Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1938-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 avril 1938 16 avril 1938
Description : 1938/04/16 (Numéro 16929). 1938/04/16 (Numéro 16929).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k443306s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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Quotidien s QUARANTE CENTIMES
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5, rue Bayard, Paris-Ville. Aàrtut itiigraoh. CMOiBAYAR-fiAUiS-lt
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f p~e, ). 2' 78-1$4
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L'Homme-Dieu est mort pour sauver le
monde. Mais II ne veut pas le sauver
sans nous. Il veut de chacun de nous,
pour le calice qu'il a presque rempli,
une goutte de sang, c'est à dire notre
labeur.
Cardinal VERDIER
Le Christ s'est fait pour nous
obéissant jusqu'à la mort et ius- j
qu'à la mort de la Croix. C'est
pourquoi Dieu l'a exalté et lui a
donné un nom qui est au-dessus
de tous les noms.
La Journée
Paris, le 15 avril 1938.
La scission parait effective au sein
de la S. F. I. 0. La Fédération de la
Seine a été dissoute par la Commis-
sion administrative du parti et
M. Marceau Pivert, définitivement
exclu.
Les ministres se réuniront mer- I
Les ministres se réuniront mer-
credi matin, à 10 heures, en Conseil
à l'Elysée, sous la présidence de
M. Albert Lebrun.
D'après certaines dépêches venant
de Londres, M. Albert Lebrun se ren-
drait officiellement en Angleterre en
septembre prochain. En attendant, le
président de la République ira le
29 mai à Saint-Brieuc présider di-
verses cérémonies.
18 questions sont déjà inscrites à
l'ordre du jour provisoire de la
101' session du Conseil de la S. D. N.
qui s'ouvrira à Genève le 9 mai, sous
la présidence du représentant de la
Lettonie, M. Munters.
>:{(:
Le président Roosevelt demande
au Congrès américain de sanctionner
un total de plus de 300 millions de
francs de dépenses, tant pour le pro-
chain budget que pour aider par de
nouveaux crédits à la reprise de
l'activité des industries fondées en
vue de donner du travail aux chô-
meurs.
Le travail a repris dans les usines
aéronautiques à la suite de la sen-
tence surarbitrale de M. Jacomet,
mais la grève se poursuit dans les
autres établissements de la métal-
lurgie parisienne,
Après la signature de l'accord
italo-anglais, toujours prévue pour
samedi matin, on s'attend, à Rome et
& Londres, à ce que la France éta-
blisse à son tour des relations nou-
velles entre elle et l'Italie.
Agitation
dans le camp marxiste
Je ne peux jamais entendre
M. Marceau Pivert sans penser à
M. Goebbels et sans me dire que si
un régime « (ort s'instaurait en
France, il serait facile de trouver
parmi les anciens militants « anti-
fascistes le ministre de la Pro-
pagande.
Comme le collaborateur du Führer,
re chef de la « gauche révolution-
naire est sec, nerveux. hargneux.
Il fallait le voir, lors de la récente
bataille du Luxembourg, haranguer
les troupes d'assaut, juché sur un
camion
Malgré toute sa fougue, la victoire
n'est pas arrivé?. Aussi ne s'est-on
pas fait scrupule de le chasser de
la S. F, I. 0.
Maintenant, entre M. Pivert et
ses anciens amis, le conflit est entré
dans une phase aiguë. On « occupe »
le siège de la Fédération de la
Seine, Fédération qui donnera de-
main naissance à un nouveau parti.
Au Congrès socialiste de Royan,
tout permet de le supposer, nous
serons prives, pour la Pentecôte,
sinon des incidents habituels, du
moins de Véloifuence du maitre agi-
tateur.
Vous voyez Il y a beaucoup de
remue-ménage au sein de la section
française de l'internationale ou-
vrière.
Ajoutez aux départs Vannonce
d'arrivées ou de retours prochains
car le bruit a couru, sans doute
à tort, d'une demi-retraite de
M. Dlum, et les fidèles ne sont pas
seuls « revendiquer son héritage,
le tableau sera complet.
Cependant, tout ce bruit ne semble
pas devoir précéder de peu un
changement considérable dans la
situation respective des différents
groupes marxistes.
Le premier ministre belge
à Paris
M. Janson, premier ministre, arrive
«e vendredi i Paris où il compte passer
quelques jours en compagnie de ses
petits-enfants. Le voyage de M. Janson
«t d'ordre strictement privé.
L'accord
italo-britannique
et la fin de l'affaire éthiopienne
Les négociations italo britan-
niques auront été menées ronde-
ment annoncées lors du départ
de Al. Eden, le 20 février dernier,
elles sont maintenant achevées et
les accords vont être signés ce sa-
medi.
Les points sur lesquels les négo-
ciateur» sont tumbés d'accord ne
sont pas encore exactement con-
nus. be ce qui transpire, il est pos-
sible de conclure que la promesse
de retirer ses troupes d'Espagne
constitue l'une des plus impor-
tantes concessions faites par l'Ita-
lie. Une autre serait la modification
des frontières éthiopiennes aux
abords du lac Tsana, aiin que la
Grande-Bretagne puisse retrouver
le contrôle des sources du Nil
Bleu. Bien entendu. les accords
revaloriseront le gentlemen s agrce-
ment de janvier 1937, sur la liberté
des communications en Méditer-
ranée. Enfin les problèmes de la
Palestine, l'influence sur les rives
de la mer Rouge et la propagande
dans les milieux islamiques for-
moront sans doute l'essentiel des
autres questions abordées. Il n'est
pas sans intérêt de noter à ce
propos que le ministre d'Egypte à
Rome a été appelé à participer à
certaines des conversation^ qui ont
en lieu entre lord Perth et le comte
Cinno.
L'essentielle concession britan-
nique est la reconnaissance de
l'Empire italien en Ethiopie. Une
note vient d'être envoyée par le
Foreign Uftice à la S. U. N. de-
mandant que cette question soit
mise à l'ordre du jour du Conseil
dont la session s'ouvre le 9 mai.
