Titre : Midi olympique : organe de défense du sport méridional
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1948-07-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344139915
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 juillet 1948 27 juillet 1948
Description : 1948/07/27 (N1810). 1948/07/27 (N1810).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3264611t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, JO-20757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2019
GAGNE de haute lutte le J¥ TOUR DE FRANCE
Conehita Cintron plaçant la rejon de muerte
v Lire notre rubrique tauromachique en page 5.
entre HASE IR AT B et
cien Teisseire de sacrifier sa
chance, encore grande, à celle de
Bobet. Mais la victoire était au
bout... H ne s’agissait que de faire
montre de fermeté-
(Suite page
Giovanni CORRIERI bat nettement TEISSEIRE au pare das
Princes et enlève la dernière étape du Tour.
de
Gino Bartali a renouvelé son
exploit de 1938. Il fut même
plus brillant qu’il y a dix ans.
On estime à plus de 2 mil
lions de franc', le montant des
prix et primes eue fui rapporte
sa victoire dans le trente-cin
quième Tour rie France.
© L EFLAMBEAU OLYMPIQUE A
SON POINT CULMINANT : Le flam
beau olympique est passé dans la.
nuit de.vendredi, au point le plue
haut de .son Itinéraire, entre Olym-
pie et Londres, les coureurs suis
ses l’ont porté à une altitude de
2.009 mètres au col du Sîmplon.
La majorité des critiques furent d’acoord pour affirmer que le
Tour de France 1947 n’avait pas été un grand Tour de France. Et
l’on sentait à travers ces doléances, que la "personnalité du vain
cueur Robic n’était pas étrangère à cet état d’esprit. On reprocha à
sa victoire de manquer de panache, d’avoir été acquise sur un coup de
dés, voire sur un coup de bourse: en bref de n’être pas dans la tra
dition de celles d’autrefois.
Et nous ne sommes pas loin de
moire que la même observation eût.
été adressée à Bobet, s’il avait
cette année, envers et contre tous,
inscrit son nom au palmarès. Caij
la critique ne fut pas tendre pour
le Breton, auquel on reprocha sa
légèreté et une tendance juvénile
à. gaspiller ses forces. On lui re
procha aussi d’avoir défait les
plans primitivement dressés au
détriment de l’équipe tout entière.
En bref, on semblait lui refuser
le droit del vouloir» brutalement
s’emparer d’une épreuve oui ne fut
jamais l'apanage que d’un cham
pion déjà touché par l’aile de la
renommée. Bobet fera l’an pro
chain un vainqueur acceptable,
car sa propre popularité est désor
mais assise.
B art ali a-t-il sauvé
le Tour de la médiocrité ?
De là peut-on conclure que Bar-
tali ait sauvé le Tour 1948 de la
médiocrité? On a parlé à son en
droit d'aisance « souveraine ».
Avec justesse, d’ailleurs, car l’Ita
lien régna sur le peloton comme
un berger sur son troupeau. Il
partit lorsqu’il le voulut bien et
ne fournit son effort qu’à bon es
cient au moment opportun... Son
nom au palmarès reste et restera
dans l’esprit des foules comme lié
à celui d’un Tour de France ex
ceptionnellement orllant.
La victoire de Guy Lapébie, tout
en flattant notre amour-propre,
n’aurait pas manqué de soulever
certaines critiques. Car on aurait
mal compris qu’un pistâtd spécia
lisé ait pu remporter l’epieuve sur
route type de la saison. Celle de
Schotte n’aurait nullement frappé
l’opinion, car nous revenions avec
lui au laboureur genre Heusghem.
Lambot, Scieur, non à l’artiste
genre Henri Pélissier ou Bartali
qui gagnèrent toujours avec cette
« aisance souveraine » dont nous
parlions plus haut.
La classe exceptionnelle de lTta-
lien, le rappel exploité de ses ver
tus domestiques, civiques et reli
gieuses, ont bâti autour de son
nom une légende impérissable
dont ne pourra que bénéficier le
Tour de France 1948 dans l'esprit
des foules.
L’inévitable esprit français...
La discussion majeure de ce
Tour de France restera axée autour
de la carence dont fit preuve le
team français. On accusa en pre
mier chef Archambaud de n’avoir
pas su imposer sa-tactique; en se
cond de manquer de spychologie
et del doigté. On cublie un peu
trop l’ampleur du rôle confié à
l’ex-recordman de l’heure. Il avait
à diriger des champions confirmés,
vedettes adulées du public, qui
n’ont rien ou qui croient n’avoir
plus rien à apprendre. L’intrusion
dans ce clan, déjà secrètement di
visé, d’un jeune qui, au fil des ki
lomètres s’affirmait sans crier gare
comme un vainqueur certain
n’était justement pas fait pour
arranger les choses. On ne crut
pas d'abord en Bobet, avec justice,
car l’on estimait qu’il paierait ses
efforts inconsidérés et l'on atten
dait la montagne pour le voir s’ef
fondrer... Il tint, et, qui mieux est
consolida sa position. L’unanimité
aurait donc dû se faire autour de
son nom. Il n'en fut. rien, bien au
contraire; et là reapparut l’inévi
table esprit français. 13 pouvait
sembler dur de demander à Lu-
Au moment où j’écris ces Ilg nés. Je Tour rte France a baissé son
rideau et est entré dans l’Histoire. J’y songe, comme au rugby, com
me aux Jeux olympiques, qui vont passionner le monde, dans un état
de calme qui tient au village où j e me trouve. C'est un tout petit vil
lage de i'Ariège, qui célèbre sa fê te annuelle. C'est un tout petit vil
lage où l’on travaille avec autant d e sérénité que de persévérance, A
chacune de mes visites je sens battre le cœur de son âme. dans I In
tervalle, il y a eu des morts, des ma riages, des naissances. La mort y
prépare la vie, les Individus passen t, mais la commune reste; comme ce
n’est jamais la même eau qui cfian te dans la rivière éternelle. Et j'ai
assisté, le matin, à un déroulement de cérémonies simples dont la li
turgie pure m'a singulièrement é motionné; la messe dans la vieille
église, le comité de la fête *utour d e l’harmonium, chantant avec les
enfants, sans une fausse note.
