Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1927-10-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 octobre 1927 12 octobre 1927
Description : 1927/10/12 (N543). 1927/10/12 (N543).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558963g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/08/2017
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Le Numéro : 35 centimes
fiiiiiimiuiiiiiuimuMuimitiiiimiiiKitiiiiiiiiiiuuiiiiiiiiiiiiiiiftiiiitiiiiiiiiiiiuiesi
Le 12 Octobre 1927
fimiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiii
1 0 r Année — N® 542
ini-r iiiiiiiiiiiimiuiimiiiiiiiiiiiiiiiugiiiiiiiiiiiiiiiti,,,,,,,,,,;,,,
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Autour
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Réaàëtioa - Administration « Publicité
BORDEAUX. » 47, e«i ttt Geefsè^OemeBeMt. Tél. 68^1
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Parait le MERCREDI
Henry HOURSIANÜGU
Rédacteur en Chef
/AO PERIME
Organe de tous les Sports et de l’industrie Automobile et Cycliste
»
ABONNEMENT s Un an : 15 francs
.a
IMM
I
“O
Le Comité de rugby de la
Côte d’Ârgent a terni séances
CliarliÉ Un orüwsso
II est devenu un lieu commuh d’affir
mer que Le plus farouche détracteur du
Français est le Français en personne.
Alors que nous admirons sans réserve
et avec une belle naïveté tout oe qui
nous vient de “l'étranger, nous nous dé
couvrons critiques sevères et parfaite
ment injustes pour tout ce qui est na
tional si j’ose dire.
Le sort actuel de l’industrie automo
bile française suffit, une fois de plus, à
le démontrer.
Le XXIe Salon de l’Automobile, du
Cycle et des Industries qui s’y ratta
chent bat, en ce moment, son plein.
Nombreuses sont les marques françai
ses qui, excipant, d’un éloquent palma
rès. prouvent qu’elles sont, mècan que-
ment et techniquement, en tête du pro
grès. Mais il y a aussi, sous la coupole
du Grand-Palais, d’autres stands occu
pés par 1 industrie étrangère. Les ter
minologies barbares... ou surprenantes
rutilent sur les panneaux; tenez pour
assuré que ces stands là ne sont, ni
les moins visités, ni les moins aohalan-
dés.
Simple curiosité ? Que non pas I II y
a aussi là, un « courant d’affaires ». du
rant que nombre de firmes * de chez
nous » attendent.., des lendemains
meilleurs !
Singulière mentalité, conception dan
gereuse, ingratitude totale vis à vis du
passé.
L’industrie automobile française a
été, de tout temps, la grande ini
tiatrice. C’est un Français, Fernand
Forest, qui traça la route; précurseur,
son nom est presque totalement incon
nu des « jeunes couches ».
On s’extasie, aujourd’hui, sur la solu
tion 6 cylindres généralement adoptée,
e. l’on entend dire : « Ah 1 ces Améri
cains, quelles conceptions nouvel
les I... » Oui, Monsieur ! seulement voi
ci quelques lustres déjà que Barbarou
appliquait chez Delaunay-Believiile
d abord, chez Lorraine ensuite la « con
ception nouvelle » qui suscite mainte
nant tant d’enthousiasme.
Poussez plus loin l’enquête : qui par
vint, à force de patientes recherches, à
assurer une « normale » alimentation
aes moteurs ? des Français : Longue
mare. Goudard et Menesson, Zénith,
etc...; qui lança le premier châssis sur
baissé , un Français : Louis Renault ;
qui songea à freiner, en les amortis
sant, les chocs issus de la route ? un
français : Repusseau.
Et de quelque côté que vous vous
tourniez, quelque problème que vous
envisagiez, vous trouverez presque im
manquablement, à la base, le nom d’un
de nos industriels.
Vouiez-vous, maintenant, envisager
les palmarès ? Ils sont, n’est-il pas vrai,
la plus probante des références ?
Or, au rang des victorieux, vous relè
verez : Ettore Bugatti, qui fut cham
pion du monde; Talbot, qui tint la tête
quatre aimées durant; Peugeot, dont
les « sorties * en tourisme ont été au
tant de bulletins de victoires; Voisin,
recordman du monde des vingt-quatre
heures, titre pour lequel il succédé à
un autre Français ; Renault ; Lelage.
enfin qui « rafle », en 1927 — exploit
jamais réalisé — tous les Grands Prix
auxquels il participe et s’offre par sur.
croît le luxe de « semer » la voiture
vainqueur à rndianapolis, épreuve que
lui, Delage, n’a pas courue.
Trouvez-vous, alors, que ce ne soit
point là, et pour tous, titres suffisants
pour satisfaire notre besoin de con
fiance ?
On a longtemps reproché aux cons
tructeurs français de négliger par trop
la question confort à laquelle la clien
tèle attache tant de prix. Voire ; et puis
le passe n’est pas le présent.
En fait à l’heure actuelle, la produc
tion automobile française s’avère, de
loin, comme la mieux comprise et .a
plus parfaitement étudiée. Voyez les
modèles de série Renault et,Peugeot,
par exemple Pour un prix que l’on
peut considérer infime — compte tenu
surtout de la dévalorisation — vous
pouvez posséder une conduite intérieu
re absolument « complète », et d’un
aménagement remarquable. Suffisam
ment élargie, la carrosserie ne produit
ras l’impression de ia... boîte à savon;
le> garnitures sont soignées, les accès
soires en nombre : doubles barres pare-
eboe, éclairage code, écran contre le
soleil ou les rayons des phares, essuie-
glace automatique, tableau lumineux,
indicateur de niveau d’essence, aver
tisseur d’arrêt... J’en passe et des meil
leurs: toutes choses que vous ne trou
verez, sur les voitures étrangères, qu’à
la condition d’y mettre... le gros prix.
Côté véhicules utilitaires nous avons
été, un long temps durant, très nette
ment dominés par une puissante firme
étrangère dont la maîtrise, qui subsiste
du reste, était incontestable. Mais .es
temps sont changés; deux grands in
dustriels se sont attelés à la tâche et
l ont menée parfaitement à bien. Ici
Renault, dont l’activité déconcertante
s’étend à tous les types qu’il réussit
avec une rare... constance dans le bon
heur; là Citroën, bûcheur, têtu, volon
taire, li tteur infatigable, qui voulut
créer une machine absolument populai
res et y a parfaitement réussi.
Toutes ces considérations retenues
devraient faire comprendre à l-’ache
leur français que son intérêt même lui
commande de réserver sa clientèle à '.es
constructeurs nationaux. Plus une usi
ne travaille, plus le pourcentage des
frais généraux s’abaisse; plus le re
vient diminue, plus il est possible de
réduire le prix de vérité.
Sont-ce là des principes et des faits
ignorés de la masse ? Pas le moins du
monde. Seulement, toujours ce besoin
maladif de dénigrement et aussi ce sot
orgueil qui pousse Dupont à prendre
une marque étrangère parce que Du
rand n3 songera pas à se la procurer.
Preuve de haute intelligence !
Charles Faroux, au cours d>’un de ces
lumineux articles dont il a le secret,
a cité récemment, dant l’« Auto », une
statistique étrange... et navrante. Le
jour de l’inauguration du Salon, le ha
sard le conduisit devant l’Automobile-
Club de France. Il nota les marques des
voitures en station devant le club de.‘a
rue Royale. Sur une trentaine d’engins,
onze étaient de provenance étrangère.
Et Faroux concluait : « J’ai pris les
noms dès propriétaires, je devrais les
publier comme on cloue au pilori le
nom des traîtres ! »
Le terme est d’autant mieux mérité
que le fait d’appartenir à l’A. C. F.
suppose, de par le titre même, une con
naissance exacte de la valeur de ia
construction française... à moins que
l’A. C. F. ne se mue en succursale des
casinos de Deauville ou de Vichy; mais
pour l’ensemble de la clientèle, c’est
plutôt... bêtise que traîtrise qu’il faut
dire.
Soyons, les premiers, convaincus de
la supériorité technique de nos cons
tructeurs, rappelons-nous que née en
France, c’est encore en France que ''au
tomobile a acquis les plus certains per.
fectionnements et songeons que, la
charité bien ordonnée commençant par
soi-même, il est de bonne guerre écono
mique de soutenir, avant tout, l’indus
trie française sans se soucier de « l’es
prit de dénigrement », apanage des hâ
bleurs et des sots.
René BABEL.
E ■ ■ H BHBMBBB
RUGBY
L’U. S. MONTÂLBÂNAISE à SDZON
—«
Dimanche , les Montalbanais, récents vainqueurs de
VU, A. Libournaise, rendront une visite amicale aux
: ■ - Sabistes Bordelais -
SOUS LA VERRIERE DU GRAND-PALAIS
Le ffllaloo de l’Automobile et du Cycle
— »—
Salon des 6 cylindres, de la moto, de
: : la bicyclette semi standarisée : :
(De notre encor/é spécial )
L'EQUIPE PREMIERE DU SPORT ATHLETIQUE BORDELAIS
De gauche à droite. Debout : Manciet, Hourcade jeune Chabannes, Garitey,
Esnaola, Moneyron. Ballias (cap.), Bonamy, falazac, Dufau (en civil),
— Assis : Artigueberre, Guignard, Duclaux , Dupouy, ’Mouchët. — Au pre
mier, rang: Jardel, Latapie, Hourcade aîné, Payssé. (Phote Paris-Photo.)
Continuant un entraînement métho
dique et intensif, le Sport Athlétique
Bordelais a fait appel à une équipe
d’Excelience du comité des Pyrénées :
I’U. S. Montalbanaise.
C’est un club peu connu des Borde
lais mais qui a acquis une certaine re
nommée dans le monde du rugby à la
suite de son excellente tenue au der
nier championnat de France, dans les
poules de cinq. C’est ainsi que sur leur
terrain mascotte de Sapiac, les Mon-
JARDEL (S. A. Bordelais)
talbanais battirent l’Aviron Bayon-
nais et firent match nul avec Cognac
le gagnant de la poule.
Auparavant, dans le championnat ré
gional, le Stade Toulousain, lui-même,
ne put mieux faire qu’un résultat de
6 à 3 en sa faveur.
Tout cela est évidemment dans le
passé, mais les Montalbanais ont gardé
les mêmes éléments que l’année der
nière, avec les mêmes principes et par
conséquent les mêmes facultés d’obte
nir des succès.
C’est pourquoi nos visiteurs au fa
nion « vert et noir », ont encore cette
saison un excellent groupement. L’é
quipe est lourde et dans laquelle le
point fort est la ligne d’avants avec les
animateurs : Ferret et Jacquet, bien se
condés par Vogel, Gély et Combéliac,
Cure, etc...
A la mêlée, Bret se distingua particu
lièrement ainsi que Monméja à l’ar
rière.
Quant à la ligne de trois-quarts elle
n’est pas, malheureusement pour eux
— à l’unisson des autres divisions, tout
en étant très bonne en défense. Nous
y trouvons Navuans, Calmels, Fauré.
Aussi la rencontre amicale avec le S.
A. Bordelais sera-t-elle pour lui une
excellente occasion pour parfaire son
entraînement le plus consciencieuse
ment possible. Les moyens ne lui man
quent pas
Les Montalbanais savent très bien
qu’ils vont se heurter à une équipe
qui a déjà un début de saison brillant
et des résultats qui comptent, devant
l’U. S. Perpignanaise, 27 à 30; le Ra-
cing Club de France, 11 à 9, et le C. A.
Béglais, 12 à 11.
Si en avants ils pourront soutenir la
comparaison avec les « Rouge et
Blanc » : Bonamy, Talazac, Dufau, etc.,
bous pensons aussi que l’aile Duclaux-
Jardel bien lancée par un Latapie, en
pleine forme, n’aura pas son équiva
lente en face. C’est là que nous cher
cherons une des raisons de la supé
riorité des Sabistes.
De plus, il est certain que jouant sur
leur terrain et devant leur public, ils
me manqueront pas d’utiliser ces
atouts pour renouveler l’exhibition ma
gnifique qu’ils firent dernièrement à
Paris contre les Racingmen.
