Titre : Le Messin : organe des intérêts lorrains ["puis" journal républicain démocrate "puis" quotidien régional d'information]
Éditeur : [s.n.] (Metz)
Date d'édition : 1925-04-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32815346k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 avril 1925 23 avril 1925
Description : 1925/04/23 (A43,N111). 1925/04/23 (A43,N111).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG57 Collection numérique : BIPFPIG57
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52135308b
Source : Bibliothèques-Médiathèques de Metz, P REV 35
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2023
4,
LE MES SI N wn ranenmn ann e sasn a . sa = r r 10as2e:m72nn2.R22.22:2N.*::F2:TSFER2:*EAeFRSE 23 — 4 — 25
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AUJOURD’HUI;
JEUDI 23 AVRIL 1925
Fête à souhaiter: Saint Gaston.
Soleil: lever à 4 h. 47; coucher à 18 h. 52.
Lune: nouvelle, premier jour.
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Ciel nuageux dans la seconde partie de la journée;
pluies probables vendredi. Température un peu froide
la nuit, avec quelques petites gelées, en forte hausse le
jour, vent variable. Minimum — 0°.
EPHEMERIDES MOSELLANES
1795. — Affiche annonçant pour ce- jour l’adjudica
tion de la mise à bail, pour trois, six ou neuf années,
de la ci-devant cathédrale de Metz.
Hémorroïdes
Les personnes qui souffrent des douleurs atroces
causées par les hémorroïdes retrouveront une
sensation de bien-être et un sommeil paisible par
l'emploi de la Pommade Gadum qui leur procurera
un soulagement immédiat. Bien des souffrances
sont évitées en employant à temps la Pommade
Gadum contre l’eczéma, les boutons, dartres, gale,
éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire,
croûtes,teigne,coupures, plaies,brûlures Prix:3fr,
. A.O 11
LES MAGASINS
NE PEUVENT ÊTRE OUVERTS LE
DIMANCHE
PENDANT LA FOIRE DE MAI
Les dimanches de la foire de mai sont à considérer
comme dimanches ordinaires de l’année quant à l'ou-
verture générale des magasins.
La municipalité a fait tous ses efforts pour arriver
à une entente entre employeurs et employés, entente in-
dispensable pour permettre au Maire de prendre un
arrêté favorable au commerce messin pour ces diman
ches. Une réunion à l’Hôtel de Ville, provoquée par la
Mairie, et à laquelle assistaient employeurs et em
ployés, n’a donné, malgré une discussion de trois heu
res, aucun résultat, et rien ne permet de supposer qu’il
en sera autrement par la suite.
Il serait souhaitable que la législation française sur
le repos hebdomadaire soit introduite dans nos dépar
tements; l’Administration municipale l’a de nouveau
réclamée le 14 novembre 1924.
Il est compréhensible qu’en l'occurrence, la munici
palité ne peut être rendue responsable d’un désaccord
existant entre employeurs et employés, des plaintes jus
tifiées peuvent exister et la municipalité n’est pas qua
lifiée pour les trancher.
Metz, le 22 avril 1925.
Le Maire:
(signé) VAUTRIN.
*-
EXPULSIONS
Lise Uth, 21 ans, domiciliée à Neunkirchen
(Sarre), a été expulsée en exécution d’un arrêté
de M. le préfet de la Moselle.
— Marthe Eifler, 22 ans. Allemande, demeurant
à Neunkirchen, ayant été rencontrée par les ins
pecteurs de la Sûreté, a été dirigée sur Forbach,
et de là sur l’Allemagne.
VIOLENCES
Angèle Beck, demeurant 7, rue Vigne-St-Avold,
a porté plainte pour violences contre Paul Huez,
journalier, de passage à Metz.
MÉNAGÈRES, ATTENTION!
N’oubliez pas de voir en 5' page l’annonce de la
Grande Epicerie Jeanne d’Arc, car cela intéresse
particulièrement votre portefeuille.
L’AFFAIRE ETIENNE
La Ligue des Droits de l’Homme proteste
contre les lenteurs de Tinstruction
. (Communiqué)
Un commerçant de Metz, fournisseur de l’armée,
M. Etienne, fut l’objet d’une plainte pour escroquerie
et corruption, de la part de l’intendant général La u-
Tint. Il fut arrêté voici neuf mois, puis mis en liberté
provisoire.
L’instruction, confiée successivement à plusieurs Con
seils de guerre, puis au Tribunal de Metz, n’est pas
encore terminée., M. Etienne a vu saisir sa comptabilité;
ses clients ont été invités à ne plus traiter avec lui.
La Ligue des. Droits de l’Homme vient de protester
auprès du Ministre de la Guerre contre lés lenteurs
injustifiables de la justice militaire.
La Lirue se défend d’avoir une opinion sur le fond
de l’affaire, mais elle trouve inadmissible que pendant
9 mois. toute l’activité d'un homme puisse être para
lysée. et qu’avant d’être jugé, il soit déshonoré et
ruine.
AU KIOSQUE DE L’ESPLANADE
MUSIQUE MILITAIRE DE METZ
Programme du jeudi 23 avril 1925, de 14 h. 30 à 15 h. 30
1., Salut lointain, allegro militaire (A. Doring). —
2 huit d’Octobre, mazurka (Choquard). — 3. Menuet
(Boccherini). — 4. L’Arlésienne, solo de flûte (Bizet).
T 5. Brise de Mai, valse (G. Charles).
Le Chef de Musique,
G. CHARLES. *
CHAMBRE DES METIERS
DE LA MOSELLE
Par décision de M. le ministre des Finances, en date
du 17 mars dernier, la taxe pour frais de la Chambre
des métiers sera incorporée, à partir de l’année 1925,
dans le rôle de l’impôt sur les professions.
De ce fait, le dépôt des listes artisanales dans les
mairies ne pouvant plus avoir lieu, par suite de la
suppression de ces listes, les réclamations contre l’ins
cription ou 1 omission au rôle devront être présentées,
comme pour l’impôt. sur les professions, dans le délai
de trois. mois à partir de la publication des rôles.
.Les réductions et les décharges prononcées sur l’im-
pot professionnel entraîneront un dégrèvement d’office
de. la taxe pour frais de la Chambre des métiers.
D autre part, par analogie avec le mode de procéder
adopte pour les contributions des Chambres de com
merce, on déterminera la valeur de l’unité, non plus
sur la base des rôles de l’exercice en cours, mais sur la
base des rôles de l’exercice précédent. Ce nou
veau mode de calcul permettra d’établir des imposi
tions supplémentaires pour les artisans omis dans les
rôles primitifs, ce qui n’était pas possible jusqu’à pré
sent.
D’autre part, la Chambre des députés a adopté sans
discussion, dans sa séance du 26 mars, la proposition
de loi de M. Courtier et plusieurs de ses collègues,
tendant a la création de Chambres de métiers pour
toute la France.
Nous sommes en droit d’espérer que le Sénat, où M.
Courtier défendra lui-même sa proposition de loi, s’oc-
cupera bientôt de la question, et que lui aussi adoptera
le projet.
**
4
Coopérative des Cordonniers. — La Coopérative des
Cordonniers de Metz et environs, qui a été fondée il
y a quelque temps, tiendra sa première assemblée géné
rale, dimanche prochain 26 avril, à 14 h. 30, à l’Hôtel
des Arts et Métiers, à Metz, pour se constituer défini
tivement et établir ses statuts.
A lordre du jour figurent les points suivants:
1. "dls de bienvenue par le président; 2. Etablis-
sement u 3 statuts; 3. Avantages d’une Coopérative;
4. Liscussn et divers.
Si ia n cessité s’en fait sentir, on parlera dans les
deux langues.
Tous les patrons cordonniers de Metz Ville et de T ar
rondissement de Metz-Campagne ont un intérêt persan-
nel d’assister à cette réunion. Ils y sont tous invités
bien cordialement .
Le Président de la Chambre des Métiers
de la Moselle:
J. HASSE.
Les élections municipales à Metz
Le Préfet de la Moselle
ARRÊTE:
Article premier. — Dans la commune de Metz le
scrutin pour les élections municipales aura lieu
dans les bureaux de vote dont le siège est indiqué
ci-après ;
Section de Metz-ville,
Devant-les-Ponts et Plantières-Queuleu,
Premier et deuxième bureaux de vote: Ecole St-
Vincent, 13, rue St-Vincent;
Troisième et quatrième bureaux de vote: École
primaire supérieure, 35, rue Taison;
Cinquième et sixième bureaux de vote: Hôtel de
Ville, place d’Armes;
Septième et huitième bureaux de vote: Ecole de
la Monnaie, 8, rue de la Monnaie;.
Neuvième et dixième bureaux de vote: Ecole de
la Grève, rue de la Grève;
Devant-les-Ponts, onzième bureau: Ecole catho
lique, 99a. route de Lorry;
Plantières et Queuleu, douzième et treizième bu
reaux de vote: Ecole protestante, 12, rue des
Vosges;
Section du Sablon, quatorzième, quinzième et
seizième bureaux de vote: Ecole protestante, 20,
rue du Graouilly.
Article 2. — Les cartes électorales porteront l’in-
dication du siège du bureau de vote où l’électeur
est appelé à voter.
Article 3. —• MM. le secrétaire général et le
Maire de Metz sont chargés, chacun en Ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Metz, le 20 avril 1925.
Le Préfet:
Signé: F. MANCERON.
THEATRE MUNICIPAL
Jeudi 23 avril, à 14 h. 30. matinée scolaire extraordi
naire à prix très réduits (places de 0 fr. 50 à 3 fr. 75) :
LE TOUR DU MONDE D'UN ENFANT DE PARIS
Grande pièce d’aventures en 10 tableaux
de E. Morel
Mmes J. de Poumayrac, Lys, Cimia, Marva, Guérard,
Spiedel, Voloch.
MM. Rousseau, Lejay, Borde, Secchia, Kolly, Engel,
Maurice, etc...
Pour cette matinée, les enfants, jeunes gens et jeunes
filles, peuvent retenir leurs places en location, soit par
groupe, soit individuellement.
Les places restantes seront mises à la disposition
des grandes personnes (tarif réduit), à partir de
jeudi matin (10 h. 30).
Jeudi 23 avril, à 20 h. 30, soirée de bienfaisance à
prix réduits (places de 0 fr. 50 à 5 fr. 50), donnée
au bénéfice des victimes de Merlebach.
Dernière représentation de
LE PARADIS.
Vaudeville en trois actes de MM. Hennequin, Bilhaud
et Barré
Mmes de Poumayrac, Lys, Marva, Cimia, Desmars,
Guérard.
MM. Rousseau, Borde, Secchia, Lejay, Kolly, Mau-
rice.
La recette nette sera intégralement versée au Comité
de secours.
Samedi 25 avril, à 20 h. 30, représentation classique |
à prix réduits (places de 0 fr. 50 à 5 fr. 50) :
LE GENDRE DE MONSIEUR POIRIER
Comédie en 4 actes
de E. Augier et J. Sandeau, de l’Académie Française
*
**
Clôture de la saison: le 27 avril.
— —X— — * S
L’UNION DES INVALIDES, VEUVES,
ORPHELINS ET ASCENDANTS DE GUERRE
Section de Metz
tiendra, dimanche 26 avril 1925, à 13 heures précises,
dans la salle du Petit-Trianon, rue de Pont-à-Mousson,
à Montigny (arrêt du tramway n° 1, Jardin Botanique),
son assemblée générale, avec l’ordre du jour suivant:
1. Lecture du compte rendu de la dernière réunion;
2. Rapport sur l’activité de la section pendant l’année
1924; 3. Compte rendu financier; 4. Réélection du
Comité; 5. Rapport sur le travail des délégués de la
Fédération Nationale au Congrès des 17-19 avril 1925, à
Strasbourg; 6. Situation actuelle des victimes de la
guerre: a) Versement des pensions d’après la loi fran
çaise; b) Augmentation des pensions à patrir de jan-
vier 1925; c) Pupilles de la Nation; d) Recours au
près des tribunaux; 7. Divers.
Le Comité Central nous a promis son concours et
nous aurons le plaisir d’entendre plusieurs orateurs,
qui nous entretiendront sur tous les points très in
téressants.
Etant donné l’importance de cette assemblée, il est
dans l’intérêt de tous les membres d’y assister.
Le Comité.
CHEZ LES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX
Ce soir, l’Association des Fonctionnaires et Employés
municipaux de Metz tiendra son assemblée générale
statutaire pour désigner ses délégués au Congrès des
employés communaux d’Alsace et de Lorraine, oui
aura lieu à Sarrebourg, le 21 mai prochain. Tous les
membres sont cordialement invités à assister à cette
assemblée.
UNION DES EXPÉDITIONNAIRES
DES CHEMINS DE FER DE L’ETAT
RESEAU D’ALSACE ET DE LORRAINE
APPEL
A TOUS LES EXPÉDITIONNAIRES
(Communiqué)
Le Comité de l’Union fait appel à vous, afin que vous
nous aidiez dans l’effort que nous poursuivons actuelle
ment et qui vous intéresse directement, puisqu’il s’agit
de la suppression de l’emploi dit: expédition.
Nous vous informons qu’un projet de loi tendant à ce
but, a été déposé, le 20 janvier 1925, par M. Lucien
Voilin, député de la Seine, demandant que les expédi
tionnaires de tous les services publics de l’Etat, y
compris les chemins de fer, soient nommés employés,
répétition d’un premier projet déposé dans ce sens, en
1921, par MM. Herriot et Dariac, alors députés.
Nos démarches, effectuées tant auprès des membres
du Parlement et de la Direction, qu’auprès des diffé
rents Ministères et la Présidence du Conseil, nous per
mettent d’envisager avec certitude une amélioration très
sensible de notre situation, et même satisfaction totale.
L’Union des Expéditionnaires invite tous les collè
gues à assister à la réunion régionale, qui se tiendra,
dimanche 26 avril, à 14 h. 30, à Metz, au Café de
l’Argonne, 11, rue de Verdun (en face de l’ancienne
gare). .. -,
Ordre du jour très important.
LES BARDES DU PAYS MESSIN
fêteront le premier anniversaire de la fondation de leur
société le 2 mai prochain, à 20 h. 30, à l'Hôtel des
Mines, par un concert de musique vocale et instrumen
tale, qui sera suivi d’un bal. Selon le programme, ce
concert promet de charmer les goûts les plus suscepti
bles. Comme nous apprenons, le chœur mixte, dont la
création avait été annoncée à la fête de novembre, par
le président, M. Frisman, est effectivement constitué
et se fera entendre pour la première fois. Les membres
de la société qui n’auraient pas encore indiqué le nom
bre de cartes d’entrée qu’ils désirent, peuvent encore
le faire, chez M. Boehm, bijoutier, 4, en Fournirue.
Nous reviendrons prochainement sur le programme.
LES MARCHÉS
MORHANGE
Marché aux porcelets du 22 avril 1925. — Le marché
était bien fréquenté. 168 porcelets ont été amenés; ils
furent tous vendus. Les prix augmentent à chaque mar
ché; aujourd’hui, 60 à 140 francs la pièce. Aucune
maladie.
Prochain marché, mercredi 29 avril, à 8 heures, place
de la République, - " 1 —X.
Les Funérailles du Général Guinot
Une émotion profonde, un regret cruel, quel
que chose comme la stupeur quecause l’ex-
tinction d’un flambeau qu’on pensait voir bril
ler toujours, ce furent, semble-t-il, ces sen
timents éprouvés par une foule, qui magnifiè
rent plus encore que l’apparat de la cérémo
nie funèbre, les obsèques de l’illustre soldat
et regretté compatriote, le général de division
Guinot, commandeur de la Légion d’honneur,
président honoraire du groupe de Metz des
anciens élèves de l’École polytechnique, décé
dé dimanche dernier, à l’âge de 80 ans, dans les
circonstances que nous avons relatées.
Les obsèques du général Guinot demeure
ront dans la mémoire de ceux qui y assistè
rent, comme un souvenir émouvant.
Que, pour saluer le cercueil de cet illustre
soldat, aient afflué les amis, les admirateurs
et les curieux, il n’y avait là, rien que de très
prévu et de très normal.
Ce qui a marqué ces funérailles d’un signe
rare et leur a donné un caractère impression
nant, c’est la force et l’unanimité des senti
ments qu’on devinait dans la foule qui y assis
tait.
Dans l’assistance qui se pressait en l’église
et jusque dans le public, sur le parcours suivi
par la dépouille du général, on n’avait pas de
peine à apercevoir les indéniables témoigna
ges d’une affliction sincère.
Les obsèques de notre regretté compatriote
ont été solennelles par la ferveur discrète et
spontanée des regrets, et l’émotion patriotique
dont ces regrets étaient imprégnés.
Ge n’était pas seulement un illustre général
dont si vivement, et avec un si tendre respect,
la foule recueillie déplorait la fin, c’était un
grand Français.
Ceux qui l’avaient bien connu ou seulement
approche, savaient de combien de vertus ra
res, de mérites incomparables étaient pétris
son cœur et son génie, et se rappelleront qu’il
a toujours su réveiller en eux les chères idées
de la patrie et du courage français. En un
temps où tant de personnalités remarquables
sont incomplètes parce qu’il ne leur manque
qu’une qualité, le général Guinot possédait plus
que quiconque cette qualité supérieure, in
comparable entre toutes : la conscience.
A
Avant dix heures du matin, la levée du corps
a lieu, au domicile du général, 17, rue Fran-
chet-d'Espérey, à Montigny, par les soins du
clergé de la paroisse. De nombreuses déléga
tions patriotiques et militaires y assistent. Des
troupes rendent les honneurs à la dépouille du
commandeur do la Légion d’honneur qu’est M.
le général Guinot, puis, on remarque la pré
sence d’un grand nombre de notabilités du
monde politique et militaire, notamment M.
Manceron, préfet de la Moselle, M. Vautrin,
maire de Metz, M. Dezavelle, maire de Monti-
gny-lès-Metz, MM. le général de Lardemelle,
gouverneur militaire, les généraux Berthele-
my, Dartein, Puypeyroux, Mordrelle, Alexan
dre, de Vaulgrenant, Brion, commandant la
place, et de nombreux officiers supérieurs et
subalternes de la garnison de Metz, et d'autres
encore que nous nous excusons de ne pouvoir
citer tous.
A 10 heures, le cortège se mit en marche
dans l’ordre suivant : le clergé, le char funèbre
recouvert d’un drap tricolore et de fleurs; der
rière, déposée sur un coussin voilé de crêpe
que portait un huissier, la cravate de com
mandeur de la Légion d’honneur du défunt, M.
Jean Guinot et Mlle Marie-Thérèse Guinot, fils
et petite-fille du général, conduisant le deuil,
les membres de la famille, M. Manceron pré
fet de la Moselle, M. Vautrin, maire de Metz,
les généraux et délégations militaires, etc...
À l’église de Montigny, où avait lieu la céré
monie religieuse, un imposant service religieux
rappelle la haute situation du regretté général,
aucun apparat extérieur, aucun luxe ne parait
les obsèques du glorieux soldat, dont la vie
militaire est digne des plus fiers éloges.
M. le curé de Montigny donna, l’absoute,, et
le cercueil fut sorti sur la place de l’Eglise,
où les honneurs militaires furent rendus.
