Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-01-13
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 janvier 1950 13 janvier 1950
Description : 1950/01/13 (A5,N1173). 1950/01/13 (A5,N1173).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100579j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
rirwspoFrr
2*
1952
mtinent n charbonniei
En 2 e page
Des articles de
MAURICE HENRY
CHARLES FAROUX
ET MAURICE MAUREL
IDI
1950
1173
JANVIER
N
13
VENDREDI
5 e ANNEE
10, Fg MONTMARTRE, PARIS (9*)
TAITBOUT 70-80 ET LA SUITE
PETITES ANNONCES : TAITBOUT 73-40, 41, 42
SERVICE VENTE : PROVENCE 37-18
COMPTE POSTAL : 4.237-93
Afrique
du Nord
10 FR.
Assidu de Montparnasse ...
POUR YAPPRENDRE
notre Langue...
és se rencontrent m
jmme ils marchent, Cp .
as de shooter oonini» 11
une question d’habit^f
jction d’un nouveau
é aux portes mêmec
néral-Ermens. Il com*' i
is. Aucun emplacement
le responsable des trav a
les grandes manifestât;,
te piste de 400 m. de | 0 i'
que se trouveront i e J!
s, soit environ 84 miiij,
r édérations et Associai
iall i le Maroc, la Tuni,
I y participeront vra
Avec timidité, ie XV de France est entré dans l'aventure écossaise
La liaison DUFAU-LAUGA
grand point d’interrogation
tue divise t
t 20.000 spectateurs m
iédestre. Il fait si chan
totball que le soir, à
voit ici une phase d'un
avilie sur Elisabethviû
» DE PING-PONG
UNE 0PTII)
/ de Leac
r à Haguenau:
^rance Internationaux
pétition franeo-britaw
s pongistes d’outre-Ma)
mapn, après une sérj
; actuellement son coi
AVANT LE BAPTEME
D ES NOUVEAUX
YVES
BERGOUGNAN
conseille...
un départ
à toute allure !
(D’un de nos envoyés
spéciaux C. DUTHEN)
EDIMBOURG. — Il est bientôt
minuit. Tout est colme dons North
British Hôtel. Depuis longtemps déjà
les joueurs de l'éau'pe de France ont
regagné leurs chambres.
Mollement allongés dons les fau
teuils confortables d'un des innom
brables salons, Jauréguy, Gobos et
Lerou fument une dernière cigarette
en bavardant.
A l'écart, les yeux mi-clos, Yves
Bergougnan médite.
Le 23 janvier 1948, celui qui est
aujourd'hui l'invité d'honneur de
l'équipe de Fronce, avait été à Mur-
rayfield le héros de ce fameux match
que la France, finalement battue
(8-9), aurait dû remporter cent fois
sur l'Ecosse.
Un an après, le 15 janvier 1949 à
Colombes, contre le même adversaire,
pour la première fois de sa carrière
international, Yves Bergougnan était
blessé à l'épaule sur un plaquage du
capitaine écossais Keller.
De Murravfield à Colombes, Ber
gougnan revient à Murrayfield :
« Je songeais, me déclara-t-il sa
rêverie terminée, à ce nouveau match
de samedi Je me demandais — c'est
la question' que tout le monde se
pose — comment vont se comporter
les joueurs de l'équipe de France qui
recevront le baptême du Champion
nat mfe
Oit décidera du rôle dévolu à Ferrien, Aristouy, Biénès et Bonnus
{D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
4 Wïi' . * i -i»!** w a * 1a . n’est pas entièrement faite «
A Londres de,ta un rayon de soleil s était essayé a rendre moins sociétaires à part entierè et
tristes les tons gris de la grande ville. Puis ce fut, défilant aux sionnaires. On pouvait le <
evers dont les balleé
t imparables.
;es adversaires franç
nnique a fait une Cj!
jcatombe, il n’en deii
s que deux de nos q
peuvent prétendre
quelques chances ne
meilleurs étrangers
nmé Haguenauer et A
s encore, devant Leac!
étalé ses qualités m®
logiques qui fait de
)eau du tennis de
Haguenauer ne s’avou
u : 6on jeu n'est riche
> droit (excellent)
rend dangereux auto
tables du monde,
tti. au contraire, qui ré
•aordinaire démonsth
milieu du 5‘ set,
i quart de finale, ne
l'esprit de lutte. S’il
i jour, il deviendra,
ais avec une défend
le, de loin notre m
■ et Roothooft, enfin
promesse. Ils doivent
/ remplacér un jour
ders. ' Quant aux
Nhuy et Van Hoa. en
ont. les prestations efi
iblement. Ils ne seron*
alité, pour la France,
contre de février..
no* international dans l'étrange orq-
Murrovfieid
Je vous-confie bien volontiers la
conclusion de mes' réflexions Le
tenue de l'équipe de Fronce dépend
du premier quart d'heure de jeu.
Infimdés au moment d'entrer sur le
terrain, les nouveaux internationaux
(Lire la suite p. 5, rubr. Rugby XV)
DESCENTE A SERRE-CHEVALIER
LE JEUNE FRANÇOIS BAUD
«secoue le cocotier !»
Il bat nettement PENZ et PAZZI
(De notre envoyé spécial Alex VIROT)
SERRE-CHEVALIER. — La première épreuve de sélection comptant
pour la descente s’est disputée hier matin sur la piste bleue de Serre-
Chevalier, avec un raccord terminal sur la piste rouge, soit environ 650
mètres de dénivellation.
Le départ était donné k la limita de la forêt et l’arrivée se situait,
du fait de l’enneigement insuffisant, environ k mi-chemin de Serrc-
Ratier, au iieudit « les Souliers ». Neige excellente Jusqu’à Ratier, glacée
de Ratier à l'arrivée.
De nombreuses bosses ont Joué naturellement leur rôle en mettant
tout d'abord à l'épreuve la résistance des jambes, jusqu'au moment
à 50 mètres environ de l’arrivée, les —
deux dernières bosses, dessinant une: reu ? s an compétition, sept tombé
double marche d'escalier très accen-1 C H* C L Rasèrent i a ligne
fiiép cp rip ttvovonnAt* d© * ^ STir lâ *â.ncé© d© chut.©
provoquer aei Mattls ^ ne parvenant pas a 6e
nombreuses coûtes. relever, et D e Huertas, que sa dou-
\tattix casse l ble cabriole stoppa net, perdit un
temps précieux : 8” exactement.
Ce fut vraiment une très curieuse Liardon perdit 3”, Mattis la possi-
fin de course, où. sur les dix cou- bilité de se faire classer. Les autres
passèrent l'arrivée sur le dos avec
Michel LF.JARf
une infime perte de temps. Seul De
Huertas, qui a fait aujourd’hui sa
meilleure course de descente, peut
estimer que c’est dans cette chute
qu’il perdit, sinon la première place,
du moins la seconde, car, à cet ins-
(Lirq la suit* page 4, rubrique Ski)
L’ART ET LE SPORT
SONT VOISINS
Alexandre
KALIOUJNY
qui fut un espoir
du saut en hauteur
est aujourd’hui
danseur étoile
à l'OPÉRA !
