Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1913-04-06
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 avril 1913 06 avril 1913
Description : 1913/04/06 (Numéro 96). 1913/04/06 (Numéro 96).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO DIMANCHE 6 AVRIL 1913
parlers; telle est Tôpinioh qu'il Cher-
chera à faire prévaloir.
S'il y parvient, comme il faut le
souhaiter, c'est "la paix probable, sinon
certaine, à bref délai!
Raymond Recouly,
1%
La Médiation
Réponse dès alliés
Sofla, 5 avril,
Voici le texte de la réponse des alliés
'à la communication des grandes puis-
sances,;
-Les alliés expriment leur reconnaissance
envers les puissances pour leurs éfforts en
vue d'aboutir à la conclusion de la paix et,
sincèrement désireux de leur faciliter cette
tâche, acceptent leurs conditions pour la mé-
diation, sous les. réserves suivantes:
1° Lors de. la fixation définitive de la
frontière en,Thrace, la ligne indiquée dans
les conditions formulées par les puissances
sera prise comme basé et non comme ligne
définitive
2° Les îles de la mer Egée seront cédées
par la Turquie aux alliés; •̃
,3° Les alliés estiment qu'ils doivent con-
naître au préalable les frontières projetées
pour l'Albanie et espèrent qu'elles seront
conformes à celles qu'ils ont proposées h
Londres
'4* La demande d'une indemnité de guerre
doit être acceptée en principe. On laissera le
soin d'en fixer le montant- à la commission
qui sera chargée d'étudier les questions
financières..Les alliés seront représentés
dans cette commission
5° Les alliés acceptent la cessation des
hostilités dès que les conditions ci-dessus
auront été favorablement' accueillies et ad-
mises.
Voici, d'autre part, le texte de la com-
munication que les ministres plénipo-
tentiaires ont faite hier à M. Guéchoff,
président du Conseil.
Dansée but d'amener la cessation des opé-
rations "de guerre, les grandes puissances dé-
clarent que la ligne directe Enos-Midia doit
être acceptée par les Etats alliés et que la
solution de toutes les questions d'ordre finan-
cier sera réservée à une commission tech-
nique qui se réunira à Paris, et à laquelle
prendront part les délégués des belligérants.
M. Guéchoff a remercié les ministres
de leur démarche et leur a déclaré qu'il
£e concerterait avec lés alliés avant de
donner une réponse.
Constantinople, 5 avril.
L'ambassadeur de Russie a eu ce
matin,.un entretien avec le grand vizir.
On dit qu'il aurait été question, au
cours de cet entretien, d'une action en
vue do la paix.
L'opinion allemande
Berlin, 5 avril.
La réponse des alliés aux puissances
donne ireu à divers commentaires de la
presse allemande.
Le Ber&uer Tageblâtt écrit i
L'exigence relative aux iles de la mer Egée
soulève de graves difficultés. Les puissances
ne sauraient en aucun cas y accéder. La ré-
ponse des'attiés est une nouvelle pierre d'a-
choppement sur le chemin de la paix qu'il
faudra encore du temps pour écarter.
~S~e~i~t~~es- E
Eta3sî)âikariiqtie5*se moquent dès gMh'v
des ̃puissances; '̃Vis-à-vis desquelles ils
marquent «leur défiaH©e^eH^e^a$daàt<à'
connaître à l'avance' lés frontières de
l'Albanie.
La National Zeitung dit que dans les
milieux diplomatiques on croit que la
Conférence des ambassadeurs réussira à
établir un compromis sur les deux points
principaux encore en litige et à former
une base aux travaux d'une commission
internationale officielle.
La démonstration navale
Les escadres devant Scutari
Cettigné, 5 avril;
La flotte des grandes puissances est
arrivée hier à Antivari.
Elle se compose de trois navires autri-
chiens, de deux italiens, d'un français,
d'un anglais et d'un allemand.
Deux torpilleurs autrichiens se trou-
vent dans les parages de Spizza.
Rome, 6 avril.
On annonce que le navire anglais King
Edward est arrivé dans les eaux monté-
négrines, battant pavillon du vice-ami-
ral, qui assume le commandement des
forces internationales réunies. Le croi-
seur français Edgar-Quinet est arrivé
aussi.
Une; première conférence des com-
mandants des différentes nations a été
tenue ce soir sous la présidence du vice-'
amiral anglais. A la suite de cette confé-
rence, un message télégraphique a été
envoyé au gouvernement du Monténégro
sollicitant le respect de la délibération
unanime des grandes puissances et l'in-
vitant à- donner une prompte réponse.
le siège de Scutari
Vienne, 5 avril.
La ,2eit annonce que le roi Nicolas a
remis le commandement suprême des
troupes alliées au général serbe Bùïo-
vitch, qui reprendra l'assaut aussitôt
que les rénforts attendus seront arrivés.
La Zeit estime que c'est un acte double-
ment habile du Roi, qui échappe ainsi à
la responsabilité d'un échec possible, et,
d'autre part, en laissant aux Serbes la.
direction des opérations devant Scutari,
il fait passer le Monténégro au second
plan et oblige les puissances à entamer
de nouvelles délibérations sur les me-
sures à prendre contre la Serbie.
M.Ray.
Un communiqué autrichien
Vienne, 5 avril..
Le Frêmdenblatt écrit
Bien que la plupart des moyens employés
pour mettre fin à la crise actuelle ne soient
exempts ni de défauts ni d'inconvénients
et qiren particulier la lenteur qui en résulte
pour le règlement de la crise éveille çà et là
des sentiments d'impatience et de mécon-
tentement, ces moyens se recommandent
pourtant d'une façon incontestable par cet
avantage considérable qu'ils peuvent per-
mettre, de réduire tous les dangers possibles
de .complications aux ^proportions qui sem-
blent inévitables dans les. circonstances pré-
sentes.
Le fait que les deux groupes de puissances
agissent de concert fait auquel cette cir-
constance que telle ou telle puissance n'est
pas représentée dans la flptte internationale
ne change rien a une portée considérable
et précieuse, parce qu'il arrête net toutes les
combinaisons, ainsi que les espérances extra-
vagantes des Etats balkaniques du Sud-Est.'
La tâche principale des deux groupes de
puissances si heùreUséiûeut unis pour triom-
pher de la résistance de la.Serbie et du Mon
ténégro devra consister maintenant à donner
la preuve pratique que les décisions de l'Eu-
rope ne sauraient rester lettre morte,
Quant à la monarchie austro-hongroise, c(Ui
a tant mis du sien pour le maintien et la
consolidation du concert européen, elle con<-
sidérerait une banqueroute des décisions eu-
ropéennes comme un grand malheur.
La situation vue de Londres
Londres, 5 avril.
Les milieux diplomatiques se reposent
de leurs émotions de lasemaine. On es-
père que cette accalmie durera une hui-
taine de jours, ce qui donnera le temps
de voir venir les événements et d'étu-
dier la question délicate de la frontière
sud de l'Albanie.
"Depuis ce matin, le bruit court avec
persistance de la prise de Scutari par les
troupes serbo-monténégrines. Si la nou-
velle est exacte, nous allons entrer dans
une ère nouvelle de difficultés en appa-
rence insolubles. Tout dépend du reste
de l'attitude qu'adoptera définitivement
la Russie. C'est elle au fond qui doit
donner le ton à la Triple Entente. Ce
sont ses intérêts qui sont menacés et
c'est entre elle et l'Autriche qu'éclaterait
la guerre si les choses tournaient mal.
Le gouvernement anglais, comme le
gouvernement français, ne demande
qu'à appuyer les desiderata de la Russie
à qui reviennent les initiatives. Du reste
la Russie n'a-t-elle pas exprimé officiel-
lement son désir de voir les puissances
se livrer collectivement -à une démons-
tration navale devant Antivari dès qu'on
a connu les préparatifs énergiques de la
flotte autrichienne? Sir Edward Grey,
comme je l'ai déjà dit, a agi en sa qua-
lité de président de la Conférence lors-
qu'il a soumis à ses collègues la propo-
sition russe.
La France et l'Angleterre, en fidèles
seconds, se sont rangées aux côtés de la
Russie. Si cette politique blesse à la fois
le sentiment slave et le sentiment anglo-
français, il ne faut en rendre respon-
sable que le gouvernement russe, qui a
très certainement cru agir dans l'intérêt
supérieur de son pays. Que décidera la
Russie si demain Scutari tombe entre
les mains des Monténégrins et que
l'Autriche insiste pour obliger les vain-
queurs à' évacuer cette ville ? On ne sau-
rait le prévoir, mais quelle que soit la
résolution prise à Saint-Pétersbourg, on
peut être certain qu'elle recevra le plein
appui de la France et de l'Angle-
terre.
La situation demeure donc toujours
menaçante. Il faut rester sur le qui vive.
J. COUDURIER.
La politique russe
.1.
Déclarations de M. Sazonoff v
Saint-Pétersbourg, 5 avril.
La réunion des représentants de la
Douma chez M. Sazonoff a permis à ce
dernier de faire un exposé de l'évolution
de la politique extérieure de la Russie.
Plusieurs députés et le président Rod-
zianko ont posé diverses questions au
l flâaifete i^t« Ussilsuà&i^^
tions circonstanciées en s'apptiyànt: teiir:
les dossiers de'CorresDondance dés am-
1 bassàdeurs Ttïssés à 'l'étranger.: 5
Le ministre a constaté que la Russie
n'a pas à craindre de complications qui
puissent entraîner une guerre et que les
demandes des alliés recevront une sa-
tisfaction plus ou moins complète, le
Monténégro étant celui qui recevra le
moins satisfaction, car il n'aura pas
Scutari.
M., Sazonoff croit que le litige qui
s'est élevé à propos de la frontière bul-
gare-serbe est gros de graves complica-
tions, car le développement des opéra-
tions militaires puusse les Serbes plus
au Sud que ne le leur permettait le
traité d'alliance. Jusqu'à présent, les
deux parties attribuaient peu d'impor-
tance à cette question, espérant que
l'empereur de Russie en serait l'arbitre
suprême. Mais, dans ces derniers temps,
les Serbes ont évité une pareille solu-
tion.