Le général Berthelemy, commandant le gé
nie du 6° corps d’armée, prononça le discours
suivant :
La mort frappe à coups redoublés, l’élite des bons
serviteurs militaires du pays qui, après une longue et
brillante carrière, sont venus, après l’armistice, comme
l'enfant revient au giron maternel, à Metz, leur ville
natale ou leur petite patrie d’adoption, pour y passer
les dernières années d’une existence bien remplie.
C’était, il y a moins de deux ans, un enfant de Metz,
un héros de la Grande Guerre, le général Putz, que
nous conduisions à sa dernière demeure et dont nous
honorions dignement la mémoire.
Aujourd’hui, c’est le général de division en retraite
Guinot, commandeur de la Légion d’honneur, qui fut
un héros de la guerre de 1870 et .ensuite, durant la
longue période de paix qui suivit, un bon ouvrier de
l’organisation de la défense nationale et de la prépara
tion à la victoire. Le général Guinot aimait beaucoup
la ville de Metz, qui fut sa première. garnison ; l’em
preinte des souvenirs que lui avait laissés le séjour qu’il
fit alors fut tellement forte, qu'après la victoire, il
avait voulu se fixer définitivement dans cette ville.
Voici, en raccourci, ce que fut la carrière de cet
officier, remarquable par sa droiture, l'intégrité de son
caractère et sa haute valeur technique. Georges-Louis
Guinot était le fils d’un fonctionnaire; il naquit, le 23
mai 1845, en Seine-et-Oise. à Bonnières.
A 20 ans, en 1865, il entrait à l’Ecole Polytechnique:
de 1867 à 1869, il est élève à l’Ecole d’application
de l’artillerie et du génie et fut ainsi de l’avant-der
nière promotion qui accomplit ses deux années à Metz.
U choisit l’arme du génie, et, le 15 janvier 1870, il est
nommé lieutenant au 1 er régiment du génie, le beau
régiment que les Messins aimaient tant et dont ils
étaient si fiers.
Peu après, la guerre éclate, le lieutenant Guinot sert
dans la compagnie du génie de la 4* D. L du 1 er C. A.
de l’armée du Rhin; à la bataille de Froeschviller, pen
dant la retraite, sa compagnie ayant été chargée par le
1er hussards prussien, il tue de sa main un sous-officier
de ce corps qui l’avait attaqué à coups de sabre; il se
distingue à la bataille de Sedan où il prépare dans le
fond de Givonne, sous une grêle de balles, des chemine
ments pour les contre-attaques, et, l’armée ayant été
rejetée dans la place, il est de ceux qui combattent
jusqu’au dernier moment.
Fait prisonnier, il quitte le camp d’Iges avec le der
nier convoi d’officiers et s’évade de la colonne, ‘e
deuxième jour de marche, près de Grand-Pré, bien
que le convoi fut étroitement gardé, les officiers pri
sonniers ayant refusé de prendre l’engagement de ne
pas chercher à s’évader. Il traverse, vêtu en paysan, les
deux armées allemandes qui se dirigeaient sur Paris,
cherche vainement à entrer lui-même dans la capi
tale, où il espérait être employé au siège, et rejoint en
fin Lyon, où se reconstituait 1" dépôt de son ancien
régiment. Quinze jours après, il repartait pour la l re
armée de la Loire (16* C. A.), à la tête d’une demi-
compagnie du génie. Il prit part au combat de Marche-
noir, à la bataille de Coulmiers, aux combats de Ville-’
pion. Lagny, etc..., jusqu’à, la bataille du Mans, où, à la
fin du quatrième jour, il fut attaqué, au cours de l'ac-
complisement, par sa demi-compagnie, d’une mission de
destruction, par un bataillon allemand, qu’il contint
trois quarts d’heure, n’abandonnant le terrain qu’après
avoir perdu la moitiéde son effectif et étant lui-
même grièvement blessé. C’est pour cette héroïque con
duite qu’il fut mis à l’ordre du jour de l’armée et dé
coré.
Le capitaine Guinot, car il avait reçu le troisième
galon, le 6 janvier 1871, avait alors 25 ans.
Détaché après la guerre en Algérie, il y demeura
deux ans; rappelé en France, il prend part aux grands
traxaux de fortifications de Paris et de Lyon.
Déjà, ses éminentes qualités d’ingénieur le font re-
marquer par le général Ferron, gouverneur de Lyon,
qui, en 1880, le prend au Ministère de la Guerre. Il y
remplit durant sept ans, avec la plus grande distinc
tion, l’emploi de chef de section ; c’est au Ministère,
en 1884, qu’il est promu chef de bataillon.
Mais c’est surtout à Verdun où il est envoyé en
suite pendant sept autres années, de 1887 à 1894, d’a
bord comme adjoint au chef du génie, puis, à partir de
1889, en qualité de chef du génie, que le commandant
Guinot se révèle comme un organisateur de premier
ordre et un grand ingénieur; il accomplit là une œuvre
magnifique.
En 1887, à son arrivée, la ville de Verdun était dé- |
pourvue de tout abri sûr, tant pour la troupe qui y
séjournait que pour la poulation civile qui devait y
rester en temps de guerre. Il en résultait une grande'
faiblesse pour la défense de la place. Le commandant
Guinot y pourvut, en créant de toutes pièces, dans la
citadelle, ce qu’on a appelé les galeries de la citadelle,
et qui, depuis peu, portent, en vertu d’une décision
ministérielle, rendue en hommage à leur créateur, le
nom de «Galeries du Général Guinot». C’était, avec
un développement de quatre kilomètres de longueur,
une série de souterrains spacieux et bien aérés, parfai
tement secs et éclairés à l'électricité; creuses sous une
énaisseur de 30 à 40 mètres de roc, ils sont -complète
ment à l’abri de tous les effets des bombardements les
plus violents qui se puissent imaginer. Ces galeries,
pourvues d’un petit chemin de fer et d'un réseau com-
plet de communications téléphoniques, aménagées en
dortoirs et cuisines, en immenses magasins à vivres et à
munitions, en manutention, moulins et boulangeries, en
usine hydroélectrique fournissant l’eau potable, et en
ateliers, constituent une véritable ville'' souterraine, où
une nombreuse population peut vivre en toute quié
tude sous les plus effroyables bombardements.
La réalisation de cette gigantesque organisation, que
le ministre, de la Guerre d’alors, M. de Freycinet, un
savant ingénieur, au jugement duquel on peut se fier,
qualifiait, après l’avoir visitée, de « 8 e merveille du
monde», fait le plus grand honneur au commandant
Guinot.
Est-il besoin d’insister sur les immenses services
qu elle a rendue au cours de la Grande Guerre, quand
Verdun devint le boulevard de la France; elle a permis
d’assurer de façon continue les ravitaillements des nom
breuses unités qui participèrent à la bataille de Ver
dun, elle a abrité des troupes, elle a fourni un excel
lent noste de commandement.
Bien d’autres travaux importants furent alors exécu
tés, parmi lesquels, nous citerons le renforcement, par
une carapace en béton, des forts de Douaumont, Vaux,
Moulainville, du Rozellier, de Marre, qui étaient cons
truits en maçonnerie, l’organisation des abris intermé-
diaires, de batteries, d'artillerie extérieures, etc., etc...,
tous ouvrages appelés à nous rendre plus tard les plus
signalés services. Et nous n’oublierons pas la création
du mess des officiers de Verdun, une œuvre que le
commandant Guinot mena à bien, en dépit des protes
tations des commerçants verdunois, et qui fut si utile
aux nombreux officiers de la garnison.
Nous pouvons donc dire en toute justice, que notre
grande place forte de l’Est lui doit beaucoup; juste
récompense de sa science et de son labeur acharné, il
était promu lieutenant-colonel en 1893.
Les grands talents qu’ils venait de déployer avaient
consacré sa renommée de grand fortificateur. Aussi, fut-
il alors choisi comme professeur de fortifications à
l'Ecole Supérieure de Guerre; il y demeura quatre ans
et y eut comme collègue celui qui, plus tard, est deve
nu le Maréchal Foch, et comme élève le Maréchal
Pétain. Le cours qu’il professa, marqué au coin du
bon sens, clair et précis, ne fut pas inférieur à ce
qu’on pouvait attendre d’un -esprit aussi hardi qu’avisé,
appuyé sur une expérience consommée. Ce fut pendant
ces années, en 1896, qu’il reçut les galons de colonel.
Successivement ,il occupa les fonctions de directeur
du génie à Lyon en 1898, de gouverneur de Maubeuge
en 1901 et 1902. Nommé général de brigade, il com
mande, de 1902 à 1906, la 32e brigade d’infanterie.
Enfin, en 1906, il recevait les étoiles de divisionnaire,
en même temps qu’il était nommé gouverneur d’Epinal.
commandement qu’il quittait, sur sa demande, deux ans
après, en octobre 1908, en pleine vigueur physique et
intellectuelle, pour jouir d’une retraite que lui avaient
bien mérité ses longs et brillants services.
Dans tous ces. postes, le général Guinot a fait preuve
d’une personnalité très marquée et s’y est distingué:
l’ardeur, l'entrain, l’esprit d’offensive, la ténacité, et
aussi la lucidité, furent ses qualités caractéristiques;
il y faut ajouter un sentiment très élevé du devoir et
des responsabilités.
S’il a eu, en 1914, la douleur de ne pouvoir servir à |
nouveau son pays, en raison de son âge, du moins a-
t-il eu la grande consolation d’avoir vu son œuvre de
Verdun résister a tous les efforts de l’immense et
puissante artillerie allemande, d’avoir vu la France
victorieuse, . et d’être rentré en vainqueur dans cette
glorieuse cité de Metz, qui était devenue sa petite
patrie et qu’il aimait tant.
Le général Guinot laisse après lui d’unanimes regrets;
il n'était pas seulement un chef éminent, un savant
ingénieur, tous ceux qui ont vécu dans son intimité
savent quel grand cœur il était, connaissent son amé
nité, .se rappellent la sûreté de son amitié.