Il s'agit de délier les membres de
la S. L>. N., dont beaucoup ont déjà
procédé à une reconnaissance de
fait, d'un engagement du D juillet
193(3, par lequel ils étaient tenus
de ne pas reconnaître les modifi-
cations de souveraineté imposées
par la violence.
Ainsi va se clore une période
bien difficile pour l'Europe. L'af-
fuire d'Ethiopie n'est-elle pas pour
une large part à l'origine des
difficultés avec lesquelies nous
sommes maintenant aux prises ? Y
C'est grâce à elle que les petites
nations se sont détachées de la
S. D. N., ayant administré la
preuve de sou incapacité à assurer
le maintien de leur indépendance;
c'est grâce à elle que ces nation-,
se sont rapprochées des puissances
dont l'audace et l'esprit d'aventure
semblaient devoir « payer » sans
rencontrer d'opposition sérieuse.
M. Goebbels n'a-t-il pas pris le
soin de proclamer officiellement
l'autre jeudi, à Nuremberg, ce qui
était fort clair depuis longtemps :1
« Lorsque nous occupons la Rhé-
nanie, nous attendons que l'An-
gleterre et la France se soient
enferrées en Abyssinie, et quand
une joyeuse bagarre a éclaté là,
nous disons Eh bien, nous aussi,
nous nous permettons quelque
chose. » Mais, non seulement la
violence allemande a trouvé dans
la guerre éthiopienne des leçons et
des exemples, elle doit à cette
expédition la constitution de l'axe
Rome-Berlin.
Mais rien ne sert de récriminer.
Nous payons maintenant, avec des
intérêts fort lourds, les aveugle-
ments de la politique menée en
1935 et 1936. Les pères ont mangé
des raisins verts. Certes, cette
reconnaissance de l'Empire italien
peut bien apparaître à certains
Les ingénieurs, pour répondre aux nécessités de l'aérodynamique, donnent
aux voitures destinées aux grandes vitesses des aspects inquiétants. Pour s'atta-
quer au record du monde de vitesse en automobile, les Ang'ais viennent
d'achever la construction d'un nouveau bolide qui sera piloté par John Cobb.
Les deux moteurs de I 250 CV sont à même, selon les prévisions, de propulser
à plus de 560 kilomètres à l'heure les trois tonnes de cette voiture. Afin de
faciliter le changement de pneumatiques et le ravitaillement, la carrosserie
t'enlève du châssis en quelques instants.
PAR
JEAN CARET
comme la consécration du triomphe
de la violence, comme l'aveu so-
lennel de la faillite des tentatives
franco-britanniques d'organisation
de la paix. Encore uue fuis, les
dangers qui pressent l'Europe
commandent de faire au rappru-
chement avec l'Italie bien des sa-
crifices. Qu'on ne croie pas d'ail-
leurs que, pour Al Mussolini, cette
reconnaissance soit peu de chose
depuis deux ans, s'il la réclame à
cor et à cri, ce n'est pas unique-
ment pour que le roi Victor-Em-
manuel soit unanimement salué
du titre d empereur. Des raisons
plus tangibles le poussent, parmi
lesquelles les financières ne sont
pas négligeables. Le budget ita-
lien se trouvera fort bien en parti-
culier du rapatriement d'une partie
des troupes dont la présence sera
moins nécessaire le jour où les
indigènes auront compris que la
reconnaissance par toutes les puis-
sances a fait baisser les chances
de succès des soulèvements.
S'il faut faire des sacrifices, il
faut aussi se garder des illusions
l'une des plus considérables serait
de croire que, par un rapproche- ¡
ment avec Londres et peut-être
avec Paris, M. Mussolini va du
j mème coup rompre avec Berlin.
Seulement, après l'Anschluss,
Trieste, te Tyrol italien, l'influence
de Rome sur le Danube, tout est en
question et ce n'est pas la nomina-
tion de M. von Papen à Ankara
qui aura rassuré le Duce. Il est
donc possible d'espérer qu'A
l'heure actuelle l'Italie est en me-
sure de comprendre que la solida-
rité de ses intérêts avec !'Eu:'ope
occidentale est si grande qu'elle
passe tout ce qu'en prestige elle
peut attendre de l'axe Rome-
Berlin.
Nous croyons bien ne pas nous
tromper en écrivant qu'en France
à peu près tous les hommes poli-
tiques sont persuadés de l'intérêt
qu'il y a à tenter cette politique.
Encore une fois, eût-on, en 1930,
fait une autre politique que celle
qui permit la conquête de l'Abys-
sinie, en tuant la S. D. N., tout en
blessant l'Italie dans son amour-
propre, que nous n'en serions pas
réduits aujourd'hui à donner l'im-
pression d'un reniement de toutes
nos positions traditionnelles, dans
la primordiale nécessité où nous
nous trouvons d'endiguer le flot
germanique.
Du moins voulons-nous croire
que les sacriiiees actuels vont sur-
tout permettre de ramener peu à
peu les auteurs du trouble dans
lequel vit l'Europe à la conscience
des nécessaires collaborations
entre toutes les nations. Autre-
ment, si les etîorts que déploie
maintenant la Grande-Bretagne, si
ceux que nous allons consentir
nous-mêmes prochainement ne
devaient aboutir qu'au renforce-
ment de la puissance de boulever-
sement de certains pays, si leur
premier résultat devait être de
faire disparaître devant les rêves
ou les plans d'hégémonie les der-
niers obstacles encore susceptibles
de s'y opposer, alors cette politique
serait pire encore que celle dont,
même en réglant l'afîaire d'Ethio-
pie, nous n'avons pas fini de voir
se succéder toutes les consé-
quences.
Le Jeudi-Saint à Notre-Dame
An cours de 1 a
grand'messe ponti-
ficale célébrée le
Jeudi-Saini à Noire-
Dame d Paris,
S. Em. le cardinal
Verdier a procédé
à la bénédiction
des saintes Huiles.
