Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-10-19
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 octobre 1948 19 octobre 1948
Description : 1948/10/19 (A3,N788). 1948/10/19 (A3,N788).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5997378
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
PROCHAINS ADVERSAIRES DE L’EQUIPE DE FRANCE DE FOOTBALL
Hollandais, Espagnols et Argentins
s’annoncent comme
des rivaux dangereux
Pour les uns, qualités athlétiques supérieures
les autres nous éclipseront en technique pure
« Encore un match de Coupe », disait Batteux après le
match France-Belgique, sur un ton désenchanté.
Evidemment ! C’est le propre de fous les matches interna
tions. Et l’on conçoit que cela ne plaise pas beaucoup à des
Rémois. Mais un match de Coupe offre tant d’aléas qu’il est
imprudent d'en tirer des conclusions formelles. Pourtant celui-ci
a présenté des signes que nous avions notés depuis le début du
Championnat. On est donc autorisé à en tirer un enseignement
précis.
A propos des qualités athlétiques
Six mois sans match
international
ü y aura nn erenx de six mois
entre le premier match interna
tional de la saison et les suivants.
C’e«t en effet, rappelons - le, les
28 et 27 avril que seront jouées
les rencontres Hollande-France (Ams
terdam) et Ecosse-France (Glasgow)
Un mois pins tard aura lieu France-
Angleterre (22 mai) à Colombes. En
fin, France-Suisse est fixé au 4 juin
et France - Espagne au 12 (ou 19)
juin. On sait par ailleurs que des
pourparlers sont en cours avec l’Ar
gentine, qui doit venir e,n Europe
en février.
que nous avons à souffrir, en face
des uns d’une infériorité de moyens
Que nous importe d’avoir enregistré de la part de nos joueurs une
certaine supériorité technique sur leurs adversaires, si cela n’a pu se tra- athlétiques, en face des autres d’une
duire, non seulement par un avantage à la marque, mais aussi par l’as- infériorité technique. Que nous res
pect général du combat ? terait-il donc alors ? La tactique ?
Mais ice sont la technique et les
Tout professionnels que nous soyons, nous avons été éclipsés dans le qualités athlétiques qui la condi-
demalne des qualités athlétiques. Cela, en vérité, nous arrive trop sou- tionnent ! Alors, au travail I
vent. Or, les qualités athlétiques appartiennent bien à la technique du
football. Elles en sont même le fon-
Maurice PEFFERKORN.
dement et la base.
Samedi nous écrivions que la vic
toire des Français sur les Belges était
possible à condition que nous soyons
plus rapides qu’eux dans l’interven
vepe à la venue des Argentins est
un argument qui les frappe beau
coup.
Latins et superlatins
Quoi qu’il en soit, il semble que
tien et que nous ne soyons pas do- les footballeurs des Pays latins ou
minés dans le jeu de tête. Or, il superlatins soient aussi pour nous
n en a pas été ainsi. des adversaires, dangereux. No-us n’a-
Alor.s on en arrive à se demander VOns pas la prétention de croire que
quels sont les adversaires qui, sont uous. sommes supérieurs aux Argen-
vraimeht à notre portée. Seront-ils 'L me en technique proprement dite,
ceux qui, meilleurs techniciens que Pouvons-nous donc espérer les do-
nous, souffriront au contraire de en tactique et en qualité
notre supériorité relative en détente atnietique .
et en promptitude? Et l’on pense aux Helas . on craint fort que, face
footballeurs de l’Europe Centrale, aux footballeurs argentins dont le
à, cFs Tchécoslovaques que nous J' e u_est fait de finesse et d’habileté,
avons si nettement battus (4-0) à notre apparaisse bien rudimentaire.
Prague en juin dernier Mais on ,5 rie , n !n e nous autorise aujour-
n’ose pas généraliser et l’on s’arrête cl ,™,. a penser que notre condition
devant la porte des Hongrois et même athlétique sera meilleure. Car si les
des Autrichiens. Argentins sont' des, virtuoses de la
halle, c’est au prix d’un entraîne-
Hollande et Argentine ment très poussé. Certes, ils n’ai
ment pas.le choc. Ces artistes redou-
Le prochain match de l’équipe de
France est en principe contre la
Hollande, en avril prochain. D’ici là
nous pouvons avoir à réviser notre
jugement. Nous l’espérons, car le
Championnat quitte son rythme fié
vreux et va nous permettre de consi
dérer notre football sous un jour plus
favorable. Mais les Hollandais sont son accord ferme à ce sujet,
autant que les Belges des adversaires T ~
de Coupe. Et l’on connaît leur vo
lonté dans le combat.
te.nt le démarquage. Et l’on - serait
bien surpris qu’ils n’aient pas 90 mi
nutes dans les jambes !
En juin nous ■ aurons le match
France-Espagne. C’est du moins ce
que nous a affirmé le président de
la Fédération espagnole, M. Munoz
Padebro, qui vient apporter à la 3 F
La technique des Espagnols est
supérieure à, la nôtre. Leur vitesse
aussi est plus grande et sans doute
leur Jeu est-il meilleur. Mais ees foot-
rons peut-être un France-Argentine. îen^iuit'ipnr ac ^ ue ^"
Où en sont les tractations à ce su- cv^ C i eni L e P enclant deux
Avant France-Hollande nous an-
Jet ? Elles demeurent au point mort.
Nous avons eu .ces jours derniers,
mi-<.emps. Est-ce là une chance pour
nous ?
Toccasion d’interroger sur les Argen
tins M. Barassi qui revient d’Amé
rique du Sud. Il nous a déclaré que
le match Italie-Argentine demeurait
fixé en février, à Milan. Mais il lui
a semblé qu’à Buenos-Ayres 11 y avait
quelques réticences à ce sujet de
la part des clubs qui n’étaient pas
très' favorables au prêt de leurs
joueurs et qui préféreraient venir en
Europe à leur propre compte.
M. Barassi nous a dit qu’il ne lui
avait pas été inutile de plaider sa
cause. L’intérêt qu’on prend en Eu-
II ne faudrait pas qu’il soit dit
TOURBILLON...
EN QUITTANT PARIS, LES « DIABLES ROUGES » NOUS DISENT
CARRE : « Nous avons
une leçon de football
pris
et
donné une leçon d'énergie»
Les joueurs bêlges ont quitté Paris par petits groupes. Flamands
gouailleurs, le matin, en direction de Bruxelles, Malines, Anvers. Wallons
attentifs, l’après-midi, vers Liège et Charleroi. Et Henrlet, leur capitaine,
en voiture.
Avant leur départ, nous avons longuement bavardé avec les uns et
les autres. De leurs confidences, se dégage d’abord une satisfaction éton
née :
« Nous sommes heureux, niais un
peu surpris, d’avoir failli battre les
Français avec nos armes rudimen
taires, nous disait Anoul. A Bruxel
les, devant notre public, passe en
core I Nous craignions, de votre part,
plus de volonté de vaincre, plus de
« tempérament » et aussi une tac
tique supérieure. »
Un W.M. rigide
L’arrière Anoul :
un ancien intérieur qui
joue... demi au F.C. Liège
Au bal du Jubilé
de la FFF, Ju
lien Darui a ou
blié ses déboires
de France-Belgi
que en « tour
billonnant » avec
sa femme. Le
numéro de
Frânce-Football,
paru ce matin,
consacre une lar
ge place a u
match de Colom
bes, ainsi qu’à
toutes les mani
festations qui
l’ont entouré.
Les reportages ,
échos, photos et
dessins de
France-Football
vous permettront
de tout savoir
sur
France-Belgique.
Car une chose a frappé les Belges
qui, sans s’être donné le mot, me
présentent la même objection :
Bertrand, ailier droit : « Pourquoi
jouez-vous un WM si rigide ? Vos
arrières nous suivaient jusque dans
notre camp, Thirifays et moi : cela
créait une poche où s’engouffraient
intérieur et centre avant. » Mermans,
centre avant : « Contre vous, une
fois débarrassé du center half (ar
riére central), l’avant centre a le
champ libre. » Anoul, arrière gauche:
« Quand j’avançais, la balle au pied,
sans intention bien définie, j’aper
cevais vos. défenseurs attachés à cha
cun de mes camarades : j’ai vu le
but, j’ai tiré, vous savez la suite... »
Ceci dit, les Belges reconnaissent
ta supériorité technique des Fran
çais (« nous ne sommes que des
amateurs, vous êtes des profession
nels »), mais avec la pointe de ma
lice de l’élève qui a vaincu le maître)
Carré, nouvel international dont
Henriet se montre très satisfait,
ajoute : « Nous avons pris une leçon
de football et donné une leçon
d'énergie » Ceuleers, le rempla
çant: « Vos joueurs m’ont paru fati
gués et comme saturés de football.
Si ce match de Coupe avait eu une
prolongation, nous triomphions. »
Léopold Anoul, qui occupait dans
l’équipe belge le poste d’arrière
gauche, fut l’homme du match :
son but magistral permit à son
équipe de renverser une situation
bien compromise, à la 52' minute.
Anoul, comme l’arrière central
Carré et l’inter droit Govard, joue
au F.C. Liège, club de division
d’hoitneur. Agé de 26 ans, Anoul
est « fondeur » de statuettes à Liège :
il fut sélectionné onze fois.
Or, cet arrière gauche est un
ancien Intérieur (U occupa ce poste
contre la France le l* r juin 1947),
qui joue actuellement., demi dans
son club.
Notre confrère liégeois, M. Crahay,
nous a dit à ce sujet :
« Anoul fut essayé au poste d’ar
rière dans l’équipe belge à la suite
d’un match médiocre, comme inter,
contre la Suisse. Il risque d’en rester
longtemps le titulaire, parce que le
football belge manque de bons dé
fenseurs. Dans son club, il est demi
parce que le F.C. Liège possède, en
Maes, nn excellent intérieur gauche.
