Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1938-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 avril 1938 16 avril 1938
Description : 1938/04/16 (Numéro 16929). 1938/04/16 (Numéro 16929).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k443306s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Questions Economiques et Sociales
Une aberration socialiste
l'impôt sur le capital
Samedi dernier, Georges Viance
a qualifié comme il le fallait le
projet financier de M. Léon Blum,
amas d'incohérences qui aurait eu
r.our effet certain d'achever en
quelques mois la ruine de la France
et de détruire son crédit. Un des
articles, le plus malfaisant peut-
Hrc, était le prélèvement sur le
̃ apital. C'est une idée chère aux
"fialistes, puisqu'on la retrouve dans
tnus leurs programmes. On peut dire
qu'ils sont incorrigibles. Pourtant
l'un des leurs, et non des moindres,
M. Vincent Auriol lui-mème, lors-
qu'il était ministre des Finances, a
condamné le prélèvement sur le ca-
pital pour la raison qu'il est prati-
quement très difficile, le capital
n'étant, le plus souvent, pas liquide.
En France, excepté ceux qui vivent
au jour le jour de leur travail et
avec un gouvernement soucieux de
leur bien, leur nombre diminuerait
rapidement, presque tous les gens
sont des capitalistes. Qu'est-ce que
In capital, en effet C'est la maison
le domaine ou le champ l'entre-
prise industrielle ou commerciale, de
la plus grande à la plus petite le
métier à tisser. la charrue, le maté-
riel du vigneron le troupeau ou le
cheval de labour, flanqué à l'écurie
d'une vache et d'une chèvre le
mobilier d'art ou les meubles indis-
pensables au ménage le plus mo-
deste.
Le capital, ce sont aussi les billets
de banque économisés un à un, les
valeurs mobilières, actions et obli-
gations. Si tous ceux qui possèdent
un capital avaient des billots de
banque, le prélèvement serait facile
ri- nu serait qu'un sacrifice demandé
h chacun. Déjà. avec les valeurs mo-
bilières, la quesl ion se complique-
rait parce qu'il faudrait les vendre.
jPfs (>ii masse sur le marché, leur
cours serait aussitôt déprécié, et
chacun verrait son avoir rl;minué
plus encore que n'aurait ('iù l'exiger
l'impôt réclamé.
Mais c'est la plus faible partie du
capital qui est ainsi constituée.
Combien de chefs d'entreprises ne
disposent, en dehors de leur fonds de
roulement, d'aucune liquide ?
C'est, le cas général. Les plus
grandes Sociétés elles-mêmes, de-
puis quelques années, sont gênées
dans leur trésorerie par l'absence de
ces réserves. Comment les uns et les
autres feraient-ils pour s'acquitter ? t
Pas d'autre moyen que d'emprunter.
à un taux d'autant plus usuraire
que les prêteurs, assaillis de de-
mandes, so montreraient plus exi-
geants,
Avec les maisons et les terres, ce
serait bien pire. Tous les biens se-
raient hypothéqués au profit de
l Etat. En vain, les propriétaires dis-
poseraient de plusieurs années pour
s'acquitter la contribution qui leur
serait demandée dépasserait de beau-
coup leur revenu annuel.
Il est étonnant que l'opinion, si
sensible à certaines mesures comme
le prélèvement sur le coupon des
rentes, ne se soit pas inquiétée da-
vantage do beaucoup plus
dangereuse par ses répercussions. Il
est grave que M. Léon Blum ait pu
dire « C'est une des mesures que
l'opinion publique attendait et à
laquellè elle se soumet d'avance. »
C'est que la plupart n'en ont pas
aperçu les conséquences. Il faudrait
d'abord recenser les fortunes. Sur
quelles bases fixer la valeur de biens
aussi incertains que les vêtements
et les meubles pour les particuliers.
l'outillage et les marchandises pour
les industriels et les commerçants,
le cheptel, les instruments aratoires
pour les agriculteurs ? Ne parlons
pas de certains éléments de la for-
tune pour lesquels, à proprement
parler, aucune estimation n'est pos-
sible, telles que les collections artis-
tiques.
Ce sont surtout les paysans qui
seraient touchés. Une bonne partie
des maisons et des terres de France
seraient mises en vente. Plus encore
que pour les valeurs mobilières, leur
réalisation cntrainerait uno dépré-
ciation énorme, augmentant forte-
ment le sacrifice demandé. Dans bien
des cas, ce serait la confiscation.
D'ailleurs, qui pourrait acheter ces
biens mis à l'encan ? Ce ne serait
qu'exceptionnellement des Français.
puisque tous se trouveraient atteints
de mémo mais nous verrions se
Chronique agricole 1
Apiculture Observations
au trou de vol
On a dit et écrit, et la chose est très
juste, qu'un bon apiculteur est né ob-
servateur. I! ne faut cependant pas
prendre cette affirmation au pied de la
lettre, et il est permis de penser et de
dire que l'on apprend à être observa-
teur en considérant ce qui se passe au
trou de vol des ruches et en raison-
nant là-dessus. Essayons.
L'une des premières observations
que fera un novice, parce que c'est la
plus facile, c'est l'arrivée des abeilles
chargées de pollen. H y en a de toutes
les couleurs, et aussi de toutes les
grosseurs, de ces petites pelotes de
pollen qui semblent parfois charger
terriblement les pattes des butineuses:
cependant celles-d ne paraissent ja-
mais genres par leurs charges.
Les pelotes de pollen sont de cou-
leurs différentes, d'après les fleurs sur
lesquelles les abeilles les ont recueil-
lies, étant admis que les butineuses
travaillent continument sur les mêmes
fleurs. Les couleurs de quelques pol-
lens sont pissenlit et genêt, jaune
orange groseilles à maquereaux, vert
sombre sycomore, jaune verdàtre
crocus, orange chardon, jaune pâte
trèfle blanc. brun clair quelques pa-
vots ont du pollen pourpre très foncé.
Les abeilles emploient le pollen, con-
cnrremment avec le miel pour nourrir
les larves du couvain, le pollen fournis-
tsnt l'elément azote de cette nourriture.
ruer à la curée des étrangers ou des
naturalisés de fraîche date, qui ont
déjà réuni les capitaux nécessaires
pour le fructueux pillage qui leur
serait otTert. La France a connu une
pareille épreuve au début du
xix" siècle, et les méfaits de la fa-
meuse bande noire sont encore vi-
vants dans les souvenirs de la pro-
vince. Il sufflt do réfléchir un ins-
tant pour saisir le désastre que cau-
serait la mise en vente simultanée
des fermes, des usines, des maisons,
des terres de France.
Les socialistes et les communistes
réaliseraient ainsi leur programme,
qui est de détruire la fortune fran-
çaise et l'épargne. Faisons bien at-
tention, en effet, que ces maisons,
ces champs, ces prés, ces vignes, ces
vergers, orgueil et joie des paysans,
ne sont pas venus par hasard entre
lours mains. Ils les ont acquis à
force d'économies poursuivies coura-
geusement par plusieurs générations.
C'est de la part des socialistes, qui
se vantent parfois de vouloir amé-
liorer la condition du plus grand
nombre, une aberration singulière
que de vouloir la destruction de
l'épargne, unique moyen d'atteindre
ce but. Pendant qu'ils y sont, ils
pourraient taxer aussi l'intelligence
et l'énergie de l'ouvrier qui travaille
pour devenir patron à son tour du
fermier qui, patiemment, met do l'ar-
gent de côté, en se privant, pour
acheter un jour la terre qu'il cul-
tive du jeune médecin qui se fait
une clientèle.
I/»s impôts sur le revenu, si pé-
nibles qu'il? puissent être, restent l.o-
lérablcs tant qu'ils ne tarissent pas
la sourrc mémo du revenu. L'impôt
sur le capital est désastreux, parce
qu'il supprime les revenus futurs.
A défaut du simple bon sens, l'hi--
toire nous apprend que cet impôt,
appliqué trois fois pendant la Révo-
lution sous le nom d'emprunt fonce,
et plus près do nous en Allemagne
après ia guerre, n'a eu d'autre effet
que d'amener à la faillite totale notre
Directoire et la République marxiste
de Weimar, ouvrant ainsi la voie à
Bonaparte et à Hitler.
Antoine DE TahlI
Nouvelles économiques et financières
t» tonnaq» détonné dan* no« porta au
1" maat.
> D'après les statistiques du ministère
de la Marine marchande, l'état du ton-
» nage désarmé dans nos ports s'établit
I ainsi (tx bruts)
r Tonnage désarmé su 15 Janvier 117 025
Tonnagre désarmé au 1" mars. 189 *»'
Augmentation sur l'état précédent. 72176
L'augmentation vient» des paquebots
1 (+ 48701) et des vapeurs de charge
3 (+ 21167).
3 *•♦
La production des houlDirei français»!
en lévrier 1938.
1 D'après les statistiques réunies par
1 le Comité central des houillères, les
5 houillères françaises ont produit, en fé-
vrier 1938, 3 770 812 tonnes de houille et
de lignite avec 20,8 jours de travail
en moyenne générale, au lieu d« 3 705 05G
t tonnes en janvier avec 20,5 jours de
r travail, et de .? 75» 150 tonnes en février
a 1937 avec 21,6 jours de travail.
1 La produdlon journalière moyenne de
l'ensemble des mines s'est établie à
180 808 tonnes, au lieu de 180178 tonnes
le mois précédent.
• L'effectif ouvrier inscrit est passé de
s 215 4S9 unités fin janvier à 246 305 nn
s février, en augmentation d'environ
13 100 unités sur février 1937
t Dans le bassin du l'ord et du Pas-de-
Calais, la production de houille a at-
teint 2 254 120 tonnes, au lieu de 2 165 13!
tonnes en janvier, et de 2 313S10 tonnes
• en février 1337..
1 Hans le bassin de Lorraine, il a été
extrait 5S0 030 tonnes en février, au
lieu de 526 929 tonnes le mois précédent,
>i et de 498900 tonnes en février 1937.
r Dans le Centre et le Midi, l'extraction
s'est établie à 966 653 tonnes, au lieu de
012 993 tonnes en janvier, et de
986 4-19 tonnes en février 1937.
La production de coke métallur-
gique dans les cokeries des houillères a
atteint 331 708 tonnes, au lieu de 3tS 067
t tonnes le mois précédent, et de 318801 t.
en février 1P37.
s La production d'agglomérés (y com-
C pris celle des semi-cokes et produits
Les abeilles en font une grande con-
r,mmt,tion durant la période d'élevage,
et les contrées pauvres en polien au
[•rinlemps ne sont guère favorables à
l'apiculture.
L'apport de pollen est un Indice très
sérieux de la ponte de la reine et par
conséquent de l'activité printanière de
la colonie ce n'est pas cependant une
preuve infaillible et on a déjà vu des
colonies sans couvain amasser de
grandes provisions de pollen.
Les lignes indiquant Que les abeilles
récoltent du nectar no sont pas aussi
apparents a première vue, mais ils
existent.
