Presse et revues
6 pages
Titre : Midi olympique : organe de défense du sport méridional
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1948-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344139915
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 août 1948 03 août 1948
Description : 1948/08/03 (N1811). 1948/08/03 (N1811).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32646127
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, JO-20757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2019
HIN OUMMOUE
FRANCE OLYMPIQUt ÜÜÜ SPORTIF | JHH ’J'if t f J ïfVTllHI direction administration :
AUTO ET SPORTS ET SPORTS flfi IAM || iLlL!*JU| 1 |8|[L^46. RUE: GAMBETTA
du midi réunis Toulouse
Diffusée par ta
PYRENEES-LANGUEDOC
ar la "WfcPÈCHE du Midi" t
TEL. : Rédaction, Z59-â2; administrât-, dépositaire. 263-30
ABONNEMENTS : Un an, 395 fr.; rlx mois : 200 franc
Mardi 3 août 1948 —
N° 5811.
ion.-
— Prix : 8 f r. J
DIRECTION ADMINISTRATION
AS, RUE GAMBETTA
TOULOUSE
Chèque postal : 16.65- Reg. Corn. 3920 B
Hobdo fondé en 1919. Le plus FORT TIRAGE DU MIDI.
SCANDALE
à Londres
Pendant que les dirigeants
français s’empiffrent dans
les banquets, nos athlètes
la... sautent.
/
t.
FRAPSES
M" e OSTERMEYER, disque (41 m.
et en finale du fleuret par équipe
FRANCE bat ETATS-UNIS par 11
92)
à 5
Luigi VILLORESI termine, en vainqueur, son der
nier tour (A gauche, M. Louis Palmade, directeur
de la course)
Course par élimination au Grand Prix du Comminges
ORiSI
champion
incontesté
domina trop nettement ses adversaires
Il bat aux essais le record de Lebègue
(163 km. 508)
De nos envoyés spéciaux : Jean Boudey /
Jacques IPssautier, Jean Sautet«
S AINT-GAUBENS." 1er août. — Vingt concurrents prennent fs dé
part du grand erix du Comminges, discuté sur un circuit de
Il km. 005 à parcourir trente fois, soit une distance de
330 km, 150,
A 15 h. 20, !e départ est donné devant une foule record.
L’itaüen Yilloresi, à bord de sa Maserati 1.500 eme-, à double
compresseur, prend le commandem ent aussitôt et augmente sar >3 cesse
son avance,
perrière lui, Giraud-Gabantou s, sur Talbot, se maintient en se
conde position jusqu'au huitième tour qui marquera sdn abandon.
Raph (Talbot) et de Graffenried (Maserati) viennent dans l'ordre-
La chaleur caniculaire rend la
course très difficile' et plusieurs
aabndons sont enregistrés, notam
ment ceux de Manzon, Pozzi, Vey-
ron •'
A mi-course, neuf voitures,
seulement, restent en course
Peu après, Villoresi s’arrête à
son stand pour faire le plein d’es
sence ,• opération qui lui demande
57 secondes.
Mais le Transalpin conserve
néanmoins la première place.
Au dix-septième tour. Chiron une
magnifique remontée et talonne le
Suisse "de Graffenried. Il le passe
au tour suivant, puis dépasse Ro
sier qui rétrogradé en cinquième
position.
Et voici la pluie
Malgré une course parfaite de
régularité, Raph ne peut rien con
tre Villoresi et la pluie, qui fait
son apparition- au quinzième tour,
ne gênera pas sa marche victo
rieuse. Il terminera nettement dé
taché, devançant R&ph. Chiron et
Rosier ont terminé à. un tour. De
Graffenried. en panne d’essence, à
cinq tours de la fin, se voit con
traint d’abandonner alors qu’il se
maintenait à la cinquième place.
Villoreài, la classe du pilote et les
écarts entre ses. adversaires ont
beaucoup enlevé d’intérêt à ce
15e grand prix du Comminges, ter
miné seulement par sept concur
rents.
(Suite en page 5)
Graham, vainqueur du Grand Prix des motos, en pleine action
Quels ont été en 1947-48
Les meUIeurs j" Uqnes centre
Par leur position en mêlée, par
l’assise qu’ils donnent ou q-u’ils de
vraient donner à leur formation,
par la différence de possibilités aul
existe entre les deux postes, nous
avons séparé troisième lignes « cen
tres » et troisième lignes « ailes »,
Nous avons vu . la semaine dernière
les meilleurs de ces derniers, nous
allons aujourd'hui dédaigner, le jeu
quelque peu « en dentelle » des
wingers pour entrer dans la rude
bataille des packs, dans ce déploie
ment obscur de forces vives qu'est
le paquet proprement dit et qui
comprend certes première et secon
de lignes, mais aussi dans une
certaine mesure, les troisième li
gnes « centres ».
Parce. qu’il doit assurer l’équill-
La supériorité mécanique de bre de sa mêlée, le troisième ligne
Graham remporte le Grand prix (motos)
du Comminges
SainJ-Gaudens, 1er août. — mètres 050), en 59 m. 10 s. 3/10,
L'Anglais Graham a remporté ce moyenne : lli km. 59);
matin le Grand Prix motocycliste
du Comminges, couvrant les 198
kilomètres 8ÛC en 1 h. 23 m. 0 s.
3/10, et établissant le nouveau re
cord du tour avec une moyenne
dp 145 km. 932 (ancien record dé
tenu par l’Anglais Mellors, avec
une moyenne de 137 km 562),
Les principaux abandons furent
ce.ux des Anglais Thomas et An
derson, du Français Laffont et de
l’Ialien Pagani,
Voici le classement de l’épreu-
ivc :
1. Graham (G-B-), sur A. J, S-,
les 198 km, 100, en 1 h, 23 m.
