Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-11-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 novembre 1932 18 novembre 1932
Description : 1932/11/18 (N322). 1932/11/18 (N322).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571610p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
I
T ANNEE. - N° 322.
LE NUMERO i m CENTIMES.
VENDREDI 18 NOVEMBRE 1932.
Organe Régional 9LA\V,n*i
du Bloc Ouvrière!Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Meyer, le radical-matraqueur
tance ses flics contre les fonctionnaires
Dimanche 13 novembre, les fonctionnai
res, les cheminots et ouvriers des services pu
blics étaient conviés à un meeting organisé
par le Cartel confédéré.
Les 800 auditeurs furent d’accord avec les
camarades confédérés de la localité pour don
ner la parole aux autonomes et unitaires.
Courrière, de la fédération postale con
fédérée, a donné ses arguments et fixé sa
position contre toute diminution. Il commit,
à notre avis, une erreur, celle qui consiste à
ne pas différencier les petits des grands com
merçants et un oubli regrettable, qui découle
évidemment de la position d’hostilité de sa
fédération et sa confédération : le front uni
que.
Piquemal, des autonomes, monte à la tri
bune, applaudi par une partie de la salle.
Il montre les sommes formidables engagées
dans la préparation à la guerre, les écono
mies qu’il faut forcer à réaliser là et la né
cessité d’appeler tous les fonctionnaires à se
dresser contre les diminutions.
Rivière, secrétaire de la Région unitaire,
n’a la parole que pour 10 minutes. Son arri
vée à la tribune est applaudie par la moitié
de la salle. Un vent de front unique souffle
sur l’assemblée qui sera tout à l’heure unie,
jusque devant les flics du Ministre-Mhire
aux mains tachées du sang des ouvriers de
1922.
Courrière et Piquemal ayant regretté qu’il
n’y ait pas plus d’auditeurs, notre camarade
Rivière, applaudi par la plus grosse partie
de la salle, indique que « si tous les ouvriers
des services publics, les cheminots, les fonc
tionnaires, avaient su, par des tracts et affi
ches communs, que toutes les organisations
pouvaient librement parler dans ce meeting,
alors la salle aurait été trop petite ». Sur
cette base, Rivière appelle à la méfiance,
vis-à-vis de tous les gouvernements prison
niers et auxiliaires des banques et des indus
triels qui cherchent des économies sur les
multitudes de travailleurs, manuels et intel
lectuels, pour satisfaire les intérêts de la
classe au pouvoir, pour préparer la guerre.
Après avoir montré le développement de la
crise économique et les attaques multipliées
des gouvernements et du patronat contre tous
les travailleurs, il demande à la salle, et par
ticulièrement aux camarades confédérés, d’or
ganiser sans délai le front unique en lui don
nant le nom qu’ils voudront.
L’intervention de notre camarade Rivière
est applaudie longuement par la salle una
nime.
Après l’intervention de Le Guenn, de la
fédération confédérée, abordant la tribune
sans être applaudi, un ordre du jour contre
toute diminution de traitements est voté sans
avis contraire, ainsi qu’une adjonction d’un
camarade unitaire, demandant la constitution
d’un carte! englobant toutes les organisations
de fonctionnaires et assimilés.
La salle avait décidé, sur l’intervention de
Piquemal, que les fonctionnaires suivraient la
délégation qui allait porter l’ordre du jour à
la Préfecture.
Une nuée de flics nous attendait devant
les barrières de Franklin. Il fallut protester
pour pouvoir sortir. Cette provocation évi
dente, organisée par le commissaire Janbourg,
larbin de Meyer, autre larbin des armateurs
et industriels havrais, n’eut pas les résultats
escomptés. Les fonctionnaires se regroupè
rent dans plusieurs rues et malgré les fonc
tionnaires de la matraque, manifestèrent dans
plusieurs rues et jusque devant la sous-pré
fecture.
Evidemment, pas sans qu’il y ait des coups
et des injures du côté des agents et des arres
tations du côté des fonctionnaires.
Trois fonctionnaires, dont un instituteur,
un postier et un cheminot furent arrêtés.
Un douanier, aidé par ses camarades, évita
de peu l’arrestation. Les camarades arrêtés
appartenaient aux syndicats unitaire, confé
déré, autonome. Front unique ! Les motifs
d arrestation sont connus de ceux qui connais
sent les flics. Pour les autres — dont le nom
bre diminue rapidement — indiquons quel
ques faits : déclaration du commissaire :
« Foutez le camp de là, il y a assez long
temps que vous nous faites ch... ». Pas pro
voquant du tout, n’est-ce pas. Très radical-
socialiste !
Une femme est bousculée brutalement par
1 agent 87. Le secrétaire adjoint du syndi
cat confédéré demande aux ouvriers de se
souvenir de ce flic. Arrêté ! très bloc des
gauches, très démocratique !
Ut des brutalités, il n’est pas utile d’en
parler. Meyer s’empresserait de révoquer tout
agent qui refuserait d’être une brute. Ils ont
fait du zèle...
11 reste de cette manifestation que la po
pulation havraise est indignée de Meyer et
de ses flics, que les fonctionnaires sont ren
seignés sur l’appui qu’ils peuvent attendre de
cet individu et du gouvernement quil repré
sente... si dignement.
Les fonctionnaires, ainsi que disait Rivière,
n ont plus qu’à compter sur eux-mêmes et sur
l’ensemble du prolétariat.
Cela veut dire : organisation dans un car
tel unique de tous les fonctionnaires, sans
distinction d’opinion et de tendance.
Front imique, plus que jamais !
Les fonctionnaires confédérés de Bouen
dans le ctiemln du front-unique
L’ordre du jour ci-dessous nous a été
transmis :
SYNDICAT NATIONAL
DES AGENTS DES P. T. T.
(Section de Seine*Inférieure)
Ordre du jour s
Face aux menaces de diminution des trai
tements, la Commission d’études se pro
nonce pour un front unique à la base le plus
large possible.
Elle donne mandat au Bureau élu ce jour,
d’entrer en rotations avec les responsables
de toutes les organisations de fonctionnai
res, en vue d’organiser dans la région un
puissant mouvement de protestation.
fflIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIllIlllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
Grande Salle de l’Eldorado de Sotteville
Congrès des Syndicats Unitaires de la 19 e Région
Le matin, rapport d’activité, discussion et réponse. L’après-
midi, front unique et unité syndicale, sur la base revendicative. Tels
sont les grands points qui seront abordés et largement discutés.
Tous les syndicats, confédérés, autonomes, professionnels, etc...
peuvent assister à notre congrès. Les adhérents de ces organisa
tions, également, sur la simple présentation de leur carte. Nous leur
demanderons d’intervenir sur ce problème important : le front uni
que et l’unité de classe.
Mais déjà nos sections unitaires, nos syndicats, nos Unions lo
cales, doivent être au travail pour obtenir des délégations nombreu
ses englobant jeunes, femmes, adultes, confédérés, autonomes, pro
fessionnels, etc.
Quç tous les militants, tous les syndiqués, demandent avec nous
aux syndicats, qu’est-ce qui est fait en ce sens et apportent des pro
positions sérieuses.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiiiiiiiii
INSULTE A U MISÈRE
â Petil-Quevilly, à Grand-Gouionne
MINISTRE et AUTORITÉS en VADROUILLE
Flanqué de toutes les autorités et de tout
le bataclan, M. le ministre est venu nous
voir. Pour recevoir l’homme de l’équipe
ministérielle, de cette équipe qui préconise
des sacrifices pour tous (sauf pour les gros),
nos deux municipalités se sont mises en frais.
Frais que nous déclarons exagérés et inutiles.
La misère règne dans les foyers ouvriers.
N’est-il pas honteux, ouvriers de Petit-Que-
villy et de Petit-Couronne, à l’heure eù vous
avez du mal à trouver de quoi mettre un mor
ceau de pain sous la dent, où vous avez
toutes les peines du monde à entretenir vos
enfants ; au moment où on vous radie des
fonds de chômage, qui sont déjà plus que
misérables, de voir une poignée de mécènes
gaspiller quelques dizaines de mille francs
en décors que nous répétons inutiles, et en
banquets somptueux. C’est bien la preuve
qu’il y a des sacrifices que pour les malheu
reux.
Toutes les hautes personnalités ont été mo
bilisées.
On pouvait notamment remarquer : Ron-
gier, « l’ancien combattant », titre avec le
quel il a fait campagne aux élections canton-
nales, qui avait promis de défendre les inté
rêts de ceux qui ont fait la « der-des-der »,
il fait aujourd’hui le- front unique avec ceux
qui parlent « de révision des pensions, dimi
nution de traitements ». Myrtill Polhet, son
adversaire acharné de droite, qui ne dédai
gne pas sucer un peu de glace dans les cou
lisses avec ceux qui savent si bien faire des
faux rapports. Tilloy, socialiste et « cheminot
écœuré de Sotteville », qui déjà fait le front
unique avec Monseigneur de la Mirabelle.
Lebret, socialiste que le discours du général
Trousson avait fait monter 1 échelle au point
qu’il a posé « une question orale à M. le mi
nistre de la Guerre», était dimanche à côté
de ce même général Trousson. Le curé mê
me y a fait voir sa soutane et s’il n’a pas
osé parader officiellement avec ministres, dé
putés, conseillers généraux, maires, etc., il
a suivi le cortège dans sa voiture ; c’était
moins dangereux pour les laïcs, pour les anti
cléricaux de la campagne électorale.
Toute la population regrettera avec nous
car il ne manquait qu’un homme pour ter
miner le cortège et auquel ces messieurs se
gardent de faire allusion.
« HAMEL », où est donc passé le Ha
mel d’autrefois ? qu’en a fait la municipa
lité ?
Sans doute qu’on l’a payé cher aussi pour
qu’il se laisse ainsi jeter par-dessus bord sans
mot dire.
Solasol, commissaire spécial ; Morin,
Pasconaut, Maroselli, et nous en passons ;
toutes les légumes étaient là. Ça faisait une
vraie salade.
Malheureusement cette salade coûte cher
aux travailleurs, car après la parade à la
mairie et à l’hospice, tout se termina dans le
meilleur des mondes, salle des fêtes du Ca
sino Rouennais, à tel point que M. le mi
nistre en était à la sortie tout étourdi par les
gaz !...
Et il ne devait pas être seul.
J’espère que les lecteurs ne feront pas de
confusion, car c’est des émanations de gaz
de chez Malétra que je veux parler. Ce qui
valut d’ailleurs la visite aux bureaux de cette
usine de deux agents envoyés par le com
missaire « Ange Maroselli », avec ordre de
faire immédiatement cesser ces émanations
qui gênaient énormément M. le ministre. Ils
auraient mieux fait de conseiller à M. Bel-
lânger de baptiser ses crus et son mousseux.
La Dépêche et le Journal de Rouen nous
apprennent que le service d’ordre a été im
peccable.
En tout cas nous pouvons dire qu’on n’a
pas eu grand peine à retenir la foule. Quel
ques centaines de personnes pour la plupart
des curieux, ont assisté à cette parade. Pas
un seul applaudissement. Nous ne pouvons
que féliciter la population quevillaise de cette
attitude, mais nous lui disons aussi qu’il ne
suffit pas de laisser faire les comédiens de
parade à nos édiles municipaux, il faut pro
tester, il faut qu’on rende compte aux tra
vailleurs de cette orgie et de ce gaspillage.
(.A suivre) Denis SaLSENACH.
A GENÈVE
Genève, capitale de paix et de dé
sarmement, vient d’être le théâtre du
plus formel démenti à ses paroles que
les impérialistes réunis à cet endroit
font miroiter aux yeux des travailleurs
du monde entier.
Une réunion organisée par le Co
mité d’action contre la guerre de Suis
se est l’objet d’une fusillade par les
miliciens helvétiques de cette milice
que préconisaient et proposaient socia
listes et pupistes en affectant d’y voir
une garantie pour la classe ouvrière.
Résultat, 12 morts et de nombreux
blessés. Voilà les belles garanties.
C’est aussi la preuve qu’en régime
capitaliste il n’y a pas de bons et de
mauvais gouvernements; ils sont tous
pareils et contre les travailleurs.
Ce qui justifie aussi les décisions du
XII e Pleinum de l’Internationale Com
muniste qui souligne « que nous som
mes entrés dans une ère de guerres et
de révolutions ».
Ce qu il y a aussi de remarquable,
c est le bloc de tous les exploités qui
s’est formé devant le danger et les
nombreuses fraternisations de mani
festants et soldats.
Cet exemple nous démontre que nous
sommes dans la bonne voie et que
nous devons travailler avec plus
d acharnement au rassemblement de
toutes les forces contre la guerre im
périaliste et contre le régime capita
liste.
TRAVAILLEURS
Penses aux Etrennes
du « Prolétaire »
Plus que jamais, notre journal a be
soin des gros sous des travailleurs, La
misère.qui sévit parmi les ouvriers a
une certaine répercussion sur la vie de
notre journal.
Toutes les organisations intéressées
doivent immédiatement mettre ce pro
blème à l’ordre du jour.
ENVISAGER LES MOYENS
DE VENIR EN AIDE AU JOURNAL
De multiples initiatives peuvent être
prises.
Elargir le cercle des lecteurs, des
abonnés.
Organiser des goguettes.
Mais dès maintenant
Un point qui permettra au « Prolé
taire » de récupérer les fonds qui lui
sont nécessaires, c’est ?
LES ETRENNES
Camarade adhérent au parti, sympa
thisant, ami ou lecteur du Prolétaire,
commandez sans tarder des listes dont
vous avez besoin à vos organisations
respectives ou au siège du journal :
323, rue de la République, Sotteville-
lès-Rouen.
à Port-Jérome
Les terrassiers bougent
Les terrassiers travaillant à la voie
de Lillebonne à Port-Jérôme ont arrê
té le boulot pour demander une aug
mentation de salaires.
Ils ont donné un délai de 48 heures
à la direction pour la réponse.
Nous ne pouvons pour l'instant
donner de plus amples renseigne
ments sur ce mouvement, mais quoi
qu’il arrive, les unitaires soutiendront
par tous les moyens la lutte de nos ca
marades terrassiers.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiaiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Aux Camarades Dockers du Port de Rouen
La semaine prochaine, nous publierons les revendications très
importantes élaborées par le Groupe majoritaire du Port de Rouen
et adoptées par le Congrès de lUnion locale de Rouen.
Ces revendications réaliseront l’union entre tous les dockers
et feront naître le désir d’avoir un syndicat puissant.
Chaque docker doit faire la propagande auprès de ses camarades
pour acheter le « Prolo » de la semaine prochaine.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiimmiiiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimmiiiimiimiimiimmm
Manifestation
contre la guerre impérialiste
Appel des socialistes Jean Etchetféry et JVIallaPte et du
pacifiste René Gérinenfaveur du manifeste d’Amsterdam
Aux Camarades socialistes de ia
Fédération do la Soine-lnférieure
Dans un esprit de classe justifié par les
faits, 291 socialistes ont juré, à Amsterdam,
aux côtés de camarades provenant de toutes
tendances, de lutter contre la guerre.
Ce serment, nous le tenons et le tiendrons
envers et contre tous.
Avec tous les camarades de l’action socia
liste, nous vous convions à la lutte pour l’af
franchissement et la libération du prolétariat
fraternellement uni.
Vive l’unité ouvrière ! Vive la Révolu
tion !
MaLLARTE - Jean EtcHÉVERY,
Socialistes S.F.I.O.
Aux Combatlants do la Paix
La guerre, mal absolu, doit
être combattu par tous les moyens,
légaux et illégaux. Contre ce qui
est hors la loi, tout, même les
« indisciplines » sociales, doit
être mis en œuvre.
Adhérez au manifeste d'Ams
terdam. Seule l’union des victi
mes possibles de la guerre, em
pêchera ce crime, cette stupi
dité : la guerre.
René Gérin.
Ainsi, sur notre demande, s'exprimèrent défense nationale, ni collaboration possible
les camaracbs socialistes qui sont venus par- avec les gouvernants qui conduisent les mul-
ler au meeting public du 11 novembre, et tituebs vers les massacres pour satisfaire aux
le citoyen René Gérin. , ordres des industriels.
Les premiers ont estimé qu’il n’y avait ni i Ils ont estimé également que si leurs chefs,
\
T ANNEE. - N° 322.
LE NUMERO i m CENTIMES.
VENDREDI 18 NOVEMBRE 1932.
Organe Régional 9LA\V,n*i
du Bloc Ouvrière!Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Meyer, le radical-matraqueur
tance ses flics contre les fonctionnaires
Dimanche 13 novembre, les fonctionnai
res, les cheminots et ouvriers des services pu
blics étaient conviés à un meeting organisé
par le Cartel confédéré.
Les 800 auditeurs furent d’accord avec les
camarades confédérés de la localité pour don
ner la parole aux autonomes et unitaires.
Courrière, de la fédération postale con
fédérée, a donné ses arguments et fixé sa
position contre toute diminution. Il commit,
à notre avis, une erreur, celle qui consiste à
ne pas différencier les petits des grands com
merçants et un oubli regrettable, qui découle
évidemment de la position d’hostilité de sa
fédération et sa confédération : le front uni
que.
Piquemal, des autonomes, monte à la tri
bune, applaudi par une partie de la salle.
Il montre les sommes formidables engagées
dans la préparation à la guerre, les écono
mies qu’il faut forcer à réaliser là et la né
cessité d’appeler tous les fonctionnaires à se
dresser contre les diminutions.
Rivière, secrétaire de la Région unitaire,
n’a la parole que pour 10 minutes. Son arri
vée à la tribune est applaudie par la moitié
de la salle. Un vent de front unique souffle
sur l’assemblée qui sera tout à l’heure unie,
jusque devant les flics du Ministre-Mhire
aux mains tachées du sang des ouvriers de
1922.
Courrière et Piquemal ayant regretté qu’il
n’y ait pas plus d’auditeurs, notre camarade
Rivière, applaudi par la plus grosse partie
de la salle, indique que « si tous les ouvriers
des services publics, les cheminots, les fonc
tionnaires, avaient su, par des tracts et affi
ches communs, que toutes les organisations
pouvaient librement parler dans ce meeting,
alors la salle aurait été trop petite ». Sur
cette base, Rivière appelle à la méfiance,
vis-à-vis de tous les gouvernements prison
niers et auxiliaires des banques et des indus
triels qui cherchent des économies sur les
multitudes de travailleurs, manuels et intel
lectuels, pour satisfaire les intérêts de la
classe au pouvoir, pour préparer la guerre.
Après avoir montré le développement de la
crise économique et les attaques multipliées
des gouvernements et du patronat contre tous
les travailleurs, il demande à la salle, et par
ticulièrement aux camarades confédérés, d’or
ganiser sans délai le front unique en lui don
nant le nom qu’ils voudront.
L’intervention de notre camarade Rivière
est applaudie longuement par la salle una
nime.
Après l’intervention de Le Guenn, de la
fédération confédérée, abordant la tribune
sans être applaudi, un ordre du jour contre
toute diminution de traitements est voté sans
avis contraire, ainsi qu’une adjonction d’un
camarade unitaire, demandant la constitution
d’un carte! englobant toutes les organisations
de fonctionnaires et assimilés.
La salle avait décidé, sur l’intervention de
Piquemal, que les fonctionnaires suivraient la
délégation qui allait porter l’ordre du jour à
la Préfecture.
Une nuée de flics nous attendait devant
les barrières de Franklin. Il fallut protester
pour pouvoir sortir. Cette provocation évi
dente, organisée par le commissaire Janbourg,
larbin de Meyer, autre larbin des armateurs
et industriels havrais, n’eut pas les résultats
escomptés. Les fonctionnaires se regroupè
rent dans plusieurs rues et malgré les fonc
tionnaires de la matraque, manifestèrent dans
plusieurs rues et jusque devant la sous-pré
fecture.
Evidemment, pas sans qu’il y ait des coups
et des injures du côté des agents et des arres
tations du côté des fonctionnaires.
Trois fonctionnaires, dont un instituteur,
un postier et un cheminot furent arrêtés.
Un douanier, aidé par ses camarades, évita
de peu l’arrestation. Les camarades arrêtés
appartenaient aux syndicats unitaire, confé
déré, autonome. Front unique ! Les motifs
d arrestation sont connus de ceux qui connais
sent les flics. Pour les autres — dont le nom
bre diminue rapidement — indiquons quel
ques faits : déclaration du commissaire :
« Foutez le camp de là, il y a assez long
temps que vous nous faites ch... ». Pas pro
voquant du tout, n’est-ce pas. Très radical-
socialiste !
Une femme est bousculée brutalement par
1 agent 87. Le secrétaire adjoint du syndi
cat confédéré demande aux ouvriers de se
souvenir de ce flic. Arrêté ! très bloc des
gauches, très démocratique !
Ut des brutalités, il n’est pas utile d’en
parler. Meyer s’empresserait de révoquer tout
agent qui refuserait d’être une brute. Ils ont
fait du zèle...
11 reste de cette manifestation que la po
pulation havraise est indignée de Meyer et
de ses flics, que les fonctionnaires sont ren
seignés sur l’appui qu’ils peuvent attendre de
cet individu et du gouvernement quil repré
sente... si dignement.
Les fonctionnaires, ainsi que disait Rivière,
n ont plus qu’à compter sur eux-mêmes et sur
l’ensemble du prolétariat.
Cela veut dire : organisation dans un car
tel unique de tous les fonctionnaires, sans
distinction d’opinion et de tendance.
Front imique, plus que jamais !
Les fonctionnaires confédérés de Bouen
dans le ctiemln du front-unique
L’ordre du jour ci-dessous nous a été
transmis :
SYNDICAT NATIONAL
DES AGENTS DES P. T. T.
(Section de Seine*Inférieure)
Ordre du jour s
Face aux menaces de diminution des trai
tements, la Commission d’études se pro
nonce pour un front unique à la base le plus
large possible.
Elle donne mandat au Bureau élu ce jour,
d’entrer en rotations avec les responsables
de toutes les organisations de fonctionnai
res, en vue d’organiser dans la région un
puissant mouvement de protestation.
fflIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIllIlllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
Grande Salle de l’Eldorado de Sotteville
Congrès des Syndicats Unitaires de la 19 e Région
Le matin, rapport d’activité, discussion et réponse. L’après-
midi, front unique et unité syndicale, sur la base revendicative. Tels
sont les grands points qui seront abordés et largement discutés.
Tous les syndicats, confédérés, autonomes, professionnels, etc...
peuvent assister à notre congrès. Les adhérents de ces organisa
tions, également, sur la simple présentation de leur carte. Nous leur
demanderons d’intervenir sur ce problème important : le front uni
que et l’unité de classe.
Mais déjà nos sections unitaires, nos syndicats, nos Unions lo
cales, doivent être au travail pour obtenir des délégations nombreu
ses englobant jeunes, femmes, adultes, confédérés, autonomes, pro
fessionnels, etc.
Quç tous les militants, tous les syndiqués, demandent avec nous
aux syndicats, qu’est-ce qui est fait en ce sens et apportent des pro
positions sérieuses.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiiiiiiiii
INSULTE A U MISÈRE
â Petil-Quevilly, à Grand-Gouionne
MINISTRE et AUTORITÉS en VADROUILLE
Flanqué de toutes les autorités et de tout
le bataclan, M. le ministre est venu nous
voir. Pour recevoir l’homme de l’équipe
ministérielle, de cette équipe qui préconise
des sacrifices pour tous (sauf pour les gros),
nos deux municipalités se sont mises en frais.
Frais que nous déclarons exagérés et inutiles.
La misère règne dans les foyers ouvriers.
N’est-il pas honteux, ouvriers de Petit-Que-
villy et de Petit-Couronne, à l’heure eù vous
avez du mal à trouver de quoi mettre un mor
ceau de pain sous la dent, où vous avez
toutes les peines du monde à entretenir vos
enfants ; au moment où on vous radie des
fonds de chômage, qui sont déjà plus que
misérables, de voir une poignée de mécènes
gaspiller quelques dizaines de mille francs
en décors que nous répétons inutiles, et en
banquets somptueux. C’est bien la preuve
qu’il y a des sacrifices que pour les malheu
reux.
Toutes les hautes personnalités ont été mo
bilisées.
On pouvait notamment remarquer : Ron-
gier, « l’ancien combattant », titre avec le
quel il a fait campagne aux élections canton-
nales, qui avait promis de défendre les inté
rêts de ceux qui ont fait la « der-des-der »,
il fait aujourd’hui le- front unique avec ceux
qui parlent « de révision des pensions, dimi
nution de traitements ». Myrtill Polhet, son
adversaire acharné de droite, qui ne dédai
gne pas sucer un peu de glace dans les cou
lisses avec ceux qui savent si bien faire des
faux rapports. Tilloy, socialiste et « cheminot
écœuré de Sotteville », qui déjà fait le front
unique avec Monseigneur de la Mirabelle.
Lebret, socialiste que le discours du général
Trousson avait fait monter 1 échelle au point
qu’il a posé « une question orale à M. le mi
nistre de la Guerre», était dimanche à côté
de ce même général Trousson. Le curé mê
me y a fait voir sa soutane et s’il n’a pas
osé parader officiellement avec ministres, dé
putés, conseillers généraux, maires, etc., il
a suivi le cortège dans sa voiture ; c’était
moins dangereux pour les laïcs, pour les anti
cléricaux de la campagne électorale.
Toute la population regrettera avec nous
car il ne manquait qu’un homme pour ter
miner le cortège et auquel ces messieurs se
gardent de faire allusion.
« HAMEL », où est donc passé le Ha
mel d’autrefois ? qu’en a fait la municipa
lité ?
Sans doute qu’on l’a payé cher aussi pour
qu’il se laisse ainsi jeter par-dessus bord sans
mot dire.
Solasol, commissaire spécial ; Morin,
Pasconaut, Maroselli, et nous en passons ;
toutes les légumes étaient là. Ça faisait une
vraie salade.
Malheureusement cette salade coûte cher
aux travailleurs, car après la parade à la
mairie et à l’hospice, tout se termina dans le
meilleur des mondes, salle des fêtes du Ca
sino Rouennais, à tel point que M. le mi
nistre en était à la sortie tout étourdi par les
gaz !...
Et il ne devait pas être seul.
J’espère que les lecteurs ne feront pas de
confusion, car c’est des émanations de gaz
de chez Malétra que je veux parler. Ce qui
valut d’ailleurs la visite aux bureaux de cette
usine de deux agents envoyés par le com
missaire « Ange Maroselli », avec ordre de
faire immédiatement cesser ces émanations
qui gênaient énormément M. le ministre. Ils
auraient mieux fait de conseiller à M. Bel-
lânger de baptiser ses crus et son mousseux.
La Dépêche et le Journal de Rouen nous
apprennent que le service d’ordre a été im
peccable.
En tout cas nous pouvons dire qu’on n’a
pas eu grand peine à retenir la foule. Quel
ques centaines de personnes pour la plupart
des curieux, ont assisté à cette parade. Pas
un seul applaudissement. Nous ne pouvons
que féliciter la population quevillaise de cette
attitude, mais nous lui disons aussi qu’il ne
suffit pas de laisser faire les comédiens de
parade à nos édiles municipaux, il faut pro
tester, il faut qu’on rende compte aux tra
vailleurs de cette orgie et de ce gaspillage.
(.A suivre) Denis SaLSENACH.
A GENÈVE
Genève, capitale de paix et de dé
sarmement, vient d’être le théâtre du
plus formel démenti à ses paroles que
les impérialistes réunis à cet endroit
font miroiter aux yeux des travailleurs
du monde entier.
Une réunion organisée par le Co
mité d’action contre la guerre de Suis
se est l’objet d’une fusillade par les
miliciens helvétiques de cette milice
que préconisaient et proposaient socia
listes et pupistes en affectant d’y voir
une garantie pour la classe ouvrière.
Résultat, 12 morts et de nombreux
blessés. Voilà les belles garanties.
C’est aussi la preuve qu’en régime
capitaliste il n’y a pas de bons et de
mauvais gouvernements; ils sont tous
pareils et contre les travailleurs.
Ce qui justifie aussi les décisions du
XII e Pleinum de l’Internationale Com
muniste qui souligne « que nous som
mes entrés dans une ère de guerres et
de révolutions ».
Ce qu il y a aussi de remarquable,
c est le bloc de tous les exploités qui
s’est formé devant le danger et les
nombreuses fraternisations de mani
festants et soldats.
Cet exemple nous démontre que nous
sommes dans la bonne voie et que
nous devons travailler avec plus
d acharnement au rassemblement de
toutes les forces contre la guerre im
périaliste et contre le régime capita
liste.
TRAVAILLEURS
Penses aux Etrennes
du « Prolétaire »
Plus que jamais, notre journal a be
soin des gros sous des travailleurs, La
misère.qui sévit parmi les ouvriers a
une certaine répercussion sur la vie de
notre journal.
Toutes les organisations intéressées
doivent immédiatement mettre ce pro
blème à l’ordre du jour.
ENVISAGER LES MOYENS
DE VENIR EN AIDE AU JOURNAL
De multiples initiatives peuvent être
prises.
Elargir le cercle des lecteurs, des
abonnés.
Organiser des goguettes.
Mais dès maintenant
Un point qui permettra au « Prolé
taire » de récupérer les fonds qui lui
sont nécessaires, c’est ?
LES ETRENNES
Camarade adhérent au parti, sympa
thisant, ami ou lecteur du Prolétaire,
commandez sans tarder des listes dont
vous avez besoin à vos organisations
respectives ou au siège du journal :
323, rue de la République, Sotteville-
lès-Rouen.
à Port-Jérome
Les terrassiers bougent
Les terrassiers travaillant à la voie
de Lillebonne à Port-Jérôme ont arrê
té le boulot pour demander une aug
mentation de salaires.
Ils ont donné un délai de 48 heures
à la direction pour la réponse.
Nous ne pouvons pour l'instant
donner de plus amples renseigne
ments sur ce mouvement, mais quoi
qu’il arrive, les unitaires soutiendront
par tous les moyens la lutte de nos ca
marades terrassiers.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiaiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Aux Camarades Dockers du Port de Rouen
La semaine prochaine, nous publierons les revendications très
importantes élaborées par le Groupe majoritaire du Port de Rouen
et adoptées par le Congrès de lUnion locale de Rouen.
Ces revendications réaliseront l’union entre tous les dockers
et feront naître le désir d’avoir un syndicat puissant.
Chaque docker doit faire la propagande auprès de ses camarades
pour acheter le « Prolo » de la semaine prochaine.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiimmiiiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimmiiiimiimiimiimmm
Manifestation
contre la guerre impérialiste
Appel des socialistes Jean Etchetféry et JVIallaPte et du
pacifiste René Gérinenfaveur du manifeste d’Amsterdam
Aux Camarades socialistes de ia
Fédération do la Soine-lnférieure
Dans un esprit de classe justifié par les
faits, 291 socialistes ont juré, à Amsterdam,
aux côtés de camarades provenant de toutes
tendances, de lutter contre la guerre.
Ce serment, nous le tenons et le tiendrons
envers et contre tous.
Avec tous les camarades de l’action socia
liste, nous vous convions à la lutte pour l’af
franchissement et la libération du prolétariat
fraternellement uni.
Vive l’unité ouvrière ! Vive la Révolu
tion !
MaLLARTE - Jean EtcHÉVERY,
Socialistes S.F.I.O.
Aux Combatlants do la Paix
La guerre, mal absolu, doit
être combattu par tous les moyens,
légaux et illégaux. Contre ce qui
est hors la loi, tout, même les
« indisciplines » sociales, doit
être mis en œuvre.
Adhérez au manifeste d'Ams
terdam. Seule l’union des victi
mes possibles de la guerre, em
pêchera ce crime, cette stupi
dité : la guerre.
René Gérin.
Ainsi, sur notre demande, s'exprimèrent défense nationale, ni collaboration possible
les camaracbs socialistes qui sont venus par- avec les gouvernants qui conduisent les mul-
ler au meeting public du 11 novembre, et tituebs vers les massacres pour satisfaire aux
le citoyen René Gérin. , ordres des industriels.
Les premiers ont estimé qu’il n’y avait ni i Ils ont estimé également que si leurs chefs,
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