Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1835-02-14
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Langue : français
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Description : 14 février 1835 14 février 1835
Description : 1835/02/14. 1835/02/14.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
pïre~fàutpreaarega~e, se!on hspintae~eaHnsion de M. Jac-
ques Lefëvre, d'Écraser ta tète de l'homme pour tui ôter une mouche
.sur tenez.
Ce n'est donc que peu & peu et après beaucoup de t&tonnemens
qu'on pourra changer les fermes de la discussion dans tes Cham-
bres, et t'adapter à ta nature de certaines lois spéciales. Mais c'est
déjà un, grand bien que le mat commencé à se faire sentir et qu'on
~en soit arrive à songer aux remMes.
On lit ce soir dans le ~bHr/M~ de ParM
« La G-plusieurs journaux de Paris, sur des communications échangées
s H y est dit que M. de Rumigny, ambassadeur de France en
Suisse, aurait eu ordre de déclarer au vorort, qu'en cas de persis-
.~ancedans la mauvaise voie où ils'était engage, la France cesserait
-de prendre un intérêt quelconque aux affaires et au sort de ia
Suisse. Cette assertion est inexacte; une teUe instruction n'a pas
~té adressée par le ministre des affaires étrangères a M. de Ru-
~migay.
a Nous saisirons aussi cette occasion pour démentir le bruit qui
.s'est répandu du rappel de cet ambassadeur; et, quant à cette autre
supposition du journal j: avec plusieurs ministres étrangers auraient pour objet des re-
:? clamations pécuniaires élevées contre la France nous décla-
Tons également qu'eHe est sans te moindre fondement, a
Le même journal publie la note suivante
a Hier, le bruit s'était répandu à la Bourse que des désordres
avaient éclaté à Metz, et que tes autorités civiles avaient été mé-
connues par une partie de )a garmsoB.
s Ces bruits ne sont évidemment qu'une manoeuvre de spécula-
teurs intéressés à répandre l'inquiétude. Nous sommes autorisés à
dëctarer formeHement qu'il n'est arrivé ni au ministère de la
guerre, ni au ministère de t'intérieur, aucune nouvelle qui puisse
inspirer la moindre crainte de cette nature. Les plus récentes té-
jno'gneut au contraire du dévoûment maltérable des troupes et
du bon esprit qui anime la population, a
M. le garde des sceaux vient de déférer au conseil d'Etat, en
~ppel comme d'abus, un Af~Mozr~ ~H AM, de M. de Pons,
évoque de Moulins, que ce prélat a cru devoir faire imprimer et
adresser à tous les éveques de France. Ce Mémoire est une protes-
tation contre t'exécution d'ua décret impérial rendu en 1813, pour
Tégtcr ta comptabilité des grands séminaires.
On assure que plusieurs évoques avaient consulté feu M. Du-
T)ourg, archevêque de Besançon, aussi recommandable par sa
haute piété que par sa science, et que c'est sur l'opinion de ce
prélat que déjà soixante-dix séminaires se sont soumis à cette me-
sure d'administration.
RAPPORT AU ROI.
StRE,
D~puispiusieursannees.l'exptottatMn~ des source~ et puits d'eau salée
& donné Heu à de nombreuses dtfacnttês. Ma!gr6 tes ef&rts de t'adminis-
tratioa pour combattre tatraude.tesaccesn'a pas toujours répondu à
son attente. Les dispositions tégistatives sur Jesqueites ettes'est appuyée
ont été controversées; on a même prétendu que quc'qaes unes de cettes
dont elle poursuivait l'application, ou n'étaient plus en vigueur, on
titude qui, ea encourageant tes tentatives des fraudeurs, a causé de gra-
ves préjudices ~u Trésor, ainsi qu'aaxmaraMsa)ans et aux satines qni
acquittent pxactemeatt'impôt.U importait de mettre un terme à une
aussi fâcheuse situation, et, dans c< but, un projet de toi sur le s présente a )a Chambre des Députés le i7 jnia 1833. La c!ôture presque
mtmediate de la session n'a pas permis qae ce projet fût ators discute, Il
A ét6 reproduit, avec quetques modiScations, le 13 janvier 1834. La xes-
nière scs:ion, it s'est étevë, dans les bureaux et au sein de la commission
de la Chambre, une réctamation qui m'a paru devotr nxer l'attention du
gouvernement.
On h'~st plaint que les departemens de t'Est étaient frappés d'une
charge qui ne pèse point sur le reste de la France, puisque, indêpendam-
meot de l'impôt comcMn a tout le royaume, ils supportaient un second
droit resuttant d'un bail passé entre i'htat et la Compagnie des satin'l'Est, en vertu de la loi du 6avritl825. On a faitobserver qu'ils payaient
Je sel & un prix ptus élevé que )a vateur commerciale qu'it aurait si ie
le baU n'avait pas imposé à ta Compagnie, au pront du Trésor, ~es con-
ditions pécuniaires dont eue ne pouvait se récupérer qu'en vendant le set
p!us cher.
'3t M. d~ Vigny de t'entourer. Voyons ce qn'it fut vraiment, et s'il n'a pas
etéi'auteardetoussesmanx.
Chancrton, 6)s d'un batayeur d'école, est élevé dans cetteses maîtres et ses camarades. A cet âge, il compose une satire qm étonne
tout te monde parce qu'ette est de tui, de cet enfant si borné dans son m-
tettigeuce. Quelque temps après, it est renvoyé .te cette école, non parce
qu'il a compose une satire, mais parée que sa nature mauvaise et or-
;gueU!euse le rend insupportable a tous.
Revenu chez sa mère, it trouve quelques vieux manuscrits du dou-
zième siècle; il s'imagine qa'4 force de recherches et de travail il pourra
imiter le styte de ce temps. En effet, it se Hvre & t'élude d'une manière
Row'ey, deux ou trois poèmes qui trompent les amateurs les pius
~'y méprendra. Watpote aisément reconnaît la fourberie tittëratre, et ne
Kpond pas a fauteur. Chatterton !ui écrit ators une lettre pleine
d'tnjnres et de menaces.Certes, ce n'était pas pour lui le moyen d'acquérir
;ane protection et un suffrage si nécessaires pourtant à sa fortune.