Quand vous voyez une abeille reve-
nant des champs tomber lourdement sur
la planchette de vol, l'abdomen très dis-
tendu, vous pouvez être sûr que la
miellée donne franchement.
Lorsqu'il y a miellée et que le nectar
est abondant. 11 se fait toujours une
ventilation à t'entrée de la ruche, vers
le soir. On voit alors un grand nombre
d'abeilles qui se tiennent plus ou moins
alignées d'un côté de l'entrée, le corps
tendu en dehors sur la planchette de
vol. la tête tournée vers la ruche, les
pattes fermement appuyées sur la
planche et les ailes vibrant si vite
qu'elles sont presque Invisibles. Cette
manœuvre est accompaani^e d'un bour-
donnement sourd Qui augmente le soir
jusqu'à devenir un bruit qu'on entend a
une grande distance de la ruche. Lors-
qu'on place doucement la main derrière
les ventileuses. on sent un courant d'air
chaud.
L'objet de la ventilation est double
aérer ta ruche et en chasser l'air charge
d-'humidité: et par là aider k la matura-
tion du miel et le rendre capable d'être
opercule. Le nectar apporté par les hu-
tineuses est très aqueux, mais les
abeilles le soumettant ainsi & un cou-
rant d'air, il perd son excès d/eau et
eemi-distillés). de 4:» 701 tonnes en fé-
vrier 1931 et de 476 336 tonnes en jan-
vier 1938, s'est établie à 417 315- tonnes
en février 1938.
••*
La radiotéléphonie dan» les trains de
marchandises américain».
Divers pays ont été déjà utilisé la
radio-télépho'nie dans les trains
Les chemins de fer norvégiens (cf.
Chronique 10. 12. 37) ont équipé les
trains de marchandises aui circulent
entre Trondjein et la frontière suédoise
d'appareils de radio-téléphonie, ondes
courtes.
En France, une installation de ce
genre fonctionne depuis deux ans sur
tes chantiers de triage pour les ma-
nœuvres dans des grandes gares de
triage dn réseau du Nord.
Aux Elats-Unis. le New-York, New
Haven and Hatfûrd Railroad s'est livré
en 1935 à une expérience concluante de
radio-téléphonie bilatérale sur un train
de marchandises.
Enfin, deux autres réseaux américains
ont dernièrement, l'un procédé à des
essais et l'autre mis en application la
radio-téléphonië à ondes courtes.
Le Pensylvania Railroad a, le 14 dé-
cembre, procédé à une série d'essais de
radio-téléphonie à ondes courtes entre
la locomotive et le dernier wagon d'un
train de marchandises allant de Phila-
delphie des villes du Sud et de l'Ouest.
Les essais ont été faits alcrs que le
train était en marche et furent tout à
fait satisfaisants. L'audition était aussi
bonne que celle d'un téléphone ordi-
naire et ies appareils aussi simples.
De son cMc-, le Southern Pacifle avait
chtenu, il y a quelques mois, de la
Commission fédérale des commumc.i-
tions l'autorisation d'utiliser la radio- I
téléphonie ft ondes courtes pour assu-
rer la sécurité de la marche des trains
en cas de nécessité urgente.
Les travaux ommencés à la fin de
1937, dans la région de la sierra Ne-
vada ont été terminés au début de
cette année. L'installation, composée
d'un poste rarlio-tciéphonique et d'un 1
poste radio-télégraphique, doit être
utilisée en cas d'urgence
LES MASSES ET LA MORALE
Les masses et la morale, deux sujets qui
ne sont pas toujours rassemblés et qu il
faudrait, à tout prix. unir, au temps présent
suitout ce sont les sujets de deux ouvrages
parus dans la même Bibliothèque de phi-
losophie scientifique et qui se complètent
heureusement.
Psychologie des masses
Il y a quelque temps, un prêtre qui a
donné sa vie à l'action sociale nous disait
« 11 nous manque une psychologie des
masses. » C'est le titre d'un essai (1) de
M. André Joussain, agrégé de philosophie,
auteur déjà d'ouvrages sur les passions hu- I
mines sur les sentiments et l'intelligence.
Le sujet appellera maintes études, le temps
présent fournira abondamment la matière.
Ceux qui ont pu suivre un peu, grâce à !a
radiophonie, la préparation du plébiscite al-
lemand pour l'Autriche ont pu mesurer,
sans même le voir, à quel degré d'avilisse-
ment les régimes fondés sur la mobilisa-
tion des masses et sur la soumission mas-
sive, sans nuances et sans réserve, au pou-
voir, peuvent conduire les hommes. Durant
plusieurs jours, l'Allemagne a donné le
spectacle d'une fête foraine épileptique,
agitée de discours plus proches du hurle-
ment que de l'art oratoire, assaisonné de
musique grossière et tapageuse qui évoquait
les tam-tams lancinants. Les spectateurs
étrangers relèvent tous la stupeur l'abêtis.
sement qui suit, pour le plus ytand nombre,
ces séances d'excitations massives.
La chose n'est pas nouvelle, on en con-
naît à peu près les lois. La caractéristique
des phénomènes contemporains réside dans
l'ampleur et dans l'intensité, frénétique et
même diabolique. Nous sommes loin de
l' époque où un millier d hommes à peine
s'emparait de la Bastille, y massacrait asse* I
férocement une garnison fort restreinte, la
légende n'étant brodée par le peuple I
qu après, ainsi que le note M. Joussain.
L'auteur distingue les masses et les foules.
Pour lui, la foule est un rassemblement
d'individus assemblés par un sentiment, un
vouloir commun, poursuivant une même fin,
qui peut être uniquement spectaculaire. La
masse, au contraire. est faite d'individus
ordinairement dispersés, mais. placés en con-
ditions semblables à certains égards, suscep-
tibles dès lors de s'animer par un sentiment
ou un vouloir communs c'est la nation, la
classe sociale, la secte ou les hommes de
(I) Psychologie des masses, un vol.
15 francs.
prend la densité que nous lui connais-
sons. A l'intérieur de la ruche, d'aulns 1
al>fj!ies sont occupées aussi à. ventiler
pour entretenir la circulation de l'air
autour des rayons. Ces constatations font
comprendre pourquoi, en été, il es!
nécessaire que l'entrée de la ruche sou
largement ouverte.
On peut encore observer, à l'entrée,
une autre ventilation, qui a un but tout
différent. Les ventileuses ont la même
attitude, mais avec le bout de l'abdomen
élevé et l'organe émetteur d'odeur, l'or-
ganc nassanoff exposé. L'odeur émise
par cet organe est dispersée par l'agi-
tation des ailes et sert à attirer d'autres
aheilles vers sa source. Cette ventilation
odorante est encore produite lorsqu'un
essaim se met en grappe et surtout lors-
que l'essaim prend possession d'une
ruche. Dans ce dernier cas, on voit un
grand nombre d'aheilles s'are-bouter sur
la planchette de vol, exposer leur organe
nassanotf et ventiler vigoureusement
L'odeur qu'elles répandent ainsi est très
prononcée et sert à attirer les autres
abeilles de l'essaim vers l'entrée de la
ruche. II est donc tout indiqué qu'elles
ne soient pds dérangées.
Toutes les fois qu'il y a possibilité recette de nectar et que les soirées sont
froides, on trouve un grand nombre
d'aheille,s sur le sol, devant la ruche.
L'apiculteur peut s'imaginer qu'il a dé-
couvert un cas de crawlinrj, un cas
d acariose. Lourdement chargées, ces
aheilles, fatiguées, ne peuvent pas at-
teindre la planchette de vol ou tombent
à côté, et tandis qu'e:les essayent pen
dant un certain temps de se reposer,
elles sont prises par le froid et de-
viennent incapables de reprendre leur
essor. Elles périssent là. à moins que le
lendemain matin un bienfaisant ravon
de sofeil ne vienne les réchauffer et leur
redonner de la vigueur.
11 ne faut pas confondre ces abeilles
Le vagabondage des capitaux
problème national et international
Le placement de capitaux à
l'étranger affectait autrefois une
forme ouverte, régulière et tout à
fuit normale. 0
Les industriels et les commerçants
conservaient des disponibilités dans
les pays avec lesquels s'exerçaient
leur» échanges pour la bonne marché
de leurs transactions. Les capita-
listes et les épargnants achetaient
sur le marché intérieur ou sur les
marchés étrangers des titres d'Etal
ou d'affaires privées pour bénéficier
d'une rémunération plus large que,
dans les entreprises de leur propre
pays.
Toutes ces opérations se prati-
quaient au grand jour et, dans la
plupart des cas, ave l'autorisation du
gouvernement qui, pour des raisons
de politique extérieure, favorisait
l'émission d'emprunts étrangers.
A cette époque de l'avant-guerre.
les capitaux français expatriés ser-
vaient l'intérêt national, car, outre
les opérations de politique nationale
qu'ils facilitaient. ils constituaient
une masse importante de revenus
qui, en rentrant chez nous, compen-
sait le déficit de notre balence com-
merciale.
Avec les temps troublés de l'aprfte-
guerrrs un changement profond s'est
produit. D'abord la question des
avoirs correspondant aux achats ef-
fectués à l'extérieur se pose d'une
façon beaucoup p plus large q'ie
précédemment. Ensuite, l'accroisse-
ment très lourd, en tous pays, des
charges fiscales a incité un grand
| i.ombre de capitalistes à expatrier
tout ou partie de leur fortune. Enfin
les menaces de dévaluation du franc
ont, à diverses périodes, accéléré
chez nous ce mouvement de sortie de:
capitaux.
même profession. Dans la masse comme dans
la foule, les supériorités d'esprit et de coeur
s'annulent mais, tandis que les individus
en foule s'entraînent l'un l'autre, la per-
sonnalité de chacun s' effaçant, dans la
masse dispersée, la contagion des idées et
des sentiments est sujette à interruptions tt
à antagonismes perpétuels. Ici apparaît l'es-
sentiel de la méthode suivie par Lénine et
par Hitler, par Mussolini aussi, quoique à
u, moindre degré rassembler constamment
les masses en foules pour les uniformiser,
en leur administrant. au rythme échevelé,
les mythes sociaux, passionnés, sentimentaux
et sommaires que M. Joussain étudie pour
dégager ensllite la logique spéciale des
masses, la contagion des émotions, les
moyens de les mener, l'influence énorme I
des mots.
Dans cette étude fouillée qu'on doit lire,
M. Joussain note un trait amusant. Après
le 18 brumaire, le peuple était prêt i
désespérer lorsqu'il apprit que Bonapar'e
était dictateur on le rassura bien vite en
l'avertissant qu'il avait été nommé premier
consul. C'est ainsi qu'aujourd'hui certains
rêvent de conduire doucement le peup!e
français à un régime totalitaire en l'appâ-
tant avec des mythes antifascistes.
La vie morale
Nous souffrons d'une crise universelle.
qu; sévit dans tous les pays, dans toutes
les classes, qui s'étend à tous les do:naines.