« Le rouleau californien
est semblable au
ontretemps cabriole... »
. NOUS PRECISE-T-IL
Pendant l'hiver 1941, un jeune
arçon pii e t i blond travaillait dans
ne boite de nuit variswnne. Avec
Svereff et quelques autres, il inter
prétait des danses classiques. Tous
lis matins, il se couchait à trois
heures, le dimanche il ne s'accordait
. n quelques instants de sommeil.
AGUENÂUEK petit jour, il prenait son sac. Il
irrDnru Cl i Z? sur Bagatelle. Là il participait
'vV.KUCntv*' a an cross-country populaire. Parce
à sa volonté, ! P T e - ?“’- 1 w
afirmer « numéro 1 Quer ' C * 9arçon s’appelait Kalioujny. réussir.
s au cours des es * U £^ d ' hui - Alexandre Kaliouiny vé q U ^ de*F™ nce^e ^wtbaïl^lfa
ts de France interna^ *,** n j * Ur étoile de l’Opéra, après vu boxer Robert 6 Charron** 0 Tiberio
Contrairement à ce ^ , aux ballets de Cannes, de Mitri. Jean stock. Manuel on z
lt’ indiquer notre ^«tprcWarto et des Champs-Elysées. Luc Van Dam. il assista aux Chain-
Michel n’est pas crisP e ( U a prat'qué l'athlétisme. Le ten- rlf^rdlr ? e ^ cr * me - 11
• ««
SAUTS D’ATHLETE...
ET DE DANSEUR
Les deux photos cl-dessus
nous montrent Alexandre
Kalioujny, danseur étoile de
l’Opéra. En haut, saut de
l’athlète. En survêtement et
sans pointe, 11 passe la barre
avec aisance. En dessous, saut
du danseur où il nous permet
d'admirer sa magnifique mus
culature.
ü pouvait
Ire-attaqué en
cœur » dans
Maintenant
abandonné le du cygne
.. minutes avant de
paraître sur scene dans « La. Mort
] n « cœur » dans ^éoort actif, car il doUse consacrer
Iroit. Seule q la f et ^ tout entier à son a ~t, U n en a pas
lans le dernier s«t> P°^ r autant complètement rompu
*r*m de sa volonté ■ x * te
Claude MERCADIÊ.
La COUPE de la
source PERR1ER
choisira
parmi 40 jeunes
les successeurs
DES VEDETTES
(Lire en rubrique Ski
Tarticle de notre envoyé spécial
Jean FRISON-ROCHE)
on a
paisibles.
Pourquoi ?
EDIMBOURG. — Si le brouillard emmitouflait cette nuit Les pensionnaires te cherchent
le beau stade de Murrayfield, il faut rendre justice à l’Angleterre Parce q Ue i es nouveaux n ont pas
et à l’Ecosse. Pour recevoir l’équipe de France, fraîche comme encore bien assimilé la chance 9*11
un nouveau-né, il avait, ce jeudi, revêtu ses plus beaux atours. le , l!r est offferte ; parce que la fusion
- - - ’ n est pas entièrement faite entre
les peu
craindre
fenêtres de la « Flèche écossaise », une série de tableaux (L ir« la suite page s, rubr. Rugby XV)
ravissants. Sous un ciel bleu pâle, les pelouses brillaient du
même vert que les petits pois qui, dans ce pays, échouent im
manquablement dans votre as- [w^eoaMtoe 1950 ». Une aventure,
siette deux lois par jour. qui promet d’être dépouillée de la
Les terres fraîchement labourées j fantaisie de certains déplacements
semblaient honteuses de leur belle I précédents, presque guindée,
couleur brune et invitaient tendre- Loys Van Lée. qui a flâné tout 1*
ment le blé à se hâter de lever. Les jour de wagon en wa-gon, à la re
canaux luisaient comme de l’argent, cherche d’échos savoureux, vous dira
et les petits étangs exhibaient frère- que l’on a surtout évoqué le fan-
ment la blancheur gracieuse de tôme de Robert Soro pour regretter
quelques cygnes posés comme sur son entrain, ses réparties irrésie-
une carte postale. tibles.
On aurait voulu oublier l’hiver et Georges Duthen vous communi-
rouier dans l’herbe tendre et. ne pen- quera les confidences qu’il extirpa
ser qu’a-u plaisir de vivre. Mais le à Bergougnan, peu pressé d’aller se
train se pressait vers Edimbourg où coucher.
commença, dans la soirée, * l’aven- Tout cela est vraiment sérieux et
Matthews à nouveau
dans le XV de Galles
Les sélectionneurs gallois vien
nent de former l’équipe qui ren
contrera le 21 janvier à Twicken-
ham l’Angleterre. On note 4 nou
veaux capes : Jones, 18 ans et
demi, Rex Lewis, J. Robins, D.
Davies.
Mais on remarque également la
rentrée de Jack Matthews et. la
présence de ses camarades de Car
diff Bleddyn Williams et W. Olea-
ver.
ARR. : L. Hones tDevonp. Serv.) ;
3/4 : Ken Jones (Newport), Jack
Matthews, Bleddyn Williams (Car
diff). Malcolm Thomas (I)evonp.
Serv.) . DEMIS ; (o) W. Cleaver
(Cardiff), «in) R. Willis (Cardiff);
AV. R. T. Evans (Newport), G.
William (Edimbourg Wanderers),
R. Cale (Pontypool). D. Hayward
(Newbridge), Rees Stephens
(Neath), Cliff Davies (Cardiff). D,
Davies (Somerset Pol.), J, Robins
( Rirkenhead).
a besoin de
pour retenir
Âaron WILSON
400.000 francs
un appartement !
Il pense qu’Eugène ROBERT, Bon
COCKELL et OLEK (ou WEIDIN)
les lui fourniront !
L’Alliance française tient ses assises à Montparnasse. L’im
meuble qui abrite cette institution est vaste, clair, moderne et
serre ses coudes entre un marchand de tableaux et un antiquaire.
Des personnes des deux sexes, de tous âges, de toutes races
et de toutes conditions fréquentent l’endroit pour y apprendre
toutes les langues. On y voit des Anglo-Saxons, des Latins, des
Slaves, des Jaunes, des Noirs et même des Américains.
La preuve, c'est que chaque jour Aaron Wilson lâche un
Shakespeare parfumé au che-
wing-gum pour flirter avec la
langue qu’illustra Voltaire.
Wilson , fréquente la classe
prend point le français. Il n’a pas.
le temps...
« Je ils L’EQUIPE, nous affirma-
t-il, et J’en sais presque aussi long
n* 6. Baby Day, son compatriote tue wuson et Baby Dav. Mais wti-
et ami, est à la classe 2. son 11 R - comment dites-vous ?...
