilomètre, en 37 m. 49 s. 2/5 (record, i
36 m. 24 s. 1/5, Pottier), Cornet mène avec 300 m. isiux ■
Pottier, un, tour sur Paaseri!eu et U'Il tour et demi sur
Seigneur..
Aux démarrages successifs du début a succédé un train
soutenu. Les 40 kil. sont effectués en 50 m. 30 s. 4/5
(record, 48 m. 37 15. 4/5, Pottier). Les places paraissent
définitivement acquises à moins d'accident. Seul, Cornet '
n. résisté à la défaillance et marche à une allure magni-
fique, .lâoha:nt même ses entraîneurs lcelx-ci ne le mènent pas aesez vite. Dans l'heu:re, Cornet ;
couvre 47 kil. 583 m. Pattier avait fait 23 kil. 725 m. dans
la demi.he.u,re. Aucun fait saillant ne se .produit plus julS-
qu'.a.u dernier t-Cur que Cornet termine magnifiquement.
COURSE DE MOTOCYCLETTES
10 kil. — 125, 75,, 40 et 20 fr. - 1. GIUPPONE.
! 2. Moreu, à 250 mètres. ;
[ 3. Robert, à 400 mètres.
! Non placés i : Contant, Pernette.
Giuppone part en tête avec Moreau et Robert atta-
I ohés à ses trousses. Sur la fin Giuppne augmente l'avunce
et gagne sans difficulté, après avoir accompli quelquea-.UDiS
de ces virages fanttstiques, dont il a le eeeret.
1 x
Le mot de lÇ1 fin appartient à Giuppone, qui
s'enquiert après la course du temps qu'il a mis a
pour couvrir ses 10 kilomètres : î
« 5 m. 49 s. 3/5 », lui est-il répondu. 1
« Oh ! ce n'est pas vite, affirme imperturbable- J
ment Giuppone. 1
Or, 5 m. 49 s. 3/5 donnent environ 102 kilomè- j
tres à l'heure. î
Sans commentaires. !
F. MERCIER
ASSAINIT
L'EAU
MMièa'B*
- p|iypjjjyjf feiIfeIplIndispensable» J
NATATION
LA COURSE DE 24 HEURES
Organisée les 1er et 2 septembre, à Joinville-le-Pont, par le journal l'AUTO
BURGESS CHAMPION DU MONDE
Burgess a triomphé dans la course de 24 Heures après avoir
Accompli 44 kilomètres 600! — Une performance remarquable.
■4, L'enthousiasme de la foule.— Vingt mille spectateurs acclament
le. triomphateur de la journée. — Holbein, nage pendant plus de
dix heures sans prendre de repos. — .n\ abandonne souffrant
horriblement des yeux. — Paulus parvient à accomplir 30 kil.
LE CLASSEMENT
Le classement général a. donné les résultats
suivants : v
1. BUHGESS (Anglais), 44 kil. 600.
Les autres concurrents ne sont pas classés,
de par les termes du règlement. Ils ont accompli
les performances suivantes :
Holbein (Anglais), 31 kil. 560.
Paulus (Français), 30 kil. 130.
Bougouin (Français), 27 kil. 560.
Mew (Anglais), 25 kil. 60.
Cattanéo (Italien), 20 kilomètres. '
Miss BurneLt, 17 kil. 600.
Goddet, 11 kil. 250.
Peyrusson, 8 kilomètres.
Leauté; 7 kil. 250.
Karlencewicz, 6 kilomètres.
12. Bardou, 4 kil. 750.
Plus Guenon et Kint, qui se sont arrêtés après
le premier kilomètre. *
APRÈS LA BATAILLE
La course de 24 heures est terminée ! Sur 14
hommes inscrits dans cette épreuve monstre,
un seul est parvenu à se classer régulièrement.
C'est Burgess, celui qui a failli traverser la Man-
che il y a quelques jours...
Ce résultat, étant donné la présence d'athlètes
de la valeur de Holbein, Paulus, Bougouin,
Mew, Cattanéo et autres, prouve tm bien peu d'hommes capables d'accomplir une pa-
reille performance et dans ces conditions la vic-
toire de notre favori n'en n'a que plus de va-
leur.
Oui, Holbein, le grand Holbein lui-même, a
dû se retirer souffrant terriblement des yeux,
après avoir nagé pendant plus de 18 heures ;
Paulus a été vaincu par le froid et Dieu sait
pourtant si Paulus à lutté courageusement. Bcu-
gouin a été victime de son manque de taelfcluo ;
il a voulu partir trop vite et il ne fut pas seul
à se repentir de cette faute, puisque Cattanéo
dut abandonner bien avant lui.
C'est aussi les jeunes qui ont été battus et pen-
dant que d'acteurs ils en étaient réduits au sim-
ple rôle de spectateurs, Burgess , celui qu'on ap-
pellera maintenant le grand Burgess, accom-
plissait méthodiquement sa tâche, parvenant à
BURGESS, le vainqueur de l'épreuve
luttant
ble temps de 6»^V|,es 1 Ce qui repré-
sente la distance de PariS ai >
» Ilsi.sont nombreux, ] en ^
,trouveront ordinaire la P^mance que vient;
d'accomplir notre champion de grand, tona,
mIS ^milliers de sportemen qui ont passe
leur
-,,ceux
oette. lutte homérique se
T^ffrwrt adniirable qui vient u etre accompli non:
l'effort seulement par Burgess, inais également par
ceux -qui se sont classés derrière lui.
■ On se souviendra longtemps, à Joinville, de
i' cette folle randonnée ?n disputéeja-
■miic! bette grande bataille qui s est uibpuw.-u
dans mais la nuifdu samedi à dimanche, entre des
hommes valeureux, tandis que deux mille spec-
ulateurs admiraient leur vaillance ! ^
* On reverra longtemps -ce camp improvisé, en-
rWeine nuit, ce camp où un champion de France,
- .-Vasseur et un ancien champion du monde,
- faisaient la cuisine pour leurs favoris,
^ frriç ces lignes il me semble encore
..et nroi, q i cris" multiples dans la ''fiuit,
entendre cris t!'esèntraîneurs et soiorneiirs, des
't f1-oc chants de ce public, qui combattait le som-.
tout en essayant d'encourager les braves
¡',gens .mei! qui luttaient avec titre de'champion. il faut. avoir vu tout cela, il faut avoir
tous abandonnaient, ces braves, les les avoiravoir
i
&d^?SSrSLqet ren-
décompte de la réelle valeur du vainqueur, no- ,
> ;t:re Une modeste femme. Burgess.elle-même, a, lutté contre tous ces
, \hommes vSoùreux, c'est Miss Burnett, cham-
pion Elle d'Ang)eterre.eSL 'parvenue à
rpnos et elle a accompli au total 17 Içil. 600.
Tepos, Que tous ces grands
nous servent de leçon, qu'ils isSttTnt surront jdunesà
encourager les jeunes gens, et même les jeunes
filles 1 apprendre à nager..
C'est le but que s'est proposé Il 'Auto, en fon-
flant ce Championnat monstre.
Une conclusion qui s'impose
Il nous faut remercier maintenant tous les
dévoués connus et inconnus,-!?* nous ont prêté
feur concours précieux pendant cette terrible
, lournée. Mais, une " fois de plus, nous dev^raemen-
Mion spéciale à notre infatigable ami ^«alot
qui a été sur la brèche, non seulement pendant
| 24 heures, mais encore pendant plusieurs jours.
Loustalot a été l'un des principaux organisateurs
et, à la veille do son départ annuel pour la Rus-
sie. nous sommes heureux de lui adresser nos
chaleureux remerciements.
