Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1871-07-07
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 juillet 1871 07 juillet 1871
Description : 1871/07/07 (Numéro 116). 1871/07/07 (Numéro 116).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO VENDREDI 7 JUILLET 1871
siégeant hors de Paris elle fait da la décen-
tralisation. Comme si elle na pouvait pas
décentraliser de Paris aussi bien que de Ver-
sailles ou de Landerneau! Quand elle trans-
porterait ious les ministères dans la Sologne
OU dans les Landes, eïia ne ferait qne dépla-
cer,la centralisation. L'honorable gracd-pêre
de la décentralisation racontait l'autre jour
dans la Chambre qu'il avait demandé au
gouvernement de faire imprimer les noms
de tous les fonctionnaires, et qu'on lui avait
répondu qu'il faudrait pour cela plus de cin-
quante volumes qui coùteraient plus de
0,000 fr. C'est là ce qu'il faudrait décentra-
lirer. On aura beau transplanter les adminis-
trations, les fonctionnaires et les solliciteurs
les suivront toujours. Les lois elles-mêmes
n'y feront rien; c'est aux mœurs qu'il faut
s'en prendre.
-Tant que les familles françaises, même les
familles riches, ne rêveront pas pour leurs
enfants d'occupations plus nobles que celle
de surnuméraire on "d'employé dans un mi-
çistère; tant que tous les petits Français, es-
poir de la patrie, seront élevés avec une
plum^ sur une oreille et un grattoir sur l'au-
tre, et avec l'ambition de végéter et de -vieil-
lir sur un fauteuil pourra siéger n'importe où, il aura toujours
sa clientèle antique à ses trousses.
La vraie centralisation, la plaie des races
latines, c'est le fonctionnarisme; et c'est une
maladie aussi endémique de la province que
1.6 Paris.
Maintenant il faut bien avouer que Pa-
ris se ressent peu de l'absence du gourver-
nement cela n'empêche ni la reprise des
affaires, ni celle des plaisirs. Dès que les
députés ont un moment, ils accourent à
Paris, et l'on s'habituerait assez bien, en.
somme, sauf la question de principe, à
se passer de la présence de l'exécutif et
des ministres.
• **£ Le Daily -Netos a fait quelques re-
iaarqTies bien sensées sur la situation de
M. Thiers et sur les réflexions qu'elle en-
traîne:
La position de M. Thiers est vraiment re-
marquable il occupe la place d'un monar-
que sans parure ni apparat, sans nom prin-
cier, sans plébiscite, sans les droits, mais
avec les pouvoirs d'un roi, et il occupe cette
place parce qu'il s'est montré à la hauteur de
sa tâche Des ambassadeurs lui font leur
eour l'armée lui apporte ses hommages;
des capitalistes et ce qui est bien plus im-
portant, des milliers de Français économes
et aisés souscrivent à ses emprunts, et tout
cela sans que personne ait songé à relever
sur le trône.
La place de chef de l'Etat était vacante, il
l'occupa, et depuis lors il fait la besogne
mieux que tout autre aurait pu le faire.
N'était-il pas dur pour les princes de voir
dans la soirée de jeudi dernier, le vieux ser-
iiteur de leur père revêtu du pouvoir, tandis
qu'ils étaient confondus dans la foule des dé-
putés des provinces? Et l'homme qui formait
le centre de la réunion était le fils d'un dra-
pier, il devait son éducation à une bourse,
son extérieur n'avait rien de distingué, il
n'avait jamais porté l'épée, et pourtant sans
intrigues, sans conspirations, même sans être
soutenu par un parti, cet homme reçoit
comme un cadeau un pouvoir qu'eux, nés
pour le métier de roi, ne pouvaient obtenir
malgré tous leurs efforts. Ce spectacle ren-
ferme, pour tous les héritiers présomptifs
du monde, un enseignement bien autrement
Instructif que n'importe quel traité de répu-
blicanisme qu'on pourrait publier.
"#La France fournit des renseigne-
ments sur la situation fort étrange du père e
Hyacinthe, qui se prépare à rentrer à Pa-
ris,
Il à abandonné l'ordre du Carmel et le cos-
ïume monacal. Cependant, s'il a été excom-
munié comme moine apos-tat, il continue à
pratiquer les devoirs religieux des catholi-
ques. Il a trouvé jusqu'ici des prêtres pour
l'absoudre en confession, et le jour de Pâques,
dans l'église Saint-Pierre, de Rome, on le vit
au nombre des communiants. C'est là, on en
conviendra, une situation qui diffère absolu-
ment de celle de l'abbé de Lamennais, auquel
on a voulu le comparer. Elle, ne laisse pas
cependant que d'être difficile, délicate, et ne
Semblerait pas devoir cesser, puisqu'il y a,
du côté de l'ordre des Carmes et de la cour
de Rome, un parti pris de ne jeter aucun pent
sur l'ablme qui Jes sépare de l'ancien prédi-
cateur de Notre-Dame. Mais il n'est guère
possible que cet état de choses se prolonge.
On s'attend à ce que le retour du P. Hya-
cinthe à Paris coïncide avec l'exécution de
divers projets qu'il nourrit depuis longtemps.
L'un de ces projets consisterait à ouvrir des
conférences sur les questions religieuses qui
ont amené ce douloureux conflit. Il expose-
̃yait publiquement sa doctrine, avec l'espoir
d'obliger ses contradicteurs à entrer en dis-
cussion avec lui et de faire jaillir la lumière
de ce solennel débat.
C'est une inexplicable erreur chez un
esprit fort distingué en somme que cette
illusion de vouloir, dans une certaine me-
Jure, recommencer Luther. Avec le catho-
licisme le protestantisme l'indiffé-
rence ou l'icrédulité, le dix-neuvième
siècle a largement de quoi satisfaire son
esprit peu porté aux spéculations idéales.
Et quoi qu'on en dise, malgré l'admira-
tion hypocrite de quelques compères,
«iâlgré'l'incontestable talent de l'ex-carme,
je ne vois pas de place pour Le hyacin-
thisfne.
"'•̃ .PUBS 1SE CHEVEUX BLANCS
Préparation hygiénique du Docteur LECONTE, rendant progressi-
vement aux ctocvewx Mancs et à la foan'toe leur couleur primitive.
IMÉDAILLIS 1a9'®~T~T
BOURSE DU 4 JUILLET 1871.
La physionomie du marché est très bonne.
On achète et on rachète sur toute la ligne.
Les haussiers sont de bonne foi. Ils voient.po-
si'ivement une amélioration sur le cours à#
toutes les valeurs.
Pourquoi C'est leur seeret. Le f&it est que
les cours de la rente 8 0/0 sont soutenus avec
une rare énergie
On veut absolument que le 3 0/0 dirige le
marché on veut qu'il donne le ton à toutes les
valeurs.
Je ne m'y oppose pas.
Il restait hier à 55 30 il est demandé à 53 50.
Lea vendeurs sont débordes sur toute la Signo.
Ils en prennent leur parti. Ils payeront demain
leurs éifférppcas. Leur» précautions sont prises
pour qu'il en soit ainsi.
L'Emprunt a repris au-dessus de 87. Il a fait
87 15. Impossible de le faire hausser.
On vend cependant, mais on achète aussi. Et
l'on achète même beaucoup.
Que les porteurs en bénéfice réaiieent, cela va
de soi; mais il y a beaucoup de petits capitalis-
tes qui achètent parée qu'ils trouvent que le
placement est très avantageux.
Et ils ont parfaitement raison.
L'Italien se tient à 5'J 20.
Quelle fermeté Est-ce parce que Rome est ca-
pitale que l'Itii'ien monte?
Non, c'est parce qu'on parle d'un empiunt. Ce
qui u'ost pas ht mime chose.'
Le Turc est très calme.
Le Mobilier monte beaucoup. Il fait 175. On dit
qu'il prendra part à l'emprunt de la Ville.
Les chemin!' sont en assurance solides.
Le Suez a fléchi dans des proportions inquié-
tantes pour Isa détenteurs de titres.
Irois heurts. La Rente 8 0/0 est restée à
55 fc5. L'Èmprurt a fermé à 8ï 40. L'Italien est à
59 15.
5915, Paul Bury.
Le Rédacteur en chef-Qérant H. DE VILLEMESSANT,
#*<* Le Moniteur universel reproduit en
partie une brochure de M. Gustave Ciau-
din qui, bien que vieille de vingt ans, se
trouve être en pleine actualité tant la
vie politique est pleine de recommence-
mens 1 Il s'agit du Timbre-Riancey c'est-à-
dire du centime additionnel sur les ro-
mans-feuilletons que nous avons vu repa-
raître dans le dispositif du projet de loi
pour l'augmentation du budget. M. Clau-
din rappelle les origines de ce centime
additionnel, que M. Athanase Coquerel
défendit de concert avec M. de Riancey.
Celui-ci exposa ses motifs sous une forme
qui fait rêver aujourd'hui.
L'impôt d'un centime que je demande porte
sur une industrie qui déshonore la presse.
Vous savez ce que c'est que cette littérature
bâtarde.
