Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1937-10-29
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 octobre 1937 29 octobre 1937
Description : 1937/10/29 (Numéro 302). 1937/10/29 (Numéro 302).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k409657h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO VENDREDI 29 OCTOBRE 1937
LE SALON
D'AUTOMNE
De ce Salon d'Automne dont le ver-
nissage a liéu aujourd'hui, on emporte
une agréable impression d'ensemble,
en déptt do la monotone grisaille des
cimaises du pavillon spécialisé où il
est logé le fameux pavillon de l'es-
planade des Invalides. II est clair, il
est \ivant il ne sent ni le moisi, ni
la poussière. La part faite aux jeunes
est fres belle et les « anciens » n'ont
pas pêché par abstention. Les oeuvres
m'y foisonnent pas trop leur réparti-
tion a été sagace. Dans l'accrochage des
toiles l'on a tenu compte des affinités
esthétiques on ne nous offre pas, com-
me il est arrivé trop souvent dans des
expositions de ces dernières années, une
indigeste salade de tendances contra-
dictoires.
Notre ami André Warnod a expose
le plan adopté par Maurice Savi'eux, le-
quel a dirigé la présentation du Salon.
Une promenade critique devrait se con-
former à ce plan, et commencer la vi-
site des salles dejpeintures, par la salle
centrale, qui est la salle 17. pour
simplifier, passons en revue les' ta-
bleaux et les noms en suivant l'ordre
numérique.
-W- ̃. ̃̃
Salle 1. peux paysages fermes et
aérés de G. Dumoulin une imagerie
d'Alice Hohermann lo portrait d'une
dame ehlorotique et de son chien par
Maryette Lydis la dame est eu •étoffe
mais le chien est en bois.
Salle 2. De Bergevin, une figure a
contre jour de Pacouil, le portrait
d'un peintre qui ressemble a feu Sem
de Tzanck, des paysages délicats.
Salle 3. Deux paysages Italiens de
Béatrice Carebul des reportages un
peu faciles mais alertes de Ganesco.
Salle 4. Le sage Claude Rameau
et ses sages paysages. Une toile de Ca-
vagliéri qui n'est pas ennuyeuse mais
où il y a excès de papillotage. Deux
peintures de Berjole qui me semble
cultiver ses défauts et négliger ses qua-
lités.
Salle 5. Marguerite Crissay, Renoir
du pauvre.
Salle, 6. « Une marée montante »
de Peské « ce ne sont que festons. ».
Un gas du Loiret par J. Pavll. Des pay-
sages de Paulémile Pissarro.
Salle 7. Reboussin à l'affut des
lièvres, des chardonnerets et des bou-
vreuils. Paul de Castro que cette fois
les gris de la Bretagne ont tenté.
Yves Brayer La Place des Seigneurs à Vérone.
Salle 8. Une femme et son enfant,
finement étudiés par Nina Alexandro-
wiez ? des fleurs. et du haro par
Radda. Décidément la naïveté do Made-
leine Luka me semble laborieuse. Hon-
neur au courage malheureux Gleizes
persiste dans les jeux d'un cubisme
sterile.
Salle 9. « La barrière bleue » de P.
vWdières. Un des paysages de Léon
Qqizet. La montagne dramatique et mê-
me mélodramatique de Duraud-Rose.
Salle 10. Poème mélancolique, ef-
fet de nuit bien observé, que le pauvre
cirque de village de René Renaud. Les
natures mortes de Roger-Duval. Aux
peintures de Joseph Hecht je préfère
cette fois ses gravures au burin.
Salle 11. Il y a des mérites dans les
dessins peints de Verhoevcn, Nous n'é-
prouvons ni le choc de la surprise, ni
le plaisir d'une indignation inédite de-
vant les figures de cauchemar de Walch,
les grotesques de Berçot ou les mons-
tres de Desuoycr.
Salle 12. ̃– Vergé-Sarrat, Chériane.
Un petit nu par G. Gallibert. Et le tohu-
bohu de formes et de couleurs de V.
Prax.
Salle l'A. Hannaux, Sabbagh, Quel-
vée, trois peeintres de talent qui nous
déçoivent un peu. Eidelmann, Jacquc-
mot sont fidèles à eux-mêmes. La toile
de Darel, loyal et robuste effort vers la
tradition directe, est un des bons ta-
bleaux du Salon. L'envoi de C. Warnod.
Salle 14. Un fin portrait de femme,
et une intéressante esquisse décorative
d'Urbain « le port de Cancale » par
Othon Fricsz un délicat et spirituel
essai d'orientalisme parisien « la mos-
quée » par Mainssieux.
Salle 15. Henry de Waroquier
l'Eglise de Chaumont-en-Vexin, en hi-
ver. (Il y a aussi du même maître, une
tête colossale la Tragédie, mais.
chut!). De Callé, un coin du vieux Paris.
Notons une très bonne gravure au
burin de Morin Jean avant d'entrer
dans la
Salle 16. Dunoyer de Segonzac y
a mis dans son Etable de beaux ani-
maux qui sont pour lni une occasion de
jouer avec aisance une symphonie en
brun majeur Dans deux peintures La-
dureau nous apporte une note de poé-
sie véridique. Le grand bouquet rouge
de Maurice Sàvreux est mieux qu'un
morceau de bravoure exécuté avec vir-
tuosité. Un nu par Maurice Asscliu, les
mélancoliques paysages parisiens de
Delatousche, les portraits des vieilles
bicoques dont Oguiss chérit les diffor-
mités et les rides, contribuent à faire
de cette salle l'une des plus intéressan-
tes du Salon.
Salle 17. La « salle centrale »
voulue par le chef de la présentation.
Un beau tableau de Vuillard, harmo-
nieux et solide, très complet, qui date
de quelques années et qui a pris sa pa-
tine. De Ch. Guerin, des fleurs d'une
grande distinction de sentiment et de
facture. De Deziré, une nature morte
de G. d'Espagnat, une pèche interprétée
avec un discret et subtil lyrisme de
Demeurisse, un de ces fouillis fores-
tiers où il excelle. J. Denier, dont l'œil
est fin, essaie la hardiesse d'une palette
toujours plus claire. Notons encore les
natures mortes d'André de la Vernède
et de Pierre Dubreuil.
Deeœur expose un ensemble de céra-
miques qui, par la pureté des formes,
la qualité de la matière se classent hors
pair et sont l'expression raffinée
d'un grand talent profondément fran-
&». ̃' '̃- ̃'• ̃̃̃ ̃
Par RAYMOND 1ËCUVER
Salle 18. Deux portraits de fem-
mes par Muter; un feu d'artifice de
fleurs champêtres, par André Joubert
les fraîches notation de Sabine René-
Jean les marines, de Seevagen un
chemin algérien, par Léon Carré deux
portraits, par Hélène Marre les pay-
sages synthétisés, de Zingg
Salle 19. Un intérieur, de G. Dufre-
hoy une composition et un nu de Paul-
Alex Deschmacker deux toiles de
Robert Bonfils des aspects fidèlement
interprétés de Clichy, de Saint-Denis, "de
Bercy, par Rencfcr uu robuste nu de
Cupon la nature morte au faisan, de
Charlot.
Salle 20. De Briançhon, une figure
très bien venue, d'un joli accord de tons
de Poncelet, une Fête champêtre, dont
le pathétique plastique est à remarquer;
de Suzanne Lalique, La Sieste les
envois, de Roland Oudot, de Plançon,
de Kayser, de Le Molt, de Ulmann, de
Caillard.
Salle 21. Yves Brayer nous donne
une effigie méditée de la beauté austère
et de la calme mélancolie de Vérone.
Mac' Avoy a traduit en observateur sen-
sible le lucide martyre de Louise Her-
vieu. Il y a de la, finesse de bon aloi
dans les peintures de Rigny. A noter
aussi Welch et Noly.
Salle 22. Antral, toujours sincère
et sobre Paul Vera, aimable coloriste
Corneau, Richard Maguet.
Salle 23. Chapelain-Midy qui, dans
une bonne nature morte, pousse une
pointe dû côté du baroque Cavaillès
et sa fraîche palette Bersier, Limouse,
Yvonne Mareschal Ch. Blanc, qui nous
parait cette fois s'être complètement
trompé.
Salle 24. Devant la toile de La-
boulaye, l'attention s'éparpille. Jacques
Lestrille fait de la tapisserie. Clot s'a-
muse et se moque gentiment de nous.
Mat' Avoy Portrait de Louise. Hervieu
MWMMHR MS JUmmES
Le jeudi académique
La commission de lecture a entendu
hier et ratifié les discours qui seront
prononces jeudi prochain sous la Cou-
pole pour la réception de l'amiral La-
caze celui du nouvel académicien et
la réponse de M. Gabriel Hanolaux.
Les parrains de l'amiral Lacaze se-
ront le maréchal Pétain et M. Joseph
Bottier. Assisio-'ci! en costume à à la
séance MM. Edmond Jaloux, Louis Gil-
let, Georges Duhamel et le duc de Bro-
glie.