La visite pieuse de toute la poptv-
la/tion au cimetière où l’on déposa
un bouquet sur le socle de la croix
centrale pour honorer les morts,
tous les morts, même ceux qui n’a
vaient plus de famille, même des
Marocains tombés au cours de tra
vaux dans la montagne et qui s’é
taient incorporés à la terre de Fran
ce — la. minute de silence des hom
mes raidis au gards>-à-vous, des fem
mes. la tête inclinée, fut émouvante
— puis le cortège se dirigea vers le
-monument aux morts, dû a.u génie
de Bourdéile, où la gerhe fut placée
par un ancien combattant; taudis
qu'après la communion du. souve
nir, « La Marseillaise » raidissait en
core les attitudes. Lorsque, au Re
tour, la jeunesse dont j’aime la spor
tivité et l' a noblesse de sensibilité, se
groupa devant la porte de ce vieux
La Selouze qu’ils avalent choisi
comme leur président, et entonna
pour le surprendre cette « chanson
du Ca-Ju », qui effaça les rivalités
de Capoulet et de Junac, ce dernier
ne put retenir s;s lamies. C’était si
simple et si pur, là-bas. t-ans la
Labrousse reste fidèle
à ses couleurs
Fortement pressenti par les diri
geants de Lyon XIII, qui comptaient
lui confier la direction de leur équipe,
l'excellent troisième ligne norbonnàis
Labrousse restera, finalement, à ses
couleurs.
Cette heureuse nouvelle, confirmée
officiellement par les dirigeante du R.
C. narbonnais. a causé dans toute la
Navrés à la pensée qu’ils pourraient
Eeptimanie la plus vive satisfaction,
perdre leur sympathique barman, les
fidèles habitués du « Splendid Bar »
sont ravis de la décision de leur ami,
décision à laquelle ils ne sont pas com
plètement étrangers (d’ailleurs). —
A. S.
M. Henri Bru, vice-président
du comité du Languedoc
Au cours de la prochaine réunion du
comité du Languedoc de rugby. M. lé
docteur Garbay compte présenter la
candidature de M. Henri Bru au poste
de vice-président délégué. Il n'est pas
besoin de préciser que cette proposi
tion réunira l’unanimité des suffrages.
montagne, c’était tellement l e cul
te de la tradition dans le renou
veau, c'était tellement dire : « O
morts, nous affirmons votre survie-
par la vitalité de cette sève qui nous
vient de voué; par nos travaux et
nos Joies nous célébrons votre re-
en Français et en artiste, admirant
naissance », que Je goûtai le tout
un de ces chefs-d’œuvre de condui
te collective comme il s’en produit
toujours dans notre pays quand on
fait appel à son aristocratie millé
naire.
Et puis nous parlâmes du Tour.
On m’apprit que Gauthier avait ga
gné l'avant-dernière étape et que
rien dans le classement ne serait
probablement changé avant l’arrivée
au Parc des Princes. Tous ces jeunes
paysans et citadins en vacances sa
vaient, au milieu de leurs danses,
'es résultats. Et certains me don
naient les détails.
J’appréciais leur bon sens et leur
calme. Ils citaient les gagnants et
ne critiquaient personne. Aucune
passion, beaucoup d’intérêt, mais pas
d’injustice. Nul ne mettait en doute
la classe supérieure de Bartali. tout
en reconnaissant que l’équipe ita
lienne, choisie par lui. n’avait lutté
que pour le maître.
Aucune parole déplacée sur Ar
chambaud et les champions de l’é
quipe nationale. Le cultivateur parle
lentement et réfléchit. Et, digéré par
le milieu. Je pensais comme eux. Je
ne voulais reconnaître, dans la dé
faite individuelle et par équipe, que
l’énergie et l’endurance au mal ma
nifestées par des hommes dont tous
les défauts sont largement rachetés
par ces qualités.
(Suite en page 4 )
VASLIN CHEZ LES XIII?
Bobard, dit-on à Tarbes
Tarbes. (De notre correspondant par
ticulier.) — A la suite de l'annonce
faite par un confrère, du passage à
Carcassonne XIII de l’international B.-
Henri Vaslin, nous avons interrogé
quelques-uns de ses camarades du Sta-
doceste et du Séméac-Olÿmpique.
Tous nous ont répondu : « C’est sû
rement un nouveau bobard, car lors
de sa toute récente venue ici, Vaslin
ne nous a parlé de rien au sujet des
XIII et a, par contre, discuté joyeu
sement de la prochaine saison du Sta-
doceste sous l’égide de Recaborde. »
Donc, en cette fin juillet *548. au.
cun stadoclste n'a demandé de mqta.
tlon, restant tous fidèles à leur club.
J. V.
Autre son de cloche
Après cette mise au point de notre
correspondant tarbais, nous avons té.
léphoné à un dirigeant de l’A. S. car.
cassonnaise ;
«Vaslin chez nous?... Peut-être bien
qu’oui, nous a-t-il répondu. Peut-être
bien qu’non... Mais plutôt oui. »
Alots... qui croire?
LES ENGAGES
MEYRAT (Français), Delahaye.
MAIRESSE (Français), Delahaye.
SIMON (Français), Délahayé.
GHABOUD (Français), Delahaye.
HUc (Français), Talbot, 3 1.
PA^ZI (Français), TTai'bot 3 1.
U'HIRON (Français), Talbot, 4 1. 8.
GIRAUD'CABANTOUS (Français), Talbot, 4 L 8
GOMOTTI (Italien), Talbot, 48.
R A PH (Français), Talbot 48.
ROSIER (Français), Talbot 48.
ETANCELIN (Français), Talbot 48.
DE CORTANZE (Français), Peugot Darl-Mat.
BONNET (Français), D. B. 2 1.
O RLE Y (Américain), Todd Spécial! 2 L
CHARDONNET (Français), Météore.
