Titre : Combat : organe du Mouvement de libération française
Auteur : Combat (France). Auteur du texte
Éditeur : Combat (Paris)
Éditeur : Centre de formation des journalistesCentre de formation des journalistes (Paris)
Date d'édition : 1953-11-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34501455d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 novembre 1953 02 novembre 1953
Description : 1953/11/02 (A12,N2902). 1953/11/02 (A12,N2902).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t517041f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (68)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/10/2021
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COMBAT
LE JOURNAL DE PARIS
De la Résistance à la Révolution
2 NOVEMBRE 1953 - 12* année - N° 2.902
Le n° 15 fr. - Afriq. Nord et Corse, 16 fr. - Esp., 2 pes.
123, rue Montmartre, Paris (2*)
Téléphone : CENtral 81
3
LA réforme fiscale
est mise en pièces
patente d’Etat , réforme des impôts
Agricoles , abattements pour les sala
riés disparaissent du projet initial
UJOURD’HUI s’ouvre une grande semaine budgé-
A taire: tandis que l’Assemblée Nationale va poursuivre
l’examen des fascicules de dépenses, le Gouverne
ment poursuit la mise au point de la loi de Finances et
de la réforme fiscale qui seront présentées mercredi au
Conseil des ministres. Le lendemain, le ministre des
Finances fera un exposé
d’ensemble sur la situation
S h' E^f^kFlSIT' financière.
IjmJj MT ▼ M. MM. Edgar Faure et Ulver
ont consacré leur week-end à
l’étude de la réforme de la fis
calité. Ils ont confronté leurs
points de vue et tenté d’abou
tir à un accord sur les disposi
tions qui soulèvent entre eux
des divergences de vues. Si des
ballons d’essai ont été lancés à
plusieurs reprises sur ce que
sera la réforme fiscale, peu
d’informations filtrent des en
tretiens de la rue de Rivoli.
Mais on ne cache pas que le
projet initial sera profondé
ment modifié. La prise de. po
sition de l’A.R.S. et de certains
modérés a amené le ministre
des Finances à vider pratique
ment de sa substance la réfor
me qu’envisageait son secrétai
re d’Etat au Budget.
Les abandons
de M. Edgar Faure
M. Edgar Faure se montre
rait moins généreux. Il refuse
rait maintenant d’abaisser le
taux de la surtaxe progressive
et « d’étaler » les tranches de
revenus imposables. Seul serait
accepté un abattement supplé
mentaire de 10 0/0 pour les sa
lariés qui seraient une fois de
plus les sacrifiés. De même la
déduction des honoraires versés
aux médecins, avocats, dentis
tes et chirurgiens parait com
promise.
Le ministre des Finances
abandonnerait aussi la plupart
des mesures concernant les in
dustriels et les commerçants.
C’est ainsi qu’on ne parlerait
plus de la taxe sur la valeur
ajoutée et que « la patente
d’Etat » a de grandes chances
d’être écartée.
Pour ne pas faire également
la moindre peine aux agricul'
teurs, la réforme des impôts sur
les bénéfices agricoles paraît
aussi abandonnée.
La résistance des milieux in
dustriels et ruraux qui possè
dent au Parlement, on l’a vu,
de sérieux atouts, semble avoir
porté ses fruits. Il ne resterait
pratiquement plus rien de la ré
forme fiscale primitivement en
visagée.. Pour justifier de telles
décisions, les experts de la rue
de Rivoli ont fait de savants
calculs et découvert que l’effet
des détaxations déjà consenties
pour* certains produits alimen
taires et pour les investisse
ments des entreprises s’ajou
tant à l’ensemble des mesures
projetées pour les salariés et
pour l’épargne, entraînerait une
diminution des rentrées fiscales
de l’ordre de 70 milliards.
« C’est trop, estime le ministre
des Finances, il convient en
conséquence d’être prudent. »
Détaxation de l'épargne
investie
Dans ces conditions, le pro
jet ne contiendrait pratiquee-
ment que des mesures dont bé
néficierait le capital épargné
ainsi que celles renforçant la
lutte contre la fraude.
La détaxation de l’épargne In
vestie soulève encore des difficul
tés. MM. Edgar Faure et Ulver
ont le choix entre deux formu
les : l’une tendant à la création
d’un compte bancaire spécial,
André DECHAMP.
(SUITE PAGE 5, COLONNE 2)
Arguments de bon aloi
« chaleur communicative »
des banquets et l’éloquence
dominicale des ministres
donnent lieu, parfois, à de bien
fâcheuses imprudences de langage.
Le discours prononcé samedi par
^ Martinaud - Deplat devant la
Fédération radicale de la Seine, en
est un curieux exemple.
Donnant dans le travers à la
mode qui consiste à rattacher les
événements actuels à des référen
ces historiques, le ministre de l’In
térieur a voulu imiter M. Mendes-
Fronce, qui compara 1953 à 1788,
0 fj n de démontrer l’imminence et
| a nécessité d’une nouvelle révolu
tion.
Pour M. Martinaud-Deplat nous
sommes en 1917, l’annee trouble
où lo victoire hésita. Comme à
cutte époque, après trois uns d’une
guerre mal préparée par les diri-
geonts radicaux, la France doit,
parait-il, « balayer la trahison ».
M. Martinaud-Deplat rndosse.
o cette occasion l'ample manteau
(trop ample pour lui) de Clemen
ceau, qui jeta en prison Joseph
Cailloux, leader du parti radical.
Mais où sont aujourd’hui les
i traîtres que foudroie notre minis-
I tre! Ce sont les Français qui ra
tai le réarmement de l’Allema
gne, Et le grand argument est re
pris lies communistes s’opposent à
lo reconstitution de la Werhmacht,
donc lorsqu’on est un Français pa
triote refusant « toute soumission
è une notion étrangère » on doit
se réjouir à la pensée que l’Aile-
mogne retrouve rapidement sa
puissance militaire. Le patriote le
moins éclairé sait, en effet, com
me M. Martinaud-Deplat, que la
Fiance, en 1870, en 1914 et en
| 1539 (des dates à ne pas oublier
non plus) n’eut qu’à se féliciter
du voisinage d’une Allemagne for-
tgment armée.
Fî, si par hasard, des patriotes
peu vigilants, qui se laissent « fas-
tiner par | es mirages de la tra
hison » (pour parler comme M.
Martinaud - Deplat) estiment qu’il
"2 suffit pas que les communistes
déclarent qu’on n'y voit pas clair
nuit, pour affirmer qu’il fait
l°ur, ils sont suspects de paradoxe
et d intelligences avec l’ennemi.
Leur cos est encore plus grave. Ce
sont des « snobs » ou « des ha-
rtués de Saint-Germain-des-Prés »
"J la « déviation sexuelle s’accom-
P°gne d’une déviation intellec
tuelle ».
