Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-10-18
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 octobre 1948 18 octobre 1948
Description : 1948/10/18 (A3,N787). 1948/10/18 (A3,N787).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599736x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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PARIS
LUNDI 18
OCTOBRI 1948
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lox erreurs défensives individuelles i Cuissard, puis Darui
itent deux buts, le troisième étant l’œuvre de l’arrière belge
Anoul après une fulgurante montée offensive
TROIS ECLOPES: DAENENS, CUISSARD , BARATTE
Une fois de plus, les footballeurs belges nous ont montré
que, devant eux, un match n’est jamais gagné. Après avoir «u
l’avantage à la marque 1-0 (Flamion 9’ minute) puis 2-0 (Ba
ratte 22* minute) et enfin 3-1 (Flamion 50* minute) l’équipe
de France a dû se contenter, hier à Colombes, d’un résultat nul
(3-3), non sans avoir connu, en fin de partie, des périodes diffi
ciles.
Une fois de plus, les Belges nous ont opposé une réplique
moins travaillée, moins recherchée que l’était — dans l’intention
tout au moins ! — la manière
de nos footballeurs.
Mais leur effort rude, obstiné,
généreux et dépouillé de tout effet
spectaculaire a failli réussir, comme
il avait réussi il y a un peu plus
de quatre mois à Bruxelles.
Où Von s’embrouillm
et Von oublie...
Pourquoi ce match, qui avait dé
buté d’une façon foït prometteuse
pour l’équipe de France, faillit-il par
la suite tourner à sa confusion ? Pour
quoi nos Joueurs, individuellement
plus habiles que leurs adversaires
et bénéficiant au départ d’une
meilleure organisation collective, se C’est bien la peine que, chez nous,
désunirent-ils durant les quarante la montée offensive de l’arrière soit
dernières minutes de jeu ? Pourquoi aujourd’hui monnaie courante pour
s’embrouillèrent-ils alors dans leurs d ue 1 & parade n’y soit point trou-
entreprises offensives aussi bien que v ^ e en match international l
dans l’application des consignes de r rn ; c
marquage, au point d’en rendre ja- , erreurs
loux les Belges eux-mêmes, ce qui B expliquent pas tout l
n’est pas peu dire ? Donc, erreur collective — parmi
Les 56.000 spectateurs de CoaOm- (j> au tres — sur le second but belge,
bes n’ont probablement pas encore Erreurs Individuelles (de -Cuissard)
compris comment, sur cette fulgu- gur le prem i e r, (de Darui) sur le
rante montée offensive d Anoul, troisième. Ceci n’explique pourtant
notre équipe tout entière fut prise pas entièrement le match nul. Ce
de court comme un seul homme, ne son t pas, en effet, nos défen-
laissant l’arrière gauche belge mar- 6euis q U j doivent endosser la plus
quer de 25 mètres et sans oppcsi- g r0 6se part de responsabilité dans
IL
FAUDRAIT AUSSI
que notre football fû
simple et athlétique
par Jacques GODDET
çrtïn
: : : : : x : :
1 .,-ï %
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Record de recette mais
non... de spectateurs
La recette de France-Belgique
s'est élevée à 9.934.000 francs, ce
qui bat le record en match interna
tional établi lors de France-Italie
du 4 avril dernier, à Colombes (7 mil
lions 254.000 francs) et le record
général (finale de Coupe, Lille-Lens,
9 mai 1948, à Colombes : 7.356.580
francs).
Mais on n'a enregistré que 55.600
entrées payantes contre 60.074 à
France-Italie et 60-739 à Lille-Lens.
Quand le. robuste Anoul, un arrière sec, anguleux, eut traversé
tout le terrain en des dribbles très étroits, qui le conduisirent, en
.pleine vitesse ei presque en ligne droite, vers les buts de Darui ;
lorsqu’il eut décoché, de 25 mètres, un bolide dans nos filets, il nous
sembla que le football revenait heureusement à la vérité de ses
origines, qu’il se dépouillait soudain des voiles épais de sa science
moderne, qu’il était le football.
Nous n’allons pas jeter l’anathème sur les progrès techniques de
ce sport qui est aussi un jeu, nier les nécessités de ses innovations
stratégiques et de son évolution tactique, les beautés de l’intelligence
de ses combinaisons. Mais, tout de même, le football est, avant tout,
un sport. Et il doit se méfier d’en appeler davantage, désormais, à
def « penseurs » de la balle ronde qu’à des athlètes.
Je n’ai pas aimé la partie de l’equipe 'de France, malgré le brio
de sa première mi-temps. Non, parce qu’elle aboutit à un match nul,
alors que nous supposions qu’une avance de deux buts, à quarante
minutes du coup de sifflet final, correspondait à la victoire. Mais
parce que nos joueurs sacrifièrent tout au jeu fabriqué — lequel fut
, souvent excellent, séduisant même — et rien au jeu naturel.
La manière belge, contrastant entièrement avec la nôtre, devrait
nous ramener vers dès données plus simples. Nos descentes vers la
cage adverse étaient des strophes interminables, des zigzags latéraux
exécutés avec une classe excellente. Mais les Rouges avaient tout le
temps pour se placer sur leurs meilleures positions de défense. Et,
sans génie ils pouvaient repousser ces attaques, spirituelles, mais pas
assez rapidement construites en direction du but, jamais assez viriles.
Ils pouvaient surtout relancer les subites contre-offensives, les
épanouir dans le vide impressionnant laissé entre nos sept avants et
nos quatre arrières. C’est par l’aisance permise à de telles contre-
offensives, que les meilleurs joueurs furent rattrapés par les plus
frustes.
Bien sûr, le football français cherche et, souvent, trouve. Il ne
s’agit pas de stopper ses efforts sur des conceptions avancées qui
représentent un des éléments les plus passionnants du football
mondial. Mais il lui faut, en même temps, sans doute cela ne doit
pas être facile, conserver sa simplicité.