LOYER (Français), Météore.
RIGHETTI (Italien), Ferrari 2 1.
BIONDETTl (Italien), Ferrari, 2 1
Prince B Ira (Siam), Maserati.
P A G AN I (Italien), Maserati.
DE GRAFFENRIED (Suisse), Maserati.
A S C A RI ( Italien ), Maser ati.
VI LL A R ESI (Italien), Maserati. \
Les « disparus »
au fil des étapes
Ire ETAPE : Zahaf (S.-E.),
Salimbeni Fazio (C. It.)
2e ETAPE : Aeschllman (Int.),
Rogiers (Bel.), tionte (C. It.). —
3e ETAPE : Pontet (Ouest),
Storacchi (C. It.), Massai (C.-
S.-O.), 'Fassin (Ouest), cap ut
(Fr,). — 4e ETAPE ; De Santl
(It,), Pernac (S.-E.), Mollin (A.
B.). — 5e ETAPE : Person
(Ouest), Lauze (S.-E.), Drel
(C. It.). 6e ETAPE : l*au-
.ivels, Baker, Ackermann (Holl.-
Lux,), M. Bonnet (S.-E.). —•
7e ETAPE : Rossello (It.). Fach-
leitner et Idée (Fr.), Lévêque
(C.-S.-O.), A. Verschueren (A.
B ). — 8e ETAPE : J. et L.
Lauk, Mignat (Parts), Deprez
( N.-E.-I.-de-Fr. ), Btever (Hoü.-
Lux.). — !)e ETAPE : Uallens
(B.). Franken (H.-Lux.), Aesch-
llmann (Int.), Desbats (C.-S.-
O ), Marcelak (N.-E.-I.-de-Fr. ). —
10e ETAPE : Danguillaume
(Fr.), Rondelé (A. B.), Guégan
et Marte (Ouest), P. Maye (C.-
S.-O.). — lie ETAPE ; Kemp
(Holt.-Lux.), Muller (N.-E.-I.-de-
F.), Goasmat (Ouest). .— lie
ETAPE : Mertens et Kamon
(Bel.), Goussot (Paris), Cogan
et Carpentier (Ouest), Marinelli
(Paris). _ 13e ETAPE : Diot
(Paris), Hèlary, Cafti, N.-E.-l..
de-Fr.), Meersman, Jomaux,
Renders (A. B.), Brambilla
(Int,). — 14e ETAPE : Cottur
(Itl.), De Muer (N.-E.-I.-de-Fr.),
Tacca, X. Joly (Int.), Declercq
(B.), Mathys et Rosseel (A. B ),
Coppini (C. Ital.), (bu pin
(Ouest), Molirieris, RollandE.). Pras (C.-S.-O.). — 15e
ET.lPE : Ronconi (Cad. Itat),
Macorjg (C.-S.-O.), Sciardis
(Int.). — 16e ETAPE : De Grl-
baldy (N.-E.-I.-de-F.), Orts (C.-
S.-O.). — 17e ETAPE : De Hoog
(Holl.-Lux.). — 18e ETAPE :
Bonnaventure (Ouest).
J.=P. WIMILLE
n’a pas de voiture
pour courir
le (( Comminges »
Après avoir annoncé WlmiHe
dans les partants probables, les
organisateurs ont été contraints
de modifier la lis.te des engagés
et d’envisager son forfait.
En effet. Te pilote français est
lie par contrat avec Alfa-Roméo
et Stmca-Gordini; aucune (le
ces marques n’a de voitures en
gagées dans ce Grand-Prix.
Aussi Jean-Pierre, la mort dans
l’âme, est-il contraint de res
ter sur la touche...
Une dernière démarche est
tentée par les organisateurs
pour permettre a Manille de
participer au « Comminges »
sur une autre marque et de
conserver ainsi ses chances in
tactes pour le championnat de
France des conducteurs.
L’écurie Ferrari subira aussi
quelques modifications. Le
prlncèN-Igor étant obligé de re
gagner immédiatement l’Améri
que, c’est. l’Italien Righetti qui
le suppléera. Si, par cas une
défection se produisait dans
cette firme. Louveau Maserati)
et E. Martin (Flazer Nach) se
raient les pilotes de remplace
ment.
Signalons enfin le beau geste
du directeur d’Aîfa Roméo, qui
autorise Ascarl à participer a
cette épreuve sous une marque
rivale.
J. 1,
■-S
Maurice André :
600.000 francs
H eembl» que le Nartxmnala, Mauri
ce André, soit bien perdu aussi bien
pour le S. C. albigeois que pour Albl
xm.
Par contre, le Stade toulousain et
Lyon XIII auraient les yeux sur lui;
La eluib lyonnais lui offrirait 600.000
francs à la signature.
FRANCE OLYMPIQUE NI0I SPORTIF
AUTO ET SPORTS ET SPORTS
OU MIDI RÉUNIS
EDITION PYRÉNÉES-LANGUEDOC
Olffumév par la ‘.IIËPËCHG du Midi"
DIRECTION ADMINISTRATION :
AO. RUE GAMBETTA
TOULOUSE
TEL. s Rédaction, Î59-JI; administrât-, dépositaire. 263-30
ABONNEMENTS s Un an, 395 fr.; rlx mois i 200 frano-
Mardi 27 juillet 1948 — N° I8IO — Prix: 8 fr.
Chèque postal i 16-63- Reg. Com. 3926 b
Hebdo fondé en 1919. Le plus FORT TIRAGE DU MIDI.
LE RUGBYMAN
P0RTHAULT
champion de France
du 100 mètres juniors
Dans la finale du championnat
da France de 100 mètres juniors,
j disputée dimanche après-midi, au
stade Jean-Bouln, le rugbyman-
Alain Porthault. du Raoing-C. F.,
sélectionné pour les Jeux olympi
ques, a pris la première place, en
10 s. 9/10, devant Gaïde (A. S.
P. P.) et Bonino (Dijon,’.
Sur 330 km.