M. Martinaud - Deplat est dur
P°ur le Comte de Paris et pour
e général de Gaulle qui ne passent
Pis pour communistes. Et une
Question de droit se pose : peut-
U ^, re sou PÇonné de pédérastie
rs qu on est opposé au réarme
nt allemand ?
Mais
de l’i 9 Q 9 eon s que le ministre
, nf érieur devra également pré-
Q . Cr ses excuses à M. Daladier.
s , rc le °der du parti radical, eï
° u président à vie de ce
i e Edouard Herriot, qu> a
I rirr >e nettement et à plusieurs
éprises
son opposition à Formée
Pouvoir d’achat
du consommateur
problème n° 1 à résoudre
par JACQUES DUBOIN
L E rapport annuel du Commissariat du Plan, qui vient
d’être publié, souligne que les Français ont accompli
un effort indiscutable. Notre production d’avant la
guerre a été largement dépassée, surtout en ce qui con
cerne les produits de base : charbon, électricité, carbu
rants, acier, ciment, tracteurs, etc.
Cependant, dans ses conclu- C. F. soit largement déficitaire,
sions, le haut commissaire se ses tarifs de voyageurs sont loin
montre amer. Il voit que notre
économie pourrait prendre un
essor magnifique. Mais on se
heurte à sa « rigidité ». Elle
s’immobilise. Et M. Hirsch sou-
d’ëtre au coefficient de la dépré
ciation du franc. Or, en 1913,
alors que sur 100 voyageurs, 76
montaient en troisième, 20 en se
conde, 4 en première, que sont
pire : « Combien de problèmes devenues ces proportions aujour-
* .- i. d’hui ? 94 voyageurs s’entassent
dans les troisièmes, 5 montent
en seconde, moins de la moitié
pansion techniquement souhaita- d’un (0,4) s’installe en première
ble ». (il s’agit des payants)
Voilà qui est bien dit mais un
trouveraient une contribution dé
cisive à leur solution si notre
économie connaissait toute l’ex
peu insuffisant. Pourquoi ne pas
essayer de démêler la raison
d’une stagnation aussi déplora
ble ?
Augmenter la production ?
Mais quel est le producteur qui
s’y refuse ? Seulement s’il con
sent à faire l’avance des dépenses
qu’entraîne cette augmentation,
c’est à condition que les clients
viendront les lui rembourser.
Sans quoi il court droit à la fail-
Si l’on ne construit pas de lo
gements, c’est que les locataires
nont pas les moyens d’acquitter
un loyer correspondant au coût
de la construction. Beaucoup de
propriétaires n’ont plus les
moyens d’entretenir leurs immeu
blés dont certains s’effondrent
Justement, une récente enquet
de l’I. N. S. E. E. révèle la vé
tusté des logements à Pans e
dans les grands centres : 60 poui
Hte. En d’autres termes : il faut ^Jt’irTZlmemTe “d"
que le pouvoir d’achat des cou- ronron ires ruaimentaire. Il U'
sommateuvs augmente parallèle- ^ a Seine, 40 pour cent des loge
ment à la production. Or ce ™fnts n ’ont pas de W. C. parU-
,1A Aï, ml,, n 7 „ e, „ o 7 „ CUlieTS.
n’était déjà plus le cas avant la
guerre. Aurait-on oublié la ter
Le haut commissaire au plan
rible dépression des années trente, f a h judicieusement remarguei
à laquelle, seule, la seconde guer- àue si l’on avait produit davan-
re mondiale a mis provisoirement luge en 1952, on jurait pu dis tri-
fin ? Nous nous retrouverons buer 250 milliards de salures de
dans la même conjoncture.
★
Comment espérer vendre à des
gens qui ne peuvent pas acheter?
A cet égard, il semble que M.
Hirsch n’ait pas fait l’inventaire
des ressources « financières » des
Français. Elles sont si médiocres
que la très grande majorité des
consommateurs se plaint de l’in
suffisance de son pouvoir d’achat.
Combien de fois a-t-on réclamé
des augmentations de salaires ?
Et des allocations variées ? Et
des rappels, des primes de ren
dement, des indemnités de vie
chère, de transport, de déména
gement ? Et les ajustements sui
vis de rajustements ? Et les re
valorisations, les gratifications,
les indemnités provisionnelles ?
Et le reclassement de la fonction
publique ? Et la prime de pro
ductivité ? etc. ; ne s’agit-il pas
toujours de la même demande :
augmentez notre pouvoir d’achat.
Nous serions si heureux de con
sommer ce dont nous avons be
soin au lieu de le contempler
dans les magasins et sur les mar
chés. Ne regorgent-ils pas des
marchandises que les Français
ont produites ?
N’est-il pas paradoxal de se
plaindre de la des récoltes quand des millions
de travailleurs luttent pour le
maintien de leur « minimum vi
tal ? ». Et ceux qui sont si loin
de ce minimum vital, comme nos
< économiquement faibles » qui
crèvent littéralement de faim !
Sur ces millions de pauvres gens,
il est près d’un million de vieux
travailleurs qui doivent se nour
rir, se vêtir, se loger, avec 77
francs par jour / Il est vrai qu’on
fait la quête pour eux, après
l’avoir faite pour réparer le châ
teau de Versailles ? Mais est-ce
une solution ?
La baisse du pouvoir d’achat
est un phénomène incontestable
et se vérifie de mille façons.
Bien que la gestion de la S. N.
plus. Sans doute, mais qïi’aurcit
on fait des mardi/. iaises ? En
ajoutant ces 250 mVlrn ds de sa
laires à l'actuel pou y'/.r d’achat
des Français, celui ci aurait été
encore très insuffisant pour ab-
(SUITE PAGE 5, COLONNE I)
«Nous ne voulons pas empêcher la
publication du Journal des Concourt
»
déclare le docteur François Daudet qui veut connaître
les textes concernant son grand-père Alphonse Daudet
par Gaëtan SANVOISIN
L A chronique parisienne réunit là ses meilleurs éléments juridiques et littéraires:
divergence de vues et d’appréciations entre la famille d’Alphonse Daudet, en la
personne de ses représentants et descendants, et l’Académie Goncourt. D’où pro
cédure, mais pas encore procès. Le litige remonte à la fin du printemps dernier.
Devenu public par la prise de position collective des Dix, il faut d’abord fixer la
genèse du différend. Une interview est à l’origine, comme l’on va voir, en marge du
fameux Journal inédit. se rallièrent au recours du référé afin peut être divulgué, mettant en cau
se mon grand-père, ma grand-mère
paternelle.
« Nous demandons donc simple
ment que nous soient communiqués,
au préalable, les textes les évoquant.
La connaissance du document nous
étant ainsi procurée grâce à un ar
bitre désigné par le tribunal, nous
pourrons juger et argumenter sur les
textes.
« Cette précaution ne procède que
du souci de la vérité et de la piété
familiale.
, « Le Journal est, n’a-t-on cessé de
répéter avant que ne figurent dans
le Monde du 2 juin, « vert, égril
lard ». Avec le ton habituel des con
versations^ dans les sociétés littéraires
et les dîners d’hommes », on va
loin !
Enonçons objectivement les d’obtenir un arbitrage.
La silhouette de 1 auteur de La
faits. dernière classe et de La Chèvre de
Le numéro du Monde daté du 2 M. Seguin domine ce débat où
juin dernier publiait, sous la signa- l’on agite l’ombre romanesque de
ture de M. J. Piatier, un article in- Sapho.
titulé : Dans 1 attente du Journal j)j x , eux, estiment avoir reçu
inédit des Goncourt. Une conversa- j a charge, à l’exécution de laquelle
tion avec MM. Gérard Bauer et J\o- -j s ne saura i en t; S e soustraire, d’une
bert Ricatte. publication qu’ils accompliront en
Gérard Bauer, on le sait, s’est ac- tout état de cause,
tivement emplové à la mise au jour On n’a pas oublié, en effet, que
du manuscrit. Quant à Robert Ricatte, seules, les circonstances nées des deux
auteur d’une solide thèse de docto- guerres et l’hésitation devant des passa-
rat d’Etat sur La création romanesque ges déplaisants pour des proches, ont
chez les Goncourt, il a succédé au re- fait différer l’édition voulue par Ed-
regretté Robert Burnand dans le dé- mond de Goncourt, qui avait assigné
chiffrement des textes. « à cette échéance un délai testamen-
Des propos de Robert Ricatte, la Lairc de vingt ans.
famille Daudet retient ceux-ci : Le Figaro d’avant-hier samedi a re-
Le journal inédit apporte des do- produit les avis des dix académiciens
cuments... Alphonse Daudet y appa- Goncourt qui, tous, de leur présiden-
raît dans son épaisseur d’homme hal
luciné par la chair, non plus seule
ment comme l’auteur sensible du
Petit Chose ou le crucifié de La Dou-
I ou. Et tout ce que Sapho doit à la
prostituée « Monstre vert » qui le
P r
te Colette au benjamin d’élection
Queneau, approuvent la décision ain
si résumée par Gérard Bauer : « Se
lon le vœu formel exprimé dans son
testament par Edmond de Goncourt,
j’assurerai intégralement cette puhji-
savoir. »
Ces éventuelles révélations, où elle
voit une menace, émurent assez la
famille Daudet pour saisir de scs,
appréhensions un avocat. Représen
tants et descendants songèrent d’a
bord à faire opposition puis, en ac
cord avec leur avocat, M* Jean Vio
let, et sur conseil de leur avoué, ils
PARIS A HONORÉ SES MORTS
En page 5 :
Opération « Mouette »
Le Vietminh fait front
hanta si longtemps, il est bon de le cation qui n’a que trop tardé. » M*
- Maurice Garçon, avocat de l’Académie
Goncourt, se joint aux avis exprimés,
et soutiendra à la barre le point de
vue des Dix.
Musée de misères morales
Le docteur François Daudet était
la personne la mieux indiquée poui
nous renseigner, puisqu’il est le pe
tit-fils d’Alphonse Daudet.
Il m’a dit :
— Il n’est et il ne saurait être
dans nos intentions de tenter d’em
pêcher la publication du Journal iné
dit. Notre attitude se rapporte uni
quement à un risque où nous voyons
une diffamation possible.
« Le Journal n’offre pas, semble-t-il,
les garanties rigoureuses que l’on est
en droit de demander à un écrivain
pour qu’une physionomie et une mé
moire ne sortent pas de sa plume dé
naturées. M. Ricotte n’a-i-il pas parlé
d' « une sorte de musée Dupuytren
des misères morales » ?
« En livrant à la publicité des
passages crus, on met en relief des
traits qui, isolés, faussent l’image
d’un être.
« Nous ignorons tout de ce qui
Ces deux bambins, conduits par leurs parents à l'Arc de Triomphe, se re
cueillent devant la dalle sacrée
(NOS INFORMATIONS EN PAGE 9)
euro Péenne.
vi^autœRadical, M. J.-P. Da-
ot Lih CC l e - taire 9 énéral de « Paix
toute ,-!! 1’ , d .? vr0 faire oppel à
'ofau* habileté pour détruire
M. M de P rem ier ordre que
fri, 7/ f, n QUd - De p la t vient d of-
n, "niste CleUSement QU partl ” om '
hatau„ qUell , e sin 9 u, 'ère façon de
gr 0 „ d pays POllt,t l ue étrangère d’un
ty// JeCm FAB,ANI -
I I
CONDUISEZ
Enquête
jiSZZZBSl
I Wons r p e t Ponse s aux 3 ques- ^
S suh«i^:_. a ux 2 questions
parues dans ^
§
1 p n bsidi air es
| doivent depuis *‘c 23
octobre
I e 3 n ovemhr ParVenir avant ^
tats en Sp ^ br . e - les résul- ^
r dl 18 novcm br r bIi6S k 1Un |
UNE PÉRIODE « D'AFFAIRES COURANTES »
Conséquence inévitable
de l’élection présidentielle
L E bureau de l’Assemblée na
tionale va arrêter très pro
chainement la date de l’élec
tion du Président de la Républi
que et le Parlement fixer les mo
dalités de cette élection. En fait,
cette date doit être antérieure
de trente ou de quinze jours à
l’expiration des pouvoirs du chef
de l’Etat. M. Vincent Auriol
ayant été élu le 17 janvier 1947,
l’élection de son successeur devra
donc avoir lieu, au plus tôt, le
17 décembre, au plus tard le
2 janvier prochain.
Le choix de cette date a son
importance, puisque le gouver
nement en exercice -— c’est-à-
dire le président du Conseil —
remettra sa démission, conformé
l’An, mais également veiller à li- plus forte raison lorsque, le gou-
miter dans le temps l’inaction vernement actuel ayant été char-
gouvernementale et, par voie de gé d’expédier les affaires couran-
conséquence, celle du Parlement, tes, le Parlement sera mis en
sommeil en attendant la forma-
Ce qu'il faudrait faire
en toute logique
La logique voudrait, dans ces
conditions, que la date extrême
du 2 janvier soit arrêtée, après
le vote souhaité du budget 1954
tion plus ou moins lointaine du
nouveau ministère.
Sous la Troisième République,
parvenait rapidement à présen
ter avec succès son ministère aux
deux Assemblées.
