Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-11-28
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 novembre 1950 28 novembre 1950
Description : 1950/11/28 (A5,N1444). 1950/11/28 (A5,N1444).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101879r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
Dans l’Académie de Bordeaux
les Associations Sportives des Facultés
sont les plus florissantes de France
...avec des effectifs squelettiques !
(Vous lirez demain la suite de la grande enquête
de Georges DUTHEN sur le Sport Universitaire)
DANS L'ESPRIT
des sélectionneurs «g*
PRÉSENTS 1 ||
AU MATCH DE LYON* *
Mie l’admirable exemple du Havre A.C.
RUINE EN 1944 ET DEVENU EN1950L'UN
DES LEADERS DU FOOTBALL FRANÇAIS
L'idée d'une associath
TERREAU-CARRÈRE au cen
FAIT SON CHEAAI
grâce au tandem Perrigault-Martinne et
à l'action énergique de l'entraîneur Bigot
(De notre envoyé spécial jean CORNU
LE HAVRE. — Il a fait très beau au Havre, hier dimanche.
« C’est un soleil d’Austerlitz qui a présidé à l’annonce
de la victoire du HAC à Roubaix et de son passage en tête
du Championnat », devait nous dire Bernard Devaux à notre
arrivée dans la ville normande.
Aujourd’hui, le temps est couvert. Il fait froid. On dirait
qu’il va neiger.
Tout à l’heure, cependant, l’ambiance était chaude à la
gare du Havre où une centaine de supporters étaient venus
acclamer la première équipe
de France.
La première équipe de
France ! Voilà un titre qui va
fort bien au vieux HAC, le
doyen de nos clubs, qui vit le
jour eu 1872, mais qui faillit
bien mourir en 1944.
6 septembre 1944
Transportons-nous au 6 septem
bre 1944. La poche du Havre est
colmatée, comme disent les militai
res. Après un bombardement d’une
extrême violence qui n’a pas fait
moins de 12.000 victimes, les quel
ques milliers d’Allemands qui te
naient la ville se sont rendus.
Le Havre est libre ! Mais...
Sur leg 150.000 âmes qui habi
taient en 1939, il en reste 35.000.
Les installations portuaires sont
rasées; les quais sont asséchés, les
usines sont détruites, les deux tiers
de la ville ne forment qu’un amas
de ruines; les viaducs de Mireville
et, de Barentin sont coupés.
La ville est isolée, privée de
moyens de communication avec le
reste de la France.
Il faut rétablir les routes, les
ponts, déblayer les rues, restaurer
les maisons habitables, construire
hâtivement de nouveaux abris pro
visoires, remettre le pont en état,
relever les usines anéanties, faire
rentrer la population pour que la
cité moribonde revive.'
Dans cette œuvre gigantesque et
essentielle, le sport risque de ne
pas trouver place.
Cependant, M* Vassenet, prési
dent du HAC, et Bernard Devaux,
son fidèle lieutenant, relancent le
club havrais et font boucher, en
toute hâte, les dix-huit trous de
bombe qui ont percé la pelouse
de la Gavée Verte.
Le 24 septembre, moins de trois
semaines après la libération de
la ville, le HAC rencontre, à San-
vic, une sélection de l’armée bri
tannique, le « Royal Ingeneers »,
et, le 26 novembre, il joue son
premier match de Championnat
professionnel contre Rouen, tfvec
une équipe de fortune où évo
luent Garcia, Bisson, Lecomte,
6euls joueurs en renom.
Jasseron, Couard, Frigerio... tous
partis.
« Pour la saison 1939-1940, le
HAC, qui venait de terminer cin
quième pour ça première année de
division nationale, avait monté
une équipe à tout casser, nous as
surait tout à l’heure Bernard De
vaux dans son petit établissement
de sinistré qu’il a baptisé avec
bonne humeur : « Bar HAC ».
Des Jasseron. Alberti, Bernadi, Povolny, Roger Couard, Ne.-
meur, Frigerio, Wita, Sintès, Blas-
chek, Lecomte, que nous restait-
il en 1944 ? Le seul Lecomte.
La saison suivante (1945-1946),
nous devions récupérer Blaschek,
Sintès. Ben Ali et Nemeur. Nous
espérions aussi Jasseron, Couard,
Ibrir, Louis, Woehl, Azzouz. Nous
aurions pu monter une grande
équipe ; mais nous n’âvions pas
d’argent. Et pas d'argent... pas de
Nord-Afrioains.
Voulez-vous gagner
un dixième
de seconde ?
Ce document, transmis de Nice
par belinogramme, est une pha
se du match Nice - Strasbourg,
gagné par les Aiglons (4-1).
Krug, le demi strasbourgeois, a,
ici précédé Carré, le Niçois,
dans son attaque de la balle.
On reconnaît, de gauche à droi
te, au premier plan, Bonifaci,
légèrement masqué par Schaef
fer, Krug, Carré. Au fond, à
droite, A m al f i, vedette du
match (avec Courteaux).
Mais si vous achetez France
Football, vous verrez en couver
ture cette même phase de jeu,
prise un dixième de seconde
avant.
France Football, le grand heb
domadaire du ballon rond, traite
tous les problèmes d’actualité.
Vous le trouverez tout les
mardis, 16 pages.
LAUGA, PILON et BONNUS ont signé, c<
leur gré, leur abdicatioi
D’un de nos env. spéc. Marcel de LAB(
LYoy. — Avec un recul de vingt-quatre heures , il
facile d'établir le bilan du match de sélection de Lyo\
ne peut , en principe , suffire à éclairer totalement
sélectionneurs, car il faut compter d'abord avec les en
de l’autre match de sélection de Dax et revoir aussi i
sont abstenus à Lyon. Mais, tenant compte de ce
de ces derniers et retenant ceux qui se sont imposés
à Lyon, il est déjà possible d'avoir une idée de l’équipe
sentera France A au match de sélection de Tarbes, le 17
Procédons d'abord par élimi
nation ; il en est qui ont, en
réalité, signé leur abdication :
le trois-quarts centre Lauga est
du nombre, ainsi du reste que
le demi d'ouverture Pilon et que
l'avant toulonnais Bonnus. Ces
deux éliminations sont les plus
marquantes, puisqu'il s'agit d’an
ciens titulaires.