Cbïtterton vient à Londres; il s'adresse & M. Brecford, maire de Lon-
dres M. de Vigny, dans ~e//o et dans CAaMer/on~ nous représente
M. Brecford comme une sorte de marchand grossier, de Turcaret; dans
~histoire, il n'en est pas ainsi; M. Brecford e~t l'homme délicat, t'homme
généreux Chatterton fut le ~ot, t'infâme même car on trouva dans ses
papiers la note suivante Compte avec M. Brecford. Perte, ~our mon es-
~ ~or< 2 tiv. 6 sons Stances ~Mr le 7K<~7M ~H/<°<, 2 liv. 4 sous 8 damer!.
~'eMr le p/aM
,bienfaiteur.
'Après ta mortde M. Brecfbrd, Chatterton se fait écrivain politique, pour
~e ministère ett'Opposition, pour les whigs et les tories, et cela en même
temps. Car, dit-il, dans une de ses lettres, cetui-H est homme de peu d'esprit
nui ne sait pas soutenir deax opinions à ta fois. Dans ce doubte mé-
~tr, Chatterton gagne queiq~argent; maiscetargent, bien vite itte dé-
'Bense-snrtootU te dépense avec les jennes gens ptns nobtes et p)n! nches
qne lui, tant M est orgueitteux EnSn ta dette impitoyable vient frapper à
M porte, et comme H a vécu de vanité, M te tue par vanité. Le monde, je
CetOtgectioM méritent d'être prises emêrieas< considération. Laja<-
ticeTeat, si ettes sont fondées, qa'it soit fatt droit aux rectamations de!
départemens de t'Est. Mais, avant de prendre nne résotation.it convient
que l'on soit bien ~xé sur tes moyens d'atteindre !e bnt. H ne faut pas
perdre de vne que t'exptoitation des mines et satine! de t'Est a été adja-
gée & une compagnie envers taqnette t'Etat est tié par un contrat or, ra-
baissement ds prix du set devant affecter tes produits de l'exploitation,
et cet abaissement étant te fait du gouvernement, i) en résultera i'obtiga-
tion, on de résilier te bai), ou d'en modiSer tesconditions. Des questions
graves, qui intéressent & ta fois te Trésor, tes populations de t'Est et !a
Compagnie des satines se rattachent à cette mesure et jëctament an
examen trës approfondi.
Comme cet examen conduira nécessairement à !a révision dn projet de
toi sur.te set précédemment tournis a ta Chambre des Députes, je propose
à V. M. de charger de ce deab)e soin âne sente commission qui pourrait être
prise dans te son des deux Chambres, da conseit d'Etat, de ta Cour de
cassation, de ta Cour des comptes et de i'administratioo.
J'ai, à cet effet, t'honneur de soumettre à Votre Majesté te projet d'or-
donnance ci-joint.
PAhs,tell février 1835.
Jesuisavec un profond respect. Sire, de VotreMajesté,
Le trës humbts et trës dévoué serviteur,
Z.e
ORDONNANCE M! RO!.
LOUtS-PmUFPE.etc..
Une commission spéciale est instituée, tant pour procédera ta révision
da projet de toi snr te set, que ~)onr examiner tes moyens de rédaire,
s'it y,:a tieu. te prix du set dans tes départemens dénommés dans ta toi
du 8avhtl82â. La commission, miette est d'avis de ta réduction de
prix, indiquera tes bases d'âpres lesquels it pourrait être procédé, soit &
une adjudication nouvette, soit & )a modification du traité existant entre
t'Ëtat et ta régie intéressée des satines et mines de set de t'Est.
Sont nommés membres de )a commission:
MM. te comte Siméon, pair de France, préijident; te baron j!angia-
comi, pair de France, président de chan~bre & ta Cour de cassation te
baron de FféviHe, p~ir de France, conseitter-d'Etat Dumon, membre de
ta Chambre des Députés, conseitkr-d'Etat; Béranger, membre de ta
Chambre des Députés, conseitter a ta Cour de cassation; d'Audiffret,
président de chambre à ta Cour des comptes; S~pey, membre de ta
Chambre des Députés, conseiHer-mattre à ta Cour dts comptes Beaa-
nier, inspecteur-générat des mines Boursy, directeur de t'administration
des contribution!) indirectes
Hier, ta Reine, M*°~ Adttaïde, M. te prince de Joinviite, !es princesses
Marie et Oémentiue, ont honoré de leur préa'uce te Thëàtre-Franctis.
LL.AA.RR.MM. tes ducs d'Orléans, de Nemonrs, sont attésaubat
donné par M. le président de ta Chambra des Députés.
LL. AA. RR. tes ducs d'Aumate et de Montpensier accompagnes de
plusieurs étëves dn eo'-iëge d'Henri IV. sont allés au Girque-Oiympique.
Aujonrd'hut, M. Dapin, président de la Chambre des Députes, et
M. i'ambassadeur de Napks, ont eu l'honneur d'être rccas par le Roi.
Lc ministre du commerce a fravai))e avec S. M.
M.tamaréchat Gérard, et ensuite M. le générât Sëbastiani,ontea
t'honneur d'être rfçus par le Roi.
M" fa princesse de Wagram a eu t'hannenr d'être reçue par LL. MM.
M. le générât comte Sébastian!, ambassadeur de S. M. le Roi des
Français près ta cour de Londres, quitte demain Paris pour se rendre à
son poste.
M. de Bonrqueney, mattre des requêtes, au conseil d'Etat, et premier
secrétaire d'ambassade, part aussi demain pour la même destination.
On écrit de Bayonne, te 9 février:
< D'après les nauvettes reçues aujourd'hn! de h Navarre, une action
très sérieuse aurait eutieua Argu'jaste~ emu'ant. Les troupes de la
Reine, composées des colonnes de Lorenzo, Oras et Barena attaquèrent
tescariistesa ta pointedujour. {~ combat fut (ong-temgs douteux; mais
deux pièces d'artitterie dtrigees par Lorenzo !e deeidërent. Piacëes snr
âne des ~positions !ës ptns avantagenses, ettes renversèrent les rangs des.
factieux et Srent un carnage affreux dans teurs rangs. Les factieux fu-
rent forcés d'abandonner teurtposhion et laissèrent 300 morts sur te champ
de bataitte. Le nombre des Messes s'e!ëve a 500. On ieur a fait 50 prisom-
niers et une assez grande quantité de fusils et de munitions est tombée
au pouvoir des troupes de ta Heine. La perte de Lorenzo est de 140 moris
et 260 Messes. Neuf bataittons commandés par Zumatacarregny ont
donné dans cette affaire. On assure que te générât Mina a ce moment
était en campagne, et qa'tt ne serait pas extraordinaire qu'it eût pris
part à faction, mais rien ne t'afSrme.