L'Académie a désigné la commis-
sion de lecture qui entendra, le 18 no-
vembre, les discours qui seront pronon-
cés, le jeudi suivant, pour la réception
de Mgr Grente. Elle sera composée de
MM. Louis Bertrand, Emile Mâle, René
Doumic, le duc de La Force, Georges
Goyau, le maréchal Pétain, André Che-
vrillon, Abel Bonnard. Les parrains de
Mgr Grente seront le cardinal Baudril-
lart et M. André Cbaumeix.
G. Darel Hommage à Le Nain.
Salle 25. ̃– Les fleurs jaunes de Kva-
pi] une petite figure d Emile David
les toiles de Tondu, d'Emile ContraUlt,
de Berthommé Saint-André un paysa-
ge d'Adrieime Jouclart et quelques ath-
lètes un peu inconsistants. Une vue de
l'Exposition de 1937 Elle est de G.
Balande, qui expose aussi un portrait de
vieil homme.
Salle 26. André Strauss dans une
gamme volontairement assourdie et
grave, évoque le site de Larehant. Dans
une nature morte aux fruits, nous re-
trouvons la spontanéité d'impression de
J. Baraduc. De Jean Bernard, des pay-
sages de Vié, un tableautin d'Emile
Roustan, des natures mortes.
Salle 27. De Picart Le Doux, une
Espagne dont l'éclat est obtenu par des
moyens un peu vulgaires, et dont un
peintre de cette qualité n'a pas besoin.
̃̃.•̃̃̃•.
Au rez-de-chaussée a été organisée
l'exposition d' « un ensemble d'oeuvres »
de plusieurs artistes vivants l'excellent
sculpteur Baoul Lamourdedieu, les bons
peintres Ludovic Vallée et Charles La-
coste et plusieurs rétrospectives rap-
pellent les disparus Gropea.no, qui fut
un des fondateurs du Salon 'd'Automne;
François Bouffez, Dusoucliet, André Fa-
vory. Celui-ci fut atteint en plein essor
par la maladie; sans la catastrophe qui
brisa son beau tempérament, tout' per-
met dv penser qu'il iùL devenu u^ grand
peint!).
La pî.-icp me fait défa
aujourd'hui de la sculpture, et je ne
Mentionnerai que la noble et robuste
figure due à Gimond Athlète uu îupos.
Une de» attractions, si l'on ose dire,
du Salon d'Automne, et qui est à sa ma-
nière aussi une rétrospective, c'est l'ex-
position, tu centre du hall, du Balzac,
de Rodin. Non pas le Balzac tel que
nous l'avons connu chez le maître, puis
au musée de l'hôtel Biron, non plus un
Balzac tout blanc, mais un Balzac soin.
bre, devenu un bloc de bronze mat à la
patine noirâtre. Le Comité du Salon
d'Automne, qui n'a pas oublié que Ro-
din fut l'un de ses membres, et même
l'un de ses présidents d'honneur, a dé-
cidé que le produit des entrées, pendant
l'une des journées du mois prochain,
serait versé à la souscription ouverte
sur l'initiative de M. Georges Lecomte.
Dans le voisinage immédiat de la
statue qui fut, il y a quarante ans, l'oc-
casion de retentissantes polémiques, les
diverses études que Rodin avait faites
ont été réunies. Et aussi dans deux vi-
trines l'on peut voir les documents que
le sculpteur a utilises. Il semble s'être
inspiré finalement d'une page de Lamar-
tine, un portrait à la plume que le poète
a fait du romancier et qu'il a tracé de
main de maître. Mais le grand lyrique
n'était pas un parangon d'exactitude
et, pour la postérité, c'est un témoin su-
jet à caution. Il écrit, par exemple, que
Balzac avait les dents gâtées par l'abus
du tabac et du cigare. Or, Balzac ne fu-
mait jamais Espérons que les autres
particularités du portrait étaient moins
fantaisistes et que Lamartine- n'a pas
égaré Rodin.
Raymond Lécuyer.
La séance publique annuelle de
l'Académie, ad cours de laquelle le gé-
néral Weygand prononcera le discours
traditionnel sur les prix de Vertu, a été
fixée au 16 décembre.
Petites nouvelles
Aujourd'hui, sous les auspices du
Rapprochement intellectuel, M. Antonio
Ferro fait une conférence, au centre
Marcellin-Bertheiot Portrait de Sa-
lazar, avec une introduction de M. J.
Tharaud.
Demain samedi, à 16 h. 15, à la Co-
médie des Champs-Elysées, M. Jacques
Maritain prononcera une conférence
Situation de la poésie.
M. Roger Lannes parlera ensuite de
la « Poésie et de la Danse ».
Serge Lifa,r et Ghauviré, de l'Opéra,
danseront des fragments de David triom-
phant et du Roi Nu.
Les Aljfuazils.
LES ECHOS
Les premiers froids à Lille
La journée d'hier fut la véritable
« première » du congrès radical.
Les socialistes de Lille firent un ac-
cueil plutôt réservé aux congressis-
tes qui s'attendaient à ce que la mu-
nicipalité fit à M. Chautemps une ré-
ception officielle. D'autant que le
président du Conseil avait décidé
pl'ésident du ConsaH Hvuit décidé
que son premier geste serait d'aller
déposer une gerbe sur le monument
de Roger Salengro. Mais, à la des-
cente du train, aucun édile socialis-
te. Cette abstention fut beaucoup re-
marquée et commentée. Un radical
notoire, adversaire du Front popu-
laire, ne se priva pas de déclarer
Nous sommes séparés de nos
alliés même par la politesse.
ANDRE TARDIEU
LA REVOLUTION A REFAIRE
La profession parlementaire
Entièrement inédite, cet-
te œuvre profonde et vé-
ridique, nourrie de faits,
de textes, de souvenirs,
riche du double ensei-
gnement de l'histoire et
de la vie, est, sans doute,
le plus puissant monu-
ment de la littérature
nnliMaue contemporaine.
Et on le lit sans désemparer, avec plus
de passion qu'un roman. (Flammarion,
un fort volume 18 frs.)
LE CARNET DU « FIGARO »
AUJOURD'HUI
Ambassade. 17 heures Réception a
l'occasion de la fête nationale turque (Am-
bassade de Turquie).
Ceroles. 15 h :(0 Conférence de M.
Pierre Lyautey (Cercle Interallié).
17 heures Conférence de M. Ferro,
commissaire général du Portugal h l'Expo-
sition internationale (t'S, rue Saint-Domi-
nique).
Deuils. 0 heures Obsèques du cha-
noine Louis Favlcr (;Sotre-Dume de Paris).
9 heure*- Mess'c anniversaire pour le
repos de l'âme du coniîo Arnold de Conta-
Ues-Glzeux (Satnt-Honorc cl'Eylau).
10 heures Messe anniversaire pour
le repos de l'aine de M. Henry Le Cîiateller,
membre de l'Institut (Notre-Dame des
Champs).
10 heures' Obsèques d'Annie Durand-
Ruel (Saint- Philippe du Roule).
11 heures Obsèques du duc de Tal-
leyrand ( Eglise américaine de l'avenue
George-V).
t heures Obsèques de Mgr Louis
Carame (Satnt-Lambert de Vaugirard).
11 heures Obsèques de M. Maurice
Dequeker (Saint- Antoine de Padoue, bou-
levard Lefebvre).
1 1 heures Levée du corps' du vice-
amiral Le d'O (2, rue de Berne).
COURS
S. M. le Roi Léopold fêtera la
semaine prochaine le trente-sixième anni-
versaire de sa naissance. Sa Majesté est
née, en effet, le 3 novembre 1901 au
palais de la rue de la Science, apparte-
nant au marquis d'Assche, actuellement
hôtel de l'ambassade des Etats-Unis.
Le jeudi 4 novembre rappelle l'anni-
versaire du mariage civil de S. A. R..le
Duc de Brabant avec S. A. R. la Prin-
cesse Astrid, à Stockholm, et le 10 no-
vembre celui du mariage religieux célé-
bré à Bruxelles.
S. A. R. la Princesse de Piémont,
sœur de S. M. le Roi Léopold, vient d'ar-
river à Bruxelles, où elle fera un court
séjour.
On précise que le voyage de S. M.
le Roi de Grèce à Rome et dans les
autres capitales aura lieu sous forme
privée. v
Après avoir été saluer S. M. le' Roi
d'Italie à San Rossore, le souverain hel-
lénique, de retour de Rome, ira au palais
de Venisp rendre visite à M. Mussolini.
AMBASSADES
A l'occasion de la fête nationale
tchécoslovaque et du dix-neuvième anni-
versaire de la proclamation de l'indépen-
dance tchécoslovaque, S. Exc. le ministre
de Tchécoslovaquie à Paris et Mme
Osusky ont reçu la colonie tchécoslo-
vaque en l'hôtel de la légation, avenue
Charles-Floquet.
