Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1835-02-13
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Description : 13 février 1835 13 février 1835
Description : 1835/02/13. 1835/02/13.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
m'ont pas à s~ptaiodM. Us ont eo un MnëSce aet <~&m~M
445,957 fr. qui, réparti entre 67,900 actions, a produit pour cha_
cune un dividende de 80 fr. et laisse un excédant del3,9o7 fr. à
reporter sur l'année 1835.
Le mouvement annuel des caisses a suivi une progression crois-
eante, comme les effets au comptant et les effets admis à l'es-
compte it s'est 6!eve à 7 mUMards 694 minions 896,000 fr., cest-
â-dire à 485 millions 451,000 fr. de plus qu'en 1833.
La circulation des billets n'a pas sensiblement diffërê de ce
qu'eue avait été en 1833. Son maximum en 1834 a été de 222 mit-
lions 284,000 fr., et son minimum de 192 minions 358,000 fr. Mats
Une faut pas juger du mouvement des affaires commerciates par
t'état de )a circulation des billets; car la Banque, ayant beaucoup
de eomptes-courans qui se correspondent, peut tes 'compenser tes
:uns par tes autres, et ainsi ne pas manifester par des signes exté-
rieures toute l'importance de ta-circulation genera!c et effective.
Le numéraire en caisse, dans te cours de l'année, est arrive, en
maximum, a ta somme de 180 mittioas 814,600 fr., et n'est des-
tendu qu'une seule fois à un minimum de 119 miUiens 304,000 fr.En
considérant t'etévation de ce minimum, on a reproche à ta Banque
de n'avoir pas plus escompté et avec plus de facilites. Mais on ou~
Nie que, sur ce numéraire en caisse, it y a près de 50 mittioas qui
sont de véritables dépôts auxquels et!e ne pouvait toucher.
Nous recevons des journaux et des lettres de Madrid en date du
février. Madrid était fort tranquille. Voici t'extrait des jour-
naux
Madrid, 5 février.
t~ Gazées contient un décret royal dont tes disposiDons
principales suppriment ta commiss'oa de liquidation de ta dette d Etat
créée par décret roya) du 4 février 1824, et ta remp!acent par une autre
branche de service sous ta dénomination de direction générale de ta li-
quidation de ta dette pubtique.
Une dépêche du généra) Mina, adresses au ministre de ta guerre,
contiennes détails d'un téger engagement qui a eu lieu a Or viso entre
tes troupes du gênerai Lorenzo et tes colonnes de Zumatacarregay.
On lit dans l'jEc-o < CowercM.'
« Chacun demande des remeignemens sur te futur mimstre de ta
guerre, et personne ne peut dire qui sera nomme. Quelques uns prétendent
qu'il n'y a de résotu dé8uitivement que l'intêrimat de M. Martinez de ta
'RoM, et regardent comme ma) fondes tes bruits qui ont circuté ces jours
derniers sur divers candidats. On a parM du générât Batauzat, et t'on a
dit qu'il avait refusé te ministère pour cause de mauvaise santé. On ne satt
t'it a été nomme, li a été ensuite question du générât Vatdës mais riea
n'Mtohse à croire que sa nomination ait eu tien. Eo6u t'ppiuioa pubhque
«mbte s'ari eter sur MM. Ezpeteta, capitaine générât de ta NduveHe-Gistitte,
Stncho et Moatfz; nous ignorons pourquoi. En somme, H n'y a qu'un mi-
nistère de fa guerre ad M~Mt. Ce mimstreest charge d'un autre dépar-
tement, et en ce moment it se trouve indispose. Le genërat Ezpeteta
vient d'arriver a Madrid." >i
Dans ta journëedu 4 février, a deux heures de t'apres-nndt, S. M. ta
Reine régente a reçu tes dëputations des Chambres, qui ont eu t'houceur
de remettre à S. M. tes Adresses concernant te; malheureux evêaemens
da 18janvMT. S. M. la Reine s'est empressée de témoigner te vif p)ais)r
avec lequel eue avant entendu ta tecture des deux Adresses. (&cM~.)
-<- La Chambre des Procuradorës. dans~a séance du 3 février, avait a
Voter te chapitre du budget da ministère de l'intérieur relatif aux dë-
pëaKS de ta pa'-ice. M. Atcata Gatiano s'est étoune que la commission.
tout en reconnaissant l'immoralité de ta police politique, ait Bëanmoiss
proposer d'attouer au ministre. des fonds pour la soutenir.
M a prétendu que très souvent ta police, au tieu de prevemr tes dëttts,
les provoque et encourage ette-meme tes conspiratious.
Le ministre de l'intérieur a réfute toutes les objections dam un dis-
cours très détailte.
~La Chambre a voté ensuite sur ta propositton de 'a commtsston.
.Cette proposition est adoptée & une majorité de 72 voix contre 50. Dix
Brocaradores se sont abstenus de voter.
Le ministère avait demandé 8 misions 422.172 réaux et 27 maravé-
dtx(2nuH)ous 105,543 fr.) La commission avait proposé un retranche-
ment de 493 884 rêaux (123.471 fr.) retranchement consenti par te mi-
nittre. La somme votée pour tes institutions depo!ice,estdoncde
1 mittion 982.M2 fr.
Nous trouvons ce qui suit dans une lettré de notre correspon-
dant · '835.
dant: a Madrid,5Mvrier~835.
e La vacance da ministère de !a guerre, et l !a commission des Snances sur te plan de M. de Toreao, rotatif au rè-
glement de)a dette exterienre, tiennent tout te monde en suspens. Les
ëvênemens du 18 janvier sont dëj~ ouMiës, et t'en- y songeratt à peine
s'it n'arrivait tous les jours encore des lettres et des docnmens efNctets
des provinces, qui sont unanimes dans Leurs témoignages de désappro-
bation des moufsqui ont donne lieu à ce mouvement insurrecttonnet
d'une partie de ta garnison. Le parti du mouvement, s'it est de bonne
foi ou s'it réfléchit, doit voir qu'it n'a aucane racine hors des cafés de la
capitale et de quelques vittes du tittor~). Ce ne serait qu'autant qu'un
avantage signale de Zurnatacarreguy fui permettrait de tenter une ope-
ration <'n-d<<~ de t'Ebre. que toutes tes autres fractions du parti libérât
se reunirafect aux exaU~ pouropposer au prétendant les moyens révo-
tationnairet. Le mat n'est donc pas ta.
o Les con'.t'q'tences d" !a journëa du 18 janvier n'ont pas été mate-
nettemeBt ce qu'on aurait pu craindre qu'eites seraient; mais quoique
le gouvernement, matgrR sa faiblesse, a't résisté à cette secousse, il en
est rëscite une disiocation temporaire dont ta durée pourrait devenir
funeste.
Errons que ce f&cheux état de choses va cesser. C'est le voeu de
tons les hommes qui aiment sincèrement tear pays. n
On lit ce soir dans le Jour/Mf <~6 P
e Le 4, Mina est sorti de Pampelune avec 400 hommes. H était
Je 5 a Tafatta, se dirigeant vers Caporoso, pour protéger l'arrivée
d'un convoi venant de Tudela.
B Le même joar, il avait donné à Mnarès Fordre de se rendre de
Lumbier à Aoyz.
t Les divisions étaient à Sesma. On n'a aucune nouveUe de raf-
iaired'Urquijas.
D Le 8, Mina a ordonne a Lorenzo de se porter de Los-Arcos
sur Eiissondo. c
Nous venons de recevoir la 6'58 janvier. En voici Fextrait~ `-.
< Le 25, au point du jour, des salves d'artitterie parties de tous
les forts situés sur le Tage et des navires de guerre qui ont accom-
pagné le bâtiment à vapeur ~o~c~a~M, ont annoncé
l'arrivée de l'époux de notre Reine adorée, S. A. R. le prince Au-
~stèdeLenchtenberg.
s Un concours considérable de peuple témogaait par ses accla-
mations toute la joie et la satisfaction que lui causaient l'arrivée
«mcoit pour ravenir. B p
Hitrietoncert de tà~omr a commeace & neuf henMS, et s'est probngë
tMqu'tminait.
Aujourd'hui M. le comte de CeMes a en t'honnenr d'être reçu par te Roi.
S. M. a tra~fiUë su<œes~tvetne~ avec Mctimttresdela g~rre et d~
affatresëtracgëres.
A trois heure te Roi, ia Reine Neu~y.
Par ordonnance du Roi, en date du 11 février:
M. Franck-Carre, avoot-gëQ~rat & la Conr royate de Paris, appelé par
rordonuance prëcitee du t6 avrm834 aux foncttons de substitut dupm-
cnrear-g<;n(Ta( près h Cour des Pairs,-y renaptira ceHes d'avocat-gënëra!.
M. Ptougoutm, substitut du parquet de la Cour roya)e de Paris, et
M. de La Tournelle, substitut du par~uet.de )a Cour ~oya~ede Lyon,
remptiront les fonctions de substituts du procureur-gënërat prës la Cour
des Pairs.
On lit dans tes journaux anglais du 10 février
« Des tettes de Rome nous informent ds ta fuite de Don Miguel, qui a
quitte cette vitte le 23 du mois passé, sans que personne ait encore dé-
couvert où il est allé. Des que t'en connut son absence, on questionna ses
domestiques sur son compte; mats ifs ne savaient rien à ce sujet, ou bien
ils avaient reçu t'ordre de tfcachar. L'ambassadeur fracçïis parut ex-'
cessivement atarme, et te M du mois passé it expédia des courriers à Ci-
vita-Vecchia ainsi, qu'à Gènes pour apprendre quelque chose; mais ils
revinrent sans avoir fait la moindre découverte sur te royal fugitif. On
craint que Don Miguel ne médite uns nouvette visite en Portugal, ou
quelques Ms de ses émissaires sont ,encere à t'ouvrage.
–OnëcritdeBayonne,8ft!vner:
« Les mesures prises par le capita'ne-généra!, don Francisco Espoz y
Mica, et ta parfaite connaissance Terne ce générât a du royaume de Na-
varre et dés provinces basques, proMisent tes effets les plus avantageux
pour la cause d'tsabëHe H. Ce gétterat a étabti a Viana, et à une ticue de
Logrono, des magasins de vivres de toute espèce, ainsi que des muni-
tions, vetemens, etc., pour son armée. Ces deux points offrent tous les
avantages dé~irabtes pour les opérations militaires de Navarre et d'Atava.
a C'est dans le village de Gariezo (Castille), que le curé Mêrino est mort,
te 26 -janvier dernier, de mort naturette.
Les colonnes de Lorenzo et d'Oraa se sont portées le 5 sur Estella pour
se réunir a Gurzea et Lopez, qui occupaient celte vitte. On dit que Mina
a rejoint ces coionnes..
e On assure que par ordre du général Mina, des garnisons vont être
mises a Fontarabie, Lczo, Oyarzunt et Ernani.
Le Roi a nommé M. Barbet, maire de Rouen, et MM. Jourdain
Bademer, Lelong, Lefevre.Chesneauet Desti~ny, adjoints de cette vittc.
Ont été nommés maires MM. Hème père, Orieaus; Paringautt, à Laon;
Grillon, à Ch&tcauroux; Moret, à Colmar et André KœcMin, à Mathau-
sen.
LatCaze~e~e FanNM annonce que He grand-duc de Hesse-
Darmstad). vient de nommer M,. Ansetme de Rothsch~d, son coniieitter
aufiqueintime.
Oo.ëcri~de Toatbn, te 7 février:
e On a d~jSt parlé d'une commission supérieure nommée par le port
de Touton. et présidée par le capitaine de vaisseau Robert, qui s'était
rendu & Port-Vendre, à l'effet de s'assurer sur tes Menx si ce point de
relâche pouvait recevoir des amëtiorations msefptiMes d'en fatre
un port militaire d'une certaine importance. Cette commission a
terminé ses travaux; elle adresse un rjpport très étendu sur t'etat des
tieux, des cotes, des vents et des courans, de la profondeur du bassin,
de la quaUte du fond, des précautions à prendre pour y mouitter avec
sûretë,de la quantité debâUmens de guerre ou de commerce que ce
port pourrait contenir, et en8n sur remplacement d'un taz~reth et sur
le creusement de deux darus qu'on avait projetés depuis long-temps.
Port-Vendre étant le seut port dans te gotfî de Lyon qui soit d'un
accès faciteet qui présente des points de reconnaissance bien distincts
aux b~imens engotfes et battus par ta tempête, it serait important qae
l'on fût un abri connnode dans ces parages, ou les naufrages sont si
frequens.
e Ce voisinage de ce point avec l'Espagne pourrait, en cas d'hastitite
avec cette puissance, nous donner les moyen!, d'armer en course et de
causer de grands dommages à son commercet C'; serait encore un entre-
pôt de vivres, de munitions et de recours de toute espèce, pour une di-
vision navafe et une armée française qui voudraient pénétrer sur le so!
espagnotparta Catalogue. Les convois et les batimens croiseurs trouve-
raient âne excettente ret&cue dans Port-Vendre, dont la proximité avec
tes cotes d'Afrique faciliteraient les communications, et donnerait p)us
d'extension au commerce que les colonisations de ces contrées sembte de-
voir crovocmer.