C’est Mlle de Vaucorbeil qui en- une bonne mémoire. Well, c'est cela,
seigne notre langue à Wilson. Elle une bonne mémoire. Il avait (s.lc»
est encore écoutée par des humains a ussi des mains formidables pour
nés sous bien dés latitudes. toutes choses. Il répare des postes
« M. Wilson est un élève très doué, ra dlo * a ns avoir Jamais appris ;
nous apprit-elle. Mais je n’ai pu lui de ssine de ® robes pour des coutu-
faire perdre l’habitude d’écrire de r i® r9 sera décorateur plus tard,
la main gauche. Je vais vous parai- bien P^ us tard, car il n'a encore que
tre ignorante; mais, dites-moi est- 24 ans —
il un grand champion de boxe ?
On dit de lui qu’il deviendra
JAMAIS DE ZERO...
Chaque jour, avec assiduité,
Aaron Wilson quitte la rue
Rennequin où il habite pour aller apprendre lès subtilités d.e notre
langue boulevard Raspail, à l’Alliance française. Le poids lourd noir
est un élève très doué. Son professeur, Mlle de Vaucorbeil. serait
pleinement satisfaite si Wilson ne se servait point, pour écrire, de sa
main gauche. Cette anomalie mise à part Wilson ne récolte jamais
de zéro de conduite.
peut-être champion du monde..,
Sagement assis entre une Suédoi
se blonde et un enfant de Chan-
ghaï plus teinté, Wilson suçotait son
crayon devant un cahier couvert de
notes :
t Dites-mol, monsieur Wilson,
comment préférez-vous le thé ?
■— Très fort, mademoiselle, très
fort avec une rondelle de citron.
— Alors, venez l’écrire... »
Docilement, la main gauche de
Wilson traça sur le tableau noir la
phrase qui dévoilait ses préféren
ces. Ce fut presque correct. Wilson,
cependant, orthographia : < atx
trons ». Mlle de Vaucorbeil lui en
fit la remarque et se déclara satis
faite.
La main heurcusm
15 heures... Pendant l’heure de 1a
récréation, James D. Englisch vint
nous rejoindre. Le manager n’ap-
Robert COLOMBÜN1.
(Lire la «iiite page 3, rubrique Boxe)
HIER, SALLE WACRAM
Pierre Langlois
POURSUIT
Bernard Hyvon
...et le bat aux points
(Lire page 3, en rubrique Boxe ,
Z ’article de Robert COLOMBINI)
LA CRISE EST OUVERTE A MARSEILLE
M. DANCAUSSE
confirme à
le
DU S POBT
sa démission irrévocable
■■■
LA CLE...
DES ATTAQUANTS !
Le Xîll britannique dit de»
c autres nationalités », qui
rencontrera celui de France,
dimanche à Marseille, affiche
une belle confiance, t Nous
gagnerons — affirment les
joueurs — car nous détenons
la clé qui nous ouvrira les
portes de la défense fran
çaise ! » Est-ce celle que le
demi de mêlée Jackson donne
(symboliquement) à son demi
d’ouverture Mountford. De
gauche à droite : Mac Master,
Jackson, M. H or nby (dirigeant)
et Mountford.
L’EQUIPE BRITANNIQUE DES « AUTRES NATIONALITES » ?
UN catcheur (professionnel) AUSTRALIEN :
Mac Master jouera pilier
à Marseille !
L.-W. Cooper remplacé
par B. Bartlett
Un seul changement dan* ta for
mation annoncée : l’ailier australien
d’Hutfderstiettf, L. W. Cooper, blessé,
sera remplacé par l’Australien de
Leede : B Bartlett.
c La formule française du professionalisme
est depuis longtemps condamnée . »
Le l* janvier, au stade du Pont*Juvénal, nous avions rencontré
M. Oancausse qui venait assister au match Montpellier-Reims (1-2). Il
nous avait dit :
« Demain je ne serai pas à Marseille pour OM-Stade. Je me tiens
éloigné le plus possible de mon ancien club. J'expédie les affaires cou
rantes etmme un ministre démissionnaire. C’est tout. »
Nous n’avions alors guère cru aux paroles du président de l’OM.
Il nous avait déjà parlé tant de
fois de démission.
L* lendemain, il n'asiisteit pas à
OM-Stade.
Dimanch* dernier, il n’était pas à
Cannes où l’OM s* fit éliminer par
Monaco.
C'est par la presse qu'il apprit quo
le comité directeur de l'OM avait
convoqué Jourdan «t lui avait de
mande des explications sur la défaits
du grand elub phocéen devant Mo
naco qui n’avait jusque là jamais
fait brillante figure en Coupe.
Jean CORNU.
(Lire la suit* page 8, rubr. Football)
A Alger et à Chartres
le cross démarre enfin
GASTON REIFF
malgré
indiscutable demain
A. Paris et El Mabrouk
Raphaël Pujazon peut prouver dimanche
qu'il reste candidat au record de Ragueneau
Le cross 3’Alger précédera de 24 heures la grande épreuve inter
nationale du VS Chartrain, dotée de ia prime Gibbs.
Les deux compétitions ont ceci de commun qu elles réuniront cha
cune trois des meilleurs crossmen de l'Union St-Gilloise, indiscutable
champion de Belgique.
A Alger, demain, le champion olympique Gaston Reiff sera accom
pagné par les marathoniens Gailly et Leblond ; à Chartres, dimanche,
trois internationaux, Theys, Wau-
ters et Schoonjans tenteront d'en
imposer à l’AS Montferrandaise, au
RACC et au Lyon OU.
Pour se rendre
de
Paris
a
Char.
très
trains à 7
h.
15, 8
h.
58 et
10 h.
40, arrivant
respect, a
8
h. 20.
10 h.
53 et 12 h.
34.
Notre correspondant général à Al
ger, Tony Carbona, a présenté hier . . „
l’épreuve de la « Dépêche Quoti- aest trahsformé physiquement, il est
dienne d’Algérie » gagnée sur l'hip- devenu plus athlétique, plus apte à
podrome du Caroubier (comme cette ^ a P ls te et moins sans doute au cross-
fois) par Zatopek-le-fameux en 1947 ÇDuntry Dans son ambiance fami
et par El Mabrouk-le-prodige en 1948. J 161-6 ; » Peut certes se surpasser mai?
U est logique de prévoir une victoire
En fait, ce dernier, bien qu’il dol- de Reiff devant Paris,
ve porter le maillot du Stade Fran
çais, sera pour le public local le Une douzaine de vedette»
véritable représentant du cross nord-
africain malgré la présence de Ka- A Chartres, la compétition indivl-
douri... et en l'absence des Maro- duelle s’annonce beaucoup plus ou-
cains ‘ verte car c’est beaucoup plus de
j. - c, trois crossmen de valeur qui seront
Cependant, El Mabrouk n aura pas en lice peuvent briguer les places
la P ar tie f us 5i f J * n d’honneur en effet : Theys, Wauters,
ou n n eut a d îL5 d uîr" Schoonjans (U St-Gilloise), Cérou
niïr e %u? r \e de fo f ^ e une Uf che e ^le V « G ^Si°’«Mc!;
^ hahmfd^de Reiff 6 en ^ffet^ie Varnoux ( Lyon OU ). AUix 1 Mézidon )
1? présenter* hm/de''condtuon’ e! (KCF >-
Paris est sans doute a l'heure aç- Gaston MEYER,
tuelle le crossman métropolitain le
plus en forme. Enfin, El Mabrouk i Lire la suite p, 3, rubr, Athlétismel
• Tenez-vous b'en Savez-vous ce
qu'a dit le général Sacase aux
Catalans avant le match contre
Lourdes ?