Et les causes profondes sont morales. Il
manque aux hommes de notre temps une
morale. Ils confondent liberté et absence de
règle, l'autorité nécessaire avec l'autorité
extérieure qui impose du dehors. Bref, le
dedans et le dehors ne se concilient plus
dans le dessus qui est fin intérieure et exté-
rieure. C'est ainsi que M. Jacques Che-
valier, doyen de la Faculté de lettres de
Grenoble, pose le problème de It vie mo-
rale pour ce temps (I). Et ^1 est assuré que
le» mobilisations totalitaires de marses, si
clles peuvent garder un certain souci de la
morale, impliquent l'abaissement de celle-ci 1
à la grossièreté des mythes sociaux dans
la mesure même où s'étend le totalitarisme
inspirateur. Le nationalisme de Mussolini,
pour un peuple catholique, inclut maintes
valeiTS morales chrétiennes. Le racisme
brutal de Hitler, dans une nation de
croyances divisées, en méconnaît le plus
grand nombre. Il n'en reste plus chez Lé-
(I) La vie morale et l'au-delà, un vol.,
17 francs.
saisîes par le froid avec des abeilles
malades. En les disséquant, on trouve du
nectar dans leur jabot de plus, elles
ont, très souvent, la tête tournée vers la
ruche, tandis que les traînantes par
maladie s'éloignent de 'a ruche.
D'autres fois, à la fin de l'hiver ou au
printemps, on peut rencontrer une autr»
espèce d'abeilles trainantes qu'on sd'ait
tenté de prendre pour des malades, mais s
qui, en réalité, sont des abeilles mourant
de faim. Après l'épuisement des provi-
sions, elles sont tombées en grand
nombre sur le plateau et, ne pouvant,
faute de forces. remonter, elles >e
trainent langoureusement en denors
pour bientôt y mourir. En les examinant,
on trouve que leur abdomen est rata-
tiné et vide. Il faut alors se hâter de
venir en aide à la colonie, s'il n'est paa
trop tard pour la sauver. Dans ce but,
on verse du sirop tiède sur les rayon»,
au milieu des abeilles si elles pa-
raissent reprendre vie, on leur donne m
nourrisseur et on continue de les ravi-
tailler jusqu'à ce que tout danger de
famine soit écarté.
Fr. Berxard.
«
Quelques bonnes recettes
Linge roussi. En repassant le
linge avec un fer trop chaud, un le
roussit parfois, rt on croit que tout
est perdu. Cependant, bien souvent du
moins, quand la brûlure n'est pas
trop prononcée, on peut guérir le mal
grâce à un emplâtre préparé ainsi
dans un demi-litre de vinalgre de vin,
faire bouillir 60 grammes de terre h
foulon, 4 grammes de savon blanc, et
le jus de deux oignons très fortement
pressés. Quand la pâte est épaissie,
étendez-la sur l'endroit roussi où vous
Sous l'influence de cet exorîe
d'avoirs importants que nos services
financiers ont chiffres jusqu'à 80 et
100 milliards, un grand trouble s'est
produit, tant sur ;.otre marché inté-
rieur que sur les marchés étrangers
Qu'il nous manque des capitaux.
par suite de cette évasion, pour pour-
voir aux besoins de l'économie nalio-
nale, c'est incontestable. Mais, en
mémo temps, il y a pléthore de
capitaux disponibles eu plusieurs
pays.
Cette abondance d'argent disponible
venu de l'extérieur bouleverse le ré-
gime du placement dans les nations
où il se produit, et d'autant plus
gravement que cet argent n'est dé-
posé qu'à court terme.
Aux Etats-Unis, les effets de cet
afflux de dépôts ont été si sensibles
et si préjudiciables à l'équilibre du
marché financier que des disposi-
tions ont été prises pour aboutir à
un refoulement. L'Etat américain
frappe d'un impôt spécial ces capi-
taux errants et réglemente très sé-
vèrement leur rémunération.
De ces mesures, le Trésor améri-
cain escompte une prompte influence
pour provoquer l'émigration de ce:
capitaux. Les propriétaires de ces
avoirs recherchent, par leurs migra-
tions, la plus grande sécurité pos-
sible en même temps que la meil-
leure rémunération possible.
Aux Etats-Unis, pays de monnaie
flottante, l'incertitude de la stabi-
lité du dollar était contre-balancée
par l'intérêt avantageux du moment
où cetui-ci diminue, il n'y a plus,
pour le capitaliste, de raison suffi-
sante de maintenir ses capitaux en
ce pays.
Ainsi, la Suisse, pays de monnaie
toujours attachée à l'or, a vu affluer
nine ou Staline, libres de racines occiden-
tales et disposant de masses très peu résis-
tantes.
Une morale implique une métaphysique.
On connait celle qui anime M. Chevalier.
Il la colore d'une idée philosophique qui le
hante particulièrement les natures créées
requièrent un équilibre foncier, synthèse
d'aspects complémentaires. Les choses res-
pectent cet équilibre, l'homnie le bouscule,
dissociant et opposant les aspects complé-
mentaires pour son malheur. Il oscille alors
d'un excès à l'autre. Cet équilibre gouverne
l'univers entier dans le monde moral il
est justice et amour, « équilibre en hau-
teur » dès lors. Equilibre entre le relatif et
l'absolu, contre l'absolutisme humain déré-
glé qui va de l'anarchie à la tyrannie. Equi-
libre entre la nature et la loi, car la morale
est naturelle, non en suivant la nature en
bas, mais en trouvant, dans la loi, le moyen
de l'élever. Equilibre entre l'individu et
la société, contre le faux individualisme
posé par Rousseau dans l'ordre politique et
transposé par Kant dans l'ordre moral.
Equilibre, au sein de l'individu même, de
la personne plus exactement, entre la vie
extérieure, !a vie intérieure et la vie supé-
rieure. Ainsi se fonde le progrès humain,
1.2 seul vrai, par élans vers le haut, qui
n'a raison et sens qu'au delà. En sorte que
cet au-delà restitué apparaît comme l'unique
fondement de la oaix et de la sagesse pour
nos société» affolées.
Nous rejoignons ainsi le problème des
masses qu'on n'élève pas avec des mythes.
Il leur faut ur.e pâture humaine, un aliment
digne de l'homme, au-dessus de lui, Ce
ne peut être que Dieu. On doit seulement
rappeler que ce n'est pas ici le germe d'un
superindividualisme. L'homme est fait pour
vivre en société et, à toute société, des ins-
titutions sont indispensables. En sorte que
le retour à la paix, la çuérison du déséqui-
libre demande, à la fois. celle des âmes
et celle des institutions celles-là ne se
passant pas de celles-ci, dans l'Eglise
comme dans l'Etat. L'homme a besoin de
l'Eglise imoérieusement, mais il ne saurait
se passer de l'Etat, de bonnes institutions
politiques qui lui dispensent généreusement
ce bien de parfaite suffisance de la vie hu-
maine que nous appelons le bien commun.
Oublier I'Efflise. c'est ruiner l'homm« et
l'Etat. Oublier l'Etat, c'est l'abandonner
à sa lourdeur qui le tire en bas lorsque
ta mal devient insupportable, l'Etat se re-
dresse et se venge en devenant totalitaire.
° GEORGES Viance.
la laisserez un bon moment. Lavez en-
suite la tache affreuse aura disparu.
Le cellular. Toutes les dames
connaissent bien le cellular dont on
fait des chemises d'hommes. Une lec-
trice, jeun» encore, a eu l'idée de se
tailler une blouse sportive, très
seyante, dans une de ces chemises un
peu fatiguée. Des points d'épine ornent
l'encolure et les pnignets. Imitez donc
ce geste, mesdemoiselles.
Stylo encrait*. L'encre qui se dé-
pose à la longue sur la plume d'or et
dans le réservoir d'un stylo, a pour
dissolvant l'alcool à brûler. Mettre un
peu de cet alcool dans le stylo, en
place d'encre, laisser agir quelque dix
ou quinze minutes, vider et laisser
évaporer !'mettre de l'encre.
Pour chasser les mites. Dans
500 grammes d'alcool, faire dissoudre
10 grammes de naphtaline, autant
d'acide phénique et 5 grammes de
camphre. Un peu après, ajoutez 5 gr
d'essence de citron, 2 grammes d'es-
sence d« thym et autant d'huile de la-
vande.
Renseignements commerciaux
TOURTEAUX. Marseille. On cote
les 100 kg, pris en fabrique eus co-
pras demi-cochin, 135 coprahs derni-
blancs, 18û coprahs ordinaires, 110
arachides Ruflsque blancs, 102 ara-
chides Ruflsque Coromandel, 91 ricins.
52 lins, 150 palmistes, 92.
Lille. Tourteaux de lin. calmes
grand format, 138 petit format, 140
i d'arachides, fines plaquettes. 1?5 extra
blancs, 125 blancs, 120 gris-lianes.
dans ses banques des dépôts massifs.
L'influence préjudiciable constatée
aux Etats-Unis, pays de 1L'3 mil-
lions d'habitants, prend en Suisse,
pays de 4 millions d'habitants, allure
de calamité.
La présence dans un système» ban-
caire national d'une surabondance d.j
capitaux importés n'est supportable
qu'à la condition de pouvoir trouver f'
un remploi à l'intérieur ou à l'exté-
rieur. Si ce remploi ne peut norma-
lement s'effectuer, il en résulte une
menace grave pour la monnaie et
pour le crédit du pays. puisque l'un
et l'autre se trouvent à la merci de
brusques déplacements de ces capi-
taux vagabonds.
Les règles fixée* par la Banque na-
tionale suisse sont les suivantes 1
1° Les dépôts étrangers à vue en
francs suisses ne porteront plus d'in-
térêts »,
2° Tous les capitaux actuellement dé-
posés k vue en Suisse devront être
transformés, dans le plus bref délai, en
dépôt à moins de trois mois
3* Aucun nouveau dépôt étranger h
vue ne sen accepté s'il ne remplit pas
la condition énoncée ci-dessus
•i° Il sera prélevé, sur tout capital
étranger déposé pour moins de si*
mois dans un établissement de crédit
suisse, une commission de 1
5* Aucun capital étranger ne pourra
porter d'intérêts s'il n'est déposé ea
Suls-se pour neuf mois au moins.
Enfin, les banques suisses s'engagent
a refuser de prendre en dépôt des bil-
lets de banque suisses pour le compte
d'étrangers, même dans le cas où les
dépositaires demanderaient à louer des
coffres-forts.
Telles sont les mesures de protec-
tion prises sur deux marchés très
différents par leur importance, pour
se protéger contre le vagabondage
des capitaux. A. X.