Chanfreau, qui, pour
été présents à Lyon,
moins occupé les pensé
lectionneurs.
Confiance aux
(Lire la suite page 5, rubr. Football)
Si le Havre AC est un leader
dune pâte moins tendre
que le R. C Strasbourg
il possède néanmoins une attaque encore
à la recherche de sa « vérité »
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
ROUBAIX. — A l’issue du match CORT - Havre Athletic Club (2-3),
Un vent de fronde soufflait dans le vestiaire des Roubaisiens. Vandooren
te plaignait amèrement d’avoir couru en pure perte pendant toute la
rencontre sans avoir pu compter beaucoup sur ses camarades de la
ligne d’attaque. Et parmi les arrières se faisait sentir de nouveau le
mécontentement d'être toujours et encore le seul morceau de résistance
de l’équipe.
A tout cela, Darui répondait, d’un air accablé, que les jeunes
éléments de l’équipe ayant fait ce
qu’ils pouvaient, avaient fait ce
qu’ils devaient.
Tout le monde, dans cette af
faire, avait raison. Néanmoins,
Kretzchmar, qui n’avait pas à invo
quer l’excuse de la jeunesse et de
l’inexpérience, a sa part de respon
sabilité dans la faiblesse de l’atta
que cortiste. Après avoir, un mo
ment, donné bien des espoirs, cet
avant centre connaît actuellement
une période sombre : la chrysalide
tarde beaucoup à sortir de son
cocon. Verra - t - on de nouveau
Kretzchmar dans le filet à papil
lons du sélectionneur ? Darui, qui
a tout lieu d’en douter, se conso
lerait aisément si Jean-Jacques se
montrait plus opportuniste, et aus
si plus résolu dans sa propre
équipe.
Ne manquons pas de mention
ner que l’entraîneur du CORT n’a
pas jugé bon dimanche de pousser,
plus loin l’expérience de sa nou
velle tactique, avec Vandooren
comme demi chargé de marquer les
buts. L'expérience valait pourtant
d’être poursuivie. Seulement, la
tentation est grande, pour qui pos »•
sède un pion maître, de le pousser
en avant sur l’échiquier.
Si nous comprenons bien, Darui
a jugé que Vandooren étant ca
pable de marquer des buts à la fa
veur d'échappées espacées, saurait
en marquer bién % davantage d’un
poste de la ligne d’attaque. Cela
ne s’est pas confirmé, malheureu
sement. parce que Vandooren inté
rieur n’a pas bénéficié de la liberté
de manœuvre qui facilitait tant les
poussées offensives de Vandooren
demi. Et au total, l’action, conti
nue de l’ancien Lillois n’a pas eu
ie même rendement que ses pous
sées soudaines effectuées de loin
en loin. Ce qui tend à prouver
que dans le football moderne , rien
ne compte davantage dans les of
fensives que l’effet de surprise.
Un match qui nVst pas
un simple duel de défenses
Il y avait lieu de craindre que
le match CORT-Havre ne fût qu’un
simple duel de défenses. Heureu
sement, il eut un autre caractère,
grâce à l'entrain des avants cor-
tistes d’une part, et au jeu de
bonne tenue pratiqué par les
avants havrais d’autre part.
A coup sûr, Saunier et ses ca
marades n’atteignent pas encore la
maîtrise qui a fait la fortune et
la renommée de l’attaque du Ra-
cing la saison dernière. C’est déjà
beaucoup qu’ils aient déserté le
camp des avants faisant plus de
bruit que de mal.
Soulignons qu’à l’instigation de
Jules Bigot, resté fidèle au « tour
billon », ils ont procédé contre les
Roubaisiens à de fréquentés per
mutations sans pour cela jeter le
désarroi dans le réseau défeiisif du
CORT.
Ce qui les a servis surtout, c’est
l’omniprésence du jeune Wallori-
zek, l’astuce de Christiansen et le
démarrage de Saunier. Palluch, en
outre, a paru bien plus entrepre
nant qu’au temps où il végétait
à Reims : c’est le poulet resté trop
longtemps en couveuse et tout
heureux de vivre enfin à l’air libre.
Palluch estime de plus qu’au lieu
d’être tenu pour un pis-aller, il est
fréquemment mis à contribution
.dans, l’équipe havraise, et que
l’amélioration de sort rendement
vient aussi de là.
Quant à Stricanne. il s’est mon
tré comme de coutume excellent
organisateur, sans vouloir forcer
sou talent jusqu’à tirer au but ou
tenter de s’infiltrer dans l’arrière-
défense roubaisienne.
Tout en tenant compte des fai
bles ressources athlétiques de Stri
canne, Jules Bigot serait en droit
de se demander si ce joueur ne
renonce pas trop volontiers au
rôle de « finisseur ».
En rendant à Stricanne le goût
du risque, l’entraîneur havrais
donnerait certainement un surcroît
de puissance à un quintette qui
est encore à la recherche de sa
« vérité ».
Néanmoins, si le HAC ne peut
ignorer que le fauteuil de leader
est un fauteuil à bascule, nous
sommes d’avis q.u’il est un leader
d’une pâte moins tendre que le RC
Strasbourg.
TROIS GRANDES EQUIPES MONDIALES DE WATER-POLO
Anvers, Barcelone et Tourcoing
JETTENT LES BASES
d'une entente européenne
(De notre envoyé spécial Pierre GERARD)
BARCELONE, — 1 ornas Batalle, John Heyninck et Emile Bul*
teel sont bien d’accord à-ce sujet : actuellement, les trois grandes
équipes de Barcelone, Anvers et Tourcoing sont de force absolu
ment égale. Et les chiffres enregistrés à Barcelone étayent cette
opinion de façon éclatante : Tourcoing et Anvers se rencontrant,
en terrain neutre, ont fait match nul (7-7), tandis que Barcelone,
avantagé par l’ambiance, battait Tourcoing (3-2) et Anvers (4-3)
de justesse
S'estimant, hautement, ces trois
grandes équipes aimeraient se re
voir plus souvent. Et elles ont jeté,
à Barcelone, les bases d’une véri
table entente européenne. Car elles
envisagent d’agrandir leur « asso
ciation » en conviant à leurs tour
nois des équipes d’autres nations
comptant de grandes équipes de
polo.
Déjà, le Tournoi de Barcelone,
dont le succès sportif et populaire
fut éclatant, est appelé à devenir
classique. Sa réédition, en 1951' est
certaine. De son côté, Tourcoing
envisagerait d’organiser un tournoi
de grande envergure, auquel 11
convierait évidemment ses adver
saires et amis de Barcelone.
Anvers, hélas ! devra attendre,
car ses installations par trop exi
guës lui enlèvent, pour le moment,
toute possibilité d’organisation...
Mais il espère aussi, un jour,
pouvoir rendre leur politesse à ses
amis...
Pour et contre
I. -— Barcelone
Ceci dit, étudions à présent les
possibilités exactes de chaque équi
pe, en fonction des enseignements
de Barcelone, où, dans un champ
de 25x14, sans petite profondeur
(sauf pour les 2 m. 07 de Claude
van Simaey !), elles ont — en
fin ! — pu donner toutes les trois
la pleine mesure de leurs talents.
Et nous commencerons par Bar
celone.
Nous mettrons dans la colonne
des...
Pour : la rapidité foudroyante, et
dans l’interception, et dans les en
vois au but. La technique excellen
te... et la correction, absolue, des
joueurs, ainsi que leur absolue sou
mission aux ordres de l’arbitre.
Contre : la légèreté extrême de
ses joueurs, Mestres et Marti ex
ceptés. Ses arrières, trop souvent
hésitent à descendre. Queralt y sup
plée, dans toute la mesure de ses
moyens, tant que la fatigue ne se
fait pas trop sentir...
II. — Tourcoing
Monsieur APOLLON fait du sport...
SM
P)'.
lift i.
Nous continuerons par Tourcoing
Pour : le remarquable ascendant
exercé sur ses coéquipiers par le ca
pitaine Lefebvre, l’expérience des
« anciens » de l’équipe, l’atout que
constituent, pour le sept, les ta
lents de maître shoteur de Dawasch
et la classe exceptionnelle de Viaene
Contre : un certain déséquilibre
qui se fait jour, parfois, entre la
partie « vieille » et la « jeune
de l’équipe. Le Jeu trop axé. en
attaque, sur Dewasch... ce qui env
pêche, souvent, les autres avants
de prendre leurs responsabilités,..
III.
Anvers
...Et nous terminerons par -Anvers
Pour : la vitsse et la remarquable
intelligence de jeu des jeunes
joueurs,, conduits, eux aussi, par un
maître capitaine : Paul Rigaumont
La jeunesse de l’équipe — 20 ans de
moyenne — le seul capitaine excepté.
Les montées en ligne des arrières.
Contre: l’inexpérience des Jeunes
partenaires de Rigaumont. et leur
hésitation, parfois, à prendre des
responsabilités qui s’imposent...
...Mais les trois équipes ont une
qualité commune : la classe.
Et celle-ci, toujours, assure un
spectacle de qualité... et de rame
ner, au water-polo, une « clientèle »
fidèle, que le jeu dur et le water-
catch dégoûtèrent souvent... |
LE 3/4 CENTRE
COUTTS A
L’ALLURE ELEGANTE
Les trois-quarts londoniens ont
donné, dimanche, à Buffalo, un
bel aperçu de leur talent au
cours du traditionnel Paris-Lon
dres (3-16). Voici une attaque
particulièrement efficace du
centre Coutts. dont l’allure ne
manque pas d’élégance. De gau
che à droite .: Vacher (P-),-
Coutts (L.), Wilson (L.), Haget
(P.), Boothman (L.), Agar (L.).
LAPIQUE REJOUERA
DAX. — Lapique, qui aurait assu
rément été retenu pour le match
de Lyon, n’.;ût été la malencontreuse
blessure dont il fut victime au cours
de Paris-Côts Basque, parait en bonne
voie de guérison. Aujourd’hui, il doit
être délivré du plâtre qui lui emboî
tait le genou. Si tout va bien, Lapi-
que espère pouvoir rejouer dans qua
tre ou cinq semaines.
En suspens...
Il en est d’autres, candidats
cette saison, qui vont automati
quement rentrer dans le rang, en
attendant d’afficher une forme
meilleure. Du nombre sont les deux
demis de mêlée, Darrieusecq et Da-
nos. On peut leur adjoindre un
autre élément intéressant, le trois-
quarts centre Pargade, en atten
dant qu’il retrouve sa santé ; l’ai
lier mazamétain Lepatey se trouve
dans le même cas, et le Palois
Hatchondo sera sans doute tenu
en réserve.
Une seconde catégorie ‘Comporte
ceux qui sont en suspens, soit
parce qu’ils n’ont pas entièrement
convaincu, soit parce qu’ils
étaient absents, comme par exemr
pie Alvarez. Ainsi les deux ailiers
Olive et Reix ont fait bonne im
pression, mais vous savez bien que
Pomathios a affirmé avec autorité
et succès sa personnalité, et que,
par ailleurs, Siman garde avec rai
son la confiance des sélection
neurs. A ce lot des joueurs en sus
pens ajoutons l’avant Bourdeau
qui me parait le mieux placé pour
prendre la première place laissée
vacante par l’un quelconque de la
triplette Prat, Basquet, Matheu,
triplette à laquelle reste fidèle le
corps des sélectionneurs.
D’autres avants, comme Pardas,
Chastanet, Lacrampe, restent eux
aussi en observation, à l’exemple
de Brun, qui peut jouer centre
aussi bien qu’arrière, à l’exemple
des demis de mêlée Lasaosa et
Ayant ainsi procédé ;
nation, il devient plus
signer ceux qui ont
chances d’être retenus
quipe France A à Tàrl
rière, Arcalis réunit
des suffrages ; aux ail
vent les inamovibles i
Siman. Le choix des
nera lieu à mille dit
voudrait y voir un
sif comme Brun, ma
la préférence à ce jo
et sûr qu’est Terreau,
un regain de forme.
Comme il l’est, il
à ses côtés un jeune
plein de foi qui pour
junior palois Carrère,
d’autres peuvent briguer fcl
de Carrère, comme le
Desclaux, mais cette eiperifj
l’association Carrère-Term\
manquerait pas d’être
tive.
Le demi d’ouverture ne i
cute pas : Gimenez. Mais ;
le lancer ? La cote de
monte, mais il devient qu
de Chanfreau, à conditior,\
n’ait pas été « brûlé »
treize.
Quant aux avants,
métier, confiance à
Prat, Basquet, Mathieu !
très, aux nouveaux de
ner. Fourès, Mias, Bernard (
gné leur place. Ils sont
la seconde'ligne. En
gne, encore et toujours
aux anciens, Bienès, An
même à Pascalin qui,
talonnage, ne fit pas
Coudray. Mais on accord
prime ou une nouvelle
anciens. .
LE <
//i
(Lire
Après trois saisons
de rugby... mais basque
se
de
JEAN BICHENDAR
présente aux port
l'équipe de France
QU
I
Champion de lutte à 18 ans , ce rugbyman
biarrot , à 22 ans 9 est un pilier solide
comme le Rocher de la Vierge !
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
DAX. — Cela tend à devenir une tradition et, ma fol, une tra
dition pas désagréable ; à un match de sélection fait suite, régulière
ment, un « bal du rugby ». Celui, très brillant, de Dax se déroulait
dimanche soir dans les salons de l’Atrium et l’ambiance y était très
ballon ovale. Je dois même à la vérité de préciser que, manquant
aux règles les plus élémentaires de la galanterie et à une réputation
établie depuis des siècles, tous ces jeunes Gascons préféraient s’entre
tenir de la valeur des joueurs qu’ils avaient vus l’après-midi plutôt
que de faire la cour, entre deux
danses, aux Dacquoises — qui ne
sont pas toutes à l’œil noir.
La plupart des sélectionneurs,
mission accomplie, avaient déjà
quitté les rives" de l’Adour. Mais,
à la table d’honneur de l’Atrium
on remarquait, toujours solides au
poste, MM. Semmartin- et Marcel
Laurent et, si j’en juge, d’après
l’intérêt que leurs voisines (char
mantes) semblaient porter à leur. 1
propos, nos deux sélectionneurs
ne devaient pe-s parler de plaqua
ges ou de feintes, de touches Ion
gués ou de mêlées ouvertes. Ce su
jet, ils l’avaient épuisé lors de la
séance qui réunit tous les sélec
tionneurs en début de soirée.
les, puisqu’il est Basque de race
et Biarrot de naissance; il en avait,
pour faire un pilier, qu’il dévelop
pé en faisant de la lutte au BO.
Jusqu’à 18 ans, c’est le seul sport
qu’il pratiqua — avec succès, rem
portant même le titre de 1
pion de France junior 3“, (
de 72 kilos — en même ■
que la pelote basque,
tantisme, sans y trouv"
gloire que son cousit
avant droit du grand
en moins de trois air
foulées, Jean Bichend
rivé aux portes d
France ! L’Equipe, .
ment de Pierre About j
voilà deux ans, attiré
tion sur lui.
Secrètement, M. Se
se sans doute, et à
le pilier biarrot ne
temps antichambre,
pide, souple, sachant^
Ion à la main, extrê
rect, Bichendaritz, de
trées en bélier de ,1’si
sourcille pas plus
le Rocher de la Vi
vaques océanes lui
pétueux assauts. Que
plus à un pilier ?
I R ay Robi
1 d'un mai
: s’agissait,
Ql
Déjà repéré par Semmartin
Après cette réunion, M. Sém-
martin m’avait accordé quelque-
instants d’entretien. Comme je lui
disais la profonde impression que
m’avait laissée le pilier Bichenda
ritz, M. Semmartin m’arrêta :
« Il y a dix-sept ans que
n’appartiens plus au BO. Mais je
suis Biarrot, comme Bichendaritz,
et si je le « poussais » en équipe
de France, certains ne ménage
raient pas leurs sarcasmes. Je les
entends déjà s’exclamer : « Tiens
On ne se défend pas mal à Biar
ritz ! « Sem » n’a pa6 oublié son
petit compatriote « Bichette »
c’est ainsi qu’on surnomme tous
les Bichendaritz, et il y en a, en
Côte Basque. Aussi n’attendez pa :
de moi que je vous dise « Bichet
te a sa place en équipe de Fran
ce ». Mais si quelques-uns l’ont à
peine découvert de cet après-midi,
ce n’est pas d’hier que je l’ai re
marqué : il a de la classe, le bou
gre ! »
Champion de latte
et quatre, ans de rugby
M. Semmartin n’allait pas tout
do même jusqu'à affirmer qu’il
connaît Bichendaritz — pilier de
puis le jour de sa première com
munion. Car le jeune Bichette est
un rugbyman de fraîche date —
c’est son plus grave défaut. Agé de
22 ans, bâti en force (92 kg. pour
1 m. 75), Jean Bichendaritz, mon
teur en chauffage de son état,
n’e-n est qu’à sa quatrième saison
de rugby. Pour qu’il se soit aussi
rapidement signalé à l’attention
des sélectionneurs, il fallait qu’il
eût de sérieuses dispositions pour
le rugby : il en avait, très naturel-
PASC
I^ans !
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a***!, Soc Nat des Entr de Presse
rue des Petites Ecuries
1
Grande affluence au Cabaret des Ambassadeurs où,
Tout - Paris réuni, Danièle Delorme et François Fer
marraine et parrain du dernier-né de la Société Cinzan
pas
SAN:
Le
les Associations Sportives des Facultés
sont les plus florissantes de France
...avec des effectifs squelettiques !
(Vous lirez demain la suite de la grande enquête
de Georges DUTHEN sur le Sport Universitaire)
DANS L'ESPRIT
des sélectionneurs «g*
PRÉSENTS 1 ||
AU MATCH DE LYON* *
Mie l’admirable exemple du Havre A.C.
RUINE EN 1944 ET DEVENU EN1950L'UN
DES LEADERS DU FOOTBALL FRANÇAIS
L'idée d'une associath
TERREAU-CARRÈRE au cen
FAIT SON CHEAAI
grâce au tandem Perrigault-Martinne et
à l'action énergique de l'entraîneur Bigot
(De notre envoyé spécial jean CORNU
LE HAVRE. — Il a fait très beau au Havre, hier dimanche.
« C’est un soleil d’Austerlitz qui a présidé à l’annonce
de la victoire du HAC à Roubaix et de son passage en tête
du Championnat », devait nous dire Bernard Devaux à notre
arrivée dans la ville normande.
Aujourd’hui, le temps est couvert. Il fait froid. On dirait
qu’il va neiger.
Tout à l’heure, cependant, l’ambiance était chaude à la
gare du Havre où une centaine de supporters étaient venus
acclamer la première équipe
de France.
La première équipe de
France ! Voilà un titre qui va
fort bien au vieux HAC, le
doyen de nos clubs, qui vit le
jour eu 1872, mais qui faillit
bien mourir en 1944.
6 septembre 1944
Transportons-nous au 6 septem
bre 1944. La poche du Havre est
colmatée, comme disent les militai
res. Après un bombardement d’une
extrême violence qui n’a pas fait
moins de 12.000 victimes, les quel
ques milliers d’Allemands qui te
naient la ville se sont rendus.
Le Havre est libre ! Mais...
Sur leg 150.000 âmes qui habi
taient en 1939, il en reste 35.000.
Les installations portuaires sont
rasées; les quais sont asséchés, les
usines sont détruites, les deux tiers
de la ville ne forment qu’un amas
de ruines; les viaducs de Mireville
et, de Barentin sont coupés.
La ville est isolée, privée de
moyens de communication avec le
reste de la France.
Il faut rétablir les routes, les
ponts, déblayer les rues, restaurer
les maisons habitables, construire
hâtivement de nouveaux abris pro
visoires, remettre le pont en état,
relever les usines anéanties, faire
rentrer la population pour que la
cité moribonde revive.'
Dans cette œuvre gigantesque et
essentielle, le sport risque de ne
pas trouver place.
Cependant, M* Vassenet, prési
dent du HAC, et Bernard Devaux,
son fidèle lieutenant, relancent le
club havrais et font boucher, en
toute hâte, les dix-huit trous de
bombe qui ont percé la pelouse
de la Gavée Verte.
Le 24 septembre, moins de trois
semaines après la libération de
la ville, le HAC rencontre, à San-
vic, une sélection de l’armée bri
tannique, le « Royal Ingeneers »,
et, le 26 novembre, il joue son
premier match de Championnat
professionnel contre Rouen, tfvec
une équipe de fortune où évo
luent Garcia, Bisson, Lecomte,
6euls joueurs en renom.
Jasseron, Couard, Frigerio... tous
partis.
« Pour la saison 1939-1940, le
HAC, qui venait de terminer cin
quième pour ça première année de
division nationale, avait monté
une équipe à tout casser, nous as
surait tout à l’heure Bernard De
vaux dans son petit établissement
de sinistré qu’il a baptisé avec
bonne humeur : « Bar HAC ».
Des Jasseron. Alberti, Berna
meur, Frigerio, Wita, Sintès, Blas-
chek, Lecomte, que nous restait-
il en 1944 ? Le seul Lecomte.
La saison suivante (1945-1946),
nous devions récupérer Blaschek,
Sintès. Ben Ali et Nemeur. Nous
espérions aussi Jasseron, Couard,
Ibrir, Louis, Woehl, Azzouz. Nous
aurions pu monter une grande
équipe ; mais nous n’âvions pas
d’argent. Et pas d'argent... pas de
Nord-Afrioains.
Voulez-vous gagner
un dixième
de seconde ?
Ce document, transmis de Nice
par belinogramme, est une pha
se du match Nice - Strasbourg,
gagné par les Aiglons (4-1).
Krug, le demi strasbourgeois, a,
ici précédé Carré, le Niçois,
dans son attaque de la balle.
On reconnaît, de gauche à droi
te, au premier plan, Bonifaci,
légèrement masqué par Schaef
fer, Krug, Carré. Au fond, à
droite, A m al f i, vedette du
match (avec Courteaux).
Mais si vous achetez France
Football, vous verrez en couver
ture cette même phase de jeu,
prise un dixième de seconde
avant.
France Football, le grand heb
domadaire du ballon rond, traite
tous les problèmes d’actualité.
Vous le trouverez tout les
mardis, 16 pages.
LAUGA, PILON et BONNUS ont signé, c<
leur gré, leur abdicatioi
D’un de nos env. spéc. Marcel de LAB(
LYoy. — Avec un recul de vingt-quatre heures , il
facile d'établir le bilan du match de sélection de Lyo\
ne peut , en principe , suffire à éclairer totalement
sélectionneurs, car il faut compter d'abord avec les en
de l’autre match de sélection de Dax et revoir aussi i
sont abstenus à Lyon. Mais, tenant compte de ce
de ces derniers et retenant ceux qui se sont imposés
à Lyon, il est déjà possible d'avoir une idée de l’équipe
sentera France A au match de sélection de Tarbes, le 17
Procédons d'abord par élimi
nation ; il en est qui ont, en
réalité, signé leur abdication :
le trois-quarts centre Lauga est
du nombre, ainsi du reste que
le demi d'ouverture Pilon et que
l'avant toulonnais Bonnus. Ces
deux éliminations sont les plus
marquantes, puisqu'il s'agit d’an
ciens titulaires.
Chanfreau, qui, pour
été présents à Lyon,
moins occupé les pensé
lectionneurs.
Confiance aux
(Lire la suite page 5, rubr. Football)
Si le Havre AC est un leader
dune pâte moins tendre
que le R. C Strasbourg
il possède néanmoins une attaque encore
à la recherche de sa « vérité »
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
ROUBAIX. — A l’issue du match CORT - Havre Athletic Club (2-3),
Un vent de fronde soufflait dans le vestiaire des Roubaisiens. Vandooren
te plaignait amèrement d’avoir couru en pure perte pendant toute la
rencontre sans avoir pu compter beaucoup sur ses camarades de la
ligne d’attaque. Et parmi les arrières se faisait sentir de nouveau le
mécontentement d'être toujours et encore le seul morceau de résistance
de l’équipe.
A tout cela, Darui répondait, d’un air accablé, que les jeunes
éléments de l’équipe ayant fait ce
qu’ils pouvaient, avaient fait ce
qu’ils devaient.
Tout le monde, dans cette af
faire, avait raison. Néanmoins,
Kretzchmar, qui n’avait pas à invo
quer l’excuse de la jeunesse et de
l’inexpérience, a sa part de respon
sabilité dans la faiblesse de l’atta
que cortiste. Après avoir, un mo
ment, donné bien des espoirs, cet
avant centre connaît actuellement
une période sombre : la chrysalide
tarde beaucoup à sortir de son
cocon. Verra - t - on de nouveau
Kretzchmar dans le filet à papil
lons du sélectionneur ? Darui, qui
a tout lieu d’en douter, se conso
lerait aisément si Jean-Jacques se
montrait plus opportuniste, et aus
si plus résolu dans sa propre
équipe.
Ne manquons pas de mention
ner que l’entraîneur du CORT n’a
pas jugé bon dimanche de pousser,
plus loin l’expérience de sa nou
velle tactique, avec Vandooren
comme demi chargé de marquer les
buts. L'expérience valait pourtant
d’être poursuivie. Seulement, la
tentation est grande, pour qui pos »•
sède un pion maître, de le pousser
en avant sur l’échiquier.
Si nous comprenons bien, Darui
a jugé que Vandooren étant ca
pable de marquer des buts à la fa
veur d'échappées espacées, saurait
en marquer bién % davantage d’un
poste de la ligne d’attaque. Cela
ne s’est pas confirmé, malheureu
sement. parce que Vandooren inté
rieur n’a pas bénéficié de la liberté
de manœuvre qui facilitait tant les
poussées offensives de Vandooren
demi. Et au total, l’action, conti
nue de l’ancien Lillois n’a pas eu
ie même rendement que ses pous
sées soudaines effectuées de loin
en loin. Ce qui tend à prouver
que dans le football moderne , rien
ne compte davantage dans les of
fensives que l’effet de surprise.
Un match qui nVst pas
un simple duel de défenses
Il y avait lieu de craindre que
le match CORT-Havre ne fût qu’un
simple duel de défenses. Heureu
sement, il eut un autre caractère,
grâce à l'entrain des avants cor-
tistes d’une part, et au jeu de
bonne tenue pratiqué par les
avants havrais d’autre part.
A coup sûr, Saunier et ses ca
marades n’atteignent pas encore la
maîtrise qui a fait la fortune et
la renommée de l’attaque du Ra-
cing la saison dernière. C’est déjà
beaucoup qu’ils aient déserté le
camp des avants faisant plus de
bruit que de mal.
Soulignons qu’à l’instigation de
Jules Bigot, resté fidèle au « tour
billon », ils ont procédé contre les
Roubaisiens à de fréquentés per
mutations sans pour cela jeter le
désarroi dans le réseau défeiisif du
CORT.
Ce qui les a servis surtout, c’est
l’omniprésence du jeune Wallori-
zek, l’astuce de Christiansen et le
démarrage de Saunier. Palluch, en
outre, a paru bien plus entrepre
nant qu’au temps où il végétait
à Reims : c’est le poulet resté trop
longtemps en couveuse et tout
heureux de vivre enfin à l’air libre.
Palluch estime de plus qu’au lieu
d’être tenu pour un pis-aller, il est
fréquemment mis à contribution
.dans, l’équipe havraise, et que
l’amélioration de sort rendement
vient aussi de là.
Quant à Stricanne. il s’est mon
tré comme de coutume excellent
organisateur, sans vouloir forcer
sou talent jusqu’à tirer au but ou
tenter de s’infiltrer dans l’arrière-
défense roubaisienne.
Tout en tenant compte des fai
bles ressources athlétiques de Stri
canne, Jules Bigot serait en droit
de se demander si ce joueur ne
renonce pas trop volontiers au
rôle de « finisseur ».
En rendant à Stricanne le goût
du risque, l’entraîneur havrais
donnerait certainement un surcroît
de puissance à un quintette qui
est encore à la recherche de sa
« vérité ».
Néanmoins, si le HAC ne peut
ignorer que le fauteuil de leader
est un fauteuil à bascule, nous
sommes d’avis q.u’il est un leader
d’une pâte moins tendre que le RC
Strasbourg.
TROIS GRANDES EQUIPES MONDIALES DE WATER-POLO
Anvers, Barcelone et Tourcoing
JETTENT LES BASES
d'une entente européenne
(De notre envoyé spécial Pierre GERARD)
BARCELONE, — 1 ornas Batalle, John Heyninck et Emile Bul*
teel sont bien d’accord à-ce sujet : actuellement, les trois grandes
équipes de Barcelone, Anvers et Tourcoing sont de force absolu
ment égale. Et les chiffres enregistrés à Barcelone étayent cette
opinion de façon éclatante : Tourcoing et Anvers se rencontrant,
en terrain neutre, ont fait match nul (7-7), tandis que Barcelone,
avantagé par l’ambiance, battait Tourcoing (3-2) et Anvers (4-3)
de justesse
S'estimant, hautement, ces trois
grandes équipes aimeraient se re
voir plus souvent. Et elles ont jeté,
à Barcelone, les bases d’une véri
table entente européenne. Car elles
envisagent d’agrandir leur « asso
ciation » en conviant à leurs tour
nois des équipes d’autres nations
comptant de grandes équipes de
polo.
Déjà, le Tournoi de Barcelone,
dont le succès sportif et populaire
fut éclatant, est appelé à devenir
classique. Sa réédition, en 1951' est
certaine. De son côté, Tourcoing
envisagerait d’organiser un tournoi
de grande envergure, auquel 11
convierait évidemment ses adver
saires et amis de Barcelone.
Anvers, hélas ! devra attendre,
car ses installations par trop exi
guës lui enlèvent, pour le moment,
toute possibilité d’organisation...
Mais il espère aussi, un jour,
pouvoir rendre leur politesse à ses
amis...
Pour et contre
I. -— Barcelone
Ceci dit, étudions à présent les
possibilités exactes de chaque équi
pe, en fonction des enseignements
de Barcelone, où, dans un champ
de 25x14, sans petite profondeur
(sauf pour les 2 m. 07 de Claude
van Simaey !), elles ont — en
fin ! — pu donner toutes les trois
la pleine mesure de leurs talents.
Et nous commencerons par Bar
celone.
Nous mettrons dans la colonne
des...
Pour : la rapidité foudroyante, et
dans l’interception, et dans les en
vois au but. La technique excellen
te... et la correction, absolue, des
joueurs, ainsi que leur absolue sou
mission aux ordres de l’arbitre.
Contre : la légèreté extrême de
ses joueurs, Mestres et Marti ex
ceptés. Ses arrières, trop souvent
hésitent à descendre. Queralt y sup
plée, dans toute la mesure de ses
moyens, tant que la fatigue ne se
fait pas trop sentir...
II. — Tourcoing
Monsieur APOLLON fait du sport...
SM
P)'.
lift i.
Nous continuerons par Tourcoing
Pour : le remarquable ascendant
exercé sur ses coéquipiers par le ca
pitaine Lefebvre, l’expérience des
« anciens » de l’équipe, l’atout que
constituent, pour le sept, les ta
lents de maître shoteur de Dawasch
et la classe exceptionnelle de Viaene
Contre : un certain déséquilibre
qui se fait jour, parfois, entre la
partie « vieille » et la « jeune
de l’équipe. Le Jeu trop axé. en
attaque, sur Dewasch... ce qui env
pêche, souvent, les autres avants
de prendre leurs responsabilités,..
III.
Anvers
...Et nous terminerons par -Anvers
Pour : la vitsse et la remarquable
intelligence de jeu des jeunes
joueurs,, conduits, eux aussi, par un
maître capitaine : Paul Rigaumont
La jeunesse de l’équipe — 20 ans de
moyenne — le seul capitaine excepté.
Les montées en ligne des arrières.
Contre: l’inexpérience des Jeunes
partenaires de Rigaumont. et leur
hésitation, parfois, à prendre des
responsabilités qui s’imposent...
...Mais les trois équipes ont une
qualité commune : la classe.
Et celle-ci, toujours, assure un
spectacle de qualité... et de rame
ner, au water-polo, une « clientèle »
fidèle, que le jeu dur et le water-
catch dégoûtèrent souvent... |
LE 3/4 CENTRE
COUTTS A
L’ALLURE ELEGANTE
Les trois-quarts londoniens ont
donné, dimanche, à Buffalo, un
bel aperçu de leur talent au
cours du traditionnel Paris-Lon
dres (3-16). Voici une attaque
particulièrement efficace du
centre Coutts. dont l’allure ne
manque pas d’élégance. De gau
che à droite .: Vacher (P-),-
Coutts (L.), Wilson (L.), Haget
(P.), Boothman (L.), Agar (L.).
LAPIQUE REJOUERA
DAX. — Lapique, qui aurait assu
rément été retenu pour le match
de Lyon, n’.;ût été la malencontreuse
blessure dont il fut victime au cours
de Paris-Côts Basque, parait en bonne
voie de guérison. Aujourd’hui, il doit
être délivré du plâtre qui lui emboî
tait le genou. Si tout va bien, Lapi-
que espère pouvoir rejouer dans qua
tre ou cinq semaines.
En suspens...
Il en est d’autres, candidats
cette saison, qui vont automati
quement rentrer dans le rang, en
attendant d’afficher une forme
meilleure. Du nombre sont les deux
demis de mêlée, Darrieusecq et Da-
nos. On peut leur adjoindre un
autre élément intéressant, le trois-
quarts centre Pargade, en atten
dant qu’il retrouve sa santé ; l’ai
lier mazamétain Lepatey se trouve
dans le même cas, et le Palois
Hatchondo sera sans doute tenu
en réserve.
Une seconde catégorie ‘Comporte
ceux qui sont en suspens, soit
parce qu’ils n’ont pas entièrement
convaincu, soit parce qu’ils
étaient absents, comme par exemr
pie Alvarez. Ainsi les deux ailiers
Olive et Reix ont fait bonne im
pression, mais vous savez bien que
Pomathios a affirmé avec autorité
et succès sa personnalité, et que,
par ailleurs, Siman garde avec rai
son la confiance des sélection
neurs. A ce lot des joueurs en sus
pens ajoutons l’avant Bourdeau
qui me parait le mieux placé pour
prendre la première place laissée
vacante par l’un quelconque de la
triplette Prat, Basquet, Matheu,
triplette à laquelle reste fidèle le
corps des sélectionneurs.
D’autres avants, comme Pardas,
Chastanet, Lacrampe, restent eux
aussi en observation, à l’exemple
de Brun, qui peut jouer centre
aussi bien qu’arrière, à l’exemple
des demis de mêlée Lasaosa et
Ayant ainsi procédé ;
nation, il devient plus
signer ceux qui ont
chances d’être retenus
quipe France A à Tàrl
rière, Arcalis réunit
des suffrages ; aux ail
vent les inamovibles i
Siman. Le choix des
nera lieu à mille dit
voudrait y voir un
sif comme Brun, ma
la préférence à ce jo
et sûr qu’est Terreau,
un regain de forme.
Comme il l’est, il
à ses côtés un jeune
plein de foi qui pour
junior palois Carrère,
d’autres peuvent briguer fcl
de Carrère, comme le
Desclaux, mais cette eiperifj
l’association Carrère-Term\
manquerait pas d’être
tive.
Le demi d’ouverture ne i
cute pas : Gimenez. Mais ;
le lancer ? La cote de
monte, mais il devient qu
de Chanfreau, à conditior,\
n’ait pas été « brûlé »
treize.
Quant aux avants,
métier, confiance à
Prat, Basquet, Mathieu !
très, aux nouveaux de
ner. Fourès, Mias, Bernard (
gné leur place. Ils sont
la seconde'ligne. En
gne, encore et toujours
aux anciens, Bienès, An
même à Pascalin qui,
talonnage, ne fit pas
Coudray. Mais on accord
prime ou une nouvelle
anciens. .
LE <
//i
(Lire
Après trois saisons
de rugby... mais basque
se
de
JEAN BICHENDAR
présente aux port
l'équipe de France
QU
I
Champion de lutte à 18 ans , ce rugbyman
biarrot , à 22 ans 9 est un pilier solide
comme le Rocher de la Vierge !
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
DAX. — Cela tend à devenir une tradition et, ma fol, une tra
dition pas désagréable ; à un match de sélection fait suite, régulière
ment, un « bal du rugby ». Celui, très brillant, de Dax se déroulait
dimanche soir dans les salons de l’Atrium et l’ambiance y était très
ballon ovale. Je dois même à la vérité de préciser que, manquant
aux règles les plus élémentaires de la galanterie et à une réputation
établie depuis des siècles, tous ces jeunes Gascons préféraient s’entre
tenir de la valeur des joueurs qu’ils avaient vus l’après-midi plutôt
que de faire la cour, entre deux
danses, aux Dacquoises — qui ne
sont pas toutes à l’œil noir.
La plupart des sélectionneurs,
mission accomplie, avaient déjà
quitté les rives" de l’Adour. Mais,
à la table d’honneur de l’Atrium
on remarquait, toujours solides au
poste, MM. Semmartin- et Marcel
Laurent et, si j’en juge, d’après
l’intérêt que leurs voisines (char
mantes) semblaient porter à leur. 1
propos, nos deux sélectionneurs
ne devaient pe-s parler de plaqua
ges ou de feintes, de touches Ion
gués ou de mêlées ouvertes. Ce su
jet, ils l’avaient épuisé lors de la
séance qui réunit tous les sélec
tionneurs en début de soirée.
les, puisqu’il est Basque de race
et Biarrot de naissance; il en avait,
pour faire un pilier, qu’il dévelop
pé en faisant de la lutte au BO.
Jusqu’à 18 ans, c’est le seul sport
qu’il pratiqua — avec succès, rem
portant même le titre de 1
pion de France junior 3“, (
de 72 kilos — en même ■
que la pelote basque,
tantisme, sans y trouv"
gloire que son cousit
avant droit du grand
en moins de trois air
foulées, Jean Bichend
rivé aux portes d
France ! L’Equipe, .
ment de Pierre About j
voilà deux ans, attiré
tion sur lui.
Secrètement, M. Se
se sans doute, et à
le pilier biarrot ne
temps antichambre,
pide, souple, sachant^
Ion à la main, extrê
rect, Bichendaritz, de
trées en bélier de ,1’si
sourcille pas plus
le Rocher de la Vi
vaques océanes lui
pétueux assauts. Que
plus à un pilier ?
I R ay Robi
1 d'un mai
: s’agissait,
Ql
Déjà repéré par Semmartin
Après cette réunion, M. Sém-
martin m’avait accordé quelque-
instants d’entretien. Comme je lui
disais la profonde impression que
m’avait laissée le pilier Bichenda
ritz, M. Semmartin m’arrêta :
« Il y a dix-sept ans que
n’appartiens plus au BO. Mais je
suis Biarrot, comme Bichendaritz,
et si je le « poussais » en équipe
de France, certains ne ménage
raient pas leurs sarcasmes. Je les
entends déjà s’exclamer : « Tiens
On ne se défend pas mal à Biar
ritz ! « Sem » n’a pa6 oublié son
petit compatriote « Bichette »
c’est ainsi qu’on surnomme tous
les Bichendaritz, et il y en a, en
Côte Basque. Aussi n’attendez pa :
de moi que je vous dise « Bichet
te a sa place en équipe de Fran
ce ». Mais si quelques-uns l’ont à
peine découvert de cet après-midi,
ce n’est pas d’hier que je l’ai re
marqué : il a de la classe, le bou
gre ! »
Champion de latte
et quatre, ans de rugby
M. Semmartin n’allait pas tout
do même jusqu'à affirmer qu’il
connaît Bichendaritz — pilier de
puis le jour de sa première com
munion. Car le jeune Bichette est
un rugbyman de fraîche date —
c’est son plus grave défaut. Agé de
22 ans, bâti en force (92 kg. pour
1 m. 75), Jean Bichendaritz, mon
teur en chauffage de son état,
n’e-n est qu’à sa quatrième saison
de rugby. Pour qu’il se soit aussi
rapidement signalé à l’attention
des sélectionneurs, il fallait qu’il
eût de sérieuses dispositions pour
le rugby : il en avait, très naturel-
PASC
I^ans !
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rue des Petites Ecuries
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Grande affluence au Cabaret des Ambassadeurs où,
Tout - Paris réuni, Danièle Delorme et François Fer
marraine et parrain du dernier-né de la Société Cinzan
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