« Messieurs, il faut vaincre ou
périr... »
Ce qui est, sauf erreur, un cri
républicain (ben mon général).
A la suite de quoi les Lourdais
moururent comme de juste.
Et le général triompha.
Dans le cas contraire on aurait
dit que les troupes catalanes
s'étaient inclinées... Ben voyons...
%■
• Le comte de Mirabeau compte
encore quelques tidèles à Perpignan.
Témoin ce supporter de l'USAP
qui s'écria récemment :
« Si Desclaux loue dimanche
contre Lourdes nous envahirons le
terrain et il faudra nous expulser
par la force des baïonnettes... »
Ce qui est vieux jeu, on en
conviendra
Mais notre révolutionnaire n'ou-
bliaiit qu'une chose : c'est que la
célèbre apostrophe exprimait la soif
de liberté de tout un peuple...
Et que la liberté des uns finit
là où commence celle des outres...
Marrrl H.4NSKNNF,.
(Suite p, 4, rubr. Tous les Sports)
Coktail australo-néo-zélandais
avec VEcossais Valentine et VIrlandais Daly,.
La formation dite de « l’Empire britannique », qui participe cette
saison au tournoi international du rugby XIII, est désignée dans ie
calendrier de la « Rugby League » sous une appellation beaucoup plus
pittoresque : celle d’équipe... des « autres nationalités » ! Les gentlemen
qui la composent ont fait hier une courte halte à Paris avant de
reprendre, ce matin, la route de Marseille où ils affronteront, dimanche!
le XIII de France. r—^—- . , ,,
T1 ,,, , , .. Nous lui fîmes alors remarquer
« il nous a semble que la création, que Cornes, s’il jouait arriére en la
d’une équipe de ce genre donne- circonstance, occupe habituellement
rait un attrait nouveau à la com- 1 le poste de trois-quarts centre,
pétition internationale des XIII, « Nous serons en ce cas rivaux
nous déclarait l'aimable Williams directs à IVIftrssillc... ce dont 1c me
Poii ,J u 1 aimaDie winiams relou i s ; » rénllqua Devery dans un
rallowfield, secrétaire general de i aree sourire
la Rugby League, qui les accompa- Le demi de mêlée D. Jackson, un
gne. Tous les excellents joueurs qui Jeune Australien au regard vif mais
opèrent au sein de notre Ligue, ^ l a taille au-dessous de la moyenne,
mais oui ne sont nas Anglais ou s ’ est dé -! à discrètement renseigné sur
roiuu. o + . pas Anglais ou , caractéristiques de René Duffort
Gallois, restaient inemployés sur qui ]ui fera fa J, e
le plan international. « Mountlord. qui a Joué avec
C’était regrettable. Nous les avons Wigan contre Lyon, me l’a décrit en
réunis sous cette raison sociale détail, nous dit-il. Duffort est... un
d'équipe des « autres nationalités »... * big ma1 } » a Y e £, d , e (. ort f s
et les voici en tête du tournoi après cmsses... 11 doit être difficile de le
avoir battu Angleterre (13-7) et Plaquer, mais l'ai l’habitude et cela
Galles (6-5) 1 Australiens et Néo- ne m'impressionnera pas ! »
Zélandais, ils forment d’ailleurs Cependant, cette inaltérable con-
complétés par l’Irlandais, Dalv et fiance de tous, les loueurs des « au-
l'Ecossais Valentine. un ensemble f r . es nationalités » parait encore bien
beaucoup plus lié aue nos forma- Pal® e n regard de celle qu affiche
tions nationales, car ils viennent M. Hornby dirigeant de la Rugby
principalement des éauipes de clubs League et du club de Warrlneton :
d'Huddersfield et de Leeds S’ils * J ai assiste a toutes les rencon-
furent battus le 26 mai dernier à f res internationales disputées cette
Bordeaux par le XIII de France, le eaison ; les loueurs des « autres na-
ieu, vous devez vous le rappeler, fut tionalités » sont les mei.leurs. lndis-
ce jour-là d’une facture emballante.» cutablement. Us auront la balle en
Roger BASTIDE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XIII)
l/n pilier... catcheur !
Le pilier australien Mac Master,
ancien « Wallaby » à XV. qui a...
doublement la massive carrure
qu’exige l’emploi puisqu’il ajoute à
ses fonctions d’avant de première
ligne celles de... catcheur profession
nel (à vous Raoul Faoli...) disputa
cette rencontre.
c Je ne saurais dire auel est le
joueur français qüi m’a produit la
plus forte impression, nous confia-
t-il, car tous firent preuve d’adresse
de vitesse... et connurent une
réussite étonnante dans leurs entre
prises ! »
En revanche, le capitaine du team
l'Australien P.-C. Devery. n'hésita
pas à nous communiquer un nom :
celui de Gaston Cornes
* Un arriére de classe », affir-
jna-t-L, - . . .
Miss France verra
un combat de catch
Ayant lu dans * L'Equip,, » d’hier
matin que Miss France souhaitait
d'assister à un oombat de catch,
M Raoul Paoli organisateur du
Palais des Sports, nous a prié
d’inviter celle-ci en son nom pour
le c-ombat Deglane-SexUyn du tS
janvier
La dite invitation a été aussitôt
transmise... — G. M.
PRESIDENT OU NON DU
GROUPEMENT DES « PROS »:
G. Cuvelier
ne commandera
pas réqaipe
rançaise du
Tour de France !
c C'est- une charge trop
écrasante », assure-t-i!
Le buste légèrement penché en.
avant, comme un lutteur prêt à
l’attaque, Georges Cuvelier venait
de nous exposer son point de vüe
(personnel) sur le différend FFC-
Groupement des pros.
c J’ai repris, nous dit-il, tous les
travaux du Groupement. J’estime
que nous ne sommes pas sortis de
nos attributions.
c C’est pourquoi, ajoutait Georges
Cuvelier, rêveur, il me semble que
si le Groupement était appelé à dis
paraître je renoncerais à toute acti
vité de dirigeant dans le sport cy
cliste.
— Question de dignité ?
— Pas forcément, reprit le président
du Groupement des pros. Depuis qua
tre ans j'ai tout sacrifié pour m'occu
per dp Groupement et des pros. Je m«
dois «n peu à ma famille, à ma fem
me qui. à vrai dire, ne me voit plus
que rapidement aux heures des repas.
Et encore !
Ajoutes à cela nn peu d'amertu
me...
A on !
— Admettons que vous soyez amené
à prendre cette décision et que vous
bandonniez tout rôle à la FFC...
Albert de WETI ER.