— Est-11 coutumier d’exploits com
parables à celui de dimanche?
— H lui arrive fréquemment de
‘passer à l’offensive. Mais je ne lui
)ai jamais vit rénssir un pareil tir. |
-— Que penseront les Liégeois de
cet exploit?
Et le général De Folle, président
du Comité de sélection belge, qui
passe par là, ajoute son grain de
sel :
— Critiqués par certains, Anoul,
Govard et Carré ont été dimanche
parmi les meilleurs. Lear club, ac
tuellement 12* du Championnat, va
puiser, dans cette performance, des
forces nouvelles. »
BATAILLE A L’ARME BLANCHE
A
F.C.L. (XIII) ET L.O.D.
provisoirement dos à
La guerre des rugby a gagné PathléJ
(De notre envoyé spécial Marcel HAN$J
LYON
La rivalité qni dresse le Football Club
le Lyon Olympique Uni est presque aussi vieille qUî ^
Il y eut parfois des accalmies, mais aujourd'hui
semble-t-il, au plus fort de la bataille.
Belge
Double bataille d’ailleurs. Celle des couleurs et m
LOU. XV. c. FCL. XTÏI. Mll « M
Une victoire partout...
Si l’un des clubs rivaux apprend que l’adversaire j 0UM |
il retarde aussitôt le coup d’envol de son propre mati-h i
avait été prévu à 15 heures. Afin d’éviter que eon
— 4 *■ - ’ - —J-.*— u Pub J
ensuite chez le voisin.
Car 11 faut dire que le stade du LOD et celui
distants de 500 mètres, tout au plus.
Et dimanche on pouvait entendre les réactions d*
d’un terrain à l’autre.
Car les deux rencontres furent disputées à 1&
Cbmme de bien entendu.
Si* le LOU remporta un succès sportif, le Club
défaite en se disant qu’il avait obtenu un meilleur résim T
(312.000 pour les XIII, 250.000 pour les XV).
« Quand Junquas et Pomathios pourront jouer c’esu <
une quinzaine, comme on l’espère, alors notre succès sera
affirment les supporters du XV,.. " a 1
Un coup de téléphone mystérieux
Si encore les coups en douce n’étaient réservés qu’ài'o,,
Mais pendant qu’on y est, autant faire la guerre total1
La réunion d’athlétisme a ainsi permis à de nouve l
d’armes de se produire. e,!! *
Voici les faits tels qu’il m’ont été rapportés :
On avait déjà vu, à Lyon, des épreuves de course à pied I
1er à la mi-temps d’un match de rugby à XIII sans o,J
eût intervenu. q N
Mais c’était à l’époque, toute récente d’ailleurs où i,
de la Ligue Lyonnaise d’Athlétisme, M. Albout, était’memtaï
, Passé récemment au LOU, pour des raisons qui le 9
M. Albout, apprenant l’intention de son ancien club <•,.
nouveau athlètes et rugbymen XIII dans une même réuni
pressa d’attirer l’attention de la FFA sur un cas pas nouvtavj
mais que jusqu’ici on avait feint d’ignorer. Assez ennuyée i
intervenir, la FFA, puisqu’elle était contrainte de prendre -J
officiellement, fit savoir qu’elle était contre.
Cela fit du* bruit dans la ville.
\ce que,
joueurs
{ique fut
que no
U lendem
tball ne i
j cas de 1’
l'un agoni
il été il J
è (1-3). Ail
(3-3). Ft
de Fr a
pipe
A la recherche d’un autre terrain, le Club songea d’evl
stade Henri Cochet.
Mais II se souvint que oelul-ci, trop éloigné, n’ayaltj
96 entrées payantes pour un meeting auquel prenaient part#
Damitio, Valmy, Chefdhôtel, etc...
Il lui préféra finalement le stade de l’ASUL.
La presse en fut donc informée et rectifia pour la deur)^
Mais vendredi soir, vers 23 heures, un Journal lyonnais
communication téléphonique, de la part du Club, disait
qui le priait d’annoncer que la réunion aurait lieu en défit
stade des Iris. ^
« Il ne faut pas demander d’où vient cette fausse in/or
déclare-t-on au FCL avec rage.
Ce qui fait qu’en l’espace de 48 heures la réunion d'iüj
fut annoncée en quatre endroits différents.
Si vous n’appeliez pas ça de la bagarre, vous...
’ROPOS
u
sur
r ouvent e
« Vos hommes étaient TROP RE
POSES par leur stage. Le secret de
notre réussite : ne pas changer nos
joueurs d’habitudes. »
NOUVEAU TITULAIRE DU XIII DE FR;
LE POINT DE
VUE BELGE
CONTENTS DU RÉSULTAT ?
BIEN SUR, VOYONS !... MAIS
Sinibaldi remarqué
Si les Français
avaient pris
exemple sur
MERMANS !...
nous avions mieux joué l’an passé
F| ( anoe *®# , ê*qi>Sj nous ayens donné, sous la plume de notre confrère Jac
ques LECOQ, chef de la rubrique Football de « Lés Sports » de Bruxelles, le point de vue btige. Jac
ques Leeoq nou* donne aujourd’hui lé point de vue belge d’après match.
fougueux cependant — a fait d’hon
nêtes débuts. Nous sommes moins
« Contents du match nul ? »
On nous a posé souvent cette question depuis dimanche soir
Nous serions sots de faire la fine bouche et de bouder notre plaisir satisfaits de Bertrand et de Thiri-
elors que depuis 1930 nous quittions Paris en battus ! ^ ays nous comptions sur
Mais à la satisfaction toute simple qui s’attache à deux chiffres «ooo- Tto "
léi dans un palmarès, se mêle un brin de confusion : l’an dernier, battus
i Colombes, nos joueurs nous avaient
par Edmond DELFOUR
Nul mieux gu’Edmond Del-
four ne connaît à la fois le
football français et le football
beige.
Après avoir été quatre fois in
ternational, il dirige chaque
année un stage régional d’en
traîneurs et Von fait appel à
lui comme instructeur au stage
national de Reims. Il se tient,
par ailleurs, le plus près pos
sible de l’actualité du football
français, tout en entraînant
« La Gantoise », une des meil
leures équipes belges, et dans
laquelle opère V international
Chaves.
Voici Vopinion de Delfour sur
te très récent France-Belgique.
réservé plus de joies « footballisti
ques. »
Deux fois nous avons craint
le pire
Nous n’avons pas retrouvé dans
notre équipe, sauf dans des actions
individuelles d’Anoul, de Merma.ns,
ailiers.
— Nous ne sommes pas habitués
à être marqués d’aussi vrès, nous
. .. r7 , .. , . , bnt dit ccs deux joueurs qui n’a-
la eUite II faillit que nos deux demis valent pas joué. en juin contre la
pussent se dégager de leur souci dé- France.
fensif pour que Merm.ans fût en
mesure de respirer librement.
Nous restons inférieurs
en technique
Sur le plan technique pure, nous
C’est une explication sans plus.
Pour que ce soit une excuse, il fau
dra que cl’ici le 21 novembre, date
de Belgique-Hollande, Thirifays et
Bertrand s’imposent davantage.
Il est vrai que cl’ici là Lemberechts
parfois de Chaves. Henriet et Cap- n ’ avons aucune honte à confesser nous reviendra !...
oa/T-ts O i ts V,OtTP. IV, 1ATinritA Knir le* 'nlrt'Yi rfà'iri a
pens. l’intuition de jeu qui, à Paris, T, - otr <' infériorité. Sur le plan tac-
s . < .... • -, 1 r, • 1 . . TT rtc 1 Æ V-/1» s* m / o-A- A vv, „ -C . Ail Jt
le H’ juin 1947 nous avait’ consolés ti( J ue ’ notre système, moins fouillé,
de la défaite.
moins. cérébral convient au tempé-
Hier déjà, on parlait du derby
hoUando-belge. Nous le crciignov.s
toujours parce, que les Hollandais
Desorientés pendant la première T ^ nven t combattif de nos Diables ne nous ÿ ménagent pas. L’ardeur
- 7. _ __ . .. 1 , r 1 ér.f'W/ FfOÇ l sut-, ~ - — ,, _ r. _ .7
demi-heure par .les montées en ligne R °up e $.
ni » 7 _ r . _ K F. tr P '
de vos deviis, le jeu croisé de vos
excessive, mais pas méchante des
^ ^ R tre menés par deux fois par deux Belges à Cotombes: qu’est-ce donc
inters et les rabattements de vos ° ut ; s d’écart et arrachèr le match au regard de ce que nous réserve
ailiers, nos défenseurs mirent un nu ‘’< ® f° r,ce d’énergie, c’est cela qui cette corrida passionnée !..
nous plut de la part d’une équipe
belge dans laquelle Carré — trop
A la question : « Quels Français
avez-vous remarqués particuliére
ment ? » les réponses varient :
Bertrand, Carré, Meert, Chaves,
Henriet ont aimé Sinibaldi pour sa
clairvoyance, son sens du démar
quage. Plus sévère, Anoul nous dit
« Il lui manque le punch de Flavùon
ou de Mermans. » Daenen et Cop-
pens ont apprécié le jeu sobre et
efficace de Guérin, à qui Mermans
reproche sa dureté. Tous font des
éloges de Prouff -en tant... qu’avant
« Darùi pouvait-il arrêter votre
balle de la tête ? » avons-nous de
mandé à Chaves.
« Comment le dire ? Je ne sais
même pas si c’est «toi qi% ! - ai mar
qué ce troisième but, assommé par
là balle comme par un coup de poing
sur la nuque ! »
Jacques EERRAN.