Le Cercle Athlétique de Joinville-le-Pont avec
' Lavogade en tête, nous avait fourni de nombreux
eommiss,,ti-r>es qui ont accompli leur tâche avec
lm dévouement à toute é-preuye. wo^ût-
Tous les pointeurs, Paul Maertens, Weber
\ Gorlier, Brennus, furent des aides précieux, et
Ouvrier, qui avait assuré le service médical, a
rentrer chez lui plus fatigué que le gagnant
i ^uTneu ' plus, j'allais oublier le président du
Comité d'organisation, M. Newman, le célèbre
sportsman anglais, et notre correspondant de
Londres, H. LamBert, qui ont droit. eux aussi,
à' une large part dans le succès remporté .par ce
pfcorvininnnfli. monstre. Il . 1
L. MANAUD
LA COURSE ET SES INCIDENTS
Nous avons laissé hier soir aux prises après
tes six premières heures, neuf concurrents, dont
~ . le 'prSmjer, Bougowin. avait couvert 16 kil. 300.
Paulus était second, avec 16 kil. 050, précédant
Burgess, 14 kil. !:JGü, puis Cataneo, Holbein,Mew,
Miss Burnett, Goddet et Peyrusson.
Reprenons à la septième heure le récit des ex"
ploîts de ces nageurs valeureux.
Burgess en tête
Rendant que Bougouin et - Paulus dorment
comme des bienheureux, Burgess s'en est allé.
Quand, ayant couvert 16 kil. ,500 en 6 h. 46 m.
54 s., TI passe au contrôle et qu'on annonce cette
performance, de vifs applaudissements éclatent.
LA SEPTIEME HEURE
1. BURGESS, 17 kilomètres.
2. Bougouin, 16 kil. 400.
3. Paulus, 16 kil. 170.
4. Cattanéo, 16 kil. 150.
5. Holbein, 13 kil600.
6. Mew,;l6 kil. 900. ;
7. Burnett, 11 kil. 400.
8. Goddet, 9 kil. 250.
A noter que Bougouin, Paulus, Cattaneo et
Goddet continuent à dormir.
Peyrusson, qui était remonté pour se reposer
un peu avant la cinquième heure, déclare ne
pas continuer.
Le campement de Burgess et Mew
Ce n'est pas sans en tirer de précieux ensei-
gne^pmts que Burgess a si souvent tenté de
traverser la Manche.
Il a organisé son service de soigneurs de re-
marquable façon. Sous les ordres du docteur A.
S. Wanchope-Watson,notre champion Paul Vas-
seur et l'apprenti champion Renou préparent les
victuailles.
Et, Dieu sait s'il y en a, des victuailles. Nous
qui avons pénétré dans la chambre spécialement
aménagée, en avons été littéralement stupéfait.
Il y a de quoi, qu'on en juge.
Burgess a à sa disposition : 12 litres de lait
liquide, 2 poulets, une boite de raisins, 1 kilogr.
de sucre, 5 pots de crème, 14 pots d'extraits de
viande de trois marques différentes.
6 livres de chocolat, 2 flacons d'extrait de
malt, une boîte de thé, 4 citrons.
De plus, 7 livres de saindoux ont servi à les
graisser.
Il faut remarquer qu'avec la régularité d'une
horloge, les 'deux hommes se ravitaillaient tous
les quatrs d'heure.
LA HUITIEME HEURE
11 n'y a plus dans l'eau que Burgess, Holbein,
Miss Burnett et Mew, qui ne se sont pas encore
arrêtés.
. La course est donc forcément Un peu mono-
tone, ces quatre concurrents étant assez loin
les uns des autres.
Ensemble, devant. le chronométreur, passent1
après 7 h. 12 m. 42 s. :
BURGESS, ayant couvert 17 kil. 500,; Holbein,
14 kil., et Mew 13 kil.
Ça et là dans le public
ils sont bien uuu enragés qui veulent en avoir
pour leur argent.
Si la. lutte est monotone, on y supplée en s as-
musant comme on peut ; d'une rive à l'autre on
s'invective souvent de façon plutôt afgrelelte,'on
chante des marches et des berceu.ses : quelques-
uns font comme les concurrents, ils dorment,
et comme ils craignent- de perdre leur place, ils
restent où ils se tiennent, sur le bord de l'eau,
a.u risque de prendre un bain.
Parmi les officiels, on commence à respirer ;
le pointage et le chronométrage sont d'une belle
facilité. Max, le speaker, n'ayant plus guère l'oc-
casion de faire entendre son verbe, s'est en-
dormi sur une chaise, prenant son porte-voix
comme appui.
Gorlier tient absolument à connaître la tem-
pérature de l'eau, mais le sommeil l'accable, et
il esquisse un plongeon, que Paul Maertens ar-
rête au bon moment. Nous apprenons, toutefois,
que l'eau à 21 L,egréS'.
Là-bas, au virage, on entend la voix inlassable
de « Bébé » qui clame, à chacun de leurs passa-
ges, le nom des concurrents.
Et la ronde continue
Burgess, Holbein, Mew,' Miss Burnett et God-
det continuent leur ronde nocturne.
Il faut admirer leur courage et leur superbe
endurance. Dansjaette nuit, aller, toujours aller,
n'avoir pour se distraire que les reflets des lam-
pes sur l'eau noire, et se dire que pendant "lus
de seize heures encore il faut lutter contre la
fatigue, -contre le sommeil, que le soleil ne pa-
raîtra que dans quatre heures et qu'alors il fau-
dCèL résister aux plus terribles attaques de la fa-
tigue.
Leur classement
Le classement est, au coup de pistolet ;
1. BURGESS, 19 kil. 265 m
2..Bougouin, 16 kil. 400.
3. Paulus, 16 kil. 170.
4. CatLanéo, 16 kil. 150.
5. Holbein, 15 kil. 350.
6. Mew, 14 kil. 250.
7. Miss Burnett., 12 kil. 500,
8. Goddet, 10 kil. 750.
Cattaneo revient en course
Après s'être reposé à nouveau pendant 1 h?
soit un total de 2 h. 9, Cattanéo se remet à l'eau,
Il ne semble pas le faire avec beaucoup de con-
viction et semble vouloir démontrer à son soi-
gneur que le sommeil et le repos sont bien pré'.
férables à la nage et à la fatigue.
20 kilomètres en 8 h. 18 m. 35 s.
C'est Burgess qui accomplit cet exploit peu or..
di'naire par lui-même et qui revêt un caractère
particulier du fait que vendredi il tentait la tra-
versée de la Manche et ne s'arrêtait qu'à 5 kilo-
mètres du but. ' ' '
Bougouin et Paulus reviennent — Goddet est mis
hors de course
Aiprès un bon repos de 2 h. 17, Bougoin sa
jette à l'eau par un beau plongeon classique qut
indique en quel bon état il se trouve.
Peu après lui, s'étant reposé 2 h. 30 m. 25 s.,
c'est Paulus qui se remet en course. Lui aussi
paraît très dispos.
Etant donné le bon état des leaders et, le peu
de distance qui les tient éloignés les uns des
autres, on prévoit une lutte des plus acharnées,
orécisément, aux heures les plus difficiles-, qi*
ux qui ne sont pas nés sous le ciel em-
if Midi. Les officiels étaient ü. la recherche
h d'ombre ; les coureurs accentuaient l'al-
Cr se procurer davantage de fraîcheur au
.^d'un bienfaisant déplacement d'air. Hien
4st'un coureur du Midi qui gagnera, s'ex-
l'il mes côtés une jeune et jolie femme.
citons-le, Madame, puisque tel est votre
coureurs continuèrent à tourner, les in-
;ai)les spectateurs continuèrent à rôtir, et
jicieis continuèrent à chercher de l'ombre.
Un champion
nouveau champion noya. est né En faisant
oS pronostics, nous nous exprimions ainsi :
pus avons ici les meilleurs coureurs - de
. région, et si nous sommes fixés à peu
Aaefeffmont sur la valeur des honnies cte
un peu moins exactement sur celle des
es venus des grands centres comme Lyon,
•lie Bordeaux, nous ne connaissons pres-
•5 du tout les coureurs ttes petits centres.
DUS dit qu'un nouveau champion ne se
la pas aujourd'hui, et ne sera-ce pas pré-
itit un de ces modestes, mais valeureux
coureurs, encore ignoré de la foule, pour
le Grand Prix Peugeot sera une occasion
; produire ? »
avions vu juste. Ce fut, en effet, un cou-
jffîioré d'un « Petit Centre » qui s'adjugea
,!Dire. En voilà un qui pourra se féliciter
.jMtiative de la grande marque de Vaenti-
| parisiens Vast et Bardonneau n'ont pour,
dire point figuré. C'est un Niçois du nom
'■00, qui, étant dans le groupe de tête, se
ja à remballage et régla facilement Lu-
de Bordeaux et Barddnneau de Paris,
jr vous donner une idée de la qualité du'
eaup champion, laissez-moi vous dire que
-, en guise d'entraînement, couvre journal-
fit 100 kilomètres, et cela depuis un mois
,'bomme qui a résisté à un travail pareil
se fatiguer, et sans se surentraîner a vrai-
[l quelque cnose dans les jambes.
connaissons que Novo fut favorisé par le train
renient lent, et aussi par la chaleur tropi-
janiscuteurs et vainqueurs : 1. MM. Hammou che (de Nancy), 2. Alibert, 3. Eug. Peugeot,
- . 1 . 1 4. Sicot, 5. Nova (le vainqueur), 6. Beclc {de Rennes].
Incommodant quantité d'autres concurrente,
mpérature, pour lui, a été un facteur heu-
considérations ne retirent rien au mérite .
. belle victoire, malgré tout, chèrement ac-
~c, pleurait de joie lorsque le président de
grande fête de famille, l'aimable M. Eugène
'ot, de le féliciter.
Voulez-vous..me permettre d'envoyer, une
ne à Nice à ma femme et à ma fille, qui
être si contentes de savoir que suis arrivé
ier ? supplia Novo.
rié et père de famille,le vainqueur du Grand
Peugeot est né à Nice, où il exerça la pro-
m de mécanicien. Il battit tous ses concur-
dans l'épreuve éliminatoire régionale,cou-
l50 kil en 1 h. 20 m.
LA COURSE
En selle
rès les opérations de contrôle, -à l'Ermitage
ongchamp, tout le monde se retrouve der-
l-es tribunes du champ de courses où doit
donné le départ. Tout est organisé à sau-
les curieux sont refoulé à l'extérieur du
lit afin de laisser libre une énorme espl.a-
: où les concurrents sont placés sur onze
ées. Sur les 111 qualifiés, il n'y a que 13
citions, ce qui laisse un camp de 98 cou-
auxquels le starter, notre ami Alibert,
le le départ A 8 h. 11 m. ,
peloton s'ébranle compact et le premier
a été effectué à une allure de record. D'ail-
> les temps des deux premiers, {lue l'on
fera ci-après, indiquent suffisamment quelle
1 de vitesse s'empara des coureurs dès, le
t. Cela ne dura pas, mais ce fut suffisant
pour en faire abandonner une douzaine.
1 troisième tour, tout rentra dans l'ordre:
s pelotons se suivaient,, espacés d'environ
mètres l'un de l'autre. De temps à autre,
[u'un s'échapp.ait.du groupe pour rejoindre
qui précédait. Au ,neuvième tour, le train
plus sévère encore et on signale de nou-
s .abandons. Lorsqu'éclata la bombe mar-
t les 50 kilomètres, il ne restait plus que
•ncurrents en course.
seconde mi-temps fut plus calme que la
lere. Nous avons bien eu une chute de
qua, de Paris, suivi de son abandon, mais
!,e fut pas un incident suffisamment nota-
kuccessivement Bocco,
It, mais on s'aperçoit bientôt que tous deux
tour de retard, alors on n'applaudit plus.
'Irtneau mène les 20, 21 et 221 tours. Vast
mble pas à son affaire. Nous apprenons
*st souffrant et seule l'amitié qui l'attache
.érigeants de l'usine de Valentigney !e fit
'V Comment ne serait-on pas souffrant par
température pareille'! Colboc, du Havre,
uit toujours le peloton, mais ne rattrape
de terrain.
L'ARRIVÉE
[e bombe annonce le dernier tour. Il reste
" Tireurs dans le peloton de tête.
^mètres du poteau tous emballent, Bar-
«7® tête, emmenant Luguet dans sa
dernier vient attaquer le ~ champion du
monde. Mais voici que l'on voit surgir du groupe,
comme un boulet, un coureur .portant le.maillot
jaune • il arrive à la hauteur de Bardonneau et
de Luguet, il les dépasse, prend une longueur,
deux longueurs, et passe la, banderole d'arrivée
avec trois longueurs d'avance.
Qui est-ce? On ne le connaît pas. On regarde
son numéro et on consulte l'Auto.
— Novo, de Nice'? Qui ça, Novo-?
C'est une surprise générale. Connu ou inconnu,
cela n'empêche pas Novo d'avoir beaucoup de
qualité et d'être un coureur merveilleux qu'un
entraînement ra-tionnel doit placer au premier
rang des champions amateurs. Il faut dire que
Novo était 'bien -servi par sa bicyclette Peugeot.
Nous avons donné en tête de ce compte rendu,
le classement général. Voici maintenant le clas-
sement
Tour par tour
,Twnpo-
total par tour
Srt. st. H. M. s. M. s.
1" tour 3 63a 5 52 5 52
2' - 7 264 11 8 5 16
3' - 10 89G 17 30 6 22
4' — 14 528 23 15 5 45
5' - 18 160 29 55 6 40
6" -— 21 792 - 35 54 5 59
7° - 25 524 42 10 6 16
8' — ..'............... 29 056 48 13 6 3
9' — 32 638 64 » 5 47
10' - 36 320 1 » 26 - 6 25
11. _ . 39 952 1 6 55 6 29
12' — 43 584 1 13 30 6 45
13" - 47 216 1 19 56 6 26
14* - 50 848 1 26 24 6 30
15' - 54 480 1 33 10 6 46
16' - 58 112 1 40 » 6 50
17. ' 61 744 1 46 55 6 55
18' — 65 376 1 53 10 6 15
19, - 69 008 1 59 40 6 30
20» - 72 640 2 8 50 9 10
21' _ 76 272 2 15 50 7 »
2?' - 79 904 2 23 15 7 25
23, __ . 83 536 2 30 45 7 30
24, - 87 168 2 37 55 7 J.0
3y --.................. 90 800 2 44 20 6 125
ag. - 94 432 2 51 15 6 55
27' - 98 064 2 57 30 6 15
28. - 101 696 3 3 53 6 23
En consultant le tableau ci-dessus on remar-
que que le vingtième tour a été couvert très len-
1 tement. A ce moment Colboc, du Havre, chercha
à regagner le terrain perdu par suite de crevai.
son. Il ne put combler entièrement son retard, -
malgré un effort très courageux, très remarqué
et très applaudi.
Dans l'heure : 36 kilomètres.
1 .A mi-course" au. Quatorzième tour, c'est-à-aire
vers le cinquantième kilomètre, 36 concurrents
étaient encore en course, ayant l'espoir de ga-
gner la finale du Prix Peugeot.
A la deuxième heure, 69 kil. 50 m. étaient par-
courus.
Le iwU" kilomètre, situé en haut de la descente 1
de la porte de Boulogne, a été atteint exactement
par le peloton de tête en 3 h. 1 m. 11 s.