(Lira la suit* page 3, rubr, Cyoliimel
2*
1952
mtinent n
En 2 e page
Des articles de
MAURICE HENRY
CHARLES FAROUX
ET MAURICE MAUREL
IDI
1950
1173
JANVIER
N
13
VENDREDI
5 e ANNEE
10, Fg MONTMARTRE, PARIS (9*)
TAITBOUT 70-80 ET LA SUITE
PETITES ANNONCES : TAITBOUT 73-40, 41, 42
SERVICE VENTE : PROVENCE 37-18
COMPTE POSTAL : 4.237-93
Afrique
du Nord
10 FR.
Assidu de Montparnasse ...
POUR YAPPRENDRE
notre Langue...
és se rencontrent m
jmme ils marchent, Cp .
as de shooter oonini» 11
une question d’habit^f
jction d’un nouveau
é aux portes mêmec
néral-Ermens. Il com*' i
is. Aucun emplacement
le responsable des trav a
les grandes manifestât;,
te piste de 400 m. de | 0 i'
que se trouveront i e J!
s, soit environ 84 miiij,
r édérations et Associai
iall i le Maroc, la Tuni,
I y participeront vra
Avec timidité, ie XV de France est entré dans l'aventure écossaise
La liaison DUFAU-LAUGA
grand point d’interrogation
tue divise t
t 20.000 spectateurs m
iédestre. Il fait si chan
totball que le soir, à
voit ici une phase d'un
avilie sur Elisabethviû
» DE PING-PONG
UNE 0PTII)
/ de Leac
r à Haguenau:
^rance Internationaux
pétition franeo-britaw
s pongistes d’outre-Ma)
mapn, après une sérj
; actuellement son coi
AVANT LE BAPTEME
D ES NOUVEAUX
YVES
BERGOUGNAN
conseille...
un départ
à toute allure !
(D’un de nos envoyés
spéciaux C. DUTHEN)
EDIMBOURG. — Il est bientôt
minuit. Tout est colme dons North
British Hôtel. Depuis longtemps déjà
les joueurs de l'éau'pe de France ont
regagné leurs chambres.
Mollement allongés dons les fau
teuils confortables d'un des innom
brables salons, Jauréguy, Gobos et
Lerou fument une dernière cigarette
en bavardant.
A l'écart, les yeux mi-clos, Yves
Bergougnan médite.
Le 23 janvier 1948, celui qui est
aujourd'hui l'invité d'honneur de
l'équipe de Fronce, avait été à Mur-
rayfield le héros de ce fameux match
que la France, finalement battue
(8-9), aurait dû remporter cent fois
sur l'Ecosse.
Un an après, le 15 janvier 1949 à
Colombes, contre le même adversaire,
pour la première fois de sa carrière
international, Yves Bergougnan était
blessé à l'épaule sur un plaquage du
capitaine écossais Keller.
De Murravfield à Colombes, Ber
gougnan revient à Murrayfield :
« Je songeais, me déclara-t-il sa
rêverie terminée, à ce nouveau match
de samedi Je me demandais — c'est
la question' que tout le monde se
pose — comment vont se comporter
les joueurs de l'équipe de France qui
recevront le baptême du Champion
nat mfe
Oit décidera du rôle dévolu à Ferrien, Aristouy, Biénès et Bonnus
{D’un de nos envoyés spéciaux Pierre ABOUT)
4 Wïi' . * i -i»!** w a * 1a . n’est pas entièrement faite «
A Londres de,ta un rayon de soleil s était essayé a rendre moins sociétaires à part entierè et
tristes les tons gris de la grande ville. Puis ce fut, défilant aux sionnaires. On pouvait le <
evers dont les balleé
t imparables.
;es adversaires franç
nnique a fait une Cj!
jcatombe, il n’en deii
s que deux de nos q
peuvent prétendre
quelques chances ne
meilleurs étrangers
nmé Haguenauer et A
s encore, devant Leac!
étalé ses qualités m®
logiques qui fait de
)eau du tennis de
Haguenauer ne s’avou
u : 6on jeu n'est riche
> droit (excellent)
rend dangereux auto
tables du monde,
tti. au contraire, qui ré
•aordinaire démonsth
milieu du 5‘ set,
i quart de finale, ne
l'esprit de lutte. S’il
i jour, il deviendra,
ais avec une défend
le, de loin notre m
■ et Roothooft, enfin
promesse. Ils doivent
/ remplacér un jour
ders. ' Quant aux
Nhuy et Van Hoa. en
ont. les prestations efi
iblement. Ils ne seron*
alité, pour la France,
contre de février..
no* international dans l'étrange orq-
Murrovfieid
Je vous-confie bien volontiers la
conclusion de mes' réflexions Le
tenue de l'équipe de Fronce dépend
du premier quart d'heure de jeu.
Infimdés au moment d'entrer sur le
terrain, les nouveaux internationaux
(Lire la suite p. 5, rubr. Rugby XV)
DESCENTE A SERRE-CHEVALIER
LE JEUNE FRANÇOIS BAUD
«secoue le cocotier !»
Il bat nettement PENZ et PAZZI
(De notre envoyé spécial Alex VIROT)
SERRE-CHEVALIER. — La première épreuve de sélection comptant
pour la descente s’est disputée hier matin sur la piste bleue de Serre-
Chevalier, avec un raccord terminal sur la piste rouge, soit environ 650
mètres de dénivellation.
Le départ était donné k la limita de la forêt et l’arrivée se situait,
du fait de l’enneigement insuffisant, environ k mi-chemin de Serrc-
Ratier, au iieudit « les Souliers ». Neige excellente Jusqu’à Ratier, glacée
de Ratier à l'arrivée.
De nombreuses bosses ont Joué naturellement leur rôle en mettant
tout d'abord à l'épreuve la résistance des jambes, jusqu'au moment
à 50 mètres environ de l’arrivée, les —
deux dernières bosses, dessinant une: reu ? s an compétition, sept tombé
double marche d'escalier très accen-1 C H* C L Rasèrent i a ligne
fiiép cp rip ttvovonnAt* d© * ^ STir lâ *â.ncé© d© chut.©
provoquer aei Mattls ^ ne parvenant pas a 6e
nombreuses coûtes. relever, et D e Huertas, que sa dou-
\tattix casse l ble cabriole stoppa net, perdit un
temps précieux : 8” exactement.
Ce fut vraiment une très curieuse Liardon perdit 3”, Mattis la possi-
fin de course, où. sur les dix cou- bilité de se faire classer. Les autres
passèrent l'arrivée sur le dos avec
Michel LF.JARf
une infime perte de temps. Seul De
Huertas, qui a fait aujourd’hui sa
meilleure course de descente, peut
estimer que c’est dans cette chute
qu’il perdit, sinon la première place,
du moins la seconde, car, à cet ins-
(Lirq la suit* page 4, rubrique Ski)
L’ART ET LE SPORT
SONT VOISINS
Alexandre
KALIOUJNY
qui fut un espoir
du saut en hauteur
est aujourd’hui
danseur étoile
à l'OPÉRA !