09 s. 3/10;
2. West (G.-B.). sur A. J. S., en
1 h. 23 m. 41 s. 7/10:
3. Behra (Fr.), sur « Guzzi », en
1 h. 25 m, 49 s. 8/10;
4. Goffin (Bel.), sur « Triumph »
eu 1 h. 25 m. 53 s. 6/10;
5. Holdelmann. sur « Vélocette »
(Suisse) ;
6. Lhéritier (Fr.), en 1 h. 24 m.
17 s. 9/10, à un tour. Et le premier
du classement des 350 cm3 comp
tant pour le championnat de Fran
ce.
Haldeman premier
des side-cars
Saint-Gaudens. 1er août. —
L’epreuve de side-cars du Grand
Prix du Comminges a donné le
classement suivant :
1. Haledeman (Suisse), sur
c N orton », les dix tour* (110 kilo-
2. Guit (et Saroléa »), 1 h. 1 m.
30 s. 3/10.
A un tour :
3. Bollo (« Gilera »), 1 h. S m
15 s. 8/10;
4. Combes (« Saroléa ») 1 h-
4 m. 42 s. 7A0;
5. Chevalier (« Norton »), 59 m.
40 s. 7/10, à deux tours.
0OTU( :oi/L ’S!* 'm gg q \ ua c -g f
L'international Jean BASQUET
capitaine du S.-U. Agenals
et de l'équipe de France
centre gagne a être puissant et
lourd parce qu’il participe fréquem
ment à l’offensive directe née d'une
sortie de mêlée favorable, 11 doit
être rapide, bon attaquant et avisé.
par Lucien BAREGES
Que font, pendant
l’intersaison,
les rugbymen agenais ?
Oh! rassurez-vous. Ils ne se fa
tiguent pas-
Ils récupèrent les efforts qu’ils...
n’ont pas consenti et prennent de
sages et saines et décisives résolu
tions.
Pour ce que ça coûte.
Pour le moment la pêche à la li
gne est leur préoccupation domi
nante et la baignade leur délas
sement favori. Avec aussi la « guin-
chette ».
S’ils ne sont pas en condition ac
ceptable au début, ils se seront
toujours bruni... pas sur les pistes
du stade cependant.
Ils ont horreur de jouer les che
vaux de manège et la cendrée les
effraie. Ils préfèrent le sable fin.
On n'annonce ni départ ni ren
trée. On parle peu de ret-aite.
Le rugby dort à Agen. Il est en
léthargie.
Mais quand il va se réveiller! —
R. D.
Et matches Internationaux d’ail
leurs. on doit s’incliner et recon
naître la maîtrise de Basquet. Il
nous souvient des deux essais qu’il
signa devant les « Wallabies ». Es
furent tous deux marqués par une
décision, une détente, une force et
une lnteligence rares, c’étaient là
essais de, grand joueur. Il faut tout
de même reconnaître que derrière
les mastodontes Mega-Soro on peut
jouer à son aise et que l’on n’est
pas astreint à un labeur toujours
obscur.
(Suite en page 2.)
Alex JANY, classé 5 e au 100 1 . nage libre
a été la grande déception
de la deuxième journée
De notre envoyé spécial ;
L ES Jeux olympiqnues de Lon riras — des l'ouverture — ont ob
tenu le plus grand succès. Mais si la cérémonie inaugurale
s’est déroulée devant une fou le record, on a pu constater, dès le
lendemain, que les diverses épreu ves étaient suivies par une fouie
aussi nombreuse. Aujoulrd’hui enc ore, le stade de Wembley
archl-comble.
« La Marseillaise
Dès le premier jour, la France
était à l'honneur et le premier hym
ne national qui a été joué à Wem
bley .est la « Marseillaise ». Une
victoire inattendue au disque fémi
nin par Micheline Ost.ermeyer nous
a permis d’enlever le premier titre.
Nos tireurs au fleuret nous ont
également valu une première place
acquise de justesse certes. On sait
que les Italiens — qui sont des
tirurs de premier ordre — vendent
toujours chèrement leur peau. Une
fois encore, ils ont- été des adver
saires coriaces et c’est par l’avan
tage de deux touches qu'ils ont
battu les Transalpins.
Grâce à d’Oriola
La victoire de l’Orlola sur DI Rosa
contribua grandement au succès des
nôtres et Buhan fut remarquable
de précision et de science. Qn veut
espérer que nos escrimeurs se com
porteront aussi bien dans les épreu
ves individuelles. On compte beau-
Parce qu’enfin son rendement en est
accru d’autant 11 a tout Intérêt à
cultiver son souffle afin d’être en
particulier d'une réelle efficacité dé
fensive.
On peut avoir des troisième li
gnes « ailes » de 65 kilos. (Steele
Boodger, un des meilleurs avants
britanniques ne dépasse guère ce
poids mais pour la solidité de son
pack on a tout Intérêt a unir la
seconde ligne, par un gaillard ro
buste, dynamique et connaissant
le ruby.
« MIDI OLYMPIQUE »
a toujours raison
Emile Fabre à Castres
Nous avons annoncé dans no
tre dernier numéro que le se
conde ligne Emile Fabre, du
Stade toulousain, jouerait à
Castres.