Déjeuner entre a mis
A la suite de la course un déjeuner vraiment
amical a réuni à l'Ermitage de Longchamp orga-
nisateurs, officiels, et quelques bons amis de la
vieille marque.
M. Eugène Peugeot présidait, ayant en face de
lui M. Sicot, directeur de la succursale de Paris
des 'Etablissements Peugeot.A ses côtés notre
directeur H. Desgrange; Breton, président de la
Commission sportive de l'U.V.F. ; Perd:rizet, direc-
teur du dépôt de la rue Bérenger de la maison
Peugeot; Hammouche; L. Alibert, le grand or-
ganisateur de la fête ; notre administrateur V.
Goddet ; Gingembre, Meyland ; Novo, le glorieux
vainqueur ; Beck, ie commissaire de police de
Puteaux ; le secrétaire du commissariat de police
de Boulogne ; Lefèvre, Buchet, Pattier, Petit-
Breton, Passerieu, Combes, etc., etc.
Ce repas fut un des plus gais auxquels il nous
fut donné d'assister. On se trouvait entre amis,
et vous vous imaginez bien que l'entrain ne faisait
pas défaut.
Les discours
Ne nous plaignons pas d'avoir été dans l'obli-
gation d'entendre d'agréables speechs fort spiri-
tuellement exprimés. Lorsque le champagne pé-
tilla. dans les coupes, M. Eugène Peugeot dit avec
quel plaisir il se levait pour porter la santé du
vainqueur, à ses muscles, à son cœur et à sa
famille ; il eut aussi un mot charmant pour la
presse sportive, pour M. Si'cot et pour M. Ali-
bert, chargé de toute l'organisation compliquée
du Grand Prix, et auquel il faut adresser des
compliments qui sont mérités. M. Peugeot re-
grette vivement l'absence de son ami et associé
Philippe Bovet, qui eût été heureux de prendre
sa part d'une fête aussi parfaitement réussie si
la maladie ne le retenait au loin.
M. Breton, au nom de l'U.V.F., dit qu'il faut
encourager ces manifestations sportives éma-
nant de l'initiative privée; il boit discrètement
aux succès d Lion Peugeot.
Notre rédacteur en chef et directeur H Des-
grange lève sa coupe au rétablissement de M.
Philippe Bovet, puis il adresse des félicitations à
Peugeot, qui représente la vieille noblesse indus-
trielle.
« 11 faut, continue notre directeur, que Peu-
geot se persuade qu'il nous doit tous les ans-son
Grand Prix, ce qui nous donnera occasion d'ap-
plaudir toujours la grande marque. »
Alibert remercie les directeurs et les assure
du dévouement de tous les coureurs. Le D'cn-
nier Meyland termine la série en toastant à
l'amabilité cordiale de M. Sicot.
Le vélodrome du Parc des Princes avait mis
trois loges à la disposition des invités de Peu-
geot, et c est là que se termina une iournée si
bien commencée.
Alphonse STEINES
Le Meeting d'Evian
La troisième journée
COupes d'Evian. — Les extrarégle-
It'tentaires. — Un handicap réussi.
cl'Evian a pris fin hier par trois
une course d'extraréglementaires, les
si:i? /Ti.a.n .un ha.ndi.cap supplémentaire,
in'- ^ touJours. beau, l'assistance nom-
-1 mais, réellement, l'intérêt de la journée
- avoir résidé en la lutte que se livrèrent
so et Lorraine, et ce fut tout.
IS le mille et le kilomètre racer, la Rapière
"ttéralement promenée. Elle n'avait pas
Psaire à craindre, la, malheureuse Rapière,
lement son moteur Panhard-Levassor mé-
,, un sort meilleur. A vaincre sans péril...
:t!l:dant O¡èTe 1 c'est un glorieux petit bateau que
jj*el entre Calypso et la Lorraine a repris,
Calypso a conservé le meilleur par
'■•lot; seconde. Le bateau de Crucq est
"•item11! L P rapide de tous 'les cruisers ;
'% lc^ls • encore Crucq, Mors et Pitre.
^rai-no iJmén.^terait plus de chance; il me
^ ^CTiip t Ur-Diétri-eh qu'elle porte peut
^ la vint - P effort qui, un jour, lui
trop a Sfe SUf CalyPsO. Pérignon est
sa revanche.1m C P Pour n'avoir pas
!'^etaréglemen:taires ont couru dans la
ts u assist-er à ce spectacle bi-
* qui, dans une même série, mar-
,rit lt ^ 1 eure, tandis que d'autres fai-
flu h ^ I «eine, RÉelJ-emej&t la. dispropor-
tion est un peu forte ! Félicitons pourtant Mieus-
set et Picker-Moccand, qui prennent les premiè-
res places de la journée.
Enfin le clou de la journée semble avoir été, à
moins d'erreur de transmission dans la dépêche
que je reçois de mon co.rresponda.nt certain
handicap supplémentaire dans lequel le limit-
boat partait à 3 h. 1 m., tandis que le scratch,
Ricochet-Nautilus, partait à 4 h. 2 m. 41 s. Or,
il se passa ce fait extraordinaire que les quatre
premiers du handicap étaient arrivés avant que
le scratch fût parti ! Le premier fut d'ailleurs le
Lorraine-Cachot, un superbe house-boat dont le
bU-cheyaux .. Lorraine-Diétrich marche dans la
maison.perIection. C'est d'ailleurs l'habitua de la
S'il n'y a pas eu d'erreur dans la dépêche que
nous avons reçue, c'est là un fait unique dans
les annales du sport !
Le Meeting d'Eviaii est terminé. S'il fut un
mm iP brillant la Coupe de Trouville et
que le Meeting de Lúcerne, reconnaissons qu'il
n a pas eu le succès que méritaient les 30,000 fr.
de prix dont il était doté. A part les extrarégle-
mentaires qui étaient sur place, le meeting a
attiré douze cruisers et un racer et demi, \soit un
peu moins de quatorze concurrents. Réellement
c'est peu, et cela donne fort à réfléchir pour
J. MIRAL
Voici les résultats de la journée :
Le Mille départ arrêté
RACERS
1. La Rapière, moteur Panha.rd-Leva.ssor, en
2 m. 38 s. 4/5.
2 Ricochet-Nautilus, mot. Deckert, en 3 m.
16 s. 2/5. c
| ' « - CRUISERS '
I 1. Calypso, mot. Mors, coque Pitre, en 2 m..
56 s. 1/5.
2. Lorraine, mot. Lorraine-Diétrich, en 2 m.
56 s. 3/5....
Kilomètre lancé
' . : RACERS
La Rapière, moteur Panhard-Levassor, en
1 m. 22 s. 1/5. -
Ricochet-Nautilus, moteur Deckert, en 1 m.
32 s.
CRUISERS ■
Calypso, moteur Mors, en 1 m. 35 s.
Lorraine, moteur Lorraine-Diétrich, en 1 m.
35 s. 4!5.
Mais je vais piquer, moteur Ch. Picker, en
1 m. 57 s. 4!5.
Pampero, moteur Fiat, en 2 m. 7 s.
Extraréglementaires (20 kil.)
Première série
1. Mieusset VI, moteur Mieusset, en 5Qt m.
6 s. 4/5.
2. Excelsior V, moteur Picker-Moccand, en
50 m. 20 s. 3/5.
3. Mieusset V, moteur Mieusset, en 51 m. 3/5.
4. Aigrette, moteur Picker-Moccand, 59 m. 59 s.
5. Gaston, mot. Abeille, en 1 h. 22 m. 41 s. 2/5.
6. Nouméa, moteur Daimler, 1 h. 36 m. 33 s.
7. Saüs, mot. Peugeot, en 1 h. 37 rm 9 s. 1/5.
8. Stella,, mot. Lozier, en 1 h. 41 m. 8 s. 2/5.
9. Vaumarins, mot. Peugeot,j en 1 h. 43 m. 4/5.
10. Elisabeth, mot. Lozier, 1 h. 43 m. 43 s. 4/5.
11. EcTftpse, mot; Daimler, 1 h. 52 in. 27 s. 2/5.
Deuxième série
1. Picker-Moccand, moteur Picker-Moccand,
en 39 m. 12 s.