n Les troupes commencent à arriver pour renforcer l'armée du Nord;
t200 hommes avec 150 chevaux sont d~ venus se joindre à ta colonne
deLinar~z. Ua autre renfort de 2500 hommes, arrivant par Lodera. est
attendu à Estella; 2000 hommes sont égatemeat pu nurehs vers ta môme
destination. Il
On écrit de Lille, le 12 février:
n Lord Brougham est arrivé, hier soir, a i'7/~e/ de /Mrpris ce matin ta route de Gâtais, tt comptait, arriver à Londres demain
dans iannit. x
On fit dans le Sun du 11 février
a M. G. Dawson, secrétaire de t'amirauté. écrit a ta date du 1*~ février,
au capitaine Pccheit, en réponse aux demandes de protection adressées an
gouvernement tn faveur des pécheurs de Brighton contre tes motestations
!e demande encore unetois,a-t-a donc été si cruet, si fort ingrat en-
vers Chatterton! (
Non pM certes qua te monde ne soit souvent ingrat et crue! mais it ne
l'est pas quand on débute. Au contraire, ctucun ators prend ptaisir à vous
aider; chacun espère une part de gtoire dans votre gtoire future; chacun
vous pousse de sa protection 'parce que ta protection est une supériorité
mais si vous devenez supérieur a ta protection, s'it vous arrive de voter
par vas propres àites. en ce moment commencent tes jatousies, tes intri-
gues, tes calomnies. Têt qui exaltait trop votre mérite quand it commen-
çait, te veut rabaisser jusqu'à tu~quand votre génie britte dans toute sa
force et tout sonêctat. Heureusement aussi, vous avfz dans cette crise de
votre vie un grand bonheur qui vous console de tant de chagrins immé-
rités, de tant d'amertumes poignantes vous êtesdéiivrédu ptns grand
suppticequi puisse torturer t'intettigence: vous ne doutM pas de vous-
même.
Je m'aperçois que jusqu'à présent, a propos d'un drame, je n'ai fait
que présenter des considérations phitosophiques;jen'ai pM bien fait,
sans doute; car lorsqu'on parte d'un drame, tt en faut dire toute l'écono-
mie, c'est-à-dire l'exposition, t'intrigue, ta péripétie, ta catastrophe;
it faut dire anssi tes mœurs et tes caractères. Mais je crains qus ta faute
n'appartienne pas à moi seut.
Qu'est-ce en effet, dans cette pièce, que te personnage principat, Chat-
terton ? Un fou qui dit an commencement de ta pièce .1'' me tuerai; et
se tue sans avoir engage contre te suicide une graudëtutte; et quand
on engage conrageusemeat ta tntte contre te suicide, te suicide est vaincu.
Mais ta mort pour Chatterton est un caprice, une fantaisie, une idée
Sxe, c'est-à-dire une fotie; mais eue n'est point une nécessite. On peut
concevoir te suicide au théâtre, quand te suicide est uu entraînement
de ta fatalité; quand, par âne séné d'inexpticab!es circonstances, it faut
dénoncer son père et t'envoyer aux gâteras ou Mm y after soi-même. Un
Sts dans cette ternbte alternative pourra m'intéresser. Cette action que
réprouve ta morate, te paganisme même, ie paganisme, reiigion si com-
mode, si facile pour ta vte et ta mort de t'homme; cette action, je t'ap-
prouverais peut-être, ou du moins je t'excuserais. M~ un jeune homme
de dix-huit ans, aimé d'une femme ctnrmacte et qu: te sait~ ami d'xn
bon quaker et d'un grand seigneur, tord Tatbot, nu jeune homme qui patse
tout son tsmps a gémir, se piaindre, accu'.er tes autres au iieu de s'ac-
caser tui-même, comment voûtez-vous qu't) me touche et m'émeuve?
Vaineaseam s'assied sur son ht, se ptaint de t'usarter qui te mettra
cereéet par tM navires fracçab, que, d'après t'avis des !ord< comm!Ma!-
res, t'amirat de Portsmouth a rfçu L'ordre d'envoyer nme croisière devant
Bhghton pendant ta saison de ta pêche, pour ta protection des pechangtais. <
On mande d
a. Nous nons réjomssons de poavoir annoncer avec certitude que la
noavette publiée par plusieurs journaux retativ merce projeté par tes Etats de ta Confédération avec ta France n'est pas-
sans rondement. Déjà on a consulté plusieurs négociant sur tes divers
produits qui réclament une diminution de droits en France, e d
–On écrit de Livonme, 25 janvier: `
« Maigre ta surveillance active qu'exerce te brick français qui croise
surtescottsde Toscane, tes partisans de don Cartes font toujours quel-
ques expéditions d'armes et de munitions pour tes cotes d'Espagne, tts-
oat ici des dépôts, et toutes tes fois qu'ils peuvent tromper tes croisières,
its font des envois an Prétendant qui reçoit tout, sans obstac'e de ta part
de ta division française, trop peu nombreuse pour surveiller tous les
points de débarquement, e (Le Toulonnais.)
Par ordonnance da Roi, en~date du 18 janvier 1835, M. Saint-
André (Lucien), a été nommé M~MMr dans ta vattée d'Andorre, en
remplacement
Oa sait que ta vattée d'Andorre est un pays neutre siitué entre ta
France et t'Ëspagae, et voisin du département de t'Arifge. Ce peti-
pays, érigé en répnbtique parChtrttmagne, conserve encore tes mcenrs
et tes institutions qu'il avait aa 8~ siëcte; it est administré par un synt
.die nommé par te peupte, et ta justice y est rendue souverainement par
deux viguiers, l'un Français et l'autre ~Andorran te premier est nommé
p~r te roi, et doit, d'âpres un décret impérial du 27 mars 1806, être
pris dtns te département de t'Ariêge; te second est nommé par t'êvéque
d'Urget,etest tenu de résider en Andorre: Ces deux viguiers nomment
tes juges chargés du jugement des cansfs civites its prononcent seuts et
en derniet ressort sur toutes tes affaires criminelles, et teurs sentences
sont exécutoires dans tes vingt-quatre heures. Lersqu'iis rendent ta justice,
its sont obligés de porter t'épëe ta force armée est sous teurs ordres, et
Us sont chargés de ta haute potice.