S. Exc. M. Paul Lépicier, ministre
de France à Bagdad, a été nommé en
même qualité à Bangkok.
MONDE OFFICIEL
Sur l'initiative de la municipalité
bellifontaine, le commissariat général de
l'Exposition internationale de Paris orga-
nise, à Fontainebleau, pour le samedi
13 novembre, une journée à laquelle
prendront part les ambassadeurs et tout
le corps diplomatique ainsi que les qua-
rante-quatre commissaires généraux des
nations participant à l'Exposition.
Le programme de cette journée, bien
que n'étant pas encore définitivement
arrêté, comprendra une réception de ces
diverses personnalités par la municipa-
lit', un vin d'honneur à la salle des fêtes
et un déjeuner dans une des galeries
du palais national. L'après-midi auront
lieu la visite des appartements du palais
et une représentation de la Comédie-
Française au petit théâtre de l'Empe-
reur.
A l'occasion de la venue en France
de S. Exc. Assad Bassili pacha, vice-
président de la chambre de commerce
d'Alexandrie, M. Armand Meggle, pré-
sident du Centre d'expansion française,
a reçu à déjeuner un certain nombre
de personnalités égyptiennes et françai-
ses, sous la présidence de M. F. de
Tessan, sous-secrétaire d'Etat aux affai-
res étrangères. Etaient présents
S. Exc. Fakhry pacha, ministre d'Egypte
à Paris; Ziwer pacha, ancien président du
conseil; MM. H. Bérenger, président de la
commission des affaires étrangères du Sénat;
Gaston Mou, député H. Truchy, membre de
l'Institut; Tony-Ricou, chef adjoint du cabi-
net du président du conseil; Robert Chapsal,
chef adjoint du cabinet du ministre du com-
merce docteur J.-C. Mardrus, Appleton,
Lucien ilarx, Agbion, Scbreiber, de La Con-
damine, Abbat, Vauchcr, Nieto, etc.
DANS LE MONDE
La saison élégante continue fort
animée en Poitou. Récemment, la com-
tesse de Goulard d'Arsay a donné, au
château de la Mothe-du-Bois, un goûter
restreint, mais très réussi, auquel assis-
taient
Marquis et marquise de ilieulet de Ricau-
ment, général et comtesse de Gondvecourt,
marquise de l'oléou Suittl-Gitorgc. douairière,
comte et comtesse Georges de Vilïoittreys cie
Brignac, baronne de La Bastide, Mlle de
Cbaurand, marquis de Goullaid d'Arsay,
comte Jacques .île MJeulet de Ricaiuuout3
vicomte Marcel de "Chaurand, etc.
BIENFAISANCE
S. Em. le cardinal Verdier est déci-
dément un grand bâtisseur.
Le dimanche 31 octobre, il posera et
bénira, au cours de l'après-midi, la pre-
mière pierre d'une nouvelle église. Ce
terme est sans doute quelque peu impro-
pre, car il s'agira en l'espèce de l'an-
Toscanini rend son bâton
Toscanini est actuellement à Lori-
dres où il doit conduire prochaine-
ment le fameux B. B. C. Orchestra.
Du moins, on l'espère, car un inci-
dent vient de se produire qui com-
promet cette soirée. En faisant répé-
ter par le groupe des hautbois la
Neuvième Symphonie, le prestigieux
maestro dut faire reprendre aux mu-
siciens plusieurs fois le troisième
mouvement. Après une heure de tra-
vail, n'obtenant toujours pas ce qu'il
désirait, il jeta son bâton et quitta
la salle. Gros émoi chez les musiciens
et chez les mélomanes anglais qui
cherchent quel compromis pourra
réparer ce nouvel accord rompu.
Le dernier des pavillons
Le Comité international des Expo-
sitions ne s'est pas opposé à la fa-
meuse « reconduction ». Décision
qui a été particulièrement goûtée par
cette république de l'Amérique du
Sud dont le pavillon a ouvert il y a
seulement trois jours, battant tous les
records de retard, et qui n'était plus
promis qu'à une existence éphémère.
Dans ce pavillon, on déguste le café
du pays servi par une personne si
blonde qu'elle évoque moins le soleil
des Incas que les brumes du Nord.
Des Polonais, lui trouvant un air de
leur pays, s'avisèrent de lui adresser
la parole dans la langue de Copernic.
Elle comprit, mais ne put leur répon-
dre que dans sa langue à elle, qui
était le russe. D'ici l'année prochai-
ne, elle a le temps de prendre la na-
tionalité de son café.
Le Masque de Fer.
cienne église Saint-Ferdinand des Ternes,
qui sera restaurée et agrandie. Cet
agrandissement se fera à la fois par des
terrains situés en bordure de la rue
d'Armaillé et par d'autres situés au che-
vet de l'édifice actuel. La chapelle du
Sacré-Cœur, qui forme le fond de
l'église, sera déplacée et reportée sur
l'un des bas-côtés. Le chœur sera, par
suite, reculé, gagnant au surplus sur le
terrain situé à l'arrière. Par contre,
l'église nouvelle se devra mettre au
nouvel alignement de l'hôpital Marmot-
tan, situé dans la même rue, et le por-
tail sera, plus tard, abattu et reculé, à
l'effet de dégager la petite place actuelle
devant le porche et qui ne possède que
des dégagements insuffisants.
CERCLES
Rappelons qu'aujourd'hui vendredi
29 octobre, à quinze heures trente,
M. Pierre Lyautey fera, au Cercle Inter-
allié, une conférence « 26.000 kilo-
mètres en avion-en Amérique du Sud ».
VENERIE
La traditionnelle et pittoresque cé-
rémonie de la Saint-Hubert aura lieu le
samedi 6 novembre, à dix heures très
précises. En présence de la duchesse
de Luynes, l'équipage du Rallye Bon-
nelles fera entendre des sonneries de
trompes au cours de la messe à la Celle-
les.-Bordes.
La bénédiction des chiens aura lieu,
comme' de coutume, dans la propriété
du comte de Côssé-Brîssac et sera sui-;
vie du départ pour la chasse.
La comtesse de Sarcé n'assistait
pas au bal de la Saint-Hubert en l'hôtel
de ville de Château-la-Vallière, qui eut
lieu après la' chasse à courre.
NAJSSANCbS
M. Roger Houzel et madame, née
Françoise Durand-Viel, sont heureux
d'annoncer la naissance de leur fille
Godeleirie. New-York, le 27 septembre.
M. Etienne Henriot et Mme E.
Henriot, née Teillard d'Eyry, font part
de la naissance de leur fille Pauline.
M. et Mme Jean Poultier sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur fils
François.
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles de Mlle
Bérengère de La Vergne de Tressan,
fille du capitaine de La Vergne de Tres-
san, mort au champ d'honneur, et de la
marquise, née Morillot, avec le vicomte
Gonzague de Ripert d'Alauzier, fils du
comte de Ripert d'Alauzier et de la com-
tesse, née de Maillardoz de Rue, décédée.
On annonce les fiançailles
De Mlle Régine Dabi avec M. Jean Coutin.
MARIAGES
En l'église Saint-Jean-Baptiste de
la Salle vient d'être célébré le mariage
de Mlle Jacqueline Mallier, fille de M.
Emmanuel Mallier, ingénieur agricole,
officier du Mérite agricole, officier d'Aca-
Mlle Jacqueline Mallier
(Studio de France.)
démie, et de Mme Mallier, avec M. J.-L.
Limasset, ancien externe des hôpitaux
de Paris, fils du docteur Edmond Limas-
set et de Mme Limasset, décédée.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Mallier, industriel, son oncle pour
lejnarié: le docteur Henri Bleirad.
Ces jours derniers, en l'église
Saint-Malo, à Dinan (IUe-et-Vilaine), a
été béni dans la plus stricte intimité
en raison d'un deuil récent le mariage
dû vicomte Bernard de La Guéronnière-
Irland, administrateur adjoint des colo-
nies, avec Mlle Odette Picquét.
S. Em. le cardinal Verdier, arche-
vêque de Paris, a béni hier,\en l'église
Saint-Philippe du Roule, en présence
d'une nombreuse assistance, le mariage
de Mlle Simone Desmoulins, fille du doc-
teur Desmoulins, directeur des Labora-
toires départementaux et de l'Institut
municipal d'électroradiologie, officier de
la Légion d'honneur, avec M. Jean
Huguet, docteur en droit, notaire à
Dijon, fils de M' Claude Huguet, notaire
à Cusset-Vichy, et de Mme Huguet.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Barbier, administrateur de l'Agence
Havas, commandeur de la Légion d'hon-
neur, et M. Dausset, ancien président du
conseil municipal de Paris, commandeur
de la Légion d'honneur; pour le marié.:
Mc Collet, président de la chambre des
notaires de Paris, chevalier de la Légion
!fLoc!c dLi Ir a p R-Ut -1
SON DOUBLE
Au milieu de ce salon où l'une de
nos plus modernes couturières pré-
sentait hier sa collection de demi-
saison, trônait une fausse Marlène.