Les Constituants de 1946 —
goût de la complication ou man
que de réalisme ? — ont institue
une procédure d’autant plus dif
ficile qu’elle oblige, en premier
lieu, le candidat à la succession
du président du Conseil démis,
sionnaire à affronter, seul, l’in
vestiture de l’Assemblée natio
nale. Or l’époque du tripartisme
étant révolue (SFIO-MRP-PC), et
le problème de la majorité in-
en an-
est de-
doute
— devoir essentiel du Parlement nement en la personne du prési- util 5- *J îaiS
ment à la tradition, au nouveau “ul ^inSentTs^Tn ‘eh d,fH “ ^ fcf ÆSLeiu A vlce *ft FaquS ^
président de la République. Le J" ! mP n «tés politiques ont échoué.
problème de l’interrègne' gouver- «SvST^SSï? 14, d ° nt ^ pe - rsonna,U6 P olil ique de . dé-
nemental est ainsi posé. peUt P re ' olr qu PI,es
Les membres du bureau de passé, ne se prolongent pas ou-
l’Assemblée devront non seule- tre mesure.
seront au nouer la a crise » ;• la solution,
moins aussi grandes que dans le dans la quasi-majorité des cas.
ment tenir compte de l’impossi- Il est, en effet, évident que fu.
était alors rapidement trouvée,
soit que le vice-président du ca-
Comment interpréter
l'article 55
Un autre « cas » peut être en-
bilité de fixej- la date de cette turs ministrables et élus ne se~
élection entré le 24 décembre et ront guère enclins, pendant cet
binet démissionnaire constituait visagé : il n’est un secret pour
un gouvernement en conservant personne que M. Joseph Laniel
le 1er janvier, semaine consacrée Interrègne, à manifester
aux fêtes de Noël et du Jour de quelconque activité législative, à
les ministres du précédent (M.
une Leygues succédant à M. Poinea-
ré), soit qu’un leader politique
Georges ALTSCHULER.
(SUITE PAGE 5, COLONNE 3)
A partir de demain
TOMBAT
le Journal de Paris
publiera en feuilleton
« LIBERTY
SHIP »
de T homas Narcejac
C OMBAT commencera de
main la publication en
feuilleton du dernier ro
man de Thomas Narcejac : Li
berty Ship. Agrégé de philoso
phie, l'auteur enseigne dans
une grande ville de l’Ouest.
Thomiste distingué, il collabore
à de très nombreuses et très sé
rieuses revues. Passionné par
son époque, à côté de la Radio,
pour laquelle il écrit, du Ciné-
Club qu’il fonde, il s’intéresse
rapidement à cette forme nou
velle de la littérature qu’est le
roman policier.
Par jeu, il compose un recueil
de pastiches : Confidences dans
ma nuit qui le rend célèbre
immédiatement. Il y ajoutera
un second volume : Nouvelles
confidences dans ma nuit, écrit
avec la même verve et la même
virtuosité. Mais en lui le philo
sophe et le professeur sont'tou
jours en éveil, et en 1947, il pu
blie son E thôtique du roman
policier. Dès lors, il devient le
premier grand critique français
de la littérature policière à la
quelle il prétend donner ses let
tres de noblesse.
Avec La Police est dans l’es-
2 alier, Thomas Narcejac publie
son premier grand roman. Il
recevra, d’ailleurs ,. en 1948,
l’une des plus hautes récom
penses avec Le Prix du roman
d’aventures pour La Mort est
du voyage. En 1949, il lance
contre le roman policier noir
un pamphlet : La fin d’un
bluff, qui lui fait décerner par
Mme Germaine Beaumont le
titre de « critique de choc ».
Il publie ensuite une remar
quable étude sur le père de
Maigret intitulé ; Le cas Sime
non et trois romans : Dix de
der, Le mauvais cheval et Li
berty ship.
Précautions nécessaires
« J ajoute que nous ne demandons
aucune mesure de complaisance 1
« Mon père et Clemenceau sont,
paraît-il, épargnés ? Mais la remarque
griffue propre aux Goncourt, voire la
remarque rude et l'imputation colé
reuse ne nous gênent pas ! Nous
voulons seulement écarter — s’il y
en a — les médisances, les attaques
venimeuses, déformantes, et, pour cela,
nous avons besoin de savoir et en
faisons état légitimement. »
Faut-il rappeler que ceux qui ont
plus ou moins feuilleté le manuscrit
inédit du Journal des Goncourt sont
(SUITE PAGE 9, COLONNE 1)
WASHINGTON
définit l’anticolo
nialisme à terme
ïï> ANS une allocution pfonon-
cée à Asilomar devant le
Conseil des Affaires mon
diales de la Californie du Nord,
M. Henry a. Byroade, secrétaire
d’Etat américain adjoint chargé
des affaires du Moyen-Orient, de
l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique,
a défini l’attitude des Etats-
Unis devant les problèmes du
colonialisme, tels qu’ils se posent
en cette seconde moitié du XX *
siècle.
Ce discours s’adresse à la fois
aux diplomates et aux stratèges,
et tend manifestement à satisfai
re les uns et les autres.
Aux premiers, M. Byroade, dé
clare que les U. S. A. entendent
dans tout conflit entre Occiden
taux et Territoires placés sous
leurs tutelles, rester neutres et
jouer un rôle d’arbitre pour le
plus grand bien de tous. Placé du
fait d’engagements et d’intérêts
dans des positions parfois para
doxales sinon contradictoires à
l’égard de pays tels que la Fran
ce et l’Indochine, Washington
veut manifestement ne pas pren
dre parti, ménager chacun, et,
dans ce but, laisse les portes ou
vertes à toute formule possible
de compromis. C’est ainsi que si
l’idée d’Union française est ju
gée favorablement — et d’ail
leurs curieusement rapprochée
de la motion « Commonwealth »
singulièrement plus élastique —
il est précisé que toute formule
d'association doit être adoptée
librement « sans déception ni
coercition ». Cette concession
apaisante est destinée à Saigon
et l’on peut être sûr que M.
Nixon, vice-président des Etats-
Unis, actuellement en tournée en
Indochine, répandra ces bonnes
paroles. Parallèlement, Washing
ton conscient des excès nationa
listes et des dangers des trans
ferts trop rapides de souverai
neté, proclame les bienfaits des
années d’évolution, durant les
quelles sont, évitées les solutions
extrêmes et maintenu le statu
quo
En fait, il semble bien que telle
soit la position officieuse du
gouvernement américain, é’est-à-
dire le désir de voir se prolonger
les états du fait actuel et empê
cher ainsi la naissance de foyers
à agitations, peu propices à la
paix, et bêtes noires des stratè
ges.
Car c’est à eux surtout que M.
Byroade parle lorsqu’il dénonce
les « zones de faiblesse » qui
créent un vide, invitation sécu
laire à l'agression étrangère. C’est,
traduit en langage militaire, la
politique des bases sur laquelle
(SUITE PAGE 4, COLONNE 3)
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COMBAT
LE JOURNAL DE PARIS
De la Résistance à la Révolution
2 NOVEMBRE 1953 - 12* année - N° 2.902
Le n° 15 fr. - Afriq. Nord et Corse, 16 fr. - Esp., 2 pes.
123, rue Montmartre, Paris (2*)
Téléphone : CENtral 81
3
LA réforme fiscale
est mise en pièces
patente d’Etat , réforme des impôts
Agricoles , abattements pour les sala
riés disparaissent du projet initial
UJOURD’HUI s’ouvre une grande semaine budgé-
A taire: tandis que l’Assemblée Nationale va poursuivre
l’examen des fascicules de dépenses, le Gouverne
ment poursuit la mise au point de la loi de Finances et
de la réforme fiscale qui seront présentées mercredi au
Conseil des ministres. Le lendemain, le ministre des
Finances fera un exposé
d’ensemble sur la situation
S h' E^f^kFlSIT' financière.
IjmJj MT ▼ M. MM. Edgar Faure et Ulver
ont consacré leur week-end à
l’étude de la réforme de la fis
calité. Ils ont confronté leurs
points de vue et tenté d’abou
tir à un accord sur les disposi
tions qui soulèvent entre eux
des divergences de vues. Si des
ballons d’essai ont été lancés à
plusieurs reprises sur ce que
sera la réforme fiscale, peu
d’informations filtrent des en
tretiens de la rue de Rivoli.
Mais on ne cache pas que le
projet initial sera profondé
ment modifié. La prise de. po
sition de l’A.R.S. et de certains
modérés a amené le ministre
des Finances à vider pratique
ment de sa substance la réfor
me qu’envisageait son secrétai
re d’Etat au Budget.
Les abandons
de M. Edgar Faure
M. Edgar Faure se montre
rait moins généreux. Il refuse
rait maintenant d’abaisser le
taux de la surtaxe progressive
et « d’étaler » les tranches de
revenus imposables. Seul serait
accepté un abattement supplé
mentaire de 10 0/0 pour les sa
lariés qui seraient une fois de
plus les sacrifiés. De même la
déduction des honoraires versés
aux médecins, avocats, dentis
tes et chirurgiens parait com
promise.
Le ministre des Finances
abandonnerait aussi la plupart
des mesures concernant les in
dustriels et les commerçants.
C’est ainsi qu’on ne parlerait
plus de la taxe sur la valeur
ajoutée et que « la patente
d’Etat » a de grandes chances
d’être écartée.
Pour ne pas faire également
la moindre peine aux agricul'
teurs, la réforme des impôts sur
les bénéfices agricoles paraît
aussi abandonnée.
La résistance des milieux in
dustriels et ruraux qui possè
dent au Parlement, on l’a vu,
de sérieux atouts, semble avoir
porté ses fruits. Il ne resterait
pratiquement plus rien de la ré
forme fiscale primitivement en
visagée.. Pour justifier de telles
décisions, les experts de la rue
de Rivoli ont fait de savants
calculs et découvert que l’effet
des détaxations déjà consenties
pour* certains produits alimen
taires et pour les investisse
ments des entreprises s’ajou
tant à l’ensemble des mesures
projetées pour les salariés et
pour l’épargne, entraînerait une
diminution des rentrées fiscales
de l’ordre de 70 milliards.
« C’est trop, estime le ministre
des Finances, il convient en
conséquence d’être prudent. »
Détaxation de l'épargne
investie
Dans ces conditions, le pro
jet ne contiendrait pratiquee-
ment que des mesures dont bé
néficierait le capital épargné
ainsi que celles renforçant la
lutte contre la fraude.
La détaxation de l’épargne In
vestie soulève encore des difficul
tés. MM. Edgar Faure et Ulver
ont le choix entre deux formu
les : l’une tendant à la création
d’un compte bancaire spécial,
André DECHAMP.
(SUITE PAGE 5, COLONNE 2)
Arguments de bon aloi
« chaleur communicative »
des banquets et l’éloquence
dominicale des ministres
donnent lieu, parfois, à de bien
fâcheuses imprudences de langage.
Le discours prononcé samedi par
^ Martinaud - Deplat devant la
Fédération radicale de la Seine, en
est un curieux exemple.
Donnant dans le travers à la
mode qui consiste à rattacher les
événements actuels à des référen
ces historiques, le ministre de l’In
térieur a voulu imiter M. Mendes-
Fronce, qui compara 1953 à 1788,
0 fj n de démontrer l’imminence et
| a nécessité d’une nouvelle révolu
tion.
Pour M. Martinaud-Deplat nous
sommes en 1917, l’annee trouble
où lo victoire hésita. Comme à
cutte époque, après trois uns d’une
guerre mal préparée par les diri-
geonts radicaux, la France doit,
parait-il, « balayer la trahison ».
M. Martinaud-Deplat rndosse.
o cette occasion l'ample manteau
(trop ample pour lui) de Clemen
ceau, qui jeta en prison Joseph
Cailloux, leader du parti radical.
Mais où sont aujourd’hui les
i traîtres que foudroie notre minis-
I tre! Ce sont les Français qui ra
tai le réarmement de l’Allema
gne, Et le grand argument est re
pris lies communistes s’opposent à
lo reconstitution de la Werhmacht,
donc lorsqu’on est un Français pa
triote refusant « toute soumission
è une notion étrangère » on doit
se réjouir à la pensée que l’Aile-
mogne retrouve rapidement sa
puissance militaire. Le patriote le
moins éclairé sait, en effet, com
me M. Martinaud-Deplat, que la
Fiance, en 1870, en 1914 et en
| 1539 (des dates à ne pas oublier
non plus) n’eut qu’à se féliciter
du voisinage d’une Allemagne for-
tgment armée.
Fî, si par hasard, des patriotes
peu vigilants, qui se laissent « fas-
tiner par | es mirages de la tra
hison » (pour parler comme M.
Martinaud - Deplat) estiment qu’il
"2 suffit pas que les communistes
déclarent qu’on n'y voit pas clair
nuit, pour affirmer qu’il fait
l°ur, ils sont suspects de paradoxe
et d intelligences avec l’ennemi.
Leur cos est encore plus grave. Ce
sont des « snobs » ou « des ha-
rtués de Saint-Germain-des-Prés »
"J la « déviation sexuelle s’accom-
P°gne d’une déviation intellec
tuelle ».