Aujourd’hui la nouvelle est
officielle. Le Stade toulousain a
reçu, vendredi, la demande de
mutaition. Accordera-t-il lavis
favorable? On sait que la sai
son dernière il y eut pas mal de
tirage pour Larzabal.
Assisterons-nous, cette saison,
aux mêmes marchandages? Il
vaudrait mieux pas pour «' le
« prestige » du rugby.
Quoi qu'il en soit, Fabre, qui
dirige à Toulouse un cabinet
d’affaires, ^exploitera à Castres
une grosse entreprise de tissus.
LIBOURNE XIII
bien vivant
S /fy ROSSE surprise l’autre
s (J _ jour à Libourne, à la lec-
” U- ture du « Midi Olympi-
= que » ; Libourne XIII
S abandonne le rugbylü
£ Consultés, les dirigeants 11-
£ bournais pour, toute réponse,
S nous ont montré les nouvelles
S licences et nous ont précisé que
5 cet article, inspiré par on ne
S sait quel fantaisiste, leur a per
S mis, au contraire, de voir se
£ rapprocher d’eux quelques indé-
S cis. Pour le moment, aveé les
“ avants Moreau (ex.Paris XIII),
S Nodeau, Bodet, Labeyrie, Bon
£ nacaze. Rosolin (venant de
S Sainte-Foy) Escande (un Jeune
= de Thuir XIII), soldat à Li
£ bourne, « un impressionnant
S gabarit; Fourcade, en en arriè-
S ves : Lacombe, Bouvier, Gime-
£ nez, François Gaussens, les nou-
S veües recrues s Laurent (trois-
5 quart aile d Auch XV); Nousty
£ (trois^quart centre à Miramont,
S international amateur), les diri-
S géants libournais envisagent
£ avec d'autant plus de confiance
- l’avenir que diverses rentrées
2 (mêlée, aile, centre) renforce.
S ront encore cette équipe. « Avec
£ le moral qui nous anime tous,
£ Joueurs et dirigeants, m’a-t-ori
S dit, terminer dans les quatre
£ premiers sera pour nous un
— jeul »
= J.»R. DESTANS.
E N. D. L. R. — I/informatlon
5 annonçant dans notre dernier
£ numéro que Libourne XIII dls-
2 paraissait n’émanait pas ce no-
£ tre correspondant J.-R, Des-
£ tans. C’est un confrère parisien
5 qui en avait lancé lè bruit.
Basquet n. 1
Désignons notre leader, de suite
car U s'impose indiscutablement.
Guy Basquet, capitaine de l’équi
pe de France (1 m 85, 98 kilo6).
vite, ardent, décidé, astucieux, n’a
pas en France un adversaire à sa
taille si on le juge sur ses matches
Internationaux. à
Depuis deux saisons. l'Agenals qui
Joue à l'aille dans son club, sacri
fié visiblement à une politique
« d’internationalisme » évident. Hor
mis quelques rares matches capi
taux, Guy Basquet ne se livre
qu'épisodiquement et ceci n'est pas
toujours du goût du public et de
ses coéquipiers, ceci dit sans mé
chanceté aucune, et n’étant que la
simple et Inévitable reconnaissan
ce d’un état de fait.
Les arhires à XIII
du Sud-Ouest
Voici le bureau élu tout récem-
mentpar la Ligue régionale du Sud-
Ouest de rugby à treize :
Président : M. Martung, vice-
président ; M. Abadie; secrétaire :
M. Bonnemaure; secrétaire ad
joint : M. Rougé; trésorier : M.
Jacquet; trésorier adjoint : M
Planton; archiviste : M. Laulain;
commission des désignations : MM.
Mattung. Abadie et Duclaux; com
mission de discipline MM. Mar
tung, Abadie, Bonhamy et Bastié.
sera
coup sur d’Oriola. qui a fait grosse
impression.
t
Bravo Mimoun
Lors de la première journée, la
France a remporté un accessit dans
le 10.000 m., ou notre représentant
Mimoun a pris une seconde place
inespérée derrière le Tchécoslovaque
Emil Zatopek, qui a fait cavalier
seul.
En athlétisme, dans le 100 m..
comme prévu, nos hommes ont été
largement domines, et si Cros s’est
qualifié pour la finale du 400 m.
haies, M n’a pu faire que cinquième
dans cette course.
Grosse déception dans le 5.00fl m.
où Vernier — notre grand espoir —
n'a pu accéder à la finale.
On connaît note faiblesse dans
les concours, aussi n'y a-t-il pas
lieu d’être surpris de nos médiocres
performances.
Il nous reste Hansenne, qui est
le favori du 800 m.
Dans « Marcel » reposent tous
nos espoirs d'enlever un des titres
les plus enviés des Jeux.
Alex n’était pas lui-même
Notre grande désillusion â été,
sans contredit, la défaite de Jany
dans le 100 m. Les nageurs améri
cains ont fait montre d’une supé
riorité écrasante en sprint. Alex, qui
n’avait pas donné l’impression d’être
lui-même lors de la premire journée,
a fini à une seconde de Ris. Il n’est
pas question d’excuser la défaite
du Toulousain.
Mais il convient néanmoins de
signaler qu’il avait été très fatigué
par la cérémonie Inaugurale à la
quelle 11 participait et aussi par
une alimentation notoirement insuf
fisante.
Jany peut-il se racheter dans le
1.500 et surtout dans le 400 m.? On
vaut l’espérer.
Organisation française
déplorable
Nos représentants à Londres se
plaignent amèrement de l’organisa
tion qui incombe au comité olym
pique français. Il n’y a pas de res
ponsables et chacun met en cause
le voisin. Les dirigeants français
répondent à de nombreuses invita
tions à dîner; pendant ce temps,
nos athlètes n’ont pas suffisamment
à manger.
Samedi, Jany est resté sans nour
riture de 11 h. à 18 h., aussi on
comprend qu’il n'ait pas brillé dans
sa série du 400 m. Les tireurs de
l’équipe de France a.u fleuret sont
restés dix heures sans manger. C'est
un scandale !
Et pendant ce temps, les Améri
cains reçoivent tous les jours par
avion pain frais, viande et fruits.
Nos dirigeants 6ont au dessous de
tout. On espère qu’il y aura des
comptes à rendre et que tous ces
Incapables seront balayés de ces pos
tes honorifiques où ils n’ont rien
à faire.
François MEYNIEU.
(Suite en page 6) •
Michèle Ostermeyer, championne olympique du disque
Marcel Hansenne, qui s'est classé troisième derrière l'Américain
Whitfield (champion olympique) et le Jamaïquais Wint,
Record olympique battu en i minute 49 secondes 2/10.
L’AFFAIRE NOE (D.S.A.P.)
fait du bruit en Languedoc
Nous avons reçu de Narbonne la
lettre suivante avec prière de l’ir-
sérer
TJn des clubs du Midi les plus
illustres, .plusieurs fois champion rte
France, justement réputé pour sa
loyauté sportive, la qualité de son
Jeu et rte son .prestige jusqu'ici in
discuté. est, paraît-il, sur le point
d’abandonner les "vertueux principes
qui (firent sa gloire et sa renommée
Sans égards pour ceux qui, par
leur dévouement et eur compéten
ce. forgèrent cette réputation, les
nouveaux dirigeants installés 4 la
tête du club viennent de les chas
ser, les rendant responsables d'une
situation (financière difficile et d'un
palmarès déficient...
C'est du premier "exploit de leurs
successeurs que nous voulons vous
en( retenir.
Sous prétexte rte lutter contre le
racolage. Us s'opposent à la muta
tion d’un de leurs joueurs, ii mil
personne me saurait contester la
qualité de pur n.niatenr, s'il est. Vrai
que cet oiseau rare existe encore. Ce
dernier, convoqué nu siège du club
s'entendit proposer le marché sui
vant : « L’avis favorable ne pour
rait lui être accordé que contre le
versement d’une somme permettant
au club de rentrer dans ses Irais an
térieurs d’équipements... »
Epuisé après sa victoire dans leaio.ooo mèt- des Jeux olympiques
Emiia Zatopek est soutenu par trois de ses camarades yougoslaves
BALENT
perdu pour le rugby ?
Castres. — Baient serait-il com-
proms pour le rugby? Un dirigeant
du C.-O. nous faisait part derniè
rement de ses appréhensions à, ce
sujet. L’excellent ailier castrais
souffrirait d’affections respiratoi
res. que la cure qu’il effectue ac
tuellement aurait pour but de faire
disparaître ou du moins d’atté
nuer.
Précisons qu'ils s’agit d’un joueur
qui rentre dans son pays natal pour
prendre tout simplement la ac
cession de soin père à la tête il af
faires importantes, tant dn n oint de
vue commercial que du pwiût de vue
agricole.
Excédé par de pareils procédés, le
père, qui assistait à cet entretien,
9e fâcha tout rouge et fit claquer
Jean BEDERE
entraînera-t-il
le S. U. Agenais ?
Cette question, chacun se la pose
et tout le monde y répond. Les uns
par l'affirmative, les autres par la
négative. Deux personnes sont seu
les habilitées pour donner une ré
ponse définitive et absolue. L’in
téressé lui-même et le président
Armand Bastoul qui s'est juré de
vaincre les hésitations et aussi
quelques ressentiments de celui qui,
il y a près de vingt ans, conduisit,
pour la première fois, le S. U. age
nais au championnat de France.
Bédère, lui, est muet. Il ne dit
pas ni oui ni non. et. estime que
ce n’est pas à lui de parler.
Quant au président Bastoul, il
est en vacances et ne rentrera que
dans quelques jours. Nous serons
alors fixé, car; il nous a promis
de nous informer officiellement.
Ce qui n’empêche pas certains de
considérer l’opération faite.
Du reste une information lais
sait entendre que « J.-B. B. » avait
rompu les pourparlers avec les diri-
gents du C* O. Lui ou eux. — R. D.
les portes. Il veut porter l’affaire au
bureau fédéral, et s'il n'obtenait pas
satisfaction par l'octroi de l’avis fa
vorable, il compte donner à cette
affaire la suite Judiciaire quelle
comporte.
Précisons aussi que le dirigeant
qui a pris la responsabilité de cette
machination n’est autre qu'un des
membres les plus importants de
l’Amicale des clubs de la division
fédérale. — G. R.
N. D. L. R. — Le club çn question
est ITT. S. A. perpignanais et le
Joueur visé est l’avant Noé, origi
naire de Narbonne, qui, incorporé
dans un régiment de Perpignan, a
Joué à l’U. S. A. P. pendant' toute
la durée de êon service militaire.
Libéré, il a demandé à jouer - chez
lui à ' Narbonne. N’est-ce pas nor
mal?
Quoi qu’il eu soit, l'affaire fait
pas mal de bruit en Languedoc.
Duhau et Brousse
- à Perpignan?
Pas impossible
Le treize catalan aurait fait
l’acquisition d’un excellent en
traîneur. Mais le morceau pa
rait bien gros! Et on accole
également à son nom celui de
Brousse. Mais les Marseillais
seraient-ils d’accord? A moins
d’un échange avec Cornés. Ce
qui ne serait pas impossible.