On prétend que, depuis que ta guerre civite a éclaté en Espagne, et
matgré Jes représentations de M. te préfet de t'Ariége, tes autorités de t~
vatMed'Andorre favorisaient t'introduction dans ta Catalogue des soldats,
des armes et des munitions pour ta cause de don Car)os. Par suite de la
nomination de M. Saint-André aux foactions de viguier, te territoire
Andorran cessera sans doute d'être te tMAtre de ces mesures hostijes au
gouvernement de ta Reine d'Espagne car M. Saint-André est depuis
long-temps connu par son dévouement à ta cause nationate et constitu-"
tionnette. Nous ne pouvons qu'applaudir à un pareit choix.
(Ga'~Me~e~fr~MTMM.y.)
–Dans un article relatif aux travaux que M. deGisors, architecte~
fait exécnteran Luxembourg, on a dit, a Qu'on arrache tes arbres p)an-,
tés entre te patais et te Petit-Luxembourg pour y construire des gâteries
par lesquelles arriveront tes prévenus, etc. o C'est une erreur.
On arrache effectivement une partie des arbres qui sont tes ptus rap-
prochés des parties tatérates du patais; mais cette opération, projetée
depuis long-temps, n'a aucun rapport aux travaux 'qu'on exécute en ce
moment <;tte n'a lieu que pour aérer autant que possibte et assainir les
rez-de-chaussées, qui, dansées deux parties du patais. sont extrême-
ment humides. Qaaut aux palissades ou ga~ries que t'on projette pour
t'armée des détenus, eUe n'attaqueront aucun arbre. Les p!ans de M. de
Gisors sont aH contraire combinés de hçon A n'altérer en rien, soit t'ar-
chitecture du patais, soit tes plantations du jardin.
M. Roman, statuaire et membre de t'Institnt, vient de mourir &
Paris.
On écrit de Marseitte, te 8 février
a Le Rui, pïr ordonnance du 16 janvier dernier, a commué en cinq
ausde travaux publies (peine qui n'est nuttement infamante) cette de
mort, prononcée par le deuxième conseil de guerre de cette division, te
l? octobre dernier, contre te nommé Lesausse, chasseur au Si~têger,
qui s'était rendu coupable de voies de fait graves envers son supérieur-
Le père de ce militaire est caporal à t'Hûtet des ta valides, a Avignon.
H Aujourd'hui ont eu tieu tes obsèques de M. et M""= Castinet. Lesdear
époux, morts teméme jour, ont été conduits ensemble au chtmp de repos
et ptacés dans ta même tombe. Ce doaMe décès est d'autant ptus remar-
quable, que tes époux Castinet sont morts de mort Mturette. Un de teurs
domestiques, qui avait soigné te mari, est également mortfeméme~
jour; dans t'espace de vingt jours, cette famitte a perdu tes trois frères,
A'exandre, Joseph et Philippe Castinet, ptus ta f<:mm< de ce dernier, e
Une chose v~ttabtement remarquable, c'est t'accroissement éton-
nant de )a poputation des lieux où s'êtabtissect tes houittiéres te barreaa
de CharJeroi est en instance pour obtenir âne augmentation de personnei
de son tribunal en se fondant sur ce que cet arrondissemfnt. qui camp-.
tait 115,110 habitans eu 1806, ea possède anjourd hni 180,464; t'accrois-
Kment de 65,354 habitans équivaut à une addition de territoire. Le vH-
tage d'Anzin, qui, i) y a un s<ëct<, ne comptait que 55 feux, a en ce
moment ptus de 5,000 babitans tes communes de Frcsaes et Vieux-Gond~
sont de véritables bourgs ;Deaain prend un accroissement qui dépasse
toutes les prévisions, et, dans que'qaes aunées, tesvittagfs qui fBtourent.
tes concessions de Douchy et de Bruitte, auront des poputations prodi-
gieuses. C'est en bâtissant une rue 4 ta fois qu'on procède aujourd'hui
dans tes constructions dépendantes de ces usines, et hier, It février
l'édification de 44 maisons a encore été adjugée dans l'étude de M" Bean~
vois, de Vateuciennes, pour être établies sans dëtai sur ta commune de
Lourches, déjà plus que doub'ée depuis ta fondation de ta compagnie des
mines de Douchy.
HtJMANN.
demain en prfson s'iL n'est point payé, du tibraire qai ne te paiera point
s'it ne travaitie pas, du brouiitard qui vient trop dans sa chambre, et de.
t'inspiration qui ne vient pas assez., La raison pubtique tni répond
Eh matheureux, travaitte donc; l'inspiration viendra; te tibratre t
genoux te paiera tes vers nue guinée par hémistiche l'usurier mettra
chapeau bas devant toi; en6a, avant deux années, tu seras heureux dn
respect qu'aura pour toi te monde; tu seras heureux surtout, de pouvoir
secourir ceux qui alors seront aussi matheereux que tu t'étais autrefois.
Vous ne sauriez trouver des passions dans cette pièce; car ta dém'nce
de Chatterton n'est pas p!as une passion que t'idéat amour de Kettty Beti
et de Chatterton n'est un amour qui puisse nous toucher. H en est de t'a-
mourau théâtre comme de ta foi;
L'amour qui n'agit pas est-ce un amour sineëre?
Or t'amour de Kettty Be)t pour Chatterton se borne à tni envoyer te goù-~
ter de ses enfans par ses enfans, et à t'empêcher de monter un escalier
quand it veut mourir dans sa chambre. A ta v.érité, cette dernière scène
est fort bette, fort bien faite, et surtout fort bien jouée par M" Dorvat
Ce n'est pas, au reste, ta seute scène qne M"' Darvat ait bien jocee~
dans tout te rote de KetUy Be)i, on a retrouve tes qualités qu'on tui con-
naissait depuis tong-temps faction, la torce, r&tergie. Et M'~ Dorvat
a fait p!us, ette a prouvé qu'eue pouvait s'élever jasqo'à t'étégance et ,¡
même jusqu'à ta simpiicité. Gtfffoy représente Chatterton; ce ro!e est
fort difQcite, parce que facteur est presque toujours dans ta même série
d'idées, dans ta même douteur, dans te même désespoir Ceffroy cepen~
dant a soutenu ton rô!e it s'est montré un acteur de taknt, surtout si
t'on examine quettes difficultés it tui fattait vaincre.