M. Martinaud - Deplat est dur
P°ur le Comte de Paris et pour
e général de Gaulle qui ne passent
Pis pour communistes. Et une
Question de droit se pose : peut-
U ^, re sou PÇonné de pédérastie
rs qu on est opposé au réarme
nt allemand ?
Mais
de l’i 9 Q 9 eon s que le ministre
, nf érieur devra également pré-
Q . Cr ses excuses à M. Daladier.
s , rc le °der du parti radical, eï
° u président à vie de ce
i e Edouard Herriot, qu> a
I rirr >e nettement et à plusieurs
éprises
son opposition à Formée
Pouvoir d’achat
du consommateur
problème n° 1 à résoudre
par JACQUES DUBOIN
L E rapport annuel du Commissariat du Plan, qui vient
d’être publié, souligne que les Français ont accompli
un effort indiscutable. Notre production d’avant la
guerre a été largement dépassée, surtout en ce qui con
cerne les produits de base : charbon, électricité, carbu
rants, acier, ciment, tracteurs, etc.
Cependant, dans ses conclu- C. F. soit largement déficitaire,
sions, le haut commissaire se ses tarifs de voyageurs sont loin
montre amer. Il voit que notre
économie pourrait prendre un
essor magnifique. Mais on se
heurte à sa « rigidité ». Elle
s’immobilise. Et M. Hirsch sou-
d’ëtre au coefficient de la dépré
ciation du franc. Or, en 1913,
alors que sur 100 voyageurs, 76
montaient en troisième, 20 en se
conde, 4 en première, que sont
pire : « Combien de problèmes devenues ces proportions aujour-
* .- i. d’hui ? 94 voyageurs s’entassent
dans les troisièmes, 5 montent
en seconde, moins de la moitié
pansion techniquement souhaita- d’un (0,4) s’installe en première
ble ». (il s’agit des payants)
Voilà qui est bien dit mais un
trouveraient une contribution dé
cisive à leur solution si notre
économie connaissait toute l’ex
peu insuffisant. Pourquoi ne pas
essayer de démêler la raison
d’une stagnation aussi déplora
ble ?
Augmenter la production ?
Mais quel est le producteur qui
s’y refuse ? Seulement s’il con
sent à faire l’avance des dépenses
qu’entraîne cette augmentation,
c’est à condition que les clients
viendront les lui rembourser.
Sans quoi il court droit à la fail-
Si l’on ne construit pas de lo
gements, c’est que les locataires
nont pas les moyens d’acquitter
un loyer correspondant au coût
de la construction. Beaucoup de
propriétaires n’ont plus les
moyens d’entretenir leurs immeu
blés dont certains s’effondrent
Justement, une récente enquet
de l’I. N. S. E. E. révèle la vé
tusté des logements à Pans e
dans les grands centres : 60 poui
Hte. En d’autres termes : il faut ^Jt’irTZlmemTe “d"
que le pouvoir d’achat des cou- ronron ires ruaimentaire. Il U'
sommateuvs augmente parallèle- ^ a Seine, 40 pour cent des loge
ment à la production. Or ce ™fnts n ’ont pas de W. C. parU-
,1A Aï, ml,, n 7 „ e, „ o 7 „ CUlieTS.
n’était déjà plus le cas avant la
guerre. Aurait-on oublié la ter
Le haut commissaire au plan
rible dépression des années trente, f a h judicieusement remarguei
à laquelle, seule, la seconde guer- àue si l’on avait produit davan-
re mondiale a mis provisoirement luge en 1952, on jurait pu dis tri-
fin ? Nous nous retrouverons buer 250 milliards de salures de
dans la même conjoncture.
★
Comment espérer vendre à des
gens qui ne peuvent pas acheter?
A cet égard, il semble que M.
Hirsch n’ait pas fait l’inventaire
des ressources « financières » des
Français. Elles sont si médiocres
que la très grande majorité des
consommateurs se plaint de l’in
suffisance de son pouvoir d’achat.
Combien de fois a-t-on réclamé
des augmentations de salaires ?
Et des allocations variées ? Et
des rappels, des primes de ren
dement, des indemnités de vie
chère, de transport, de déména
gement ? Et les ajustements sui
vis de rajustements ? Et les re
valorisations, les gratifications,
les indemnités provisionnelles ?
Et le reclassement de la fonction
publique ? Et la prime de pro
ductivité ? etc. ; ne s’agit-il pas
toujours de la même demande :
augmentez notre pouvoir d’achat.
Nous serions si heureux de con
sommer ce dont nous avons be
soin au lieu de le contempler
dans les magasins et sur les mar
chés. Ne regorgent-ils pas des
marchandises que les Français
ont produites ?
N’est-il pas paradoxal de se
plaindre de la
de travailleurs luttent pour le
maintien de leur « minimum vi
tal ? ». Et ceux qui sont si loin
de ce minimum vital, comme nos
< économiquement faibles » qui
crèvent littéralement de faim !
Sur ces millions de pauvres gens,
il est près d’un million de vieux
travailleurs qui doivent se nour
rir, se vêtir, se loger, avec 77
francs par jour / Il est vrai qu’on
fait la quête pour eux, après
l’avoir faite pour réparer le châ
teau de Versailles ? Mais est-ce
une solution ?
La baisse du pouvoir d’achat
est un phénomène incontestable
et se vérifie de mille façons.
Bien que la gestion de la S. N.
plus. Sans doute, mais qïi’aurcit
on fait des mardi/. iaises ? En
ajoutant ces 250 mVlrn ds de sa
laires à l'actuel pou y'/.r d’achat
des Français, celui ci aurait été
encore très insuffisant pour ab-
(SUITE PAGE 5, COLONNE I)
«Nous ne voulons pas empêcher la
publication du Journal des Concourt
»
déclare le docteur François Daudet qui veut connaître
les textes concernant son grand-père Alphonse Daudet
par Gaëtan SANVOISIN
L A chronique parisienne réunit là ses meilleurs éléments juridiques et littéraires:
divergence de vues et d’appréciations entre la famille d’Alphonse Daudet, en la
personne de ses représentants et descendants, et l’Académie Goncourt. D’où pro
cédure, mais pas encore procès. Le litige remonte à la fin du printemps dernier.
Devenu public par la prise de position collective des Dix, il faut d’abord fixer la
genèse du différend. Une interview est à l’origine, comme l’on va voir, en marge du
fameux Journal inédit. se rallièrent au recours du référé afin peut être divulgué, mettant en cau
se mon grand-père, ma grand-mère
paternelle.
« Nous demandons donc simple
ment que nous soient communiqués,
au préalable, les textes les évoquant.
La connaissance du document nous
étant ainsi procurée grâce à un ar
bitre désigné par le tribunal, nous
pourrons juger et argumenter sur les
textes.
« Cette précaution ne procède que
du souci de la vérité et de la piété
familiale.