Le roman-feuilleton est un poison subtil
qui s'est introduit jusque dans le sanctuaire
de la famille. En outre, c'est une industrie
très productive car sans faire allusion à per-
sonne, les rois du feuilleton ont souvent fait
des fcitnnes princières. Eh bien, il serait
.juste d'atteindre ces fortunes dans leur
source.
Cette allusion aux fortunes princières
était surtout dirigée contre un collègue
de M.de Riancey, contre Eugène Sue, dont
les romans étaient rendus responsables
des catastrophes de juin et des progrès
bien timides encore pourtant du socialis-
mr. C'est précisément sur ce chapitre
d'argent que M. Claudin combattait très
vivement, et non sans succès, les idées de
M. de Riancey. t
Si M. Eugène Sue vend demain au journal
le Constitutionnel un roman en deux cents
feuilletons, le Constitutionnel, qui tire à qua-
rante mille exemplaires, devra verser au
timbre deux cents fois quarante mille centi-
mes, soit quatre-vingt milie francs.
J'imagine que cette somme ne sera point
retenue à M. Eugène Sue, par la raison
qu'elle sera supérieure au prix d'acquisition
de son œuvre. Elle sera donc payée par les
abonnés par suite d'une augmentation du prix
du journal, ou supportée par le journal lui-
même. Or, dans un cas, pas plus que dans
l'autre, on n'atteindra la fortune princière
de M. Eugène Sue. Mais. dira-t-on, je fems
de ne pas comprendre; l'obligation du timbre
réduira le prix exageré dés œuvres de M.
Sue à leur juste valeur. Je ne veux point
prêter une pareille intention à M. de Riancey,
car elle serait odieuse et dépasserait de mille
coudées l'impôt progressif, et tout ce que la
Montagne elle-même a jamais proposé en ma-
tière de finances.
J'ai choisi pour exemple un des rois du
feuilleton; maintenant procédons à l'applica-
tion du centime additionnel à l'un de ces
nombreux hommes de lettres auxquels on
fait parfois l'honneur d'ouvrir pour un ou
deux jours les colonnes du journal. Une nou-
velle en un seul feuilleton se paie, terme
moyen, cinquante francs. Or, le Constitution-
• nel, pour un feuilleton de 50 francs, ira-t-il
se mettre dans la nécessité de verser au tim-
bre 40,000 centimes, c'est-à-dire 400 francs?
Il se gardera bien de le faire, et à l'avenir
refusera sans pitié à tous les talents naissants
le salutaire appui de son immense publicité.
a*# Voulez-vous connaître l'idée mère
du cautionnement sur lequel les journaux
s'escriment en répétant des erreurs ou
des vérités cent fois dites et redites? Outre
le Chateaubriand aux pommes et Mené,
Chateaubriand, a créé le cautionnement,
lui qui écrivait dans la Monarchie selon
la Charte.
̃Une gazette est unatr-ibune de même qu'on
exige du député appelé à discuter les af-
faires que son intérêt comme propriétaire
l'attache à la propriété commune, de même
Jo jonrnalisto qui s'arroge le droit de parler
à la France doit être aussi un homme qui
ait quelque chose à gagner à l'ordre public
et à perdre au bouleversement de la société.
Vous seriez, par ce moyen, débarrassés de la
foule- des papiers publics.
#*# Empruntons à la Liberté quelques
nouvelles des grands communards. Entre
nous, ces personnages doivent être singu-
lièrement flattés du tapage qui se fait au-
tour de leurs noms, destinés en temps or-
dinaire à la plus restreinte publicité. Il y
a toujours une espèce de bénéfice- à faire
le mal.
Régère et Mourot sont en assez mauvaise
santé; surtout le permier qui, toujours plongé
dans un silence obstiné, ne mange qu'à peine
et perd ses forces de jour en jour. Il semble
insensible à tout ce qui l'entoure, et ne sort
de son apathie que pour demander des nou-
velles de son fils. Mourot, lui, déclare que
Courbet est bien heureux d'être jugé par
les tribunaux civils. »
L'état de Rochefort devient de plus en plus
grave. Ce n'est plus un homnie, c'est un sys-
tème nerveux qu'agite convulsivement la
moindre parole déplaisante, la plus légère
idée inquiétante qui traverse son cerveau
malade Depuis la minute où on lui a, sur
sa demande, communiqué la teneur des arti-
cles du code que vise l'acte d'accusation dressé
contre lui, son état est très sensiblement em-
piré.
Le plus fort de tous est toujours Rossel,
qui parle avec mépris de tousses compagnons
de captivité, à l'exception de Rochefort, qu'il
plaint.
Paschal Grons«pt a de singulières alterna-
tives d'apatliio et ùe désespoir. Il cherche
par quel moyen il aurait pu quitter- Paris.
Toutes les fois qu'il croit en avoir trouvé un
Précéd 1 § VALEURS Prera. Plus Plus Bern Précéd | | VALEURS Prem. Plus Plus Dern. OBLIGATIONS, Précéd Dern. VALEURS Pricéd Dern. I
clôtur. | 1 au comptant et à terme. cours. haut. bas. cours. elôtur. § | au comptant et à terme. cours. haut. bas. cours. diverses. clôtur. cours. diverses. clotur. cours.
55 20 61 Y 0/9 ..(cpt.. 55 15 5585 82250 1250 orléaus fept.. £25 835.. Obligations foncières 1000 f. 5 0/0.. 860. Société du journal le Figaro. 700
Il Ici 5 J iuin .iterm 5520 5585 55 17 55 85 822 50 250 J. mai Itenn fe25 8i> coupures 100 I. 4 0/C.. 9a.. 9g.. Zino.-yieilie-Monfagner. 240.. 2W ̃̃] j
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3100 banque DE frakce. J. juin. | cpt.. 3200 J.3200.. 635 3 75 J. Janv: Uerm 6S2 50 63125 «55-1860 410 «5 Gagnerai
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62G25 CRÉDIT mDCSlBlELCOMMERC.fCpt j*? • NORD-OpST-ADTRICHE fçpt. Fugion 3 010. 281 25 285 25
05750 ̃ J. nov Uerm *•• *̃ miu U 1866 3 0/0 292.. 297.. FONDS ETRANGERS
380 t 67.. 150 50 .romains | cpt.. 68 50 50 68 50 Nord 305 50 310
380 CRÉDIT FONCTER SBISSE | Cpt ,“«““ ,w»,™ lent faris à Lyon 5 0/0. 1013.. 1010..
m,, 2 -in rnrriir FnwiFn AnTRiCHiÉx Cent 880 882 50 RORD DE L ESPASNE | cpi.. 3 0/Q 75 M8 75 Bmprunt tunisien 1S65 170
880.- 250 crédit foncier AUTRlCHffiî(..cpi oa« 81 35 3 26 8ARAGO«S3 fept.. 79 78.. Est 5 0/0 46875 455.. Emprunt hypothécaire égyptien. »
882 >!>) il~) •• • •• J-lulll9t 'term t "••• • •̃ m J. juillet Uerm 80 80 -s 0/0 287 50 ÏS75O Ville de Bruxelles 1858. 7. 96 50 50
136 35 23 75 crédit MOBILIER fept.. \M 175 16j) 45 2 50 ».»,»«̃ ,jAiiÀiin137 JU 50 J. janv (t«nn 142 50 172 50 J60 £>•• a 30 PAMPELUNE-SARABOSIE I cpi.. » •/ ou ,,uest itj5j.53.55 I«lge41/î0/0
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«i» vi sw,,«mr™»i«iiJ« Ont 640 649.. 595. mess A séries (cpt .ombard-Vénitien 2S3 2S4 50 ?! Petites coupures
64250 2 50 bakoue des pays-bAs cpt.. wo °w •• JJuj]1 jterm Bons lombards, r. de 137i. 500.. 497 50 Rpmain.-Emp.runt 55.
j. niai i vmuui •• •• <~M < Dinm»nTi.T.ii!«iTrAii™ (prit 18125 m 75 r. de 187S 490.. 490.. Piémont.– Obligations 1835 5 0/0
475 ALGERIENNE cpt. 475 475.. 177 50 6 S» paqOT«Ots-trA>SATLAMIQ. cpt 18125 18J75 r. dol8TG. 49250 «)» b_ 1S40 5 0/0. 3W
j.mai Uerm J. juillet- u«nn r. de 1877. 492 50 49125 Emprunt autrichien 1860 1015..
u,iso •" > 15 Tiaîv ""̃ Urul 59 15 59 35 59 15 60.. 20 J. Juillet*» •. Uerm 60 80.. Romains H4 50 145 Autriche. -Nouvel emprunt $ ff*.
w* .10 j. janv («iui om ri»ii.mm.» (cDt 200 lto Pampelune 140 oblig.– Domaniales d'Autriche 252 50 253..