L'é'ectrification, grand secours
pour les réseaux déficitaires
Dans de nombreux pays, l'exploi-
tation des chemins de fer provoque
de graves difficultés financières. Le
transport des voyageurs entraîne de
lourdes charges, et celui des mar-
chandises n'est qu'assez faiblement
rémunérateur. On compterait plus
facilement dans le monde les réseaux
bénéficiaires que les réseaux déiici-
taires. Il en résulte, pour la plupart
des pays, de difficiles problèmes, le
chemin de fer, malgré les progrès de
l'automobile, continuant à exercer
une influence profonde sur la vie
économique.
Durant les dernières années, des
dispositifs techniques nouveaux ayant
permis le transport de la force élec-
trique à grande distante, les diri-
geants des réseaux ferrés se sont
tournés vers l'éleçtriflcation pour ob-
tenir une exploitation moins oné-
Le nouveau matériel d' 'Air France"
La Compagnie Air-France, dont la
ligne d'Extrême-Orient vient d'être
considérablement améliorée, tant au
point de vue vitesse qu'au point de vue
confort, par la mise en service des
Dewoitine iong courrier, réceptionne
actuellement des apparfils Blûcti 2"A),
destinés à son réseau continental.
Ces appareils, parfaitement au point,
la fois les plus rapides leur vi-
tesse maximum est de 350 kwh. et les
plus confortables de tous les avions
en service en Europe sont construits
par les usines de la S. N. C. A. du
Sud-Ouest, qui les livrent à ia cadence
d'un par rtîois.
Au 27 mars 1938, date à laquelle l'ho-
raire d'été il est entré en n vigueur,
fi Biôch 220 étaient à la disposition
d'Alr-Kraive et. assuraient l'exploita-
tion de l'importante ligne axiale Lon-
dres Paris Marseille, en correspon-
dance avec les lignes d'Afrique et
d'i>rient. Cinq services quotidiens re-
lient leç deux grandes capitales en
soixante minutes environ.
I>e nombreuses autres améliorations
ont été réalisées, pour l'ensemble du
réseau. à l'occasion du nouvel horaire
d'été. D'ores et. déjà, il est heureux penser que notre Compagnie nationale
garde la première p'.aco sur la plus
courte ligne aérienne du monde.
109 grand format, 107 petit format, 117
de coprah, 130 de mais, 128 de pai-
miste, 105.
AUX 100 KILOS
VILLES | Bl« Iseiïl jOrge |1t«h| Son \twm
Btannts |'| ISS IÎÎM IM..W2..
Bios. 125. IM 13* i«. 217
Oen IS».. 12» 9I..2J6S0
Chartres. 3 148 I I 152 M M ..llM
Charte.3 1<1& 1 l 122511 .1214
Mtm-nierrj. = 110 U7 i» lit ..50.. 21?..
Dijon US 150 IIS 60 ICO ..2 6
Dunkerque.. t; £ 14 ••[
Kmox. *.« IBB II .M -.j
Lion «^ lï».. 16 ..114. t I2IT..
Màcon «£ 131 ..1*7 60 IIS 103 6» |§..
Monterez.. 5 | 14 l«M5,J.»5
Nevers. 3C IM 162 61 lit ICO 2M..
itUiviers. 1*8 '<
Privin» i= lî« 14150 lit»; i
Heim» ^l U7 U, tS 114
Soi«H>D«.3 r°, IH ..I.M 1*7
Surgère* 147 M Vit .lU St..
Tïove. 12» l«îSi 110 ..f.|0 JI7
Wtxinm. ;M 133 ..< 173
Venrin. i U6 IIS.. IN ..j
LAINES
On cote le kilo, disponible miai ou ma-
gasin Marseille. Tunisie 1 unis suint
6.25 à 6,50 dito lavée 16,50 à 18
débris 4,50 à 5 pelade 15 à 15,50
Tunisie vieux matelas B 9 à f2,25 1
Sousse suint 5.75 à 6 dito débris 4.50
à 5,50 Sfax suint 6 à 6,25 Sfax débris
4,50 à 5. Constantine Constantine suint
7.50 à 8 dito débris 6 à 6.25 pelade
14 à 14.50 Alger colons suint 6,50 A
0.75 dito arabes suint 6 à 0,25 arabes
débris 5 à 5,25 Oran colons suint 6,25
à 6,50 Oran arabes suint 5,50 à 5,75
dito débris 4.50 à 5. Ma'rcc Fez suint
7 à 7.25 dito Fez lavée 15 à 15,50
Larache Aboudhla suint 6.75 à 7 ha-
raehe Beldia 6 à 6.25 mf>re Isvée 15 k
15.25 débris lavés 8,50 a 9,03 V.zlux*
reuse. L'électricité, en effet, même
produite par des moyens thermiques
avec le charbon, coûte bien moins
cher que la chauffe de locomotives
à vapeur qui n'utilisent que le quart
de la force à tirer du charbon con-
sommé par elles.
avec l'électricité produite par
la force hydraulique, le prix de re-
vient tombe très bas. Dans tous les
pays, on s'efforce de généraliser l'em-
ploi de cette houille blanche. Ainsi,
l'éleçtriflcation des réseaux ferro-
viaires s'étend de plus en plus.
Toutefois, il y a des considérations
graves qui font obstacle à celle
transformation de la force motrice
sur les lignes ferrées. La défense na-
tionale ne s'ae-commode pas toujours
de ce progrès. En temps de guerre.
les bombardements aériens pour-
raient détruire s'un seul coup les
centrales électriques, couper les
lignes de transport de force et le dis-
positif de distribution du courant.
C'n avait envisagé sur divers réseaux
la conservation des locomotives fi
vapeur pour le temps de mobilisa-
tion, la traction électriquo étant uti-
lisée en dehors de ce temps excep-
tionnel. Tout bien examiné, les spé-
cialistes ont préféré maintenir l'an-
cien système, et jusqu'à nouvel ordre.
Malgré ces difficultés particu-
lières à certaines régions, l'é-lectrifl-
ration ne cesse de largement pro-
gresser. Chez nous. l'ancien réseau
P.-O.-Midi avait usé largement du
courant électrique pour les lignes
au sud de la Garonne et pour le par-
cours Paris-"Viorzon on travaille
à l'aménagement Hordeaux. Sur les lignes de l'Ouest
ancien réseau Etat, l'électriflcation
va fonctionner entre Paris et le
Mans. Le réseau métropolitain s'est
accru de lianes électritiées, notam-
ment jusqu'à Massy-Palniseau.
La Suisse, qui a le plus complet
de-s réseaux électriflé.s, s'applique a
l'étendre encore. Sur son territoire,
la houille blanche s'offre partout à
la disposition de l'ingénieur.
Dans la plupart des pays, l'année
1937 a enregistré une large extension
de l'électriflcation.
Les Allemands ont mis en chantier
une vaste entreprise pour électrifier
350 kilomètres Nuremberg-Halle avec
embranchement sur Leipzig, Plu-
sieurs centaines de kilomètres sont
en voie d'électriflcation en Autriche,
dans le Tyrol.
Durant l'année dernière, ta Bel-
gique s'est cantonnée sur la réserve,
bornant son activité à préparer un
projet, d'équipement électrique d*v«
lignes qui rayonnent autour de la
capitale.
En (Vrande-Bretagne, In travail
d'électrification s'accomplit rapide-
ment. De grands parcours pourront
M'p mis en service sans tarder, après
les travaux exécutés en 1937.
L'Italie possédera bientôt la plus
longue ligne ëloetrifiée du monde,
Salerne-Reggio de Calabre, 420 kilo-
mètres. On pourra bientôt parcourir
en train électrique une distance de
plus do 1 000 kilomètres, de Bologne
a l'extrémité Sud de, la péninsule. Des
travaux sont entrepris sur les par-
cours Milan-Bologne-Aneône ot
Rome-Livourne, soit un millier de
kilomètres.
En Pologne, en Suède, en Norvège,
en U. R. S. S.. en Danemark, tout est
mis en reuvre pour étendre aussi ra-
pidement. et aussi largement que pos-
sible l'équipement électrique de*
voies ferrées.
Par le moyen de l'électricité, tous
les pays s'emploient à rendre l'ex-
p !oitation des réseaux plus souple,
plus rapide, moins onéreuse. Avec In
courant électrique, le gaspillage dit
charbon disparait. On peut largement
réduire le personnel. Le triage der
wagons s'effectue mieux et plus ra-
rapidement. La marche des convois
peut être accélérée. Enfin, il y a
pour les voyageurs grand agrément.
Tel est, dans son ensemble. le pro-
gramme général d'équipement élec-
trique qui s'aocomplit dans le monde.
Un s'étonnera peut-être que je n'aie
pas cité les Etats-Unis. Je m'en ex-
plique. Cet immense pays n'a encore
qu'une très faible proportion de
lignes éiectrifiées, et l'extension de
l'électrification ne suit qu'un cours
très lent. L'Europe, à ce point de
vue, l'emporte de beaucoup sur
l'Amérique.
Jean Osche.
Aboudhia suint 6,75 à 7 Beldia 6 à
6.50 mère lavée 14,50 à 13 pelade
13.50 à 14 débris lavés 8,50 à 9,50
Beldia 6 à 6,25 mère lavée 15 A 15,25
débris lavés 8 A 9 Urdlgrla suint 6.25
A 6,50 Mazagan suint 6.25 à 6,50 di'.i'
lavée 13,50 à 14 Mogador sutnt 4,75 4
5 Soudan 8 à 8,25.
HALLES CENTRALES
fruits. les 100 kg-, diront d'Italie
35" fraises de Carpentrae 1 700. oranges
d'Algérie sanirulnes 660. poires de cbolx
900, pommes de choix 650, communes 380,
tomates d'Algérie 800.
VINS
On cote à Bézlers. Vin rouire U.îS A
16,50 le degré, A l'becto nu, pru chez le
récoltant, tous frais en su, selon qualité,
logement et degré.
Carcagsonne. Vins 9 A 10 degrés, de
16,50 a 15.50 10 dépits 5 & J3 degr£>. de
ts a 13,50 le degré leg-al
Montpellier. Vint, toute 0 degres »
19 degrés a l'hecto, 16,73 a U le degré,
nu', pris la croorlét» selun dertré. qualité.
couleur, condition et situation fie la cave.
Tous frais en sus, moyenne du lu degrés 5,
15,15.
Mines. Vins, Aramon de plaine, supé-
rieur, montagne, prrnr!cr choix supérieur
8 degrés 5 a tt degrés, 17 i 14 le degré a
l'becto Costlftres, 11 degrés et »u-de§»us,
15 à 13 vins de café, 17 a 16 moyenne
des rouges, 10 degrés. 13,25 blanc d'Ara-
mon. blanc Bourret. Picpoul, Clelrettes,
rosé Palllet, grts 16 a t5.
Perpignan. Vins ronge! de 9 degr*g 5
» 12 degrés. de 16 a 13.51/ le degré a î'hwio
nu pris a la cave du recollant, tous frais
en sua.
SUIFS
Paru. L» cote ortlclellc du suif frai*
fondu indigène a «lé établie a 280 frams
La cote eumrnerclale du suir irai» en
branche, au rendement de 70 pour uni.
ressort k 1U6 franc* les, 100 kg., mnii:« les
[rais de font* évalué* approitiuallteuient s
3j ilAUC*.
Une aberration socialiste
l'impôt sur le capital
Samedi dernier, Georges Viance
a qualifié comme il le fallait le
projet financier de M. Léon Blum,
amas d'incohérences qui aurait eu
r.our effet certain d'achever en
quelques mois la ruine de la France
et de détruire son crédit. Un des
articles, le plus malfaisant peut-
Hrc, était le prélèvement sur le
̃ apital. C'est une idée chère aux
"fialistes, puisqu'on la retrouve dans
tnus leurs programmes. On peut dire
qu'ils sont incorrigibles. Pourtant
l'un des leurs, et non des moindres,
M. Vincent Auriol lui-mème, lors-
qu'il était ministre des Finances, a
condamné le prélèvement sur le ca-
pital pour la raison qu'il est prati-
quement très difficile, le capital
n'étant, le plus souvent, pas liquide.
En France, excepté ceux qui vivent
au jour le jour de leur travail et
avec un gouvernement soucieux de
leur bien, leur nombre diminuerait
rapidement, presque tous les gens
sont des capitalistes. Qu'est-ce que
In capital, en effet C'est la maison
le domaine ou le champ l'entre-
prise industrielle ou commerciale, de
la plus grande à la plus petite le
métier à tisser. la charrue, le maté-
riel du vigneron le troupeau ou le
cheval de labour, flanqué à l'écurie
d'une vache et d'une chèvre le
mobilier d'art ou les meubles indis-
pensables au ménage le plus mo-
deste.
Le capital, ce sont aussi les billets
de banque économisés un à un, les
valeurs mobilières, actions et obli-
gations. Si tous ceux qui possèdent
un capital avaient des billots de
banque, le prélèvement serait facile
ri- nu serait qu'un sacrifice demandé
h chacun. Déjà. avec les valeurs mo-
bilières, la quesl ion se complique-
rait parce qu'il faudrait les vendre.
jPfs (>ii masse sur le marché, leur
cours serait aussitôt déprécié, et
chacun verrait son avoir rl;minué
plus encore que n'aurait ('iù l'exiger
l'impôt réclamé.
Mais c'est la plus faible partie du
capital qui est ainsi constituée.
Combien de chefs d'entreprises ne
disposent, en dehors de leur fonds de
roulement, d'aucune liquide ?
C'est, le cas général. Les plus
grandes Sociétés elles-mêmes, de-
puis quelques années, sont gênées
dans leur trésorerie par l'absence de
ces réserves. Comment les uns et les
autres feraient-ils pour s'acquitter ? t
Pas d'autre moyen que d'emprunter.
à un taux d'autant plus usuraire
que les prêteurs, assaillis de de-
mandes, so montreraient plus exi-
geants,
Avec les maisons et les terres, ce
serait bien pire. Tous les biens se-
raient hypothéqués au profit de
l Etat. En vain, les propriétaires dis-
poseraient de plusieurs années pour
s'acquitter la contribution qui leur
serait demandée dépasserait de beau-
coup leur revenu annuel.
Il est étonnant que l'opinion, si
sensible à certaines mesures comme
le prélèvement sur le coupon des
rentes, ne se soit pas inquiétée da-
vantage do beaucoup plus
dangereuse par ses répercussions. Il
est grave que M. Léon Blum ait pu
dire « C'est une des mesures que
l'opinion publique attendait et à
laquellè elle se soumet d'avance. »
C'est que la plupart n'en ont pas
aperçu les conséquences. Il faudrait
d'abord recenser les fortunes. Sur
quelles bases fixer la valeur de biens
aussi incertains que les vêtements
et les meubles pour les particuliers.
l'outillage et les marchandises pour
les industriels et les commerçants,
le cheptel, les instruments aratoires
pour les agriculteurs ? Ne parlons
pas de certains éléments de la for-
tune pour lesquels, à proprement
parler, aucune estimation n'est pos-
sible, telles que les collections artis-
tiques.
Ce sont surtout les paysans qui
seraient touchés. Une bonne partie
des maisons et des terres de France
seraient mises en vente. Plus encore
que pour les valeurs mobilières, leur
réalisation cntrainerait uno dépré-
ciation énorme, augmentant forte-
ment le sacrifice demandé. Dans bien
des cas, ce serait la confiscation.
D'ailleurs, qui pourrait acheter ces
biens mis à l'encan ? Ce ne serait
qu'exceptionnellement des Français.
puisque tous se trouveraient atteints
de mémo mais nous verrions se
Chronique agricole 1
Apiculture Observations
au trou de vol
On a dit et écrit, et la chose est très
juste, qu'un bon apiculteur est né ob-
servateur. I! ne faut cependant pas
prendre cette affirmation au pied de la
lettre, et il est permis de penser et de
dire que l'on apprend à être observa-
teur en considérant ce qui se passe au
trou de vol des ruches et en raison-
nant là-dessus. Essayons.
L'une des premières observations
que fera un novice, parce que c'est la
plus facile, c'est l'arrivée des abeilles
chargées de pollen. H y en a de toutes
les couleurs, et aussi de toutes les
grosseurs, de ces petites pelotes de
pollen qui semblent parfois charger
terriblement les pattes des butineuses:
cependant celles-d ne paraissent ja-
mais genres par leurs charges.
Les pelotes de pollen sont de cou-
leurs différentes, d'après les fleurs sur
lesquelles les abeilles les ont recueil-
lies, étant admis que les butineuses
travaillent continument sur les mêmes
fleurs. Les couleurs de quelques pol-
lens sont pissenlit et genêt, jaune
orange groseilles à maquereaux, vert
sombre sycomore, jaune verdàtre
crocus, orange chardon, jaune pâte
trèfle blanc. brun clair quelques pa-
vots ont du pollen pourpre très foncé.
Les abeilles emploient le pollen, con-
cnrremment avec le miel pour nourrir
les larves du couvain, le pollen fournis-
tsnt l'elément azote de cette nourriture.
ruer à la curée des étrangers ou des
naturalisés de fraîche date, qui ont
déjà réuni les capitaux nécessaires
pour le fructueux pillage qui leur
serait otTert. La France a connu une
pareille épreuve au début du
xix" siècle, et les méfaits de la fa-
meuse bande noire sont encore vi-
vants dans les souvenirs de la pro-
vince. Il sufflt do réfléchir un ins-
tant pour saisir le désastre que cau-
serait la mise en vente simultanée
des fermes, des usines, des maisons,
des terres de France.
Les socialistes et les communistes
réaliseraient ainsi leur programme,
qui est de détruire la fortune fran-
çaise et l'épargne. Faisons bien at-
tention, en effet, que ces maisons,
ces champs, ces prés, ces vignes, ces
vergers, orgueil et joie des paysans,
ne sont pas venus par hasard entre
lours mains. Ils les ont acquis à
force d'économies poursuivies coura-
geusement par plusieurs générations.
C'est de la part des socialistes, qui
se vantent parfois de vouloir amé-
liorer la condition du plus grand
nombre, une aberration singulière
que de vouloir la destruction de
l'épargne, unique moyen d'atteindre
ce but. Pendant qu'ils y sont, ils
pourraient taxer aussi l'intelligence
et l'énergie de l'ouvrier qui travaille
pour devenir patron à son tour du
fermier qui, patiemment, met do l'ar-
gent de côté, en se privant, pour
acheter un jour la terre qu'il cul-
tive du jeune médecin qui se fait
une clientèle.
I/»s impôts sur le revenu, si pé-
nibles qu'il? puissent être, restent l.o-
lérablcs tant qu'ils ne tarissent pas
la sourrc mémo du revenu. L'impôt
sur le capital est désastreux, parce
qu'il supprime les revenus futurs.
A défaut du simple bon sens, l'hi--
toire nous apprend que cet impôt,
appliqué trois fois pendant la Révo-
lution sous le nom d'emprunt fonce,
et plus près do nous en Allemagne
après ia guerre, n'a eu d'autre effet
que d'amener à la faillite totale notre
Directoire et la République marxiste
de Weimar, ouvrant ainsi la voie à
Bonaparte et à Hitler.
Antoine DE TahlI
Nouvelles économiques et financières
t» tonnaq» détonné dan* no« porta au
1" maat.
> D'après les statistiques du ministère
de la Marine marchande, l'état du ton-
» nage désarmé dans nos ports s'établit
I ainsi (tx bruts)
r Tonnage désarmé su 15 Janvier 117 025
Tonnagre désarmé au 1" mars. 189 *»'
Augmentation sur l'état précédent. 72176
L'augmentation vient» des paquebots
1 (+ 48701) et des vapeurs de charge
3 (+ 21167).
3 *•♦
La production des houlDirei français»!
en lévrier 1938.
1 D'après les statistiques réunies par
1 le Comité central des houillères, les
5 houillères françaises ont produit, en fé-
vrier 1938, 3 770 812 tonnes de houille et
de lignite avec 20,8 jours de travail
en moyenne générale, au lieu d« 3 705 05G
t tonnes en janvier avec 20,5 jours de
r travail, et de .? 75» 150 tonnes en février
a 1937 avec 21,6 jours de travail.
1 La produdlon journalière moyenne de
l'ensemble des mines s'est établie à
180 808 tonnes, au lieu de 180178 tonnes
le mois précédent.
• L'effectif ouvrier inscrit est passé de
s 215 4S9 unités fin janvier à 246 305 nn
s février, en augmentation d'environ
13 100 unités sur février 1937
t Dans le bassin du l'ord et du Pas-de-
Calais, la production de houille a at-
teint 2 254 120 tonnes, au lieu de 2 165 13!
tonnes en janvier, et de 2 313S10 tonnes
• en février 1337..
1 Hans le bassin de Lorraine, il a été
extrait 5S0 030 tonnes en février, au
lieu de 526 929 tonnes le mois précédent,
>i et de 498900 tonnes en février 1937.
r Dans le Centre et le Midi, l'extraction
s'est établie à 966 653 tonnes, au lieu de
012 993 tonnes en janvier, et de
986 4-19 tonnes en février 1937.
La production de coke métallur-
gique dans les cokeries des houillères a
atteint 331 708 tonnes, au lieu de 3tS 067
t tonnes le mois précédent, et de 318801 t.
en février 1P37.
s La production d'agglomérés (y com-
C pris celle des semi-cokes et produits
Les abeilles en font une grande con-
r,mmt,tion durant la période d'élevage,
et les contrées pauvres en polien au
[•rinlemps ne sont guère favorables à
l'apiculture.
L'apport de pollen est un Indice très
sérieux de la ponte de la reine et par
conséquent de l'activité printanière de
la colonie ce n'est pas cependant une
preuve infaillible et on a déjà vu des
colonies sans couvain amasser de
grandes provisions de pollen.
Les lignes indiquant Que les abeilles
récoltent du nectar no sont pas aussi
apparents a première vue, mais ils
existent.
Quand vous voyez une abeille reve-
nant des champs tomber lourdement sur
la planchette de vol, l'abdomen très dis-
tendu, vous pouvez être sûr que la
miellée donne franchement.
Lorsqu'il y a miellée et que le nectar
est abondant. 11 se fait toujours une
ventilation à t'entrée de la ruche, vers
le soir. On voit alors un grand nombre
d'abeilles qui se tiennent plus ou moins
alignées d'un côté de l'entrée, le corps
tendu en dehors sur la planchette de
vol. la tête tournée vers la ruche, les
pattes fermement appuyées sur la
planche et les ailes vibrant si vite
qu'elles sont presque Invisibles. Cette
manœuvre est accompaani^e d'un bour-
donnement sourd Qui augmente le soir
jusqu'à devenir un bruit qu'on entend a
une grande distance de la ruche. Lors-
qu'on place doucement la main derrière
les ventileuses. on sent un courant d'air
chaud.
L'objet de la ventilation est double
aérer ta ruche et en chasser l'air charge
d-'humidité: et par là aider k la matura-
tion du miel et le rendre capable d'être
opercule. Le nectar apporté par les hu-
tineuses est très aqueux, mais les
abeilles le soumettant ainsi & un cou-
rant d'air, il perd son excès d/eau et
eemi-distillés). de 4:» 701 tonnes en fé-
vrier 1931 et de 476 336 tonnes en jan-
vier 1938, s'est établie à 417 315- tonnes
en février 1938.
••*
La radiotéléphonie dan» les trains de
marchandises américain».
Divers pays ont été déjà utilisé la
radio-télépho'nie dans les trains
Les chemins de fer norvégiens (cf.
Chronique 10. 12. 37) ont équipé les
trains de marchandises aui circulent
entre Trondjein et la frontière suédoise
d'appareils de radio-téléphonie, ondes
courtes.
En France, une installation de ce
genre fonctionne depuis deux ans sur
tes chantiers de triage pour les ma-
nœuvres dans des grandes gares de
triage dn réseau du Nord.
Aux Elats-Unis. le New-York, New
Haven and Hatfûrd Railroad s'est livré
en 1935 à une expérience concluante de
radio-téléphonie bilatérale sur un train
de marchandises.
Enfin, deux autres réseaux américains
ont dernièrement, l'un procédé à des
essais et l'autre mis en application la
radio-téléphonië à ondes courtes.
Le Pensylvania Railroad a, le 14 dé-
cembre, procédé à une série d'essais de
radio-téléphonie à ondes courtes entre
la locomotive et le dernier wagon d'un
train de marchandises allant de Phila-
delphie des villes du Sud et de l'Ouest.
Les essais ont été faits alcrs que le
train était en marche et furent tout à
fait satisfaisants. L'audition était aussi
bonne que celle d'un téléphone ordi-
naire et ies appareils aussi simples.
De son cMc-, le Southern Pacifle avait
chtenu, il y a quelques mois, de la
Commission fédérale des commumc.i-
tions l'autorisation d'utiliser la radio- I
téléphonie ft ondes courtes pour assu-
rer la sécurité de la marche des trains
en cas de nécessité urgente.
Les travaux ommencés à la fin de
1937, dans la région de la sierra Ne-
vada ont été terminés au début de
cette année. L'installation, composée
d'un poste rarlio-tciéphonique et d'un 1
poste radio-télégraphique, doit être
utilisée en cas d'urgence
LES MASSES ET LA MORALE
Les masses et la morale, deux sujets qui
ne sont pas toujours rassemblés et qu il
faudrait, à tout prix. unir, au temps présent
suitout ce sont les sujets de deux ouvrages
parus dans la même Bibliothèque de phi-
losophie scientifique et qui se complètent
heureusement.
Psychologie des masses
Il y a quelque temps, un prêtre qui a
donné sa vie à l'action sociale nous disait
« 11 nous manque une psychologie des
masses. » C'est le titre d'un essai (1) de
M. André Joussain, agrégé de philosophie,
auteur déjà d'ouvrages sur les passions hu- I
mines sur les sentiments et l'intelligence.
Le sujet appellera maintes études, le temps
présent fournira abondamment la matière.
Ceux qui ont pu suivre un peu, grâce à !a
radiophonie, la préparation du plébiscite al-
lemand pour l'Autriche ont pu mesurer,
sans même le voir, à quel degré d'avilisse-
ment les régimes fondés sur la mobilisa-
tion des masses et sur la soumission mas-
sive, sans nuances et sans réserve, au pou-
voir, peuvent conduire les hommes. Durant
plusieurs jours, l'Allemagne a donné le
spectacle d'une fête foraine épileptique,
agitée de discours plus proches du hurle-
ment que de l'art oratoire, assaisonné de
musique grossière et tapageuse qui évoquait
les tam-tams lancinants. Les spectateurs
étrangers relèvent tous la stupeur l'abêtis.
sement qui suit, pour le plus ytand nombre,
ces séances d'excitations massives.
La chose n'est pas nouvelle, on en con-
naît à peu près les lois. La caractéristique
des phénomènes contemporains réside dans
l'ampleur et dans l'intensité, frénétique et
même diabolique. Nous sommes loin de
l' époque où un millier d hommes à peine
s'emparait de la Bastille, y massacrait asse* I
férocement une garnison fort restreinte, la
légende n'étant brodée par le peuple I
qu après, ainsi que le note M. Joussain.
L'auteur distingue les masses et les foules.
Pour lui, la foule est un rassemblement
d'individus assemblés par un sentiment, un
vouloir commun, poursuivant une même fin,
qui peut être uniquement spectaculaire. La
masse, au contraire. est faite d'individus
ordinairement dispersés, mais. placés en con-
ditions semblables à certains égards, suscep-
tibles dès lors de s'animer par un sentiment
ou un vouloir communs c'est la nation, la
classe sociale, la secte ou les hommes de
(I) Psychologie des masses, un vol.
15 francs.
prend la densité que nous lui connais-
sons. A l'intérieur de la ruche, d'aulns 1
al>fj!ies sont occupées aussi à. ventiler
pour entretenir la circulation de l'air
autour des rayons. Ces constatations font
comprendre pourquoi, en été, il es!
nécessaire que l'entrée de la ruche sou
largement ouverte.
On peut encore observer, à l'entrée,
une autre ventilation, qui a un but tout
différent. Les ventileuses ont la même
attitude, mais avec le bout de l'abdomen
élevé et l'organe émetteur d'odeur, l'or-
ganc nassanoff exposé. L'odeur émise
par cet organe est dispersée par l'agi-
tation des ailes et sert à attirer d'autres
aheilles vers sa source. Cette ventilation
odorante est encore produite lorsqu'un
essaim se met en grappe et surtout lors-
que l'essaim prend possession d'une
ruche. Dans ce dernier cas, on voit un
grand nombre d'aheilles s'are-bouter sur
la planchette de vol, exposer leur organe
nassanotf et ventiler vigoureusement
L'odeur qu'elles répandent ainsi est très
prononcée et sert à attirer les autres
abeilles de l'essaim vers l'entrée de la
ruche. II est donc tout indiqué qu'elles
ne soient pds dérangées.
Toutes les fois qu'il y a possibilité
froides, on trouve un grand nombre
d'aheille,s sur le sol, devant la ruche.
L'apiculteur peut s'imaginer qu'il a dé-
couvert un cas de crawlinrj, un cas
d acariose. Lourdement chargées, ces
aheilles, fatiguées, ne peuvent pas at-
teindre la planchette de vol ou tombent
à côté, et tandis qu'e:les essayent pen
dant un certain temps de se reposer,
elles sont prises par le froid et de-
viennent incapables de reprendre leur
essor. Elles périssent là. à moins que le
lendemain matin un bienfaisant ravon
de sofeil ne vienne les réchauffer et leur
redonner de la vigueur.
11 ne faut pas confondre ces abeilles
Le vagabondage des capitaux
problème national et international
Le placement de capitaux à
l'étranger affectait autrefois une
forme ouverte, régulière et tout à
fuit normale. 0
Les industriels et les commerçants
conservaient des disponibilités dans
les pays avec lesquels s'exerçaient
leur» échanges pour la bonne marché
de leurs transactions. Les capita-
listes et les épargnants achetaient
sur le marché intérieur ou sur les
marchés étrangers des titres d'Etal
ou d'affaires privées pour bénéficier
d'une rémunération plus large que,
dans les entreprises de leur propre
pays.
Toutes ces opérations se prati-
quaient au grand jour et, dans la
plupart des cas, ave l'autorisation du
gouvernement qui, pour des raisons
de politique extérieure, favorisait
l'émission d'emprunts étrangers.
A cette époque de l'avant-guerre.
les capitaux français expatriés ser-
vaient l'intérêt national, car, outre
les opérations de politique nationale
qu'ils facilitaient. ils constituaient
une masse importante de revenus
qui, en rentrant chez nous, compen-
sait le déficit de notre balence com-
merciale.
Avec les temps troublés de l'aprfte-
guerrrs un changement profond s'est
produit. D'abord la question des
avoirs correspondant aux achats ef-
fectués à l'extérieur se pose d'une
façon beaucoup p plus large q'ie
précédemment. Ensuite, l'accroisse-
ment très lourd, en tous pays, des
charges fiscales a incité un grand
| i.ombre de capitalistes à expatrier
tout ou partie de leur fortune. Enfin
les menaces de dévaluation du franc
ont, à diverses périodes, accéléré
chez nous ce mouvement de sortie de:
capitaux.
même profession. Dans la masse comme dans
la foule, les supériorités d'esprit et de coeur
s'annulent mais, tandis que les individus
en foule s'entraînent l'un l'autre, la per-
sonnalité de chacun s' effaçant, dans la
masse dispersée, la contagion des idées et
des sentiments est sujette à interruptions tt
à antagonismes perpétuels. Ici apparaît l'es-
sentiel de la méthode suivie par Lénine et
par Hitler, par Mussolini aussi, quoique à
u, moindre degré rassembler constamment
les masses en foules pour les uniformiser,
en leur administrant. au rythme échevelé,
les mythes sociaux, passionnés, sentimentaux
et sommaires que M. Joussain étudie pour
dégager ensllite la logique spéciale des
masses, la contagion des émotions, les
moyens de les mener, l'influence énorme I
des mots.
Dans cette étude fouillée qu'on doit lire,
M. Joussain note un trait amusant. Après
le 18 brumaire, le peuple était prêt i
désespérer lorsqu'il apprit que Bonapar'e
était dictateur on le rassura bien vite en
l'avertissant qu'il avait été nommé premier
consul. C'est ainsi qu'aujourd'hui certains
rêvent de conduire doucement le peup!e
français à un régime totalitaire en l'appâ-
tant avec des mythes antifascistes.
La vie morale
Nous souffrons d'une crise universelle.
qu; sévit dans tous les pays, dans toutes
les classes, qui s'étend à tous les do:naines.
Et les causes profondes sont morales. Il
manque aux hommes de notre temps une
morale. Ils confondent liberté et absence de
règle, l'autorité nécessaire avec l'autorité
extérieure qui impose du dehors. Bref, le
dedans et le dehors ne se concilient plus
dans le dessus qui est fin intérieure et exté-
rieure. C'est ainsi que M. Jacques Che-
valier, doyen de la Faculté de lettres de
Grenoble, pose le problème de It vie mo-
rale pour ce temps (I). Et ^1 est assuré que
le» mobilisations totalitaires de marses, si
clles peuvent garder un certain souci de la
morale, impliquent l'abaissement de celle-ci 1
à la grossièreté des mythes sociaux dans
la mesure même où s'étend le totalitarisme
inspirateur. Le nationalisme de Mussolini,
pour un peuple catholique, inclut maintes
valeiTS morales chrétiennes. Le racisme
brutal de Hitler, dans une nation de
croyances divisées, en méconnaît le plus
grand nombre. Il n'en reste plus chez Lé-
(I) La vie morale et l'au-delà, un vol.,
17 francs.
saisîes par le froid avec des abeilles
malades. En les disséquant, on trouve du
nectar dans leur jabot de plus, elles
ont, très souvent, la tête tournée vers la
ruche, tandis que les traînantes par
maladie s'éloignent de 'a ruche.
D'autres fois, à la fin de l'hiver ou au
printemps, on peut rencontrer une autr»
espèce d'abeilles trainantes qu'on sd'ait
tenté de prendre pour des malades, mais s
qui, en réalité, sont des abeilles mourant
de faim. Après l'épuisement des provi-
sions, elles sont tombées en grand
nombre sur le plateau et, ne pouvant,
faute de forces. remonter, elles >e
trainent langoureusement en denors
pour bientôt y mourir. En les examinant,
on trouve que leur abdomen est rata-
tiné et vide. Il faut alors se hâter de
venir en aide à la colonie, s'il n'est paa
trop tard pour la sauver. Dans ce but,
on verse du sirop tiède sur les rayon»,
au milieu des abeilles si elles pa-
raissent reprendre vie, on leur donne m
nourrisseur et on continue de les ravi-
tailler jusqu'à ce que tout danger de
famine soit écarté.
Fr. Berxard.
«
Quelques bonnes recettes
Linge roussi. En repassant le
linge avec un fer trop chaud, un le
roussit parfois, rt on croit que tout
est perdu. Cependant, bien souvent du
moins, quand la brûlure n'est pas
trop prononcée, on peut guérir le mal
grâce à un emplâtre préparé ainsi
dans un demi-litre de vinalgre de vin,
faire bouillir 60 grammes de terre h
foulon, 4 grammes de savon blanc, et
le jus de deux oignons très fortement
pressés. Quand la pâte est épaissie,
étendez-la sur l'endroit roussi où vous
Sous l'influence de cet exorîe
d'avoirs importants que nos services
financiers ont chiffres jusqu'à 80 et
100 milliards, un grand trouble s'est
produit, tant sur ;.otre marché inté-
rieur que sur les marchés étrangers
Qu'il nous manque des capitaux.
par suite de cette évasion, pour pour-
voir aux besoins de l'économie nalio-
nale, c'est incontestable. Mais, en
mémo temps, il y a pléthore de
capitaux disponibles eu plusieurs
pays.
Cette abondance d'argent disponible
venu de l'extérieur bouleverse le ré-
gime du placement dans les nations
où il se produit, et d'autant plus
gravement que cet argent n'est dé-
posé qu'à court terme.
Aux Etats-Unis, les effets de cet
afflux de dépôts ont été si sensibles
et si préjudiciables à l'équilibre du
marché financier que des disposi-
tions ont été prises pour aboutir à
un refoulement. L'Etat américain
frappe d'un impôt spécial ces capi-
taux errants et réglemente très sé-
vèrement leur rémunération.
De ces mesures, le Trésor améri-
cain escompte une prompte influence
pour provoquer l'émigration de ce:
capitaux. Les propriétaires de ces
avoirs recherchent, par leurs migra-
tions, la plus grande sécurité pos-
sible en même temps que la meil-
leure rémunération possible.
Aux Etats-Unis, pays de monnaie
flottante, l'incertitude de la stabi-
lité du dollar était contre-balancée
par l'intérêt avantageux du moment
où cetui-ci diminue, il n'y a plus,
pour le capitaliste, de raison suffi-
sante de maintenir ses capitaux en
ce pays.
Ainsi, la Suisse, pays de monnaie
toujours attachée à l'or, a vu affluer
nine ou Staline, libres de racines occiden-
tales et disposant de masses très peu résis-
tantes.
Une morale implique une métaphysique.
On connait celle qui anime M. Chevalier.
Il la colore d'une idée philosophique qui le
hante particulièrement les natures créées
requièrent un équilibre foncier, synthèse
d'aspects complémentaires. Les choses res-
pectent cet équilibre, l'homnie le bouscule,
dissociant et opposant les aspects complé-
mentaires pour son malheur. Il oscille alors
d'un excès à l'autre. Cet équilibre gouverne
l'univers entier dans le monde moral il
est justice et amour, « équilibre en hau-
teur » dès lors. Equilibre entre le relatif et
l'absolu, contre l'absolutisme humain déré-
glé qui va de l'anarchie à la tyrannie. Equi-
libre entre la nature et la loi, car la morale
est naturelle, non en suivant la nature en
bas, mais en trouvant, dans la loi, le moyen
de l'élever. Equilibre entre l'individu et
la société, contre le faux individualisme
posé par Rousseau dans l'ordre politique et
transposé par Kant dans l'ordre moral.
Equilibre, au sein de l'individu même, de
la personne plus exactement, entre la vie
extérieure, !a vie intérieure et la vie supé-
rieure. Ainsi se fonde le progrès humain,
1.2 seul vrai, par élans vers le haut, qui
n'a raison et sens qu'au delà. En sorte que
cet au-delà restitué apparaît comme l'unique
fondement de la oaix et de la sagesse pour
nos société» affolées.
Nous rejoignons ainsi le problème des
masses qu'on n'élève pas avec des mythes.
Il leur faut ur.e pâture humaine, un aliment
digne de l'homme, au-dessus de lui, Ce
ne peut être que Dieu. On doit seulement
rappeler que ce n'est pas ici le germe d'un
superindividualisme. L'homme est fait pour
vivre en société et, à toute société, des ins-
titutions sont indispensables. En sorte que
le retour à la paix, la çuérison du déséqui-
libre demande, à la fois. celle des âmes
et celle des institutions celles-là ne se
passant pas de celles-ci, dans l'Eglise
comme dans l'Etat. L'homme a besoin de
l'Eglise imoérieusement, mais il ne saurait
se passer de l'Etat, de bonnes institutions
politiques qui lui dispensent généreusement
ce bien de parfaite suffisance de la vie hu-
maine que nous appelons le bien commun.
Oublier I'Efflise. c'est ruiner l'homm« et
l'Etat. Oublier l'Etat, c'est l'abandonner
à sa lourdeur qui le tire en bas lorsque
ta mal devient insupportable, l'Etat se re-
dresse et se venge en devenant totalitaire.
° GEORGES Viance.
la laisserez un bon moment. Lavez en-
suite la tache affreuse aura disparu.
Le cellular. Toutes les dames
connaissent bien le cellular dont on
fait des chemises d'hommes. Une lec-
trice, jeun» encore, a eu l'idée de se
tailler une blouse sportive, très
seyante, dans une de ces chemises un
peu fatiguée. Des points d'épine ornent
l'encolure et les pnignets. Imitez donc
ce geste, mesdemoiselles.
Stylo encrait*. L'encre qui se dé-
pose à la longue sur la plume d'or et
dans le réservoir d'un stylo, a pour
dissolvant l'alcool à brûler. Mettre un
peu de cet alcool dans le stylo, en
place d'encre, laisser agir quelque dix
ou quinze minutes, vider et laisser
évaporer !'mettre de l'encre.
Pour chasser les mites. Dans
500 grammes d'alcool, faire dissoudre
10 grammes de naphtaline, autant
d'acide phénique et 5 grammes de
camphre. Un peu après, ajoutez 5 gr
d'essence de citron, 2 grammes d'es-
sence d« thym et autant d'huile de la-
vande.
Renseignements commerciaux
TOURTEAUX. Marseille. On cote
les 100 kg, pris en fabrique eus co-
pras demi-cochin, 135 coprahs derni-
blancs, 18û coprahs ordinaires, 110
arachides Ruflsque blancs, 102 ara-
chides Ruflsque Coromandel, 91 ricins.
52 lins, 150 palmistes, 92.
Lille. Tourteaux de lin. calmes
grand format, 138 petit format, 140
i d'arachides, fines plaquettes. 1?5 extra
blancs, 125 blancs, 120 gris-lianes.
dans ses banques des dépôts massifs.
L'influence préjudiciable constatée
aux Etats-Unis, pays de 1L'3 mil-
lions d'habitants, prend en Suisse,
pays de 4 millions d'habitants, allure
de calamité.
La présence dans un système» ban-
caire national d'une surabondance d.j
capitaux importés n'est supportable
qu'à la condition de pouvoir trouver f'
un remploi à l'intérieur ou à l'exté-
rieur. Si ce remploi ne peut norma-
lement s'effectuer, il en résulte une
menace grave pour la monnaie et
pour le crédit du pays. puisque l'un
et l'autre se trouvent à la merci de
brusques déplacements de ces capi-
taux vagabonds.
Les règles fixée* par la Banque na-
tionale suisse sont les suivantes 1
1° Les dépôts étrangers à vue en
francs suisses ne porteront plus d'in-
térêts »,
2° Tous les capitaux actuellement dé-
posés k vue en Suisse devront être
transformés, dans le plus bref délai, en
dépôt à moins de trois mois
3* Aucun nouveau dépôt étranger h
vue ne sen accepté s'il ne remplit pas
la condition énoncée ci-dessus
•i° Il sera prélevé, sur tout capital
étranger déposé pour moins de si*
mois dans un établissement de crédit
suisse, une commission de 1
5* Aucun capital étranger ne pourra
porter d'intérêts s'il n'est déposé ea
Suls-se pour neuf mois au moins.
Enfin, les banques suisses s'engagent
a refuser de prendre en dépôt des bil-
lets de banque suisses pour le compte
d'étrangers, même dans le cas où les
dépositaires demanderaient à louer des
coffres-forts.
Telles sont les mesures de protec-
tion prises sur deux marchés très
différents par leur importance, pour
se protéger contre le vagabondage
des capitaux. A. X.
L'é'ectrification, grand secours
pour les réseaux déficitaires
Dans de nombreux pays, l'exploi-
tation des chemins de fer provoque
de graves difficultés financières. Le
transport des voyageurs entraîne de
lourdes charges, et celui des mar-
chandises n'est qu'assez faiblement
rémunérateur. On compterait plus
facilement dans le monde les réseaux
bénéficiaires que les réseaux déiici-
taires. Il en résulte, pour la plupart
des pays, de difficiles problèmes, le
chemin de fer, malgré les progrès de
l'automobile, continuant à exercer
une influence profonde sur la vie
économique.
Durant les dernières années, des
dispositifs techniques nouveaux ayant
permis le transport de la force élec-
trique à grande distante, les diri-
geants des réseaux ferrés se sont
tournés vers l'éleçtriflcation pour ob-
tenir une exploitation moins oné-
Le nouveau matériel d' 'Air France"
La Compagnie Air-France, dont la
ligne d'Extrême-Orient vient d'être
considérablement améliorée, tant au
point de vue vitesse qu'au point de vue
confort, par la mise en service des
Dewoitine iong courrier, réceptionne
actuellement des apparfils Blûcti 2"A),
destinés à son réseau continental.
Ces appareils, parfaitement au point,
la fois les plus rapides leur vi-
tesse maximum est de 350 kwh. et les
plus confortables de tous les avions
en service en Europe sont construits
par les usines de la S. N. C. A. du
Sud-Ouest, qui les livrent à ia cadence
d'un par rtîois.
Au 27 mars 1938, date à laquelle l'ho-
raire d'été il est entré en n vigueur,
fi Biôch 220 étaient à la disposition
d'Alr-Kraive et. assuraient l'exploita-
tion de l'importante ligne axiale Lon-
dres Paris Marseille, en correspon-
dance avec les lignes d'Afrique et
d'i>rient. Cinq services quotidiens re-
lient leç deux grandes capitales en
soixante minutes environ.
I>e nombreuses autres améliorations
ont été réalisées, pour l'ensemble du
réseau. à l'occasion du nouvel horaire
d'été. D'ores et. déjà, il est heureux
garde la première p'.aco sur la plus
courte ligne aérienne du monde.
109 grand format, 107 petit format, 117
de coprah, 130 de mais, 128 de pai-
miste, 105.
AUX 100 KILOS
VILLES | Bl« Iseiïl jOrge |1t«h| Son \twm
Btannts |'| ISS IÎÎM IM..W2..
Bios. 125. IM 13* i«. 217
Oen IS».. 12» 9I..2J6S0
Chartres. 3 148 I I 152 M M ..llM
Charte.3 1<1& 1 l 122511 .1214
Mtm-nierrj. = 110 U7 i» lit ..50.. 21?..
Dijon US 150 IIS 60 ICO ..2 6
Dunkerque.. t; £ 14 ••[
Kmox. *.« IBB II .M -.j
Lion «^ lï».. 16 ..114. t I2IT..
Màcon «£ 131 ..1*7 60 IIS 103 6» |§..
Monterez.. 5 | 14 l«M5,J.»5
Nevers. 3C IM 162 61 lit ICO 2M..
itUiviers. 1*8 '<
Privin» i= lî« 14150 lit»; i
Heim» ^l U7 U, tS 114
Soi«H>D«.3 r°, IH ..I.M 1*7
Surgère* 147 M Vit .lU St..
Tïove. 12» l«îSi 110 ..f.|0 JI7
Wtxinm. ;M 133 ..< 173
Venrin. i U6 IIS.. IN ..j
LAINES
On cote le kilo, disponible miai ou ma-
gasin Marseille. Tunisie 1 unis suint
6.25 à 6,50 dito lavée 16,50 à 18
débris 4,50 à 5 pelade 15 à 15,50
Tunisie vieux matelas B 9 à f2,25 1
Sousse suint 5.75 à 6 dito débris 4.50
à 5,50 Sfax suint 6 à 6,25 Sfax débris
4,50 à 5. Constantine Constantine suint
7.50 à 8 dito débris 6 à 6.25 pelade
14 à 14.50 Alger colons suint 6,50 A
0.75 dito arabes suint 6 à 0,25 arabes
débris 5 à 5,25 Oran colons suint 6,25
à 6,50 Oran arabes suint 5,50 à 5,75
dito débris 4.50 à 5. Ma'rcc Fez suint
7 à 7.25 dito Fez lavée 15 à 15,50
Larache Aboudhla suint 6.75 à 7 ha-
raehe Beldia 6 à 6.25 mf>re Isvée 15 k
15.25 débris lavés 8,50 a 9,03 V.zlux*
reuse. L'électricité, en effet, même
produite par des moyens thermiques
avec le charbon, coûte bien moins
cher que la chauffe de locomotives
à vapeur qui n'utilisent que le quart
de la force à tirer du charbon con-
sommé par elles.
avec l'électricité produite par
la force hydraulique, le prix de re-
vient tombe très bas. Dans tous les
pays, on s'efforce de généraliser l'em-
ploi de cette houille blanche. Ainsi,
l'éleçtriflcation des réseaux ferro-
viaires s'étend de plus en plus.
Toutefois, il y a des considérations
graves qui font obstacle à celle
transformation de la force motrice
sur les lignes ferrées. La défense na-
tionale ne s'ae-commode pas toujours
de ce progrès. En temps de guerre.
les bombardements aériens pour-
raient détruire s'un seul coup les
centrales électriques, couper les
lignes de transport de force et le dis-
positif de distribution du courant.
C'n avait envisagé sur divers réseaux
la conservation des locomotives fi
vapeur pour le temps de mobilisa-
tion, la traction électriquo étant uti-
lisée en dehors de ce temps excep-
tionnel. Tout bien examiné, les spé-
cialistes ont préféré maintenir l'an-
cien système, et jusqu'à nouvel ordre.
Malgré ces difficultés particu-
lières à certaines régions, l'é-lectrifl-
ration ne cesse de largement pro-
gresser. Chez nous. l'ancien réseau
P.-O.-Midi avait usé largement du
courant électrique pour les lignes
au sud de la Garonne et pour le par-
cours Paris-"Viorzon on travaille
à l'aménagement
ancien réseau Etat, l'électriflcation
va fonctionner entre Paris et le
Mans. Le réseau métropolitain s'est
accru de lianes électritiées, notam-
ment jusqu'à Massy-Palniseau.
La Suisse, qui a le plus complet
de-s réseaux électriflé.s, s'applique a
l'étendre encore. Sur son territoire,
la houille blanche s'offre partout à
la disposition de l'ingénieur.
Dans la plupart des pays, l'année
1937 a enregistré une large extension
de l'électriflcation.
Les Allemands ont mis en chantier
une vaste entreprise pour électrifier
350 kilomètres Nuremberg-Halle avec
embranchement sur Leipzig, Plu-
sieurs centaines de kilomètres sont
en voie d'électriflcation en Autriche,
dans le Tyrol.
Durant l'année dernière, ta Bel-
gique s'est cantonnée sur la réserve,
bornant son activité à préparer un
projet, d'équipement électrique d*v«
lignes qui rayonnent autour de la
capitale.
En (Vrande-Bretagne, In travail
d'électrification s'accomplit rapide-
ment. De grands parcours pourront
M'p mis en service sans tarder, après
les travaux exécutés en 1937.
L'Italie possédera bientôt la plus
longue ligne ëloetrifiée du monde,
Salerne-Reggio de Calabre, 420 kilo-
mètres. On pourra bientôt parcourir
en train électrique une distance de
plus do 1 000 kilomètres, de Bologne
a l'extrémité Sud de, la péninsule. Des
travaux sont entrepris sur les par-
cours Milan-Bologne-Aneône ot
Rome-Livourne, soit un millier de
kilomètres.
En Pologne, en Suède, en Norvège,
en U. R. S. S.. en Danemark, tout est
mis en reuvre pour étendre aussi ra-
pidement. et aussi largement que pos-
sible l'équipement électrique de*
voies ferrées.
Par le moyen de l'électricité, tous
les pays s'emploient à rendre l'ex-
p !oitation des réseaux plus souple,
plus rapide, moins onéreuse. Avec In
courant électrique, le gaspillage dit
charbon disparait. On peut largement
réduire le personnel. Le triage der
wagons s'effectue mieux et plus ra-
rapidement. La marche des convois
peut être accélérée. Enfin, il y a
pour les voyageurs grand agrément.
Tel est, dans son ensemble. le pro-
gramme général d'équipement élec-
trique qui s'aocomplit dans le monde.
Un s'étonnera peut-être que je n'aie
pas cité les Etats-Unis. Je m'en ex-
plique. Cet immense pays n'a encore
qu'une très faible proportion de
lignes éiectrifiées, et l'extension de
l'électrification ne suit qu'un cours
très lent. L'Europe, à ce point de
vue, l'emporte de beaucoup sur
l'Amérique.
Jean Osche.
Aboudhia suint 6,75 à 7 Beldia 6 à
6.50 mère lavée 14,50 à 13 pelade
13.50 à 14 débris lavés 8,50 à 9,50
Beldia 6 à 6,25 mère lavée 15 A 15,25
débris lavés 8 A 9 Urdlgrla suint 6.25
A 6,50 Mazagan suint 6.25 à 6,50 di'.i'
lavée 13,50 à 14 Mogador sutnt 4,75 4
5 Soudan 8 à 8,25.
HALLES CENTRALES
fruits. les 100 kg-, diront d'Italie
35" fraises de Carpentrae 1 700. oranges
d'Algérie sanirulnes 660. poires de cbolx
900, pommes de choix 650, communes 380,
tomates d'Algérie 800.
VINS
On cote à Bézlers. Vin rouire U.îS A
16,50 le degré, A l'becto nu, pru chez le
récoltant, tous frais en su, selon qualité,
logement et degré.
Carcagsonne. Vins 9 A 10 degrés, de
16,50 a 15.50 10 dépits 5 & J3 degr£>. de
ts a 13,50 le degré leg-al
Montpellier. Vint, toute 0 degres »
19 degrés a l'hecto, 16,73 a U le degré,
nu', pris la croorlét» selun dertré. qualité.
couleur, condition et situation fie la cave.
Tous frais en sus, moyenne du lu degrés 5,
15,15.
Mines. Vins, Aramon de plaine, supé-
rieur, montagne, prrnr!cr choix supérieur
8 degrés 5 a tt degrés, 17 i 14 le degré a
l'becto Costlftres, 11 degrés et »u-de§»us,
15 à 13 vins de café, 17 a 16 moyenne
des rouges, 10 degrés. 13,25 blanc d'Ara-
mon. blanc Bourret. Picpoul, Clelrettes,
rosé Palllet, grts 16 a t5.
Perpignan. Vins ronge! de 9 degr*g 5
» 12 degrés. de 16 a 13.51/ le degré a î'hwio
nu pris a la cave du recollant, tous frais
en sua.
SUIFS
Paru. L» cote ortlclellc du suif frai*
fondu indigène a «lé établie a 280 frams
La cote eumrnerclale du suir irai» en
branche, au rendement de 70 pour uni.
ressort k 1U6 franc* les, 100 kg., mnii:« les
[rais de font* évalué* approitiuallteuient s
3j ilAUC*.
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