Il lui faut aussi utiliser des athlètes. Pitoyable fin de match I
Lés nôtres s’affaissaient au moindre choc, se frictionnaient la cuisse,
boitaient, grimaçaient. Certes, les amis Belges ne sont pas 'des
agneaux... Ils auraient bien tort, du reste, de ne pas utiliser leur
force, leur santé, leur forme, puisqu’ils ont la sagesse de les cultiver.
On dirait que deux mois de Championnat ont épuisé nos profes
sionnels, lesquels disposent, cependant, de tout le temps nécessaire
pour préparer leur corps autant que pour tripoter le ballon.
La baisse de régime dans les dernières vingt minutes nous angoissa.
Avoir la prétention d’inventer du football et ne pas être capable de
courir, de tenir debout quatre-vingt-dix minutes ! Les dirigeants de
clubs qui ne contraignent pas leurs joueurs û être en forme parfaite
d’une manière permanente ne comprennent pas leur rôle.
Nos joueurs ressemblaient à des instrumentistes qui veulent
interpréter un grand opéra et qui n’ont du souffle que pour
l’ouverture. Monsieur le Sélectionneur, pensez, pour les prochaines
occasions à nous débarrasser des petites natures !
ÇA FAIT MAL
COLOMBES. — Une phase de ce France- Belgique (3-3) passionné qui ne fut pas
toujours disputé avec fair play. Baratte vient de reprendre la. balle de la tête,
mais Meert. le portier belge, s’est élancé pied en avant. L'avant centre, français est touché, mais c’est
plus tard qu’il devra quitter le terrain, touché au genou. De g. à dr. : Baratte, Meert, Carré, l'arrière
central belge.
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s aussitôt l’attention,
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il paraît avec sa
s charmante. Tous
aient quelque chose,
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il donne... satisfac-
f* 8r > à Colombes, ce
‘ tour de piste. Et, tel
; u du stade. Marcel
cendrée. Et 55.000
enthousiastes hur-
joie. « Quelle
lure ! »
tton, le plus beau but de la partie.
Sous le signe de VO.N.U.
f/état de santé de M. Joies Rlmet
contraignit M. de Vienne A assumer
la présidence dn match. Rarement
Ton vit tribune officielle mieux
garnie. 1,« docteur ETat, président
de l’O.N.U., voisinait avec le mi
nistre de l’Edncation nationale, M.
Yvon Delbos, le président, dn conseil
des ministres beige, M. Spaak, son
ambassadeur à Pari», le baron Guil
laume. Tons les grands dirigeants
du football International venus à
Paris A l’occasion dn jubilé, trô
naient ant places d'honneur devant
les représentants de la direction gé
nérale. les membres du Bureau fé
déral, des grandes commissions cen
trales. Une bonne centaine de per
sonnalités qui, tontes, auraient droit
à citation...
cet insuccès. Car si Cuissard avait
mal commencé un match qu’il dut
abandonner (léger claquage à la
Jacques de RYSWICK,
(Lins la suit» Page 4)
Pour “fermer” le Salon
la cohue était si grande...
...QUE LES VOITURES ÉTAIENT NOYÉES
Un exploit inattendu
en Championnat
du XV
féal
tr,oy f ’î
at,ar Q U1
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jh» 15 he *ng ,r
îsonneau» '
dmîri < 61 >!
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SAMEDI
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)1M.ANCH*
ose .
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lût*
CERDÀN propagandiste
f “son 99 Tour de France
[parité de Marcel Cerdan est telle que l’UNAC, qui lance une
t na ti°nale au bénéfice de ses œuvres, n’a pas hésité à
L . es se -vices du champion du monde a titre de propagandiste...
fl j' A matin - Presque A l’aube, à 7 heures pour être précis, à bord
[w !r Frai1 ee, Marcel Cerdan et Lucien Roupp se seront envo-
les > Première étape d’un voyage de propagande de 2 Jours
organisé sous l’égide du ministère de
l’Intérieur.
Cerdan sera escorté dans son voya
ge des représentants de 9 quotidiens,
de ceux des Agences de Presse, de
deux photographes, des représentants
sntseou— de la Radiodiffusion, de la presse fil
mée et de3 officiels ; au total 21
passagers seront à bord de l’appa
reil.
Après Nantes, 6 villes de France
seront visitées par Cerdan et sa
n
J
IWli
\
Raymond MEYER.
(Lir« la suite p. 2, en rubrique Boxe)
LE STADE FRANÇAIS
dans les pires conditions
résiste crânement à Bagnères
L« Salon de l'Automobile 1948 a fermé ses portes hier soir, dans an»
apothéose car, dès l'ouverture, les visiteurs avaient envahi le Grand
Palais. Ils se coudoyaient, parfois rudement, la circulation étant plutôt
tourbillonnante, et ce fut avec peine que six agents formés en losange
purent frayer un chemin à M. Mergagora, ministre italien du Commerce
extérieur qui, simplement accompagné par M. Maniin, commissaire général,
essayait, comme tout un chacun, de
voir quelque chose. M. le ministre
était, venu bien tard !
Il aura pu, cependant, se rendre
compte 'de la grandeur du Salon
français et de la vitalité de notre
industrie.
Moins encore A Fintérieur qu’au
dehors, no» constructeur» trouvaient
leur couronnement aux Invalides,
alors que se déroulait, en plein air,
l’admirable exposition des véhicules
utilitaires : cars, camions friçorifi-
« ATTENTION AUX AIGLONS » !...
Il en manque, sur la photo, un : Rey, qui, pour ses débuts c d’améri
cain » étonna. Mais ici, Bernard Gauthier (à la corde) lance son
équipier Pernac avec vigueur. < Attention aux Aiglons s, lance-t-il
au Marseillais qui, souple et adroit, rapide au sprint, dominera
Mollin, surtout, son plus sérieux adversaire.
-Alsatv; » fl*(i r
e FranW^otwl»
cale
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G l, V Pr . lt . u ' Cer '
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k r 0 “ e Marcel Cerdan,
i 50,, France aérien,
h,. J es auspices de
u -h'.A.C.