2. Héron, moteur Picker-Moocarid, en 47 m.
11 s. 4/5.
3. Phalarope, moteur Rochet-Schneider, en
1 h. 3 m. 38 s. 1/5.
Pétrole lampant
1. Pétroloil-Nautilus, moteur Kuntz, en 1 h.
49 m. 24 s.
Handicap
Basé sur les temps au tour (départ du
scratch : 4 h. 2 m.)
1. Lorraine-Cachat, moteur Lorraine-Diétrich,
à 3 h. 54 m. 32 s.
2. Calypso, moteur Mors, à 4 h. 1 m. 25 s.
3. Pampero, moteur Fiat, à 4 h. 2 m. 4 s. 4/5.
4. Capoulou" mot. Blake, à 4 h. 2 m. 31 s. 2/5.
Handicap extraréglementaires
1. Excelsior-Malezieux, 2. Touriste, 3. Mieus-
set VI, 4. Pétroloil-Nautilus, 5. Nouméa, 6.Mieus-
set V, 7. Vaumarins, 8. Elisabeth, etc.
Les Affections des Voies Urinaires
Personne n'ignore aujourd'hui, grâce aux in- j
cessants progrès de la médecine, que les affec- j
tions des voies urinaires, depuis l£S simples j
échauffements jusqu'aux éooutomentii et à ia
goutte militaire, peuvent entraîner de redouta-
bles infirmités : cystites, prostatites, rétrécisse-
ments, impuissance. Le copahu, les opiats, le
santal qui dissimulent le mal sans le guérir, tout
en fatigant l'estomac et les reins, sont depuis
longtemps abandonnés par les médecins. Le per-
manganate, les lavages, les injections causti-
ques ne sont plus employés que par ceux qui ne
savent pas se soigner.
Ce qu'il faut bien savoir, c'est qu'on n'est pas
guéri, même si l'écoulement a disparu, tant
qu'on ressent des picotements, des pesanteurs,
des douleurs du coté des voies urinaires, tant
qu'il y a des filaments dans l'urine, etc. Ceux
qui guérissent complètement sont ceux qui em-
ploient l'njection Peyrard d'Alger.
Seule, cette injection a subi J'épreuve de 35 an-
nées d'expérience ; seule, elle a reçu la consé-
cration médicale, les médecins d'Alger ayant re-
connu dans un rapport célèbre que sur 232 es-
sais, ils avaient eu 231 guérisons, affirmant ainsi
son écrasante supériorité, qui fait d'elle le seul
spécifique absolu de tous les écoulements et de
la blennorrhagie. Le fl. ; 4 fr. 50 ; 5 fr. fco. Dé-
pôt toutes ph. Pour tous renseignements et con-
seils médicaux, écrire : PEYRARD d'ALGER, 62,
rue Tiquetonne, Paris.
DeAërtTRIPLE-SEG COINTREAU
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
Derrière les Tandems
CORNET VAINQUEUR
L'importation au Vélodrome du Parc des
Princes, des courses derrière entraîneurs
humains obtient les meilleurs résultats. —
Péripéties diverses des 50 kilomètres.
Après avoir paru en difficulté dès le
début, Cornet finit par gagner. —
Gardellin, Rivière et Delrieux sont
les autres vainqueurs de la jour-
née.— Giuppone fait du 102 kil.
500 à l'heure dans la course
de motocyclettes.
Un soleil à .vous rôtir en quelques minutes
pour pçu que vous soyez resté exposé à ses
rayons ! Tel est d'un mot l'exposé de la tempé-
rature qui régnait hier à Paris.
Cette chaleur sénégalierme n'a pas empêché
CORNET j
un public des plus nombreux d'assister à la
réunion organisée par le vélodrome du Parc des
Princes.
L'événement capital de la journée consistait
en une course de 50 kilomètres derrière entraî-
neurs humains. Une innovation sur la grande
piste de Boulogne, et ce n'est pas sans un cer-
tain sentiment d'appréhension que l'on se de-
mandait, et surtout que l'administration du vé-
lodrome se demandait quelle figure allaient
faire les champions en présence.
Les pessimistes reprochaient il la pîste d'être
trop grande et affirmaient que les coureurs se-
raient perdus sur le plus admirable anneau de
ciment que nous possédions. On ajoutait même
que la griserie de la vitesse n'existait plus
comme dans les épreuves derrière grosses moto-
cyclettes, et que le public se désintéresserait
complètement du genre que l'on essayait.
Les optimistes sortaient un argument excel-
lent en disant que les courses qui se disputaient
ancinnement derrière triplettes ou quadruplet-
tes ne fournissaient guère une vitesse supérieure
et que, néanmoins, elles obtenaient auprès de
la foule un succès au moins égal aux courses
qui se disputent maintenant dans le sillage de
nos gros engins.
Des deux partis. lequel avait raison ?
Nous sommes fixés maintenant, et la preuve
palpable, irréfutable est faite ! Les « populaires »
ont accepté les courses derrière entraîneurs hu-
mains au Parc des Princes, comme elles les
les avaient acceptées il Buffalo, c'est-à-dire avec.
enthousiasme. La foule a vibré de bout en bout,
encourageant les coureurs, les acclamant à cha-
que exploit et ovationnant longuement Cornet,
le vainqueur, qui a dû exécuter un tour d'hon-
neur triomphal.
Les courses avec entraîneurs à tandems hu-
mains ont donc conquis hier leurs grandes let-
tres de naturalisation au Parc des Princes.
L'administration du vélodrome, charmée d'a-
voir pu êtije agréable à son public en lui offrant
un spectacle, sinon nouveau, tout au moins con-
trastant avec l'ordinaire programme de compo-
sition forcément identique, nous a laissé entre-
voir qu'elle renouvellerait cette tentative à l'oc-
casion, en cherchant encore à en parfaire l'or-
ganisation. Le trentaine de tandems qui a eoo-
. péré hier aux résultats excellents que nous ve-
i nons de constater, était évidemment suffisante,
mais ce que veut l'administration du Parc des
Princes, c'est fournir à cha,que équipier, en plus
du même nombre d'équipes dures au train, un
certain nombre de ce que l'on est convenu d'ap-
peler en termes sportifs, des équipes « vites »,
c'est-à-«ire susceptibles de donner un maximum
.d'efforts et de faire rendre à un concurrent tout
ce dont il est capable. Il est certain qu'ainsi les 1
courses avec entraîneurs, retrouveront au Parc
des Princes les vieux succès d'antan.
Le quatuor de champion qui se trouvait en
présence représentait au reste ce que nous pos- -
sédons de mieux comme coureairs da valeur -
derrière le système d'entraînement par tandems.
Les quatre nommes se valent à peu de chose
près, et leurs classement dépend plutôt d'une ,
question de disposition que de leurs qualités ;
réelles.
Pottier, Passérieu, Seigneur et Cornet nous ,
ont donné le spectacle empoignant que nous
avions pronostiqué. Tour à tour ils ont pris la
tête, ils ont paru en position de gagner et c'est •'
au plus endurant qu'est revenue la palme. Après
avoir paru légrèment en difficultés pour suivre
le train du début, Cornet s'est maintenu, puis
a rejoint Pottier et Seigneur, ml peu fatigués
prématurément par une lutte trop tôt commen-
cée, et a enfin passé, restant en somme maître
de la situation en fin de course.
A remarquer que Cornet et Pottier, arrivés
premier et second, sont tous deux engagés dans
le Bol d'Or..