Puis, à l'issue de
l'office, s'est dé-
roulée la procession
solennelle au repo-
soir. Dans l'après-
midi, l'archevêque
de Paris a effectué
le rituel lavement
des pieds. On voit,
ci-dessus, le cardi-
nal sous le dais
pendant la proces-
sion.
Les nationalistes sont arrivés
à II kilomètres de la mer
vers Vinaroz
Une ddpexhe de Sàlamanque annonce
que les forces nationalistes, opérant au
sud du front catalan. vers le port de
Vinaroz. ont occupé les villages de Cer-
vera del Maestre et de Traiguera et
entouré celui de San-JorKe.
Sur 12 à 14 kilomètres. le front natio-
naliste est A une distance moyenne de
11 kilomètres de la Méditerranée.
Cette victoire place la route côtière
Valence-Barcelone sous le feu des ca-
nons nationalistes.
D'autre part, les forces nationalistes
avancent en direction de Calig, impor-
tant nœud de communications.
La rupture comulète des relations
entre Barcelone d'une part. Madrid et
Valence d'autre part, semble notam-
ment être le fait le plus procliain et
le plus capital auquel on duive s'at-
tendre désormais.
Cependant, d'après le communiqué de
Barcelone, la lutte se poursuit, achar-
née. b proximité de San-Mateo.
Ce document ajoute uue dans le sec-
teur voisin, à ForeaJ, des attaques fran-
quistes ont été repouswies. tandis que
plus au Sud-Ouest, le succès des milices
s'est élargi autour de Vallogona.
Un grand match
de basket-ball
Jeudi soir, au Palais des Sports, l'équipe
italienne de basket a battu celle de
France, par 40 points à 38, après une
partie magnifique. On voit sur le cliché
deux joueurs français (maillots blancs)
défendant leur panier contre un avant
italien. (Lire les détails en Chronique
sportioe.)
Au procès
que lui intente le Reich
l'archiduc Otto
répondra-t-il
par une action devant
la Cour de La Haye?
Nous avons annoncé qne M. Hitler
avait ordonné que des poursuites
soient engagées sur le chef de
hante trahison contre l'archiduc
Otto de Habsbourg.
D'après le correspondant de VEoe-
ning Standard à Vienne, les conseillers
légaux de l'archiduc presseraient vive-
ment celui-ci de répondre à cette accu-
sation par une contre-accusation et de
saisir la cour de justice internationaie
de La Haye d'une action en restitution
des biens que, par héritage, il possé-
dait en Autriche et qui ont été saisis
par les autorités nazistes agissant au
nom du gouvernement allemand.
A l'issue du premier Conseil de Cabinet restreint qui a eu lieu au
ministère de la Guerre, de gauche à droite MM. CHAUTEMPS, vice-
président du Conseil et ministre de la Coordination SarraUT, ministre
de l'Intérieur ReynaL'D, ministre de la Justice, et Marchandeau,
ministre des Finances.
Le gouvernement français
enverrait à bref délai
un négociateur à Rome
Nous avons dit que, tant à Rome qu'à
Londres, les milieux officiels espèrent
que la conclusion des négociations Italo-
britanniques aura comme résultat d'ou-
vrir là voie k des pourparlers identiqeus
entre la France et l'Italie.
Il n'est d'ailleurs un secret pour per-
sonne que le gouvernement français,
ayant été tenu au courant «ta la marche
des entretiens entre M. Ciano et lord
Perth, s'est montré disposé à entre-
prendre ce spourparlers.
M. Paul Boneour a déjS, dit on,
amorcé lui-même des contacts suscep-
tibles de faciliter ultérieuremenl les
conversations qui auraient fait, par ail-
leurs, ainsi que nous l'avons déjà si-
gnalé, l'objet d'une démarche discrète
d'approche du côté italien auprès du
Quai d'Orsav.
On est assuré aujourd'hui que I
M. Georges Bonnet, qui vient de s'ins-
taller au Quai, ne manquera pas
aussitôt qu'aura été signé l'accord an-
glo-italien de sonder le gouverne-
ment de Rome au sujet de ses Inten-
tions propres.
Il est probable que lorsque, de part et
d'autre, le désir de converser se sera
clairement manifesté, la France erverra
d'abord à Rome un négociateur qui
aura les prérogatives d'un ambassadeur
et qui deviendra vraisemblablement en-
suite le titulaire de l'ambassade. lorsque
les négociations auront abouti.
A ce moment, dès lors, le ^présen-
tant de la France a Rome sera, bien
entendu, sccrédité auprès du QUrinal.
dans une forme entrainant la recon-
naissance de fait de l'empire italien
d'Ethiopie.
Des noms ont été mis en avant. Ce
sont ceux de M. Flandin, qui fut le l,
signataire des abords de Stresa de
XLM. de Monzie. Mistler et Piétri.
M. Flandln, a, depuis longtemps, pris
position avec éclat en faveur du rap-
prochement franco-italien. M. Mistlnr
préside avec autorité la Commission des
Affaires étrangères de la Chambre.
Il n'est pas impossible, cependant, que
ce soit sur M. François Piétri que se
fixe le choix du gouvernement. An-
cien ministre des Colonies, du Budget,
de la Défense nationale et ùe la Marine,
le député de la Corse jouit, en effet,
dans les milieux diplomatiques italiens
d'une sympathie aussi unanime que dans
les milieux diplomatiques français.
Un premier pas signature
d'un nouvel accord lercial
En présence de M. Hervé Alphand. di-
recteur des accords commerciaux au
Quai d'Orsay, et de l'attaché commercial
français, M. Blondel. chargé d'affaires de 1
France, et le comte Ciano ont tigné au
palais Chigi, à Rome, le nouvel accord
commercial franco-italien, lui eot.era en
vigueur le 1" mai. 1
visueuf t~ 1" mai.