Ep lus GPAND choix
VETEMENTS
J£ Rm £ables pouo
DAMES ET EN FAMES
AUX
SIX HEURES
DES TOUR
DE FRANCE
LA PREMIERE «ECHAPPEE» FUT LA BONNE
Pernac, Bernard Gauthier et Rey
homogènes, ont su jouer aux pistards
r coNT|>|
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Âttentistes , mais clairvoyants * les Aiglons belges
Mollin , Engels et Jomaux ont échoué in extremis
Teisseire , Lapébie , Ockers
meilleures individualités du lot
Les chutes que nous craignions n’ont pas été nombreuses ét ont été
peu graves. Nous 5 pouvons dire, maintenant, qu’à part quelques exceptions,
les routiers se sont bien sortis de leur nouveau métier d’américains, après
un début, assez laborieux.
Les 6 heures des « Tour de France » ont vu triompher, hier au Vel'
d’Hiv’, l'équipe composée d’éléments assez disparates, quant à leurs qualités
individuelles, celle qui fut la -plus homogène, celle qui, en moyenne était
« la plus en forme » : le Sud-Est
avec Pernac, Bernard Gauthier et
Rey.
Cela, bien sûr. ne s’arracha pas
sans mal car, et si l’on pointe leur
position heure par heure, notre trio
fut à la pointe de l’offensive dès
la 2* heure de course et ne lâcha
plus la tête, ce qui représente, de
sa part, l’accomplissement d’un
« travail » énorme
Mais, alors que Pernac, Gauthier La chasse s’organisa, les relais s'ac-
et Rey attaquaient au début, en compfirent d’une façon plus syn-
1, SUD-EST (B. Gauthier, Pernac,
Rey), 65 pts : 267 km. 200 en 6 h.
2. AIGLONS BELGES (Jomaaxj
Engels, Mollin). 56 pts. A 1 tour :
3. BELGES (Van Dyck, Ockers, P.
Maye), 32 pts. A 2 tours: 4. PARIS
(Brulé, Piot, Thlétard), 61 pts. A
3 tours : 5. FRANCE-SUD (Teisseire,
Giguet, Lazaridès), 61 pts ; 6. SUD-
OUEST (Lapébie Ramonlux, Gemi-
niani), 35 pts. A 6 tours : 7. ITA
LIE (Fazio, Baïto, Corrieri), 3 pts.
A 8 tours : 8. FRANCE-NORD (Bo-
bet, Robic, Dangulllanme). Aban
dons : Nord-Est et Internationaux.
pistards, Jouant les « échappés »
prématurés, leurs adversaires ne se
décidaient à lancer la contre-offen
sive qu’au moment ou, aux environs
de la mi-course, ils se rendirent
compte que 4 tours d’avance repré
sentaient un chiffre convenable, pour
ne pas dire trè6 dangereux.
Tout le monde comprit, alors,
comment se courait une américaine.
chronisée, les v attenistes se déchaî
nèrent.
Pas tous les âttentistes cependant,
car les Italiens Fazio, Baito et Cor
rieri, trop attardés, effectuèrent une
remarquable remontée mais échouè
rent au moment où ils auraient eu
besoin de forces neuves.
Les Belges attaquent
Dans cette attaque, alors, les Bel
ges «t Aiglons Belges se montrèrent
plus efficaces.
Pierre BOtiRRILLOî*.
(Llr* la tuit* p. 2, en rub. CyelHme)
Soustons, L.O.U., Périgueux, Marmande posent
une candidature sérieuse à la Division Fédérale
Un voile de mystère enveloppait le» poules de classement. Les points
de comparaison manquaient. Pour présenter cette première Journée de
oompétltion, Marcel de Laborderie dut faire apjlel à son Intuition. Elle
ne l’a pas trompé : tous les favoris sont vainqueurs.
Le voile déchiré, on aperçoit aujourd’hui certaines équipes devant
lesquelles e’ouvriront, on n’en peut plus douter, les portes de la Division
Fédérale. Ce sont, précisément, celle s qui avaient gardé la nostalgie de
cette division, à laquelle elles appar
tenaient naguère.
Soustons, qui a largement prouvé,
aux dépens de Tours que «on classe
ment ne correspond pas à sa vraie
valeur ; le vieux LOU dont Junquae,
en quelques semaines d’entraînement,
a aiguisé les crocs qui ont rnis Cha-
lon en lambeaux : 27 à 3 ! Que sera-
ce lorsque Jutiqua» et -fomathios au
ront obtenu la licence numéro un ?
C’est encore Marmande, qui n’a pas
détaillé son succès devant Hendaye
(19-0) ! Périgueux, assouvissant la
vieille rancune qu’il gardait à l’égard
des Luziens (22-8) ; Grenoble et Li-
Gcorges DUTHEN.
(Lire la suit» p. î. en rub. Rugby XV)
DU NOUVEAU DANS
LE XIII DE FRANCE
Dop et Mazon
ont gagné
leurs galons
Maso et Caillou
ont perdu les leurs
•MARSEILLE (1) b. Villcn. (7) 19-6
•Libourne (11) b. BORD. (4) 10-9
•ROANNE (2) b. Albi (10) .. 10-8
•CARCAS. (2) b. Bayonne (10) 27-2
•AVIGNON (Ç) b. Béziers (15) 13 - 3
PERPIGN. (7) b. «Lyon (10) .14-2
•Lézignan (10) b. TOUL. (10) 13-11
(Lire en rubrique Rugby Xlll
l'article de Louis FERDINAND)
FUTURS COMPTABLES
Us n’insisteront pas
Lorsqu'on prépare un examen sans
rencontrer Tombre d’une difficulté, le
résultat est connu d’avance.
« Succès facile ! » diront les Jaloux.
A quoi vous répondrez : « Faites-en au-
tant, il y a de la place pour tout le
monde. » Comme c’est la vérité, ils n’in
sisteront pas.
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«LAVELANET b. Lannem
G «LIMOGES b. Dijon
•C ARM AUX b, Mil! an ...
H «LYON OU b. Ch al on ...