La forme qu'ils ont montrée Mer est un sûr
garant de l'intérêt de la grande lutte qui se pré-
pare.
Le programme de la journée comportait d'au-
tres courses qui, peur être un peu effacées par
le « great event », ont cependant été suivies avec
la plus grande attention.
Gardellin a. trouvé, dans la course scratch,
l'occasion de remporter une victoire chèrement
achetée. Je dis chèrement achetée, car le jeune
Italien après avoir enlevé sa série assez diffici-
lement, est parti en tête dans la finale aux 500
mètres, résistant à tous les assauts que lui cnt
livrés ses concurrents.
Delrieux a fort habilement couru la course de
primes, et Rivierre a suivi cet exemple dans le
Prix d'Encouragement. Rivière est un très bon
petit coureur, qui pourrait ;avec un peu de per-
sévérance, faire encore beaucoup mieux.
Dans la course de motocyclette, Giuppone a
tourné à plus de 102 kil. à l'heure ! Ce chiffre
dit mieux que tout le sentiment d'angoisse qui
a couru le long Ses balustrades pendant les 5 m.
49 s. 3/5 qu'a. duré la course. Moreau et Robert
se sont très bien défendus, beaucoup mieux que
Contant et Pernette, sur qui l'on comptait beau-
coup.
Et c'est sur ce frisson que s'est terminée une
journée, dont nous demandons dès à présent le
pendant,
SCRATCH INTERNATIONAL
Prix : 125, 75, E®, 50 et B5 fr. Distance : 66G m. 66.
Première téria : 1. IIOURLIER, 2. Cottrel, 3. Broka.
Non placés : COlnès, Rivière. CESriier, Dupont, Crausaz,
Antony, Deferieux.
Temps : JJ5 seo. j 200 m. 13 s. 3/5.
Hourlier éprouve plus de diffloultés qu'on Ille l'aurait
pensé à se débarrasser de Cottrel et Broka.
Deuxième séria : 1. HELLER, 2. Desohamps, 3. Cer-
rato. Non placés : Martin, Abegg, Lavieuville, Romu.
lus, Palutias, Charron.
Temps : 53 e. 4/5 ; 200 m. : 13 s. 4/5.
Malgré une bonne attaque de Descliamps, Relier con-
serve l'avantage par nne demi-longueur.
Troisième série : 1. DUPRE, 2. Bouteiller, 3. Stoffel.
Non placés, Véron, Manganel1i, Ledou, Danjou, Achard,
Kostromitinoff.
Temps : 1 m. 2 s. l/5p 200 m. : 13 s. 1/5.
Le crack de Roanne gagne avec la plus grande aisance.
| Quatrième série : 1. LUDOVIC, 2. MaroeJli, 3. Doer.
j flinger. 'Non placés : Cré, Bournao, Miremont, Morel,
| Eschennbrenner, Kotz, Petit.
Temps : 59 e. ; 200 m. : 13 s. 1/5.
Doerflinger, gêne par une légère embardée de Ludovic,
ne peut produire son effort, et le Rémois bat son éternel
concurrent Maroelli, par une demi-longueur.
Cinquième série 1. GARDELLIN, 2. Quessard. Non
placés : Jeack, Tournadour, Bonnard, Rousseau. Ricaux,
Mauriee, Sohwab (crevé), Combe.
Temps : 54 s. 2/5; 200 m. : 13 s. 2/5.
Le petit Quessard oppose une( énergique défense à
Gardellin, lequel garde une , petite demi-longueur ju
t part et n'a pas participé & la. course.
Finale : 1. GARDELLIN.
2. Ludovic, à. 2 longteur8.
3. Hourlier, à. trois-quarts de longueurs.
4. Diipré, à. une demi-longueur; 5. RelIer. 1
Temps : 58 s. 2/5 ; 200 m. : 13 18. 2/5.
Dès le départ, Gardellin part à fond ; ses adversaires,
un moment décontenancés, se lancent ù6 sa poursuite,
mais trop tard, Gardellin réussit àu résister jusqu'au
bout, et coupant même la ligne d'arrivée avec deux lon-
gueurs d'avance. Fou de joie, l'Italien lève la. main en
signe d'allégresse et accomplit le tour d'honneur que lui
réclame les popâlair.s. * "
*$''• PRIX D'ENCOURAGEMENT
Prix : 40, 25, 15 et 10 fr. — Distance : 6 kil. 666 m.
1. RIVIERE, 15 points ; 2. Danjou, 13 points ; 3. I
Jeaok, 13 points ; 4. Broka, 8 points. Non placée : Des-
champs, Martin, Kostromitinoff, Rousseau.
Temps : 9 m. 46 s. 2/5; 200 m. : 21 ,s. 1/5.
Cette course est courue un peu à la débandade. Ri-
vière tire fort bien son épingle du jeu, et se sauve à
mi-course, gagnant de loin, et s'assurant la tête du Clas-
sement par addition de points.
I
COURSE DE PRIMES
Prisses de 10 te. tops les deax tours. — Finales- 30, 20 i
et ® fr. — Distance, 10 kil.
1. DELPIEUSt, & Doerflinger, 3. Cerrato. 4. Gardellin.
Trento-deux pastarta.
Temps : 15 m. Il a. ; 200 m. : 17 s. 4/5,
1" prime : 1. Boiraard, 2. Combe.
2° — 1. Quessard, 2. Germain.
3* — 1. Queasard, 2. Comès. J-
4* — 1. Cornés, 2. Germain. *
5* — 1. Queeeard, 2. Comès.
6' — 1. Majtin, 2. Desohamp®.
7' — 1. Delrieux, 2. Germain. ' !
Delrieux se sauve après la septième prime et n',-at pas
i rejoint. i
| COURSE DE 50 KILOMETRES
- Avec entraîneurs hiumaina.
1. CORNET. a
2. POTTIER, à un tour. 5
3. P ASSERIEU, à trois tolaze.
4. Seigneur, à cinq touM. , . n
Temps : 1 h. 2 m. 54 9. ^
Bonne prise des entraîneurs qui « oueillent » towsi.leurs j
coureurs dans le vimge. Cornet conduit I& danse, euivi i
en file indienne par Passerieu, Seigneur et Pottier. Appris j
quelques taura- effectués dan® cette position, Seigueiia^:
puis Passerieu passent suocessiTement en tête, Siugmen-
tant l'allure. . ■ ;
Une tentative de lâchage de Seigneur a pour résultat
de disloquer le peloton, compact jusqu'à ce moment. "j
Aprèe avoir pris une centaine de mètres d'avwnice. Soi- -j
gneur se voit "ejoint e.t dépassé par Pottier, qui, à son. \
toux, .s'.a.ssurre 200 mètres. #û«serieu et Seigneur roulent
de concert, Cornet ayajit un retard1 de 400 mètres sur
Pottier.
Les distances s'accentuent. Pottier soutie.nt un train
terrible pendant que Pa&serieu 6e voit lâ.ché, par Seigneur
lancé à la poursuite du leader, Cornet., semble avoir gra.nd,'
peine à 'se ,marnlAmi'r. Il rejoint cependant Pasiserieu, en
même temps que Seigneur rattrape Pottier, et les quata-__
coureurs marchent en deux groupes aux deux côtéa opposés-, j
de la piste. Les 10 kil. sont couverts en. 12 m. 10 s. 1/5 .
(record, 11 m. 46 B. 2/5, Darra,-on). ■' •%
La. ©ourse se continue jusqu'-au 20, kilomètre -em. 25 m. :
15 s. 2/5 (record, 23 m. 53 IS. 2/5, Darragon) sans COOTII-
gement. A signaler cependant un bel effort de Seigneur
lâohé par son équipe et qui suit Pottier en seoonde posi-
tian pendant deux tou,rs. L'allure des premiers se ra-
lentit considérablement et C-ornet, lâchant Passerieu,
comble son retard, rejoiig-namt .ainsi Pottier et -Seigneur.