480.. 2 TABACS italiens (cpt.. 460 462.. 200 10 CANAl .de su,z çpi *w îju.. Sor(f de rKgpagne 194.. 193.. Emprunt russe i l 'S 86 1/2 li 3/4
480 J.janv Uerm • lo J-JulUet • Jierm va. las 1^ uonugais.6 m 50 m KussolS#7 350 7 3Î9
ia ,CDt us 145.. 130 DELE64TI0N de suez fçpt. 130 130.. Gaz. Cie Parisieane 480.. 480.. Bu*sel8«0 348 50 3 il 25
"° Honduras icpt.. i*> '« j. juillet (term Omnibus 470 470.. Emprunt ottoman 1863 380 S20
49 EMPRUNT TURC 1860 | Cpt.. 49 49.. yj- 250 6AZ (C1,t.. 730.. 732 50 727 50 Sociale immobilière 133 75 1S1 2s Obfigations Ott0iua»es 1«65 340 3Ï0
7750 *5 emprunt PÉRUVIEN | cpt.. 77 50 77 75 7^0 2 50/ J. Juillet (.term 730.. 73250 725.. 730" Suez 5 0/0 r. 302.. 300.. Emprunt ottomaû 18». aso 278 75
7750 25 EMPRUNT pÍlllunEN .1 1 CPt 77 50 77 75 no. J. juillet.term 730.. 73250 725.. Suez 5 0/0 30i.. aoo.Emprunt ottomantMt. ~B 75
qui aurait réussi, c'est une crise de sanglots
et de fureur où il se décoiffa complètement,
pour refaite avec gr'iid soin sa toilette sitôt
qu'il est un peu calme.
Assi, lui, est toujours le même, conservant
dé l'espoir et ergotant avec son avocat.
Quant à Jules Allix, qu'on s'est contenté
d'enfermer à Charenton, sa folie, assez
douce d'ailleurs, offre des caractères bien
singuliers
II prétend obliger, par la force du magné-
tisme, les juges du conseil de guerre à absou-
dre ses coaccusés, et M. Thiers à donner im-
médiatement sa démission.
Puis, parfois, il oublie complétement tout
ce qui s'est passé depuis le 22 mai, et de-
mande à voir tel ou tel de ses collègues, fu-
sillé ou arrêté depuis longtemps. C'est sur-
tout Babick qu'il réclame.
Le Pays rend compta d'une confé-
rence qui a eu lieu à Londres. C'est le
commencement d'une série d'entretiens
où un Anglais présent à Paris pendant les
deux siéges, entreprend de raconter ks
péripéties de la Commune.
L'auditoire était nombreux et le conféren-
cier a été écouté d'un bout à l'autre de son
discours avec une attention soutenue, il a
fait l'historique de l'origine et de la forma-
tion du comité central, puis celui de la Com-
mune qui suivit ce comité. Parlant de l'as-
sassinat du général Lecomte et du général
Clément Thomas, et sans chercher à justi-
fier ce drame, il a entrepris de démontrer
que la responsabiliié n'en retombait pas sur
les chefs communistes.
M. Smith, après avoir sommairement parlé
des principaux personnages du Comité cen-
tral, a cherché à décrire l'état de situation
où se trouvait la ville avant et après la prise
de possession par la Commune. Il a exposé,
devant son auditoire, une sorte de panorama
des principales localités et plans offrant quel-
que intérêt, y comprenant les ruines des
Toileries, du Louvre, de la Madeleine, de
Notre Dame, de la rue de Rivoli, du pont de
Neuilly, du Point-du-Jour, et de plus de cent
autres lieux. On voyait sur la table du con-
férencier une collection entière de curiosités,
sous la forme de fragments d'obus, de mor-
ceaux détachés de la colonne Vendôme, etc.
Pendant toute la soirée, un orgue exécutait
une foule de mélodies et d'airs qui étaient
devenus populaires à Paris pendant l'occu-
pation communale.
Parions que le Sire de Fiche-ton-Kan, la
Dfarseitlaise du 4 septembre, flgurait dans
ce répertoire.
#*# Ne pas s'illusionner, au surplus,sur
la restitution de nos communards, soit
par l'Angleterre, soit par la Suisse.
Ce pays trop hospitalier tient absolu-
ment à garder un des accusés contumaces
de l'assassinat du commandant Arnaud.
Il paraît que le meurtre de ce pauvre
homme a été politique, et que, <îès lors,
il n'y a pas lieu de livrer son meurtrier.
#\ Vous n'avez pas oublié le zouave
Jacob, le fameux guérisseur qui a occupé
les badauds de Paris, dana ces temps
bien heureux où les badauds étaient moins
dangereux qu'aujourd'hui. Eh bien sa-
vez-vous ce qu'est devenu ce charlatan? Il
faisait partie du 20e corps dans l'armée
de la Loire, et il a été fusillé le 28 no-
vembre comme traître et espion. Depuis
trois mois, ce- misérable allait chaque
jour rendre compte aux Prussiens de la
situation de l'armée française.
COURRIER DES THËâTBES
Afin de ne pas mentir à ses bonnes habi-
tudes, le Figaro croit devoir donner comme
certaines deux nouvelles importantes qui ne
seront peut-être pas officielles avant deux ou
trois jours, mais qui ont toutes les chances
de l'être dans un délai très rapproché
1° M. Halanzier deviendrait directeur de
l'Opéra;
2° M. Emile Perrin serait nommé directeur
de la Comédie-Française.
Nous n'applaudirons plus M. Régnier au
Théâtre-Français.
L'admirable comédien a vu, pendant tous
ces tristes événements, arriver la date fixée
pour sa retraite.
Aujourd'hui, M. Régnier se retire après
avoir passé quarante ans comme pension-
naire et comme -sociétaire à la Comédie-Fran-
çaise.
Quarante ans, c'est le laps de temps qu'il
faut pour avoir droit à la pension complète.
M. Régnier l'a bien gagnée.
Sa représentation de retraite, qui sera une
représentation à son bénéfice, aura lieu dans s
!e courant de l'hiver prochain. C'est alors que
nous entendrons M. Régnier pour la der-
nière fois.
M. Paul Déroulède, le jeune auteur de Juan
Strenner, va de mieux en mieux. Tout dan-
ger d'amputation a disparu.
Avouez qu'il eût été bien dur de perdre un
bras quand on a, à vingt-trois ou vingt-qua-
tre ans, des états de service comme ceux-ci
Engagé volontaire dans la guerre contre la
BAU DE NINOh C9Pi~l~~
Prusse fait prisonnier à Sedan interné
à Breslau s'échappe et s'enfuit à travers
la B>héme arrive à l'armés de la Leire, y
prend Ja service -va pendant l'armistine
voir son frère à Goastantine apprend là
l'insurrection du 18 mars, revient vite en
France, reprend du service à Versailles, en-
tre à Paris avec les troupes et reçoit une
balle dans le bras à l'attaque du Père-La-
chaise.
C'est au moment où la plupart des théâtres
font de grands efforts pour rouvrir leurs sal-
les au public, dans une saison ordinairement
mauvaise, et dans des circonstances calami-
teuses, que l'administration de l'Assistance
publique, qui avait abaissé à 3 0/0 le droit
des hospices, veut le rétablir à 5 0/0.
Les directeurs viennent d'être prévenus
verbalement que le 5 juillet le droit serait
élevé à 5 0/0.
Si jamais les réclamations des théâtres fu-
rent fondées, c'est assurément dans un mo-
ment où les recettes ne couvrent pas les frais
et où les artistes sont dans l'obligation de
jouer partout en société avec des prorata ex-
cessivement réduits.
Que MM. les directeurs se hâtent d'adres-
ser leurs réclamations au ministre.
Il nous semble impossible que M. Jules Si-
mon n'accueille pas, comme elles le méri-
tent, leurs justes doléances.
Où allons-nous?. Voici l'honnête Achille
Denis qui se livre aux malins sous-entendas
« Mademoiselle Bélia, dit-il, ne fait pas
partie de la Société de l'Opéra^Comique. Cette
fringante dugazon s'est installée à Versailles
et parait s'y plaire. »
Petit lutin, ou vous y pince
«*#
Le même journaliste, jadis si pudibond,
demande si les auteurs ne vont pas consentir
à une diminution de leurs droits.
Il est charmant, cet Achille aux pieds légers
et à la plume sévèra! Pour faire une pareille
question, il choisit juste la semaine où il
vient d'être prouvé que les droits d'auteurs
ont subi sur l'année précédente une diminu-
tion de plus d'un million cinq cent mille
francs.
Achille prend bien son temps.
La Société des artistes dramatiques vient
de perdre nn de ses membres les plus esti-
més, l'excellent M. Tanney, secrétaire des
deux Cirques, sous la direction Dejean.
La troupe des Fantaisies-Parisiennes (Al-
cazar royal) dontnous avo« s, pendant notre
exil, suivi les représentations à Bruxelles;
vient de se transporter à Londres.
Elle a débuté samedi avec les Bavards et
la Chanson de Fortunio, dans la salle de la
Gaîté.
Grand succès pour mesdemoiselles Clary,
Gentien et M. Edouard-Georges.
Les Brigands triomphent chez Raphaël
Félix, et la Comédie-Française fait tous les
soirs salle comble.
3i les Anglais aiment les troupes françaises,
ils peuvent « s'en fourrer jusque là. »
Francis Magnard.