•VALENCE b. Chambéry .
81-0
0-0
19-0
15-3
6-0
12-3
3-0
12-0
22-8
15-0
9-3
11-0
12-3
9-3
*7-8
9-3
M. André Morice
va faire connaître
SON PROGRAMME
Incessamment, M. André Moriot, se
crétaire d'Etat à l’Education Physi
que, fera connaître les détails — mis
au point depuis sam di — de la réor
ganisation la Direction générale
en fonction des décrets de suppres
sion d’emplois que i’on sait et que
l’on a regrettés.
Le ministre espère qwe les compres
sions s’arrêteront là. Il a en consé
quence pris des décisions importan
tes pour l’éducation physique et
sportive nationale.
VINGT ANS APRES
Le "Mousquetaire"
JEAN BOROTRA
Champion d'Angleterre
LONDRES. — Vingt ans après avoir
remporté le titre pour la première
fois, Jean Borotra a triomphé à nou
veau au Queen’s Club, enlevant ainsi
les Championnats de Grande-Bretagne
pour la neuvième fois.
A plus de 50 ans Borotra a battu
le jeun© daviseupman anglais Geol
Paish, Agé de 26 ans, et cette victoire
a été accueillie avec un grand en
thousiasme par la nombreuse fouie
qui était venue assister au match.
Finales «impies : J. Borotra b Paish
5- 3. 6-3, 6-2; Mlle Hoaking b XLas Curry
1-6, 6-3, 7-5
Doubles : Howell-Jones b. Walton-Stack
6- 8, 6-4. 7-5. 2-6, 6-2; Boro!ra-Mrs Wal
ter b. Jones-Miss O’Connell 6-3. 9-7; Miss
Curry-Miss Quertier b. Mrs Walter-Mrs
Halford 6-3. 4-6, 6-0,
LE SA IX) N
OUVERT AUJOURD , HVI
AUX TECHNICIENS
91 le Salon de l’Automobile a offi
ciellement fermé hier se# portes au
public, U demeurera aujourd’hui ou
vert uniquement aux porteurs de
cartes et aux possesseurs de tickets
spéciaux. I^es guichets ne seront pa»
ouverts.
ques, etc. due à, l’initiative de la FN
TP. En cette spécialité rien n’avait
encore été fait de. mieux et M. Geor
ges Gallienne nous disait : « Cet
événement est considérable, avant
deux ans la Route aura gagné sa
bataille. »
Il va falloir demain, triste opéra
tion, déménager. Le spectacle est
fini: Il faut récolter les fruits qu’il
a fait naître. — J. M.
Sous le patronage de L’EQUIPE et de PARIS-PRESSE
LE VEHICULE INDUSTRIEL A JOUE
ET GAGNE UNE GROSSE PARTIE
Les manifestations qui, plusieurs Jour» durant, a» août déroulées à
Paris, sous légide de la FNTR, du Groupement Syndical de la Carrosserie
et sous le patronage de L’Equipe e t de Paris-Presse, ont constitué un
ensemble remarquable qui a montré aux yeux du public et, nous voulons
l’espérer, des pouvoirs publics, la force que représent» dans l’économie
du pays le corps des transporteurs routiers. Le véhicule Industriel a Joué
et gagné,, une grosse partie.
L’èpré-uve' Internationale de régu
larité des « vaisseaux de la route »
dont nous parlons d’autre part, qui
s’est achevée samedi soir par un
défilé aux Champs-Elysées, a été
grandiose.
Hier matin, sur l’esplanade des
Invalides, les-visiteurs ont pu admi
rer une centaine de véhicules pre
nant part au concoure de présenta
tion et de epécialisation. La sectloh
des autocars comprenait tant de bel
les réalisations qui font le plus grand
honneur à notre industrie, que le
jury éprouva les pires difficultés à
fixer son choix et à établir le pal
marès.
L'autre seetlon, celle des véhicules
industriels, avait réuni des véhi
cules destinés à tous les Usages, de
puis le camion de transport a gran
de distance — le gros porteur —
jusqu'au fourgon-magasin, en passant
par le fourgon-frigorifique, la voi
ture médicale et la bétaillère.
Là encore nous pûmes constater
tout ce dont était capable l’Indus
trie françaLse pour mettre au profit
des transports routiers les véhicules
les plus puissants. Des progrès très
sensibles ont été réalisés au- cours
des dernières années, l’emploi des
alliages légers s'étend de plus en plus
dans la construction des véhicules^ les
plus divers ; c’est à l’un d'eux d'ail
leurs, un fourgon frigorifique Somua,
exécuté par le carrossier Industriel
David, qu’a été décernée la plue hau*
te récompense. Mais ce sont toute»
les firmes — véhicules et carrosse
ries — qu’il faudrait citer,''tant le»
effort» qu’elles ont accomplis son*
ifs.
étonnant
Maurice HENRY.
fOr» U» détails p«p» t,
en rubrique Automobile)
A MONZA
J.-P. Wimille
seul en tête
de boit en bout
(Lire «n rubrique Automobile
Varticle de G. BOLLINI)
LE SALON CONTINUE... PORTE DE CLICHY
Bien connu dans les milieux sportifs notre ami JEAN BONBOURE
(directeur technique du VCL) organise, avec la collaboration de
son directeur JEAN FOURNIER, une grande foire exposition de
50 voitures, \.mions et camionnettes d’occasion porte de Clichy
(rond-point Victor-Hugo). Cette exposition qui connaît un très
gros succès, justifié par les prix, la qualité et la présentation du
matériel exposé, durera jusqu’à la fin du mois d’t-ctobre.
Etabl. JEAN BONHOURE, 1, me Bonnet, Clichy. PERe *« 24-44
PARIS
LUNDI 18
OCTOBRI 1948
10, Fg Montmartre
PARIS (9*)
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la déception : LES ATTAQUANTS FRANÇAIS
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|surs efforts s’émoussèrent sur
défense belge ...
faute d'autorité et de volonté
de s'accrocher à leur balle
Ealnt-Oueni
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inextricable.]
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la valeur de
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qui règne
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le Pettanaro,
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Billrion (.9),
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lox erreurs défensives individuelles i Cuissard, puis Darui
itent deux buts, le troisième étant l’œuvre de l’arrière belge
Anoul après une fulgurante montée offensive
TROIS ECLOPES: DAENENS, CUISSARD , BARATTE
Une fois de plus, les footballeurs belges nous ont montré
que, devant eux, un match n’est jamais gagné. Après avoir «u
l’avantage à la marque 1-0 (Flamion 9’ minute) puis 2-0 (Ba
ratte 22* minute) et enfin 3-1 (Flamion 50* minute) l’équipe
de France a dû se contenter, hier à Colombes, d’un résultat nul
(3-3), non sans avoir connu, en fin de partie, des périodes diffi
ciles.
Une fois de plus, les Belges nous ont opposé une réplique
moins travaillée, moins recherchée que l’était — dans l’intention
tout au moins ! — la manière
de nos footballeurs.
Mais leur effort rude, obstiné,
généreux et dépouillé de tout effet
spectaculaire a failli réussir, comme
il avait réussi il y a un peu plus
de quatre mois à Bruxelles.
Où Von s’embrouillm
et Von oublie...
Pourquoi ce match, qui avait dé
buté d’une façon foït prometteuse
pour l’équipe de France, faillit-il par
la suite tourner à sa confusion ? Pour
quoi nos Joueurs, individuellement
plus habiles que leurs adversaires
et bénéficiant au départ d’une
meilleure organisation collective, se C’est bien la peine que, chez nous,
désunirent-ils durant les quarante la montée offensive de l’arrière soit
dernières minutes de jeu ? Pourquoi aujourd’hui monnaie courante pour
s’embrouillèrent-ils alors dans leurs d ue 1 & parade n’y soit point trou-
entreprises offensives aussi bien que v ^ e en match international l
dans l’application des consignes de r rn ; c
marquage, au point d’en rendre ja- , erreurs
loux les Belges eux-mêmes, ce qui B expliquent pas tout l
n’est pas peu dire ? Donc, erreur collective — parmi
Les 56.000 spectateurs de CoaOm- (j> au tres — sur le second but belge,
bes n’ont probablement pas encore Erreurs Individuelles (de -Cuissard)
compris comment, sur cette fulgu- gur le prem i e r, (de Darui) sur le
rante montée offensive d Anoul, troisième. Ceci n’explique pourtant
notre équipe tout entière fut prise pas entièrement le match nul. Ce
de court comme un seul homme, ne son t pas, en effet, nos défen-
laissant l’arrière gauche belge mar- 6euis q U j doivent endosser la plus
quer de 25 mètres et sans oppcsi- g r0 6se part de responsabilité dans
IL
FAUDRAIT AUSSI
que notre football fû
simple et athlétique
par Jacques GODDET
çrtïn
: : : : : x : :
1 .,-ï %
wm
y-m
Record de recette mais
non... de spectateurs
La recette de France-Belgique
s'est élevée à 9.934.000 francs, ce
qui bat le record en match interna
tional établi lors de France-Italie
du 4 avril dernier, à Colombes (7 mil
lions 254.000 francs) et le record
général (finale de Coupe, Lille-Lens,
9 mai 1948, à Colombes : 7.356.580
francs).
Mais on n'a enregistré que 55.600
entrées payantes contre 60.074 à
France-Italie et 60-739 à Lille-Lens.
Quand le. robuste Anoul, un arrière sec, anguleux, eut traversé
tout le terrain en des dribbles très étroits, qui le conduisirent, en
.pleine vitesse ei presque en ligne droite, vers les buts de Darui ;
lorsqu’il eut décoché, de 25 mètres, un bolide dans nos filets, il nous
sembla que le football revenait heureusement à la vérité de ses
origines, qu’il se dépouillait soudain des voiles épais de sa science
moderne, qu’il était le football.
Nous n’allons pas jeter l’anathème sur les progrès techniques de
ce sport qui est aussi un jeu, nier les nécessités de ses innovations
stratégiques et de son évolution tactique, les beautés de l’intelligence
de ses combinaisons. Mais, tout de même, le football est, avant tout,
un sport. Et il doit se méfier d’en appeler davantage, désormais, à
def « penseurs » de la balle ronde qu’à des athlètes.
Je n’ai pas aimé la partie de l’equipe 'de France, malgré le brio
de sa première mi-temps. Non, parce qu’elle aboutit à un match nul,
alors que nous supposions qu’une avance de deux buts, à quarante
minutes du coup de sifflet final, correspondait à la victoire. Mais
parce que nos joueurs sacrifièrent tout au jeu fabriqué — lequel fut
, souvent excellent, séduisant même — et rien au jeu naturel.
La manière belge, contrastant entièrement avec la nôtre, devrait
nous ramener vers dès données plus simples. Nos descentes vers la
cage adverse étaient des strophes interminables, des zigzags latéraux
exécutés avec une classe excellente. Mais les Rouges avaient tout le
temps pour se placer sur leurs meilleures positions de défense. Et,
sans génie ils pouvaient repousser ces attaques, spirituelles, mais pas
assez rapidement construites en direction du but, jamais assez viriles.
Ils pouvaient surtout relancer les subites contre-offensives, les
épanouir dans le vide impressionnant laissé entre nos sept avants et
nos quatre arrières. C’est par l’aisance permise à de telles contre-
offensives, que les meilleurs joueurs furent rattrapés par les plus
frustes.
Bien sûr, le football français cherche et, souvent, trouve. Il ne
s’agit pas de stopper ses efforts sur des conceptions avancées qui
représentent un des éléments les plus passionnants du football
mondial. Mais il lui faut, en même temps, sans doute cela ne doit
pas être facile, conserver sa simplicité.