Lm Belge* considèrent comme
un® victoire ce matoh nul qu’ils
viennent de réussir à Paris.
Cette performance est une viotoi-
re de ee que les Belges honorant
par-dessus tout : le courage. Mais
elle prouve aussi qu il faut désor
mais compter, en football, avec nos
amis d outre-Quiévrain.
Certes leurs joueurs ont valu di
manche par leur 5 qualités natu
relles : vitesse d’intervention, dé
tente, persévérance, goût de l’ef
fort. On a vu encore beaucoup de
jeu aérien, de longs dégagements,
certaines courses folles plus épui
santes qu’efficaoes, mais on a pu
oonstater un embryon d organisa
tion qui ne demande qu’à se déve
lopper, Parfois tout en jouant à
terne, l attaque des « Diables rou
ges » a dérouté la défense fran
çaise et sans le métier et le$ as
tuces de Marche. Guérin, Huguet
et... Darui. Mermans et Chaves eus
sent pu ajouter un ou deux buts à
l’actif de leur équipe.
Les Belges ont prograssé en tech
nique et en tactique depuis deux
saisons parce qu’ils viennent à
l’entraînement deux, voire trois fois
par semaine dans leurs clubs où
ils trouvent maintenant des entraî
neurs qualifiés. Ce travail fait dans
Chaque cellule profit» à la collec
tivité et porte ses fruits en équipé
nationale.
Un Mermans, un Thirifays, un
Coppens, un Carré ont encore be
soin de travailler Dur technique.
Mais un Anoul, un Chaves ont sou
tenu la comparaison, au cours de
•• France-Belgique, avec n’importe
lequel des joueurs français.
temps excessif à découvrir leur pla
cement. Il fallut le but quasi mira
culeux de Mermans à la 23“ minute
pour stopper l’élan.
Deux fois nous avons craint le pi
re : à cette 20 * minute où les Fran
çais menaient par 2-0 ; à la 50’ mi
nute quand ils réalisèrent 'le 3-1.
Deux fois une action individuelle
brillante — de Mermans, puis d’Anoul
■—- nous ôta 1,’oppression. Mais avouez
que les deux fois, ces deux joueurs
trouèrent votre centre de jeu d’une
façon inattendue.
La'faiblesse française à cet échelon
permit à Mermans de faire le « Grand
Monsieur », aussi bien contre Cuis
sard que contre Guérin. Or Mermans
J. LECOQ.
tre pays la meilleure représentation siques, plutôt que la densité et le
possible ? poids.
, . - Changer les joueurs ? On n’en Vous rappelez-vous la parabole
fut pratiquement sans soutien . sauf aperçoit guere qui soient supérieurs hindoue oui s’amslioue exactement
de la part, de Chaves en première aux titulaires actuels. Rien n’indi- & noh-o V-fs n M
“ ‘ ’ ‘ ‘ --- que que Seotti et Bihel. par exem- a cas J. u „
pie, auraient mieux réussi que Hon ^; n J°ur Bianma dit à la Force *
et Baratte, et qu’Alpsteg eût mérité, ? Force, n y a-t-il nen qui soit plus
avant le match de dimanche, de ! 01 ^ Q Ue • R i, l Adresse.- »
mi-temps et à peine mieux aidé par
Pourquoi Prouff porte-t-il
tant sa halle ?
Ceux-ci ont voulu faire du jeu.
Ils y sont parvenus. Surtout en pre
mière mi-temps. Et S’ils peuvent
prétendre donner des leçons de
technique et de tactique — les per
mutations n’existent pour ainsi di
re pas outre-Quiévrain — ils ne
peuvent pas pretendr» avoir donné
aux Belges un» leçon de courage.
Il* ont renoncé trop vite.
Quel dommage qu’ils n’aient pas
pris exemple sur Mermans !
En France — et je l’ai constaté
encore au cours de RC Paris-
RC Bruxelles, 0-0, samedi à
Saint-Ouen — on ne joue pas sa
balle tout de suite. On la contrôle,
on l’arrête et souvent... on la porte
trop. Si Prouff consentait à don
ner sa balle plus vite au lieu de la
porter, il épaulerait bien mieux
encore son attaque, on oublie qu’il
faut utiliser le ballon au plu; vite
Et quand les efforts ne sont pas
couronnés de suocès, on ne lutte
cius. On renonce.
Pierre Sinibaldi
chouchou de Cerdan !
Tant pis pour ceux qui le re
grettent : l’homme le plus fêté
avant-hier fut encore Marcel Cer
dan. Après son tour d’honneur, il
se cala dans un petit coin de la
tribune officielle entre deux di
rigeants dont l’un dit : « Quel
voisin trépidant !... »
A la mi-temps, entre cinquante
autographes, le champion du
monde affirme :
« Bonne partie dçs nôtres, mais
le match n'est pas gagné. . Mon
meilleur homme ? Sinibaldi ! Il
tient bien la place de Ben Barek.
Vous avez vu son adresse ? Sa
sûreté ? Et correct avec cela... »
Comme on émettait un léger
doute sur autant d’enthousias
me, Cerdan. tout au long de la
2* mi-temps, chaque fois que Si-
ni passait la balle dans les pieds
de son partenaire, se retournait
vers nous :
« Hein ! vous voyez !... »
Prudent. Marcel Cerdan quitta
le stade quelques minutes avant
la lin... Il avait feinté ses ad
mirateurs ! -
CULTIVER LA
PLUS QUE LA
FINESSE
RUDESSE
(Suite de l’article de Gabriel HANOT)
avant le match dé dimanche, de
prendre le pae sur Baillot. De même,
fallait-il sacrifier Darui et donner à
brûle-pourpoint une chance à Ibrlr
ou Rouxel ?
Jouer avec plus 'de virilité ? Evi
demment, ce serait se mettre au-
diapason de beaucoup d’autres na
tions. Mais le Français h’a pas la
résistance aux chocs tchèque, les
élans de violence autrichiens, l’ar
deur belge parfois un peu aveugle,
la décision impitoyable de l’arrière-
défense suédoise ou danoise, l’habi
leté yougoslave des coups de pied au
tendon d’Achille ou à la cheville.
Exploiter les qualités françaises ?
Voilà la vérité. Ne nous épuisons
pas. n’oublions pas ce que nous
avons appris du football au bénéfice
de je ne sais quelle dureté ou vio
lence de jeu. Du reste, ne parvien
drons-nous pas à tenir un rôle qui
n’est pas fait pour nous. La France
est une vieille nation polie par les
siècles et qui cultive plutôt la
finesse que la. rudesse. Jouons, sui
vant notre nature, suivant notre
mode de vie en société, suivant notre
conception de l’existence. Vivacité,
promptitude des réflexes ; .détente :
prestesse, agilité, légèreté, "élasticité,
délié : telles sont nos tendances phy-
: Dislocation
de l'Equipe de France
Baratte était' paru pt>ur Lille dès di
manche soir, en voiture.
Des autres joueurs titulaires et rem
plaçants du onze de France — à l’excep
tion de Seotti — sont, rendue, sur l’in
vitation des « Amis de l’équipe de Fran
ce », à un apéritif d’honneur au « Oarnl-
val » puis à un déjeuner pris dans un
restaurant des grands boulevards.
L’après-midi, nos tricolores regagnèrent
leur ville « d’attache
Promotion
de médailles d’or
Le Bureau fédéral de la F.F.F. a
attribué, à l’occasion du jubilé de
la Fédération, la médaille d’or à
MM. Robert Guérin, fondateur de
la F.T.F.A. ; Bedrignanf, vice-prcsi-
dent du Groupement; Aitscher. mem
bre du Groupement ; Henri Crevel,
chef du protocole de la F.F.F. :
Bernat. plus ancien footballeur:
Duhamel, archiviste de la F.F.F. ;
Poesi, directeur sportif de Cannes ;
Julien Darui, international.
Une présentation réussie
La présentation des footballeurs
de France avant le match France-
Belgique a été unie réussite Par
faite, Une équipe représentant cha
cune des Ligues et de nombreuses
équipes de minimes parisiens, con
duites par leur entraîneur, s’étaient
rangées sur le stade dans un ordre
rigoureux. En tout cinq cents
joueurs sur la pelouse. Puis le défi
lé s’accomplit sur la piste de Co
lombes, précédé par une musique
militaire. Ensuite venait la déléga
tion des arbitres dont la sombre
tenue contrastait avec les vives
couleur; des footballeurs.
Le défilé de ceux-ci était précédé
par Mattler. qui portait le drapeau
de la 3 F. Nous connaissons beau
coup briscards du football que cette dé
monstration a beaucoup impres
sionnés. Ce fut aussi une simple
et touchante cérémonie que celle
du fanion remis par le jfeun* Vei
nante à Charles Bêrnat. considéré
comme le plus vieux footballeur de
France.
Jean Dop/le fantaisiste marse
sera étroitement a marqué » par Duhau jusqu au coup d’envoi de Sut
(De notre envoyé spécial Roger BAS
VILL,ENEUVE-SUR-LOT. — Jêan Doib demi de mêlée du RC Marseille XIII a manqué tomte|
verse après le coup de sifflet final de la rencontre Villeneuve-Marseille. Non pas d’épuisement,
péfaction... quand il entendit son entraîneur Jean Duhau prononcer ces paroles inattendues :
— C’est bien la première fois que vous m« dites cela », put-H tout Juste articuler en r»
esprits.
Ce garçon vif et pétulant, de taille moyenne; solidement ramassé sur des Jambes longue"!
