Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-10-03
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 03 octobre 1831 03 octobre 1831
Description : 1831/10/03 (Numéro 276). 1831/10/03 (Numéro 276).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267118f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
«*- 3 -S»
là, on a enfin commencé le Dieu et la Bayadère. Taglioni
a paru, à. la suite de la troupe des Almès que précédait M"B
Daiuoreau. Bravos, applaudissemens, trépignemens un bruit,
un vacarme, une joie, un délire! Mlle Taglioni a salué à l'i •
talienne, la main sur le cœur, les yeux baissés, le corps gra-
cieusement incliné en avant.
Ce salut, payé par de nouveaux applaudissemens, a répondu
4»u juge de Bénarès, et à chaque parole de sa pantomime vive
et décente à la fois, les vivat ont éclaté dans la salle.
Je n'ai pour ma part qu'un mot à dire en faveur de M1Ic Ta-
glioni elle a dansé comme elle dansait autrefois. Son retour à
l'Opéra promet d'abondantes recettes et de vifs plaisirs. Dans
cet événement il y a la part de chacun le public et le direc-
teur.
M"0 Noblet a joué mercredi dernier Manon Lescaut elle
y a été fort bien. Sans ésablir de comparaison entre ?on ta-
lent et celui de Mme Montessu qui est rempli de gentillesse
et de vivacité, nous dirons que la nouvelle Manon a toute l'in-
nocence etles charmes extérieurs qui doiventjustifierl'amour de
Desgricux et les folies passionnées du grand seigneur qui l'en
lève. Au second acte surtout M"° Noblet a été très-rem irqua-
ble. La leçon de dame et de grâce que donne à Manon M1'8
Camargo, est une scène tout-à-fait propre au talent de MlleNo-
blet. A l'acte de la colonie Mlle Julia a poussé un cri doulou-
reux en dansant un pas qu'elle a été forcée d'interrompre c'é- `
tait sans doute le tressaillement d'un nerf, comme on dit qui
a arraché cette plainte à la jeune Américaine. MIle Julia. a
voulu continuer de tous les côtés de la salle on lui a crié il
Assez Elle n'a pas moins persisté à remplir jusqu'au bout son I
devoir, traînant l'aile et tirant le pied.
Nous avons parlé du premier début de Dérivis le fils les
deux suivans ont surpassé toutes les espérances des auditeurs
de Moïse. Le gouverneur du Comte Ory et Mahomet du 1
Siège de Corinthe ont été exlrèmemenTlàvorâbles à ce jeune le
homme de 21 ans qui s'est montré chanteur déjà fort distin-
gué. On a été très-çonteut de lui et l'on doit faire des vœux
pour que Dérivis vienne bien vite pour faire oublier Prévost
dont la voix lourde et dure et le chant syllabique martellent
cruellement nos oreilles depuis long-tems.
Dans le Comte Ory comme dans le Dieu et la Bayadère,
c'est Lafont qni a cbanlé les rôles de Nourrit. Il a été moins
malheureux sous le costume du châtelain redouté que sous ce-
lui de Brahma assurément il n'a pas chanté comme un dieu.
Le public a été sévère pour lui, et, il faut le dire, rigoureuse-
ment juste. Il n'a pas élé moins équitable en accueillant avec
transport !c chant de Mm° Damoreau, qui a été merveilleuse
de pureté, de grâce et de perfection dans Moïse, le Siège de
Corinthe et la Bayadère.
Adolphe Nourrit est éloigné pour quelques jours du théâtre
il est sous l'impression d'une douleur bien légitime il vient de
perdre son père. Louis Nourrit s'était retiré de l'Opéra dans un
âge où les succès ne manquent pas encore au talent mais il
ne voulait pas lutter contre son fils qui lui survivait déjà sur
la scène. Il avait compris que l'art subissait une révolution et
qu'il rie lui était pas possible de se mettre à la hauteur du
goût nouveau il quitta le théâtre, et donna un grand exem-
ple de bon sens aux artistes aussi bien qu'aux hommes politi-
ques. L'éducation de ses fils fut pour Nourrit une affaire sé-
rieuse Adolphe, le seul qui soit encore connu du public pari-
sien, commença la musique avec les conseils de son père qui
le donna bientôt à Garcia. Nourrit père est mort à peine âgé de
5i ans il laisse d'honorables souvenirs d'homme et d'artiste.
Sou fils a recueilli son héritage.
THÉÂTRE-ITALIEN. •
Otello.– Rubini.– M™ Pasta.– Il Barbiere.–Làhhche:
̃̃̃̃ Rubini.– M"10 Carradori.
Commençons par l'événement de la soirée d'avant-hier sa-
medi dans le rôle de Figaro, Lablache entre en dansant;
tout-à-coup une trappe s'ouvre au milieu du théâtre, son pied
s'y engage, et il tombe presque sur les quinquets de la rampe;
on le relève, on l'entraîne dans la coulisse, et l'on annonce
bientôt qu'aucune blessure dangereuse n'est résultée de cet ac-
cident quelques instans néanmoins sont nécessaires pour que
Figaro puisse se remettre et reprendre sa verve ordinaire:
Lablache n'est pas accoutumé aux chûtes. Le public a pris la
(part la plus vive à cet événement qui pouvait être funeste.
Puisqu'elle n'a eu rien de tragique, félicitons-nous de cette
aventure, qui a jeté de l'intérêt sur la représentation entière
du Barbier. Jamais Figaro n'avait été si vif, si spirituil, si
harmonieux jamais le chant de Lablache n'avait été salué par
d'aussi unanimes bravos. Rubini s'est aussi ressenti de cet en-
thousiasme il a chanté d'une manière très-brillante eon air
d'introduction, eta dit avcc passiou la romance,, nouvelle pour
nous Se il rnio nome.
Mme Carradori qui débutait par le rôle de Rosine est une
jeune dame blonde jolie et gracieuse sa voix un peu faible
est pleine de charme la méthode de Mm0 Carradori est pure
et facile ses f oretli sont faits avec goût elle aborde avec as-
surance les passages difficiles et les reproduit nettement. Cette
cantatrice paraît habituée à la scène elle sera utile à l'ad-
ministration de Favart. Les habitués des Italiens l'ont accueil-
lie sans enthousiasme, mais avec faveur. L'air de Mayerbeer
qu'elle a choisi pour la leçon de chant est long et froid une
romance conviendrait mieux.
La musique deRossini est toujours entendue avec un nou-
veau plaisir on nous a donné successivement Tancredi 0-
tello, le Barbier, et toujours même aflluence de spectateurs.
Ces partitions semblent ne pas devoir vieillir il faut dire ce-
pendant que les artistes qui se succèdent il Fnvart contribuent
puissamment à les rajeunir. MmePasta et Rubini, plutôt com-
positeurs, improvisateurs que chanteurs sont de ce nombre.
Dans les deux représentations d'Otello qui se sont succédées la
semaine dernière, il ont fait assaut de verve et de taleut. La ca-
vatine Ah si per voi già sento, n'était plus le morceau que
Donzelli, esclave de la note, disait avec nne trop froide sagesse;
chantée par Rubini c'était une composition nouvelle. Avec
des acteurs tels que Lablache, Rubini et Mme Pasta l'adminis-
tration du Théâtre– Italien pourrait se reposer sur les lauriers
qu'ils moissonnent elle s'occupe activement néanmoins des
répétitions de la Sonnambula.
r 1 BIGARRURES.
MIIe Taglioni dansera encore ce soir lundi dans le Dieu
et la Bayadère. Cet opéra sera précédé du ballet de Manon
Lescaut. Le rôle de Manou sera rempli par M"0 Noblet.
M. Perrot et MmB Montessu danseront un pas. Le dey d'Alger,
qui vient de louer pour plusieurs mois une loge à l'Opéra, as-
sistera à cette représentation.
M. de Martignac est arrivé à Paris tout exprès pour pleu-
rer au convoi des pairs.
Si l'empereur Nicolas amnistie les Polonais il n'en res-
tera pas un.
là, on a enfin commencé le Dieu et la Bayadère. Taglioni
a paru, à. la suite de la troupe des Almès que précédait M"B
Daiuoreau. Bravos, applaudissemens, trépignemens un bruit,
un vacarme, une joie, un délire! Mlle Taglioni a salué à l'i •
talienne, la main sur le cœur, les yeux baissés, le corps gra-
cieusement incliné en avant.
Ce salut, payé par de nouveaux applaudissemens, a répondu
4»u juge de Bénarès, et à chaque parole de sa pantomime vive
et décente à la fois, les vivat ont éclaté dans la salle.
Je n'ai pour ma part qu'un mot à dire en faveur de M1Ic Ta-
glioni elle a dansé comme elle dansait autrefois. Son retour à
l'Opéra promet d'abondantes recettes et de vifs plaisirs. Dans
cet événement il y a la part de chacun le public et le direc-
teur.
M"0 Noblet a joué mercredi dernier Manon Lescaut elle
y a été fort bien. Sans ésablir de comparaison entre ?on ta-
lent et celui de Mme Montessu qui est rempli de gentillesse
et de vivacité, nous dirons que la nouvelle Manon a toute l'in-
nocence etles charmes extérieurs qui doiventjustifierl'amour de
Desgricux et les folies passionnées du grand seigneur qui l'en
lève. Au second acte surtout M"° Noblet a été très-rem irqua-
ble. La leçon de dame et de grâce que donne à Manon M1'8
Camargo, est une scène tout-à-fait propre au talent de MlleNo-
blet. A l'acte de la colonie Mlle Julia a poussé un cri doulou-
reux en dansant un pas qu'elle a été forcée d'interrompre c'é- `
tait sans doute le tressaillement d'un nerf, comme on dit qui
a arraché cette plainte à la jeune Américaine. MIle Julia. a
voulu continuer de tous les côtés de la salle on lui a crié il
Assez Elle n'a pas moins persisté à remplir jusqu'au bout son I
devoir, traînant l'aile et tirant le pied.
Nous avons parlé du premier début de Dérivis le fils les
deux suivans ont surpassé toutes les espérances des auditeurs
de Moïse. Le gouverneur du Comte Ory et Mahomet du 1
Siège de Corinthe ont été exlrèmemenTlàvorâbles à ce jeune le
homme de 21 ans qui s'est montré chanteur déjà fort distin-
gué. On a été très-çonteut de lui et l'on doit faire des vœux
pour que Dérivis vienne bien vite pour faire oublier Prévost
dont la voix lourde et dure et le chant syllabique martellent
cruellement nos oreilles depuis long-tems.
Dans le Comte Ory comme dans le Dieu et la Bayadère,
c'est Lafont qni a cbanlé les rôles de Nourrit. Il a été moins
malheureux sous le costume du châtelain redouté que sous ce-
lui de Brahma assurément il n'a pas chanté comme un dieu.
Le public a été sévère pour lui, et, il faut le dire, rigoureuse-
ment juste. Il n'a pas élé moins équitable en accueillant avec
transport !c chant de Mm° Damoreau, qui a été merveilleuse
de pureté, de grâce et de perfection dans Moïse, le Siège de
Corinthe et la Bayadère.
Adolphe Nourrit est éloigné pour quelques jours du théâtre
il est sous l'impression d'une douleur bien légitime il vient de
perdre son père. Louis Nourrit s'était retiré de l'Opéra dans un
âge où les succès ne manquent pas encore au talent mais il
ne voulait pas lutter contre son fils qui lui survivait déjà sur
la scène. Il avait compris que l'art subissait une révolution et
qu'il rie lui était pas possible de se mettre à la hauteur du
goût nouveau il quitta le théâtre, et donna un grand exem-
ple de bon sens aux artistes aussi bien qu'aux hommes politi-
ques. L'éducation de ses fils fut pour Nourrit une affaire sé-
rieuse Adolphe, le seul qui soit encore connu du public pari-
sien, commença la musique avec les conseils de son père qui
le donna bientôt à Garcia. Nourrit père est mort à peine âgé de
5i ans il laisse d'honorables souvenirs d'homme et d'artiste.