Le point central de l'accord réside
dans la décision des deux gouverne-
ment de «marinier pour l'avenir le sys-
tème des règlements commerciaux par
clearing, et de rétablir la liberté des
payements- entre les deux pays. Cette
M. Albert Lebrun!
rendrait visite
en septembre
aux souverains
britanniques
D'après certaines dépêches reçues
de Londres, M. Lebrun se rendrait
en Angleterre au mois de septembre,
en voyage officiel.
Toutefois, on déclare dans les
milieux officieux de Paris que si un
tel déplacement du chef de l'Etat
est possible, et même vraisem-
blable, comme suite à la venue des
souverains britanniques à Paris à
la fin du mois de juin, l'Elysée n'a
cependant reçu jusqu'ici aucune in-
vitation de la cour de Saint-James.
Il est donc encore trop tôt pour
prévoir la date à laquelle M. Lebrun
pourra rendre leur visite aux souve-
rains anglais.
En attendant, le président de la
République, répondant h l'invitation
pressante du préfet, du président
du Conseil général, des parlemen-
taires du département des ("ôtes-
du-Nord et du maire de Saint-
Brieuc, se rendra le 2!) mai dans
cette ville pour présider diverses
manifestations.
décision permettra la reprise du jeu
normal des crédits commerciaux
Pour ce qui concerne l'arriéré com-
mercial, des dispositions ont été prises
alln d'assurer, en douze ou quatorze
mois, le remboursement des créances j
des exportateurs français, pour un
total approximatif de 2U0 millions de
francs.
l'ovenir, tout Ifalien vendant dc4
A l'avenir, tout Italien vendant des
produits en France recevra des francs j
fronçais, et tout Français qui vendra en j
Italie recevra éffnlemenl des francs.
L'emploi des fonds ainsi di;p!,ieés s'-ra
surveille par l'ottarlir cemmercia! au- j
pr^'s ,|«. rumhnsMdr «le !'ra:;cc .1 Ruine.
L'évolution du conflit de la métallurgie
Tandis que le travail reprend
dans les usines aéronautiques,
à la suite de la sentence surarbitrale
de M. Jacomet,
M. Ramadier adresse un pressant appel
aux organisations patronales et ouvrières
pour le règlement définitif
des autres conflits en cours
M. JACOMFT, contrôleur général de
l'armée, secrétaire général du ministère
de I* Défense nàtionale, surarbitre du
conflit de la métallurgie parisienne.
Le kulturkampf nazi
L'assimilation
de l'Autriche
et les catholiques
VOsaerratorc Romano. rendant comité e
îles donner* événements ii"i:l:rli'
l'imiin'-ir Imite nue série i!'
(ii- personnalités, uiu>i «lui-
ras 'li' « suicide », et notamua • cc:ui
.lu Relierai Zehner.
H est. me ensuite nue les !»>:s ailr
mandes seront, peu a mu. oppliqm i ̃-
in Autriche, en particulier celles qui se
rapportent à lu sli'i!isal:nii nliliualiuri
;'i !a » ]irti|t'Clii'ii itu sans al'i'inaixl. Ihtmueur allemand et île la iturcli1 de l.i
race », el constate nue, iinur lu p;v
ni:èrv f(vs depuis l' Ari^tihis-, un Ir
bunal vieniinis ;i dr.j.'i iirnnnncé un--
sentence de divorce en ni;- différence de race entre les eimjn'n!
le mari étant aryen et la femme juive »
Par ailleurs, une miléiiiiuiio mel tuellement aux prises l'Ossermitnfr II'
nuvtf.\e[ le Rciiiwe Fnscistn. iirp.uti' i!
M. Karinacei. ancien srrrélaip" du par!
au Mijel de IWiim-IiIins e! de l'a'litui!
îles catholiques iiutrii'hit'iis.
Le journal faseiste avani accusé ee-
derniers d'attitude délovnle. ;'<>.tort3 Rumano prit leur di'fPnsp et rit)1
pela a son contradicteur ce qu'il Ser-
vait eu faveur tl<» rimléiicmianci' aillr:
ch>nn. lors de l'assassinai
Le Ilet/ime Fo^i^ln n réHiqui1 en im
pulanl la « tl.ieranle ennlradielinn
existant entre son altitude .iclretli' e!
celle d'à titre foi», à tv-evoquerie ;i
l'américaine •< dmd sm seriieiii n-iulu-
cnupalilps les callinliiiues aulricliiens à
l'éiriird de nnili'iM. l.'Oxserratore Romnno répond à son
tour jeudi en reproduisant ce que !'<>!•-
L'iine faseiste imprimait !e \'7 juillet
l'.l.'U pour nriViinisrr l'eiripVi: île la
force par l'Italie pnm- |(> maintien « ?>
tout prix île l'indëpen Innée autri-
chienne » nui. disait-il, n'est pa« um
nuestion intérieure mais une question u
européenne.
'ir1, ajoute ironiipii'ine'it !'i)\m'/i .i
tore Romano, il apparaîtrait que 1rs es-
crocs qui auraient fuit f*!uw.irer d'.n is le
t'niime Fnçristn -eri< dont la muse s'idenlif! -v?" la rnt.~c
internationale île rKurope, la cati*e d'
l'Italie et la paix commune »
M. HORE REI.ISHA, minière de la
Guerre de Grande-Bretagne, se rendant
par avion à Malte, a fait jeudi, à midi,
une courte escale au Bourget. où il a
été accueilli par M. GUY L\ CHAMBRE,
ministre de l'Air (à droite). Le ministre
britannique arrivait le soir I Marseille,
d'où il est reparti vendredi matin pour
Malte.
M. le contrôleur général Jaeome.1
étendu, jeudi soir, aux usinas privw-s
il", l'aéronautique lu smlence sunirt'i-
trale qu'il avait rendue la veille pour
les usines nationalisées Le conflit
propre U l'aéronautique est donc ter-
miné.
H reste à régler le conflit de 'a m.-
laliurgie parisienne conflit qui
chaque jour et atteignait
220 établissements.