étourdi que doué. Sans doute est-ce pour cette raison que Duhau et les dirigeants marseillais
coéquipiers ont pour « Diop » ces
[nouveau stat
onnel accept
nblée génér
semble mai
dans i
lionalisme c
là mainten
^TENAIENT
jt transférai
A présen
és à leur du
belable chaqu
(pourront à
hanger de cor
lisantes les (
opose.
UN GR A
VOIE DI
Saut tro)
réserves d’indulgence que savent se
concilier les mauvais sujets quand ils
ont hon cœur.
Basque né à... Toulouse !
marque et 4*femmène sol
XIII où Dôp retrouve s«|
luziens Bichendaritz, if
Uranga.
Mais notre homme mil
Saint-Jean-de-Luz, dont mon père est
originaire. » . ...
Dop débuta comme footballeur à
l’ÀRÎN Luzien avant de devenir,
I sous la férule de l’èntraîneur Hirlart,
Ce Basquê qui ne fait rien comme finaliste du Championnat de France en place. Il manifeste le
tout le monde commença par naître junior de rugby XV, en 1943, avec le son suivante, de Jouer
à.. Toulouse le 1er mai 1924. Saint-Jean-de-Luz Olympique. nais. La licence à XV r
« Ce fut accidentel, assure-t-il, ma En 1944-45, le voici inscrit dans la pas accordée, il se tourM
mère rendait visite à ses parents ce marine marchande. Au hasard d’un Marseille XIII... où il n’U
jour-là... et je suis arrivé un peu pré- passage à Nantes, il joue une partie de faire tour à tour 1»J 1
maturément. Mais dès que j’eus cinq de rugby. XV avec l’équipe de Saint- sespoir de Duhau
a paru t
qui, craigna
«n club de
voulait limi
, transferts ;
[rétribués,
opoealt que 1
*u moins. 5C
U 1 ® Pourrait j,
[liberté. Certai
cette idée
an ®s, Sochai
nombreux «
u«n... votèrei
[Principe de la
Le» priât
rappelle les
mois, ma mère retourna avec moi à Denis. Max Rousié, spectateur, le re-
Blaise et le fou®
Il n’y eut pas une faute dans
eette présentation. Quant à Maroel
Cerdan, dont la foule réclama un
tour d’honneur, pourquoi n’a-t-on
pas songé à lui faire donner le
coup d’envoi. C’eût été d’un plus
heureux effet que oette course im
provisée en oostume du bon faiseur.
(Recueilli par Jean CORNU)
Les joueurs de l’équipe de France
portaient, dimanche, à Colombes, le
pretège-ttbia armé BARVILLE
LES BALLONS
fcPl'IERBAL
ont gagne par leurs
QUALITES SUPERIEURES
LA RENOMMEE MONDIALE
Vente exclusive dans les bonnes
Maisons d'artleles de sport
PATRICK
u: v- .■ fT _ *> r î ? j *: »* # .V„ .y*; /o
itr Chaiissnre ■ d.e Spoi-t
DE QUALITÉ
L’ANGLETERRE
ENVERRA DEUX
SELECTIONS SUR
LE CONTINENT
LONDRES. — En raison dn nombre de
demandes de pays étrangers désireux de
recevoir le onze d'Angleterre, la Fédé
ration britannique a l'intention d'envoyer
ce printemps une double sélection natio
nale sur le continent.
En mai, l’Angleterre doit jouer quatre
matches en 9 jours ; le 13 contre la
Suede à Stockholm, le 15 contre la Fin
lande à Helsinki, le 1* contre la Nor
vège à Oslo, le 20 contre la France à
Paris. Mais pour éviter une trop grande
fatigue aux principales vedettes, seuls les
matches centre la Suède et la France
seront joués par l’équip* complète. Ce
sera l'équipe B qui affrontera la Finlande,
et une équipe mixte (vedettes et équi
piers B) la Norvège.
Au rour* de ta tournée en Scandinavie,
les sélectionnes britanniques seront ins
tallés à Stockholm, qui sera leur quartier
général. Apres la rencontre avec-la Suède
ceux d’entre eux qui ne seront pas rete
nus pour celle de Paris rentreront direc
tement en Angleterre,
Les algarades « atre .
Duhau et celui qu’il »PI*
une nuance de tendres^
mulée — le « fantaisiste!
pe » pourraient être bj
« sketches » comique; f
Dop, lorsqu’il a corset®
accompli quelques ad-;
sur le terrain ne P eut .
plaisir d’aller les conte:J
dès le lendemain, à ses a—_
du pays basque... Il C *J
Marseille que pour ls
trainement du jeudi ^
pense), prodiguant am
eutions embrouillées, cwj
litaires qui ont fait l ç ;
finissent toujours
bon Duhau.
A Villeneuve, Guy
taine du SU Agenai?. G®
la rencontre, tint, lui 3 -,.
ter Dop ’ pour sa belle, i;
Rousié, également
garder le nouveau tiu«
de France chez lui 1%
mais Duhau s’y OPP 053 ; j
Jusqu’au coup d'en™ 1
France, samedi pron'- 3 ^
tera plus son enfant
semelle.
i* v Çau statut
i Juin la clu
Joueurs d
» qu’il lui
lui aile
lu ' t » P. 3 rul
J0URNAI
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PRESENTE
1ER MA
^TIF de L
39-
D'Orgeix,
termine en béante 2
BONDS ET REBONDS
DOUBLE JEU
DROLE DE MINE
tive bien connue fit déralL A VAINCRE
1er la conversation Et Fio-
L@ Bordelais Paul Maye
jouissait d' un e double na
tionalité, dimanche an Vél’
4 Hiv , pendant le» Six ..-PinnlP %
Les coureurs de vélo
dromes ont des habitudes in
connues des routiers. Par
rin, un des meilleurs élé- çamX PFP1I
monts, déclara qu’il ne jone- bAINS KEKU-...
rait pas.
Handicapée par son
a k" Marcel Hansenne a l’habi-
Heures du Tonr de France.
f 1 XlilUU j'»’* Alrtl vCl JrldJISCUUC a a iiaz/x-
* essuyer de temps sencei fatignée aussi par les tilde ,) Pf , solliciteurs d’anto-
le visage avec une festivités de l’après-midi, nr ra nhes et autres sympathi-
humule. afin d’en j-n. ... y . , • 1 ,i_
Et déjà, au quartier des
coureurs, les faiseurs de
bons mots ne l’appelaient
plus que Paul N'dye, à-peu-
près facile sur le nom dn
plstard belge bien connu.
épousseter le... revers.
Et voilà pourquoi le bril- Mais le sourire habituel du
tant routier mais maladroit TEL col PRIS... champion de France se figea
pi s tard qu’est Camellini, bientôt. Car l’admirateur en
après avoir donné tète bais- Notre collaborateur Louis question était un technicien
sée dans les reins de son Ferdinand ne croit pas en qui avait son opinion sur la
coéquipier Klabinsky, se re- l'équipe de rugby du Stade position de la question et lui
leva noir comme nn Pierrot Français. La veille du match dit à peu près :
qui aurait confondu le char- de Bagnères (0 à 0), ne pré- c , est „ np honte- Vous
bon avec la farine dit-il pas a nn dirigeant pa- n , avez p;Ig à étre fier , ravo ir
Ce qui fit dire à Dante rlsien, M. Touillaud.^un ca- battn ce panTre garçon (il
« Klabinsk.y Ara- tastrophique 0 à la.... s’agissait de l’honnête Mo-
raillait dans la mine. Mais Aussi, ne fut-h pas étonne reton qu j vaut gg” SU r
On s'en aperçut bien qnand on croirait qne c’est Camel- quand, dimanche soir, un m ) ç e fton t ton jours les
Pernac, qni avait besoin de Uni qui en 6ort... » plaisantin * U1 : mêi
LE TRAITRE
Mais derrière nn visage
toujours souriant, le Borde
lais cachait le plus sombre Gianello
tempérament de traître.
gagner tons ses sprints pour
assurer la victoire à l’équipe |_A PEAU DE L OURS
du Sud - Est, le doubla en
criant seulement : « Paul ! ».
Maye est peut-être le pis-
tard aux réflexes les plus
rapides. Oubliant qu’iî étaif
ET L'HIRONDELLE
Rien de tel qu’un repas mpnt ma i renseigné. Cet oi
s. . , , mêmes qui gagnent! »
Stade a pris 20 a 0 . »
Et lorsqu’on innocent sup- Hansenne n’étalt pas em
porter stadiste vint près de sou ffié par sa course. Mais
lui se réjouir dn match nul, jj fnt tellement « soufflé »
noire collaborateur considéra p ar ce $ propos qn’il demeura
le triomphateur apparent-- gang TO j x .
qu’il portait le maillot noh- — «-— ----
jaune-ronge, i! avoua : « Je tro, adversaire du soir, les déjeuner que le t» t a a e a
Négligeant peut-être le Mé- Ferdinand. Mais je parie un dessert !.
tiens d’apprendre que les
^ basketteurs du club de Per- perdu... »
Belges ont failli nous battre rier se réunirent samedi à Le supporter a topé Mais
à Colombe». Alors, ça a été midi pour d’amicales agapea. U n’est pa» encore passe &
Mal* U chaleur communie*» table...
plu fort que mol t »
(Recueilli par
Maurice MÀUREL)
SANS BAVURE
Sucre de Pomme 'franchit
avec son autorité habituelle
le 6' obstacle du barrage dans
le Prix du Teil qui clôturait
le Jumping d’Automne à
l’Etrier. Jean' d’Orgeix accom
pagne de magistrale façon
l’effort de son cheval qui ter
minera une nouvelle fois le
dur parcours sans faute.
Sous la pluie et !
Prix du Teil. qui etmv g
tion de la Coupe à « *
hier un vif succès, if A
geix, qui tena«it tout V*", (
remporter cette êpr« ul bir; ,(
vaincre au cours y
posait à Ouimet, ° ra Lip
M lle Orawitz. Ces cinq
terminé le premier P*t ^ i
portait seize obstacles j
D ans le barrage, a : „ I
fois de plus les neu’O^. i
te et affirmait notam» U
en franchissant ma? J
Ainsi a pris fm JL T
Jumping d’automne J 10 p,,
concurrents se re îf hrf -
d’Hiv’ à la. ml-novemwr
Résultats : Prix
d’Orgeix (Sucre ae (?} r
40" 6/10 : 2. Ouimet-un
41" 2/10 ; 3. Oraw^ f 1
1’ 4” 5/10 : 4- _ MI1 £ rti»?
il pts. 58" : 5- jtdèJ
16 pts, 38" 5/10 •
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(sans être durs ni cassants)
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DES
g 0
e bien
Hollandais, Espagnols et Argentins
s’annoncent comme
des rivaux dangereux
Pour les uns, qualités athlétiques supérieures
les autres nous éclipseront en technique pure
« Encore un match de Coupe », disait Batteux après le
match France-Belgique, sur un ton désenchanté.
Evidemment ! C’est le propre de fous les matches interna
tions. Et l’on conçoit que cela ne plaise pas beaucoup à des
Rémois. Mais un match de Coupe offre tant d’aléas qu’il est
imprudent d'en tirer des conclusions formelles. Pourtant celui-ci
a présenté des signes que nous avions notés depuis le début du
Championnat. On est donc autorisé à en tirer un enseignement
précis.
A propos des qualités athlétiques
Six mois sans match
international
ü y aura nn erenx de six mois
entre le premier match interna
tional de la saison et les suivants.
C’e«t en effet, rappelons - le, les
28 et 27 avril que seront jouées
les rencontres Hollande-France (Ams
terdam) et Ecosse-France (Glasgow)
Un mois pins tard aura lieu France-
Angleterre (22 mai) à Colombes. En
fin, France-Suisse est fixé au 4 juin
et France - Espagne au 12 (ou 19)
juin. On sait par ailleurs que des
pourparlers sont en cours avec l’Ar
gentine, qui doit venir e,n Europe
en février.
que nous avons à souffrir, en face
des uns d’une infériorité de moyens
Que nous importe d’avoir enregistré de la part de nos joueurs une
certaine supériorité technique sur leurs adversaires, si cela n’a pu se tra- athlétiques, en face des autres d’une
duire, non seulement par un avantage à la marque, mais aussi par l’as- infériorité technique. Que nous res
pect général du combat ? terait-il donc alors ? La tactique ?
Mais ice sont la technique et les
Tout professionnels que nous soyons, nous avons été éclipsés dans le qualités athlétiques qui la condi-
demalne des qualités athlétiques. Cela, en vérité, nous arrive trop sou- tionnent ! Alors, au travail I
vent. Or, les qualités athlétiques appartiennent bien à la technique du
football. Elles en sont même le fon-
Maurice PEFFERKORN.
dement et la base.
Samedi nous écrivions que la vic
toire des Français sur les Belges était
possible à condition que nous soyons
plus rapides qu’eux dans l’interven
vepe à la venue des Argentins est
un argument qui les frappe beau
coup.
Latins et superlatins
Quoi qu’il en soit, il semble que
tien et que nous ne soyons pas do- les footballeurs des Pays latins ou
minés dans le jeu de tête. Or, il superlatins soient aussi pour nous
n en a pas été ainsi. des adversaires, dangereux. No-us n’a-
Alor.s on en arrive à se demander VOns pas la prétention de croire que
quels sont les adversaires qui, sont uous. sommes supérieurs aux Argen-
vraimeht à notre portée. Seront-ils 'L me en technique proprement dite,
ceux qui, meilleurs techniciens que Pouvons-nous donc espérer les do-
nous, souffriront au contraire de en tactique et en qualité
notre supériorité relative en détente atnietique .
et en promptitude? Et l’on pense aux Helas . on craint fort que, face
footballeurs de l’Europe Centrale, aux footballeurs argentins dont le
à, cFs Tchécoslovaques que nous J' e u_est fait de finesse et d’habileté,
avons si nettement battus (4-0) à notre apparaisse bien rudimentaire.
Prague en juin dernier Mais on ,5 rie , n !n e nous autorise aujour-
n’ose pas généraliser et l’on s’arrête cl ,™,. a penser que notre condition
devant la porte des Hongrois et même athlétique sera meilleure. Car si les
des Autrichiens. Argentins sont' des, virtuoses de la
halle, c’est au prix d’un entraîne-
Hollande et Argentine ment très poussé. Certes, ils n’ai
ment pas.le choc. Ces artistes redou-
Le prochain match de l’équipe de
France est en principe contre la
Hollande, en avril prochain. D’ici là
nous pouvons avoir à réviser notre
jugement. Nous l’espérons, car le
Championnat quitte son rythme fié
vreux et va nous permettre de consi
dérer notre football sous un jour plus
favorable. Mais les Hollandais sont son accord ferme à ce sujet,
autant que les Belges des adversaires T ~
de Coupe. Et l’on connaît leur vo
lonté dans le combat.
te.nt le démarquage. Et l’on - serait
bien surpris qu’ils n’aient pas 90 mi
nutes dans les jambes !
En juin nous ■ aurons le match
France-Espagne. C’est du moins ce
que nous a affirmé le président de
la Fédération espagnole, M. Munoz
Padebro, qui vient apporter à la 3 F
La technique des Espagnols est
supérieure à, la nôtre. Leur vitesse
aussi est plus grande et sans doute
leur Jeu est-il meilleur. Mais ees foot-
rons peut-être un France-Argentine. îen^iuit'ipnr ac ^ ue ^"
Où en sont les tractations à ce su- cv^ C i eni L e P enclant deux
Avant France-Hollande nous an-
Jet ? Elles demeurent au point mort.
Nous avons eu .ces jours derniers,
mi-<.emps. Est-ce là une chance pour
nous ?
Toccasion d’interroger sur les Argen
tins M. Barassi qui revient d’Amé
rique du Sud. Il nous a déclaré que
le match Italie-Argentine demeurait
fixé en février, à Milan. Mais il lui
a semblé qu’à Buenos-Ayres 11 y avait
quelques réticences à ce sujet de
la part des clubs qui n’étaient pas
très' favorables au prêt de leurs
joueurs et qui préféreraient venir en
Europe à leur propre compte.
M. Barassi nous a dit qu’il ne lui
avait pas été inutile de plaider sa
cause. L’intérêt qu’on prend en Eu-
II ne faudrait pas qu’il soit dit
TOURBILLON...
EN QUITTANT PARIS, LES « DIABLES ROUGES » NOUS DISENT
CARRE : « Nous avons
une leçon de football
pris
et
donné une leçon d'énergie»
Les joueurs bêlges ont quitté Paris par petits groupes. Flamands
gouailleurs, le matin, en direction de Bruxelles, Malines, Anvers. Wallons
attentifs, l’après-midi, vers Liège et Charleroi. Et Henrlet, leur capitaine,
en voiture.
Avant leur départ, nous avons longuement bavardé avec les uns et
les autres. De leurs confidences, se dégage d’abord une satisfaction éton
née :
« Nous sommes heureux, niais un
peu surpris, d’avoir failli battre les
Français avec nos armes rudimen
taires, nous disait Anoul. A Bruxel
les, devant notre public, passe en
core I Nous craignions, de votre part,
plus de volonté de vaincre, plus de
« tempérament » et aussi une tac
tique supérieure. »
Un W.M. rigide
L’arrière Anoul :
un ancien intérieur qui
joue... demi au F.C. Liège
Au bal du Jubilé
de la FFF, Ju
lien Darui a ou
blié ses déboires
de France-Belgi
que en « tour
billonnant » avec
sa femme. Le
numéro de
Frânce-Football,
paru ce matin,
consacre une lar
ge place a u
match de Colom
bes, ainsi qu’à
toutes les mani
festations qui
l’ont entouré.
Les reportages ,
échos, photos et
dessins de
France-Football
vous permettront
de tout savoir
sur
France-Belgique.
Car une chose a frappé les Belges
qui, sans s’être donné le mot, me
présentent la même objection :
Bertrand, ailier droit : « Pourquoi
jouez-vous un WM si rigide ? Vos
arrières nous suivaient jusque dans
notre camp, Thirifays et moi : cela
créait une poche où s’engouffraient
intérieur et centre avant. » Mermans,
centre avant : « Contre vous, une
fois débarrassé du center half (ar
riére central), l’avant centre a le
champ libre. » Anoul, arrière gauche:
« Quand j’avançais, la balle au pied,
sans intention bien définie, j’aper
cevais vos. défenseurs attachés à cha
cun de mes camarades : j’ai vu le
but, j’ai tiré, vous savez la suite... »
Ceci dit, les Belges reconnaissent
ta supériorité technique des Fran
çais (« nous ne sommes que des
amateurs, vous êtes des profession
nels »), mais avec la pointe de ma
lice de l’élève qui a vaincu le maître)
Carré, nouvel international dont
Henriet se montre très satisfait,
ajoute : « Nous avons pris une leçon
de football et donné une leçon
d'énergie » Ceuleers, le rempla
çant: « Vos joueurs m’ont paru fati
gués et comme saturés de football.
Si ce match de Coupe avait eu une
prolongation, nous triomphions. »
Léopold Anoul, qui occupait dans
l’équipe belge le poste d’arrière
gauche, fut l’homme du match :
son but magistral permit à son
équipe de renverser une situation
bien compromise, à la 52' minute.
Anoul, comme l’arrière central
Carré et l’inter droit Govard, joue
au F.C. Liège, club de division
d’hoitneur. Agé de 26 ans, Anoul
est « fondeur » de statuettes à Liège :
il fut sélectionné onze fois.
Or, cet arrière gauche est un
ancien Intérieur (U occupa ce poste
contre la France le l* r juin 1947),
qui joue actuellement., demi dans
son club.
Notre confrère liégeois, M. Crahay,
nous a dit à ce sujet :
« Anoul fut essayé au poste d’ar
rière dans l’équipe belge à la suite
d’un match médiocre, comme inter,
contre la Suisse. Il risque d’en rester
longtemps le titulaire, parce que le
football belge manque de bons dé
fenseurs. Dans son club, il est demi
parce que le F.C. Liège possède, en
Maes, nn excellent intérieur gauche.
— Est-11 coutumier d’exploits com
parables à celui de dimanche?
— H lui arrive fréquemment de
‘passer à l’offensive. Mais je ne lui
)ai jamais vit rénssir un pareil tir. |
-— Que penseront les Liégeois de
cet exploit?
Et le général De Folle, président
du Comité de sélection belge, qui
passe par là, ajoute son grain de
sel :
— Critiqués par certains, Anoul,
Govard et Carré ont été dimanche
parmi les meilleurs. Lear club, ac
tuellement 12* du Championnat, va
puiser, dans cette performance, des
forces nouvelles. »
BATAILLE A L’ARME BLANCHE
A
F.C.L. (XIII) ET L.O.D.
provisoirement dos à
La guerre des rugby a gagné PathléJ
(De notre envoyé spécial Marcel HAN$J
LYON
La rivalité qni dresse le Football Club
le Lyon Olympique Uni est presque aussi vieille qUî ^
Il y eut parfois des accalmies, mais aujourd'hui
semble-t-il, au plus fort de la bataille.
Belge
Double bataille d’ailleurs. Celle des couleurs et m
LOU. XV. c. FCL. XTÏI. Mll « M
Une victoire partout...
Si l’un des clubs rivaux apprend que l’adversaire j 0UM |
il retarde aussitôt le coup d’envol de son propre mati-h i
avait été prévu à 15 heures. Afin d’éviter que eon
— 4 *■ - ’ - —J-.*— u Pub J
ensuite chez le voisin.
Car 11 faut dire que le stade du LOD et celui
distants de 500 mètres, tout au plus.
Et dimanche on pouvait entendre les réactions d*
d’un terrain à l’autre.
Car les deux rencontres furent disputées à 1&
Cbmme de bien entendu.
Si* le LOU remporta un succès sportif, le Club
défaite en se disant qu’il avait obtenu un meilleur résim T
(312.000 pour les XIII, 250.000 pour les XV).
« Quand Junquas et Pomathios pourront jouer c’esu <
une quinzaine, comme on l’espère, alors notre succès sera
affirment les supporters du XV,.. " a 1
Un coup de téléphone mystérieux
Si encore les coups en douce n’étaient réservés qu’ài'o,,
Mais pendant qu’on y est, autant faire la guerre total1
La réunion d’athlétisme a ainsi permis à de nouve l
d’armes de se produire. e,!! *
Voici les faits tels qu’il m’ont été rapportés :
On avait déjà vu, à Lyon, des épreuves de course à pied I
1er à la mi-temps d’un match de rugby à XIII sans o,J
eût intervenu. q N
Mais c’était à l’époque, toute récente d’ailleurs où i,
de la Ligue Lyonnaise d’Athlétisme, M. Albout, était’memtaï
, Passé récemment au LOU, pour des raisons qui le 9
M. Albout, apprenant l’intention de son ancien club <•,.
nouveau athlètes et rugbymen XIII dans une même réuni
pressa d’attirer l’attention de la FFA sur un cas pas nouvtavj
mais que jusqu’ici on avait feint d’ignorer. Assez ennuyée i
intervenir, la FFA, puisqu’elle était contrainte de prendre -J
officiellement, fit savoir qu’elle était contre.
Cela fit du* bruit dans la ville.
\ce que,
joueurs
{ique fut
que no
U lendem
tball ne i
j cas de 1’
l'un agoni
il été il J
è (1-3). Ail
(3-3). Ft
de Fr a
pipe
A la recherche d’un autre terrain, le Club songea d’evl
stade Henri Cochet.
Mais II se souvint que oelul-ci, trop éloigné, n’ayaltj
96 entrées payantes pour un meeting auquel prenaient part#
Damitio, Valmy, Chefdhôtel, etc...
Il lui préféra finalement le stade de l’ASUL.
La presse en fut donc informée et rectifia pour la deur)^
Mais vendredi soir, vers 23 heures, un Journal lyonnais
communication téléphonique, de la part du Club, disait
qui le priait d’annoncer que la réunion aurait lieu en défit
stade des Iris. ^
« Il ne faut pas demander d’où vient cette fausse in/or
déclare-t-on au FCL avec rage.
Ce qui fait qu’en l’espace de 48 heures la réunion d'iüj
fut annoncée en quatre endroits différents.
Si vous n’appeliez pas ça de la bagarre, vous...
’ROPOS
u
sur
r ouvent e
« Vos hommes étaient TROP RE
POSES par leur stage. Le secret de
notre réussite : ne pas changer nos
joueurs d’habitudes. »
NOUVEAU TITULAIRE DU XIII DE FR;
LE POINT DE
VUE BELGE
CONTENTS DU RÉSULTAT ?
BIEN SUR, VOYONS !... MAIS
Sinibaldi remarqué
Si les Français
avaient pris
exemple sur
MERMANS !...
nous avions mieux joué l’an passé
F| ( anoe *®# , ê*qi>Sj nous ayens donné, sous la plume de notre confrère Jac
ques LECOQ, chef de la rubrique Football de « Lés Sports » de Bruxelles, le point de vue btige. Jac
ques Leeoq nou* donne aujourd’hui lé point de vue belge d’après match.
fougueux cependant — a fait d’hon
nêtes débuts. Nous sommes moins
« Contents du match nul ? »
On nous a posé souvent cette question depuis dimanche soir
Nous serions sots de faire la fine bouche et de bouder notre plaisir satisfaits de Bertrand et de Thiri-
elors que depuis 1930 nous quittions Paris en battus ! ^ ays nous comptions sur
Mais à la satisfaction toute simple qui s’attache à deux chiffres «ooo- Tto "
léi dans un palmarès, se mêle un brin de confusion : l’an dernier, battus
i Colombes, nos joueurs nous avaient
par Edmond DELFOUR
Nul mieux gu’Edmond Del-
four ne connaît à la fois le
football français et le football
beige.
Après avoir été quatre fois in
ternational, il dirige chaque
année un stage régional d’en
traîneurs et Von fait appel à
lui comme instructeur au stage
national de Reims. Il se tient,
par ailleurs, le plus près pos
sible de l’actualité du football
français, tout en entraînant
« La Gantoise », une des meil
leures équipes belges, et dans
laquelle opère V international
Chaves.
Voici Vopinion de Delfour sur
te très récent France-Belgique.
réservé plus de joies « footballisti
ques. »
Deux fois nous avons craint
le pire
Nous n’avons pas retrouvé dans
notre équipe, sauf dans des actions
individuelles d’Anoul, de Merma.ns,
ailiers.
— Nous ne sommes pas habitués
à être marqués d’aussi vrès, nous
. .. r7 , .. , . , bnt dit ccs deux joueurs qui n’a-
la eUite II faillit que nos deux demis valent pas joué. en juin contre la
pussent se dégager de leur souci dé- France.
fensif pour que Merm.ans fût en
mesure de respirer librement.
Nous restons inférieurs
en technique
Sur le plan technique pure, nous
C’est une explication sans plus.
Pour que ce soit une excuse, il fau
dra que cl’ici le 21 novembre, date
de Belgique-Hollande, Thirifays et
Bertrand s’imposent davantage.
Il est vrai que cl’ici là Lemberechts
parfois de Chaves. Henriet et Cap- n ’ avons aucune honte à confesser nous reviendra !...
oa/T-ts O i ts V,OtTP. IV, 1ATinritA Knir le* 'nlrt'Yi rfà'iri a
pens. l’intuition de jeu qui, à Paris, T, - otr <' infériorité. Sur le plan tac-
s . < .... • -, 1 r, • 1 . . TT rtc 1 Æ V-/1» s* m / o-A- A vv, „ -C . Ail Jt
le H’ juin 1947 nous avait’ consolés ti( J ue ’ notre système, moins fouillé,
de la défaite.
moins. cérébral convient au tempé-
Hier déjà, on parlait du derby
hoUando-belge. Nous le crciignov.s
toujours parce, que les Hollandais
Desorientés pendant la première T ^ nven t combattif de nos Diables ne nous ÿ ménagent pas. L’ardeur
- 7. _ __ . .. 1 , r 1 ér.f'W/ FfOÇ l sut-, ~ - — ,, _ r. _ .7
demi-heure par .les montées en ligne R °up e $.
ni » 7 _ r . _ K F. tr P '
de vos deviis, le jeu croisé de vos
excessive, mais pas méchante des
^ ^ R tre menés par deux fois par deux Belges à Cotombes: qu’est-ce donc
inters et les rabattements de vos ° ut ; s d’écart et arrachèr le match au regard de ce que nous réserve
ailiers, nos défenseurs mirent un nu ‘’< ® f° r,ce d’énergie, c’est cela qui cette corrida passionnée !..
nous plut de la part d’une équipe
belge dans laquelle Carré — trop
A la question : « Quels Français
avez-vous remarqués particuliére
ment ? » les réponses varient :
Bertrand, Carré, Meert, Chaves,
Henriet ont aimé Sinibaldi pour sa
clairvoyance, son sens du démar
quage. Plus sévère, Anoul nous dit
« Il lui manque le punch de Flavùon
ou de Mermans. » Daenen et Cop-
pens ont apprécié le jeu sobre et
efficace de Guérin, à qui Mermans
reproche sa dureté. Tous font des
éloges de Prouff -en tant... qu’avant
« Darùi pouvait-il arrêter votre
balle de la tête ? » avons-nous de
mandé à Chaves.
« Comment le dire ? Je ne sais
même pas si c’est «toi qi% ! - ai mar
qué ce troisième but, assommé par
là balle comme par un coup de poing
sur la nuque ! »
Jacques EERRAN.
Lm Belge* considèrent comme
un® victoire ce matoh nul qu’ils
viennent de réussir à Paris.
Cette performance est une viotoi-
re de ee que les Belges honorant
par-dessus tout : le courage. Mais
elle prouve aussi qu il faut désor
mais compter, en football, avec nos
amis d outre-Quiévrain.
Certes leurs joueurs ont valu di
manche par leur 5 qualités natu
relles : vitesse d’intervention, dé
tente, persévérance, goût de l’ef
fort. On a vu encore beaucoup de
jeu aérien, de longs dégagements,
certaines courses folles plus épui
santes qu’efficaoes, mais on a pu
oonstater un embryon d organisa
tion qui ne demande qu’à se déve
lopper, Parfois tout en jouant à
terne, l attaque des « Diables rou
ges » a dérouté la défense fran
çaise et sans le métier et le$ as
tuces de Marche. Guérin, Huguet
et... Darui. Mermans et Chaves eus
sent pu ajouter un ou deux buts à
l’actif de leur équipe.
Les Belges ont prograssé en tech
nique et en tactique depuis deux
saisons parce qu’ils viennent à
l’entraînement deux, voire trois fois
par semaine dans leurs clubs où
ils trouvent maintenant des entraî
neurs qualifiés. Ce travail fait dans
Chaque cellule profit» à la collec
tivité et porte ses fruits en équipé
nationale.
Un Mermans, un Thirifays, un
Coppens, un Carré ont encore be
soin de travailler Dur technique.
Mais un Anoul, un Chaves ont sou
tenu la comparaison, au cours de
•• France-Belgique, avec n’importe
lequel des joueurs français.
temps excessif à découvrir leur pla
cement. Il fallut le but quasi mira
culeux de Mermans à la 23“ minute
pour stopper l’élan.
Deux fois nous avons craint le pi
re : à cette 20 * minute où les Fran
çais menaient par 2-0 ; à la 50’ mi
nute quand ils réalisèrent 'le 3-1.
Deux fois une action individuelle
brillante — de Mermans, puis d’Anoul
■—- nous ôta 1,’oppression. Mais avouez
que les deux fois, ces deux joueurs
trouèrent votre centre de jeu d’une
façon inattendue.
La'faiblesse française à cet échelon
permit à Mermans de faire le « Grand
Monsieur », aussi bien contre Cuis
sard que contre Guérin. Or Mermans
J. LECOQ.
tre pays la meilleure représentation siques, plutôt que la densité et le
possible ? poids.
, . - Changer les joueurs ? On n’en Vous rappelez-vous la parabole
fut pratiquement sans soutien . sauf aperçoit guere qui soient supérieurs hindoue oui s’amslioue exactement
de la part, de Chaves en première aux titulaires actuels. Rien n’indi- & noh-o V-fs n M
“ ‘ ’ ‘ ‘ --- que que Seotti et Bihel. par exem- a cas J. u „
pie, auraient mieux réussi que Hon ^; n J°ur Bianma dit à la Force *
et Baratte, et qu’Alpsteg eût mérité, ? Force, n y a-t-il nen qui soit plus
avant le match de dimanche, de ! 01 ^ Q Ue • R i, l Adresse.- »
mi-temps et à peine mieux aidé par
Pourquoi Prouff porte-t-il
tant sa halle ?
Ceux-ci ont voulu faire du jeu.
Ils y sont parvenus. Surtout en pre
mière mi-temps. Et S’ils peuvent
prétendre donner des leçons de
technique et de tactique — les per
mutations n’existent pour ainsi di
re pas outre-Quiévrain — ils ne
peuvent pas pretendr» avoir donné
aux Belges un» leçon de courage.
Il* ont renoncé trop vite.
Quel dommage qu’ils n’aient pas
pris exemple sur Mermans !
En France — et je l’ai constaté
encore au cours de RC Paris-
RC Bruxelles, 0-0, samedi à
Saint-Ouen — on ne joue pas sa
balle tout de suite. On la contrôle,
on l’arrête et souvent... on la porte
trop. Si Prouff consentait à don
ner sa balle plus vite au lieu de la
porter, il épaulerait bien mieux
encore son attaque, on oublie qu’il
faut utiliser le ballon au plu; vite
Et quand les efforts ne sont pas
couronnés de suocès, on ne lutte
cius. On renonce.
Pierre Sinibaldi
chouchou de Cerdan !
Tant pis pour ceux qui le re
grettent : l’homme le plus fêté
avant-hier fut encore Marcel Cer
dan. Après son tour d’honneur, il
se cala dans un petit coin de la
tribune officielle entre deux di
rigeants dont l’un dit : « Quel
voisin trépidant !... »
A la mi-temps, entre cinquante
autographes, le champion du
monde affirme :
« Bonne partie dçs nôtres, mais
le match n'est pas gagné. . Mon
meilleur homme ? Sinibaldi ! Il
tient bien la place de Ben Barek.
Vous avez vu son adresse ? Sa
sûreté ? Et correct avec cela... »
Comme on émettait un léger
doute sur autant d’enthousias
me, Cerdan. tout au long de la
2* mi-temps, chaque fois que Si-
ni passait la balle dans les pieds
de son partenaire, se retournait
vers nous :
« Hein ! vous voyez !... »
Prudent. Marcel Cerdan quitta
le stade quelques minutes avant
la lin... Il avait feinté ses ad
mirateurs ! -
CULTIVER LA
PLUS QUE LA
FINESSE
RUDESSE
(Suite de l’article de Gabriel HANOT)
avant le match dé dimanche, de
prendre le pae sur Baillot. De même,
fallait-il sacrifier Darui et donner à
brûle-pourpoint une chance à Ibrlr
ou Rouxel ?
Jouer avec plus 'de virilité ? Evi
demment, ce serait se mettre au-
diapason de beaucoup d’autres na
tions. Mais le Français h’a pas la
résistance aux chocs tchèque, les
élans de violence autrichiens, l’ar
deur belge parfois un peu aveugle,
la décision impitoyable de l’arrière-
défense suédoise ou danoise, l’habi
leté yougoslave des coups de pied au
tendon d’Achille ou à la cheville.
Exploiter les qualités françaises ?
Voilà la vérité. Ne nous épuisons
pas. n’oublions pas ce que nous
avons appris du football au bénéfice
de je ne sais quelle dureté ou vio
lence de jeu. Du reste, ne parvien
drons-nous pas à tenir un rôle qui
n’est pas fait pour nous. La France
est une vieille nation polie par les
siècles et qui cultive plutôt la
finesse que la. rudesse. Jouons, sui
vant notre nature, suivant notre
mode de vie en société, suivant notre
conception de l’existence. Vivacité,
promptitude des réflexes ; .détente :
prestesse, agilité, légèreté, "élasticité,
délié : telles sont nos tendances phy-
: Dislocation
de l'Equipe de France
Baratte était' paru pt>ur Lille dès di
manche soir, en voiture.
Des autres joueurs titulaires et rem
plaçants du onze de France — à l’excep
tion de Seotti — sont, rendue, sur l’in
vitation des « Amis de l’équipe de Fran
ce », à un apéritif d’honneur au « Oarnl-
val » puis à un déjeuner pris dans un
restaurant des grands boulevards.
L’après-midi, nos tricolores regagnèrent
leur ville « d’attache
Promotion
de médailles d’or
Le Bureau fédéral de la F.F.F. a
attribué, à l’occasion du jubilé de
la Fédération, la médaille d’or à
MM. Robert Guérin, fondateur de
la F.T.F.A. ; Bedrignanf, vice-prcsi-
dent du Groupement; Aitscher. mem
bre du Groupement ; Henri Crevel,
chef du protocole de la F.F.F. :
Bernat. plus ancien footballeur:
Duhamel, archiviste de la F.F.F. ;
Poesi, directeur sportif de Cannes ;
Julien Darui, international.
Une présentation réussie
La présentation des footballeurs
de France avant le match France-
Belgique a été unie réussite Par
faite, Une équipe représentant cha
cune des Ligues et de nombreuses
équipes de minimes parisiens, con
duites par leur entraîneur, s’étaient
rangées sur le stade dans un ordre
rigoureux. En tout cinq cents
joueurs sur la pelouse. Puis le défi
lé s’accomplit sur la piste de Co
lombes, précédé par une musique
militaire. Ensuite venait la déléga
tion des arbitres dont la sombre
tenue contrastait avec les vives
couleur; des footballeurs.
Le défilé de ceux-ci était précédé
par Mattler. qui portait le drapeau
de la 3 F. Nous connaissons beau
coup
monstration a beaucoup impres
sionnés. Ce fut aussi une simple
et touchante cérémonie que celle
du fanion remis par le jfeun* Vei
nante à Charles Bêrnat. considéré
comme le plus vieux footballeur de
France.
Jean Dop/le fantaisiste marse
sera étroitement a marqué » par Duhau jusqu au coup d’envoi de Sut
(De notre envoyé spécial Roger BAS
VILL,ENEUVE-SUR-LOT. — Jêan Doib demi de mêlée du RC Marseille XIII a manqué tomte|
verse après le coup de sifflet final de la rencontre Villeneuve-Marseille. Non pas d’épuisement,
péfaction... quand il entendit son entraîneur Jean Duhau prononcer ces paroles inattendues :
esprits.
Ce garçon vif et pétulant, de taille moyenne; solidement ramassé sur des Jambes longue"!
étourdi que doué. Sans doute est-ce pour cette raison que Duhau et les dirigeants marseillais
coéquipiers ont pour « Diop » ces
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réserves d’indulgence que savent se
concilier les mauvais sujets quand ils
ont hon cœur.
Basque né à... Toulouse !
marque et 4*femmène sol
XIII où Dôp retrouve s«|
luziens Bichendaritz, if
Uranga.
Mais notre homme mil
Saint-Jean-de-Luz, dont mon père est
originaire. » . ...
Dop débuta comme footballeur à
l’ÀRÎN Luzien avant de devenir,
I sous la férule de l’èntraîneur Hirlart,
Ce Basquê qui ne fait rien comme finaliste du Championnat de France en place. Il manifeste le
tout le monde commença par naître junior de rugby XV, en 1943, avec le son suivante, de Jouer
à.. Toulouse le 1er mai 1924. Saint-Jean-de-Luz Olympique. nais. La licence à XV r
« Ce fut accidentel, assure-t-il, ma En 1944-45, le voici inscrit dans la pas accordée, il se tourM
mère rendait visite à ses parents ce marine marchande. Au hasard d’un Marseille XIII... où il n’U
jour-là... et je suis arrivé un peu pré- passage à Nantes, il joue une partie de faire tour à tour 1»J 1
maturément. Mais dès que j’eus cinq de rugby. XV avec l’équipe de Saint- sespoir de Duhau
a paru t
qui, craigna
«n club de
voulait limi
, transferts ;
[rétribués,
opoealt que 1
*u moins. 5C
U 1 ® Pourrait j,
[liberté. Certai
cette idée
an ®s, Sochai
nombreux «
u«n... votèrei
[Principe de la
Le» priât
rappelle les
mois, ma mère retourna avec moi à Denis. Max Rousié, spectateur, le re-
Blaise et le fou®
Il n’y eut pas une faute dans
eette présentation. Quant à Maroel
Cerdan, dont la foule réclama un
tour d’honneur, pourquoi n’a-t-on
pas songé à lui faire donner le
coup d’envoi. C’eût été d’un plus
heureux effet que oette course im
provisée en oostume du bon faiseur.
(Recueilli par Jean CORNU)
Les joueurs de l’équipe de France
portaient, dimanche, à Colombes, le
pretège-ttbia armé BARVILLE
LES BALLONS
fcPl'IERBAL
ont gagne par leurs
QUALITES SUPERIEURES
LA RENOMMEE MONDIALE
Vente exclusive dans les bonnes
Maisons d'artleles de sport
PATRICK
u: v- .■ fT _ *> r î ? j *: »* # .V„ .y*; /o
itr Chaiissnre ■ d.e Spoi-t
DE QUALITÉ
L’ANGLETERRE
ENVERRA DEUX
SELECTIONS SUR
LE CONTINENT
LONDRES. — En raison dn nombre de
demandes de pays étrangers désireux de
recevoir le onze d'Angleterre, la Fédé
ration britannique a l'intention d'envoyer
ce printemps une double sélection natio
nale sur le continent.
En mai, l’Angleterre doit jouer quatre
matches en 9 jours ; le 13 contre la
Suede à Stockholm, le 15 contre la Fin
lande à Helsinki, le 1* contre la Nor
vège à Oslo, le 20 contre la France à
Paris. Mais pour éviter une trop grande
fatigue aux principales vedettes, seuls les
matches centre la Suède et la France
seront joués par l’équip* complète. Ce
sera l'équipe B qui affrontera la Finlande,
et une équipe mixte (vedettes et équi
piers B) la Norvège.
Au rour* de ta tournée en Scandinavie,
les sélectionnes britanniques seront ins
tallés à Stockholm, qui sera leur quartier
général. Apres la rencontre avec-la Suède
ceux d’entre eux qui ne seront pas rete
nus pour celle de Paris rentreront direc
tement en Angleterre,
Les algarades « atre .
Duhau et celui qu’il »PI*
une nuance de tendres^
mulée — le « fantaisiste!
pe » pourraient être bj
« sketches » comique; f
Dop, lorsqu’il a corset®
accompli quelques ad-;
sur le terrain ne P eut .
plaisir d’aller les conte:J
dès le lendemain, à ses a—_
du pays basque... Il C *J
Marseille que pour ls
trainement du jeudi ^
pense), prodiguant am
eutions embrouillées, cwj
litaires qui ont fait l ç ;
finissent toujours
bon Duhau.
A Villeneuve, Guy
taine du SU Agenai?. G®
la rencontre, tint, lui 3 -,.
ter Dop ’ pour sa belle, i;
Rousié, également
garder le nouveau tiu«
de France chez lui 1%
mais Duhau s’y OPP 053 ; j
Jusqu’au coup d'en™ 1
France, samedi pron'- 3 ^
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1er la conversation Et Fio-
L@ Bordelais Paul Maye
jouissait d' un e double na
tionalité, dimanche an Vél’
4 Hiv , pendant le» Six ..-PinnlP %
Les coureurs de vélo
dromes ont des habitudes in
connues des routiers. Par
rin, un des meilleurs élé- çamX PFP1I
monts, déclara qu’il ne jone- bAINS KEKU-...
rait pas.
Handicapée par son
a k" Marcel Hansenne a l’habi-
Heures du Tonr de France.
f 1 XlilUU j'»’* Alrtl vCl JrldJISCUUC a a iiaz/x-
* essuyer de temps sencei fatignée aussi par les tilde ,) Pf , solliciteurs d’anto-
le visage avec une festivités de l’après-midi, nr ra nhes et autres sympathi-
humule. afin d’en j-n. ... y . , • 1 ,i_
Et déjà, au quartier des
coureurs, les faiseurs de
bons mots ne l’appelaient
plus que Paul N'dye, à-peu-
près facile sur le nom dn
plstard belge bien connu.
épousseter le... revers.
Et voilà pourquoi le bril- Mais le sourire habituel du
tant routier mais maladroit TEL col PRIS... champion de France se figea
pi s tard qu’est Camellini, bientôt. Car l’admirateur en
après avoir donné tète bais- Notre collaborateur Louis question était un technicien
sée dans les reins de son Ferdinand ne croit pas en qui avait son opinion sur la
coéquipier Klabinsky, se re- l'équipe de rugby du Stade position de la question et lui
leva noir comme nn Pierrot Français. La veille du match dit à peu près :
qui aurait confondu le char- de Bagnères (0 à 0), ne pré- c , est „ np honte- Vous
bon avec la farine dit-il pas a nn dirigeant pa- n , avez p;Ig à étre fier , ravo ir
Ce qui fit dire à Dante rlsien, M. Touillaud.^un ca- battn ce panTre garçon (il
« Klabinsk.y Ara- tastrophique 0 à la.... s’agissait de l’honnête Mo-
raillait dans la mine. Mais Aussi, ne fut-h pas étonne reton qu j vaut gg” SU r
On s'en aperçut bien qnand on croirait qne c’est Camel- quand, dimanche soir, un m ) ç e fton t ton jours les
Pernac, qni avait besoin de Uni qui en 6ort... » plaisantin * U1 : mêi
LE TRAITRE
Mais derrière nn visage
toujours souriant, le Borde
lais cachait le plus sombre Gianello
tempérament de traître.
gagner tons ses sprints pour
assurer la victoire à l’équipe |_A PEAU DE L OURS
du Sud - Est, le doubla en
criant seulement : « Paul ! ».
Maye est peut-être le pis-
tard aux réflexes les plus
rapides. Oubliant qu’iî étaif
ET L'HIRONDELLE
Rien de tel qu’un repas mpnt ma i renseigné. Cet oi
s. . , , mêmes qui gagnent! »
Stade a pris 20 a 0 . »
Et lorsqu’on innocent sup- Hansenne n’étalt pas em
porter stadiste vint près de sou ffié par sa course. Mais
lui se réjouir dn match nul, jj fnt tellement « soufflé »
noire collaborateur considéra p ar ce $ propos qn’il demeura
le triomphateur apparent-- gang TO j x .
qu’il portait le maillot noh- — «-— ----
jaune-ronge, i! avoua : « Je tro, adversaire du soir, les déjeuner que le t» t a a e a
Négligeant peut-être le Mé- Ferdinand. Mais je parie un dessert !.
tiens d’apprendre que les
^ basketteurs du club de Per- perdu... »
Belges ont failli nous battre rier se réunirent samedi à Le supporter a topé Mais
à Colombe». Alors, ça a été midi pour d’amicales agapea. U n’est pa» encore passe &
Mal* U chaleur communie*» table...
plu fort que mol t »
(Recueilli par
Maurice MÀUREL)
SANS BAVURE
Sucre de Pomme 'franchit
avec son autorité habituelle
le 6' obstacle du barrage dans
le Prix du Teil qui clôturait
le Jumping d’Automne à
l’Etrier. Jean' d’Orgeix accom
pagne de magistrale façon
l’effort de son cheval qui ter
minera une nouvelle fois le
dur parcours sans faute.
Sous la pluie et !
Prix du Teil. qui etmv g
tion de la Coupe à « *
hier un vif succès, if A
geix, qui tena«it tout V*", (
remporter cette êpr« ul bir; ,(
vaincre au cours y
posait à Ouimet, ° ra Lip
M lle Orawitz. Ces cinq
terminé le premier P*t ^ i
portait seize obstacles j
D ans le barrage, a : „ I
fois de plus les neu’O^. i
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