Titre : La Dépêche de Constantine : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Constantine)
Date d'édition : 1932-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755960f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 mars 1932 29 mars 1932
Description : 1932/03/29 (A25,N8544). 1932/03/29 (A25,N8544).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51165466r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13380
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
Mardi 29 mars 1932
25 Cent
REDACTION & ADMINISTRATION : 12, Boulevard du Sud. Télép. 2-07
NOTE DU JOUR
Cavalier seul
(Dr NOTRE REDACTEUR PARISIEN)
Paris, 28 mars.
L a grande et légitime attention que
l’on a prêtée aux déclarations'-de
notre Président du Conseil devant le
Sénat explique et justifie en quelque me
sure le peu de place que le discours de
M. Hémery, ancien Ministre et l’un de
nos meilleurs spécialistes en politique
étrangère, a tenu dans les commentaires
de nos jôpfnaùx. I oilà imè lacune qu’il
nous paraît’ juste et- opportun de com
bler. 775
Nous détacherons de l’intervention
du sénateur de la Martinique les deux
phrïises suivantes qui, selon nous, méri
tent d’être soulignées.
La première est ainsi conçue : « Je me
suis heurté souvent à ceux qui faisaient,
à mon sens, une politique' trop idéaliste
basés seulement sur une mystique admi
rable mais vaine ».
La seconde n’est pas moins à retenir
et à méditer : < Si la paix résisté fie-
ptrîs (piinze ans, qdi ne voit quelle est
due à la force française ? Si VAngleter
re et la France unissaient leurs forces, le i
monde civilisé serait sûr de vivre encore
longtemps des heures püciflques ».
C’est là un thème qui est familier à
nos-lecteurs. Nous aussi, nous nous som
mes évertué è mettre en garde contre un
idéalisme dont la' magnificence et la gé-
jiérosiié cachaient le danger.
Nous aussi nous avons soutenu que la
paix qui règne sur notre continent, notre
armée seule nous l’avait procurée et
qu’elle- continuerait de nous être assurée
si l’entente cordiale était restituée dans
toute sa plénitude et toute son efficacité.
Le Sénateur de la Martinique qui, en
tre ’ parenthèses, siège à la gauche de la
Haute Assemblée, a eu intégrale satisfac
tion. Notre Président du Conseil a in
sisté avec une chaleur particulière sur les
avcMages que ne pouvait manquer de
nous valoir une collaboration étroite et
active des Gouvernements de Londres et
de Paris dont, depuis son arrivée au pou
voir, il avait poursuivi la réalisation et
qu’il comptait bien avoir menée à bonne
fin.
Nous ne voudrions pas forcer la pensée
de M. André Tardieu. Nous nous trom
perions fort ’ toutefois si nous prenions |
trop à la lettre la partie de son discours
où il affirme, que la politique actuelle |
confimie celle d’hier. Si elle 'vise le mê- |
me but, elle s’en distingué par sa mé- |
thode. Elle a abandontié le terrain de |
Cabstraction et s’est engagée délibérément |
et à fond dans la voie plus sûre des so- '
luiions; Le souci nivme du retour à une |
ccopérmion de lu France et de la Gran- |
de-Lfrètugne nous est déjà la preuve cer
taine que nous ne faisons pas porter du ,
moins pas uniquement notre conception |
de la paix sur la bonne foi de l’Allema- |
gne. Nous ajouterons sans insister que !
l’appel à ITtalie a eu également pour
objet de signifier à Berlin que le temps
est’révolu des concessions à son égard
et gîte désormais nous ferions reposer les
assises de la paix non pas sur les brouil
lards de la Sprée, mais sur des piliers
de liment romain.
Nous sommes en vérité sortis du rêve
pour entrer dans la vie nouvelle, la seu-
io que les peuples puissent vivre.
Qu'on lise avec soin la partie de ses
déoiffrations (jui concerne la Fédération
danubienne et Vons’apercevra que, com
me nous le faisions remarquer l’autre jour
notre Président du Conseil s’est proposé
i l'égard d’États en détresse, de saper
presque dans leurs racines les espoirs
hégémoniques du pangermanisme.
Cette association de Londres et de Ro
me à ses desseins démontre et signifie
que la France ne subordonne pas son ac
tion au bon vouloir de l’Allemagne et
qu’au contraire elle est prête à trouver
ailleurs les éléments de la stabilité de
l’Europe. M. André Tardieu a déclaré
qu’il pouvait compter déjà sur le con
cours de l’Angleterre- Celui de l’Italie
suivra fatalement. Notre grand tort avait
été jusque là de laisser croire à l’Allema
gne que rien ne pouvait se faire sans elle
sur notre continent et à l’engager par
conséquent à dicter ses conditions et à
la rigueur à nous opposer un < veto »
brutal et insolent.
Nous ne doutions pas qu’en traitant ;
seuls et d’égal à égal avec l’Allemagne en j
écartant de nos délibérations les autres i
puissances, nous indisposions celles-ci, qui
ne : pcuvaient que contrarier notre jeu. Le
premier soin de M. André Tardieu fut
d’appeler Londres et Rome à participer
ii des négociations qui les intéressaient
au même litre que nous. Le Gouvernement
de Sa Gracieuse Majesté a répondu avec \
un empressement amical. Il est à prévoir j
que celui de Victor Emmanuel III ne'
tardera pas à l’imiter.
Nous avions on ne sait trop pourquoi
voulu faire cavalier soul. Le Sénat a fait
une ovation unanime à M. Tardieu.
GIBRAC.
La dette flottante italienne
Rome, 28 mars. — Une nouvelle
émission de bons du trésor à neuf
ans est faite au cours de 97 lires.
Elle comporte deux lots annuels de
un million de lires : deux de 500.000
lires, quatre de 100.000, huit de 50.000
et ■ 100 de 10.000.
19est là sixième émission depuis
La dette flottante italienne, qui
était de 20.976 millions en 1927, tom
ba un moment à 1.618 millions grâce
à une consolidation massive oui fit
passer la dette consolidée à * 71.6'04
millions, mais s’accrut, depuis, régu
lièrement atteignant actuellement
6.131 millions.
L’émission du 7 avril prochain sera
de un milliard.
L’échouage du paquebot
« Providence »
Marseille, 28 mars. — ün radio de la
Compagnie de navigation à laquelle ap-
parient le paquebot « Providence »,
échoué le 25 mars au sud de l’île d'Ym-
brus, annonce que les passagers ont de-
b. ■• c ué sans incident.
nt des marchandises
CC
PREFEGTORE de CRMSTANTINE
L’INDEPENDANT-ECHO DE CONSTANTINE
Directeur Politique : Paul CUTTOLI, Sénateur
"""""******
Le Sénat a abordé la discussion
de la loi de finances
LA SEANCE
Le budget des P. T. T.
Paris, 28 mars. — La séance est ou
verte à quatorze heures sous la prési
dence de M. Lebrun. On aborde aussi-
tôt le 'dernier budget, celui des P.T.T.
dont le rapporteur, M. Pierre Robert,
indique les caractéristiques. Les taxes
proposées par le Gouvernement ayant
été repoussées par la Chambre, l’équi
libre de ce budget a été réalisé par
des compressions de dépenses et par
une subvention de vingt millions du
budget général.
Ces économies ont été réalisées sur
! les créations d’emplois, qui, chiifrés à
j dix mille par l’administration, ont été
ramenés à trois cent cinquante par la
| commission des finances du Sénat.
M. Pierre Robert termine en récla
mant des réformes basées surtout sur
l'abaissement du coefficient d’exploita
tion et l’intensification du trafic.
M. Jean Philip demande qu’il soit fait
appel à la concurrence pour l’achat du
matériel téléphonique et une refonte
complète des taxes suburbaines pour
l’application de l’automatique intégral
régional. • ■ . -
Le Ministre,, M. Rollin, répond que
l'administration a introduit ce système
téléphonique dans les régions indus
trielles et la banlieue des grandes villes
et que l’application se poursuit dans
les villes de moindre importance.
Sur les chapitres, M. Perreau réclame
l'amélioration, de situation des facteurs
receveurs et une augmentation des in
demnités du personnel des postes sur
les bateaux.
— La question est à l’étude, précise
M. Rollin et ne peut être réalisée que
dans la limite des crédits accordés. j
Sans' autres changements les chapi- I
très du budget des P.T.T. sont adoptés
La loi de finances
Le budget des dépenses adopté,
passe.à la loi de Finances.
Les déclarations d’impôt
on
M. Voilin fait remarquer que les dé
clarations d’impôt diminuent notable
ment dans la cédule agricole et les pro
fessions libérales, un peu moins dans
celle industrielle, tandis, que les chif- i
fres se maintiennent ou augmentent
dans la cédule des traitements et sa
laires. De même, en ce qui concerne le
rendement des diverses cédules.
— C’est que, pour les salaires et les
traitements, la fraude est impossible.
Il faudrait au moins faire appliquer
l’impôt également pour toutes les caté
gories de contribuables.
« Il n‘ y a que 98 mille côtes agrico- |
les dont soixante mille dépassent uni
revenu de huit, mille francs.
Les mesures douanières
L’orateur s’élève contre les mesures
douanière^ dont" Te résultât est lu haus
se du coût de la vie. Les droits- sur
l’orge,, le seigle, le maïs, qui étaient de
trois francs avant la guerre, sont main
tenant de 35 francs.
Les héritiers de commerçants décédés
M. Pabaud-Lacroze obtient que le dé- 1
25 Cent,
• 25^ AN NEE.
Numéro 8.544
ANNONCES & RÉCLAMES : Aux Bureaux du Journal et dans [es Agences
Le second voyage officiel - Les manifestations républicaines en Irlande
du Président de la République
lai de trois mois accordé aux héritiers
de commerçants décédé pour les décla-
rations de bénéfices non encore taxés,
soit porté à six mois.
Réclamations en matière de centribu-
lions directes
M. Blaignan fait adopter un amende
ment simplifiant les formalités pour les
'réclamants en matière de contributions
directes. Les réclamations adressées au
directeur pourront être formulées sur
papier libre, le timbre n'étant exigé que
pour celles soumises au Conseil d’Etat
ou aux Conseils de Préfecture.
les omissions dans l’assiette des
impôts cédulaires et l’impôt sur le
revenu
On rétablit également l’article dis
joint par là commission concernant les
omissions totales ou partielles consta
tées dans l’assiette des impôts cédulai-
• les et l’impôt sur le revenu, mais M.
Braid fait.décider que la cotisation cor
respondant à la constatation d’insuff-
sance de déclaration pourra être récla
mée soit dans l’année en cours, soit au
cours des trois années au lieu des deux
années suivantes.
Les déclarations de revenus pour les
héritiers des contribuables
M. Coucoureux fait fixer à six mois
au lieu de trois le délai pour lequel les
héritiers de fout contribuable décédé de
vront déclarer leurs revenus imposables
Les taxes sur les bitumes et les
asphaltes
M. Roy obtient que soit différé jus
qu’au premier juillet 19.33 le relèvement
dès taxes pour les bitumes et asphaltes
Casinos et cercles
On décide que pendant cinq ans, les
casinos' seront traités comme des com-
[ merçants, c’est à dire que la taxe sera
| perçue sur la recette brute, déduction
i faite des frais d’exploitation de ces éta-
blissements.
Sur l’intervention de M. James Hen-
nessy le Sénat réduit de moitié la taxe
sur les cercles vivant du cinquième du
produit de leurs cotisations et ne jouant
pas aux jeux de hasard.
Un amendement de M. Pélisse est
repoussé
Un texte voté par la Chambre donne
aux communes le droit de frapper d’u
ne taxe municipale les spectacles exo-
nérés de l’impôt, d’Etat.
La commission propose la ratification
de ce texte dont M. Pélisse, plaidant
pour les sociétés sportives, demande la
disjonction.
M. Gardey oppose à cette demande
que la Commission a voulu venir en
aide aux communes qui ont des titres
d’ailleurs pour prélever ou non la taxe
L’amendement' Pélisse est repoussé.
i Est maintenu également • un article
qui frappe de la taxe sur le chiffre
d’affaires les ventes effectuées par les
commissaires mandataires ou intermé
diaires.
La séance est levée.
Séance demain à 9 heures 30 et à
15 heures 30.
M. ALCALA ZAMORA
M. Alcala Zamora à Murcie
Murcie, 28 mars. — M. Alcala Zamora
a commencé hier, son second voyage of
ficlal. Le Président de la République
parti le matin de Madrid, est arrivé à
Murcie à 15 h. 40, chaleureusement ac
cueilli par la population tout le long
du parcours.
A l’arrêt d'Alcazar dé Saint-Juan, le
Président est desceniu pour serrer la
main des notabilités et peur répondre
aux acclamations dure foule imposante
A l’arrivée à Murcic, le public enthou-
siasmé, a débordé les servicss d’ordre
et a voulu porter en, riomphe le Prési-
dent et les Ministres./le la marine et des
‘accompagnaient. •
dent et les Ministres t
travaux publics qui T
Le cortège présidentiel sest rendu
ensuite à l’hôtel de V lie, ou il a été, re
çu par. Ta Municipali é.
M. Alcala Zamora, ayant à ses côtés
M. Unamuno, a assiste, du grand balcon
de Dhôtel de ville, an défilé des troupes
et des harmonies de§ villages de la 1é-
inquiètent l’Angleterre
La situation de la société
Kreuger et Tell
Le conflit sino-japonais
Le Japon et la S.D.N.
Déclaration du Ministre de la Guerre
légation chinoise donerait éventuelle-
A Greencastle
Londres, 28 mars. — Environ 400
républicains irlandais se sont réunis à
Greencastle (comté de Tyrone) et se
sont dirigés en formation militaire vers
le cimetière catholique de la ville où
ils ont [déposé, des couronnes sur les
tombes de leurs camarades morts pen
dant la guerre civile.
Plusieurs orateurs ont parlé pour in
viter les jeunes gens de Greencastle à
s'affilier à l'armée républicaine.
Les 400 républicains se sont ensuite
dispersés et avaient déjà disparu quand
la police est arrivée sur les lieux. Elle
a du se contenter d'arracher les dra
peaux aux couleurs du Sinn Fem que
les manifestants avaient plantés çà
et. là.
Les intentions du parti travailliste
indépendant
Blaekpool, 28 mars. — Le député so
cialiste Buchanon, parlant à Blackpool
hier - a annoncé que, de concert avec
M. Maxton, il avait été décidé que les
membres du parti travailliste indépen
dant appuieront à nouveau le Gouver-
nement de l'Etat libre d’Irlande relati
vement à son attitude à lZard du ser
ment' d'allégeance.
Le nouveau président du parti
travailliste indépendant
que ces derniers se soient déroulés sans
effusion de sang.
L’attitude de la population de l’Irlande
Londres, 28 mars. — On mande de
Dublin, au Times :
— L'enthousiasme était grand hier
à Dublin et si içs manifestants ne por
taient pas d'armes, le fait qu’ils agis
sent avec méthode et sont bien orga-
nisés n’en était pas moins évident. M.
de Valera a déclaré qu’il ne peut y avoir
qu’une seule armée dans un Etat. Les
républicains extrémistes montrent qu’ils
ont l'impression que l'armée dissoute
ne .sera pas la leur.
Les négociations anglo-irlandaises
Quant aux négociations anglo-irlan
daises, personne ne peut en prévoir l'is
sue. On peut considérer comme certain
que, du point de vue de Londres, elles
seront pleines de difficultés et d'un ca
ractère peu ordinaire.
Que fera M. de Valera ?
M. de Valéra va-sans, doute se laisser
guider par son caractère idéaliste et
autocrate. Il a déclaré que, pour recher-
cher le bien du peuple irlandais, il, son
dé son propre cœur ; mais ses qualités
n'ont pas encore été mises à l’épreuve
par la responsabilité du pouvoir* L'ex-
pression de son amitié pour la Grande
Bretagne est sincère et il est convaincu
que lorsque le Gouvernement de Lon-
Blackpool, 28 mars. — M. Senner dres aura étudié ses demandes, il les
Brokway a été réélu président du nou- trouvera raisonnables.
veau conseil national du parti travail-1 — Au cours des deux ou trois semai-
liste indépendant et M. Maxton pré- i nes qui vont venir et pendant lesquel-
----- --- —~:1 ------1 -+i. l es on p eu t escompter que dureront les
sident du conseil général du parti.
japonais
Londres, 28 mars. — On mande de
Tokio au Times : Le Nochi Nichi, pu
blie une déclaration du général Araki,
Ministre' de la Guerre, dans laquelle
celui-Ci fait savoir qu’il est résolu à
ce que la crise actuelle soit la dernière
occasion dans laquelle la paix en extrê
me-Orient doive être troublée par la
question mandchoue.
— Le Japon, poursuit-il, ne laissera
pas la S.D.N. ni les puissances inter-
venir dans ses affaires ».
Faisant remarquer que le pouvoir de
l’Assemblée de Genève en ' Extrême-
Orient est actuellement mis à l'épreuve,
le général recommande avant toute cho
se la publication du rapport de la com
mission Lytton.
— Si ce dernier indiquait que l’on
continue à méconnaître la situation, a
ajouté le général, le Japon devrait non
seulement quitter la S.D.N. mais refu
ser de reconnaître toute autorité de cet
te assemblée pour intervenir dans les
affaires d’Extéême-Orient ».
Le Japon ne se retirerait de la S.D.N.
que s’il y était forcé
Londres, 28 mars. — On mande de
Tokio à l’agence Reuter : Bien qu'au
cune déclaration officielle ne soit venue
confirmer l’intention qu'on prête à M.
Yoshizawa, Ministre des Affaires Etran
gères, d’annoncer le retrait du Japon
de la S.D.N., le jour où la S.D.N. insis
tera pour que le Japon se plie à des
demandes à ses yeux inacceptables, la
décision du Cabinet de Tokio à cet
égard ne fait aucun doute. On consi
dère en effet que le Japon n’aurait qu'à
gagner à se séparer de l’organisme de
Genève et on fait valoir en outre que
cet acte mettrait fin aux controverses
actuelles nuisibles à la paix internatio-
nale. L’intervention inutile de la S.D.N.
dans le conflit sino-japonais cessant
du fait du retrait des Japonais du ter
ritoire chinois on fait observer que la
Chine réglera ses différends avec le
Japon en se plaçant sur le plan des
réalités, ce qui permettra au Cabinet
; ment l’assurance, comme «demandent les
: Japonais, que les forces chinoises n'ef-
fectueraient aucun mouvement en
avant
Au sujet du retrait des troupes japo
naises, la délégation nippone a souligné
la grande difficulté de retirer toutes les
troupes japonaises dans la concession
internationale comme le demandent les
délégués chinois. Ceux-ci jusqu’à pré
sent se refusent à. toute concession sur
ce point.
La vie économique
à Changhai
La réouverture des boutiques pour
premier avril
le
Tokio, 28 mars. — On annonce de
Changhai à l’Agence Rengo que, à l’is-
sue d’un meeting réunissant lesrepre-
sentants des grandes organisations chi
noises, il a été décidé que toutes les
boutiques rouvriraient le 19 avril sous
le contrôle des grandes organisations.
La Commission d’enquête
de la S. D. N.
A Nankin
Tokio. 28 mars. — On mande de Nan
kin à l’Agence Rengo que les membres
de la Commission de la S.D.N ont ren
du visite à MM. Tchang Kai Chek. Lou
Ouen Kan et Ou Ouang à leurs domict-
les particuliers.
LES RELATIONS
HALO-SOVIETIQUES
de Tokio de préserver la cordialité
ses relations internationales. .
Les négociations de paix
Les travaux de la conférence
de Changhai
de
Rome, 28 mars. — L'amiral Dou-
chenoff, chef d’état major de la flot
te soviétique de la mer Noire et l’at
taché naval en URSS ont visité les
chantiers naval de Trieste et de
Montfalconi où ils se sont intéressés
notamment à deux motonaphtes de
20.000 tonnes destinés aux lignes d'A-
mérique du Sud.
On attache une grande importance
à cette visite de chantiers où plu
sieurs unités de gros tonnage ont été
construites récemment pour la mari
ne russe.
L’EX-ROI DE PORTUGAL
Tokio, 28 mars. — On télégraphie de
Changhai à l’Agence Rengo. : La Con
férence pour la paix, qui en est a sa
quatrième journée, a continué ce matin
a i consulat général de Grande-Breta
gne dans une atmosphère assez peu
optimiste en raison de l’intention que
laissaient paraître les Chinois de renon
cer à poursuivre les négociations.
La réunion de ce matin a marqué
cependant quelques progrès et s’est
ajournée à 15 heures. Le sous-comite a
repris la discussion de la question de la
ligne sur laquelle s’effectuerait le re
trait des troupes japonaises.
On apprend de bonne source que la
discussion en cours des trois premières
journées a porté sur les questions sui
vantes :
Une trêve doit être complète. Les dé
légués japonais demandent que les au
torités chinoises donnent l’assurance
que les soldats habillés en civil cesse-
i ront toute activité.
Il visite l’Espagne en touriste
Séville, 28 mars. — Manoël de Bra-
gance, ex-roi de Portugal est arrivé en
voyage de tourisme à Séville. Il a visi
té les principaux monuments de la ca
pitale de l’Andalousie et le pavillon
portugais de l’exposition hispano-amé
ricaine.
Les événements de Maile
r assez rapidement I En cas de maintien des troupes chi-
I noises sur les positions actuelles la de-
Un démenti de M. Giunta, sous-secré
taire d’Etat à la Présidence du
Conseil d’Italie
Rome, 28 mars, — M. Giunta, sous-se
crétaire à la Présidence du Conseil se
trouvant à Tripoli a fait parvenir une
dépêche démentant nettement les phra
ses que lui attribuent les journaux an
glais.
— Débarqué à Malte le 23 courant,
dit-il, j’ai rendu visite à la collectivité
italienne et j’ai répondu au salut qu’on
m’a adressé en rappelant la séculaire
| amitié italo-anglaise et en souhaitant
le maintien de la langue et de la culture
1 italienne à Malte.
gion. -S
A 17 heures, le cortège a quitté l’Hôtel
de Ville pour se rendre àl’arène des
taureaux où une grande corrida a eu'
lieu en l'honneur du Président. Celui-
ci s'est rendu ensuite au Palais de la
Députation Provinciale. z
r - La journée s'estterminée par un dî-
ner offert par la municipalité et par un
grand bal organisé dans le'casino prin-
cipal de la ville, ■ .
Murcie en fêtsr ( $
Murcie était en fête, ce matin, à l’cc-
casion de la .visite du Président, de là
République.
A 10 heures, l’harmonie municipale
a donné une .'aubade sous les fenêtres
qu'occupe M. Alcala Zamora. Celui-ci
s'est présenté au balcon pour répondre
eux saints de la foule.
ATI heures, le Président, accompagné
des Ministres des travaux public et de
la marine et des autorités civiles et mi
litaires de la région, a-fait, une excur-
sien à travers les magnifiques vergers
qui entourent la capitale de. l’ancien
territoire des rois sarrazins.
Dans tous les villages traversés, l’ac-
cueil a été triomphal.
A 13 heures, le cortège officiel a re
pris le chemin de la ville.
La, signification des dernières
manifestations
Londres, 28 mars. — Le compte-rendu
des manifestations qui ont eu lieu en
Irlande et plus particulièrement à Du-
blin est mis en vedette dans la presse
britannique qui semble éprouver une
certaine inquiétude en ce qui concerne
leur signification. -
Le Daily Herald et le Daily Tele-
graph attirent notamment l'attention
sur la proclamation par laquelle Tar-
mée républicaine annonce qu’elle pour
suivra sa campagne jusqu’à ce que l’Tr-
lande soit devenue une république. L’in
dépendance de cette proclamation est
d’ailleurs considérée par le Daily Tele-
graph comme une menace envers M.
de Valera.
Le nombre des manifestants et des
personnes qui ont assisté aux événe
ments d'hier est donné de façons très
diverses. Le Daily Telegraph va jus
qu'à évaluer à 15.000 celui des manifes
tants et à 50.000 .celui. des spectateurs.
Au contraire le correspondant du
Morning Post à Dublin dit que les sol
dats républicains ayant pris part aux
manifestations n'étaient pas plus d'un
millier et la foule qui les a accompa
gnés était peu nombreuse.
1 .
L’espoir des républicains
Dans son éditorial, le Daily Tele-
graph écrit :
— Il était peut-être prudent déconsi
gner l'armée irlandaise dans ses quar
tiers, mais rien lie cache le fait qu'elle
a capitulé devant des forces sans scru
pules. Les manifestants ont été prati
quement les maîtres de Dublin. M. de
Valera voit dès maintenant s’évanouir
son espoir que les républicains se mon
treront suffisamment satisfaits par son
action actuelle en ce qui concerne le
serment d'allégeance et les annuités. Il
y a lieu de craindre que les républi
cains exercent davantage leur pression.
L'opinion modérée irlandaise attend
avec inquiétude la réponse de M. de
Valera au Gouvernement de Londres
et cette inquiétude ne sera pas atté
nuée par les événements d’hier, bien
négociations anglo-irlandaises, le Parle
ment. de Dublin et l’opinion publique de
l'État libre vont avoir le Temps de me-
diter sur les résultats possibles de la
politique de M. de Valéra. Celle-ci cau-
1 se déjà des inquiétudes de plus en plus
marquées parmi les classes commerçan
tes et rurales pour lesquelles l'accès du
marché britannique est une question vi
tale.
Les termes probables de la réponse de
M. de Valéra à la note anglaise
Londres, 28 mars. — Dans une répon
se au Gouvernement de Londres, M. de
Valera se montrera intransigeant sur
la question du serment d’allégeance, M.
de Valéra s’étant toujours déclaré op
posé à négocier personnellement avec
les hommes d’Etat britanniques.
Il est presque certain qu'il n’ira pas à
Londres.
La déclaration faite hier par le conseil
de l’armée républicaine irlandaise in
quiète les pacifistes, étant donnée la
pression exercée par l’armée sur le
Président de l’État libre.
Premiers renseignements importants
Stockholm, 28 mars, — Le Nya Da-
gligt Allehamda publie les renseigne
ments suivants sur la situation de la
Société Kreuger et Toll :
— Suivant les renseignements puises
dans les milieux initiés, on explique te
ton pessimiste du communiqué lancé
vendredi soir par certains facteurs sus
ceptibles d’influer sur le bilan, facteurs
auxquels le communiqué a fait allusion
sans les définir. Il faudrait prévoir sui
vant le Nya Dagligt Allehamda quatre
éventualités : 10 Le consortium et les
entreprises qui en dépendent devront
acheter des actions et des obligations
pour en soutenir le cours
2e Le consortium pourra en raison du
mauvais état dû marché se trouver dans
la nécessité d’absorber des portions im
portantes de ses propres émissions soit
par les moyens du groupe lui-même soit
par l'intermédiaire de personnes inté
ressées aux affaires du consortium.
3e Le chiffre de la dette flottante
pourra être plus considérable que les
premières évaluations le laissaient sup
poser.
Les virements opérés entre les diver
ses entreprises relé vaut du consortium
restent inconnus. La comptabilité accu
se un retard de plusieurs mois. étant
donné que Kreuger qui dressait person
nellement le bilan n’a donné aucune di
rective ni indications pendant son long
séjour en Amérique.
D'autre part la Nya Dagligt Alleham-
da exprime l’appréhension que Kreuger
ait donné en gage à des créditeurs
etrangers les meilleurs postes de son
actif : de là un danger grave.
Au point de vue suédois, la faillite
du consortium doit être évitée à tout
prix, écrit ce journal. tant dans l’intérêt
que pour le prestige de la Suède sur qui
sont tournés aujourd’hui les regards du
monde entier.
LE FILS DE LINDBERGH
Il serait rendu à ses parents
cette semaine
Norfolk, 28 mars. — Le docteur Dob-
son Peacooc que le colonel Lindbergh
avait chargé d’entrer en rapport avec
les ravisseurs de son enfant a déclaré
avoir vu ce dernier « qui ,dit-il, devra
être rendu à ses parents d’ici huit
jours, peut-être même demain. »
UN DUEL POLITIQUE
Le Président et les personnalités qui
l’accompagnaient ont assisté à une
valcade représentant les moments
plus typiques de la vie de Murcie.
1 Le Président de la République a
sisté ensuite à un déjeuner officiel
fert par la •Députation. Provinciale.
- — —----- .
M. Uriburu.
arrive en Europe
ca
les
as-
of-
L’ancien Président de la République
Argentine a fait escale au large
de Southampton.
Londres, 28 mars. — A 24 heures, par
un temps triste et humide, l’ancien
Président de la République Argentine,
le général Uriburu a fait une courte
escale au large de Southampton. L’am-
bassadeur d'Argentine, le docteur Mal
bran, avec sa fille, le conseiller d'am
bassade et M. Baréta, attaché militaire,
ont salué l’ex-pré,sident et une récep
tion toute intime a eu lieu dans les
salons du navire.
Le général a déclaré au représentant
de l’agence Havas qu’il avait fait un
très bon voyage et qu’il allait se reposer
en Europe. {
Le bateau a levé l’ancrai pour Boulo
gne-sur-Mer où il arrivera aujourd’hui
à 7 heures et le Président’ se rendra à
Paris,
L’arrivée à Paris
Paris, 28 mars. — Le général Uriburu
a débarqué ce matin à Boulogne et est
arrivé à la gare du Nord à 13 h. 05 par
train spécial.
Il a été salué sur le quai,.par de nom-
breuses personnalités parmi lesquelles
on remarquait le personnel de l’ambas
sade de la République Argentine à Pa
ris. M. Bosch, délégué de la République
Argentine à la conférence du Désarme
ment et.de nombreux amis du général
Uriburu.
Voyageant avec sa femme et son fils,
le général a été l’objet à sa descente de
wagon de chaleureuses manifestations
de sympathie qui se sont renouvelées
quand les automobiles emmenant l’an
cien président, sa- femme et son fils, à
l’hôtel ont quitté la gare.
LES SOCIALISTES
contre l’Union Nationale
Déclarations de M;
La Seyne-sur-Mer.
Dans le discours qu'il
Renaudel
28 mars. —
a prononcé à
a déclaré que
La Seyne, M. Renaudel . . - .
ja: ais les socialistes ne seront pour
l’union nationale. bien qu’on les y
convie. Car, si pendant lo guerre ils
ont participé à cette union; ils ont
pu constater que, grâce à elle, toutes
les forces de la réaction se sont dé
veloppées de plus belle. 1
SeBWhet
M. DE VALERA
C.he J des Républicains irlandais
M. Filippesco provoque M. Georges
Bratiano
, Bucarest, 28 mars. — M. Filippesco.
-chef du parti Conservateur a provoqué
en duel M Georges Bratiano, chef des
libéraux dissidents, lui reprochant cer
tains articles de presse parus,dans des
organes libéraux dissidents.
L'entrevue des témoins à eu lieu au
jourd'hui.
Le recul de la grève
des spectacles
Les rela ions
franco-anglaises
Le communiqué de M. Bernstein après
l’entrevue chez M. Tardieu
Paris, 28 mars. — Ainsi qu’il pouvait
être prévu, l’entrevue de M. Tardieu
avec les dirigeants des théâtres et des ci
némas a été décisive. Les tentatives de
conciliation des deux parties ont abou
ti à un recul de la grève.
M. Bernstein, après la réunion a com
muniqué à la presse l’accord temporaire.
Dans ce communiqué, on fait remar-
quel’ que le dégrèvement du cinéma est
considéré comme insuffisant, mais les
directeurs désirent prendre en considé
ration la promesse formelle de M. Tar
dieu de réajuster les droits que paient
les cinémas.
Quand aux théâtres, le dégrèvement
proposé correspond à ce que deman
daient les directeurs de théâtres, mais
ces derniers, ne sont pas d’accord avec
M. Tardieu au sujet des moyens d’oble-
nir ce dégrèvement. Ils ont accepté l’of
fre de M. Tardieu afin de montrer leur
esprit de collaboration et ont décidé
d’attendre avec confiance et de suspen
dre l’ordre de grève.
LA SITUATION FINANCIERE
DE L’AMERIQUE
Les commentaires de la presse anglaise
refètent l'inquiétude de la
Grande-Bretagne
Londres, 28 mars. — L’inquiétude cau
sée par la situation financières en Amé
rique retient l’attention de tous les
journaux.
Le Morning Post écrit :
. — Il n’est pas douteux que la situa
tion financière cause de graves inquié
tudes. La possibilité d’augmentation des
impôts dans ce pays amène en outre,
une tendance à la vente du dollar.
On lit dans le Times : ..
— L’incertitude concernant l’équili-
bre du budget américain est inquiétan
te. Elle s’est déjà reflétée par la.baisse
brusque du dollar. L’opinion américai
ne est surtout préoccupée par la dispa
rition du contrôle qu’exerçaient jus
qu’ici sur le Congrès divers organismes
des partis. Aussi, a-t-ton l’impression
qu’on peut s’attendre à tout de la part
d’une Chambre des Représentants qui
refuse de tenir compte des conseils soit
du pouvoir exécutif soit de ses propres
chefs et qui parait se rendre si peu
compte de la gravité de la crise,finan
cière.
Le Daily Télégraph enregistre égale
ment cette préoccupation de l'opinion
américaine et fait en même temps re
marquer que la hausse de là livre ster
ling est due à la confiance qu'ont don
née les méthodes adoptées par le Gou
vernement britannique et dont l'Améri-
que ferait bien de s’inspirer.
Comment le directeur du « Morning
Post » envisage la situation de l’Europe
Paris, 28 mars. — Le Temps publie le
texte d’une lettre que lui a adressée M.
H.A. Gwinne, directeur du Morning
Post au sujet des relations franco-an-
glaises.
« J’ai toujours pensé, écrit l'auteur,
que la ligue des nations aurait dû se
développer très lentement. Elle ne
peut créer la paix, mais toutefois faire
naître une atmosphère favorable à la
paix. Nous tournant vers les Etats-Unis
et leur grande tradition d’isolement
pacifiste, nous sentons immédiatement
le courant des découragements. Leur |
refus de se joindre aux autres nations
offre un obstacle insurmontable à la
coopération. L’Europe doit se frayer
seule la route vers la paix.
« Nous voyons d’abord se dresser en
face de nous,menaçant par l’incertitude
de son avenir, le colosse du Nord, la
Russie. L’Allemagne affecte de com- |
prendre le jeu de la Russie et bâtit sur
des espérances.
« Je n’ai jamais compris le manque
de sympathie et de mésentente entre la
France et l’Italie. Un accord est cepen
dant très possible. Le mal dont souffre |
l’Europe actuelle réside surtout dans
l’incertitude russe et l’esprit prussien
en Allemagne. Un peu de sympathie,
un mot d’encouragement et occasion
nellement, une main secourablement
tendue, feront beaucoup pour prouver
aux Allemands honnêtes et pacifiques
que nous établissons une différence en
tre eux et l’élément prussien.
« Quant à la coopération 1 nécessaire
entre la France et l’Angleterre; elle est
actuellement retardée par le point de
vue de certains Anglais, se résumant
ainsi : la France fait usage de sa force
financière pour des buts.polittgues. Si
la France insiste pour le paiement des
réparations, l'Allemagne era incapable
de nous rembourser nos reances com
merciales. La politique financière fran- j
çaise est hostile, à l'Angleterre. |
« Je crois qu’il est facile de réfuter |
cette manière de voir. Le premier pas !
vers l’entente mutuelle est l'éclaircis- j
sement de ces malentendus. Nous de- i
vous travailler la main dans la main. »
La fermeté de la livre sterling
Elle permettrait à l'Angleterre ae
rembourser les Etats-Unis
Londres, 28 mars. — Etant dorée la
fermeté du sterling par rapport au
dollar, on ne serait nullement surpris
dans la Cité si on annonçait officielle
ment le remboursement du solde des
crédits octroyés l’été dernier par les
Etats-Unis à la Grande-Bretagne
On sait'que, pour empêcher la hausse
dangereuse du sterling, les autorités
britanniques avaient acheté des dollars,
des francs et des autres devises. Ils ont
donc pu en acquérir une quantité suf
fisante pour être à même de se pro-
curer les cinquante millions de dollars
restant à rembourser des crédits améri
cains.
Le fait que la Trésorerie n’annulerait
pas le crédit à New-York serait attribué
à la crainte que peut avoir la Cité de
voir les déposants ayant effectué aer-
nièrement des placements considérable.»
à Londres faire des retraits massifs qui
en trameraient une nouvelle baisse ra
pide du sterling dont la hausse récents
a été considérée comme anormale et
précisément provoquée, par l'afflux z
Londres do capitaux étrangers que l'on
regarde comme très instables.
Les viticulteurs du Midi
M. Barthe parle du problème viticole
algérien
Montpellier, 28 mars. — Au cours d'un
meeting tenu à Pezenas, en présence
d’un auditoire composé de petits et
moyens viticulteurs. M. Barthe. député,
après avoir exposé ce qu'il restait a
faire pour la viticulture a parlé du pro
blème viticole algérien.
MM. Germain Martin, Guilhaumon et
Salette, députés, ont pris également la-
parole.
L’assemblée a décidé de constituer un
syndicat de petits et moyens viticul-
teurs.
UNE EXPLOSION
DANS UNE POUDRIÈRE
Nombreuses victimes
Ankara, 28 mars. — Une explosion
produite dans un dépôt de poudre aux
houillères de Zoungouldak a provoqué
l’effondrement de nombreuses maisons
On signale de nombreux morts et
blessés.
PAQUES ROUGES
‘e
LE CONGRES
DE MUSIQUE ARABE
DU CAIRE
L’inauguration officielle
Le Caire, 28 mars. —• Le Ministre
de l’Instruction publique a inauguré of-
ficiellement le congrès de musique ara
be en présence de Sidky Pacha, repré
sentant le roi, des Ministres et du corps
diplomatique.
Le bilan des accidents
Paris, 28 mars. -- D’après le Matin,
le bilan des victimes de la route pour
les deux premiers jours des fêtes de
Pâques est de 19 morts plus 60 blessés
graves. - w
Dans la journée d’hier on compte 10
morts et plus de 35 blessés.
A Boulogne sur Mer
Boulogne sur Mer, 28 mars. — Vers
19 h. 30, Ernest Moreau, 24 ans, chauf
feur d’auto et sa femme passaient à
bicyclette au hameau de La Chapelle.
Le femme avait pris place sur la sella
et l’homme était assis sur le cadre e»
conduisait la bicyclette.
Dans une côte ils allèrent se jeter
dans une auto appartenant à un entre-
preneur de Boulogne-sur-Mer.
Moreau a eu le crâne fracturé ; on
désespère de le sauver. Sa femme a été
tuée sur le coup. La gendarmerie en
quête.
A Vitry le François
Vitry- le François, 28 mars. — Vou
lant doubler un camion, l'automobile de
M. Emile Pérotin, qui revenait de Ver
dun avec sa famille s'est écrasé contre
un arbre.
i.
25 Cent
REDACTION & ADMINISTRATION : 12, Boulevard du Sud. Télép. 2-07
NOTE DU JOUR
Cavalier seul
(Dr NOTRE REDACTEUR PARISIEN)
Paris, 28 mars.
L a grande et légitime attention que
l’on a prêtée aux déclarations'-de
notre Président du Conseil devant le
Sénat explique et justifie en quelque me
sure le peu de place que le discours de
M. Hémery, ancien Ministre et l’un de
nos meilleurs spécialistes en politique
étrangère, a tenu dans les commentaires
de nos jôpfnaùx. I oilà imè lacune qu’il
nous paraît’ juste et- opportun de com
bler. 775
Nous détacherons de l’intervention
du sénateur de la Martinique les deux
phrïises suivantes qui, selon nous, méri
tent d’être soulignées.
La première est ainsi conçue : « Je me
suis heurté souvent à ceux qui faisaient,
à mon sens, une politique' trop idéaliste
basés seulement sur une mystique admi
rable mais vaine ».
La seconde n’est pas moins à retenir
et à méditer : < Si la paix résisté fie-
ptrîs (piinze ans, qdi ne voit quelle est
due à la force française ? Si VAngleter
re et la France unissaient leurs forces, le i
monde civilisé serait sûr de vivre encore
longtemps des heures püciflques ».
C’est là un thème qui est familier à
nos-lecteurs. Nous aussi, nous nous som
mes évertué è mettre en garde contre un
idéalisme dont la' magnificence et la gé-
jiérosiié cachaient le danger.
Nous aussi nous avons soutenu que la
paix qui règne sur notre continent, notre
armée seule nous l’avait procurée et
qu’elle- continuerait de nous être assurée
si l’entente cordiale était restituée dans
toute sa plénitude et toute son efficacité.
Le Sénateur de la Martinique qui, en
tre ’ parenthèses, siège à la gauche de la
Haute Assemblée, a eu intégrale satisfac
tion. Notre Président du Conseil a in
sisté avec une chaleur particulière sur les
avcMages que ne pouvait manquer de
nous valoir une collaboration étroite et
active des Gouvernements de Londres et
de Paris dont, depuis son arrivée au pou
voir, il avait poursuivi la réalisation et
qu’il comptait bien avoir menée à bonne
fin.
Nous ne voudrions pas forcer la pensée
de M. André Tardieu. Nous nous trom
perions fort ’ toutefois si nous prenions |
trop à la lettre la partie de son discours
où il affirme, que la politique actuelle |
confimie celle d’hier. Si elle 'vise le mê- |
me but, elle s’en distingué par sa mé- |
thode. Elle a abandontié le terrain de |
Cabstraction et s’est engagée délibérément |
et à fond dans la voie plus sûre des so- '
luiions; Le souci nivme du retour à une |
ccopérmion de lu France et de la Gran- |
de-Lfrètugne nous est déjà la preuve cer
taine que nous ne faisons pas porter du ,
moins pas uniquement notre conception |
de la paix sur la bonne foi de l’Allema- |
gne. Nous ajouterons sans insister que !
l’appel à ITtalie a eu également pour
objet de signifier à Berlin que le temps
est’révolu des concessions à son égard
et gîte désormais nous ferions reposer les
assises de la paix non pas sur les brouil
lards de la Sprée, mais sur des piliers
de liment romain.
Nous sommes en vérité sortis du rêve
pour entrer dans la vie nouvelle, la seu-
io que les peuples puissent vivre.
Qu'on lise avec soin la partie de ses
déoiffrations (jui concerne la Fédération
danubienne et Vons’apercevra que, com
me nous le faisions remarquer l’autre jour
notre Président du Conseil s’est proposé
i l'égard d’États en détresse, de saper
presque dans leurs racines les espoirs
hégémoniques du pangermanisme.
Cette association de Londres et de Ro
me à ses desseins démontre et signifie
que la France ne subordonne pas son ac
tion au bon vouloir de l’Allemagne et
qu’au contraire elle est prête à trouver
ailleurs les éléments de la stabilité de
l’Europe. M. André Tardieu a déclaré
qu’il pouvait compter déjà sur le con
cours de l’Angleterre- Celui de l’Italie
suivra fatalement. Notre grand tort avait
été jusque là de laisser croire à l’Allema
gne que rien ne pouvait se faire sans elle
sur notre continent et à l’engager par
conséquent à dicter ses conditions et à
la rigueur à nous opposer un < veto »
brutal et insolent.
Nous ne doutions pas qu’en traitant ;
seuls et d’égal à égal avec l’Allemagne en j
écartant de nos délibérations les autres i
puissances, nous indisposions celles-ci, qui
ne : pcuvaient que contrarier notre jeu. Le
premier soin de M. André Tardieu fut
d’appeler Londres et Rome à participer
ii des négociations qui les intéressaient
au même litre que nous. Le Gouvernement
de Sa Gracieuse Majesté a répondu avec \
un empressement amical. Il est à prévoir j
que celui de Victor Emmanuel III ne'
tardera pas à l’imiter.
Nous avions on ne sait trop pourquoi
voulu faire cavalier soul. Le Sénat a fait
une ovation unanime à M. Tardieu.
GIBRAC.
La dette flottante italienne
Rome, 28 mars. — Une nouvelle
émission de bons du trésor à neuf
ans est faite au cours de 97 lires.
Elle comporte deux lots annuels de
un million de lires : deux de 500.000
lires, quatre de 100.000, huit de 50.000
et ■ 100 de 10.000.
19est là sixième émission depuis
La dette flottante italienne, qui
était de 20.976 millions en 1927, tom
ba un moment à 1.618 millions grâce
à une consolidation massive oui fit
passer la dette consolidée à * 71.6'04
millions, mais s’accrut, depuis, régu
lièrement atteignant actuellement
6.131 millions.
L’émission du 7 avril prochain sera
de un milliard.
L’échouage du paquebot
« Providence »
Marseille, 28 mars. — ün radio de la
Compagnie de navigation à laquelle ap-
parient le paquebot « Providence »,
échoué le 25 mars au sud de l’île d'Ym-
brus, annonce que les passagers ont de-
b. ■• c ué sans incident.
nt des marchandises
CC
PREFEGTORE de CRMSTANTINE
L’INDEPENDANT-ECHO DE CONSTANTINE
Directeur Politique : Paul CUTTOLI, Sénateur
"""""******
Le Sénat a abordé la discussion
de la loi de finances
LA SEANCE
Le budget des P. T. T.
Paris, 28 mars. — La séance est ou
verte à quatorze heures sous la prési
dence de M. Lebrun. On aborde aussi-
tôt le 'dernier budget, celui des P.T.T.
dont le rapporteur, M. Pierre Robert,
indique les caractéristiques. Les taxes
proposées par le Gouvernement ayant
été repoussées par la Chambre, l’équi
libre de ce budget a été réalisé par
des compressions de dépenses et par
une subvention de vingt millions du
budget général.
Ces économies ont été réalisées sur
! les créations d’emplois, qui, chiifrés à
j dix mille par l’administration, ont été
ramenés à trois cent cinquante par la
| commission des finances du Sénat.
M. Pierre Robert termine en récla
mant des réformes basées surtout sur
l'abaissement du coefficient d’exploita
tion et l’intensification du trafic.
M. Jean Philip demande qu’il soit fait
appel à la concurrence pour l’achat du
matériel téléphonique et une refonte
complète des taxes suburbaines pour
l’application de l’automatique intégral
régional. • ■ . -
Le Ministre,, M. Rollin, répond que
l'administration a introduit ce système
téléphonique dans les régions indus
trielles et la banlieue des grandes villes
et que l’application se poursuit dans
les villes de moindre importance.
Sur les chapitres, M. Perreau réclame
l'amélioration, de situation des facteurs
receveurs et une augmentation des in
demnités du personnel des postes sur
les bateaux.
— La question est à l’étude, précise
M. Rollin et ne peut être réalisée que
dans la limite des crédits accordés. j
Sans' autres changements les chapi- I
très du budget des P.T.T. sont adoptés
La loi de finances
Le budget des dépenses adopté,
passe.à la loi de Finances.
Les déclarations d’impôt
on
M. Voilin fait remarquer que les dé
clarations d’impôt diminuent notable
ment dans la cédule agricole et les pro
fessions libérales, un peu moins dans
celle industrielle, tandis, que les chif- i
fres se maintiennent ou augmentent
dans la cédule des traitements et sa
laires. De même, en ce qui concerne le
rendement des diverses cédules.
— C’est que, pour les salaires et les
traitements, la fraude est impossible.
Il faudrait au moins faire appliquer
l’impôt également pour toutes les caté
gories de contribuables.
« Il n‘ y a que 98 mille côtes agrico- |
les dont soixante mille dépassent uni
revenu de huit, mille francs.
Les mesures douanières
L’orateur s’élève contre les mesures
douanière^ dont" Te résultât est lu haus
se du coût de la vie. Les droits- sur
l’orge,, le seigle, le maïs, qui étaient de
trois francs avant la guerre, sont main
tenant de 35 francs.
Les héritiers de commerçants décédés
M. Pabaud-Lacroze obtient que le dé- 1
25 Cent,
• 25^ AN NEE.
Numéro 8.544
ANNONCES & RÉCLAMES : Aux Bureaux du Journal et dans [es Agences
Le second voyage officiel - Les manifestations républicaines en Irlande
du Président de la République
lai de trois mois accordé aux héritiers
de commerçants décédé pour les décla-
rations de bénéfices non encore taxés,
soit porté à six mois.
Réclamations en matière de centribu-
lions directes
M. Blaignan fait adopter un amende
ment simplifiant les formalités pour les
'réclamants en matière de contributions
directes. Les réclamations adressées au
directeur pourront être formulées sur
papier libre, le timbre n'étant exigé que
pour celles soumises au Conseil d’Etat
ou aux Conseils de Préfecture.
les omissions dans l’assiette des
impôts cédulaires et l’impôt sur le
revenu
On rétablit également l’article dis
joint par là commission concernant les
omissions totales ou partielles consta
tées dans l’assiette des impôts cédulai-
• les et l’impôt sur le revenu, mais M.
Braid fait.décider que la cotisation cor
respondant à la constatation d’insuff-
sance de déclaration pourra être récla
mée soit dans l’année en cours, soit au
cours des trois années au lieu des deux
années suivantes.
Les déclarations de revenus pour les
héritiers des contribuables
M. Coucoureux fait fixer à six mois
au lieu de trois le délai pour lequel les
héritiers de fout contribuable décédé de
vront déclarer leurs revenus imposables
Les taxes sur les bitumes et les
asphaltes
M. Roy obtient que soit différé jus
qu’au premier juillet 19.33 le relèvement
dès taxes pour les bitumes et asphaltes
Casinos et cercles
On décide que pendant cinq ans, les
casinos' seront traités comme des com-
[ merçants, c’est à dire que la taxe sera
| perçue sur la recette brute, déduction
i faite des frais d’exploitation de ces éta-
blissements.
Sur l’intervention de M. James Hen-
nessy le Sénat réduit de moitié la taxe
sur les cercles vivant du cinquième du
produit de leurs cotisations et ne jouant
pas aux jeux de hasard.
Un amendement de M. Pélisse est
repoussé
Un texte voté par la Chambre donne
aux communes le droit de frapper d’u
ne taxe municipale les spectacles exo-
nérés de l’impôt, d’Etat.
La commission propose la ratification
de ce texte dont M. Pélisse, plaidant
pour les sociétés sportives, demande la
disjonction.
M. Gardey oppose à cette demande
que la Commission a voulu venir en
aide aux communes qui ont des titres
d’ailleurs pour prélever ou non la taxe
L’amendement' Pélisse est repoussé.
i Est maintenu également • un article
qui frappe de la taxe sur le chiffre
d’affaires les ventes effectuées par les
commissaires mandataires ou intermé
diaires.
La séance est levée.
Séance demain à 9 heures 30 et à
15 heures 30.
M. ALCALA ZAMORA
M. Alcala Zamora à Murcie
Murcie, 28 mars. — M. Alcala Zamora
a commencé hier, son second voyage of
ficlal. Le Président de la République
parti le matin de Madrid, est arrivé à
Murcie à 15 h. 40, chaleureusement ac
cueilli par la population tout le long
du parcours.
A l’arrêt d'Alcazar dé Saint-Juan, le
Président est desceniu pour serrer la
main des notabilités et peur répondre
aux acclamations dure foule imposante
A l’arrivée à Murcic, le public enthou-
siasmé, a débordé les servicss d’ordre
et a voulu porter en, riomphe le Prési-
dent et les Ministres./le la marine et des
‘accompagnaient. •
dent et les Ministres t
travaux publics qui T
Le cortège présidentiel sest rendu
ensuite à l’hôtel de V lie, ou il a été, re
çu par. Ta Municipali é.
M. Alcala Zamora, ayant à ses côtés
M. Unamuno, a assiste, du grand balcon
de Dhôtel de ville, an défilé des troupes
et des harmonies de§ villages de la 1é-
inquiètent l’Angleterre
La situation de la société
Kreuger et Tell
Le conflit sino-japonais
Le Japon et la S.D.N.
Déclaration du Ministre de la Guerre
légation chinoise donerait éventuelle-
A Greencastle
Londres, 28 mars. — Environ 400
républicains irlandais se sont réunis à
Greencastle (comté de Tyrone) et se
sont dirigés en formation militaire vers
le cimetière catholique de la ville où
ils ont [déposé, des couronnes sur les
tombes de leurs camarades morts pen
dant la guerre civile.
Plusieurs orateurs ont parlé pour in
viter les jeunes gens de Greencastle à
s'affilier à l'armée républicaine.
Les 400 républicains se sont ensuite
dispersés et avaient déjà disparu quand
la police est arrivée sur les lieux. Elle
a du se contenter d'arracher les dra
peaux aux couleurs du Sinn Fem que
les manifestants avaient plantés çà
et. là.
Les intentions du parti travailliste
indépendant
Blaekpool, 28 mars. — Le député so
cialiste Buchanon, parlant à Blackpool
hier - a annoncé que, de concert avec
M. Maxton, il avait été décidé que les
membres du parti travailliste indépen
dant appuieront à nouveau le Gouver-
nement de l'Etat libre d’Irlande relati
vement à son attitude à lZard du ser
ment' d'allégeance.
Le nouveau président du parti
travailliste indépendant
que ces derniers se soient déroulés sans
effusion de sang.
L’attitude de la population de l’Irlande
Londres, 28 mars. — On mande de
Dublin, au Times :
— L'enthousiasme était grand hier
à Dublin et si içs manifestants ne por
taient pas d'armes, le fait qu’ils agis
sent avec méthode et sont bien orga-
nisés n’en était pas moins évident. M.
de Valera a déclaré qu’il ne peut y avoir
qu’une seule armée dans un Etat. Les
républicains extrémistes montrent qu’ils
ont l'impression que l'armée dissoute
ne .sera pas la leur.
Les négociations anglo-irlandaises
Quant aux négociations anglo-irlan
daises, personne ne peut en prévoir l'is
sue. On peut considérer comme certain
que, du point de vue de Londres, elles
seront pleines de difficultés et d'un ca
ractère peu ordinaire.
Que fera M. de Valera ?
M. de Valéra va-sans, doute se laisser
guider par son caractère idéaliste et
autocrate. Il a déclaré que, pour recher-
cher le bien du peuple irlandais, il, son
dé son propre cœur ; mais ses qualités
n'ont pas encore été mises à l’épreuve
par la responsabilité du pouvoir* L'ex-
pression de son amitié pour la Grande
Bretagne est sincère et il est convaincu
que lorsque le Gouvernement de Lon-
Blackpool, 28 mars. — M. Senner dres aura étudié ses demandes, il les
Brokway a été réélu président du nou- trouvera raisonnables.
veau conseil national du parti travail-1 — Au cours des deux ou trois semai-
liste indépendant et M. Maxton pré- i nes qui vont venir et pendant lesquel-
----- --- —~:1 ------1 -+i. l es on p eu t escompter que dureront les
sident du conseil général du parti.
japonais
Londres, 28 mars. — On mande de
Tokio au Times : Le Nochi Nichi, pu
blie une déclaration du général Araki,
Ministre' de la Guerre, dans laquelle
celui-Ci fait savoir qu’il est résolu à
ce que la crise actuelle soit la dernière
occasion dans laquelle la paix en extrê
me-Orient doive être troublée par la
question mandchoue.
— Le Japon, poursuit-il, ne laissera
pas la S.D.N. ni les puissances inter-
venir dans ses affaires ».
Faisant remarquer que le pouvoir de
l’Assemblée de Genève en ' Extrême-
Orient est actuellement mis à l'épreuve,
le général recommande avant toute cho
se la publication du rapport de la com
mission Lytton.
— Si ce dernier indiquait que l’on
continue à méconnaître la situation, a
ajouté le général, le Japon devrait non
seulement quitter la S.D.N. mais refu
ser de reconnaître toute autorité de cet
te assemblée pour intervenir dans les
affaires d’Extéême-Orient ».
Le Japon ne se retirerait de la S.D.N.
que s’il y était forcé
Londres, 28 mars. — On mande de
Tokio à l’agence Reuter : Bien qu'au
cune déclaration officielle ne soit venue
confirmer l’intention qu'on prête à M.
Yoshizawa, Ministre des Affaires Etran
gères, d’annoncer le retrait du Japon
de la S.D.N., le jour où la S.D.N. insis
tera pour que le Japon se plie à des
demandes à ses yeux inacceptables, la
décision du Cabinet de Tokio à cet
égard ne fait aucun doute. On consi
dère en effet que le Japon n’aurait qu'à
gagner à se séparer de l’organisme de
Genève et on fait valoir en outre que
cet acte mettrait fin aux controverses
actuelles nuisibles à la paix internatio-
nale. L’intervention inutile de la S.D.N.
dans le conflit sino-japonais cessant
du fait du retrait des Japonais du ter
ritoire chinois on fait observer que la
Chine réglera ses différends avec le
Japon en se plaçant sur le plan des
réalités, ce qui permettra au Cabinet
; ment l’assurance, comme «demandent les
: Japonais, que les forces chinoises n'ef-
fectueraient aucun mouvement en
avant
Au sujet du retrait des troupes japo
naises, la délégation nippone a souligné
la grande difficulté de retirer toutes les
troupes japonaises dans la concession
internationale comme le demandent les
délégués chinois. Ceux-ci jusqu’à pré
sent se refusent à. toute concession sur
ce point.
La vie économique
à Changhai
La réouverture des boutiques pour
premier avril
le
Tokio, 28 mars. — On annonce de
Changhai à l’Agence Rengo que, à l’is-
sue d’un meeting réunissant lesrepre-
sentants des grandes organisations chi
noises, il a été décidé que toutes les
boutiques rouvriraient le 19 avril sous
le contrôle des grandes organisations.
La Commission d’enquête
de la S. D. N.
A Nankin
Tokio. 28 mars. — On mande de Nan
kin à l’Agence Rengo que les membres
de la Commission de la S.D.N ont ren
du visite à MM. Tchang Kai Chek. Lou
Ouen Kan et Ou Ouang à leurs domict-
les particuliers.
LES RELATIONS
HALO-SOVIETIQUES
de Tokio de préserver la cordialité
ses relations internationales. .
Les négociations de paix
Les travaux de la conférence
de Changhai
de
Rome, 28 mars. — L'amiral Dou-
chenoff, chef d’état major de la flot
te soviétique de la mer Noire et l’at
taché naval en URSS ont visité les
chantiers naval de Trieste et de
Montfalconi où ils se sont intéressés
notamment à deux motonaphtes de
20.000 tonnes destinés aux lignes d'A-
mérique du Sud.
On attache une grande importance
à cette visite de chantiers où plu
sieurs unités de gros tonnage ont été
construites récemment pour la mari
ne russe.
L’EX-ROI DE PORTUGAL
Tokio, 28 mars. — On télégraphie de
Changhai à l’Agence Rengo. : La Con
férence pour la paix, qui en est a sa
quatrième journée, a continué ce matin
a i consulat général de Grande-Breta
gne dans une atmosphère assez peu
optimiste en raison de l’intention que
laissaient paraître les Chinois de renon
cer à poursuivre les négociations.
La réunion de ce matin a marqué
cependant quelques progrès et s’est
ajournée à 15 heures. Le sous-comite a
repris la discussion de la question de la
ligne sur laquelle s’effectuerait le re
trait des troupes japonaises.
On apprend de bonne source que la
discussion en cours des trois premières
journées a porté sur les questions sui
vantes :
Une trêve doit être complète. Les dé
légués japonais demandent que les au
torités chinoises donnent l’assurance
que les soldats habillés en civil cesse-
i ront toute activité.
Il visite l’Espagne en touriste
Séville, 28 mars. — Manoël de Bra-
gance, ex-roi de Portugal est arrivé en
voyage de tourisme à Séville. Il a visi
té les principaux monuments de la ca
pitale de l’Andalousie et le pavillon
portugais de l’exposition hispano-amé
ricaine.
Les événements de Maile
r assez rapidement I En cas de maintien des troupes chi-
I noises sur les positions actuelles la de-
Un démenti de M. Giunta, sous-secré
taire d’Etat à la Présidence du
Conseil d’Italie
Rome, 28 mars, — M. Giunta, sous-se
crétaire à la Présidence du Conseil se
trouvant à Tripoli a fait parvenir une
dépêche démentant nettement les phra
ses que lui attribuent les journaux an
glais.
— Débarqué à Malte le 23 courant,
dit-il, j’ai rendu visite à la collectivité
italienne et j’ai répondu au salut qu’on
m’a adressé en rappelant la séculaire
| amitié italo-anglaise et en souhaitant
le maintien de la langue et de la culture
1 italienne à Malte.
gion. -S
A 17 heures, le cortège a quitté l’Hôtel
de Ville pour se rendre àl’arène des
taureaux où une grande corrida a eu'
lieu en l'honneur du Président. Celui-
ci s'est rendu ensuite au Palais de la
Députation Provinciale. z
r - La journée s'estterminée par un dî-
ner offert par la municipalité et par un
grand bal organisé dans le'casino prin-
cipal de la ville, ■ .
Murcie en fêtsr ( $
Murcie était en fête, ce matin, à l’cc-
casion de la .visite du Président, de là
République.
A 10 heures, l’harmonie municipale
a donné une .'aubade sous les fenêtres
qu'occupe M. Alcala Zamora. Celui-ci
s'est présenté au balcon pour répondre
eux saints de la foule.
ATI heures, le Président, accompagné
des Ministres des travaux public et de
la marine et des autorités civiles et mi
litaires de la région, a-fait, une excur-
sien à travers les magnifiques vergers
qui entourent la capitale de. l’ancien
territoire des rois sarrazins.
Dans tous les villages traversés, l’ac-
cueil a été triomphal.
A 13 heures, le cortège officiel a re
pris le chemin de la ville.
La, signification des dernières
manifestations
Londres, 28 mars. — Le compte-rendu
des manifestations qui ont eu lieu en
Irlande et plus particulièrement à Du-
blin est mis en vedette dans la presse
britannique qui semble éprouver une
certaine inquiétude en ce qui concerne
leur signification. -
Le Daily Herald et le Daily Tele-
graph attirent notamment l'attention
sur la proclamation par laquelle Tar-
mée républicaine annonce qu’elle pour
suivra sa campagne jusqu’à ce que l’Tr-
lande soit devenue une république. L’in
dépendance de cette proclamation est
d’ailleurs considérée par le Daily Tele-
graph comme une menace envers M.
de Valera.
Le nombre des manifestants et des
personnes qui ont assisté aux événe
ments d'hier est donné de façons très
diverses. Le Daily Telegraph va jus
qu'à évaluer à 15.000 celui des manifes
tants et à 50.000 .celui. des spectateurs.
Au contraire le correspondant du
Morning Post à Dublin dit que les sol
dats républicains ayant pris part aux
manifestations n'étaient pas plus d'un
millier et la foule qui les a accompa
gnés était peu nombreuse.
1 .
L’espoir des républicains
Dans son éditorial, le Daily Tele-
graph écrit :
— Il était peut-être prudent déconsi
gner l'armée irlandaise dans ses quar
tiers, mais rien lie cache le fait qu'elle
a capitulé devant des forces sans scru
pules. Les manifestants ont été prati
quement les maîtres de Dublin. M. de
Valera voit dès maintenant s’évanouir
son espoir que les républicains se mon
treront suffisamment satisfaits par son
action actuelle en ce qui concerne le
serment d'allégeance et les annuités. Il
y a lieu de craindre que les républi
cains exercent davantage leur pression.
L'opinion modérée irlandaise attend
avec inquiétude la réponse de M. de
Valera au Gouvernement de Londres
et cette inquiétude ne sera pas atté
nuée par les événements d’hier, bien
négociations anglo-irlandaises, le Parle
ment. de Dublin et l’opinion publique de
l'État libre vont avoir le Temps de me-
diter sur les résultats possibles de la
politique de M. de Valéra. Celle-ci cau-
1 se déjà des inquiétudes de plus en plus
marquées parmi les classes commerçan
tes et rurales pour lesquelles l'accès du
marché britannique est une question vi
tale.
Les termes probables de la réponse de
M. de Valéra à la note anglaise
Londres, 28 mars. — Dans une répon
se au Gouvernement de Londres, M. de
Valera se montrera intransigeant sur
la question du serment d’allégeance, M.
de Valéra s’étant toujours déclaré op
posé à négocier personnellement avec
les hommes d’Etat britanniques.
Il est presque certain qu'il n’ira pas à
Londres.
La déclaration faite hier par le conseil
de l’armée républicaine irlandaise in
quiète les pacifistes, étant donnée la
pression exercée par l’armée sur le
Président de l’État libre.
Premiers renseignements importants
Stockholm, 28 mars, — Le Nya Da-
gligt Allehamda publie les renseigne
ments suivants sur la situation de la
Société Kreuger et Toll :
— Suivant les renseignements puises
dans les milieux initiés, on explique te
ton pessimiste du communiqué lancé
vendredi soir par certains facteurs sus
ceptibles d’influer sur le bilan, facteurs
auxquels le communiqué a fait allusion
sans les définir. Il faudrait prévoir sui
vant le Nya Dagligt Allehamda quatre
éventualités : 10 Le consortium et les
entreprises qui en dépendent devront
acheter des actions et des obligations
pour en soutenir le cours
2e Le consortium pourra en raison du
mauvais état dû marché se trouver dans
la nécessité d’absorber des portions im
portantes de ses propres émissions soit
par les moyens du groupe lui-même soit
par l'intermédiaire de personnes inté
ressées aux affaires du consortium.
3e Le chiffre de la dette flottante
pourra être plus considérable que les
premières évaluations le laissaient sup
poser.
Les virements opérés entre les diver
ses entreprises relé vaut du consortium
restent inconnus. La comptabilité accu
se un retard de plusieurs mois. étant
donné que Kreuger qui dressait person
nellement le bilan n’a donné aucune di
rective ni indications pendant son long
séjour en Amérique.
D'autre part la Nya Dagligt Alleham-
da exprime l’appréhension que Kreuger
ait donné en gage à des créditeurs
etrangers les meilleurs postes de son
actif : de là un danger grave.
Au point de vue suédois, la faillite
du consortium doit être évitée à tout
prix, écrit ce journal. tant dans l’intérêt
que pour le prestige de la Suède sur qui
sont tournés aujourd’hui les regards du
monde entier.
LE FILS DE LINDBERGH
Il serait rendu à ses parents
cette semaine
Norfolk, 28 mars. — Le docteur Dob-
son Peacooc que le colonel Lindbergh
avait chargé d’entrer en rapport avec
les ravisseurs de son enfant a déclaré
avoir vu ce dernier « qui ,dit-il, devra
être rendu à ses parents d’ici huit
jours, peut-être même demain. »
UN DUEL POLITIQUE
Le Président et les personnalités qui
l’accompagnaient ont assisté à une
valcade représentant les moments
plus typiques de la vie de Murcie.
1 Le Président de la République a
sisté ensuite à un déjeuner officiel
fert par la •Députation. Provinciale.
- — —----- .
M. Uriburu.
arrive en Europe
ca
les
as-
of-
L’ancien Président de la République
Argentine a fait escale au large
de Southampton.
Londres, 28 mars. — A 24 heures, par
un temps triste et humide, l’ancien
Président de la République Argentine,
le général Uriburu a fait une courte
escale au large de Southampton. L’am-
bassadeur d'Argentine, le docteur Mal
bran, avec sa fille, le conseiller d'am
bassade et M. Baréta, attaché militaire,
ont salué l’ex-pré,sident et une récep
tion toute intime a eu lieu dans les
salons du navire.
Le général a déclaré au représentant
de l’agence Havas qu’il avait fait un
très bon voyage et qu’il allait se reposer
en Europe. {
Le bateau a levé l’ancrai pour Boulo
gne-sur-Mer où il arrivera aujourd’hui
à 7 heures et le Président’ se rendra à
Paris,
L’arrivée à Paris
Paris, 28 mars. — Le général Uriburu
a débarqué ce matin à Boulogne et est
arrivé à la gare du Nord à 13 h. 05 par
train spécial.
Il a été salué sur le quai,.par de nom-
breuses personnalités parmi lesquelles
on remarquait le personnel de l’ambas
sade de la République Argentine à Pa
ris. M. Bosch, délégué de la République
Argentine à la conférence du Désarme
ment et.de nombreux amis du général
Uriburu.
Voyageant avec sa femme et son fils,
le général a été l’objet à sa descente de
wagon de chaleureuses manifestations
de sympathie qui se sont renouvelées
quand les automobiles emmenant l’an
cien président, sa- femme et son fils, à
l’hôtel ont quitté la gare.
LES SOCIALISTES
contre l’Union Nationale
Déclarations de M;
La Seyne-sur-Mer.
Dans le discours qu'il
Renaudel
28 mars. —
a prononcé à
a déclaré que
La Seyne, M. Renaudel . . - .
ja: ais les socialistes ne seront pour
l’union nationale. bien qu’on les y
convie. Car, si pendant lo guerre ils
ont participé à cette union; ils ont
pu constater que, grâce à elle, toutes
les forces de la réaction se sont dé
veloppées de plus belle. 1
SeBWhet
M. DE VALERA
C.he J des Républicains irlandais
M. Filippesco provoque M. Georges
Bratiano
, Bucarest, 28 mars. — M. Filippesco.
-chef du parti Conservateur a provoqué
en duel M Georges Bratiano, chef des
libéraux dissidents, lui reprochant cer
tains articles de presse parus,dans des
organes libéraux dissidents.
L'entrevue des témoins à eu lieu au
jourd'hui.
Le recul de la grève
des spectacles
Les rela ions
franco-anglaises
Le communiqué de M. Bernstein après
l’entrevue chez M. Tardieu
Paris, 28 mars. — Ainsi qu’il pouvait
être prévu, l’entrevue de M. Tardieu
avec les dirigeants des théâtres et des ci
némas a été décisive. Les tentatives de
conciliation des deux parties ont abou
ti à un recul de la grève.
M. Bernstein, après la réunion a com
muniqué à la presse l’accord temporaire.
Dans ce communiqué, on fait remar-
quel’ que le dégrèvement du cinéma est
considéré comme insuffisant, mais les
directeurs désirent prendre en considé
ration la promesse formelle de M. Tar
dieu de réajuster les droits que paient
les cinémas.
Quand aux théâtres, le dégrèvement
proposé correspond à ce que deman
daient les directeurs de théâtres, mais
ces derniers, ne sont pas d’accord avec
M. Tardieu au sujet des moyens d’oble-
nir ce dégrèvement. Ils ont accepté l’of
fre de M. Tardieu afin de montrer leur
esprit de collaboration et ont décidé
d’attendre avec confiance et de suspen
dre l’ordre de grève.
LA SITUATION FINANCIERE
DE L’AMERIQUE
Les commentaires de la presse anglaise
refètent l'inquiétude de la
Grande-Bretagne
Londres, 28 mars. — L’inquiétude cau
sée par la situation financières en Amé
rique retient l’attention de tous les
journaux.
Le Morning Post écrit :
. — Il n’est pas douteux que la situa
tion financière cause de graves inquié
tudes. La possibilité d’augmentation des
impôts dans ce pays amène en outre,
une tendance à la vente du dollar.
On lit dans le Times : ..
— L’incertitude concernant l’équili-
bre du budget américain est inquiétan
te. Elle s’est déjà reflétée par la.baisse
brusque du dollar. L’opinion américai
ne est surtout préoccupée par la dispa
rition du contrôle qu’exerçaient jus
qu’ici sur le Congrès divers organismes
des partis. Aussi, a-t-ton l’impression
qu’on peut s’attendre à tout de la part
d’une Chambre des Représentants qui
refuse de tenir compte des conseils soit
du pouvoir exécutif soit de ses propres
chefs et qui parait se rendre si peu
compte de la gravité de la crise,finan
cière.
Le Daily Télégraph enregistre égale
ment cette préoccupation de l'opinion
américaine et fait en même temps re
marquer que la hausse de là livre ster
ling est due à la confiance qu'ont don
née les méthodes adoptées par le Gou
vernement britannique et dont l'Améri-
que ferait bien de s’inspirer.
Comment le directeur du « Morning
Post » envisage la situation de l’Europe
Paris, 28 mars. — Le Temps publie le
texte d’une lettre que lui a adressée M.
H.A. Gwinne, directeur du Morning
Post au sujet des relations franco-an-
glaises.
« J’ai toujours pensé, écrit l'auteur,
que la ligue des nations aurait dû se
développer très lentement. Elle ne
peut créer la paix, mais toutefois faire
naître une atmosphère favorable à la
paix. Nous tournant vers les Etats-Unis
et leur grande tradition d’isolement
pacifiste, nous sentons immédiatement
le courant des découragements. Leur |
refus de se joindre aux autres nations
offre un obstacle insurmontable à la
coopération. L’Europe doit se frayer
seule la route vers la paix.
« Nous voyons d’abord se dresser en
face de nous,menaçant par l’incertitude
de son avenir, le colosse du Nord, la
Russie. L’Allemagne affecte de com- |
prendre le jeu de la Russie et bâtit sur
des espérances.
« Je n’ai jamais compris le manque
de sympathie et de mésentente entre la
France et l’Italie. Un accord est cepen
dant très possible. Le mal dont souffre |
l’Europe actuelle réside surtout dans
l’incertitude russe et l’esprit prussien
en Allemagne. Un peu de sympathie,
un mot d’encouragement et occasion
nellement, une main secourablement
tendue, feront beaucoup pour prouver
aux Allemands honnêtes et pacifiques
que nous établissons une différence en
tre eux et l’élément prussien.
« Quant à la coopération 1 nécessaire
entre la France et l’Angleterre; elle est
actuellement retardée par le point de
vue de certains Anglais, se résumant
ainsi : la France fait usage de sa force
financière pour des buts.polittgues. Si
la France insiste pour le paiement des
réparations, l'Allemagne era incapable
de nous rembourser nos reances com
merciales. La politique financière fran- j
çaise est hostile, à l'Angleterre. |
« Je crois qu’il est facile de réfuter |
cette manière de voir. Le premier pas !
vers l’entente mutuelle est l'éclaircis- j
sement de ces malentendus. Nous de- i
vous travailler la main dans la main. »
La fermeté de la livre sterling
Elle permettrait à l'Angleterre ae
rembourser les Etats-Unis
Londres, 28 mars. — Etant dorée la
fermeté du sterling par rapport au
dollar, on ne serait nullement surpris
dans la Cité si on annonçait officielle
ment le remboursement du solde des
crédits octroyés l’été dernier par les
Etats-Unis à la Grande-Bretagne
On sait'que, pour empêcher la hausse
dangereuse du sterling, les autorités
britanniques avaient acheté des dollars,
des francs et des autres devises. Ils ont
donc pu en acquérir une quantité suf
fisante pour être à même de se pro-
curer les cinquante millions de dollars
restant à rembourser des crédits améri
cains.
Le fait que la Trésorerie n’annulerait
pas le crédit à New-York serait attribué
à la crainte que peut avoir la Cité de
voir les déposants ayant effectué aer-
nièrement des placements considérable.»
à Londres faire des retraits massifs qui
en trameraient une nouvelle baisse ra
pide du sterling dont la hausse récents
a été considérée comme anormale et
précisément provoquée, par l'afflux z
Londres do capitaux étrangers que l'on
regarde comme très instables.
Les viticulteurs du Midi
M. Barthe parle du problème viticole
algérien
Montpellier, 28 mars. — Au cours d'un
meeting tenu à Pezenas, en présence
d’un auditoire composé de petits et
moyens viticulteurs. M. Barthe. député,
après avoir exposé ce qu'il restait a
faire pour la viticulture a parlé du pro
blème viticole algérien.
MM. Germain Martin, Guilhaumon et
Salette, députés, ont pris également la-
parole.
L’assemblée a décidé de constituer un
syndicat de petits et moyens viticul-
teurs.
UNE EXPLOSION
DANS UNE POUDRIÈRE
Nombreuses victimes
Ankara, 28 mars. — Une explosion
produite dans un dépôt de poudre aux
houillères de Zoungouldak a provoqué
l’effondrement de nombreuses maisons
On signale de nombreux morts et
blessés.
PAQUES ROUGES
‘e
LE CONGRES
DE MUSIQUE ARABE
DU CAIRE
L’inauguration officielle
Le Caire, 28 mars. —• Le Ministre
de l’Instruction publique a inauguré of-
ficiellement le congrès de musique ara
be en présence de Sidky Pacha, repré
sentant le roi, des Ministres et du corps
diplomatique.
Le bilan des accidents
Paris, 28 mars. -- D’après le Matin,
le bilan des victimes de la route pour
les deux premiers jours des fêtes de
Pâques est de 19 morts plus 60 blessés
graves. - w
Dans la journée d’hier on compte 10
morts et plus de 35 blessés.
A Boulogne sur Mer
Boulogne sur Mer, 28 mars. — Vers
19 h. 30, Ernest Moreau, 24 ans, chauf
feur d’auto et sa femme passaient à
bicyclette au hameau de La Chapelle.
Le femme avait pris place sur la sella
et l’homme était assis sur le cadre e»
conduisait la bicyclette.
Dans une côte ils allèrent se jeter
dans une auto appartenant à un entre-
preneur de Boulogne-sur-Mer.
Moreau a eu le crâne fracturé ; on
désespère de le sauver. Sa femme a été
tuée sur le coup. La gendarmerie en
quête.
A Vitry le François
Vitry- le François, 28 mars. — Vou
lant doubler un camion, l'automobile de
M. Emile Pérotin, qui revenait de Ver
dun avec sa famille s'est écrasé contre
un arbre.
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