Voir à l’œuvre les Montalbanais de
vant une telle équipe de Côte-d’Argent
présentera un intérêt particulier du.
fait que nos visiteurs seront plus tard
les adversaires du S. B. U. C., dans la
même poule de cinq du championnat
de France
En définitive, les sportifs Bordelais
assisteront à une jolie rencontre toute
confectionnée de beau rugby amical,
mais n’oublions pas que EU. S. Mon-
talbanaise n’est pas une de ces équi
pes que l’on manipule à sa guise. L’U.
A. Libournaise en a fait l’expérience
dimanche dernier.
L’habitude des matches disputés
contre les clubs renommés des - Pyré
nées lui a permis d’acquérir du
« cran » et de l’audace, deux grandes
qualités qui empêcheront les demi-fina
listes de faire cavaliers seuls.
Néanmoins la victoire du S. A. B.
n’est pas douteuse.
Etienne LOUMAGNE.
COMPOSITION DES ÉQUIPES
U. S. Montalbanaise : Arrière : Mom-
méja; trois-quarts : Navuans, Calmels,
Meynard, Marre; demis : Bret (m),
Fauré (o); avants: Terret, Latreille,
Gélis, Combéliac, Vogel, Blanc, Des-
tribats, Jacquet - Cure, Lucas.
S. A. Bordelais : Arrière : Hourcade;
trois-quarts : Mouchet, Dupouy, Du
claux, Jardei; demis : Payssé (m), La
tapie (o) ; avants : Bonamy, Talazac,
Dufau, Esnaola, Ballias (cap.), Cha-
bannes, Manciet, Garitey; rempla
çants : Artigueberre, Guignard.
iiHmmiiHiiiinmiiiiinHHumiiiimiiuiiimiummiiiimmnmiiiHiiiinHiimuiiiiimii
L’OUVERTURE DE LA SAISON DE RINK-HOCKEY
LE GRAND GALA BORDEAUX-PARIS
4
Samedi à 21 heures, sur la piste de l'American-Park, an grand
match mettra aux prises les équipes 1res du PARIS HOCKEY-CLUB
et du STADE BORDELAIS U. C. Egalement au programme : Course
de vitesse , course par élimination et un Ommium ■
Sur la belle piste caudéranaise aura
lieu samedi l’ouverture de la saison
de rink-hockey qui, cette année, s’an
nonce particulièrement brillante. A
cette occasion, le Stade Bordelais a
fait appel pour donner la réplique à
son équipe à celle du Paris Hockey-
Club, dont le palmarès sé passé de
à cœur de confirmer la victoire de
leur réserve en 192G. Ce match forme
rait à lui seul la composition d’une
affiche de choix, mais les dévoués
dirigeants stadistes, les Justal, Aus-
chitzky, Dexter, Samenayre, Martin et
Saumabère, qui président aux desti
nées de cette active section de rink-
L'LQUIPE PREMIERE DE RINK-HOCKEY DU S. B. U. C.
De gauche à droite : Rossignol, Sabourin, Fetler, Legendre (cap.),
Lagouardette, Sebire (rempl.) (Photo Paris-Photo.)
il organe pouvant donner officiel-
nt le compte rendu de toutes les
festations de la vie du Bureau et
Commissions du Comité de rugby
i Côte d’Argent, 1’ « Athlète » a la
e fortune de vous annoncer le
t de cette publication,
ns ce numéro, page deuxième,
trouverez le premier bulletin de
ve section qui préside avec com
ice et autorité aux destinées du
v en Gironde. Il en sera ainsi
i chaque réunion ou séance,
est inutile, croyons-nous, de sou-
■ir l’attrait que présente de tels
nés. Nous pensons que nos leç-
; compren d'mt l’effort qu’une fois
)lus 1’ « Athlète » fait en leur fa-
commentaires. Nous ne le reprodui
sons pas ici faute de place, mais nous
signalerons simplement que nous y
trouvons trois championnats de France
— 1914, 1919, 1920 — et finaliste en
1924; dix championnats de Paris et de
nombreuses victoires remportées tant
en France qu’à l’étranger, notamment
sur Anvers, Milan, Liège, etc. Palma
rès éloquent où se trouve des victoires
dans toutes les épreuves françaises du
rink-hockey.
Sa dernière apparition à Bordeaux
remonte en 1921, où, au Skating-Pa-
lace, quoique désavantagés par le sol
en ciment, ses joueurs vinrent à bout
en demi-finale du championnat de
France de ia coriace équipe du Bor
deaux Skating-Club. Plus près de
nous, en 1926. nous relevons une vic
toire dans un tournoi organisé à Pa
ris à l’occasion de la fête du Souvenir
et où le S. B. U. C., alors champion
de France, fut éliminé par l’équipe
deuxième du P. H. C. L’an dernier, en
demi-finale, à Tourcoing, ils furent
battus par 4 à 1 par le H. C. du Fres-
noy; performance à signaler, car les
équipes ayant réussi ce score à Tour
coing sont rares, étant donné que le
Fresnoy sur sa piste et devant son
public est considéré comme imbatta
ble.
En résumé, très bonne équipe au
jeu classique et correct dont les élé
ments forment un bloc sans indivi
dualités, mais redoutable pour les
meilleurs.
Au blit, Tamoni, vieux renard très
sûr, considéré l’an dernier comme le
rival de Rossignol; à l’arrière, Cler-
get et Goûtai en avants paraissent les
plus dangereux.
Le S. B- U. C., à cette occasion,
mettra en ligne sa meilleure équipe,
celle de la finale, où Sabourin pren
dra la place de Ledot à l’avant, ce
dernier passant demi. Cette équipe,
où brille toujours l’« astre » Legendre,
doit nous faire assister à une exhibi
tion superbe, car son jeu est, dit-on,
devenu encore plus rapide grâce à ce
changement et ce n’est pas peu dire.
Aussi ce choc entre deux équipes éga
lement scientifiques nous promet de
sérieuses émotions, les Parisiens ayant,!
kockey, en ont décidé tout autrement,
et, en outre de ce great event, ils nous
convient à :
Une course de vitesse;
Une course par éliminations et
Un match Omnium, nouvelle for
mule, qui promet d’obtenir tous les
suffrages, étant donné qu’en outre
d’une épreuve de rink-hockey, il com-
poite une Australienne sur 3 kilomè
tres qui verra au poteau, à l’excep-
SL. —xbâ
M. Fletcher DEXTER
tion des joueurs du match Bordeaux-
Paris, les meilleurs coureurs du Stade
Bordelais, c’est-à-dire les Lagoardette,
Haget frères. Mages, etc., qui auront
là une tâche à remplir pas ordinaire.
Telle que, cette soirée doit ravir les
plus difficiles, car ce sera du sport,
du vrai, et, ce qui ne gâte rien, du
vrai spectacle qui fournira aux scep
tiques l’occasion de se rendre compte
que le rink-hockey est autre chose
qu’un sport... — de jeunes filles — et
qu’au contraire il demande à ses pra
tiquants une condition physique abso
lument parfaite.
1 Ouvèrture des portes à 20 h. 30.
Prix ordinaire des ©laces.
G. FETLER.
Le XXL Salon de l’automobile et du
cycle est ouvert depuis jeudi dernier,
à Paris.
Le spectacle donné par cette immense
foire, à l’allure de fete de l’industrie,
est toujours aussi poignant, grandiose.
Depuis lundi, je suis sur le champ de
bataille que se livrent àprement mais
courtoisement les firmes et les mar
ques.
Au dehors, à l’alentour des deux Pa
lais, le grand et le petit, une multitude
d’autos battant pavillon de toutes mar
ques, pour les démonstrations et les
essais d’usage, tandis que descendant
des voitures de maître ou de démocra
tiques taxis les visiteurs en foule, tel
un torrent, montent à l’assaut du pé
ristyle du Grand-Palais.
Dedans, le roup d’œil est féerique,
la cohue inouïe. - Le visiteur a, comme
toujours, au premier abord, l’impres
sion d’être noyé, perdu, puis peu à peu
sa calmant il admire.
Les tendances actuelles de la cons
truction et du cycle?
En automobile, deux classes, toujours
les mêmes : moteurs sans soupapes et
moteurs à soupapes. Ces derniers ont
presque tous la commande par cul
buteur.
C’est le Salon des 6 cylindres, me
disait lundi après-midi M. Ribes, ad
ministrateur de ia maison Rolland-Pil-
lain; reste à savoir, ajouta-t-il, ce que
cela donnera, et si l’acheteur d’une
voiture au-dessous de 11 CV ne se mé
nage pas de gros déboires pour l’ave
nir
Bien de petites marques suivent le
mouvement des grandes, qui se lan
cent dans ia construction de la petite
votiure polycylindrique.
Quant à la carrosserie et à l’agré
ment qui en découle, enregistrons un
fort pas en avant.
Dans le compartiment du cycle, c’est
l'acheminement vers la bicyclette semi-
standarisée que nous devons enregis
trer.
Autre chose : Nos marques de cycles,
grandes et petite^, lancent presque
tentes plusieurs modèles de motocy
clettes sur le marché Dans le nombre
il y a de véritables trouvailles, des mo
dèles qui, étant donné leurs caracté
ristiques, ne manqueront pas de tenter
une multitude de néophytes ou d’adep
tes
Le grand nombre des motos sorties
est l’un des faits, si ce n’est le prin
cipal de ce présent Salon, qui aura
également vu les grandes firmes opé
rer de larges coupes dans leurs écuries
do course et, partant, en réduire le
budget de façon considérable.
Le cycle, qui, de toutes les indus
tries a été celle qui s'est trouvée le
plus durement touchée par ia crise
résultant du relèvement du franc, voit
à ce XXL- Salon ses stands littérale
ment envahis et cela est pour ses diri
geants un véritable encouragement.
Ch. BIDON.
umiiiiiiiimiiiiiiiniimmiminmmmimimiinimmiiHHHmHmmmimmuiiiiiiiiit
LES EXCELLENTES JOUEUSES DE BASKET-BALL du STADE PESSACAIS
De gauche à droite ; Mlles Dupin, Audhemard, Fcrro, Dubos , Lavie, Deles
Gaillard, Ducos et Labat
uiiiiiiimi!imimiiiiii!iniimiimiimiiiiimmiii!iiimiiiiiimmiiiitiiiimmii;immiiii
üüiBü'raüüi
IFOOTBALL'ACTUALITESI
i _ h
’aiBiiiiBjumuir par Roger M. DARGEIN ^miBiBfi
#
La Commission technique de la 3 F. A. a élaboré
: : un projet de championnat de France : :
(Les Journaux)
4
Imaginez un peu l’antithèse que peut
constituer la lecture, dans un quelcon-
? ue sportif quotidien, de cet entrefilet
ratai, pour un banal rêveur qui en
serait venu à méditer, dans un sens
plus ou moins troiséfisle, ces quelques
bouts « rimès » de Maurice d'Auber-
lien ;
L’huis ne s’ouvrira pas.
L'indifférence veille
Prè^ des seuils, où le pas
De l’heure cram-oisie imprime une mer-
L’huis ne s’ouVrira pas. veille.
J'arrête à cette citation d'un poète
qui, lui, par idéal, devait rester rêveur,
ce rapprochement « galéjeur » entre
l’art poétique et notre football, mais
entre nous, avouez que depuis quelque
temps la phrase de circonstance, si
elle est plus démocratique, est bien:
« Puisque dans les clubs de France on
ne semble pas s'intéresser beaucoup
au progrès du football national, le
pouvoir fédéral, responsable devant
eux (curieuse logique, mais logique
tout de même !) de sa situation inter
nationale, prendra-t-il, lui, des initia
tives qui sont sa raison d'être ? »
Depuis trop longtemps « l'indifféren
ce veillait voyons sur quelles bases
on a ouvert la porte !
D'abord, un peu d'histoire !
Jusqu'à ces temps derniers, la seule
épreuve nationale était la Coupe de
France : entre parenthèses, notons tout
de suite la tenue à l’étrangér de notre
équipe représentative comme excellen
te; la victoire de 1922, France sur An
gleterre, 2 1, est la Synthèse de cet
tlat de fait; la saison de 1925-26, son
analyse :
A la suite de mécontentements d'or
dre particulier, et aussi par ce que
sommeillait encore chez quelques hom
mes nourris aux pis (comme disait
Gautier-Chaumet) de cette « vieille bi
que » d'U. S. F. S. A., ce souvenir...
verbal de « championnat de France-»,
on ressuscita le championnat sous for
me d'une formule brève, théorique et
d’une valeur tout à fait discutable.