, « Le Journal est, n’a-t-on cessé de
répéter avant que ne figurent dans
le Monde du 2 juin, « vert, égril
lard ». Avec le ton habituel des con
versations^ dans les sociétés littéraires
et les dîners d’hommes », on va
loin !
Enonçons objectivement les d’obtenir un arbitrage.
La silhouette de 1 auteur de La
faits. dernière classe et de La Chèvre de
Le numéro du Monde daté du 2 M. Seguin domine ce débat où
juin dernier publiait, sous la signa- l’on agite l’ombre romanesque de
ture de M. J. Piatier, un article in- Sapho.
titulé : Dans 1 attente du Journal j)j x , eux, estiment avoir reçu
inédit des Goncourt. Une conversa- j a charge, à l’exécution de laquelle
tion avec MM. Gérard Bauer et J\o- -j s ne saura i en t; S e soustraire, d’une
bert Ricatte. publication qu’ils accompliront en
Gérard Bauer, on le sait, s’est ac- tout état de cause,
tivement emplové à la mise au jour On n’a pas oublié, en effet, que
du manuscrit. Quant à Robert Ricatte, seules, les circonstances nées des deux
auteur d’une solide thèse de docto- guerres et l’hésitation devant des passa-
rat d’Etat sur La création romanesque ges déplaisants pour des proches, ont
chez les Goncourt, il a succédé au re- fait différer l’édition voulue par Ed-
regretté Robert Burnand dans le dé- mond de Goncourt, qui avait assigné
chiffrement des textes. « à cette échéance un délai testamen-
Des propos de Robert Ricatte, la Lairc de vingt ans.
famille Daudet retient ceux-ci : Le Figaro d’avant-hier samedi a re-
Le journal inédit apporte des do- produit les avis des dix académiciens
cuments... Alphonse Daudet y appa- Goncourt qui, tous, de leur présiden-
raît dans son épaisseur d’homme hal
luciné par la chair, non plus seule
ment comme l’auteur sensible du
Petit Chose ou le crucifié de La Dou-
I ou. Et tout ce que Sapho doit à la
prostituée « Monstre vert » qui le
P r
te Colette au benjamin d’élection
Queneau, approuvent la décision ain
si résumée par Gérard Bauer : « Se
lon le vœu formel exprimé dans son
testament par Edmond de Goncourt,
j’assurerai intégralement cette puhji-
savoir. »
Ces éventuelles révélations, où elle
voit une menace, émurent assez la
famille Daudet pour saisir de scs,
appréhensions un avocat. Représen
tants et descendants songèrent d’a
bord à faire opposition puis, en ac
cord avec leur avocat, M* Jean Vio
let, et sur conseil de leur avoué, ils
PARIS A HONORÉ SES MORTS
En page 5 :
Opération « Mouette »
Le Vietminh fait front
hanta si longtemps, il est bon de le cation qui n’a que trop tardé. » M*
- Maurice Garçon, avocat de l’Académie
Goncourt, se joint aux avis exprimés,
et soutiendra à la barre le point de
vue des Dix.
Musée de misères morales
Le docteur François Daudet était
la personne la mieux indiquée poui
nous renseigner, puisqu’il est le pe
tit-fils d’Alphonse Daudet.
Il m’a dit :
— Il n’est et il ne saurait être
dans nos intentions de tenter d’em
pêcher la publication du Journal iné
dit. Notre attitude se rapporte uni
quement à un risque où nous voyons
une diffamation possible.
« Le Journal n’offre pas, semble-t-il,
les garanties rigoureuses que l’on est
en droit de demander à un écrivain
pour qu’une physionomie et une mé
moire ne sortent pas de sa plume dé
naturées. M. Ricotte n’a-i-il pas parlé
d' « une sorte de musée Dupuytren
des misères morales » ?
« En livrant à la publicité des
passages crus, on met en relief des
traits qui, isolés, faussent l’image
d’un être.
« Nous ignorons tout de ce qui
Ces deux bambins, conduits par leurs parents à l'Arc de Triomphe, se re
cueillent devant la dalle sacrée
(NOS INFORMATIONS EN PAGE 9)
euro Péenne.
vi^autœRadical, M. J.-P. Da-
ot Lih CC l e - taire 9 énéral de « Paix
toute ,-!! 1’ , d .? vr0 faire oppel à
'ofau* habileté pour détruire
M. M de P rem ier ordre que
fri, 7/ f, n QUd - De p la t vient d of-
n, "niste CleUSement QU partl ” om '
hatau„ qUell , e sin 9 u, 'ère façon de
gr 0 „ d pays POllt,t l ue étrangère d’un
ty// JeCm FAB,ANI -
I I
CONDUISEZ
Enquête
jiSZZZBSl
I Wons r p e t Ponse s aux 3 ques- ^
S suh«i^:_. a ux 2 questions
parues dans ^
§
1 p n bsidi air es
| doivent depuis *‘c 23
octobre
I e 3 n ovemhr ParVenir avant ^
tats en Sp ^ br . e - les résul- ^
r dl 18 novcm br r bIi6S k 1Un |
UNE PÉRIODE « D'AFFAIRES COURANTES »
Conséquence inévitable
de l’élection présidentielle
L E bureau de l’Assemblée na
tionale va arrêter très pro
chainement la date de l’élec
tion du Président de la Républi
que et le Parlement fixer les mo
dalités de cette élection. En fait,
cette date doit être antérieure
de trente ou de quinze jours à
l’expiration des pouvoirs du chef
de l’Etat. M. Vincent Auriol
ayant été élu le 17 janvier 1947,
l’élection de son successeur devra
donc avoir lieu, au plus tôt, le
17 décembre, au plus tard le
2 janvier prochain.
Le choix de cette date a son
importance, puisque le gouver
nement en exercice -— c’est-à-
dire le président du Conseil —
remettra sa démission, conformé
l’An, mais également veiller à li- plus forte raison lorsque, le gou-
miter dans le temps l’inaction vernement actuel ayant été char-
gouvernementale et, par voie de gé d’expédier les affaires couran-
conséquence, celle du Parlement, tes, le Parlement sera mis en
sommeil en attendant la forma-
Ce qu'il faudrait faire
en toute logique
La logique voudrait, dans ces
conditions, que la date extrême
du 2 janvier soit arrêtée, après
le vote souhaité du budget 1954
tion plus ou moins lointaine du
nouveau ministère.
Sous la Troisième République,
parvenait rapidement à présen
ter avec succès son ministère aux
deux Assemblées.