Quant à la question des détroits, le
ministre estime qu'elle n'est pas mûre
et qu'il est intempestif de la soulever
avant que l'attitude de la Russie et de
ses alliés dans le concert européen n'ait
été définie.
Après un échange de vues, tes députés
du centre sont arrivés à cette conclusipn
que les intérêts russes et slaves ont été
suffisamment protégés, les progressistes
estiment que la direction suivie était la
bonne, mais que la politique de la Russie
a été faible.
Au cours de la réunion, le ministre a
déclaré que les puissances ne permet-
tront pas à l'armée bulgare de marcher
sur Constantinnple.
Ce -soir,, une seconde réunion sera
tenue a l'intention des députés nationa-
listes et de ceux de la droite, qui se sont
refusés à se rencontrer avec ceux de la
gauche et les cadets. (Agence Havas,)
Saint-Pétersbourg, 5 avril.
Selon une note officieuse, certains
journaux, en rendant compte de l'entre-
tien du ministre des affaires étrangères
avec les membres de la Douma, ont pu-
blié des informations qui ne rendent pas
fidèlement compte de cet entretien, ou
qui sont complètement inexactes.
Saint-Péteisbourg, 5 avril.
Je suis en mesure de préciser que, de-,
vant les représentants de divers groupes
politiques de la Douma, qu'il avait con-
voqués hier, M. Sazonoff a résumé ainsi
le point de vue de la diplomatie russe. i
La Russie est hostile à la marche des
Bulgares sur Constantinople, et résolue
à ne pas soulever la question des dé-
troits.
La Russie a pris l'initiative de la fron-
tière turco-bulgare d'Enos-Midia, et sou-
tiendra ce projet à la Conférence de
Londres.
La Russie demeurera fidèle au prin-
cipe de l'albanisation de Scutari, indé-
pendamment de la marche ultérieure
des opérations militaires. René MAR-
chanû. •
L'impression à Vienne
̃ Vienne, 5 avril.
Les journaux du soir commentent lon-
guement les déclarations de M. Sazonoff,
particulièrement les allusions au dissen-
timent serbo-bulgare.
UAllgemeine Zeitung croit pouvoir
affirmer que le traité d'alliance entre la
Serbie et la Bulgarie attribue formelle- h
ment aux Bulgares Monastir, Prilep,
Ochrida et Istip. M. RAY.
Le différend roumano-bulgare
Saint-Pétersbourg, 4 avril.
La seconde séance de la Conférence
bulgaro-roumainê a eu lieu aujourd'hui,
sous la présidence de M. Sazonoff, les
cinq ambassadeurs des grandes puis-
sances étaient présents.
La Conférence a pris connaissance en
détail des mémoires des plénipoten-
tiaires de la Bulgarie et de la Rouma-
nie, puis un échange de vues a eu lieu
en vue de trouver un terrain de discus-
sion commun qui puisse permettre de
résoudre le conflit malgré les diver-
gences de vues qui existent entre lés
parties directement intéressées. fc. y
La question sera défmitiVemeht'réso-
lue et la solution qui interviendra, sera
publiée au moment où les négociations
de paix entre la Turquie .et les États
balkaniques seront reprises.
La définition des points de vue des
puissances ayant permis de trouver une
base pour le règlement du conflit, la
présence à Saint-Pétersbourg des pléni-
potentiaires bulgare et roumain était
devenue inutile M. Daneff étant parti,
on s'attend au départ du prince Ghika.
NOUVELLES DIVERSES
L'ambassade de Turquie nous commu-
nique la note suivante
L'ambassade de Turquie croit devoir
mettre en garde contre les agissements de
certaines personnes qui se font passer comme
chargées de missions de la part du gouver-
nement impérial, pour contracter un em-
prunt et s'occuper d'autres opérations finan-
cières.
L'ambassade de Turquie fait savoir en
même temps que toute personne chargée de
traiter au nom du gouvernement impérial
sera mise en rapports avec les intéressés par
les soins de l'ambassade impériale.
AW MAROC t
"¡r' ;#i{
Dans la région de Rabat
Rabat, 2 avril.
(Dépêche retardée dans sa transmission.)
Le colonel Ibos a repoussé les groupe-
ments Zaers de l'oued Grou. Nous avons
eu un tué et quatorze blessés.
Les colonnes Mangin et Guérard ont
opéré leur jonction.
Une revue
Mazagan, 2 avril.
Le colonel Peltier a passé en revue les
troupes de la colonne qui a opé$é chez
les Doukhala.
Une grande affluence, comprenant tous
les consuls, les colonies européennes et
les passagers de l'Agadir, assistait à
:cette revue." ̃
Dans la zone espagnole
Le Journal officiel de Madrid publie
un décret nommant le général Alfau
haut commissaire de la zone espagnole
du Maroc. >
~~Etmnger ,1
-I~ `., i'
La mission française en Grèce y Ju
Athènes, 5 avril,
Un dîner a été offert hier par le député
Schlimann, eu l'honneur de M. Joiïnart y,
assistaient, les membres des délégations fran-
çaise et bulgare, M. Venizelos, président du
Conseil; le général Eydoux, M. Ludskanoff,
ministre de 1 intérieur de Bulgarie; M. Guo-
choff, président du Conseil de Bulgarie
M. Bouroff, yice-présideiit du Sobranié, et de
nombreux députes.
M. Schlimann à porté Un toastà à la délé-
gation française M. Jonnart a répondu en
proclamant les liens fraternels qui existent
entre la France et la Grèce.
Ce matin, à dix heures, le Roi a reçu M,
Jonnart en audience particulière, et, pendant
tout l'entretien, lui a témoigné une vive sol-
licitude.
M. Jonnart sera reçu par M. Venizelos. Il
quittera Athènes demain.
M. G. Deville, ministre de France, réunit'
aujourd'hui à déjeuner MM. Jonnart, Ve-
nizelos et Coromilas et le prince Demidoff,
ministre de Russie.
Aujourd'hui encore de nombreux députés
ont continué à venir déposer leurs cartes
chez M. Jonnart, donnant à cette démarche
le caractère d'une véritable manifestation.
Le Hestia dit que les députés traduisent
ainsi le sentiment général de la nation hel-
lène pour l'attitude de la France conforme^: à..
ses nobles et chevaleresques traditions, dans
les grandes circonstances actuelles que la.
Grèce traverse.
L'incident du
Berlin, 5 avril.
Le major von Parseval a dit, comme je
vous l'ai télégraphié, que l'administration
militaire française est extrêmement coulante.
Il n'a pas parlé du gouvernement allemand.
Je vous demande de rectifier cette erreur,
puisqu'il s'agit d'une citation.
L'attitude courtoise de nos officiera a dé-
sarmé jusqu'à nos plus ardents adversaires
« Chapeau bas devant les officiers de Luné-
ville », s'écrie la Taegliche Rundschau, ce
matin. Un journal de province, qui n'est pas
toujours notre ami, la Gazette de Magde-
bourg, écrit « Un des plus beaux traits du
caractère français c'est l'esprit chevale-
resque. Il vient de se manifester à nou-
veau ». Bonnefôîc.
Le procès de M. de Lukaçs
Budapest, 5'avril.
La curie royale, jugeant en appel, a annulé
l'arrêt prononcé par le Tribunal de lrÈ ins-
tance dans le ;procès en diffamation intenté
par M. de Lukacs, président du Conseil, à
M. Desy, député.
Elle a ordonné une nouvelle production des
preuves sur tous les points, sauf dans la*
question de la loterie à plusieurs tirages, et
a renvoyé l'affaire devant le Tribunal de pre-
mière instance, pour qu'elle soit jugé de nou-
veau.
Les fêtes constantiniennes
Rome, 5. avril.
L'octave solennel à l'occasion des fêtes
constantiniennes commencera demain dans
la basilique de Saint-Jean de Latran.
Du 6 au 14 avril auront lieu, matin et soir,
des cérémonies religieuses auxquelles pren-
dront part, chaque jour, un pèlerinage natio*
nal et des pélerinages des diverses congréga-
tions religieuses.
Le 12 avril sera une journée française.
La messe sera célébrée par Mgr Gilbert,
évêque d'ArsinOé, et la bénédiction sera don-
née par le cardinal Rampolla, assisté des sé-
minaires français et belges.
La convention du Gothard
Berne, 5 avril..
Pendant quinze jours, le Conseil national
a discuté la trop célèbre convention du Go-
thard et il l'a acceptée par 108 voix contre 77.
Il n'y a pas eu d'abstentions. Deux députés
Manquaient seuls à l'appel. Les débats, ont
été des plus étendus et ont élucidé la qpes»
tion sous toutes ses faces.
En 1869, un traité avait été conclu entre
l'Allemagne l'Italie et la Suisse, aux termes
duquel les deux premiers Etats versaient à
la Suisse des subventions, portées, en 1878,
4 85 millions, à chargé pour cette dernière
d'assurer la construction du chemin de fer
du Gothard. Cette ligne ayant été national!»
sée en 1909, il s'agissait, pour la Suisse, de
racheter ou de -modifier les droits grevant le
réseau du Gothard au profit de l'Allemagne
et de l'Italie.
Les droits financiers de superdividende et
d'abaissement des surtaxes de montagne, dès
que le revenu net de la ligne dépassait le
8 O/0 du capital-actions, ont été rachetés par
deux réductions échelonnnées, mais défini-
tives des surtaxes de montagne. En outre, la
clause de la nation la, plus favorisée stipulée
sur le réseau du Gothard par l'ancienne con-
vention a été étendue à tout le réseau fédé-
ral. C'est surtout contre cette dernière dis-
position que se dirigeait la forte opposition
suscitée par le nouveau traité.
Personne ne nie la portée politique et éco-
nomique désagréable du nouveau traité, mais
les fortes recettes du Gothard en ces dernières
années ont fait de la nouvelle convention une
bonne affaire au point de vue financier et cet
argument a prévalu. Il ne faut pas oublier que
la clause du traitement de faveur ne s'appli-
que qu'au trafic de transit germano-italien
sur les lignes transalpines'.
Cependant le mouvement contre la conven-
tion a profondément remué le peuple suisse.
Une demande d'initiative constitutionnelle
sera lancée immédiatement aux termes de
laquelle les traités internationaux seront sou-
mis au referendum populaire dès qu'ils se-
ront conclus pour une période assez longue,
probablement quinze années et plus.
Dès que cinquante mille citoyens auront
appuyé cette demande de leur signature, elle
devra être soumise au vote populaire qui de-
cidera de son introduction dans la constitu-
tion. Jean ROLL.
La réduction des tarifs américains
Washington, 5 avril.
Lundi, la commission des voies et moyens
déposerera à la Chambre des représentants
un projet de revision des tarifs douaniers.
Ce projet qui réduit en moyenne de 50 0/0
les droits actuellement en vigueur, propose
des droits infériurs à tous ceux proposés de-
puis un demi-siècle..
Il supprime les tarifs maximum et mini-
mum et autorise le Président à négocier des
traités 4e réciprocité avec les nations dispo-
sées à faire aux Etats-Unis des concessions
douanières.
̃!̃
COURTES DÉPÊCHES
Suivant la Gazette Berlinoise de Midi, le
ministre des colonies aurait provoqué une
enquête sur des actes d'indiscipline reprochés
à plusieurs officiers de l'Afrique orientale
allemande.
Le paquebot allemand Versinger, ayant
à bord le prince de Saxe, voyageant incognito
à bord le prince de S. axe, voyageant incognito o
de Naples à Gibraltar, a mouillé à Alger.
Figaro en Belgique
Le dernier espoir
Bruxelles, 5 avril.
M. de Broqueville, président du Conseil,
abrégeant son voyage de vacances en Suisse,
est attendu à Bruxelles cette nuit et doit être
dès demain dimanche reçu en audience par r
le roi Albert. Ce fait est interprété par les
optimistes comme le signe d'un imminent .1
.dénouement du conflit politique qui pousse
4 la igrëvo-^enértfteï OÙ ^prètê'lu TOlWêVSln''
l'intention de faire un dernier -appel ^ate prér
t sident, t4tt i$fll>8 eïluèji -faiœuto d -Ua. geste,, rde
conciliation qui sauverait le pays d'une crise
redoutable. Souhaitons que l'événement
donne .raison aux optimistes.
Il convient, toutefois, do rappeler que
l'heureux dénouement qu'ils espèrent encore
ne dépend pas entièrement do M. de Broque-
ville. Il lui faudra désarmer la vieille droite,
dirigée par M. Woeste. Or, celle-ci, par prin-
cipe tres antimilitariste, a, dit-on, subor-
donné au refus de toute concession aux par-
tisans du suffrage universel son adhésion à
l'indispensable réforme militaire dont les
Chambres sont saisies. S'obstinera-t-elle
dans cette attitude qui obligerait M. de Bro»
queville, soit à persister dans le nonpossu-
mus qu'il a opposé jusqu'ici aux partisans
d'une commission d'étudeé de la réforme
électorale, soit à donner sa démission, et à
ouvrir une délicate crise ministérielle.
Peut-être quelque jour sera-t-il jeté là-
dessus par le discours que M. Woeste doit
prononcer devant la fédération des cercles
catholiques, à Renaix, demain, à peu près à
l'heure où M. de Broquevillo conférera avec
le Roi. Dans tous les cas, nous saurons sans
doute d'ici à quarante-huit heures, peut-être
plus tôt, si des conseils de sagesse vont vrai-
ment écarter cette grève générale, dont la
seule menace a déjà désorganisé les affaires,
coûté, des millions au commerce, à l'indus-
trie," à la finance. et mainte nuit de sommeil
aux personnages responsables du maintien
de l'ordre. Gérard Harry.
i L'Exposition de Gand
Une nuée d'ouvriers parachève fiévreuse-
ment la décoration et l'aménagement des
halls, palais et pavillons véritable cité de
150 hectares qui composent l'Exposition
universelle et internationale de Gand. Celle-
ci sera solennellement inaugurée par le roi,
la reine des Belges et la famille royale, le
samedi 26 avril, et, chose inusitée en matière
d'expositions, tout sera terminé, fignolé, pom-
ponné, avant même la date de l'ouverture.
En même temps que l'Exposition univer-
vello s'ouvriront, dans l'immense palais de
l'Horticulture et des Fêtes, les célèbres « Flo-
ralies » qui, tous les cinq ans, réunissent les
fleurs les plus belles et les plus rares de l'uni-
,vers et font accourir à Gand une multitude
d'amateurs et de curieux. Les « Floralies »
de 1913, occupant une superlicie de plus de
20,000 mètres carrés, dépasseront de loin les
plus somptueuses expositions florales qui les
ont précédées.
Quant à la World's Fair gantoise, par ses
proportions gigantesques, par le nombre des
natrons représentées, par la magnificence de
son décor, elle soutient vaillamment la com-
paraison avec les plus vastes et les plus belles
expositions universelles qu'aient organisées
les grandes capitales du globe et la France,
avec ses colonies, y occupe une place d'hon-
neur.
Un accident
Au village de Nollevaux, situé tout près do
la frontière française, des jeunes gens fai-
saient partir des bombes à l'occasion du
mariage de l'un d'entre eux. Un éclat attei-
gnit le nommé Camille Gillet et lui sectionna
a tête en deux.
Figaro à Londres
–-ae-ts=-–
Attentats féministes
Londres, 5 avril.
La série des attentats féministes continue.
La nuit dernière les suffragettes ont brûlé
les tribunes du champ de course d'Ayr, en
Ecosse. Les dommagas sont estimés à envi-
ron 75,000 francs.
Près de Newport, ces furies ont coupé des
lignes télégraphiques.
A Glasgow elles ont brisé les fenêtres de la
Bourse du travail.
Enfin elles. ont brillé, hier, une résidence à
Chorley Wood estimée à 60,000 francs.
Certaines maisons de campagne sont maiu-
tenant gardées nuit et jour tant est grande
la frayeur qu'inspirent les incendiaires en
upoh. On'ne compte plus le nombre des
tés à lettres abîmées par des liquides cor-
rosifs ét des substances inflammables.
J. COtJOURIER. °
LA COUR ET LA Ville
»*» L'attaché militaire de France à Londres,
le colonel de La Panotise, a présidé hier soir
le banquet annuel des conscrits, organisé
par la colonie française. Le banquet a été
précédé d'une fête sportive, suivie d'un
concert. La plupart des conscrits qui vont
faire leur service militaire cette année assis-
taient à la fête, à laquelle s'étaient donné
rendez-vous lés principaux membres de la
colonie.
-»s^S>S^y>
Amérique Latine
Dans l'Argentine
Buenos-Aires, 5 avril.
Le ministre des finances. M. Norberto
Pinero, le nouveau ministre des finances, a
pris aujourd'hui possession son poste.
Amitié franco-argentine. Le Président
Saenz Pena a recu M. Jullemier, ministre de
France, qui lui a présenté ses lettres de
créance.
Les honneurs militaires ont été rendus.
M. Jullemier, dans son discours, a rappelé
que la France et l'Argentine ont le même idéal
de grandeur et de progrès. Il s'efforcera de
faire connaître mieux en France les ressour-
ces du beau pays argentin, qui est un exem-
ple merveilleux de progrès'.
Le président Saenz Pena a répondu que
les relations des deux nations sœurs consti-
tuent une longue. tradition de confiance et
d'amitié. Le peuple argentin a toujours
considéré la France comme un grand et glo-
rieux exemple de démocratie, dont l'esprit
se répand dans les sciences, les arts et la
littérature. T
Le peuple et le gouvernement argentin
désirent multiplier et resserrer les liens qui
unissent les deux pays afin d'accroître encore
leur commerce.
Le président a terminé en rappelant les
démonstrations d'amitié dont il fut l'objet
pendant sa visite à Paris.
Incendie. L'édifice de la Compagnie des
viandes congelées Blanca a été incendié.
Au Mexique
Mexico, 5 avril.
Message présidentiel. La session extra-
ordinaire de la Chambre des députés a pris
fin le 31 mars. L'ouverture de la session or-
dinaire a eu lieu le 1er avril.
Voici le résumé du message présidentiel
dont il a été donné connaissance à l'Assem-
blée.
Ce document constate d'abord que les re-
lations du Mexique avec les pays étrangers
sont excellentes, et annonce que des conven-
tions nouvelles avec plusieurs d'entre eux
sont à l'étude et seront soumises à l'examen
de la représentation nationale.
Il dit ensuite que le nombre des rebelles
ralliés au nouveau régime atteint actuelle-
ment 6,000, et qu'on espère réduire rapide-
ment à l'impuissance les insurgés des Etats
de Cohahuila et de Sonora. Le gouvernement
a l'intention d'établir un régime basé sur le
sentiment de la justice, indépendamment de
toute considération politique.
Parmi les projets de réformes à réaliser
immédiatement figuré l'établissement d'écoles
élémentaires avec enseignement primaire
obligatoire. A cet effet, il sera demandé à la
Chambre un crédit de 4 millions 1/3 de pias-
tres..
On s'occupera aussi à bref délai des #&k>t*j
'mes. agraires;, -des ;rép;fttttitjflh8 .îterritôî'iales,
'etc. Le nouveau ministère _deul'^grjcultore,a^
'été créé spécialement à cet effet, et "a déjà vf^"
goureusement avancé son travail. 11 y aura
lieu aussi de mettre à l'étude rapidement l'a-
mélioration des ports et les travaux publics
nécessaires, parmi lesquels l'extension des
voies ferrées et du réseau télégraphique.
L'état sanitaire général du pays est excel-
lent.
Le msssage expose ensuite que les recettes
des douanes pendant le dernier semestre de
1912 se sont élevées à 35,000,000 de piastres
et celles de l'administration du timbre à
25,513,000. Le gouvernement espère rétablir
la stabilité du change.
Il demandera à la Chambre des députés
l'autorisation d'émettre, en vue de ces diffé-
rents objets, un emprunt de 120 millions de
piastres.
Au point de vue militaire, l'exposé de
l'Exécutif dit que, lorsque le régime actuel est
arrivé au pouvoir, l'armée comprenait 48,000
hommes. Le gouvernement prendra les me-
sures nécessaires pour la porter:à un effectif
total de 80,000 hommes. >
Le président Huertas termine cette commu-
nication en disant qu'il est prêt à quitter, à
l'expiration normale de son mandat, le pour
voir qu'il exerce par intérim.