L'an passé, l'Olympique de Marseil
le. indiscutablement la meilleure équi
pe de France, non seulement n'était
pas champion de France mais termi
nait piteusement une épreuve hors sai
son. Amiens ne jouait plus depuis un
bon mois; l'Ouest n'avait pas de re
présentant, Paris en avait un seul. Le
Sud-Ouest, grâce aux bonnes exhibi
tions de la Bastidienne, y fit œuvre
utile. >
La saison officielle s'avérait donc
trop lourde, et d'autant que sa lon
gueur coïncidait avec une prolonga
tion » accordée à la saison internatio
nale, déjà chargée en scores ingrats,
sous forme du désastre, hors-saison, de
Budapest.
La situation ne pouvait durer ainsi.
On a cherché un remède pour amélio
rer la technique individuelle : juniors
et entraîneurs; très bien, à condition
que là aussi ce soit du « pratiqué » qui
soit accompli.
On cherche maintenant à améliorer
la technique des « ensembles », des
équipes. Conclusion logique au perfec
tionnement de l'individualité. Très
bien, comme intention, mais pratique
ment, quoi ? Et ici, nous touchons au
projet actuel.
Deux faits existent : Championnats
régionaux par Ligue et Coupe de Fran
ce, base et but solides qui ont leur suc
cès et dont l'on ne peut nier la vitalité.
Le reproche qui leur est fait est d'op
poser des équipes fortes à des équipes
faibles et de donner ainsi lieu, à un
nivellement par le bas qui ne nous
permet plus de constituer une élite suf
fisante de classe internationale.
D’où projet de championnat qui
groupe les douze meilleures équipes de
France en une épreuve réservée, avec
possibilité de s'engager dans la Coupe,
mais interdiction de participer au
championnat régional.
Ces douze teams représentant l'élite
actuelle de notre football, jouant entre
eux, se perfectionneront pendant un
certain temps, du fait qu'ils ne ren
contreront qu’ exceptionnellement, en
Coupe, des teams de classe inférieure.
Les meilleures équipes de France défi
leront ainsi sur les terrains des Ligues.
Spectateurs et joueurs y trouveront un
profit technique. Les dirigeants un
profit financier qui permettra de « fai
re toujours mieux ! »
Insensiblement ces clubs, prenant
conscience de leurs possibilités finan
cières, en arriveront à se dire : « En
tre nous, nous vivons; pourquoi ne pas
rester entre nous tout à fait, en orga
nisant d'un commun accord nos épreu
ves où et quand nous le voudrons ? »
Ce sera 1ère du professionnalisme, et
ma foi... tant mieux!
Qu'il vive donc, ce projet de cham
pionnat de France, qui est un pas en
avant très sérieux vers un but essen
tiellement sportif : l'assainissement du
sport. Ainsi une élite technique sera
constituée : Des professionnels — ou
des « non-amateurs », je vous fais grâ
ce des restrictions ! — des profession
nels, dis-je, dont ce sera le métier. au
ront la responsabilité de la satisfaction
de notre amour-propre. Je dis de notre
amour-propre, car voulez-vous me dire
dans toutes ces questions plus ou moins
nationales ou internationales, ce que de
vient le but du sport, tel que l'ont com
pris les vrais sportifs comme Louis
Dedet, vice-présiaent du Stade Fran
çais, et tel qu'il n'a jamais cessé d’être :
donner à la jeunesse française plus
d'énergie, de vouloir, plus de force
pour la vie, plus de valeur profonde à
ceux qui les pratiquent, qui les ont
pratiqués dans une juste et saine dis
position d'esprit et, fose dire, de cœur.
Cette élite sportive dépend de nous,
de chacun de nous, puisque le philoso
phe anglais Willam James nous le rap
pelle : « La question est seulement de
savoir si nous voulons pouvoir. »
L'élite technique, but immédiat du
football, le championnat de France de
la s F. A. nous la donnera, que dis-je,
nous l'offre — et nous devons l'adopter
car elle sert pratiquement noire pro
gramme futur, qui n'a pas varié et qui
se réalisera, à savoir :
Création du statut du joueur profes
sionnel ou... non-amateur.
Epreuves professionnelles : champion
nat et Coupe.
Statut du joueur amateur: champion
nats régionaux et Coupe de France,
épreuve démocratique et de ce fait
sportive.
Il faut donc que les Ligues compren
nent maintenant la nécessité du vote
de ce projet au prochain Conseil na
tional, car ce projet pour 12 clubs, pas
en avant vers un but précis, n’a rien
de commun, à mon sens, avec le feu-
pi o jet Bayrou, du café de Madrid, qui
groupait plus de clubs, parmi les
quels se seraient trouvés des clubs aux
moyens financiers inégaux.
Autant je m’étais élevé contre cette
t consultation », dont le but était d’a
méliorer la santé de quelques victimes
(après imprudences !) de la Coupe, au
tant, aujourd’hui, je suis d'avis que, au
momev.t où sa discussion viendra de
vant les assemblées générales des Li
gues, ce projet recueille les voix des
délégués sportifs des clubs vraiment
épris d’un idéal et d'un but précis :
celui de la plus grande gloire, par la
justice, du football de France.
( R. M. D.
RUGBY
DES BASQUES AU PARC DES SPORTS
—4
Sur la pelouse de Lescure , Hendayais et Stadistes
s'affronteront dans une rencontre qui servira de
'■ mise au point à leurs équipes ■ ”
L'EQUIPE PREMIERE DU STADE BORDELAIS U. C.
De gaudhe à droite. Debout : Huguet, Carruesco, Fonteneau, Sans, Geladan,
Descamps, Larrieu, Barthe. — A genoux : Béranger, Feuillerat, Cassan,
Moyzès, Debons, Sieuzac et Dupont (cap.) (Photo Paris-Photo.)
Les sportsmen bordelais n’ont point
oublié ta jolie exhibition des Hen
dayais, l’an dernier, contre le S.B.U.C
Aussi c’est avec plaisir qu’ils appren
dront la venue du club cher aux Par-
do. On ne peut que féliciter le club,
doyen de ce choix, car si les Basques
n’ônt point encore mis de belles per
formances à leur actif, du moins l’é
tude du quinze permet de voir que ce
n’est là que le manque d’entraînement
et de soudure. Car il ne faut pas pren
dre le Stade Hendayais pour quantité
négligeable.
Un rappel sur la saison dernière vu
nous fixer sur la valeur du team. En
championnat de la Côte Basque, Hen-
daye a terminé premier de sa poule,
battant successivement l’Avù'on Bayon-
nais. le S. A. Mauléonais, l’A. S.
Bayonnaise et faisant match nul avec
Soustons, sur son terrain du Lac.
En barrage, contre la Section Pa-
loise qui devait fournir un des demi-
finalistes du championnat de France,
U ne s’inclina que de justesse, par 9
points à 8, laissant échapper le titre
de champion régional.
Dans les poules de cinq, les Stadis
tes basques triomphèrent du C.A.S.G.
par 3 à 0, de Pamiers 6 à 0, et de
Grenoble par 17 à 0. Des incidents à
Carcassonne les empêchèreiU ‘de dispu
ter leurs chances, qu’ils avaient en
tières.
Ce passé brillant est une preuve qu’il
y a de la classe. L’équipe n’a pas
changé et on peut s’attendre à de bel
les choses. Joignant à une très grande
adresse une rapidité d’exécution et un
sens de la contre-attaque parfait, les
Hendayais sont habiles à exploiter les
fautes adverses et à en profiter pour
se lancer résolument à l’assaut. Tou
tes les qualités de La race se retrou
vent au plus haut degré dans la for
mation.
Le S.B.U.C. vient de nous montrer
ses grandes possibilités. Certes, il n’a
pas vaincu Quillan, mais à cela rien
que de très normal. N’était-il pas han
dicapé par la désorganisation complè
te de ses lignes arrières, du fait d’in
disponibilités. Il ressort de cette par
tie soldée par une différence de deux
essais, que la ligne d’avants stadiste
a pris souvent le meilleur sur sa ri
vale, constellée d’étoiles, dont l’entraî
nement facile est très poussé.
Et que, d’autre part, les lignes ar
rières sbuicistes, bien mixtes, comme
nous l’avons dit, avaient affaire à un
des meilleurs quatuors du moment,
qui comprend notamment les deux vir
tuoses Baillette et. Bonnemaison.
Cette petite ieçoh va servir d’émula
tion au club doyen, et sous peu, on
s’apercevra de ses fruits. Dimanche, le
S.B.U.C. alignera une excellente for
mation et ses grandes vedettes.
L. PARDO (S. Hendayais)
La rencontre promet donc d’être pas
sionnante, jouée à toute allure dans
la manière propre des deux teams,
c’est-à-dire de façon courtoise. On peut
donc s’attendre à une bonne chambrée
autour de l'anneau lescurien.
Louis ROBINEAU.
COMPOSITION DES ÉQUIPES
Stade Hendayais. — Arrière : Lau
rent Pardo (int.); trois-quarts : Bis
caye, Arramendy, Siro, Camino; de
mis : Dorel (m.), Anzano (o.); avants :
Pée (cap.); Eguiazabal, Bienabe, Lafit
te, Lahorde, Orthou, Iriondo, Lajus.
Stade Bordelais U. C. — Arrière : Bé
ranger; trois-quarts : Cassan, Moyzès,
Feuillerat, Sieuzac; demis : (o.) Clé-
dou, (m.) Dupont (int.), capitaine;
avants : Desoamps (int.), Larrieu (int.),
Carruesco, Sanz, Fonteneau, Géîadan,
Huguet, Debons, Barthe (int.).
HHimniinininnnnmniihiinmminmmiiminnmmnnnnBmnmmmmmiiimnin
les Siiampionnsis de la L. S. 0. voni Mitncer
4
En division d'honneur , dimanche prochain , six
grandes rencontres sont épinglées au programme
POULE ^
S. A. Bordelais - Bordeaux-Etudiants-Club
Stade Montois - Cenon Sport
Stade Pessacais - Birondin-Buyenne-Sport
Après un début de saison consacré à
une mise au point progressive de leurs
a onze », nos représentants de division
d’honneur vont se Livrer dimanche une
bataille sans merci qui sera le premier
épisode du film constitué par la con
quête du titre régional.
A l'encontre des saisons passées, le
tirage au sort a constitué des poules
assez bien équilibrées. Dans l’ensemble
toutes les rencontres épinglées au pro
gramme présentent un intérêt certain
et méritent d’être suivies par les ama
teurs de compétitions serrees En poule
leur sur les Cenonnais, dont la-forme
paraît, comme de coutume, assez indé
cise en début de saison.
Quant au Stade Pessacais, malgré
toute sa volonté de vaincre et de con
firmer l’acquisition de ses nouveaux
galons, ii trouvera chez les Girondins
de Guyenne un adversaire très coriace
dont la victoire nous paraît ne point
faire de doute.
EivpouLe B, le «Lion », dont l’appétit
semble insatiable en ce début de sai
son, n’aura aucune peine à prendre le
meilleur sur Saint-Jean-de-Luz, dont les
. - y )
:C: : ;; : LXl£ïïii23il
DE JAMMES (S. B. U. C.)
A les Etudiants Bordelais, dont l’équi
pe est aujourd’hui au complet, doivent
donner aux Sabistes l’occasion de prou
ver leur valeur réelle. Pour vaincre,
les eo-équipiers de Lavemy devront
donner leur maximum. A cette condi
tion la victoire pourrait les couvrir de
ses ailes capricieuses.
Evoluant sur leur terrain, les Lan
dais s'assureront sans doute le meil-
*
111
1 SË!
GROS (S. G. Bastidienne)
BOUEILH (S. C. Bastidienne)
performances « extra mur os » rue sont
jamais très brillantes.