Le ministre du Travail a a-Ires*
jeudi soir aux patrons et ouvriers un
pre^-viri! ni1!"1' •̃̃̃̃"̃ ̃<̃̃• -i
grèv-- iju: i
VttailX (Jll |i;i; >̃ i :f r.isuui (.
et en observant la première i
tfon, les ouvriers évacuaient le-
le conflit serait rapidement- <
pour le • bien commun •. le
pourrai! reprendre mardi -coiinir
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L'Homme-Dieu est mort pour sauver le
monde. Mais II ne veut pas le sauver
sans nous. Il veut de chacun de nous,
pour le calice qu'il a presque rempli,
une goutte de sang, c'est à dire notre
labeur.
Cardinal VERDIER
Le Christ s'est fait pour nous
obéissant jusqu'à la mort et ius- j
qu'à la mort de la Croix. C'est
pourquoi Dieu l'a exalté et lui a
donné un nom qui est au-dessus
de tous les noms.
La Journée
Paris, le 15 avril 1938.
La scission parait effective au sein
de la S. F. I. 0. La Fédération de la
Seine a été dissoute par la Commis-
sion administrative du parti et
M. Marceau Pivert, définitivement
exclu.
Les ministres se réuniront mer- I
Les ministres se réuniront mer-
credi matin, à 10 heures, en Conseil
à l'Elysée, sous la présidence de
M. Albert Lebrun.
D'après certaines dépêches venant
de Londres, M. Albert Lebrun se ren-
drait officiellement en Angleterre en
septembre prochain. En attendant, le
président de la République ira le
29 mai à Saint-Brieuc présider di-
verses cérémonies.
18 questions sont déjà inscrites à
l'ordre du jour provisoire de la
101' session du Conseil de la S. D. N.
qui s'ouvrira à Genève le 9 mai, sous
la présidence du représentant de la
Lettonie, M. Munters.
>:{(:
Le président Roosevelt demande
au Congrès américain de sanctionner
un total de plus de 300 millions de
francs de dépenses, tant pour le pro-
chain budget que pour aider par de
nouveaux crédits à la reprise de
l'activité des industries fondées en
vue de donner du travail aux chô-
meurs.
Le travail a repris dans les usines
aéronautiques à la suite de la sen-
tence surarbitrale de M. Jacomet,
mais la grève se poursuit dans les
autres établissements de la métal-
lurgie parisienne,
Après la signature de l'accord
italo-anglais, toujours prévue pour
samedi matin, on s'attend, à Rome et
& Londres, à ce que la France éta-
blisse à son tour des relations nou-
velles entre elle et l'Italie.
Agitation
dans le camp marxiste
Je ne peux jamais entendre
M. Marceau Pivert sans penser à
M. Goebbels et sans me dire que si
un régime « (ort s'instaurait en
France, il serait facile de trouver
parmi les anciens militants « anti-
fascistes le ministre de la Pro-
pagande.
Comme le collaborateur du Führer,
re chef de la « gauche révolution-
naire est sec, nerveux. hargneux.
Il fallait le voir, lors de la récente
bataille du Luxembourg, haranguer
les troupes d'assaut, juché sur un
camion
Malgré toute sa fougue, la victoire
n'est pas arrivé?. Aussi ne s'est-on
pas fait scrupule de le chasser de
la S. F, I. 0.
Maintenant, entre M. Pivert et
ses anciens amis, le conflit est entré
dans une phase aiguë. On « occupe »
le siège de la Fédération de la
Seine, Fédération qui donnera de-
main naissance à un nouveau parti.
Au Congrès socialiste de Royan,
tout permet de le supposer, nous
serons prives, pour la Pentecôte,
sinon des incidents habituels, du
moins de Véloifuence du maitre agi-
tateur.
Vous voyez Il y a beaucoup de
remue-ménage au sein de la section
française de l'internationale ou-
vrière.
Ajoutez aux départs Vannonce
d'arrivées ou de retours prochains
car le bruit a couru, sans doute
à tort, d'une demi-retraite de
M. Dlum, et les fidèles ne sont pas
seuls « revendiquer son héritage,
le tableau sera complet.
Cependant, tout ce bruit ne semble
pas devoir précéder de peu un
changement considérable dans la
situation respective des différents
groupes marxistes.
Le premier ministre belge
à Paris
M. Janson, premier ministre, arrive
«e vendredi i Paris où il compte passer
quelques jours en compagnie de ses
petits-enfants. Le voyage de M. Janson
«t d'ordre strictement privé.
L'accord
italo-britannique
et la fin de l'affaire éthiopienne
Les négociations italo britan-
niques auront été menées ronde-
ment annoncées lors du départ
de Al. Eden, le 20 février dernier,
elles sont maintenant achevées et
les accords vont être signés ce sa-
medi.
Les points sur lesquels les négo-
ciateur» sont tumbés d'accord ne
sont pas encore exactement con-
nus. be ce qui transpire, il est pos-
sible de conclure que la promesse
de retirer ses troupes d'Espagne
constitue l'une des plus impor-
tantes concessions faites par l'Ita-
lie. Une autre serait la modification
des frontières éthiopiennes aux
abords du lac Tsana, aiin que la
Grande-Bretagne puisse retrouver
le contrôle des sources du Nil
Bleu. Bien entendu. les accords
revaloriseront le gentlemen s agrce-
ment de janvier 1937, sur la liberté
des communications en Méditer-
ranée. Enfin les problèmes de la
Palestine, l'influence sur les rives
de la mer Rouge et la propagande
dans les milieux islamiques for-
moront sans doute l'essentiel des
autres questions abordées. Il n'est
pas sans intérêt de noter à ce
propos que le ministre d'Egypte à
Rome a été appelé à participer à
certaines des conversation^ qui ont
en lieu entre lord Perth et le comte
Cinno.
L'essentielle concession britan-
nique est la reconnaissance de
l'Empire italien en Ethiopie. Une
note vient d'être envoyée par le
Foreign Uftice à la S. U. N. de-
mandant que cette question soit
mise à l'ordre du jour du Conseil
dont la session s'ouvre le 9 mai.