O CONTRAIREMENT A CE QU ON
AVAIT PU CRAINDRE un moment,
le Havre A. C. ne disparaîtra pas.
Un comité directeur provisoire vs>
s’occuper de l’équipe havraise, à. la
quelle la plupart des joueurs son*
restée fidèles.
DEUH
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TEL. : Rédaction, Z59-â2; administrât-, dépositaire. 263-30
ABONNEMENTS : Un an, 395 fr.; rlx mois : 200 franc
Mardi 3 août 1948 —
N° 5811.
ion.-
— Prix : 8 f r. J
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Hobdo fondé en 1919. Le plus FORT TIRAGE DU MIDI.
SCANDALE
à Londres
Pendant que les dirigeants
français s’empiffrent dans
les banquets, nos athlètes
la... sautent.
/
t.
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M" e OSTERMEYER, disque (41 m.
et en finale du fleuret par équipe
FRANCE bat ETATS-UNIS par 11
92)
à 5
Luigi VILLORESI termine, en vainqueur, son der
nier tour (A gauche, M. Louis Palmade, directeur
de la course)
Course par élimination au Grand Prix du Comminges
ORiSI
champion
incontesté
domina trop nettement ses adversaires
Il bat aux essais le record de Lebègue
(163 km. 508)
De nos envoyés spéciaux : Jean Boudey /
Jacques IPssautier, Jean Sautet«
S AINT-GAUBENS." 1er août. — Vingt concurrents prennent fs dé
part du grand erix du Comminges, discuté sur un circuit de
Il km. 005 à parcourir trente fois, soit une distance de
330 km, 150,
A 15 h. 20, !e départ est donné devant une foule record.
L’itaüen Yilloresi, à bord de sa Maserati 1.500 eme-, à double
compresseur, prend le commandem ent aussitôt et augmente sar >3 cesse
son avance,
perrière lui, Giraud-Gabantou s, sur Talbot, se maintient en se
conde position jusqu'au huitième tour qui marquera sdn abandon.
Raph (Talbot) et de Graffenried (Maserati) viennent dans l'ordre-
La chaleur caniculaire rend la
course très difficile' et plusieurs
aabndons sont enregistrés, notam
ment ceux de Manzon, Pozzi, Vey-
ron •'
A mi-course, neuf voitures,
seulement, restent en course
Peu après, Villoresi s’arrête à
son stand pour faire le plein d’es
sence ,• opération qui lui demande
57 secondes.
Mais le Transalpin conserve
néanmoins la première place.
Au dix-septième tour. Chiron une
magnifique remontée et talonne le
Suisse "de Graffenried. Il le passe
au tour suivant, puis dépasse Ro
sier qui rétrogradé en cinquième
position.
Et voici la pluie
Malgré une course parfaite de
régularité, Raph ne peut rien con
tre Villoresi et la pluie, qui fait
son apparition- au quinzième tour,
ne gênera pas sa marche victo
rieuse. Il terminera nettement dé
taché, devançant R&ph. Chiron et
Rosier ont terminé à. un tour. De
Graffenried. en panne d’essence, à
cinq tours de la fin, se voit con
traint d’abandonner alors qu’il se
maintenait à la cinquième place.
Villoreài, la classe du pilote et les
écarts entre ses. adversaires ont
beaucoup enlevé d’intérêt à ce
15e grand prix du Comminges, ter
miné seulement par sept concur
rents.
(Suite en page 5)
Graham, vainqueur du Grand Prix des motos, en pleine action
Quels ont été en 1947-48
Les meUIeurs j" Uqnes centre
Par leur position en mêlée, par
l’assise qu’ils donnent ou q-u’ils de
vraient donner à leur formation,
par la différence de possibilités aul
existe entre les deux postes, nous
avons séparé troisième lignes « cen
tres » et troisième lignes « ailes »,
Nous avons vu . la semaine dernière
les meilleurs de ces derniers, nous
allons aujourd'hui dédaigner, le jeu
quelque peu « en dentelle » des
wingers pour entrer dans la rude
bataille des packs, dans ce déploie
ment obscur de forces vives qu'est
le paquet proprement dit et qui
comprend certes première et secon
de lignes, mais aussi dans une
certaine mesure, les troisième li
gnes « centres ».
Parce. qu’il doit assurer l’équill-
La supériorité mécanique de bre de sa mêlée, le troisième ligne
Graham remporte le Grand prix (motos)
du Comminges
SainJ-Gaudens, 1er août. — mètres 050), en 59 m. 10 s. 3/10,
L'Anglais Graham a remporté ce moyenne : lli km. 59);
matin le Grand Prix motocycliste
du Comminges, couvrant les 198
kilomètres 8ÛC en 1 h. 23 m. 0 s.
3/10, et établissant le nouveau re
cord du tour avec une moyenne
dp 145 km. 932 (ancien record dé
tenu par l’Anglais Mellors, avec
une moyenne de 137 km 562),
Les principaux abandons furent
ce.ux des Anglais Thomas et An
derson, du Français Laffont et de
l’Ialien Pagani,
Voici le classement de l’épreu-
ivc :
1. Graham (G-B-), sur A. J, S-,
les 198 km, 100, en 1 h, 23 m.
