Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-10-04
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 04 octobre 1831 04 octobre 1831
Description : 1831/10/04 (Numéro 277). 1831/10/04 (Numéro 277).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267119t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
son album contiendra et ses grandes pensées, et ses .infinis
projets, et ses dépenses, le tout dans l'ordre suivant
L'ttprit de l'homme est un grand chemin: -'poussière et
bruit
Une bouteille de bière 3,o c.
Emotion forte au lever du soleil. T w
Raccomodé mes bottes 3 fr. 20 c.
L'espace est comme l'ambil ion le centre
.«st le point qu'on touche. :•,
Peidu deux boutons démon gilet.
Sacrifice fait à l'impétueuse ivresse. a fr. 40 c>/
J'ai dit au pauvre vous êtes mou frère.
Demi-once de tabac à funier. >, .̃ ia o>.
Total 6 fr. a c.
Ainsi la vie un-jour tombe six francs sont.dépensés mais
le cœur a vécu.
Et si le jeune France s'introduit dans une auberge car il
préfère encore l'auberge au noyer sculpté en:parapluie,au man-
teau d'Oasian fait de nuages au lit de camp de la nature il
demande d'abord une chandelle pour descendre à la cave. A
la cave il cherche les fondations cyclopéennes les ogives
croisées, on les oubliettes des seigneurs suzerains. II ne re-
trouve ni fondations cyclopéennes ni ogives ni oubliettes;
mais il remonte gris comme un Polonais. Alors il pleure sur
notre barbare architecture sans poésie sans tarasque et avec
des toits qui abritent de la pluie des hôtelleries sans génie
particulier qui les habite mais des valets d'écurie propres 1
zélés obéissans des filles d'auberge qui ne sont ni scrophu-
leuses, ni lépreuses ni ladres un aubergiste qui n'est pas
iadre même ,sur la carte. Adieu à toute poésie adieu le vo-
leur qui détrousse les voyageurs près de t'abîme pas même
d'abime il y a un pont. Adieu les terreurs de la nuit le
bonnet de coton a remplacé la tradition ,-le chaud paravent a
chassé la tapisserie qui regarde et frôle à minuit rien si
ce n'est le ronflement des chiens dans la cour les piétine–
mens des chevaux dans l'écurie plus de noble êtranger in-
connu avec qui continuer sa route mais de joyeux commis-
voyageurs à la poignée de main amicale au rire franc et ou-
vert. Adieu poésie! Depuis quarante ans on n'a pas égorgé un
seul homme dans les Ardennes
Il demande avec douleur après avoir bien mangé le jeune
France Où est votre cirque romain ? On lui montre l'aire
oit l'on bat le blé. Où est votre pitrre druidique? On lui dé-
signe un œvier. Votre clocher roman, vos arènes vos tours >
vos châteaux? A tout cela on reste sourd. Alors il pleure il
continue de manger, de boire de prendre des notes.
Enfin quand il a bien acquis la conviction que la Frauce
est totalement veuve de voleurs de brigands de cathédrales,
de sorciers et de poésie il prend la malle-poste institution
barbare qui vous ramène avec la rapidité de l'éclair dans
vos foyers et il rentre chez lui avec trois pensées fortes el une
gastrite. v
ON LIBRAIRE..
Il existc'un libraire, gros, court, frisé, gras et jovial,
aveo lequel on ne saurait être en rapport sans être en' procès
et qui cherche à nouer les liens de, bonne amitié des auteurs
à lui, avec des guirlandes d'assignations. Il arrive à la littéra-
ture par la magistrature. Son secrétaire est un huissier il ne
visite pas ses poètes dans leur studio mais à lu barre du tri-
biinal. Ses moindres rendez-vous sont au Palais-de-Justiœ.
Il fait user proportion gardée plus de papier timbré que de
papier de Hollande. C'est sa manie son bonheur, sa diges-
tion Il spécule àl'aide de la chicane et s'empare des ma-
nuscrits par expropriation forcée. !I1 va demander à ce qu'on
assure, par une -pétition à la chambre des députés qu'il y ait
prise de corps contre les génies retardataires qui ne lni soldent
pas un drame à échéance. Sainte-Pélagie deviendra de la sorte
un laboratoire dont il aura la clef, un atelier pour son maga-
sin., une succursale de sa librairie. On y fera du roman sous
la férule, des vers à sa fantaisie, du drame tant qu'il eu pourra
désirer. Il tiendra la république des lettres sous l'écrou. Les
huissiers y perdront si la proposition passe, et je leur conseille
de réclamer car il ne sera plus nécessaire de faire le protet,
de minuter l'assignation à comparoir, et de glisser au concierge
la stipulation indemnitaire, s'il met les législatifs dans sa man-
che. On parle d'une coalition d'auteurs contre ce despote ré-
jouissant, qu'on peut solder à tout prendre en livres sans fa-
çon, s'il persiste à lâcher sur les gens la meute de ses inspira-
teurs légaux, et à faire protester un livre comme on fait pro-
tester un billet à ordre. La monnaie vaudra ses procédés. Il se-
rait plaisant de lui faire publier un ouvrage dont sa figure se-
rait l'ornement indispensable ou au moins l'accessoire et de
le mettre dans le cas de publier lui-même sa biographie co-
mique avec les enjolivcmens nécessaires. Ou y songe. C'est un
caractère original, et dont s'empareront les Variétés. Odry
mettra du fard et un ventre ou bien mademoiselle Flore se
fera des moustaches. Tout Paris voudra le voir. C'est l'éditeur
par excellence. Ainsi il éditera le premier avenir venu. Propo-
sez-lui votre avenir pour rien, il l'acceptera. On parle du di-
vorce entre deux époux le divorce est impossible avec cet
éditeur du futur et de l'éternité. Votre futur tout entier est à
lui, si vous n'y prenez garde. Ne laissez pas traîner votre futur.
Il vous éditera jusqu'au tombeau et au meilleur marché possi-
ble. Devenez crétin il publiera les œuvres du crétin soyez
frénétique, il imprimera vos frénésies faites un livre à le faire
pendre, il assignera l'exécuteur des hautes œuvres pour pré-
parer son gibet. C'est la seule manière, je crois de sortir de
ses amitiés, et d'échapper aux rames de papier timbré dont il
arrose la voie publique.
.sonE.C,r
LA DISCIPLINE RUSSE
A l'égard DES JUIFS DE LA POLOGNE.
On a: ait accusé les juifs de Pologne d'être favorables aux
Russes. La guerre n'est jamais du goût des banquiers, et les
juifs sont les banquiers de Varsovie mais le patriotisme po-
lonais a réchauffé jusqu'aux cœurs qu'on croyait les plus frpids
et les plus égoïstes. Il y a eu dans cetle belle cause du sang
juif répandu sur les champs de bataille il y a eu, chose qui
vous étonnera bien plus encore, ô vous qui, jugeant les autres
par vous-mêmes, ne croyez pas au désintéressement des hom-
mes à argent, il y a eu des caisses de banquiers juifs qui se sont
ouvertes d'elles-mêmes pour donner du pain et des fusils aux
braves soldats de Varsovie. Et vra'ment, croyez-vous donc
qu'ils étaient bien privilégiés sous la tyrannique oppression,
moscovite ces fils d'Israël que votre impitoyable préjugé
voudrait poursuivre jusque sur les bords désormais sacrés de
la Vistuk? Ignorez-vous que Nicolas, par un de ses derniers
ukases, avait voulu forcer tous les enfans juifs au-dessus de
dix. ans, a entrer comme mousse dans la marine russe? Mais,
projets, et ses dépenses, le tout dans l'ordre suivant
L'ttprit de l'homme est un grand chemin: -'poussière et
bruit
Une bouteille de bière 3,o c.
Emotion forte au lever du soleil. T w
Raccomodé mes bottes 3 fr. 20 c.
L'espace est comme l'ambil ion le centre
.«st le point qu'on touche. :•,
Peidu deux boutons démon gilet.
Sacrifice fait à l'impétueuse ivresse. a fr. 40 c>/
J'ai dit au pauvre vous êtes mou frère.
Demi-once de tabac à funier. >, .̃ ia o>.
Total 6 fr. a c.
Ainsi la vie un-jour tombe six francs sont.dépensés mais
le cœur a vécu.
Et si le jeune France s'introduit dans une auberge car il
préfère encore l'auberge au noyer sculpté en:parapluie,au man-
teau d'Oasian fait de nuages au lit de camp de la nature il
demande d'abord une chandelle pour descendre à la cave. A
la cave il cherche les fondations cyclopéennes les ogives
croisées, on les oubliettes des seigneurs suzerains. II ne re-
trouve ni fondations cyclopéennes ni ogives ni oubliettes;
mais il remonte gris comme un Polonais. Alors il pleure sur
notre barbare architecture sans poésie sans tarasque et avec
des toits qui abritent de la pluie des hôtelleries sans génie
particulier qui les habite mais des valets d'écurie propres 1
zélés obéissans des filles d'auberge qui ne sont ni scrophu-
leuses, ni lépreuses ni ladres un aubergiste qui n'est pas
iadre même ,sur la carte. Adieu à toute poésie adieu le vo-
leur qui détrousse les voyageurs près de t'abîme pas même
d'abime il y a un pont. Adieu les terreurs de la nuit le
bonnet de coton a remplacé la tradition ,-le chaud paravent a
chassé la tapisserie qui regarde et frôle à minuit rien si
ce n'est le ronflement des chiens dans la cour les piétine–
mens des chevaux dans l'écurie plus de noble êtranger in-
connu avec qui continuer sa route mais de joyeux commis-
voyageurs à la poignée de main amicale au rire franc et ou-
vert. Adieu poésie! Depuis quarante ans on n'a pas égorgé un
seul homme dans les Ardennes
Il demande avec douleur après avoir bien mangé le jeune
France Où est votre cirque romain ? On lui montre l'aire
oit l'on bat le blé. Où est votre pitrre druidique? On lui dé-
signe un œvier. Votre clocher roman, vos arènes vos tours >
vos châteaux? A tout cela on reste sourd. Alors il pleure il
continue de manger, de boire de prendre des notes.