Il s'agit de délier les membres de
la S. L>. N., dont beaucoup ont déjà
procédé à une reconnaissance de
fait, d'un engagement du D juillet
193(3, par lequel ils étaient tenus
de ne pas reconnaître les modifi-
cations de souveraineté imposées
par la violence.
Ainsi va se clore une période
bien difficile pour l'Europe. L'af-
fuire d'Ethiopie n'est-elle pas pour
une large part à l'origine des
difficultés avec lesquelies nous
sommes maintenant aux prises ? Y
C'est grâce à elle que les petites
nations se sont détachées de la
S. D. N., ayant administré la
preuve de sou incapacité à assurer
le maintien de leur indépendance;
c'est grâce à elle que ces nation-,
se sont rapprochées des puissances
dont l'audace et l'esprit d'aventure
semblaient devoir « payer » sans
rencontrer d'opposition sérieuse.
M. Goebbels n'a-t-il pas pris le
soin de proclamer officiellement
l'autre jeudi, à Nuremberg, ce qui
était fort clair depuis longtemps :1
« Lorsque nous occupons la Rhé-
nanie, nous attendons que l'An-
gleterre et la France se soient
enferrées en Abyssinie, et quand
une joyeuse bagarre a éclaté là,
nous disons Eh bien, nous aussi,
nous nous permettons quelque
chose. » Mais, non seulement la
violence allemande a trouvé dans
la guerre éthiopienne des leçons et
des exemples, elle doit à cette
expédition la constitution de l'axe
Rome-Berlin.
Mais rien ne sert de récriminer.
Nous payons maintenant, avec des
intérêts fort lourds, les aveugle-
ments de la politique menée en
1935 et 1936. Les pères ont mangé
des raisins verts. Certes, cette
reconnaissance de l'Empire italien
peut bien apparaître à certains
Les ingénieurs, pour répondre aux nécessités de l'aérodynamique, donnent
aux voitures destinées aux grandes vitesses des aspects inquiétants. Pour s'atta-
quer au record du monde de vitesse en automobile, les Ang'ais viennent
d'achever la construction d'un nouveau bolide qui sera piloté par John Cobb.
Les deux moteurs de I 250 CV sont à même, selon les prévisions, de propulser
à plus de 560 kilomètres à l'heure les trois tonnes de cette voiture. Afin de
faciliter le changement de pneumatiques et le ravitaillement, la carrosserie
t'enlève du châssis en quelques instants.
PAR
JEAN CARET
comme la consécration du triomphe
de la violence, comme l'aveu so-
lennel de la faillite des tentatives
franco-britanniques d'organisation
de la paix. Encore uue fuis, les
dangers qui pressent l'Europe
commandent de faire au rappru-
chement avec l'Italie bien des sa-
crifices. Qu'on ne croie pas d'ail-
leurs que, pour Al Mussolini, cette
reconnaissance soit peu de chose
depuis deux ans, s'il la réclame à
cor et à cri, ce n'est pas unique-
ment pour que le roi Victor-Em-
manuel soit unanimement salué
du titre d empereur. Des raisons
plus tangibles le poussent, parmi
lesquelles les financières ne sont
pas négligeables. Le budget ita-
lien se trouvera fort bien en parti-
culier du rapatriement d'une partie
des troupes dont la présence sera
moins nécessaire le jour où les
indigènes auront compris que la
reconnaissance par toutes les puis-
sances a fait baisser les chances
de succès des soulèvements.
S'il faut faire des sacrifices, il
faut aussi se garder des illusions
l'une des plus considérables serait
de croire que, par un rapproche- ¡
ment avec Londres et peut-être
avec Paris, M. Mussolini va du
j mème coup rompre avec Berlin.
Seulement, après l'Anschluss,
Trieste, te Tyrol italien, l'influence
de Rome sur le Danube, tout est en
question et ce n'est pas la nomina-
tion de M. von Papen à Ankara
qui aura rassuré le Duce. Il est
donc possible d'espérer qu'A
l'heure actuelle l'Italie est en me-
sure de comprendre que la solida-
rité de ses intérêts avec !'Eu:'ope
occidentale est si grande qu'elle
passe tout ce qu'en prestige elle
peut attendre de l'axe Rome-
Berlin.
Nous croyons bien ne pas nous
tromper en écrivant qu'en France
à peu près tous les hommes poli-
tiques sont persuadés de l'intérêt
qu'il y a à tenter cette politique.
Encore une fois, eût-on, en 1930,
fait une autre politique que celle
qui permit la conquête de l'Abys-
sinie, en tuant la S. D. N., tout en
blessant l'Italie dans son amour-
propre, que nous n'en serions pas
réduits aujourd'hui à donner l'im-
pression d'un reniement de toutes
nos positions traditionnelles, dans
la primordiale nécessité où nous
nous trouvons d'endiguer le flot
germanique.
Du moins voulons-nous croire
que les sacriiiees actuels vont sur-
tout permettre de ramener peu à
peu les auteurs du trouble dans
lequel vit l'Europe à la conscience
des nécessaires collaborations
entre toutes les nations. Autre-
ment, si les etîorts que déploie
maintenant la Grande-Bretagne, si
ceux que nous allons consentir
nous-mêmes prochainement ne
devaient aboutir qu'au renforce-
ment de la puissance de boulever-
sement de certains pays, si leur
premier résultat devait être de
faire disparaître devant les rêves
ou les plans d'hégémonie les der-
niers obstacles encore susceptibles
de s'y opposer, alors cette politique
serait pire encore que celle dont,
même en réglant l'afîaire d'Ethio-
pie, nous n'avons pas fini de voir
se succéder toutes les consé-
quences.
Le Jeudi-Saint à Notre-Dame
An cours de 1 a
grand'messe ponti-
ficale célébrée le
Jeudi-Saini à Noire-
Dame d Paris,
S. Em. le cardinal
Verdier a procédé
à la bénédiction
des saintes Huiles.
Puis, à l'issue de
l'office, s'est dé-
roulée la procession
solennelle au repo-
soir. Dans l'après-
midi, l'archevêque
de Paris a effectué
le rituel lavement
des pieds. On voit,
ci-dessus, le cardi-
nal sous le dais
pendant la proces-
sion.
Les nationalistes sont arrivés
à II kilomètres de la mer
vers Vinaroz
Une ddpexhe de Sàlamanque annonce
que les forces nationalistes, opérant au
sud du front catalan. vers le port de
Vinaroz. ont occupé les villages de Cer-
vera del Maestre et de Traiguera et
entouré celui de San-JorKe.
Sur 12 à 14 kilomètres. le front natio-
naliste est A une distance moyenne de
11 kilomètres de la Méditerranée.
Cette victoire place la route côtière
Valence-Barcelone sous le feu des ca-
nons nationalistes.
D'autre part, les forces nationalistes
avancent en direction de Calig, impor-
tant nœud de communications.
La rupture comulète des relations
entre Barcelone d'une part. Madrid et
Valence d'autre part, semble notam-
ment être le fait le plus procliain et
le plus capital auquel on duive s'at-
tendre désormais.
Cependant, d'après le communiqué de
Barcelone, la lutte se poursuit, achar-
née. b proximité de San-Mateo.
Ce document ajoute uue dans le sec-
teur voisin, à ForeaJ, des attaques fran-
quistes ont été repouswies. tandis que
plus au Sud-Ouest, le succès des milices
s'est élargi autour de Vallogona.
Un grand match
de basket-ball
Jeudi soir, au Palais des Sports, l'équipe
italienne de basket a battu celle de
France, par 40 points à 38, après une
partie magnifique. On voit sur le cliché
deux joueurs français (maillots blancs)
défendant leur panier contre un avant
italien. (Lire les détails en Chronique
sportioe.)
Au procès
que lui intente le Reich
l'archiduc Otto
répondra-t-il
par une action devant
la Cour de La Haye?
Nous avons annoncé qne M. Hitler
avait ordonné que des poursuites
soient engagées sur le chef de
hante trahison contre l'archiduc
Otto de Habsbourg.
D'après le correspondant de VEoe-
ning Standard à Vienne, les conseillers
légaux de l'archiduc presseraient vive-
ment celui-ci de répondre à cette accu-
sation par une contre-accusation et de
saisir la cour de justice internationaie
de La Haye d'une action en restitution
des biens que, par héritage, il possé-
dait en Autriche et qui ont été saisis
par les autorités nazistes agissant au
nom du gouvernement allemand.
A l'issue du premier Conseil de Cabinet restreint qui a eu lieu au
ministère de la Guerre, de gauche à droite MM. CHAUTEMPS, vice-
président du Conseil et ministre de la Coordination SarraUT, ministre
de l'Intérieur ReynaL'D, ministre de la Justice, et Marchandeau,
ministre des Finances.
Le gouvernement français
enverrait à bref délai
un négociateur à Rome
Nous avons dit que, tant à Rome qu'à
Londres, les milieux officiels espèrent
que la conclusion des négociations Italo-
britanniques aura comme résultat d'ou-
vrir là voie k des pourparlers identiqeus
entre la France et l'Italie.
Il n'est d'ailleurs un secret pour per-
sonne que le gouvernement français,
ayant été tenu au courant «ta la marche
des entretiens entre M. Ciano et lord
Perth, s'est montré disposé à entre-
prendre ce spourparlers.
M. Paul Boneour a déjS, dit on,
amorcé lui-même des contacts suscep-
tibles de faciliter ultérieuremenl les
conversations qui auraient fait, par ail-
leurs, ainsi que nous l'avons déjà si-
gnalé, l'objet d'une démarche discrète
d'approche du côté italien auprès du
Quai d'Orsav.
On est assuré aujourd'hui que I
M. Georges Bonnet, qui vient de s'ins-
taller au Quai, ne manquera pas
aussitôt qu'aura été signé l'accord an-
glo-italien de sonder le gouverne-
ment de Rome au sujet de ses Inten-
tions propres.
Il est probable que lorsque, de part et
d'autre, le désir de converser se sera
clairement manifesté, la France erverra
d'abord à Rome un négociateur qui
aura les prérogatives d'un ambassadeur
et qui deviendra vraisemblablement en-
suite le titulaire de l'ambassade. lorsque
les négociations auront abouti.
A ce moment, dès lors, le ^présen-
tant de la France a Rome sera, bien
entendu, sccrédité auprès du QUrinal.
dans une forme entrainant la recon-
naissance de fait de l'empire italien
d'Ethiopie.
Des noms ont été mis en avant. Ce
sont ceux de M. Flandin, qui fut le l,
signataire des abords de Stresa de
XLM. de Monzie. Mistler et Piétri.
M. Flandln, a, depuis longtemps, pris
position avec éclat en faveur du rap-
prochement franco-italien. M. Mistlnr
préside avec autorité la Commission des
Affaires étrangères de la Chambre.
Il n'est pas impossible, cependant, que
ce soit sur M. François Piétri que se
fixe le choix du gouvernement. An-
cien ministre des Colonies, du Budget,
de la Défense nationale et ùe la Marine,
le député de la Corse jouit, en effet,
dans les milieux diplomatiques italiens
d'une sympathie aussi unanime que dans
les milieux diplomatiques français.
Un premier pas signature
d'un nouvel accord lercial
En présence de M. Hervé Alphand. di-
recteur des accords commerciaux au
Quai d'Orsay, et de l'attaché commercial
français, M. Blondel. chargé d'affaires de 1
France, et le comte Ciano ont tigné au
palais Chigi, à Rome, le nouvel accord
commercial franco-italien, lui eot.era en
vigueur le 1" mai. 1
visueuf t~ 1" mai.