09 s. 3/10;
2. West (G.-B.). sur A. J. S., en
1 h. 23 m. 41 s. 7/10:
3. Behra (Fr.), sur « Guzzi », en
1 h. 25 m, 49 s. 8/10;
4. Goffin (Bel.), sur « Triumph »
eu 1 h. 25 m. 53 s. 6/10;
5. Holdelmann. sur « Vélocette »
(Suisse) ;
6. Lhéritier (Fr.), en 1 h. 24 m.
17 s. 9/10, à un tour. Et le premier
du classement des 350 cm3 comp
tant pour le championnat de Fran
ce.
Haldeman premier
des side-cars
Saint-Gaudens. 1er août. —
L’epreuve de side-cars du Grand
Prix du Comminges a donné le
classement suivant :
1. Haledeman (Suisse), sur
c N orton », les dix tour* (110 kilo-
2. Guit (et Saroléa »), 1 h. 1 m.
30 s. 3/10.
A un tour :
3. Bollo (« Gilera »), 1 h. S m
15 s. 8/10;
4. Combes (« Saroléa ») 1 h-
4 m. 42 s. 7A0;
5. Chevalier (« Norton »), 59 m.
40 s. 7/10, à deux tours.
0OTU( :oi/L ’S!* 'm gg q \ ua c -g f
L'international Jean BASQUET
capitaine du S.-U. Agenals
et de l'équipe de France
centre gagne a être puissant et
lourd parce qu’il participe fréquem
ment à l’offensive directe née d'une
sortie de mêlée favorable, 11 doit
être rapide, bon attaquant et avisé.
par Lucien BAREGES
Que font, pendant
l’intersaison,
les rugbymen agenais ?
Oh! rassurez-vous. Ils ne se fa
tiguent pas-
Ils récupèrent les efforts qu’ils...
n’ont pas consenti et prennent de
sages et saines et décisives résolu
tions.
Pour ce que ça coûte.
Pour le moment la pêche à la li
gne est leur préoccupation domi
nante et la baignade leur délas
sement favori. Avec aussi la « guin-
chette ».
S’ils ne sont pas en condition ac
ceptable au début, ils se seront
toujours bruni... pas sur les pistes
du stade cependant.
Ils ont horreur de jouer les che
vaux de manège et la cendrée les
effraie. Ils préfèrent le sable fin.
On n'annonce ni départ ni ren
trée. On parle peu de ret-aite.
Le rugby dort à Agen. Il est en
léthargie.
Mais quand il va se réveiller! —
R. D.
Et matches Internationaux d’ail
leurs. on doit s’incliner et recon
naître la maîtrise de Basquet. Il
nous souvient des deux essais qu’il
signa devant les « Wallabies ». Es
furent tous deux marqués par une
décision, une détente, une force et
une lnteligence rares, c’étaient là
essais de, grand joueur. Il faut tout
de même reconnaître que derrière
les mastodontes Mega-Soro on peut
jouer à son aise et que l’on n’est
pas astreint à un labeur toujours
obscur.
(Suite en page 2.)
Alex JANY, classé 5 e au 100 1 . nage libre
a été la grande déception
de la deuxième journée
De notre envoyé spécial ;
L ES Jeux olympiqnues de Lon riras — des l'ouverture — ont ob
tenu le plus grand succès. Mais si la cérémonie inaugurale
s’est déroulée devant une fou le record, on a pu constater, dès le
lendemain, que les diverses épreu ves étaient suivies par une fouie
aussi nombreuse. Aujoulrd’hui enc ore, le stade de Wembley
archl-comble.
« La Marseillaise
Dès le premier jour, la France
était à l'honneur et le premier hym
ne national qui a été joué à Wem
bley .est la « Marseillaise ». Une
victoire inattendue au disque fémi
nin par Micheline Ost.ermeyer nous
a permis d’enlever le premier titre.
Nos tireurs au fleuret nous ont
également valu une première place
acquise de justesse certes. On sait
que les Italiens — qui sont des
tirurs de premier ordre — vendent
toujours chèrement leur peau. Une
fois encore, ils ont- été des adver
saires coriaces et c’est par l’avan
tage de deux touches qu'ils ont
battu les Transalpins.
Grâce à d’Oriola
La victoire de l’Orlola sur DI Rosa
contribua grandement au succès des
nôtres et Buhan fut remarquable
de précision et de science. Qn veut
espérer que nos escrimeurs se com
porteront aussi bien dans les épreu
ves individuelles. On compte beau-
Parce qu’enfin son rendement en est
accru d’autant 11 a tout Intérêt à
cultiver son souffle afin d’être en
particulier d'une réelle efficacité dé
fensive.
On peut avoir des troisième li
gnes « ailes » de 65 kilos. (Steele
Boodger, un des meilleurs avants
britanniques ne dépasse guère ce
poids mais pour la solidité de son
pack on a tout Intérêt a unir la
seconde ligne, par un gaillard ro
buste, dynamique et connaissant
le ruby.
« MIDI OLYMPIQUE »
a toujours raison
Emile Fabre à Castres
Nous avons annoncé dans no
tre dernier numéro que le se
conde ligne Emile Fabre, du
Stade toulousain, jouerait à
Castres.
Aujourd’hui la nouvelle est
officielle. Le Stade toulousain a
reçu, vendredi, la demande de
mutaition. Accordera-t-il lavis
favorable? On sait que la sai
son dernière il y eut pas mal de
tirage pour Larzabal.
Assisterons-nous, cette saison,
aux mêmes marchandages? Il
vaudrait mieux pas pour «' le
« prestige » du rugby.
Quoi qu'il en soit, Fabre, qui
dirige à Toulouse un cabinet
d’affaires, ^exploitera à Castres
une grosse entreprise de tissus.