D'âpres toutes ces considérations, la commission propose de placer dM
corps-morts pour te mocittage de< bàtimens, d'achever le p)us tôt pos-
sible le phare da ~p Béarn, d'établir des magasins pour tes besoins des
batimens qui y relâcheraient~ ou pour ceux qui croiseraient sur tes côtes
d'Espagne~, d'établir un tazareth sur ta presqu'îte, de creuser des bassins
pour recevoir ~es b&timens, de laisser disponible pour la marine un ter-
rain suffisant pour y bâtir une maison, quelques forges, des magasins
et autres étabtissemens nécessaires à son service, de construire sur le cap
B~arn une redoute pour la défense de l'entrée da port, et enSn de forti-
fier Port-Vendre du cote de terre pour te mettre à t'abri d'un coup de
main. n
/feKfMre de Peterhead, commandé par Joseph Scott, et frète par tes
Canaries, est arrive a Piymouth le 17 février, a près avoir été abordé p:r
un vaisseau français allant à Dunkerque, dans ta nuit de dimanche passé,
se trouvant à deux tienes sud-ouest de t'Eddystone environ. L'obscurité
était si forte qu'aucun des deux navires n'aperçut l'autre jusqu'à ce qu'Us
fassent en contact. Le navire français tratnaut ton beaupré rompit t'ancre
du navire anglais qui pendait dehors. Le choc a faitti avoir de bien f&-
cheux résultats; trois matelots français sautèrent a bord du schoner an-
gtais, et t'un d'eux perdit la vie. Hest à remarquer qae c'est là le troisième
eau de navires qui s'abordent mutuetiement dans te voisinage de l'Ed-
dystone, et ceta dans t'intervat!e de six mois, sans que l'on puisse en re-
jeter ta faute sur les capitaines ni sur les hommes de garde. L'obscurité
de ta nuit en est sente la cause, ~e pourrait-on pas emptoyer te moyen
inventé par te capitaine Doiticg de Ptymonth. et mis en ttsage a bord du
paquebot le B/'MHjVMt ou aux agrès. Ce navire s'Oit plusieurs fois trouvé en mer par des
nuits très obscures, et ce moyen tdi a été très utile. (~/&M/t.)
Le conseil d'Etat s'est occupé aujeurd'hui de la réclamation de M. le
comt'' Léon, chef de bataillon de la gardenationate de S~int-Denis, contre
une décision du conseil de préfecture qui l'a suspendu pendant deux
mois de son grade, par suite d'un dissentiment entre M. le comte Léon
et M. Benoît, coione! de la légion.
M. Eugène Renault, avocat de M. Léon, a soutenu que le conseil de
préfecture était incompétent pour rendre une pareitte décisien.
M. Boutay de ta Meurthe, maître des requêtes, remplissant les fonc-
tions du ministère pubtic, a reconnu que le conseit d'Etat avait statué
dans les limites de ses attributions, et établi qu'en fait te conseil d'Etat
ne pouvait connaître de cette affaire, tt a conclu, en conséquence, an
rejet de la réclamation.
La décision du conseil d'Etat sera prononcée à une prochaine audience.
–La Cour royate, toutes les chambres réunies a buis-ctos, a procédé,
!e 9 février~ a t'instattation de M. Demetz, nommé conseitter, en rem-
ptacement deM. Chevatier-Lemore, démissionnaire.
MM. Br<-thous de ta Serre, et Hjty-d'Oisset, nommés, te premier,
vicè-prêsideat, et le deuxième, juge au tribunal de première instance. i
de Paris,~ont ensuite prêté serment à l'audience puMique de ta première
chambre de ta Cour..
–Boaron.-chefde chouans, a dé}~ été condamne a mort p~r la Cour
d'assises de Bourbon-Vendée. L'arrêt fut annntê pour vice de forme par )a
Cour de cassation, et t'affaire renvoyée devant la Cour d'assises de Maice
et Loire. U comparaissait te 6 février devant cette cour neuf chefs d'ac-
cu~omïcat.portës~'mtre Boaron~j'our~différens vots ea~aaioB.et~
~htmna~et compUeUe demeurtre. Cet homme est âgé de 25 <)M,
graaa et vigdnrmx M ne paraît aneanemenp~mu de t'afHnenceqni t'eB-
tonre et de t'attentton dont H est t'objet.
Jean Ma)gro<, br!gadier de gendarmerie à ta Mothe-Achard, rend
compte de t'arrestatioa de Bonron qn'U a.o~f6e matgrë sa Ttve r~stance. T
Un autre chouan qui accompagnait Bouroa et t'aida't dans sa défense,
s'ext échappe Boaron seul fut arrête et demanda merct au témoin en di-
sant a Je me rends, et vous pouvfz vous vanter de tenir : dM ô'/tOMan~.
Bouron ne nie aucun de ces Mus.
Apres plusieurs autres dépositions on entend celle du sieur Chevalier,
meunier à Grosbreuil, adjoint de sa commune; H raconte que le 3 s~p-
tembre, à sept heures et dénué, au moment ou il venait de secoucher,
ptusieurs hommes vinrent tui demander son fusit sur son refus ils te trai-
tèrent de p~aKd,bonteversërent toute la maison, prirent tout ce qui
leur convenait puis ils te frappèrent à coups de crosse de fusit t'un d'eux
voyant le 6's du témoin sur le point de sortir, lui tira à bout portant dans
la poitrine un coup de fusil qui le tua sur-le-champ; le malheureux en-
fant to'nba entre tes bras de si mère et de son père qu'il inonda de son
sang. (Ua murmure d'indignation et de pitié se prêteuse dans la salle.)
Le témoin ajoute que Bouron, à qui it reprocha sar-te-ehamp tous ses~
crimes en te nommant, décria « Tu me connais donc, vieux gueux, si
tu parles jamais'
Un des fils de Chevalier, et deux de ses domestiques. donnent de nou-
veaux défaits sur cette scène affreuse. La 8tte de Chevalier ajoute aa redt
deloutes tes infami~sracontées par son père et son frère, que Bouron fut
ceiui qui donna l'ordre positif de faire feu sur ton matheureux frère. )
Seize questions sont soumises au jury qui est entré en délibération
trois heures moins un quart. d
Le jury a répondu af8rmativement à onze questions qui déclarent prin-
cipatement Bouron coapabte de complicité de meurtre précède ou suivi d<
vot en conséquence de cette déctaration, et sur le réquisitoire conforme `
de M. t'avoeat-génêrat, ta Cour condamne Bouron & ta peine de mort et
ordonne qu'it sera exécuté sur ta place pubtique de Bourbon-Vendée.
Oa tit dans le Journal de WaHM et Zofre du 10 février
< On nous écrit de Lavât, 8 février, que l'on vient d'écrouT dans tes
prisons de cette vitte deux chouans dent la prise n'est pas sans impor-
tance. Ce toat tes nommés Davoust, âgé de 28 ans, condamné en 1833,
par la Cour d'assises de !a Sarthe, a la déportation (par contumace), et
Chottet, rcfractaire de la classe de 1832.
Voici tes circonstances de cette arrestation. Les brigades de gendar-
merie de Vaiges et de Montsurs, réunies en battues, fouillèrent, d:M fa
nuit du 6 au 7 couraut, les bois de Montecter et ceax appelés tes Pins.
Vers trois heures du matin, i!s découvrirent une cabane construite dans
un fossé d'environ cinq pieds de profondeur, et dont la hauteur était au
niveau du sot. L'ofBcier pénétra dans cette cabane, et y trouva deux
pains d'environ huit livres, dont l'un venait d'être entamé, un pot de
graisse, deux barits, un sac de pommes de terres, quatre cuitters d'êtaim )
et un brasier encore ardent, indices qui ne laissaient aucun doute que
cette cabane était habitée, et que les habitans en étaient récemment sor-
t(s. L'ofScier disposa ators ses gendarmes a cinquante pas de distanceen- (
viron autour de ta cabane, et résatut d'attendre dans l'intérieur la ren-
trée de ses hôtes. Après une heure d'attente, il entendit le pas de deux
hommes qui déposèrent, a tenr arrivée, un gros fagot de perches qu'ils
irenaient~ de couper dans le bois. A l'aspect de l'officier et du gendarme
qui l'accompagnait, tes deux individus prirent aussitôt ta fuite; mais ils.
furent promptement arrêtes par les gendarmes placés en embuscade, et
l'un d'eux même fut saisi par t'ofncier.
e Cette arrestation jmrge te département de ta JMayenne de demx bri-
,gands de qui on avait tout a redouter, et dont la participation a ta plu-
part dfs vols et des désarmemens effectués depuis 1832 n'est pas dou-
teuse. On prétend que, conduits à L~vat, ces deux chouans disaient que
s't)s avaient été armés, on ne tes aurait pas eus vivans, et que les soldats
de Henri V devaient mourir les armes à ta main.
–On écrit de Fougères, 5 février:
« La veuve Barbelet rignë, chpz qui un dépôt de huit cents battes a été découvert il y a qaet- ¡
que temps, ont été condamnes pour ce fait, par te tribunal correctioMet
de Fougères, savoir les deux 6ts en 3 mois d'emprisonnement, et la
veuve en 2 mois d'emprisonnement, tous les trois solidairement en l'a-
mende de 100 fr. Puisse cet exemp!e en imposer aux détenteurs d'armes
et de munitions de guerre qui sont restées cachées dMM le pays depuis
18I&, à la disposition de la chouannerie, qui, même sous le gouverne-
ment de la branche aînée des Bourbons, avait tenu ces dépots cachés."
(~M~t/Mt're Br~on.)
Dans ta nuit du 4 au 5 de ce mo!s, an teinturier a été assassiné
dans t'attée d'une maison des Brotteaux. Ses cris avaient attiré un habi-
tant de ce quartier, qui t'a trouvé percé de ptusieurs coups de couteaa
dans la poitrine et dans le bas vfntre. A peine s'eioignait-it de la victime,
qu'il a rencontré un homme fuyant avec précipitation; it l'a arrête et
conduit a t'Hôtet-de-Vitte; te mathenreux teinturier a succombe te tende-
'nain, après avoir reconnu, dit-on, son assassin dans la personne arrêtée,
qui était t'un de ses ouvriers, renvoyé par tni à la suite de quelques dis-
cussions~
Dans !a nuit suivante, un habitant de notre vi)te a été assassine sur t~ t
quai d'Occident, pre< la barrière d'Ainay. (<7oMrrtërde ~H.)
Oa fit dans te TM/KM'a~Mr de ~'om, du 9 février
< Hdans une auberge de ta Quarantaine, torsqu'its)se sont vus tout a coup as-
saillir par une soixantaine de compagnons charpentiers. Ceux-ci se sont
précipites dans )a satte par tbés sur tes malheureux tanaenrs qu'ils ont cruellement maltraites. D~ux
d'entr'enx sont restes morts sur ta place, et tes autres ont été btessét
plus ou moins grièvement. Un Heu même de l'événement tes antres se sontsauvés à Perrache, où ta bri-
gade de sûreté, avec t'aide d'un piquet de soldats, a pu tes cerner et en
arrêter encore une douzaine. Ces misérables ont été tous parfaitement
reconnus par tes blessés. Ces excës, qui se renouveittnt sans cessent, sont
de nature a inspirer les plus tristes réflexions. Quel instinct de meurtre
pousse donc des bommfs, qui ta plupart du temps nese sont jamais vus,&
se ruer ainsi tes uns sur les autres comme des bêtes féroces? Oa vante
tes progrès de la civitisation et psu de jours se, passent sans que nous
n'ayons en spectacte des scènes dignesdes époques de barbarie. Ces haine*
invétérées dans les habitudes de compagnonage, ces:obtigations imposées
par teurs chartes mystérieuses aux divers corps de métier de se counr su: `
tes uns aux autres comme sur des êtres réciproquement mis hors da
droit des g~ns, ont attesté jusqu'ici l'impuissance du législateur, qui ne~ `'
sait que châtier cesexcës sans pouvoir les prévenir.'
On lit dans te JpMrna~ de C'Aer&OMr~ <
a Le brick f~/MM, de F<'eamp, capnaineSavatte,s'Mt totalement
perdu sur une roche du raz Btanchard, dans ta nuit du 31 janvier aa
1~ fëvr~ier. Tout l'équipage a été sauvé, c
Une tentative de vol a été commise chfz M. Gaiitard, marchmd
de toites. rue du Temple, n° 75, avec des circonstances qu'on ne lira pa&
sans intérêt.
Dans le magasin de ce marchand, couchent habttueHement son frërc et
un commis de la maison. Vers deux heures du matin, un bru't sourd se
fait entendre à la porte extérieure de la boutique. Ces jeunes gens écou-
tent attentivement, et bientôt ds se disent tout bas t'un et l'autre d< =
s'habiller à ta hâte pour prendre les voteurs en flagrant dê:it. L'un d'eux
s'arme de son sabre de garde nationale, tandis que l'autre va prévenir
les époax Gaitiard, endormis dans une pièce au-dessus. Des voisins sont
ausstappetés, et tous arrivent en silence au moment où une énorme
vritte venait de percer la porte.
En cet instant un charrette passait dans !a rue, et le voleur à son ap-
proche a momentanément abandonné son instrument. M. GaiHardproSte' ·
ators de son absence pour Mrt dégager ta porte de Sfs barres de ferme-
tures à ('intérieur, de manière à pouvoir t'ouvrir promptement, et saisir
le mafrattfur torsqa'it rt-viendrait à ta charge. Deux heures s'écoutent
sans que te moindre bruit se f~sse entendre, et pourtant chacun reste à
son poste, .BBSArE:és de sat~es, d'autres de batans et de bouteiUes.
445,957 fr. qui, réparti entre 67,900 actions, a produit pour cha_
cune un dividende de 80 fr. et laisse un excédant del3,9o7 fr. à
reporter sur l'année 1835.
Le mouvement annuel des caisses a suivi une progression crois-
eante, comme les effets au comptant et les effets admis à l'es-
compte it s'est 6!eve à 7 mUMards 694 minions 896,000 fr., cest-
â-dire à 485 millions 451,000 fr. de plus qu'en 1833.
La circulation des billets n'a pas sensiblement diffërê de ce
qu'eue avait été en 1833. Son maximum en 1834 a été de 222 mit-
lions 284,000 fr., et son minimum de 192 minions 358,000 fr. Mats
Une faut pas juger du mouvement des affaires commerciates par
t'état de )a circulation des billets; car la Banque, ayant beaucoup
de eomptes-courans qui se correspondent, peut tes 'compenser tes
:uns par tes autres, et ainsi ne pas manifester par des signes exté-
rieures toute l'importance de ta-circulation genera!c et effective.
Le numéraire en caisse, dans te cours de l'année, est arrive, en
maximum, a ta somme de 180 mittioas 814,600 fr., et n'est des-
tendu qu'une seule fois à un minimum de 119 miUiens 304,000 fr.En
considérant t'etévation de ce minimum, on a reproche à ta Banque
de n'avoir pas plus escompté et avec plus de facilites. Mais on ou~
Nie que, sur ce numéraire en caisse, it y a près de 50 mittioas qui
sont de véritables dépôts auxquels et!e ne pouvait toucher.
Nous recevons des journaux et des lettres de Madrid en date du
février. Madrid était fort tranquille. Voici t'extrait des jour-
naux
Madrid, 5 février.
t~ Gazées contient un décret royal dont tes disposiDons
principales suppriment ta commiss'oa de liquidation de ta dette d Etat
créée par décret roya) du 4 février 1824, et ta remp!acent par une autre
branche de service sous ta dénomination de direction générale de ta li-
quidation de ta dette pubtique.
Une dépêche du généra) Mina, adresses au ministre de ta guerre,
contiennes détails d'un téger engagement qui a eu lieu a Or viso entre
tes troupes du gênerai Lorenzo et tes colonnes de Zumatacarregay.
On lit dans l'jEc-o < CowercM.'
« Chacun demande des remeignemens sur te futur mimstre de ta
guerre, et personne ne peut dire qui sera nomme. Quelques uns prétendent
qu'il n'y a de résotu dé8uitivement que l'intêrimat de M. Martinez de ta
'RoM, et regardent comme ma) fondes tes bruits qui ont circuté ces jours
derniers sur divers candidats. On a parM du générât Batauzat, et t'on a
dit qu'il avait refusé te ministère pour cause de mauvaise santé. On ne satt
t'it a été nomme, li a été ensuite question du générât Vatdës mais riea
n'Mtohse à croire que sa nomination ait eu tien. Eo6u t'ppiuioa pubhque
«mbte s'ari eter sur MM. Ezpeteta, capitaine générât de ta NduveHe-Gistitte,
Stncho et Moatfz; nous ignorons pourquoi. En somme, H n'y a qu'un mi-
nistère de fa guerre ad M~Mt. Ce mimstreest charge d'un autre dépar-
tement, et en ce moment it se trouve indispose. Le genërat Ezpeteta
vient d'arriver a Madrid." >i
Dans ta journëedu 4 février, a deux heures de t'apres-nndt, S. M. ta
Reine régente a reçu tes dëputations des Chambres, qui ont eu t'houceur
de remettre à S. M. tes Adresses concernant te; malheureux evêaemens
da 18janvMT. S. M. la Reine s'est empressée de témoigner te vif p)ais)r
avec lequel eue avant entendu ta tecture des deux Adresses. (&cM~.)
-<- La Chambre des Procuradorës. dans~a séance du 3 février, avait a
Voter te chapitre du budget da ministère de l'intérieur relatif aux dë-
pëaKS de ta pa'-ice. M. Atcata Gatiano s'est étoune que la commission.
tout en reconnaissant l'immoralité de ta police politique, ait Bëanmoiss
proposer d'attouer au ministre. des fonds pour la soutenir.
M a prétendu que très souvent ta police, au tieu de prevemr tes dëttts,
les provoque et encourage ette-meme tes conspiratious.
Le ministre de l'intérieur a réfute toutes les objections dam un dis-
cours très détailte.
~La Chambre a voté ensuite sur ta propositton de 'a commtsston.
.Cette proposition est adoptée & une majorité de 72 voix contre 50. Dix
Brocaradores se sont abstenus de voter.
Le ministère avait demandé 8 misions 422.172 réaux et 27 maravé-
dtx(2nuH)ous 105,543 fr.) La commission avait proposé un retranche-
ment de 493 884 rêaux (123.471 fr.) retranchement consenti par te mi-
nittre. La somme votée pour tes institutions depo!ice,estdoncde
1 mittion 982.M2 fr.
Nous trouvons ce qui suit dans une lettré de notre correspon-
dant · '835.
dant: a Madrid,5Mvrier~835.
e La vacance da ministère de !a guerre, et l
glement de)a dette exterienre, tiennent tout te monde en suspens. Les
ëvênemens du 18 janvier sont dëj~ ouMiës, et t'en- y songeratt à peine
s'it n'arrivait tous les jours encore des lettres et des docnmens efNctets
des provinces, qui sont unanimes dans Leurs témoignages de désappro-
bation des moufsqui ont donne lieu à ce mouvement insurrecttonnet
d'une partie de ta garnison. Le parti du mouvement, s'it est de bonne
foi ou s'it réfléchit, doit voir qu'it n'a aucane racine hors des cafés de la
capitale et de quelques vittes du tittor~). Ce ne serait qu'autant qu'un
avantage signale de Zurnatacarreguy fui permettrait de tenter une ope-
ration <'n-d<<~ de t'Ebre. que toutes tes autres fractions du parti libérât
se reunirafect aux exaU~ pouropposer au prétendant les moyens révo-
tationnairet. Le mat n'est donc pas ta.
o Les con'.t'q'tences d" !a journëa du 18 janvier n'ont pas été mate-
nettemeBt ce qu'on aurait pu craindre qu'eites seraient; mais quoique
le gouvernement, matgrR sa faiblesse, a't résisté à cette secousse, il en
est rëscite une disiocation temporaire dont ta durée pourrait devenir
funeste.
Errons que ce f&cheux état de choses va cesser. C'est le voeu de
tons les hommes qui aiment sincèrement tear pays. n
On lit ce soir dans le Jour/Mf <~6 P
e Le 4, Mina est sorti de Pampelune avec 400 hommes. H était
Je 5 a Tafatta, se dirigeant vers Caporoso, pour protéger l'arrivée
d'un convoi venant de Tudela.
B Le même joar, il avait donné à Mnarès Fordre de se rendre de
Lumbier à Aoyz.
t Les divisions étaient à Sesma. On n'a aucune nouveUe de raf-
iaired'Urquijas.
D Le 8, Mina a ordonne a Lorenzo de se porter de Los-Arcos
sur Eiissondo. c
Nous venons de recevoir la 6'
< Le 25, au point du jour, des salves d'artitterie parties de tous
les forts situés sur le Tage et des navires de guerre qui ont accom-
pagné le bâtiment à vapeur ~o~c~a~M, ont annoncé
l'arrivée de l'époux de notre Reine adorée, S. A. R. le prince Au-
~stèdeLenchtenberg.
s Un concours considérable de peuple témogaait par ses accla-
mations toute la joie et la satisfaction que lui causaient l'arrivée
Hitrietoncert de tà~omr a commeace & neuf henMS, et s'est probngë
tMqu'tminait.
Aujourd'hui M. le comte de CeMes a en t'honnenr d'être reçu par te Roi.
S. M. a tra~fiUë su<œes~tvetne~ avec Mctimttresdela g~rre et d~
affatresëtracgëres.
A trois heure te Roi, ia Reine
Par ordonnance du Roi, en date du 11 février:
M. Franck-Carre, avoot-gëQ~rat & la Conr royate de Paris, appelé par
rordonuance prëcitee du t6 avrm834 aux foncttons de substitut dupm-
cnrear-g<;n(Ta( près h Cour des Pairs,-y renaptira ceHes d'avocat-gënëra!.
M. Ptougoutm, substitut du parquet de la Cour roya)e de Paris, et
M. de La Tournelle, substitut du par~uet.de )a Cour ~oya~ede Lyon,
remptiront les fonctions de substituts du procureur-gënërat prës la Cour
des Pairs.
On lit dans tes journaux anglais du 10 février
« Des tettes de Rome nous informent ds ta fuite de Don Miguel, qui a
quitte cette vitte le 23 du mois passé, sans que personne ait encore dé-
couvert où il est allé. Des que t'en connut son absence, on questionna ses
domestiques sur son compte; mats ifs ne savaient rien à ce sujet, ou bien
ils avaient reçu t'ordre de tfcachar. L'ambassadeur fracçïis parut ex-'
cessivement atarme, et te M du mois passé it expédia des courriers à Ci-
vita-Vecchia ainsi, qu'à Gènes pour apprendre quelque chose; mais ils
revinrent sans avoir fait la moindre découverte sur te royal fugitif. On
craint que Don Miguel ne médite uns nouvette visite en Portugal, ou
quelques Ms de ses émissaires sont ,encere à t'ouvrage.
–OnëcritdeBayonne,8ft!vner:
« Les mesures prises par le capita'ne-généra!, don Francisco Espoz y
Mica, et ta parfaite connaissance Terne ce générât a du royaume de Na-
varre et dés provinces basques, proMisent tes effets les plus avantageux
pour la cause d'tsabëHe H. Ce gétterat a étabti a Viana, et à une ticue de
Logrono, des magasins de vivres de toute espèce, ainsi que des muni-
tions, vetemens, etc., pour son armée. Ces deux points offrent tous les
avantages dé~irabtes pour les opérations militaires de Navarre et d'Atava.
a C'est dans le village de Gariezo (Castille), que le curé Mêrino est mort,
te 26 -janvier dernier, de mort naturette.
Les colonnes de Lorenzo et d'Oraa se sont portées le 5 sur Estella pour
se réunir a Gurzea et Lopez, qui occupaient celte vitte. On dit que Mina
a rejoint ces coionnes..
e On assure que par ordre du général Mina, des garnisons vont être
mises a Fontarabie, Lczo, Oyarzunt et Ernani.
Le Roi a nommé M. Barbet, maire de Rouen, et MM. Jourdain
Bademer, Lelong, Lefevre.Chesneauet Desti~ny, adjoints de cette vittc.
Ont été nommés maires MM. Hème père, Orieaus; Paringautt, à Laon;
Grillon, à Ch&tcauroux; Moret, à Colmar et André KœcMin, à Mathau-
sen.
LatCaze~e~e FanNM annonce que He grand-duc de Hesse-
Darmstad). vient de nommer M,. Ansetme de Rothsch~d, son coniieitter
aufiqueintime.
Oo.ëcri~de Toatbn, te 7 février:
e On a d~jSt parlé d'une commission supérieure nommée par le port
de Touton. et présidée par le capitaine de vaisseau Robert, qui s'était
rendu & Port-Vendre, à l'effet de s'assurer sur tes Menx si ce point de
relâche pouvait recevoir des amëtiorations msefptiMes d'en fatre
un port militaire d'une certaine importance. Cette commission a
terminé ses travaux; elle adresse un rjpport très étendu sur t'etat des
tieux, des cotes, des vents et des courans, de la profondeur du bassin,
de la quaUte du fond, des précautions à prendre pour y mouitter avec
sûretë,de la quantité debâUmens de guerre ou de commerce que ce
port pourrait contenir, et en8n sur remplacement d'un taz~reth et sur
le creusement de deux darus qu'on avait projetés depuis long-temps.
Port-Vendre étant le seut port dans te gotfî de Lyon qui soit d'un
accès faciteet qui présente des points de reconnaissance bien distincts
aux b~imens engotfes et battus par ta tempête, it serait important qae
l'on fût un abri connnode dans ces parages, ou les naufrages sont si
frequens.
e Ce voisinage de ce point avec l'Espagne pourrait, en cas d'hastitite
avec cette puissance, nous donner les moyen!, d'armer en course et de
causer de grands dommages à son commercet C'; serait encore un entre-
pôt de vivres, de munitions et de recours de toute espèce, pour une di-
vision navafe et une armée française qui voudraient pénétrer sur le so!
espagnotparta Catalogue. Les convois et les batimens croiseurs trouve-
raient âne excettente ret&cue dans Port-Vendre, dont la proximité avec
tes cotes d'Afrique faciliteraient les communications, et donnerait p)us
d'extension au commerce que les colonisations de ces contrées sembte de-
voir crovocmer.
D'âpres toutes ces considérations, la commission propose de placer dM
corps-morts pour te mocittage de< bàtimens, d'achever le p)us tôt pos-
sible le phare da ~p Béarn, d'établir des magasins pour tes besoins des
batimens qui y relâcheraient~ ou pour ceux qui croiseraient sur tes côtes
d'Espagne~, d'établir un tazareth sur ta presqu'îte, de creuser des bassins
pour recevoir ~es b&timens, de laisser disponible pour la marine un ter-
rain suffisant pour y bâtir une maison, quelques forges, des magasins
et autres étabtissemens nécessaires à son service, de construire sur le cap
B~arn une redoute pour la défense de l'entrée da port, et enSn de forti-
fier Port-Vendre du cote de terre pour te mettre à t'abri d'un coup de
main. n
/feKfMre de Peterhead, commandé par Joseph Scott, et frète par tes
Canaries, est arrive a Piymouth le 17 février, a près avoir été abordé p:r
un vaisseau français allant à Dunkerque, dans ta nuit de dimanche passé,
se trouvant à deux tienes sud-ouest de t'Eddystone environ. L'obscurité
était si forte qu'aucun des deux navires n'aperçut l'autre jusqu'à ce qu'Us
fassent en contact. Le navire français tratnaut ton beaupré rompit t'ancre
du navire anglais qui pendait dehors. Le choc a faitti avoir de bien f&-
cheux résultats; trois matelots français sautèrent a bord du schoner an-
gtais, et t'un d'eux perdit la vie. Hest à remarquer qae c'est là le troisième
eau de navires qui s'abordent mutuetiement dans te voisinage de l'Ed-
dystone, et ceta dans t'intervat!e de six mois, sans que l'on puisse en re-
jeter ta faute sur les capitaines ni sur les hommes de garde. L'obscurité
de ta nuit en est sente la cause, ~e pourrait-on pas emptoyer te moyen
inventé par te capitaine Doiticg de Ptymonth. et mis en ttsage a bord du
paquebot le B/'MHj
nuits très obscures, et ce moyen tdi a été très utile. (~/&M/t.)
Le conseil d'Etat s'est occupé aujeurd'hui de la réclamation de M. le
comt'' Léon, chef de bataillon de la gardenationate de S~int-Denis, contre
une décision du conseil de préfecture qui l'a suspendu pendant deux
mois de son grade, par suite d'un dissentiment entre M. le comte Léon
et M. Benoît, coione! de la légion.
M. Eugène Renault, avocat de M. Léon, a soutenu que le conseil de
préfecture était incompétent pour rendre une pareitte décisien.
M. Boutay de ta Meurthe, maître des requêtes, remplissant les fonc-
tions du ministère pubtic, a reconnu que le conseit d'Etat avait statué
dans les limites de ses attributions, et établi qu'en fait te conseil d'Etat
ne pouvait connaître de cette affaire, tt a conclu, en conséquence, an
rejet de la réclamation.
La décision du conseil d'Etat sera prononcée à une prochaine audience.
–La Cour royate, toutes les chambres réunies a buis-ctos, a procédé,
!e 9 février~ a t'instattation de M. Demetz, nommé conseitter, en rem-
ptacement deM. Chevatier-Lemore, démissionnaire.
MM. Br<-thous de ta Serre, et Hjty-d'Oisset, nommés, te premier,
vicè-prêsideat, et le deuxième, juge au tribunal de première instance. i
de Paris,~ont ensuite prêté serment à l'audience puMique de ta première
chambre de ta Cour..
–Boaron.-chefde chouans, a dé}~ été condamne a mort p~r la Cour
d'assises de Bourbon-Vendée. L'arrêt fut annntê pour vice de forme par )a
Cour de cassation, et t'affaire renvoyée devant la Cour d'assises de Maice
et Loire. U comparaissait te 6 février devant cette cour neuf chefs d'ac-
cu~omïcat.portës~'mtre Boaron~j'our~différens vots ea~aaioB.et~
~htmna~et compUeUe demeurtre. Cet homme est âgé de 25 <)M,
graaa et vigdnrmx M ne paraît aneanemenp~mu de t'afHnenceqni t'eB-
tonre et de t'attentton dont H est t'objet.
Jean Ma)gro<, br!gadier de gendarmerie à ta Mothe-Achard, rend
compte de t'arrestatioa de Bonron qn'U a.o~f6e matgrë sa Ttve r~stance. T
Un autre chouan qui accompagnait Bouroa et t'aida't dans sa défense,
s'ext échappe Boaron seul fut arrête et demanda merct au témoin en di-
sant a Je me rends, et vous pouvfz vous vanter de tenir :
Bouron ne nie aucun de ces Mus.
Apres plusieurs autres dépositions on entend celle du sieur Chevalier,
meunier à Grosbreuil, adjoint de sa commune; H raconte que le 3 s~p-
tembre, à sept heures et dénué, au moment ou il venait de secoucher,
ptusieurs hommes vinrent tui demander son fusit sur son refus ils te trai-
tèrent de p~aKd,bonteversërent toute la maison, prirent tout ce qui
leur convenait puis ils te frappèrent à coups de crosse de fusit t'un d'eux
voyant le 6's du témoin sur le point de sortir, lui tira à bout portant dans
la poitrine un coup de fusil qui le tua sur-le-champ; le malheureux en-
fant to'nba entre tes bras de si mère et de son père qu'il inonda de son
sang. (Ua murmure d'indignation et de pitié se prêteuse dans la salle.)
Le témoin ajoute que Bouron, à qui it reprocha sar-te-ehamp tous ses~
crimes en te nommant, décria « Tu me connais donc, vieux gueux, si
tu parles jamais'
Un des fils de Chevalier, et deux de ses domestiques. donnent de nou-
veaux défaits sur cette scène affreuse. La 8tte de Chevalier ajoute aa redt
deloutes tes infami~sracontées par son père et son frère, que Bouron fut
ceiui qui donna l'ordre positif de faire feu sur ton matheureux frère. )
Seize questions sont soumises au jury qui est entré en délibération
trois heures moins un quart. d
Le jury a répondu af8rmativement à onze questions qui déclarent prin-
cipatement Bouron coapabte de complicité de meurtre précède ou suivi d<
vot en conséquence de cette déctaration, et sur le réquisitoire conforme `
de M. t'avoeat-génêrat, ta Cour condamne Bouron & ta peine de mort et
ordonne qu'it sera exécuté sur ta place pubtique de Bourbon-Vendée.
Oa tit dans le Journal de WaHM et Zofre du 10 février
< On nous écrit de Lavât, 8 février, que l'on vient d'écrouT dans tes
prisons de cette vitte deux chouans dent la prise n'est pas sans impor-
tance. Ce toat tes nommés Davoust, âgé de 28 ans, condamné en 1833,
par la Cour d'assises de !a Sarthe, a la déportation (par contumace), et
Chottet, rcfractaire de la classe de 1832.
Voici tes circonstances de cette arrestation. Les brigades de gendar-
merie de Vaiges et de Montsurs, réunies en battues, fouillèrent, d:M fa
nuit du 6 au 7 couraut, les bois de Montecter et ceax appelés tes Pins.
Vers trois heures du matin, i!s découvrirent une cabane construite dans
un fossé d'environ cinq pieds de profondeur, et dont la hauteur était au
niveau du sot. L'ofBcier pénétra dans cette cabane, et y trouva deux
pains d'environ huit livres, dont l'un venait d'être entamé, un pot de
graisse, deux barits, un sac de pommes de terres, quatre cuitters d'êtaim )
et un brasier encore ardent, indices qui ne laissaient aucun doute que
cette cabane était habitée, et que les habitans en étaient récemment sor-
t(s. L'ofScier disposa ators ses gendarmes a cinquante pas de distanceen- (
viron autour de ta cabane, et résatut d'attendre dans l'intérieur la ren-
trée de ses hôtes. Après une heure d'attente, il entendit le pas de deux
hommes qui déposèrent, a tenr arrivée, un gros fagot de perches qu'ils
irenaient~ de couper dans le bois. A l'aspect de l'officier et du gendarme
qui l'accompagnait, tes deux individus prirent aussitôt ta fuite; mais ils.
furent promptement arrêtes par les gendarmes placés en embuscade, et
l'un d'eux même fut saisi par t'ofncier.
e Cette arrestation jmrge te département de ta JMayenne de demx bri-
,gands de qui on avait tout a redouter, et dont la participation a ta plu-
part dfs vols et des désarmemens effectués depuis 1832 n'est pas dou-
teuse. On prétend que, conduits à L~vat, ces deux chouans disaient que
s't)s avaient été armés, on ne tes aurait pas eus vivans, et que les soldats
de Henri V devaient mourir les armes à ta main.
–On écrit de Fougères, 5 février:
« La veuve Barbelet
que temps, ont été condamnes pour ce fait, par te tribunal correctioMet
de Fougères, savoir les deux 6ts en 3 mois d'emprisonnement, et la
veuve en 2 mois d'emprisonnement, tous les trois solidairement en l'a-
mende de 100 fr. Puisse cet exemp!e en imposer aux détenteurs d'armes
et de munitions de guerre qui sont restées cachées dMM le pays depuis
18I&, à la disposition de la chouannerie, qui, même sous le gouverne-
ment de la branche aînée des Bourbons, avait tenu ces dépots cachés."
(~M~t/Mt're Br~on.)
Dans ta nuit du 4 au 5 de ce mo!s, an teinturier a été assassiné
dans t'attée d'une maison des Brotteaux. Ses cris avaient attiré un habi-
tant de ce quartier, qui t'a trouvé percé de ptusieurs coups de couteaa
dans la poitrine et dans le bas vfntre. A peine s'eioignait-it de la victime,
qu'il a rencontré un homme fuyant avec précipitation; it l'a arrête et
conduit a t'Hôtet-de-Vitte; te mathenreux teinturier a succombe te tende-
'nain, après avoir reconnu, dit-on, son assassin dans la personne arrêtée,
qui était t'un de ses ouvriers, renvoyé par tni à la suite de quelques dis-
cussions~
Dans !a nuit suivante, un habitant de notre vi)te a été assassine sur t~ t
quai d'Occident, pre< la barrière d'Ainay. (<7oMrrtërde ~H.)
Oa fit dans te TM/KM'a~Mr de ~'om, du 9 février
< H
saillir par une soixantaine de compagnons charpentiers. Ceux-ci se sont
précipites dans )a satte par t
d'entr'enx sont restes morts sur ta place, et tes autres ont été btessét
plus ou moins grièvement. Un
gade de sûreté, avec t'aide d'un piquet de soldats, a pu tes cerner et en
arrêter encore une douzaine. Ces misérables ont été tous parfaitement
reconnus par tes blessés. Ces excës, qui se renouveittnt sans cessent, sont
de nature a inspirer les plus tristes réflexions. Quel instinct de meurtre
pousse donc des bommfs, qui ta plupart du temps nese sont jamais vus,&
se ruer ainsi tes uns sur les autres comme des bêtes féroces? Oa vante
tes progrès de la civitisation et psu de jours se, passent sans que nous
n'ayons en spectacte des scènes dignesdes époques de barbarie. Ces haine*
invétérées dans les habitudes de compagnonage, ces:obtigations imposées
par teurs chartes mystérieuses aux divers corps de métier de se counr su: `
tes uns aux autres comme sur des êtres réciproquement mis hors da
droit des g~ns, ont attesté jusqu'ici l'impuissance du législateur, qui ne~ `'
sait que châtier cesexcës sans pouvoir les prévenir.'
On lit dans te JpMrna~ de C'Aer&OMr~ <
a Le brick f~/MM, de F<'eamp, capnaineSavatte,s'Mt totalement
perdu sur une roche du raz Btanchard, dans ta nuit du 31 janvier aa
1~ fëvr~ier. Tout l'équipage a été sauvé, c
Une tentative de vol a été commise chfz M. Gaiitard, marchmd
de toites. rue du Temple, n° 75, avec des circonstances qu'on ne lira pa&
sans intérêt.
Dans le magasin de ce marchand, couchent habttueHement son frërc et
un commis de la maison. Vers deux heures du matin, un bru't sourd se
fait entendre à la porte extérieure de la boutique. Ces jeunes gens écou-
tent attentivement, et bientôt ds se disent tout bas t'un et l'autre d< =
s'habiller à ta hâte pour prendre les voteurs en flagrant dê:it. L'un d'eux
s'arme de son sabre de garde nationale, tandis que l'autre va prévenir
les époax Gaitiard, endormis dans une pièce au-dessus. Des voisins sont
ausstappetés, et tous arrivent en silence au moment où une énorme
vritte venait de percer la porte.
En cet instant un charrette passait dans !a rue, et le voleur à son ap-
proche a momentanément abandonné son instrument. M. GaiHardproSte' ·
ators de son absence pour Mrt dégager ta porte de Sfs barres de ferme-
tures à ('intérieur, de manière à pouvoir t'ouvrir promptement, et saisir
le mafrattfur torsqa'it rt-viendrait à ta charge. Deux heures s'écoutent
sans que te moindre bruit se f~sse entendre, et pourtant chacun reste à
son poste, .BBSArE:és de sat~es, d'autres de batans et de bouteiUes.
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