« Le rouleau californien
est semblable au
ontretemps cabriole... »
. NOUS PRECISE-T-IL
Pendant l'hiver 1941, un jeune
arçon pii e t i blond travaillait dans
ne boite de nuit variswnne. Avec
Svereff et quelques autres, il inter
prétait des danses classiques. Tous
lis matins, il se couchait à trois
heures, le dimanche il ne s'accordait
. n quelques instants de sommeil.
AGUENÂUEK petit jour, il prenait son sac. Il
irrDnru Cl i Z? sur Bagatelle. Là il participait
'vV.KUCntv*' a an cross-country populaire. Parce
à sa volonté, ! P T e - ?“’- 1 w
s au cours des es * U £^ d ' hui - Alexandre Kaliouiny vé q U ^ de*F™ nce^e ^wtbaïl^lfa
ts de France interna^ *,** n j * Ur étoile de l’Opéra, après vu boxer Robert 6 Charron** 0 Tiberio
Contrairement à ce ^ , aux ballets de Cannes, de Mitri. Jean stock. Manuel on z
lt’ indiquer notre ^«tprcWarto et des Champs-Elysées. Luc Van Dam. il assista aux Chain-
Michel n’est pas crisP e ( U a prat'qué l'athlétisme. Le ten- rlf^rdlr ? e ^ cr * me - 11
• ««
SAUTS D’ATHLETE...
ET DE DANSEUR
Les deux photos cl-dessus
nous montrent Alexandre
Kalioujny, danseur étoile de
l’Opéra. En haut, saut de
l’athlète. En survêtement et
sans pointe, 11 passe la barre
avec aisance. En dessous, saut
du danseur où il nous permet
d'admirer sa magnifique mus
culature.
ü pouvait
Ire-attaqué en
cœur » dans
Maintenant
abandonné le du cygne
.. minutes avant de
paraître sur scene dans « La. Mort
] n « cœur » dans ^éoort actif, car il doUse consacrer
Iroit. Seule q la f et ^ tout entier à son a ~t, U n en a pas
lans le dernier s«t> P°^ r autant complètement rompu
*r*m de sa volonté ■ x * te
Claude MERCADIÊ.
La COUPE de la
source PERR1ER
choisira
parmi 40 jeunes
les successeurs
DES VEDETTES
(Lire en rubrique Ski
Tarticle de notre envoyé spécial
Jean FRISON-ROCHE)
on a
paisibles.
Pourquoi ?
EDIMBOURG. — Si le brouillard emmitouflait cette nuit Les pensionnaires te cherchent
le beau stade de Murrayfield, il faut rendre justice à l’Angleterre Parce q Ue i es nouveaux n ont pas
et à l’Ecosse. Pour recevoir l’équipe de France, fraîche comme encore bien assimilé la chance 9*11
un nouveau-né, il avait, ce jeudi, revêtu ses plus beaux atours. le , l!r est offferte ; parce que la fusion
- - - ’ n est pas entièrement faite entre
les peu
craindre
fenêtres de la « Flèche écossaise », une série de tableaux (L ir« la suite page s, rubr. Rugby XV)
ravissants. Sous un ciel bleu pâle, les pelouses brillaient du
même vert que les petits pois qui, dans ce pays, échouent im
manquablement dans votre as- [w^eoaMtoe 1950 ». Une aventure,
siette deux lois par jour. qui promet d’être dépouillée de la
Les terres fraîchement labourées j fantaisie de certains déplacements
semblaient honteuses de leur belle I précédents, presque guindée,
couleur brune et invitaient tendre- Loys Van Lée. qui a flâné tout 1*
ment le blé à se hâter de lever. Les jour de wagon en wa-gon, à la re
canaux luisaient comme de l’argent, cherche d’échos savoureux, vous dira
et les petits étangs exhibaient frère- que l’on a surtout évoqué le fan-
ment la blancheur gracieuse de tôme de Robert Soro pour regretter
quelques cygnes posés comme sur son entrain, ses réparties irrésie-
une carte postale. tibles.
On aurait voulu oublier l’hiver et Georges Duthen vous communi-
rouier dans l’herbe tendre et. ne pen- quera les confidences qu’il extirpa
ser qu’a-u plaisir de vivre. Mais le à Bergougnan, peu pressé d’aller se
train se pressait vers Edimbourg où coucher.
commença, dans la soirée, * l’aven- Tout cela est vraiment sérieux et
Matthews à nouveau
dans le XV de Galles
Les sélectionneurs gallois vien
nent de former l’équipe qui ren
contrera le 21 janvier à Twicken-
ham l’Angleterre. On note 4 nou
veaux capes : Jones, 18 ans et
demi, Rex Lewis, J. Robins, D.
Davies.
Mais on remarque également la
rentrée de Jack Matthews et. la
présence de ses camarades de Car
diff Bleddyn Williams et W. Olea-
ver.
ARR. : L. Hones tDevonp. Serv.) ;
3/4 : Ken Jones (Newport), Jack
Matthews, Bleddyn Williams (Car
diff). Malcolm Thomas (I)evonp.
Serv.) . DEMIS ; (o) W. Cleaver
(Cardiff), «in) R. Willis (Cardiff);
AV. R. T. Evans (Newport), G.
William (Edimbourg Wanderers),
R. Cale (Pontypool). D. Hayward
(Newbridge), Rees Stephens
(Neath), Cliff Davies (Cardiff). D,
Davies (Somerset Pol.), J, Robins
( Rirkenhead).
a besoin de
pour retenir
Âaron WILSON
400.000 francs
un appartement !
Il pense qu’Eugène ROBERT, Bon
COCKELL et OLEK (ou WEIDIN)
les lui fourniront !
L’Alliance française tient ses assises à Montparnasse. L’im
meuble qui abrite cette institution est vaste, clair, moderne et
serre ses coudes entre un marchand de tableaux et un antiquaire.
Des personnes des deux sexes, de tous âges, de toutes races
et de toutes conditions fréquentent l’endroit pour y apprendre
toutes les langues. On y voit des Anglo-Saxons, des Latins, des
Slaves, des Jaunes, des Noirs et même des Américains.
La preuve, c'est que chaque jour Aaron Wilson lâche un
Shakespeare parfumé au che-
wing-gum pour flirter avec la
langue qu’illustra Voltaire.
Wilson , fréquente la classe
prend point le français. Il n’a pas.
le temps...
« Je ils L’EQUIPE, nous affirma-
t-il, et J’en sais presque aussi long
n* 6. Baby Day, son compatriote tue wuson et Baby Dav. Mais wti-
et ami, est à la classe 2. son 11 R - comment dites-vous ?...
C’est Mlle de Vaucorbeil qui en- une bonne mémoire. Well, c'est cela,
seigne notre langue à Wilson. Elle une bonne mémoire. Il avait (s.lc»
est encore écoutée par des humains a ussi des mains formidables pour
nés sous bien dés latitudes. toutes choses. Il répare des postes
« M. Wilson est un élève très doué, ra dlo * a ns avoir Jamais appris ;
nous apprit-elle. Mais je n’ai pu lui de ssine de ® robes pour des coutu-
faire perdre l’habitude d’écrire de r i® r9 sera décorateur plus tard,
la main gauche. Je vais vous parai- bien P^ us tard, car il n'a encore que
tre ignorante; mais, dites-moi est- 24 ans —
il un grand champion de boxe ?
On dit de lui qu’il deviendra
JAMAIS DE ZERO...
Chaque jour, avec assiduité,
Aaron Wilson quitte la rue
Rennequin où il habite pour aller apprendre lès subtilités d.e notre
langue boulevard Raspail, à l’Alliance française. Le poids lourd noir
est un élève très doué. Son professeur, Mlle de Vaucorbeil. serait
pleinement satisfaite si Wilson ne se servait point, pour écrire, de sa
main gauche. Cette anomalie mise à part Wilson ne récolte jamais
de zéro de conduite.
peut-être champion du monde..,
Sagement assis entre une Suédoi
se blonde et un enfant de Chan-
ghaï plus teinté, Wilson suçotait son
crayon devant un cahier couvert de
notes :
t Dites-mol, monsieur Wilson,
comment préférez-vous le thé ?
■— Très fort, mademoiselle, très
fort avec une rondelle de citron.
— Alors, venez l’écrire... »
Docilement, la main gauche de
Wilson traça sur le tableau noir la
phrase qui dévoilait ses préféren
ces. Ce fut presque correct. Wilson,
cependant, orthographia : < atx
trons ». Mlle de Vaucorbeil lui en
fit la remarque et se déclara satis
faite.
La main heurcusm
15 heures... Pendant l’heure de 1a
récréation, James D. Englisch vint
nous rejoindre. Le manager n’ap-
Robert COLOMBÜN1.
(Lire la «iiite page 3, rubrique Boxe)
HIER, SALLE WACRAM
Pierre Langlois
POURSUIT
Bernard Hyvon
...et le bat aux points
(Lire page 3, en rubrique Boxe ,
Z ’article de Robert COLOMBINI)
LA CRISE EST OUVERTE A MARSEILLE
M. DANCAUSSE
confirme à
le
DU S POBT
sa démission irrévocable
■■■
LA CLE...
DES ATTAQUANTS !
Le Xîll britannique dit de»
c autres nationalités », qui
rencontrera celui de France,
dimanche à Marseille, affiche
une belle confiance, t Nous
gagnerons — affirment les
joueurs — car nous détenons
la clé qui nous ouvrira les
portes de la défense fran
çaise ! » Est-ce celle que le
demi de mêlée Jackson donne
(symboliquement) à son demi
d’ouverture Mountford. De
gauche à droite : Mac Master,
Jackson, M. H or nby (dirigeant)
et Mountford.
L’EQUIPE BRITANNIQUE DES « AUTRES NATIONALITES » ?
UN catcheur (professionnel) AUSTRALIEN :
Mac Master jouera pilier
à Marseille !
L.-W. Cooper remplacé
par B. Bartlett
Un seul changement dan* ta for
mation annoncée : l’ailier australien
d’Hutfderstiettf, L. W. Cooper, blessé,
sera remplacé par l’Australien de
Leede : B Bartlett.
c La formule française du professionalisme
est depuis longtemps condamnée . »
Le l* janvier, au stade du Pont*Juvénal, nous avions rencontré
M. Oancausse qui venait assister au match Montpellier-Reims (1-2). Il
nous avait dit :
« Demain je ne serai pas à Marseille pour OM-Stade. Je me tiens
éloigné le plus possible de mon ancien club. J'expédie les affaires cou
rantes etmme un ministre démissionnaire. C’est tout. »
Nous n’avions alors guère cru aux paroles du président de l’OM.
Il nous avait déjà parlé tant de
fois de démission.
L* lendemain, il n'asiisteit pas à
OM-Stade.
Dimanch* dernier, il n’était pas à
Cannes où l’OM s* fit éliminer par
Monaco.
C'est par la presse qu'il apprit quo
le comité directeur de l'OM avait
convoqué Jourdan «t lui avait de
mande des explications sur la défaits
du grand elub phocéen devant Mo
naco qui n’avait jusque là jamais
fait brillante figure en Coupe.
Jean CORNU.
(Lire la suit* page 8, rubr. Football)
A Alger et à Chartres
le cross démarre enfin
GASTON REIFF
malgré
indiscutable demain
A. Paris et El Mabrouk
Raphaël Pujazon peut prouver dimanche
qu'il reste candidat au record de Ragueneau
Le cross 3’Alger précédera de 24 heures la grande épreuve inter
nationale du VS Chartrain, dotée de ia prime Gibbs.
Les deux compétitions ont ceci de commun qu elles réuniront cha
cune trois des meilleurs crossmen de l'Union St-Gilloise, indiscutable
champion de Belgique.
A Alger, demain, le champion olympique Gaston Reiff sera accom
pagné par les marathoniens Gailly et Leblond ; à Chartres, dimanche,
trois internationaux, Theys, Wau-
ters et Schoonjans tenteront d'en
imposer à l’AS Montferrandaise, au
RACC et au Lyon OU.
Pour se rendre
de
Paris
a
Char.
très
trains à 7
h.
15, 8
h.
58 et
10 h.
40, arrivant
respect, a
8
h. 20.
10 h.
53 et 12 h.
34.
Notre correspondant général à Al
ger, Tony Carbona, a présenté hier . . „
l’épreuve de la « Dépêche Quoti- aest trahsformé physiquement, il est
dienne d’Algérie » gagnée sur l'hip- devenu plus athlétique, plus apte à
podrome du Caroubier (comme cette ^ a P ls te et moins sans doute au cross-
fois) par Zatopek-le-fameux en 1947 ÇDuntry Dans son ambiance fami
et par El Mabrouk-le-prodige en 1948. J 161-6 ; » Peut certes se surpasser mai?
U est logique de prévoir une victoire
En fait, ce dernier, bien qu’il dol- de Reiff devant Paris,
ve porter le maillot du Stade Fran
çais, sera pour le public local le Une douzaine de vedette»
véritable représentant du cross nord-
africain malgré la présence de Ka- A Chartres, la compétition indivl-
douri... et en l'absence des Maro- duelle s’annonce beaucoup plus ou-
cains ‘ verte car c’est beaucoup plus de
j. - c, trois crossmen de valeur qui seront
Cependant, El Mabrouk n aura pas en lice peuvent briguer les places
la P ar tie f us 5i f J * n d’honneur en effet : Theys, Wauters,
ou n n eut a d îL5 d uîr" Schoonjans (U St-Gilloise), Cérou
niïr e %u? r \e de fo f ^ e une Uf che e ^le V « G ^Si°’«Mc!;
^ hahmfd^de Reiff 6 en ^ffet^ie Varnoux ( Lyon OU ). AUix 1 Mézidon )
1? présenter* hm/de''condtuon’ e! (KCF >-
Paris est sans doute a l'heure aç- Gaston MEYER,
tuelle le crossman métropolitain le
plus en forme. Enfin, El Mabrouk i Lire la suite p, 3, rubr, Athlétismel
• Tenez-vous b'en Savez-vous ce
qu'a dit le général Sacase aux
Catalans avant le match contre
Lourdes ?
« Messieurs, il faut vaincre ou
périr... »
Ce qui est, sauf erreur, un cri
républicain (ben mon général).
A la suite de quoi les Lourdais
moururent comme de juste.
Et le général triompha.
Dans le cas contraire on aurait
dit que les troupes catalanes
s'étaient inclinées... Ben voyons...
%■
• Le comte de Mirabeau compte
encore quelques tidèles à Perpignan.
Témoin ce supporter de l'USAP
qui s'écria récemment :
« Si Desclaux loue dimanche
contre Lourdes nous envahirons le
terrain et il faudra nous expulser
par la force des baïonnettes... »
Ce qui est vieux jeu, on en
conviendra
Mais notre révolutionnaire n'ou-
bliaiit qu'une chose : c'est que la
célèbre apostrophe exprimait la soif
de liberté de tout un peuple...
Et que la liberté des uns finit
là où commence celle des outres...
Marrrl H.4NSKNNF,.
(Suite p, 4, rubr. Tous les Sports)
Coktail australo-néo-zélandais
avec VEcossais Valentine et VIrlandais Daly,.
La formation dite de « l’Empire britannique », qui participe cette
saison au tournoi international du rugby XIII, est désignée dans ie
calendrier de la « Rugby League » sous une appellation beaucoup plus
pittoresque : celle d’équipe... des « autres nationalités » ! Les gentlemen
qui la composent ont fait hier une courte halte à Paris avant de
reprendre, ce matin, la route de Marseille où ils affronteront, dimanche!
le XIII de France. r—^—- . , ,,
T1 ,,, , , .. Nous lui fîmes alors remarquer
« il nous a semble que la création, que Cornes, s’il jouait arriére en la
d’une équipe de ce genre donne- circonstance, occupe habituellement
rait un attrait nouveau à la com- 1 le poste de trois-quarts centre,
pétition internationale des XIII, « Nous serons en ce cas rivaux
nous déclarait l'aimable Williams directs à IVIftrssillc... ce dont 1c me
Poii ,J u 1 aimaDie winiams relou i s ; » rénllqua Devery dans un
rallowfield, secrétaire general de i aree sourire
la Rugby League, qui les accompa- Le demi de mêlée D. Jackson, un
gne. Tous les excellents joueurs qui Jeune Australien au regard vif mais
opèrent au sein de notre Ligue, ^ l a taille au-dessous de la moyenne,
mais oui ne sont nas Anglais ou s ’ est dé -! à discrètement renseigné sur
roiuu. o + . pas Anglais ou , caractéristiques de René Duffort
Gallois, restaient inemployés sur qui ]ui fera fa J, e
le plan international. « Mountlord. qui a Joué avec
C’était regrettable. Nous les avons Wigan contre Lyon, me l’a décrit en
réunis sous cette raison sociale détail, nous dit-il. Duffort est... un
d'équipe des « autres nationalités »... * big ma1 } » a Y e £, d , e (. ort f s
et les voici en tête du tournoi après cmsses... 11 doit être difficile de le
avoir battu Angleterre (13-7) et Plaquer, mais l'ai l’habitude et cela
Galles (6-5) 1 Australiens et Néo- ne m'impressionnera pas ! »
Zélandais, ils forment d’ailleurs Cependant, cette inaltérable con-
complétés par l’Irlandais, Dalv et fiance de tous, les loueurs des « au-
l'Ecossais Valentine. un ensemble f r . es nationalités » parait encore bien
beaucoup plus lié aue nos forma- Pal® e n regard de celle qu affiche
tions nationales, car ils viennent M. Hornby dirigeant de la Rugby
principalement des éauipes de clubs League et du club de Warrlneton :
d'Huddersfield et de Leeds S’ils * J ai assiste a toutes les rencon-
furent battus le 26 mai dernier à f res internationales disputées cette
Bordeaux par le XIII de France, le eaison ; les loueurs des « autres na-
ieu, vous devez vous le rappeler, fut tionalités » sont les mei.leurs. lndis-
ce jour-là d’une facture emballante.» cutablement. Us auront la balle en
Roger BASTIDE.
(Lire la suite p. 4, rubr. Rugby XIII)
l/n pilier... catcheur !
Le pilier australien Mac Master,
ancien « Wallaby » à XV. qui a...
doublement la massive carrure
qu’exige l’emploi puisqu’il ajoute à
ses fonctions d’avant de première
ligne celles de... catcheur profession
nel (à vous Raoul Faoli...) disputa
cette rencontre.
c Je ne saurais dire auel est le
joueur français qüi m’a produit la
plus forte impression, nous confia-
t-il, car tous firent preuve d’adresse
de vitesse... et connurent une
réussite étonnante dans leurs entre
prises ! »
En revanche, le capitaine du team
l'Australien P.-C. Devery. n'hésita
pas à nous communiquer un nom :
celui de Gaston Cornes
* Un arriére de classe », affir-
jna-t-L, - . . .
Miss France verra
un combat de catch
Ayant lu dans * L'Equip,, » d’hier
matin que Miss France souhaitait
d'assister à un oombat de catch,
M Raoul Paoli organisateur du
Palais des Sports, nous a prié
d’inviter celle-ci en son nom pour
le c-ombat Deglane-SexUyn du tS
janvier
La dite invitation a été aussitôt
transmise... — G. M.
PRESIDENT OU NON DU
GROUPEMENT DES « PROS »:
G. Cuvelier
ne commandera
pas réqaipe
rançaise du
Tour de France !
c C'est- une charge trop
écrasante », assure-t-i!
Le buste légèrement penché en.
avant, comme un lutteur prêt à
l’attaque, Georges Cuvelier venait
de nous exposer son point de vüe
(personnel) sur le différend FFC-
Groupement des pros.
c J’ai repris, nous dit-il, tous les
travaux du Groupement. J’estime
que nous ne sommes pas sortis de
nos attributions.
c C’est pourquoi, ajoutait Georges
Cuvelier, rêveur, il me semble que
si le Groupement était appelé à dis
paraître je renoncerais à toute acti
vité de dirigeant dans le sport cy
cliste.
— Question de dignité ?
— Pas forcément, reprit le président
du Groupement des pros. Depuis qua
tre ans j'ai tout sacrifié pour m'occu
per dp Groupement et des pros. Je m«
dois «n peu à ma famille, à ma fem
me qui. à vrai dire, ne me voit plus
que rapidement aux heures des repas.
Et encore !
Ajoutes à cela nn peu d'amertu
me...
A on !
— Admettons que vous soyez amené
à prendre cette décision et que vous
bandonniez tout rôle à la FFC...
Albert de WETI ER.
(Lira la suit* page 3, rubr, Cyoliimel
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.64%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.64%.
- Collections numériques similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t5100579j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t5100579j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t5100579j/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t5100579j/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t5100579j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t5100579j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t5100579j/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest