Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-10-18
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 octobre 1948 18 octobre 1948
Description : 1948/10/18 (A3,N787). 1948/10/18 (A3,N787).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599736x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
GABRIEL HANOT
JUGE LE JEU
ET LES JOUEURS
LES FRANÇAIS BATTUS DANS LE JEU DIRECT
...mais meilleurs au démarquage
le quoudiehI
L’EXPLOIT DU MATCH
52' MINUTE : ANOUL FAIT
trembler l’équipe de France
Le match avait bien commencé pour les nôtres. .
En quelque vingt minutes Flamion et Baratte avaient battu Daenen.
Le portier belge dépité, blessé à la jambe et dans son amour-propre, s'en
était allé, remplacé par Meert.
Cuissard avant de quitter le terrain à son tqur avait eu beau donner
un but à Mermans, l'optimisme régnait chez les nôtres car dès la reprise
Flamion avait porté à 3-1 notre acquis.
Les Belges accusaient le coup et leur attaque était quelque .peu en
perdition. C'est alors que se situa l'exploit du match, un exploit incomparable
par sa conception et sa réussite. Anoul,. l'arrière gauche, en fut l'auteur
à la 52* minute. Il prit la balle à 65 mètres des buts de Darui en neutra
lisant Baillot. Un. mouvement du corps, Batteux était battu, Anoul s'enfuyant
entre les deux Français. En pleine vitesse il dribblait Prouff, passait Huguet
et de vingt-cinq mètres adressait un tir violent sous la barre que Darui ne
pouvait stopper.
Trois à deux 1 L'enthousiasme était revenu chez les Belges — s'il en
était besoin ! ' -,
Bientôt ils égalisaient et durant vingtrcinq minutes les supporters français
tremblaient sur leurs fauteuils ou leurs bancs.
Pendant que Baratte quittait à son tour le terrain symbolisant le match y
une victoire envolée sous les coups d'un sort contraire dont l'exploit d'Anoul
avait été le signal.
René COTTEAUX.
Les meilleurs Belges : MERMANS, imbattable de la tête ; l’arrière
ANOUL, ancien avant, CHAVES, MEERT ET GOVARD
Chez les Français : t HUGUET, vitesse et décision ; MARCHE, dont la
tâche fut plus facile ; PROUFF, généreux ; FLAMION (deux buts)
Peut-être les Belges sont-ils satisfaits du match nul. Menés
par 2-0, puis par'3-1, ils ont égalisé à 3-3 et failli gagner la partie,
l'équipe française s’étant peu à peu émoussée pour finir désor
ganisée après la troisième blessure et le départ irrémédiable de
Baratte.
Les Belges ont dominé les nôtres dans le JEU DIRECT (jeu
de tête, tacle, charges). Sans doute appuyèrent-ils trop leur ac
tion. Il n’était pas inévitable que Baratte reçût de Daenen, lors
qu’il marqua le 2* but, AU
PIED, un coup de point qui
disloqua ses dents et provoqua
un saignement de nez et de lè
vre. Sans doute encore Carré,
cune de ses qualités habituelles, ni
Vitesse, ni vigueur, ni courses pro
fondes, ni rabattements, ni tirs. Le
coup de coude, à l'arcade sourcll-
lière, qu’il reçut d’Anoul en fin de
match, est une circonstance atté-
1 arrière central belge, témoigna-t-il huante trop tardive,
d’une ardeur excessive quand il Baratte n’était pas le Baratte de
stoppa d’un coup de genou dans les Lisbonne 1947 et de Prague 1948.
reins Baratte en Ire mi-temps, avant Les 2 coups non • prémédités, mais
de le mettre tout à fait hors de terribles cependant que lui porta
combat nar un coun <ïp nier! a hc,,. Carré, et le coup droit de Daenen,
çumoar par un coup üe pied a nau- .ut...., f-it- nnnr lut
+ . n’étaient pas faits pour lui rendre
teur du genou en seconde mi- la grande forme.
//
Deux " fois " deux " buts d'avance
...pendant "deux" minutes!
Buta do Flamion (9« et. RO*) et de Baratte (22*) pour la France | de
Mermans (23*), Anoul (32*) et Chat©.# («fi») ponr la Belgique.
Le terrain est légèrement glissant. Lè vent, assez violent, souffle
iTEst en Ouest.
Après le cérémonial d’usage, Darui. capitaine français, gagne le toss
et adosse son équipe au vent.
1 r * minute. — Première attaque beige
par Thiriîàÿ», Son centre est repri»
par Bertrand qui, de la tête, met
à côté.
1* minute. — Une savante offensiT»
française, menée par Sinibaldi,
Prouff. Flamion. échoué de justes»©.
f minute- — Bertrand se? débarrasse
de Marche et centre au cordeau.
Hésitation de Cuissard. Govard re
prend, au-dessus.
i* minute, — Baratte, de l'extrême
droite, centre. Flamion, de la tête,
envoie à quelques centimètres à
gauche des buts belges,
f* minute. — Sur dégagement de Hu-
guet, Anoul renvoie mal. Flam.oh
contrôle et. de 25 mètres, marque
dans l’angle gauche des buts de
Daenen.
FRANCE, 1 | BELGIQUE, 9
tî* minuta. — Chaves, 'hier* servi,
shoote. HugUet renvoie. Govard re
prend et Darui arrête’ bien.
H* minute. — Prouff fait une trèe
mauvaise passe à Darui qui a toutes
les peines du monde à dégager Bu
pied en touche, malgré Mermans,
S2* minuta. — But de Baratte après
. un choc violent .avec Daenen erirti
de ses filets.
FRANCE, 2 | BELGIQUE, 0
13* minute. — Cuissard et Metroan*
glissent ensemble à 16 m. des but*
français. Merman* se relève le pre
mier et bat Darui sans rémission.
FRANCE, 2 ; BELGIQUE, 1
25* minute. — Daenen, blessé au cour»
de sou eboo aveo Baratte, est rem
placé, dans les but* belges, par
Meert.
M* minute. — Flamion passe & Si
nibaldi qui déplace à droite sur
Baillot. Son tir permet à Meert de
faire son premier arrêt, spectacu
laire.
J5* minut*. — Sur erreur de Cuissard,
Merman© glitse à Govard qui tire
sèchement sur Ig poteau droit.
37* minute. — Cuissard sè fait soigner
sur la touche.
38* minute, — Prouff doit mettre
corner : c’est le. premier de lia ren
contre!
42* minute. — Guérin fait ta rentré»,
à la place de Cuissard, comme ar
rière central.
Les six buts
de France - Belgique
g* Daenen dégage sur Huguet
^ qui envoie &ur Anoul.
Mauvais renvoi d’Anoul. La balle
parvient à Flamion qui, dn poste
d’intérieur gauche à 25 m. des
buts belges, expédie un tir' très
tendu dans l'angle droit au but
de Daenen.
FRANCE 1 BELGIQUE 0
22 1 csntr< ’ très, en., avant
de Baillot tombe dans
la surface de séparation. Au point
de chute se précipitent Baratte,
Carré. Anoul et Daenen. Le Fran
çais touche seul la balle qui
roule lentement dans les filets.
FRANCE 2 BELGIQUE 0
13’ Un long dégagement
r m '* d’Anoul arrive à 20.m,
du but de Darui, dans l’axe du
terrain. Cuissard veut intercepter,
touche ta balle et glisse. Mer
mans »e saisit du ballon, fait deux
pas et... bat Darui.
-•■FRANCE'2' BELGIQUE 1
50V si/r rentrée de touche,
Batteux centre sur Ba
ratte qui se contente de neutra
liser Meert. le portier, et laisse fi
ler la balle à Flamion qui tire du
droit.
FRANCE 3 BELGIQUE 1
52’ Anoul Intercepte une
balle destinée à Baillot,
remonte les trois quarts du ter
rain évitant Batteux. Prouff et
Hou. Arrivé à 25 m. de Dar-ui, 11
tire victorieusement.’
FRANCE 3 BELGIQUE 2
gg* Une balle venant d’Aer-
00 nantit s tombe après plu
sieurs rebonds entre C’haves et
Hpn. Le Belge touche la balle de
la tête èt... lobe Darui... trop
avancé. 1
FRANCE S BELGIQUE 3
Seconde mi-temps heurtée
aveo Carré,
terrain.
U est porté hors du
minute. - Darui lftch* 1* bail» 7«* minute. - Cafouillage devant a©*
au moment de dégager. Merman*
a’en empare, passe à Govard qnl
envoie au-dessus.
Sir minute. — Sur une touche d© Bat-
meirV
BATT gJX
\ JHAPOft
TAHOtrt
i
Httguer /
.. n\
\U
y' oppou,
MÂUtOT.y'
0 x'A/tOUl
O BATTEUX
bute vjdeg de Darui. Deux corners
succe?sifs n6 donnent rien.
79* minuté. — Sur percée de Prouff,
Sinibaldi manque un but tout fait.
Mais le juge de touche avait si
gnalé un hors jeu discutable.
80* minute- — Baratte rentre en jeu,
mais, voulant frapper de sa jambe
malade, s’étale et sort définitive
ment.
83* minute. — Un tir de Chave* est
détourné en corner.
15* minute. — Sinibaldi «e claqn*.
Les Belges dominent, mais'là fin du
match survient sans changement.
- J. F.
temps Enfin Flamion e ut le mérite consi-
Pourquoi lés nôtres ont-ils subi la d érable de marquer 2 buts, dont le
loi dans le jeu direct ? Parce que le 1er fut un chef-d’œuvre comparable
début de Championnat a été beau- à ceux de Mermans ét- J d’Anoul. La
coup trop dur, par le nombre des plupart des offehsïÿes françaises vin-
màtches et des voyages à travers la rent de lui, avec point d’origine
France. De là le manque de détente chez Darui. Peut-être même Flamion
aérienne, l’insuffisance dans la lutte reçut-il trop de passes, car il se fati-
pour la possession du ballon. De là gua et ne prit pas de vitesse l’arrière
aussi la contracture musculaire de Aérnaudts aussi souvent qu’il aurait
Cuissard -dés la 30 e -minute, les cram- dû le faire.
pes de Sinibaldi en -2* mi-temps et ■ En définitive, les 6 meilleurs Fran-
certains coups reçus qui auraient été cals : Huguet, Marche, Prouff,. Fla-
évités avec plus de vitesse et de mion et en Ire mi-temps, Sinibaldi.
délié. Un joueur qui est peu en
Les <( officiels »
ont salué Anoul
t II m’a paru que contre l’Italie,
la_ saison passée, la France avait
réalisé un meilleur football ; mais
en revanche, elle a joné aujourd'hui
beaucoup plus rapidement », nous a
déclaré M. Barassi, président de la
Fédération italienne, à sa sortie dn
Stade de Colombes.
Et, prenant à témoin son collègue
britannique, M. Bons :
« Pierre Sinibaldi a fait nne très
belle première mi-temps, ajouta-t-il ;
chez les Belges, l’avant centre Mer
mans fut toujours dangereux ; le bnt
réalisé par Anonl est magnifique. »
M. Bons, du haut de ses 190 cm.,
approuva ce dernier point, mais
nous précisa s
« Le premier but (réalisé par Fla
mion) fut également tout à fait re
marquable. Les Belges ont en vingt
bonnes minutes en deuxième mi-
temps. Chez les Français, j’ai ap
précié le jeu de votre arrière gauche
(Marche). »
Qnant à M. Seldrayers, vice-prési
dent de la F.I.F.A, «4. de l’Union
Royale Belge, Il est' naturellement
très satisfait dn résultat :
« Bon match, se rëjouit-11. sauf
peut-être vers la fin. Nos meilleurs
joueurs-?. Notre capitaine Henriet et
l’avant centre Mermans, qni em
mena superbement l’attaque. Enfin,
Anonl réalisa nne très belle per
formance individuelle. »
UNE RENTREE CAPITALE S’EST PRODUITE..
Avec Swiatek Bordeaux
et tient Lens
se retrou
en éche
c
AIS 1 GERS, vainqueur de Monaco, assure sa place
tandis que ROUEN passe second,
Comme nous le pensions, la rentrée de Swiatek a permis aux GIRON
DINS d’obtenir le match nul devant LENS.
L’arrière central bordelais fut, en effet, le grand maître de son équipe
Il assura la stabilité défensive des siens et organisa l’attaque, une atta-
qui aurait sans doute marqué sans le brio exceptionnel du gardien nor
diste Duffuler.
Ce résultat nul permet au leader
Angers, vainqueur de Monaco, d’as
surer sa position et à Rouen où le
Mans a été écrasé, de se glisser à
la deuxième place.
Le Havre et Besançon conservent
leur quatrième rang grâce à un
point pris au C.A. Paris et à Toulon.
Les Normands, soulignons-le, failli
rent être battus par une équipe
parisienne très entreprenante.
Toulon, malgré l’absence de plu
sieurs titulaires, a tenu Besançon en
échecs C’est bien. Aussi bien que le
match nul de Nantes à Nimes et, le
succès de Lyon à Douai.