Enfin quand il a bien acquis la conviction que la Frauce
est totalement veuve de voleurs de brigands de cathédrales,
de sorciers et de poésie il prend la malle-poste institution
barbare qui vous ramène avec la rapidité de l'éclair dans
vos foyers et il rentre chez lui avec trois pensées fortes el une
gastrite. v
ON LIBRAIRE..
Il existc'un libraire, gros, court, frisé, gras et jovial,
aveo lequel on ne saurait être en rapport sans être en' procès
et qui cherche à nouer les liens de, bonne amitié des auteurs
à lui, avec des guirlandes d'assignations. Il arrive à la littéra-
ture par la magistrature. Son secrétaire est un huissier il ne
visite pas ses poètes dans leur studio mais à lu barre du tri-
biinal. Ses moindres rendez-vous sont au Palais-de-Justiœ.
Il fait user proportion gardée plus de papier timbré que de
papier de Hollande. C'est sa manie son bonheur, sa diges-
tion Il spécule àl'aide de la chicane et s'empare des ma-
nuscrits par expropriation forcée. !I1 va demander à ce qu'on
assure, par une -pétition à la chambre des députés qu'il y ait
prise de corps contre les génies retardataires qui ne lni soldent
pas un drame à échéance. Sainte-Pélagie deviendra de la sorte
un laboratoire dont il aura la clef, un atelier pour son maga-
sin., une succursale de sa librairie. On y fera du roman sous
la férule, des vers à sa fantaisie, du drame tant qu'il eu pourra
désirer. Il tiendra la république des lettres sous l'écrou. Les
huissiers y perdront si la proposition passe, et je leur conseille
de réclamer car il ne sera plus nécessaire de faire le protet,
de minuter l'assignation à comparoir, et de glisser au concierge
la stipulation indemnitaire, s'il met les législatifs dans sa man-
che. On parle d'une coalition d'auteurs contre ce despote ré-
jouissant, qu'on peut solder à tout prendre en livres sans fa-
çon, s'il persiste à lâcher sur les gens la meute de ses inspira-
teurs légaux, et à faire protester un livre comme on fait pro-
tester un billet à ordre. La monnaie vaudra ses procédés. Il se-
rait plaisant de lui faire publier un ouvrage dont sa figure se-
rait l'ornement indispensable ou au moins l'accessoire et de
le mettre dans le cas de publier lui-même sa biographie co-
mique avec les enjolivcmens nécessaires. Ou y songe. C'est un
caractère original, et dont s'empareront les Variétés. Odry
mettra du fard et un ventre ou bien mademoiselle Flore se
fera des moustaches. Tout Paris voudra le voir. C'est l'éditeur
par excellence. Ainsi il éditera le premier avenir venu. Propo-
sez-lui votre avenir pour rien, il l'acceptera. On parle du di-
vorce entre deux époux le divorce est impossible avec cet
éditeur du futur et de l'éternité. Votre futur tout entier est à
lui, si vous n'y prenez garde. Ne laissez pas traîner votre futur.
Il vous éditera jusqu'au tombeau et au meilleur marché possi-
ble. Devenez crétin il publiera les œuvres du crétin soyez
frénétique, il imprimera vos frénésies faites un livre à le faire
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parer son gibet. C'est la seule manière, je crois de sortir de
ses amitiés, et d'échapper aux rames de papier timbré dont il
arrose la voie publique.
.sonE.C,r
LA DISCIPLINE RUSSE
A l'égard DES JUIFS DE LA POLOGNE.
On a: ait accusé les juifs de Pologne d'être favorables aux
Russes. La guerre n'est jamais du goût des banquiers, et les
juifs sont les banquiers de Varsovie mais le patriotisme po-
lonais a réchauffé jusqu'aux cœurs qu'on croyait les plus frpids
et les plus égoïstes. Il y a eu dans cetle belle cause du sang
juif répandu sur les champs de bataille il y a eu, chose qui
vous étonnera bien plus encore, ô vous qui, jugeant les autres
par vous-mêmes, ne croyez pas au désintéressement des hom-
mes à argent, il y a eu des caisses de banquiers juifs qui se sont
ouvertes d'elles-mêmes pour donner du pain et des fusils aux
braves soldats de Varsovie. Et vra'ment, croyez-vous donc
qu'ils étaient bien privilégiés sous la tyrannique oppression,
moscovite ces fils d'Israël que votre impitoyable préjugé
voudrait poursuivre jusque sur les bords désormais sacrés de
la Vistuk? Ignorez-vous que Nicolas, par un de ses derniers
ukases, avait voulu forcer tous les enfans juifs au-dessus de
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