Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-11-27
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 novembre 1950 27 novembre 1950
Description : 1950/11/27 (A5,N1443). 1950/11/27 (A5,N1443).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101878c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
LE HAVRE, battant ROUBAIX et rejoignant STRASBOURG, a prouvé que son attaq
animée par Vallorizek
égaie naintenant sa défense !
CE QU’ONT FAIT
NOS POSSIBLES
.Aujourd'hui, à 11 h. 30, nos sélec
tionneurs livreront à la presse les
14 noms des équipiers A et les
17 noms des équipiers B pour les
matches des 10 et 13 décembre.
Voici comment se sont comportés
hier les possibles des deux forma
tions :
PROBABLES A
IBRIR. — Assez faible; était en
core blessé.
VIGNAL. — Parfois très bon, d'au
tres fois moins; s'est montré très
aventureux.
HUGUET. — Très bon; a supporté
une bonne partie du poids du match.
GARRIGA. — Egal à lui-même.
LAMY. — N'a pas joué, blessé.
MARCHE. — En bonne forme a
fait un match facile.
SCOTTI. — N'a pas joué, blessé.
ARNAUDEAU. —• N'a pas joué
(match remis).
CUISSARD. — Excellent, vif. en
thousiaste.
STRAPPE. — Le meilleur homme
de Nîmes-Lille, clairvoyant, entrepre
nant, réalisateur.
KARGU. — Trop actif, a terminé
épuisé.
BARATTE. — Bon, bien qu'il n'ait
pos épuisé toutes ses ressources.
FLAMION. — Souffrit d'une déchi
rure musculaire dès le début de la
seconde mi-temps.
DOYE. — A joué inter assez bien;
mais il a un tempérament d'ailier.
Tant mieux pour notre aile gauche.
POSSIBLES B
DAKOSKI. — Moins brillant qu'à
Paris. Prudent; a joué blessé.
RUMINSKI. — A fait un excellent
match.
GIANESSI. — Très bon.
DELEPAUT. — A un peu déçu.
FOIX. — On l'a vu déjà meilleur.
BESSE. — A fait un match excel
lent.
KRUG. — Le meilleur Strasbour
geois.
VANDOOREN. — L’un des meil
leurs Roubaisiens.
RANZONI. — Travailleur comme
à l'habitude.
P ET! TF ILS. — Le n» 1 de Reims.
FIROUD. — Le meilleur Nîmois.
Actif, clairvoyant.
WALLORIZEK. — Excellent, réali
sateur. inspiré.
BAILLOT. — Le meilleur avant
bordelais.
COURTEAUX. — A encore marqué
trois buts. Premier buteur français.
CARRE. —• Blessé en seconde mi
terons (deux côtes fêlées).
BON I FAC I. — N'a pas paru à son
avantage.
PIERRE SINIBALDI. — Déeevant.
DEROUSSEAU. — La révélation au
Parc.
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
LE HAVRE b. ROUBAIX : 3-2 (2-1). — Temps clair avec légère brume en
fin de partie. Terrain un peu lourd. Arbitrage discuté de M. Veyret. Recette :
1.178.865 fr. pour 7.240 speotat. Buts, Le Havre : Vallorizek (2” et 25°), Saunier
(52*) ; Roubaix i Boury (28 e ), Meuris (70 e sur penalty).
ROUBAIX. — Le match, qui a valu au Havre Athletic Club une
nouvelle victoire, et par voie de conséquence une place de leader en
Championnat — place partagée 11 est vrai avec Strasbourg — a été un
match contrasté, telle une lentille aux multiples facettes réfléchissant
la lumière dans toutes les directions. SI tout de même la répartition
des buts fut assez équitable, il est vrai de dire que le CORT ayant eu
dans l’ensemble un avantage territorial sensible, est en droit d’en tirer
quelque vanité.
Le début des opérations ne fut pourtant pas pour lui plaire. La
deuxième minute n'étadt pas encore écoulée que Vallorizek, profitant
d’une passe croisée, prenait Darui
au dépourvu et marquait un pre
mier but pour Le Havre.
Une minute plus tard, 6ur un
centre de Vandooren passé à l’aile
droite. Singier avait la faculté de
rendre leur politesse aux Havrais.
Très bien placé, il rata cependant
la réception et le but. Et du même
coup il se claqua, ce qui était vrai
ment le comble de l’infortune.
Suivirent d’autres essais de Der-
reudre, puis de Vandooren, et un
excellent tir de Singier à la 17* mi
nute, alors que Ruminski était hors
de son but. Mais les défenseurs ha
vrais ne se prennent pas sans vert,
et Bihel, qui s’était empressé de
remplacer Ruminski, sauva son but
avec beaucoup d’à-propos. Après de
nouvelles poussées des avants cor-
tistes, Vallorizek marqua un second
but à la 25* minute en faisant dé
vier de la tête une balle sur coup
franc tiré par Ranzoni.
Les Nordistes ne se laissèrent pas
accabler pourtant par ce nouveau
coup du sort et leur opiniâtreté eut
sa récompense à la 28* minute, sur
une reprise de volée fort heureuse
de Boury, et jusqu’au repos l’initia
tive des opérations resta le plus sou
vent aux joueurs de Darui sans
qu’il en sortît rien de palpable
faute de subtilité dans leurs offen
sives.
Dès la reprise, Vandooren tou
ché à la tête resta néanmoins à son
poste. Puis les Havrais, à la 52* mi
nute, accentuèrent leur avance, mar
quant un troisième but à la faveur
d’un tir de Saunier, dévié par Gia-
nessi dans son but.
Sans se laisser démonter davan
tage, Vandooren et ses camarades
remirent leur ouvrage sur le métier
jusqu’à la 70* minute où un tacle
régulier de Devroedt sur Vandooren
fut sanctionné d’un penalty trans
formé aussitôt en but par Meuris.
Pour justifier une telle décision, il
nous faudrait condamner le tacle
en gros et en détail et même en
toutes circonstances.
Sur ce, les arrières du CORT se
portèrent en avant, ce qui entraîna
nombre de hors jeu de Stricanne,
Chrlstianssen et Saunier.
Pendant le dernier quart d’heure,
l’équipe roubaisienne tout entière
fit le forcing, sans plus de succès
d’ailleurs que précédemment. Elle
était bel et bien battue.
Le CORT a perdu parce qu’il n’a
pas eu des avants à la mesure de
son arrière-défense. Certes, Darui
a raison de dire que les jeunes élé
ments de 'sa ligne d’attaque ont
joué suivant leurs possibilités et ne
méritent pas de reproche, mais Van
dooren est en droit lui-même de dé
clarer qu’il n’a guère été secondé
et que la bonne volonté est un ba
gage bien mince pour un footbal
leur.
Darui a une part de responsabi
lité dans les trois buts qu’il a con
cédés. Il fait valoir pour sa défense
qu’il a été contraint de jouer mal
gré une blessure sérieuse, son rem
plaçant Antonov étant indisponible
en raison d’un deuil de famille.
Bien qu’elle ait été souvent har
celée, l’équipe du Havre a bien mé
rité son succès en témoignant de
sa maîtrise habituelle en défense
malgré le claquage de Bihel et en
mettant au supplice les défenseurs
nordistes.
Vallorizek en vedette
Vallorizek fut l’élément le plus
remarqué d'e la ligne d’attaque, non
seulement pour son sens réaliste,
mais aussi pour son étonnante acti
vité. Toutefois les autres avants ha
vrais ont eux-mêmes contribué puis
samment au succès.
Au début de ce mois, le HAC
n’avait guère qu’une défense ; à en
juger par ce match, il a mainte
nant une attaque aussi.
Meilleurs joueurs au Havre : Ru
minski, les trois arrières : Ranzoni,
Vallorizek et Saunier ; au CORT :
Gianessi, Meuris, Boury, Vandor-
ren.
C.O.R.T ; Darui — GIANESSI, MEU
RIS, Delepaut — BOURY, Bohée —
VANDOOREN, Derreudre — Singier,
Kretzchmar, Mairesse. Entr. : Darui.
LE HAVRE : RUMINSKI — ALBA-
NESI, BESSE, BIHEL — RANZONI, De
vroedt — VALLORIZEK, Stricanne —
Christianssen, SAUNIER, Palluch. Entr..
Bigot,
Le Havre, issu d'une cité meurtrie et nouveau proi,
s installe en tête d'un curieux Championnat]
Le virtuose Amalfi, le réaliste Courteaux, Strappe le meilleur Lillois, Cuissard
éblouissant, Petitfils, le demi qui marque (des buts), le jeune Vallorizek qui
fait du Havre le leader,
vedettes d'une journée
fertile en nouveautés
par la suite, ce fait contribuera à éta
blir l'originalité de la saisoh 1950-1951.
Il ne suffit d'ailleurs pas de remar
quer que la lutte pour la conquête du
titre demeure très ouverte. En effet,
celle quj consiste à échapper en fin de
saison à la relégation en II* Division
est aussi des plus indécises. Nous
voyons que cinq clubs se partagent la
lanterne rouge, ce qui donne à cette
dernière une luminosité... quelque peu
tamisée. Rien ne prouve d'ailieurs que,
parmi les douze de la première caté
gorie, il ne s'en trouvera pas deux ou
trois pour être refoulés d'ici quelque
temps dans la zone dangereuse. A no
ter toutefois que Sochaux-Stade n'a pu
se jouer.
(Suite de l’article
de Maurice PEFFERKORN)
Nice, Lille, Reims
meilleurs vainqueurs
En somme, cette quinzième journée,
abstraction faite de la qualité du jeu
fourni par les différents adversaires et
dont il est question dans nos reporta
ges, accuse l'intérêt de l'épreuve, assu
rément. Mais, d'autre part, ce n'est pas
un sujet de satisfaction de constater
qu'aucune équipe ne présente de véri
table caractère et ne peut s'affranchir
des péchés d'incertitude et d'incons
tance. Et c'est ainsi que nous nous
trouvons en présence de deux leaders
qui ne totalisent que 19 points à la
15* journée.
Les victoires les plu» nettes sont
celles de Nice, de Lille et de Reims.
La plus méritoire semblerait être celle
de Lille qui jouait chez l'adversaire.
Mais si son attaque a brillé par ses
hommes de pointe, surtout par l'ailier
Strappe, elle fut encore trop intermit
tente. Les Rémois, eux, paraissent ac
quérir ('efficacité qui leur manqua si
souvent ; et leur équipe est en progrès
assez net. Le cas de Nice est le plus
curieux, grâce à Courteaux qui, une
fois encore, marque trois fois pour son
équipe. Courteaux et le virtuose Amalfi
ont assuré aux Niçois une victoire sur
les Alsaciens trop cruellement étrillés
en la circonstance.
Le Havre, héros du jour
Mais le héros du jour est, à notre
avis, Le Havre qui, nouveau venu en
I” Division, se hisse au premier rang.
Les Havrais auraient-ils l'intention de
renouveler l'exploit des Girondins, la
dernière saison ? On ne se charge' pas
de répondre à cette question.
Strasbourg, leaderrenverd
A l’issue de cette 15* journée, deux leaders s
Le Havre, 19 pts ; goal-average, 1,64.
Strasbourg 19 pts; goal-average, 0,96.
19 points en 15 matches, soit une moyenne de 1,26 point par ■
qui est extrêmement faible ! p r "htill
fro:
Le goal-average du Havre (1,64) est honorable, mais que dir» -
de Strasbourg, inférieur à l’unité ! B ««i|
J°urnJ
1,84);
Voici, depuis la Libération, quels étaient, à la quinzième
caractéristiques des leaders :
1945- 1946 : Saint-Etienne, 24 (goal-average :
1946- 1947 : Roubaix. 24 (goal-average : 2);
1947- 1948 : Reims, 23 (goal-average : 3,2) •
1948- 1949 : RO Paris, 21 (goal-average : 1,6^) ;
1949- 1950 : Lille, 24 (goal-average : 1,80).
Mais compensation !
Nous n’avons pas eu encore un aussi bon dernier. Aujourd'hui
clubs se partagent la dernière place avec 11 points; mais la
lanterne rouge est Toulouse, l'équipe au plus faible goal-averasp
P.n m n3rP7 auait I OC lo ntcmne un -i « i » ■« r. : ~ - r - Uib
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Comparez avec les lanternes rouges de la 15* journée des
cédentes.
1945- 1946
1946- 1947
1947- 1948
1948- 1949
1949- 1950
Metz, 8 (goal-average ; 0,36) :
L e Havre, 9 (goal-average : 0,45) ;
Sète, 4 'goal-average : 0,40) ;
Stade, 9 (goal-average : 0,56) ;
Metz, 9 (goal-average ; 0,57).
t si nc
re de i
LYON,
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Le A/
•écrase
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la
font
mv-
iis ce
f attcnu
Lille a frappé dans les deux premières minutes et dans les ci
dernières de son match contre Nîmes
Bcsan
Et, dans l’intervalle , les Méridionaux ont trop compliqué leur tâche
pour prendre un net avantage
(De notre envoyé spécial Jacques FERRAN)
LILLE b. NIMES : 4-2 (1-0). — Terrain convenable. Beau temps. Recette
3.047.800 fr. pour 15.502 spectateurs. Bon arbitrage de M. Boès. Buts ; Van
der Hart (2*), Strappe (72 e et 85 e ), Tempowski (87 e ) pour Lille ; Firoud (60 e ),
Ujlaki (79 e ) pour Nimes
Même à travers ses ré-
NIMES.
centes victoires, Nîmes avait mani
festé des signes de déséquilibre :
contre Lille, comme devant Le Ha
vre, le 22 octobre dernier, l’insta
bilité nîmoise a eu, comme conclu
sion, la défaite sans que l’équipe
méridionale ait particulièrement dé
mérité.
On a cru longtemps, cependant,
qu’elle triompherait dans sa ma
nière habituelle, c’est-à-dire en lais
sant d’abord passer l’orage, puis en
donnant des coups d’accélérateur
de plus en plus rapides.
Menée 0-1 dès la deuxième minute
du match (un but de Van der Hart
consécutif à une ouverture de Le-
chantre, un tir de Van der Hart re
poussé par Dakoski, une action in
cisive de Strappe et un tir de ce
dernier repoussé par le gardien nî-
mols dans les jambes de J’Italo-
Argentin). l’équipe méridionale ne
poussa pas outre mesure son action,
compliquant son jeu offensif comme
à plaisir et ne manquant, pendant
les 45 premières minutes, qu’une
véritable occasion de marquer : lors-
ue Brandés, après avoir avoir drib
blé un adversaire tira violemment
contre le montant droit de Archan-
gelo.
Première égalisation
STRASBOURG DÉFEND CRANEMENT SA CHANCE
avant de connaître sa
Après le repos, par contre, on vit
bien que les Nîmois poussaient da
vantage; à la 47 e minute, Ujlaki,
en position de tir, shoota de 10 m.,
juste au-dessus de la transversale;
quelques minutes plus tard, le mê
me Ujlaki, de la tête, reprit un
centre de Schwager et envoya contre
la transversale.
A la 60* minute, enfin, Firoud
égalisa à la suite d’un coup franc
de Campo et d’un premier essai de
Rouvière.
Nancy joua bien, mais...
la blessure de Combat
favorisa sa réussite
(De notre correspondant particulier P. PELOT)
NANCY b. RENNES : 3-2 (2-1). — Pelouse glissante, mais en bon état.
Mauvais arbitrage de M. Kolier. Recette : 1.511.540 fr. pour 10.118 spectateurs.
Buts : Vega (12 e ), Deladerrière (43 e ), Kuta (46 e ) pour Nancy ; Combot (45 e ),
Sorel (79 e ) pour Rennes.
NANCY.. — Les dix mille spectateurs qui se pressaient au parc des
■ports de l’Université se montraient curieux de voir à l’œuvre, pour la
première fois à Nancy, les Argentins Abalay et Vega et d’assister à une
victoire qui permette l’espoir d’un redressement. Pour la première fois
cette saison, le public s’est retiré satisfait.
Nancy a gagné, mais surtout l’équipe est apparue transformée sous
Se rapport du football pur. Une
seule ombre au tableau, une ombre
pour les sportifs présents, mais une
véritable catastrophe pour l’équipe
véritable catastrophe pour l’équipe
rennaise : la blessure de Jean
Combot.
Il y avait vingt-quatre minutes
que la seconde mi-temps
était
commencée. Nancy menait par 3 à 1
et maintenait, sur la défense bre
tonne, une pression constante. Sou
dain, Combot, recevant une passe
en profondeur, fonçait seul vers le
but de Favre. C’était le but inévi
table, lorsque surgit Pleimelding qui.
dans un effort désespéré, plongea
*ur la balle. Le choc de ces deux
forces de la nature fut d’une ru
desse extrême ; les deux hommes
roulèrent à terre; mais Combot tom
bé en porte-à-faux, ne se releva
pas. On dut le porter au vestiaire.
Dès lors, le match, qui avait été
dirigé jusque-là de façon plutôt
fantaisiste, dégénéra. Et si Vega, par
exemple, ne termina pas lui aussi
sur un brancard, ce n’est pas faute
d’avoir été « crayonné ».
U n’en reste pas moins que le x FC
de Nancy a fourni un match de
qualité qui lui vaut d’avoir recon
quis son public et que le Stade
Rennais, malgré l’absence de Gru-
inellon et de Guérin, joua avec cou
rage, même à dix, et ne baissa ja
mais les bras. Après le but surprise
de Sorel qui, en voulant centrer,
adressa une balle vicieuse qui trom
pas tout le monde, à commencer par
Favre, on assista même à un rush
des Bretons qui tint le public en
haleine jusqu’au coup de sifflet
final.
Combot indisponible
pour trois mois !
N AN CT. — Les Rennais sont dé
solés. Beaucoup plus par l’accident
de Jean Combot que par les deux
points perdus.
Le Dr Roussel, qui examina le
blessé, nous a déclaré :
« La radio dira l’ampleur exacte
de la blessure. Mais, à première
vue, celle-ci n'est pas trop grave.
Mon diagnostic est : entorse du
genou droit avec rupture des liça-
ments externes. Indisponibilité
probable : trois mois. »
On comprend que la perte d’un
joueur qui, hier, faisait preuve
d’une condition transcendante,
plonge dans le désarroi les diri
geants bretons. — P. P.
Nancy transformé
L’équipe locale, c’est un fait, est
apparue transformée. Abalay et sur
tout Vega, maintenant constamment
la balle à terre et lançant de lon
gues passes en profondeur, ont per
mis notamment à Deladerrière de
fournir une grande partie.
Cependant, le joueur rennais qui
devait faire la plus forte impression
fut le malchanceux Combot. Ses per
cées en force, la violence et la sou
daineté de ses tirs ou de ses repri
ses de la tête, provoquèrent une ad
miration justifiée. Prouff. par con
tre, qui termina arrière central, pa
rut loin de sa meilleure condition.
6orel impétueux, fut le meilleur
remplaçant. Rab6tejnek et Gomez se
firent remarquer par leur activité
et leur virilité.
Dans l’équipe nancéienne, Favre,
à part son erreur de jugement sur
el centre-shot de Sorel, fut excel
lent et réussit même deux ou trois
parades sensationnelles. Cecchini n'a
pas commis une seule faute et n'a
sans doute jamais été aussi rapide
et aussi net
Kuta, Nunge et Deladerrière fu
rent. avec les Argentins, les artisans
majéurs de la victoire.
Abalay et Vega n’ont pas raté,
loin de là, leur entrée à Nancy. Ils
ne se contentèrent pas de faire éta
lage de leur virtuosité ; ils firent
jouer leurs partenaires et surtout se
dépensèrent sans compter. Us ter
minèrent l’un et l’autre épuisés,
mais félicités par tous leurs cama
rades et acclamés par le public.
NANCY : FAVRE — Cecchini, Plelmel-
ding, Ben Brahim — NUNGE, KUTA —
VEGA, Piantoni — Mercadal, ABBALAY,
DELADERRIERE. Entr. : Brembilla.
RENNES : Rouxel — Hennequin, SOREL,
Mansat — GOMEZ, Ledan — Prouff,
RABSTEJNEK — Maizeau, COMBOT,
Taylor. Entr. : Pleyer.
quatrième chute consécutive
Amalfi, le virtuose, pose les banderilles
et Courteaux , le réaliste, donne l’estocade
(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
NICE b. STRASBOURG ; 4-1 (0-0). — Délicieuse Journée d’automne azuréen,
terrain assoupli par les pluies récentes mais... médiocre par sa qualité même.
Arbitrage satisfaisant de M. Dufossé. Recette : 2.853.800 fr. pour 16.247 speotat.
Buts, Nice : Amalfi (46 e ), Courteaux (68«, 72 e , 78 e ) ; Strasbourg, Remetter (52 e ).
NICE.
Dahan à Nancy ?
NANCY . — A l’intersaison, il avait
été assez fortement question du
transfert à Nancy de l’arrière mar
seillais Dahan, actuellement à Mont
pellier.
Or, la question serait de nouveau
à l’étude et des pourparlers en
cours, sous forme, croyons-nous sa
voir, d’un échange avec deux Nan-
céiens. — P. P.
Strasbourg, qui était seul
leader du Championnat depuis bien
tôt deux mois, continue de gravir
un chemin de croix péniblement en
tamé le 5 novembre, à, Sochaux. Il a
connu, aujourd’hui, sa quatrième
chute consécutive et concédé ses 15«,
16*, 17* et 18* buts depuis quatre mat
ches, ce qui lui vaut, ce soir, le goal
average négatif de. 0,96 : jamais en
core. à ce jour, on n’avait vu un
leader fou coleader), accuser un pas
sif de buts supérieur à l’actif !
A l'observateur objectif de cette
rencontre, jouée devant nn public
aussi dense qu’enthousiaste, il semble
bien que, par ce radieux après-midi
méridional de fin novembre, le onze
alsacien ait bu jusqu’à la lie son
calice d’amertume. Car s’il quitte le
terrain niçois battu par la marque
sans appel de 4-1, sa tenue d’ensemble
eût mérité un sort moins cruel : on
peut dire de Strasbourg qu’il est
tombé au stade du Ray après avoir
défendu sa chance mieux qu’avec
l’énergie du désespoir : avec crâne-
rie, voire une certaine élégance. 11
contrôla, en effet, le jeu au milieu du
terrain dans une proportion au moins
égale, sinon supérieure, à son adver
saire, et s’assura ainsi tout le début
du match, puis vingt minutes en se
conde mi-temps (48 e à 68 e ). Durant
cette période, et tandis que les deux
équipes étaient encore à égalité (1-1),
Strasbourg eut le succès à sa portée.
Malheureusement pour lui. si ses
avants, qui n’avaient que très peu
tiré en première mi-temps, se déci
dèrent ensuite à le faire, ce fut avec
beaucoup trop d’imprécision ou de
précipitation pour surprendre le gar
dien niçois Germain, pourtant visible
ment amoindri par une élongation
musculaire à la cuisse gauche, et qui
ne put tenir son poste que grâce à
une louable énergie.
C’est alors qu’à la stérile domina
tion territoriale de Strasbourg, Nice
répliqua par une série de contre-
attaques, pour la plupart subtilement
déclenchées par l’artiste Amalfi, et
dont trois furent matérialisées par le
réaliste Courteaux, lequel, rééditant
son c hat-trick » du dimanche précé
dent, à Lille, marqua trois buts en
dix minutes, et mit ainsi fin aux
espérances strasbourgeoises : il faut
d’ailleurs préciser que sur ces trois
buts, l’opposition du gardien alsacien
Schaeffer fut assez faible.
Amalfi le virtuose
Une vedette
pour la " Coupe
n
Joueur
£’EST à l’unanimité
Rollux ! Rollux est
la marque du vête
ment dont la coupe
parfaite fait fureur
à Paris.
Elle convient mer
veilleusement aux
sportifs qui veulent
conserver à la ville
l’allure jeune et
c ,,„ athlétique qu’ils ont
h sur le stade.
eus. vous l’essayez
à Réllux vous l’emportez l
a uouux Et c>est vrai _
Jamais on n’a vu pareille perfeo
tüon dans la coupe et l’assemblage
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samedi, de 9 à 19 h. Venez 1
Fin, élégant, racé, Yeso Amalfi, par
son habileté, sa facilité de touche, de
conduite et de couverture de balle,
par ses dribbles et ses feintes, par sa
remarquable lucidité dans le jeu de
position et l’ouverture au partenaire
démarqué, fut d’assez loin le footbal
leur le plus en vedette sur le terrain
et aussi... l’enfant chéri de la foule
niçoise. Sa virtuosité technique me
rappela celles des Zizinho, Jaïr,
Schiaffino et autres vedettes sud-
américaines de la dernière Coupe du
monde ; il fut d’autant plus en évi
dence que son adversaire direct, Va-
viniak, lui laissa un champ d’action
assez large dont le Brésilien ne se
fit pas faute de profiter, soit pour
filer en flèche d’une allure élégante
et coulée en direction du but stras
bourgeois, soit pour détourner habi
lement le jeu sur ses partenaires dé
marqués qu’il servit — surtout Ben
Tifour en première mi-temps et Cour
teaux en seconde — sur un véritable
plateau d’argent.
Mis en confiance par un but réussi
du gauche en demi-volée sous un an
gle difficile, à la suite d’un corner
(46 e ), Amalfi se comporta par la
suite en grande vedette à qui tout
réussissait... sauf lorsque Vaviniak
ou un autre adversaire strasbourgeois
se décidaient, à le surveiller de près
et à attaquer la balle en même temps
que lui.
A ses côtés, les autres attaquants
niçois pâlirent quelque peu. Pour
tant, Courteaux est à citer pour sa
triple réussite de deuxième mi-temps,
après être passé inaperçu en première.
Carré, souffrant de deux côtes fêlées,
joua ailier gauche en deuxième mi-
temps où il fit quelques bonnes cho
ses, ainsi d’ailleurs que Ben Tifour
ou Bonifaci, qu’on avait pourtant
souvent vu plus à son avantage. Les
lignes intermédiaire et arrière jouè
rent un bon match, avec une men
tion spéciale à Germain, courageux,
Broccolieci accrocheur, bon dans le
tacle et sur les balles hautes. Pedini
et Rossi volontaires.
A Strasbourg, les meilleurs hom
mes d’une équipe très volontaire fu
rent les deux demis Krug et Remet
ter (ce dernier fut même l’auteur du
but alsacien), et, pour son activité,
l’avant centre Gangloff. Mais si les
attaquants alsaciens ne se montrè
rent, en général, pas mauvais dans
l’ébauche de l’offensive, ils furent
beaucoup moins à leur affaire lors
de la conclusion. Les arrières furent
couragenx ; Demaret sauva même
deux buts... in extremis. Mais par
contre, et comme précédemment noté,
Schaeffer fut assez faible sur les trois
buts marqués par Courteaux.
NICE : GERMAIN — Mindonnet, BROC-
COLICCI, Ben Nacef — PEDINI, ROSSI
— Bonifaci, Carré — COURTEAUX,
AMALFI, Ben Tifour. Entr. : Rous.
STRASBOURG . Schaeffer — Hauss,
Vaviniak, Demaret — KRUG, REMET
TER — Perruchoud, Vanags — Nagy,
GANGLOFF, Jacques. Entr. : Nicolas.
Fontaine assure à Sète une avance
suffisante avant le repos
(De notre correspondant particulier Victor AZAIS)
SETE b. MARSEILLE : 2-1 (2-0). — Ciel gris. Bon terrain. Rec. : 2.650.000 fr.
pour 17.000 spectat. Arbitrage très critiqué de M. Tordjman. Buts : Fontaine (12 e
et 40 e ) pour Sète ; Rodriguez (71 e ) pour Marseille.
MARSEILLE. — Bien que battu sur son propre terrain par Sète,
l’OM n’a pas démérité, et sa ligne offensive, si elle s’est de nouveau mon
trée trop inefficace, a marqué un net progrès sur ses matches précédents.
Enfin, seule la mâlchance a voulu que les locaux n’ouvrent pas le score
en première mi-temps, tandis que
leurs adversaires mettaient à profit
deux hésitations — les seules de la
rencontre — pour battre Liberati
avant la pause.
Cette malchance voulut aussi que
Flamion se claquât dès la reprise et ne
fût plus d’aucune utilité pour ses ca
marades. Ceci dit, il convient de sou
ligner tout le mérite de la formation
sétoise qui lutta avec une admirable
ardeur, fit front à toutes les offen
sives et en conduisit d’extrêmement re
doutables. Dans l’ensemble, d’ailleurs,
les Héraultais, plus rapides que leurs
adversaires, furent prompts à saisir
toutes les occasions et surent prati
quer un jeu agréable par ses débor
dements ; la rapidité des actions sé-
toi6es, la volonté que tous les hommes
au maillot vert et blanc apportèrent
au combat, conférèrent à ce match un
caractère spécial. L’atmosphère des
anciens derbys fut bientôt retrouvée
et c’est dans la surexcitation générale
que se déroula la seconde mi-temps.
L’arbitre, M. Tordjman eut fort à fai
re pour calmer les joueurs, mais il
n’y parvint pas toujours.
Premier succès à l’extérieur
Sète a donc obtenu au stade vélo
drome sa première victoire en dépla
cement. Son équipe puissante a paru
homogène et opéra dans un style di
rect. Arribi, Antonio Milo et Fontaine
en furent les vedettes, mais tous leurs
camarades se dépensèrent courageuse
ment ; ils constituèrent un ensemble
trè« redoutable. On eut l’occasion d’ap
précier le changement de la méthode
sétoise, surtout en première mi-temps.
La ligne offensive, animée par An
tonio, très actif, et Laborde, excellent,
réussit de fort beaux mouvements aux
quels les Olympiens répliquèrent par
le centre où Flamion, Ekner, Alarcon.
s’entendant à merveille ou faisant
preuve d’une égale activité, fournirent,
après de brillantes combinaisons, de
très bonnes occasions aux ailiers Sbo-
ralski et Bouchouk. Un tir du premier
fut renvoyé loin par le poteau et le
second, par excès de personnalité, per
dit au moins deux buts qui parais
saient acquis.
Le claquage de Flamion, dès la re
prise, gêna considérablement les lo
caux. Cependant, Sète dut se replier
en défense pendant 45 minutes, s’ef
forçant d’éloigner le danger sous les
assauts incessants des blancs parmi les
quels Rodriguez et Abderrahmane
étaient devenus avants. Il fallut no
tamment attendre la 71* minute pour
voir Rodriguez battre Pons sur un tir
d’Alarcon.
Jusqu’au coup de sifflet final, les
Sétois restèrent pratiquement massés
devant Pons. Celui-ci se sortit à son
honneur de multiples parades qu’il dut
effectuer.
Les meilleurs furent, à l’OM :
Abderrahmane, Rodriguez, Alarcon; à
Sète ; Arribi, Antonio et Laborde.
Mais alors qu’on s’attendait à voir
le match prendre son allure habi
tuelle, on s’aperçut que, pour des
raisons diverses, c’est Lille qui fai
sait le jeu et Nîmes qui répondait
du mieux qu’il pouvait à la supé
riorité lilloise.
Chaque attaque nordiste mettait
hors de position une défense nîmoi
se où Golinski souffrait de son cla
quage et où Campo était archi-
battu par Strappe. C’est justement
au cours d’une action de l’ailier
droit lillois que Fornetti, venu au
secours de Campo, vit son dégage*
ment heurter le pied de Strappe et
le ballon revenir directement dans
les buts de Dakoski d’au moins
20 mètres 1
Suprême effort et chute
Pourtant, les Nîmois trouvèrent
encore les ressources suffisantes
pour égaliser une seconde fois, après
une occasion de Rouvière. Ce se
cond but d’égalisation fut réussi
par Ujlaki, reprenant avec un re
marquable sang-froid un renvoi
de Archangelo sur essai de Timmer-
mans. Mais on eut dit que cet ef
fort suprême avait cassé la machine
nîmoise. Et deux offensives lilloises
trouvèrent dans lgs cinq dernières
minutes du match le chemin du
but de Dakoski avec une aisance
qui prouve à quel point l’équipe nî
moise était désemparée.
Les auteurs de ce double « k.o. »
à la dernière « reprise » furent
Strappe sur centre en retrait de
Van der Hart ; puis Tempowski, sur
un long service de Van der Hart et
une passe de Baratte.
Nous aurons l’occasion, en reve
nant sur ce match, de dire pour
quoi Nîmes n’a pas réussi son ex
ploit habituel et pourquoi nous
pensons qu’il aura de plus en plus
de mal à le réussir.
Contentons-nous de signaler la
faiblesse (passagère, nous l’espé
rons), d’hommes que nous avions
l’habitude de voir sous un meilleur
jour : Timmermans, Campo, Rossi
gnol, et à un degré moindre, Ujlaki,
Schwager et Golinski.
Signalons même le geste parfai
tement antisportif qu’eurent Tim
mermans et Campo sur leurs adver
saires Poitevin et Strappe à terre.
Le meilleur Nîmois fut Firoud, at
taquant et défenseur. Nommons’ en
core : Brandés, bien meilleur qu’à
Paris, Fornetti et Dakoski.
Les Lillois n’ont pas fait un très
grand match. Mais ils jouèrent d’une
manière beaucoup plus large, plus
directe, plus professionnelle que
leurs adversaires. Si les défenseurs,
et particulièrement Vuye sont à peu
près sans reproche, si les avants de
pointe, et particulièrement Strappe
furent excellents, on peut reprocher
aux demis d’avoir négligé l’aspect
constructif de leur rôle et aux inters
de n’avoir eu qu’une action inter
mittente. Il est vrai qu’alors cette
action fut décisive.
NIMES : Dakoski — FORNETTI, Go
linski, Campo — FIROUD, Rossignol —
Timmermans, BRANDES — Ujlaki, Rou
vière, Schwager. Entr. : Pibarot.
LILLE : D’Archangelo — Van Cappe-
le>i, POITEVIN, VUYE — Van der Hart,
Sommerlinck — Tempowski, VERDEAL
STRAPPE, BARATTE, LECHANTRE.
Entr. : Cheuva.
Un cadeau de Mustapha per
à Saint-Étienne d’obtenir le $
but du match contre les Girond
besanç
n| tembi
ï 50 nçon
fcble- L «
remis
hitre, A
oupemer
(De notre envoyé spécial Gabriel HAÏ
SAINT-ETIENNE b. BORDEAUX : 1-0 (1-0). — Terrain en bon état.
le mauvais temps. Pluie au début du match ; en 2 e mi-temps, brouillard
bant des monts du Forez et réduisant la visibilité. Rec. : 2.655.32a i,l
16.605 spectat. Arbitrage de M. Berthel. But marqué contre son ca«T
l’arriéré bordelais Mustapha (5*). '
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match
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SAINT-ETIENNE.
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cond
Mais I
Une passe aveugle et inutile de l’arrlèr®^- Pe
che bordelais Mustapha en direction présumée de son gardien Vi s
décida du sort du match après cinq minutes de jeu.
Villenave, en effet, se trouvait en pleine course vers l’avant;
pris complètement à contre-pied par la malencontreuse initiât)
son partenaire et le ballon roulant à côté de lui pénétra douce®
fond des filets bordelais, tandis que Garriga s’arrachait les
d’avoir passé à Mustapha, et celui-ci pour avoir, pour plus üe
transmis à son gardien un ballon ’ . ,
qu’il lui était facile de dégager lui- ^^ult e^CuÆd!
„ ,, La supériorité bordelaise
L entraîneur stéphanois Snella dé- quand même fini par triomi
clarait, apres la rencontre, que ce —
M
louen, me
reprend
j /es et
PETITFILS (deux buts) N° 1 RÉMOIS
contre une courageuse équipe iensoise
(De notre correspondant particulier M. LARDENOIS)
REIMS b. LENS : 4-2 (2-0). — Terrain en très bon état. Rec. ; 1.148.250 fr.
pour 7.626 spectat. Arbitrage de M. Devillets. Buts, Reims : Petitfils (9* et 18 e ),
Méano (55 e ), Appel (73 e ) ; Lens : Levandowski (75 e ), Quaino (81 e ).
REIMS. — C’est seulement au cours du dernier quart d’heure de
la rencontre que les Lensois parvinrent à atténuer la sévérité d’un score
qui, cependant, traduisait parfaitement à ce moment la supériorité mani
festée par les Rémois sur leurs ad-
but, inattendu et immérité, avait
enlevé à ses joueurs la volonté de la
victoire en leur inspirant le désir
de conserver avec avarice une avan
ce si heureusement acquise.
En réalité. Saint - Etienne eut à
lutter contre un sérieux handicap
de taille et de poids surtout, dans
sa ligne d’attaque miniature qui. à
part l’avant centre Tamini et en
fin de match, l’ailier droit Alpsteg,
subit la loi de l’adversaire.
Du grand Cuissard
Bordeaux domina plus de 60 mi
nutes sur 90. Mais il eut affaire à
Cuissard, l’arrière central, qui do
mina de la tête et des pieds adver
saires et partenaires grâce à une
attaque ou un contrôle de balle si
soudain que même les situations
les plus difficiles tournaient à son
avantage.
Avec Cuissard. Huguet supporta le
poids d’une défense constamment
alertée mais jamais mise complè
tement hors de position.
Comment se fait-il que Bordeaux
n’ait pas réussi, en raison de son
occupation du terrain adverse, et
qu’il n’ait eu d’autre chance d’ob
tenir le but d’égalisation que sur un
lointain centre effectué de la touche
par Kargu, à la 58 e minute ?
Carence d’autant plus étonnante
que les demis stéphanois Dececco et
Rémy jouèrent souvent « à la déses
pérée » !
L’équipe des Girondins, excellente
dans le travail d’approche, se mon
tra incertaine à proximité du but
opposé. Seul de tous les avants,
Baillot. au centre, réussit quelques
très bons tirs, le dernier à la 89 e
minute, que Jacquin eut beaucoup
de mérite à bloquer. L’ailier droit
Persillon est trop frêle pour forcer
lui-même l’accès du but. Des deux
intérieurs, Kargu déploie trop d’éner
gie pour durer à une allure cons
tante pendant 90 minutes; son vis--
à-vis Doye est un ailier et non un
intérieur; enfin. De Harder n’était
Tamini, en dépit de sa petite
n’avait, enaque fois qu’il fut
session du ballon, constitué
ger pressant pour le but ad
Le sélectionneur. M. Jean
se frottait les mains, après le
à la fois de la tenue de ffl
et aussi de Huguet et encore
appris que Tamini qui, la
dernière, était international
et possesseur d’une licence
se, est par conséquent apte
rer dans une équipe représet
de notre pays. Mais nous auri
main l’occasion d’exposer
plètement le cas très curit;
Tamini.
Le jeu, d’un niveau tout
acceptable, fut très rendu.1
concentré ( proportion des
6 pour Saint-Etienne et i pot
deaux), mais moins spect
qu’on ne l’aurait prévu.
L’arbitrage eut également
de responsabilité, car il fui
hérent. Par exemple, les ’
furent jugés à l’arrivée du
Doye ayant levé le pied toi
Tellement à la fin d'un tt
barre transversale (36 e miffi
pénalisé pour jeu dangereux;
cle très régulier de Huguet sï
à la 75 e minute, fut égalent
fié; une charge régulière de'
saire, mais le ballon n’étant
distance de jeu. fut répit*
lorsque Doye heurta
28 e minute, mais acceptée
Cuissard éloigna Kargu, à la
nute. Il est vrai que Cuis
trouvait dans la zone de rél
et qu’un coup franc à la s
17 mètres risque d’amener
de confusion : ce n’est pas t
son pour escamoter les si®
délicates.
SAINT-ETIENNE : Jacquin -
CUISSARD, Fernandez — Dec»
Ferry, Domingo — ALPSTEGi
Gomez. Entr. : Snella.
BORDEAUX : Villenave -
Garriga, Mustapha — Gallict, d. 1 ,
— Kargu, Doye — Persillon,
De Harder. Entr. : Gérard.
M
res.
puis
LYO
«5.300 I
(42* sur
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[Meilleurs
Mont,
iriguez ; c
ptti, Docq
*UBL1
Sériera h
Notre cor
versaires depuis le début de la par
tie.
S’appliquant à donner de l’ampleur
à leur jeu, les Champenois fournirent
un excellent début de match et l’avan
tage qu’ils marquaient alors sur les
Nordistes fut concrétisé par le demi
gauche Petitfils, d’abord à la faveur
d’un coup franc, ensuite en tirant
parti d’un centre de Villanova.
Après cette demi-heure très bril
lante, l’équipe de Batteux s’accorda
quelque temps de répit et les Lensois
en profitaient pour passer à la contre-
offensive et obtenir de nombreux cor
ners. C’est ainsi qu’à la mi-temps, si
le score était de 2-0 en faveur de
Reims, Lens avait la consolation
d’avoir l’avantage aux corners par
6 à 0.
Après la reprise, les Rémois s’en
donnèrent à cœur joie à proximité
des buts de Duffuler, mais devant
une défense quelque peu affolée, man
quèrent de nombreuses occasions d’ac
centuer le score.
Après plusieurs essais malheureux,
Méano réussit enfin à dévier dans
la cage Iensoise une balle qu’Appel
s’était procurée à la faveur d’un tir
sur coup franc de Jonquet. Puis Appel
lui-même utilisa une longue ouver
ture de Templin et battit Duffuler
sorti à sa rencontre, d’un joli ras
de terre en coin.
Les Rémois semblaient alors partis
pour réussir un carton, mais nantis
de leurs 4 buts de retard, les Len
sois trouvèrent des forces nouvelles
pour terminer la partie et réduire le
score. C’est ainsi que Levandowski
utilisa une passe de Quaino pour bat
tre Sinibaldi, puis que Quaino ter
mina victorieusement une action de
Gailis à laquelle Marche et Jonquel
s’étaient vainement opposés.
Du bon Reims
Les avants du Racing jouent bien (20 minute
mais ne semblent pas avoir de personnalj
Ceux de Toulouse font preuve de personnalité sans jouer beaucoup entit i
Bonne partie d’ensemble de l’équipe
rémoise dans laquelle seul Pierre Si
nibaldi et Méano ne furent pas à la
hauteur de leurs partenaires. Petit
fils fut remarquable, non seulement
pour sa double réussite, mais encore
pour son activité, son omniprésence
sur le terrain.
A Lens, les meilleurs furent Levan
dowski, Carré et Louis. Ce dernier
permuta avec Gailis au cours de la
seconde mi-temps, et prit Appel en
charge. Il fut alors aussi bien comme
arrière central qu’il l’avait été pré
cédemment comme intérieur.
Gaston Barreau assistait à la ren
contre. Il a déclaré avoir été favo
rablement impressionné par l’ailier
Villanova.
L’EQUIPE DE FRANCE
a adopté le
protège-tibia armé BARVILLE
R.C. PARIS et TOULOUSE : 1-1 (1-1). — Très bon terl-ain. Recette
3.244.900 fr. pour 17,935 spectateurs. Arbitrage de M. Panavières. Buts
Neubert (12 e ) pour Toulouse : Grillet (44 e ) pour le R.C.P.
PARC DES PRINCES. — A la fin de Racing-Toulouse, de nombreux
spectateurs ont exprimé leur mécontentement par de violents sifflets.
Avaient-ils tellement à se plaindre du jeu et des acteurs ?
Pendant vingt minutes, le Racing nous fit assister à un football
plaisant, magnifiquement bien conçu, mais qui demeura stérile parce
que les tirs de Wadoux (l re , 10* et 11*
colas ? Derousseau, peut-êti |
l’équipe B.
Jean
minutes), de Quenolle (3 e et 19 e ), et
Gudmundsson (8 e ) étaient mal ajus
tés.
Puis le Racing s’éteignit. Peut-
être parce que le sort n’avait pas
récompensé ses efforts conjugués et
avait, au contraire, couronné une
action vive, pénétrante comme une
flèche, menée par Lanfranchi, Marty
et Neubert (12 e ).
Alors les passes de Le Maître, de
Gudmundsson, de Wadoux, jusque-là
d’une rare précision, furent égarées
au milieu du terrain ou directement
adressées à l’adversaire, ce qui ■sim
plifiait la tâche des Toulousains qui
se mirent à jouer, eux, un football
moins bien préparé, moins fignolé,
moins précieux, mais plus direct, plus
soudain, plus tranchant, qui vint sou
vent affoler la défense parisienne.
Pendant vingt minutes, les avants
du Racing avaient montré qu’ils sa
vaient jouer ensemble, mais parais
saient dépourvus de personnalité.
N’avait-on mas vu Grillet qui, plus
tard, devait égaliser '44'), sur plon
geon à retardement d’Ibrir, passer,
du centre, une balle à Quenolle, à l’ai
le droite, alors qu’il n’avait qu'à
s’avancer et à tirer ?
Pendant les 70 autres minutes, et
en dépit de la vaine domination ter
ritoriale du Racing en seconde mi-
temps, les avants toulousains s’igno
rèrent souvent, ne s’attardèrent guère
à échanger des balles avec leurs voi
sins, mais, sauf Yaquero et Neubert.
- qui laissa échapper deux occasions
de marquer (64* et 76*) par manque de
métier — ils surent presque à tous
coups trouver le chemin du but où
Vignal se démenait un peu trop, noua
l’allons voir tout à l’heure.
RC PARIS . Vignal — 0, rl,lt J
JURILLI, Salva — GABET,
Gudmundsson, Wadoux — J
QUENOLLE, Moreel. Entr. : W I
TOULOUSE : Ibrlr — r R *
NET, SBROGLIA — MEBCèDl J
marata — J. LANFRANCHJ, f|
Marty, Neubert, DEROUSSE* ■
Enèe.
. T«mos cl
297,900 fr.
® ,tr age dis
pour Bézf
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•Sri (75*).
IZIERS _
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Béziers,
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1 «ploit d
Menjou
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âti T Bit
jot
f» ÎÏK,
Dav
PAS
llub jouant C.F.A cherche inter ex-pro
t Ecrire : LALOUT. à L’EQUIPE.
LA MEILLEURE MARQUE
FRANÇAISE DE BALLONS
POUR TOUS LES SPORTS
BIBERT
CARACTERISTIQUES OO BOUT
DE LA OO SPECIAL
LANGUETTE AMORTISSEUSE
PROTEGE-CHEVILLES
CRAMPONS RENFORCES
Jean Lanfranchi et Derousseau
Toulouse a surpris agréablement. Si
Ibrir, blessé, fut malchanceux, le res
te de la défense a paru solide, l’atta
que s’est supérieurement améliorée.
Un Derousseau a connu hier la consé
cration parisienne. Un Jean Lanfran-
chi a fourni un travail extraordinaire
en volume, intelligence et précision.
Dommage que ce joueur, qui faisait
sa rentrée après une absence de deux
mois, ee soit, au début de la deuxième
mi-temps, fait une entorse à la che
ville droite qui va l’immobiliser un
nouveau mois. Jean Lanfranchi
amoindri, le rendement toulousain
baissa.
Un reproche aux Toulousains : quel
ques-uns d’entre eux ont tendance à
faire d’irréguliers et dangereux passe
ments de jambes qui n’eurent pas le
don de plaire au public.
M. Panavières est responsable de
oes irrégularités grandissantes. Il n’en
aifflîi a iipnnP
Indolence et préciosité du B OP, pas
sements de jambes des Toulousains,
passivité de l'arbitre, voilà ce qui pro
voqua les sifflets parisiens de fin de
match.
Vignal et Ibrir
Ce match était placé sous le signe
de la sélection puisque Paul Nicolas
était présent.
Il était venu voir ses deux portiers,
Ibrir et Vignal... et d’autres joueurs
aussi sans doute.
Après la rencontre, il nous dit :
c vous n’aurez pas mon avis aujour
d'hui, mais demain lundi à 11 h. 30. >
Que pouvait-il penser d’Ibrir et de
Vignal ?
Le Toulousain, handicapé par une
blessure, fut faible, lâcha beaucoup
de balles.
Le Parisien fut meilleur, mais trop
aventureux. Combien de fois le vit-on
hors de sa surface de réparation
pour... « doubler Paul Jurilli qui se
plaignait de crampes », devait nous
dire Vignal.
Bon sentiment confraternel ! Mai 0
quel danger pour la sécurité du but
parisien. . .
Qui a pu encore intéresser Paul Ni-I «js»
LE STADE
SOUS LES EAl;
UN NOUVEAU MA
REMIS A SOCït*
(De notre corresp. part-
M
SOCHAUX. — Décidai
aura stoppé net l'élan r
chaux. , m»
Alors que le match ■ 5< ',.jtl
seille du 12 novembre « .,/
mis à la suite de l en
des eaux du stade Roni.
devait opposer Sochauf J
Français a été égalemen J
Dès samedi, en e/b 1
était entendue. Les eo
monté avec une telle f "- fll .
i6 h. et 21 h. qy.u.JL
pas songer y faire d.uv |
contre. _ , ,
Dimanche matin si. a .À
quartiers, Veau avait un
te tendance à baisser,
très, par contre, c f.“
Bonal notamment, elle
EM8R0
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bande
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sez rapidement, et
même n’était pas co
couvert, les entrées _
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quee.s par environ ^
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Ainsi, une nouvelle 1
devra rejouer en terne
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job me:
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PARIS:
U’kbb *»«*»
animée par Vallorizek
égaie naintenant sa défense !
CE QU’ONT FAIT
NOS POSSIBLES
.Aujourd'hui, à 11 h. 30, nos sélec
tionneurs livreront à la presse les
14 noms des équipiers A et les
17 noms des équipiers B pour les
matches des 10 et 13 décembre.
Voici comment se sont comportés
hier les possibles des deux forma
tions :
PROBABLES A
IBRIR. — Assez faible; était en
core blessé.
VIGNAL. — Parfois très bon, d'au
tres fois moins; s'est montré très
aventureux.
HUGUET. — Très bon; a supporté
une bonne partie du poids du match.
GARRIGA. — Egal à lui-même.
LAMY. — N'a pas joué, blessé.
MARCHE. — En bonne forme a
fait un match facile.
SCOTTI. — N'a pas joué, blessé.
ARNAUDEAU. —• N'a pas joué
(match remis).
CUISSARD. — Excellent, vif. en
thousiaste.
STRAPPE. — Le meilleur homme
de Nîmes-Lille, clairvoyant, entrepre
nant, réalisateur.
KARGU. — Trop actif, a terminé
épuisé.
BARATTE. — Bon, bien qu'il n'ait
pos épuisé toutes ses ressources.
FLAMION. — Souffrit d'une déchi
rure musculaire dès le début de la
seconde mi-temps.
DOYE. — A joué inter assez bien;
mais il a un tempérament d'ailier.
Tant mieux pour notre aile gauche.
POSSIBLES B
DAKOSKI. — Moins brillant qu'à
Paris. Prudent; a joué blessé.
RUMINSKI. — A fait un excellent
match.
GIANESSI. — Très bon.
DELEPAUT. — A un peu déçu.
FOIX. — On l'a vu déjà meilleur.
BESSE. — A fait un match excel
lent.
KRUG. — Le meilleur Strasbour
geois.
VANDOOREN. — L’un des meil
leurs Roubaisiens.
RANZONI. — Travailleur comme
à l'habitude.
P ET! TF ILS. — Le n» 1 de Reims.
FIROUD. — Le meilleur Nîmois.
Actif, clairvoyant.
WALLORIZEK. — Excellent, réali
sateur. inspiré.
BAILLOT. — Le meilleur avant
bordelais.
COURTEAUX. — A encore marqué
trois buts. Premier buteur français.
CARRE. —• Blessé en seconde mi
terons (deux côtes fêlées).
BON I FAC I. — N'a pas paru à son
avantage.
PIERRE SINIBALDI. — Déeevant.
DEROUSSEAU. — La révélation au
Parc.
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
LE HAVRE b. ROUBAIX : 3-2 (2-1). — Temps clair avec légère brume en
fin de partie. Terrain un peu lourd. Arbitrage discuté de M. Veyret. Recette :
1.178.865 fr. pour 7.240 speotat. Buts, Le Havre : Vallorizek (2” et 25°), Saunier
(52*) ; Roubaix i Boury (28 e ), Meuris (70 e sur penalty).
ROUBAIX. — Le match, qui a valu au Havre Athletic Club une
nouvelle victoire, et par voie de conséquence une place de leader en
Championnat — place partagée 11 est vrai avec Strasbourg — a été un
match contrasté, telle une lentille aux multiples facettes réfléchissant
la lumière dans toutes les directions. SI tout de même la répartition
des buts fut assez équitable, il est vrai de dire que le CORT ayant eu
dans l’ensemble un avantage territorial sensible, est en droit d’en tirer
quelque vanité.
Le début des opérations ne fut pourtant pas pour lui plaire. La
deuxième minute n'étadt pas encore écoulée que Vallorizek, profitant
d’une passe croisée, prenait Darui
au dépourvu et marquait un pre
mier but pour Le Havre.
Une minute plus tard, 6ur un
centre de Vandooren passé à l’aile
droite. Singier avait la faculté de
rendre leur politesse aux Havrais.
Très bien placé, il rata cependant
la réception et le but. Et du même
coup il se claqua, ce qui était vrai
ment le comble de l’infortune.
Suivirent d’autres essais de Der-
reudre, puis de Vandooren, et un
excellent tir de Singier à la 17* mi
nute, alors que Ruminski était hors
de son but. Mais les défenseurs ha
vrais ne se prennent pas sans vert,
et Bihel, qui s’était empressé de
remplacer Ruminski, sauva son but
avec beaucoup d’à-propos. Après de
nouvelles poussées des avants cor-
tistes, Vallorizek marqua un second
but à la 25* minute en faisant dé
vier de la tête une balle sur coup
franc tiré par Ranzoni.
Les Nordistes ne se laissèrent pas
accabler pourtant par ce nouveau
coup du sort et leur opiniâtreté eut
sa récompense à la 28* minute, sur
une reprise de volée fort heureuse
de Boury, et jusqu’au repos l’initia
tive des opérations resta le plus sou
vent aux joueurs de Darui sans
qu’il en sortît rien de palpable
faute de subtilité dans leurs offen
sives.
Dès la reprise, Vandooren tou
ché à la tête resta néanmoins à son
poste. Puis les Havrais, à la 52* mi
nute, accentuèrent leur avance, mar
quant un troisième but à la faveur
d’un tir de Saunier, dévié par Gia-
nessi dans son but.
Sans se laisser démonter davan
tage, Vandooren et ses camarades
remirent leur ouvrage sur le métier
jusqu’à la 70* minute où un tacle
régulier de Devroedt sur Vandooren
fut sanctionné d’un penalty trans
formé aussitôt en but par Meuris.
Pour justifier une telle décision, il
nous faudrait condamner le tacle
en gros et en détail et même en
toutes circonstances.
Sur ce, les arrières du CORT se
portèrent en avant, ce qui entraîna
nombre de hors jeu de Stricanne,
Chrlstianssen et Saunier.
Pendant le dernier quart d’heure,
l’équipe roubaisienne tout entière
fit le forcing, sans plus de succès
d’ailleurs que précédemment. Elle
était bel et bien battue.
Le CORT a perdu parce qu’il n’a
pas eu des avants à la mesure de
son arrière-défense. Certes, Darui
a raison de dire que les jeunes élé
ments de 'sa ligne d’attaque ont
joué suivant leurs possibilités et ne
méritent pas de reproche, mais Van
dooren est en droit lui-même de dé
clarer qu’il n’a guère été secondé
et que la bonne volonté est un ba
gage bien mince pour un footbal
leur.
Darui a une part de responsabi
lité dans les trois buts qu’il a con
cédés. Il fait valoir pour sa défense
qu’il a été contraint de jouer mal
gré une blessure sérieuse, son rem
plaçant Antonov étant indisponible
en raison d’un deuil de famille.
Bien qu’elle ait été souvent har
celée, l’équipe du Havre a bien mé
rité son succès en témoignant de
sa maîtrise habituelle en défense
malgré le claquage de Bihel et en
mettant au supplice les défenseurs
nordistes.
Vallorizek en vedette
Vallorizek fut l’élément le plus
remarqué d'e la ligne d’attaque, non
seulement pour son sens réaliste,
mais aussi pour son étonnante acti
vité. Toutefois les autres avants ha
vrais ont eux-mêmes contribué puis
samment au succès.
Au début de ce mois, le HAC
n’avait guère qu’une défense ; à en
juger par ce match, il a mainte
nant une attaque aussi.
Meilleurs joueurs au Havre : Ru
minski, les trois arrières : Ranzoni,
Vallorizek et Saunier ; au CORT :
Gianessi, Meuris, Boury, Vandor-
ren.
C.O.R.T ; Darui — GIANESSI, MEU
RIS, Delepaut — BOURY, Bohée —
VANDOOREN, Derreudre — Singier,
Kretzchmar, Mairesse. Entr. : Darui.
LE HAVRE : RUMINSKI — ALBA-
NESI, BESSE, BIHEL — RANZONI, De
vroedt — VALLORIZEK, Stricanne —
Christianssen, SAUNIER, Palluch. Entr..
Bigot,
Le Havre, issu d'une cité meurtrie et nouveau proi,
s installe en tête d'un curieux Championnat]
Le virtuose Amalfi, le réaliste Courteaux, Strappe le meilleur Lillois, Cuissard
éblouissant, Petitfils, le demi qui marque (des buts), le jeune Vallorizek qui
fait du Havre le leader,
vedettes d'une journée
fertile en nouveautés
par la suite, ce fait contribuera à éta
blir l'originalité de la saisoh 1950-1951.
Il ne suffit d'ailleurs pas de remar
quer que la lutte pour la conquête du
titre demeure très ouverte. En effet,
celle quj consiste à échapper en fin de
saison à la relégation en II* Division
est aussi des plus indécises. Nous
voyons que cinq clubs se partagent la
lanterne rouge, ce qui donne à cette
dernière une luminosité... quelque peu
tamisée. Rien ne prouve d'ailieurs que,
parmi les douze de la première caté
gorie, il ne s'en trouvera pas deux ou
trois pour être refoulés d'ici quelque
temps dans la zone dangereuse. A no
ter toutefois que Sochaux-Stade n'a pu
se jouer.
(Suite de l’article
de Maurice PEFFERKORN)
Nice, Lille, Reims
meilleurs vainqueurs
En somme, cette quinzième journée,
abstraction faite de la qualité du jeu
fourni par les différents adversaires et
dont il est question dans nos reporta
ges, accuse l'intérêt de l'épreuve, assu
rément. Mais, d'autre part, ce n'est pas
un sujet de satisfaction de constater
qu'aucune équipe ne présente de véri
table caractère et ne peut s'affranchir
des péchés d'incertitude et d'incons
tance. Et c'est ainsi que nous nous
trouvons en présence de deux leaders
qui ne totalisent que 19 points à la
15* journée.
Les victoires les plu» nettes sont
celles de Nice, de Lille et de Reims.
La plus méritoire semblerait être celle
de Lille qui jouait chez l'adversaire.
Mais si son attaque a brillé par ses
hommes de pointe, surtout par l'ailier
Strappe, elle fut encore trop intermit
tente. Les Rémois, eux, paraissent ac
quérir ('efficacité qui leur manqua si
souvent ; et leur équipe est en progrès
assez net. Le cas de Nice est le plus
curieux, grâce à Courteaux qui, une
fois encore, marque trois fois pour son
équipe. Courteaux et le virtuose Amalfi
ont assuré aux Niçois une victoire sur
les Alsaciens trop cruellement étrillés
en la circonstance.
Le Havre, héros du jour
Mais le héros du jour est, à notre
avis, Le Havre qui, nouveau venu en
I” Division, se hisse au premier rang.
Les Havrais auraient-ils l'intention de
renouveler l'exploit des Girondins, la
dernière saison ? On ne se charge' pas
de répondre à cette question.
Strasbourg, leaderrenverd
A l’issue de cette 15* journée, deux leaders s
Le Havre, 19 pts ; goal-average, 1,64.
Strasbourg 19 pts; goal-average, 0,96.
19 points en 15 matches, soit une moyenne de 1,26 point par ■
qui est extrêmement faible ! p r "htill
fro:
Le goal-average du Havre (1,64) est honorable, mais que dir» -
de Strasbourg, inférieur à l’unité ! B ««i|
J°urnJ
1,84);
Voici, depuis la Libération, quels étaient, à la quinzième
caractéristiques des leaders :
1945- 1946 : Saint-Etienne, 24 (goal-average :
1946- 1947 : Roubaix. 24 (goal-average : 2);
1947- 1948 : Reims, 23 (goal-average : 3,2) •
1948- 1949 : RO Paris, 21 (goal-average : 1,6^) ;
1949- 1950 : Lille, 24 (goal-average : 1,80).
Mais compensation !
Nous n’avons pas eu encore un aussi bon dernier. Aujourd'hui
clubs se partagent la dernière place avec 11 points; mais la
lanterne rouge est Toulouse, l'équipe au plus faible goal-averasp
P.n m n3rP7 auait I OC lo ntcmne un -i « i » ■« r. : ~ - r - Uib
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Comparez avec les lanternes rouges de la 15* journée des
cédentes.
1945- 1946
1946- 1947
1947- 1948
1948- 1949
1949- 1950
Metz, 8 (goal-average ; 0,36) :
L e Havre, 9 (goal-average : 0,45) ;
Sète, 4 'goal-average : 0,40) ;
Stade, 9 (goal-average : 0,56) ;
Metz, 9 (goal-average ; 0,57).
t si nc
re de i
LYON,
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Le A/
•écrase
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b as et
la
font
mv-
iis ce
f attcnu
Lille a frappé dans les deux premières minutes et dans les ci
dernières de son match contre Nîmes
Bcsan
Et, dans l’intervalle , les Méridionaux ont trop compliqué leur tâche
pour prendre un net avantage
(De notre envoyé spécial Jacques FERRAN)
LILLE b. NIMES : 4-2 (1-0). — Terrain convenable. Beau temps. Recette
3.047.800 fr. pour 15.502 spectateurs. Bon arbitrage de M. Boès. Buts ; Van
der Hart (2*), Strappe (72 e et 85 e ), Tempowski (87 e ) pour Lille ; Firoud (60 e ),
Ujlaki (79 e ) pour Nimes
Même à travers ses ré-
NIMES.
centes victoires, Nîmes avait mani
festé des signes de déséquilibre :
contre Lille, comme devant Le Ha
vre, le 22 octobre dernier, l’insta
bilité nîmoise a eu, comme conclu
sion, la défaite sans que l’équipe
méridionale ait particulièrement dé
mérité.
On a cru longtemps, cependant,
qu’elle triompherait dans sa ma
nière habituelle, c’est-à-dire en lais
sant d’abord passer l’orage, puis en
donnant des coups d’accélérateur
de plus en plus rapides.
Menée 0-1 dès la deuxième minute
du match (un but de Van der Hart
consécutif à une ouverture de Le-
chantre, un tir de Van der Hart re
poussé par Dakoski, une action in
cisive de Strappe et un tir de ce
dernier repoussé par le gardien nî-
mols dans les jambes de J’Italo-
Argentin). l’équipe méridionale ne
poussa pas outre mesure son action,
compliquant son jeu offensif comme
à plaisir et ne manquant, pendant
les 45 premières minutes, qu’une
véritable occasion de marquer : lors-
ue Brandés, après avoir avoir drib
blé un adversaire tira violemment
contre le montant droit de Archan-
gelo.
Première égalisation
STRASBOURG DÉFEND CRANEMENT SA CHANCE
avant de connaître sa
Après le repos, par contre, on vit
bien que les Nîmois poussaient da
vantage; à la 47 e minute, Ujlaki,
en position de tir, shoota de 10 m.,
juste au-dessus de la transversale;
quelques minutes plus tard, le mê
me Ujlaki, de la tête, reprit un
centre de Schwager et envoya contre
la transversale.
A la 60* minute, enfin, Firoud
égalisa à la suite d’un coup franc
de Campo et d’un premier essai de
Rouvière.
Nancy joua bien, mais...
la blessure de Combat
favorisa sa réussite
(De notre correspondant particulier P. PELOT)
NANCY b. RENNES : 3-2 (2-1). — Pelouse glissante, mais en bon état.
Mauvais arbitrage de M. Kolier. Recette : 1.511.540 fr. pour 10.118 spectateurs.
Buts : Vega (12 e ), Deladerrière (43 e ), Kuta (46 e ) pour Nancy ; Combot (45 e ),
Sorel (79 e ) pour Rennes.
NANCY.. — Les dix mille spectateurs qui se pressaient au parc des
■ports de l’Université se montraient curieux de voir à l’œuvre, pour la
première fois à Nancy, les Argentins Abalay et Vega et d’assister à une
victoire qui permette l’espoir d’un redressement. Pour la première fois
cette saison, le public s’est retiré satisfait.
Nancy a gagné, mais surtout l’équipe est apparue transformée sous
Se rapport du football pur. Une
seule ombre au tableau, une ombre
pour les sportifs présents, mais une
véritable catastrophe pour l’équipe
véritable catastrophe pour l’équipe
rennaise : la blessure de Jean
Combot.
Il y avait vingt-quatre minutes
que la seconde mi-temps
était
commencée. Nancy menait par 3 à 1
et maintenait, sur la défense bre
tonne, une pression constante. Sou
dain, Combot, recevant une passe
en profondeur, fonçait seul vers le
but de Favre. C’était le but inévi
table, lorsque surgit Pleimelding qui.
dans un effort désespéré, plongea
*ur la balle. Le choc de ces deux
forces de la nature fut d’une ru
desse extrême ; les deux hommes
roulèrent à terre; mais Combot tom
bé en porte-à-faux, ne se releva
pas. On dut le porter au vestiaire.
Dès lors, le match, qui avait été
dirigé jusque-là de façon plutôt
fantaisiste, dégénéra. Et si Vega, par
exemple, ne termina pas lui aussi
sur un brancard, ce n’est pas faute
d’avoir été « crayonné ».
U n’en reste pas moins que le x FC
de Nancy a fourni un match de
qualité qui lui vaut d’avoir recon
quis son public et que le Stade
Rennais, malgré l’absence de Gru-
inellon et de Guérin, joua avec cou
rage, même à dix, et ne baissa ja
mais les bras. Après le but surprise
de Sorel qui, en voulant centrer,
adressa une balle vicieuse qui trom
pas tout le monde, à commencer par
Favre, on assista même à un rush
des Bretons qui tint le public en
haleine jusqu’au coup de sifflet
final.
Combot indisponible
pour trois mois !
N AN CT. — Les Rennais sont dé
solés. Beaucoup plus par l’accident
de Jean Combot que par les deux
points perdus.
Le Dr Roussel, qui examina le
blessé, nous a déclaré :
« La radio dira l’ampleur exacte
de la blessure. Mais, à première
vue, celle-ci n'est pas trop grave.
Mon diagnostic est : entorse du
genou droit avec rupture des liça-
ments externes. Indisponibilité
probable : trois mois. »
On comprend que la perte d’un
joueur qui, hier, faisait preuve
d’une condition transcendante,
plonge dans le désarroi les diri
geants bretons. — P. P.
Nancy transformé
L’équipe locale, c’est un fait, est
apparue transformée. Abalay et sur
tout Vega, maintenant constamment
la balle à terre et lançant de lon
gues passes en profondeur, ont per
mis notamment à Deladerrière de
fournir une grande partie.
Cependant, le joueur rennais qui
devait faire la plus forte impression
fut le malchanceux Combot. Ses per
cées en force, la violence et la sou
daineté de ses tirs ou de ses repri
ses de la tête, provoquèrent une ad
miration justifiée. Prouff. par con
tre, qui termina arrière central, pa
rut loin de sa meilleure condition.
6orel impétueux, fut le meilleur
remplaçant. Rab6tejnek et Gomez se
firent remarquer par leur activité
et leur virilité.
Dans l’équipe nancéienne, Favre,
à part son erreur de jugement sur
el centre-shot de Sorel, fut excel
lent et réussit même deux ou trois
parades sensationnelles. Cecchini n'a
pas commis une seule faute et n'a
sans doute jamais été aussi rapide
et aussi net
Kuta, Nunge et Deladerrière fu
rent. avec les Argentins, les artisans
majéurs de la victoire.
Abalay et Vega n’ont pas raté,
loin de là, leur entrée à Nancy. Ils
ne se contentèrent pas de faire éta
lage de leur virtuosité ; ils firent
jouer leurs partenaires et surtout se
dépensèrent sans compter. Us ter
minèrent l’un et l’autre épuisés,
mais félicités par tous leurs cama
rades et acclamés par le public.
NANCY : FAVRE — Cecchini, Plelmel-
ding, Ben Brahim — NUNGE, KUTA —
VEGA, Piantoni — Mercadal, ABBALAY,
DELADERRIERE. Entr. : Brembilla.
RENNES : Rouxel — Hennequin, SOREL,
Mansat — GOMEZ, Ledan — Prouff,
RABSTEJNEK — Maizeau, COMBOT,
Taylor. Entr. : Pleyer.
quatrième chute consécutive
Amalfi, le virtuose, pose les banderilles
et Courteaux , le réaliste, donne l’estocade
(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
NICE b. STRASBOURG ; 4-1 (0-0). — Délicieuse Journée d’automne azuréen,
terrain assoupli par les pluies récentes mais... médiocre par sa qualité même.
Arbitrage satisfaisant de M. Dufossé. Recette : 2.853.800 fr. pour 16.247 speotat.
Buts, Nice : Amalfi (46 e ), Courteaux (68«, 72 e , 78 e ) ; Strasbourg, Remetter (52 e ).
NICE.
Dahan à Nancy ?
NANCY . — A l’intersaison, il avait
été assez fortement question du
transfert à Nancy de l’arrière mar
seillais Dahan, actuellement à Mont
pellier.
Or, la question serait de nouveau
à l’étude et des pourparlers en
cours, sous forme, croyons-nous sa
voir, d’un échange avec deux Nan-
céiens. — P. P.
Strasbourg, qui était seul
leader du Championnat depuis bien
tôt deux mois, continue de gravir
un chemin de croix péniblement en
tamé le 5 novembre, à, Sochaux. Il a
connu, aujourd’hui, sa quatrième
chute consécutive et concédé ses 15«,
16*, 17* et 18* buts depuis quatre mat
ches, ce qui lui vaut, ce soir, le goal
average négatif de. 0,96 : jamais en
core. à ce jour, on n’avait vu un
leader fou coleader), accuser un pas
sif de buts supérieur à l’actif !
A l'observateur objectif de cette
rencontre, jouée devant nn public
aussi dense qu’enthousiaste, il semble
bien que, par ce radieux après-midi
méridional de fin novembre, le onze
alsacien ait bu jusqu’à la lie son
calice d’amertume. Car s’il quitte le
terrain niçois battu par la marque
sans appel de 4-1, sa tenue d’ensemble
eût mérité un sort moins cruel : on
peut dire de Strasbourg qu’il est
tombé au stade du Ray après avoir
défendu sa chance mieux qu’avec
l’énergie du désespoir : avec crâne-
rie, voire une certaine élégance. 11
contrôla, en effet, le jeu au milieu du
terrain dans une proportion au moins
égale, sinon supérieure, à son adver
saire, et s’assura ainsi tout le début
du match, puis vingt minutes en se
conde mi-temps (48 e à 68 e ). Durant
cette période, et tandis que les deux
équipes étaient encore à égalité (1-1),
Strasbourg eut le succès à sa portée.
Malheureusement pour lui. si ses
avants, qui n’avaient que très peu
tiré en première mi-temps, se déci
dèrent ensuite à le faire, ce fut avec
beaucoup trop d’imprécision ou de
précipitation pour surprendre le gar
dien niçois Germain, pourtant visible
ment amoindri par une élongation
musculaire à la cuisse gauche, et qui
ne put tenir son poste que grâce à
une louable énergie.
C’est alors qu’à la stérile domina
tion territoriale de Strasbourg, Nice
répliqua par une série de contre-
attaques, pour la plupart subtilement
déclenchées par l’artiste Amalfi, et
dont trois furent matérialisées par le
réaliste Courteaux, lequel, rééditant
son c hat-trick » du dimanche précé
dent, à Lille, marqua trois buts en
dix minutes, et mit ainsi fin aux
espérances strasbourgeoises : il faut
d’ailleurs préciser que sur ces trois
buts, l’opposition du gardien alsacien
Schaeffer fut assez faible.
Amalfi le virtuose
Une vedette
pour la " Coupe
n
Joueur
£’EST à l’unanimité
Rollux ! Rollux est
la marque du vête
ment dont la coupe
parfaite fait fureur
à Paris.
Elle convient mer
veilleusement aux
sportifs qui veulent
conserver à la ville
l’allure jeune et
c ,,„ athlétique qu’ils ont
h sur le stade.
eus. vous l’essayez
à Réllux vous l’emportez l
a uouux Et c>est vrai _
Jamais on n’a vu pareille perfeo
tüon dans la coupe et l’assemblage
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conformation parmi les modèles ex
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samedi, de 9 à 19 h. Venez 1
Fin, élégant, racé, Yeso Amalfi, par
son habileté, sa facilité de touche, de
conduite et de couverture de balle,
par ses dribbles et ses feintes, par sa
remarquable lucidité dans le jeu de
position et l’ouverture au partenaire
démarqué, fut d’assez loin le footbal
leur le plus en vedette sur le terrain
et aussi... l’enfant chéri de la foule
niçoise. Sa virtuosité technique me
rappela celles des Zizinho, Jaïr,
Schiaffino et autres vedettes sud-
américaines de la dernière Coupe du
monde ; il fut d’autant plus en évi
dence que son adversaire direct, Va-
viniak, lui laissa un champ d’action
assez large dont le Brésilien ne se
fit pas faute de profiter, soit pour
filer en flèche d’une allure élégante
et coulée en direction du but stras
bourgeois, soit pour détourner habi
lement le jeu sur ses partenaires dé
marqués qu’il servit — surtout Ben
Tifour en première mi-temps et Cour
teaux en seconde — sur un véritable
plateau d’argent.
Mis en confiance par un but réussi
du gauche en demi-volée sous un an
gle difficile, à la suite d’un corner
(46 e ), Amalfi se comporta par la
suite en grande vedette à qui tout
réussissait... sauf lorsque Vaviniak
ou un autre adversaire strasbourgeois
se décidaient, à le surveiller de près
et à attaquer la balle en même temps
que lui.
A ses côtés, les autres attaquants
niçois pâlirent quelque peu. Pour
tant, Courteaux est à citer pour sa
triple réussite de deuxième mi-temps,
après être passé inaperçu en première.
Carré, souffrant de deux côtes fêlées,
joua ailier gauche en deuxième mi-
temps où il fit quelques bonnes cho
ses, ainsi d’ailleurs que Ben Tifour
ou Bonifaci, qu’on avait pourtant
souvent vu plus à son avantage. Les
lignes intermédiaire et arrière jouè
rent un bon match, avec une men
tion spéciale à Germain, courageux,
Broccolieci accrocheur, bon dans le
tacle et sur les balles hautes. Pedini
et Rossi volontaires.
A Strasbourg, les meilleurs hom
mes d’une équipe très volontaire fu
rent les deux demis Krug et Remet
ter (ce dernier fut même l’auteur du
but alsacien), et, pour son activité,
l’avant centre Gangloff. Mais si les
attaquants alsaciens ne se montrè
rent, en général, pas mauvais dans
l’ébauche de l’offensive, ils furent
beaucoup moins à leur affaire lors
de la conclusion. Les arrières furent
couragenx ; Demaret sauva même
deux buts... in extremis. Mais par
contre, et comme précédemment noté,
Schaeffer fut assez faible sur les trois
buts marqués par Courteaux.
NICE : GERMAIN — Mindonnet, BROC-
COLICCI, Ben Nacef — PEDINI, ROSSI
— Bonifaci, Carré — COURTEAUX,
AMALFI, Ben Tifour. Entr. : Rous.
STRASBOURG . Schaeffer — Hauss,
Vaviniak, Demaret — KRUG, REMET
TER — Perruchoud, Vanags — Nagy,
GANGLOFF, Jacques. Entr. : Nicolas.
Fontaine assure à Sète une avance
suffisante avant le repos
(De notre correspondant particulier Victor AZAIS)
SETE b. MARSEILLE : 2-1 (2-0). — Ciel gris. Bon terrain. Rec. : 2.650.000 fr.
pour 17.000 spectat. Arbitrage très critiqué de M. Tordjman. Buts : Fontaine (12 e
et 40 e ) pour Sète ; Rodriguez (71 e ) pour Marseille.
MARSEILLE. — Bien que battu sur son propre terrain par Sète,
l’OM n’a pas démérité, et sa ligne offensive, si elle s’est de nouveau mon
trée trop inefficace, a marqué un net progrès sur ses matches précédents.
Enfin, seule la mâlchance a voulu que les locaux n’ouvrent pas le score
en première mi-temps, tandis que
leurs adversaires mettaient à profit
deux hésitations — les seules de la
rencontre — pour battre Liberati
avant la pause.
Cette malchance voulut aussi que
Flamion se claquât dès la reprise et ne
fût plus d’aucune utilité pour ses ca
marades. Ceci dit, il convient de sou
ligner tout le mérite de la formation
sétoise qui lutta avec une admirable
ardeur, fit front à toutes les offen
sives et en conduisit d’extrêmement re
doutables. Dans l’ensemble, d’ailleurs,
les Héraultais, plus rapides que leurs
adversaires, furent prompts à saisir
toutes les occasions et surent prati
quer un jeu agréable par ses débor
dements ; la rapidité des actions sé-
toi6es, la volonté que tous les hommes
au maillot vert et blanc apportèrent
au combat, conférèrent à ce match un
caractère spécial. L’atmosphère des
anciens derbys fut bientôt retrouvée
et c’est dans la surexcitation générale
que se déroula la seconde mi-temps.
L’arbitre, M. Tordjman eut fort à fai
re pour calmer les joueurs, mais il
n’y parvint pas toujours.
Premier succès à l’extérieur
Sète a donc obtenu au stade vélo
drome sa première victoire en dépla
cement. Son équipe puissante a paru
homogène et opéra dans un style di
rect. Arribi, Antonio Milo et Fontaine
en furent les vedettes, mais tous leurs
camarades se dépensèrent courageuse
ment ; ils constituèrent un ensemble
trè« redoutable. On eut l’occasion d’ap
précier le changement de la méthode
sétoise, surtout en première mi-temps.
La ligne offensive, animée par An
tonio, très actif, et Laborde, excellent,
réussit de fort beaux mouvements aux
quels les Olympiens répliquèrent par
le centre où Flamion, Ekner, Alarcon.
s’entendant à merveille ou faisant
preuve d’une égale activité, fournirent,
après de brillantes combinaisons, de
très bonnes occasions aux ailiers Sbo-
ralski et Bouchouk. Un tir du premier
fut renvoyé loin par le poteau et le
second, par excès de personnalité, per
dit au moins deux buts qui parais
saient acquis.
Le claquage de Flamion, dès la re
prise, gêna considérablement les lo
caux. Cependant, Sète dut se replier
en défense pendant 45 minutes, s’ef
forçant d’éloigner le danger sous les
assauts incessants des blancs parmi les
quels Rodriguez et Abderrahmane
étaient devenus avants. Il fallut no
tamment attendre la 71* minute pour
voir Rodriguez battre Pons sur un tir
d’Alarcon.
Jusqu’au coup de sifflet final, les
Sétois restèrent pratiquement massés
devant Pons. Celui-ci se sortit à son
honneur de multiples parades qu’il dut
effectuer.
Les meilleurs furent, à l’OM :
Abderrahmane, Rodriguez, Alarcon; à
Sète ; Arribi, Antonio et Laborde.
Mais alors qu’on s’attendait à voir
le match prendre son allure habi
tuelle, on s’aperçut que, pour des
raisons diverses, c’est Lille qui fai
sait le jeu et Nîmes qui répondait
du mieux qu’il pouvait à la supé
riorité lilloise.
Chaque attaque nordiste mettait
hors de position une défense nîmoi
se où Golinski souffrait de son cla
quage et où Campo était archi-
battu par Strappe. C’est justement
au cours d’une action de l’ailier
droit lillois que Fornetti, venu au
secours de Campo, vit son dégage*
ment heurter le pied de Strappe et
le ballon revenir directement dans
les buts de Dakoski d’au moins
20 mètres 1
Suprême effort et chute
Pourtant, les Nîmois trouvèrent
encore les ressources suffisantes
pour égaliser une seconde fois, après
une occasion de Rouvière. Ce se
cond but d’égalisation fut réussi
par Ujlaki, reprenant avec un re
marquable sang-froid un renvoi
de Archangelo sur essai de Timmer-
mans. Mais on eut dit que cet ef
fort suprême avait cassé la machine
nîmoise. Et deux offensives lilloises
trouvèrent dans lgs cinq dernières
minutes du match le chemin du
but de Dakoski avec une aisance
qui prouve à quel point l’équipe nî
moise était désemparée.
Les auteurs de ce double « k.o. »
à la dernière « reprise » furent
Strappe sur centre en retrait de
Van der Hart ; puis Tempowski, sur
un long service de Van der Hart et
une passe de Baratte.
Nous aurons l’occasion, en reve
nant sur ce match, de dire pour
quoi Nîmes n’a pas réussi son ex
ploit habituel et pourquoi nous
pensons qu’il aura de plus en plus
de mal à le réussir.
Contentons-nous de signaler la
faiblesse (passagère, nous l’espé
rons), d’hommes que nous avions
l’habitude de voir sous un meilleur
jour : Timmermans, Campo, Rossi
gnol, et à un degré moindre, Ujlaki,
Schwager et Golinski.
Signalons même le geste parfai
tement antisportif qu’eurent Tim
mermans et Campo sur leurs adver
saires Poitevin et Strappe à terre.
Le meilleur Nîmois fut Firoud, at
taquant et défenseur. Nommons’ en
core : Brandés, bien meilleur qu’à
Paris, Fornetti et Dakoski.
Les Lillois n’ont pas fait un très
grand match. Mais ils jouèrent d’une
manière beaucoup plus large, plus
directe, plus professionnelle que
leurs adversaires. Si les défenseurs,
et particulièrement Vuye sont à peu
près sans reproche, si les avants de
pointe, et particulièrement Strappe
furent excellents, on peut reprocher
aux demis d’avoir négligé l’aspect
constructif de leur rôle et aux inters
de n’avoir eu qu’une action inter
mittente. Il est vrai qu’alors cette
action fut décisive.
NIMES : Dakoski — FORNETTI, Go
linski, Campo — FIROUD, Rossignol —
Timmermans, BRANDES — Ujlaki, Rou
vière, Schwager. Entr. : Pibarot.
LILLE : D’Archangelo — Van Cappe-
le>i, POITEVIN, VUYE — Van der Hart,
Sommerlinck — Tempowski, VERDEAL
STRAPPE, BARATTE, LECHANTRE.
Entr. : Cheuva.
Un cadeau de Mustapha per
à Saint-Étienne d’obtenir le $
but du match contre les Girond
besanç
n| tembi
ï 50 nçon
fcble- L «
remis
hitre, A
oupemer
(De notre envoyé spécial Gabriel HAÏ
SAINT-ETIENNE b. BORDEAUX : 1-0 (1-0). — Terrain en bon état.
le mauvais temps. Pluie au début du match ; en 2 e mi-temps, brouillard
bant des monts du Forez et réduisant la visibilité. Rec. : 2.655.32a i,l
16.605 spectat. Arbitrage de M. Berthel. But marqué contre son ca«T
l’arriéré bordelais Mustapha (5*). '
siion
ma
'METZ.
match
! est /'
U-attaqu
[pointe
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SAINT-ETIENNE.
mais
•Inrité (.
.esté di
cond
Mais I
Une passe aveugle et inutile de l’arrlèr®^- Pe
che bordelais Mustapha en direction présumée de son gardien Vi s
décida du sort du match après cinq minutes de jeu.
Villenave, en effet, se trouvait en pleine course vers l’avant;
pris complètement à contre-pied par la malencontreuse initiât)
son partenaire et le ballon roulant à côté de lui pénétra douce®
fond des filets bordelais, tandis que Garriga s’arrachait les
d’avoir passé à Mustapha, et celui-ci pour avoir, pour plus üe
transmis à son gardien un ballon ’ . ,
qu’il lui était facile de dégager lui- ^^ult e^CuÆd!
„ ,, La supériorité bordelaise
L entraîneur stéphanois Snella dé- quand même fini par triomi
clarait, apres la rencontre, que ce —
M
louen, me
reprend
j /es et
PETITFILS (deux buts) N° 1 RÉMOIS
contre une courageuse équipe iensoise
(De notre correspondant particulier M. LARDENOIS)
REIMS b. LENS : 4-2 (2-0). — Terrain en très bon état. Rec. ; 1.148.250 fr.
pour 7.626 spectat. Arbitrage de M. Devillets. Buts, Reims : Petitfils (9* et 18 e ),
Méano (55 e ), Appel (73 e ) ; Lens : Levandowski (75 e ), Quaino (81 e ).
REIMS. — C’est seulement au cours du dernier quart d’heure de
la rencontre que les Lensois parvinrent à atténuer la sévérité d’un score
qui, cependant, traduisait parfaitement à ce moment la supériorité mani
festée par les Rémois sur leurs ad-
but, inattendu et immérité, avait
enlevé à ses joueurs la volonté de la
victoire en leur inspirant le désir
de conserver avec avarice une avan
ce si heureusement acquise.
En réalité. Saint - Etienne eut à
lutter contre un sérieux handicap
de taille et de poids surtout, dans
sa ligne d’attaque miniature qui. à
part l’avant centre Tamini et en
fin de match, l’ailier droit Alpsteg,
subit la loi de l’adversaire.
Du grand Cuissard
Bordeaux domina plus de 60 mi
nutes sur 90. Mais il eut affaire à
Cuissard, l’arrière central, qui do
mina de la tête et des pieds adver
saires et partenaires grâce à une
attaque ou un contrôle de balle si
soudain que même les situations
les plus difficiles tournaient à son
avantage.
Avec Cuissard. Huguet supporta le
poids d’une défense constamment
alertée mais jamais mise complè
tement hors de position.
Comment se fait-il que Bordeaux
n’ait pas réussi, en raison de son
occupation du terrain adverse, et
qu’il n’ait eu d’autre chance d’ob
tenir le but d’égalisation que sur un
lointain centre effectué de la touche
par Kargu, à la 58 e minute ?
Carence d’autant plus étonnante
que les demis stéphanois Dececco et
Rémy jouèrent souvent « à la déses
pérée » !
L’équipe des Girondins, excellente
dans le travail d’approche, se mon
tra incertaine à proximité du but
opposé. Seul de tous les avants,
Baillot. au centre, réussit quelques
très bons tirs, le dernier à la 89 e
minute, que Jacquin eut beaucoup
de mérite à bloquer. L’ailier droit
Persillon est trop frêle pour forcer
lui-même l’accès du but. Des deux
intérieurs, Kargu déploie trop d’éner
gie pour durer à une allure cons
tante pendant 90 minutes; son vis--
à-vis Doye est un ailier et non un
intérieur; enfin. De Harder n’était
Tamini, en dépit de sa petite
n’avait, enaque fois qu’il fut
session du ballon, constitué
ger pressant pour le but ad
Le sélectionneur. M. Jean
se frottait les mains, après le
à la fois de la tenue de ffl
et aussi de Huguet et encore
appris que Tamini qui, la
dernière, était international
et possesseur d’une licence
se, est par conséquent apte
rer dans une équipe représet
de notre pays. Mais nous auri
main l’occasion d’exposer
plètement le cas très curit;
Tamini.
Le jeu, d’un niveau tout
acceptable, fut très rendu.1
concentré ( proportion des
6 pour Saint-Etienne et i pot
deaux), mais moins spect
qu’on ne l’aurait prévu.
L’arbitrage eut également
de responsabilité, car il fui
hérent. Par exemple, les ’
furent jugés à l’arrivée du
Doye ayant levé le pied toi
Tellement à la fin d'un tt
barre transversale (36 e miffi
pénalisé pour jeu dangereux;
cle très régulier de Huguet sï
à la 75 e minute, fut égalent
fié; une charge régulière de'
saire, mais le ballon n’étant
distance de jeu. fut répit*
lorsque Doye heurta
28 e minute, mais acceptée
Cuissard éloigna Kargu, à la
nute. Il est vrai que Cuis
trouvait dans la zone de rél
et qu’un coup franc à la s
17 mètres risque d’amener
de confusion : ce n’est pas t
son pour escamoter les si®
délicates.
SAINT-ETIENNE : Jacquin -
CUISSARD, Fernandez — Dec»
Ferry, Domingo — ALPSTEGi
Gomez. Entr. : Snella.
BORDEAUX : Villenave -
Garriga, Mustapha — Gallict, d. 1 ,
— Kargu, Doye — Persillon,
De Harder. Entr. : Gérard.
M
res.
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(42* sur
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Sériera h
Notre cor
versaires depuis le début de la par
tie.
S’appliquant à donner de l’ampleur
à leur jeu, les Champenois fournirent
un excellent début de match et l’avan
tage qu’ils marquaient alors sur les
Nordistes fut concrétisé par le demi
gauche Petitfils, d’abord à la faveur
d’un coup franc, ensuite en tirant
parti d’un centre de Villanova.
Après cette demi-heure très bril
lante, l’équipe de Batteux s’accorda
quelque temps de répit et les Lensois
en profitaient pour passer à la contre-
offensive et obtenir de nombreux cor
ners. C’est ainsi qu’à la mi-temps, si
le score était de 2-0 en faveur de
Reims, Lens avait la consolation
d’avoir l’avantage aux corners par
6 à 0.
Après la reprise, les Rémois s’en
donnèrent à cœur joie à proximité
des buts de Duffuler, mais devant
une défense quelque peu affolée, man
quèrent de nombreuses occasions d’ac
centuer le score.
Après plusieurs essais malheureux,
Méano réussit enfin à dévier dans
la cage Iensoise une balle qu’Appel
s’était procurée à la faveur d’un tir
sur coup franc de Jonquet. Puis Appel
lui-même utilisa une longue ouver
ture de Templin et battit Duffuler
sorti à sa rencontre, d’un joli ras
de terre en coin.
Les Rémois semblaient alors partis
pour réussir un carton, mais nantis
de leurs 4 buts de retard, les Len
sois trouvèrent des forces nouvelles
pour terminer la partie et réduire le
score. C’est ainsi que Levandowski
utilisa une passe de Quaino pour bat
tre Sinibaldi, puis que Quaino ter
mina victorieusement une action de
Gailis à laquelle Marche et Jonquel
s’étaient vainement opposés.
Du bon Reims
Les avants du Racing jouent bien (20 minute
mais ne semblent pas avoir de personnalj
Ceux de Toulouse font preuve de personnalité sans jouer beaucoup entit i
Bonne partie d’ensemble de l’équipe
rémoise dans laquelle seul Pierre Si
nibaldi et Méano ne furent pas à la
hauteur de leurs partenaires. Petit
fils fut remarquable, non seulement
pour sa double réussite, mais encore
pour son activité, son omniprésence
sur le terrain.
A Lens, les meilleurs furent Levan
dowski, Carré et Louis. Ce dernier
permuta avec Gailis au cours de la
seconde mi-temps, et prit Appel en
charge. Il fut alors aussi bien comme
arrière central qu’il l’avait été pré
cédemment comme intérieur.
Gaston Barreau assistait à la ren
contre. Il a déclaré avoir été favo
rablement impressionné par l’ailier
Villanova.
L’EQUIPE DE FRANCE
a adopté le
protège-tibia armé BARVILLE
R.C. PARIS et TOULOUSE : 1-1 (1-1). — Très bon terl-ain. Recette
3.244.900 fr. pour 17,935 spectateurs. Arbitrage de M. Panavières. Buts
Neubert (12 e ) pour Toulouse : Grillet (44 e ) pour le R.C.P.
PARC DES PRINCES. — A la fin de Racing-Toulouse, de nombreux
spectateurs ont exprimé leur mécontentement par de violents sifflets.
Avaient-ils tellement à se plaindre du jeu et des acteurs ?
Pendant vingt minutes, le Racing nous fit assister à un football
plaisant, magnifiquement bien conçu, mais qui demeura stérile parce
que les tirs de Wadoux (l re , 10* et 11*
colas ? Derousseau, peut-êti |
l’équipe B.
Jean
minutes), de Quenolle (3 e et 19 e ), et
Gudmundsson (8 e ) étaient mal ajus
tés.
Puis le Racing s’éteignit. Peut-
être parce que le sort n’avait pas
récompensé ses efforts conjugués et
avait, au contraire, couronné une
action vive, pénétrante comme une
flèche, menée par Lanfranchi, Marty
et Neubert (12 e ).
Alors les passes de Le Maître, de
Gudmundsson, de Wadoux, jusque-là
d’une rare précision, furent égarées
au milieu du terrain ou directement
adressées à l’adversaire, ce qui ■sim
plifiait la tâche des Toulousains qui
se mirent à jouer, eux, un football
moins bien préparé, moins fignolé,
moins précieux, mais plus direct, plus
soudain, plus tranchant, qui vint sou
vent affoler la défense parisienne.
Pendant vingt minutes, les avants
du Racing avaient montré qu’ils sa
vaient jouer ensemble, mais parais
saient dépourvus de personnalité.
N’avait-on mas vu Grillet qui, plus
tard, devait égaliser '44'), sur plon
geon à retardement d’Ibrir, passer,
du centre, une balle à Quenolle, à l’ai
le droite, alors qu’il n’avait qu'à
s’avancer et à tirer ?
Pendant les 70 autres minutes, et
en dépit de la vaine domination ter
ritoriale du Racing en seconde mi-
temps, les avants toulousains s’igno
rèrent souvent, ne s’attardèrent guère
à échanger des balles avec leurs voi
sins, mais, sauf Yaquero et Neubert.
- qui laissa échapper deux occasions
de marquer (64* et 76*) par manque de
métier — ils surent presque à tous
coups trouver le chemin du but où
Vignal se démenait un peu trop, noua
l’allons voir tout à l’heure.
RC PARIS . Vignal — 0, rl,lt J
JURILLI, Salva — GABET,
Gudmundsson, Wadoux — J
QUENOLLE, Moreel. Entr. : W I
TOULOUSE : Ibrlr — r R *
NET, SBROGLIA — MEBCèDl J
marata — J. LANFRANCHJ, f|
Marty, Neubert, DEROUSSE* ■
Enèe.
. T«mos cl
297,900 fr.
® ,tr age dis
pour Bézf
L «hner (t
•Sri (75*).
IZIERS _
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Béziers,
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1 «ploit d
Menjou
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f» ÎÏK,
Dav
PAS
llub jouant C.F.A cherche inter ex-pro
t Ecrire : LALOUT. à L’EQUIPE.
LA MEILLEURE MARQUE
FRANÇAISE DE BALLONS
POUR TOUS LES SPORTS
BIBERT
CARACTERISTIQUES OO BOUT
DE LA OO SPECIAL
LANGUETTE AMORTISSEUSE
PROTEGE-CHEVILLES
CRAMPONS RENFORCES
Jean Lanfranchi et Derousseau
Toulouse a surpris agréablement. Si
Ibrir, blessé, fut malchanceux, le res
te de la défense a paru solide, l’atta
que s’est supérieurement améliorée.
Un Derousseau a connu hier la consé
cration parisienne. Un Jean Lanfran-
chi a fourni un travail extraordinaire
en volume, intelligence et précision.
Dommage que ce joueur, qui faisait
sa rentrée après une absence de deux
mois, ee soit, au début de la deuxième
mi-temps, fait une entorse à la che
ville droite qui va l’immobiliser un
nouveau mois. Jean Lanfranchi
amoindri, le rendement toulousain
baissa.
Un reproche aux Toulousains : quel
ques-uns d’entre eux ont tendance à
faire d’irréguliers et dangereux passe
ments de jambes qui n’eurent pas le
don de plaire au public.
M. Panavières est responsable de
oes irrégularités grandissantes. Il n’en
aifflîi a iipnnP
Indolence et préciosité du B OP, pas
sements de jambes des Toulousains,
passivité de l'arbitre, voilà ce qui pro
voqua les sifflets parisiens de fin de
match.
Vignal et Ibrir
Ce match était placé sous le signe
de la sélection puisque Paul Nicolas
était présent.
Il était venu voir ses deux portiers,
Ibrir et Vignal... et d’autres joueurs
aussi sans doute.
Après la rencontre, il nous dit :
c vous n’aurez pas mon avis aujour
d'hui, mais demain lundi à 11 h. 30. >
Que pouvait-il penser d’Ibrir et de
Vignal ?
Le Toulousain, handicapé par une
blessure, fut faible, lâcha beaucoup
de balles.
Le Parisien fut meilleur, mais trop
aventureux. Combien de fois le vit-on
hors de sa surface de réparation
pour... « doubler Paul Jurilli qui se
plaignait de crampes », devait nous
dire Vignal.
Bon sentiment confraternel ! Mai 0
quel danger pour la sécurité du but
parisien. . .
Qui a pu encore intéresser Paul Ni-I «js»
LE STADE
SOUS LES EAl;
UN NOUVEAU MA
REMIS A SOCït*
(De notre corresp. part-
M
SOCHAUX. — Décidai
aura stoppé net l'élan r
chaux. , m»
Alors que le match ■ 5< ',.jtl
seille du 12 novembre « .,/
mis à la suite de l en
des eaux du stade Roni.
devait opposer Sochauf J
Français a été égalemen J
Dès samedi, en e/b 1
était entendue. Les eo
monté avec une telle f "- fll .
i6 h. et 21 h. qy.u.JL
pas songer y faire d.uv |
contre. _ , ,
Dimanche matin si. a .À
quartiers, Veau avait un
te tendance à baisser,
très, par contre, c f.“
Bonal notamment, elle
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sez rapidement, et
même n’était pas co
couvert, les entrées _
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