Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1938-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 15 avril 1938 15 avril 1938
Description : 1938/04/15 (Numéro 16928). 1938/04/15 (Numéro 16928).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k443305d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
La croix domine nos
discussions, nos divisions.
Elle étend ses bras
au-dessus de tous les
hommes, elle les appelle
tous sans distinction à la
vraie Rédemption.
Mgr SALIÊGE.
I Profite lifM ÉLYSHS 77-19
i£lépho« ÇïïSrfc: = S£2
(Pu" 1 f/Ipe.
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CROIX et 16pag. 82 ff. 1ct. Q,èqua 1668
PÊLEHIH M » > 82 fr. |c« «• 1 668
Quotidien QUARANTE CENTIMES
RÉDACTION ADMINISTRATION
5, rue Bayard, Paris-VM*. Mwm tèlègraph. CKOmYAR-PAlUS-86
Le Christ s'est fait pour nous
obéissant jusqu'à la mort
et iusqu'à la mort de la Croix
~~NttMaNMtttaWMWMWtMMNWttWMMMMMMtM~M~T~
Vendredi 15 avril. Vendredi-Saint.
Samedi 16 avril. Samedi-Saint.
Depuis que Jésus a expiré sur
le Calvaire, la Croix domine le
monde. Atarquée du sang pré-
cieux (lu Christ, elle reste le signe
de salut pour tous les nommes, le
signe Je leur vraie dignité, Je
leur fraternité profonde, au sens
de leur vie, le signe 'U la valeur
des âmes.
Le Christ avec sa Croix
demeure Je seul Sauveur, et, aans
Lui, tout salut serait une duperie.
Que la Société accepte donc
Jésus avec sa Croix, si vraiment
elle veut être sauvée. Sur la
Croix, le Cknst, les bras éten-
dus, oflre le salut à tous, surtout
4 ceux qui sont le plus loin de
lui, aux plus désespérés. Puissent
tous les nommes se tourner, en
ces jours, vers la Croix et reaire
avec l'Église 0 CfMx! Ave Spes
Unica 1
La Journée
Paris, le U avril 1938.
Tandis qu'on croit, à Vienne, qu'il
n'y aura pas de procès Schuschnigg,
on annonce qu'il est vraisemblable
que l'ex-chancelier va être trans-
féré dans une ville allemande où il
se verrait soumis à un régime de
liberté surveillée.
C'est à l'unanimité que le Sénat a
accordé au Cabinet Daladier les
pleins pouvoirs qui lui avaient été
déjà conférés par la Chambre.
Après le vote des pleins pouvoirs
au Luxembourg, Chambre et Sénat se
sont ajournés au 31 mai.
Pendant ces vacances parlemen-
taires, le gouvernement usera de ses
pouvoirs spéciaux pour prendre
toutes mesures efficaces en vue du
redressement économique et finan-
cier de notre pays,
Le conflit de la métallurgie pari-
sienne reste entier, les patrons ne
voulant pas discuter tant que leurs
usines ne seront pas évacuées par
les grévistes. Dans les usines natio-
nalisées, la reprise de travail n'a été
que partielle.
M. Chamberlain a déclaré jeudi
matin à la Chambre des Communes
qu'il espérait que l'accord anglo-ita-
lien sera signé samedi.
S. Em. le cardinal BauDRILLART. recteur de l'Institut catholique de Paris.
est actuellement à Rome. A son arrivée dans la Ville Eternelle il fut
accueilli par S. Exc. M. CHARLES-ROUX, ambassadeur de France auprès
du Saint-Siège. On remarquait également M. le chamine CHÉRAMY, M. le
commandant Delamaoie, NN. SS. Fontenelle, Juluen et Sabater.
Emmaüs
et le miracle de la
« fraction du pain »
par Jean GUIRAUD.
L'un des épisodes les plus tou-
chants du récit de la Résurrection est
celui des deux disciples d'Emmaüs
reconnaissant le Sauveur ressuscité à
la fraction du pain, ainsi que le ra-
conte saint Luc (xxiv, 13-35).
Cléophas et son compagnon de
route, endeuillés par le récit que
venaient de leur faire les apôtres des
souffrances et de la mort de Jésus, se
rendaient de Jérusalem à Emmaus
sur le chemin, ils rencontrent un
voyageur qu'ils prient de faire route
avec eux celui-ci leur demande la
cause de leur tristesse et ils lui ra-
content à leur tour la mort du Maître
dans lequel ils avaient mis toute leur
confiance. Le voyageur, leur commen-
tant tes Ecritures, leur explique les
passages où elles décrivent le Messie
et les souffrances qu'il devait endu-
rer avant d'entrer dans la gloire et
à mesure qu'il parlait, Cléophas et
son compagnon « sentaient leur
cœur brûlant » au dedans d'eux-
mêmes.
Arrivés à Emmaüs, désolés de le
quitter, ils le prient de s'arrêter
chez eux il accepte leur hospitalité, (
et, au cours du repas la conversation
se poursuit et leur émotion grandit
.jusqu'au moment où, l'inconnu rom-
pant le pain, comme trois jours au-
paravant il l'avait fait à la Cène,
Cléophas et son compagnon recon-
naissent en lui te Christ dont ils ne
savaient pas encore la Résurrection.
II se déroba aussitôt à leurs yeux et
eux, pleins d'allégresse et de foi.
repartirent aussitôt pour Jérusalem
afin de raconter cette merveille et
de décrire leur joie aux apôtres.
Tl uest pas étonnant que depuis ce
jour-la les disciples du Maître aient
ôésirc suivre eux-mêmes la route
d'Emmaûs. mettre leurs pas sur ceux
du Sauveur, ubi stelerunt pedes cjm.
et revivre eux-ménws c* miracle eu-
charistique dans lp lk>u sacré où le
Christ t'accomplit.
Et voilà pourquoi ils ont cherché
avp." passion à retrouver Emmaus.
Recherches difficiles parce que
les guerres ont, à maintes reprises,
changé les alentours de Jérusalem
et que des dominations hostiles au
christianisme en ont bouleversé les
souvenirs, changeant, parfois jus-
qu'aux noms des lieux où s'écoula
la vie humaine du Sauveur. Ce
qui lança surtout les chercheurs
sur de fausses pistes, ce furent les
contradictions de manuscrits évangé-
liques plaçant Emmaüs, les uns à
160 stades, les autres à i>0 stades dp
Jérusalem.
Enfin la lumière est faite et elle
confirme la tradition qui, depuis les
premiers temps du christ.ianisme,
identifiait Emmaus avec l'ancienne
bourgade juive Amaous devenue,
après sa restauration au m* siècle
par la dynastie des empereurs
syriens de Rome. Nicopolis et située
a 160 stades (environ 29 kilomètres)
de Jérusalem.
Le R. P. Duvign.au, dans son livre
intitulé Em mails, résume l'histoire
des controverses qui. jusqu'à ces
derniers temps, ont mis aux prises
les défenseurs o>s traditions diffé-
rentes sur Ip site d'Emmaûs, jus-
qu'au jour où les fouilles accom-
plies à Amaous par deux maîtres de
l'école biblique de Jérusalem, dirigée
par les Dominicains d'après des
méthodes scientifiques auxquelles
tout le monde savant rend hommage,
les PP. Vincent, et Abel, l'un par ses
fouilles, l'autre jjbt ses études his-
toriques et archéologiques, ont dé-
montré d'une manière indiscutable
que l'Amaous d'aujourd'hui est l'an-
cienne Nicopolis et l'Emmaiis évan-
gélique.
On peut donc se représenter main-
tenant avec certitude ce qu'était
Emmaüs quand le Christ y nt le
miracle de la fraction du pain.
(Voir la suite page 2.)
« Descente de Croix »
Ne dirait-on, à première vue, quelque dessin de primitit, où l'artiste
s'embarrasse moins de technique et de science que de fraîche spon-
tanéité ? Il y a même quelque cho^ de délicatement puéril
compliment de choix dans le tracé linéaire des personnages.
Et c'est bien l'abandon même de cette piété, le hardi dépouillement
de la scène, l'harmonie originale de la disposition, qui font de ce
tableau tiré de l'invitation à la communion pascale des catholiques
des Beaux-Arts, signé Decaris une oeuvre digne de notre foi. Cette
curieuse et émouvante « descente de croix » chante haut et clair, en
ce Vendredi-Saint, le renouveau chrétien de nos élites artistiques.
S. Exc. Mgr RŒDER
évêque de Beauvais,
à la Maison
de la Bonne Presse
S. Exc. Mgr Rœder, évêque de Beau-
vais, accompagné de son secrétaire,
M l'abbé Godait, et de M. l'abbé Allée,
directeur de la Croix de l'Oise, a bien
voulu, mercredi après-midi, visiter lon-
guement la Maison de la Bonne Presse.
Il en a parcouru tous les services,
s'arrêtant dans chacun d'entre eux
d'une part pour interroger ceux qui les
conduisent sur leur fonctionnement,
d'autre part pour remercier avec bonté
employés, employées, ouvriers et ou-
vrières. Il leur a exprimé sa profonde
gratitude pour la collaboration. qu'ils ap-
portent à une oeuvre dont Son Excel-
lence a bien voulu dire qu'elle la tenait
pour capitale dans un temps où les ca-
tholiques ont peu de moyens aussi effi-
caces que la presse pour atteindre tant
d'âmes qui aspirent après Dieu et qui
l'ignorent.
Nous remercions très vivement, au nom
de tous ceux qui travaillent à l'œuvre
de la Bonne Presse, l'évêque de Beauvais
pour les bénédictions et les encourage-
ments qu'il nous a prodigués mercredi.
Qu'il nous soit permis d'ajouter que
tout au long de cette visite Mgr Rœder,
avec, d'ailleurs, la discrétion et la mo-
destie des vrais savants, a témoigné
d'une compétence, d'une érudition, d'une
science qui ont fait l'admiration de ceux
qui l'accompagnaient, et néanmoins, nous
pouvons l'assurer, sa simplicité et sa
bienveillance lui ont conquis le cœur de
tout notre personnel.
-04>
L'Angleterre se préoccupe
de sa défense aérienne
Le ministère de la Guerre britan-
nique publie une circulaire invitant les
anciens soldats âgés de moins de
33 ans. et les volontaires civils âgés «le
moins de 32 ans. il s'engager dans les
unités de défense antiaérienne.
D'autre part, les autorités du port de
Londres ont préparé un plan complet
en vue de la protection des services
administratifs et des points importants
du port contre les bombardements
aériens.
Vacances
laborieuses
La cloche de M. Jeanneney et celte
de M. Herriot sont parties. peut-
être pour Rome ? Ce n'rrt pas
malheureux
Reconnaissons que le Purlcuitut
a clos son travail en beauté le Sénat
vient, en effet, de porter le record
de M. Daladier à 100 pour 100 des
voix et lui a permis ainsi de battre
aux points le chancelier Hitler.
Nos ministres, que les Chambres
vont laisser tranquilles jusqu'au
31 mai, disposent depuis jeudi matin
des pleins pouvoirs.
En principe, ils ont donc le droit
de faire un peu tout ce qu'ils jugent
propre à développer les mourn* de
défense nationale.
En fait, les tendances qui sc [ont
contrepoids auprès de M. Daladier
empêchent des exagérations dans
un sens ou dans l'autre. Et si le pré-
sident du Conseil n'est pan tenu lé-
galement d'entreprendre, d'éviter
ceci on cela, il est obligé moralement
de se conformer aux promes$ex for-
mulées en cours de séance.
Ces promesses, quelles mesures
excluent-elles? D'abord l'impôt sur
le capital et l'imptit sur la rente-;
puis la suspension de l'amortisse-
ment, le contrôle des changes, la
réduction de la retraite du combat-
tant, la réévaluation de l'or de la
Banque de France.
Mais, direz-vous, il ne reste ptus
grand chose ?
Il reste le recours à des méthodes
moins radicales, plus prudentes, qui,
dans un « climat » favorable, peu-
vent assurer sans secousses le re-
dressement de nos finances et re-
vigorer notre économie.
Il reste aussi, par exempte, la fa-
cilité d'imposer aux patrons et aux
ouvriers ce statut de la grève an
sujet duquel les élus n'étaient pas en-
core parvenus à se mettre d'accord
et sur lequel on compte depuis des
années pour mettre un terme à la
perpétuelle agitation des usines.
Espérons que le ministre des Fi-
nances saura, tout en affectant à la
caisse de la Défense nationale les
ressources extraordinaires dont elle
a besoin, rapprocher de l'équilibre le
budget ordinaire, car un pays ne
peut pas continuer indéfiniment à
dépenser je reprends les chiffres
de M. Blum un milliard par se-
maine quand ses rentrées normales
d'argent sont de 500 millions.
P. L.
Lire plus loin comment le Sénat
unanime a fait confiance au gou-
vernement.
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃I
LIRE EN PAGE 2
Mise au point
concernant le gain
du Jubilé marial
MM. Daladier, Bonnet
et Chautemps
se rendraient prochainement
à Londres
L'accord anglo-italien
sera signe
samedi à Rome
Un mande de Londres qu'au cours de
sa dernière réunion de mercredi le
Cabinet britannique a approuvé le
texte de l'accord anglo-italien. Jeudi
matin M. Chamberlain a déclaré aux
Communes qu'il espérait que ce dernier
serait signé samedi.
A ce propos, les milieux diploma-
tiques anglais prétendent ne rien sa-
voir d'un voyage du comte Ciano s
Londres, mais s'abstiennent toutefois
de démentir les informations parue*
dans la presse A ce sujet.
A Rome, le comte Ciano et lord Pertli.
assistés des experts britanniques et
italiens, ont confronté les textes anglais
et italien de l'accord.
L'aspect, élhior»içu ik- .lions
̃inglo-itulie-nne? a. élu à Im-un. mercredi à la Chambre des Communes.
En rOponst! ii plusieurs questions des
représentants du Kouvernement, M. But-
ler a déclaré notamment que le gouver-
nement britannique n'est n réparé ni à
publier un Livre blanc ce sujet ni à
revenir sur sa décision ilt soulever la
question de l'occupation italienne de
l'Ethiopie devant lo Conseil de la S. D. N.
Un conservateur a alors demendé si
le premier ministre se rendait compte
tfue la reconnaissance envtsagée de la
conquête italienne de l'Ethiopie. consé-
quence d'une agression non provoquée,
est incompatible avec l'article 10 du co-
venant de la S. D. N. et les terres du
pacte Briand Kellogg de Paris ••.
« Je n'accepte pas cette version ». ;t
répondu M. Butler, soulevant une vague
de protestation» qui n'ont t'ait qu'.iug-
M. Hore Belisha
est en route pour Malte
Loudres. li avril. M. More Belislia,
ministre de la Guerre britannique, a
quitté Londres ce matin, à 11 heures.
pour MaJta. n bort d'un avion mili-
+.\î.c. i1
ijit'au -reUmr il »'arrflteru ̃
K.jii.i.- i'era une visite de courtoi-
sie •, terme exaot employé jeudi matin
aux Communes par M. Chamberlain,
au chef du gouvernement italien.
Le député travailliste Kletcher ayant t
demanda ;iu premier ministre britan-
nique si cetts visite ne comportait pas
une signification politique, M. Chamber-
lain s n*poudu rju'eile n'en comportai!
pas.
Le conflit de la métallurgie
Une délégation de la C. F. T. C., conduite par MM. MECK et PEISSEL
députés, a été reçue par M. RaMADIER, ministre du Travail, à qui elle a expos»
la position des Syndicats chrétiens devant le conflit de la métallurgie parisienne
Les Joclstes commémoreront
le Vendredi-Saint
dans les ateliers
Vendredi-Saint. 3 heures
Il y a dix-neuf siècles. le Christ
̃ *t mort pour nous.
Pour commémorer cet anniver-
saire, les Jocistes observent une mi-
nute de silence.
Depuis plusieurs années, le Ven-
dredi-Saint. à 3 heures,
des sirènes retentissent,
des travailleuses et des travail-
leurs se recueillent.
des familles entières se joignent à
ce témoignag'e de reconnaissance.
Nous voudrions que cette annét,
le 15 avril, à 3 heures,
dans tous les milieux de travail,
dans tous les quartiers,
dans les sanas et hôpUaur.
tous s'unissent i< adorer Celui qui ̃> <«,it r, 1rs
hommes et qui a ilonné sa vie pour
nous sauver.
Bravo, les Jocistes, pour ce témoi-
gnage de foi et de fierté chrétienne.
a
iiionliT i(lui lui demandait s'il entendait par
ijuo la conquête de l'Ethiopie n'était la.
une violation du covenant, M. Butler
répliqué ̃̃ Je n'ai rien dit de par>^
i'al dit que je n'acceptais pas la versi"
qui venait d'être donnée.
M. Mussolini a reçu lord Parti
Jeudi matin M. Mu>olinî a re<;u Ion
Pertli au palais de Venise. Cette visi!
est une visite de courtoisie, faite âpre-
la conclusion des négociations enti''
l'ambassadeur hrit.innique et le comti
Ciano, minishr îles Affaires étranger*'
ji2§im
L'administration des P. T. T. va émetti
prochainement un nouveau tiwbje-post'
grand format de nuance IU»» W»n et J'u.u<
valeur de 2 fr. 15. Nous avons déjà puWi-
une nouvelle vignette reproduisant les rrin
railles de Carcassonne. Aujourd'hui, e'e.v
le travail qui est à l'honneur, le rude ha
vail de la mine qui évoque nos grandr-
réoions laborieuses du Nord et de l'Esi
Les mineurs regagnent leur coron tandi
que derrière eux se profile la noire silhouetl»
du puits où ils viennent d'accomplir l»n
tâche pénible et souvent dangereuse.
INSTANTANE
Les spectacles
de « la Passion »
Je constate avec satisfaction que le
spectaclea de « la Passion •> sont plus nom
breux que jamais. C'est, il me sembU
un des symptômes de ce renouveau chn
tien qu'on exagère peut-être, mais qui, iov
̃de méme, n'est pas un rêve. Inconlestabh
ment, la Passion remue des Smet quoi
croyait pétrifiées. Ce n'est pas tout à fat
comme au moyen âge, oà, selon le nv.
de Léon Bloy, u les peuples senlaiet
passer sur eux la rafale de la douleur du
Dieu ».
Mais enf in le Vendredi-Saint demew
un des jours les plus sanctifiés par la fout,
indifférente,^ et ce jour-là beaucoup de gen.
qui croient ne pas croire viennent colle
avec amour leurs lèvres tur les pieds do
Crucifix.
Aucun drame n'a jamais errai le monde
autant que celui du Cateaite. De là, Mn.>
doute, li regain d'actvalifc qu'il il ptovoqui
à la scène.
Mais il faut bien ajouter que ce genn
de représentation comporte des écmw. li Í
est extrêmement délicat, pour ne pas dur
dangereux, de réincarner le Christ dans w
discussions, nos divisions.