Il lui faut aussi utiliser des athlètes. Pitoyable fin de match I
Lés nôtres s’affaissaient au moindre choc, se frictionnaient la cuisse,
boitaient, grimaçaient. Certes, les amis Belges ne sont pas 'des
agneaux... Ils auraient bien tort, du reste, de ne pas utiliser leur
force, leur santé, leur forme, puisqu’ils ont la sagesse de les cultiver.
On dirait que deux mois de Championnat ont épuisé nos profes
sionnels, lesquels disposent, cependant, de tout le temps nécessaire
pour préparer leur corps autant que pour tripoter le ballon.
La baisse de régime dans les dernières vingt minutes nous angoissa.
Avoir la prétention d’inventer du football et ne pas être capable de
courir, de tenir debout quatre-vingt-dix minutes ! Les dirigeants de
clubs qui ne contraignent pas leurs joueurs û être en forme parfaite
d’une manière permanente ne comprennent pas leur rôle.
Nos joueurs ressemblaient à des instrumentistes qui veulent
interpréter un grand opéra et qui n’ont du souffle que pour
l’ouverture. Monsieur le Sélectionneur, pensez, pour les prochaines
occasions à nous débarrasser des petites natures !
ÇA FAIT MAL
COLOMBES. — Une phase de ce France- Belgique (3-3) passionné qui ne fut pas
toujours disputé avec fair play. Baratte vient de reprendre la. balle de la tête,
mais Meert. le portier belge, s’est élancé pied en avant. L'avant centre, français est touché, mais c’est
plus tard qu’il devra quitter le terrain, touché au genou. De g. à dr. : Baratte, Meert, Carré, l'arrière
central belge.
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— Où qu'il soit,
’>1 aille, Marcel Cetdan
s aussitôt l’attention,
populaires ou « gra-
des spectacles les
ont la même réac-
il paraît avec sa
s charmante. Tous
aient quelque chose,
ou chanson, et
il donne... satisfac-
f* 8r > à Colombes, ce
‘ tour de piste. Et, tel
; u du stade. Marcel
cendrée. Et 55.000
enthousiastes hur-
joie. « Quelle
lure ! »
tton, le plus beau but de la partie.
Sous le signe de VO.N.U.
f/état de santé de M. Joies Rlmet
contraignit M. de Vienne A assumer
la présidence dn match. Rarement
Ton vit tribune officielle mieux
garnie. 1,« docteur ETat, président
de l’O.N.U., voisinait avec le mi
nistre de l’Edncation nationale, M.
Yvon Delbos, le président, dn conseil
des ministres beige, M. Spaak, son
ambassadeur à Pari», le baron Guil
laume. Tons les grands dirigeants
du football International venus à
Paris A l’occasion dn jubilé, trô
naient ant places d'honneur devant
les représentants de la direction gé
nérale. les membres du Bureau fé
déral, des grandes commissions cen
trales. Une bonne centaine de per
sonnalités qui, tontes, auraient droit
à citation...
cet insuccès. Car si Cuissard avait
mal commencé un match qu’il dut
abandonner (léger claquage à la
Jacques de RYSWICK,
(Lins la suit» Page 4)
Pour “fermer” le Salon
la cohue était si grande...
...QUE LES VOITURES ÉTAIENT NOYÉES
Un exploit inattendu
en Championnat
du XV
féal
tr,oy f ’î
at,ar Q U1
fer®
jh» 15 he *ng ,r
îsonneau» '
dmîri < 61 >!
T .stebsn ' tl «
► (Il , ReY*
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Purger >7 yreW
, Vi r r a b. : ]
>nt ! es
SAMEDI
>g a* ^
)1M.ANCH*
ose .
:iers
lût*
CERDÀN propagandiste
f “son 99 Tour de France
[parité de Marcel Cerdan est telle que l’UNAC, qui lance une
t na ti°nale au bénéfice de ses œuvres, n’a pas hésité à
L . es se -vices du champion du monde a titre de propagandiste...
fl j' A matin - Presque A l’aube, à 7 heures pour être précis, à bord
[w !r Frai1 ee, Marcel Cerdan et Lucien Roupp se seront envo-
les > Première étape d’un voyage de propagande de 2 Jours
organisé sous l’égide du ministère de
l’Intérieur.
Cerdan sera escorté dans son voya
ge des représentants de 9 quotidiens,
de ceux des Agences de Presse, de
deux photographes, des représentants
sntseou— de la Radiodiffusion, de la presse fil
mée et de3 officiels ; au total 21
passagers seront à bord de l’appa
reil.
Après Nantes, 6 villes de France
seront visitées par Cerdan et sa
n
J
IWli
\
Raymond MEYER.
(Lir« la suite p. 2, en rubrique Boxe)
LE STADE FRANÇAIS
dans les pires conditions
résiste crânement à Bagnères
L« Salon de l'Automobile 1948 a fermé ses portes hier soir, dans an»
apothéose car, dès l'ouverture, les visiteurs avaient envahi le Grand
Palais. Ils se coudoyaient, parfois rudement, la circulation étant plutôt
tourbillonnante, et ce fut avec peine que six agents formés en losange
purent frayer un chemin à M. Mergagora, ministre italien du Commerce
extérieur qui, simplement accompagné par M. Maniin, commissaire général,
essayait, comme tout un chacun, de
voir quelque chose. M. le ministre
était, venu bien tard !
Il aura pu, cependant, se rendre
compte 'de la grandeur du Salon
français et de la vitalité de notre
industrie.
Moins encore A Fintérieur qu’au
dehors, no» constructeur» trouvaient
leur couronnement aux Invalides,
alors que se déroulait, en plein air,
l’admirable exposition des véhicules
utilitaires : cars, camions friçorifi-
« ATTENTION AUX AIGLONS » !...
Il en manque, sur la photo, un : Rey, qui, pour ses débuts c d’améri
cain » étonna. Mais ici, Bernard Gauthier (à la corde) lance son
équipier Pernac avec vigueur. < Attention aux Aiglons s, lance-t-il
au Marseillais qui, souple et adroit, rapide au sprint, dominera
Mollin, surtout, son plus sérieux adversaire.
-Alsatv; » fl*(i r
e FranW^otwl»
cale
r
marseulm
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G l, V Pr . lt . u ' Cer '
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k r 0 “ e Marcel Cerdan,
i 50,, France aérien,
h,. J es auspices de
u -h'.A.C.
Ep lus GPAND choix
VETEMENTS
J£ Rm £ables pouo
DAMES ET EN FAMES
AUX
SIX HEURES
DES TOUR
DE FRANCE
LA PREMIERE «ECHAPPEE» FUT LA BONNE
Pernac, Bernard Gauthier et Rey
homogènes, ont su jouer aux pistards
r coNT|>|
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ICXAIÆ » fr
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Âttentistes , mais clairvoyants * les Aiglons belges
Mollin , Engels et Jomaux ont échoué in extremis
Teisseire , Lapébie , Ockers
meilleures individualités du lot
Les chutes que nous craignions n’ont pas été nombreuses ét ont été
peu graves. Nous 5 pouvons dire, maintenant, qu’à part quelques exceptions,
les routiers se sont bien sortis de leur nouveau métier d’américains, après
un début, assez laborieux.
Les 6 heures des « Tour de France » ont vu triompher, hier au Vel'
d’Hiv’, l'équipe composée d’éléments assez disparates, quant à leurs qualités
individuelles, celle qui fut la -plus homogène, celle qui, en moyenne était
« la plus en forme » : le Sud-Est
avec Pernac, Bernard Gauthier et
Rey.
Cela, bien sûr. ne s’arracha pas
sans mal car, et si l’on pointe leur
position heure par heure, notre trio
fut à la pointe de l’offensive dès
la 2* heure de course et ne lâcha
plus la tête, ce qui représente, de
sa part, l’accomplissement d’un
« travail » énorme
Mais, alors que Pernac, Gauthier La chasse s’organisa, les relais s'ac-
et Rey attaquaient au début, en compfirent d’une façon plus syn-
1, SUD-EST (B. Gauthier, Pernac,
Rey), 65 pts : 267 km. 200 en 6 h.
2. AIGLONS BELGES (Jomaaxj
Engels, Mollin). 56 pts. A 1 tour :
3. BELGES (Van Dyck, Ockers, P.
Maye), 32 pts. A 2 tours: 4. PARIS
(Brulé, Piot, Thlétard), 61 pts. A
3 tours : 5. FRANCE-SUD (Teisseire,
Giguet, Lazaridès), 61 pts ; 6. SUD-
OUEST (Lapébie Ramonlux, Gemi-
niani), 35 pts. A 6 tours : 7. ITA
LIE (Fazio, Baïto, Corrieri), 3 pts.
A 8 tours : 8. FRANCE-NORD (Bo-
bet, Robic, Dangulllanme). Aban
dons : Nord-Est et Internationaux.
pistards, Jouant les « échappés »
prématurés, leurs adversaires ne se
décidaient à lancer la contre-offen
sive qu’au moment ou, aux environs
de la mi-course, ils se rendirent
compte que 4 tours d’avance repré
sentaient un chiffre convenable, pour
ne pas dire trè6 dangereux.
Tout le monde comprit, alors,
comment se courait une américaine.
chronisée, les v attenistes se déchaî
nèrent.
Pas tous les âttentistes cependant,
car les Italiens Fazio, Baito et Cor
rieri, trop attardés, effectuèrent une
remarquable remontée mais échouè
rent au moment où ils auraient eu
besoin de forces neuves.
Les Belges attaquent
Dans cette attaque, alors, les Bel
ges «t Aiglons Belges se montrèrent
plus efficaces.
Pierre BOtiRRILLOî*.
(Llr* la tuit* p. 2, en rub. CyelHme)
Soustons, L.O.U., Périgueux, Marmande posent
une candidature sérieuse à la Division Fédérale
Un voile de mystère enveloppait le» poules de classement. Les points
de comparaison manquaient. Pour présenter cette première Journée de
oompétltion, Marcel de Laborderie dut faire apjlel à son Intuition. Elle
ne l’a pas trompé : tous les favoris sont vainqueurs.
Le voile déchiré, on aperçoit aujourd’hui certaines équipes devant
lesquelles e’ouvriront, on n’en peut plus douter, les portes de la Division
Fédérale. Ce sont, précisément, celle s qui avaient gardé la nostalgie de
cette division, à laquelle elles appar
tenaient naguère.
Soustons, qui a largement prouvé,
aux dépens de Tours que «on classe
ment ne correspond pas à sa vraie
valeur ; le vieux LOU dont Junquae,
en quelques semaines d’entraînement,
a aiguisé les crocs qui ont rnis Cha-
lon en lambeaux : 27 à 3 ! Que sera-
ce lorsque Jutiqua» et -fomathios au
ront obtenu la licence numéro un ?
C’est encore Marmande, qui n’a pas
détaillé son succès devant Hendaye
(19-0) ! Périgueux, assouvissant la
vieille rancune qu’il gardait à l’égard
des Luziens (22-8) ; Grenoble et Li-
Gcorges DUTHEN.
(Lire la suit» p. î. en rub. Rugby XV)
DU NOUVEAU DANS
LE XIII DE FRANCE
Dop et Mazon
ont gagné
leurs galons
Maso et Caillou
ont perdu les leurs
•MARSEILLE (1) b. Villcn. (7) 19-6
•Libourne (11) b. BORD. (4) 10-9
•ROANNE (2) b. Albi (10) .. 10-8
•CARCAS. (2) b. Bayonne (10) 27-2
•AVIGNON (Ç) b. Béziers (15) 13 - 3
PERPIGN. (7) b. «Lyon (10) .14-2
•Lézignan (10) b. TOUL. (10) 13-11
(Lire en rubrique Rugby Xlll
l'article de Louis FERDINAND)
FUTURS COMPTABLES
Us n’insisteront pas
Lorsqu'on prépare un examen sans
rencontrer Tombre d’une difficulté, le
résultat est connu d’avance.
« Succès facile ! » diront les Jaloux.
A quoi vous répondrez : « Faites-en au-
tant, il y a de la place pour tout le
monde. » Comme c’est la vérité, ils n’in
sisteront pas.
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thique méthode d’enseignement par cor
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«LAVELANET b. Lannem
G «LIMOGES b. Dijon
•C ARM AUX b, Mil! an ...
H «LYON OU b. Ch al on ...
•VALENCE b. Chambéry .
81-0
0-0
19-0
15-3
6-0
12-3
3-0
12-0
22-8
15-0
9-3
11-0
12-3
9-3
*7-8
9-3
M. André Morice
va faire connaître
SON PROGRAMME
Incessamment, M. André Moriot, se
crétaire d'Etat à l’Education Physi
que, fera connaître les détails — mis
au point depuis sam di — de la réor
ganisation la Direction générale
en fonction des décrets de suppres
sion d’emplois que i’on sait et que
l’on a regrettés.
Le ministre espère qwe les compres
sions s’arrêteront là. Il a en consé
quence pris des décisions importan
tes pour l’éducation physique et
sportive nationale.
VINGT ANS APRES
Le "Mousquetaire"
JEAN BOROTRA
Champion d'Angleterre
LONDRES. — Vingt ans après avoir
remporté le titre pour la première
fois, Jean Borotra a triomphé à nou
veau au Queen’s Club, enlevant ainsi
les Championnats de Grande-Bretagne
pour la neuvième fois.
A plus de 50 ans Borotra a battu
le jeun© daviseupman anglais Geol
Paish, Agé de 26 ans, et cette victoire
a été accueillie avec un grand en
thousiasme par la nombreuse fouie
qui était venue assister au match.
Finales «impies : J. Borotra b Paish
5- 3. 6-3, 6-2; Mlle Hoaking b XLas Curry
1-6, 6-3, 7-5
Doubles : Howell-Jones b. Walton-Stack
6- 8, 6-4. 7-5. 2-6, 6-2; Boro!ra-Mrs Wal
ter b. Jones-Miss O’Connell 6-3. 9-7; Miss
Curry-Miss Quertier b. Mrs Walter-Mrs
Halford 6-3. 4-6, 6-0,
LE SA IX) N
OUVERT AUJOURD , HVI
AUX TECHNICIENS
91 le Salon de l’Automobile a offi
ciellement fermé hier se# portes au
public, U demeurera aujourd’hui ou
vert uniquement aux porteurs de
cartes et aux possesseurs de tickets
spéciaux. I^es guichets ne seront pa»
ouverts.
ques, etc. due à, l’initiative de la FN
TP. En cette spécialité rien n’avait
encore été fait de. mieux et M. Geor
ges Gallienne nous disait : « Cet
événement est considérable, avant
deux ans la Route aura gagné sa
bataille. »
Il va falloir demain, triste opéra
tion, déménager. Le spectacle est
fini: Il faut récolter les fruits qu’il
a fait naître. — J. M.
Sous le patronage de L’EQUIPE et de PARIS-PRESSE
LE VEHICULE INDUSTRIEL A JOUE
ET GAGNE UNE GROSSE PARTIE
Les manifestations qui, plusieurs Jour» durant, a» août déroulées à
Paris, sous légide de la FNTR, du Groupement Syndical de la Carrosserie
et sous le patronage de L’Equipe e t de Paris-Presse, ont constitué un
ensemble remarquable qui a montré aux yeux du public et, nous voulons
l’espérer, des pouvoirs publics, la force que représent» dans l’économie
du pays le corps des transporteurs routiers. Le véhicule Industriel a Joué
et gagné,, une grosse partie.
L’èpré-uve' Internationale de régu
larité des « vaisseaux de la route »
dont nous parlons d’autre part, qui
s’est achevée samedi soir par un
défilé aux Champs-Elysées, a été
grandiose.
Hier matin, sur l’esplanade des
Invalides, les-visiteurs ont pu admi
rer une centaine de véhicules pre
nant part au concoure de présenta
tion et de epécialisation. La sectloh
des autocars comprenait tant de bel
les réalisations qui font le plus grand
honneur à notre industrie, que le
jury éprouva les pires difficultés à
fixer son choix et à établir le pal
marès.
L'autre seetlon, celle des véhicules
industriels, avait réuni des véhi
cules destinés à tous les Usages, de
puis le camion de transport a gran
de distance — le gros porteur —
jusqu'au fourgon-magasin, en passant
par le fourgon-frigorifique, la voi
ture médicale et la bétaillère.
Là encore nous pûmes constater
tout ce dont était capable l’Indus
trie françaLse pour mettre au profit
des transports routiers les véhicules
les plus puissants. Des progrès très
sensibles ont été réalisés au- cours
des dernières années, l’emploi des
alliages légers s'étend de plus en plus
dans la construction des véhicules^ les
plus divers ; c’est à l’un d'eux d'ail
leurs, un fourgon frigorifique Somua,
exécuté par le carrossier Industriel
David, qu’a été décernée la plue hau*
te récompense. Mais ce sont toute»
les firmes — véhicules et carrosse
ries — qu’il faudrait citer,''tant le»
effort» qu’elles ont accomplis son*
ifs.
étonnant
Maurice HENRY.
fOr» U» détails p«p» t,
en rubrique Automobile)
A MONZA
J.-P. Wimille
seul en tête
de boit en bout
(Lire «n rubrique Automobile
Varticle de G. BOLLINI)
LE SALON CONTINUE... PORTE DE CLICHY
Bien connu dans les milieux sportifs notre ami JEAN BONBOURE
(directeur technique du VCL) organise, avec la collaboration de
son directeur JEAN FOURNIER, une grande foire exposition de
50 voitures, \.mions et camionnettes d’occasion porte de Clichy
(rond-point Victor-Hugo). Cette exposition qui connaît un très
gros succès, justifié par les prix, la qualité et la présentation du
matériel exposé, durera jusqu’à la fin du mois d’t-ctobre.
Etabl. JEAN BONHOURE, 1, me Bonnet, Clichy. PERe *« 24-44
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