Puissent ces regrets et aussi les témoignages de
sympathie que nous leur apportons ici, adoucir la pro
fonde douleur de. son fils et de sa petite-fille, si cruel
lement frappés. Nous faisons des vœux pour qu’ils nui
sent dans, la vie si noblement et si dignement vécue
de leur père et grand-père, un réconfort à leur immense
douleur.
A vous, mon General, au nom de l’armée, qui fut
votre grande famille, et à laquelle vous avez donné le
meilleur de vous même, au nom de l’arme du génie,
que vous avez grandement honorée, que vous avez tant
aimée, et qui conservera pieusement votre souvenir, au
nom egalement de la famille polytechnicienne dont vous
étiez le vénéré président, je vous dis: mon Général, au
revoir!
Puis, après que la troupe eut salué une
dernière fois la dépouille mortelle du général,
le cercueil fut rentré dans l’église.
A 13 heures, un fourgon des Pompes funè
bres transportait les restes du glorieux soldat
à Saint-Supplet (M.-et-M.), où avait lieu l'in-
humation.
MONTIGNY
Etat-civil du 1er au 15 avril. — Naissances. — Geor
ges-René Mellinger; Marcel-Charles-Joseph Bartholme;
Roger-Célestin Meunier; Jean-Marcel-Paul Girotto: Ma
deleine-Christine Girardin; Roland-Jean-Joseph Durm;
Maurice-Marie-Antoine Didelon; Madeleine-Melina-Ma-
ria Dorval; Joseph-Jean-Pierre Lemmer; Marie-Margue-
rite-Victorine Schweitzer.
Publications de. mariage. — Aloïs Runtz, maçon à
Montigny, et Marie Lallement, sans profession, à Lon-
geville. — Léon Loyer, soudeur au chemin de fer, è
Montigny, et Eugénie-Marie Kloster, sans profession, à
Isming. — Alfred Kieffer, clerc de notaire, à Ars-sur-
Moselle, et Marie-Joséphine-Emma Didier, sans profes
sion, à Montigny. — Emile Pc hier, employé d'hôtel, et
Yvonne Lahore, caissière d’hôtel, à Metz. — André
Noël, ferblantier, à Pagny-sur-Moselle, précédemment à
Montigny, et Suzanne-Elisabeth Hainzelin, sans profes
sion, à Pagny-sur-Moselle. — Maximin-Ernest Francou,
adjudant, et Louise-Eugénie Losch, sans profession, à
Montigny. — Auguste Staebler, ouvrier d’usine, et Ma-
rie-Léonie Jacques, sans profession, tous deux à Mon
tigny. — Joseph Bout, ouvrier aux télégraphes, à Mon-
tigny, et Marie-Albertine Muller, sans profession, à
Gros-Réderching. — Pierre-Kléber Garrigou, tailleur
C habits, à Metz-Sablon, et Rose Leinheiser, couturière,
à Montigny.
Décès. — Jeanne Kiefer, épouse Mast, 68 ans, sans
profession, 104, rue de Pont-à-Mousson. — Barbe Hitt,
veuve Courte, 82 ans, sans profession. 71. rue des Lo
ges,
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE
DE LA MOSELLE
Alors que, dans une récente séance, M. H. Ber-
nanose avait très judicieusement disserté sur « Pé-
ladan et le catholicisme», nous eûmes, le 16 avril,
le plaisir d'entendre M. Jacques Robillot, élève du
brillant virtuose de la rime qu’est M. Emile Mous-
sat. Après quelques paroles où M. Moussât exprima
en termes sensibles son regret de ne plus être Mes
sin, le maître donna la parole à l’élève.
M. Robillot fit une causerie fort agréable et
fort bien ordonnée sur « l’illusion vitale chez
Nietzsche ». Avec le plus parfait détachement, il
démonta ce mécanisme compliqué qu’est le monde
nietzschéen. M. Robillot est un jeune penseur d’un
esprit pénétrant, très vif et délié, et il ne pouvait
plus largement récompenser son maître qu’en di
sant ce qu’il a dit et de la façon dont il l’a dit.
Un sonnet de M. G.-G. Dupuy, récité par l’au
teur, nous changea un peu de tant d’abstraction
incisive et froide. Ce sonnet devait assumer le
rôle difficile de railler précisément la rime riche»
chère au poète Emile Moussât. M. Moussât para
victorieusement en disant une poésie « richissime-
ment» rimée, qui fit penser à Banville:
« Et lui, lui qui ne permit pas
Que celui qui s’abonna parte,
il marche, pensif, à grands pas,
Comme le jeune Bonaparte. »
Oui, : La Nouvelle Odyssée 2 de M. Moussat,
c’est de l’acrobatie de cette force! Ce n'est pas
impunément que l’on moque cet amant de la rime!
Ayant 'beaucoup .pensé avec l’élève, on fut dis
trait par le maître aux rimes fastueuses, et tout
le monde s’en fut, charmé de tant d'harmonieux
contrastes.
— Ce soir, à 20 h. 30 précises, en la salle des
séances de la Sous-Préfecture de Metz-Campagne,
place St-Thiébault, M. C. Geay, sous-préfet, mem
bre de l’Académie Nationale de Metz, fera une
causerie dont le titre est: « Quelques considérations
sur le roman contemporain dans ses rapports avec
les volontés d’esthétique d’après guerre. »
M. L. Beck, proviseur du Lycée de Metz, fera
des lectures appropriées.
Enfin, des poèmes seront récités avant la con
férence.
—==-
LE ^REQUIEM» DE CHERUBIN!
La Chorale de St-Maximin, renforcée par les
Chorales des jeunes filles de Woippy, Lorry, Châ-
tel, Moulins, et un orchestre de premier choix
(100 exécutants), donnera une deuxième audi
tion du célèbre « Requiem » de Cherubini, ven
dredi soir, à 20 h. 15, à la Cigogne. Les ama
teurs de musique religieuse sont invites a ce con
cert. Entrée libre. .
Une quête sera faite pour couvrir les frais de
la soirée.
CONCOURS
POUR LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
I. Prix « Montagne Burton » pour la S. D. N.
Un prix annuel de 10 livres, nommé, d'après le fonda-
teur, The Montagne Burton League of Nations Pnze,
sera accordé au meilleur mémoire sur un sujet se
rapportant à la S. D. N. .
Les concurrents doivent être membres de la reueia-
tion Universitaire Internationale pour la :. —.pour
la France, Group. Univ. pour la S. D. N., dont une
section existe en Moselle). , ,
Le mémoire doit être accompagné d un certificat de
membre, signé par le président de la section locale et
du Groupe National. ,.e
Il doit être reçu par le president de la r. u. l. a.
D. N., Barnet House, Broad Street, Oxford, avant le 1
"La longueur devra être de l’ordre de 2.000 à 5.000
mots- . • s
Les universitaires de la Moselle désirant participer a
ce concours, et non encore membres du G. U. b. — —e
pourront adhérer à la section de la Moselle de ce
groupement, en s’adressant à M. Martinetti, secrétaire
de la section, à Rosselange. ;
Sujet pour 1925: Sécurité, arbitrage, désarmement
et la génération future.
II. Prix de la F. U. I. S. D. N.
offert par le Conseil National des Femmes Françaises
Peut prendre part à ce concours, quiconque s inte
resse au sujet proposé, sans être nécessairement mem
bre du G. U. S. D. N. ‘ , ,, ,
Le prix réservé au lauréat réside dans un seiour, de
deux semaines à Genève, soit du 7 au 20 septembre,
lors de la réunion de l'assemblée de la S. D. — et des
conférences et cours quotidiens, organises par les soins
de la F. U. L S. D. N. .. ..
Le mémoire devra être reçu au siège social de la
Fédération Universitaire Internationale pour. S. D. N.,
195, rue Saint-Jacques, Paris, avant le 1er juin.
Sujet du concours: Quels sont les principaux pro
blèmes de l’organisation du travail intellectuel, (scien-
ces, lettres, arts, enseignement, culture generale) : i 1 or
mes les plus intéressantes de l'entr'aide internationale
dans les différents domaines: Quel pourrait être — rôle
d’un organisme central de coopération intellectuelle.
Pour tout renseignement sur le prix, s’adresser a Mle
Jacobson, 14, rue de la Pépinière, Paris.
La famille de feu
Monsieur Raymond BLOCH
profondément touchée par les marques
de sympathie qu’elle a reçues à l'occa-
sion de son deuil cruel, et ne pouvant
répondre individuellement, exprime sa
profonde reconnaissance et ses remer
ciements pour la part prise à son grand
malheur. 106
AVIS MORTUAIRE
Monsieur Jean-Baptiste BOULANGER;
Monsieur et Madame Auguste WATIER et kets
fille Marguerite;
Monsieur et Madame Victor ANTOINE;
Monsieur et Madame Emile GLATIGNY;
Et toute la famille
Ont la douleur de vous, faire part de la perte
cruelle qu’ils viennent d'éprouver en la personne de
Madame Jean-Baptiste BOULANGER
née Joséphine ANTOINE
leur épouse, mère, belle-mère, grand'mère, sœur,
belle-sœur, et parente, décédée à Moyeuvre-Grande
mercredi 22 avril 1925, à 8 heures du matin, dans
sa 77’ année, après une longue et douloureuse ma*
ladite, munie des Sacrements de l’Eglise;
Et vous prient d'assister au Convoi funèbre et à
la Messe d'enterrement qui auront lieu vendredi 24
du courant, à neuf heures et demie, en l’église de
Moyeuvre-Grande.
Priez Dieu pour Elle!
On se réunira à la maison mortuaire: 7, rue de
la Marne.
L'inhumation aura lieu le même jour à Ars-sur*
Moselle, à 11 heures et demie.
_==n
REMERCIEMENTS
Mademoiselle Apolline BRETENAKER et sa famille
expriment leur profonde gratitude à toutes les per*
sonnes qui ont bien voulu leur témoigner leur sym*
pathie à l’occasion du décès de 3198
M 1 " Jeanne-Marie BRETENAKER
=========== i 11111—™—MR
LE MES SI N wn ranenmn ann e sasn a . sa = r r 10as2e:m72nn2.R22.22:2N.*::F2:TSFER2:*EAeFRSE 23 — 4 — 25
se. WH wn rm Par” —
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AUJOURD’HUI;
JEUDI 23 AVRIL 1925
Fête à souhaiter: Saint Gaston.
Soleil: lever à 4 h. 47; coucher à 18 h. 52.
Lune: nouvelle, premier jour.
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Ciel nuageux dans la seconde partie de la journée;
pluies probables vendredi. Température un peu froide
la nuit, avec quelques petites gelées, en forte hausse le
jour, vent variable. Minimum — 0°.
EPHEMERIDES MOSELLANES
1795. — Affiche annonçant pour ce- jour l’adjudica
tion de la mise à bail, pour trois, six ou neuf années,
de la ci-devant cathédrale de Metz.
Hémorroïdes
Les personnes qui souffrent des douleurs atroces
causées par les hémorroïdes retrouveront une
sensation de bien-être et un sommeil paisible par
l'emploi de la Pommade Gadum qui leur procurera
un soulagement immédiat. Bien des souffrances
sont évitées en employant à temps la Pommade
Gadum contre l’eczéma, les boutons, dartres, gale,
éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire,
croûtes,teigne,coupures, plaies,brûlures Prix:3fr,
. A.O 11
LES MAGASINS
NE PEUVENT ÊTRE OUVERTS LE
DIMANCHE
PENDANT LA FOIRE DE MAI
Les dimanches de la foire de mai sont à considérer
comme dimanches ordinaires de l’année quant à l'ou-
verture générale des magasins.
La municipalité a fait tous ses efforts pour arriver
à une entente entre employeurs et employés, entente in-
dispensable pour permettre au Maire de prendre un
arrêté favorable au commerce messin pour ces diman
ches. Une réunion à l’Hôtel de Ville, provoquée par la
Mairie, et à laquelle assistaient employeurs et em
ployés, n’a donné, malgré une discussion de trois heu
res, aucun résultat, et rien ne permet de supposer qu’il
en sera autrement par la suite.
Il serait souhaitable que la législation française sur
le repos hebdomadaire soit introduite dans nos dépar
tements; l’Administration municipale l’a de nouveau
réclamée le 14 novembre 1924.
Il est compréhensible qu’en l'occurrence, la munici
palité ne peut être rendue responsable d’un désaccord
existant entre employeurs et employés, des plaintes jus
tifiées peuvent exister et la municipalité n’est pas qua
lifiée pour les trancher.
Metz, le 22 avril 1925.
Le Maire:
(signé) VAUTRIN.
*-
EXPULSIONS
Lise Uth, 21 ans, domiciliée à Neunkirchen
(Sarre), a été expulsée en exécution d’un arrêté
de M. le préfet de la Moselle.
— Marthe Eifler, 22 ans. Allemande, demeurant
à Neunkirchen, ayant été rencontrée par les ins
pecteurs de la Sûreté, a été dirigée sur Forbach,
et de là sur l’Allemagne.
VIOLENCES
Angèle Beck, demeurant 7, rue Vigne-St-Avold,
a porté plainte pour violences contre Paul Huez,
journalier, de passage à Metz.
MÉNAGÈRES, ATTENTION!
N’oubliez pas de voir en 5' page l’annonce de la
Grande Epicerie Jeanne d’Arc, car cela intéresse
particulièrement votre portefeuille.
L’AFFAIRE ETIENNE
La Ligue des Droits de l’Homme proteste
contre les lenteurs de Tinstruction
. (Communiqué)
Un commerçant de Metz, fournisseur de l’armée,
M. Etienne, fut l’objet d’une plainte pour escroquerie
et corruption, de la part de l’intendant général La u-
Tint. Il fut arrêté voici neuf mois, puis mis en liberté
provisoire.
L’instruction, confiée successivement à plusieurs Con
seils de guerre, puis au Tribunal de Metz, n’est pas
encore terminée., M. Etienne a vu saisir sa comptabilité;
ses clients ont été invités à ne plus traiter avec lui.
La Ligue des. Droits de l’Homme vient de protester
auprès du Ministre de la Guerre contre lés lenteurs
injustifiables de la justice militaire.
La Lirue se défend d’avoir une opinion sur le fond
de l’affaire, mais elle trouve inadmissible que pendant
9 mois. toute l’activité d'un homme puisse être para
lysée. et qu’avant d’être jugé, il soit déshonoré et
ruine.
AU KIOSQUE DE L’ESPLANADE
MUSIQUE MILITAIRE DE METZ
Programme du jeudi 23 avril 1925, de 14 h. 30 à 15 h. 30
1., Salut lointain, allegro militaire (A. Doring). —
2 huit d’Octobre, mazurka (Choquard). — 3. Menuet
(Boccherini). — 4. L’Arlésienne, solo de flûte (Bizet).
T 5. Brise de Mai, valse (G. Charles).
Le Chef de Musique,
G. CHARLES. *
CHAMBRE DES METIERS
DE LA MOSELLE
Par décision de M. le ministre des Finances, en date
du 17 mars dernier, la taxe pour frais de la Chambre
des métiers sera incorporée, à partir de l’année 1925,
dans le rôle de l’impôt sur les professions.
De ce fait, le dépôt des listes artisanales dans les
mairies ne pouvant plus avoir lieu, par suite de la
suppression de ces listes, les réclamations contre l’ins
cription ou 1 omission au rôle devront être présentées,
comme pour l’impôt. sur les professions, dans le délai
de trois. mois à partir de la publication des rôles.
.Les réductions et les décharges prononcées sur l’im-
pot professionnel entraîneront un dégrèvement d’office
de. la taxe pour frais de la Chambre des métiers.
D autre part, par analogie avec le mode de procéder
adopte pour les contributions des Chambres de com
merce, on déterminera la valeur de l’unité, non plus
sur la base des rôles de l’exercice en cours, mais sur la
base des rôles de l’exercice précédent. Ce nou
veau mode de calcul permettra d’établir des imposi
tions supplémentaires pour les artisans omis dans les
rôles primitifs, ce qui n’était pas possible jusqu’à pré
sent.
D’autre part, la Chambre des députés a adopté sans
discussion, dans sa séance du 26 mars, la proposition
de loi de M. Courtier et plusieurs de ses collègues,
tendant a la création de Chambres de métiers pour
toute la France.
Nous sommes en droit d’espérer que le Sénat, où M.
Courtier défendra lui-même sa proposition de loi, s’oc-
cupera bientôt de la question, et que lui aussi adoptera
le projet.
**
4
Coopérative des Cordonniers. — La Coopérative des
Cordonniers de Metz et environs, qui a été fondée il
y a quelque temps, tiendra sa première assemblée géné
rale, dimanche prochain 26 avril, à 14 h. 30, à l’Hôtel
des Arts et Métiers, à Metz, pour se constituer défini
tivement et établir ses statuts.
A lordre du jour figurent les points suivants:
1. "dls de bienvenue par le président; 2. Etablis-
sement u 3 statuts; 3. Avantages d’une Coopérative;
4. Liscussn et divers.
Si ia n cessité s’en fait sentir, on parlera dans les
deux langues.
Tous les patrons cordonniers de Metz Ville et de T ar
rondissement de Metz-Campagne ont un intérêt persan-
nel d’assister à cette réunion. Ils y sont tous invités
bien cordialement .
Le Président de la Chambre des Métiers
de la Moselle:
J. HASSE.
Les élections municipales à Metz
Le Préfet de la Moselle
ARRÊTE:
Article premier. — Dans la commune de Metz le
scrutin pour les élections municipales aura lieu
dans les bureaux de vote dont le siège est indiqué
ci-après ;
Section de Metz-ville,
Devant-les-Ponts et Plantières-Queuleu,
Premier et deuxième bureaux de vote: Ecole St-
Vincent, 13, rue St-Vincent;
Troisième et quatrième bureaux de vote: École
primaire supérieure, 35, rue Taison;
Cinquième et sixième bureaux de vote: Hôtel de
Ville, place d’Armes;
Septième et huitième bureaux de vote: Ecole de
la Monnaie, 8, rue de la Monnaie;.
Neuvième et dixième bureaux de vote: Ecole de
la Grève, rue de la Grève;
Devant-les-Ponts, onzième bureau: Ecole catho
lique, 99a. route de Lorry;
Plantières et Queuleu, douzième et treizième bu
reaux de vote: Ecole protestante, 12, rue des
Vosges;
Section du Sablon, quatorzième, quinzième et
seizième bureaux de vote: Ecole protestante, 20,
rue du Graouilly.
Article 2. — Les cartes électorales porteront l’in-
dication du siège du bureau de vote où l’électeur
est appelé à voter.
Article 3. —• MM. le secrétaire général et le
Maire de Metz sont chargés, chacun en Ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Metz, le 20 avril 1925.
Le Préfet:
Signé: F. MANCERON.
THEATRE MUNICIPAL
Jeudi 23 avril, à 14 h. 30. matinée scolaire extraordi
naire à prix très réduits (places de 0 fr. 50 à 3 fr. 75) :
LE TOUR DU MONDE D'UN ENFANT DE PARIS
Grande pièce d’aventures en 10 tableaux
de E. Morel
Mmes J. de Poumayrac, Lys, Cimia, Marva, Guérard,
Spiedel, Voloch.
MM. Rousseau, Lejay, Borde, Secchia, Kolly, Engel,
Maurice, etc...
Pour cette matinée, les enfants, jeunes gens et jeunes
filles, peuvent retenir leurs places en location, soit par
groupe, soit individuellement.
Les places restantes seront mises à la disposition
des grandes personnes (tarif réduit), à partir de
jeudi matin (10 h. 30).
Jeudi 23 avril, à 20 h. 30, soirée de bienfaisance à
prix réduits (places de 0 fr. 50 à 5 fr. 50), donnée
au bénéfice des victimes de Merlebach.
Dernière représentation de
LE PARADIS.
Vaudeville en trois actes de MM. Hennequin, Bilhaud
et Barré
Mmes de Poumayrac, Lys, Marva, Cimia, Desmars,
Guérard.
MM. Rousseau, Borde, Secchia, Lejay, Kolly, Mau-
rice.
La recette nette sera intégralement versée au Comité
de secours.
Samedi 25 avril, à 20 h. 30, représentation classique |
à prix réduits (places de 0 fr. 50 à 5 fr. 50) :
LE GENDRE DE MONSIEUR POIRIER
Comédie en 4 actes
de E. Augier et J. Sandeau, de l’Académie Française
*
**
Clôture de la saison: le 27 avril.
— —X— — * S
L’UNION DES INVALIDES, VEUVES,
ORPHELINS ET ASCENDANTS DE GUERRE
Section de Metz
tiendra, dimanche 26 avril 1925, à 13 heures précises,
dans la salle du Petit-Trianon, rue de Pont-à-Mousson,
à Montigny (arrêt du tramway n° 1, Jardin Botanique),
son assemblée générale, avec l’ordre du jour suivant:
1. Lecture du compte rendu de la dernière réunion;
2. Rapport sur l’activité de la section pendant l’année
1924; 3. Compte rendu financier; 4. Réélection du
Comité; 5. Rapport sur le travail des délégués de la
Fédération Nationale au Congrès des 17-19 avril 1925, à
Strasbourg; 6. Situation actuelle des victimes de la
guerre: a) Versement des pensions d’après la loi fran
çaise; b) Augmentation des pensions à patrir de jan-
vier 1925; c) Pupilles de la Nation; d) Recours au
près des tribunaux; 7. Divers.
Le Comité Central nous a promis son concours et
nous aurons le plaisir d’entendre plusieurs orateurs,
qui nous entretiendront sur tous les points très in
téressants.
Etant donné l’importance de cette assemblée, il est
dans l’intérêt de tous les membres d’y assister.
Le Comité.
CHEZ LES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX
Ce soir, l’Association des Fonctionnaires et Employés
municipaux de Metz tiendra son assemblée générale
statutaire pour désigner ses délégués au Congrès des
employés communaux d’Alsace et de Lorraine, oui
aura lieu à Sarrebourg, le 21 mai prochain. Tous les
membres sont cordialement invités à assister à cette
assemblée.
UNION DES EXPÉDITIONNAIRES
DES CHEMINS DE FER DE L’ETAT
RESEAU D’ALSACE ET DE LORRAINE
APPEL
A TOUS LES EXPÉDITIONNAIRES
(Communiqué)
Le Comité de l’Union fait appel à vous, afin que vous
nous aidiez dans l’effort que nous poursuivons actuelle
ment et qui vous intéresse directement, puisqu’il s’agit
de la suppression de l’emploi dit: expédition.
Nous vous informons qu’un projet de loi tendant à ce
but, a été déposé, le 20 janvier 1925, par M. Lucien
Voilin, député de la Seine, demandant que les expédi
tionnaires de tous les services publics de l’Etat, y
compris les chemins de fer, soient nommés employés,
répétition d’un premier projet déposé dans ce sens, en
1921, par MM. Herriot et Dariac, alors députés.
Nos démarches, effectuées tant auprès des membres
du Parlement et de la Direction, qu’auprès des diffé
rents Ministères et la Présidence du Conseil, nous per
mettent d’envisager avec certitude une amélioration très
sensible de notre situation, et même satisfaction totale.
L’Union des Expéditionnaires invite tous les collè
gues à assister à la réunion régionale, qui se tiendra,
dimanche 26 avril, à 14 h. 30, à Metz, au Café de
l’Argonne, 11, rue de Verdun (en face de l’ancienne
gare). .. -,
Ordre du jour très important.
LES BARDES DU PAYS MESSIN
fêteront le premier anniversaire de la fondation de leur
société le 2 mai prochain, à 20 h. 30, à l'Hôtel des
Mines, par un concert de musique vocale et instrumen
tale, qui sera suivi d’un bal. Selon le programme, ce
concert promet de charmer les goûts les plus suscepti
bles. Comme nous apprenons, le chœur mixte, dont la
création avait été annoncée à la fête de novembre, par
le président, M. Frisman, est effectivement constitué
et se fera entendre pour la première fois. Les membres
de la société qui n’auraient pas encore indiqué le nom
bre de cartes d’entrée qu’ils désirent, peuvent encore
le faire, chez M. Boehm, bijoutier, 4, en Fournirue.
Nous reviendrons prochainement sur le programme.
LES MARCHÉS
MORHANGE
Marché aux porcelets du 22 avril 1925. — Le marché
était bien fréquenté. 168 porcelets ont été amenés; ils
furent tous vendus. Les prix augmentent à chaque mar
ché; aujourd’hui, 60 à 140 francs la pièce. Aucune
maladie.
Prochain marché, mercredi 29 avril, à 8 heures, place
de la République, - " 1 —X.
Les Funérailles du Général Guinot
Une émotion profonde, un regret cruel, quel
que chose comme la stupeur quecause l’ex-
tinction d’un flambeau qu’on pensait voir bril
ler toujours, ce furent, semble-t-il, ces sen
timents éprouvés par une foule, qui magnifiè
rent plus encore que l’apparat de la cérémo
nie funèbre, les obsèques de l’illustre soldat
et regretté compatriote, le général de division
Guinot, commandeur de la Légion d’honneur,
président honoraire du groupe de Metz des
anciens élèves de l’École polytechnique, décé
dé dimanche dernier, à l’âge de 80 ans, dans les
circonstances que nous avons relatées.
Les obsèques du général Guinot demeure
ront dans la mémoire de ceux qui y assistè
rent, comme un souvenir émouvant.
Que, pour saluer le cercueil de cet illustre
soldat, aient afflué les amis, les admirateurs
et les curieux, il n’y avait là, rien que de très
prévu et de très normal.
Ce qui a marqué ces funérailles d’un signe
rare et leur a donné un caractère impression
nant, c’est la force et l’unanimité des senti
ments qu’on devinait dans la foule qui y assis
tait.
Dans l’assistance qui se pressait en l’église
et jusque dans le public, sur le parcours suivi
par la dépouille du général, on n’avait pas de
peine à apercevoir les indéniables témoigna
ges d’une affliction sincère.
Les obsèques de notre regretté compatriote
ont été solennelles par la ferveur discrète et
spontanée des regrets, et l’émotion patriotique
dont ces regrets étaient imprégnés.
Ge n’était pas seulement un illustre général
dont si vivement, et avec un si tendre respect,
la foule recueillie déplorait la fin, c’était un
grand Français.
Ceux qui l’avaient bien connu ou seulement
approche, savaient de combien de vertus ra
res, de mérites incomparables étaient pétris
son cœur et son génie, et se rappelleront qu’il
a toujours su réveiller en eux les chères idées
de la patrie et du courage français. En un
temps où tant de personnalités remarquables
sont incomplètes parce qu’il ne leur manque
qu’une qualité, le général Guinot possédait plus
que quiconque cette qualité supérieure, in
comparable entre toutes : la conscience.
A
Avant dix heures du matin, la levée du corps
a lieu, au domicile du général, 17, rue Fran-
chet-d'Espérey, à Montigny, par les soins du
clergé de la paroisse. De nombreuses déléga
tions patriotiques et militaires y assistent. Des
troupes rendent les honneurs à la dépouille du
commandeur do la Légion d’honneur qu’est M.
le général Guinot, puis, on remarque la pré
sence d’un grand nombre de notabilités du
monde politique et militaire, notamment M.
Manceron, préfet de la Moselle, M. Vautrin,
maire de Metz, M. Dezavelle, maire de Monti-
gny-lès-Metz, MM. le général de Lardemelle,
gouverneur militaire, les généraux Berthele-
my, Dartein, Puypeyroux, Mordrelle, Alexan
dre, de Vaulgrenant, Brion, commandant la
place, et de nombreux officiers supérieurs et
subalternes de la garnison de Metz, et d'autres
encore que nous nous excusons de ne pouvoir
citer tous.
A 10 heures, le cortège se mit en marche
dans l’ordre suivant : le clergé, le char funèbre
recouvert d’un drap tricolore et de fleurs; der
rière, déposée sur un coussin voilé de crêpe
que portait un huissier, la cravate de com
mandeur de la Légion d’honneur du défunt, M.
Jean Guinot et Mlle Marie-Thérèse Guinot, fils
et petite-fille du général, conduisant le deuil,
les membres de la famille, M. Manceron pré
fet de la Moselle, M. Vautrin, maire de Metz,
les généraux et délégations militaires, etc...
À l’église de Montigny, où avait lieu la céré
monie religieuse, un imposant service religieux
rappelle la haute situation du regretté général,
aucun apparat extérieur, aucun luxe ne parait
les obsèques du glorieux soldat, dont la vie
militaire est digne des plus fiers éloges.
M. le curé de Montigny donna, l’absoute,, et
le cercueil fut sorti sur la place de l’Eglise,
où les honneurs militaires furent rendus.
Le général Berthelemy, commandant le gé
nie du 6° corps d’armée, prononça le discours
suivant :
La mort frappe à coups redoublés, l’élite des bons
serviteurs militaires du pays qui, après une longue et
brillante carrière, sont venus, après l’armistice, comme
l'enfant revient au giron maternel, à Metz, leur ville
natale ou leur petite patrie d’adoption, pour y passer
les dernières années d’une existence bien remplie.
C’était, il y a moins de deux ans, un enfant de Metz,
un héros de la Grande Guerre, le général Putz, que
nous conduisions à sa dernière demeure et dont nous
honorions dignement la mémoire.
Aujourd’hui, c’est le général de division en retraite
Guinot, commandeur de la Légion d’honneur, qui fut
un héros de la guerre de 1870 et .ensuite, durant la
longue période de paix qui suivit, un bon ouvrier de
l’organisation de la défense nationale et de la prépara
tion à la victoire. Le général Guinot aimait beaucoup
la ville de Metz, qui fut sa première. garnison ; l’em
preinte des souvenirs que lui avait laissés le séjour qu’il
fit alors fut tellement forte, qu'après la victoire, il
avait voulu se fixer définitivement dans cette ville.
Voici, en raccourci, ce que fut la carrière de cet
officier, remarquable par sa droiture, l'intégrité de son
caractère et sa haute valeur technique. Georges-Louis
Guinot était le fils d’un fonctionnaire; il naquit, le 23
mai 1845, en Seine-et-Oise. à Bonnières.
A 20 ans, en 1865, il entrait à l’Ecole Polytechnique:
de 1867 à 1869, il est élève à l’Ecole d’application
de l’artillerie et du génie et fut ainsi de l’avant-der
nière promotion qui accomplit ses deux années à Metz.
U choisit l’arme du génie, et, le 15 janvier 1870, il est
nommé lieutenant au 1 er régiment du génie, le beau
régiment que les Messins aimaient tant et dont ils
étaient si fiers.
Peu après, la guerre éclate, le lieutenant Guinot sert
dans la compagnie du génie de la 4* D. L du 1 er C. A.
de l’armée du Rhin; à la bataille de Froeschviller, pen
dant la retraite, sa compagnie ayant été chargée par le
1er hussards prussien, il tue de sa main un sous-officier
de ce corps qui l’avait attaqué à coups de sabre; il se
distingue à la bataille de Sedan où il prépare dans le
fond de Givonne, sous une grêle de balles, des chemine
ments pour les contre-attaques, et, l’armée ayant été
rejetée dans la place, il est de ceux qui combattent
jusqu’au dernier moment.
Fait prisonnier, il quitte le camp d’Iges avec le der
nier convoi d’officiers et s’évade de la colonne, ‘e
deuxième jour de marche, près de Grand-Pré, bien
que le convoi fut étroitement gardé, les officiers pri
sonniers ayant refusé de prendre l’engagement de ne
pas chercher à s’évader. Il traverse, vêtu en paysan, les
deux armées allemandes qui se dirigeaient sur Paris,
cherche vainement à entrer lui-même dans la capi
tale, où il espérait être employé au siège, et rejoint en
fin Lyon, où se reconstituait 1" dépôt de son ancien
régiment. Quinze jours après, il repartait pour la l re
armée de la Loire (16* C. A.), à la tête d’une demi-
compagnie du génie. Il prit part au combat de Marche-
noir, à la bataille de Coulmiers, aux combats de Ville-’
pion. Lagny, etc..., jusqu’à, la bataille du Mans, où, à la
fin du quatrième jour, il fut attaqué, au cours de l'ac-
complisement, par sa demi-compagnie, d’une mission de
destruction, par un bataillon allemand, qu’il contint
trois quarts d’heure, n’abandonnant le terrain qu’après
avoir perdu la moitiéde son effectif et étant lui-
même grièvement blessé. C’est pour cette héroïque con
duite qu’il fut mis à l’ordre du jour de l’armée et dé
coré.
Le capitaine Guinot, car il avait reçu le troisième
galon, le 6 janvier 1871, avait alors 25 ans.
Détaché après la guerre en Algérie, il y demeura
deux ans; rappelé en France, il prend part aux grands
traxaux de fortifications de Paris et de Lyon.
Déjà, ses éminentes qualités d’ingénieur le font re-
marquer par le général Ferron, gouverneur de Lyon,
qui, en 1880, le prend au Ministère de la Guerre. Il y
remplit durant sept ans, avec la plus grande distinc
tion, l’emploi de chef de section ; c’est au Ministère,
en 1884, qu’il est promu chef de bataillon.
Mais c’est surtout à Verdun où il est envoyé en
suite pendant sept autres années, de 1887 à 1894, d’a
bord comme adjoint au chef du génie, puis, à partir de
1889, en qualité de chef du génie, que le commandant
Guinot se révèle comme un organisateur de premier
ordre et un grand ingénieur; il accomplit là une œuvre
magnifique.
En 1887, à son arrivée, la ville de Verdun était dé- |
pourvue de tout abri sûr, tant pour la troupe qui y
séjournait que pour la poulation civile qui devait y
rester en temps de guerre. Il en résultait une grande'
faiblesse pour la défense de la place. Le commandant
Guinot y pourvut, en créant de toutes pièces, dans la
citadelle, ce qu’on a appelé les galeries de la citadelle,
et qui, depuis peu, portent, en vertu d’une décision
ministérielle, rendue en hommage à leur créateur, le
nom de «Galeries du Général Guinot». C’était, avec
un développement de quatre kilomètres de longueur,
une série de souterrains spacieux et bien aérés, parfai
tement secs et éclairés à l'électricité; creuses sous une
énaisseur de 30 à 40 mètres de roc, ils sont -complète
ment à l’abri de tous les effets des bombardements les
plus violents qui se puissent imaginer. Ces galeries,
pourvues d’un petit chemin de fer et d'un réseau com-
plet de communications téléphoniques, aménagées en
dortoirs et cuisines, en immenses magasins à vivres et à
munitions, en manutention, moulins et boulangeries, en
usine hydroélectrique fournissant l’eau potable, et en
ateliers, constituent une véritable ville'' souterraine, où
une nombreuse population peut vivre en toute quié
tude sous les plus effroyables bombardements.
La réalisation de cette gigantesque organisation, que
le ministre, de la Guerre d’alors, M. de Freycinet, un
savant ingénieur, au jugement duquel on peut se fier,
qualifiait, après l’avoir visitée, de « 8 e merveille du
monde», fait le plus grand honneur au commandant
Guinot.
Est-il besoin d’insister sur les immenses services
qu elle a rendue au cours de la Grande Guerre, quand
Verdun devint le boulevard de la France; elle a permis
d’assurer de façon continue les ravitaillements des nom
breuses unités qui participèrent à la bataille de Ver
dun, elle a abrité des troupes, elle a fourni un excel
lent noste de commandement.
Bien d’autres travaux importants furent alors exécu
tés, parmi lesquels, nous citerons le renforcement, par
une carapace en béton, des forts de Douaumont, Vaux,
Moulainville, du Rozellier, de Marre, qui étaient cons
truits en maçonnerie, l’organisation des abris intermé-
diaires, de batteries, d'artillerie extérieures, etc., etc...,
tous ouvrages appelés à nous rendre plus tard les plus
signalés services. Et nous n’oublierons pas la création
du mess des officiers de Verdun, une œuvre que le
commandant Guinot mena à bien, en dépit des protes
tations des commerçants verdunois, et qui fut si utile
aux nombreux officiers de la garnison.
Nous pouvons donc dire en toute justice, que notre
grande place forte de l’Est lui doit beaucoup; juste
récompense de sa science et de son labeur acharné, il
était promu lieutenant-colonel en 1893.
Les grands talents qu’ils venait de déployer avaient
consacré sa renommée de grand fortificateur. Aussi, fut-
il alors choisi comme professeur de fortifications à
l'Ecole Supérieure de Guerre; il y demeura quatre ans
et y eut comme collègue celui qui, plus tard, est deve
nu le Maréchal Foch, et comme élève le Maréchal
Pétain. Le cours qu’il professa, marqué au coin du
bon sens, clair et précis, ne fut pas inférieur à ce
qu’on pouvait attendre d’un -esprit aussi hardi qu’avisé,
appuyé sur une expérience consommée. Ce fut pendant
ces années, en 1896, qu’il reçut les galons de colonel.
Successivement ,il occupa les fonctions de directeur
du génie à Lyon en 1898, de gouverneur de Maubeuge
en 1901 et 1902. Nommé général de brigade, il com
mande, de 1902 à 1906, la 32e brigade d’infanterie.
Enfin, en 1906, il recevait les étoiles de divisionnaire,
en même temps qu’il était nommé gouverneur d’Epinal.
commandement qu’il quittait, sur sa demande, deux ans
après, en octobre 1908, en pleine vigueur physique et
intellectuelle, pour jouir d’une retraite que lui avaient
bien mérité ses longs et brillants services.
Dans tous ces. postes, le général Guinot a fait preuve
d’une personnalité très marquée et s’y est distingué:
l’ardeur, l'entrain, l’esprit d’offensive, la ténacité, et
aussi la lucidité, furent ses qualités caractéristiques;
il y faut ajouter un sentiment très élevé du devoir et
des responsabilités.
S’il a eu, en 1914, la douleur de ne pouvoir servir à |
nouveau son pays, en raison de son âge, du moins a-
t-il eu la grande consolation d’avoir vu son œuvre de
Verdun résister a tous les efforts de l’immense et
puissante artillerie allemande, d’avoir vu la France
victorieuse, . et d’être rentré en vainqueur dans cette
glorieuse cité de Metz, qui était devenue sa petite
patrie et qu’il aimait tant.
Le général Guinot laisse après lui d’unanimes regrets;
il n'était pas seulement un chef éminent, un savant
ingénieur, tous ceux qui ont vécu dans son intimité
savent quel grand cœur il était, connaissent son amé
nité, .se rappellent la sûreté de son amitié.
Puissent ces regrets et aussi les témoignages de
sympathie que nous leur apportons ici, adoucir la pro
fonde douleur de. son fils et de sa petite-fille, si cruel
lement frappés. Nous faisons des vœux pour qu’ils nui
sent dans, la vie si noblement et si dignement vécue
de leur père et grand-père, un réconfort à leur immense
douleur.
A vous, mon General, au nom de l’armée, qui fut
votre grande famille, et à laquelle vous avez donné le
meilleur de vous même, au nom de l’arme du génie,
que vous avez grandement honorée, que vous avez tant
aimée, et qui conservera pieusement votre souvenir, au
nom egalement de la famille polytechnicienne dont vous
étiez le vénéré président, je vous dis: mon Général, au
revoir!
Puis, après que la troupe eut salué une
dernière fois la dépouille mortelle du général,
le cercueil fut rentré dans l’église.
A 13 heures, un fourgon des Pompes funè
bres transportait les restes du glorieux soldat
à Saint-Supplet (M.-et-M.), où avait lieu l'in-
humation.
MONTIGNY
Etat-civil du 1er au 15 avril. — Naissances. — Geor
ges-René Mellinger; Marcel-Charles-Joseph Bartholme;
Roger-Célestin Meunier; Jean-Marcel-Paul Girotto: Ma
deleine-Christine Girardin; Roland-Jean-Joseph Durm;
Maurice-Marie-Antoine Didelon; Madeleine-Melina-Ma-
ria Dorval; Joseph-Jean-Pierre Lemmer; Marie-Margue-
rite-Victorine Schweitzer.
Publications de. mariage. — Aloïs Runtz, maçon à
Montigny, et Marie Lallement, sans profession, à Lon-
geville. — Léon Loyer, soudeur au chemin de fer, è
Montigny, et Eugénie-Marie Kloster, sans profession, à
Isming. — Alfred Kieffer, clerc de notaire, à Ars-sur-
Moselle, et Marie-Joséphine-Emma Didier, sans profes
sion, à Montigny. — Emile Pc hier, employé d'hôtel, et
Yvonne Lahore, caissière d’hôtel, à Metz. — André
Noël, ferblantier, à Pagny-sur-Moselle, précédemment à
Montigny, et Suzanne-Elisabeth Hainzelin, sans profes
sion, à Pagny-sur-Moselle. — Maximin-Ernest Francou,
adjudant, et Louise-Eugénie Losch, sans profession, à
Montigny. — Auguste Staebler, ouvrier d’usine, et Ma-
rie-Léonie Jacques, sans profession, tous deux à Mon
tigny. — Joseph Bout, ouvrier aux télégraphes, à Mon-
tigny, et Marie-Albertine Muller, sans profession, à
Gros-Réderching. — Pierre-Kléber Garrigou, tailleur
C habits, à Metz-Sablon, et Rose Leinheiser, couturière,
à Montigny.
Décès. — Jeanne Kiefer, épouse Mast, 68 ans, sans
profession, 104, rue de Pont-à-Mousson. — Barbe Hitt,
veuve Courte, 82 ans, sans profession. 71. rue des Lo
ges,
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE
DE LA MOSELLE
Alors que, dans une récente séance, M. H. Ber-
nanose avait très judicieusement disserté sur « Pé-
ladan et le catholicisme», nous eûmes, le 16 avril,
le plaisir d'entendre M. Jacques Robillot, élève du
brillant virtuose de la rime qu’est M. Emile Mous-
sat. Après quelques paroles où M. Moussât exprima
en termes sensibles son regret de ne plus être Mes
sin, le maître donna la parole à l’élève.
M. Robillot fit une causerie fort agréable et
fort bien ordonnée sur « l’illusion vitale chez
Nietzsche ». Avec le plus parfait détachement, il
démonta ce mécanisme compliqué qu’est le monde
nietzschéen. M. Robillot est un jeune penseur d’un
esprit pénétrant, très vif et délié, et il ne pouvait
plus largement récompenser son maître qu’en di
sant ce qu’il a dit et de la façon dont il l’a dit.
Un sonnet de M. G.-G. Dupuy, récité par l’au
teur, nous changea un peu de tant d’abstraction
incisive et froide. Ce sonnet devait assumer le
rôle difficile de railler précisément la rime riche»
chère au poète Emile Moussât. M. Moussât para
victorieusement en disant une poésie « richissime-
ment» rimée, qui fit penser à Banville:
« Et lui, lui qui ne permit pas
Que celui qui s’abonna parte,
il marche, pensif, à grands pas,
Comme le jeune Bonaparte. »
Oui, : La Nouvelle Odyssée 2 de M. Moussat,
c’est de l’acrobatie de cette force! Ce n'est pas
impunément que l’on moque cet amant de la rime!
Ayant 'beaucoup .pensé avec l’élève, on fut dis
trait par le maître aux rimes fastueuses, et tout
le monde s’en fut, charmé de tant d'harmonieux
contrastes.
— Ce soir, à 20 h. 30 précises, en la salle des
séances de la Sous-Préfecture de Metz-Campagne,
place St-Thiébault, M. C. Geay, sous-préfet, mem
bre de l’Académie Nationale de Metz, fera une
causerie dont le titre est: « Quelques considérations
sur le roman contemporain dans ses rapports avec
les volontés d’esthétique d’après guerre. »
M. L. Beck, proviseur du Lycée de Metz, fera
des lectures appropriées.
Enfin, des poèmes seront récités avant la con
férence.
—==-
LE ^REQUIEM» DE CHERUBIN!
La Chorale de St-Maximin, renforcée par les
Chorales des jeunes filles de Woippy, Lorry, Châ-
tel, Moulins, et un orchestre de premier choix
(100 exécutants), donnera une deuxième audi
tion du célèbre « Requiem » de Cherubini, ven
dredi soir, à 20 h. 15, à la Cigogne. Les ama
teurs de musique religieuse sont invites a ce con
cert. Entrée libre. .
Une quête sera faite pour couvrir les frais de
la soirée.
CONCOURS
POUR LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
I. Prix « Montagne Burton » pour la S. D. N.
Un prix annuel de 10 livres, nommé, d'après le fonda-
teur, The Montagne Burton League of Nations Pnze,
sera accordé au meilleur mémoire sur un sujet se
rapportant à la S. D. N. .
Les concurrents doivent être membres de la reueia-
tion Universitaire Internationale pour la :. —.pour
la France, Group. Univ. pour la S. D. N., dont une
section existe en Moselle). , ,
Le mémoire doit être accompagné d un certificat de
membre, signé par le président de la section locale et
du Groupe National. ,.e
Il doit être reçu par le president de la r. u. l. a.
D. N., Barnet House, Broad Street, Oxford, avant le 1
"La longueur devra être de l’ordre de 2.000 à 5.000
mots- . • s
Les universitaires de la Moselle désirant participer a
ce concours, et non encore membres du G. U. b. — —e
pourront adhérer à la section de la Moselle de ce
groupement, en s’adressant à M. Martinetti, secrétaire
de la section, à Rosselange. ;
Sujet pour 1925: Sécurité, arbitrage, désarmement
et la génération future.
II. Prix de la F. U. I. S. D. N.
offert par le Conseil National des Femmes Françaises
Peut prendre part à ce concours, quiconque s inte
resse au sujet proposé, sans être nécessairement mem
bre du G. U. S. D. N. ‘ , ,, ,
Le prix réservé au lauréat réside dans un seiour, de
deux semaines à Genève, soit du 7 au 20 septembre,
lors de la réunion de l'assemblée de la S. D. — et des
conférences et cours quotidiens, organises par les soins
de la F. U. L S. D. N. .. ..
Le mémoire devra être reçu au siège social de la
Fédération Universitaire Internationale pour. S. D. N.,
195, rue Saint-Jacques, Paris, avant le 1er juin.
Sujet du concours: Quels sont les principaux pro
blèmes de l’organisation du travail intellectuel, (scien-
ces, lettres, arts, enseignement, culture generale) : i 1 or
mes les plus intéressantes de l'entr'aide internationale
dans les différents domaines: Quel pourrait être — rôle
d’un organisme central de coopération intellectuelle.
Pour tout renseignement sur le prix, s’adresser a Mle
Jacobson, 14, rue de la Pépinière, Paris.
La famille de feu
Monsieur Raymond BLOCH
profondément touchée par les marques
de sympathie qu’elle a reçues à l'occa-
sion de son deuil cruel, et ne pouvant
répondre individuellement, exprime sa
profonde reconnaissance et ses remer
ciements pour la part prise à son grand
malheur. 106
AVIS MORTUAIRE
Monsieur Jean-Baptiste BOULANGER;
Monsieur et Madame Auguste WATIER et kets
fille Marguerite;
Monsieur et Madame Victor ANTOINE;
Monsieur et Madame Emile GLATIGNY;
Et toute la famille
Ont la douleur de vous, faire part de la perte
cruelle qu’ils viennent d'éprouver en la personne de
Madame Jean-Baptiste BOULANGER
née Joséphine ANTOINE
leur épouse, mère, belle-mère, grand'mère, sœur,
belle-sœur, et parente, décédée à Moyeuvre-Grande
mercredi 22 avril 1925, à 8 heures du matin, dans
sa 77’ année, après une longue et douloureuse ma*
ladite, munie des Sacrements de l’Eglise;
Et vous prient d'assister au Convoi funèbre et à
la Messe d'enterrement qui auront lieu vendredi 24
du courant, à neuf heures et demie, en l’église de
Moyeuvre-Grande.
Priez Dieu pour Elle!
On se réunira à la maison mortuaire: 7, rue de
la Marne.
L'inhumation aura lieu le même jour à Ars-sur*
Moselle, à 11 heures et demie.
_==n
REMERCIEMENTS
Mademoiselle Apolline BRETENAKER et sa famille
expriment leur profonde gratitude à toutes les per*
sonnes qui ont bien voulu leur témoigner leur sym*
pathie à l’occasion du décès de 3198
M 1 " Jeanne-Marie BRETENAKER
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