Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1835-02-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 13 février 1835 13 février 1835
Description : 1835/02/13. 1835/02/13.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k438671c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
j~ FÉVRIER i85S.
2t9 a~ '~on)M;rue de< PrMrett-Sttnt-
S~nMtB-t'Auïefro{<,B°i7.
~.t~ ~0 fr. pour trots mob.
)[,)0~f'P'°'0"-
t! ab Mgo fr. pour l'amëe.
JOURNAL DES BEBATS
~OLtTIQUES ET LtTTERAtR
VENDREDI.
..i
Oa reçoit !e!t aTi< in~rer tout !et
jours, depuitdiï heures du BMtin jM-
qu'5 cinq hBUfat, M bmreN' dn JomTMt,
rue des Pr6tfes.SatBt-Cermam-t'ABMr-
roi)!, n°17. Le prht des HMertioat
Mtde 1 fr. SO c. par Ugne.
SUEDE.' t~ '1~
¡ ~ûc~/M)~, 27~a:fMr.
coHegecomcaerciat avait annoncé te 18 août. & S. d'après des
,<~n:manications du consut suédois à Atger, J F. Seh~~L'jqae depuis
'T' apation de cette vitte par tes Franc us, tes tribus kabites des environs
lavaient entièrement indépendantfs, et que par conséquent H n'y
aucune mesurer espérer <~rins chrétiens faits prisonniers par ces tribas, par suite d'un nau-
L*ur détivrance dépendrait eati&rement de négociations particu-
~tët avec tes Scbeicks; mais des fonds seraient nécessaires pour entamer
(eeedêgpciatibns.L* CoHëge pense que t'intervention des autorites fran-
~'aus captifs; et te Roi a décide, sur tes représentations du cottëge,
ja crédit de 2000 ecns serait accorde an consn! Sehntz.
GRANDE-BRETAGNE.
L Zon~3~ otMtns ~eMr.r 100,56 7/8 Me/n, 1823. Prime de t'Emprunt.3 T/8.4 Portagaia
-S' '?~anT. 92 1/4; Bresiiiens, 85 3/8: Betges, 101 3;8;Hottandais, 5ponr r
~<1017;8;~M,21;2poarlOO,55h4.
M~s consotides sont plus fermes aujonrd'hai qu'ils ne t'ont été ees jours
jp'aieM, et i'on a remarque un teger mouvement de hausse, ït s'est fait
S.d'affaires, et it v a en peu de variations dans tes va)ear& étrangère!.
(<7ot,t'-0nse rappe!!e que depuis quelques jours te bruit ~oart qM tir
'G~B< Morray ne faitptus partie dn ctbinet Ped Wettmgton; ctttera-
? ~r a pris d'autant ptns de consistance que t'on a remarqué qae Hr
~.orge Murray n'assistait pas aux derniërM rêneions du cabiaet.
(C&~e.)
On tit dacs te <7oMr/er, imprime em gros caractëre, t'avis scivant
}ttif !«;Mei it ouvre iies cotonnes.
L'action du Pr&ident aara tieu jeudi, 19 courant, à midi. LBtjanbresdeta Chambre desCommanM n'ont pas besoin de prêter ser-
ment avant t'etection; tes P~irii sont deeidëmcromby. ït n'y a pas & douter de Mn sucées on sait positivement qa<
ie~ réformistes, a qaeiqaes exceptiens prës, seront a teur poste et vote-
ront pour M. Abercromby. e
Le CoHner ajoute que t'oa peut considêrfr sir G. Murray comme ne
faisant p)us partie du cabinet, puisque tes suffrages des etecteurs N'ont
pat ratine te choix du souverain qui, dans t'exercice de sa prérogative
royate, t'avait nomme.
Lord Stantey et sa famiHe arriveront demain de Knos~ey-Park à
Ca~tton-Gardens pour y passer ta saison d'hiver. (~and<:r<)
Le 7'wtM ns peut crotre que ta nomination da marquis de London-
derry a t'ambissade de Saint-Pétersbourg soit sérieuse, à moins qu'on ne
lui adjoigne une gouvernante on ua précepteur qui feraient partie d): ba-
gagedet'ambasiiade.
–Ou Écrit de DocvrM, 9 février:
c S. Exc. le prince Pozzo di Borgo. ambassadear de Russie, est arrivé
ici hier soir avec sa suite, à onze heures; U venait de Gâtais a bord du
bateau à vapeur te ~M~OK. et it est descendu & t'hôtet d~ Worthing-
ton où it a.passe ta nuit. S. Exc. est partie pour Londres ce matin & dix
heures et demie ette a Ls vaisseau de S. M. /a ~-re, a apporte des nouveties des Barbadts
da 11 du mois dernier. Les esctaves Émancipes sont tmbutens aux Barba-
des, et t'on craignait que plusieurs piantations n'eussent à souffrir de
ienr refus de travait. La Chambre de t'assembiëe s'est réunie te 23 décem-
bre etie s'est occupée de dépêches importantes rétives à t'émigration
qui avaient ëtë expédiées du bureau des cotonies. On a generatement 6t6
touche de t'interét que prenait te gouvernement aux affaires de ta co!o-
mie. fC/o~.)