Manifestement, elle avait tenté de
réunir toutes les chances d'être prise
pour la vraie. Fard blafard, sourcils
peints au-dessus d'un regard perdu
dans l'irréel, cheveux descendant sur
la nuque en mèches d'un blond
« Marléne », sous un feutre à visière.
A ce moment une femme entra, timi-
NOTE SUR MON BLOC Les plus belles ?*±
̃ de culture au monde --•=
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Mlle Simone Desmoulins
(Studiç de France.)
d'honneur, croix de guerre, et MI Nour-
rissat, notaire à Dijon, président de
l'Association nationale des notaires de
France, officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre.
La toilette de la mariée se composait
d'un fort bel ensemble en dentelle d'An-
gleterre et les demoiselles d'honneur por-
taient de jolies robes en crêpe marocain
bleu saphir.
Le mariage civil avait été célébré la
veille par M. Drucker, maire du hui-
tième arrondissement, qui prononça une
délicate allocution.
Ces: jours .derniers a.. été -célébré
dans la plus stricte intimité le mariage
de M. Jacques de Visme, publiciste, avec
Mlle Charlotte Le Roux.
Le mariage de Mme André Gosset
Grainville avec M. André Baudrier a été
célébré le mardi 26 octobre, dans la plus
stricte intimité, en l'église Saint-Phi-
lippe du Roule.
On annonce le mariage
De Mlle Nicole de Barbariu avec le vicomte
Gaston de Gélicourt.
DEUILS °
Le service religieux à la mémoire
du Duc de Talleyrand, décédé subite-
ment le 25 octobre, à Paris, sera célébré
aujourd'hui vendredi 29, à onze heures,
en l'église américaine (avenue George-
V). Le présent avis tient lieu de faire-
part.
Le duc de Valençay fera dire une
messe vendredi matin, 29 octobre, à
onze heures à l'église du Gros-Caillou,
rue Saint-Dominique, pour le repos de
l'âme de son frère le Duc de Talleyrand.
Les obsèques de M. Alfred Mor-
tier ont été célébrées hier en l'église
Sainte-Marie des Batignolles.
Le deuil était conduit par Mme Al-
fred Mortier, en littérature, Aurel, sa
veuve, M. Robert Mortier, Mme Jane
Mortier, M. et Mme Auguste Boissière,
Mme Suzanne Spezzafumo de Faucam-
berge et Mme Marthe-Guillaume de
Faucamberge, ses frère, beau-frère et
belles-soeurs, M. et Mme Couiteas de
Faucamberge, le docteur et Mme Claude
Spezzafumo; M. et Mme André Blan-
chard, Mlle Odette Guillaume, ses ne-
veux et nièces, Mmes Nunes-Motier, M.
et Mme Pierre Mortier, M. e.t Mme Ar-
mand Mortier, M. et Mme José Polack,
Mlle Gerarts, ses cousins et cousines.
Des discours ont été prononcés sous
le porche de l'église par M. Emile Fabre,
ancien administrateur de la Comédie-
Française, au nom de la Société des Au-
teurs et Compositeurs dramatiques, M.
ViHeroy, vice-président de la Société des
Poètes français, M. Edmand Sée, pré-
sident de l'Association de la Critique,
M. Pierre Mortier, au nom de la Société
des Gens de Lettres, et M. Fauchois, au
nom des amis d'Alfred Mortier.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre, dans un caveau de famille.
Nous apprenons la mort du géné-
ral Hely d'Oissel, pieusement décédé
à Paris. Les obsèques seront célébrées
demain samedi 30 octobre, à midi, en
l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou.
L'inhumation aura lieu ultérieurement
à Saint-Saëns (Seine-Inférieure).
On annonce la mort du comte de
Calonne d'Avesnes, décédé au château
de Romont et dont les obsèques auront
lieu à Buire-le-Sec (Pas-de-C.) demain
samedi 30 octobre, à dix heures qua-
rante-cinq.
Nous apprenons la mort de M. de
Blesson, croix de guerre, décédé subi-
tement le 24 octobre, au château de
Charmes. Il avait épousé Mlle Cyprien-
Fabre et était le père et le beau-père de
M. Jacques de Blesson, secrétaire d'am-
bassade de Mme Jacques de Blesson,
née La Sizeranne; de M. et Mme Fran-
çois de la Brosse.
Les obsèques ont été célébrées le 28
octobre, à Charmes (Drôme).
On annonce la mort de M. Alexan-
dre Estrugamou, pieusement décédé à
Buenos-Aires dans sa quatre-vingt-troi-
sième année.
De Lyon, nous apprenons la mort
de Mme Ernest Grand Clément, née Si-
mon, rappelée à Dieu le 20 octobre, mu-
nie des sacrements de l'Eglise.
On annonce de Montréal la mort
du docteur Paul Bousquet, professeur
à l'Université, gendre d* Mme Paul
de, pressée de gagner un salon d'es-
sayage. Elle poriait un feutre sim-
ple, et un tailleur classique. Son vi-
sage, aux traits un peu trop aigus,
semblait d'une pâleur naturelle, sans
affectation, sans « fard », et son re-
gard était vivant, sous itne paupière
sans maquillage. Elle disparut der-
rière une tenture, suivie d'une ven-
dense empressée. C'était Mariette
elle-même.
Elle n'eut pas le temps d'aperce-
voir son double qui, d'ailleurs, ne
l'eût pas reconnue. C.
Wiallard, veuve de l'ancien commissaire
adjoint du Canada en France.
M. Pierre Waidmann, artiste pein-*
tre, membre de la Société nationale des
Beaux-Arts, chevalier de la Légion
d'honneur, qui avait participé à la dé-
coration de la mairie de Neuilly, a suc-
combé en cette ville à l'âge de soixante-
dix-sept ans.
Le docteur Charles Blasart a suc-
combé à Berck, dans sa trente-cinquiè-
me année.
Le commandant Vautier, chef d'es-
cadron d'artillerie en retraite, officier
de la Légion d'honneur, vient de mourir
à Dijoaà l'âge de quatre-vingt-sept ans.
On annonce la mort
De Mme veuve Georges Clauscner, née
Moinevllle, à Versailles de M. Charles
Lel'ebvre, à Avon de M. Charles Rosam-
bert de M. Bernheim, à Chicago.
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Une manifestation pantagruélique
de la cuisine roumaine
Voulant honorer la Classe de Gastro-
nomie de l'Exposition et les Associa-
tions de la France gourmande, M. Gusti,
commissaire général de Roumanie, avait
organisé hier, au Pavillon roumain, une
manifestation sans précédent un dé-
jeuner gigantesque, pantagruélique, qui
mettait à contribution toutes les res-
sources de son pays poisson du Da-
nube, caviar de Valcov, le gibier de la
forêt, la volaille des fermes, les froma-
ges de campagne et la gamme des vins,
de l'aigre au grave, achevés sur le chant
royal du Cotnari, le vin de Sa Majesté
Carol II. Tout était authentique et par-
fait. Que l'on se rende compte des dif-
ficultés de transport et de présentation
de seize plats nationaux, arrosés de dix-
huit vins et servis avec une générosité
roumaine à deux cents convives, les plus
fins becs de Paris
La démonstration a tourné au triom-
phe, d'autant plus que les arts majeurs,
la musique, la danse et les chants alter-
nés apportaient le secours de leurs évo-
cations diverses à ce menu si pittores-
que et si coloré. Flûte de Pan, de Faa-
nika Luka, violon magistral de Dinico,
orages de cymbalum, romances de Mlle
Lucie Anghel et de AI. Adine Josef; dan-
ses de Lydia Bizanty et de Tcherkas,
belles chansons joyeuses de M. Mirones-
co, accompagnaient ce cortège de riches-
ses culinaires et exaltaient merveilleu-
semenet l'inspiration.
M. Gusti, en quelques paroles heureu-
sement choisies, indiqua le sens de cette
manifestation franco-roumaine et III.
Barthe, député, répondit au nom des
Vins de France.
On ne peut énumérer tous les convi-
ves de cette manifestation pantagruéli-
que.
Nous avons remarqué
S. Exe. M. Ceciano, ministre de Rou-
manie S. Exe. M. Osusky, ministre de
Tchécoslovaquie S. Exc. M. Pouritch,
ministre de Yougoslavie, le secrétaire
d'Etat aux Affaires étrangères et Mme
de Tessan le président de l'Office inter-
national du Vin et Mme Barthe M.
Lozé, directeur du protocole M. Pierre
Mortier, commissaire général adjoint de
l'Exposition S. Exc. l'ambassadeur d
France à Rio, et la marquise d'Onnes-
son M. Louis Marin, ancien ministre
Mme et M. Capus, M. René Baschet, de
l'Institut M. de Weindel, MM. Deschi-
zeaux et Dommange, députés If. J.