MM. Bourgeois, propriétaires de l'immeuble
des Folies-Dramatiques, veulent que, malgré
la guerre et la Commune, M. Moreau-Sainti
paye intégralement ses loyers échus soit
39,699 francs.
Un premier jugement, rendu par le juge
de paix, condamna le directeur à se libérer
par fractions, avec des délais qisi fixaient un
payement de 2,000 francs exigible à fin avril
1871, et un autre à la fin de mai suivant.
Ce jugement du 15 mars dernier no suffi-
sant plus, MM. Bourgeois continuèrent les
poursuites d'exécution sur lesquelles un ré-
féré a été introduit, et le président vient de
décider que les poursuites seront suspendues
provisoirement et jusqu'à ce qu'il en ait été
autrement ordonné.
A propos du testament de Félix, nous avons
cité tous les legs faits par l'ancien pension-
naire du Vaudeville, mais nous avons omis
certaines recommandations à son vieux ca-
marade Delannoy.
Ainsi, au sujet des 10,000 francs laissés en
caisse, le testament dit bien que cette somme
est destinée à subvenir à toutes les dépenses
occasionnées par le service et l'enterrement,
la construction d'une petite chapelle, etc.
mais nous avons cru devoir passer sous si-
lence le but complet que se proposait Félix
en léguant 30 obligations Lombards au curé
de Saint-Eugène, sa paroisse.
Félix lègue ces obligations à M. le curé
« pour venir en aide à ses pauvres, en joi-
gnant ses prières à Dieu pour le repos de
mon âme et de celle de ma femme. »
Les sceptiques riront peut-être et diront
que, quand le diable se fait vieux.
Eh bien pourquoi ne se ferait-il pas er-
mite? a
Et le testament ajoutait
« Une fois la maisonnette achevée, tu (c'est
toujours à M. Delannoy que Félix s'adresse)
feras placer un ea^ire contenant l'image de
Dieu, deux flambeaux et une veilleuse nuit
et jour. J'espère trouver parmi mes légatai-
res une àme asoez charitable pour s'occuper
de ces petits intérêts. »
Ces petits intérêts étaient fort respecta-
bles. Qui donc oserait reprocher à Félix d'a-
voir écouté la voix de sa conscience? 1
.4 #*
Les biographes ne s'accordent guère sur le
lieu de naissance de cet artiste.
Notre confrère F. Savard nous envoie, à ce
sujet, quelques renseignements qu'il tient de
Félix lui-même.
Félix est né en Piémont, à Alexandrie. Sa
mère était italienne, et son père, M. Cellerier
un hrave soldat du premier empire était
d'origine suisse.
Licencié en 1815, il avait acheté une petite
étude de notaire à Orbais, près d'Epernay
mais, des spéculations hasardeuses l'ayant
ruiné de fond en comble, « il décrocha sa
vieille épée et rentra dans l'armée sons le
règne de Louis-Philippe.
**#
Un jour, le comédien qui vient de mourir
alla remplacer à Bordeaux un acteur qui y
était fort aimé, Alexis Pastelot, que nous
avons vu aux Variétés dans ces dernières
années, et mari de madame Alexis du Vau-
deville.
La veille de ses débuts, Félix entendit,
dans un café, la conversation suivante, que
tenaient quelques théâtromanes bordelais^.
Serez-vous au spectacle demain ? 1
Sandis! Oui, et vous?
Je né manquérai pas cela! Je veux lé
voir cé débutant, cé petit Filis qui croit pou-
voir remplacer Alexisse
Lé fat! Il né risqué rien, capédédious 1
Félix flt la grimace.
#s*
Le lendemain soir, chacun de ses couplets
fut accueilli par une bordée de sifflets.
La même chose eut lieu à son second dé-
but; il remplissait le rôle du jeune enseigne
de la Chanoinessfi.
Un marin n'a pas d'éperons, lui cria un
loustic.
Excepté quand il monte à cheval, répli-
qua Félix.
Pour son troisième début, il avait choisi la
Vengeance italienne. Arnal jouait dans la
même soirée.
Le vacarme recommence, et le public ne se
prive pas d'interpellations directes. Impa-
tienté, Félix quitte la scène.
On demande des excuses, il revient.
Messieurs, dit-il, je ne suis pas habitué
à de pareilles réceptions et ne puis les sup-
porter. Si je ne vous plais pas, vous ne me
convenez pas davantage, et je m'en vais! 1
Cette audace lui réussit; le public l'applau-
dit à tout rompre, et dès lors il ne cessa d'é-
tre au mieux avec les Bordelais.
Jules Prevel.
Dernière nouvelle.– Nous apprenons qu'hier
soir, pour répondre aux nouvelles exigences
de l'Assistance publique, tous les directeurs
de théâtres ont nettement refusé de payer
le droit des pauvres. Voilà la guerre ouverte!
AVIS ACX FAMILLBS.
L'institution Bomnefoas, 16, rue de Conr-
celles, a ouvert ses cours le 1" juillet.
Kidactmr en cktt-Gtrant B. tut tïUMtnmUSfS
Paris.– Tmp. DLBU1SSON et O, r. Coq-Héron, 5
irPOTPI? après décès de M. D.rue de l'E-
ïr il 1 Si chiquier. i ° 12, le 8 juillet 1871, de
MEUBLES TABLEAUX BILLARD,
Voitivps, Linge, Argenterie et Bijoux.
Exposition le 7 juillet 187!.
m°baudry, commissaire-priseur, rue Neuve-
des-Petits-Champs, E0.
C0IPTÔ1 D'ESCOMPTE DE PARIS
MM- les actionnaires du Comptoir d'escompte
de Paris sont prévenus que l'Assemblée géné-
rale annuelle, convoquée pour le 14 juillet, ne
i>oc\de l'insuffisance du nombre d'actions déposées,
cette assemblée est remise au samedi, 29 du
même mois, a deux heures de rdlevée, salle
Herz, rue de la Victoire, 48.
Pour faire partie de cette assemblée, MM. lp3
actionnaires, possédant, au moins dix actions,
devront déposer leurs titres au siège de la
Société, rue Bergère, 14, dix jours au moins
avant l'époque fixée pour la réunion, c'est-à-
dire avant le 19 juillet.
Conforméineri' à l'article 37 des statuts; MM.
les membre-; présent» à cette réunien délibére-
ront valablement, quels que soient leur nombre
et celui dus actions représentées, mais seule-
ment sur les objets à l'ordre du jour de la pre-
mière convocation.
Nota.– Le3 cartes d'entrée délivrées pouf
l'assemblée générale du 14 juillet serviront
pour celle du 2d.
SANTE ATOUS~ ?4.M c~~s ans ~C6~i6 e~ QI~ fr~f'
~sa LA DKl..ICIBUSB fARnnï DB serxJ6 DU B'P 3AB&T, DE LONDRES, NOMM~a <
a~ ES H S ~B ~n g BBS BE~ sm quId6truitîesnmuvtiaM(U~esiions
Ba ?
R E:5 V A L E S C 1 E R E 's, s'astra!gie8,g~Mo,aatno-
Ba a_ E S'a B_. S_ ~JS SJë B 11 tL- aités, ballonnement, pajpitations,
B B mB .)* wn ,9:yss~nt,er~e, gonflempnt, tstotirdia-
dropisiij, diabète, gravelle; te maladiee des enfants et des femmes, chlorose; le manque d'em-
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Sainteté le pape, le duc de Pluskow, etc.. etc.– Kn boîtes de fer-blanc de 1/4 kïl., 2 fr.2S; 1/2 k.,
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16 fr., 32 fr., 60 fr. DU BARRY KT r». 26. place Vendôme, 86, à Paris même maison
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par le »r DE laplagne, médecin consultant,
auteur des Lettres au W. Ricord, de 'a réfutation
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Notice,20 c. (/ranco)– B(1) Et d'une lotion préservatdve hygiénique.
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des maladies contagieuses, écoulements récents ou
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acidité, pituite, maux de tête, migraine, surdité: nausées ei
vomissements après repas ou en mer; tous desordres des
intestins, de l'estomac, muqueuse, gorge, larynx, haleine,
voix, peau et de la vessie; insomnies, fluxions de poitrine,
étouffement, toux, oppression, asthme, bronchite, phthisie
(consomption), dartres, éruptions, abcès, ulcérations, mé-
lancolie, névrose épuisement, dépérissement, rhumatisme,
goutte, flévre, grippe, rhume, catarrhe, échauffamènt, né-
vralgie, épilepsie, paralysie, les accidents du retour â'âge,
vice et pauvreté du sang, sueurs diurnes et nocturnes, hy-
31, rue du Qaatre-Jiepteiiibre 31
Parfumerie NIXON. Cette eau empêche les cheveux de tomber et
n'occe aucune douleur de tête. 6 fr. le flac. Succès complet en 15 jours.