On a rtçu des Bouvettes du Chiti, de ta 6n d'octobre it paraît que
Its rêgtemens re)ati~ aux droits d'entrée dans t< port ont provoque des
demetes sérieux entre tes autorités tocates et t'agent consutaire Fran-
çais t'aigreur mEtuette qui s'en est saivie s'est manifestée dans ptus
d'une occasion me,~e pubtiqua ainsi, par exempte, te jour anniversaire
de ta rév-otution dejRit'et,te fort de Vatparaiso n'a pas sa)ue te pavitton
Français Ls brick de guerre français en station dans ce port a negtigë
en conséquence de saluer te pavithm chiiien, te 18 septembre, jour an-
niversaire de t'indêpendanceda Cbiti. Le mécontentement réciproque des
partis et t'irritation croissante, ont et6 communiques an consut Français
~ui attait soumettre l'affaire au gouvernement chilien. Les soieries bais-
saient dans te marché de Vatparaiso. ( G/o&e. )
D~nx officiera turcs de haut rang sont arrives 5 Londres et ont ëtë
présentes au duc de Weitington. Lear voyage n'a pas d'autre but que de
voir et de conna~re t'AngIeterre. Us appartiennent & t'intericur du sérail
6b dn dernier ministre des affaires étrangères. Le duc de Wettington,
t~ui a reçu ~es étrangers avec ta ptus grande courtoisie, leur ayant exprime
regret qu'its fassent venus visiter Londres dans une saison si mauvaise
r't si brumeuse, l'un d'eux tui a repondu en axant tes yeux sur S. G.
Depuis que nous sommes en Angleterre, nous avons vu chaque jour de
'BOEvettM tamiëres; ainsi nous n'avons pas tien de nous plaindre de t'ob-
.:urite de votre atmosphère, a (Oo.terLsi membres de ta commission de reforme de t'Eg)ise ont tenu hier
!ur premicre séance au ministère de sir Robert Peet dans Downing-
:eet; Étaient presens t'arcbeveque de Canterbury, t'arcbeveqae
~York, t'e~que de Londres, t'ëveque ds Gtoucester, te comte de Har-
Towby, sir Robert Pfet, M. Goatburn, M. Hsrberk-.leaner; (a conférence
duré deux heures. ` (~orKM~era/ef.)
Aujourd'hui qu'il est ptus que presumaMf que ta Russie a te projet
<.e s'aggr~ndir en transformant ta Turquie en une sorte de 6ef mititaire,
anx dépens de t'Acgieterre, tout ce qui montre tes vrais sentimens de )a
jp.&pnjatioa turque retativemeotât'ëtab)issem6ntdesretations arnicas
avcct'Angtet.Bpus avons de justes motifs pour croire qae, si ta P~rte onomace, noire
-mcicnne attiëe, était une fois dëtivr~e du servaga, df i'icQMnce fà- 1
~Muse et de ta vaine protection de l'autocrate Russe, fa Turquie pr~sfn- 1
ij~erait dxs ressoarces intérieures spëciatemeat pour t'utititë des manufac- t
'Cares aug'aises dont ta poiitique ang~ise doit tirer te p!us grand parti. c
~Nom p?u-.oats que cette affaire n'a point échappe à t'attentioa du mi-
/ëonnattrt: t'importance qn'it attache a ~oavernei.aent te seconderai. C'est par cette raison qne Namick-P~cha, t
qui acte rappetë de son poste d'ambassadeur par ies intrigues de ta
Russie, ira visiter mercredi nos districts manufacturiers et Botamment i
Manchester. Nous espérons aveccocSance que te résultat de ce voyage
s l'intérêt de notre crédit nationat. Nous aimons à croire qae te duc de
Wetiiag'on f~-ra oublier tes erreurs de son predëcaMpur, et se montrera
A ta humeur du rusé M. Pozzo di Borgo. ( Afor/tt~ ~raM. )
L'ambassadeur portugais vient d'annoncer au duc de Wfthngtou ta
suppression du droit de tonnage dont ta marine marchande ang'aisf avait
été grevée récemment & M~dcre. (~Mon.)
'-FRANCE.'
PAUtS, 12 FÉVRIER.
Nous ne pouvons faire connaître dans toute leur étendue ni te
compte rendn, au nom du conseH-gênérat de la Banque, par M. le
comte d'Argent, gouverneur, pour tes opérations de l'année 1834,
nite rapport fait au nom de& censeurs de ce vaste établissement.
H y a dans ces deux pièces et principalement dans le rapport des
censeurs, qui est réduit nécessairement~ répéter sur !a plupart
des points le compte rendn par te gouverneur d'une manière si
nette, sihmuaeuse et avec tes vues libérâtes dont i! avait déjà
donné d'antres preuves en des fonctions plus étevées.it y a,
disons-nous, beaucoup de choses qui, M notts les reproduisions,
seraient trouvées peut-être moins intéressantes pour te pubtic que
pour tes actionnaires de la Banque. Nous devons donc nous borner
à exposer quelques uns des résultats où l'on peut constater si une
part~a été faite à l'intérêt gênerai en même temps qu'à l'intérêt
particuMer de l'etab!issqu'ette n'a pas été instituée uniquement pour assurer de riches di-
videndes à ses actionnaires, et eMe t'oubliera moins que jamais
sous ta suryeUtance attentive et sous t'inaucnce des sages conseils
do t'homme éclaire qui a été récemment place à ta tête de son ad-
muMStration.
H faut rechercher d'abord comment t'interèt da commerce a été
servi par ses escomptes, et sur ce point eMe peut laisser les faits
réfuter tes reproches passioanés.Quettes que soient tes&ciHtës
plus grandes encore que beaucoup de personnes, qui ne sont pas
toutes dans les rangs d'une opposition hostile, attendent des con-
cessions.volontaires de ta Banque en faveur du commerce, on peut
dire, des ce moment, et dans fêtât actuel du taax de l'escompte,
qu'ette paraît n'avoir rien négligé pour répondre convenablement
aux besoins de credjt qu'il est de son devoir de satisfaire. Les es-
comptes sur effets de commerce se sont successivement élevés de
150 mitttons 723,000 fr. en 1832, à 240 mittions 289,000 fr. en
1833, et finalement en 1834, à 306 millions 603,000 fr. Ainsi 1834
a plus que doublé 1832 et surpassé 1833 d'un cinquième.
Les circonstances entrent pour beaucoup sans doute dans cette
heureuse progression; mais la Banque ne s'est pas refusée à seconr
der tes circonstances. EMe a, par exempte, accueil!! favorablement
te papier des plus modestes industrie comme tes effets souscrits
par les ptus hautes notàbitités commerciales. La preuve en est dans
la grande quantité de petits effets admis par elle, et dont le men-
tant bien souvent ne dépasse pas 300 fr. Ette a, pac une décision
qui mérite surtout d'être appréciée comme elle n'a pas manqué de
t'être par le commerce, assuré deux jours consécutifs d'escompte à
la fin de chaque mois. Cette mesure était vivement désirée et réel-
lement nécessaire. En effet, comme it n'y a escompte à ta Banque
que trois jours parsemaine, les lundis, mercredis et vendredis, it arri-
vait parfois la veille et l'avant-veille du mois qui atlait s'ouvrir ne
tombaient pas dans unde ces trois jours privitégies; les commer-
çans ators se trouvaient singulièrement contrariés de ne pouvoir
Mre escompter les billets à leur ordre, dans un moment qui est
une époque ordinaire d'échéances, et où il leur faut trouver de
l'argent pour faire honneur à leurs engagemens. Toute facitité
leurest accordée maintenant sous ce rapport, et ils ne seront plus
réduits à ajourner au commencement du mois suivant tes es-
comptes que l'urgence de leurs affaires peut leur rendre utiles
a la 6n du mois expiré. C'est, à ce qu'il semble., une
petite faveur, mais dont les parties intéressées ont témoigné à ta
Banque une assez vive reconnaissance et dont elles ont fait un
grand usage, ce qui était la meilleure manière de lui en savoir
gré. 1 a
Le nombre des comptes-courans entre la Banque et les commer-
çans est demeuré à peu près le même, environ 1,700. La totalité
descomptes-courans de la Banque avec des particuliers, commer-
çans ou autres, est bien, dit-on, de 3,000; mais cet excédant, au
dessus des 1,700 que nous trouvons consignés dans le compte-
rendu du gouverneur, est établi entre ta Banque et des propriétaires
qui la chargent de faire des recouvremeus de leurs créances. Quant
aux 1,700 comptes-courans avec tes commercahs, c'est le chiffre à
peu près de t'annce précédente mais le mouvement des effets au
comptant encaissés en 1834, par suite de ces comptes-courans, s'est
accru dans la proportion des autres opérations de la Banque.
En 1833, les effets au comptant s'étaient é)evés en nonibre à o70;431,
et en somme, à 876 minions 417,400 fr. En 1834, leur nombre a
été de 624,136 et teur valeur de 908 miiiions 599,400 fr. Depuis
la création de la Banque, ils n'étaient jamais parvenus à un chiffre
~ussiétevé.
VuUa les résuttats généraux de ta double, nature de rotations que
la Banque entretient avec le commerce voitâtCe qu'fUe tut a es-
compte d~effets dont it ne voûtait ou ne pouvait attendre l'é-
chéancc et. ce qu'ettc a recouvré pour tui d'effets arrivés a
échéance, avect'ebiigation, comme oni-att., de payer pour lui et
d'acquitter ses engagemens jusqu'à concurrence des sommes re-
couvrées.
La Banque a un compte-courant anatogue avec )e Trésor, et il
faut que les conditions en soient bien comprf-es du public, pour n
qu'il puisse reconnaître la sévérité plus que rigoureuse d'un re-
proche adresse en même temps à ta Banque et au ministre qui
survente tes intérêts du Trésor. La Banque a accepté, l'obligation
toute gratuite de centraliser dans sa caisse tes recfttes ou une par-
tie considérable des recettes, de quetqoes départemens rap-
prochés de Paris, tels que la Seiue-tufét ieure te Lairet, Eare-
et-Loir, etc. et~ de les tenir constamment à la disposition dtï
Trésor, dont eHe se charge en outre, d'acquitter sur-le-
champ les mandats de paiement, faisant ainsi pour tni tes fonc-
tions tout à la fois de receveur central et de payeur. Elle ne lui
doit, cela va sans dire, aucun intérêt de ces fonds, qui peuvent
être redemandes d'un instant à t'autre elle est, sous ce rapport <,
vts-a-vis du Trésor, dans la même position que vis-à-vis descend
merçans qui la sollicitent de recouvrer leurs effets au comptant
Si parfois, et pour de courts intervattes, ette trouve moyen d'u-
Uhser ces fonds à son propre avantage, cela n'a jamais été consi-
dère autrement que comme le prix légitime de la peine qa'ette se
donne, du service qu'ette exécute et qu'on trouve sans doute nue!
que profit à lui faire exécuter.
Mais la Banque s'est engagée à entretenir d'autres retatiohs.
avec le Trésor, s'il le désire, et à lui avancer jusqu'à concur-
rence d'une somme de 100 minions., à l'intérêt de 4 pour 100 `
sur la garantie de dépôts de bons royaux, c'est-à-dire qu'ette doit
se faire escompteur à l'égard du Trésor comme à l'égard du com-
merce. Déduction est faite, bien entendu sur ces avances qu'eUe
est appelée à faire éventuellement, des sommes qu'elle a reeou
vrées~t qu'ette conserve pour le compte du Trésor, de telle sorte
qa on ne lui altoue des intérêts que dans le cas où ette a prêté ntus
qu ette n'a a reçu.
Or, il est arrivé en 1834 que te Trésor n'ayant pas usé dans
une targe mesure, de ta faculté d'emprunterata Banque et v
cela parce qu'd trouvait aitteurs un placement à 2 et 2 h2
de ses obligations à terme, et non pas. comme on l'a afnrmÉ-
asMz légèrement, pour punir la Banque de son hésitation à
reduu-e le taux actuel de l'escompte commercial, il est ar r~
nvé qoe te Trésor s'est trouvé uu moment créancier de ta
Banque pour environ 1S minions, et que, dans ce moment
même, la Banque, pour occuper des fonds disponibles en sura-
condance, se procurait au taux du jour (en moyenne 2 1)2) des
bons à terme, en dehors des conventions de son compte.courant
et comme pouvait le faire tout individu ou tout établissement a sant avec ta même indépendance. M a paru naturel d'en conclure'
que c'était avec les 13 minions dont ette était temporairement dé
bitnee envers te Trésor qu'elle lui faisait une avance dont eite tou
chait néanmoins des intérêts; c'est ta te reproche auquel nous
avons fait attusion. i ~'uu&
La conséquence qu'on a tirée d'un fait avoué est un peu forcée
Pourquoi ae pas reconnaître que la Banque, ayant alors beaucouo
de fonds disponibles et à elle appartenans, n'a eu aucun besoin de 1
ceux du Trésor et n'a pas opéré avec leur secours? N'importe
dira-t-on, te Trésor avait une créance sur la Banque et il émettait
cependant des bons portant intérêt et qui arrivaient dans, tes.'
mains de la Banque. Mais tout cela n'est pas si monstrueux
quon le suppose. D'abord cette créance n'était pas assez
forte pour dispenser le Trésor d'émettre des bons et en
outre, il a pu tes émettre avant de rappeler à lui et de faire-
rentrer cette créance parce qu'ette avait dès lors une destination, s
dans sa pensée, destination qui n'a pas tardé d'être remplie ca~
tes choses n'étaient déjà plus dans te même état, et ta créance était.
singulièrement réduite, quand le compte-renda de M. d'Areout v
arrêté a la fin de décembre 1834, était tu en assemblée générale'
le 29 janvier 1835. D'ailleurs, convenons-en, quelques pertes d'in~
térèts sont inévitables pour te Trésor dans ses relations de compte-
courant avec ta Banque, et it ne s'agit que de tes rendre les ptus~
légères que l'on peut, aHn que te service de recette et de paiement
exécuté pour lui, ne coûte pas des sacrifices disproportionnés à son'!
importance.
Voici l'état comparatif, pour 1833 et 1834, des avances de ta:
Banque au, Trésor, sur garantie de dépots de bons a terme. Ea:
1833, le maximum de ces avances présentait encore une somme-
de 45 minions 467,000 fr. En 1834, ce maximum ne s'est étevët
qu'à 34 millions 126,000 fr., et seulement pour un court espace de-
temps. Le produit, au profit de la Banque, a baissé de 531,783 fr
à 251,306 fr. La diminution est donc de 280,477 fr: en 1834.
Il nous reste à dire un mot des relations de ta Banque avec ta
Bourse, qui était particutièrement; si ce n'est exclusivement ap-
pelée à profiter du bénéfice de la toi du 17 mai 1834, par taqueite
sont autorisées les avances sur dépôts d'effets pubiies à échéances
indéterminées, c'est-à dire sur rentes.
Les avances sur garantie de cette nature se sont bornées, daas te
cours du deuxième semestre de 1834, où l'on a pu apprêter l'effet
de fa tôt, à 12 miitions87,866 fr., qui ont donné le modique béné-
fice de 60,493 fr. !t est évident, pour tout le monde, qu'ud des.~ p
ptus grands obstacles à t'extension de ce genre d'opérations, est ta~
balance presque parfaite qui existe entre t'intérêt. actuet et réet de
la rente et te taux d'escompte, auquel se tient encore ta Banque..
Aussi le bruit a-t-it circulé qu'e!te se proposait de réduire ses es~
comptes à 3 pour 100, au moins pour les rentes. Nous croyons
cette nouveHe plus que prématurée, et nous ne savons même pas
s'il est bien à désirer qu'ette se réalise. On peut y voir, il est vrai
[in acheminement à la réduction gênérate de l'escompte, mesure.
bienfaisante et féconde qui est aussi t'un de nos vœux, comme j~
est cetui de tous les amis du commerce et de l'industrie mais Nous
doutons qu'itj fût convenabie de donner te pas à la Bourse so~t~
commerce et l'industrie, qui attendraient leur tourindên~~t
ajourné. La Banque faitpext-être sagement de rëHêchir et~
'jonc. La Banqne rait put,è' "!f"ment de cèfi'chic
cuter encore; mais quand elle se décidera, eUe fera bien de rendre
la faveur égate pour tout te monde
Quant aux rapports de ta Banque avec ses actionnaires, ceu~Ct
2t9 a~ '~on)M;rue de< PrMrett-Sttnt-
S~nMtB-t'Auïefro{<,B°i7.
~.t~ ~0 fr. pour trots mob.
)[,)0~f'P'°'0"-
t! ab Mgo fr. pour l'amëe.
JOURNAL DES BEBATS
~OLtTIQUES ET LtTTERAtR
VENDREDI.
..i
Oa reçoit !e!t aTi< in~rer tout !et
jours, depuitdiï heures du BMtin jM-
qu'5 cinq hBUfat, M bmreN' dn JomTMt,
rue des Pr6tfes.SatBt-Cermam-t'ABMr-
roi)!, n°17. Le prht des HMertioat
Mtde 1 fr. SO c. par Ugne.
SUEDE.' t~ '1~
¡ ~ûc~/M)~, 27~a:fMr.
coHegecomcaerciat avait annoncé te 18 août. & S. d'après des
,<~n:manications du consut suédois à Atger, J F. Seh~~L'jqae depuis
'T' apation de cette vitte par tes Franc us, tes tribus kabites des environs
lavaient entièrement indépendantfs, et que par conséquent H n'y
aucune mesurer espérer <~rins chrétiens faits prisonniers par ces tribas, par suite d'un nau-
L*ur détivrance dépendrait eati&rement de négociations particu-
~tët avec tes Scbeicks; mais des fonds seraient nécessaires pour entamer
(eeedêgpciatibns.L* CoHëge pense que t'intervention des autorites fran-
ja crédit de 2000 ecns serait accorde an consn! Sehntz.
GRANDE-BRETAGNE.
L Zon
-S' '?~anT. 92 1/4; Bresiiiens, 85 3/8: Betges, 101 3;8;Hottandais, 5ponr r
~<1017;8;~M,21;2poarlOO,55h4.
M~s consotides sont plus fermes aujonrd'hai qu'ils ne t'ont été ees jours
jp'aieM, et i'on a remarque un teger mouvement de hausse, ït s'est fait
S.d'affaires, et it v a en peu de variations dans tes va)ear& étrangère!.
(<7ot
'G~B< Morray ne faitptus partie dn ctbinet Ped Wettmgton; ctttera-
? ~r a pris d'autant ptns de consistance que t'on a remarqué qae Hr
~.orge Murray n'assistait pas aux derniërM rêneions du cabiaet.
(C&~e.)
On tit dacs te <7oMr/er, imprime em gros caractëre, t'avis scivant
}ttif !«;Mei it ouvre iies cotonnes.
L'action du Pr&ident aara tieu jeudi, 19 courant, à midi. L
ment avant t'etection; tes P~irii sont deeidëm
ie~ réformistes, a qaeiqaes exceptiens prës, seront a teur poste et vote-
ront pour M. Abercromby. e
Le CoHner ajoute que t'oa peut considêrfr sir G. Murray comme ne
faisant p)us partie du cabinet, puisque tes suffrages des etecteurs N'ont
pat ratine te choix du souverain qui, dans t'exercice de sa prérogative
royate, t'avait nomme.
Lord Stantey et sa famiHe arriveront demain de Knos~ey-Park à
Ca~tton-Gardens pour y passer ta saison d'hiver. (~and<:r<)
Le 7'wtM ns peut crotre que ta nomination da marquis de London-
derry a t'ambissade de Saint-Pétersbourg soit sérieuse, à moins qu'on ne
lui adjoigne une gouvernante on ua précepteur qui feraient partie d): ba-
gagedet'ambasiiade.
–Ou Écrit de DocvrM, 9 février:
c S. Exc. le prince Pozzo di Borgo. ambassadear de Russie, est arrivé
ici hier soir avec sa suite, à onze heures; U venait de Gâtais a bord du
bateau à vapeur te ~M~OK. et it est descendu & t'hôtet d~ Worthing-
ton où it a.passe ta nuit. S. Exc. est partie pour Londres ce matin & dix
heures et demie ette a
da 11 du mois dernier. Les esctaves Émancipes sont tmbutens aux Barba-
des, et t'on craignait que plusieurs piantations n'eussent à souffrir de
ienr refus de travait. La Chambre de t'assembiëe s'est réunie te 23 décem-
bre etie s'est occupée de dépêches importantes rétives à t'émigration
qui avaient ëtë expédiées du bureau des cotonies. On a generatement 6t6
touche de t'interét que prenait te gouvernement aux affaires de ta co!o-
mie. fC/o~.)
On a rtçu des Bouvettes du Chiti, de ta 6n d'octobre it paraît que
Its rêgtemens re)ati~ aux droits d'entrée dans t< port ont provoque des
demetes sérieux entre tes autorités tocates et t'agent consutaire Fran-
çais t'aigreur mEtuette qui s'en est saivie s'est manifestée dans ptus
d'une occasion me,~e pubtiqua ainsi, par exempte, te jour anniversaire
de ta rév-otution dejRit'et,te fort de Vatparaiso n'a pas sa)ue te pavitton
Français Ls brick de guerre français en station dans ce port a negtigë
en conséquence de saluer te pavithm chiiien, te 18 septembre, jour an-
niversaire de t'indêpendanceda Cbiti. Le mécontentement réciproque des
partis et t'irritation croissante, ont et6 communiques an consut Français
~ui attait soumettre l'affaire au gouvernement chilien. Les soieries bais-
saient dans te marché de Vatparaiso. ( G/o&e. )
D~nx officiera turcs de haut rang sont arrives 5 Londres et ont ëtë
présentes au duc de Weitington. Lear voyage n'a pas d'autre but que de
voir et de conna~re t'AngIeterre. Us appartiennent & t'intericur du sérail
t~ui a reçu ~es étrangers avec ta ptus grande courtoisie, leur ayant exprime
regret qu'its fassent venus visiter Londres dans une saison si mauvaise
r't si brumeuse, l'un d'eux tui a repondu en axant tes yeux sur S. G.
Depuis que nous sommes en Angleterre, nous avons vu chaque jour de
'BOEvettM tamiëres; ainsi nous n'avons pas tien de nous plaindre de t'ob-
.:urite de votre atmosphère, a (Oo.ter
!ur premicre séance au ministère de sir Robert Peet dans Downing-
:eet; Étaient presens t'arcbeveque de Canterbury, t'arcbeveqae
~York, t'e~que de Londres, t'ëveque ds Gtoucester, te comte de Har-
Towby, sir Robert Pfet, M. Goatburn, M. Hsrberk-.leaner; (a conférence
duré deux heures. ` (~orKM~era/ef.)
Aujourd'hui qu'il est ptus que presumaMf que ta Russie a te projet
<.e s'aggr~ndir en transformant ta Turquie en une sorte de 6ef mititaire,
anx dépens de t'Acgieterre, tout ce qui montre tes vrais sentimens de )a
jp.&pnjatioa turque retativemeotât'ëtab)issem6ntdesretations arnicas
avcct'Angtet
-mcicnne attiëe, était une fois dëtivr~e du servaga, df i'icQMnce fà- 1
~Muse et de ta vaine protection de l'autocrate Russe, fa Turquie pr~sfn- 1
ij~erait dxs ressoarces intérieures spëciatemeat pour t'utititë des manufac- t
'Cares aug'aises dont ta poiitique ang~ise doit tirer te p!us grand parti. c
~Nom p?u-.oats que cette affaire n'a point échappe à t'attentioa du mi-
/
qui acte rappetë de son poste d'ambassadeur par ies intrigues de ta
Russie, ira visiter mercredi nos districts manufacturiers et Botamment i
Manchester. Nous espérons aveccocSance que te résultat de ce voyage
s
Wetiiag'on f~-ra oublier tes erreurs de son predëcaMpur, et se montrera
A ta humeur du rusé M. Pozzo di Borgo. ( Afor/tt~ ~raM. )
L'ambassadeur portugais vient d'annoncer au duc de Wfthngtou ta
suppression du droit de tonnage dont ta marine marchande ang'aisf avait
été grevée récemment & M~dcre. (~Mon.)
'-FRANCE.'
PAUtS, 12 FÉVRIER.
Nous ne pouvons faire connaître dans toute leur étendue ni te
compte rendn, au nom du conseH-gênérat de la Banque, par M. le
comte d'Argent, gouverneur, pour tes opérations de l'année 1834,
nite rapport fait au nom de& censeurs de ce vaste établissement.
H y a dans ces deux pièces et principalement dans le rapport des
censeurs, qui est réduit nécessairement~ répéter sur !a plupart
des points le compte rendn par te gouverneur d'une manière si
nette, sihmuaeuse et avec tes vues libérâtes dont i! avait déjà
donné d'antres preuves en des fonctions plus étevées.it y a,
disons-nous, beaucoup de choses qui, M notts les reproduisions,
seraient trouvées peut-être moins intéressantes pour te pubtic que
pour tes actionnaires de la Banque. Nous devons donc nous borner
à exposer quelques uns des résultats où l'on peut constater si une
part~a été faite à l'intérêt gênerai en même temps qu'à l'intérêt
particuMer de l'etab!iss
videndes à ses actionnaires, et eMe t'oubliera moins que jamais
sous ta suryeUtance attentive et sous t'inaucnce des sages conseils
do t'homme éclaire qui a été récemment place à ta tête de son ad-
muMStration.
H faut rechercher d'abord comment t'interèt da commerce a été
servi par ses escomptes, et sur ce point eMe peut laisser les faits
réfuter tes reproches passioanés.Quettes que soient tes&ciHtës
plus grandes encore que beaucoup de personnes, qui ne sont pas
toutes dans les rangs d'une opposition hostile, attendent des con-
cessions.volontaires de ta Banque en faveur du commerce, on peut
dire, des ce moment, et dans fêtât actuel du taax de l'escompte,
qu'ette paraît n'avoir rien négligé pour répondre convenablement
aux besoins de credjt qu'il est de son devoir de satisfaire. Les es-
comptes sur effets de commerce se sont successivement élevés de
150 mitttons 723,000 fr. en 1832, à 240 mittions 289,000 fr. en
1833, et finalement en 1834, à 306 millions 603,000 fr. Ainsi 1834
a plus que doublé 1832 et surpassé 1833 d'un cinquième.
Les circonstances entrent pour beaucoup sans doute dans cette
heureuse progression; mais la Banque ne s'est pas refusée à seconr
der tes circonstances. EMe a, par exempte, accueil!! favorablement
te papier des plus modestes industrie comme tes effets souscrits
par les ptus hautes notàbitités commerciales. La preuve en est dans
la grande quantité de petits effets admis par elle, et dont le men-
tant bien souvent ne dépasse pas 300 fr. Ette a, pac une décision
qui mérite surtout d'être appréciée comme elle n'a pas manqué de
t'être par le commerce, assuré deux jours consécutifs d'escompte à
la fin de chaque mois. Cette mesure était vivement désirée et réel-
lement nécessaire. En effet, comme it n'y a escompte à ta Banque
que trois jours parsemaine, les lundis, mercredis et vendredis, it arri-
vait parfois la veille et l'avant-veille du mois qui atlait s'ouvrir ne
tombaient pas dans unde ces trois jours privitégies; les commer-
çans ators se trouvaient singulièrement contrariés de ne pouvoir
Mre escompter les billets à leur ordre, dans un moment qui est
une époque ordinaire d'échéances, et où il leur faut trouver de
l'argent pour faire honneur à leurs engagemens. Toute facitité
leurest accordée maintenant sous ce rapport, et ils ne seront plus
réduits à ajourner au commencement du mois suivant tes es-
comptes que l'urgence de leurs affaires peut leur rendre utiles
a la 6n du mois expiré. C'est, à ce qu'il semble., une
petite faveur, mais dont les parties intéressées ont témoigné à ta
Banque une assez vive reconnaissance et dont elles ont fait un
grand usage, ce qui était la meilleure manière de lui en savoir
gré. 1 a
Le nombre des comptes-courans entre la Banque et les commer-
çans est demeuré à peu près le même, environ 1,700. La totalité
descomptes-courans de la Banque avec des particuliers, commer-
çans ou autres, est bien, dit-on, de 3,000; mais cet excédant, au
dessus des 1,700 que nous trouvons consignés dans le compte-
rendu du gouverneur, est établi entre ta Banque et des propriétaires
qui la chargent de faire des recouvremeus de leurs créances. Quant
aux 1,700 comptes-courans avec tes commercahs, c'est le chiffre à
peu près de t'annce précédente mais le mouvement des effets au
comptant encaissés en 1834, par suite de ces comptes-courans, s'est
accru dans la proportion des autres opérations de la Banque.
En 1833, les effets au comptant s'étaient é)evés en nonibre à o70;431,
et en somme, à 876 minions 417,400 fr. En 1834, leur nombre a
été de 624,136 et teur valeur de 908 miiiions 599,400 fr. Depuis
la création de la Banque, ils n'étaient jamais parvenus à un chiffre
~ussiétevé.
VuUa les résuttats généraux de ta double, nature de rotations que
la Banque entretient avec le commerce voitâtCe qu'fUe tut a es-
compte d~effets dont it ne voûtait ou ne pouvait attendre l'é-
chéancc et. ce qu'ettc a recouvré pour tui d'effets arrivés a
échéance, avect'ebiigation, comme oni-att., de payer pour lui et
d'acquitter ses engagemens jusqu'à concurrence des sommes re-
couvrées.
La Banque a un compte-courant anatogue avec )e Trésor, et il
faut que les conditions en soient bien comprf-es du public, pour n
qu'il puisse reconnaître la sévérité plus que rigoureuse d'un re-
proche adresse en même temps à ta Banque et au ministre qui
survente tes intérêts du Trésor. La Banque a accepté, l'obligation
toute gratuite de centraliser dans sa caisse tes recfttes ou une par-
tie considérable des recettes, de quetqoes départemens rap-
prochés de Paris, tels que la Seiue-tufét ieure te Lairet, Eare-
et-Loir, etc. et~ de les tenir constamment à la disposition dtï
Trésor, dont eHe se charge en outre, d'acquitter sur-le-
champ les mandats de paiement, faisant ainsi pour tni tes fonc-
tions tout à la fois de receveur central et de payeur. Elle ne lui
doit, cela va sans dire, aucun intérêt de ces fonds, qui peuvent
être redemandes d'un instant à t'autre elle est, sous ce rapport <,
vts-a-vis du Trésor, dans la même position que vis-à-vis descend
merçans qui la sollicitent de recouvrer leurs effets au comptant
Si parfois, et pour de courts intervattes, ette trouve moyen d'u-
Uhser ces fonds à son propre avantage, cela n'a jamais été consi-
dère autrement que comme le prix légitime de la peine qa'ette se
donne, du service qu'ette exécute et qu'on trouve sans doute nue!
que profit à lui faire exécuter.
Mais la Banque s'est engagée à entretenir d'autres retatiohs.
avec le Trésor, s'il le désire, et à lui avancer jusqu'à concur-
rence d'une somme de 100 minions., à l'intérêt de 4 pour 100 `
sur la garantie de dépôts de bons royaux, c'est-à-dire qu'ette doit
se faire escompteur à l'égard du Trésor comme à l'égard du com-
merce. Déduction est faite, bien entendu sur ces avances qu'eUe
est appelée à faire éventuellement, des sommes qu'elle a reeou
vrées~t qu'ette conserve pour le compte du Trésor, de telle sorte
qa on ne lui altoue des intérêts que dans le cas où ette a prêté ntus
qu ette n'a a reçu.
Or, il est arrivé en 1834 que te Trésor n'ayant pas usé dans
une targe mesure, de ta faculté d'emprunterata Banque et v
cela parce qu'd trouvait aitteurs un placement à 2 et 2 h2
de ses obligations à terme, et non pas. comme on l'a afnrmÉ-
asMz légèrement, pour punir la Banque de son hésitation à
reduu-e le taux actuel de l'escompte commercial, il est ar r~
nvé qoe te Trésor s'est trouvé uu moment créancier de ta
Banque pour environ 1S minions, et que, dans ce moment
même, la Banque, pour occuper des fonds disponibles en sura-
condance, se procurait au taux du jour (en moyenne 2 1)2) des
bons à terme, en dehors des conventions de son compte.courant
et comme pouvait le faire tout individu ou tout établissement a
que c'était avec les 13 minions dont ette était temporairement dé
bitnee envers te Trésor qu'elle lui faisait une avance dont eite tou
chait néanmoins des intérêts; c'est ta te reproche auquel nous
avons fait attusion. i ~'uu&
La conséquence qu'on a tirée d'un fait avoué est un peu forcée
Pourquoi ae pas reconnaître que la Banque, ayant alors beaucouo
de fonds disponibles et à elle appartenans, n'a eu aucun besoin de 1
ceux du Trésor et n'a pas opéré avec leur secours? N'importe
dira-t-on, te Trésor avait une créance sur la Banque et il émettait
cependant des bons portant intérêt et qui arrivaient dans, tes.'
mains de la Banque. Mais tout cela n'est pas si monstrueux
quon le suppose. D'abord cette créance n'était pas assez
forte pour dispenser le Trésor d'émettre des bons et en
outre, il a pu tes émettre avant de rappeler à lui et de faire-
rentrer cette créance parce qu'ette avait dès lors une destination, s
dans sa pensée, destination qui n'a pas tardé d'être remplie ca~
tes choses n'étaient déjà plus dans te même état, et ta créance était.
singulièrement réduite, quand le compte-renda de M. d'Areout v
arrêté a la fin de décembre 1834, était tu en assemblée générale'
le 29 janvier 1835. D'ailleurs, convenons-en, quelques pertes d'in~
térèts sont inévitables pour te Trésor dans ses relations de compte-
courant avec ta Banque, et it ne s'agit que de tes rendre les ptus~
légères que l'on peut, aHn que te service de recette et de paiement
exécuté pour lui, ne coûte pas des sacrifices disproportionnés à son'!
importance.
Voici l'état comparatif, pour 1833 et 1834, des avances de ta:
Banque au, Trésor, sur garantie de dépots de bons a terme. Ea:
1833, le maximum de ces avances présentait encore une somme-
de 45 minions 467,000 fr. En 1834, ce maximum ne s'est étevët
qu'à 34 millions 126,000 fr., et seulement pour un court espace de-
temps. Le produit, au profit de la Banque, a baissé de 531,783 fr
à 251,306 fr. La diminution est donc de 280,477 fr: en 1834.
Il nous reste à dire un mot des relations de ta Banque avec ta
Bourse, qui était particutièrement; si ce n'est exclusivement ap-
pelée à profiter du bénéfice de la toi du 17 mai 1834, par taqueite
sont autorisées les avances sur dépôts d'effets pubiies à échéances
indéterminées, c'est-à dire sur rentes.
Les avances sur garantie de cette nature se sont bornées, daas te
cours du deuxième semestre de 1834, où l'on a pu apprêter l'effet
de fa tôt, à 12 miitions87,866 fr., qui ont donné le modique béné-
fice de 60,493 fr. !t est évident, pour tout le monde, qu'ud des.~ p
ptus grands obstacles à t'extension de ce genre d'opérations, est ta~
balance presque parfaite qui existe entre t'intérêt. actuet et réet de
la rente et te taux d'escompte, auquel se tient encore ta Banque..
Aussi le bruit a-t-it circulé qu'e!te se proposait de réduire ses es~
comptes à 3 pour 100, au moins pour les rentes. Nous croyons
cette nouveHe plus que prématurée, et nous ne savons même pas
s'il est bien à désirer qu'ette se réalise. On peut y voir, il est vrai
[in acheminement à la réduction gênérate de l'escompte, mesure.
bienfaisante et féconde qui est aussi t'un de nos vœux, comme j~
est cetui de tous les amis du commerce et de l'industrie mais Nous
doutons qu'itj fût convenabie de donner te pas à la Bourse so~t~
commerce et l'industrie, qui attendraient leur tourindên~~t
ajourné. La Banque faitpext-être sagement de rëHêchir et~
'jonc. La Banqne rait put,è' "!f"ment de cèfi'chic
cuter encore; mais quand elle se décidera, eUe fera bien de rendre
la faveur égate pour tout te monde
Quant aux rapports de ta Banque avec ses actionnaires, ceu~Ct
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