Détenteur
du maillot jaune
BARTALI : Premièe étape, puis
de la quatorzième à la vingt
et unième.
BOBET : Quatrième étape, puis
de la sixième à la treizième.
LAMBRECHT ; Troisième et
cinquième étapes.
ENGELS ; Deuxième étape.
iE IPI LC eues
FIN1TA LA COMEDIA...!
GINO BARTALI
dominant d’une Classe
tous ses concuwà&émts
DIMANCHE, AU 15 e GRAND PRIX DU COMMINGES
L± --' ur •" - 11 --LL.IUUI.U 11 —ii.m, il rr?j—Lfiu—iM.ijgjBaAmfiu, i "fjji!.jK.L..Liii'’ —MB h —i. -, i.i,. mb— "jbli "' b u bbb— ■ — m
Nouvelle lutte vitesse-résistance
Les engagés
“ MOTO S ”
Catégorie 500 cm3
ANDERSON (Angleterre).
THOMAS (Angleterre).
WEST (Angleterr \
MCMNERET (France).
GOFFIN (Belgique).
BEHRA (France).
LEFEVRE (France).
COLLOT (Franoe).
HOUEL (France).
PERRIN (France).
LAFFONT (France).
N AU DO N (France),
BARTHE (France).
RIC (France).
G U IT (France),
WEDELL (France).
POST (France»-
HALDERMANN (Suisse)
NOGGHI (Italie).
LAMARQUE (France).
LHERITIER (rrance).
Side-cars
Haldemann, Staerkede, Auber,
Cavana, Wagner, Masuy, Maria.ni,
Hordelalay, Chevalier, Bolland,
Moschetto, Henric, Drion.
COMMINGES « 47 » : LE DEPART DU QUATORZIEME GRAND PRJX
VIENT D’ETRE DONNE AU BAS DE LA COTE DE LA GARENNE.
DEJA, DEVANT LES TRIBUNES. LE LOT IMPOSANT DES VOITURES
S’ETIRE. AU PREMIER PLAN, ON RECONNAIT LOYER, (CISITALI4)
RAPH (MASERATI), LOUVEAU (MASERATI), POZZI (DELAHAYE)
ET, AU CENTRE, L'ANGLAIS HASMOORE (E. R. A.).
La distance peut, une fois
donner la décision a la
A EG le quinzième Grand Prix du Comminges. c’est un nouveau
match à deux que vont se livrer Talbot et Maserati, marques
qui prédomineront dans cette épreuve puisque les usines de Su-
resnes aligneront quatre « Lago 4$ », 2 Talbot 4 I. s et deux
3 litres, oontre cinq voitures à la firme transalpine.
De par la rapidité du circuit, il
est logique de prévoir une domina
tion assez nette des Maserati, en
vitesse pure. Elles nous avaient
donné, l’année dernière, un bril
lant aperçu de leur possibilité jus.
qu’à mi-course, puisque trois de
lçur écurie étaient en tête. On sait
aussi qu’un violent orage les
avaient mises « out », après avoir
quitté la route, chacune leur tour,
sur dérapage près du virage de
Villeneuves.
Avec Villerosi comme chef de file,
on peut être encore assuré d’un
début de course rondement mené.
Il est, à juste titre, le coureur le
plus vite d Europe, ses nombreux
records de circuit en font foi. On
sait aussi avec quels soins « Villo »
et son équipe préparent leur ma
chine; nul doute qu’il prendra le
départ avec la ferme intention
d’inserrie pour la première fois son
nom au palmarès, ainsi que celui
de sa marque.
La firme italienne sera, du reste,
riche en éléments de qualité, et
Ascari, de Gra/enried, prince Bira,
Fagani, ne partiront pas pour jouer
les seconds rôles, loin s’en faut.
Aussi « Maserati » sera-t-elle, di
manche, par l’homogénéité de son
écurie, et par les voitures qui vien
nent de subir les derniers perfec
tionnements de la technique tran
salpine. la marque à battre.
On a pu se rendre compte des
résultats obterfüs à Reims, où Vil-
loresi, au volant de sa 1.500 cm3,
tenait l’Alfa-Romeo de Wimille en
échec, avec une moyenne de 174
kilomètres réalisée sur un tour de
circuit.
Les nouvelles « Lago » Talbot
Après l’excellent tenue de ses
voitures au Grand Prix de l’A. C.
F, la firme française' ne s’aligne
Plus en parent pauvre dans les
épreuves internationales. Au point
de rue résistance, elles ont fait
leurs preuves puisque trois voitures
se sont classées tout de suite après
les Alfa-Romeo, à plus de 150 km.
à l’heure de moyenne sur un par
cours de 500 kilomètres. Si les Ma
serati leur rendent encore quel
ques centaines de tours-minutes à
l'aigu,ille du tachymétre, les voitu
res « bleues » auront l’avantage
de Pouvoir « tenir » les 330 km.
sans ravitailler en essence.
Aussi est-on en droit d’attendre
une très belle course des voitures
françaises. Battues en vitesse, il est
logique de prévoir un,e course d’at
tente de ces dernières, puisque au
150e km. les voitures italiennes
devront se ravitailler. Sur ce point
critique, la lutte sera engagée et
si, de part et d’autre, les moteurs
ne souffrent pas trop, nous verrons
à ce Grand Prix- des courses pour
suites qui . seront du plus haut in
térêt.
ion française
Les « Ferrari i> outsiders
Ferrari, dernière née des voitu
res de_ course de la péninsule, s’est
déjà établie une solide réputation
dans ce domaine; et les nouvelles
2 litres d’une cylindrée sensible
ment égale aux 1.440 cm3 Gor-
dini, sont beaucoup plus rapides.
Depuis leur première sortie à
Perpignan,_ les modifications appor
tées au châssis (bien trop long)
et- au moteur encore à son stade
(Suite en page 6>
Le Suisse HALDEMANN, vain
queur l'année dernière, en
catégorie 350 cm3.
'SUD-AUTOMOBILES
17, allées des Demoiselles, Toulouse * Téléph. 493.57
CONCESSIONNAIRE! G. F. A.