Ajalbert, de l'Académie Goncourt Mme
et M. Douarche, directeur de l'Office in-
nernational du Vin Mme et M. Louis
Oïllet, de l'Académie française MM.
Paul Morand, Roussel M. Maringer,
architecte en chef de l'Exposition M.
André de Fouquières, M. Léo Larguier,
de l'Académie Goncourt Mme Gabrielle
Reval, etc.
B.K.
LE SALON
D'AUTOMNE
De ce Salon d'Automne dont le ver-
nissage a liéu aujourd'hui, on emporte
une agréable impression d'ensemble,
en déptt do la monotone grisaille des
cimaises du pavillon spécialisé où il
est logé le fameux pavillon de l'es-
planade des Invalides. II est clair, il
est \ivant il ne sent ni le moisi, ni
la poussière. La part faite aux jeunes
est fres belle et les « anciens » n'ont
pas pêché par abstention. Les oeuvres
m'y foisonnent pas trop leur réparti-
tion a été sagace. Dans l'accrochage des
toiles l'on a tenu compte des affinités
esthétiques on ne nous offre pas, com-
me il est arrivé trop souvent dans des
expositions de ces dernières années, une
indigeste salade de tendances contra-
dictoires.
Notre ami André Warnod a expose
le plan adopté par Maurice Savi'eux, le-
quel a dirigé la présentation du Salon.
Une promenade critique devrait se con-
former à ce plan, et commencer la vi-
site des salles dejpeintures, par la salle
centrale, qui est la salle 17. pour
simplifier, passons en revue les' ta-
bleaux et les noms en suivant l'ordre
numérique.
-W- ̃. ̃̃
Salle 1. peux paysages fermes et
aérés de G. Dumoulin une imagerie
d'Alice Hohermann lo portrait d'une
dame ehlorotique et de son chien par
Maryette Lydis la dame est eu •étoffe
mais le chien est en bois.
Salle 2. De Bergevin, une figure a
contre jour de Pacouil, le portrait
d'un peintre qui ressemble a feu Sem
de Tzanck, des paysages délicats.
Salle 3. Deux paysages Italiens de
Béatrice Carebul des reportages un
peu faciles mais alertes de Ganesco.
Salle 4. Le sage Claude Rameau
et ses sages paysages. Une toile de Ca-
vagliéri qui n'est pas ennuyeuse mais
où il y a excès de papillotage. Deux
peintures de Berjole qui me semble
cultiver ses défauts et négliger ses qua-
lités.
Salle 5. Marguerite Crissay, Renoir
du pauvre.
Salle, 6. « Une marée montante »
de Peské « ce ne sont que festons. ».
Un gas du Loiret par J. Pavll. Des pay-
sages de Paulémile Pissarro.
Salle 7. Reboussin à l'affut des
lièvres, des chardonnerets et des bou-
vreuils. Paul de Castro que cette fois
les gris de la Bretagne ont tenté.
Yves Brayer La Place des Seigneurs à Vérone.
Salle 8. Une femme et son enfant,
finement étudiés par Nina Alexandro-
wiez ? des fleurs. et du haro par
Radda. Décidément la naïveté do Made-
leine Luka me semble laborieuse. Hon-
neur au courage malheureux Gleizes
persiste dans les jeux d'un cubisme
sterile.
Salle 9. « La barrière bleue » de P.
vWdières. Un des paysages de Léon
Qqizet. La montagne dramatique et mê-
me mélodramatique de Duraud-Rose.
Salle 10. Poème mélancolique, ef-
fet de nuit bien observé, que le pauvre
cirque de village de René Renaud. Les
natures mortes de Roger-Duval. Aux
peintures de Joseph Hecht je préfère
cette fois ses gravures au burin.
Salle 11. Il y a des mérites dans les
dessins peints de Verhoevcn, Nous n'é-
prouvons ni le choc de la surprise, ni
le plaisir d'une indignation inédite de-
vant les figures de cauchemar de Walch,
les grotesques de Berçot ou les mons-
tres de Desuoycr.
Salle 12. ̃– Vergé-Sarrat, Chériane.
Un petit nu par G. Gallibert. Et le tohu-
bohu de formes et de couleurs de V.
Prax.
Salle l'A. Hannaux, Sabbagh, Quel-
vée, trois peeintres de talent qui nous
déçoivent un peu. Eidelmann, Jacquc-
mot sont fidèles à eux-mêmes. La toile
de Darel, loyal et robuste effort vers la
tradition directe, est un des bons ta-
bleaux du Salon. L'envoi de C. Warnod.
Salle 14. Un fin portrait de femme,
et une intéressante esquisse décorative
d'Urbain « le port de Cancale » par
Othon Fricsz un délicat et spirituel
essai d'orientalisme parisien « la mos-
quée » par Mainssieux.
Salle 15. Henry de Waroquier
l'Eglise de Chaumont-en-Vexin, en hi-
ver. (Il y a aussi du même maître, une
tête colossale la Tragédie, mais.
chut!). De Callé, un coin du vieux Paris.
Notons une très bonne gravure au
burin de Morin Jean avant d'entrer
dans la
Salle 16. Dunoyer de Segonzac y
a mis dans son Etable de beaux ani-
maux qui sont pour lni une occasion de
jouer avec aisance une symphonie en
brun majeur Dans deux peintures La-
dureau nous apporte une note de poé-
sie véridique. Le grand bouquet rouge
de Maurice Sàvreux est mieux qu'un
morceau de bravoure exécuté avec vir-
tuosité. Un nu par Maurice Asscliu, les
mélancoliques paysages parisiens de
Delatousche, les portraits des vieilles
bicoques dont Oguiss chérit les diffor-
mités et les rides, contribuent à faire
de cette salle l'une des plus intéressan-
tes du Salon.
Salle 17. La « salle centrale »
voulue par le chef de la présentation.
Un beau tableau de Vuillard, harmo-
nieux et solide, très complet, qui date
de quelques années et qui a pris sa pa-
tine. De Ch. Guerin, des fleurs d'une
grande distinction de sentiment et de
facture. De Deziré, une nature morte
de G. d'Espagnat, une pèche interprétée
avec un discret et subtil lyrisme de
Demeurisse, un de ces fouillis fores-
tiers où il excelle. J. Denier, dont l'œil
est fin, essaie la hardiesse d'une palette
toujours plus claire. Notons encore les
natures mortes d'André de la Vernède
et de Pierre Dubreuil.
Deeœur expose un ensemble de céra-
miques qui, par la pureté des formes,
la qualité de la matière se classent hors
pair et sont l'expression raffinée
d'un grand talent profondément fran-
&». ̃' '̃- ̃'• ̃̃̃ ̃
Par RAYMOND 1ËCUVER
Salle 18. Deux portraits de fem-
mes par Muter; un feu d'artifice de
fleurs champêtres, par André Joubert
les fraîches notation de Sabine René-
Jean les marines, de Seevagen un
chemin algérien, par Léon Carré deux
portraits, par Hélène Marre les pay-
sages synthétisés, de Zingg
Salle 19. Un intérieur, de G. Dufre-
hoy une composition et un nu de Paul-
Alex Deschmacker deux toiles de
Robert Bonfils des aspects fidèlement
interprétés de Clichy, de Saint-Denis, "de
Bercy, par Rencfcr uu robuste nu de
Cupon la nature morte au faisan, de
Charlot.
Salle 20. De Briançhon, une figure
très bien venue, d'un joli accord de tons
de Poncelet, une Fête champêtre, dont
le pathétique plastique est à remarquer;
de Suzanne Lalique, La Sieste les
envois, de Roland Oudot, de Plançon,
de Kayser, de Le Molt, de Ulmann, de
Caillard.
Salle 21. Yves Brayer nous donne
une effigie méditée de la beauté austère
et de la calme mélancolie de Vérone.
Mac' Avoy a traduit en observateur sen-
sible le lucide martyre de Louise Her-
vieu. Il y a de la, finesse de bon aloi
dans les peintures de Rigny. A noter
aussi Welch et Noly.
Salle 22. Antral, toujours sincère
et sobre Paul Vera, aimable coloriste
Corneau, Richard Maguet.
Salle 23. Chapelain-Midy qui, dans
une bonne nature morte, pousse une
pointe dû côté du baroque Cavaillès
et sa fraîche palette Bersier, Limouse,
Yvonne Mareschal Ch. Blanc, qui nous
parait cette fois s'être complètement
trompé.
Salle 24. Devant la toile de La-
boulaye, l'attention s'éparpille. Jacques
Lestrille fait de la tapisserie. Clot s'a-
muse et se moque gentiment de nous.
Mat' Avoy Portrait de Louise. Hervieu
MWMMHR MS JUmmES
Le jeudi académique
La commission de lecture a entendu
hier et ratifié les discours qui seront
prononces jeudi prochain sous la Cou-
pole pour la réception de l'amiral La-
caze celui du nouvel académicien et
la réponse de M. Gabriel Hanolaux.
Les parrains de l'amiral Lacaze se-
ront le maréchal Pétain et M. Joseph
Bottier. Assisio-'ci! en costume à à la
séance MM. Edmond Jaloux, Louis Gil-
let, Georges Duhamel et le duc de Bro-
glie.
L'Académie a désigné la commis-
sion de lecture qui entendra, le 18 no-
vembre, les discours qui seront pronon-
cés, le jeudi suivant, pour la réception
de Mgr Grente. Elle sera composée de
MM. Louis Bertrand, Emile Mâle, René
Doumic, le duc de La Force, Georges
Goyau, le maréchal Pétain, André Che-
vrillon, Abel Bonnard. Les parrains de
Mgr Grente seront le cardinal Baudril-
lart et M. André Cbaumeix.
G. Darel Hommage à Le Nain.
Salle 25. ̃– Les fleurs jaunes de Kva-
pi] une petite figure d Emile David
les toiles de Tondu, d'Emile ContraUlt,
de Berthommé Saint-André un paysa-
ge d'Adrieime Jouclart et quelques ath-
lètes un peu inconsistants. Une vue de
l'Exposition de 1937 Elle est de G.
Balande, qui expose aussi un portrait de
vieil homme.
Salle 26. André Strauss dans une
gamme volontairement assourdie et
grave, évoque le site de Larehant. Dans
une nature morte aux fruits, nous re-
trouvons la spontanéité d'impression de
J. Baraduc. De Jean Bernard, des pay-
sages de Vié, un tableautin d'Emile
Roustan, des natures mortes.
Salle 27. De Picart Le Doux, une
Espagne dont l'éclat est obtenu par des
moyens un peu vulgaires, et dont un
peintre de cette qualité n'a pas besoin.
̃̃.•̃̃̃•.
Au rez-de-chaussée a été organisée
l'exposition d' « un ensemble d'oeuvres »
de plusieurs artistes vivants l'excellent
sculpteur Baoul Lamourdedieu, les bons
peintres Ludovic Vallée et Charles La-
coste et plusieurs rétrospectives rap-
pellent les disparus Gropea.no, qui fut
un des fondateurs du Salon 'd'Automne;
François Bouffez, Dusoucliet, André Fa-
vory. Celui-ci fut atteint en plein essor
par la maladie; sans la catastrophe qui
brisa son beau tempérament, tout' per-
met dv penser qu'il iùL devenu u^ grand
peint!).
La pî.-icp me fait défa
aujourd'hui de la sculpture, et je ne
Mentionnerai que la noble et robuste
figure due à Gimond Athlète uu îupos.
Une de» attractions, si l'on ose dire,
du Salon d'Automne, et qui est à sa ma-
nière aussi une rétrospective, c'est l'ex-
position, tu centre du hall, du Balzac,
de Rodin. Non pas le Balzac tel que
nous l'avons connu chez le maître, puis
au musée de l'hôtel Biron, non plus un
Balzac tout blanc, mais un Balzac soin.
bre, devenu un bloc de bronze mat à la
patine noirâtre. Le Comité du Salon
d'Automne, qui n'a pas oublié que Ro-
din fut l'un de ses membres, et même
l'un de ses présidents d'honneur, a dé-
cidé que le produit des entrées, pendant
l'une des journées du mois prochain,
serait versé à la souscription ouverte
sur l'initiative de M. Georges Lecomte.
Dans le voisinage immédiat de la
statue qui fut, il y a quarante ans, l'oc-
casion de retentissantes polémiques, les
diverses études que Rodin avait faites
ont été réunies. Et aussi dans deux vi-
trines l'on peut voir les documents que
le sculpteur a utilises. Il semble s'être
inspiré finalement d'une page de Lamar-
tine, un portrait à la plume que le poète
a fait du romancier et qu'il a tracé de
main de maître. Mais le grand lyrique
n'était pas un parangon d'exactitude
et, pour la postérité, c'est un témoin su-
jet à caution. Il écrit, par exemple, que
Balzac avait les dents gâtées par l'abus
du tabac et du cigare. Or, Balzac ne fu-
mait jamais Espérons que les autres
particularités du portrait étaient moins
fantaisistes et que Lamartine- n'a pas
égaré Rodin.
Raymond Lécuyer.
La séance publique annuelle de
l'Académie, ad cours de laquelle le gé-
néral Weygand prononcera le discours
traditionnel sur les prix de Vertu, a été
fixée au 16 décembre.
Petites nouvelles
Aujourd'hui, sous les auspices du
Rapprochement intellectuel, M. Antonio
Ferro fait une conférence, au centre
Marcellin-Bertheiot Portrait de Sa-
lazar, avec une introduction de M. J.
Tharaud.
Demain samedi, à 16 h. 15, à la Co-
médie des Champs-Elysées, M. Jacques
Maritain prononcera une conférence
Situation de la poésie.
M. Roger Lannes parlera ensuite de
la « Poésie et de la Danse ».
Serge Lifa,r et Ghauviré, de l'Opéra,
danseront des fragments de David triom-
phant et du Roi Nu.
Les Aljfuazils.
LES ECHOS
Les premiers froids à Lille
La journée d'hier fut la véritable
« première » du congrès radical.
Les socialistes de Lille firent un ac-
cueil plutôt réservé aux congressis-
tes qui s'attendaient à ce que la mu-
nicipalité fit à M. Chautemps une ré-
ception officielle. D'autant que le
président du Conseil avait décidé
pl'ésident du ConsaH Hvuit décidé
que son premier geste serait d'aller
déposer une gerbe sur le monument
de Roger Salengro. Mais, à la des-
cente du train, aucun édile socialis-
te. Cette abstention fut beaucoup re-
marquée et commentée. Un radical
notoire, adversaire du Front popu-
laire, ne se priva pas de déclarer
Nous sommes séparés de nos
alliés même par la politesse.
ANDRE TARDIEU
LA REVOLUTION A REFAIRE
La profession parlementaire
Entièrement inédite, cet-
te œuvre profonde et vé-
ridique, nourrie de faits,
de textes, de souvenirs,
riche du double ensei-
gnement de l'histoire et
de la vie, est, sans doute,
le plus puissant monu-
ment de la littérature
nnliMaue contemporaine.
Et on le lit sans désemparer, avec plus
de passion qu'un roman. (Flammarion,
un fort volume 18 frs.)
LE CARNET DU « FIGARO »
AUJOURD'HUI
Ambassade. 17 heures Réception a
l'occasion de la fête nationale turque (Am-
bassade de Turquie).
Ceroles. 15 h :(0 Conférence de M.
Pierre Lyautey (Cercle Interallié).
17 heures Conférence de M. Ferro,
commissaire général du Portugal h l'Expo-
sition internationale (t'S, rue Saint-Domi-
nique).
Deuils. 0 heures Obsèques du cha-
noine Louis Favlcr (;Sotre-Dume de Paris).
9 heure*- Mess'c anniversaire pour le
repos de l'âme du coniîo Arnold de Conta-
Ues-Glzeux (Satnt-Honorc cl'Eylau).
10 heures Messe anniversaire pour
le repos de l'aine de M. Henry Le Cîiateller,
membre de l'Institut (Notre-Dame des
Champs).
10 heures' Obsèques d'Annie Durand-
Ruel (Saint- Philippe du Roule).
11 heures Obsèques du duc de Tal-
leyrand ( Eglise américaine de l'avenue
George-V).
t heures Obsèques de Mgr Louis
Carame (Satnt-Lambert de Vaugirard).
11 heures Obsèques de M. Maurice
Dequeker (Saint- Antoine de Padoue, bou-
levard Lefebvre).
1 1 heures Levée du corps' du vice-
amiral Le d'O (2, rue de Berne).
COURS
S. M. le Roi Léopold fêtera la
semaine prochaine le trente-sixième anni-
versaire de sa naissance. Sa Majesté est
née, en effet, le 3 novembre 1901 au
palais de la rue de la Science, apparte-
nant au marquis d'Assche, actuellement
hôtel de l'ambassade des Etats-Unis.
Le jeudi 4 novembre rappelle l'anni-
versaire du mariage civil de S. A. R..le
Duc de Brabant avec S. A. R. la Prin-
cesse Astrid, à Stockholm, et le 10 no-
vembre celui du mariage religieux célé-
bré à Bruxelles.
S. A. R. la Princesse de Piémont,
sœur de S. M. le Roi Léopold, vient d'ar-
river à Bruxelles, où elle fera un court
séjour.
On précise que le voyage de S. M.
le Roi de Grèce à Rome et dans les
autres capitales aura lieu sous forme
privée. v
Après avoir été saluer S. M. le' Roi
d'Italie à San Rossore, le souverain hel-
lénique, de retour de Rome, ira au palais
de Venisp rendre visite à M. Mussolini.
AMBASSADES
A l'occasion de la fête nationale
tchécoslovaque et du dix-neuvième anni-
versaire de la proclamation de l'indépen-
dance tchécoslovaque, S. Exc. le ministre
de Tchécoslovaquie à Paris et Mme
Osusky ont reçu la colonie tchécoslo-
vaque en l'hôtel de la légation, avenue
Charles-Floquet.