Le message présidentiel a produit une
excellente impression.
Dans l'Uruguay
Montevideo, '5> avril.
Diplomatie. La république de l'Uruguay
a nommé des ministres plénipotentiaires
dans les pays suivants de l'Amérique latine,
dans lesquels elle n'avait jusqu'à présent que
des agents consulaires Bolivie, Pérou,
Equateur, Colombie et Venezuela, lesquels, à
leur tour, nommeront des ministres en Uru-
guay.
• Commerce extérieur. D'après les. statis-
tiques officielles qui viennent d'être publiées,
le commerce extérieur s'est chiffré, en 1912,
par 501,900,000 francs, contre 451,947,845 en
1911. La valeur totale des importations re-
présente 346,900,000 francs celle des expor-
tations, 255 millions. La balance commer-
ciale accuse donc, en faveur du pays, une
différence de 8,100,000 francs.
AFFAIRES MILITAIRES
Mort du général Pujol
Un vétéran de l'armée coloniale, M. le
général Pujol, vient de mourir, victime
d'un déplorable accident.
Agé de soixante-douze ans, le général,
depuis qu'il avait pris sa retraite, habi-
tait un modeste appartement au cin-
quième étage, rue de Greffulhe..Bien
qu'étant en bons termes avec sa famille,
il vivait retiré, ne recevait aucune visite
et faisait venir ses repas du Cercle mili-
taire.
Hier, à cinq heures et demie, comme
il fumait un cigare à son balcon, ac-
coudé sur un paletot comme coussin, ce
paletot glissa. Le général se pencha pour
le rattraper, perdit l'équilibre et tomba.
On le releva sans connaissance. Il s'était
broyé le crâne. Il expira quelques ins-
tants après.
Fils d'un officier de santé, Edmond-
Alfred-Louis-Joseph Pujol, était entré à
Saint-Cyr en 1867. Nommé sous-lieute-
nant au 4e d'infanterie de marine, il de-
vint successivement capitaine au 3e,. à la
Réunion, chef de bataillon en Cochin-
chine, lieutenant-colonel -du iy tonki-
nois, colonel au 4e colonial, comman-
dant supérieur des troupes de l'Afrique
occidentale (Sénégal), et général com-
mandant la 3° brigade coloniale. Il était
commandeur de la Légion d'honneur.
IieJ^onae £ la fille
SALONS • ̃ -wY 7
Goûter très réussi chez *îe capitaine. et
Mme J.-H. Anderson. Parmi lès invités:
Mtiie William Gastrell, femme du consul eé-
-fiéral d'Angleterre à Paris et Mlle Gastrell, Mrs
A-ustruther Cardew, Mrs Alfred Hëidelbach, Mrs
Montgomery, Mlle Alice d'Esté, miss Alice Wil-
liams, Mrs Appleton, Mme Collyer, miss .Wes-
ton, miss Julia Dryden, Mme Hugh Reid'Griffln,
comtesse de Rocquigny du Fayel, etc.
Mme Willfort a chanté à merveille Mme-
Vignat a dit des vers et Mme Anderson; a
chanté des chansons italiennes avec accom-
pagnement de guitare.
Tour de valsé chez Mme de Franqueville
pour les amies de sa fille,
Parmi les, bostonneuses
billes de Leusse, d'Elva,- Goury du RoslanJ dé
La Bi-etonnière de Compiègne, Durrieu.de
Nieuil, de Sibert, de Gernay, de Seynes, de Mar-
thille.
Bostonneurs
Baron de Boulémont, M. Sabatier, vicomte de
Ramel, comte de Chambray, vicomte d'Aumale,
M. de Montégudet, baron de Montesquieu, M. de
Lauriston, etc.
La comtesse Molitor a donné jeudi un
brillant goûter dont elle faisait les honneurs
aidée par la vicomtesse Militor, sa belle-fille.
Tasse de thé très élégante, vendredi,
chez la princesse Ruspoli Poggio Suasa.
M. Le Roux de Villers donnera, le 35
courant, une soirée de comédie.
Musique et comédie, chez la comtesse
de Trédërn, le 25 courant. '0
Grande réception jeudi prochain, de
quatre à sept heures, chez Mme Armand
d'Arthez-Lassalle* ̃ ̃̃*•
La vicomtesse de Faria a repris ses ré-
ceptions du lundi à cinq heures.
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
A l'Elysée. ̃̃
M. Paul Deschanel avait fait une visite,
officielle au Président de la République,' a;
l'occasion de la séparation des Chambres.
M. Poincaré la lui a rendue hier. Puis il
est rentré à l'Elysée, où il a reçu les membres
du Bureau' des longitudes. Le soir, il a assisté
à la représentation du Carillonneur,à,Opéià~
Comique. Le général Beaudemoulin, qui est de
toutes les fêtes, l'accompagnait. Aujourd'hui,
le Président ne fera aucune démarche publi-
que. Il tient au maigre repos de ses diman-
ches.
L'état de santé de M. Constans s'est
aggravé dans la soirée d'hier. Ce matin doit
avoir lieu une consultation des docteurs
Marfan et Deguy.
S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne et MUe
de Villa Urrutia ont quitté Paris hier par le
Sud-Express, se rendant à Madrid.' Ils seront
de retour dans quelques jours. A la gare
d'Austerlitz sont venus les saluer M. Rey-
nosô, chargé d'affaires marquis et marquise
de Guell, comte et comtesse de Jimenez de
Molina, Doriga, commandant Rivas, M. Rigalt,
marquis de La Torre, M. et Mme de Goye-
neche, Delatte de Carabia, M. et Mme de Las
Barcenas, MM. Alrriagro^ ïvo Bosch, Ruiz-
Mantilla, Guerrero, del Rio-Gil, ëtc,
De Cannes
S. M. lé roi de Suède est venue, hier,, à
Cannés, déjeuner à la villa la Forêt, chez le
prince et là princesse de Saxe-Meiningèn. Sa
Majesté est repartie le soit même pour Niefr.
Du Havre
Le paquebot la France, de la Compagnie
igfeéxaJe.teansatUatiquey.est p,artLiCe^soiav.âi_
"sept ̃îfeujsèe.çt.'aèmie,- emportant le. corps li^j,
M. Fjerpont Morgan* ;̃̃?•• ?a; W £.j .ici
1 ̃•"X'ân'ciëh''minîstriè" d'État" M 'Brésil1 pë&~
dant la présidence de -M. Alfonso Penfta èf
Mme Miguel Calmon de Piii é Almeida sont
arrivés à Paris.
Nous avons le plaisir d'apprendre que
M. Gaston Menier, blessé dans l'accident
d'automobile que nous avons raconté, a pu
quitter hier l'hôpital de Grasse pour se ren-
dre à Cannes, où se trouve actuellement son
frère.
Une nouvelle église, suédoise sera inau-
gurée à Paris le 16 avril. La cérémonie sera
présidée par l'évêque suédois Scheele.
S. M. le roi de Suède a promis d'assister à
cette solennité ainsi qu'au déjeuner qui réu4!:
nira le même jour plusieurs membres de la7,
colonie suédoise à Paris.
Mme Pierre de • BoisfleUry a heureuse
ment donné le jour à un fils qui a reçu les ̃.
prénoms de Arthur-Yves-Marie-Gaëtan.
La baronne Jacques de Geyer d'Orth a
heureusement mis au monde, à Saumur, un
fils qui a reçu le prénom de Raoul.
Mme Serge André, née Louis Legendre, ̃̃;
vient de donner naissance à un fils qui a reçu
le prénom de Gérard.
CERCLES
Au Jockey-Club ont été admis hier 4
M. le vicomte d'Arfeuille, présenté par MM. le
comte Hubert de Montesquiou-Fezensac et le
comte Alfred de Gramont; M. le comte de
Boury, présenté par le marquis de Sayve
et le comte d'Harcourt; M. le vicomte Louis de `
Lestrange, présenté par MM. le comte Bruno de
Boisgelin et le marquis de Beaumont; M. le
comte Olivier de Boisgelin, présenté par MM. le
comte Charles de Boisgelin et le comte Stanislas
Costa de Beauregard.
Au Sporting-Club a été admis, à titre
temporaire, M. Frédéric Henry Prince -junior,
présenté par MM. F. Henry Prince et Au-
guste Merle.
Au dernier scrutin du Traveller;s Club,
ont été élus membres de ce cercle ̃ ̃ ̃̃̃
M. H. Cosmo Bonsor, parrains MM. Robert
C. Bonsor et Reginald Bonsor; M. Robert P.. w
Perkins, parrains MM. Schuyler L. Parsons et
Hamilton w. Cary; M. H. Townsend Davis, par-
rains: MM. Ernest Ryle et André B. Graves; M.
Alfred Anson, parrains MM.Alexander Leith et',
et Gordon Leith; lord Alastair Innes-Ker, par-
rains lord Tweedmouth et le comte de Limburg-
Stirum M. George F; Tyler, parrains MM. H.A.
Van Bergen et L. H. Littlefield;le comiedeCra-
ven, parrains lord Grimthorpe et M. F.Town-.
send Martin.
CHASSES
Le vautrait Lebaudy continue ses beàujç>
laigser-courre en forêt de Fontainebleau. Au c
dernier rendez-vous un ragot est servi'par M, T
Jean Lebaudy après trois heures et demie dé
chasse. Les honneurs ont été faits à Mlle dé
Gouvion Saint-Cyr. Laisser-courre par Lafu-
taie.
L'équipage Menier a chassé, ces jours der^
niers, en forêt de Villers-Cotterets, Rendez- '} _r
vous à la Patte d'Oie, et attaqué un daguet,
qui se fait prendre, après deux heures de
chasse, au rû de Javage, où il est servi par
M. Laveissière.
Les honneurs du pied à Mlle Louise Scarti
MARIAGES
Hier a eu lieu â la mairie du seizième
arrondissement le mariage de M. Jean Vi-
gnaud, homme de lettres, avec Mlle Juliette
Lêclerc.
Les témoins de la mariée étaient M.
Pierre Laffitte, directeur ftExcelsidr, et M.
Henri Ourson, ingénieur en chef des ponts et
chaussées ceux de M. Jean Vignaud M.
Georges Lecomte, président de la Société des
Gens de lettres, et M. Belmontel, ancien
maire de Saint-Cloud.