LIBOURNE XIII
bien vivant
S /fy ROSSE surprise l’autre
s (J _ jour à Libourne, à la lec-
” U- ture du « Midi Olympi-
= que » ; Libourne XIII
S abandonne le rugbylü
£ Consultés, les dirigeants 11-
£ bournais pour, toute réponse,
S nous ont montré les nouvelles
S licences et nous ont précisé que
5 cet article, inspiré par on ne
S sait quel fantaisiste, leur a per
S mis, au contraire, de voir se
£ rapprocher d’eux quelques indé-
S cis. Pour le moment, aveé les
“ avants Moreau (ex.Paris XIII),
S Nodeau, Bodet, Labeyrie, Bon
£ nacaze. Rosolin (venant de
S Sainte-Foy) Escande (un Jeune
= de Thuir XIII), soldat à Li
£ bourne, « un impressionnant
S gabarit; Fourcade, en en arriè-
S ves : Lacombe, Bouvier, Gime-
£ nez, François Gaussens, les nou-
S veües recrues s Laurent (trois-
5 quart aile d Auch XV); Nousty
£ (trois^quart centre à Miramont,
S international amateur), les diri-
S géants libournais envisagent
£ avec d'autant plus de confiance
- l’avenir que diverses rentrées
2 (mêlée, aile, centre) renforce.
S ront encore cette équipe. « Avec
£ le moral qui nous anime tous,
£ Joueurs et dirigeants, m’a-t-ori
S dit, terminer dans les quatre
£ premiers sera pour nous un
— jeul »
= J.»R. DESTANS.
E N. D. L. R. — I/informatlon
5 annonçant dans notre dernier
£ numéro que Libourne XIII dls-
2 paraissait n’émanait pas ce no-
£ tre correspondant J.-R, Des-
£ tans. C’est un confrère parisien
5 qui en avait lancé lè bruit.
Basquet n. 1
Désignons notre leader, de suite
car U s'impose indiscutablement.
Guy Basquet, capitaine de l’équi
pe de France (1 m 85, 98 kilo6).
vite, ardent, décidé, astucieux, n’a
pas en France un adversaire à sa
taille si on le juge sur ses matches
Internationaux. à
Depuis deux saisons. l'Agenals qui
Joue à l'aille dans son club, sacri
fié visiblement à une politique
« d’internationalisme » évident. Hor
mis quelques rares matches capi
taux, Guy Basquet ne se livre
qu'épisodiquement et ceci n'est pas
toujours du goût du public et de
ses coéquipiers, ceci dit sans mé
chanceté aucune, et n’étant que la
simple et Inévitable reconnaissan
ce d’un état de fait.
Les arhires à XIII
du Sud-Ouest
Voici le bureau élu tout récem-
mentpar la Ligue régionale du Sud-
Ouest de rugby à treize :
Président : M. Martung, vice-
président ; M. Abadie; secrétaire :
M. Bonnemaure; secrétaire ad
joint : M. Rougé; trésorier : M.
Jacquet; trésorier adjoint : M
Planton; archiviste : M. Laulain;
commission des désignations : MM.
Mattung. Abadie et Duclaux; com
mission de discipline MM. Mar
tung, Abadie, Bonhamy et Bastié.
sera
coup sur d’Oriola. qui a fait grosse
impression.
t
Bravo Mimoun
Lors de la première journée, la
France a remporté un accessit dans
le 10.000 m., ou notre représentant
Mimoun a pris une seconde place
inespérée derrière le Tchécoslovaque
Emil Zatopek, qui a fait cavalier
seul.
En athlétisme, dans le 100 m..
comme prévu, nos hommes ont été
largement domines, et si Cros s’est
qualifié pour la finale du 400 m.
haies, M n’a pu faire que cinquième
dans cette course.
Grosse déception dans le 5.00fl m.
où Vernier — notre grand espoir —
n'a pu accéder à la finale.
On connaît note faiblesse dans
les concours, aussi n'y a-t-il pas
lieu d’être surpris de nos médiocres
performances.
Il nous reste Hansenne, qui est
le favori du 800 m.
Dans « Marcel » reposent tous
nos espoirs d'enlever un des titres
les plus enviés des Jeux.
Alex n’était pas lui-même
Notre grande désillusion â été,
sans contredit, la défaite de Jany
dans le 100 m. Les nageurs améri
cains ont fait montre d’une supé
riorité écrasante en sprint. Alex, qui
n’avait pas donné l’impression d’être
lui-même lors de la premire journée,
a fini à une seconde de Ris. Il n’est
pas question d’excuser la défaite
du Toulousain.
Mais il convient néanmoins de
signaler qu’il avait été très fatigué
par la cérémonie Inaugurale à la
quelle 11 participait et aussi par
une alimentation notoirement insuf
fisante.
Jany peut-il se racheter dans le
1.500 et surtout dans le 400 m.? On
vaut l’espérer.
Organisation française
déplorable
Nos représentants à Londres se
plaignent amèrement de l’organisa
tion qui incombe au comité olym
pique français. Il n’y a pas de res
ponsables et chacun met en cause
le voisin. Les dirigeants français
répondent à de nombreuses invita
tions à dîner; pendant ce temps,
nos athlètes n’ont pas suffisamment
à manger.
Samedi, Jany est resté sans nour
riture de 11 h. à 18 h., aussi on
comprend qu’il n'ait pas brillé dans
sa série du 400 m. Les tireurs de
l’équipe de France a.u fleuret sont
restés dix heures sans manger. C'est
un scandale !
