Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1931-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mai 1931 06 mai 1931
Description : 1931/05/06 (N729). 1931/05/06 (N729).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4559296r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
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de la Grande Épreuve Internationale i
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5 étapes : 17-19-21-23-25 Mai |
I ARRIVÉE A BORDEAUX AUX PARC DES SPORTS 1
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Le 6 Mai E93I
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7Z M. Raymond BRET, 5, r. Dubessan, Bz-BasUde —
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ï Rédaction • Administration • Publicité j
| BORDEAUX • 47, cours Georges-Clemenceau. Tel. 82.802 g
Organe de tous les Sports et de l’Industrie Automobile et Cycliste
ABONNEMENT : Un an: 15 francs
—— Chèques postaux n* 3.247, Bordeaux —
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[Les contes de “l'Athlète
TA U ROMACHIE
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Hâve, long, maigre, décharné, per-
fché sur deux interminables jambes qui
lui donnaient silhouette de héron en
<{uête de pitance, « Double-Mètre » était
î)ien vite devenu la risée de notre salle
ide boxe, comme aussi, parfois, notre
Souffre-douleur.
La nature, qui s’était montrée extrê-
irnement parcimonieuse à son endroit,
js’était complue â le traiter en mère
Ijacariâtre.
Sa taille, ridiculement exagérée, le
faisait paraître plus maladroit encore.
Ses bras, immenses, s’agitaient à la
manière des ailes brisées d’un moulin
[inutile. Ajoutez à ceia deux yeux pâ
les, sans vie, qui semblaient toujours
jprêts à s’évader de leur orbite et con
templaient le monde avec le regard ef
faré d’un oison sur le bord du nid.
Et pourtant « Double-Mètre » avait
des ambitions. Il nous les confia cer
tain soir.
« Vous autres, nous dit-il, vous ne
Comprendrez jamais i Vous faites de
la boxe pour gagner des sous. Vous
n’avez qu’un désir : tourner profes
sionnels le plus vite possible et puis,
après, taper au portefeuille... si toute
fois un organisateur veut bien de vos
services.
» Moi, la question galette ne me
préoccupe pas. Evidemment, on n’est
pas riches ; mais la mère et moi on se
défend... C’est donc pas pour les ti'ois
méchants billets que je pourrais ré
colter en « essuyant le canevas » que
rje fais du noble art.
» Ce qui m’emballe, moi, ce qui me
travaille, c’est le plaisir de faire quel
que chose de bien, de propre, pour
irien... pour ma satisfaction person
nelle. Je suis un pur, un amateur vé-
oitable. Et puis, je peux bien vous le
dire, puisqu’on est entre nous : J’aime
la gloire !...
» Oh ! je sais bien . je suis encore
loin de compte; je boxe comme un no
vice, ou presque; ce que je fais n’a
rien de reluisant; seulement, petit i
petit, le métier rentre... Et un beau
jour, vous verrez « Double-Mètre » dé
buter d’une manière qui en étonnera
plus d’un...
» C’est bon, les applaudissements, la
foule qui acclame ! Seulement, je vous
le répète, vous ne comprendrez jamais
ça. Je vous dis : sport; vous me répon
dez : argent ! C’est pas la même
chose ! »
Et certain soir, « Double-Mètre » dé-
liuta. Il essuyait le canevas — comme
il disait — dans une réunion de quar
tier. Vous pensez si nous étions tous
au premier rang des populaires, avec
des gosiers fins prêts, je vous l’assure I
L’adversaire de notre camarade était
(un petit gars courtaud, râblé, trapu
en diable; sous la peau, les muscles
croulaient en bosses proéminentes; tou
te la structure du battant rageur dont
[les coups sont lancés par une catapulte
qui jamais ne faiblit.
Premier round. Les deux hommes
B’obsei’vèrent. « Double-Mètre », qui
lavait l’avantage de son allonge formi
dable, tentait de tenir son rival à dis
tance... De larges swings partaient,
* téléphonés », qui ne trouvaient que
le vide.
il rentra dans la garde de « Double-
Mètre », tel un aiguillon qui s’insinue
dans la chair, et il battit, sur les flancs
de notre grand maladroit de camarade,
une charge désordonnée peut-être,
mais sûrement destructrice.
En vain « Double-Mètre » essayait-il
d’arracher de son corps cette sangsue
collée à lui; le petit gars revenait ;
l’assaut et reprenait, a l’estomac, son
travail systématique de démantèle
ment.
Acculé dans les cordes, « Double-Mè
tre » baissait « déjà » sa garde. Ei
puis, le petit trapu bondit littéralement,
le poing lancé dans un uppercut.
On vit un grand corps osciller en ar
rière, revenir en avant, s’effondrer
comme un pantin désarticulé sur la
toile du ring.
La tête avait porté la première.
« Rang ! » avait fait lourdement la tête.
« Double-Mètre » fut emporté évanoui.
*
» *
Nous nous précipitâmes vers la « sor
tie des boxeurs ».
« Eh ! dites, monsieur le concierge I
ne pourriez-vous pas nous dire com
ment qu’il va, le grand qui s’est fait
descendre tout à l’heure ?... »
Au même instant, le médecin de ser
vice demandait : « Vite, une voiture...
Transport d’urgence à l’hôpital... Frac
ture du crâne... »
Nous nous sommes regardés avec
des larmes dans les yeux. On ne crâ
nait plus...
Alors quelqu’un de nous suggéra :
« Faudrait peut-être aller prévenir sa
mère ?... En douceur..! »
Une vieille maison crevassée, avec
des persiennes à demi-brisées qui pen
daient aux fenêtres comme des guenil
les sales. Un escalier aux marches vé
tustes, des murs qui distillaient la mi
sère nlorne en gouttelettes humides...
C’était au cinquième.
Alors, nous avons vü.
Une chambre grise, triste, froide.
Dans un angle, un petit vieux lit de
jadis, avec, dedans, une pauvre femme
immobile qui dirigeait, d’intuition,
vers la porte, des yeux qui s’étaient
clos à la lumière, pour toujours. Une
toùx rauque la faisait parfois se re
dresser avec, dans la gorge, des siffle
ments de bise.
« Madame... On vient... C’est rapport
à Georges, votre fils !... On est des ca
marades de salle... »
« Ah ! oui 1... Merci bien, mes en
fants ! Il ne lui est rien arrivé de mau
vais, dites... C’est un si bon fils. Il a
voulu, à toutes forces, combattre ce
soir. « Maman, me disait-il, pour la
première fols on offre de me payer.
Cent francs pour six rounds. On a^be-
soin d’argent pour te soigner, n’est-ce
pas... Alors, je ne peux pas refuser. Tu
comprends, dis ; maman !...
» C’est vrai; ici, voyez-vous, je coûte
cher. Toujours patraque, toujours ma
lade... Je... »
Mais alors, la gloire pure, l’amateu
risme sans tache, le sport pour le
sport ? Cela ne tient pas devant une
mère malade...
Pauvre vieux !
DIMAKTCHE lO MAI. A IV HEURES, AUX DE EORDEAUX-BOUSCAT
GRANDE CORRIDA D'OUVERTURE
Gitanilio de Tirana - Domingo ©ÜTEHÂ- Armëllila 11
Six Toros cTERNESTO BLÂNCO, seront mis à mort
—w'V'j'x»—
Deux jours après, nous avons con
duit « Double-Mètre » vers 1’étemellc
minute de repos.
Le samedi qui suivit, sa maman al-
Dès la deuxième reprise, !c ..petit gare lait le rejoindre...< s
trapu se rait en action. Franchement* 1 * ' Repé BABEL.
Pour l’ouverture officielle de la tein-
porada, notre « empresa » a organisé,
cette année, sous les auspices de l’U
nion régionale des Camarades de Com
bat, une corrida extraordinaire dont
le cartel, tout à fait remarquable, ne
comprend que des hommes de valeur
et du bétail de premier choix. .Rare
ment nous aurons vu dans notre ville,
sur une même affiche, trois noms
aussi célèbres dont un seul suffirait
à garnir les plus grandes plazas es
pagnoles. Ce qu’il y a de plus formi
dable dans ce cartel, c’est la présence
du super as de la tauromachie moder
ne, le dernier phénomène récemment
hissé au pinacle par toute l’aficion de
la Péninsule, le fameux Domingo Or-
tega.
Pour le profane, ce nom ne dit pas
grand’chose, mais pour celui qui suit
quelque peu les événements tauroma
chiques qui se déroulent en Espagne,
ce nom est entouré d’une auréole
éclatante et représente la plus grosse
curiosité du moment. On se demande
même comment, alors que l’on se l’ar
rache à prix d’or de l’autre côté dps
Pyrénées, notre « empresa » a pu réus
sir à l’engager à Boideaux en lui don
nant comme partenaires deux « dies-
tros » de première valeur. C’est un vé
ritable tour de force qui lui fait hon
neur.
Domingo Ortega est un jeune torero
des environs de Tolède qui, jusqu’à la |
fin de la saison dernière, n’avait près-1
que pas fait parler de lui. Engagé à i
Barcelone, le 26 octobre, en compa- '
gnie de Carnicerito de Megico, il ob
tint ce jour-là un succès si retentis
sant qu’il fut réengagé pour le diman
che suivant. Cette seconde journée fut
plus brillante que la première et le
public, littéralement conquis, le porta
en triomphe après l’avoir longuement
fêté. Cependant, si la plus grande par
tie de la foule était complètement em
ballée, les vieux « aficionados », eux,
demeuraient légèrement sceptiques et
préféraient attendre encore. Leur at
tente ne fut pas de longue durée, car,
après deux nouvelles exhibitions dans
la plaza monumentale de Barcelone,
noire de monde, plus aucun doute ne
subsistait dans l’esprit des connais
seurs les plus avertis : Ortega était
bien la révélation du jour, le torero
le plus complet du moment. Et c’est
ainsi que le 8 mars dernier, il prenait
l’alternative des mains du célèbre Gi-
grandes figures du moment. Lui non
plus n’est jamais venu à Bordeaux,
mais tous les « aficionados » le connais
sent de réputation et savent qu’il est
tail chez .l’excellent « ganadero » Er-
nesto Blanco, de Salamanque, dont les
produits, parus en fin de saison, au
Bouscat, dans la « novillada » de clo-
un artiste exceptionnel, un «diestro» turc, firent tant l’impression. Happe
possédant un cachet spécial qui char
me et enthousiasme. Son « toreo » de
« capa » est d’une finesse extrême et
exécuté avec une lenteur remarquable,
et ses « faenas » avec le drap rouge ont
l’avantage d’être toujours efficaces. Il
fait partie de toutes les grandes « fe-
rias » d’Espagne et a pris part, l’année
dernière, à 51 corridas, ce qui est fort
respi-ctable.
Espérons qu’il sera, dimanche, â cô
té d’Ortega, à la nauteur de sa répu
tation.
Le troisième matador, lui, est connu
tamllo de inana. Ce fut, pour le re- j ç e s Bordelais, qui ont pu l’apprécier
opiendaire une nouvelle journée de ^ l’applaudir l’an dernier ; c’est le
triomphe. Depuis cette date, il court j Mexicain Fermin Espinosa (Armiliita
succès en succès et est devenu la i chjcoj, q c « cüestro », ôn s’en souvient,
grande vedette. Quelles sont donc.les s’imposa dès son arrivée en Espagne
qualités de cet extraordinaire diestro ? 1 * - ■ • - ^ -
C’est avant tout un excellent « capea-
dor », qui torée de très près, avec un
ca.lme déconcertant et un style très
particulier; c’est un « muletero » pro
digieux qui domine d’une façon in
croyable tous les adversaires auxquels
il est opposé; c’est, enfin, un « esto-
queador » vaillant, habile et sûr.
Sa venue à Bordeaux, dimanche,
pour la première fois en France, va
faire sensation et va attirer aux arènes
du Bouscat une foule considérable
d'« aficionados ».
Avec lui, nous aurons le plaisir d’ap
plaudir le matador de première file
Francisco Vega (Gitaniüo de Triana)
qui fait partie des trois ou quatre
et. parvint à occuper une place envia
ble en très peu de temps et alterna
rapidement avec ! is plus grands as
du moment.
Très intéressant avec fa « capa » et
la « muleta », il devient prodigieux
quand il banderille, il exécute cette
« suerte » de. différentes manières, soit
« al cambio »,. soit « al cuafteo », soit
de « poder à poder », soit enfin « al
sesgo », d’une façon impeccable, en dé
composant parfaitement les temps et
en soignant toujours se attitudes. Com
me l’an dernier, il saura enthousias
mer les « aficionados ».
Enfin, pour permettre â ces trois
matadores de se tailler un gros suc
cès, notre « empresa » a choisi le bé
ions que cette « ganaderia » n’est, autre
que l’ancien élevage de Pariade, l’un
des plus importants et des plus braves
de la Péninsule.
Les six pensionnaires destinés ô la
corrida du 10 mai ont été débarqués
en public, à l’issue de >a cbar'otada
de dimanche dernier; fis ont produit
une excellente impression. Ils seront
visibles vendredi et samedi après-midi.
Etant donnée l’importance du cartel,
nous ne saurions trop conseiller les
« aficionados » de retirer leurs billets
à l’avance. La location fonctionne, sans
frais, tous les jours, à ta banque Moll
ira, 2, cours de l’Intendance. Les bu
reaux resteront ouverts dimanche ma
tin jusqu’à midi.
Prix des places : 65 fr. à 12 fr.
Le « paseo », fixé primitivement à
15 b. 30, sera vraisemblablement repor
té à 17 heures, en raison de la célé
bration, ce jour-là, au Parc des Sports,
de la finale du championnat de Fran
ce de rugby.
Cette grande corrida d’ouverture pro
met d’obtenir un succès considérable
par la seule présence au carte! du fa
meux Ortega.
Les quatre corridas de la feria Je
Séville, qui se sont déroulées, il y a
une dizaine de jou -s n’ont pas attiré
dans la célèbre plaza de la Maestranza
la foule des armées précédentes; un
seul jour les arènes furent ardu com
bles et un millier de spectateurs ne
purent voir la course, c’est le jour oû
Ortega figurait au cartel !!!
LE RUGBY OFFICIEL
CHAMPIONNAT DE FRANCE DIVISION D’EXCELLENCE
LYON JOUENT
FIHNLE
Dimanche prochain, 10 Mai, au PARC DES SPORTS DE BORDEAUX-LESCURE
LES CHAMPIONS DU LITTORAL ET LES CHAMPIONS DU LYONNAIS
- se rencontreront dans l’ultime épreuve de la compétition nationale.
(Photos Paris-Photo.)
MX GRANDS CHALLENGES GIRONDINS DES EQUIPES SENIORS ET JUNIORS
En haut : L'équipe de VUnion Cycliste Arcachonnaise, victorieuse du challen-
ge^de ire série seniors. —De gauche à droite : Prévost, Robert Lafforgue,.
Rodières et Saunier. — En bas : l'équipe du Bordeaux-Vélo-Club, gagnante,
du challenge Albert Tournié, juniors. — De gauche à droite : Bourret,
Douât, Laluque et caivo.
l'kyoilk m
IMMER MON
I Grands Epreuve CydUie foternaticnale j
, CSÎ.0Û9 Ktaitre/
en 5 Etape; du au 25 Mas 1931
■an)
ORGANI/ÉE par le ®
IRDIGALA- PARI/* CLUB~|
EfsSAGETTEHir: R.REBQUL 82.Coanr Victor flago EonJeaux
IHP.tt.BÔOEl.DC
Reproduction de l'affiche de l'Etoile
de l'Amer Picon.
——•
MARCHE
Le Circuit AIbert-I er
les 9, 10 et 11 mai
A l’occasion des fêtes qui auront lieu
îi Albert-Ier, les 9, 10 et 11 mai, le Club
des Marcheurs Bordelais organise une
épreuve de marche dite circuit Al
bert-Ier.
L’itinéraire sera le suivant: Départ
boulevard Albert-Ier, rue Aupérie, rue
Léon Aucoc, cité Pichard, rue de Bè-
gles, rue de Gravelotte, rue Emile-
Pierre, rue Léon-Aucoc, rue Aupérie,
boulevard Albert-Ier, cité Pichard, bou
levard Albert-Ier, arrivée.
.Les engagements .pour cette épreuve
Seront reçus jusqu’au départ,, qui sera
donné à 9 heures, letfiimancheslOimai.-
Licenciés * U:* F.'- M. j*l fr: ; indépendants/*
ajoncs.'
En piiEii les Mas
L’ARBITRE HOUSPILLE ET CON
TENT. — Dimanche dernier, au cours
de la finale dû championnat d’hon
neur, l’arbitre, M. Dupont, accorde
l’essai qui donnera la victoire aux Li-
bournais.
Tout à coup, un joûeur de Gujan se
précipite et administre à l’arbitre un
solide coup de poing dans le dos.
L’arbitre veut s’en aller. Mais s’il s’en
va, il frustre Libourne de sa victoire.
Il reste, mais en proclamant qü’il va
faire un rapport contre le joueur bru
tal.
Sur ces entrefaites intervient M. Jas
min., arbitre officiel de la Côte d’Ar-
gent, qui adjure Dupont de ne pas fai
re son rapport. Celüi-ci a dû finale
ment se rendre à cette objurgation,
puisque son rapport ne contient pas un
mot sur l’agression dont il fut victime.
Que venait faire dans cette galère
,M. Jasmin ? Et pourqûoi M. Dupont n’a-
t-il pas signalé les sévices dont il fut
victime ?
PAN ! DANS L’ŒIL. — Le maitcb
Gujan-Liboume eut un épilogue co-
mico-pugilistique. En regagnant le ves
tiaire, M. Rejrmbeau, arbitre de tou
che, fut pris à partie par des joueurs
de Gujan, et houspillé de telle sorte
que sa gabardine fut déchirée. Rejim
beau alla alors tout droit réclamer le
prix de son vêtement détérioré au pré
sident de l’U. A: de Gujan-Mestras, M.
Bézian. Celui-ci l’envoya promener ca
valièrement, le menaçant de lui admi
nistrer une paire de gifles. Et joignant
le geste à la parole,, l’irascible prési
dent bouscula Rejimbeau. Rejimbeau
répliqua d’un direct du gauche, qui
alla directement se mettre en rapport
avec l’œil droit de Bézian, et naturel
lement ledit œil se crut obligé à adop
ter les sept couleurs de l’arc-en-ciel.
On sépara les deux belligérants.
L’affaire ne va-t-elle pas rebondir
au comité de la Côte d’Argent ?
LE BECHEUR A LA LIGNE
BA1LLETTE (R. C. Toulon.)
Enfin, nous voici arrivés à là grande
finale. Combien de ceux que « le Con
cours du Byrrli » n’a pas laissé indif
férent, ont fait figurer pour cette ulti
me rencontre, côte à côte, les noms du
R. C. Toulonnais et du Lyon Olym
pique ?
Si ce n’est pas, en effet, tout à fait
une surprise que d’y troûver le pre
mier, il peut paraître assez surpre
nant d’y rencontrer le second. Rien
ne permettait de prévoir, en début de
saison, cette ascension. Sa récente per
formance sur le champion de Franco
1930 démontre avec assez de netteté
son rétablissement et la classe de son
équipe.
Aucun des deux clubs n’a encore
inscrit son nom sur les tablettes fédé
rales. Quel sera l’heureux successeur
des S. U. Agenais, U. S. Quillanaise,
Section Paloise, Stade Toulousain. U.
S. Perpignanaise, Stade Tarbais... ou
autres Stade Bordelais ?
Pour arriver à ce résultat, Rugby
men Toulonnais et Olympiens Lyon
nais ont dû batailler longuement et
faire mordre la poussière a de bien
belles et puissantes formations. C’est
ainsi que les champions du Lyonnais
ont eu comme adversaires, en poules
de cinq, le S. C. Albigeois, le C. A.
S. G., Te Boucau-Stade et le C .A. Bri- ballon. Servolle, s’il joue, pourrait
viste dont ils ont triomphé par des j marquer une légère supériorité sur
i tour é!im4m f oiréy son rivâl, dira
scores éloquents. Au.
suivant, T’A. S. Bayonnaise et le C. A.
Villeneuvois durent s’incliner égale
ment par 11 à 0 et 16 à 9. Puis ce fut
le tour du Racing-Club de France, en
quarts de finale, et enfin, dimanche
dernier, celui du S. U. Agenais, que
l’on donnait généralement comme ca
pable de renouveler son bail au titre:
Les champions du Littoral ont ter-
LAMOTHE (B. C. Toulon.)
miné sans défaite en poules de cinq.
Villeneuvois, Nayais, Roannais, Piscé-
nois ont été battus, et ces quatre vic
toires se sont chiffrées par un goal-
average de + 61. En poules de trois,
contre les Quins Perpignanais et les
Auscitains, deux succès également,
puis en quarts de finale un résultat un
peu moins reluisant de 6 à 4 sur l’A.
S. Montferrandaise.
Mais le 3 mai, à Toulouse, réveil,
et le copieux score de 9 points à 0 sur
le R. C. Narbonnais.
Les deux équipes sont donc, à priori,
les deux meilleures de France. D’un
côté comme de l’autre, on trouve des
individualités brillantes, beaucoup d’al
lant et de cohésion.
En avants, aucune ligne se détache
vraiment pour apparaître supérieure
à l’autre. Les Vallin, Claudel, Dugou-
cher, Griffard trouveront en Boréani,
Hauc, Barrère, Vails, Namur de di
gnes adversaires.
En demis, la lutte sera serrée entre
deux paires également brillantes et à
l’entente parfaite. Tout dépendra de la
façon et de la fréquence avec lesquel
les les forwards leur procureront le
direct. ; quant à Brlal et La
mothe, leur duel sera passionnant.
Rayon trois-quarts, la combinaison
toulonnaise s’annonce dangereuse en
tre toutes. Ordonnée, scientifique au
centre avec un Baillette en grande for
me — le meilleur attaquant français
— rapide aux ailes, elie est capable
des plus brillants exploits. Cependant,
la cavalerie du L. O. U. peut montrer
qu’elle n’est nullement inférieure en
tant que conception, réalisation, mobi
lité et défense. La classe des Graule,
Durand, Dubois .est certaine. D’autre
pari. Chaud et Marty sont deux backs
à la réputation solidement établie, et
leur exhibition sera un autre élément
d’intérêt.
En résumé, ce match sera l’apposi
tion de deux brillants groupements
très complets, qui pratiquent à peu
près des méthodes semblables.
VALLIN (Lyon O. U.) '
Les forwards auront la plus lourde
tâche. Tout dépendra de l’avantage
que pourra prendre l’un des packs sur
l’autre. iSi le lyonnais peut mobiliser
la balle — comme il l’a fait contre
Agen — la décision est loin d’être cou
rue. Si, au contraire, le huit toulon
nais, grâce au ratissage de Namur,
s’assure l’ustensile, ün Baillette, un
Servolle ou un Farré paraissent plus
à mêmes de franchir la ligne adverse^
Faisant état de la domination quasi-
constante affichée dimanche dernier à.
Toulouse par.., les avants Varois, sur
ceux pourtant réputés de Narbonne,
nous établissons un pronostic favora
ble pour Je
R. O. TOULONNAIS
sans pour cela croire à son conforta
ble succès.
Louis ROBINEAU.
COMPOSITION DES EQUIPES
Lyon Olympique. — Arrière : Marty;
trois-quarts ; Dubois, Janoglio, Graule,
Durand; demis : Batlle, Brial; avants :
Dugoucher, Claudel, Vallin, Panel,
Griffard, Vincent, Cartier, Bat.
R. C. Toulonnais. — Arrière : Chaud;
trois-quarts : Farré, Couadou, Baillet
te, Allègre; demis : Lamothe, Servolle;
avants : Boréani, Delangre, Moudat,
Hauc, Barrère, Vails, Namur, Vigneau.
Pour les demandes de bidets, s’adres
ser 33, rue Esprit-des-Lois, au siège du
Comité, où la location fonctionnera à
partir du jeudi 7 mai, de 10 heures à
17 heures, sans interruption. Les de
mandes non parvenues vendredi, ne se
ront pas solutionnées.
Le Comité de Côte-d’Argent, en ac
cord avec la F. F. R., précise les points
suivants : Les membres des clubs, invi
tations ordinaires, arbitres, membres
de la F. F. B., etc., auront accès à la
tribune de virage Ornano.
CYCLISME
a QUAND piffill KAYAC
Un gros succès d’engagement. — La grande majorité des “AS” des
séries inférieures dans l’épreuve du jeune mécanicien d'Eysines
qu’organise le Bordeaux-Vélo-Club dont il porta les couleurs
SîimancSie prochain àl4h. 80, â Eyssnes
Une pléiade de coureurs girondins li
cenciés deuxième, troisième catégories
et débutants, dont quelques-uns sont de
classe à peu près égale, vont s’aligner
comme nous l’avons déjà annoncé di
manche prochain, à Eysines, dans le
Grand-Prix Henri-Mayac, épreuve qui
tend à devenir classique, puisque l’an
dernier elle fut déjà courue sur l’iti-
néràire où elle va se dérouler à nou
veau et revint à l’Espagnol Alvarez
Meana, îicèncié à l’Union Cycliste Ar-
cachonnaise, qui couvrit les 84 km. du
parcours en 2 b. 32 m. 2” 3/5.
Cette course n’offrirait rien de trans
cendant sur les belles compétitions des
séries inférieures qui nous ont été don-
qm
nées de voir depuis l’ouverture de la
saison, si elle n’arrivait à un moment
où ses compétiteurs, fort nombreux (on
en jugera par la liste des engagés que,
nous publions plus loin) peuvent tous, j
pour peu que la température les favo- i
rise, nous sortir une course magnifi- j
que parce que tous complètement en- j
traînés aujourd’hui.
Une autre raison, que nous n’aurons
garde d’oublier va lui donner un lus-[
ire particulier.
Elle se rapporte à l’organisation.
C’est en effet au Bordeaux-Vélo-Club,
sous les couleurs duquel il courut au
trefois avec succès, avant d’être l’avisé
mécanicien qu’il est, que M. Henri
Mayac ar confié l’organisation de son
Grand-Prix et tout le monde sait que
lorsque cette puissante Société prend
tégories qui furent siennes lorsqu’il
courait, et remercions le Bordeaux-Vé-
lo-Ciub d’avoir ainsi aidé à ce qu’il
soit maintenu cette année au calen
drier.
QUELQUES DETAILS
D’ORGANISATION
Le contrôle de départ pour la remisa
des dossards et la signature fonction
nera au restaurant d’Eysines, Grand’-
Rue, à Eysines. Les opérations com
menceront à 13 li. 30, à cet endroit, où
elles devront être terminées à 14 b. 15.
Le départ sera donné à la borne 8
de la route d’Evsines, à 14 h. 30 pré
cises.
L’arrivée aura lieu sur cette route*
mais à la borne 9.
L’ITINERAIRE
L’itinéraire sera le suivant : Eysines,
Le Vigean, Blanquefort, Labarde, Mar-
gaux, Soussans, Arcins, Cussâc, Bey-
clievelle, Pauillac, Saint-Laurent, Cas
telnau, Le Taillan, Eysines. Distance,
84 km. 11 y aura un contrôle à Pauil
lac avec remise d’un ticket.
Ajoutons que la roue libre sera auto
risée.
. (Lire on chronique cycliste la liste
des engagés.)
LIRE EN CHRONIQUE ÙYCLISTE
L’INTERVIEW QUE LE’ CHAMPION
ROGER PARIOLEAU A ACCORDÉ A
on mains la gérance d’une course, non NOTRE CORRESPONDANT DE RO:
seulement elle lui donne un peu de son
éclat, mais encore elle fait en sorte
pour qu’elle ait belle vie.
Félicitons le jeune constructeur-mé
canicien eysinais du joli geste qu’il a
fait en ouvrant son Grand-Prix aux ca-
ChEFORT, A LA SUITE DE SA B^LLEi
PERFORMANCE DANS « PARIS
T O U R S 5 ), ET DES INCIDENTS QUI'
MARQUERENT L’ARRIVEE DE CEYTE
EPREUVE,
N. D. L. R.
DU
(Photo Eclair.)
B. E. c:
De
, L’EQUIPE FEMININE DE BASKET-BILL
(Champion du Sud-Ouest.) '
gauche à droite : M. le Quinio, pré sidrnt de la commission: Mlles lourde,
Barlet, Mme Giboin, Mlles- Loustau, Bèrcs.
x.A’vyw - TisiKr/KrxjEs
Du XO au 24 Mai 1931
La €©§ipe Je Sa Yiila Primrose
mettra aux prises un lot particulièrement D>nllanls d’engagés
sur tes courts de l’Avenue du Jeu de Paume.
BRIAL (Lyon O. V.)
Rugby
•iiiaiiiuiiiiaiM
Rien de nouveau sous le soleil
Nous avons le plaisir d’offrir à nos
lecteurs le texte d’une lettre adressée
(tenez - vous bien pour lire la date), le
29 janvier 1914, par un journaliste pa
risien très connu à une personnalité
des plus en vue du monde sportif.
Déjà, en 1914, des craintes étalent
manifestées par certains. Mais voici,
sans autre commentaire, la lettre en
question :
«Cher Monsieur,
De nombreux clubs se plaignent
de ce que le nombre de rencontres de
championnat soit actuellement trop
grand, ce qui les prive de jouer d’in
téressants matches amicaux contre
des équipes de leur force. .
Renchérissant sur ces doléances,
plusieurs critiques accusent le système
actuel qui sebnble avoir pour devise
« Tout pour le championnat », de nuire
aux progrès du jeu en France.
» La question du championnat de
France et des championnats régionaux
se trouve donc à nouveau en discus
sion et les avis semblent très partagés
sur le point de savoir si l’on doit con
server les championnats interclubs et
leur organisation actuelle ou si l’on
doit refondre tout le système en vi
gueur pour permettre au jeu du rug
by de se développer dans le calme des
compétitions amicales.
L’Aéro » ouvre une enquête dans le
but d’éclairer les sportsmen sur ce gra
ve problème et de servir la cause du
sport du ballon ovale qui, arrivé à un
tournant de son histoire, cherche une
orientation définitive.
» Doit-on modifier lé système des
championnats régionaux et de France
actuellement en vigueur ?
» L’avenir du rugby en France vous
semble-t-il lié au maintien du cham
pionnat interclub ?
»Le nombre des rencontres officiel
les actuelles ne vous semble-t-il pas
exagéré?
» Telles sont les trois questions —
les deux dernières complétant la pre
mière — que «T’Aéro » pose aux per
sonnalités les plus qualifiées de notre
Sport.
» Nous serions très heureux de con
naître à ce sujet votre opinion très au
torisée.
Veuillez agréer, cher Monsieur,
•tinguée/î
RATliVAGE M. ROULETTES
U COURSE Âll FLAMBEAU
Cette grande épreuve aura lieu dans la nuit du 23 au 24 mai sur le pareours
Bordeaux-Arcachon (aller et retour soit 110 kilomètres) en 10 relais
patineur que 500 mètres après le relai
de Gazinet. Chaque capitaine d’équipe
devra se mettre en contact, avant la
course, avec le commissaire de cette
auto et lui remettre en garde les pa
tins de secours et le matériel de ses
hommes. A 8 heures précises, les con
currents devront être prêts. A 8 b. 15,
rassemblement et signature. Prise en
charge officielle des coureurs à 8 heu
res 25. Le garage des autos officielles
de la course sera place Saint-Projet,
en direction nord-est. Départ général
à 8 h. 30. Aucune auto ne devra par
tir avant l’ordre officiel du directeur
de la course.
Ordre du défilé : voiture du direc
teur de la course, voiture pilote, voi
tures-relais 1, 2, 3, 4 et 5; voitures de
la presse, voitures officielles, voitures
du médecin et de la pharmacie, voiture-
balai; seules, les voitures relais des
directeurs de la course et de la presse
pourront doubler le cortège officiel.
Itinéraire : rue Sainte-Catherine cours
de l’Intendance, rue Dauphine,’ cours
d’Albret, cours d’Aquitaine, cours de
l’Argonne, boulevard Victor-Emmanuel-
III, route d’Arcachon.
Tandis que les voitures officielles
s’arrêteront au départ, en se garant
sur la droite du rond-point de l’Alouet
te, les autos-relais continueront à dé
poser leurs coureurs aux endroits dé
signés et ensuite se rendront aux re
lais indiqués (voir tableau spécial).
Départ officiel de l’Alouette à 9 b 30,
et arrivée au même endroit. Les voitu
res suiveuses devront se rendre direc
tement, à 500 mètres après Gazinet et
attendre leurs coureurs; elles ne par
ticiperont pas au cortège en ville.
Art 6. — Chaque équipe aura un
équipement différent que les clubs
Association
MafiiiuiisiiusiiimssiKiaiNi
LES REGLEMENTS
Article premier. — Une épreuve sur
patins à roulettes, dite « Course au
Flambeau », aura lieu les 23 et 24 mai
1931, sur le parcours Bordeaux-l’A-
louette-Arcachon, aller et retour, soit
110 kilomètres.
Art. 2. — Cette épreuve comprendra
dix relais (voir tableau spécial).
Art. 3. — Son organisation étant tou
te spéciale, cette épreuve ne compren
dra que cinq équipes françaises, et le
choix en sera fait par la Ligue du
Sud-Ouest de patinage. C’est la com
mission sportive de la L. S. O. qui sé
lectionnera également les patineurs,
après entente avec les délégués des
clubs. Les sélectionnés devront être li
cenciés de la F. F. P. R. et être âgés
de 18 ans au moins. Les engagements
sont gratuits pour les clubs.
Art. 4. — Les prescriptions du Code
de la route devront être strictement
observées par les patineurs. Us devront,
en particulier, garder leur droite et
suivre toutes les prescriptions de la
lettre préfectorale du 20 avril 1929 et
du 25 février 1931.
Art. 5. — Les patineurs devront être
rendus à 19 heures à la brasserie Ma
thieu, où un vestiaire sera mis à leur
disposition. Chaque patineur devra fai
re un paquet soigneusement ficelé de
ses vêtements avec le nom bien lisible.
Ce paquet devra être remis à l’auto
qui assurera le relai. En raison de la
fraîcheur de la nuit, chaque concur
rent aura soin de mettre à part un par
dessus et un vêtement chaud pour se
courvrir les jambes. De même, chaque
'concurrent devra remettre à l’auto sui
veuse un deuxième jeu de patins, des
ponts et des roues, clés, et tout T an-
pareil nécessaire pour réparer par ses
propres moyens. Chaque équipe aura procureront,
une auto suiveuse à la disposition du
patineur en course. Le rôle de cette
auto sera de suivre de bout en bout
le patineur en course et de lui porter
secours en cas d’accident matériel. /
cette auto sera attaché un commissaire
neutre qui aura pour mission de con
trôler le patineur en course et de lui
porter aide en cas d’accident matériel.
Cette auto sera munie d’un puissant
(Kassuran.ee-"de notre;-çonsidération&Lis-j projecteur qui éclairera le sillage du
Art. 7. — Les patineurs sont avertis
que les ravitaillements fixés dans les
cafés, aux relais, sont supprimés. Les
organisateurs déclinent toute respon
sabilité concernant les frais qui pour
raient être faits par les patineurs en
cours de .route à l’insu du commis
saire du relai, et ceux qui. contrevien
draient : seraient rigoureusement sànc-
ttionnéslet devront payer les frais.
COUP D’ŒIL RÉTROSPECTIF
Le titre change de... pieds. Le Reai
Club Deportivo Espagnol de Bordeaux,
de haute lutte, et après une rencontre
dans l’ensemble assez scientifique et
toujours très spectaculaire, vient d’en
dessaissir les « tenants », en l’espèce, le
S. A. Bordelais-Girondins qui avait sa
medi la difficile tâche de réaliser notre
pronostic.
La victoire des Espagnols couronne
Une saison particulièrement brillante e»
apporte très justement l’apothéose rê
vée à leurs dirigeants qui, sans vains
bruits, ont su s’imposer les sacrifices
nécessaires pour l’acquisition de leur
rêve. Les Sabistes bordelais, qui n’ont
point démérité, manquaient peut-être
samedi de cette volonté qui animait
leurs rivaux. Handicapés par l’absen
ce de l’Anglais Lee, ils avaient remanié
toute leur équipe, sè privant ainsi des
qualités réalisatrices de Larnaudie qui
est un centre avant et non un pivot.
De plus, par suite de certains dissent»
ments intérieurs, qui auraient pu at
tendre pour se manifester la fin de lt
présente saison, le moral des «marine
et blanc » n’était pas excellent. Les Es
pagnols profitèrent de toutes ces cire
constances pour prouver l’indéniable
qualité de leur équipe qui ajouta à sa
science habituelle une force de péné
tration et de réalisation qui lui avait
souvent fait défaut. Gloire donc aux
vainqueurs et, sans esprit de clocher,
que tous les sportifs applaudissent sa
victoire.
La Coupe de France en était diman
che à son dernier épisode. Malheureu
sement, ce dernier acte ne présenta pas
l’intérêt escompté, du fait de l’infériori
té manifeste des Montpelliérains qui
après une demi heure de jeu avaient
déjà encaissé trois buts. La rencontre
plus animée en deuxième mi-temps, vit
le réveil tardif des sudistes qui ne pu
rent sauver l’honneur, mais ne permi
rent pas à leurs adversaires de violer
leurs buts. Les soccers du Sud-Ouest
ont ils encore présents à la mémoire
la merveilleuse exhibition fournie en
Coupe, par les Sabistes en face des
glorieux vainqueurs de la Coupe, qui
ne les éliminèrent que par 1 but, après
prolongations ?
J es , f _ _
(lisétaucun'tprogrès et était dominées
; d’unê -classe»,par. les grandes équines
xles^grandes Ligues'françaises-?
' ^ Ed.; t ALEXIS.
I.a Coupe de Primros*», que fait dis
puter annuellement i’active Société
Athétique de la villa PrimrosC, obtient
régulièrement le succès le plus com
plet. tant auprès des joueurs qui 'a
disputent que du public bordelais, qui
apprécie les matches palpitants aux
quels elie donne fieu.
Cette Coupe-C.ballenge, d’une valeur
de 5.000 francs, fut successivement
remportée : en 1922, par le comte de
Gomar; en 1923, par R. Lacoste; . en
1924, par F. Blanchv; en 1925, par .1.
Borotra; en 1926, par J. Samazeuilh;
m 1927, par Gentien; en 1928, par Bob-
son; enfin, en 1929 et en 1930, Gentien
fut deux fois encore le gagnant.
Gentien a donc réussi à enlever trots
fois cette Coupe. Obtiendra-t-il, en 1931,
la victoire décisive ? Le règlement pré
voit, en effet, que ha Coupe do Prirn-
rose devra être gagnée trois fois consé
cutivement ou quatre fois non consé
cutivement. Donc, s’il est victorieux
au tournoi qui commence lé dimanche
10 mai pour se terminer le jeudi 1*,
Gentien remplit à la fois les deux con
ditions d’attribution du trophée que
les plus fines raquettes ont brigué.
Oui. mais les autres engagés de mar
que de ce tournoi mettront tout en
œuvre pour éviter ce résultat. Et si
nous en jugeons par la liste des ins
crits connus à ce jour, nous sommes
obligés de convenir qu’un ipronostie
est malaisé.
Nous trouvons, en effet, sur cette
liste les noms de Gentien (tenant),
üoldschmidt, Georges, Géraud, Martin-
Legeay et Samazeuilh, cle la première
série, auxquels il convient d’ajouter,
en outre, les joueurs suivants, placés
en tête de la deuxière série, et qui ont
noms : Terrier, Joba, Journu, Bourgui
gnon, Manhes, Lavalette et Chevalier.
Mlles Marre, Cantenat, Manhes, Ca-
zenave, Thévenin, Rosie Berthet par
ticiperont également au tournoi.
Ajoutons, enfin, que les engagements
ne sont clos que le 8 mai, à midi, et
qu’il est fort possible qu’à cette data
soit confirmée la participation de
Boussus, Féret et de quelques joueurs
venus d’Espagne et de Tchêco-Slova-
quie.
Tous les noms que nous venons
d’énumérer sont trop.connus pour qu’il
soit nécessaire d’insister sur l’intérêt
MM. SAMAZEUILH et GERAUD.
que présenteront les divers matches,
auxquels ne manqueront pas d’assister
tous les amateurs du magnifique sport
qu’est ie lawn-tennis.
11 y aura donc un public nombreux,
à partir de dimanche, dans le superbe
parc de la Société Athlétique de - la
villa Primrose, avenue du Jeu-de-Pau-
me, à Caudéran.
CHRONIQUE?; DE LAfSEMAINE
Nous avons dit, la semaine demie
re, que le très sympathique président
de la villa Primrose, M. Daniel Law
ton avait eu l’excellente idée de réu
nir, pour la première fois, en un dé
jeuner intime, dans les salons du vieux
club bordelais, les membres de la pres
se et les compétences dont nous lisons
les critiques dans les quotidiens bor
delais. Nous avons un vif plaisir à en
registrer le vif succès de l’initiative de
M. Daniel Lawton.
Autour du nouveau président de la
S. A. V. P. et de M. de Luze, s’étaient
groupés des amis et de vieilles con
naissances : MM. Bardet, Gibert, Du cas
se, J. Samazeuilh, Comat, Hoursian-
gou, Ané, Gasqueton et Dûmail. • Les
conversations et les discussions allè
rent leur train, comme il était naturel
entre fervents du tennis. M. de Luze
mit sur le tapis la vieille controverse
de l’appellation d’origine... faut-il di
re : Tennis, tout court, ou Lawn-Ten-
nis ?... Henri Hoursiangou, toujours fa
cétieux et farceur, lança quelques
« lazzis » à la cantonade et déclara que
la cuisinière de Primrose, la célèbre
« Charlotte », était de premier ordre,
opinion qui fut partagée par tous les
convives...
Gasqueton dressa l’oreille quand on
parla des succès de Raymond Rôdel à
Wimbledon, et Ducasse essaya de sou
tenir que le joueur de volées — pour
triompher — doit être supérieur d’une
classe à l’adversaire qui reste au fond
du court...
En résumé, repas cordial et fort cha
leureux, qui montra jusqu’à l’éviden
ce la bonne volonté de tous nos con
frères, qui offrirent de collaborer plus
intimement encore avec les dirigeants
'du tennis à Bordeaux pour répandre
Qui donc prétendait récemments équipes du.Sud-Ouestm’avaient'''réa- tennis.
Félicitons aussi M. D. Lawton de
son « speech »... Il répandit des fleurs
sieurs de la presse des communiqués
plus fréquents.
Vingt-quatre heures après, Primrose
recevait à bras ouverts l’équipe du
Stade Français, composée de MM. Mar-
Un-Legeay, Chiesa, Laurent Denis, Ma-
galoff, Guillemot et Joba. Le déjeu
ner fut très gai, orné de force mots et
plaisanteries gasconnes à l’adresse du
petit dieu de l’Amour « le Guillemotin »,
et les rires fusèrent d’un bout à l’au
tre de la table, excités par la bonne
humeur des Parisiens, qui aiment beau
coup se retrouver au miliet de leurs
camarades bordelais.
Le déjeuner se termina par une ci
tation de Mathurin Régnier, que M.
de Luze voulut bien nous révéler...
Tout le monde s’en régala et appré
cia ce chef-d’œuvre de salacité élé
gante !
Quant au temps, n’en pari ; pas !
Ce fut un désastre, depuis le matin
jusqu’au soir... de tennis et de matches
point... tant les terrains étaient détrem
pés, et les charmants Parisiens du
rent reprendre la route de Paris, à
la fin de la journée, avec l’espoir de...
revenir, probablement dimanche pro
chain.
Jean SAMAZEUILH.
AthîéUsmft
iftHfiminiiisiiiifiiim»
Un avis de la Ligue
de la Côte d’Argent
Le comité, de rugby de la Côte d’Ar-
gent ayant, cru devoir retirer l’autorisa
lion qu’il accordait à la Ligue d’athlé
tisme. de se réunir dans ses locaux, le*
intéressés sont informés qu’à i’avenii
les réunions de la commission techni
que se tiendront le lundi soir; à .18 ben
Marie,, rpe ’ du Marél
/
ÛIÜANCfci
CpniirnimiNh :: | inmimnmi-
PRETEES V i¥iA V ACTE f
de la Grande Épreuve Internationale i
imsm’issmxl
5 étapes : 17-19-21-23-25 Mai |
I ARRIVÉE A BORDEAUX AUX PARC DES SPORTS 1
amimuunimiiiiiEiiEimiiimiimiiiiiimmimimmfî
L-e Numéro: 35 centimes
?*wwHwniiwimiw«m»mn« imtc
Le 6 Mai E93I
13 e Année N° 7QQ
titiitiiiiiiiiiiumitiiimtiiiiiiiiiinmmiiiiiniuiimiuiiii»
■ ▼ AVli
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Paraît le MERCREDI
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Rédacteur en Cheî
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E Se glorifie
| d’uns
1 performance
:mimimtiiL
extraordinaire S
celle |
réalisée par 1
~ dans la course de Côte jje Saint-LA ~
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ABONNEMENT : Un an: 15 francs
—— Chèques postaux n* 3.247, Bordeaux —
i
I
t
►-.•y
[Les contes de “l'Athlète
TA U ROMACHIE
oou
TR
Hâve, long, maigre, décharné, per-
fché sur deux interminables jambes qui
lui donnaient silhouette de héron en
<{uête de pitance, « Double-Mètre » était
î)ien vite devenu la risée de notre salle
ide boxe, comme aussi, parfois, notre
Souffre-douleur.
La nature, qui s’était montrée extrê-
irnement parcimonieuse à son endroit,
js’était complue â le traiter en mère
Ijacariâtre.
Sa taille, ridiculement exagérée, le
faisait paraître plus maladroit encore.
Ses bras, immenses, s’agitaient à la
manière des ailes brisées d’un moulin
[inutile. Ajoutez à ceia deux yeux pâ
les, sans vie, qui semblaient toujours
jprêts à s’évader de leur orbite et con
templaient le monde avec le regard ef
faré d’un oison sur le bord du nid.
Et pourtant « Double-Mètre » avait
des ambitions. Il nous les confia cer
tain soir.
« Vous autres, nous dit-il, vous ne
Comprendrez jamais i Vous faites de
la boxe pour gagner des sous. Vous
n’avez qu’un désir : tourner profes
sionnels le plus vite possible et puis,
après, taper au portefeuille... si toute
fois un organisateur veut bien de vos
services.
» Moi, la question galette ne me
préoccupe pas. Evidemment, on n’est
pas riches ; mais la mère et moi on se
défend... C’est donc pas pour les ti'ois
méchants billets que je pourrais ré
colter en « essuyant le canevas » que
rje fais du noble art.
» Ce qui m’emballe, moi, ce qui me
travaille, c’est le plaisir de faire quel
que chose de bien, de propre, pour
irien... pour ma satisfaction person
nelle. Je suis un pur, un amateur vé-
oitable. Et puis, je peux bien vous le
dire, puisqu’on est entre nous : J’aime
la gloire !...
» Oh ! je sais bien . je suis encore
loin de compte; je boxe comme un no
vice, ou presque; ce que je fais n’a
rien de reluisant; seulement, petit i
petit, le métier rentre... Et un beau
jour, vous verrez « Double-Mètre » dé
buter d’une manière qui en étonnera
plus d’un...
» C’est bon, les applaudissements, la
foule qui acclame ! Seulement, je vous
le répète, vous ne comprendrez jamais
ça. Je vous dis : sport; vous me répon
dez : argent ! C’est pas la même
chose ! »
Et certain soir, « Double-Mètre » dé-
liuta. Il essuyait le canevas — comme
il disait — dans une réunion de quar
tier. Vous pensez si nous étions tous
au premier rang des populaires, avec
des gosiers fins prêts, je vous l’assure I
L’adversaire de notre camarade était
(un petit gars courtaud, râblé, trapu
en diable; sous la peau, les muscles
croulaient en bosses proéminentes; tou
te la structure du battant rageur dont
[les coups sont lancés par une catapulte
qui jamais ne faiblit.
Premier round. Les deux hommes
B’obsei’vèrent. « Double-Mètre », qui
lavait l’avantage de son allonge formi
dable, tentait de tenir son rival à dis
tance... De larges swings partaient,
* téléphonés », qui ne trouvaient que
le vide.
il rentra dans la garde de « Double-
Mètre », tel un aiguillon qui s’insinue
dans la chair, et il battit, sur les flancs
de notre grand maladroit de camarade,
une charge désordonnée peut-être,
mais sûrement destructrice.
En vain « Double-Mètre » essayait-il
d’arracher de son corps cette sangsue
collée à lui; le petit gars revenait ;
l’assaut et reprenait, a l’estomac, son
travail systématique de démantèle
ment.
Acculé dans les cordes, « Double-Mè
tre » baissait « déjà » sa garde. Ei
puis, le petit trapu bondit littéralement,
le poing lancé dans un uppercut.
On vit un grand corps osciller en ar
rière, revenir en avant, s’effondrer
comme un pantin désarticulé sur la
toile du ring.
La tête avait porté la première.
« Rang ! » avait fait lourdement la tête.
« Double-Mètre » fut emporté évanoui.
*
» *
Nous nous précipitâmes vers la « sor
tie des boxeurs ».
« Eh ! dites, monsieur le concierge I
ne pourriez-vous pas nous dire com
ment qu’il va, le grand qui s’est fait
descendre tout à l’heure ?... »
Au même instant, le médecin de ser
vice demandait : « Vite, une voiture...
Transport d’urgence à l’hôpital... Frac
ture du crâne... »
Nous nous sommes regardés avec
des larmes dans les yeux. On ne crâ
nait plus...
Alors quelqu’un de nous suggéra :
« Faudrait peut-être aller prévenir sa
mère ?... En douceur..! »
Une vieille maison crevassée, avec
des persiennes à demi-brisées qui pen
daient aux fenêtres comme des guenil
les sales. Un escalier aux marches vé
tustes, des murs qui distillaient la mi
sère nlorne en gouttelettes humides...
C’était au cinquième.
Alors, nous avons vü.
Une chambre grise, triste, froide.
Dans un angle, un petit vieux lit de
jadis, avec, dedans, une pauvre femme
immobile qui dirigeait, d’intuition,
vers la porte, des yeux qui s’étaient
clos à la lumière, pour toujours. Une
toùx rauque la faisait parfois se re
dresser avec, dans la gorge, des siffle
ments de bise.
« Madame... On vient... C’est rapport
à Georges, votre fils !... On est des ca
marades de salle... »
« Ah ! oui 1... Merci bien, mes en
fants ! Il ne lui est rien arrivé de mau
vais, dites... C’est un si bon fils. Il a
voulu, à toutes forces, combattre ce
soir. « Maman, me disait-il, pour la
première fols on offre de me payer.
Cent francs pour six rounds. On a^be-
soin d’argent pour te soigner, n’est-ce
pas... Alors, je ne peux pas refuser. Tu
comprends, dis ; maman !...
» C’est vrai; ici, voyez-vous, je coûte
cher. Toujours patraque, toujours ma
lade... Je... »
Mais alors, la gloire pure, l’amateu
risme sans tache, le sport pour le
sport ? Cela ne tient pas devant une
mère malade...
Pauvre vieux !
DIMAKTCHE lO MAI. A IV HEURES, AUX DE EORDEAUX-BOUSCAT
GRANDE CORRIDA D'OUVERTURE
Gitanilio de Tirana - Domingo ©ÜTEHÂ- Armëllila 11
Six Toros cTERNESTO BLÂNCO, seront mis à mort
—w'V'j'x»—
Deux jours après, nous avons con
duit « Double-Mètre » vers 1’étemellc
minute de repos.
Le samedi qui suivit, sa maman al-
Dès la deuxième reprise, !c ..petit gare lait le rejoindre...< s
trapu se rait en action. Franchement* 1 * ' Repé BABEL.
Pour l’ouverture officielle de la tein-
porada, notre « empresa » a organisé,
cette année, sous les auspices de l’U
nion régionale des Camarades de Com
bat, une corrida extraordinaire dont
le cartel, tout à fait remarquable, ne
comprend que des hommes de valeur
et du bétail de premier choix. .Rare
ment nous aurons vu dans notre ville,
sur une même affiche, trois noms
aussi célèbres dont un seul suffirait
à garnir les plus grandes plazas es
pagnoles. Ce qu’il y a de plus formi
dable dans ce cartel, c’est la présence
du super as de la tauromachie moder
ne, le dernier phénomène récemment
hissé au pinacle par toute l’aficion de
la Péninsule, le fameux Domingo Or-
tega.
Pour le profane, ce nom ne dit pas
grand’chose, mais pour celui qui suit
quelque peu les événements tauroma
chiques qui se déroulent en Espagne,
ce nom est entouré d’une auréole
éclatante et représente la plus grosse
curiosité du moment. On se demande
même comment, alors que l’on se l’ar
rache à prix d’or de l’autre côté dps
Pyrénées, notre « empresa » a pu réus
sir à l’engager à Boideaux en lui don
nant comme partenaires deux « dies-
tros » de première valeur. C’est un vé
ritable tour de force qui lui fait hon
neur.
Domingo Ortega est un jeune torero
des environs de Tolède qui, jusqu’à la |
fin de la saison dernière, n’avait près-1
que pas fait parler de lui. Engagé à i
Barcelone, le 26 octobre, en compa- '
gnie de Carnicerito de Megico, il ob
tint ce jour-là un succès si retentis
sant qu’il fut réengagé pour le diman
che suivant. Cette seconde journée fut
plus brillante que la première et le
public, littéralement conquis, le porta
en triomphe après l’avoir longuement
fêté. Cependant, si la plus grande par
tie de la foule était complètement em
ballée, les vieux « aficionados », eux,
demeuraient légèrement sceptiques et
préféraient attendre encore. Leur at
tente ne fut pas de longue durée, car,
après deux nouvelles exhibitions dans
la plaza monumentale de Barcelone,
noire de monde, plus aucun doute ne
subsistait dans l’esprit des connais
seurs les plus avertis : Ortega était
bien la révélation du jour, le torero
le plus complet du moment. Et c’est
ainsi que le 8 mars dernier, il prenait
l’alternative des mains du célèbre Gi-
grandes figures du moment. Lui non
plus n’est jamais venu à Bordeaux,
mais tous les « aficionados » le connais
sent de réputation et savent qu’il est
tail chez .l’excellent « ganadero » Er-
nesto Blanco, de Salamanque, dont les
produits, parus en fin de saison, au
Bouscat, dans la « novillada » de clo-
un artiste exceptionnel, un «diestro» turc, firent tant l’impression. Happe
possédant un cachet spécial qui char
me et enthousiasme. Son « toreo » de
« capa » est d’une finesse extrême et
exécuté avec une lenteur remarquable,
et ses « faenas » avec le drap rouge ont
l’avantage d’être toujours efficaces. Il
fait partie de toutes les grandes « fe-
rias » d’Espagne et a pris part, l’année
dernière, à 51 corridas, ce qui est fort
respi-ctable.
Espérons qu’il sera, dimanche, â cô
té d’Ortega, à la nauteur de sa répu
tation.
Le troisième matador, lui, est connu
tamllo de inana. Ce fut, pour le re- j ç e s Bordelais, qui ont pu l’apprécier
opiendaire une nouvelle journée de ^ l’applaudir l’an dernier ; c’est le
triomphe. Depuis cette date, il court j Mexicain Fermin Espinosa (Armiliita
succès en succès et est devenu la i chjcoj, q c « cüestro », ôn s’en souvient,
grande vedette. Quelles sont donc.les s’imposa dès son arrivée en Espagne
qualités de cet extraordinaire diestro ? 1 * - ■ • - ^ -
C’est avant tout un excellent « capea-
dor », qui torée de très près, avec un
ca.lme déconcertant et un style très
particulier; c’est un « muletero » pro
digieux qui domine d’une façon in
croyable tous les adversaires auxquels
il est opposé; c’est, enfin, un « esto-
queador » vaillant, habile et sûr.
Sa venue à Bordeaux, dimanche,
pour la première fois en France, va
faire sensation et va attirer aux arènes
du Bouscat une foule considérable
d'« aficionados ».
Avec lui, nous aurons le plaisir d’ap
plaudir le matador de première file
Francisco Vega (Gitaniüo de Triana)
qui fait partie des trois ou quatre
et. parvint à occuper une place envia
ble en très peu de temps et alterna
rapidement avec ! is plus grands as
du moment.
Très intéressant avec fa « capa » et
la « muleta », il devient prodigieux
quand il banderille, il exécute cette
« suerte » de. différentes manières, soit
« al cambio »,. soit « al cuafteo », soit
de « poder à poder », soit enfin « al
sesgo », d’une façon impeccable, en dé
composant parfaitement les temps et
en soignant toujours se attitudes. Com
me l’an dernier, il saura enthousias
mer les « aficionados ».
Enfin, pour permettre â ces trois
matadores de se tailler un gros suc
cès, notre « empresa » a choisi le bé
ions que cette « ganaderia » n’est, autre
que l’ancien élevage de Pariade, l’un
des plus importants et des plus braves
de la Péninsule.
Les six pensionnaires destinés ô la
corrida du 10 mai ont été débarqués
en public, à l’issue de >a cbar'otada
de dimanche dernier; fis ont produit
une excellente impression. Ils seront
visibles vendredi et samedi après-midi.
Etant donnée l’importance du cartel,
nous ne saurions trop conseiller les
« aficionados » de retirer leurs billets
à l’avance. La location fonctionne, sans
frais, tous les jours, à ta banque Moll
ira, 2, cours de l’Intendance. Les bu
reaux resteront ouverts dimanche ma
tin jusqu’à midi.
Prix des places : 65 fr. à 12 fr.
Le « paseo », fixé primitivement à
15 b. 30, sera vraisemblablement repor
té à 17 heures, en raison de la célé
bration, ce jour-là, au Parc des Sports,
de la finale du championnat de Fran
ce de rugby.
Cette grande corrida d’ouverture pro
met d’obtenir un succès considérable
par la seule présence au carte! du fa
meux Ortega.
Les quatre corridas de la feria Je
Séville, qui se sont déroulées, il y a
une dizaine de jou -s n’ont pas attiré
dans la célèbre plaza de la Maestranza
la foule des armées précédentes; un
seul jour les arènes furent ardu com
bles et un millier de spectateurs ne
purent voir la course, c’est le jour oû
Ortega figurait au cartel !!!
LE RUGBY OFFICIEL
CHAMPIONNAT DE FRANCE DIVISION D’EXCELLENCE
LYON JOUENT
FIHNLE
Dimanche prochain, 10 Mai, au PARC DES SPORTS DE BORDEAUX-LESCURE
LES CHAMPIONS DU LITTORAL ET LES CHAMPIONS DU LYONNAIS
- se rencontreront dans l’ultime épreuve de la compétition nationale.
(Photos Paris-Photo.)
MX GRANDS CHALLENGES GIRONDINS DES EQUIPES SENIORS ET JUNIORS
En haut : L'équipe de VUnion Cycliste Arcachonnaise, victorieuse du challen-
ge^de ire série seniors. —De gauche à droite : Prévost, Robert Lafforgue,.
Rodières et Saunier. — En bas : l'équipe du Bordeaux-Vélo-Club, gagnante,
du challenge Albert Tournié, juniors. — De gauche à droite : Bourret,
Douât, Laluque et caivo.
l'kyoilk m
IMMER MON
I Grands Epreuve CydUie foternaticnale j
, CSÎ.0Û9 Ktaitre/
en 5 Etape; du au 25 Mas 1931
■an)
ORGANI/ÉE par le ®
IRDIGALA- PARI/* CLUB~|
EfsSAGETTEHir: R.REBQUL 82.Coanr Victor flago EonJeaux
IHP.tt.BÔOEl.DC
Reproduction de l'affiche de l'Etoile
de l'Amer Picon.
——•
MARCHE
Le Circuit AIbert-I er
les 9, 10 et 11 mai
A l’occasion des fêtes qui auront lieu
îi Albert-Ier, les 9, 10 et 11 mai, le Club
des Marcheurs Bordelais organise une
épreuve de marche dite circuit Al
bert-Ier.
L’itinéraire sera le suivant: Départ
boulevard Albert-Ier, rue Aupérie, rue
Léon Aucoc, cité Pichard, rue de Bè-
gles, rue de Gravelotte, rue Emile-
Pierre, rue Léon-Aucoc, rue Aupérie,
boulevard Albert-Ier, cité Pichard, bou
levard Albert-Ier, arrivée.
.Les engagements .pour cette épreuve
Seront reçus jusqu’au départ,, qui sera
donné à 9 heures, letfiimancheslOimai.-
Licenciés * U:* F.'- M. j*l fr: ; indépendants/*
ajoncs.'
En piiEii les Mas
L’ARBITRE HOUSPILLE ET CON
TENT. — Dimanche dernier, au cours
de la finale dû championnat d’hon
neur, l’arbitre, M. Dupont, accorde
l’essai qui donnera la victoire aux Li-
bournais.
Tout à coup, un joûeur de Gujan se
précipite et administre à l’arbitre un
solide coup de poing dans le dos.
L’arbitre veut s’en aller. Mais s’il s’en
va, il frustre Libourne de sa victoire.
Il reste, mais en proclamant qü’il va
faire un rapport contre le joueur bru
tal.
Sur ces entrefaites intervient M. Jas
min., arbitre officiel de la Côte d’Ar-
gent, qui adjure Dupont de ne pas fai
re son rapport. Celüi-ci a dû finale
ment se rendre à cette objurgation,
puisque son rapport ne contient pas un
mot sur l’agression dont il fut victime.
Que venait faire dans cette galère
,M. Jasmin ? Et pourqûoi M. Dupont n’a-
t-il pas signalé les sévices dont il fut
victime ?
PAN ! DANS L’ŒIL. — Le maitcb
Gujan-Liboume eut un épilogue co-
mico-pugilistique. En regagnant le ves
tiaire, M. Rejrmbeau, arbitre de tou
che, fut pris à partie par des joueurs
de Gujan, et houspillé de telle sorte
que sa gabardine fut déchirée. Rejim
beau alla alors tout droit réclamer le
prix de son vêtement détérioré au pré
sident de l’U. A: de Gujan-Mestras, M.
Bézian. Celui-ci l’envoya promener ca
valièrement, le menaçant de lui admi
nistrer une paire de gifles. Et joignant
le geste à la parole,, l’irascible prési
dent bouscula Rejimbeau. Rejimbeau
répliqua d’un direct du gauche, qui
alla directement se mettre en rapport
avec l’œil droit de Bézian, et naturel
lement ledit œil se crut obligé à adop
ter les sept couleurs de l’arc-en-ciel.
On sépara les deux belligérants.
L’affaire ne va-t-elle pas rebondir
au comité de la Côte d’Argent ?
LE BECHEUR A LA LIGNE
BA1LLETTE (R. C. Toulon.)
Enfin, nous voici arrivés à là grande
finale. Combien de ceux que « le Con
cours du Byrrli » n’a pas laissé indif
férent, ont fait figurer pour cette ulti
me rencontre, côte à côte, les noms du
R. C. Toulonnais et du Lyon Olym
pique ?
Si ce n’est pas, en effet, tout à fait
une surprise que d’y troûver le pre
mier, il peut paraître assez surpre
nant d’y rencontrer le second. Rien
ne permettait de prévoir, en début de
saison, cette ascension. Sa récente per
formance sur le champion de Franco
1930 démontre avec assez de netteté
son rétablissement et la classe de son
équipe.
Aucun des deux clubs n’a encore
inscrit son nom sur les tablettes fédé
rales. Quel sera l’heureux successeur
des S. U. Agenais, U. S. Quillanaise,
Section Paloise, Stade Toulousain. U.
S. Perpignanaise, Stade Tarbais... ou
autres Stade Bordelais ?
Pour arriver à ce résultat, Rugby
men Toulonnais et Olympiens Lyon
nais ont dû batailler longuement et
faire mordre la poussière a de bien
belles et puissantes formations. C’est
ainsi que les champions du Lyonnais
ont eu comme adversaires, en poules
de cinq, le S. C. Albigeois, le C. A.
S. G., Te Boucau-Stade et le C .A. Bri- ballon. Servolle, s’il joue, pourrait
viste dont ils ont triomphé par des j marquer une légère supériorité sur
i tour é!im4m f oiréy son rivâl, dira
scores éloquents. Au.
suivant, T’A. S. Bayonnaise et le C. A.
Villeneuvois durent s’incliner égale
ment par 11 à 0 et 16 à 9. Puis ce fut
le tour du Racing-Club de France, en
quarts de finale, et enfin, dimanche
dernier, celui du S. U. Agenais, que
l’on donnait généralement comme ca
pable de renouveler son bail au titre:
Les champions du Littoral ont ter-
LAMOTHE (B. C. Toulon.)
miné sans défaite en poules de cinq.
Villeneuvois, Nayais, Roannais, Piscé-
nois ont été battus, et ces quatre vic
toires se sont chiffrées par un goal-
average de + 61. En poules de trois,
contre les Quins Perpignanais et les
Auscitains, deux succès également,
puis en quarts de finale un résultat un
peu moins reluisant de 6 à 4 sur l’A.
S. Montferrandaise.
Mais le 3 mai, à Toulouse, réveil,
et le copieux score de 9 points à 0 sur
le R. C. Narbonnais.
Les deux équipes sont donc, à priori,
les deux meilleures de France. D’un
côté comme de l’autre, on trouve des
individualités brillantes, beaucoup d’al
lant et de cohésion.
En avants, aucune ligne se détache
vraiment pour apparaître supérieure
à l’autre. Les Vallin, Claudel, Dugou-
cher, Griffard trouveront en Boréani,
Hauc, Barrère, Vails, Namur de di
gnes adversaires.
En demis, la lutte sera serrée entre
deux paires également brillantes et à
l’entente parfaite. Tout dépendra de la
façon et de la fréquence avec lesquel
les les forwards leur procureront le
direct. ; quant à Brlal et La
mothe, leur duel sera passionnant.
Rayon trois-quarts, la combinaison
toulonnaise s’annonce dangereuse en
tre toutes. Ordonnée, scientifique au
centre avec un Baillette en grande for
me — le meilleur attaquant français
— rapide aux ailes, elie est capable
des plus brillants exploits. Cependant,
la cavalerie du L. O. U. peut montrer
qu’elle n’est nullement inférieure en
tant que conception, réalisation, mobi
lité et défense. La classe des Graule,
Durand, Dubois .est certaine. D’autre
pari. Chaud et Marty sont deux backs
à la réputation solidement établie, et
leur exhibition sera un autre élément
d’intérêt.
En résumé, ce match sera l’apposi
tion de deux brillants groupements
très complets, qui pratiquent à peu
près des méthodes semblables.
VALLIN (Lyon O. U.) '
Les forwards auront la plus lourde
tâche. Tout dépendra de l’avantage
que pourra prendre l’un des packs sur
l’autre. iSi le lyonnais peut mobiliser
la balle — comme il l’a fait contre
Agen — la décision est loin d’être cou
rue. Si, au contraire, le huit toulon
nais, grâce au ratissage de Namur,
s’assure l’ustensile, ün Baillette, un
Servolle ou un Farré paraissent plus
à mêmes de franchir la ligne adverse^
Faisant état de la domination quasi-
constante affichée dimanche dernier à.
Toulouse par.., les avants Varois, sur
ceux pourtant réputés de Narbonne,
nous établissons un pronostic favora
ble pour Je
R. O. TOULONNAIS
sans pour cela croire à son conforta
ble succès.
Louis ROBINEAU.
COMPOSITION DES EQUIPES
Lyon Olympique. — Arrière : Marty;
trois-quarts ; Dubois, Janoglio, Graule,
Durand; demis : Batlle, Brial; avants :
Dugoucher, Claudel, Vallin, Panel,
Griffard, Vincent, Cartier, Bat.
R. C. Toulonnais. — Arrière : Chaud;
trois-quarts : Farré, Couadou, Baillet
te, Allègre; demis : Lamothe, Servolle;
avants : Boréani, Delangre, Moudat,
Hauc, Barrère, Vails, Namur, Vigneau.
Pour les demandes de bidets, s’adres
ser 33, rue Esprit-des-Lois, au siège du
Comité, où la location fonctionnera à
partir du jeudi 7 mai, de 10 heures à
17 heures, sans interruption. Les de
mandes non parvenues vendredi, ne se
ront pas solutionnées.
Le Comité de Côte-d’Argent, en ac
cord avec la F. F. R., précise les points
suivants : Les membres des clubs, invi
tations ordinaires, arbitres, membres
de la F. F. B., etc., auront accès à la
tribune de virage Ornano.
CYCLISME
a QUAND piffill KAYAC
Un gros succès d’engagement. — La grande majorité des “AS” des
séries inférieures dans l’épreuve du jeune mécanicien d'Eysines
qu’organise le Bordeaux-Vélo-Club dont il porta les couleurs
SîimancSie prochain àl4h. 80, â Eyssnes
Une pléiade de coureurs girondins li
cenciés deuxième, troisième catégories
et débutants, dont quelques-uns sont de
classe à peu près égale, vont s’aligner
comme nous l’avons déjà annoncé di
manche prochain, à Eysines, dans le
Grand-Prix Henri-Mayac, épreuve qui
tend à devenir classique, puisque l’an
dernier elle fut déjà courue sur l’iti-
néràire où elle va se dérouler à nou
veau et revint à l’Espagnol Alvarez
Meana, îicèncié à l’Union Cycliste Ar-
cachonnaise, qui couvrit les 84 km. du
parcours en 2 b. 32 m. 2” 3/5.
Cette course n’offrirait rien de trans
cendant sur les belles compétitions des
séries inférieures qui nous ont été don-
qm
nées de voir depuis l’ouverture de la
saison, si elle n’arrivait à un moment
où ses compétiteurs, fort nombreux (on
en jugera par la liste des engagés que,
nous publions plus loin) peuvent tous, j
pour peu que la température les favo- i
rise, nous sortir une course magnifi- j
que parce que tous complètement en- j
traînés aujourd’hui.
Une autre raison, que nous n’aurons
garde d’oublier va lui donner un lus-[
ire particulier.
Elle se rapporte à l’organisation.
C’est en effet au Bordeaux-Vélo-Club,
sous les couleurs duquel il courut au
trefois avec succès, avant d’être l’avisé
mécanicien qu’il est, que M. Henri
Mayac ar confié l’organisation de son
Grand-Prix et tout le monde sait que
lorsque cette puissante Société prend
tégories qui furent siennes lorsqu’il
courait, et remercions le Bordeaux-Vé-
lo-Ciub d’avoir ainsi aidé à ce qu’il
soit maintenu cette année au calen
drier.
QUELQUES DETAILS
D’ORGANISATION
Le contrôle de départ pour la remisa
des dossards et la signature fonction
nera au restaurant d’Eysines, Grand’-
Rue, à Eysines. Les opérations com
menceront à 13 li. 30, à cet endroit, où
elles devront être terminées à 14 b. 15.
Le départ sera donné à la borne 8
de la route d’Evsines, à 14 h. 30 pré
cises.
L’arrivée aura lieu sur cette route*
mais à la borne 9.
L’ITINERAIRE
L’itinéraire sera le suivant : Eysines,
Le Vigean, Blanquefort, Labarde, Mar-
gaux, Soussans, Arcins, Cussâc, Bey-
clievelle, Pauillac, Saint-Laurent, Cas
telnau, Le Taillan, Eysines. Distance,
84 km. 11 y aura un contrôle à Pauil
lac avec remise d’un ticket.
Ajoutons que la roue libre sera auto
risée.
. (Lire on chronique cycliste la liste
des engagés.)
LIRE EN CHRONIQUE ÙYCLISTE
L’INTERVIEW QUE LE’ CHAMPION
ROGER PARIOLEAU A ACCORDÉ A
on mains la gérance d’une course, non NOTRE CORRESPONDANT DE RO:
seulement elle lui donne un peu de son
éclat, mais encore elle fait en sorte
pour qu’elle ait belle vie.
Félicitons le jeune constructeur-mé
canicien eysinais du joli geste qu’il a
fait en ouvrant son Grand-Prix aux ca-
ChEFORT, A LA SUITE DE SA B^LLEi
PERFORMANCE DANS « PARIS
T O U R S 5 ), ET DES INCIDENTS QUI'
MARQUERENT L’ARRIVEE DE CEYTE
EPREUVE,
N. D. L. R.
DU
(Photo Eclair.)
B. E. c:
De
, L’EQUIPE FEMININE DE BASKET-BILL
(Champion du Sud-Ouest.) '
gauche à droite : M. le Quinio, pré sidrnt de la commission: Mlles lourde,
Barlet, Mme Giboin, Mlles- Loustau, Bèrcs.
x.A’vyw - TisiKr/KrxjEs
Du XO au 24 Mai 1931
La €©§ipe Je Sa Yiila Primrose
mettra aux prises un lot particulièrement D>nllanls d’engagés
sur tes courts de l’Avenue du Jeu de Paume.
BRIAL (Lyon O. V.)
Rugby
•iiiaiiiuiiiiaiM
Rien de nouveau sous le soleil
Nous avons le plaisir d’offrir à nos
lecteurs le texte d’une lettre adressée
(tenez - vous bien pour lire la date), le
29 janvier 1914, par un journaliste pa
risien très connu à une personnalité
des plus en vue du monde sportif.
Déjà, en 1914, des craintes étalent
manifestées par certains. Mais voici,
sans autre commentaire, la lettre en
question :
«Cher Monsieur,
De nombreux clubs se plaignent
de ce que le nombre de rencontres de
championnat soit actuellement trop
grand, ce qui les prive de jouer d’in
téressants matches amicaux contre
des équipes de leur force. .
Renchérissant sur ces doléances,
plusieurs critiques accusent le système
actuel qui sebnble avoir pour devise
« Tout pour le championnat », de nuire
aux progrès du jeu en France.
» La question du championnat de
France et des championnats régionaux
se trouve donc à nouveau en discus
sion et les avis semblent très partagés
sur le point de savoir si l’on doit con
server les championnats interclubs et
leur organisation actuelle ou si l’on
doit refondre tout le système en vi
gueur pour permettre au jeu du rug
by de se développer dans le calme des
compétitions amicales.
L’Aéro » ouvre une enquête dans le
but d’éclairer les sportsmen sur ce gra
ve problème et de servir la cause du
sport du ballon ovale qui, arrivé à un
tournant de son histoire, cherche une
orientation définitive.
» Doit-on modifier lé système des
championnats régionaux et de France
actuellement en vigueur ?
» L’avenir du rugby en France vous
semble-t-il lié au maintien du cham
pionnat interclub ?
»Le nombre des rencontres officiel
les actuelles ne vous semble-t-il pas
exagéré?
» Telles sont les trois questions —
les deux dernières complétant la pre
mière — que «T’Aéro » pose aux per
sonnalités les plus qualifiées de notre
Sport.
» Nous serions très heureux de con
naître à ce sujet votre opinion très au
torisée.
Veuillez agréer, cher Monsieur,
•tinguée/î
RATliVAGE M. ROULETTES
U COURSE Âll FLAMBEAU
Cette grande épreuve aura lieu dans la nuit du 23 au 24 mai sur le pareours
Bordeaux-Arcachon (aller et retour soit 110 kilomètres) en 10 relais
patineur que 500 mètres après le relai
de Gazinet. Chaque capitaine d’équipe
devra se mettre en contact, avant la
course, avec le commissaire de cette
auto et lui remettre en garde les pa
tins de secours et le matériel de ses
hommes. A 8 heures précises, les con
currents devront être prêts. A 8 b. 15,
rassemblement et signature. Prise en
charge officielle des coureurs à 8 heu
res 25. Le garage des autos officielles
de la course sera place Saint-Projet,
en direction nord-est. Départ général
à 8 h. 30. Aucune auto ne devra par
tir avant l’ordre officiel du directeur
de la course.
Ordre du défilé : voiture du direc
teur de la course, voiture pilote, voi
tures-relais 1, 2, 3, 4 et 5; voitures de
la presse, voitures officielles, voitures
du médecin et de la pharmacie, voiture-
balai; seules, les voitures relais des
directeurs de la course et de la presse
pourront doubler le cortège officiel.
Itinéraire : rue Sainte-Catherine cours
de l’Intendance, rue Dauphine,’ cours
d’Albret, cours d’Aquitaine, cours de
l’Argonne, boulevard Victor-Emmanuel-
III, route d’Arcachon.
Tandis que les voitures officielles
s’arrêteront au départ, en se garant
sur la droite du rond-point de l’Alouet
te, les autos-relais continueront à dé
poser leurs coureurs aux endroits dé
signés et ensuite se rendront aux re
lais indiqués (voir tableau spécial).
Départ officiel de l’Alouette à 9 b 30,
et arrivée au même endroit. Les voitu
res suiveuses devront se rendre direc
tement, à 500 mètres après Gazinet et
attendre leurs coureurs; elles ne par
ticiperont pas au cortège en ville.
Art 6. — Chaque équipe aura un
équipement différent que les clubs
Association
MafiiiuiisiiusiiimssiKiaiNi
LES REGLEMENTS
Article premier. — Une épreuve sur
patins à roulettes, dite « Course au
Flambeau », aura lieu les 23 et 24 mai
1931, sur le parcours Bordeaux-l’A-
louette-Arcachon, aller et retour, soit
110 kilomètres.
Art. 2. — Cette épreuve comprendra
dix relais (voir tableau spécial).
Art. 3. — Son organisation étant tou
te spéciale, cette épreuve ne compren
dra que cinq équipes françaises, et le
choix en sera fait par la Ligue du
Sud-Ouest de patinage. C’est la com
mission sportive de la L. S. O. qui sé
lectionnera également les patineurs,
après entente avec les délégués des
clubs. Les sélectionnés devront être li
cenciés de la F. F. P. R. et être âgés
de 18 ans au moins. Les engagements
sont gratuits pour les clubs.
Art. 4. — Les prescriptions du Code
de la route devront être strictement
observées par les patineurs. Us devront,
en particulier, garder leur droite et
suivre toutes les prescriptions de la
lettre préfectorale du 20 avril 1929 et
du 25 février 1931.
Art. 5. — Les patineurs devront être
rendus à 19 heures à la brasserie Ma
thieu, où un vestiaire sera mis à leur
disposition. Chaque patineur devra fai
re un paquet soigneusement ficelé de
ses vêtements avec le nom bien lisible.
Ce paquet devra être remis à l’auto
qui assurera le relai. En raison de la
fraîcheur de la nuit, chaque concur
rent aura soin de mettre à part un par
dessus et un vêtement chaud pour se
courvrir les jambes. De même, chaque
'concurrent devra remettre à l’auto sui
veuse un deuxième jeu de patins, des
ponts et des roues, clés, et tout T an-
pareil nécessaire pour réparer par ses
propres moyens. Chaque équipe aura procureront,
une auto suiveuse à la disposition du
patineur en course. Le rôle de cette
auto sera de suivre de bout en bout
le patineur en course et de lui porter
secours en cas d’accident matériel. /
cette auto sera attaché un commissaire
neutre qui aura pour mission de con
trôler le patineur en course et de lui
porter aide en cas d’accident matériel.
Cette auto sera munie d’un puissant
(Kassuran.ee-"de notre;-çonsidération&Lis-j projecteur qui éclairera le sillage du
Art. 7. — Les patineurs sont avertis
que les ravitaillements fixés dans les
cafés, aux relais, sont supprimés. Les
organisateurs déclinent toute respon
sabilité concernant les frais qui pour
raient être faits par les patineurs en
cours de .route à l’insu du commis
saire du relai, et ceux qui. contrevien
draient : seraient rigoureusement sànc-
ttionnéslet devront payer les frais.
COUP D’ŒIL RÉTROSPECTIF
Le titre change de... pieds. Le Reai
Club Deportivo Espagnol de Bordeaux,
de haute lutte, et après une rencontre
dans l’ensemble assez scientifique et
toujours très spectaculaire, vient d’en
dessaissir les « tenants », en l’espèce, le
S. A. Bordelais-Girondins qui avait sa
medi la difficile tâche de réaliser notre
pronostic.
La victoire des Espagnols couronne
Une saison particulièrement brillante e»
apporte très justement l’apothéose rê
vée à leurs dirigeants qui, sans vains
bruits, ont su s’imposer les sacrifices
nécessaires pour l’acquisition de leur
rêve. Les Sabistes bordelais, qui n’ont
point démérité, manquaient peut-être
samedi de cette volonté qui animait
leurs rivaux. Handicapés par l’absen
ce de l’Anglais Lee, ils avaient remanié
toute leur équipe, sè privant ainsi des
qualités réalisatrices de Larnaudie qui
est un centre avant et non un pivot.
De plus, par suite de certains dissent»
ments intérieurs, qui auraient pu at
tendre pour se manifester la fin de lt
présente saison, le moral des «marine
et blanc » n’était pas excellent. Les Es
pagnols profitèrent de toutes ces cire
constances pour prouver l’indéniable
qualité de leur équipe qui ajouta à sa
science habituelle une force de péné
tration et de réalisation qui lui avait
souvent fait défaut. Gloire donc aux
vainqueurs et, sans esprit de clocher,
que tous les sportifs applaudissent sa
victoire.
La Coupe de France en était diman
che à son dernier épisode. Malheureu
sement, ce dernier acte ne présenta pas
l’intérêt escompté, du fait de l’infériori
té manifeste des Montpelliérains qui
après une demi heure de jeu avaient
déjà encaissé trois buts. La rencontre
plus animée en deuxième mi-temps, vit
le réveil tardif des sudistes qui ne pu
rent sauver l’honneur, mais ne permi
rent pas à leurs adversaires de violer
leurs buts. Les soccers du Sud-Ouest
ont ils encore présents à la mémoire
la merveilleuse exhibition fournie en
Coupe, par les Sabistes en face des
glorieux vainqueurs de la Coupe, qui
ne les éliminèrent que par 1 but, après
prolongations ?
J es , f _ _
(lisétaucun'tprogrès et était dominées
; d’unê -classe»,par. les grandes équines
xles^grandes Ligues'françaises-?
' ^ Ed.; t ALEXIS.
I.a Coupe de Primros*», que fait dis
puter annuellement i’active Société
Athétique de la villa PrimrosC, obtient
régulièrement le succès le plus com
plet. tant auprès des joueurs qui 'a
disputent que du public bordelais, qui
apprécie les matches palpitants aux
quels elie donne fieu.
Cette Coupe-C.ballenge, d’une valeur
de 5.000 francs, fut successivement
remportée : en 1922, par le comte de
Gomar; en 1923, par R. Lacoste; . en
1924, par F. Blanchv; en 1925, par .1.
Borotra; en 1926, par J. Samazeuilh;
m 1927, par Gentien; en 1928, par Bob-
son; enfin, en 1929 et en 1930, Gentien
fut deux fois encore le gagnant.
Gentien a donc réussi à enlever trots
fois cette Coupe. Obtiendra-t-il, en 1931,
la victoire décisive ? Le règlement pré
voit, en effet, que ha Coupe do Prirn-
rose devra être gagnée trois fois consé
cutivement ou quatre fois non consé
cutivement. Donc, s’il est victorieux
au tournoi qui commence lé dimanche
10 mai pour se terminer le jeudi 1*,
Gentien remplit à la fois les deux con
ditions d’attribution du trophée que
les plus fines raquettes ont brigué.
Oui. mais les autres engagés de mar
que de ce tournoi mettront tout en
œuvre pour éviter ce résultat. Et si
nous en jugeons par la liste des ins
crits connus à ce jour, nous sommes
obligés de convenir qu’un ipronostie
est malaisé.
Nous trouvons, en effet, sur cette
liste les noms de Gentien (tenant),
üoldschmidt, Georges, Géraud, Martin-
Legeay et Samazeuilh, cle la première
série, auxquels il convient d’ajouter,
en outre, les joueurs suivants, placés
en tête de la deuxière série, et qui ont
noms : Terrier, Joba, Journu, Bourgui
gnon, Manhes, Lavalette et Chevalier.
Mlles Marre, Cantenat, Manhes, Ca-
zenave, Thévenin, Rosie Berthet par
ticiperont également au tournoi.
Ajoutons, enfin, que les engagements
ne sont clos que le 8 mai, à midi, et
qu’il est fort possible qu’à cette data
soit confirmée la participation de
Boussus, Féret et de quelques joueurs
venus d’Espagne et de Tchêco-Slova-
quie.
Tous les noms que nous venons
d’énumérer sont trop.connus pour qu’il
soit nécessaire d’insister sur l’intérêt
MM. SAMAZEUILH et GERAUD.
que présenteront les divers matches,
auxquels ne manqueront pas d’assister
tous les amateurs du magnifique sport
qu’est ie lawn-tennis.
11 y aura donc un public nombreux,
à partir de dimanche, dans le superbe
parc de la Société Athlétique de - la
villa Primrose, avenue du Jeu-de-Pau-
me, à Caudéran.
CHRONIQUE?; DE LAfSEMAINE
Nous avons dit, la semaine demie
re, que le très sympathique président
de la villa Primrose, M. Daniel Law
ton avait eu l’excellente idée de réu
nir, pour la première fois, en un dé
jeuner intime, dans les salons du vieux
club bordelais, les membres de la pres
se et les compétences dont nous lisons
les critiques dans les quotidiens bor
delais. Nous avons un vif plaisir à en
registrer le vif succès de l’initiative de
M. Daniel Lawton.
Autour du nouveau président de la
S. A. V. P. et de M. de Luze, s’étaient
groupés des amis et de vieilles con
naissances : MM. Bardet, Gibert, Du cas
se, J. Samazeuilh, Comat, Hoursian-
gou, Ané, Gasqueton et Dûmail. • Les
conversations et les discussions allè
rent leur train, comme il était naturel
entre fervents du tennis. M. de Luze
mit sur le tapis la vieille controverse
de l’appellation d’origine... faut-il di
re : Tennis, tout court, ou Lawn-Ten-
nis ?... Henri Hoursiangou, toujours fa
cétieux et farceur, lança quelques
« lazzis » à la cantonade et déclara que
la cuisinière de Primrose, la célèbre
« Charlotte », était de premier ordre,
opinion qui fut partagée par tous les
convives...
Gasqueton dressa l’oreille quand on
parla des succès de Raymond Rôdel à
Wimbledon, et Ducasse essaya de sou
tenir que le joueur de volées — pour
triompher — doit être supérieur d’une
classe à l’adversaire qui reste au fond
du court...
En résumé, repas cordial et fort cha
leureux, qui montra jusqu’à l’éviden
ce la bonne volonté de tous nos con
frères, qui offrirent de collaborer plus
intimement encore avec les dirigeants
'du tennis à Bordeaux pour répandre
Qui donc prétendait récemment
Félicitons aussi M. D. Lawton de
son « speech »... Il répandit des fleurs
sieurs de la presse des communiqués
plus fréquents.
Vingt-quatre heures après, Primrose
recevait à bras ouverts l’équipe du
Stade Français, composée de MM. Mar-
Un-Legeay, Chiesa, Laurent Denis, Ma-
galoff, Guillemot et Joba. Le déjeu
ner fut très gai, orné de force mots et
plaisanteries gasconnes à l’adresse du
petit dieu de l’Amour « le Guillemotin »,
et les rires fusèrent d’un bout à l’au
tre de la table, excités par la bonne
humeur des Parisiens, qui aiment beau
coup se retrouver au miliet de leurs
camarades bordelais.
Le déjeuner se termina par une ci
tation de Mathurin Régnier, que M.
de Luze voulut bien nous révéler...
Tout le monde s’en régala et appré
cia ce chef-d’œuvre de salacité élé
gante !
Quant au temps, n’en pari ; pas !
Ce fut un désastre, depuis le matin
jusqu’au soir... de tennis et de matches
point... tant les terrains étaient détrem
pés, et les charmants Parisiens du
rent reprendre la route de Paris, à
la fin de la journée, avec l’espoir de...
revenir, probablement dimanche pro
chain.
Jean SAMAZEUILH.
AthîéUsmft
iftHfiminiiisiiiifiiim»
Un avis de la Ligue
de la Côte d’Argent
Le comité, de rugby de la Côte d’Ar-
gent ayant, cru devoir retirer l’autorisa
lion qu’il accordait à la Ligue d’athlé
tisme. de se réunir dans ses locaux, le*
intéressés sont informés qu’à i’avenii
les réunions de la commission techni
que se tiendront le lundi soir; à .18 ben
Marie,, rpe ’ du Marél
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