Le point central de l'accord réside
dans la décision des deux gouverne-
ment de «marinier pour l'avenir le sys-
tème des règlements commerciaux par
clearing, et de rétablir la liberté des
payements- entre les deux pays. Cette
M. Albert Lebrun!
rendrait visite
en septembre
aux souverains
britanniques
D'après certaines dépêches reçues
de Londres, M. Lebrun se rendrait
en Angleterre au mois de septembre,
en voyage officiel.
Toutefois, on déclare dans les
milieux officieux de Paris que si un
tel déplacement du chef de l'Etat
est possible, et même vraisem-
blable, comme suite à la venue des
souverains britanniques à Paris à
la fin du mois de juin, l'Elysée n'a
cependant reçu jusqu'ici aucune in-
vitation de la cour de Saint-James.
Il est donc encore trop tôt pour
prévoir la date à laquelle M. Lebrun
pourra rendre leur visite aux souve-
rains anglais.
En attendant, le président de la
République, répondant h l'invitation
pressante du préfet, du président
du Conseil général, des parlemen-
taires du département des ("ôtes-
du-Nord et du maire de Saint-
Brieuc, se rendra le 2!) mai dans
cette ville pour présider diverses
manifestations.
décision permettra la reprise du jeu
normal des crédits commerciaux
Pour ce qui concerne l'arriéré com-
mercial, des dispositions ont été prises
alln d'assurer, en douze ou quatorze
mois, le remboursement des créances j
des exportateurs français, pour un
total approximatif de 2U0 millions de
francs.
l'ovenir, tout Ifalien vendant dc4
A l'avenir, tout Italien vendant des
produits en France recevra des francs j
fronçais, et tout Français qui vendra en j
Italie recevra éffnlemenl des francs.
L'emploi des fonds ainsi di;p!,ieés s'-ra
surveille par l'ottarlir cemmercia! au- j
pr^'s ,|«. rumhnsMdr «le !'ra:;cc .1 Ruine.
L'évolution du conflit de la métallurgie
Tandis que le travail reprend
dans les usines aéronautiques,
à la suite de la sentence surarbitrale
de M. Jacomet,
M. Ramadier adresse un pressant appel
aux organisations patronales et ouvrières
pour le règlement définitif
des autres conflits en cours
M. JACOMFT, contrôleur général de
l'armée, secrétaire général du ministère
de I* Défense nàtionale, surarbitre du
conflit de la métallurgie parisienne.
Le kulturkampf nazi
L'assimilation
de l'Autriche
et les catholiques
VOsaerratorc Romano. rendant comité e
îles donner* événements ii"i:l:rli'
l'imiin'-ir Imite nue série i!'
(ii- personnalités, uiu>i «lui-
ras 'li' « suicide », et notamua • cc:ui
.lu Relierai Zehner.
H est. me ensuite nue les !»>:s ailr
mandes seront, peu a mu. oppliqm i ̃-
in Autriche, en particulier celles qui se
rapportent à lu sli'i!isal:nii nliliualiuri
;'i !a » ]irti|t'Clii'ii itu sans al'i'inaixl. Ihtmueur allemand et île la iturcli1 de l.i
race », el constate nue, iinur lu p;v
ni:èrv f(vs depuis l' Ari^tihis-, un Ir
bunal vieniinis ;i dr.j.'i iirnnnncé un--
sentence de divorce en ni;-
le mari étant aryen et la femme juive »
Par ailleurs, une miléiiiiuiio mel
nuvtf.\e[ le Rciiiwe Fnscistn. iirp.uti' i!
M. Karinacei. ancien srrrélaip" du par!
au Mijel de IWiim-IiIins e! de l'a'litui!
îles catholiques iiutrii'hit'iis.
Le journal faseiste avani accusé ee-
derniers d'attitude délovnle. ;'<>.
pela a son contradicteur ce qu'il Ser-
vait eu faveur tl<» rimléiicmianci' aillr:
ch>nn. lors de l'assassinai
Le Ilet/ime Fo^i^ln n réHiqui1 en im
pulanl la « tl.ieranle ennlradielinn
existant entre son altitude .iclretli' e!
celle d'à titre foi», à tv-evoquerie ;i
l'américaine •< dmd sm seriieiii n-iulu-
cnupalilps les callinliiiues aulricliiens à
l'éiriird de nnili'iM.
tour jeudi en reproduisant ce que !'<>!•-
L'iine faseiste imprimait !e \'7 juillet
l'.l.'U pour nriViinisrr l'eiripVi: île la
force par l'Italie pnm- |(> maintien « ?>
tout prix île l'indëpen Innée autri-
chienne » nui. disait-il, n'est pa« um
nuestion intérieure mais une question u
européenne.
'ir1, ajoute ironiipii'ine'it !'i)\m'/i .i
tore Romano, il apparaîtrait que 1rs es-
crocs qui auraient fuit f*!uw.irer d'.n is le
t'niime Fnçristn -eri<
internationale île rKurope, la cati*e d'
l'Italie et la paix commune »
M. HORE REI.ISHA, minière de la
Guerre de Grande-Bretagne, se rendant
par avion à Malte, a fait jeudi, à midi,
une courte escale au Bourget. où il a
été accueilli par M. GUY L\ CHAMBRE,
ministre de l'Air (à droite). Le ministre
britannique arrivait le soir I Marseille,
d'où il est reparti vendredi matin pour
Malte.
M. le contrôleur général Jaeome.1
étendu, jeudi soir, aux usinas privw-s
il", l'aéronautique lu smlence sunirt'i-
trale qu'il avait rendue la veille pour
les usines nationalisées Le conflit
propre U l'aéronautique est donc ter-
miné.
H reste à régler le conflit de 'a m.-
laliurgie parisienne conflit qui
chaque jour et atteignait
220 établissements.
Le ministre du Travail a a-Ires*
jeudi soir aux patrons et ouvriers un
pre^-viri! ni1!"1' •̃̃̃̃"̃ ̃<̃̃• -i
grèv-- iju: i
VttailX (Jll |i;i; >̃ i :f r.isuui (.
et en observant la première i
tfon, les ouvriers évacuaient le-
le conflit serait rapidement- <
pour le • bien commun •. le
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