S. Exc. M. Paul Lépicier, ministre
de France à Bagdad, a été nommé en
même qualité à Bangkok.
MONDE OFFICIEL
Sur l'initiative de la municipalité
bellifontaine, le commissariat général de
l'Exposition internationale de Paris orga-
nise, à Fontainebleau, pour le samedi
13 novembre, une journée à laquelle
prendront part les ambassadeurs et tout
le corps diplomatique ainsi que les qua-
rante-quatre commissaires généraux des
nations participant à l'Exposition.
Le programme de cette journée, bien
que n'étant pas encore définitivement
arrêté, comprendra une réception de ces
diverses personnalités par la municipa-
lit', un vin d'honneur à la salle des fêtes
et un déjeuner dans une des galeries
du palais national. L'après-midi auront
lieu la visite des appartements du palais
et une représentation de la Comédie-
Française au petit théâtre de l'Empe-
reur.
A l'occasion de la venue en France
de S. Exc. Assad Bassili pacha, vice-
président de la chambre de commerce
d'Alexandrie, M. Armand Meggle, pré-
sident du Centre d'expansion française,
a reçu à déjeuner un certain nombre
de personnalités égyptiennes et françai-
ses, sous la présidence de M. F. de
Tessan, sous-secrétaire d'Etat aux affai-
res étrangères. Etaient présents
S. Exc. Fakhry pacha, ministre d'Egypte
à Paris; Ziwer pacha, ancien président du
conseil; MM. H. Bérenger, président de la
commission des affaires étrangères du Sénat;
Gaston Mou, député H. Truchy, membre de
l'Institut; Tony-Ricou, chef adjoint du cabi-
net du président du conseil; Robert Chapsal,
chef adjoint du cabinet du ministre du com-
merce docteur J.-C. Mardrus, Appleton,
Lucien ilarx, Agbion, Scbreiber, de La Con-
damine, Abbat, Vauchcr, Nieto, etc.
DANS LE MONDE
La saison élégante continue fort
animée en Poitou. Récemment, la com-
tesse de Goulard d'Arsay a donné, au
château de la Mothe-du-Bois, un goûter
restreint, mais très réussi, auquel assis-
taient
Marquis et marquise de ilieulet de Ricau-
ment, général et comtesse de Gondvecourt,
marquise de l'oléou Suittl-Gitorgc. douairière,
comte et comtesse Georges de Vilïoittreys cie
Brignac, baronne de La Bastide, Mlle de
Cbaurand, marquis de Goullaid d'Arsay,
comte Jacques .île MJeulet de Ricaiuuout3
vicomte Marcel de "Chaurand, etc.
BIENFAISANCE
S. Em. le cardinal Verdier est déci-
dément un grand bâtisseur.
Le dimanche 31 octobre, il posera et
bénira, au cours de l'après-midi, la pre-
mière pierre d'une nouvelle église. Ce
terme est sans doute quelque peu impro-
pre, car il s'agira en l'espèce de l'an-
Toscanini rend son bâton
Toscanini est actuellement à Lori-
dres où il doit conduire prochaine-
ment le fameux B. B. C. Orchestra.
Du moins, on l'espère, car un inci-
dent vient de se produire qui com-
promet cette soirée. En faisant répé-
ter par le groupe des hautbois la
Neuvième Symphonie, le prestigieux
maestro dut faire reprendre aux mu-
siciens plusieurs fois le troisième
mouvement. Après une heure de tra-
vail, n'obtenant toujours pas ce qu'il
désirait, il jeta son bâton et quitta
la salle. Gros émoi chez les musiciens
et chez les mélomanes anglais qui
cherchent quel compromis pourra
réparer ce nouvel accord rompu.
Le dernier des pavillons
Le Comité international des Expo-
sitions ne s'est pas opposé à la fa-
meuse « reconduction ». Décision
qui a été particulièrement goûtée par
cette république de l'Amérique du
Sud dont le pavillon a ouvert il y a
seulement trois jours, battant tous les
records de retard, et qui n'était plus
promis qu'à une existence éphémère.
Dans ce pavillon, on déguste le café
du pays servi par une personne si
blonde qu'elle évoque moins le soleil
des Incas que les brumes du Nord.
Des Polonais, lui trouvant un air de
leur pays, s'avisèrent de lui adresser
la parole dans la langue de Copernic.
Elle comprit, mais ne put leur répon-
dre que dans sa langue à elle, qui
était le russe. D'ici l'année prochai-
ne, elle a le temps de prendre la na-
tionalité de son café.
Le Masque de Fer.
cienne église Saint-Ferdinand des Ternes,
qui sera restaurée et agrandie. Cet
agrandissement se fera à la fois par des
terrains situés en bordure de la rue
d'Armaillé et par d'autres situés au che-
vet de l'édifice actuel. La chapelle du
Sacré-Cœur, qui forme le fond de
l'église, sera déplacée et reportée sur
l'un des bas-côtés. Le chœur sera, par
suite, reculé, gagnant au surplus sur le
terrain situé à l'arrière. Par contre,
l'église nouvelle se devra mettre au
nouvel alignement de l'hôpital Marmot-
tan, situé dans la même rue, et le por-
tail sera, plus tard, abattu et reculé, à
l'effet de dégager la petite place actuelle
devant le porche et qui ne possède que
des dégagements insuffisants.
CERCLES
Rappelons qu'aujourd'hui vendredi
29 octobre, à quinze heures trente,
M. Pierre Lyautey fera, au Cercle Inter-
allié, une conférence « 26.000 kilo-
mètres en avion-en Amérique du Sud ».
VENERIE
La traditionnelle et pittoresque cé-
rémonie de la Saint-Hubert aura lieu le
samedi 6 novembre, à dix heures très
précises. En présence de la duchesse
de Luynes, l'équipage du Rallye Bon-
nelles fera entendre des sonneries de
trompes au cours de la messe à la Celle-
les.-Bordes.
La bénédiction des chiens aura lieu,
comme' de coutume, dans la propriété
du comte de Côssé-Brîssac et sera sui-;
vie du départ pour la chasse.
La comtesse de Sarcé n'assistait
pas au bal de la Saint-Hubert en l'hôtel
de ville de Château-la-Vallière, qui eut
lieu après la' chasse à courre.
NAJSSANCbS
M. Roger Houzel et madame, née
Françoise Durand-Viel, sont heureux
d'annoncer la naissance de leur fille
Godeleirie. New-York, le 27 septembre.
M. Etienne Henriot et Mme E.
Henriot, née Teillard d'Eyry, font part
de la naissance de leur fille Pauline.
M. et Mme Jean Poultier sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur fils
François.
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles de Mlle
Bérengère de La Vergne de Tressan,
fille du capitaine de La Vergne de Tres-
san, mort au champ d'honneur, et de la
marquise, née Morillot, avec le vicomte
Gonzague de Ripert d'Alauzier, fils du
comte de Ripert d'Alauzier et de la com-
tesse, née de Maillardoz de Rue, décédée.
On annonce les fiançailles
De Mlle Régine Dabi avec M. Jean Coutin.
MARIAGES
En l'église Saint-Jean-Baptiste de
la Salle vient d'être célébré le mariage
de Mlle Jacqueline Mallier, fille de M.
Emmanuel Mallier, ingénieur agricole,
officier du Mérite agricole, officier d'Aca-
Mlle Jacqueline Mallier
(Studio de France.)
démie, et de Mme Mallier, avec M. J.-L.
Limasset, ancien externe des hôpitaux
de Paris, fils du docteur Edmond Limas-
set et de Mme Limasset, décédée.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Mallier, industriel, son oncle pour
lejnarié: le docteur Henri Bleirad.
Ces jours derniers, en l'église
Saint-Malo, à Dinan (IUe-et-Vilaine), a
été béni dans la plus stricte intimité
en raison d'un deuil récent le mariage
dû vicomte Bernard de La Guéronnière-
Irland, administrateur adjoint des colo-
nies, avec Mlle Odette Picquét.
S. Em. le cardinal Verdier, arche-
vêque de Paris, a béni hier,\en l'église
Saint-Philippe du Roule, en présence
d'une nombreuse assistance, le mariage
de Mlle Simone Desmoulins, fille du doc-
teur Desmoulins, directeur des Labora-
toires départementaux et de l'Institut
municipal d'électroradiologie, officier de
la Légion d'honneur, avec M. Jean
Huguet, docteur en droit, notaire à
Dijon, fils de M' Claude Huguet, notaire
à Cusset-Vichy, et de Mme Huguet.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Barbier, administrateur de l'Agence
Havas, commandeur de la Légion d'hon-
neur, et M. Dausset, ancien président du
conseil municipal de Paris, commandeur
de la Légion d'honneur; pour le marié.:
Mc Collet, président de la chambre des
notaires de Paris, chevalier de la Légion
!fLoc!c dL
SON DOUBLE
Au milieu de ce salon où l'une de
nos plus modernes couturières pré-
sentait hier sa collection de demi-
saison, trônait une fausse Marlène.