Et pendant ce temps, les Améri
cains reçoivent tous les jours par
avion pain frais, viande et fruits.
Nos dirigeants 6ont au dessous de
tout. On espère qu’il y aura des
comptes à rendre et que tous ces
Incapables seront balayés de ces pos
tes honorifiques où ils n’ont rien
à faire.
François MEYNIEU.
(Suite en page 6) •
Michèle Ostermeyer, championne olympique du disque
Marcel Hansenne, qui s'est classé troisième derrière l'Américain
Whitfield (champion olympique) et le Jamaïquais Wint,
Record olympique battu en i minute 49 secondes 2/10.
L’AFFAIRE NOE (D.S.A.P.)
fait du bruit en Languedoc
Nous avons reçu de Narbonne la
lettre suivante avec prière de l’ir-
sérer
TJn des clubs du Midi les plus
illustres, .plusieurs fois champion rte
France, justement réputé pour sa
loyauté sportive, la qualité de son
Jeu et rte son .prestige jusqu'ici in
discuté. est, paraît-il, sur le point
d’abandonner les "vertueux principes
qui (firent sa gloire et sa renommée
Sans égards pour ceux qui, par
leur dévouement et eur compéten
ce. forgèrent cette réputation, les
nouveaux dirigeants installés 4 la
tête du club viennent de les chas
ser, les rendant responsables d'une
situation (financière difficile et d'un
palmarès déficient...
C'est du premier "exploit de leurs
successeurs que nous voulons vous
en( retenir.
Sous prétexte rte lutter contre le
racolage. Us s'opposent à la muta
tion d’un de leurs joueurs, ii mil
personne me saurait contester la
qualité de pur n.niatenr, s'il est. Vrai
que cet oiseau rare existe encore. Ce
dernier, convoqué nu siège du club
s'entendit proposer le marché sui
vant : « L’avis favorable ne pour
rait lui être accordé que contre le
versement d’une somme permettant
au club de rentrer dans ses Irais an
térieurs d’équipements... »
Epuisé après sa victoire dans leaio.ooo mèt- des Jeux olympiques
Emiia Zatopek est soutenu par trois de ses camarades yougoslaves
BALENT
perdu pour le rugby ?
Castres. — Baient serait-il com-
proms pour le rugby? Un dirigeant
du C.-O. nous faisait part derniè
rement de ses appréhensions à, ce
sujet. L’excellent ailier castrais
souffrirait d’affections respiratoi
res. que la cure qu’il effectue ac
tuellement aurait pour but de faire
disparaître ou du moins d’atté
nuer.
Précisons qu'ils s’agit d’un joueur
qui rentre dans son pays natal pour
prendre tout simplement la ac
cession de soin père à la tête il af
faires importantes, tant dn n oint de
vue commercial que du pwiût de vue
agricole.
Excédé par de pareils procédés, le
père, qui assistait à cet entretien,
9e fâcha tout rouge et fit claquer
Jean BEDERE
entraînera-t-il
le S. U. Agenais ?
Cette question, chacun se la pose
et tout le monde y répond. Les uns
par l'affirmative, les autres par la
négative. Deux personnes sont seu
les habilitées pour donner une ré
ponse définitive et absolue. L’in
téressé lui-même et le président
Armand Bastoul qui s'est juré de
vaincre les hésitations et aussi
quelques ressentiments de celui qui,
il y a près de vingt ans, conduisit,
pour la première fois, le S. U. age
nais au championnat de France.
Bédère, lui, est muet. Il ne dit
pas ni oui ni non. et. estime que
ce n’est pas à lui de parler.
Quant au président Bastoul, il
est en vacances et ne rentrera que
dans quelques jours. Nous serons
alors fixé, car; il nous a promis
de nous informer officiellement.
Ce qui n’empêche pas certains de
considérer l’opération faite.
Du reste une information lais
sait entendre que « J.-B. B. » avait
rompu les pourparlers avec les diri-
gents du C* O. Lui ou eux. — R. D.
les portes. Il veut porter l’affaire au
bureau fédéral, et s'il n'obtenait pas
satisfaction par l'octroi de l’avis fa
vorable, il compte donner à cette
affaire la suite Judiciaire quelle
comporte.
Précisons aussi que le dirigeant
qui a pris la responsabilité de cette
machination n’est autre qu'un des
membres les plus importants de
l’Amicale des clubs de la division
fédérale. — G. R.
N. D. L. R. — Le club çn question
est ITT. S. A. perpignanais et le
Joueur visé est l’avant Noé, origi
naire de Narbonne, qui, incorporé
dans un régiment de Perpignan, a
Joué à l’U. S. A. P. pendant' toute
la durée de êon service militaire.
Libéré, il a demandé à jouer - chez
lui à ' Narbonne. N’est-ce pas nor
mal?
Quoi qu’il eu soit, l'affaire fait
pas mal de bruit en Languedoc.
Duhau et Brousse
- à Perpignan?
Pas impossible
Le treize catalan aurait fait
l’acquisition d’un excellent en
traîneur. Mais le morceau pa
rait bien gros! Et on accole
également à son nom celui de
Brousse. Mais les Marseillais
seraient-ils d’accord? A moins
d’un échange avec Cornés. Ce
qui ne serait pas impossible.
O CONTRAIREMENT A CE QU ON
AVAIT PU CRAINDRE un moment,
le Havre A. C. ne disparaîtra pas.
Un comité directeur provisoire vs>
s’occuper de l’équipe havraise, à. la
quelle la plupart des joueurs son*
restée fidèles.
DEUH
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