MÉDAILLE D'AKCKNT
siégeant hors de Paris elle fait da la décen-
tralisation. Comme si elle na pouvait pas
décentraliser de Paris aussi bien que de Ver-
sailles ou de Landerneau! Quand elle trans-
porterait ious les ministères dans la Sologne
OU dans les Landes, eïia ne ferait qne dépla-
cer,la centralisation. L'honorable gracd-pêre
de la décentralisation racontait l'autre jour
dans la Chambre qu'il avait demandé au
gouvernement de faire imprimer les noms
de tous les fonctionnaires, et qu'on lui avait
répondu qu'il faudrait pour cela plus de cin-
quante volumes qui coùteraient plus de
0,000 fr. C'est là ce qu'il faudrait décentra-
lirer. On aura beau transplanter les adminis-
trations, les fonctionnaires et les solliciteurs
les suivront toujours. Les lois elles-mêmes
n'y feront rien; c'est aux mœurs qu'il faut
s'en prendre.
-Tant que les familles françaises, même les
familles riches, ne rêveront pas pour leurs
enfants d'occupations plus nobles que celle
de surnuméraire on "d'employé dans un mi-
çistère; tant que tous les petits Français, es-
poir de la patrie, seront élevés avec une
plum^ sur une oreille et un grattoir sur l'au-
tre, et avec l'ambition de végéter et de -vieil-
lir sur un fauteuil
sa clientèle antique à ses trousses.
La vraie centralisation, la plaie des races
latines, c'est le fonctionnarisme; et c'est une
maladie aussi endémique de la province que
1.6 Paris.
Maintenant il faut bien avouer que Pa-
ris se ressent peu de l'absence du gourver-
nement cela n'empêche ni la reprise des
affaires, ni celle des plaisirs. Dès que les
députés ont un moment, ils accourent à
Paris, et l'on s'habituerait assez bien, en.
somme, sauf la question de principe, à
se passer de la présence de l'exécutif et
des ministres.
• **£ Le Daily -Netos a fait quelques re-
iaarqTies bien sensées sur la situation de
M. Thiers et sur les réflexions qu'elle en-
traîne:
La position de M. Thiers est vraiment re-
marquable il occupe la place d'un monar-
que sans parure ni apparat, sans nom prin-
cier, sans plébiscite, sans les droits, mais
avec les pouvoirs d'un roi, et il occupe cette
place parce qu'il s'est montré à la hauteur de
sa tâche Des ambassadeurs lui font leur
eour l'armée lui apporte ses hommages;
des capitalistes et ce qui est bien plus im-
portant, des milliers de Français économes
et aisés souscrivent à ses emprunts, et tout
cela sans que personne ait songé à relever
sur le trône.
La place de chef de l'Etat était vacante, il
l'occupa, et depuis lors il fait la besogne
mieux que tout autre aurait pu le faire.
N'était-il pas dur pour les princes de voir
dans la soirée de jeudi dernier, le vieux ser-
iiteur de leur père revêtu du pouvoir, tandis
qu'ils étaient confondus dans la foule des dé-
putés des provinces? Et l'homme qui formait
le centre de la réunion était le fils d'un dra-
pier, il devait son éducation à une bourse,
son extérieur n'avait rien de distingué, il
n'avait jamais porté l'épée, et pourtant sans
intrigues, sans conspirations, même sans être
soutenu par un parti, cet homme reçoit
comme un cadeau un pouvoir qu'eux, nés
pour le métier de roi, ne pouvaient obtenir
malgré tous leurs efforts. Ce spectacle ren-
ferme, pour tous les héritiers présomptifs
du monde, un enseignement bien autrement
Instructif que n'importe quel traité de répu-
blicanisme qu'on pourrait publier.
"#La France fournit des renseigne-
ments sur la situation fort étrange du père e
Hyacinthe, qui se prépare à rentrer à Pa-
ris,
Il à abandonné l'ordre du Carmel et le cos-
ïume monacal. Cependant, s'il a été excom-
munié comme moine apos-tat, il continue à
pratiquer les devoirs religieux des catholi-
ques. Il a trouvé jusqu'ici des prêtres pour
l'absoudre en confession, et le jour de Pâques,
dans l'église Saint-Pierre, de Rome, on le vit
au nombre des communiants. C'est là, on en
conviendra, une situation qui diffère absolu-
ment de celle de l'abbé de Lamennais, auquel
on a voulu le comparer. Elle, ne laisse pas
cependant que d'être difficile, délicate, et ne
Semblerait pas devoir cesser, puisqu'il y a,
du côté de l'ordre des Carmes et de la cour
de Rome, un parti pris de ne jeter aucun pent
sur l'ablme qui Jes sépare de l'ancien prédi-
cateur de Notre-Dame. Mais il n'est guère
possible que cet état de choses se prolonge.
On s'attend à ce que le retour du P. Hya-
cinthe à Paris coïncide avec l'exécution de
divers projets qu'il nourrit depuis longtemps.
L'un de ces projets consisterait à ouvrir des
conférences sur les questions religieuses qui
ont amené ce douloureux conflit. Il expose-
̃yait publiquement sa doctrine, avec l'espoir
d'obliger ses contradicteurs à entrer en dis-
cussion avec lui et de faire jaillir la lumière
de ce solennel débat.
C'est une inexplicable erreur chez un
esprit fort distingué en somme que cette
illusion de vouloir, dans une certaine me-
Jure, recommencer Luther. Avec le catho-
licisme le protestantisme l'indiffé-
rence ou l'icrédulité, le dix-neuvième
siècle a largement de quoi satisfaire son
esprit peu porté aux spéculations idéales.
Et quoi qu'on en dise, malgré l'admira-
tion hypocrite de quelques compères,
«iâlgré'l'incontestable talent de l'ex-carme,
je ne vois pas de place pour Le hyacin-
thisfne.
"'•̃ .PUBS 1SE CHEVEUX BLANCS
Préparation hygiénique du Docteur LECONTE, rendant progressi-
vement aux ctocvewx Mancs et à la foan'toe leur couleur primitive.
IMÉDAILLIS 1a9'®~T~T
BOURSE DU 4 JUILLET 1871.
La physionomie du marché est très bonne.
On achète et on rachète sur toute la ligne.
Les haussiers sont de bonne foi. Ils voient.po-
si'ivement une amélioration sur le cours à#
toutes les valeurs.
Pourquoi C'est leur seeret. Le f&it est que
les cours de la rente 8 0/0 sont soutenus avec
une rare énergie
On veut absolument que le 3 0/0 dirige le
marché on veut qu'il donne le ton à toutes les
valeurs.
Je ne m'y oppose pas.
Il restait hier à 55 30 il est demandé à 53 50.
Lea vendeurs sont débordes sur toute la Signo.
Ils en prennent leur parti. Ils payeront demain
leurs éifférppcas. Leur» précautions sont prises
pour qu'il en soit ainsi.
L'Emprunt a repris au-dessus de 87. Il a fait
87 15. Impossible de le faire hausser.
On vend cependant, mais on achète aussi. Et
l'on achète même beaucoup.
Que les porteurs en bénéfice réaiieent, cela va
de soi; mais il y a beaucoup de petits capitalis-
tes qui achètent parée qu'ils trouvent que le
placement est très avantageux.
Et ils ont parfaitement raison.
L'Italien se tient à 5'J 20.
Quelle fermeté Est-ce parce que Rome est ca-
pitale que l'Itii'ien monte?
Non, c'est parce qu'on parle d'un empiunt. Ce
qui u'ost pas ht mime chose.'
Le Turc est très calme.
Le Mobilier monte beaucoup. Il fait 175. On dit
qu'il prendra part à l'emprunt de la Ville.
Les chemin!' sont en assurance solides.
Le Suez a fléchi dans des proportions inquié-
tantes pour Isa détenteurs de titres.
Irois heurts. La Rente 8 0/0 est restée à
55 fc5. L'Èmprurt a fermé à 8ï 40. L'Italien est à
59 15.
5915, Paul Bury.
Le Rédacteur en chef-Qérant H. DE VILLEMESSANT,
#*<* Le Moniteur universel reproduit en
partie une brochure de M. Gustave Ciau-
din qui, bien que vieille de vingt ans, se
trouve être en pleine actualité tant la
vie politique est pleine de recommence-
mens 1 Il s'agit du Timbre-Riancey c'est-à-
dire du centime additionnel sur les ro-
mans-feuilletons que nous avons vu repa-
raître dans le dispositif du projet de loi
pour l'augmentation du budget. M. Clau-
din rappelle les origines de ce centime
additionnel, que M. Athanase Coquerel
défendit de concert avec M. de Riancey.
Celui-ci exposa ses motifs sous une forme
qui fait rêver aujourd'hui.
L'impôt d'un centime que je demande porte
sur une industrie qui déshonore la presse.
Vous savez ce que c'est que cette littérature
bâtarde.
Le roman-feuilleton est un poison subtil
qui s'est introduit jusque dans le sanctuaire
de la famille. En outre, c'est une industrie
très productive car sans faire allusion à per-
sonne, les rois du feuilleton ont souvent fait
des fcitnnes princières. Eh bien, il serait
.juste d'atteindre ces fortunes dans leur
source.
Cette allusion aux fortunes princières
était surtout dirigée contre un collègue
de M.de Riancey, contre Eugène Sue, dont
les romans étaient rendus responsables
des catastrophes de juin et des progrès
bien timides encore pourtant du socialis-
mr. C'est précisément sur ce chapitre
d'argent que M. Claudin combattait très
vivement, et non sans succès, les idées de
M. de Riancey. t
Si M. Eugène Sue vend demain au journal
le Constitutionnel un roman en deux cents
feuilletons, le Constitutionnel, qui tire à qua-
rante mille exemplaires, devra verser au
timbre deux cents fois quarante mille centi-
mes, soit quatre-vingt milie francs.
J'imagine que cette somme ne sera point
retenue à M. Eugène Sue, par la raison
qu'elle sera supérieure au prix d'acquisition
de son œuvre. Elle sera donc payée par les
abonnés par suite d'une augmentation du prix
du journal, ou supportée par le journal lui-
même. Or, dans un cas, pas plus que dans
l'autre, on n'atteindra la fortune princière
de M. Eugène Sue. Mais. dira-t-on, je fems
de ne pas comprendre; l'obligation du timbre
réduira le prix exageré dés œuvres de M.
Sue à leur juste valeur. Je ne veux point
prêter une pareille intention à M. de Riancey,
car elle serait odieuse et dépasserait de mille
coudées l'impôt progressif, et tout ce que la
Montagne elle-même a jamais proposé en ma-
tière de finances.
J'ai choisi pour exemple un des rois du
feuilleton; maintenant procédons à l'applica-
tion du centime additionnel à l'un de ces
nombreux hommes de lettres auxquels on
fait parfois l'honneur d'ouvrir pour un ou
deux jours les colonnes du journal. Une nou-
velle en un seul feuilleton se paie, terme
moyen, cinquante francs. Or, le Constitution-
• nel, pour un feuilleton de 50 francs, ira-t-il
se mettre dans la nécessité de verser au tim-
bre 40,000 centimes, c'est-à-dire 400 francs?
Il se gardera bien de le faire, et à l'avenir
refusera sans pitié à tous les talents naissants
le salutaire appui de son immense publicité.
a*# Voulez-vous connaître l'idée mère
du cautionnement sur lequel les journaux
s'escriment en répétant des erreurs ou
des vérités cent fois dites et redites? Outre
le Chateaubriand aux pommes et Mené,
Chateaubriand, a créé le cautionnement,
lui qui écrivait dans la Monarchie selon
la Charte.
̃Une gazette est unatr-ibune de même qu'on
exige du député appelé à discuter les af-
faires que son intérêt comme propriétaire
l'attache à la propriété commune, de même
Jo jonrnalisto qui s'arroge le droit de parler
à la France doit être aussi un homme qui
ait quelque chose à gagner à l'ordre public
et à perdre au bouleversement de la société.
Vous seriez, par ce moyen, débarrassés de la
foule- des papiers publics.
#*# Empruntons à la Liberté quelques
nouvelles des grands communards. Entre
nous, ces personnages doivent être singu-
lièrement flattés du tapage qui se fait au-
tour de leurs noms, destinés en temps or-
dinaire à la plus restreinte publicité. Il y
a toujours une espèce de bénéfice- à faire
le mal.
Régère et Mourot sont en assez mauvaise
santé; surtout le permier qui, toujours plongé
dans un silence obstiné, ne mange qu'à peine
et perd ses forces de jour en jour. Il semble
insensible à tout ce qui l'entoure, et ne sort
de son apathie que pour demander des nou-
velles de son fils. Mourot, lui, déclare que
Courbet est bien heureux d'être jugé par
les tribunaux civils. »
L'état de Rochefort devient de plus en plus
grave. Ce n'est plus un homnie, c'est un sys-
tème nerveux qu'agite convulsivement la
moindre parole déplaisante, la plus légère
idée inquiétante qui traverse son cerveau
malade Depuis la minute où on lui a, sur
sa demande, communiqué la teneur des arti-
cles du code que vise l'acte d'accusation dressé
contre lui, son état est très sensiblement em-
piré.
Le plus fort de tous est toujours Rossel,
qui parle avec mépris de tousses compagnons
de captivité, à l'exception de Rochefort, qu'il
plaint.
Paschal Grons«pt a de singulières alterna-
tives d'apatliio et ùe désespoir. Il cherche
par quel moyen il aurait pu quitter- Paris.
Toutes les fois qu'il croit en avoir trouvé un
Précéd 1 § VALEURS Prera. Plus Plus Bern Précéd | | VALEURS Prem. Plus Plus Dern. OBLIGATIONS, Précéd Dern. VALEURS Pricéd Dern. I
clôtur. | 1 au comptant et à terme. cours. haut. bas. cours. elôtur. § | au comptant et à terme. cours. haut. bas. cours. diverses. clôtur. cours. diverses. clotur. cours.
55 20 61 Y 0/9 ..(cpt.. 55 15 5585 82250 1250 orléaus fept.. £25 835.. Obligations foncières 1000 f. 5 0/0.. 860. Société du journal le Figaro. 700
Il Ici 5 J iuin .iterm 5520 5585 55 17 55 85 822 50 250 J. mai Itenn fe25 8i> coupures 100 I. 4 0/C.. 9a.. 9g.. Zino.-yieilie-Monfagner. 240.. 2W ̃̃] j
8020 ".05 l/âo/O: fept.. 8075 SIS m 5.. NORD jept.. 895 990 »00 t. i 0 V.\ ibîèÔ fial S"éS'e •• -ji
7G50 4+ i. janv (terra- 992 50 ). janv tterin 990.. 995.. 987 50 992 oO a» f. 3 0/0.. «0.. MO.. Canaix-Ouà'fàrW-Vnài'.V
86 75 35 e 0/0 EMPRUNT 1S71 (cpt. 86 70 87 10 86 40 440 lc (cpt.. 4W 450., 1863 coupures 500 f. 4 0/0.. 455.. 457 50 Jo$6s^?p
8f) 85 EBI~RUN.T 8140 86 86 8 87 4U 4 1-5 5 EST. [terni 4Zd) k'7 9150 Coriiiiiunales «ii 010 Ha.a 318 Jo'üis'ance ogiie
8S85 :« 5 Son iST. :iterm sess 87 4o 86 75 m « «s: j mài:lwrm 45« «7-50450.. communales 3 0/0 m .37875 Bologne •"•• •'•••'
84 40 .30 30 C 0/0 EMPUimT 1871 (cpt 84 M 84 25 84 7, 7(; 5 P.ms-LYON-MÉDITERHAHÉE (çpt 880 gM tmJ^^M^m" 410 V. rBÏhï11110* -•
O (llbere) ,
445 2 50 obligat. dc trésor. J. jany. | cpt.. «2 59 50 tl-t m 5 t 620 635 Ville de Paris 1852 5 0/0 U35 GazcpXal 500
3100 banque DE frakce. J. juin. | cpt.. 3200 J.3200.. 635 3 75 J. Janv: Uerm 6S2 50 63125 «55-1860 410 «5 Gagnerai
635.coMPTom D'ESCOMPTE.(cpt.. ~5.. 5.OUEST.(cpt.. 515 5M tRila. 45250 ~o_ Ga7(jeBruM))es.
3» ao i»TK"»:~™(Sï «m 25 :̃ ma 2~ ffîa '.̃̃ Tfe:(ffi; '!?:: si°:: E,nei:E: g" S? 75 ^Msw==: «g g-
03250 125 j.fev.rm 6312;, 51250 Javr) .term ::
S. 10 SOCliT]P teri-ü 547 50 à5O 5'.8 ~5 S:: :S– :)& LI e. 00.. 92.. Voitures de fllac 210.. 210..
550 soc. bedép. etcompt. coDR..(çpt 333 5,, 5 ACTitirmENS (cpt.. 880 877 50 ÎIssVo/o ïï™ 365" tins.– Maberly ;•• :ii •
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9W 15 CRÉDIT FOXCIER. term 97.5 986 a JW e t.. 373 oN 373 75 Central. 2si 29375 Ó génerale u, 395
Si: Si! :2SSEE:I Si: :ii S:: s» îst3e=^(!ê sb :=:: «s H=S=EE |» j§8 ^4E&=
525.. 2.). CRÉDIT AGRICOLE. CPt- 550. 1150.. mal. erm 376 1-yon-,Véditerranée 50/0. 500.. 50-250 Maga8IDsgénérau1Ç.
62G25 CRÉDIT mDCSlBlELCOMMERC.fCpt j*? • NORD-OpST-ADTRICHE fçpt. Fugion 3 010. 281 25 285 25
05750 ̃ J. nov Uerm *•• *̃ miu U 1866 3 0/0 292.. 297.. FONDS ETRANGERS
380 t 67.. 150 50 .romains | cpt.. 68 50 50 68 50 Nord 305 50 310
380 CRÉDIT FONCTER SBISSE | Cpt ,“«““ ,w»,™ lent faris à Lyon 5 0/0. 1013.. 1010..
m,, 2 -in rnrriir FnwiFn AnTRiCHiÉx Cent 880 882 50 RORD DE L ESPASNE | cpi.. 3 0/Q 75 M8 75 Bmprunt tunisien 1S65 170
880.- 250 crédit foncier AUTRlCHffiî(..cpi oa« 81 35 3 26 8ARAGO«S3 fept.. 79 78.. Est 5 0/0 46875 455.. Emprunt hypothécaire égyptien. »
882 >!>) il~) •• • •• J-lulll9t 'term t "••• • •̃ m J. juillet Uerm 80 80 -s 0/0 287 50 ÏS75O Ville de Bruxelles 1858. 7. 96 50 50
136 35 23 75 crédit MOBILIER fept.. \M 175 16j) 45 2 50 ».»,»«̃ ,jAiiÀiin137 JU 50 J. janv (t«nn 142 50 172 50 J60 £>•• a 30 PAMPELUNE-SARABOSIE I cpi.. » •/ ou ,,uest itj5j.53.55 I«lge41/î0/0
un 7 tn ““»«, ,»“, ont 455 452 50 29125 est-hongrois fept 3 o/o 295 29i « l'ifférée convertie
460. 7 50cnE»iTSioBiLiERESPAaNOL. cpt «^ 50 » j. juillet (tarin r.yon à Genève 1857 278 75 Î78 75 ") fassive nouvelle.
m J. Juillet (tenu *»< 00 50 ponTHr* I CDt 45 42 50 "auphiné 287 50 Ï9! 50 S { 3 0/0 extérieure 1848-1858 32 3/4
585 basque ottomane I cpt » 50 PORTDGAIS |cpt.. *» «» ^harentes 270.. 270.. • 18 O'O intérieure 28 1/2
565 BA-IQUE OTTOMANE Cpt.. c, a (¡ es 270 270 10 8 010 l!lh,rlllure. 28 f/2
«i» vi sw,,«mr™»i«iiJ« Ont 640 649.. 595. mess A séries (cpt .ombard-Vénitien 2S3 2S4 50 ?! Petites coupures
64250 2 50 bakoue des pays-bAs cpt.. wo °w •• JJuj]1 jterm Bons lombards, r. de 137i. 500.. 497 50 Rpmain.-Emp.runt 55.
j. niai i vmuui •• •• <~M < Dinm»nTi.T.ii!«iTrAii™ (prit 18125 m 75 r. de 187S 490.. 490.. Piémont.– Obligations 1835 5 0/0
475 ALGERIENNE cpt. 475 475.. 177 50 6 S» paqOT«Ots-trA>SATLAMIQ. cpt 18125 18J75 r. dol8TG. 49250 «)» b_ 1S40 5 0/0. 3W
j.mai Uerm J. juillet- u«nn r. de 1877. 492 50 49125 Emprunt autrichien 1860 1015..
u,
w* .10 j. janv («iui om ri»ii.mm.» (cDt 200 lto Pampelune 140 oblig.– Domaniales d'Autriche 252 50 253..
480.. 2 TABACS italiens (cpt.. 460 462.. 200 10 CANAl .de su,z çpi *w îju.. Sor(f de rKgpagne 194.. 193.. Emprunt russe i l 'S 86 1/2 li 3/4
480 J.janv Uerm • lo J-JulUet • Jierm va. las 1^ uonugais.6 m 50 m KussolS#7 350 7 3Î9
ia ,CDt us 145.. 130 DELE64TI0N de suez fçpt. 130 130.. Gaz. Cie Parisieane 480.. 480.. Bu*sel8«0 348 50 3 il 25
"° Honduras icpt.. i*> '« j. juillet (term Omnibus 470 470.. Emprunt ottoman 1863 380 S20
49 EMPRUNT TURC 1860 | Cpt.. 49 49.. yj- 250 6AZ (C1,t.. 730.. 732 50 727 50 Sociale immobilière 133 75 1S1 2s Obfigations Ott0iua»es 1«65 340 3Ï0
7750 *5 emprunt PÉRUVIEN | cpt.. 77 50 77 75 7^0 2 50/ J. Juillet (.term 730.. 73250 725.. 730" Suez 5 0/0 r. 302.. 300.. Emprunt ottomaû 18». aso 278 75
7750 25 EMPRUNT pÍlllunEN .1 1 CPt 77 50 77 75 no. J. juillet.term 730.. 73250 725.. Suez 5 0/0 30i.. aoo.Emprunt ottomantMt. ~B 75
qui aurait réussi, c'est une crise de sanglots
et de fureur où il se décoiffa complètement,
pour refaite avec gr'iid soin sa toilette sitôt
qu'il est un peu calme.
Assi, lui, est toujours le même, conservant
dé l'espoir et ergotant avec son avocat.
Quant à Jules Allix, qu'on s'est contenté
d'enfermer à Charenton, sa folie, assez
douce d'ailleurs, offre des caractères bien
singuliers
II prétend obliger, par la force du magné-
tisme, les juges du conseil de guerre à absou-
dre ses coaccusés, et M. Thiers à donner im-
médiatement sa démission.
Puis, parfois, il oublie complétement tout
ce qui s'est passé depuis le 22 mai, et de-
mande à voir tel ou tel de ses collègues, fu-
sillé ou arrêté depuis longtemps. C'est sur-
tout Babick qu'il réclame.
Le Pays rend compta d'une confé-
rence qui a eu lieu à Londres. C'est le
commencement d'une série d'entretiens
où un Anglais présent à Paris pendant les
deux siéges, entreprend de raconter ks
péripéties de la Commune.
L'auditoire était nombreux et le conféren-
cier a été écouté d'un bout à l'autre de son
discours avec une attention soutenue, il a
fait l'historique de l'origine et de la forma-
tion du comité central, puis celui de la Com-
mune qui suivit ce comité. Parlant de l'as-
sassinat du général Lecomte et du général
Clément Thomas, et sans chercher à justi-
fier ce drame, il a entrepris de démontrer
que la responsabiliié n'en retombait pas sur
les chefs communistes.
M. Smith, après avoir sommairement parlé
des principaux personnages du Comité cen-
tral, a cherché à décrire l'état de situation
où se trouvait la ville avant et après la prise
de possession par la Commune. Il a exposé,
devant son auditoire, une sorte de panorama
des principales localités et plans offrant quel-
que intérêt, y comprenant les ruines des
Toileries, du Louvre, de la Madeleine, de
Notre Dame, de la rue de Rivoli, du pont de
Neuilly, du Point-du-Jour, et de plus de cent
autres lieux. On voyait sur la table du con-
férencier une collection entière de curiosités,
sous la forme de fragments d'obus, de mor-
ceaux détachés de la colonne Vendôme, etc.
Pendant toute la soirée, un orgue exécutait
une foule de mélodies et d'airs qui étaient
devenus populaires à Paris pendant l'occu-
pation communale.
Parions que le Sire de Fiche-ton-Kan, la
Dfarseitlaise du 4 septembre, flgurait dans
ce répertoire.
#*# Ne pas s'illusionner, au surplus,sur
la restitution de nos communards, soit
par l'Angleterre, soit par la Suisse.
Ce pays trop hospitalier tient absolu-
ment à garder un des accusés contumaces
de l'assassinat du commandant Arnaud.
Il paraît que le meurtre de ce pauvre
homme a été politique, et que, <îès lors,
il n'y a pas lieu de livrer son meurtrier.
#\ Vous n'avez pas oublié le zouave
Jacob, le fameux guérisseur qui a occupé
les badauds de Paris, dana ces temps
bien heureux où les badauds étaient moins
dangereux qu'aujourd'hui. Eh bien sa-
vez-vous ce qu'est devenu ce charlatan? Il
faisait partie du 20e corps dans l'armée
de la Loire, et il a été fusillé le 28 no-
vembre comme traître et espion. Depuis
trois mois, ce- misérable allait chaque
jour rendre compte aux Prussiens de la
situation de l'armée française.
COURRIER DES THËâTBES
Afin de ne pas mentir à ses bonnes habi-
tudes, le Figaro croit devoir donner comme
certaines deux nouvelles importantes qui ne
seront peut-être pas officielles avant deux ou
trois jours, mais qui ont toutes les chances
de l'être dans un délai très rapproché
1° M. Halanzier deviendrait directeur de
l'Opéra;
2° M. Emile Perrin serait nommé directeur
de la Comédie-Française.
Nous n'applaudirons plus M. Régnier au
Théâtre-Français.
L'admirable comédien a vu, pendant tous
ces tristes événements, arriver la date fixée
pour sa retraite.
Aujourd'hui, M. Régnier se retire après
avoir passé quarante ans comme pension-
naire et comme -sociétaire à la Comédie-Fran-
çaise.
Quarante ans, c'est le laps de temps qu'il
faut pour avoir droit à la pension complète.
M. Régnier l'a bien gagnée.
Sa représentation de retraite, qui sera une
représentation à son bénéfice, aura lieu dans s
!e courant de l'hiver prochain. C'est alors que
nous entendrons M. Régnier pour la der-
nière fois.
M. Paul Déroulède, le jeune auteur de Juan
Strenner, va de mieux en mieux. Tout dan-
ger d'amputation a disparu.
Avouez qu'il eût été bien dur de perdre un
bras quand on a, à vingt-trois ou vingt-qua-
tre ans, des états de service comme ceux-ci
Engagé volontaire dans la guerre contre la
BAU DE NINOh C9Pi~l~~
Prusse fait prisonnier à Sedan interné
à Breslau s'échappe et s'enfuit à travers
la B>héme arrive à l'armés de la Leire, y
prend Ja service -va pendant l'armistine
voir son frère à Goastantine apprend là
l'insurrection du 18 mars, revient vite en
France, reprend du service à Versailles, en-
tre à Paris avec les troupes et reçoit une
balle dans le bras à l'attaque du Père-La-
chaise.
C'est au moment où la plupart des théâtres
font de grands efforts pour rouvrir leurs sal-
les au public, dans une saison ordinairement
mauvaise, et dans des circonstances calami-
teuses, que l'administration de l'Assistance
publique, qui avait abaissé à 3 0/0 le droit
des hospices, veut le rétablir à 5 0/0.
Les directeurs viennent d'être prévenus
verbalement que le 5 juillet le droit serait
élevé à 5 0/0.
Si jamais les réclamations des théâtres fu-
rent fondées, c'est assurément dans un mo-
ment où les recettes ne couvrent pas les frais
et où les artistes sont dans l'obligation de
jouer partout en société avec des prorata ex-
cessivement réduits.
Que MM. les directeurs se hâtent d'adres-
ser leurs réclamations au ministre.
Il nous semble impossible que M. Jules Si-
mon n'accueille pas, comme elles le méri-
tent, leurs justes doléances.
Où allons-nous?. Voici l'honnête Achille
Denis qui se livre aux malins sous-entendas
« Mademoiselle Bélia, dit-il, ne fait pas
partie de la Société de l'Opéra^Comique. Cette
fringante dugazon s'est installée à Versailles
et parait s'y plaire. »
Petit lutin, ou vous y pince
«*#
Le même journaliste, jadis si pudibond,
demande si les auteurs ne vont pas consentir
à une diminution de leurs droits.
Il est charmant, cet Achille aux pieds légers
et à la plume sévèra! Pour faire une pareille
question, il choisit juste la semaine où il
vient d'être prouvé que les droits d'auteurs
ont subi sur l'année précédente une diminu-
tion de plus d'un million cinq cent mille
francs.
Achille prend bien son temps.
La Société des artistes dramatiques vient
de perdre nn de ses membres les plus esti-
més, l'excellent M. Tanney, secrétaire des
deux Cirques, sous la direction Dejean.
La troupe des Fantaisies-Parisiennes (Al-
cazar royal) dontnous avo« s, pendant notre
exil, suivi les représentations à Bruxelles;
vient de se transporter à Londres.
Elle a débuté samedi avec les Bavards et
la Chanson de Fortunio, dans la salle de la
Gaîté.
Grand succès pour mesdemoiselles Clary,
Gentien et M. Edouard-Georges.
Les Brigands triomphent chez Raphaël
Félix, et la Comédie-Française fait tous les
soirs salle comble.
3i les Anglais aiment les troupes françaises,
ils peuvent « s'en fourrer jusque là. »
Francis Magnard.
MM. Bourgeois, propriétaires de l'immeuble
des Folies-Dramatiques, veulent que, malgré
la guerre et la Commune, M. Moreau-Sainti
paye intégralement ses loyers échus soit
39,699 francs.
Un premier jugement, rendu par le juge
de paix, condamna le directeur à se libérer
par fractions, avec des délais qisi fixaient un
payement de 2,000 francs exigible à fin avril
1871, et un autre à la fin de mai suivant.
Ce jugement du 15 mars dernier no suffi-
sant plus, MM. Bourgeois continuèrent les
poursuites d'exécution sur lesquelles un ré-
féré a été introduit, et le président vient de
décider que les poursuites seront suspendues
provisoirement et jusqu'à ce qu'il en ait été
autrement ordonné.
A propos du testament de Félix, nous avons
cité tous les legs faits par l'ancien pension-
naire du Vaudeville, mais nous avons omis
certaines recommandations à son vieux ca-
marade Delannoy.
Ainsi, au sujet des 10,000 francs laissés en
caisse, le testament dit bien que cette somme
est destinée à subvenir à toutes les dépenses
occasionnées par le service et l'enterrement,
la construction d'une petite chapelle, etc.
mais nous avons cru devoir passer sous si-
lence le but complet que se proposait Félix
en léguant 30 obligations Lombards au curé
de Saint-Eugène, sa paroisse.
Félix lègue ces obligations à M. le curé
« pour venir en aide à ses pauvres, en joi-
gnant ses prières à Dieu pour le repos de
mon âme et de celle de ma femme. »
Les sceptiques riront peut-être et diront
que, quand le diable se fait vieux.
Eh bien pourquoi ne se ferait-il pas er-
mite? a
Et le testament ajoutait
« Une fois la maisonnette achevée, tu (c'est
toujours à M. Delannoy que Félix s'adresse)
feras placer un ea^ire contenant l'image de
Dieu, deux flambeaux et une veilleuse nuit
et jour. J'espère trouver parmi mes légatai-
res une àme asoez charitable pour s'occuper
de ces petits intérêts. »
Ces petits intérêts étaient fort respecta-
bles. Qui donc oserait reprocher à Félix d'a-
voir écouté la voix de sa conscience? 1
.4 #*
Les biographes ne s'accordent guère sur le
lieu de naissance de cet artiste.
Notre confrère F. Savard nous envoie, à ce
sujet, quelques renseignements qu'il tient de
Félix lui-même.
Félix est né en Piémont, à Alexandrie. Sa
mère était italienne, et son père, M. Cellerier
un hrave soldat du premier empire était
d'origine suisse.
Licencié en 1815, il avait acheté une petite
étude de notaire à Orbais, près d'Epernay
mais, des spéculations hasardeuses l'ayant
ruiné de fond en comble, « il décrocha sa
vieille épée et rentra dans l'armée sons le
règne de Louis-Philippe.
**#
Un jour, le comédien qui vient de mourir
alla remplacer à Bordeaux un acteur qui y
était fort aimé, Alexis Pastelot, que nous
avons vu aux Variétés dans ces dernières
années, et mari de madame Alexis du Vau-
deville.
La veille de ses débuts, Félix entendit,
dans un café, la conversation suivante, que
tenaient quelques théâtromanes bordelais^.
Serez-vous au spectacle demain ? 1
Sandis! Oui, et vous?
Je né manquérai pas cela! Je veux lé
voir cé débutant, cé petit Filis qui croit pou-
voir remplacer Alexisse
Lé fat! Il né risqué rien, capédédious 1
Félix flt la grimace.
#s*
Le lendemain soir, chacun de ses couplets
fut accueilli par une bordée de sifflets.
La même chose eut lieu à son second dé-
but; il remplissait le rôle du jeune enseigne
de la Chanoinessfi.
Un marin n'a pas d'éperons, lui cria un
loustic.
Excepté quand il monte à cheval, répli-
qua Félix.
Pour son troisième début, il avait choisi la
Vengeance italienne. Arnal jouait dans la
même soirée.
Le vacarme recommence, et le public ne se
prive pas d'interpellations directes. Impa-
tienté, Félix quitte la scène.
On demande des excuses, il revient.
Messieurs, dit-il, je ne suis pas habitué
à de pareilles réceptions et ne puis les sup-
porter. Si je ne vous plais pas, vous ne me
convenez pas davantage, et je m'en vais! 1
Cette audace lui réussit; le public l'applau-
dit à tout rompre, et dès lors il ne cessa d'é-
tre au mieux avec les Bordelais.
Jules Prevel.
Dernière nouvelle.– Nous apprenons qu'hier
soir, pour répondre aux nouvelles exigences
de l'Assistance publique, tous les directeurs
de théâtres ont nettement refusé de payer
le droit des pauvres. Voilà la guerre ouverte!
AVIS ACX FAMILLBS.
L'institution Bomnefoas, 16, rue de Conr-
celles, a ouvert ses cours le 1" juillet.
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des-Petits-Champs, E0.
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MM- les actionnaires du Comptoir d'escompte
de Paris sont prévenus que l'Assemblée géné-
rale annuelle, convoquée pour le 14 juillet, ne
i>oc\de l'insuffisance du nombre d'actions déposées,
cette assemblée est remise au samedi, 29 du
même mois, a deux heures de rdlevée, salle
Herz, rue de la Victoire, 48.
Pour faire partie de cette assemblée, MM. lp3
actionnaires, possédant, au moins dix actions,
devront déposer leurs titres au siège de la
Société, rue Bergère, 14, dix jours au moins
avant l'époque fixée pour la réunion, c'est-à-
dire avant le 19 juillet.
Conforméineri' à l'article 37 des statuts; MM.
les membre-; présent» à cette réunien délibére-
ront valablement, quels que soient leur nombre
et celui dus actions représentées, mais seule-
ment sur les objets à l'ordre du jour de la pre-
mière convocation.
Nota.– Le3 cartes d'entrée délivrées pouf
l'assemblée générale du 14 juillet serviront
pour celle du 2d.
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lancolie, névrose épuisement, dépérissement, rhumatisme,
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