Rien que fies marques de haute qualité
CAMIONS : BERNARD - DELAHAYE - LAFFLY - UNIC
VOITURES: DELAHAYE - DELAGE
t .t vd fk i e n v
Conehita Cintron plaçant la rejon de muerte
v Lire notre rubrique tauromachique en page 5.
entre HASE IR AT B et
cien Teisseire de sacrifier sa
chance, encore grande, à celle de
Bobet. Mais la victoire était au
bout... H ne s’agissait que de faire
montre de fermeté-
(Suite page
Giovanni CORRIERI bat nettement TEISSEIRE au pare das
Princes et enlève la dernière étape du Tour.
de
Gino Bartali a renouvelé son
exploit de 1938. Il fut même
plus brillant qu’il y a dix ans.
On estime à plus de 2 mil
lions de franc', le montant des
prix et primes eue fui rapporte
sa victoire dans le trente-cin
quième Tour rie France.
© L EFLAMBEAU OLYMPIQUE A
SON POINT CULMINANT : Le flam
beau olympique est passé dans la.
nuit de.vendredi, au point le plue
haut de .son Itinéraire, entre Olym-
pie et Londres, les coureurs suis
ses l’ont porté à une altitude de
2.009 mètres au col du Sîmplon.
La majorité des critiques furent d’acoord pour affirmer que le
Tour de France 1947 n’avait pas été un grand Tour de France. Et
l’on sentait à travers ces doléances, que la "personnalité du vain
cueur Robic n’était pas étrangère à cet état d’esprit. On reprocha à
sa victoire de manquer de panache, d’avoir été acquise sur un coup de
dés, voire sur un coup de bourse: en bref de n’être pas dans la tra
dition de celles d’autrefois.
Et nous ne sommes pas loin de
moire que la même observation eût.
été adressée à Bobet, s’il avait
cette année, envers et contre tous,
inscrit son nom au palmarès. Caij
la critique ne fut pas tendre pour
le Breton, auquel on reprocha sa
légèreté et une tendance juvénile
à. gaspiller ses forces. On lui re
procha aussi d’avoir défait les
plans primitivement dressés au
détriment de l’équipe tout entière.
En bref, on semblait lui refuser
le droit del vouloir» brutalement
s’emparer d’une épreuve oui ne fut
jamais l'apanage que d’un cham
pion déjà touché par l’aile de la
renommée. Bobet fera l’an pro
chain un vainqueur acceptable,
car sa propre popularité est désor
mais assise.
B art ali a-t-il sauvé
le Tour de la médiocrité ?
De là peut-on conclure que Bar-
tali ait sauvé le Tour 1948 de la
médiocrité? On a parlé à son en
droit d'aisance « souveraine ».
Avec justesse, d’ailleurs, car l’Ita
lien régna sur le peloton comme
un berger sur son troupeau. Il
partit lorsqu’il le voulut bien et
ne fournit son effort qu’à bon es
cient au moment opportun... Son
nom au palmarès reste et restera
dans l’esprit des foules comme lié
à celui d’un Tour de France ex
ceptionnellement orllant.
La victoire de Guy Lapébie, tout
en flattant notre amour-propre,
n’aurait pas manqué de soulever
certaines critiques. Car on aurait
mal compris qu’un pistâtd spécia
lisé ait pu remporter l’epieuve sur
route type de la saison. Celle de
Schotte n’aurait nullement frappé
l’opinion, car nous revenions avec
lui au laboureur genre Heusghem.
Lambot, Scieur, non à l’artiste
genre Henri Pélissier ou Bartali
qui gagnèrent toujours avec cette
« aisance souveraine » dont nous
parlions plus haut.
La classe exceptionnelle de lTta-
lien, le rappel exploité de ses ver
tus domestiques, civiques et reli
gieuses, ont bâti autour de son
nom une légende impérissable
dont ne pourra que bénéficier le
Tour de France 1948 dans l'esprit
des foules.
L’inévitable esprit français...
La discussion majeure de ce
Tour de France restera axée autour
de la carence dont fit preuve le
team français. On accusa en pre
mier chef Archambaud de n’avoir
pas su imposer sa-tactique; en se
cond de manquer de spychologie
et del doigté. On cublie un peu
trop l’ampleur du rôle confié à
l’ex-recordman de l’heure. Il avait
à diriger des champions confirmés,
vedettes adulées du public, qui
n’ont rien ou qui croient n’avoir
plus rien à apprendre. L’intrusion
dans ce clan, déjà secrètement di
visé, d’un jeune qui, au fil des ki
lomètres s’affirmait sans crier gare
comme un vainqueur certain
n’était justement pas fait pour
arranger les choses. On ne crut
pas d'abord en Bobet, avec justice,
car l’on estimait qu’il paierait ses
efforts inconsidérés et l'on atten
dait la montagne pour le voir s’ef
fondrer... Il tint, et, qui mieux est
consolida sa position. L’unanimité
aurait donc dû se faire autour de
son nom. Il n'en fut. rien, bien au
contraire; et là reapparut l’inévi
table esprit français. 13 pouvait
sembler dur de demander à Lu-
Au moment où j’écris ces Ilg nés. Je Tour rte France a baissé son
rideau et est entré dans l’Histoire. J’y songe, comme au rugby, com
me aux Jeux olympiques, qui vont passionner le monde, dans un état
de calme qui tient au village où j e me trouve. C'est un tout petit vil
lage de i'Ariège, qui célèbre sa fê te annuelle. C'est un tout petit vil
lage où l’on travaille avec autant d e sérénité que de persévérance, A
chacune de mes visites je sens battre le cœur de son âme. dans I In
tervalle, il y a eu des morts, des ma riages, des naissances. La mort y
prépare la vie, les Individus passen t, mais la commune reste; comme ce
n’est jamais la même eau qui cfian te dans la rivière éternelle. Et j'ai
assisté, le matin, à un déroulement de cérémonies simples dont la li
turgie pure m'a singulièrement é motionné; la messe dans la vieille
église, le comité de la fête *utour d e l’harmonium, chantant avec les
enfants, sans une fausse note.