Changement à vue
Bien mieux 1 Voici que Oornet force le train, et Pottier
d-écoIJ,e, perdant 50, puis 100 mètrels. Quelques kilomètres
plus loin, c'est le tour de Seigneur qui se voit forcé
d'a;bamd,onmer toute résistance et Cornet se trouve seul j
en tête. L'oi*dm est maintenant : Cornet 1", avec 150 mè-
tres .Qr Pettier et Seigneur et un. leur jï" Pa«sir:ei
gai vient d,'étre doablé.
Un -a.s.saut de Pottier e&t repoussé par Oornet, qui
augmente même encore ison, avance et la. porte à 119
demi-tour. Seigneur, complètement déprimé par la. cha-
leur, ne marche plus qu'à force d'énergie et perd- bientôt
un tour. Au; 30° kilomètre, en 37 m. 49 s. 2/5 (record, i
36 m. 24 s. 1/5, Pottier), Cornet mène avec 300 m. isiux ■
Pottier, un, tour sur Paaseri!eu et U'Il tour et demi sur
Seigneur..
Aux démarrages successifs du début a succédé un train
soutenu. Les 40 kil. sont effectués en 50 m. 30 s. 4/5
(record, 48 m. 37 15. 4/5, Pottier). Les places paraissent
définitivement acquises à moins d'accident. Seul, Cornet '
n. résisté à la défaillance et marche à une allure magni-
fique, .lâoha:nt même ses entraîneurs l
couvre 47 kil. 583 m. Pattier avait fait 23 kil. 725 m. dans
la demi.he.u,re. Aucun fait saillant ne se .produit plus julS-
qu'.a.u dernier t-Cur que Cornet termine magnifiquement.
COURSE DE MOTOCYCLETTES
10 kil. — 125, 75,, 40 et 20 fr. -
! 2. Moreu, à 250 mètres. ;
[ 3. Robert, à 400 mètres.
! Non placés i : Contant, Pernette.
Giuppone part en tête avec Moreau et Robert atta-
I ohés à ses trousses. Sur la fin Giuppne augmente l'avunce
et gagne sans difficulté, après avoir accompli quelquea-.UDiS
de ces virages fanttstiques, dont il a le eeeret.
1 x
Le mot de lÇ1 fin appartient à Giuppone, qui
s'enquiert après la course du temps qu'il a mis a
pour couvrir ses 10 kilomètres : î
« 5 m. 49 s. 3/5 », lui est-il répondu. 1
« Oh ! ce n'est pas vite, affirme imperturbable- J
ment Giuppone. 1
Or, 5 m. 49 s. 3/5 donnent environ 102 kilomè- j
tres à l'heure. î
Sans commentaires. !
F. MERCIER
ASSAINIT
L'EAU
MMièa'B*
- p|iypjjjyjf feiIfeIplIndispensable» J
NATATION
LA COURSE DE 24 HEURES
Organisée les 1er et 2 septembre, à Joinville-le-Pont, par le journal l'AUTO
BURGESS CHAMPION DU MONDE
Burgess a triomphé dans la course de 24 Heures après avoir
Accompli 44 kilomètres 600! — Une performance remarquable.
■4, L'enthousiasme de la foule.— Vingt mille spectateurs acclament
le. triomphateur de la journée. — Holbein, nage pendant plus de
dix heures sans prendre de repos. — .n\ abandonne souffrant
horriblement des yeux. — Paulus parvient à accomplir 30 kil.
LE CLASSEMENT
Le classement général a. donné les résultats
suivants : v
1. BUHGESS (Anglais), 44 kil. 600.
Les autres concurrents ne sont pas classés,
de par les termes du règlement. Ils ont accompli
les performances suivantes :
Holbein (Anglais), 31 kil. 560.
Paulus (Français), 30 kil. 130.
Bougouin (Français), 27 kil. 560.
Mew (Anglais), 25 kil. 60.
Cattanéo (Italien), 20 kilomètres. '
Miss BurneLt, 17 kil. 600.
Goddet, 11 kil. 250.
Peyrusson, 8 kilomètres.
Leauté; 7 kil. 250.
Karlencewicz, 6 kilomètres.
12. Bardou, 4 kil. 750.
Plus Guenon et Kint, qui se sont arrêtés après
le premier kilomètre. *
APRÈS LA BATAILLE
La course de 24 heures est terminée ! Sur 14
hommes inscrits dans cette épreuve monstre,
un seul est parvenu à se classer régulièrement.
C'est Burgess, celui qui a failli traverser la Man-
che il y a quelques jours...
Ce résultat, étant donné la présence d'athlètes
de la valeur de Holbein, Paulus, Bougouin,
Mew, Cattanéo et autres, prouve tm
reille performance et dans ces conditions la vic-
toire de notre favori n'en n'a que plus de va-
leur.
Oui, Holbein, le grand Holbein lui-même, a
dû se retirer souffrant terriblement des yeux,
après avoir nagé pendant plus de 18 heures ;
Paulus a été vaincu par le froid et Dieu sait
pourtant si Paulus à lutté courageusement. Bcu-
gouin a été victime de son manque de taelfcluo ;
il a voulu partir trop vite et il ne fut pas seul
à se repentir de cette faute, puisque Cattanéo
dut abandonner bien avant lui.
C'est aussi les jeunes qui ont été battus et pen-
dant que d'acteurs ils en étaient réduits au sim-
ple rôle de spectateurs, Burgess , celui qu'on ap-
pellera maintenant le grand Burgess, accom-
plissait méthodiquement sa tâche, parvenant à
BURGESS, le vainqueur de l'épreuve
luttant
ble temps de 6»^V|,es 1 Ce qui repré-
sente la distance de PariS ai >
» Ilsi.sont nombreux, ] en ^
,trouveront ordinaire la P^mance que vient;
d'accomplir notre champion de grand, tona,
mIS ^milliers de sportemen qui ont passe
leur
-,,ceux
oette. lutte homérique se
T^ffrwrt adniirable qui vient u etre accompli non:
l'effort seulement par Burgess, inais également par
ceux -qui se sont classés derrière lui.
■ On se souviendra longtemps, à Joinville, de
i' cette folle randonnée ?n disputéeja-
■miic! bette grande bataille qui s est uibpuw.-u
dans mais la nuifdu samedi à dimanche, entre des
hommes valeureux, tandis que deux mille spec-
ulateurs admiraient leur vaillance ! ^
* On reverra longtemps -ce camp improvisé, en-
rWeine nuit, ce camp où un champion de France,
- .-Vasseur et un ancien champion du monde,
- faisaient la cuisine pour leurs favoris,
^ frriç ces lignes il me semble encore
..et nroi, q i cris" multiples dans la ''fiuit,
entendre cris t!'esèntraîneurs et soiorneiirs, des
't f1-oc chants de ce public, qui combattait le som-.
tout en essayant d'encourager les braves
¡',gens .mei! qui luttaient avec
tous abandonnaient, ces braves, les les avoiravoir
i
&d^?SSrSLqet ren-
décompte de la réelle valeur du vainqueur, no- ,
> ;t:re Une modeste femme. Burgess.elle-même, a, lutté contre tous ces
, \hommes vSoùreux, c'est Miss Burnett, cham-
pion Elle d'Ang)eterre.eSL 'parvenue à
rpnos et elle a accompli au total 17 Içil. 600.
Tepos, Que tous ces grands
nous servent de leçon, qu'ils isSttTnt surront jdunesà
encourager les jeunes gens, et même les jeunes
filles 1 apprendre à nager..
C'est le but que s'est proposé Il 'Auto, en fon-
flant ce Championnat monstre.
Une conclusion qui s'impose
Il nous faut remercier maintenant tous les
dévoués connus et inconnus,-!?* nous ont prêté
feur concours précieux pendant cette terrible
, lournée. Mais, une " fois de plus, nous dev^raemen-
Mion spéciale à notre infatigable ami ^«alot
qui a été sur la brèche, non seulement pendant
| 24 heures, mais encore pendant plusieurs jours.
Loustalot a été l'un des principaux organisateurs
et, à la veille do son départ annuel pour la Rus-
sie. nous sommes heureux de lui adresser nos
chaleureux remerciements.
Le Cercle Athlétique de Joinville-le-Pont avec
' Lavogade en tête, nous avait fourni de nombreux
eommiss,,ti-r>es qui ont accompli leur tâche avec
lm dévouement à toute é-preuye. wo^ût-
Tous les pointeurs, Paul Maertens, Weber
\ Gorlier, Brennus, furent des aides précieux, et
Ouvrier, qui avait assuré le service médical, a
rentrer chez lui plus fatigué que le gagnant
i ^uTneu ' plus, j'allais oublier le président du
Comité d'organisation, M. Newman, le célèbre
sportsman anglais, et notre correspondant de
Londres, H. LamBert, qui ont droit. eux aussi,
à' une large part dans le succès remporté .par ce
pfcorvininnnfli. monstre. Il . 1
L. MANAUD
LA COURSE ET SES INCIDENTS
Nous avons laissé hier soir aux prises après
tes six premières heures, neuf concurrents, dont
~ . le 'prSmjer, Bougowin. avait couvert 16 kil. 300.
Paulus était second, avec 16 kil. 050, précédant
Burgess, 14 kil. !:JGü, puis Cataneo, Holbein,Mew,
Miss Burnett, Goddet et Peyrusson.
Reprenons à la septième heure le récit des ex"
ploîts de ces nageurs valeureux.
Burgess en tête
Rendant que Bougouin et - Paulus dorment
comme des bienheureux, Burgess s'en est allé.
Quand, ayant couvert 16 kil. ,500 en 6 h. 46 m.
54 s., TI passe au contrôle et qu'on annonce cette
performance, de vifs applaudissements éclatent.
LA SEPTIEME HEURE
1. BURGESS, 17 kilomètres.
2. Bougouin, 16 kil. 400.
3. Paulus, 16 kil. 170.
4. Cattanéo, 16 kil. 150.
5. Holbein, 13 kil600.
6. Mew,;l6 kil. 900. ;
7. Burnett, 11 kil. 400.
8. Goddet, 9 kil. 250.
A noter que Bougouin, Paulus, Cattaneo et
Goddet continuent à dormir.
Peyrusson, qui était remonté pour se reposer
un peu avant la cinquième heure, déclare ne
pas continuer.
Le campement de Burgess et Mew
Ce n'est pas sans en tirer de précieux ensei-
gne^pmts que Burgess a si souvent tenté de
traverser la Manche.
Il a organisé son service de soigneurs de re-
marquable façon. Sous les ordres du docteur A.
S. Wanchope-Watson,notre champion Paul Vas-
seur et l'apprenti champion Renou préparent les
victuailles.
Et, Dieu sait s'il y en a, des victuailles. Nous
qui avons pénétré dans la chambre spécialement
aménagée, en avons été littéralement stupéfait.
Il y a de quoi, qu'on en juge.
Burgess a à sa disposition : 12 litres de lait
liquide, 2 poulets, une boite de raisins, 1 kilogr.
de sucre, 5 pots de crème, 14 pots d'extraits de
viande de trois marques différentes.
6 livres de chocolat, 2 flacons d'extrait de
malt, une boîte de thé, 4 citrons.
De plus, 7 livres de saindoux ont servi à les
graisser.
Il faut remarquer qu'avec la régularité d'une
horloge, les 'deux hommes se ravitaillaient tous
les quatrs d'heure.
LA HUITIEME HEURE
11 n'y a plus dans l'eau que Burgess, Holbein,
Miss Burnett et Mew, qui ne se sont pas encore
arrêtés.
. La course est donc forcément Un peu mono-
tone, ces quatre concurrents étant assez loin
les uns des autres.
Ensemble, devant. le chronométreur, passent1
après 7 h. 12 m. 42 s. :
BURGESS, ayant couvert 17 kil. 500,; Holbein,
14 kil., et Mew 13 kil.
Ça et là dans le public
ils sont bien uuu enragés qui veulent en avoir
pour leur argent.
Si la. lutte est monotone, on y supplée en s as-
musant comme on peut ; d'une rive à l'autre on
s'invective souvent de façon plutôt afgrelelte,'on
chante des marches et des berceu.ses : quelques-
uns font comme les concurrents, ils dorment,
et comme ils craignent- de perdre leur place, ils
restent où ils se tiennent, sur le bord de l'eau,
a.u risque de prendre un bain.
Parmi les officiels, on commence à respirer ;
le pointage et le chronométrage sont d'une belle
facilité. Max, le speaker, n'ayant plus guère l'oc-
casion de faire entendre son verbe, s'est en-
dormi sur une chaise, prenant son porte-voix
comme appui.
Gorlier tient absolument à connaître la tem-
pérature de l'eau, mais le sommeil l'accable, et
il esquisse un plongeon, que Paul Maertens ar-
rête au bon moment. Nous apprenons, toutefois,
que l'eau à 21 L,egréS'.
Là-bas, au virage, on entend la voix inlassable
de « Bébé » qui clame, à chacun de leurs passa-
ges, le nom des concurrents.
Et la ronde continue
Burgess, Holbein, Mew,' Miss Burnett et God-
det continuent leur ronde nocturne.
Il faut admirer leur courage et leur superbe
endurance. Dansjaette nuit, aller, toujours aller,
n'avoir pour se distraire que les reflets des lam-
pes sur l'eau noire, et se dire que pendant "lus
de seize heures encore il faut lutter contre la
fatigue, -contre le sommeil, que le soleil ne pa-
raîtra que dans quatre heures et qu'alors il fau-
dCèL résister aux plus terribles attaques de la fa-
tigue.
Leur classement
Le classement est, au coup de pistolet ;
1. BURGESS, 19 kil. 265 m
2..Bougouin, 16 kil. 400.
3. Paulus, 16 kil. 170.
4. CatLanéo, 16 kil. 150.
5. Holbein, 15 kil. 350.
6. Mew, 14 kil. 250.
7. Miss Burnett., 12 kil. 500,
8. Goddet, 10 kil. 750.
Cattaneo revient en course
Après s'être reposé à nouveau pendant 1 h?
soit un total de 2 h. 9, Cattanéo se remet à l'eau,
Il ne semble pas le faire avec beaucoup de con-
viction et semble vouloir démontrer à son soi-
gneur que le sommeil et le repos sont bien pré'.
férables à la nage et à la fatigue.
20 kilomètres en 8 h. 18 m. 35 s.
C'est Burgess qui accomplit cet exploit peu or..
di'naire par lui-même et qui revêt un caractère
particulier du fait que vendredi il tentait la tra-
versée de la Manche et ne s'arrêtait qu'à 5 kilo-
mètres du but. ' ' '
Bougouin et Paulus reviennent — Goddet est mis
hors de course
Aiprès un bon repos de 2 h. 17, Bougoin sa
jette à l'eau par un beau plongeon classique qut
indique en quel bon état il se trouve.
Peu après lui, s'étant reposé 2 h. 30 m. 25 s.,
c'est Paulus qui se remet en course. Lui aussi
paraît très dispos.
Etant donné le bon état des leaders et, le peu
de distance qui les tient éloignés les uns des
autres, on prévoit une lutte des plus acharnées,
orécisément, aux heures les plus difficiles-, qi*
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