Très serrée par contre sera l’empoi
gnade Rastide-Bac. Ghaque année une
rencontre de oe genre suscite un très
gros intérêt, tant sportif que spectacu
laire. Avec l’appoint de leur terrain et
de leur public, les « rouge et blanc »,
plus scientifiques aussi, devraient s'as
surer La décision. Mais qu'ils n'oublient
pas que le résultat n’est acquis - qu’au
coup de sifflet final et qu’ils ont affaire
à un adversaire accrocheur, volontaire
et énergique qui ne considère jamais
la partie perdue tant que la demièrc
minute n’est pas écoulée..
Enfin, les Bouscatais du Cerceau Gau
lois trouveront dans les Banquiers de
la Société Générale des adversaires à
leur taille. Bien que rendant visite à
leurs adversaires, les hommes de Mal
bos, dont la tenue lut excellente la sai
son passée, seront nos favoris, grâce
surtout à leur plus grande habitude de c
rencontres importantes.
Et maintenant, amis soccers, vous
n’avez que l’embarras du choix. En as
sistant a l’une de ces rencontres vous
encouragerez nos dirigeants de clubs
■p.t leurs équipier®, vtms passerez deux
heures agréables et vous aurez coopéré
à la diffusion su sport que nous ai
mons et que nous voudrions voir en
fin occuper la place qu’il mérite : la
première. C’est la grâce que je « nous »
souhaite.
Edouard ALEXIS.
PROPOS D’UN ANCETRE
SI... LA CIRCULAIRE PAINLEVE
AVAIT EXISTE
C’était au temps, déjà lointain, de
notre mère l’U. S. F. S. A., 1905 ou 1906,
la mémoire me fait défaut quant a
l’année. L’un de ses comités faisait dis-
puter son championnat de cross-coun-
try.
Cinq clubs s’alignèrent, l’une des
équipes était formée en majeure par.
tie de militaires d’infanterie de ma
rine d’une ville de garnison d’un autre
comité, les autres ne comportaient que
des éléments locaux.
L’épreuve se courut normalement,
sans aucun incident ni réclamation. La
première classée fut l’équipe mi-civil
mi-militaire, et le champion, un capo
ral, crossman réputé et joueur de rugby
au poste de trois-quarts; le premier civil
de cette équipe était 12e et ne compta
pas dans le classement. La seconde
équipe, arrivait avec quelques pointa
derrière; son premier coureur était
second, garçon plein d’avenir, ayant
de l’étoffe et qui plus tard eut une cer
taine notoriété parmi les crossmen et
les spécialistes du demi-fond.
Inutile d’ajouter que les dirigeanta
de ce petit club maudirent ces-braves
militaires et les vouèrent à toutes Lea
gémonies, mais ils considérèrent les
résultats comme acquis régulièrement
et s’en tinrent là.
Mais, dans ia ville du gagnant, il y
avait une autre Société qui fut égale
ment battue, finissant troisième ou
quatrième.
Cela va sans dire, ces deux Sociétés
n’étaient point dans les meilleurs ter
mes, dirigeants, joueurs, coureurs et
supporters se mangeaient te nez à qui
mieux mieux, et si l’équipe classée se
conde acceptait avec stoïcisme cette
défaite, la prénommée n’en disait pas
autant.
Des bruits, des rumeurs se répandi
rent que tous ces militaires n’étaient
pas tous très qualifiés, même, que l’un
d’eux aurait participé, un dimanche
précédent, à un autre championnat de
cross dans un comité voisin.
Emoi parmi ia gent sportive. Par des
voies détournées, ces bruits parvinrent
à Paris, l’U. S. F. S. A. ordonna une
enquête, laquelle confirma les « on
dit » ; on procéda au déclassement du
champion, qui perdit ce titre au béné
fice du second et, après vérification des
points, l’équipe première resta première
et ia seconde conserva sa place avec
juste un point derrière, avec cette
compensation que l’un de ses membres
était champion.
Lecteurs, si cela vous plaît, tirez la
conclusion : Si... la circulaire Painlevé
avait existé.
Mais où l’affaire devint comique, c©
fut le jour de l’homologation de ce
championnat; après la procédure d’u
sage et les résultats définitivement ac-
S uis, un facétieux membre du comité
emanda la parole, félicita vivement en
termes chaleureux l’équipe gagnante et
les braves marsouins qui la compo
saient, et déposa une motion pour en
voyer une adresse de félicitations à
leur colonel pour la brillante tenue, la
valeur de ses hommes, la part active et
prépondérante qu’ils avaient prise
dans ce championnat.
Tollé général d’un côte, rires et sar
casmes de l’autre, explications orageu
ses, bref, le facétieux, qui était un bta-
ve garçon, ayant de nombreux amis
dans le club à qui il venait de donner
quelques petits coups de griffes, retira
sa motion et le cours de la séance re
prit.
Plus tard, dirigeants en rirent entre
eux, et je demanderai au distingué se
crétaire général de la Ligue de rugby
de la Côte-d’Argent qui connaît bien
cette petite histoire, d’en rire encore
une fois avec moi, comme d’ailleurs à
tous ceux qui en auraient gardé le sou
venir. C. - LAVERGNE.
POULE O
Stads Bordelais U. G. - Saint-Jean-de-Luz
S. C. Bastidienne - Bordx4thlétique-Club
C. A. Sport-Généraux - Gerceau-B.-Bouscatais
Nous avons reçu également de notre
excellent correspondant M. Louis Col
lin un article sur ce très brûlant sujet
d'actualité.
Nous le publierons dans un très pro
chain numéro. N . D. L. R.
Vingt ans avant...
D’après la collection de LA PETITE GIRONDE
Du 13 au 20 octobre 1907
M. Tannar, a bord du ballon « Mam-
moth, a battu le record de la distance
en mer, partant de Londres et atter
rissant en Suède, soit 1.280 kilomètres.
Les deux équipes du Football-Club
de Talence ont disputé un match ami
cal avec les quinze correspondants du
Club Athlétique Béglais. Les deux
équipes du F. C. T. ont remporté la
victoire; la première par 9 à 3; la se
conde par 6 à 8.
La luttle est vive entre aviateurs
pour le Grand Prix d'Aviation doté de
50.000 francs. Il s’agit de faire un par
cours ferme d'au moins 1 kilomètre
sans toucher terre en route. Le dernier
essai tenté en vue de cette attribution,
après ceux de Blériot, Delagrange, Ar-
chdeacon, a été fait par M. Farman,
qui a volé 280 mètres dans des condi
tions stipulées .
Pour son match d'ouverture à Bor
deaux, le S. B. U. C., champion de
France, recevait le Havre Athlétic-
Club. La victoire revint à nos repré
sentants par 11 points à 5. Les Borde
lais se signalèrent par de jolis drib-
blings et des mêlées tournées de très
bonne facture, parmi les meilleurs ;
Giaccardy, Bruneau, Leuvielle, Bran
lai, Duffourc, de Luze et Martin. Au
Havre, l’arrière international anglais
Chrichton. M. Cassagneau arbitrait.
Le Grand Prix de l'U. V. F., disputé
au Vélodrome Buffalo, et revenu à EU
legaard, devant Mayer, à une lon
gueur; se, Rutt
fiiimimiMiitfmmiiimmmmmiimmiiii
Hilario MARTINEZ
(EnvcA de notre ami M. P. Brouzet,
actuellement aux ü. S. A., dont voué
lirez en rubrique Boxe quelques écho&4
iniiiiHiinHiiimiiiniiiiHiuiiiiuiiuiHiiniHiiinuiiiiHinuiiiUiHiiiiniHiuHiiiîiHiiiiiiHUimiiHiiiHimiiminiiiiii
iimnniiiimmiimninuiiniinniinniinninnmiifniiiumiiniiiiiiiniiiiiiiinniniiimm»nimuniimiiiiiii
«OUTRES DE RISBT
cBu 16 Octobre
A moins d'indications spéciales, les
rencontres ont lieu sur le terrain du
Club nommé en premier lieu.
CMMNOMATS RËtlOIABX
CHARENTES
U.S Cognaçaise-S.C. d’Angoulême.
■S. Niartais-S.A. Roohefortais.
S. Saintais-S. Rochelais.
U.S. Rocbelai&e-U.S. Royamnaise.
LANGUEDOC
A.S. Carcassonne-U.S. Perpignan
U.S. Quillanaise-A.S. Biterroise.
Quins Perpigmanais-F.C. Lézignan.
U. S. MontpeJJier-U.S. Thuirinoise.
S. Piscenois-Céret-Sports.
PARIS
Stade Français-Racing C.F. (Finale
diu championnai 1926-1927).
BEAUGE-ET-MAINE
C.S. Alençon-A.O. Cbarüraine.
V. S. Çharbrain-U.S. Bunoise.
HAUTE-NORMANDIE
Touristes Elbeu\ iens-B-C. Rouen.
S. - R ouon n ais-f lav r e A..C.
NORD
Arras-Olymp.-Iris-club Lillois.
F.C. Valenciennes-Lille R.A.C.
U.R. Dunkrerquie-M'alo-S.C. Douai.
4
MATCHES AMICAUX
Stade Bordelais U.C.-S. Hendayais.
S.A. Bordelais-U.S. Montalbanaise.
A.S. Montferrand-C.A. Béglais.
U.A. Libourne-S.A.U. Limogea.
U.A. Gujan-Mest.ras-U.S. Ortbez.
Bordeaux E.C.-U.S. Maraiandaise.
A.S.P.T.T.-R.C. Bastidien.
Paremtis-Sports-S.B.U.C. (2).
S.A. Bordelais (2)-A,S. Midi (2).
R. C. Portensac-U.S. Preignacaise.
A.S. St.-Médard-S. PauLllaeais I.C,
Barsac-Olymp.-Bor'deaux-Olympi'que.
S. C. Macanen-A.S.P.T.T. (2).
U.S. Calvet-Delft-S.B.U.C. (3) f
C.A.S.G.-S.A. Bordelais (3).
S.C. Réolais-C. Basco-Bordelais.
J.S. Béglaise-Bordeaux E.C.
Caudéranaise A.R.-S. Blayais.
Oroc-Sports-C.A.M.A. (2).
S. Burdigalienne (2)-A.S. Erinegê.
T. E. O. B.-C. Basco Bordelais (2).
Onesse-Stade-U. S. Rionnaise (2).
C.A. Périgourdin-U.S. Testerine.
C.O.P.O. Périgourdin-A.S. Midi.
S.U. Agen.ais-Toulouse O.E.C.
U. S. Bergeracoise-S. Burdigalienne.
S.C. Néracais-S. Langonnais.
U.S. Casteljaloux-S.A. Condomeise.
A.S. Tonneins-A.S. Eymetoise.
St-Cyprien A. C.-U. S. Bergerac (2).
U.S. Trembladaise-U.S. Marennaise.
C.A. Rriviste-S.C. Vierzon.
S. Poitevin-S. Clermontais.
S. Nantais U.C.-U.S. Tours,
Aviron Bayonnais-S. Tarbais.
A.S. Soustons-A S. Bayonnaise.
U.S. Dacquoise-S. Paloise.
Biarritz-Olymp.-F.C. Lourdais.
Bouicau-Stade-S.A. St-Sever.
S. Hendayais (2)-J.S. Labouheyre.
S. ’Toulousaiin-R.C. Narbomnais.
S.C. Albigeois-O. Carmaux.
S.C. Mazamétain-F.C. Grenoble.
Castres-Olymp.-S. Chateauremard.
S. St-Gâudinois-W. D. Toulousain#
U. S. Fuxéenne-S. Lavelanétien.
F.C. Toulousain-S.C. Montalbaruals.
S.A. Gaillacois-R.C. Carcassonne.
U. S . Cr o i x-D anrade-G. C. Toulousain
S. Basrnerais-St.-Girons S.C.
Lvon O. U.-S.O. Avignon.
F.C. Lyon-C.A.S.G.
C.S. Ovonnax-A.S.E. Lyon.
C.S. Vîenne-U.S. Romans.
R.C. Toulon-S.C.U.F.
R. C. Carpentras-R.C. Grenoble.
S. Aurillacois-U.S. MontJucon*
S. Dijonnais-F.C. St.-Claude.
R.C. Chalons-N.A.C. Roanne.
Havro a C. -A r. Mrmf.miajrfiroiÀ
Le Numéro : 35 centimes
fiiiiiimiuiiiiiuimuMuimitiiiimiiiKitiiiiiiiiiiuuiiiiiiiiiiiiiiiftiiiitiiiiiiiiiiiuiesi
Le 12 Octobre 1927
fimiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiii
1 0 r Année — N® 542
ini-r iiiiiiiiiiiimiuiimiiiiiiiiiiiiiiiugiiiiiiiiiiiiiiiti,,,,,,,,,,;,,,
/
Autour
MÜM
Réaàëtioa - Administration « Publicité
BORDEAUX. » 47, e«i ttt Geefsè^OemeBeMt. Tél. 68^1
Çf "J -f**
Parait le MERCREDI
Henry HOURSIANÜGU
Rédacteur en Chef
/AO PERIME
Organe de tous les Sports et de l’industrie Automobile et Cycliste
»
ABONNEMENT s Un an : 15 francs
.a
IMM
I
“O
Le Comité de rugby de la
Côte d’Ârgent a terni séances
CliarliÉ Un orüwsso
II est devenu un lieu commuh d’affir
mer que Le plus farouche détracteur du
Français est le Français en personne.
Alors que nous admirons sans réserve
et avec une belle naïveté tout oe qui
nous vient de “l'étranger, nous nous dé
couvrons critiques sevères et parfaite
ment injustes pour tout ce qui est na
tional si j’ose dire.
Le sort actuel de l’industrie automo
bile française suffit, une fois de plus, à
le démontrer.
Le XXIe Salon de l’Automobile, du
Cycle et des Industries qui s’y ratta
chent bat, en ce moment, son plein.
Nombreuses sont les marques françai
ses qui, excipant, d’un éloquent palma
rès. prouvent qu’elles sont, mècan que-
ment et techniquement, en tête du pro
grès. Mais il y a aussi, sous la coupole
du Grand-Palais, d’autres stands occu
pés par 1 industrie étrangère. Les ter
minologies barbares... ou surprenantes
rutilent sur les panneaux; tenez pour
assuré que ces stands là ne sont, ni
les moins visités, ni les moins aohalan-
dés.
Simple curiosité ? Que non pas I II y
a aussi là, un « courant d’affaires ». du
rant que nombre de firmes * de chez
nous » attendent.., des lendemains
meilleurs !
Singulière mentalité, conception dan
gereuse, ingratitude totale vis à vis du
passé.
L’industrie automobile française a
été, de tout temps, la grande ini
tiatrice. C’est un Français, Fernand
Forest, qui traça la route; précurseur,
son nom est presque totalement incon
nu des « jeunes couches ».
On s’extasie, aujourd’hui, sur la solu
tion 6 cylindres généralement adoptée,
e. l’on entend dire : « Ah 1 ces Améri
cains, quelles conceptions nouvel
les I... » Oui, Monsieur ! seulement voi
ci quelques lustres déjà que Barbarou
appliquait chez Delaunay-Believiile
d abord, chez Lorraine ensuite la « con
ception nouvelle » qui suscite mainte
nant tant d’enthousiasme.
Poussez plus loin l’enquête : qui par
vint, à force de patientes recherches, à
assurer une « normale » alimentation
aes moteurs ? des Français : Longue
mare. Goudard et Menesson, Zénith,
etc...; qui lança le premier châssis sur
baissé , un Français : Louis Renault ;
qui songea à freiner, en les amortis
sant, les chocs issus de la route ? un
français : Repusseau.
Et de quelque côté que vous vous
tourniez, quelque problème que vous
envisagiez, vous trouverez presque im
manquablement, à la base, le nom d’un
de nos industriels.
Vouiez-vous, maintenant, envisager
les palmarès ? Ils sont, n’est-il pas vrai,
la plus probante des références ?
Or, au rang des victorieux, vous relè
verez : Ettore Bugatti, qui fut cham
pion du monde; Talbot, qui tint la tête
quatre aimées durant; Peugeot, dont
les « sorties * en tourisme ont été au
tant de bulletins de victoires; Voisin,
recordman du monde des vingt-quatre
heures, titre pour lequel il succédé à
un autre Français ; Renault ; Lelage.
enfin qui « rafle », en 1927 — exploit
jamais réalisé — tous les Grands Prix
auxquels il participe et s’offre par sur.
croît le luxe de « semer » la voiture
vainqueur à rndianapolis, épreuve que
lui, Delage, n’a pas courue.
Trouvez-vous, alors, que ce ne soit
point là, et pour tous, titres suffisants
pour satisfaire notre besoin de con
fiance ?
On a longtemps reproché aux cons
tructeurs français de négliger par trop
la question confort à laquelle la clien
tèle attache tant de prix. Voire ; et puis
le passe n’est pas le présent.
En fait à l’heure actuelle, la produc
tion automobile française s’avère, de
loin, comme la mieux comprise et .a
plus parfaitement étudiée. Voyez les
modèles de série Renault et,Peugeot,
par exemple Pour un prix que l’on
peut considérer infime — compte tenu
surtout de la dévalorisation — vous
pouvez posséder une conduite intérieu
re absolument « complète », et d’un
aménagement remarquable. Suffisam
ment élargie, la carrosserie ne produit
ras l’impression de ia... boîte à savon;
le> garnitures sont soignées, les accès
soires en nombre : doubles barres pare-
eboe, éclairage code, écran contre le
soleil ou les rayons des phares, essuie-
glace automatique, tableau lumineux,
indicateur de niveau d’essence, aver
tisseur d’arrêt... J’en passe et des meil
leurs: toutes choses que vous ne trou
verez, sur les voitures étrangères, qu’à
la condition d’y mettre... le gros prix.
Côté véhicules utilitaires nous avons
été, un long temps durant, très nette
ment dominés par une puissante firme
étrangère dont la maîtrise, qui subsiste
du reste, était incontestable. Mais .es
temps sont changés; deux grands in
dustriels se sont attelés à la tâche et
l ont menée parfaitement à bien. Ici
Renault, dont l’activité déconcertante
s’étend à tous les types qu’il réussit
avec une rare... constance dans le bon
heur; là Citroën, bûcheur, têtu, volon
taire, li tteur infatigable, qui voulut
créer une machine absolument populai
res et y a parfaitement réussi.
Toutes ces considérations retenues
devraient faire comprendre à l-’ache
leur français que son intérêt même lui
commande de réserver sa clientèle à '.es
constructeurs nationaux. Plus une usi
ne travaille, plus le pourcentage des
frais généraux s’abaisse; plus le re
vient diminue, plus il est possible de
réduire le prix de vérité.
Sont-ce là des principes et des faits
ignorés de la masse ? Pas le moins du
monde. Seulement, toujours ce besoin
maladif de dénigrement et aussi ce sot
orgueil qui pousse Dupont à prendre
une marque étrangère parce que Du
rand n3 songera pas à se la procurer.
Preuve de haute intelligence !
Charles Faroux, au cours d>’un de ces
lumineux articles dont il a le secret,
a cité récemment, dant l’« Auto », une
statistique étrange... et navrante. Le
jour de l’inauguration du Salon, le ha
sard le conduisit devant l’Automobile-
Club de France. Il nota les marques des
voitures en station devant le club de.‘a
rue Royale. Sur une trentaine d’engins,
onze étaient de provenance étrangère.
Et Faroux concluait : « J’ai pris les
noms dès propriétaires, je devrais les
publier comme on cloue au pilori le
nom des traîtres ! »
Le terme est d’autant mieux mérité
que le fait d’appartenir à l’A. C. F.
suppose, de par le titre même, une con
naissance exacte de la valeur de ia
construction française... à moins que
l’A. C. F. ne se mue en succursale des
casinos de Deauville ou de Vichy; mais
pour l’ensemble de la clientèle, c’est
plutôt... bêtise que traîtrise qu’il faut
dire.
Soyons, les premiers, convaincus de
la supériorité technique de nos cons
tructeurs, rappelons-nous que née en
France, c’est encore en France que ''au
tomobile a acquis les plus certains per.
fectionnements et songeons que, la
charité bien ordonnée commençant par
soi-même, il est de bonne guerre écono
mique de soutenir, avant tout, l’indus
trie française sans se soucier de « l’es
prit de dénigrement », apanage des hâ
bleurs et des sots.
René BABEL.
E ■ ■ H BHBMBBB
RUGBY
L’U. S. MONTÂLBÂNAISE à SDZON
—«
Dimanche , les Montalbanais, récents vainqueurs de
VU, A. Libournaise, rendront une visite amicale aux
: ■ - Sabistes Bordelais -
SOUS LA VERRIERE DU GRAND-PALAIS
Le ffllaloo de l’Automobile et du Cycle
— »—
Salon des 6 cylindres, de la moto, de
: : la bicyclette semi standarisée : :
(De notre encor/é spécial )
L'EQUIPE PREMIERE DU SPORT ATHLETIQUE BORDELAIS
De gauche à droite. Debout : Manciet, Hourcade jeune Chabannes, Garitey,
Esnaola, Moneyron. Ballias (cap.), Bonamy, falazac, Dufau (en civil),
— Assis : Artigueberre, Guignard, Duclaux , Dupouy, ’Mouchët. — Au pre
mier, rang: Jardel, Latapie, Hourcade aîné, Payssé. (Phote Paris-Photo.)
Continuant un entraînement métho
dique et intensif, le Sport Athlétique
Bordelais a fait appel à une équipe
d’Excelience du comité des Pyrénées :
I’U. S. Montalbanaise.
C’est un club peu connu des Borde
lais mais qui a acquis une certaine re
nommée dans le monde du rugby à la
suite de son excellente tenue au der
nier championnat de France, dans les
poules de cinq. C’est ainsi que sur leur
terrain mascotte de Sapiac, les Mon-
JARDEL (S. A. Bordelais)
talbanais battirent l’Aviron Bayon-
nais et firent match nul avec Cognac
le gagnant de la poule.
Auparavant, dans le championnat ré
gional, le Stade Toulousain, lui-même,
ne put mieux faire qu’un résultat de
6 à 3 en sa faveur.
Tout cela est évidemment dans le
passé, mais les Montalbanais ont gardé
les mêmes éléments que l’année der
nière, avec les mêmes principes et par
conséquent les mêmes facultés d’obte
nir des succès.
C’est pourquoi nos visiteurs au fa
nion « vert et noir », ont encore cette
saison un excellent groupement. L’é
quipe est lourde et dans laquelle le
point fort est la ligne d’avants avec les
animateurs : Ferret et Jacquet, bien se
condés par Vogel, Gély et Combéliac,
Cure, etc...
A la mêlée, Bret se distingua particu
lièrement ainsi que Monméja à l’ar
rière.
Quant à la ligne de trois-quarts elle
n’est pas, malheureusement pour eux
— à l’unisson des autres divisions, tout
en étant très bonne en défense. Nous
y trouvons Navuans, Calmels, Fauré.
Aussi la rencontre amicale avec le S.
A. Bordelais sera-t-elle pour lui une
excellente occasion pour parfaire son
entraînement le plus consciencieuse
ment possible. Les moyens ne lui man
quent pas
Les Montalbanais savent très bien
qu’ils vont se heurter à une équipe
qui a déjà un début de saison brillant
et des résultats qui comptent, devant
l’U. S. Perpignanaise, 27 à 30; le Ra-
cing Club de France, 11 à 9, et le C. A.
Béglais, 12 à 11.
Si en avants ils pourront soutenir la
comparaison avec les « Rouge et
Blanc » : Bonamy, Talazac, Dufau, etc.,
bous pensons aussi que l’aile Duclaux-
Jardel bien lancée par un Latapie, en
pleine forme, n’aura pas son équiva
lente en face. C’est là que nous cher
cherons une des raisons de la supé
riorité des Sabistes.
De plus, il est certain que jouant sur
leur terrain et devant leur public, ils
me manqueront pas d’utiliser ces
atouts pour renouveler l’exhibition ma
gnifique qu’ils firent dernièrement à
Paris contre les Racingmen.
Voir à l’œuvre les Montalbanais de
vant une telle équipe de Côte-d’Argent
présentera un intérêt particulier du.
fait que nos visiteurs seront plus tard
les adversaires du S. B. U. C., dans la
même poule de cinq du championnat
de France
En définitive, les sportifs Bordelais
assisteront à une jolie rencontre toute
confectionnée de beau rugby amical,
mais n’oublions pas que EU. S. Mon-
talbanaise n’est pas une de ces équi
pes que l’on manipule à sa guise. L’U.
A. Libournaise en a fait l’expérience
dimanche dernier.
L’habitude des matches disputés
contre les clubs renommés des - Pyré
nées lui a permis d’acquérir du
« cran » et de l’audace, deux grandes
qualités qui empêcheront les demi-fina
listes de faire cavaliers seuls.
Néanmoins la victoire du S. A. B.
n’est pas douteuse.
Etienne LOUMAGNE.
COMPOSITION DES ÉQUIPES
U. S. Montalbanaise : Arrière : Mom-
méja; trois-quarts : Navuans, Calmels,
Meynard, Marre; demis : Bret (m),
Fauré (o); avants: Terret, Latreille,
Gélis, Combéliac, Vogel, Blanc, Des-
tribats, Jacquet - Cure, Lucas.
S. A. Bordelais : Arrière : Hourcade;
trois-quarts : Mouchet, Dupouy, Du
claux, Jardei; demis : Payssé (m), La
tapie (o) ; avants : Bonamy, Talazac,
Dufau, Esnaola, Ballias (cap.), Cha-
bannes, Manciet, Garitey; rempla
çants : Artigueberre, Guignard.
iiHmmiiHiiiinmiiiiinHHumiiiimiiuiiimiummiiiimmnmiiiHiiiinHiimuiiiiimii
L’OUVERTURE DE LA SAISON DE RINK-HOCKEY
LE GRAND GALA BORDEAUX-PARIS
4
Samedi à 21 heures, sur la piste de l'American-Park, an grand
match mettra aux prises les équipes 1res du PARIS HOCKEY-CLUB
et du STADE BORDELAIS U. C. Egalement au programme : Course
de vitesse , course par élimination et un Ommium ■
Sur la belle piste caudéranaise aura
lieu samedi l’ouverture de la saison
de rink-hockey qui, cette année, s’an
nonce particulièrement brillante. A
cette occasion, le Stade Bordelais a
fait appel pour donner la réplique à
son équipe à celle du Paris Hockey-
Club, dont le palmarès sé passé de
à cœur de confirmer la victoire de
leur réserve en 192G. Ce match forme
rait à lui seul la composition d’une
affiche de choix, mais les dévoués
dirigeants stadistes, les Justal, Aus-
chitzky, Dexter, Samenayre, Martin et
Saumabère, qui président aux desti
nées de cette active section de rink-
L'LQUIPE PREMIERE DE RINK-HOCKEY DU S. B. U. C.
De gauche à droite : Rossignol, Sabourin, Fetler, Legendre (cap.),
Lagouardette, Sebire (rempl.) (Photo Paris-Photo.)
il organe pouvant donner officiel-
nt le compte rendu de toutes les
festations de la vie du Bureau et
Commissions du Comité de rugby
i Côte d’Argent, 1’ « Athlète » a la
e fortune de vous annoncer le
t de cette publication,
ns ce numéro, page deuxième,
trouverez le premier bulletin de
ve section qui préside avec com
ice et autorité aux destinées du
v en Gironde. Il en sera ainsi
i chaque réunion ou séance,
est inutile, croyons-nous, de sou-
■ir l’attrait que présente de tels
nés. Nous pensons que nos leç-
; compren d'mt l’effort qu’une fois
)lus 1’ « Athlète » fait en leur fa-
commentaires. Nous ne le reprodui
sons pas ici faute de place, mais nous
signalerons simplement que nous y
trouvons trois championnats de France
— 1914, 1919, 1920 — et finaliste en
1924; dix championnats de Paris et de
nombreuses victoires remportées tant
en France qu’à l’étranger, notamment
sur Anvers, Milan, Liège, etc. Palma
rès éloquent où se trouve des victoires
dans toutes les épreuves françaises du
rink-hockey.
Sa dernière apparition à Bordeaux
remonte en 1921, où, au Skating-Pa-
lace, quoique désavantagés par le sol
en ciment, ses joueurs vinrent à bout
en demi-finale du championnat de
France de ia coriace équipe du Bor
deaux Skating-Club. Plus près de
nous, en 1926. nous relevons une vic
toire dans un tournoi organisé à Pa
ris à l’occasion de la fête du Souvenir
et où le S. B. U. C., alors champion
de France, fut éliminé par l’équipe
deuxième du P. H. C. L’an dernier, en
demi-finale, à Tourcoing, ils furent
battus par 4 à 1 par le H. C. du Fres-
noy; performance à signaler, car les
équipes ayant réussi ce score à Tour
coing sont rares, étant donné que le
Fresnoy sur sa piste et devant son
public est considéré comme imbatta
ble.
En résumé, très bonne équipe au
jeu classique et correct dont les élé
ments forment un bloc sans indivi
dualités, mais redoutable pour les
meilleurs.
Au blit, Tamoni, vieux renard très
sûr, considéré l’an dernier comme le
rival de Rossignol; à l’arrière, Cler-
get et Goûtai en avants paraissent les
plus dangereux.
Le S. B- U. C., à cette occasion,
mettra en ligne sa meilleure équipe,
celle de la finale, où Sabourin pren
dra la place de Ledot à l’avant, ce
dernier passant demi. Cette équipe,
où brille toujours l’« astre » Legendre,
doit nous faire assister à une exhibi
tion superbe, car son jeu est, dit-on,
devenu encore plus rapide grâce à ce
changement et ce n’est pas peu dire.
Aussi ce choc entre deux équipes éga
lement scientifiques nous promet de
sérieuses émotions, les Parisiens ayant,!
kockey, en ont décidé tout autrement,
et, en outre de ce great event, ils nous
convient à :
Une course de vitesse;
Une course par éliminations et
Un match Omnium, nouvelle for
mule, qui promet d’obtenir tous les
suffrages, étant donné qu’en outre
d’une épreuve de rink-hockey, il com-
poite une Australienne sur 3 kilomè
tres qui verra au poteau, à l’excep-
SL. —xbâ
M. Fletcher DEXTER
tion des joueurs du match Bordeaux-
Paris, les meilleurs coureurs du Stade
Bordelais, c’est-à-dire les Lagoardette,
Haget frères. Mages, etc., qui auront
là une tâche à remplir pas ordinaire.
Telle que, cette soirée doit ravir les
plus difficiles, car ce sera du sport,
du vrai, et, ce qui ne gâte rien, du
vrai spectacle qui fournira aux scep
tiques l’occasion de se rendre compte
que le rink-hockey est autre chose
qu’un sport... — de jeunes filles — et
qu’au contraire il demande à ses pra
tiquants une condition physique abso
lument parfaite.
1 Ouvèrture des portes à 20 h. 30.
Prix ordinaire des ©laces.
G. FETLER.
Le XXL Salon de l’automobile et du
cycle est ouvert depuis jeudi dernier,
à Paris.
Le spectacle donné par cette immense
foire, à l’allure de fete de l’industrie,
est toujours aussi poignant, grandiose.
Depuis lundi, je suis sur le champ de
bataille que se livrent àprement mais
courtoisement les firmes et les mar
ques.
Au dehors, à l’alentour des deux Pa
lais, le grand et le petit, une multitude
d’autos battant pavillon de toutes mar
ques, pour les démonstrations et les
essais d’usage, tandis que descendant
des voitures de maître ou de démocra
tiques taxis les visiteurs en foule, tel
un torrent, montent à l’assaut du pé
ristyle du Grand-Palais.
Dedans, le roup d’œil est féerique,
la cohue inouïe. - Le visiteur a, comme
toujours, au premier abord, l’impres
sion d’être noyé, perdu, puis peu à peu
sa calmant il admire.
Les tendances actuelles de la cons
truction et du cycle?
En automobile, deux classes, toujours
les mêmes : moteurs sans soupapes et
moteurs à soupapes. Ces derniers ont
presque tous la commande par cul
buteur.
C’est le Salon des 6 cylindres, me
disait lundi après-midi M. Ribes, ad
ministrateur de ia maison Rolland-Pil-
lain; reste à savoir, ajouta-t-il, ce que
cela donnera, et si l’acheteur d’une
voiture au-dessous de 11 CV ne se mé
nage pas de gros déboires pour l’ave
nir
Bien de petites marques suivent le
mouvement des grandes, qui se lan
cent dans ia construction de la petite
votiure polycylindrique.
Quant à la carrosserie et à l’agré
ment qui en découle, enregistrons un
fort pas en avant.
Dans le compartiment du cycle, c’est
l'acheminement vers la bicyclette semi-
standarisée que nous devons enregis
trer.
Autre chose : Nos marques de cycles,
grandes et petite^, lancent presque
tentes plusieurs modèles de motocy
clettes sur le marché Dans le nombre
il y a de véritables trouvailles, des mo
dèles qui, étant donné leurs caracté
ristiques, ne manqueront pas de tenter
une multitude de néophytes ou d’adep
tes
Le grand nombre des motos sorties
est l’un des faits, si ce n’est le prin
cipal de ce présent Salon, qui aura
également vu les grandes firmes opé
rer de larges coupes dans leurs écuries
do course et, partant, en réduire le
budget de façon considérable.
Le cycle, qui, de toutes les indus
tries a été celle qui s'est trouvée le
plus durement touchée par ia crise
résultant du relèvement du franc, voit
à ce XXL- Salon ses stands littérale
ment envahis et cela est pour ses diri
geants un véritable encouragement.
Ch. BIDON.
umiiiiiiiimiiiiiiiniimmiminmmmimimiinimmiiHHHmHmmmimmuiiiiiiiiit
LES EXCELLENTES JOUEUSES DE BASKET-BALL du STADE PESSACAIS
De gauche à droite ; Mlles Dupin, Audhemard, Fcrro, Dubos , Lavie, Deles
Gaillard, Ducos et Labat
uiiiiiiimi!imimiiiiii!iniimiimiimiiiiimmiii!iiimiiiiiimmiiiitiiiimmii;immiiii
üüiBü'raüüi
IFOOTBALL'ACTUALITESI
i _ h
’aiBiiiiBjumuir par Roger M. DARGEIN ^miBiBfi
#
La Commission technique de la 3 F. A. a élaboré
: : un projet de championnat de France : :
(Les Journaux)
4
Imaginez un peu l’antithèse que peut
constituer la lecture, dans un quelcon-
? ue sportif quotidien, de cet entrefilet
ratai, pour un banal rêveur qui en
serait venu à méditer, dans un sens
plus ou moins troiséfisle, ces quelques
bouts « rimès » de Maurice d'Auber-
lien ;
L’huis ne s’ouvrira pas.
L'indifférence veille
Prè^ des seuils, où le pas
De l’heure cram-oisie imprime une mer-
L’huis ne s’ouVrira pas. veille.
J'arrête à cette citation d'un poète
qui, lui, par idéal, devait rester rêveur,
ce rapprochement « galéjeur » entre
l’art poétique et notre football, mais
entre nous, avouez que depuis quelque
temps la phrase de circonstance, si
elle est plus démocratique, est bien:
« Puisque dans les clubs de France on
ne semble pas s'intéresser beaucoup
au progrès du football national, le
pouvoir fédéral, responsable devant
eux (curieuse logique, mais logique
tout de même !) de sa situation inter
nationale, prendra-t-il, lui, des initia
tives qui sont sa raison d'être ? »
Depuis trop longtemps « l'indifféren
ce veillait voyons sur quelles bases
on a ouvert la porte !
D'abord, un peu d'histoire !
Jusqu'à ces temps derniers, la seule
épreuve nationale était la Coupe de
France : entre parenthèses, notons tout
de suite la tenue à l’étrangér de notre
équipe représentative comme excellen
te; la victoire de 1922, France sur An
gleterre, 2 1, est la Synthèse de cet
tlat de fait; la saison de 1925-26, son
analyse :
A la suite de mécontentements d'or
dre particulier, et aussi par ce que
sommeillait encore chez quelques hom
mes nourris aux pis (comme disait
Gautier-Chaumet) de cette « vieille bi
que » d'U. S. F. S. A., ce souvenir...
verbal de « championnat de France-»,
on ressuscita le championnat sous for
me d'une formule brève, théorique et
d’une valeur tout à fait discutable.
L'an passé, l'Olympique de Marseil
le. indiscutablement la meilleure équi
pe de France, non seulement n'était
pas champion de France mais termi
nait piteusement une épreuve hors sai
son. Amiens ne jouait plus depuis un
bon mois; l'Ouest n'avait pas de re
présentant, Paris en avait un seul. Le
Sud-Ouest, grâce aux bonnes exhibi
tions de la Bastidienne, y fit œuvre
utile. >
La saison officielle s'avérait donc
trop lourde, et d'autant que sa lon
gueur coïncidait avec une prolonga
tion » accordée à la saison internatio
nale, déjà chargée en scores ingrats,
sous forme du désastre, hors-saison, de
Budapest.
La situation ne pouvait durer ainsi.
On a cherché un remède pour amélio
rer la technique individuelle : juniors
et entraîneurs; très bien, à condition
que là aussi ce soit du « pratiqué » qui
soit accompli.
On cherche maintenant à améliorer
la technique des « ensembles », des
équipes. Conclusion logique au perfec
tionnement de l'individualité. Très
bien, comme intention, mais pratique
ment, quoi ? Et ici, nous touchons au
projet actuel.
Deux faits existent : Championnats
régionaux par Ligue et Coupe de Fran
ce, base et but solides qui ont leur suc
cès et dont l'on ne peut nier la vitalité.
Le reproche qui leur est fait est d'op
poser des équipes fortes à des équipes
faibles et de donner ainsi lieu, à un
nivellement par le bas qui ne nous
permet plus de constituer une élite suf
fisante de classe internationale.
D’où projet de championnat qui
groupe les douze meilleures équipes de
France en une épreuve réservée, avec
possibilité de s'engager dans la Coupe,
mais interdiction de participer au
championnat régional.
Ces douze teams représentant l'élite
actuelle de notre football, jouant entre
eux, se perfectionneront pendant un
certain temps, du fait qu'ils ne ren
contreront qu’ exceptionnellement, en
Coupe, des teams de classe inférieure.
Les meilleures équipes de France défi
leront ainsi sur les terrains des Ligues.
Spectateurs et joueurs y trouveront un
profit technique. Les dirigeants un
profit financier qui permettra de « fai
re toujours mieux ! »
Insensiblement ces clubs, prenant
conscience de leurs possibilités finan
cières, en arriveront à se dire : « En
tre nous, nous vivons; pourquoi ne pas
rester entre nous tout à fait, en orga
nisant d'un commun accord nos épreu
ves où et quand nous le voudrons ? »
Ce sera 1ère du professionnalisme, et
ma foi... tant mieux!
Qu'il vive donc, ce projet de cham
pionnat de France, qui est un pas en
avant très sérieux vers un but essen
tiellement sportif : l'assainissement du
sport. Ainsi une élite technique sera
constituée : Des professionnels — ou
des « non-amateurs », je vous fais grâ
ce des restrictions ! — des profession
nels, dis-je, dont ce sera le métier. au
ront la responsabilité de la satisfaction
de notre amour-propre. Je dis de notre
amour-propre, car voulez-vous me dire
dans toutes ces questions plus ou moins
nationales ou internationales, ce que de
vient le but du sport, tel que l'ont com
pris les vrais sportifs comme Louis
Dedet, vice-présiaent du Stade Fran
çais, et tel qu'il n'a jamais cessé d’être :
donner à la jeunesse française plus
d'énergie, de vouloir, plus de force
pour la vie, plus de valeur profonde à
ceux qui les pratiquent, qui les ont
pratiqués dans une juste et saine dis
position d'esprit et, fose dire, de cœur.
Cette élite sportive dépend de nous,
de chacun de nous, puisque le philoso
phe anglais Willam James nous le rap
pelle : « La question est seulement de
savoir si nous voulons pouvoir. »
L'élite technique, but immédiat du
football, le championnat de France de
la s F. A. nous la donnera, que dis-je,
nous l'offre — et nous devons l'adopter
car elle sert pratiquement noire pro
gramme futur, qui n'a pas varié et qui
se réalisera, à savoir :
Création du statut du joueur profes
sionnel ou... non-amateur.
Epreuves professionnelles : champion
nat et Coupe.
Statut du joueur amateur: champion
nats régionaux et Coupe de France,
épreuve démocratique et de ce fait
sportive.
Il faut donc que les Ligues compren
nent maintenant la nécessité du vote
de ce projet au prochain Conseil na
tional, car ce projet pour 12 clubs, pas
en avant vers un but précis, n’a rien
de commun, à mon sens, avec le feu-
pi o jet Bayrou, du café de Madrid, qui
groupait plus de clubs, parmi les
quels se seraient trouvés des clubs aux
moyens financiers inégaux.
Autant je m’étais élevé contre cette
t consultation », dont le but était d’a
méliorer la santé de quelques victimes
(après imprudences !) de la Coupe, au
tant, aujourd’hui, je suis d'avis que, au
momev.t où sa discussion viendra de
vant les assemblées générales des Li
gues, ce projet recueille les voix des
délégués sportifs des clubs vraiment
épris d’un idéal et d'un but précis :
celui de la plus grande gloire, par la
justice, du football de France.
( R. M. D.
RUGBY
DES BASQUES AU PARC DES SPORTS
—4
Sur la pelouse de Lescure , Hendayais et Stadistes
s'affronteront dans une rencontre qui servira de
'■ mise au point à leurs équipes ■ ”
L'EQUIPE PREMIERE DU STADE BORDELAIS U. C.
De gaudhe à droite. Debout : Huguet, Carruesco, Fonteneau, Sans, Geladan,
Descamps, Larrieu, Barthe. — A genoux : Béranger, Feuillerat, Cassan,
Moyzès, Debons, Sieuzac et Dupont (cap.) (Photo Paris-Photo.)
Les sportsmen bordelais n’ont point
oublié ta jolie exhibition des Hen
dayais, l’an dernier, contre le S.B.U.C
Aussi c’est avec plaisir qu’ils appren
dront la venue du club cher aux Par-
do. On ne peut que féliciter le club,
doyen de ce choix, car si les Basques
n’ônt point encore mis de belles per
formances à leur actif, du moins l’é
tude du quinze permet de voir que ce
n’est là que le manque d’entraînement
et de soudure. Car il ne faut pas pren
dre le Stade Hendayais pour quantité
négligeable.
Un rappel sur la saison dernière vu
nous fixer sur la valeur du team. En
championnat de la Côte Basque, Hen-
daye a terminé premier de sa poule,
battant successivement l’Avù'on Bayon-
nais. le S. A. Mauléonais, l’A. S.
Bayonnaise et faisant match nul avec
Soustons, sur son terrain du Lac.
En barrage, contre la Section Pa-
loise qui devait fournir un des demi-
finalistes du championnat de France,
U ne s’inclina que de justesse, par 9
points à 8, laissant échapper le titre
de champion régional.
Dans les poules de cinq, les Stadis
tes basques triomphèrent du C.A.S.G.
par 3 à 0, de Pamiers 6 à 0, et de
Grenoble par 17 à 0. Des incidents à
Carcassonne les empêchèreiU ‘de dispu
ter leurs chances, qu’ils avaient en
tières.
Ce passé brillant est une preuve qu’il
y a de la classe. L’équipe n’a pas
changé et on peut s’attendre à de bel
les choses. Joignant à une très grande
adresse une rapidité d’exécution et un
sens de la contre-attaque parfait, les
Hendayais sont habiles à exploiter les
fautes adverses et à en profiter pour
se lancer résolument à l’assaut. Tou
tes les qualités de La race se retrou
vent au plus haut degré dans la for
mation.
Le S.B.U.C. vient de nous montrer
ses grandes possibilités. Certes, il n’a
pas vaincu Quillan, mais à cela rien
que de très normal. N’était-il pas han
dicapé par la désorganisation complè
te de ses lignes arrières, du fait d’in
disponibilités. Il ressort de cette par
tie soldée par une différence de deux
essais, que la ligne d’avants stadiste
a pris souvent le meilleur sur sa ri
vale, constellée d’étoiles, dont l’entraî
nement facile est très poussé.
Et que, d’autre part, les lignes ar
rières sbuicistes, bien mixtes, comme
nous l’avons dit, avaient affaire à un
des meilleurs quatuors du moment,
qui comprend notamment les deux vir
tuoses Baillette et. Bonnemaison.
Cette petite ieçoh va servir d’émula
tion au club doyen, et sous peu, on
s’apercevra de ses fruits. Dimanche, le
S.B.U.C. alignera une excellente for
mation et ses grandes vedettes.
L. PARDO (S. Hendayais)
La rencontre promet donc d’être pas
sionnante, jouée à toute allure dans
la manière propre des deux teams,
c’est-à-dire de façon courtoise. On peut
donc s’attendre à une bonne chambrée
autour de l'anneau lescurien.
Louis ROBINEAU.
COMPOSITION DES ÉQUIPES
Stade Hendayais. — Arrière : Lau
rent Pardo (int.); trois-quarts : Bis
caye, Arramendy, Siro, Camino; de
mis : Dorel (m.), Anzano (o.); avants :
Pée (cap.); Eguiazabal, Bienabe, Lafit
te, Lahorde, Orthou, Iriondo, Lajus.
Stade Bordelais U. C. — Arrière : Bé
ranger; trois-quarts : Cassan, Moyzès,
Feuillerat, Sieuzac; demis : (o.) Clé-
dou, (m.) Dupont (int.), capitaine;
avants : Desoamps (int.), Larrieu (int.),
Carruesco, Sanz, Fonteneau, Géîadan,
Huguet, Debons, Barthe (int.).
HHimniinininnnnmniihiinmminmmiiminnmmnnnnBmnmmmmmiiimnin
les Siiampionnsis de la L. S. 0. voni Mitncer
4
En division d'honneur , dimanche prochain , six
grandes rencontres sont épinglées au programme
POULE ^
S. A. Bordelais - Bordeaux-Etudiants-Club
Stade Montois - Cenon Sport
Stade Pessacais - Birondin-Buyenne-Sport
Après un début de saison consacré à
une mise au point progressive de leurs
a onze », nos représentants de division
d’honneur vont se Livrer dimanche une
bataille sans merci qui sera le premier
épisode du film constitué par la con
quête du titre régional.
A l'encontre des saisons passées, le
tirage au sort a constitué des poules
assez bien équilibrées. Dans l’ensemble
toutes les rencontres épinglées au pro
gramme présentent un intérêt certain
et méritent d’être suivies par les ama
teurs de compétitions serrees En poule
leur sur les Cenonnais, dont la-forme
paraît, comme de coutume, assez indé
cise en début de saison.
Quant au Stade Pessacais, malgré
toute sa volonté de vaincre et de con
firmer l’acquisition de ses nouveaux
galons, ii trouvera chez les Girondins
de Guyenne un adversaire très coriace
dont la victoire nous paraît ne point
faire de doute.
EivpouLe B, le «Lion », dont l’appétit
semble insatiable en ce début de sai
son, n’aura aucune peine à prendre le
meilleur sur Saint-Jean-de-Luz, dont les
. - y )
:C: : ;; : LXl£ïïii23il
DE JAMMES (S. B. U. C.)
A les Etudiants Bordelais, dont l’équi
pe est aujourd’hui au complet, doivent
donner aux Sabistes l’occasion de prou
ver leur valeur réelle. Pour vaincre,
les eo-équipiers de Lavemy devront
donner leur maximum. A cette condi
tion la victoire pourrait les couvrir de
ses ailes capricieuses.
Evoluant sur leur terrain, les Lan
dais s'assureront sans doute le meil-
*
111
1 SË!
GROS (S. G. Bastidienne)
BOUEILH (S. C. Bastidienne)
performances « extra mur os » rue sont
jamais très brillantes.
Très serrée par contre sera l’empoi
gnade Rastide-Bac. Ghaque année une
rencontre de oe genre suscite un très
gros intérêt, tant sportif que spectacu
laire. Avec l’appoint de leur terrain et
de leur public, les « rouge et blanc »,
plus scientifiques aussi, devraient s'as
surer La décision. Mais qu'ils n'oublient
pas que le résultat n’est acquis - qu’au
coup de sifflet final et qu’ils ont affaire
à un adversaire accrocheur, volontaire
et énergique qui ne considère jamais
la partie perdue tant que la demièrc
minute n’est pas écoulée..
Enfin, les Bouscatais du Cerceau Gau
lois trouveront dans les Banquiers de
la Société Générale des adversaires à
leur taille. Bien que rendant visite à
leurs adversaires, les hommes de Mal
bos, dont la tenue lut excellente la sai
son passée, seront nos favoris, grâce
surtout à leur plus grande habitude de c
rencontres importantes.
Et maintenant, amis soccers, vous
n’avez que l’embarras du choix. En as
sistant a l’une de ces rencontres vous
encouragerez nos dirigeants de clubs
■p.t leurs équipier®, vtms passerez deux
heures agréables et vous aurez coopéré
à la diffusion su sport que nous ai
mons et que nous voudrions voir en
fin occuper la place qu’il mérite : la
première. C’est la grâce que je « nous »
souhaite.
Edouard ALEXIS.
PROPOS D’UN ANCETRE
SI... LA CIRCULAIRE PAINLEVE
AVAIT EXISTE
C’était au temps, déjà lointain, de
notre mère l’U. S. F. S. A., 1905 ou 1906,
la mémoire me fait défaut quant a
l’année. L’un de ses comités faisait dis-
puter son championnat de cross-coun-
try.
Cinq clubs s’alignèrent, l’une des
équipes était formée en majeure par.
tie de militaires d’infanterie de ma
rine d’une ville de garnison d’un autre
comité, les autres ne comportaient que
des éléments locaux.
L’épreuve se courut normalement,
sans aucun incident ni réclamation. La
première classée fut l’équipe mi-civil
mi-militaire, et le champion, un capo
ral, crossman réputé et joueur de rugby
au poste de trois-quarts; le premier civil
de cette équipe était 12e et ne compta
pas dans le classement. La seconde
équipe, arrivait avec quelques pointa
derrière; son premier coureur était
second, garçon plein d’avenir, ayant
de l’étoffe et qui plus tard eut une cer
taine notoriété parmi les crossmen et
les spécialistes du demi-fond.
Inutile d’ajouter que les dirigeanta
de ce petit club maudirent ces-braves
militaires et les vouèrent à toutes Lea
gémonies, mais ils considérèrent les
résultats comme acquis régulièrement
et s’en tinrent là.
Mais, dans ia ville du gagnant, il y
avait une autre Société qui fut égale
ment battue, finissant troisième ou
quatrième.
Cela va sans dire, ces deux Sociétés
n’étaient point dans les meilleurs ter
mes, dirigeants, joueurs, coureurs et
supporters se mangeaient te nez à qui
mieux mieux, et si l’équipe classée se
conde acceptait avec stoïcisme cette
défaite, la prénommée n’en disait pas
autant.
Des bruits, des rumeurs se répandi
rent que tous ces militaires n’étaient
pas tous très qualifiés, même, que l’un
d’eux aurait participé, un dimanche
précédent, à un autre championnat de
cross dans un comité voisin.
Emoi parmi ia gent sportive. Par des
voies détournées, ces bruits parvinrent
à Paris, l’U. S. F. S. A. ordonna une
enquête, laquelle confirma les « on
dit » ; on procéda au déclassement du
champion, qui perdit ce titre au béné
fice du second et, après vérification des
points, l’équipe première resta première
et ia seconde conserva sa place avec
juste un point derrière, avec cette
compensation que l’un de ses membres
était champion.
Lecteurs, si cela vous plaît, tirez la
conclusion : Si... la circulaire Painlevé
avait existé.
Mais où l’affaire devint comique, c©
fut le jour de l’homologation de ce
championnat; après la procédure d’u
sage et les résultats définitivement ac-
S uis, un facétieux membre du comité
emanda la parole, félicita vivement en
termes chaleureux l’équipe gagnante et
les braves marsouins qui la compo
saient, et déposa une motion pour en
voyer une adresse de félicitations à
leur colonel pour la brillante tenue, la
valeur de ses hommes, la part active et
prépondérante qu’ils avaient prise
dans ce championnat.
Tollé général d’un côte, rires et sar
casmes de l’autre, explications orageu
ses, bref, le facétieux, qui était un bta-
ve garçon, ayant de nombreux amis
dans le club à qui il venait de donner
quelques petits coups de griffes, retira
sa motion et le cours de la séance re
prit.
Plus tard, dirigeants en rirent entre
eux, et je demanderai au distingué se
crétaire général de la Ligue de rugby
de la Côte-d’Argent qui connaît bien
cette petite histoire, d’en rire encore
une fois avec moi, comme d’ailleurs à
tous ceux qui en auraient gardé le sou
venir. C. - LAVERGNE.
POULE O
Stads Bordelais U. G. - Saint-Jean-de-Luz
S. C. Bastidienne - Bordx4thlétique-Club
C. A. Sport-Généraux - Gerceau-B.-Bouscatais
Nous avons reçu également de notre
excellent correspondant M. Louis Col
lin un article sur ce très brûlant sujet
d'actualité.
Nous le publierons dans un très pro
chain numéro. N . D. L. R.
Vingt ans avant...
D’après la collection de LA PETITE GIRONDE
Du 13 au 20 octobre 1907
M. Tannar, a bord du ballon « Mam-
moth, a battu le record de la distance
en mer, partant de Londres et atter
rissant en Suède, soit 1.280 kilomètres.
Les deux équipes du Football-Club
de Talence ont disputé un match ami
cal avec les quinze correspondants du
Club Athlétique Béglais. Les deux
équipes du F. C. T. ont remporté la
victoire; la première par 9 à 3; la se
conde par 6 à 8.
La luttle est vive entre aviateurs
pour le Grand Prix d'Aviation doté de
50.000 francs. Il s’agit de faire un par
cours ferme d'au moins 1 kilomètre
sans toucher terre en route. Le dernier
essai tenté en vue de cette attribution,
après ceux de Blériot, Delagrange, Ar-
chdeacon, a été fait par M. Farman,
qui a volé 280 mètres dans des condi
tions stipulées .
Pour son match d'ouverture à Bor
deaux, le S. B. U. C., champion de
France, recevait le Havre Athlétic-
Club. La victoire revint à nos repré
sentants par 11 points à 5. Les Borde
lais se signalèrent par de jolis drib-
blings et des mêlées tournées de très
bonne facture, parmi les meilleurs ;
Giaccardy, Bruneau, Leuvielle, Bran
lai, Duffourc, de Luze et Martin. Au
Havre, l’arrière international anglais
Chrichton. M. Cassagneau arbitrait.
Le Grand Prix de l'U. V. F., disputé
au Vélodrome Buffalo, et revenu à EU
legaard, devant Mayer, à une lon
gueur; se, Rutt
fiiimimiMiitfmmiiimmmmmiimmiiii
Hilario MARTINEZ
(EnvcA de notre ami M. P. Brouzet,
actuellement aux ü. S. A., dont voué
lirez en rubrique Boxe quelques écho&4
iniiiiHiinHiiimiiiniiiiHiuiiiiuiiuiHiiniHiiinuiiiiHinuiiiUiHiiiiniHiuHiiiîiHiiiiiiHUimiiHiiiHimiiminiiiiii
iimnniiiimmiimninuiiniinniinniinninnmiifniiiumiiniiiiiiiniiiiiiiinniniiimm»nimuniimiiiiiii
«OUTRES DE RISBT
cBu 16 Octobre
A moins d'indications spéciales, les
rencontres ont lieu sur le terrain du
Club nommé en premier lieu.
CMMNOMATS RËtlOIABX
CHARENTES
U.S Cognaçaise-S.C. d’Angoulême.
■S. Niartais-S.A. Roohefortais.
S. Saintais-S. Rochelais.
U.S. Rocbelai&e-U.S. Royamnaise.
LANGUEDOC
A.S. Carcassonne-U.S. Perpignan
U.S. Quillanaise-A.S. Biterroise.
Quins Perpigmanais-F.C. Lézignan.
U. S. MontpeJJier-U.S. Thuirinoise.
S. Piscenois-Céret-Sports.
PARIS
Stade Français-Racing C.F. (Finale
diu championnai 1926-1927).
BEAUGE-ET-MAINE
C.S. Alençon-A.O. Cbarüraine.
V. S. Çharbrain-U.S. Bunoise.
HAUTE-NORMANDIE
Touristes Elbeu\ iens-B-C. Rouen.
S. - R ouon n ais-f lav r e A..C.
NORD
Arras-Olymp.-Iris-club Lillois.
F.C. Valenciennes-Lille R.A.C.
U.R. Dunkrerquie-M'alo-S.C. Douai.
4
MATCHES AMICAUX
Stade Bordelais U.C.-S. Hendayais.
S.A. Bordelais-U.S. Montalbanaise.
A.S. Montferrand-C.A. Béglais.
U.A. Libourne-S.A.U. Limogea.
U.A. Gujan-Mest.ras-U.S. Ortbez.
Bordeaux E.C.-U.S. Maraiandaise.
A.S.P.T.T.-R.C. Bastidien.
Paremtis-Sports-S.B.U.C. (2).
S.A. Bordelais (2)-A,S. Midi (2).
R. C. Portensac-U.S. Preignacaise.
A.S. St.-Médard-S. PauLllaeais I.C,
Barsac-Olymp.-Bor'deaux-Olympi'que.
S. C. Macanen-A.S.P.T.T. (2).
U.S. Calvet-Delft-S.B.U.C. (3) f
C.A.S.G.-S.A. Bordelais (3).
S.C. Réolais-C. Basco-Bordelais.
J.S. Béglaise-Bordeaux E.C.
Caudéranaise A.R.-S. Blayais.
Oroc-Sports-C.A.M.A. (2).
S. Burdigalienne (2)-A.S. Erinegê.
T. E. O. B.-C. Basco Bordelais (2).
Onesse-Stade-U. S. Rionnaise (2).
C.A. Périgourdin-U.S. Testerine.
C.O.P.O. Périgourdin-A.S. Midi.
S.U. Agen.ais-Toulouse O.E.C.
U. S. Bergeracoise-S. Burdigalienne.
S.C. Néracais-S. Langonnais.
U.S. Casteljaloux-S.A. Condomeise.
A.S. Tonneins-A.S. Eymetoise.
St-Cyprien A. C.-U. S. Bergerac (2).
U.S. Trembladaise-U.S. Marennaise.
C.A. Rriviste-S.C. Vierzon.
S. Poitevin-S. Clermontais.
S. Nantais U.C.-U.S. Tours,
Aviron Bayonnais-S. Tarbais.
A.S. Soustons-A S. Bayonnaise.
U.S. Dacquoise-S. Paloise.
Biarritz-Olymp.-F.C. Lourdais.
Bouicau-Stade-S.A. St-Sever.
S. Hendayais (2)-J.S. Labouheyre.
S. ’Toulousaiin-R.C. Narbomnais.
S.C. Albigeois-O. Carmaux.
S.C. Mazamétain-F.C. Grenoble.
Castres-Olymp.-S. Chateauremard.
S. St-Gâudinois-W. D. Toulousain#
U. S. Fuxéenne-S. Lavelanétien.
F.C. Toulousain-S.C. Montalbaruals.
S.A. Gaillacois-R.C. Carcassonne.
U. S . Cr o i x-D anrade-G. C. Toulousain
S. Basrnerais-St.-Girons S.C.
Lvon O. U.-S.O. Avignon.
F.C. Lyon-C.A.S.G.
C.S. Ovonnax-A.S.E. Lyon.
C.S. Vîenne-U.S. Romans.
R.C. Toulon-S.C.U.F.
R. C. Carpentras-R.C. Grenoble.
S. Aurillacois-U.S. MontJucon*
S. Dijonnais-F.C. St.-Claude.
R.C. Chalons-N.A.C. Roanne.
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