La visite pieuse de toute la poptv-
la/tion au cimetière où l’on déposa
un bouquet sur le socle de la croix
centrale pour honorer les morts,
tous les morts, même ceux qui n’a
vaient plus de famille, même des
Marocains tombés au cours de tra
vaux dans la montagne et qui s’é
taient incorporés à la terre de Fran
ce — la. minute de silence des hom
mes raidis au gards>-à-vous, des fem
mes. la tête inclinée, fut émouvante
— puis le cortège se dirigea vers le
-monument aux morts, dû a.u génie
de Bourdéile, où la gerhe fut placée
par un ancien combattant; taudis
qu'après la communion du. souve
nir, « La Marseillaise » raidissait en
core les attitudes. Lorsque, au Re
tour, la jeunesse dont j’aime la spor
tivité et l' a noblesse de sensibilité, se
groupa devant la porte de ce vieux
La Selouze qu’ils avalent choisi
comme leur président, et entonna
pour le surprendre cette « chanson
du Ca-Ju », qui effaça les rivalités
de Capoulet et de Junac, ce dernier
ne put retenir s;s lamies. C’était si
simple et si pur, là-bas. t-ans la
Labrousse reste fidèle
à ses couleurs
Fortement pressenti par les diri
geants de Lyon XIII, qui comptaient
lui confier la direction de leur équipe,
l'excellent troisième ligne norbonnàis
Labrousse restera, finalement, à ses
couleurs.
Cette heureuse nouvelle, confirmée
officiellement par les dirigeante du R.
C. narbonnais. a causé dans toute la
Navrés à la pensée qu’ils pourraient
Eeptimanie la plus vive satisfaction,
perdre leur sympathique barman, les
fidèles habitués du « Splendid Bar »
sont ravis de la décision de leur ami,
décision à laquelle ils ne sont pas com
plètement étrangers (d’ailleurs). —
A. S.
M. Henri Bru, vice-président
du comité du Languedoc
Au cours de la prochaine réunion du
comité du Languedoc de rugby. M. lé
docteur Garbay compte présenter la
candidature de M. Henri Bru au poste
de vice-président délégué. Il n'est pas
besoin de préciser que cette proposi
tion réunira l’unanimité des suffrages.
montagne, c’était tellement l e cul
te de la tradition dans le renou
veau, c'était tellement dire : « O
morts, nous affirmons votre survie-
par la vitalité de cette sève qui nous
vient de voué; par nos travaux et
nos Joies nous célébrons votre re-
en Français et en artiste, admirant
naissance », que Je goûtai le tout
un de ces chefs-d’œuvre de condui
te collective comme il s’en produit
toujours dans notre pays quand on
fait appel à son aristocratie millé
naire.
Et puis nous parlâmes du Tour.
On m’apprit que Gauthier avait ga
gné l'avant-dernière étape et que
rien dans le classement ne serait
probablement changé avant l’arrivée
au Parc des Princes. Tous ces jeunes
paysans et citadins en vacances sa
vaient, au milieu de leurs danses,
'es résultats. Et certains me don
naient les détails.
J’appréciais leur bon sens et leur
calme. Ils citaient les gagnants et
ne critiquaient personne. Aucune
passion, beaucoup d’intérêt, mais pas
d’injustice. Nul ne mettait en doute
la classe supérieure de Bartali. tout
en reconnaissant que l’équipe ita
lienne, choisie par lui. n’avait lutté
que pour le maître.
Aucune parole déplacée sur Ar
chambaud et les champions de l’é
quipe nationale. Le cultivateur parle
lentement et réfléchit. Et, digéré par
le milieu. Je pensais comme eux. Je
ne voulais reconnaître, dans la dé
faite individuelle et par équipe, que
l’énergie et l’endurance au mal ma
nifestées par des hommes dont tous
les défauts sont largement rachetés
par ces qualités.
(Suite en page 4 )
VASLIN CHEZ LES XIII?
Bobard, dit-on à Tarbes
Tarbes. (De notre correspondant par
ticulier.) — A la suite de l'annonce
faite par un confrère, du passage à
Carcassonne XIII de l’international B.-
Henri Vaslin, nous avons interrogé
quelques-uns de ses camarades du Sta-
doceste et du Séméac-Olÿmpique.
Tous nous ont répondu : « C’est sû
rement un nouveau bobard, car lors
de sa toute récente venue ici, Vaslin
ne nous a parlé de rien au sujet des
XIII et a, par contre, discuté joyeu
sement de la prochaine saison du Sta-
doceste sous l’égide de Recaborde. »
Donc, en cette fin juillet *548. au.
cun stadoclste n'a demandé de mqta.
tlon, restant tous fidèles à leur club.
J. V.
Autre son de cloche
Après cette mise au point de notre
correspondant tarbais, nous avons té.
léphoné à un dirigeant de l’A. S. car.
cassonnaise ;
«Vaslin chez nous?... Peut-être bien
qu’oui, nous a-t-il répondu. Peut-être
bien qu’non... Mais plutôt oui. »
Alots... qui croire?
LES ENGAGES
MEYRAT (Français), Delahaye.
MAIRESSE (Français), Delahaye.
SIMON (Français), Délahayé.
GHABOUD (Français), Delahaye.
HUc (Français), Talbot, 3 1.
PA^ZI (Français), TTai'bot 3 1.
U'HIRON (Français), Talbot, 4 1. 8.
GIRAUD'CABANTOUS (Français), Talbot, 4 L 8
GOMOTTI (Italien), Talbot, 48.
R A PH (Français), Talbot 48.
ROSIER (Français), Talbot 48.
ETANCELIN (Français), Talbot 48.
DE CORTANZE (Français), Peugot Darl-Mat.
BONNET (Français), D. B. 2 1.
O RLE Y (Américain), Todd Spécial! 2 L
CHARDONNET (Français), Météore.