La cérémonie religieuse a été célébrée à'
parlers; telle est Tôpinioh qu'il Cher-
chera à faire prévaloir.
S'il y parvient, comme il faut le
souhaiter, c'est "la paix probable, sinon
certaine, à bref délai!
Raymond Recouly,
1%
La Médiation
Réponse dès alliés
Sofla, 5 avril,
Voici le texte de la réponse des alliés
'à la communication des grandes puis-
sances,;
-Les alliés expriment leur reconnaissance
envers les puissances pour leurs éfforts en
vue d'aboutir à la conclusion de la paix et,
sincèrement désireux de leur faciliter cette
tâche, acceptent leurs conditions pour la mé-
diation, sous les. réserves suivantes:
1° Lors de. la fixation définitive de la
frontière en,Thrace, la ligne indiquée dans
les conditions formulées par les puissances
sera prise comme basé et non comme ligne
définitive
2° Les îles de la mer Egée seront cédées
par la Turquie aux alliés; •̃
,3° Les alliés estiment qu'ils doivent con-
naître au préalable les frontières projetées
pour l'Albanie et espèrent qu'elles seront
conformes à celles qu'ils ont proposées h
Londres
'4* La demande d'une indemnité de guerre
doit être acceptée en principe. On laissera le
soin d'en fixer le montant- à la commission
qui sera chargée d'étudier les questions
financières..Les alliés seront représentés
dans cette commission
5° Les alliés acceptent la cessation des
hostilités dès que les conditions ci-dessus
auront été favorablement' accueillies et ad-
mises.
Voici, d'autre part, le texte de la com-
munication que les ministres plénipo-
tentiaires ont faite hier à M. Guéchoff,
président du Conseil.
Dansée but d'amener la cessation des opé-
rations "de guerre, les grandes puissances dé-
clarent que la ligne directe Enos-Midia doit
être acceptée par les Etats alliés et que la
solution de toutes les questions d'ordre finan-
cier sera réservée à une commission tech-
nique qui se réunira à Paris, et à laquelle
prendront part les délégués des belligérants.
M. Guéchoff a remercié les ministres
de leur démarche et leur a déclaré qu'il
£e concerterait avec lés alliés avant de
donner une réponse.
Constantinople, 5 avril.
L'ambassadeur de Russie a eu ce
matin,.un entretien avec le grand vizir.
On dit qu'il aurait été question, au
cours de cet entretien, d'une action en
vue do la paix.
L'opinion allemande
Berlin, 5 avril.
La réponse des alliés aux puissances
donne ireu à divers commentaires de la
presse allemande.
Le Ber&uer Tageblâtt écrit i
L'exigence relative aux iles de la mer Egée
soulève de graves difficultés. Les puissances
ne sauraient en aucun cas y accéder. La ré-
ponse des'attiés est une nouvelle pierre d'a-
choppement sur le chemin de la paix qu'il
faudra encore du temps pour écarter.
~S~e~i~t~~es- E
Eta3sî)âikariiqtie5*se moquent dès gMh'v
des ̃puissances; '̃Vis-à-vis desquelles ils
marquent «leur défiaH©e^eH^e^a$daàt<à'
connaître à l'avance' lés frontières de
l'Albanie.
La National Zeitung dit que dans les
milieux diplomatiques on croit que la
Conférence des ambassadeurs réussira à
établir un compromis sur les deux points
principaux encore en litige et à former
une base aux travaux d'une commission
internationale officielle.
La démonstration navale
Les escadres devant Scutari
Cettigné, 5 avril;
La flotte des grandes puissances est
arrivée hier à Antivari.
Elle se compose de trois navires autri-
chiens, de deux italiens, d'un français,
d'un anglais et d'un allemand.
Deux torpilleurs autrichiens se trou-
vent dans les parages de Spizza.
Rome, 6 avril.
On annonce que le navire anglais King
Edward est arrivé dans les eaux monté-
négrines, battant pavillon du vice-ami-
ral, qui assume le commandement des
forces internationales réunies. Le croi-
seur français Edgar-Quinet est arrivé
aussi.
Une; première conférence des com-
mandants des différentes nations a été
tenue ce soir sous la présidence du vice-'
amiral anglais. A la suite de cette confé-
rence, un message télégraphique a été
envoyé au gouvernement du Monténégro
sollicitant le respect de la délibération
unanime des grandes puissances et l'in-
vitant à- donner une prompte réponse.
le siège de Scutari
Vienne, 5 avril.
La ,2eit annonce que le roi Nicolas a
remis le commandement suprême des
troupes alliées au général serbe Bùïo-
vitch, qui reprendra l'assaut aussitôt
que les rénforts attendus seront arrivés.
La Zeit estime que c'est un acte double-
ment habile du Roi, qui échappe ainsi à
la responsabilité d'un échec possible, et,
d'autre part, en laissant aux Serbes la.
direction des opérations devant Scutari,
il fait passer le Monténégro au second
plan et oblige les puissances à entamer
de nouvelles délibérations sur les me-
sures à prendre contre la Serbie.
M.Ray.
Un communiqué autrichien
Vienne, 5 avril..
Le Frêmdenblatt écrit
Bien que la plupart des moyens employés
pour mettre fin à la crise actuelle ne soient
exempts ni de défauts ni d'inconvénients
et qiren particulier la lenteur qui en résulte
pour le règlement de la crise éveille çà et là
des sentiments d'impatience et de mécon-
tentement, ces moyens se recommandent
pourtant d'une façon incontestable par cet
avantage considérable qu'ils peuvent per-
mettre, de réduire tous les dangers possibles
de .complications aux ^proportions qui sem-
blent inévitables dans les. circonstances pré-
sentes.
Le fait que les deux groupes de puissances
agissent de concert fait auquel cette cir-
constance que telle ou telle puissance n'est
pas représentée dans la flptte internationale
ne change rien a une portée considérable
et précieuse, parce qu'il arrête net toutes les
combinaisons, ainsi que les espérances extra-
vagantes des Etats balkaniques du Sud-Est.'
La tâche principale des deux groupes de
puissances si heùreUséiûeut unis pour triom-
pher de la résistance de la.Serbie et du Mon
ténégro devra consister maintenant à donner
la preuve pratique que les décisions de l'Eu-
rope ne sauraient rester lettre morte,
Quant à la monarchie austro-hongroise, c(Ui
a tant mis du sien pour le maintien et la
consolidation du concert européen, elle con<-
sidérerait une banqueroute des décisions eu-
ropéennes comme un grand malheur.
La situation vue de Londres
Londres, 5 avril.
Les milieux diplomatiques se reposent
de leurs émotions de lasemaine. On es-
père que cette accalmie durera une hui-
taine de jours, ce qui donnera le temps
de voir venir les événements et d'étu-
dier la question délicate de la frontière
sud de l'Albanie.
"Depuis ce matin, le bruit court avec
persistance de la prise de Scutari par les
troupes serbo-monténégrines. Si la nou-
velle est exacte, nous allons entrer dans
une ère nouvelle de difficultés en appa-
rence insolubles. Tout dépend du reste
de l'attitude qu'adoptera définitivement
la Russie. C'est elle au fond qui doit
donner le ton à la Triple Entente. Ce
sont ses intérêts qui sont menacés et
c'est entre elle et l'Autriche qu'éclaterait
la guerre si les choses tournaient mal.
Le gouvernement anglais, comme le
gouvernement français, ne demande
qu'à appuyer les desiderata de la Russie
à qui reviennent les initiatives. Du reste
la Russie n'a-t-elle pas exprimé officiel-
lement son désir de voir les puissances
se livrer collectivement -à une démons-
tration navale devant Antivari dès qu'on
a connu les préparatifs énergiques de la
flotte autrichienne? Sir Edward Grey,
comme je l'ai déjà dit, a agi en sa qua-
lité de président de la Conférence lors-
qu'il a soumis à ses collègues la propo-
sition russe.
La France et l'Angleterre, en fidèles
seconds, se sont rangées aux côtés de la
Russie. Si cette politique blesse à la fois
le sentiment slave et le sentiment anglo-
français, il ne faut en rendre respon-
sable que le gouvernement russe, qui a
très certainement cru agir dans l'intérêt
supérieur de son pays. Que décidera la
Russie si demain Scutari tombe entre
les mains des Monténégrins et que
l'Autriche insiste pour obliger les vain-
queurs à' évacuer cette ville ? On ne sau-
rait le prévoir, mais quelle que soit la
résolution prise à Saint-Pétersbourg, on
peut être certain qu'elle recevra le plein
appui de la France et de l'Angle-
terre.
La situation demeure donc toujours
menaçante. Il faut rester sur le qui vive.
J. COUDURIER.
La politique russe
.1.
Déclarations de M. Sazonoff v
Saint-Pétersbourg, 5 avril.
La réunion des représentants de la
Douma chez M. Sazonoff a permis à ce
dernier de faire un exposé de l'évolution
de la politique extérieure de la Russie.
Plusieurs députés et le président Rod-
zianko ont posé diverses questions au
l flâaifete i^t« Ussilsuà&i^^
tions circonstanciées en s'apptiyànt: teiir:
les dossiers de'CorresDondance dés am-
1 bassàdeurs Ttïssés à 'l'étranger.: 5
Le ministre a constaté que la Russie
n'a pas à craindre de complications qui
puissent entraîner une guerre et que les
demandes des alliés recevront une sa-
tisfaction plus ou moins complète, le
Monténégro étant celui qui recevra le
moins satisfaction, car il n'aura pas
Scutari.
M., Sazonoff croit que le litige qui
s'est élevé à propos de la frontière bul-
gare-serbe est gros de graves complica-
tions, car le développement des opéra-
tions militaires puusse les Serbes plus
au Sud que ne le leur permettait le
traité d'alliance. Jusqu'à présent, les
deux parties attribuaient peu d'impor-
tance à cette question, espérant que
l'empereur de Russie en serait l'arbitre
suprême. Mais, dans ces derniers temps,
les Serbes ont évité une pareille solu-
tion.
Quant à la question des détroits, le
ministre estime qu'elle n'est pas mûre
et qu'il est intempestif de la soulever
avant que l'attitude de la Russie et de
ses alliés dans le concert européen n'ait
été définie.
Après un échange de vues, tes députés
du centre sont arrivés à cette conclusipn
que les intérêts russes et slaves ont été
suffisamment protégés, les progressistes
estiment que la direction suivie était la
bonne, mais que la politique de la Russie
a été faible.
Au cours de la réunion, le ministre a
déclaré que les puissances ne permet-
tront pas à l'armée bulgare de marcher
sur Constantinnple.
Ce -soir,, une seconde réunion sera
tenue a l'intention des députés nationa-
listes et de ceux de la droite, qui se sont
refusés à se rencontrer avec ceux de la
gauche et les cadets. (Agence Havas,)
Saint-Pétersbourg, 5 avril.
Selon une note officieuse, certains
journaux, en rendant compte de l'entre-
tien du ministre des affaires étrangères
avec les membres de la Douma, ont pu-
blié des informations qui ne rendent pas
fidèlement compte de cet entretien, ou
qui sont complètement inexactes.
Saint-Péteisbourg, 5 avril.
Je suis en mesure de préciser que, de-,
vant les représentants de divers groupes
politiques de la Douma, qu'il avait con-
voqués hier, M. Sazonoff a résumé ainsi
le point de vue de la diplomatie russe. i
La Russie est hostile à la marche des
Bulgares sur Constantinople, et résolue
à ne pas soulever la question des dé-
troits.
La Russie a pris l'initiative de la fron-
tière turco-bulgare d'Enos-Midia, et sou-
tiendra ce projet à la Conférence de
Londres.
La Russie demeurera fidèle au prin-
cipe de l'albanisation de Scutari, indé-
pendamment de la marche ultérieure
des opérations militaires. René MAR-
chanû. •
L'impression à Vienne
̃ Vienne, 5 avril.
Les journaux du soir commentent lon-
guement les déclarations de M. Sazonoff,
particulièrement les allusions au dissen-
timent serbo-bulgare.
UAllgemeine Zeitung croit pouvoir
affirmer que le traité d'alliance entre la
Serbie et la Bulgarie attribue formelle- h
ment aux Bulgares Monastir, Prilep,
Ochrida et Istip. M. RAY.
Le différend roumano-bulgare
Saint-Pétersbourg, 4 avril.
La seconde séance de la Conférence
bulgaro-roumainê a eu lieu aujourd'hui,
sous la présidence de M. Sazonoff, les
cinq ambassadeurs des grandes puis-
sances étaient présents.
La Conférence a pris connaissance en
détail des mémoires des plénipoten-
tiaires de la Bulgarie et de la Rouma-
nie, puis un échange de vues a eu lieu
en vue de trouver un terrain de discus-
sion commun qui puisse permettre de
résoudre le conflit malgré les diver-
gences de vues qui existent entre lés
parties directement intéressées. fc. y
La question sera défmitiVemeht'réso-
lue et la solution qui interviendra, sera
publiée au moment où les négociations
de paix entre la Turquie .et les États
balkaniques seront reprises.
La définition des points de vue des
puissances ayant permis de trouver une
base pour le règlement du conflit, la
présence à Saint-Pétersbourg des pléni-
potentiaires bulgare et roumain était
devenue inutile M. Daneff étant parti,
on s'attend au départ du prince Ghika.
NOUVELLES DIVERSES
L'ambassade de Turquie nous commu-
nique la note suivante
L'ambassade de Turquie croit devoir
mettre en garde contre les agissements de
certaines personnes qui se font passer comme
chargées de missions de la part du gouver-
nement impérial, pour contracter un em-
prunt et s'occuper d'autres opérations finan-
cières.
L'ambassade de Turquie fait savoir en
même temps que toute personne chargée de
traiter au nom du gouvernement impérial
sera mise en rapports avec les intéressés par
les soins de l'ambassade impériale.
AW MAROC t
"¡r' ;#i{
Dans la région de Rabat
Rabat, 2 avril.
(Dépêche retardée dans sa transmission.)
Le colonel Ibos a repoussé les groupe-
ments Zaers de l'oued Grou. Nous avons
eu un tué et quatorze blessés.
Les colonnes Mangin et Guérard ont
opéré leur jonction.
Une revue
Mazagan, 2 avril.
Le colonel Peltier a passé en revue les
troupes de la colonne qui a opé$é chez
les Doukhala.
Une grande affluence, comprenant tous
les consuls, les colonies européennes et
les passagers de l'Agadir, assistait à
:cette revue." ̃
Dans la zone espagnole
Le Journal officiel de Madrid publie
un décret nommant le général Alfau
haut commissaire de la zone espagnole
du Maroc. >
~~Etmnger ,1
-I~ `., i'
La mission française en Grèce y Ju
Athènes, 5 avril,
Un dîner a été offert hier par le député
Schlimann, eu l'honneur de M. Joiïnart y,
assistaient, les membres des délégations fran-
çaise et bulgare, M. Venizelos, président du
Conseil; le général Eydoux, M. Ludskanoff,
ministre de 1 intérieur de Bulgarie; M. Guo-
choff, président du Conseil de Bulgarie
M. Bouroff, yice-présideiit du Sobranié, et de
nombreux députes.
M. Schlimann à porté Un toastà à la délé-
gation française M. Jonnart a répondu en
proclamant les liens fraternels qui existent
entre la France et la Grèce.
Ce matin, à dix heures, le Roi a reçu M,
Jonnart en audience particulière, et, pendant
tout l'entretien, lui a témoigné une vive sol-
licitude.
M. Jonnart sera reçu par M. Venizelos. Il
quittera Athènes demain.
M. G. Deville, ministre de France, réunit'
aujourd'hui à déjeuner MM. Jonnart, Ve-
nizelos et Coromilas et le prince Demidoff,
ministre de Russie.
Aujourd'hui encore de nombreux députés
ont continué à venir déposer leurs cartes
chez M. Jonnart, donnant à cette démarche
le caractère d'une véritable manifestation.
Le Hestia dit que les députés traduisent
ainsi le sentiment général de la nation hel-
lène pour l'attitude de la France conforme^: à..
ses nobles et chevaleresques traditions, dans
les grandes circonstances actuelles que la.
Grèce traverse.
L'incident du
Berlin, 5 avril.
Le major von Parseval a dit, comme je
vous l'ai télégraphié, que l'administration
militaire française est extrêmement coulante.
Il n'a pas parlé du gouvernement allemand.
Je vous demande de rectifier cette erreur,
puisqu'il s'agit d'une citation.
L'attitude courtoise de nos officiera a dé-
sarmé jusqu'à nos plus ardents adversaires
« Chapeau bas devant les officiers de Luné-
ville », s'écrie la Taegliche Rundschau, ce
matin. Un journal de province, qui n'est pas
toujours notre ami, la Gazette de Magde-
bourg, écrit « Un des plus beaux traits du
caractère français c'est l'esprit chevale-
resque. Il vient de se manifester à nou-
veau ». Bonnefôîc.
Le procès de M. de Lukaçs
Budapest, 5'avril.
La curie royale, jugeant en appel, a annulé
l'arrêt prononcé par le Tribunal de lrÈ ins-
tance dans le ;procès en diffamation intenté
par M. de Lukacs, président du Conseil, à
M. Desy, député.
Elle a ordonné une nouvelle production des
preuves sur tous les points, sauf dans la*
question de la loterie à plusieurs tirages, et
a renvoyé l'affaire devant le Tribunal de pre-
mière instance, pour qu'elle soit jugé de nou-
veau.
Les fêtes constantiniennes
Rome, 5. avril.
L'octave solennel à l'occasion des fêtes
constantiniennes commencera demain dans
la basilique de Saint-Jean de Latran.
Du 6 au 14 avril auront lieu, matin et soir,
des cérémonies religieuses auxquelles pren-
dront part, chaque jour, un pèlerinage natio*
nal et des pélerinages des diverses congréga-
tions religieuses.
Le 12 avril sera une journée française.
La messe sera célébrée par Mgr Gilbert,
évêque d'ArsinOé, et la bénédiction sera don-
née par le cardinal Rampolla, assisté des sé-
minaires français et belges.
La convention du Gothard
Berne, 5 avril..
Pendant quinze jours, le Conseil national
a discuté la trop célèbre convention du Go-
thard et il l'a acceptée par 108 voix contre 77.
Il n'y a pas eu d'abstentions. Deux députés
Manquaient seuls à l'appel. Les débats, ont
été des plus étendus et ont élucidé la qpes»
tion sous toutes ses faces.
En 1869, un traité avait été conclu entre
l'Allemagne l'Italie et la Suisse, aux termes
duquel les deux premiers Etats versaient à
la Suisse des subventions, portées, en 1878,
4 85 millions, à chargé pour cette dernière
d'assurer la construction du chemin de fer
du Gothard. Cette ligne ayant été national!»
sée en 1909, il s'agissait, pour la Suisse, de
racheter ou de -modifier les droits grevant le
réseau du Gothard au profit de l'Allemagne
et de l'Italie.
Les droits financiers de superdividende et
d'abaissement des surtaxes de montagne, dès
que le revenu net de la ligne dépassait le
8 O/0 du capital-actions, ont été rachetés par
deux réductions échelonnnées, mais défini-
tives des surtaxes de montagne. En outre, la
clause de la nation la, plus favorisée stipulée
sur le réseau du Gothard par l'ancienne con-
vention a été étendue à tout le réseau fédé-
ral. C'est surtout contre cette dernière dis-
position que se dirigeait la forte opposition
suscitée par le nouveau traité.
Personne ne nie la portée politique et éco-
nomique désagréable du nouveau traité, mais
les fortes recettes du Gothard en ces dernières
années ont fait de la nouvelle convention une
bonne affaire au point de vue financier et cet
argument a prévalu. Il ne faut pas oublier que
la clause du traitement de faveur ne s'appli-
que qu'au trafic de transit germano-italien
sur les lignes transalpines'.
Cependant le mouvement contre la conven-
tion a profondément remué le peuple suisse.
Une demande d'initiative constitutionnelle
sera lancée immédiatement aux termes de
laquelle les traités internationaux seront sou-
mis au referendum populaire dès qu'ils se-
ront conclus pour une période assez longue,
probablement quinze années et plus.
Dès que cinquante mille citoyens auront
appuyé cette demande de leur signature, elle
devra être soumise au vote populaire qui de-
cidera de son introduction dans la constitu-
tion. Jean ROLL.
La réduction des tarifs américains
Washington, 5 avril.
Lundi, la commission des voies et moyens
déposerera à la Chambre des représentants
un projet de revision des tarifs douaniers.
Ce projet qui réduit en moyenne de 50 0/0
les droits actuellement en vigueur, propose
des droits infériurs à tous ceux proposés de-
puis un demi-siècle..
Il supprime les tarifs maximum et mini-
mum et autorise le Président à négocier des
traités 4e réciprocité avec les nations dispo-
sées à faire aux Etats-Unis des concessions
douanières.
̃!̃
COURTES DÉPÊCHES
Suivant la Gazette Berlinoise de Midi, le
ministre des colonies aurait provoqué une
enquête sur des actes d'indiscipline reprochés
à plusieurs officiers de l'Afrique orientale
allemande.
Le paquebot allemand Versinger, ayant
à bord le prince de Saxe, voyageant incognito
à bord le prince de S. axe, voyageant incognito o
de Naples à Gibraltar, a mouillé à Alger.
Figaro en Belgique
Le dernier espoir
Bruxelles, 5 avril.
M. de Broqueville, président du Conseil,
abrégeant son voyage de vacances en Suisse,
est attendu à Bruxelles cette nuit et doit être
dès demain dimanche reçu en audience par r
le roi Albert. Ce fait est interprété par les
optimistes comme le signe d'un imminent .1
.dénouement du conflit politique qui pousse
4 la igrëvo-^enértfteï OÙ ^prètê'lu TOlWêVSln''
l'intention de faire un dernier -appel ^ate prér
t sident, t4tt i$fll>8 eïluèji -faiœuto d -Ua. geste,, rde
conciliation qui sauverait le pays d'une crise
redoutable. Souhaitons que l'événement
donne .raison aux optimistes.
Il convient, toutefois, do rappeler que
l'heureux dénouement qu'ils espèrent encore
ne dépend pas entièrement do M. de Broque-
ville. Il lui faudra désarmer la vieille droite,
dirigée par M. Woeste. Or, celle-ci, par prin-
cipe tres antimilitariste, a, dit-on, subor-
donné au refus de toute concession aux par-
tisans du suffrage universel son adhésion à
l'indispensable réforme militaire dont les
Chambres sont saisies. S'obstinera-t-elle
dans cette attitude qui obligerait M. de Bro»
queville, soit à persister dans le nonpossu-
mus qu'il a opposé jusqu'ici aux partisans
d'une commission d'étudeé de la réforme
électorale, soit à donner sa démission, et à
ouvrir une délicate crise ministérielle.
Peut-être quelque jour sera-t-il jeté là-
dessus par le discours que M. Woeste doit
prononcer devant la fédération des cercles
catholiques, à Renaix, demain, à peu près à
l'heure où M. de Broquevillo conférera avec
le Roi. Dans tous les cas, nous saurons sans
doute d'ici à quarante-huit heures, peut-être
plus tôt, si des conseils de sagesse vont vrai-
ment écarter cette grève générale, dont la
seule menace a déjà désorganisé les affaires,
coûté, des millions au commerce, à l'indus-
trie," à la finance. et mainte nuit de sommeil
aux personnages responsables du maintien
de l'ordre. Gérard Harry.
i L'Exposition de Gand
Une nuée d'ouvriers parachève fiévreuse-
ment la décoration et l'aménagement des
halls, palais et pavillons véritable cité de
150 hectares qui composent l'Exposition
universelle et internationale de Gand. Celle-
ci sera solennellement inaugurée par le roi,
la reine des Belges et la famille royale, le
samedi 26 avril, et, chose inusitée en matière
d'expositions, tout sera terminé, fignolé, pom-
ponné, avant même la date de l'ouverture.
En même temps que l'Exposition univer-
vello s'ouvriront, dans l'immense palais de
l'Horticulture et des Fêtes, les célèbres « Flo-
ralies » qui, tous les cinq ans, réunissent les
fleurs les plus belles et les plus rares de l'uni-
,vers et font accourir à Gand une multitude
d'amateurs et de curieux. Les « Floralies »
de 1913, occupant une superlicie de plus de
20,000 mètres carrés, dépasseront de loin les
plus somptueuses expositions florales qui les
ont précédées.
Quant à la World's Fair gantoise, par ses
proportions gigantesques, par le nombre des
natrons représentées, par la magnificence de
son décor, elle soutient vaillamment la com-
paraison avec les plus vastes et les plus belles
expositions universelles qu'aient organisées
les grandes capitales du globe et la France,
avec ses colonies, y occupe une place d'hon-
neur.
Un accident
Au village de Nollevaux, situé tout près do
la frontière française, des jeunes gens fai-
saient partir des bombes à l'occasion du
mariage de l'un d'entre eux. Un éclat attei-
gnit le nommé Camille Gillet et lui sectionna
a tête en deux.
Figaro à Londres
–-ae-ts=-–
Attentats féministes
Londres, 5 avril.
La série des attentats féministes continue.
La nuit dernière les suffragettes ont brûlé
les tribunes du champ de course d'Ayr, en
Ecosse. Les dommagas sont estimés à envi-
ron 75,000 francs.
Près de Newport, ces furies ont coupé des
lignes télégraphiques.
A Glasgow elles ont brisé les fenêtres de la
Bourse du travail.
Enfin elles. ont brillé, hier, une résidence à
Chorley Wood estimée à 60,000 francs.
Certaines maisons de campagne sont maiu-
tenant gardées nuit et jour tant est grande
la frayeur qu'inspirent les incendiaires en
upoh. On'ne compte plus le nombre des
tés à lettres abîmées par des liquides cor-
rosifs ét des substances inflammables.
J. COtJOURIER. °
LA COUR ET LA Ville
»*» L'attaché militaire de France à Londres,
le colonel de La Panotise, a présidé hier soir
le banquet annuel des conscrits, organisé
par la colonie française. Le banquet a été
précédé d'une fête sportive, suivie d'un
concert. La plupart des conscrits qui vont
faire leur service militaire cette année assis-
taient à la fête, à laquelle s'étaient donné
rendez-vous lés principaux membres de la
colonie.
-»s^S>S^y>
Amérique Latine
Dans l'Argentine
Buenos-Aires, 5 avril.
Le ministre des finances. M. Norberto
Pinero, le nouveau ministre des finances, a
pris aujourd'hui possession son poste.
Amitié franco-argentine. Le Président
Saenz Pena a recu M. Jullemier, ministre de
France, qui lui a présenté ses lettres de
créance.
Les honneurs militaires ont été rendus.
M. Jullemier, dans son discours, a rappelé
que la France et l'Argentine ont le même idéal
de grandeur et de progrès. Il s'efforcera de
faire connaître mieux en France les ressour-
ces du beau pays argentin, qui est un exem-
ple merveilleux de progrès'.
Le président Saenz Pena a répondu que
les relations des deux nations sœurs consti-
tuent une longue. tradition de confiance et
d'amitié. Le peuple argentin a toujours
considéré la France comme un grand et glo-
rieux exemple de démocratie, dont l'esprit
se répand dans les sciences, les arts et la
littérature. T
Le peuple et le gouvernement argentin
désirent multiplier et resserrer les liens qui
unissent les deux pays afin d'accroître encore
leur commerce.
Le président a terminé en rappelant les
démonstrations d'amitié dont il fut l'objet
pendant sa visite à Paris.
Incendie. L'édifice de la Compagnie des
viandes congelées Blanca a été incendié.
Au Mexique
Mexico, 5 avril.
Message présidentiel. La session extra-
ordinaire de la Chambre des députés a pris
fin le 31 mars. L'ouverture de la session or-
dinaire a eu lieu le 1er avril.
Voici le résumé du message présidentiel
dont il a été donné connaissance à l'Assem-
blée.
Ce document constate d'abord que les re-
lations du Mexique avec les pays étrangers
sont excellentes, et annonce que des conven-
tions nouvelles avec plusieurs d'entre eux
sont à l'étude et seront soumises à l'examen
de la représentation nationale.
Il dit ensuite que le nombre des rebelles
ralliés au nouveau régime atteint actuelle-
ment 6,000, et qu'on espère réduire rapide-
ment à l'impuissance les insurgés des Etats
de Cohahuila et de Sonora. Le gouvernement
a l'intention d'établir un régime basé sur le
sentiment de la justice, indépendamment de
toute considération politique.
Parmi les projets de réformes à réaliser
immédiatement figuré l'établissement d'écoles
élémentaires avec enseignement primaire
obligatoire. A cet effet, il sera demandé à la
Chambre un crédit de 4 millions 1/3 de pias-
tres..
On s'occupera aussi à bref délai des #&k>t*j
'mes. agraires;, -des ;rép;fttttitjflh8 .îterritôî'iales,
'etc. Le nouveau ministère _deul'^grjcultore,a^
'été créé spécialement à cet effet, et "a déjà vf^"
goureusement avancé son travail. 11 y aura
lieu aussi de mettre à l'étude rapidement l'a-
mélioration des ports et les travaux publics
nécessaires, parmi lesquels l'extension des
voies ferrées et du réseau télégraphique.
L'état sanitaire général du pays est excel-
lent.
Le msssage expose ensuite que les recettes
des douanes pendant le dernier semestre de
1912 se sont élevées à 35,000,000 de piastres
et celles de l'administration du timbre à
25,513,000. Le gouvernement espère rétablir
la stabilité du change.
Il demandera à la Chambre des députés
l'autorisation d'émettre, en vue de ces diffé-
rents objets, un emprunt de 120 millions de
piastres.
Au point de vue militaire, l'exposé de
l'Exécutif dit que, lorsque le régime actuel est
arrivé au pouvoir, l'armée comprenait 48,000
hommes. Le gouvernement prendra les me-
sures nécessaires pour la porter:à un effectif
total de 80,000 hommes. >
Le président Huertas termine cette commu-
nication en disant qu'il est prêt à quitter, à
l'expiration normale de son mandat, le pour
voir qu'il exerce par intérim.
Le message présidentiel a produit une
excellente impression.
Dans l'Uruguay
Montevideo, '5> avril.
Diplomatie. La république de l'Uruguay
a nommé des ministres plénipotentiaires
dans les pays suivants de l'Amérique latine,
dans lesquels elle n'avait jusqu'à présent que
des agents consulaires Bolivie, Pérou,
Equateur, Colombie et Venezuela, lesquels, à
leur tour, nommeront des ministres en Uru-
guay.
• Commerce extérieur. D'après les. statis-
tiques officielles qui viennent d'être publiées,
le commerce extérieur s'est chiffré, en 1912,
par 501,900,000 francs, contre 451,947,845 en
1911. La valeur totale des importations re-
présente 346,900,000 francs celle des expor-
tations, 255 millions. La balance commer-
ciale accuse donc, en faveur du pays, une
différence de 8,100,000 francs.
AFFAIRES MILITAIRES
Mort du général Pujol
Un vétéran de l'armée coloniale, M. le
général Pujol, vient de mourir, victime
d'un déplorable accident.
Agé de soixante-douze ans, le général,
depuis qu'il avait pris sa retraite, habi-
tait un modeste appartement au cin-
quième étage, rue de Greffulhe..Bien
qu'étant en bons termes avec sa famille,
il vivait retiré, ne recevait aucune visite
et faisait venir ses repas du Cercle mili-
taire.
Hier, à cinq heures et demie, comme
il fumait un cigare à son balcon, ac-
coudé sur un paletot comme coussin, ce
paletot glissa. Le général se pencha pour
le rattraper, perdit l'équilibre et tomba.
On le releva sans connaissance. Il s'était
broyé le crâne. Il expira quelques ins-
tants après.
Fils d'un officier de santé, Edmond-
Alfred-Louis-Joseph Pujol, était entré à
Saint-Cyr en 1867. Nommé sous-lieute-
nant au 4e d'infanterie de marine, il de-
vint successivement capitaine au 3e,. à la
Réunion, chef de bataillon en Cochin-
chine, lieutenant-colonel -du iy tonki-
nois, colonel au 4e colonial, comman-
dant supérieur des troupes de l'Afrique
occidentale (Sénégal), et général com-
mandant la 3° brigade coloniale. Il était
commandeur de la Légion d'honneur.
IieJ^onae £ la fille
SALONS • ̃ -wY 7
Goûter très réussi chez *îe capitaine. et
Mme J.-H. Anderson. Parmi lès invités:
Mtiie William Gastrell, femme du consul eé-
-fiéral d'Angleterre à Paris et Mlle Gastrell, Mrs
A-ustruther Cardew, Mrs Alfred Hëidelbach, Mrs
Montgomery, Mlle Alice d'Esté, miss Alice Wil-
liams, Mrs Appleton, Mme Collyer, miss .Wes-
ton, miss Julia Dryden, Mme Hugh Reid'Griffln,
comtesse de Rocquigny du Fayel, etc.
Mme Willfort a chanté à merveille Mme-
Vignat a dit des vers et Mme Anderson; a
chanté des chansons italiennes avec accom-
pagnement de guitare.
Tour de valsé chez Mme de Franqueville
pour les amies de sa fille,
Parmi les, bostonneuses
billes de Leusse, d'Elva,- Goury du RoslanJ dé
La Bi-etonnière de Compiègne, Durrieu.de
Nieuil, de Sibert, de Gernay, de Seynes, de Mar-
thille.
Bostonneurs
Baron de Boulémont, M. Sabatier, vicomte de
Ramel, comte de Chambray, vicomte d'Aumale,
M. de Montégudet, baron de Montesquieu, M. de
Lauriston, etc.
La comtesse Molitor a donné jeudi un
brillant goûter dont elle faisait les honneurs
aidée par la vicomtesse Militor, sa belle-fille.
Tasse de thé très élégante, vendredi,
chez la princesse Ruspoli Poggio Suasa.
M. Le Roux de Villers donnera, le 35
courant, une soirée de comédie.
Musique et comédie, chez la comtesse
de Trédërn, le 25 courant. '0
Grande réception jeudi prochain, de
quatre à sept heures, chez Mme Armand
d'Arthez-Lassalle* ̃ ̃̃*•
La vicomtesse de Faria a repris ses ré-
ceptions du lundi à cinq heures.
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
A l'Elysée. ̃̃
M. Paul Deschanel avait fait une visite,
officielle au Président de la République,' a;
l'occasion de la séparation des Chambres.
M. Poincaré la lui a rendue hier. Puis il
est rentré à l'Elysée, où il a reçu les membres
du Bureau' des longitudes. Le soir, il a assisté
à la représentation du Carillonneur,à,Opéià~
Comique. Le général Beaudemoulin, qui est de
toutes les fêtes, l'accompagnait. Aujourd'hui,
le Président ne fera aucune démarche publi-
que. Il tient au maigre repos de ses diman-
ches.
L'état de santé de M. Constans s'est
aggravé dans la soirée d'hier. Ce matin doit
avoir lieu une consultation des docteurs
Marfan et Deguy.
S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne et MUe
de Villa Urrutia ont quitté Paris hier par le
Sud-Express, se rendant à Madrid.' Ils seront
de retour dans quelques jours. A la gare
d'Austerlitz sont venus les saluer M. Rey-
nosô, chargé d'affaires marquis et marquise
de Guell, comte et comtesse de Jimenez de
Molina, Doriga, commandant Rivas, M. Rigalt,
marquis de La Torre, M. et Mme de Goye-
neche, Delatte de Carabia, M. et Mme de Las
Barcenas, MM. Alrriagro^ ïvo Bosch, Ruiz-
Mantilla, Guerrero, del Rio-Gil, ëtc,
De Cannes
S. M. lé roi de Suède est venue, hier,, à
Cannés, déjeuner à la villa la Forêt, chez le
prince et là princesse de Saxe-Meiningèn. Sa
Majesté est repartie le soit même pour Niefr.
Du Havre
Le paquebot la France, de la Compagnie
igfeéxaJe.teansatUatiquey.est p,artLiCe^soiav.âi_
"sept ̃îfeujsèe.çt.'aèmie,- emportant le. corps li^j,
M. Fjerpont Morgan* ;̃̃?•• ?a; W £.j .ici
1 ̃•"X'ân'ciëh''minîstriè" d'État" M 'Brésil1 pë&~
dant la présidence de -M. Alfonso Penfta èf
Mme Miguel Calmon de Piii é Almeida sont
arrivés à Paris.
Nous avons le plaisir d'apprendre que
M. Gaston Menier, blessé dans l'accident
d'automobile que nous avons raconté, a pu
quitter hier l'hôpital de Grasse pour se ren-
dre à Cannes, où se trouve actuellement son
frère.
Une nouvelle église, suédoise sera inau-
gurée à Paris le 16 avril. La cérémonie sera
présidée par l'évêque suédois Scheele.
S. M. le roi de Suède a promis d'assister à
cette solennité ainsi qu'au déjeuner qui réu4!:
nira le même jour plusieurs membres de la7,
colonie suédoise à Paris.
Mme Pierre de • BoisfleUry a heureuse
ment donné le jour à un fils qui a reçu les ̃.
prénoms de Arthur-Yves-Marie-Gaëtan.
La baronne Jacques de Geyer d'Orth a
heureusement mis au monde, à Saumur, un
fils qui a reçu le prénom de Raoul.
Mme Serge André, née Louis Legendre, ̃̃;
vient de donner naissance à un fils qui a reçu
le prénom de Gérard.
CERCLES
Au Jockey-Club ont été admis hier 4
M. le vicomte d'Arfeuille, présenté par MM. le
comte Hubert de Montesquiou-Fezensac et le
comte Alfred de Gramont; M. le comte de
Boury, présenté par le marquis de Sayve
et le comte d'Harcourt; M. le vicomte Louis de `
Lestrange, présenté par MM. le comte Bruno de
Boisgelin et le marquis de Beaumont; M. le
comte Olivier de Boisgelin, présenté par MM. le
comte Charles de Boisgelin et le comte Stanislas
Costa de Beauregard.
Au Sporting-Club a été admis, à titre
temporaire, M. Frédéric Henry Prince -junior,
présenté par MM. F. Henry Prince et Au-
guste Merle.
Au dernier scrutin du Traveller;s Club,
ont été élus membres de ce cercle ̃ ̃ ̃̃̃
M. H. Cosmo Bonsor, parrains MM. Robert
C. Bonsor et Reginald Bonsor; M. Robert P.. w
Perkins, parrains MM. Schuyler L. Parsons et
Hamilton w. Cary; M. H. Townsend Davis, par-
rains: MM. Ernest Ryle et André B. Graves; M.
Alfred Anson, parrains MM.Alexander Leith et',
et Gordon Leith; lord Alastair Innes-Ker, par-
rains lord Tweedmouth et le comte de Limburg-
Stirum M. George F; Tyler, parrains MM. H.A.
Van Bergen et L. H. Littlefield;le comiedeCra-
ven, parrains lord Grimthorpe et M. F.Town-.
send Martin.
CHASSES
Le vautrait Lebaudy continue ses beàujç>
laigser-courre en forêt de Fontainebleau. Au c
dernier rendez-vous un ragot est servi'par M, T
Jean Lebaudy après trois heures et demie dé
chasse. Les honneurs ont été faits à Mlle dé
Gouvion Saint-Cyr. Laisser-courre par Lafu-
taie.
L'équipage Menier a chassé, ces jours der^
niers, en forêt de Villers-Cotterets, Rendez- '} _r
vous à la Patte d'Oie, et attaqué un daguet,
qui se fait prendre, après deux heures de
chasse, au rû de Javage, où il est servi par
M. Laveissière.
Les honneurs du pied à Mlle Louise Scarti
MARIAGES
Hier a eu lieu â la mairie du seizième
arrondissement le mariage de M. Jean Vi-
gnaud, homme de lettres, avec Mlle Juliette
Lêclerc.
Les témoins de la mariée étaient M.
Pierre Laffitte, directeur ftExcelsidr, et M.
Henri Ourson, ingénieur en chef des ponts et
chaussées ceux de M. Jean Vignaud M.
Georges Lecomte, président de la Société des
Gens de lettres, et M. Belmontel, ancien
maire de Saint-Cloud.
La cérémonie religieuse a été célébrée à'
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