Sou fils a recueilli son héritage.
THÉÂTRE-ITALIEN. •
Otello.– Rubini.– M™ Pasta.– Il Barbiere.–Làhhche:
̃̃̃̃ Rubini.– M"10 Carradori.
Commençons par l'événement de la soirée d'avant-hier sa-
medi dans le rôle de Figaro, Lablache entre en dansant;
tout-à-coup une trappe s'ouvre au milieu du théâtre, son pied
s'y engage, et il tombe presque sur les quinquets de la rampe;
on le relève, on l'entraîne dans la coulisse, et l'on annonce
bientôt qu'aucune blessure dangereuse n'est résultée de cet ac-
cident quelques instans néanmoins sont nécessaires pour que
Figaro puisse se remettre et reprendre sa verve ordinaire:
Lablache n'est pas accoutumé aux chûtes. Le public a pris la
(part la plus vive à cet événement qui pouvait être funeste.
Puisqu'elle n'a eu rien de tragique, félicitons-nous de cette
aventure, qui a jeté de l'intérêt sur la représentation entière
du Barbier. Jamais Figaro n'avait été si vif, si spirituil, si
harmonieux jamais le chant de Lablache n'avait été salué par
d'aussi unanimes bravos. Rubini s'est aussi ressenti de cet en-
thousiasme il a chanté d'une manière très-brillante eon air
d'introduction, eta dit avcc passiou la romance,, nouvelle pour
nous Se il rnio nome.
Mme Carradori qui débutait par le rôle de Rosine est une
jeune dame blonde jolie et gracieuse sa voix un peu faible
est pleine de charme la méthode de Mm0 Carradori est pure
et facile ses f oretli sont faits avec goût elle aborde avec as-
surance les passages difficiles et les reproduit nettement. Cette
cantatrice paraît habituée à la scène elle sera utile à l'ad-
ministration de Favart. Les habitués des Italiens l'ont accueil-
lie sans enthousiasme, mais avec faveur. L'air de Mayerbeer
qu'elle a choisi pour la leçon de chant est long et froid une
romance conviendrait mieux.
La musique deRossini est toujours entendue avec un nou-
veau plaisir on nous a donné successivement Tancredi 0-
tello, le Barbier, et toujours même aflluence de spectateurs.
Ces partitions semblent ne pas devoir vieillir il faut dire ce-
pendant que les artistes qui se succèdent il Fnvart contribuent
puissamment à les rajeunir. MmePasta et Rubini, plutôt com-
positeurs, improvisateurs que chanteurs sont de ce nombre.
Dans les deux représentations d'Otello qui se sont succédées la
semaine dernière, il ont fait assaut de verve et de taleut. La ca-
vatine Ah si per voi già sento, n'était plus le morceau que
Donzelli, esclave de la note, disait avec nne trop froide sagesse;
chantée par Rubini c'était une composition nouvelle. Avec
des acteurs tels que Lablache, Rubini et Mme Pasta l'adminis-
tration du Théâtre– Italien pourrait se reposer sur les lauriers
qu'ils moissonnent elle s'occupe activement néanmoins des
répétitions de la Sonnambula.
r 1 BIGARRURES.
MIIe Taglioni dansera encore ce soir lundi dans le Dieu
et la Bayadère. Cet opéra sera précédé du ballet de Manon
Lescaut. Le rôle de Manou sera rempli par M"0 Noblet.
M. Perrot et MmB Montessu danseront un pas. Le dey d'Alger,
qui vient de louer pour plusieurs mois une loge à l'Opéra, as-
sistera à cette représentation.
M. de Martignac est arrivé à Paris tout exprès pour pleu-
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