Les Constituants de 1946 —
goût de la complication ou man
que de réalisme ? — ont institue
une procédure d’autant plus dif
ficile qu’elle oblige, en premier
lieu, le candidat à la succession
du président du Conseil démis,
sionnaire à affronter, seul, l’in
vestiture de l’Assemblée natio
nale. Or l’époque du tripartisme
étant révolue (SFIO-MRP-PC), et
le problème de la majorité in-
en an-
est de-
doute
— devoir essentiel du Parlement nement en la personne du prési- util 5- *J îaiS
ment à la tradition, au nouveau “ul ^inSentTs^Tn ‘eh d,fH “ ^ fcf ÆSLeiu A vlce *ft FaquS ^
président de la République. Le J" ! mP n «tés politiques ont échoué.
problème de l’interrègne' gouver- «SvST^SSï? 14, d ° nt ^ pe - rsonna,U6 P olil ique de . dé-
nemental est ainsi posé. peUt P re ' olr qu PI,es
Les membres du bureau de passé, ne se prolongent pas ou-
l’Assemblée devront non seule- tre mesure.
seront au nouer la a crise » ;• la solution,
moins aussi grandes que dans le dans la quasi-majorité des cas.
ment tenir compte de l’impossi- Il est, en effet, évident que fu.
était alors rapidement trouvée,
soit que le vice-président du ca-
Comment interpréter
l'article 55
Un autre « cas » peut être en-
bilité de fixej- la date de cette turs ministrables et élus ne se~
élection entré le 24 décembre et ront guère enclins, pendant cet
binet démissionnaire constituait visagé : il n’est un secret pour
un gouvernement en conservant personne que M. Joseph Laniel
le 1er janvier, semaine consacrée Interrègne, à manifester
aux fêtes de Noël et du Jour de quelconque activité législative, à
les ministres du précédent (M.
une Leygues succédant à M. Poinea-
ré), soit qu’un leader politique
Georges ALTSCHULER.
(SUITE PAGE 5, COLONNE 3)
A partir de demain
TOMBAT
le Journal de Paris
publiera en feuilleton
« LIBERTY
SHIP »
de T homas Narcejac
C OMBAT commencera de
main la publication en
feuilleton du dernier ro
man de Thomas Narcejac : Li
berty Ship. Agrégé de philoso
phie, l'auteur enseigne dans
une grande ville de l’Ouest.
Thomiste distingué, il collabore
à de très nombreuses et très sé
rieuses revues. Passionné par
son époque, à côté de la Radio,
pour laquelle il écrit, du Ciné-
Club qu’il fonde, il s’intéresse
rapidement à cette forme nou
velle de la littérature qu’est le
roman policier.
Par jeu, il compose un recueil
de pastiches : Confidences dans
ma nuit qui le rend célèbre
immédiatement. Il y ajoutera
un second volume : Nouvelles
confidences dans ma nuit, écrit
avec la même verve et la même
virtuosité. Mais en lui le philo
sophe et le professeur sont'tou
jours en éveil, et en 1947, il pu
blie son E thôtique du roman
policier. Dès lors, il devient le
premier grand critique français
de la littérature policière à la
quelle il prétend donner ses let
tres de noblesse.
Avec La Police est dans l’es-
2 alier, Thomas Narcejac publie
son premier grand roman. Il
recevra, d’ailleurs ,. en 1948,
l’une des plus hautes récom
penses avec Le Prix du roman
d’aventures pour La Mort est
du voyage. En 1949, il lance
contre le roman policier noir
un pamphlet : La fin d’un
bluff, qui lui fait décerner par
Mme Germaine Beaumont le
titre de « critique de choc ».
Il publie ensuite une remar
quable étude sur le père de
Maigret intitulé ; Le cas Sime
non et trois romans : Dix de
der, Le mauvais cheval et Li
berty ship.
Précautions nécessaires
« J ajoute que nous ne demandons
aucune mesure de complaisance 1
« Mon père et Clemenceau sont,
paraît-il, épargnés ? Mais la remarque
griffue propre aux Goncourt, voire la
remarque rude et l'imputation colé
reuse ne nous gênent pas ! Nous
voulons seulement écarter — s’il y
en a — les médisances, les attaques
venimeuses, déformantes, et, pour cela,
nous avons besoin de savoir et en
faisons état légitimement. »
Faut-il rappeler que ceux qui ont
plus ou moins feuilleté le manuscrit
inédit du Journal des Goncourt sont
(SUITE PAGE 9, COLONNE 1)
WASHINGTON
définit l’anticolo
nialisme à terme
ïï> ANS une allocution pfonon-
cée à Asilomar devant le
Conseil des Affaires mon
diales de la Californie du Nord,
M. Henry a. Byroade, secrétaire
d’Etat américain adjoint chargé
des affaires du Moyen-Orient, de
l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique,
a défini l’attitude des Etats-
Unis devant les problèmes du
colonialisme, tels qu’ils se posent
en cette seconde moitié du XX *
siècle.
Ce discours s’adresse à la fois
aux diplomates et aux stratèges,
et tend manifestement à satisfai
re les uns et les autres.
Aux premiers, M. Byroade, dé
clare que les U. S. A. entendent
dans tout conflit entre Occiden
taux et Territoires placés sous
leurs tutelles, rester neutres et
jouer un rôle d’arbitre pour le
plus grand bien de tous. Placé du
fait d’engagements et d’intérêts
dans des positions parfois para
doxales sinon contradictoires à
l’égard de pays tels que la Fran
ce et l’Indochine, Washington
veut manifestement ne pas pren
dre parti, ménager chacun, et,
dans ce but, laisse les portes ou
vertes à toute formule possible
de compromis. C’est ainsi que si
l’idée d’Union française est ju
gée favorablement — et d’ail
leurs curieusement rapprochée
de la motion « Commonwealth »
singulièrement plus élastique —
il est précisé que toute formule
d'association doit être adoptée
librement « sans déception ni
coercition ». Cette concession
apaisante est destinée à Saigon
et l’on peut être sûr que M.
Nixon, vice-président des Etats-
Unis, actuellement en tournée en
Indochine, répandra ces bonnes
paroles. Parallèlement, Washing
ton conscient des excès nationa
listes et des dangers des trans
ferts trop rapides de souverai
neté, proclame les bienfaits des
années d’évolution, durant les
quelles sont, évitées les solutions
extrêmes et maintenu le statu
quo
En fait, il semble bien que telle
soit la position officieuse du
gouvernement américain, é’est-à-
dire le désir de voir se prolonger
les états du fait actuel et empê
cher ainsi la naissance de foyers
à agitations, peu propices à la
paix, et bêtes noires des stratè
ges.
Car c’est à eux surtout que M.
Byroade parle lorsqu’il dénonce
les « zones de faiblesse » qui
créent un vide, invitation sécu
laire à l'agression étrangère. C’est,
traduit en langage militaire, la
politique des bases sur laquelle
(SUITE PAGE 4, COLONNE 3)
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