LOYER (Français), Météore.
RIGHETTI (Italien), Ferrari 2 1.
BIONDETTl (Italien), Ferrari, 2 1
Prince B Ira (Siam), Maserati.
P A G AN I (Italien), Maserati.
DE GRAFFENRIED (Suisse), Maserati.
A S C A RI ( Italien ), Maser ati.
VI LL A R ESI (Italien), Maserati. \
Les « disparus »
au fil des étapes
Ire ETAPE : Zahaf (S.-E.),
Salimbeni Fazio (C. It.)
2e ETAPE : Aeschllman (Int.),
Rogiers (Bel.), tionte (C. It.). —
3e ETAPE : Pontet (Ouest),
Storacchi (C. It.), Massai (C.-
S.-O.), 'Fassin (Ouest), cap ut
(Fr,). — 4e ETAPE ; De Santl
(It,), Pernac (S.-E.), Mollin (A.
B.). — 5e ETAPE : Person
(Ouest), Lauze (S.-E.), Drel
(C. It.). 6e ETAPE : l*au-
.ivels, Baker, Ackermann (Holl.-
Lux,), M. Bonnet (S.-E.). —•
7e ETAPE : Rossello (It.). Fach-
leitner et Idée (Fr.), Lévêque
(C.-S.-O.), A. Verschueren (A.
B ). — 8e ETAPE : J. et L.
Lauk, Mignat (Parts), Deprez
( N.-E.-I.-de-Fr. ), Btever (Hoü.-
Lux.). — !)e ETAPE : Uallens
(B.). Franken (H.-Lux.), Aesch-
llmann (Int.), Desbats (C.-S.-
O ), Marcelak (N.-E.-I.-de-Fr. ). —
10e ETAPE : Danguillaume
(Fr.), Rondelé (A. B.), Guégan
et Marte (Ouest), P. Maye (C.-
S.-O.). — lie ETAPE ; Kemp
(Holt.-Lux.), Muller (N.-E.-I.-de-
F.), Goasmat (Ouest). .— lie
ETAPE : Mertens et Kamon
(Bel.), Goussot (Paris), Cogan
et Carpentier (Ouest), Marinelli
(Paris). _ 13e ETAPE : Diot
(Paris), Hèlary, Cafti, N.-E.-l..
de-Fr.), Meersman, Jomaux,
Renders (A. B.), Brambilla
(Int,). — 14e ETAPE : Cottur
(Itl.), De Muer (N.-E.-I.-de-Fr.),
Tacca, X. Joly (Int.), Declercq
(B.), Mathys et Rosseel (A. B ),
Coppini (C. Ital.), (bu pin
(Ouest), Molirieris, Rolland
ET.lPE : Ronconi (Cad. Itat),
Macorjg (C.-S.-O.), Sciardis
(Int.). — 16e ETAPE : De Grl-
baldy (N.-E.-I.-de-F.), Orts (C.-
S.-O.). — 17e ETAPE : De Hoog
(Holl.-Lux.). — 18e ETAPE :
Bonnaventure (Ouest).
J.=P. WIMILLE
n’a pas de voiture
pour courir
le (( Comminges »
Après avoir annoncé WlmiHe
dans les partants probables, les
organisateurs ont été contraints
de modifier la lis.te des engagés
et d’envisager son forfait.
En effet. Te pilote français est
lie par contrat avec Alfa-Roméo
et Stmca-Gordini; aucune (le
ces marques n’a de voitures en
gagées dans ce Grand-Prix.
Aussi Jean-Pierre, la mort dans
l’âme, est-il contraint de res
ter sur la touche...
Une dernière démarche est
tentée par les organisateurs
pour permettre a Manille de
participer au « Comminges »
sur une autre marque et de
conserver ainsi ses chances in
tactes pour le championnat de
France des conducteurs.
L’écurie Ferrari subira aussi
quelques modifications. Le
prlncèN-Igor étant obligé de re
gagner immédiatement l’Améri
que, c’est. l’Italien Righetti qui
le suppléera. Si, par cas une
défection se produisait dans
cette firme. Louveau Maserati)
et E. Martin (Flazer Nach) se
raient les pilotes de remplace
ment.
Signalons enfin le beau geste
du directeur d’Aîfa Roméo, qui
autorise Ascarl à participer a
cette épreuve sous une marque
rivale.
J. 1,
■-S
Maurice André :
600.000 francs
H eembl» que le Nartxmnala, Mauri
ce André, soit bien perdu aussi bien
pour le S. C. albigeois que pour Albl
xm.
Par contre, le Stade toulousain et
Lyon XIII auraient les yeux sur lui;
La eluib lyonnais lui offrirait 600.000
francs à la signature.
FRANCE OLYMPIQUE NI0I SPORTIF
AUTO ET SPORTS ET SPORTS
OU MIDI RÉUNIS
EDITION PYRÉNÉES-LANGUEDOC
Olffumév par la ‘.IIËPËCHG du Midi"
DIRECTION ADMINISTRATION :
AO. RUE GAMBETTA
TOULOUSE
TEL. s Rédaction, Î59-JI; administrât-, dépositaire. 263-30
ABONNEMENTS s Un an, 395 fr.; rlx mois i 200 frano-
Mardi 27 juillet 1948 — N° I8IO — Prix: 8 fr.
Chèque postal i 16-63- Reg. Com. 3926 b
Hebdo fondé en 1919. Le plus FORT TIRAGE DU MIDI.
LE RUGBYMAN
P0RTHAULT
champion de France
du 100 mètres juniors
Dans la finale du championnat
da France de 100 mètres juniors,
j disputée dimanche après-midi, au
stade Jean-Bouln, le rugbyman-
Alain Porthault. du Raoing-C. F.,
sélectionné pour les Jeux olympi
ques, a pris la première place, en
10 s. 9/10, devant Gaïde (A. S.
P. P.) et Bonino (Dijon,’.
Sur 330 km.
Détenteur
du maillot jaune
BARTALI : Premièe étape, puis
de la quatorzième à la vingt
et unième.
BOBET : Quatrième étape, puis
de la sixième à la treizième.
LAMBRECHT ; Troisième et
cinquième étapes.
ENGELS ; Deuxième étape.
iE IPI LC eues
FIN1TA LA COMEDIA...!
GINO BARTALI
dominant d’une Classe
tous ses concuwà&émts
DIMANCHE, AU 15 e GRAND PRIX DU COMMINGES
L± --' ur •" - 11 --LL.IUUI.U 11 —ii.m, il rr?j—Lfiu—iM.ijgjBaAmfiu, i "fjji!.jK.L..Liii'’ —MB h —i. -, i.i,. mb— "jbli "' b u bbb— ■ — m
Nouvelle lutte vitesse-résistance
Les engagés
“ MOTO S ”
Catégorie 500 cm3
ANDERSON (Angleterre).
THOMAS (Angleterre).
WEST (Angleterr \
MCMNERET (France).
GOFFIN (Belgique).
BEHRA (France).
LEFEVRE (France).
COLLOT (Franoe).
HOUEL (France).
PERRIN (France).
LAFFONT (France).
N AU DO N (France),
BARTHE (France).
RIC (France).
G U IT (France),
WEDELL (France).
POST (France»-
HALDERMANN (Suisse)
NOGGHI (Italie).
LAMARQUE (France).
LHERITIER (rrance).
Side-cars
Haldemann, Staerkede, Auber,
Cavana, Wagner, Masuy, Maria.ni,
Hordelalay, Chevalier, Bolland,
Moschetto, Henric, Drion.
COMMINGES « 47 » : LE DEPART DU QUATORZIEME GRAND PRJX
VIENT D’ETRE DONNE AU BAS DE LA COTE DE LA GARENNE.
DEJA, DEVANT LES TRIBUNES. LE LOT IMPOSANT DES VOITURES
S’ETIRE. AU PREMIER PLAN, ON RECONNAIT LOYER, (CISITALI4)
RAPH (MASERATI), LOUVEAU (MASERATI), POZZI (DELAHAYE)
ET, AU CENTRE, L'ANGLAIS HASMOORE (E. R. A.).
La distance peut, une fois
donner la décision a la
A EG le quinzième Grand Prix du Comminges. c’est un nouveau
match à deux que vont se livrer Talbot et Maserati, marques
qui prédomineront dans cette épreuve puisque les usines de Su-
resnes aligneront quatre « Lago 4$ », 2 Talbot 4 I. s et deux
3 litres, oontre cinq voitures à la firme transalpine.
De par la rapidité du circuit, il
est logique de prévoir une domina
tion assez nette des Maserati, en
vitesse pure. Elles nous avaient
donné, l’année dernière, un bril
lant aperçu de leur possibilité jus.
qu’à mi-course, puisque trois de
lçur écurie étaient en tête. On sait
aussi qu’un violent orage les
avaient mises « out », après avoir
quitté la route, chacune leur tour,
sur dérapage près du virage de
Villeneuves.
Avec Villerosi comme chef de file,
on peut être encore assuré d’un
début de course rondement mené.
Il est, à juste titre, le coureur le
plus vite d Europe, ses nombreux
records de circuit en font foi. On
sait aussi avec quels soins « Villo »
et son équipe préparent leur ma
chine; nul doute qu’il prendra le
départ avec la ferme intention
d’inserrie pour la première fois son
nom au palmarès, ainsi que celui
de sa marque.
La firme italienne sera, du reste,
riche en éléments de qualité, et
Ascari, de Gra/enried, prince Bira,
Fagani, ne partiront pas pour jouer
les seconds rôles, loin s’en faut.
Aussi « Maserati » sera-t-elle, di
manche, par l’homogénéité de son
écurie, et par les voitures qui vien
nent de subir les derniers perfec
tionnements de la technique tran
salpine. la marque à battre.
On a pu se rendre compte des
résultats obterfüs à Reims, où Vil-
loresi, au volant de sa 1.500 cm3,
tenait l’Alfa-Romeo de Wimille en
échec, avec une moyenne de 174
kilomètres réalisée sur un tour de
circuit.
Les nouvelles « Lago » Talbot
Après l’excellent tenue de ses
voitures au Grand Prix de l’A. C.
F, la firme française' ne s’aligne
Plus en parent pauvre dans les
épreuves internationales. Au point
de rue résistance, elles ont fait
leurs preuves puisque trois voitures
se sont classées tout de suite après
les Alfa-Romeo, à plus de 150 km.
à l’heure de moyenne sur un par
cours de 500 kilomètres. Si les Ma
serati leur rendent encore quel
ques centaines de tours-minutes à
l'aigu,ille du tachymétre, les voitu
res « bleues » auront l’avantage
de Pouvoir « tenir » les 330 km.
sans ravitailler en essence.
Aussi est-on en droit d’attendre
une très belle course des voitures
françaises. Battues en vitesse, il est
logique de prévoir un,e course d’at
tente de ces dernières, puisque au
150e km. les voitures italiennes
devront se ravitailler. Sur ce point
critique, la lutte sera engagée et
si, de part et d’autre, les moteurs
ne souffrent pas trop, nous verrons
à ce Grand Prix- des courses pour
suites qui . seront du plus haut in
térêt.
ion française
Les « Ferrari i> outsiders
Ferrari, dernière née des voitu
res de_ course de la péninsule, s’est
déjà établie une solide réputation
dans ce domaine; et les nouvelles
2 litres d’une cylindrée sensible
ment égale aux 1.440 cm3 Gor-
dini, sont beaucoup plus rapides.
Depuis leur première sortie à
Perpignan,_ les modifications appor
tées au châssis (bien trop long)
et- au moteur encore à son stade
(Suite en page 6>
Le Suisse HALDEMANN, vain
queur l'année dernière, en
catégorie 350 cm3.
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17, allées des Demoiselles, Toulouse * Téléph. 493.57
CONCESSIONNAIRE! G. F. A.
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VOITURES: DELAHAYE - DELAGE
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