Elle étend ses bras
au-dessus de tous les
hommes, elle les appelle
tous sans distinction à la
vraie Rédemption.
Mgr SALIÊGE.
I Profite lifM ÉLYSHS 77-19
i£lépho« ÇïïSrfc: = S£2
(Pu" 1 f/Ipe.
Pmu U PtMktti, .'«Amer 17, rmt Jtan-Gmirm>.
FRAMCEetl8p«fet: ton 95 fr. 8 Mi»«fr. 3 ̃* 25fr.
PRAIICE es A ptsa: I~ a 95 k. e nà48lr. 3 di 25k. fr.
COLONIES )* > » 65 fr. » 33 fr. ̃- 17 fr.
CROIX et l 6ptg«i: b« llîfr. I a>*quet muu
CROIX et 16pag. 82 ff. 1ct. Q,èqua 1668
PÊLEHIH M » > 82 fr. |c« «• 1 668
Quotidien QUARANTE CENTIMES
RÉDACTION ADMINISTRATION
5, rue Bayard, Paris-VM*. Mwm tèlègraph. CKOmYAR-PAlUS-86
Le Christ s'est fait pour nous
obéissant jusqu'à la mort
et iusqu'à la mort de la Croix
~~NttMaNMtttaWMWMWtMMNWttWMMMMMMtM~M~T~
Vendredi 15 avril. Vendredi-Saint.
Samedi 16 avril. Samedi-Saint.
Depuis que Jésus a expiré sur
le Calvaire, la Croix domine le
monde. Atarquée du sang pré-
cieux (lu Christ, elle reste le signe
de salut pour tous les nommes, le
signe Je leur vraie dignité, Je
leur fraternité profonde, au sens
de leur vie, le signe 'U la valeur
des âmes.
Le Christ avec sa Croix
demeure Je seul Sauveur, et, aans
Lui, tout salut serait une duperie.
Que la Société accepte donc
Jésus avec sa Croix, si vraiment
elle veut être sauvée. Sur la
Croix, le Cknst, les bras éten-
dus, oflre le salut à tous, surtout
4 ceux qui sont le plus loin de
lui, aux plus désespérés. Puissent
tous les nommes se tourner, en
ces jours, vers la Croix et reaire
avec l'Église 0 CfMx! Ave Spes
Unica 1
La Journée
Paris, le U avril 1938.
Tandis qu'on croit, à Vienne, qu'il
n'y aura pas de procès Schuschnigg,
on annonce qu'il est vraisemblable
que l'ex-chancelier va être trans-
féré dans une ville allemande où il
se verrait soumis à un régime de
liberté surveillée.
C'est à l'unanimité que le Sénat a
accordé au Cabinet Daladier les
pleins pouvoirs qui lui avaient été
déjà conférés par la Chambre.
Après le vote des pleins pouvoirs
au Luxembourg, Chambre et Sénat se
sont ajournés au 31 mai.
Pendant ces vacances parlemen-
taires, le gouvernement usera de ses
pouvoirs spéciaux pour prendre
toutes mesures efficaces en vue du
redressement économique et finan-
cier de notre pays,
Le conflit de la métallurgie pari-
sienne reste entier, les patrons ne
voulant pas discuter tant que leurs
usines ne seront pas évacuées par
les grévistes. Dans les usines natio-
nalisées, la reprise de travail n'a été
que partielle.
M. Chamberlain a déclaré jeudi
matin à la Chambre des Communes
qu'il espérait que l'accord anglo-ita-
lien sera signé samedi.
S. Em. le cardinal BauDRILLART. recteur de l'Institut catholique de Paris.
est actuellement à Rome. A son arrivée dans la Ville Eternelle il fut
accueilli par S. Exc. M. CHARLES-ROUX, ambassadeur de France auprès
du Saint-Siège. On remarquait également M. le chamine CHÉRAMY, M. le
commandant Delamaoie, NN. SS. Fontenelle, Juluen et Sabater.
Emmaüs
et le miracle de la
« fraction du pain »
par Jean GUIRAUD.
L'un des épisodes les plus tou-
chants du récit de la Résurrection est
celui des deux disciples d'Emmaüs
reconnaissant le Sauveur ressuscité à
la fraction du pain, ainsi que le ra-
conte saint Luc (xxiv, 13-35).
Cléophas et son compagnon de
route, endeuillés par le récit que
venaient de leur faire les apôtres des
souffrances et de la mort de Jésus, se
rendaient de Jérusalem à Emmaus
sur le chemin, ils rencontrent un
voyageur qu'ils prient de faire route
avec eux celui-ci leur demande la
cause de leur tristesse et ils lui ra-
content à leur tour la mort du Maître
dans lequel ils avaient mis toute leur
confiance. Le voyageur, leur commen-
tant tes Ecritures, leur explique les
passages où elles décrivent le Messie
et les souffrances qu'il devait endu-
rer avant d'entrer dans la gloire et
à mesure qu'il parlait, Cléophas et
son compagnon « sentaient leur
cœur brûlant » au dedans d'eux-
mêmes.
Arrivés à Emmaüs, désolés de le
quitter, ils le prient de s'arrêter
chez eux il accepte leur hospitalité, (
et, au cours du repas la conversation
se poursuit et leur émotion grandit
.jusqu'au moment où, l'inconnu rom-
pant le pain, comme trois jours au-
paravant il l'avait fait à la Cène,
Cléophas et son compagnon recon-
naissent en lui te Christ dont ils ne
savaient pas encore la Résurrection.
II se déroba aussitôt à leurs yeux et
eux, pleins d'allégresse et de foi.
repartirent aussitôt pour Jérusalem
afin de raconter cette merveille et
de décrire leur joie aux apôtres.
Tl uest pas étonnant que depuis ce
jour-la les disciples du Maître aient
ôésirc suivre eux-mêmes la route
d'Emmaûs. mettre leurs pas sur ceux
du Sauveur, ubi stelerunt pedes cjm.
et revivre eux-ménws c* miracle eu-
charistique dans lp lk>u sacré où le
Christ t'accomplit.
Et voilà pourquoi ils ont cherché
avp." passion à retrouver Emmaus.
Recherches difficiles parce que
les guerres ont, à maintes reprises,
changé les alentours de Jérusalem
et que des dominations hostiles au
christianisme en ont bouleversé les
souvenirs, changeant, parfois jus-
qu'aux noms des lieux où s'écoula
la vie humaine du Sauveur. Ce
qui lança surtout les chercheurs
sur de fausses pistes, ce furent les
contradictions de manuscrits évangé-
liques plaçant Emmaüs, les uns à
160 stades, les autres à i>0 stades dp
Jérusalem.
Enfin la lumière est faite et elle
confirme la tradition qui, depuis les
premiers temps du christ.ianisme,
identifiait Emmaus avec l'ancienne
bourgade juive Amaous devenue,
après sa restauration au m* siècle
par la dynastie des empereurs
syriens de Rome. Nicopolis et située
a 160 stades (environ 29 kilomètres)
de Jérusalem.
Le R. P. Duvign.au, dans son livre
intitulé Em mails, résume l'histoire
des controverses qui. jusqu'à ces
derniers temps, ont mis aux prises
les défenseurs o>s traditions diffé-
rentes sur Ip site d'Emmaûs, jus-
qu'au jour où les fouilles accom-
plies à Amaous par deux maîtres de
l'école biblique de Jérusalem, dirigée
par les Dominicains d'après des
méthodes scientifiques auxquelles
tout le monde savant rend hommage,
les PP. Vincent, et Abel, l'un par ses
fouilles, l'autre jjbt ses études his-
toriques et archéologiques, ont dé-
montré d'une manière indiscutable
que l'Amaous d'aujourd'hui est l'an-
cienne Nicopolis et l'Emmaiis évan-
gélique.
On peut donc se représenter main-
tenant avec certitude ce qu'était
Emmaüs quand le Christ y nt le
miracle de la fraction du pain.
(Voir la suite page 2.)
« Descente de Croix »
Ne dirait-on, à première vue, quelque dessin de primitit, où l'artiste
s'embarrasse moins de technique et de science que de fraîche spon-
tanéité ? Il y a même quelque cho^ de délicatement puéril
compliment de choix dans le tracé linéaire des personnages.
Et c'est bien l'abandon même de cette piété, le hardi dépouillement
de la scène, l'harmonie originale de la disposition, qui font de ce
tableau tiré de l'invitation à la communion pascale des catholiques
des Beaux-Arts, signé Decaris une oeuvre digne de notre foi. Cette
curieuse et émouvante « descente de croix » chante haut et clair, en
ce Vendredi-Saint, le renouveau chrétien de nos élites artistiques.
S. Exc. Mgr RŒDER
évêque de Beauvais,
à la Maison
de la Bonne Presse
S. Exc. Mgr Rœder, évêque de Beau-
vais, accompagné de son secrétaire,
M l'abbé Godait, et de M. l'abbé Allée,
directeur de la Croix de l'Oise, a bien
voulu, mercredi après-midi, visiter lon-
guement la Maison de la Bonne Presse.
Il en a parcouru tous les services,
s'arrêtant dans chacun d'entre eux
d'une part pour interroger ceux qui les
conduisent sur leur fonctionnement,
d'autre part pour remercier avec bonté
employés, employées, ouvriers et ou-
vrières. Il leur a exprimé sa profonde
gratitude pour la collaboration. qu'ils ap-
portent à une oeuvre dont Son Excel-
lence a bien voulu dire qu'elle la tenait
pour capitale dans un temps où les ca-
tholiques ont peu de moyens aussi effi-
caces que la presse pour atteindre tant
d'âmes qui aspirent après Dieu et qui
l'ignorent.
Nous remercions très vivement, au nom
de tous ceux qui travaillent à l'œuvre
de la Bonne Presse, l'évêque de Beauvais
pour les bénédictions et les encourage-
ments qu'il nous a prodigués mercredi.
Qu'il nous soit permis d'ajouter que
tout au long de cette visite Mgr Rœder,
avec, d'ailleurs, la discrétion et la mo-
destie des vrais savants, a témoigné
d'une compétence, d'une érudition, d'une
science qui ont fait l'admiration de ceux
qui l'accompagnaient, et néanmoins, nous
pouvons l'assurer, sa simplicité et sa
bienveillance lui ont conquis le cœur de
tout notre personnel.
-04>
L'Angleterre se préoccupe
de sa défense aérienne
Le ministère de la Guerre britan-
nique publie une circulaire invitant les
anciens soldats âgés de moins de
33 ans. et les volontaires civils âgés «le
moins de 32 ans. il s'engager dans les
unités de défense antiaérienne.
D'autre part, les autorités du port de
Londres ont préparé un plan complet
en vue de la protection des services
administratifs et des points importants
du port contre les bombardements
aériens.
Vacances
laborieuses
La cloche de M. Jeanneney et celte
de M. Herriot sont parties. peut-
être pour Rome ? Ce n'rrt pas
malheureux
Reconnaissons que le Purlcuitut
a clos son travail en beauté le Sénat
vient, en effet, de porter le record
de M. Daladier à 100 pour 100 des
voix et lui a permis ainsi de battre
aux points le chancelier Hitler.
Nos ministres, que les Chambres
vont laisser tranquilles jusqu'au
31 mai, disposent depuis jeudi matin
des pleins pouvoirs.
En principe, ils ont donc le droit
de faire un peu tout ce qu'ils jugent
propre à développer les mourn* de
défense nationale.
En fait, les tendances qui sc [ont
contrepoids auprès de M. Daladier
empêchent des exagérations dans
un sens ou dans l'autre. Et si le pré-
sident du Conseil n'est pan tenu lé-
galement d'entreprendre, d'éviter
ceci on cela, il est obligé moralement
de se conformer aux promes$ex for-
mulées en cours de séance.
Ces promesses, quelles mesures
excluent-elles? D'abord l'impôt sur
le capital et l'imptit sur la rente-;
puis la suspension de l'amortisse-
ment, le contrôle des changes, la
réduction de la retraite du combat-
tant, la réévaluation de l'or de la
Banque de France.
Mais, direz-vous, il ne reste ptus
grand chose ?
Il reste le recours à des méthodes
moins radicales, plus prudentes, qui,
dans un « climat » favorable, peu-
vent assurer sans secousses le re-
dressement de nos finances et re-
vigorer notre économie.
Il reste aussi, par exempte, la fa-
cilité d'imposer aux patrons et aux
ouvriers ce statut de la grève an
sujet duquel les élus n'étaient pas en-
core parvenus à se mettre d'accord
et sur lequel on compte depuis des
années pour mettre un terme à la
perpétuelle agitation des usines.
Espérons que le ministre des Fi-
nances saura, tout en affectant à la
caisse de la Défense nationale les
ressources extraordinaires dont elle
a besoin, rapprocher de l'équilibre le
budget ordinaire, car un pays ne
peut pas continuer indéfiniment à
dépenser je reprends les chiffres
de M. Blum un milliard par se-
maine quand ses rentrées normales
d'argent sont de 500 millions.
P. L.
Lire plus loin comment le Sénat
unanime a fait confiance au gou-
vernement.
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃I
LIRE EN PAGE 2
Mise au point
concernant le gain
du Jubilé marial
MM. Daladier, Bonnet
et Chautemps
se rendraient prochainement
à Londres
L'accord anglo-italien
sera signe
samedi à Rome
Un mande de Londres qu'au cours de
sa dernière réunion de mercredi le
Cabinet britannique a approuvé le
texte de l'accord anglo-italien. Jeudi
matin M. Chamberlain a déclaré aux
Communes qu'il espérait que ce dernier
serait signé samedi.
A ce propos, les milieux diploma-
tiques anglais prétendent ne rien sa-
voir d'un voyage du comte Ciano s
Londres, mais s'abstiennent toutefois
de démentir les informations parue*
dans la presse A ce sujet.
A Rome, le comte Ciano et lord Pertli.
assistés des experts britanniques et
italiens, ont confronté les textes anglais
et italien de l'accord.
L'aspect, élhior»içu ik- .lions
̃inglo-itulie-nne? a. élu à Im-un.
En rOponst! ii plusieurs questions des
représentants du Kouvernement, M. But-
ler a déclaré notamment que le gouver-
nement britannique n'est n réparé ni à
publier un Livre blanc ce sujet ni à
revenir sur sa décision ilt soulever la
question de l'occupation italienne de
l'Ethiopie devant lo Conseil de la S. D. N.
Un conservateur a alors demendé si
le premier ministre se rendait compte
tfue la reconnaissance envtsagée de la
conquête italienne de l'Ethiopie. consé-
quence d'une agression non provoquée,
est incompatible avec l'article 10 du co-
venant de la S. D. N. et les terres du
pacte Briand Kellogg de Paris ••.
« Je n'accepte pas cette version ». ;t
répondu M. Butler, soulevant une vague
de protestation» qui n'ont t'ait qu'.iug-
M. Hore Belisha
est en route pour Malte
Loudres. li avril. M. More Belislia,
ministre de la Guerre britannique, a
quitté Londres ce matin, à 11 heures.
pour MaJta. n bort d'un avion mili-
+.\î.c. i1
ijit'au -reUmr il »'arrflteru ̃
K.jii.i.- i'era une visite de courtoi-
sie •, terme exaot employé jeudi matin
aux Communes par M. Chamberlain,
au chef du gouvernement italien.
Le député travailliste Kletcher ayant t
demanda ;iu premier ministre britan-
nique si cetts visite ne comportait pas
une signification politique, M. Chamber-
lain s n*poudu rju'eile n'en comportai!
pas.
Le conflit de la métallurgie
Une délégation de la C. F. T. C., conduite par MM. MECK et PEISSEL
députés, a été reçue par M. RaMADIER, ministre du Travail, à qui elle a expos»
la position des Syndicats chrétiens devant le conflit de la métallurgie parisienne
Les Joclstes commémoreront
le Vendredi-Saint
dans les ateliers
Vendredi-Saint. 3 heures
Il y a dix-neuf siècles. le Christ
̃ *t mort pour nous.
Pour commémorer cet anniver-
saire, les Jocistes observent une mi-
nute de silence.
Depuis plusieurs années, le Ven-
dredi-Saint. à 3 heures,
des sirènes retentissent,
des travailleuses et des travail-
leurs se recueillent.
des familles entières se joignent à
ce témoignag'e de reconnaissance.
Nous voudrions que cette annét,
le 15 avril, à 3 heures,
dans tous les milieux de travail,
dans tous les quartiers,
dans les sanas et hôpUaur.
tous s'unissent i<
hommes et qui a ilonné sa vie pour
nous sauver.
Bravo, les Jocistes, pour ce témoi-
gnage de foi et de fierté chrétienne.
a
iiionliT i
ijuo la conquête de l'Ethiopie n'était la.
une violation du covenant, M. Butler
répliqué ̃̃ Je n'ai rien dit de par>^
i'al dit que je n'acceptais pas la versi"
qui venait d'être donnée.
M. Mussolini a reçu lord Parti
Jeudi matin M. Mu>olinî a re<;u Ion
Pertli au palais de Venise. Cette visi!
est une visite de courtoisie, faite âpre-
la conclusion des négociations enti''
l'ambassadeur hrit.innique et le comti
Ciano, minishr îles Affaires étranger*'
ji2§im
L'administration des P. T. T. va émetti
prochainement un nouveau tiwbje-post'
grand format de nuance IU»» W»n et J'u.u<
valeur de 2 fr. 15. Nous avons déjà puWi-
une nouvelle vignette reproduisant les rrin
railles de Carcassonne. Aujourd'hui, e'e.v
le travail qui est à l'honneur, le rude ha
vail de la mine qui évoque nos grandr-
réoions laborieuses du Nord et de l'Esi
Les mineurs regagnent leur coron tandi
que derrière eux se profile la noire silhouetl»
du puits où ils viennent d'accomplir l»n
tâche pénible et souvent dangereuse.
INSTANTANE
Les spectacles
de « la Passion »
Je constate avec satisfaction que le
spectaclea de « la Passion •> sont plus nom
breux que jamais. C'est, il me sembU
un des symptômes de ce renouveau chn
tien qu'on exagère peut-être, mais qui, iov
̃de méme, n'est pas un rêve. Inconlestabh
ment, la Passion remue des Smet quoi
croyait pétrifiées. Ce n'est pas tout à fat
comme au moyen âge, oà, selon le nv.
de Léon Bloy, u les peuples senlaiet
passer sur eux la rafale de la douleur du
Dieu ».
Mais enf in le Vendredi-Saint demew
un des jours les plus sanctifiés par la fout,
indifférente,^ et ce jour-là beaucoup de gen.
qui croient ne pas croire viennent colle
avec amour leurs lèvres tur les pieds do
Crucifix.
Aucun drame n'a jamais errai le monde
autant que celui du Cateaite. De là, Mn.>
doute, li regain d'actvalifc qu'il il ptovoqui
à la scène.
Mais il faut bien ajouter que ce genn
de représentation comporte des écmw. li Í
est extrêmement délicat, pour ne pas dur
dangereux, de réincarner le Christ dans w
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