A ta première représentation, kimccësaéteassez froid jusqu'au troisième
acte, et même jusqu'à ta tecoo~e partie de cet acte. Depuis tors. tesuccës~
été immense qne sera- t-it ~ans t'avenir? )ene te sais. Mais comme ce drame
remue beaucoup de passions, beaucoup d'intérêts actuets, comme te dé-
nouement est patMtique, testyte sicon excettentpour ie théâtre, tou-
jours d'une certaine )ittéM!ure, )<: crois que te pnbucvoudra voir ce conte
de mauv~sephtiosopbte, nr~sqai à tout te monde, j'en Mis certain
parera t'œuvre d'un homme qni peut bonor fa't boonenr à notre poésie et a notre roman historique; mais qu'it ap-
ptiqae son intsttigenee dramatique à cherchzr~'actièn, son esprit à hire-
parter natureiiement sfs personnages, sa raison a combattre un vice
d" ta sooété, et non pas à t'autoriser par un faux exempte et des sentences
ptus Musses encore. R
ques Lefëvre, d'Écraser ta tète de l'homme pour tui ôter une mouche
.sur tenez.
Ce n'est donc que peu & peu et après beaucoup de t&tonnemens
qu'on pourra changer les fermes de la discussion dans tes Cham-
bres, et t'adapter à ta nature de certaines lois spéciales. Mais c'est
déjà un, grand bien que le mat commencé à se faire sentir et qu'on
~en soit arrive à songer aux remMes.
On lit ce soir dans le ~bHr/M~ de ParM
« La G
Suisse, aurait eu ordre de déclarer au vorort, qu'en cas de persis-
.~ancedans la mauvaise voie où ils'était engage, la France cesserait
-de prendre un intérêt quelconque aux affaires et au sort de ia
Suisse. Cette assertion est inexacte; une teUe instruction n'a pas
~té adressée par le ministre des affaires étrangères a M. de Ru-
~migay.
a Nous saisirons aussi cette occasion pour démentir le bruit qui
.s'est répandu du rappel de cet ambassadeur; et, quant à cette autre
supposition du journal
:? clamations pécuniaires élevées contre la France nous décla-
Tons également qu'eHe est sans te moindre fondement, a
Le même journal publie la note suivante
a Hier, le bruit s'était répandu à la Bourse que des désordres
avaient éclaté à Metz, et que tes autorités civiles avaient été mé-
connues par une partie de )a garmsoB.
s Ces bruits ne sont évidemment qu'une manoeuvre de spécula-
teurs intéressés à répandre l'inquiétude. Nous sommes autorisés à
dëctarer formeHement qu'il n'est arrivé ni au ministère de la
guerre, ni au ministère de t'intérieur, aucune nouvelle qui puisse
inspirer la moindre crainte de cette nature. Les plus récentes té-
jno'gneut au contraire du dévoûment maltérable des troupes et
du bon esprit qui anime la population, a
M. le garde des sceaux vient de déférer au conseil d'Etat, en
~ppel comme d'abus, un Af~Mozr~ ~H AM, de M. de Pons,
évoque de Moulins, que ce prélat a cru devoir faire imprimer et
adresser à tous les éveques de France. Ce Mémoire est une protes-
tation contre t'exécution d'ua décret impérial rendu en 1813, pour
Tégtcr ta comptabilité des grands séminaires.
On assure que plusieurs évoques avaient consulté feu M. Du-
T)ourg, archevêque de Besançon, aussi recommandable par sa
haute piété que par sa science, et que c'est sur l'opinion de ce
prélat que déjà soixante-dix séminaires se sont soumis à cette me-
sure d'administration.
RAPPORT AU ROI.
StRE,
D~puispiusieursannees.l'exptottatMn~ des source~ et puits d'eau salée
& donné Heu à de nombreuses dtfacnttês. Ma!gr6 tes ef&rts de t'adminis-
tratioa pour combattre tatraude.tesaccesn'a pas toujours répondu à
son attente. Les dispositions tégistatives sur Jesqueites ettes'est appuyée
ont été controversées; on a même prétendu que quc'qaes unes de cettes
dont elle poursuivait l'application, ou n'étaient plus en vigueur, on
ves préjudices ~u Trésor, ainsi qu'aaxmaraMsa)ans et aux satines qni
acquittent pxactemeatt'impôt.U importait de mettre un terme à une
aussi fâcheuse situation, et, dans c< but, un projet de toi sur le s
mtmediate de la session n'a pas permis qae ce projet fût ators discute, Il
A ét6 reproduit, avec quetques modiScations, le 13 janvier 1834. La xes-
de la Chambre, une réctamation qui m'a paru devotr nxer l'attention du
gouvernement.
On h'~st plaint que les departemens de t'Est étaient frappés d'une
charge qui ne pèse point sur le reste de la France, puisque, indêpendam-
meot de l'impôt comcMn a tout le royaume, ils supportaient un second
droit resuttant d'un bail passé entre i'htat et la Compagnie des satin
Je sel & un prix ptus élevé que )a vateur commerciale qu'it aurait si ie
le baU n'avait pas imposé à ta Compagnie, au pront du Trésor, ~es con-
ditions pécuniaires dont eue ne pouvait se récupérer qu'en vendant le set
p!us cher.
'3t M. d~ Vigny de t'entourer. Voyons ce qn'it fut vraiment, et s'il n'a pas
etéi'auteardetoussesmanx.
Chancrton, 6)s d'un batayeur d'école, est élevé dans cette
tout te monde parce qu'ette est de tui, de cet enfant si borné dans son m-
tettigeuce. Quelque temps après, it est renvoyé .te cette école, non parce
qu'il a compose une satire, mais parée que sa nature mauvaise et or-
;gueU!euse le rend insupportable a tous.
Revenu chez sa mère, it trouve quelques vieux manuscrits du dou-
zième siècle; il s'imagine qa'4 force de recherches et de travail il pourra
imiter le styte de ce temps. En effet, it se Hvre & t'élude d'une manière
Row'ey, deux ou trois poèmes qui trompent les amateurs les pius
Kpond pas a fauteur. Chatterton !ui écrit ators une lettre pleine
d'tnjnres et de menaces.Certes, ce n'était pas pour lui le moyen d'acquérir
;ane protection et un suffrage si nécessaires pourtant à sa fortune.
Cbïtterton vient à Londres; il s'adresse & M. Brecford, maire de Lon-
dres M. de Vigny, dans ~e//o et dans CAaMer/on~ nous représente
M. Brecford comme une sorte de marchand grossier, de Turcaret; dans
~histoire, il n'en est pas ainsi; M. Brecford e~t l'homme délicat, t'homme
généreux Chatterton fut le ~ot, t'infâme même car on trouva dans ses
papiers la note suivante Compte avec M. Brecford. Perte, ~our mon es-
~
~'eMr le p/aM
,bienfaiteur.
'Après ta mortde M. Brecfbrd, Chatterton se fait écrivain politique, pour
~e ministère ett'Opposition, pour les whigs et les tories, et cela en même
temps. Car, dit-il, dans une de ses lettres, cetui-H est homme de peu d'esprit
nui ne sait pas soutenir deax opinions à ta fois. Dans ce doubte mé-
~tr, Chatterton gagne queiq~argent; maiscetargent, bien vite itte dé-
'Bense-snrtootU te dépense avec les jennes gens ptns nobtes et p)n! nches
qne lui, tant M est orgueitteux EnSn ta dette impitoyable vient frapper à
M porte, et comme H a vécu de vanité, M te tue par vanité. Le monde, je
CetOtgectioM méritent d'être prises emêrieas< considération. Laja<-
ticeTeat, si ettes sont fondées, qa'it soit fatt droit aux rectamations de!
départemens de t'Est. Mais, avant de prendre nne résotation.it convient
que l'on soit bien ~xé sur tes moyens d'atteindre !e bnt. H ne faut pas
perdre de vne que t'exptoitation des mines et satine! de t'Est a été adja-
gée & une compagnie envers taqnette t'Etat est tié par un contrat or, ra-
baissement ds prix du set devant affecter tes produits de l'exploitation,
et cet abaissement étant te fait du gouvernement, i) en résultera i'obtiga-
tion, on de résilier te bai), ou d'en modiSer tesconditions. Des questions
graves, qui intéressent & ta fois te Trésor, tes populations de t'Est et !a
Compagnie des satines se rattachent à cette mesure et jëctament an
examen trës approfondi.
Comme cet examen conduira nécessairement à !a révision dn projet de
toi sur.te set précédemment tournis a ta Chambre des Députes, je propose
à V. M. de charger de ce deab)e soin âne sente commission qui pourrait être
prise dans te son des deux Chambres, da conseit d'Etat, de ta Cour de
cassation, de ta Cour des comptes et de i'administratioo.
J'ai, à cet effet, t'honneur de soumettre à Votre Majesté te projet d'or-
donnance ci-joint.
PAhs,tell février 1835.
Jesuisavec un profond respect. Sire, de VotreMajesté,
Le trës humbts et trës dévoué serviteur,
Z.e
ORDONNANCE M! RO!.
LOUtS-PmUFPE.etc..
Une commission spéciale est instituée, tant pour procédera ta révision
da projet de toi snr te set, que ~)onr examiner tes moyens de rédaire,
s'it y,:a tieu. te prix du set dans tes départemens dénommés dans ta toi
du 8avhtl82â. La commission, miette est d'avis de ta réduction de
prix, indiquera tes bases d'âpres lesquels it pourrait être procédé, soit &
une adjudication nouvette, soit & )a modification du traité existant entre
t'Ëtat et ta régie intéressée des satines et mines de set de t'Est.
Sont nommés membres de )a commission:
MM. te comte Siméon, pair de France, préijident; te baron j!angia-
comi, pair de France, président de chan~bre & ta Cour de cassation te
baron de FféviHe, p~ir de France, conseitter-d'Etat Dumon, membre de
ta Chambre des Députés, conseitkr-d'Etat; Béranger, membre de ta
Chambre des Députés, conseitter a ta Cour de cassation; d'Audiffret,
président de chambre à ta Cour des comptes; S~pey, membre de ta
Chambre des Députés, conseiHer-mattre à ta Cour dts comptes Beaa-
nier, inspecteur-générat des mines Boursy, directeur de t'administration
des contribution!) indirectes
Hier, ta Reine, M*°~ Adttaïde, M. te prince de Joinviite, !es princesses
Marie et Oémentiue, ont honoré de leur préa'uce te Thëàtre-Franctis.
LL.AA.RR.MM. tes ducs d'Orléans, de Nemonrs, sont attésaubat
donné par M. le président de ta Chambra des Députés.
LL. AA. RR. tes ducs d'Aumate et de Montpensier accompagnes de
plusieurs étëves dn eo'-iëge d'Henri IV. sont allés au Girque-Oiympique.
Aujonrd'hut, M. Dapin, président de la Chambre des Députes, et
M. i'ambassadeur de Napks, ont eu l'honneur d'être rccas par le Roi.
Lc ministre du commerce a fravai))e avec S. M.
M.tamaréchat Gérard, et ensuite M. le générât Sëbastiani,ontea
t'honneur d'être rfçus par le Roi.
M" fa princesse de Wagram a eu t'hannenr d'être reçue par LL. MM.
M. le générât comte Sébastian!, ambassadeur de S. M. le Roi des
Français près ta cour de Londres, quitte demain Paris pour se rendre à
son poste.
M. de Bonrqueney, mattre des requêtes, au conseil d'Etat, et premier
secrétaire d'ambassade, part aussi demain pour la même destination.
On écrit de Bayonne, te 9 février:
< D'après les nauvettes reçues aujourd'hn! de h Navarre, une action
très sérieuse aurait eutieua Argu'jaste~ emu'ant. Les troupes de la
Reine, composées des colonnes de Lorenzo, Oras et Barena attaquèrent
tescariistesa ta pointedujour. {~ combat fut (ong-temgs douteux; mais
deux pièces d'artitterie dtrigees par Lorenzo !e deeidërent. Piacëes snr
âne des ~positions !ës ptns avantagenses, ettes renversèrent les rangs des.
factieux et Srent un carnage affreux dans teurs rangs. Les factieux fu-
rent forcés d'abandonner teurtposhion et laissèrent 300 morts sur te champ
de bataitte. Le nombre des Messes s'e!ëve a 500. On ieur a fait 50 prisom-
niers et une assez grande quantité de fusils et de munitions est tombée
au pouvoir des troupes de ta Heine. La perte de Lorenzo est de 140 moris
et 260 Messes. Neuf bataittons commandés par Zumatacarregny ont
donné dans cette affaire. On assure que te générât Mina a ce moment
était en campagne, et qa'tt ne serait pas extraordinaire qu'it eût pris
part à faction, mais rien ne t'afSrme.
n Les troupes commencent à arriver pour renforcer l'armée du Nord;
t200 hommes avec 150 chevaux sont d~ venus se joindre à ta colonne
deLinar~z. Ua autre renfort de 2500 hommes, arrivant par Lodera. est
attendu à Estella; 2000 hommes sont égatemeat pu nurehs vers ta môme
destination. Il
On écrit de Lille, le 12 février:
n Lord Brougham est arrivé, hier soir, a i'7/~e/ de /Mrpris ce matin ta route de Gâtais, tt comptait, arriver à Londres demain
dans iannit. x
On fit dans le Sun du 11 février
a M. G. Dawson, secrétaire de t'amirauté. écrit a ta date du 1*~ février,
au capitaine Pccheit, en réponse aux demandes de protection adressées an
gouvernement tn faveur des pécheurs de Brighton contre tes motestations
!e demande encore unetois,a-t-a donc été si cruet, si fort ingrat en-
vers Chatterton! (
Non pM certes qua te monde ne soit souvent ingrat et crue! mais it ne
l'est pas quand on débute. Au contraire, ctucun ators prend ptaisir à vous
aider; chacun espère une part de gtoire dans votre gtoire future; chacun
vous pousse de sa protection 'parce que ta protection est une supériorité
mais si vous devenez supérieur a ta protection, s'it vous arrive de voter
par vas propres àites. en ce moment commencent tes jatousies, tes intri-
gues, tes calomnies. Têt qui exaltait trop votre mérite quand it commen-
çait, te veut rabaisser jusqu'à tu~quand votre génie britte dans toute sa
force et tout sonêctat. Heureusement aussi, vous avfz dans cette crise de
votre vie un grand bonheur qui vous console de tant de chagrins immé-
rités, de tant d'amertumes poignantes vous êtesdéiivrédu ptns grand
suppticequi puisse torturer t'intettigence: vous ne doutM pas de vous-
même.
Je m'aperçois que jusqu'à présent, a propos d'un drame, je n'ai fait
que présenter des considérations phitosophiques;jen'ai pM bien fait,
sans doute; car lorsqu'on parte d'un drame, tt en faut dire toute l'écono-
mie, c'est-à-dire l'exposition, t'intrigue, ta péripétie, ta catastrophe;
it faut dire anssi tes mœurs et tes caractères. Mais je crains qus ta faute
n'appartienne pas à moi seut.
Qu'est-ce en effet, dans cette pièce, que te personnage principat, Chat-
terton ? Un fou qui dit an commencement de ta pièce .1'' me tuerai; et
se tue sans avoir engage contre te suicide une graudëtutte; et quand
on engage conrageusemeat ta tntte contre te suicide, te suicide est vaincu.
Mais ta mort pour Chatterton est un caprice, une fantaisie, une idée
Sxe, c'est-à-dire une fotie; mais eue n'est point une nécessite. On peut
concevoir te suicide au théâtre, quand te suicide est uu entraînement
de ta fatalité; quand, par âne séné d'inexpticab!es circonstances, it faut
dénoncer son père et t'envoyer aux gâteras ou Mm y after soi-même. Un
Sts dans cette ternbte alternative pourra m'intéresser. Cette action que
réprouve ta morate, te paganisme même, ie paganisme, reiigion si com-
mode, si facile pour ta vte et ta mort de t'homme; cette action, je t'ap-
prouverais peut-être, ou du moins je t'excuserais. M~ un jeune homme
de dix-huit ans, aimé d'une femme ctnrmacte et qu: te sait~ ami d'xn
bon quaker et d'un grand seigneur, tord Tatbot, nu jeune homme qui patse
tout son tsmps a gémir, se piaindre, accu'.er tes autres au iieu de s'ac-
caser tui-même, comment voûtez-vous qu't) me touche et m'émeuve?
Vaineaseam s'assied sur son ht, se ptaint de t'usarter qui te mettra
cereéet par tM navires fracçab, que, d'après t'avis des !ord< comm!Ma!-
res, t'amirat de Portsmouth a rfçu L'ordre d'envoyer nme croisière devant
Bhghton pendant ta saison de ta pêche, pour ta protection des pech
On mande d
a. Nous nons réjomssons de poavoir annoncer avec certitude que la
noavette publiée par plusieurs journaux retativ
sans rondement. Déjà on a consulté plusieurs négociant sur tes divers
produits qui réclament une diminution de droits en France, e d
–On écrit de Livonme, 25 janvier: `
« Maigre ta surveillance active qu'exerce te brick français qui croise
surtescottsde Toscane, tes partisans de don Cartes font toujours quel-
ques expéditions d'armes et de munitions pour tes cotes d'Espagne, tts-
oat ici des dépôts, et toutes tes fois qu'ils peuvent tromper tes croisières,
its font des envois an Prétendant qui reçoit tout, sans obstac'e de ta part
de ta division française, trop peu nombreuse pour surveiller tous les
points de débarquement, e (Le Toulonnais.)
Par ordonnance da Roi, en~date du 18 janvier 1835, M. Saint-
André (Lucien), a été nommé M~MMr dans ta vattée d'Andorre, en
remplacement
Oa sait que ta vattée d'Andorre est un pays neutre siitué entre ta
France et t'Ëspagae, et voisin du département de t'Arifge. Ce peti-
pays, érigé en répnbtique parChtrttmagne, conserve encore tes mcenrs
et tes institutions qu'il avait aa 8~ siëcte; it est administré par un synt
.die nommé par te peupte, et ta justice y est rendue souverainement par
deux viguiers, l'un Français et l'autre ~Andorran te premier est nommé
p~r te roi, et doit, d'âpres un décret impérial du 27 mars 1806, être
pris dtns te département de t'Ariêge; te second est nommé par t'êvéque
d'Urget,etest tenu de résider en Andorre: Ces deux viguiers nomment
tes juges chargés du jugement des cansfs civites its prononcent seuts et
en derniet ressort sur toutes tes affaires criminelles, et teurs sentences
sont exécutoires dans tes vingt-quatre heures. Lersqu'iis rendent ta justice,
its sont obligés de porter t'épëe ta force armée est sous teurs ordres, et
Us sont chargés de ta haute potice.
On prétend que, depuis que ta guerre civite a éclaté en Espagne, et
matgré Jes représentations de M. te préfet de t'Ariége, tes autorités de t~
vatMed'Andorre favorisaient t'introduction dans ta Catalogue des soldats,
des armes et des munitions pour ta cause de don Car)os. Par suite de la
nomination de M. Saint-André aux foactions de viguier, te territoire
Andorran cessera sans doute d'être te tMAtre de ces mesures hostijes au
gouvernement de ta Reine d'Espagne car M. Saint-André est depuis
long-temps connu par son dévouement à ta cause nationate et constitu-"
tionnette. Nous ne pouvons qu'applaudir à un pareit choix.
(Ga'~Me~e~fr~MTMM.y.)
–Dans un article relatif aux travaux que M. deGisors, architecte~
fait exécnteran Luxembourg, on a dit, a Qu'on arrache tes arbres p)an-,
tés entre te patais et te Petit-Luxembourg pour y construire des gâteries
par lesquelles arriveront tes prévenus, etc. o C'est une erreur.
On arrache effectivement une partie des arbres qui sont tes ptus rap-
prochés des parties tatérates du patais; mais cette opération, projetée
depuis long-temps, n'a aucun rapport aux travaux 'qu'on exécute en ce
moment <;tte n'a lieu que pour aérer autant que possibte et assainir les
rez-de-chaussées, qui, dansées deux parties du patais. sont extrême-
ment humides. Qaaut aux palissades ou ga~ries que t'on projette pour
t'armée des détenus, eUe n'attaqueront aucun arbre. Les p!ans de M. de
Gisors sont aH contraire combinés de hçon A n'altérer en rien, soit t'ar-
chitecture du patais, soit tes plantations du jardin.
M. Roman, statuaire et membre de t'Institnt, vient de mourir &
Paris.
On écrit de Marseitte, te 8 février
a Le Rui, pïr ordonnance du 16 janvier dernier, a commué en cinq
ausde travaux publies (peine qui n'est nuttement infamante) cette de
mort, prononcée par le deuxième conseil de guerre de cette division, te
l? octobre dernier, contre te nommé Lesausse, chasseur au Si~têger,
qui s'était rendu coupable de voies de fait graves envers son supérieur-
Le père de ce militaire est caporal à t'Hûtet des ta valides, a Avignon.
H Aujourd'hui ont eu tieu tes obsèques de M. et M""= Castinet. Lesdear
époux, morts teméme jour, ont été conduits ensemble au chtmp de repos
et ptacés dans ta même tombe. Ce doaMe décès est d'autant ptus remar-
quable, que tes époux Castinet sont morts de mort Mturette. Un de teurs
domestiques, qui avait soigné te mari, est également mortfeméme~
jour; dans t'espace de vingt jours, cette famitte a perdu tes trois frères,
A'exandre, Joseph et Philippe Castinet, ptus ta f<:mm< de ce dernier, e
Une chose v~ttabtement remarquable, c'est t'accroissement éton-
nant de )a poputation des lieux où s'êtabtissect tes houittiéres te barreaa
de CharJeroi est en instance pour obtenir âne augmentation de personnei
de son tribunal en se fondant sur ce que cet arrondissemfnt. qui camp-.
tait 115,110 habitans eu 1806, ea possède anjourd hni 180,464; t'accrois-
Kment de 65,354 habitans équivaut à une addition de territoire. Le vH-
tage d'Anzin, qui, i) y a un s<ëct<, ne comptait que 55 feux, a en ce
moment ptus de 5,000 babitans tes communes de Frcsaes et Vieux-Gond~
sont de véritables bourgs ;Deaain prend un accroissement qui dépasse
toutes les prévisions, et, dans que'qaes aunées, tesvittagfs qui fBtourent.
tes concessions de Douchy et de Bruitte, auront des poputations prodi-
gieuses. C'est en bâtissant une rue 4 ta fois qu'on procède aujourd'hui
dans tes constructions dépendantes de ces usines, et hier, It février
l'édification de 44 maisons a encore été adjugée dans l'étude de M" Bean~
vois, de Vateuciennes, pour être établies sans dëtai sur ta commune de
Lourches, déjà plus que doub'ée depuis ta fondation de ta compagnie des
mines de Douchy.
HtJMANN.
demain en prfson s'iL n'est point payé, du tibraire qai ne te paiera point
s'it ne travaitie pas, du brouiitard qui vient trop dans sa chambre, et de.
t'inspiration qui ne vient pas assez., La raison pubtique tni répond
Eh matheureux, travaitte donc; l'inspiration viendra; te tibratre t
genoux te paiera tes vers nue guinée par hémistiche l'usurier mettra
chapeau bas devant toi; en6a, avant deux années, tu seras heureux dn
respect qu'aura pour toi te monde; tu seras heureux surtout, de pouvoir
secourir ceux qui alors seront aussi matheereux que tu t'étais autrefois.
Vous ne sauriez trouver des passions dans cette pièce; car ta dém'nce
de Chatterton n'est pas p!as une passion que t'idéat amour de Kettty Beti
et de Chatterton n'est un amour qui puisse nous toucher. H en est de t'a-
mourau théâtre comme de ta foi;
L'amour qui n'agit pas est-ce un amour sineëre?
Or t'amour de Kettty Be)t pour Chatterton se borne à tni envoyer te goù-~
ter de ses enfans par ses enfans, et à t'empêcher de monter un escalier
quand it veut mourir dans sa chambre. A ta v.érité, cette dernière scène
est fort bette, fort bien faite, et surtout fort bien jouée par M" Dorvat
Ce n'est pas, au reste, ta seute scène qne M"' Darvat ait bien jocee~
dans tout te rote de KetUy Be)i, on a retrouve tes qualités qu'on tui con-
naissait depuis tong-temps faction, la torce, r&tergie. Et M'~ Dorvat
a fait p!us, ette a prouvé qu'eue pouvait s'élever jasqo'à t'étégance et ,¡
même jusqu'à ta simpiicité. Gtfffoy représente Chatterton; ce ro!e est
fort difQcite, parce que facteur est presque toujours dans ta même série
d'idées, dans ta même douteur, dans te même désespoir Ceffroy cepen~
dant a soutenu ton rô!e it s'est montré un acteur de taknt, surtout si
t'on examine quettes difficultés it tui fattait vaincre.
A ta première représentation, kimccësaéteassez froid jusqu'au troisième
acte, et même jusqu'à ta tecoo~e partie de cet acte. Depuis tors. tesuccës~
été immense qne sera- t-it ~ans t'avenir? )ene te sais. Mais comme ce drame
remue beaucoup de passions, beaucoup d'intérêts actuets, comme te dé-
nouement est patMtique, testyte sicon excettentpour ie théâtre, tou-
jours d'une certaine )ittéM!ure, )<: crois que te pnbucvoudra voir ce conte
de mauv~sephtiosopbte, nr~sqai à tout te monde, j'en Mis certain
parera t'œuvre d'un homme qni peut bonor
ptiqae son intsttigenee dramatique à cherchzr~'actièn, son esprit à hire-
parter natureiiement sfs personnages, sa raison a combattre un vice
d" ta sooété, et non pas à t'autoriser par un faux exempte et des sentences
ptus Musses encore. R
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