Manifestement, elle avait tenté de
réunir toutes les chances d'être prise
pour la vraie. Fard blafard, sourcils
peints au-dessus d'un regard perdu
dans l'irréel, cheveux descendant sur
la nuque en mèches d'un blond
« Marléne », sous un feutre à visière.
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NOTE SUR MON BLOC Les plus belles ?*±
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France, officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre.
La toilette de la mariée se composait
d'un fort bel ensemble en dentelle d'An-
gleterre et les demoiselles d'honneur por-
taient de jolies robes en crêpe marocain
bleu saphir.
Le mariage civil avait été célébré la
veille par M. Drucker, maire du hui-
tième arrondissement, qui prononça une
délicate allocution.
Ces: jours .derniers a.. été -célébré
dans la plus stricte intimité le mariage
de M. Jacques de Visme, publiciste, avec
Mlle Charlotte Le Roux.
Le mariage de Mme André Gosset
Grainville avec M. André Baudrier a été
célébré le mardi 26 octobre, dans la plus
stricte intimité, en l'église Saint-Phi-
lippe du Roule.
On annonce le mariage
De Mlle Nicole de Barbariu avec le vicomte
Gaston de Gélicourt.
DEUILS °
Le service religieux à la mémoire
du Duc de Talleyrand, décédé subite-
ment le 25 octobre, à Paris, sera célébré
aujourd'hui vendredi 29, à onze heures,
en l'église américaine (avenue George-
V). Le présent avis tient lieu de faire-
part.
Le duc de Valençay fera dire une
messe vendredi matin, 29 octobre, à
onze heures à l'église du Gros-Caillou,
rue Saint-Dominique, pour le repos de
l'âme de son frère le Duc de Talleyrand.
Les obsèques de M. Alfred Mor-
tier ont été célébrées hier en l'église
Sainte-Marie des Batignolles.
Le deuil était conduit par Mme Al-
fred Mortier, en littérature, Aurel, sa
veuve, M. Robert Mortier, Mme Jane
Mortier, M. et Mme Auguste Boissière,
Mme Suzanne Spezzafumo de Faucam-
berge et Mme Marthe-Guillaume de
Faucamberge, ses frère, beau-frère et
belles-soeurs, M. et Mme Couiteas de
Faucamberge, le docteur et Mme Claude
Spezzafumo; M. et Mme André Blan-
chard, Mlle Odette Guillaume, ses ne-
veux et nièces, Mmes Nunes-Motier, M.
et Mme Pierre Mortier, M. e.t Mme Ar-
mand Mortier, M. et Mme José Polack,
Mlle Gerarts, ses cousins et cousines.
Des discours ont été prononcés sous
le porche de l'église par M. Emile Fabre,
ancien administrateur de la Comédie-
Française, au nom de la Société des Au-
teurs et Compositeurs dramatiques, M.
ViHeroy, vice-président de la Société des
Poètes français, M. Edmand Sée, pré-
sident de l'Association de la Critique,
M. Pierre Mortier, au nom de la Société
des Gens de Lettres, et M. Fauchois, au
nom des amis d'Alfred Mortier.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre, dans un caveau de famille.
Nous apprenons la mort du géné-
ral Hely d'Oissel, pieusement décédé
à Paris. Les obsèques seront célébrées
demain samedi 30 octobre, à midi, en
l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou.
L'inhumation aura lieu ultérieurement
à Saint-Saëns (Seine-Inférieure).
On annonce la mort du comte de
Calonne d'Avesnes, décédé au château
de Romont et dont les obsèques auront
lieu à Buire-le-Sec (Pas-de-C.) demain
samedi 30 octobre, à dix heures qua-
rante-cinq.
Nous apprenons la mort de M. de
Blesson, croix de guerre, décédé subi-
tement le 24 octobre, au château de
Charmes. Il avait épousé Mlle Cyprien-
Fabre et était le père et le beau-père de
M. Jacques de Blesson, secrétaire d'am-
bassade de Mme Jacques de Blesson,
née La Sizeranne; de M. et Mme Fran-
çois de la Brosse.
Les obsèques ont été célébrées le 28
octobre, à Charmes (Drôme).
On annonce la mort de M. Alexan-
dre Estrugamou, pieusement décédé à
Buenos-Aires dans sa quatre-vingt-troi-
sième année.
De Lyon, nous apprenons la mort
de Mme Ernest Grand Clément, née Si-
mon, rappelée à Dieu le 20 octobre, mu-
nie des sacrements de l'Eglise.
On annonce de Montréal la mort
du docteur Paul Bousquet, professeur
à l'Université, gendre d* Mme Paul
de, pressée de gagner un salon d'es-
sayage. Elle poriait un feutre sim-
ple, et un tailleur classique. Son vi-
sage, aux traits un peu trop aigus,
semblait d'une pâleur naturelle, sans
affectation, sans « fard », et son re-
gard était vivant, sous itne paupière
sans maquillage. Elle disparut der-
rière une tenture, suivie d'une ven-
dense empressée. C'était Mariette
elle-même.
Elle n'eut pas le temps d'aperce-
voir son double qui, d'ailleurs, ne
l'eût pas reconnue. C.
Wiallard, veuve de l'ancien commissaire
adjoint du Canada en France.
M. Pierre Waidmann, artiste pein-*
tre, membre de la Société nationale des
Beaux-Arts, chevalier de la Légion
d'honneur, qui avait participé à la dé-
coration de la mairie de Neuilly, a suc-
combé en cette ville à l'âge de soixante-
dix-sept ans.
Le docteur Charles Blasart a suc-
combé à Berck, dans sa trente-cinquiè-
me année.
Le commandant Vautier, chef d'es-
cadron d'artillerie en retraite, officier
de la Légion d'honneur, vient de mourir
à Dijoaà l'âge de quatre-vingt-sept ans.
On annonce la mort
De Mme veuve Georges Clauscner, née
Moinevllle, à Versailles de M. Charles
Lel'ebvre, à Avon de M. Charles Rosam-
bert de M. Bernheim, à Chicago.
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Une manifestation pantagruélique
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tions de la France gourmande, M. Gusti,
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manifestation sans précédent un dé-
jeuner gigantesque, pantagruélique, qui
mettait à contribution toutes les res-
sources de son pays poisson du Da-
nube, caviar de Valcov, le gibier de la
forêt, la volaille des fermes, les froma-
ges de campagne et la gamme des vins,
de l'aigre au grave, achevés sur le chant
royal du Cotnari, le vin de Sa Majesté
Carol II. Tout était authentique et par-
fait. Que l'on se rende compte des dif-
ficultés de transport et de présentation
de seize plats nationaux, arrosés de dix-
huit vins et servis avec une générosité
roumaine à deux cents convives, les plus
fins becs de Paris
La démonstration a tourné au triom-
phe, d'autant plus que les arts majeurs,
la musique, la danse et les chants alter-
nés apportaient le secours de leurs évo-
cations diverses à ce menu si pittores-
que et si coloré. Flûte de Pan, de Faa-
nika Luka, violon magistral de Dinico,
orages de cymbalum, romances de Mlle
Lucie Anghel et de AI. Adine Josef; dan-
ses de Lydia Bizanty et de Tcherkas,
belles chansons joyeuses de M. Mirones-
co, accompagnaient ce cortège de riches-
ses culinaires et exaltaient merveilleu-
semenet l'inspiration.
M. Gusti, en quelques paroles heureu-
sement choisies, indiqua le sens de cette
manifestation franco-roumaine et III.
Barthe, député, répondit au nom des
Vins de France.
On ne peut énumérer tous les convi-
ves de cette manifestation pantagruéli-
que.
Nous avons remarqué
S. Exe. M. Ceciano, ministre de Rou-
manie S. Exe. M. Osusky, ministre de
Tchécoslovaquie S. Exc. M. Pouritch,
ministre de Yougoslavie, le secrétaire
d'Etat aux Affaires étrangères et Mme
de Tessan le président de l'Office inter-
national du Vin et Mme Barthe M.
Lozé, directeur du protocole M. Pierre
Mortier, commissaire général adjoint de
l'Exposition S. Exc. l'ambassadeur d
France à Rio, et la marquise d'Onnes-
son M. Louis Marin, ancien ministre
Mme et M. Capus, M. René Baschet, de
l'Institut M. de Weindel, MM. Deschi-
zeaux et Dommange, députés If. J.
Ajalbert, de l'Académie Goncourt Mme
et M. Douarche, directeur de l'Office in-
nernational du Vin Mme et M. Louis
Oïllet, de l'Académie française MM.
Paul Morand, Roussel M. Maringer,
architecte en chef de l'Exposition M.
André de Fouquières, M. Léo Larguier,
de l'Académie Goncourt Mme Gabrielle
Reval, etc.
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