Aies a encore une fois réalisé un
résultat nul. A Ttoycs, en progrès,
cela constitue une bonne perfor
mance.
Enfin, notons là défaite... hebdo
madaire de Valenciennes au profit
d'Amiens.
Monaco domine Angers...
qui gagne
forme ou fatigué subit plus de
chocs, douloureux qu’un footballeur
en pleine condition athlétique.
Et la centralisation des joueur» a
été très mal ordonnée.
Inférieurs dans le jeu direct, le»
Français se mirent en valeur par le
jeu indirect. Leurs démarquages fu
rent excellents mais, à proximité du
but adverse, ils nè trouvèrent pas
les ressources physiques suffisantes
pour traverser le rideau défensif
belge et parachever leur action.
Mermans et Huguet
Chez les Belges, le Joueur n° 1 fut
l’avant centre Mermans. imbattable
dans le jeu de tête, très accroché
au ballon au sol, avec quelque irré
gularité parfois. Ensuite vint l’ar-
‘rière gauche Anoul. ancien avant et
qui battit les nôtres. à leur propre
jeu en menant, à travers cinq Fran
çais, une contre-attaque qui s’acheva
par un tjr splendide de 25 mètres
et le 2 9 but. Citons encore Chaves.
Meert et Govard, qui malheureuse
ment manqua ses tirs.
Cuissart -quitta le terrain cinq mi
nutes avant la mi-temps sans avoir
d’aucune manière pris l’ascendant
sur Mermans. En tombant à contre
temps, alors qu’il avait pris le bal
lon à son rival direct, il permit à
Mermans de marquer le - ter - but,
extraordinaire dê force et de tension.
Guérin remplaça Cuissard saris faire
regretter son illustre prédécesseur.
Darui, toujours incomparable par
ses placements, parut lourd dans sès
évolutions et il fit courir le frisson
dans la foule, en Ire mi-temps,
lorsqu’il perdit le ballon que Mer
mans ne convoitait même plus et
qui tomba tout à coup à ses pieds.
Le 2» but (de Anoul), sans lui être
directement imputable, semblait
pouvoir être paré, et le 3» but (coup
de tête èn arrière de Chave^) le
surprit trop loin en avant de sa
ligne de but et c’était là une faute
Indiscutable. Gare au déclin, Darui !
Huguet. le meilleur Français. Vi
tesse, décision, bonne frappe de
balle des 2 pieds, excellents déplace
ments de jeu de la droite sur la
gauche, clairvoyance d’action, et très
peu d’erreurs.
Marche, très bon aussi, un peu
inférieur à Huguet. Il domina son
ailier droit, plutôt faible, aussi aisé
ment que Huguet prit la mesuré de
Thirifays.
Hon moyen, sans plus. Pas de
grosses fautes, pas d’exploits non
plus. Prouff, — que les uns appellent
Imprudent, et que nous qualifions
de généreux —, se dépensa sans
compter et créa de multiples occa
sions d’attaque, sans communiquer
à ses partenaires la flamme qui l’ani
mait.
Batteux, intérieur d’utilité, mais
non d’efficacité. Son travail prépa
ratoire demande à. être couronné par
un autre avant. Sinibaldi, après une
première mi-temps de classe, fléchit,
se défendit contre • les crampes, et
finit ainsi modestement.
Baillot, la grande désillusion du
match. H fut comme ces équipes
qui,, brillantes un dimanche, sont
ternes huit jours après. Baillot, qui
était une valeur sûre, fut le plus
incertain des Français. Il n’eut au-
Les avants français nont pas profité
de leur liberté d'action !
(Suite Üe l’articie de Jacques de RYSWIGK)
cuisse) à la 41» minute, «m rem, viendraient décisivement à bout
plaçant, le Rennais Guérin, 6e tira d’une équipe belge qui ne s’était
convenablement d’affaire. Huguet signalée à l’attention que par quel-
fut sans doute le meilleur de nos ques initiatives de deux de ses
joueurs, et Marche — une ou deux avants, Govard et Mermans.
erreurs mises à part — fut bon. Si
donc notre défense a concédé trois
bute, qui furent d’ailleurs autant
de présents... d’amitié aux avants
belges, notre attaque pouvait en
Puis notre attaque joue
« à blanc »
Hélas ! il fallut rapidement dé
marquer bien davantage. C’est elle chanter. Nos avants devaient Jouer
qu’il convient d’incriminer au pre- toute la seconde mi-temps — ou à
mier chef. peu prés — comme il ne faut pas
tt J'U tt it Jouer coritre les Belges. C’est-à-dire
Un aeout OjjenstJ en attaquant la balle à retarde-
prometteur ... ment, ne « raccrochant pas », ne
la maintenant pas â terre coritre des
Non pas que tout ce qu’elle fit adversaires supérieurs dans le Jeu
fut mal fait. Elle réalisa même de de tête. En compliquant leur action
très 'bonnes choses dans les premiè- à l’infini, en Jouant souvent .« à
l’envers »,, en ne profitant pas de
- - FRANCE
BELG.
Coupa fr.
f© m.-t.
5
K
t’ m.-t.
3
t
Cornera
1 *• m.-t.
1
1
2* Jn.-t,
t
4
Tira au but
1” m.-t.
9
- 4 -
2* m.-t.
8
8
Hors-Jeu
1” m.-t.
2
X ■
2* m.-t.
0
1
la liberté d’évolution dont leurs ad
versaires les laissaient bénéficier
Baillot fut aussi décevant hier
dans ses initiatives aussi bien que
Bulletin de santé de t
BARATTE
Angêr» b. Monaco ! 2-0 (1-0)
Temps couvert, terrain en excellent
état. Recette 610.000 fr. pour 5.800
spectateurs. Arbitrage moyen de M.
Ange. Buts : Sanizun: (12% sur pe
nalty) et Nina (89*).
ANGERS. — Une partie qui. n’ajoutera
rien à là gloire des Angevins encore une
fois peu en train et se faisant dominer
les trois quarts du match par les rapides
et opportunistes'Monégasques. L’équipe vi
siteuse se vit frustrer de deux buts en
première mi-temps, l'un refusé pour hors-
jeu. l’autte pour charge irrégulière.
Angsrg marqua son premier but sur
penalty tiré par Samzun. Une minute
avant la fin du match,, une cireur de
Brusiet fut exploitée par Nino qui ne
laissa aucune chance à Altavellè.
Samzun, Kadmiri, Bykadoroff et Nino
sont seuls à citer à Angers. A Monaco,
félicitations à tout’ l'équipe pour sa
belle .tenue et., pn particulier, à Rt-pka,
Levin et Altavêlle, — Dotior.
DEUXIEME D/i/Styl
(U* Journée)
‘Bordeaux % et LEVs°/ 1#l |
•ROTTFY toi k r . (21 1
•ROUEN (2) b. Le Jî'n
Exempt : Béziers (H)
Classement
p “ J- G. N.p ,
1. ANGERS (1) 17 H „
-•Rouen (2) . ] 6 11 B J
.1. Lens (2) .. 15 t0 £
4. Havre (4) . 14 10 -, ]
Besanç. (4) 14 il , ,
6. Alès (6) . . 13 j, 1 J
Amiens (7). 1.1 l0 6 J
5. Bord. (7) .12 10 5
9. Toulon (9). 11 i, 4 *
1». Lyon (tt) . 10 10 4 0
II. Monaco (10) 9 p , :
Aunes (11). n 10 •> i
Nantes (11), p , ft ;
14 ' (U > 8 11 1 ?
C.A.P. (14).
Ifi. Béziers 114) 7 ln 3 ?
17. Mans (17) . fi 11 0 , ■
IR. nouai (18). 5 1„ , j ;
19. Valenc. (19) 2 lo 0 2
Pial© large et profond© A la mu-
qnenae de la lèvre supérieure.
Dents ébranlées à la mârholre su
périeure.
Gros hématome aux reins.
Entorse du genou droit, avec dis
tension du ligament latéral interne.
Ecrasement du, sciatique poplité
externe, avec enfoncement à hau
teur de la tête du péroné.
Une radio sera faite ce matin.
CUISSARD
Contracture musculaire à la cuisse
gauche.
Une infiltration de novocaïne
été faite hier soir, et les dirigeants
stéphanois espèrent que leur joueur
sera remis pour dimanche.
M. Louis Henno ne compte évi
demment pas stir Baratte avant plu
sieurs semaines.
Douai manque de « finish »
Lens b. Douai, 2-0 (1-0)
Très_ bon terrain contrarié par un
vent. violent. Recette : 82.000 frs pour
1.100 spect» Arbitrage moyen de M.
Dnruble. Buts [i W. Deceeco (27*),
Pcrsipi (57 e ), . 5 . .
DOUAI. — L’absence d’un f'nisseur
dans . la i-gns d'attaque douaisiume a
enlevé au club local le-bénéfice normal
d'un match nul.- Lyon. a .prouvé aujour
d’hui qu’il valait mieux que son classe
ment actuel. Le premier but marqué par
les Lyonnais- — «t qui fut en quelque
sorte celui de la , victoire.— fut entaché
par un soupçon.de hors-jeu au départ de
ia balle.'Douai n’a pas démérité mais,
nous l’avons.dit plus 'haut, le po'ds des
défaites, qu’il subit depuis un certain
temps est dû en majeure partie à l’ab
sence d’un Ahooteur finissant Un travail
organisé par ses lignés arrières.
Les meilleurs furent' à Lyon : Boitout,
Duffuler est intrait nll
Bordeaux et Lens
«trag© 4.)
Au fo
e défaite :
style de 1
Des ci
euv : ceni
ligues cTu
atte, Sin
pendant
Mais il
spect d’un
tout. Recette 1.066.000 pour 9Cul
BORDEAUX. — Le.
fa UJ sa r ison Ui t U “ -K
retour de Swiàl
Par , et la rentrée de X
sont . un peu à la C
bonne production
Seulement le gardien de Lpns ■
ass as- u * «—«s fei
Match plein de mouvements ■
neur° n footba11 fut fréquemment‘il
M.lhui. GouiUard, Dehon nri
Pachuka et Palllère, le plus décèéi
ta ff ts ,' semblent être égaPm r \
condition” émè?gea nS én S d'é a fenV : '
.ES J
"Mu;
Pomiês.
GIRONDINS : Déporter - 19
L W J a t C „ k .’:.? a _ rriga .- Lu
Louis,.' Keller.' A Douai :>Mocek (le meil-
par l’énergique — sinon très orga-lleur des 22 joueurs), Pons. — Thorcau.
nisée I — défense belge... I DOUAI : Pons — François, Dubois, Gas-
Ainsi ce 39* France-Belgique, que I pard — Kala*, Mocek — Pacholski, Lcvc-
dans ses tirs qu’il avait été bril- nos j oueurs paraissaient partis pour I ^[ uc Sr Ba * z {'vîw BaC R y '-i El î tr ' :
lant à Prague, Flamion, tout en nettement se terminait il I il. Fra ”Ç < li s ' ~~ FY . ON : ® oitou f _
D„ui n f st. gagner nettement, se lermiudii-u I Thuasne, Dccecco, Gnmonpont — Fran-
étant bien meilleur que Baillot, se Bur une impression médiocre en | ceschj, Meynicu — Louis, Persinl — Kcl-
çantonnait trop à proximité de sa même temps que sur... quelques | ' er > Dececco, Fcrrier, Entr. : Devaqucz.
ligne de touche, après qtvil eut mar- chaudes alertes devant le but d’un
qué deux buts en s’étant rabattu au Darui hier souvent nerveux et in
centre, Baratte, courageux et dure- q uiet j .
rea vingt minutes ; actions en pro- ment traité par Carré, n’était pas le ^ j eu ^ péqulpe de France man-
Succès des demis rouennais
fondeur vivement • amorcées, bons Baratte de la saison dernière. Il de- q Ua 6Ur tout, en ce dimanche de
démarquages, opportuns renverse- vai f d’ailleurs êt;e mis hors de com- de consistance et de robus-
ments de jeu, le tout dans un style bat avant la fin. Sinibaldi, qui ^esse offensive. Dieu sait pourtant
alerte et plaisant qui, sans être em- avait fait une excellente première
preint d’une autorité irrésistible •— mi-temps, baissait de pied lui aussi
beaucoup de fausses passes, de bal- tandis que Batteux, bon préparâ
tes perdues, hommes hors de l’axe tsm* était moins bon finisseur,
du balioft — autorisait les meilleurs Ainsi, malgré le soutien que lui
espoirs. On pouvait penser qu’après apportait Prouff — au point d’en
lé repos, nos attaquants, ayant délaisser tout marquage de Govard !
trouvé leur distance, et libres, pour — cette attaque fut-elle, à partir
ia plupart, de tout marquage étroit, de la 50* minute, aisément muselée
« Matchdur ! », leit-motiv des Français et des Belges!
Pierre Sinibaldi mieux que Beu Barek»
DEUX REMPLACEMENTS
UNE BLESSURE
Au cours dn maich, deux joueurs
ont été remplacés :
A la 25 8 minute : Daenen par
Meert ; à la 42» minute : Cuissard
par Guérin.
D'autre part, Baratte a été blessé
à la 73' minute et, s’il a repris sa
place quelques minutes à l’aile |
droite, il dut se retirer définitive
ment À la 85*.
«
assure HENRIE17 le capitaine belge
LE TROISIEME BUT
FRANÇAIS ET LA
REPLIQUE
A DEUX METRES DERRIERE LES FILETS DE DARUI
NOUS AVONS ECOUTE POUR VOUS...
le soliloque du gardien de but
Darui est devant nous, minuscule dans l’immense cage. Son genou
gauche est soutenu au-dessous de la rotule par un ruban de sparadrap.
Il mâche placidement du chewing-gum.
Le niaiéh commence. Les Belges attaquent sur notre gauche.
« Vas-y, Roger I C’est bien, Jeannot. »
Lés rouges dpprochent, refluent, reviennent vers nous. Nos arrières se
répliént. Darui n’aiirte pas ça.
A la 52’ minute, sur un centre de
Batteux, Flarrtâon marque son
deuxième but, le troisième pour
la France. Moins de deux minu
tes plus tard, Anoul t arrière gau
che belge, traverse tout le ter
rain la balle au pied et bat
Darui d’un maître-shot de trente
mètres.
teux. Hon renvoie à Batteux qui
centre. Baratte glisse à Flamion
Qui marque.
FRANCE, 3 1 BELGIQUE, 1
J2* minute. — L'arrière belge Anoul
part aux 65 mètres, dribble quatre
adversaire» et marqua de 50 mètres
Un but très applaudi.
FRANCE. 3 ; BELGIQUE, 2
|B* minute. — Meert bloque niai nn
tir de Sinibaldi. Baratte reprend.
Mais sou ehot est détourné en cor
ner
tî' minute, — Un tir de Govard est
cueilli du bout de© doigta par Da-
rui.
16' minute. — Chaves, malgré la char
ge de Hon, adresse, de la tête,, une
balle plongeante à Darui. Celui-ci.
trop avancé, ne parvient qu'à la
faire ricocher dans ses filets.
FRANCE, 3 | BELGIQUE. 3
ÎI* minute. — Sur centre de Baratte,
Bàillot, de 1 huit mètres, tire au-
dessus des buts beiges.
73* minute, — Baratte est touché au
genou droit au cours d’un choc
LE MATCH FRANCE-BELGIQUE
a été joué avec le ballon
PRIMO-ALLEN
«t l’équipe de France était équipée par
ALLEN
*% rue Etienne-Marcel, 42 — PARIS
Seul fournisseur officiel de la F.F.F.
« Ils reculent, ils reculent... et ils
devraient avancer. Allez Tatarie t »
Bertrand déborde. Marche hésite.
Darui hèle Prouff.
« Vite, Jean, vite t »
Jiilien met les mains en porte-voix
devant sa bouche :
« Aérez, bon sang, aérez. Vous
bouchez le but d’en face. »
Flamion marque. t
« C’est fini l » s’exclame notré
goal.
A Prouff :
« Dis à Flamion qu’il vienne par
ici. C’est fou ce qu’il aime Daenen. >
J’alousie ?
Puis à Huguet
Darui s’énerve. Il donne un coup
de poing à la barre. Baratte, blessé,
sort. « Couvrez le but ! Là, comme
ça. Allez, lu France I allez, les gars I »
Sinibaldi roule à terre.
« Ce qu’ils crayonnent, les co
pains I » -
La fin approche.
« Allez, Flamion t Tu me donnes
un coup de main ?»
C’est fini.
«. Mince de match de Damltlè I
Pas faciles les flahutes... »
Darui court vers l’arbitre et lui
serre la main. Il a fait à la fois son
travail de capitaine et celui de gar
dien de but. Vu de près, à deux
« Botte en travers, sur la gauche, mètres, U est sans reproche. Même
Bien, très bien, vieux. »
Un hurlement :
« Votre homme à la touche, cha
cun le vôtre , bon sang / »
Et à l’arbitre.- .
« Il n’y a pas de hors leu A la
touche, voyons. »
Le vent sauf fie. - . ,
« A terre la balle, à terre. C’est
pas du cerf-volant ! »
Mermans fonc,e, puis Chaves, puis
Govard. On ne voit que du rouge
devant le but. C'est fou ce que les
Belges se démarquent facilement...
Darui s’agite :
« Bon dieu, qu’il fait chaud ! »
Encore 1rs rouges. But de Mer
mans. Du fond du filet, Darui ac
quiesce :
« Elle est juste passée, hein 7 »
Darui refoule sa gomme dans la
joue gauche.
« Ils sont toujours dangereux avec
leurs échappées, ces bougres-là I »
Guérin remplace Cuissard. *
« Viens là, viens là. crie Parut.
Couvre toujours le but. »
Et à la cantonade :
« A terre ! A terre I »
La pause.
« Il va falloir mettre ça au point »,
monologue le goal...
On rejoue. « C’est bien, Guérin I
Prends confiance, vieux. »
Baratte est touché.
Ils y vont un peu. les gars. Et
les bras, et les pieds, et tout... »
Mais voilà Anoul qui approene.
Vlan ! Le shot, parti de loin, secoue
le filet sur notre, droite. Darui gri
mace
arrières se mettent à marquer main
tenant... »
Les Français attaquent :
€ On se crève à dominer. Nos de
mis en ont plein les pattes. *
sur le 3 e
but de Chaves.
Fernand ALBARET.
Les Belges sont comblés ! Us ne pensaient pas obtenir à Colombes un
aussi bon résultat.
< Depuis quinze ans nous n’avions
oonnu que des défaites à Paris, nous
dit le général de Falle, président du
Comité de' sélection 'belge. Ce draw
nous fait plaisir et honnsur.
Le goal d’Anoul fut la plus Jolie
ohose de la partie. Il est venu au mo
ment psychologique. Nous en avions
besoin. M nés par 3-1 Le match
semblait perdu pour les Belges.
Vous avez joué vite, plus vite qu#
nous même. Mais nos avants se dé
marquent mieux que les vôtres.
Le match a été dur. Très dur. Mais
pas méchant. »
Match dur ! C’est Ufi lèït-motiv.
Mais Belges, Français et... arbitre»
interprètent chacun à leur façon.
Pour Thirifays, l’ailier droit d’outre-
Quiévrain, le match d’hier fut plus
difficile que celui de 1947 à Colombe©
(4-2) parce que « les Français ont mar
qué beaucoup plut étroitemeni. »
AnouU le héros du match, et. Hen-
riet, le capitaine belge, complètent le
point de vue de Thirifays
LE REMPLACEMENT
DE DAENEN
A 1* 25® minute, alors que Prouff
s’apprêfalt à faire une rentrée en
tonche près dn bot belge, on vit nn
gaillard en survêtement prendre
place dans les buts des « diables
rouges ».
Meert remplaçait Daenen.
Pourtant, Daenen Savait *wbl
aucun choc. Mais en sautant, il avait
senti «claquer» son ménlsqne
gauche. Aussi crut-il pins prudent
de céder sa place.
que deva.nt les Belges — qui n’ont
fait que nous confirmer ce que
nous savions déjà d’eux — il ne
convient pas plus aujourd’hui J
qu’hier de jouer « à blanc » I
Rouen b. Le Mans, 6-0 (4-0)
Terrain souple. Arbitrage haché de
M. Carton. Buts de Leprévost (8*),
Gruchala (26* penalty, 61* et 8Sq,
Castel (31*), Lescille <36 ).
ROUEN. — Un seul but sur six fut ia
conclusion d’une action collective. Il man
qua un homme c’.a'rvoyant, qui pouirait
organ'ser l’attaque rouennaise. A l’actif
des avants, précisons qu’ils surent exploi
ter le rendement remarquable de leurs
demis qui furent à la base du succès.
Les Manceaux ont déçu ét leur football
a paru primaire en comparaison de celui
des Rouennais. Mais ils imposèrent une
cadtnce très vive à la rencontre.
ROUEN : Dambach — Plantey, Bcsse,
Leroux — Visignol, Leprévost — Castel,
Leseille — Lefebvre, Zygmont, Grucha’a.
— LE MANS: Thuillier — Docquin, Hé-
mard, Malvy — Gendrj’, Corsaletti —■
Poalllot, Alempijevitch — Mathé, Combot,
Rousseau.
u__ T, ’ — viaiiice, UH
lî r ’ P crs ’ ,,on ~ Nemès, Karjulet»,
enaud. Entr, : Gérard. — u\s|
H,1er _ GouiUard, Dehon »
meur, Ourdouillé _ Gallièc. PariJ
Stams, Paillerc, Crispin. Entr, !
Après une
équipe ns
ae à la quai
L'équipe de
es exception!
Mt menée 1-
6uccès sur 1
(Al
Mattioni coûte au
une victoire signée Et
CA PARIS ÉT LE
mv;;|
(1-0). Vent assez violent; _
.eirain. .31. Flament, arbiiKj
mergé en fin de partie, (,»
tateurs; 42 t).l )00 francs d-1
Buts : Badin (21*) point
Beck (83*), sur penalty, pour)]
Si Mattioni. gardien de kl
n'avait pas eù un geste brail
B.ck, dont les charges resawif
res, Ig CAP aurait remporté, t
Saint-Ouen, la victoire.
BAI
IADI0GR
...ESPE!
SA PLACl
CONTRE J
Besançon enchante
les Toulonnais
Les équipes
FRANCE : Darui (Roubaix, caplt.) —
Huguet (St-Etienre). Cuissard (St-Et.),
puis Guérin (Rennes), Marche (Reims)
— Hon (Stade), Prouff (Reims) — Bat-1
Toulon et Besançon, 0-0
(De notre corresp. part. POGGÏ)
Terrain gras. 4.900 spectateurs pour
150.000 francs de recette. Bon arbi
trage de M. Quaglia, de la Ligue de
Paris.
TOULON. — Ce match, fort intéressant
M. Flament siffla un penaltL
mais juste, que Beck transforiij
essai, Mattioni, hors de lu'-*
Jetant au devant du sho;, «I
annulé tous les - essais d; B:ti[
ce qu'il eût réussi sa transforir.q
Les Parisiens; solides en dd'«
au repli de Pontieelli, mencrnl’
ques ine'sives grâce aux ailitj
et surtout Badin. Us obtinr'
sur un lob judicieux du d r:iüi
Toris s'améliore.
Au Havre, seul Michel dornii :
satisfaction. — Jacques Ferra"
CA PARIS : 3fattioni - Vérs»l
langer, Stanrhina — Toris, W'j
kor, Pontieelli — Brajon. Am'I'L
Entr : Lang-'llier. — LF
minskl — Salembier Garcia, B ;ri |
chcl, Bisson — Dlrtr'ch, RHj'|
Haber», Lacaze. Entr. : Ma;" 111
notre corr.
FIILIE. _ On
(fltte à l'arrivée
6 . 30 , en
tant centre n<
rire d'un de s
por la roui
U 0 17 heure
•aol stoppait 1
des dirigeant
Sient en char<
pectement à la
Herbaut.
Après
Aies marque un
avec neuf joueuni
Troyes et Alès, M
un minu
ophique. Je pi
«nstoter aucune
P n 4'ognostie es
? e ,v!ui q ue l'E
Patin,
.Baratte va sub
r" traitement r<
et le Dr H
de le remel
P*! «antre Mai
£l e qu'en lui
•Çlare qu 'j| ,/ enl
r" 1 Pour être
P So Place di
flU*
teux (Reims), P. Sinibaldi (Relmsl — là suhrç, présenta de-très jolies phases,
Baillot (Metz), Baratte (Lille), Flamion I Après 20 minutes en faveur de Besançon,
(Reims). I Toulon se montra dangereux en maintes
BELGIQUE : Daenen (Tilleur), puis I occasions.
Meert (Anderlecht) — Aernagdts (Ber-1 En 2* mi-temps, les Toulonnais dominè-
schem). Carré (Liège), Anoul (Liège) —I rent constamment, mais ne purent con-
Coppens (Malines), Henriet (Charlerol I crétiser cet avantage. Jeu très correct.
S.C., capit.) — Govard (Liège), Chavès I A Besançon, Brauri, Joly et Dupai se
(La Gantoise) — Bertrand (O. Charle-I signalèrent. A Toulon, Troyes, Lottero,
roi), Mermans (Anderlecht), Thirifays I Maestroni, Billetori et Chaniel furent les
(Charlerol S.C.)
« Encore un match
de Coupe »
soupire te Rémois BATTEUX
Le* Français sont assez dépité© de
»’êtr© fait rejoindre après avoir me
né 2-0 et M.
T Q« v,ih OB , Batteux, qni a joné deux de ses trois
% Jamais nous n’avons dû autant matches détection contre- ^
oravaoher au cours d’un matoh int*r- ef a été battu deux fois, nous di
nat'onal) nous déclare le premier. Nous simplemeot i
voulions tellement gagner ! Et...:nous « contre les Belge»; «'est toujours la
étions toujours nrnés à la marque I mAnn ohoso. Nous faisons du jeu, nous
Il fallait remonter. » les dominons. Ils poussent qumze
Quamt au second, Henriet, l’infatiga- oontre-attaques, ils nous marquent 3
hle diable rouge, il avoue : « JO n'aj ou 4 buts.
jamais été aussi « à plat ». Nous L ma tch d’hier fut la répétition de
avons fait tout notre possible pour ce | Uj ^ Bruxelles
battre votre équipe à partir du mo- r©nn* ! >
m nt où elle a commencé à se désa- Un » "encontre de coupe 1 »
gréger 1 après I© but d’Anoul. ...Ce qni ne convient guère aux Ré
Les vôtres ont mieux Joué que nous, mois, pourrait-on ajouter. Et nous en
Pour moi, Sinibaldi a fait meux, a avions cinq dan s notre équipe,
été plus utile à l’équipe que Ben Flamion ne se plaint pas du jeu
Barek. dur, lui, petit gabarit, faillit knock
Vos ^ avants ocmomBnt rnieux juê ou ^ er puissant Aérnaudts, eon garde
les nôtres, mais ont moins ds Punch. » corps, qui porte une tra<*e noirâtre
Autorité, prestige, symbole...
Les fêtes du jubilé de la 3 F ont eu un caractère de symbole, par
définition. Et ce symbole s’accompagna de prestige, ainsi qu’il est nor
mal pour un organisme qui compte 60 ans d’existence.
Le prestige et le symbole sont des attributs de l’autorité. Or, l’auto
rité eut une large part dans les manifestations diverses de ce jubilé.
Samedi soir, à la Sorbonne, l’orchestre et les chœurs de la Radiodiffusion
française nous en apportèrent le premier, témoignage dans la personne de
leur chef, M Eugène Bigot. Il conduisit ça, troupe avec une maîtrise qui
'st celle d’un athlète en pleine
f orme, conscient de son autorité.
Soulignons aussi l’autorité de celle
qui fut, à notre avis, la triompha
trice de cette soirée, Mlle Micheline
Ostermeyer. Cette autorité qu'elle
Le prestige et le symbole, nous en
avons eu aussi une ample démons
tration avant le match France-Bel
gique. Les 500 footballeurs qui s'ali
gnèrent et défilèrent sur le terrain
montre dans les stades, elle en fit dans une impeccable présentation
preuve au piano, et bien au delà, apportèrent le témiognage éloqiïent
Cela aussi prenait une émouvante d’une belle réussite. Mais le symbole
valeur symbolique. Quelques diri- serait inconsistant s’il demeurait tou-
geants de fédérations étrangères, qui fours à l’état de symbole, et le pres
se trouvaient là, en furent impres- Hoe serait faux s’il n’était que l’évo-
sionnés. cation d’un passé mourant. Or nous
. , . étions hier en présence d’une vigou-
La 3F se flatte d’honorer les arts reuse réalité,
et la littérature. M. André Maurois. j\ nous reste à regretter que
de l Académie française, lui retourna l’équipe de France n’ait pas fait
cette attention en un discours d une preuve d’autorité et qu’elle ait laissé
très haute tenue littéraire, cela va entamer son prestige. Mais elle de
sans dire, qui empruntait son éclat a meure un symbole et elle doit pren-
l autorité du plus pur esprit sportif. g re sa i ar ge part des hommages qui
Il n y avait ni souci ae prestige, furent, en ces deux journées, adressés
ni prétention de symbole, dans le au football de France.
discours de ' M. André Morice, secré
taire d’Etat à la Jeunesse et aux
Sports. Ses paroles étaient em
preintes de simplicité et de convic
tion. En quête d’autorité, M. André
Morice en appela au concours des
fédérations sportives. Cet appel de
vrait trouver Ve chemin des cœurs.
Maurice PEFFERKORN.
Footballeurs... la Semelle, Parclous
fera votre bonheur
à l’arcade .droite. Mais il regrette, lui
qui a marqué deux buts, « que les
avants français n’aient pa s eu I-
punch. >
Le capitaine Julien Darui déplore
« le jeu trop exclusivement offensif de
l’équipe française»
Mais oomm nt arrêter l’éiao de ces
garçons ? > demande-t-il.
Puis, faisant allusion à l’âpreté de
la lutte, le Roubaisien ajoute : « Con
tre les Belges, il faudrait onze < bu-
gueux. >
Roessler ne fait aucune comparaison
aveo les précédents matches de notre
équipe.
Il faisait hier ses débute d’entral
neur national, aussi *e contente-t-il de
dire : « En France, on ne sait donc
plus < lutter » l
Le sélectionneur, lui, est d’une par
faite discrétion.
« Je n’ai rien à dîne. J© ne dis rien.»
C’est clair I
Qui reprochera à Gaston Barreau
de ne pas «avoir ,5e montrer énergique.
L'arbitre, M. Lutz, qni assistait le
dimanche précédent à Suisse-Tchécoslo
vaquie (1-1) à Bâle, nous déclara :
c L'équipe d» France — qui pouvait
gagner — et même l’équipe belge —
qui a fait un bon match — étaient
supérieures au deux sélections natio
nales que j’ai vu évoluer dimanche à
Bâle.
Le matoh a été viril mais jamais
méchant. Aucun# animosité entre
joueurs, aueun© réflexion désobli
geante 2 »
Cela ' réjoint le point de vue belge
résumé, par le général d© Falle.
Recueilli par Jean CORNU.
Deux Racing sous le signe
du jeu négatif
RC Paris et RC Bruxelles, 0-0
trteiljturs.
BESANÇON : Marra* — Joly, Braun,
! Linder — Planticr, Milan! — ; Gren.er,
Dupai — L’astellani, Mille, Mancini, —
TOULON : Raoux —. Chaniel, Troyes, Gi-
rardo — Lottsro, Maestroni — Lamora,
Molina — Miramond, Bilieton, Vuillon.
SAINT-OUEN, SAMEDI. — Entre le RC
Paris et le RC Bruxelles il y a un? diffé
rence de classe. Mais malgré un gros
avantage technique, l’équipe parisienne
s'est avérée incapable de conclure. Eile
domina pourtant outrageusement son ad-
Minet marque et c’est tout...
Amiens b. Valenciennes, 1-0 (0-0)
(De notre corresp. paU
Terrain gras en parfi#
eette : 237.200 frs pouf
teurs Bon arbitrage de _ .
Buts de Deiannoy (26*) P
et Gergotich (4*) pour
TROYES. — Alès n’opéra 9“
la 26* minute, Rochat s '® taD L
épaule sur chute. A la 73e minj;
dot (Alès) et Guitoun (Tr ,°-L
« sortis » pour coups récipiw
B-,au jeu en première pa™*'..
et déplaisant en seconde “‘"I
Alésien.c s'avérèrent moin ? , “
cierrs que les Trovens. mas
reête logique. „, r - ;
A Alès, Leseignoux fit une P,
eendante. A c te» avec ™',
Richardot. A Troyes, Musia •
naeve et W.nkkr furent les ê
d'un onze homogène.
Tronf“ f '
BAI
ipitaine e
I e choc de
••dessii
4LES : Rancher — *' m
gnoux, Mora —- Paternouri g.
Beau temps. Arbitrage submergé de
M. Lema re. 1.700 spectateurs. Recet
te : 139.000 fr. Buts : Minet (79*).
VALENCIENNES — De toutes les équi-
Richardot. — TROl^:
Charonnat, Ben Aniar, u . • eufl
vin, Dussautois — S'nnaf' >
Winkler, Deiannoy, Zoce»
tsine I)
de ses b;
voire et
pai Hc U li er H
1 0i 'Loüse. _ c
Cu gon
f?lV^n e *° n Vèr
bj;\ U( - IT 'ATI 0 Ni
vçrsaire en première mi-temps i Champion I pe S qui se sont produites à ce jour â
ne toucha la balle que six fois... grâce I Valenciennes. Amiens est la plus fa b>.
a des passes de ses propres arrières i). J Maladroit, Valenciennes le fut à cinq
Ses avants échouèrent par excès de I reprises, mais cette défaire découvre une
personnalité, ce qui les conduisit à « tour-1 grande ma .chance, qui est à la base de
ner en rond » sans vraiment tirer au but. I cette défait*, si noua pensons au but
Apres le repos. Bruxelles fit meilleure I rniraculéux » acquis par Amiens 'à la
figure et « poussa » quelques pointes of-1 minute
fensives. Elles n’eurent cependant pas! Meilleurs, à Amiens : Olivier, Albanesi,
assez de poids pour tromper ia défense I Lefebvre: à Valenciennes : Wesc.ha't,
du RC Paris. Quant aux attaquants de I Equinart, Oiolle. —- Laville St-Martin.
Baron, ils continuèrent à tergiverser. I , .,.
Résultat : 0-0, et personne à mettre en I ’• , . Herouard, Aiba-
vedetta - I nesi, Galvez — Harduin, Matheo — Le-
„ ‘ ^ . I febvre, Morettl — Carré, Minet, Jean.
R.C. PARIS : Champion — Arens. La- I VALENCIENNES : Buscot — Dclcoirrt,
mv, Salva — Grizzetti (puis Jîabet), Le* I Biazyk Grodsky — Crollc, Camberlin
titre g ti
L eut in 4 , 7e bach
Jri ii lu Al est.
0 urragso.''
ymnencé
?Vo
les
' a ^ùlt ( i U \ e,,tre r+
an t n de I>roit
' a y p -a M. De.
duc — Nikeliteh Tessier — Gabet (puis I Mjnc , * ^jp^t _ « erchert, Zuberek
O’smeros), Quenolle, Aloreel. — R. C. I boucIv
BRUXELLES : Loeckx — Van den Borre.
François, De Bruyne — Fauconnier. Bae-
te — Tlmmermans (puis F ornent), Vous
sure — Coenen. Dewyn, Michiels.
MATCHES AMICAUX
-Boucly
Rien ne sert de courir
Nîmes et Nantes, M (1-0)
NIMES. ——— Nîmes avait abordé la partie
à vive allure et, dès la première minute.
•Alsace b. Luxembourg 2—9
$arrebruck b. “Nice 3—1
Lille b. «Le Havre 1—0
Stade Françals-RS b. *Laval 9—0
Alsace B b. ‘Luxembourg B ...... 4—3
•Pologne b. Finlande 1— n
DE DRIBBLES EN SHOTS
_ Le Danois Belge Bronee. quatre lois
international, jouera avec Nancy dès di.
manehe prochain contre Sète
« Dakowrki, le qardùtn séiois, a officiel,
lement signé à Nimes, et assistait hier an
match Nimes-Nante$,
ouvrait' joliment lé scoie par son ailier
David.
En deuxième mi-temps, les visiteur? réa-
f Iront furieusement et les Nlmois furent
ébordés par des adversaires plus mo
biles. et piùi entreprenants. Sur qr.e er
reur magistrale de Busto, Coïc éga'isa'.t.
Germain sauvait ensuite le match nul
pour son équipe. Sur ia fin. les Nimois
se reprirent et manquèrent de peu d’en- j
lever la décision.
Nimes manque encore de vivacité —
Gcbei n.
®°Ur i- c .
nageur
Il D i >’
-u _ U'éthodff,
l r4 sentat? mier b,î
’j'o fie ha
de u ÏEehc
on Lérs, on
Le Slip Coquille, le plus rationnel
pour tous les sports
LE MASSAGE DE
L’EQUIPE DE FRANGE
Comme suite à notre entretien. Je
vous autorise à signaler que J’ai
employé votre
“ EMULSION 109 ”
pour masser l’équipe de France avant
FRANCE-BELGIQUE
Halnaut, mass. off. Eq. de France. »
Vendue en tubes ds les bnes maisons
d'articles de sports. A défaut, écr. à
1EMULSION 109, Service ES.
36. rue Laborde, PARIS. LAB. 08-38
VINGT ANS DE PROGRESSION
DANS L'EQUIPEMENT SPORTIF EXPLIQUENT POURQUOI
SPECIALISTE Dü FOOTBALL
A RALLIE UNE MAJORITE DE SUFFRAGES
dont les finalistes de la Coupe de France 1*
LE LILLE OLYMPIQUE S. CLUB = LE R.C-
SES ATOUTS MAITRES : Fabrications Bonneterie
sportives. — Ballon « Le Stade-Top ». -- Chaussure'
DDECCklTCUCKIT e Sa chaussure foot « SPECIAL *; * p.
r tilldllfl I Cln tll I * technique, fabrication de Q ual
MAGASINS DE VENTE
A PARIS
68, rue Réaumur. — A éL.j 5P
61. bd Haussmrann. — ” ■
CATALOGUE « SPORTS D EQUIPES » SUR
JUGE LE JEU
ET LES JOUEURS
LES FRANÇAIS BATTUS DANS LE JEU DIRECT
...mais meilleurs au démarquage
le quoudiehI
L’EXPLOIT DU MATCH
52' MINUTE : ANOUL FAIT
trembler l’équipe de France
Le match avait bien commencé pour les nôtres. .
En quelque vingt minutes Flamion et Baratte avaient battu Daenen.
Le portier belge dépité, blessé à la jambe et dans son amour-propre, s'en
était allé, remplacé par Meert.
Cuissard avant de quitter le terrain à son tqur avait eu beau donner
un but à Mermans, l'optimisme régnait chez les nôtres car dès la reprise
Flamion avait porté à 3-1 notre acquis.
Les Belges accusaient le coup et leur attaque était quelque .peu en
perdition. C'est alors que se situa l'exploit du match, un exploit incomparable
par sa conception et sa réussite. Anoul,. l'arrière gauche, en fut l'auteur
à la 52* minute. Il prit la balle à 65 mètres des buts de Darui en neutra
lisant Baillot. Un. mouvement du corps, Batteux était battu, Anoul s'enfuyant
entre les deux Français. En pleine vitesse il dribblait Prouff, passait Huguet
et de vingt-cinq mètres adressait un tir violent sous la barre que Darui ne
pouvait stopper.
Trois à deux 1 L'enthousiasme était revenu chez les Belges — s'il en
était besoin ! ' -,
Bientôt ils égalisaient et durant vingtrcinq minutes les supporters français
tremblaient sur leurs fauteuils ou leurs bancs.
Pendant que Baratte quittait à son tour le terrain symbolisant le match y
une victoire envolée sous les coups d'un sort contraire dont l'exploit d'Anoul
avait été le signal.
René COTTEAUX.
Les meilleurs Belges : MERMANS, imbattable de la tête ; l’arrière
ANOUL, ancien avant, CHAVES, MEERT ET GOVARD
Chez les Français : t HUGUET, vitesse et décision ; MARCHE, dont la
tâche fut plus facile ; PROUFF, généreux ; FLAMION (deux buts)
Peut-être les Belges sont-ils satisfaits du match nul. Menés
par 2-0, puis par'3-1, ils ont égalisé à 3-3 et failli gagner la partie,
l'équipe française s’étant peu à peu émoussée pour finir désor
ganisée après la troisième blessure et le départ irrémédiable de
Baratte.
Les Belges ont dominé les nôtres dans le JEU DIRECT (jeu
de tête, tacle, charges). Sans doute appuyèrent-ils trop leur ac
tion. Il n’était pas inévitable que Baratte reçût de Daenen, lors
qu’il marqua le 2* but, AU
PIED, un coup de point qui
disloqua ses dents et provoqua
un saignement de nez et de lè
vre. Sans doute encore Carré,
cune de ses qualités habituelles, ni
Vitesse, ni vigueur, ni courses pro
fondes, ni rabattements, ni tirs. Le
coup de coude, à l'arcade sourcll-
lière, qu’il reçut d’Anoul en fin de
match, est une circonstance atté-
1 arrière central belge, témoigna-t-il huante trop tardive,
d’une ardeur excessive quand il Baratte n’était pas le Baratte de
stoppa d’un coup de genou dans les Lisbonne 1947 et de Prague 1948.
reins Baratte en Ire mi-temps, avant Les 2 coups non • prémédités, mais
de le mettre tout à fait hors de terribles cependant que lui porta
combat nar un coun <ïp nier! a hc,,. Carré, et le coup droit de Daenen,
çumoar par un coup üe pied a nau- .ut...., f-it- nnnr lut
+ . n’étaient pas faits pour lui rendre
teur du genou en seconde mi- la grande forme.
//
Deux " fois " deux " buts d'avance
...pendant "deux" minutes!
Buta do Flamion (9« et. RO*) et de Baratte (22*) pour la France | de
Mermans (23*), Anoul (32*) et Chat©.# («fi») ponr la Belgique.
Le terrain est légèrement glissant. Lè vent, assez violent, souffle
iTEst en Ouest.
Après le cérémonial d’usage, Darui. capitaine français, gagne le toss
et adosse son équipe au vent.
1 r * minute. — Première attaque beige
par Thiriîàÿ», Son centre est repri»
par Bertrand qui, de la tête, met
à côté.
1* minute. — Une savante offensiT»
française, menée par Sinibaldi,
Prouff. Flamion. échoué de justes»©.
f minute- — Bertrand se? débarrasse
de Marche et centre au cordeau.
Hésitation de Cuissard. Govard re
prend, au-dessus.
i* minute, — Baratte, de l'extrême
droite, centre. Flamion, de la tête,
envoie à quelques centimètres à
gauche des buts belges,
f* minute. — Sur dégagement de Hu-
guet, Anoul renvoie mal. Flam.oh
contrôle et. de 25 mètres, marque
dans l’angle gauche des buts de
Daenen.
FRANCE, 1 | BELGIQUE, 9
tî* minuta. — Chaves, 'hier* servi,
shoote. HugUet renvoie. Govard re
prend et Darui arrête’ bien.
H* minute. — Prouff fait une trèe
mauvaise passe à Darui qui a toutes
les peines du monde à dégager Bu
pied en touche, malgré Mermans,
S2* minuta. — But de Baratte après
. un choc violent .avec Daenen erirti
de ses filets.
FRANCE, 2 | BELGIQUE, 0
13* minute. — Cuissard et Metroan*
glissent ensemble à 16 m. des but*
français. Merman* se relève le pre
mier et bat Darui sans rémission.
FRANCE, 2 ; BELGIQUE, 1
25* minute. — Daenen, blessé au cour»
de sou eboo aveo Baratte, est rem
placé, dans les but* belges, par
Meert.
M* minute. — Flamion passe & Si
nibaldi qui déplace à droite sur
Baillot. Son tir permet à Meert de
faire son premier arrêt, spectacu
laire.
J5* minut*. — Sur erreur de Cuissard,
Merman© glitse à Govard qui tire
sèchement sur Ig poteau droit.
37* minute. — Cuissard sè fait soigner
sur la touche.
38* minute, — Prouff doit mettre
corner : c’est le. premier de lia ren
contre!
42* minute. — Guérin fait ta rentré»,
à la place de Cuissard, comme ar
rière central.
Les six buts
de France - Belgique
g* Daenen dégage sur Huguet
^ qui envoie &ur Anoul.
Mauvais renvoi d’Anoul. La balle
parvient à Flamion qui, dn poste
d’intérieur gauche à 25 m. des
buts belges, expédie un tir' très
tendu dans l'angle droit au but
de Daenen.
FRANCE 1 BELGIQUE 0
22 1 csntr< ’ très, en., avant
de Baillot tombe dans
la surface de séparation. Au point
de chute se précipitent Baratte,
Carré. Anoul et Daenen. Le Fran
çais touche seul la balle qui
roule lentement dans les filets.
FRANCE 2 BELGIQUE 0
13’ Un long dégagement
r m '* d’Anoul arrive à 20.m,
du but de Darui, dans l’axe du
terrain. Cuissard veut intercepter,
touche ta balle et glisse. Mer
mans »e saisit du ballon, fait deux
pas et... bat Darui.
-•■FRANCE'2' BELGIQUE 1
50V si/r rentrée de touche,
Batteux centre sur Ba
ratte qui se contente de neutra
liser Meert. le portier, et laisse fi
ler la balle à Flamion qui tire du
droit.
FRANCE 3 BELGIQUE 1
52’ Anoul Intercepte une
balle destinée à Baillot,
remonte les trois quarts du ter
rain évitant Batteux. Prouff et
Hou. Arrivé à 25 m. de Dar-ui, 11
tire victorieusement.’
FRANCE 3 BELGIQUE 2
gg* Une balle venant d’Aer-
00 nantit s tombe après plu
sieurs rebonds entre C’haves et
Hpn. Le Belge touche la balle de
la tête èt... lobe Darui... trop
avancé. 1
FRANCE S BELGIQUE 3
Seconde mi-temps heurtée
aveo Carré,
terrain.
U est porté hors du
minute. - Darui lftch* 1* bail» 7«* minute. - Cafouillage devant a©*
au moment de dégager. Merman*
a’en empare, passe à Govard qnl
envoie au-dessus.
Sir minute. — Sur une touche d© Bat-
meirV
BATT gJX
\ JHAPOft
TAHOtrt
i
Httguer /
.. n\
\U
y' oppou,
MÂUtOT.y'
0 x'A/tOUl
O BATTEUX
bute vjdeg de Darui. Deux corners
succe?sifs n6 donnent rien.
79* minuté. — Sur percée de Prouff,
Sinibaldi manque un but tout fait.
Mais le juge de touche avait si
gnalé un hors jeu discutable.
80* minute- — Baratte rentre en jeu,
mais, voulant frapper de sa jambe
malade, s’étale et sort définitive
ment.
83* minute. — Un tir de Chave* est
détourné en corner.
15* minute. — Sinibaldi «e claqn*.
Les Belges dominent, mais'là fin du
match survient sans changement.
- J. F.
temps Enfin Flamion e ut le mérite consi-
Pourquoi lés nôtres ont-ils subi la d érable de marquer 2 buts, dont le
loi dans le jeu direct ? Parce que le 1er fut un chef-d’œuvre comparable
début de Championnat a été beau- à ceux de Mermans ét- J d’Anoul. La
coup trop dur, par le nombre des plupart des offehsïÿes françaises vin-
màtches et des voyages à travers la rent de lui, avec point d’origine
France. De là le manque de détente chez Darui. Peut-être même Flamion
aérienne, l’insuffisance dans la lutte reçut-il trop de passes, car il se fati-
pour la possession du ballon. De là gua et ne prit pas de vitesse l’arrière
aussi la contracture musculaire de Aérnaudts aussi souvent qu’il aurait
Cuissard -dés la 30 e -minute, les cram- dû le faire.
pes de Sinibaldi en -2* mi-temps et ■ En définitive, les 6 meilleurs Fran-
certains coups reçus qui auraient été cals : Huguet, Marche, Prouff,. Fla-
évités avec plus de vitesse et de mion et en Ire mi-temps, Sinibaldi.
délié. Un joueur qui est peu en
Les <( officiels »
ont salué Anoul
t II m’a paru que contre l’Italie,
la_ saison passée, la France avait
réalisé un meilleur football ; mais
en revanche, elle a joné aujourd'hui
beaucoup plus rapidement », nous a
déclaré M. Barassi, président de la
Fédération italienne, à sa sortie dn
Stade de Colombes.
Et, prenant à témoin son collègue
britannique, M. Bons :
« Pierre Sinibaldi a fait nne très
belle première mi-temps, ajouta-t-il ;
chez les Belges, l’avant centre Mer
mans fut toujours dangereux ; le bnt
réalisé par Anonl est magnifique. »
M. Bons, du haut de ses 190 cm.,
approuva ce dernier point, mais
nous précisa s
« Le premier but (réalisé par Fla
mion) fut également tout à fait re
marquable. Les Belges ont en vingt
bonnes minutes en deuxième mi-
temps. Chez les Français, j’ai ap
précié le jeu de votre arrière gauche
(Marche). »
Qnant à M. Seldrayers, vice-prési
dent de la F.I.F.A, «4. de l’Union
Royale Belge, Il est' naturellement
très satisfait dn résultat :
« Bon match, se rëjouit-11. sauf
peut-être vers la fin. Nos meilleurs
joueurs-?. Notre capitaine Henriet et
l’avant centre Mermans, qni em
mena superbement l’attaque. Enfin,
Anonl réalisa nne très belle per
formance individuelle. »
UNE RENTREE CAPITALE S’EST PRODUITE..
Avec Swiatek Bordeaux
et tient Lens
se retrou
en éche
c
AIS 1 GERS, vainqueur de Monaco, assure sa place
tandis que ROUEN passe second,
Comme nous le pensions, la rentrée de Swiatek a permis aux GIRON
DINS d’obtenir le match nul devant LENS.
L’arrière central bordelais fut, en effet, le grand maître de son équipe
Il assura la stabilité défensive des siens et organisa l’attaque, une atta-
qui aurait sans doute marqué sans le brio exceptionnel du gardien nor
diste Duffuler.
Ce résultat nul permet au leader
Angers, vainqueur de Monaco, d’as
surer sa position et à Rouen où le
Mans a été écrasé, de se glisser à
la deuxième place.
Le Havre et Besançon conservent
leur quatrième rang grâce à un
point pris au C.A. Paris et à Toulon.
Les Normands, soulignons-le, failli
rent être battus par une équipe
parisienne très entreprenante.
Toulon, malgré l’absence de plu
sieurs titulaires, a tenu Besançon en
échecs C’est bien. Aussi bien que le
match nul de Nantes à Nimes et, le
succès de Lyon à Douai.
Aies a encore une fois réalisé un
résultat nul. A Ttoycs, en progrès,
cela constitue une bonne perfor
mance.
Enfin, notons là défaite... hebdo
madaire de Valenciennes au profit
d'Amiens.
Monaco domine Angers...
qui gagne
forme ou fatigué subit plus de
chocs, douloureux qu’un footballeur
en pleine condition athlétique.
Et la centralisation des joueur» a
été très mal ordonnée.
Inférieurs dans le jeu direct, le»
Français se mirent en valeur par le
jeu indirect. Leurs démarquages fu
rent excellents mais, à proximité du
but adverse, ils nè trouvèrent pas
les ressources physiques suffisantes
pour traverser le rideau défensif
belge et parachever leur action.
Mermans et Huguet
Chez les Belges, le Joueur n° 1 fut
l’avant centre Mermans. imbattable
dans le jeu de tête, très accroché
au ballon au sol, avec quelque irré
gularité parfois. Ensuite vint l’ar-
‘rière gauche Anoul. ancien avant et
qui battit les nôtres. à leur propre
jeu en menant, à travers cinq Fran
çais, une contre-attaque qui s’acheva
par un tjr splendide de 25 mètres
et le 2 9 but. Citons encore Chaves.
Meert et Govard, qui malheureuse
ment manqua ses tirs.
Cuissart -quitta le terrain cinq mi
nutes avant la mi-temps sans avoir
d’aucune manière pris l’ascendant
sur Mermans. En tombant à contre
temps, alors qu’il avait pris le bal
lon à son rival direct, il permit à
Mermans de marquer le - ter - but,
extraordinaire dê force et de tension.
Guérin remplaça Cuissard saris faire
regretter son illustre prédécesseur.
Darui, toujours incomparable par
ses placements, parut lourd dans sès
évolutions et il fit courir le frisson
dans la foule, en Ire mi-temps,
lorsqu’il perdit le ballon que Mer
mans ne convoitait même plus et
qui tomba tout à coup à ses pieds.
Le 2» but (de Anoul), sans lui être
directement imputable, semblait
pouvoir être paré, et le 3» but (coup
de tête èn arrière de Chave^) le
surprit trop loin en avant de sa
ligne de but et c’était là une faute
Indiscutable. Gare au déclin, Darui !
Huguet. le meilleur Français. Vi
tesse, décision, bonne frappe de
balle des 2 pieds, excellents déplace
ments de jeu de la droite sur la
gauche, clairvoyance d’action, et très
peu d’erreurs.
Marche, très bon aussi, un peu
inférieur à Huguet. Il domina son
ailier droit, plutôt faible, aussi aisé
ment que Huguet prit la mesuré de
Thirifays.
Hon moyen, sans plus. Pas de
grosses fautes, pas d’exploits non
plus. Prouff, — que les uns appellent
Imprudent, et que nous qualifions
de généreux —, se dépensa sans
compter et créa de multiples occa
sions d’attaque, sans communiquer
à ses partenaires la flamme qui l’ani
mait.
Batteux, intérieur d’utilité, mais
non d’efficacité. Son travail prépa
ratoire demande à. être couronné par
un autre avant. Sinibaldi, après une
première mi-temps de classe, fléchit,
se défendit contre • les crampes, et
finit ainsi modestement.
Baillot, la grande désillusion du
match. H fut comme ces équipes
qui,, brillantes un dimanche, sont
ternes huit jours après. Baillot, qui
était une valeur sûre, fut le plus
incertain des Français. Il n’eut au-
Les avants français nont pas profité
de leur liberté d'action !
(Suite Üe l’articie de Jacques de RYSWIGK)
cuisse) à la 41» minute, «m rem, viendraient décisivement à bout
plaçant, le Rennais Guérin, 6e tira d’une équipe belge qui ne s’était
convenablement d’affaire. Huguet signalée à l’attention que par quel-
fut sans doute le meilleur de nos ques initiatives de deux de ses
joueurs, et Marche — une ou deux avants, Govard et Mermans.
erreurs mises à part — fut bon. Si
donc notre défense a concédé trois
bute, qui furent d’ailleurs autant
de présents... d’amitié aux avants
belges, notre attaque pouvait en
Puis notre attaque joue
« à blanc »
Hélas ! il fallut rapidement dé
marquer bien davantage. C’est elle chanter. Nos avants devaient Jouer
qu’il convient d’incriminer au pre- toute la seconde mi-temps — ou à
mier chef. peu prés — comme il ne faut pas
tt J'U tt it Jouer coritre les Belges. C’est-à-dire
Un aeout OjjenstJ en attaquant la balle à retarde-
prometteur ... ment, ne « raccrochant pas », ne
la maintenant pas â terre coritre des
Non pas que tout ce qu’elle fit adversaires supérieurs dans le Jeu
fut mal fait. Elle réalisa même de de tête. En compliquant leur action
très 'bonnes choses dans les premiè- à l’infini, en Jouant souvent .« à
l’envers »,, en ne profitant pas de
- - FRANCE
BELG.
Coupa fr.
f© m.-t.
5
K
t’ m.-t.
3
t
Cornera
1 *• m.-t.
1
1
2* Jn.-t,
t
4
Tira au but
1” m.-t.
9
- 4 -
2* m.-t.
8
8
Hors-Jeu
1” m.-t.
2
X ■
2* m.-t.
0
1
la liberté d’évolution dont leurs ad
versaires les laissaient bénéficier
Baillot fut aussi décevant hier
dans ses initiatives aussi bien que
Bulletin de santé de t
BARATTE
Angêr» b. Monaco ! 2-0 (1-0)
Temps couvert, terrain en excellent
état. Recette 610.000 fr. pour 5.800
spectateurs. Arbitrage moyen de M.
Ange. Buts : Sanizun: (12% sur pe
nalty) et Nina (89*).
ANGERS. — Une partie qui. n’ajoutera
rien à là gloire des Angevins encore une
fois peu en train et se faisant dominer
les trois quarts du match par les rapides
et opportunistes'Monégasques. L’équipe vi
siteuse se vit frustrer de deux buts en
première mi-temps, l'un refusé pour hors-
jeu. l’autte pour charge irrégulière.
Angsrg marqua son premier but sur
penalty tiré par Samzun. Une minute
avant la fin du match,, une cireur de
Brusiet fut exploitée par Nino qui ne
laissa aucune chance à Altavellè.
Samzun, Kadmiri, Bykadoroff et Nino
sont seuls à citer à Angers. A Monaco,
félicitations à tout’ l'équipe pour sa
belle .tenue et., pn particulier, à Rt-pka,
Levin et Altavêlle, — Dotior.
DEUXIEME D/i/Styl
(U* Journée)
‘Bordeaux % et LEVs°/ 1#l |
•ROTTFY toi k r . (21 1
•ROUEN (2) b. Le Jî'n
Exempt : Béziers (H)
Classement
p “ J- G. N.p ,
1. ANGERS (1) 17 H „
-•Rouen (2) . ] 6 11 B J
.1. Lens (2) .. 15 t0 £
4. Havre (4) . 14 10 -, ]
Besanç. (4) 14 il , ,
6. Alès (6) . . 13 j, 1 J
Amiens (7). 1.1 l0 6 J
5. Bord. (7) .12 10 5
9. Toulon (9). 11 i, 4 *
1». Lyon (tt) . 10 10 4 0
II. Monaco (10) 9 p , :
Aunes (11). n 10 •> i
Nantes (11), p , ft ;
14 ' (U > 8 11 1 ?
C.A.P. (14).
Ifi. Béziers 114) 7 ln 3 ?
17. Mans (17) . fi 11 0 , ■
IR. nouai (18). 5 1„ , j ;
19. Valenc. (19) 2 lo 0 2
Pial© large et profond© A la mu-
qnenae de la lèvre supérieure.
Dents ébranlées à la mârholre su
périeure.
Gros hématome aux reins.
Entorse du genou droit, avec dis
tension du ligament latéral interne.
Ecrasement du, sciatique poplité
externe, avec enfoncement à hau
teur de la tête du péroné.
Une radio sera faite ce matin.
CUISSARD
Contracture musculaire à la cuisse
gauche.
Une infiltration de novocaïne
été faite hier soir, et les dirigeants
stéphanois espèrent que leur joueur
sera remis pour dimanche.
M. Louis Henno ne compte évi
demment pas stir Baratte avant plu
sieurs semaines.
Douai manque de « finish »
Lens b. Douai, 2-0 (1-0)
Très_ bon terrain contrarié par un
vent. violent. Recette : 82.000 frs pour
1.100 spect» Arbitrage moyen de M.
Dnruble. Buts [i W. Deceeco (27*),
Pcrsipi (57 e ), . 5 . .
DOUAI. — L’absence d’un f'nisseur
dans . la i-gns d'attaque douaisiume a
enlevé au club local le-bénéfice normal
d'un match nul.- Lyon. a .prouvé aujour
d’hui qu’il valait mieux que son classe
ment actuel. Le premier but marqué par
les Lyonnais- — «t qui fut en quelque
sorte celui de la , victoire.— fut entaché
par un soupçon.de hors-jeu au départ de
ia balle.'Douai n’a pas démérité mais,
nous l’avons.dit plus 'haut, le po'ds des
défaites, qu’il subit depuis un certain
temps est dû en majeure partie à l’ab
sence d’un Ahooteur finissant Un travail
organisé par ses lignés arrières.
Les meilleurs furent' à Lyon : Boitout,
Duffuler est intrait nll
Bordeaux et Lens
«trag© 4.)
Au fo
e défaite :
style de 1
Des ci
euv : ceni
ligues cTu
atte, Sin
pendant
Mais il
spect d’un
tout. Recette 1.066.000 pour 9Cul
BORDEAUX. — Le.
fa UJ sa r ison Ui t U “ -K
retour de Swiàl
Par , et la rentrée de X
sont . un peu à la C
bonne production
Seulement le gardien de Lpns ■
ass as- u * «—«s fei
Match plein de mouvements ■
neur° n footba11 fut fréquemment‘il
M.lhui. GouiUard, Dehon nri
Pachuka et Palllère, le plus décèéi
ta ff ts ,' semblent être égaPm r \
condition” émè?gea nS én S d'é a fenV : '
.ES J
"Mu;
Pomiês.
GIRONDINS : Déporter - 19
L W J a t C „ k .’:.? a _ rriga .- Lu
Louis,.' Keller.' A Douai :>Mocek (le meil-
par l’énergique — sinon très orga-lleur des 22 joueurs), Pons. — Thorcau.
nisée I — défense belge... I DOUAI : Pons — François, Dubois, Gas-
Ainsi ce 39* France-Belgique, que I pard — Kala*, Mocek — Pacholski, Lcvc-
dans ses tirs qu’il avait été bril- nos j oueurs paraissaient partis pour I ^[ uc Sr Ba * z {'vîw BaC R y '-i El î tr ' :
lant à Prague, Flamion, tout en nettement se terminait il I il. Fra ”Ç < li s ' ~~ FY . ON : ® oitou f _
D„ui n f st. gagner nettement, se lermiudii-u I Thuasne, Dccecco, Gnmonpont — Fran-
étant bien meilleur que Baillot, se Bur une impression médiocre en | ceschj, Meynicu — Louis, Persinl — Kcl-
çantonnait trop à proximité de sa même temps que sur... quelques | ' er > Dececco, Fcrrier, Entr. : Devaqucz.
ligne de touche, après qtvil eut mar- chaudes alertes devant le but d’un
qué deux buts en s’étant rabattu au Darui hier souvent nerveux et in
centre, Baratte, courageux et dure- q uiet j .
rea vingt minutes ; actions en pro- ment traité par Carré, n’était pas le ^ j eu ^ péqulpe de France man-
Succès des demis rouennais
fondeur vivement • amorcées, bons Baratte de la saison dernière. Il de- q Ua 6Ur tout, en ce dimanche de
démarquages, opportuns renverse- vai f d’ailleurs êt;e mis hors de com- de consistance et de robus-
ments de jeu, le tout dans un style bat avant la fin. Sinibaldi, qui ^esse offensive. Dieu sait pourtant
alerte et plaisant qui, sans être em- avait fait une excellente première
preint d’une autorité irrésistible •— mi-temps, baissait de pied lui aussi
beaucoup de fausses passes, de bal- tandis que Batteux, bon préparâ
tes perdues, hommes hors de l’axe tsm* était moins bon finisseur,
du balioft — autorisait les meilleurs Ainsi, malgré le soutien que lui
espoirs. On pouvait penser qu’après apportait Prouff — au point d’en
lé repos, nos attaquants, ayant délaisser tout marquage de Govard !
trouvé leur distance, et libres, pour — cette attaque fut-elle, à partir
ia plupart, de tout marquage étroit, de la 50* minute, aisément muselée
« Matchdur ! », leit-motiv des Français et des Belges!
Pierre Sinibaldi mieux que Beu Barek»
DEUX REMPLACEMENTS
UNE BLESSURE
Au cours dn maich, deux joueurs
ont été remplacés :
A la 25 8 minute : Daenen par
Meert ; à la 42» minute : Cuissard
par Guérin.
D'autre part, Baratte a été blessé
à la 73' minute et, s’il a repris sa
place quelques minutes à l’aile |
droite, il dut se retirer définitive
ment À la 85*.
«
assure HENRIE17 le capitaine belge
LE TROISIEME BUT
FRANÇAIS ET LA
REPLIQUE
A DEUX METRES DERRIERE LES FILETS DE DARUI
NOUS AVONS ECOUTE POUR VOUS...
le soliloque du gardien de but
Darui est devant nous, minuscule dans l’immense cage. Son genou
gauche est soutenu au-dessous de la rotule par un ruban de sparadrap.
Il mâche placidement du chewing-gum.
Le niaiéh commence. Les Belges attaquent sur notre gauche.
« Vas-y, Roger I C’est bien, Jeannot. »
Lés rouges dpprochent, refluent, reviennent vers nous. Nos arrières se
répliént. Darui n’aiirte pas ça.
A la 52’ minute, sur un centre de
Batteux, Flarrtâon marque son
deuxième but, le troisième pour
la France. Moins de deux minu
tes plus tard, Anoul t arrière gau
che belge, traverse tout le ter
rain la balle au pied et bat
Darui d’un maître-shot de trente
mètres.
teux. Hon renvoie à Batteux qui
centre. Baratte glisse à Flamion
Qui marque.
FRANCE, 3 1 BELGIQUE, 1
J2* minute. — L'arrière belge Anoul
part aux 65 mètres, dribble quatre
adversaire» et marqua de 50 mètres
Un but très applaudi.
FRANCE. 3 ; BELGIQUE, 2
|B* minute. — Meert bloque niai nn
tir de Sinibaldi. Baratte reprend.
Mais sou ehot est détourné en cor
ner
tî' minute, — Un tir de Govard est
cueilli du bout de© doigta par Da-
rui.
16' minute. — Chaves, malgré la char
ge de Hon, adresse, de la tête,, une
balle plongeante à Darui. Celui-ci.
trop avancé, ne parvient qu'à la
faire ricocher dans ses filets.
FRANCE, 3 | BELGIQUE. 3
ÎI* minute. — Sur centre de Baratte,
Bàillot, de 1 huit mètres, tire au-
dessus des buts beiges.
73* minute, — Baratte est touché au
genou droit au cours d’un choc
LE MATCH FRANCE-BELGIQUE
a été joué avec le ballon
PRIMO-ALLEN
«t l’équipe de France était équipée par
ALLEN
*% rue Etienne-Marcel, 42 — PARIS
Seul fournisseur officiel de la F.F.F.
« Ils reculent, ils reculent... et ils
devraient avancer. Allez Tatarie t »
Bertrand déborde. Marche hésite.
Darui hèle Prouff.
« Vite, Jean, vite t »
Jiilien met les mains en porte-voix
devant sa bouche :
« Aérez, bon sang, aérez. Vous
bouchez le but d’en face. »
Flamion marque. t
« C’est fini l » s’exclame notré
goal.
A Prouff :
« Dis à Flamion qu’il vienne par
ici. C’est fou ce qu’il aime Daenen. >
J’alousie ?
Puis à Huguet
Darui s’énerve. Il donne un coup
de poing à la barre. Baratte, blessé,
sort. « Couvrez le but ! Là, comme
ça. Allez, lu France I allez, les gars I »
Sinibaldi roule à terre.
« Ce qu’ils crayonnent, les co
pains I » -
La fin approche.
« Allez, Flamion t Tu me donnes
un coup de main ?»
C’est fini.
«. Mince de match de Damltlè I
Pas faciles les flahutes... »
Darui court vers l’arbitre et lui
serre la main. Il a fait à la fois son
travail de capitaine et celui de gar
dien de but. Vu de près, à deux
« Botte en travers, sur la gauche, mètres, U est sans reproche. Même
Bien, très bien, vieux. »
Un hurlement :
« Votre homme à la touche, cha
cun le vôtre , bon sang / »
Et à l’arbitre.- .
« Il n’y a pas de hors leu A la
touche, voyons. »
Le vent sauf fie. - . ,
« A terre la balle, à terre. C’est
pas du cerf-volant ! »
Mermans fonc,e, puis Chaves, puis
Govard. On ne voit que du rouge
devant le but. C'est fou ce que les
Belges se démarquent facilement...
Darui s’agite :
« Bon dieu, qu’il fait chaud ! »
Encore 1rs rouges. But de Mer
mans. Du fond du filet, Darui ac
quiesce :
« Elle est juste passée, hein 7 »
Darui refoule sa gomme dans la
joue gauche.
« Ils sont toujours dangereux avec
leurs échappées, ces bougres-là I »
Guérin remplace Cuissard. *
« Viens là, viens là. crie Parut.
Couvre toujours le but. »
Et à la cantonade :
« A terre ! A terre I »
La pause.
« Il va falloir mettre ça au point »,
monologue le goal...
On rejoue. « C’est bien, Guérin I
Prends confiance, vieux. »
Baratte est touché.
Ils y vont un peu. les gars. Et
les bras, et les pieds, et tout... »
Mais voilà Anoul qui approene.
Vlan ! Le shot, parti de loin, secoue
le filet sur notre, droite. Darui gri
mace
tenant... »
Les Français attaquent :
€ On se crève à dominer. Nos de
mis en ont plein les pattes. *
sur le 3 e
but de Chaves.
Fernand ALBARET.
Les Belges sont comblés ! Us ne pensaient pas obtenir à Colombes un
aussi bon résultat.
< Depuis quinze ans nous n’avions
oonnu que des défaites à Paris, nous
dit le général de Falle, président du
Comité de' sélection 'belge. Ce draw
nous fait plaisir et honnsur.
Le goal d’Anoul fut la plus Jolie
ohose de la partie. Il est venu au mo
ment psychologique. Nous en avions
besoin. M nés par 3-1 Le match
semblait perdu pour les Belges.
Vous avez joué vite, plus vite qu#
nous même. Mais nos avants se dé
marquent mieux que les vôtres.
Le match a été dur. Très dur. Mais
pas méchant. »
Match dur ! C’est Ufi lèït-motiv.
Mais Belges, Français et... arbitre»
interprètent chacun à leur façon.
Pour Thirifays, l’ailier droit d’outre-
Quiévrain, le match d’hier fut plus
difficile que celui de 1947 à Colombe©
(4-2) parce que « les Français ont mar
qué beaucoup plut étroitemeni. »
AnouU le héros du match, et. Hen-
riet, le capitaine belge, complètent le
point de vue de Thirifays
LE REMPLACEMENT
DE DAENEN
A 1* 25® minute, alors que Prouff
s’apprêfalt à faire une rentrée en
tonche près dn bot belge, on vit nn
gaillard en survêtement prendre
place dans les buts des « diables
rouges ».
Meert remplaçait Daenen.
Pourtant, Daenen Savait *wbl
aucun choc. Mais en sautant, il avait
senti «claquer» son ménlsqne
gauche. Aussi crut-il pins prudent
de céder sa place.
que deva.nt les Belges — qui n’ont
fait que nous confirmer ce que
nous savions déjà d’eux — il ne
convient pas plus aujourd’hui J
qu’hier de jouer « à blanc » I
Rouen b. Le Mans, 6-0 (4-0)
Terrain souple. Arbitrage haché de
M. Carton. Buts de Leprévost (8*),
Gruchala (26* penalty, 61* et 8Sq,
Castel (31*), Lescille <36 ).
ROUEN. — Un seul but sur six fut ia
conclusion d’une action collective. Il man
qua un homme c’.a'rvoyant, qui pouirait
organ'ser l’attaque rouennaise. A l’actif
des avants, précisons qu’ils surent exploi
ter le rendement remarquable de leurs
demis qui furent à la base du succès.
Les Manceaux ont déçu ét leur football
a paru primaire en comparaison de celui
des Rouennais. Mais ils imposèrent une
cadtnce très vive à la rencontre.
ROUEN : Dambach — Plantey, Bcsse,
Leroux — Visignol, Leprévost — Castel,
Leseille — Lefebvre, Zygmont, Grucha’a.
— LE MANS: Thuillier — Docquin, Hé-
mard, Malvy — Gendrj’, Corsaletti —■
Poalllot, Alempijevitch — Mathé, Combot,
Rousseau.
u__ T, ’ — viaiiice, UH
lî r ’ P crs ’ ,,on ~ Nemès, Karjulet»,
enaud. Entr, : Gérard. — u\s|
H,1er _ GouiUard, Dehon »
meur, Ourdouillé _ Gallièc. PariJ
Stams, Paillerc, Crispin. Entr, !
Après une
équipe ns
ae à la quai
L'équipe de
es exception!
Mt menée 1-
6uccès sur 1
(Al
Mattioni coûte au
une victoire signée Et
CA PARIS ÉT LE
mv;;|
(1-0). Vent assez violent; _
.eirain. .31. Flament, arbiiKj
mergé en fin de partie, (,»
tateurs; 42 t).l )00 francs d-1
Buts : Badin (21*) point
Beck (83*), sur penalty, pour)]
Si Mattioni. gardien de kl
n'avait pas eù un geste brail
B.ck, dont les charges resawif
res, Ig CAP aurait remporté, t
Saint-Ouen, la victoire.
BAI
IADI0GR
...ESPE!
SA PLACl
CONTRE J
Besançon enchante
les Toulonnais
Les équipes
FRANCE : Darui (Roubaix, caplt.) —
Huguet (St-Etienre). Cuissard (St-Et.),
puis Guérin (Rennes), Marche (Reims)
— Hon (Stade), Prouff (Reims) — Bat-1
Toulon et Besançon, 0-0
(De notre corresp. part. POGGÏ)
Terrain gras. 4.900 spectateurs pour
150.000 francs de recette. Bon arbi
trage de M. Quaglia, de la Ligue de
Paris.
TOULON. — Ce match, fort intéressant
M. Flament siffla un penaltL
mais juste, que Beck transforiij
essai, Mattioni, hors de lu'-*
Jetant au devant du sho;, «I
annulé tous les - essais d; B:ti[
ce qu'il eût réussi sa transforir.q
Les Parisiens; solides en dd'«
au repli de Pontieelli, mencrnl’
ques ine'sives grâce aux ailitj
et surtout Badin. Us obtinr'
sur un lob judicieux du d r:iüi
Toris s'améliore.
Au Havre, seul Michel dornii :
satisfaction. — Jacques Ferra"
CA PARIS : 3fattioni - Vérs»l
langer, Stanrhina — Toris, W'j
kor, Pontieelli — Brajon. Am'I'L
Entr : Lang-'llier. — LF
minskl — Salembier Garcia, B ;ri |
chcl, Bisson — Dlrtr'ch, RHj'|
Haber», Lacaze. Entr. : Ma;" 111
notre corr.
FIILIE. _ On
(fltte à l'arrivée
6 . 30 , en
tant centre n<
rire d'un de s
por la roui
U 0 17 heure
•aol stoppait 1
des dirigeant
Sient en char<
pectement à la
Herbaut.
Après
Aies marque un
avec neuf joueuni
Troyes et Alès, M
un minu
ophique. Je pi
«nstoter aucune
P n 4'ognostie es
? e ,v!ui q ue l'E
Patin,
.Baratte va sub
r" traitement r<
et le Dr H
de le remel
P*! «antre Mai
£l e qu'en lui
•Çlare qu 'j| ,/ enl
r" 1 Pour être
P So Place di
flU*
teux (Reims), P. Sinibaldi (Relmsl — là suhrç, présenta de-très jolies phases,
Baillot (Metz), Baratte (Lille), Flamion I Après 20 minutes en faveur de Besançon,
(Reims). I Toulon se montra dangereux en maintes
BELGIQUE : Daenen (Tilleur), puis I occasions.
Meert (Anderlecht) — Aernagdts (Ber-1 En 2* mi-temps, les Toulonnais dominè-
schem). Carré (Liège), Anoul (Liège) —I rent constamment, mais ne purent con-
Coppens (Malines), Henriet (Charlerol I crétiser cet avantage. Jeu très correct.
S.C., capit.) — Govard (Liège), Chavès I A Besançon, Brauri, Joly et Dupai se
(La Gantoise) — Bertrand (O. Charle-I signalèrent. A Toulon, Troyes, Lottero,
roi), Mermans (Anderlecht), Thirifays I Maestroni, Billetori et Chaniel furent les
(Charlerol S.C.)
« Encore un match
de Coupe »
soupire te Rémois BATTEUX
Le* Français sont assez dépité© de
»’êtr© fait rejoindre après avoir me
né 2-0 et M.
T Q« v,ih OB , Batteux, qni a joné deux de ses trois
% Jamais nous n’avons dû autant matches détection contre- ^
oravaoher au cours d’un matoh int*r- ef a été battu deux fois, nous di
nat'onal) nous déclare le premier. Nous simplemeot i
voulions tellement gagner ! Et...:nous « contre les Belge»; «'est toujours la
étions toujours nrnés à la marque I mAnn ohoso. Nous faisons du jeu, nous
Il fallait remonter. » les dominons. Ils poussent qumze
Quamt au second, Henriet, l’infatiga- oontre-attaques, ils nous marquent 3
hle diable rouge, il avoue : « JO n'aj ou 4 buts.
jamais été aussi « à plat ». Nous L ma tch d’hier fut la répétition de
avons fait tout notre possible pour ce | Uj ^ Bruxelles
battre votre équipe à partir du mo- r©nn* ! >
m nt où elle a commencé à se désa- Un » "encontre de coupe 1 »
gréger 1 après I© but d’Anoul. ...Ce qni ne convient guère aux Ré
Les vôtres ont mieux Joué que nous, mois, pourrait-on ajouter. Et nous en
Pour moi, Sinibaldi a fait meux, a avions cinq dan s notre équipe,
été plus utile à l’équipe que Ben Flamion ne se plaint pas du jeu
Barek. dur, lui, petit gabarit, faillit knock
Vos ^ avants ocmomBnt rnieux juê ou ^ er puissant Aérnaudts, eon garde
les nôtres, mais ont moins ds Punch. » corps, qui porte une tra<*e noirâtre
Autorité, prestige, symbole...
Les fêtes du jubilé de la 3 F ont eu un caractère de symbole, par
définition. Et ce symbole s’accompagna de prestige, ainsi qu’il est nor
mal pour un organisme qui compte 60 ans d’existence.
Le prestige et le symbole sont des attributs de l’autorité. Or, l’auto
rité eut une large part dans les manifestations diverses de ce jubilé.
Samedi soir, à la Sorbonne, l’orchestre et les chœurs de la Radiodiffusion
française nous en apportèrent le premier, témoignage dans la personne de
leur chef, M Eugène Bigot. Il conduisit ça, troupe avec une maîtrise qui
'st celle d’un athlète en pleine
f orme, conscient de son autorité.
Soulignons aussi l’autorité de celle
qui fut, à notre avis, la triompha
trice de cette soirée, Mlle Micheline
Ostermeyer. Cette autorité qu'elle
Le prestige et le symbole, nous en
avons eu aussi une ample démons
tration avant le match France-Bel
gique. Les 500 footballeurs qui s'ali
gnèrent et défilèrent sur le terrain
montre dans les stades, elle en fit dans une impeccable présentation
preuve au piano, et bien au delà, apportèrent le témiognage éloqiïent
Cela aussi prenait une émouvante d’une belle réussite. Mais le symbole
valeur symbolique. Quelques diri- serait inconsistant s’il demeurait tou-
geants de fédérations étrangères, qui fours à l’état de symbole, et le pres
se trouvaient là, en furent impres- Hoe serait faux s’il n’était que l’évo-
sionnés. cation d’un passé mourant. Or nous
. , . étions hier en présence d’une vigou-
La 3F se flatte d’honorer les arts reuse réalité,
et la littérature. M. André Maurois. j\ nous reste à regretter que
de l Académie française, lui retourna l’équipe de France n’ait pas fait
cette attention en un discours d une preuve d’autorité et qu’elle ait laissé
très haute tenue littéraire, cela va entamer son prestige. Mais elle de
sans dire, qui empruntait son éclat a meure un symbole et elle doit pren-
l autorité du plus pur esprit sportif. g re sa i ar ge part des hommages qui
Il n y avait ni souci ae prestige, furent, en ces deux journées, adressés
ni prétention de symbole, dans le au football de France.
discours de ' M. André Morice, secré
taire d’Etat à la Jeunesse et aux
Sports. Ses paroles étaient em
preintes de simplicité et de convic
tion. En quête d’autorité, M. André
Morice en appela au concours des
fédérations sportives. Cet appel de
vrait trouver Ve chemin des cœurs.
Maurice PEFFERKORN.
Footballeurs... la Semelle, Parclous
fera votre bonheur
à l’arcade .droite. Mais il regrette, lui
qui a marqué deux buts, « que les
avants français n’aient pa s eu I-
punch. >
Le capitaine Julien Darui déplore
« le jeu trop exclusivement offensif de
l’équipe française»
Mais oomm nt arrêter l’éiao de ces
garçons ? > demande-t-il.
Puis, faisant allusion à l’âpreté de
la lutte, le Roubaisien ajoute : « Con
tre les Belges, il faudrait onze < bu-
gueux. >
Roessler ne fait aucune comparaison
aveo les précédents matches de notre
équipe.
Il faisait hier ses débute d’entral
neur national, aussi *e contente-t-il de
dire : « En France, on ne sait donc
plus < lutter » l
Le sélectionneur, lui, est d’une par
faite discrétion.
« Je n’ai rien à dîne. J© ne dis rien.»
C’est clair I
Qui reprochera à Gaston Barreau
de ne pas «avoir ,5e montrer énergique.
L'arbitre, M. Lutz, qni assistait le
dimanche précédent à Suisse-Tchécoslo
vaquie (1-1) à Bâle, nous déclara :
c L'équipe d» France — qui pouvait
gagner — et même l’équipe belge —
qui a fait un bon match — étaient
supérieures au deux sélections natio
nales que j’ai vu évoluer dimanche à
Bâle.
Le matoh a été viril mais jamais
méchant. Aucun# animosité entre
joueurs, aueun© réflexion désobli
geante 2 »
Cela ' réjoint le point de vue belge
résumé, par le général d© Falle.
Recueilli par Jean CORNU.
Deux Racing sous le signe
du jeu négatif
RC Paris et RC Bruxelles, 0-0
trteiljturs.
BESANÇON : Marra* — Joly, Braun,
! Linder — Planticr, Milan! — ; Gren.er,
Dupai — L’astellani, Mille, Mancini, —
TOULON : Raoux —. Chaniel, Troyes, Gi-
rardo — Lottsro, Maestroni — Lamora,
Molina — Miramond, Bilieton, Vuillon.
SAINT-OUEN, SAMEDI. — Entre le RC
Paris et le RC Bruxelles il y a un? diffé
rence de classe. Mais malgré un gros
avantage technique, l’équipe parisienne
s'est avérée incapable de conclure. Eile
domina pourtant outrageusement son ad-
Minet marque et c’est tout...
Amiens b. Valenciennes, 1-0 (0-0)
(De notre corresp. paU
Terrain gras en parfi#
eette : 237.200 frs pouf
teurs Bon arbitrage de _ .
Buts de Deiannoy (26*) P
et Gergotich (4*) pour
TROYES. — Alès n’opéra 9“
la 26* minute, Rochat s '® taD L
épaule sur chute. A la 73e minj;
dot (Alès) et Guitoun (Tr ,°-L
« sortis » pour coups récipiw
B-,au jeu en première pa™*'..
et déplaisant en seconde “‘"I
Alésien.c s'avérèrent moin ? , “
cierrs que les Trovens. mas
reête logique. „, r - ;
A Alès, Leseignoux fit une P,
eendante. A c te» avec ™',
Richardot. A Troyes, Musia •
naeve et W.nkkr furent les ê
d'un onze homogène.
Tronf“ f '
BAI
ipitaine e
I e choc de
••dessii
4LES : Rancher — *' m
gnoux, Mora —- Paternouri g.
Beau temps. Arbitrage submergé de
M. Lema re. 1.700 spectateurs. Recet
te : 139.000 fr. Buts : Minet (79*).
VALENCIENNES — De toutes les équi-
Richardot. — TROl^:
Charonnat, Ben Aniar, u . • eufl
vin, Dussautois — S'nnaf' >
Winkler, Deiannoy, Zoce»
tsine I)
de ses b;
voire et
pai Hc U li er H
1 0i 'Loüse. _ c
Cu gon
f?lV^n e *° n Vèr
bj;\ U( - IT 'ATI 0 Ni
vçrsaire en première mi-temps i Champion I pe S qui se sont produites à ce jour â
ne toucha la balle que six fois... grâce I Valenciennes. Amiens est la plus fa b>.
a des passes de ses propres arrières i). J Maladroit, Valenciennes le fut à cinq
Ses avants échouèrent par excès de I reprises, mais cette défaire découvre une
personnalité, ce qui les conduisit à « tour-1 grande ma .chance, qui est à la base de
ner en rond » sans vraiment tirer au but. I cette défait*, si noua pensons au but
Apres le repos. Bruxelles fit meilleure I rniraculéux » acquis par Amiens 'à la
figure et « poussa » quelques pointes of-1 minute
fensives. Elles n’eurent cependant pas! Meilleurs, à Amiens : Olivier, Albanesi,
assez de poids pour tromper ia défense I Lefebvre: à Valenciennes : Wesc.ha't,
du RC Paris. Quant aux attaquants de I Equinart, Oiolle. —- Laville St-Martin.
Baron, ils continuèrent à tergiverser. I , .,.
Résultat : 0-0, et personne à mettre en I ’• , . Herouard, Aiba-
vedetta - I nesi, Galvez — Harduin, Matheo — Le-
„ ‘ ^ . I febvre, Morettl — Carré, Minet, Jean.
R.C. PARIS : Champion — Arens. La- I VALENCIENNES : Buscot — Dclcoirrt,
mv, Salva — Grizzetti (puis Jîabet), Le* I Biazyk Grodsky — Crollc, Camberlin
titre g ti
L eut in 4 , 7e bach
Jri ii lu Al est.
0 urragso.''
ymnencé
?Vo
les
' a ^ùlt ( i U \ e,,tre r+
an t n de I>roit
' a y p -a M. De.
duc — Nikeliteh Tessier — Gabet (puis I Mjnc , * ^jp^t _ « erchert, Zuberek
O’smeros), Quenolle, Aloreel. — R. C. I boucIv
BRUXELLES : Loeckx — Van den Borre.
François, De Bruyne — Fauconnier. Bae-
te — Tlmmermans (puis F ornent), Vous
sure — Coenen. Dewyn, Michiels.
MATCHES AMICAUX
-Boucly
Rien ne sert de courir
Nîmes et Nantes, M (1-0)
NIMES. ——— Nîmes avait abordé la partie
à vive allure et, dès la première minute.
•Alsace b. Luxembourg 2—9
$arrebruck b. “Nice 3—1
Lille b. «Le Havre 1—0
Stade Françals-RS b. *Laval 9—0
Alsace B b. ‘Luxembourg B ...... 4—3
•Pologne b. Finlande 1— n
DE DRIBBLES EN SHOTS
_ Le Danois Belge Bronee. quatre lois
international, jouera avec Nancy dès di.
manehe prochain contre Sète
« Dakowrki, le qardùtn séiois, a officiel,
lement signé à Nimes, et assistait hier an
match Nimes-Nante$,
ouvrait' joliment lé scoie par son ailier
David.
En deuxième mi-temps, les visiteur? réa-
f Iront furieusement et les Nlmois furent
ébordés par des adversaires plus mo
biles. et piùi entreprenants. Sur qr.e er
reur magistrale de Busto, Coïc éga'isa'.t.
Germain sauvait ensuite le match nul
pour son équipe. Sur ia fin. les Nimois
se reprirent et manquèrent de peu d’en- j
lever la décision.
Nimes manque encore de vivacité —
Gcbei n.
®°Ur i- c .
nageur
Il D i >’
-u _ U'éthodff,
l r4 sentat? mier b,î
’j'o fie ha
de u ÏEehc
on Lérs, on
Le Slip Coquille, le plus rationnel
pour tous les sports
LE MASSAGE DE
L’EQUIPE DE FRANGE
Comme suite à notre entretien. Je
vous autorise à signaler que J’ai
employé votre
“ EMULSION 109 ”
pour masser l’équipe de France avant
FRANCE-BELGIQUE
Halnaut, mass. off. Eq. de France. »
Vendue en tubes ds les bnes maisons
d'articles de sports. A défaut, écr. à
1EMULSION 109, Service ES.
36. rue Laborde, PARIS. LAB. 08-38
VINGT ANS DE PROGRESSION
DANS L'EQUIPEMENT SPORTIF EXPLIQUENT POURQUOI
SPECIALISTE Dü FOOTBALL
A RALLIE UNE MAJORITE DE SUFFRAGES
dont les finalistes de la Coupe de France 1*
LE LILLE OLYMPIQUE S. CLUB = LE R.C-
SES ATOUTS MAITRES : Fabrications Bonneterie
sportives. — Ballon « Le Stade-Top ». -- Chaussure'
DDECCklTCUCKIT e Sa chaussure foot « SPECIAL *; * p.
r tilldllfl I Cln tll I * technique, fabrication de Q ual
MAGASINS DE VENTE
A PARIS
68, rue Réaumur. — A éL.j 5P
61. bd Haussmrann. — ” ■
CATALOGUE « SPORTS D EQUIPES » SUR
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.99%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.99%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t599736x/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t599736x/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t599736x/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t599736x/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t599736x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t599736x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t599736x/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest