Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-01-12
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1950 12 janvier 1950
Description : 1950/01/12 (A5,N1172). 1950/01/12 (A5,N1172).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51005785
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
NSULTEZ en 2 page
I.J: 'MBtfiAUç DBS
JEUDI 12
JANVIER 1950
10, Fg Montmortre
PARIS (9 »
TAItbout 70-80
et la suite
Petites Annonces î
T AI ; 73-40. 41. 42
Vente : PRO : 37-18
Cte Postal : 4 237-93
9ir.
5 e ANNEE
N* 1172
Afr du Nord 10 ft
5 JOUEURS DU XV DE FRANCE ROULENT VERS EDIMBOURG...
OUBLIES LES
LIRE EN SIXIÈME PAGE
LÉOPOLDVILLE (Congo Belge)
prépare la Coupe d’Afrique
de FOOTBALL
Un reportage de notre envoyé spécial François CHARBONNIER
MALENTENDUS TOULOUSAINS
5Sseilï9er/iière formule envisagée :
Terrien, pilier ; aristouy, 2• ligne
EoÉe, Gammarata, IrbanskL. itr™
ONT FÊTÉ JOYEUSEMENT
■ï“3IENES, 3' ligne
A< y?*, D gne$ arrières vraisemblablement
uiement ! hangees... mais les sélectionneurs
Æ «datent muets et décideront vendredi
up trop et... qye je >
Monsieur, « est i. .«S joueurs du XV de France, les remplaçants, les sélection-
» et les membres de la FER qui sont du voyage (l’Edini-
oratoires rie ce gerie snnt rassemblés hier soir dans un grand hôtel du centre
qeuf a, du le SMU€ <0n en a P ifale avant dc ,e i oindre ,a £ are du Nord - Le Président
'an, président de’ la red Eluère avait tenu à apporter ses encouragements et
icv et le docteur HeiRleurs voeux pour le premier match que disputera l'équipe
eîrienlvîfn nee pour le compte du Tournoi des Cinq Nations 1950.
e puis deux saisons, les changements opérés dans le XV de
âpit des apparences, étaient insignifiants et les titulaires avaient pris cer-
deux rugbys J®* 1 «‘petites habitudes de « sénateurs ». Cette fois, en faisant
marseniafs c __^ .appel à 9 nouveaux - rempla-
ont pour défenseur
Jl'iUE EN «HONNEUR»
re par le Comité rii r —
lion « nègre-blanc >, a
seille (O.M.)
e un défi... à
il nationale
iquelte les deux sectic
gées à ne, pas se preni
C'est ainsi que deux •
, convertis aux-joies
y, durent aller exert
dans un autre club,
d'où ils revinrent bu
Us; pour reprendre lij
MUC-XV !
nche, le centre Mary
à Limoges, jouàît à
nous, à la section XII
Colombani.
toutefois, espèrent
tish s
re Division de Promotl
ns la plupart de nos ii
place, contre d'aul
liais... alors que nos
XV, qui figurent égi
êoement tt dépi»e?’Jo/i en grande forme
î à Berre, Toulon, L'h ?
et com C rar1ëi "* ^"“'otre envoyé spécial
int que, certain Jour, quÎS LAPEYRE)
prêter quatre de le '
XV incomplets au ElLLE. — La finale du
tir disputer cette rem . d France r „ n
■ne ! Mais au SMUC, t )nnat de /rance, lan passe,
'esprit de club J’empi r a ÇE?i on fJ e AS Vll ‘
de secte... c’est pour^e » 1UA Marseille.
;bys pourront vivre loiont devenus les acteurs de
e, côte à côte, en boincontre ?
— R. B. gones », fiers de leur titre,
argement honneur cette sai-
isqu'ils' n'ont, toujours pas,
en progrès. SOflf couleurs de l’AS Villeur-
, * & , ■% ’onnu la défaite.
iser ses juniors Marseillais ?
erniers qui. longtemns. ont
rresp. partie. C0U8TEti re qu’il* allaient dévenir
. — Au lendemain du C’Ut ; P?ur des raisons
•deaux, le président' , intérieurs auit
pas sa satisfaction Marseille pour adopter les
■ actuelle du demi.de ni, «e l’OM, le, grand club pho-
iu centre Caverivière s ette mutation qui fit i du
rticulièrement heureuse i son temps, entraîna les fi-
l'équipe avec Cantoni, C 1949 vers un oubli presque
me demi d'ouverture Sfc/OM n’est-il nas simplement
éels progrès. Nous possec; au titre d'Honneur, alors
es lignes arrières. « crème » du basket national
aite adaptation dç ce fcelui de la division fédérale ?
ioste difficile nous a Savons rendu visite à ces
à chercher chez nos Jut's ». Ils travaillent avec une
nents susceptibles de ^trouvera un jour sa récam
pe première.
au cours d’un match 4i s leur entraîneur, est for-
i Sainte-Foy-la-Grande, t ,
i® f „t n ip niS^ ivant leur Plan commen-
errain et un talonneur a u - n f. 1 ?- mes Joueurs s'en-
£5t ballon a mufcc.^/^ ^rejnent,, s'efforçant
m prochain, le ,TO ™ Jf ne excellente
-tionné ne jouera pas cof* Physique. Trois fois par
u y a entraînement collec-
fois dans mon gymnase.
çants compris — les sélection
neurs ont jeté un certain trou
ble dans l’esprit de chacun.
Toutefois l’amalgame des an
ciens et des jeunes s’est fait
très rapidement et, au cours du
dîner pris en commun, le meil
leur entrain régnait.
« Personnes déplacées »
Pourtant, en .interrogeant Indivi
duellement chaaue joueur, nous
avons eu l'impression que l’ignorance
de la composition finale du XV de
France créait une certaine inquié
tude.
« Je ne sais si je jouerai ; je ne.
I
« L’Equipe » en Ecosse
Avec le XV de France qui va
affronter, samedi à Edimbourg, son
premier adversaire de la saison inter-
nat.onale, deux rédacteurs de L'Equipe
ont quitté Paris hier :
Pierre About et Georges Duthen
relateront dès demain les péripéties
du voyage, récolteront les derniers
tuyaux, présenteront le match dans
notre numéro de samedi et apporte
ront dimanche pour notre numéro de
lundi un reportage complet qui , sera
complété par Loys Van Lée et notre
correspondant général en Grande-Bre
tagne J.-J. Berthier. Enfin, la semaine
prochaine, Marcel de Lcborderie don
nera ses impressions.
Les meilleurs spécialistes, comme
toujours, traiteront Le grand événe
ment du rugby national.
match en retard et
repos pour suivre u»
serai fixé que vendredi soir. » Telle
était la réponse faite par quelques
joueurs qui ne connaissent pas en
core lë sort qui sera réservé’à leur
candidature.
D’autres, tels Siman et Pom-athios,
ont trouvé un terrain d’entente.
« Je voudrais .jouer à droite, car
à gauche je ne peux utiliser mon
crochet », nous a dit Maurice Siman.
Mais quelques secondes après, Mi
chel Pomathios répliquait :
« J’ai joué deux matches trois-
quarts aile gauche dans l’équipe na
tionale, mais je ne m’y sens Das à
Louis FERDINAND.
(Lire la suite pags 4, rubr. Rugby XV)
PILE (MERQUEY)
OU FACE (BORDENAVE) ?
Les sélectionneurs de l'équipe de France de rugby XV qui va
affronter celle d’Ecosse, samedi, à Murrayfie’d; sont, paraît-il,
encore indécis sur la formation définitive de leurs lignes arrières.
Ou bien ils garderont la composition officiellement prévue: Lauga
demi d'ouverture et Merquey trois-quarts centre, ou bien i’s incor
poreront Bordenave à l'ouverture et feront glisser Lauga au centre...
à la place de Merquey. De toute façon, c'est un joueur toulonnais,
Bordenave ou Merquey, qui sera sacrifié... Et leur camarade de
club, Firmin Bonnus, qui, lui, est qualifié certain comme avant
deuxième ligne, semble, ici, les inciter, sur le quai de la gare
du Nord, à tenter leur chance à pile ou face ! De g. à dr. : Merquey,
Bonnus et Bordenave.
la défaite de Béziers
Cependant on discute toujours pour ou
contre CAMMARATA
et Ton sacrifie URBANSKI
on
(De notre correspondant particulier Jean SAUTET)
Dimanche matin à Toulouse, Max Urbini, qui devait assis
ter l’après-midi à Racing-Alès, rencontrait Cammarata.
« Tiens ! vous n êtes pas à Béziers avec vos camarades 7
s’étonnait notre collaborateur.
— Non, je tais jouer avec la réserve. Et j’aime mieux
cela. Si Toulouse continue, il ne sera pas dans les cinq pre
miers à la fin du Championnat », répartit Cammarata, qui
ne voulait en dire plus.
II y avait donc malaise au Toulouse FC avant le match
malheureux de Béziers.
Qu'en est-il aujourd’hui ?
C'est ce que nous dit ici notre correspondant toulousain
Jean Sa ut et.
TOULOUSE. — Beaucoup de bruits ont couru sur des dis
sensions qui régneraient au sein du Toulouse FC, après — et
même avant — son match de Béziers contre Nîmes.
M. Gambardclla, lui-même, dans un quotidien héraultais,
n’hésita pas à écrire que si Marcel Lanfranchi, pourtant le
meilleur avant toulousain, a été délaissé en deuxième mi-temps,
c’est que ses camarades voulaient par là montrer leur réproba
tion quant à la formation de l’équipe. Essayons de faire le point.
C’était la première fois qu’Enée mettait sijr pied la ligne
d’attaque qu’il présentait à Bé- j possible . Ils ont exagéré dans ce sens
ziers. Cette formation ne plut : car Marcel Lanfranchi a montré, en
pas à tout le monde, car elle I fin de match surtout, qu’il pouvait
sacrifiait Cammarata, le meiî- ' Sî^r^^iS 684 ce ^ a donné
leur constructeur du- onze tou- On a monté en épingle une petite
lousain. divergence de vues bien courante et
Une bonne partie de. Joueur.,. {«* ‘ “f f'àefTau s'faSÏS
mettons les deux tiers, estimaient ^nf aeiaite qui a aes c. ms-s a ant
que c’était là une erreur. Que le spoivives.
moral ait été atteint, c’est possible, JJ n joyeux banqnet
bien qu’il ne faille rien exagérer. _
Nous sommes allés au vestiaire du ha preqve c qst QUe .hindi soir, les
TFC à la mi-temps de Toulouse- joueurs du 1FC qui étaient invites
Nîmes, et nous avons pu nous ren- a un banquet par le club des sup-
dre compte que Marcel Lanfrmchi porters étaient tous présents avec
avait été blessé assez sérieusement i eu . r president M. Cance et leui en-
par Campo au moment où il marqua trameur Lnee, et qu ils firent joyeuse
le but toulousain sur une action f ete -. Comme s ils avaient remporte
personnelle. Ce qui décida ses cama.- la victoire la veille...
rades à ne l’utiliser que le moins (Lire la suite p. 5, rubrique Football)
La FFI
ment
au Pelais des Ha Îles. En
■ mercredi matin, alors qu’il
i^are nuit, footing d'un? heure
mant par une légère culture
s. Enfin i. U g ont à leur dis-
le seul sauna de Marseille
chez moi.
fait de leur match facile,
t-lls la même constance
entraînement ?
ux même, en dehors des
'ous collectifs je les vois
venir individuellement, se-
liberté, pour travailler leur
suite page 3, rubrique Basket)
- Ecosse, Oxford -
nbridge - Steele *7
. Ils auront la révélé
qu’ils se trompent
été trompés. Leur ébl
a si fort, la grâce les
> tel ppint qu’ils r e J
ur retour 1a. bonne' P 8 ’
irs d’hier seront -ci^
. du vrai rugby.
ROJET DE SABY. ...
ls coupables sont Tes ®
-ineurs. Certains ' don 1 cours du match Lille-Saint-
des conseils néfâstesne, Larre, dans le feu de l’ac-
ue l'on pare gratuite 1 " bouscule deux Stéphanois qui
peut dire ! — de ce *>u!ent a ses pieds,
es. Ils n'ont pas la i2P ltre ' cauquenberghe, l'in-
de leur mission, de lle et lui donne un avertisse-
cateurs, du sens P 1 , 1 : , ■
ni de l’esprit dans prochaine fois, ajoute-t-il,
ioit être enseigné et •: us , f'che à la_ porte 1 ♦
issité de créer une c ' r . re se tient ° correau.
aineurs, pour édùcat'-'s. un peu plus tard,_ Dececco
le grade d'entraineu^/se u n Lillois de la meme m 0 -
a attribué après ex*' c ? rre ^ précipité vers M.
lub choisirait par 111 , 1 , ' en - e '9 h e :
oueurs les plus CV 1 '™® 5 d avertissement pour De-
trois futurs entrai» ‘ ■
3 auxquels, à l'exclusW Non ! Pourquoi ?
•es, seraient confiées JPorce que y en ai eu un, moi.
ne fois leur grade °ccf^ ous •. C etait pour rire ' J , c "
CEU DE ROBERT CA S t vous fai : e P eur » car vous les
îgletorre, le collège f 5 ' : : c tous tu ® s ! »
lu rugby. La majori te , f „^ auqu , enber 9hç est fin psy-
sont formés : issus. : il connoit bien ses hom-
restent, sur le terra^jç^B
i, respectueux de’- 1 ■%
l’arbitre, des règles, ^ ,- euphorie d# , Q vjctoire rem .
on se
...... ntre Ca-
-r;> dimanche, à Perpianori Le
’, “ atttier veis c s f în Vaqué embrassait son pré-
jeunes gens qui sont m* Socoze; Teul ières, héros
gné : Jean Math 6 ' **p était bîsé par moult od-
® - eurs et odmirotrices
international ^ nd i! put enfin respirer, dans
- tioi 1 ,? (relatif) du vestiaire, le
x-huit ans, la fornri® T ' g /ulieres— qui a des lettres —
est considérée par l* s Vj; a murmurer :
somme terminée ! Non ^ 1 embrasse .mon rival, mais
on ne lui apprend . [c'est pour l'étoufter ! »
-icore, lorsqu'il monte «c » ajouta, plus haut, dans
■e, on le déforme le P iu ' exandrin moins classique :
a semaine dernière, ils me
mlr l’élite. Il s’est f voulaient vider... »
que le scolaire ^ • %
Solpnfpas C V^ Q ^ 1 d ^rnière, les Marseil-
parQ ’ t - 1 '- toujours en veine
,„ a \ r r e d ntt 9inot,on, se lamentaient à la
J 0 '. 6 aue le t'mge au sort oppo-
anefens Scolaires Q ui ' n eu « 1 t ' etre Morse,lle 1 à Mar -
rogS cette^intc^ruïe.*" Se ’ Z ’ emes de fina,e de
\ a Perdue : sous f rseille n é | imjné Mor , ei „ e ,
retl ' OU , lQ est revenue sur la
fair-play. ^tt.Jiere...
Lia lancées comme ti*
1 er, ces trois sU ®qü e '® George» DUTHEN.
nt-elles un jour S'd r u D . s ... hr Tnil . . . .
spitalière ? ' _ s ’ rubr ' Tous le * Sports)
(A
t jeu. Attachons-nous
è à favoriser dével^. V le Fc Lourdes,
le rnihv çrol’nivp - f!ahj, ° copieusement enl
le iugby scolah e . * dimonc u... . p . rr>Hl .
irniips des 29 et 31
a, a,- i «t 5 Janvier
L’AUTOMOBILE FRANÇAISE BIEN REPRESENTEE
MISS AUTO)
fait de la voiture (beaucoup) et
joue au tennis (un peu)
Son rêve : assister à un combat de catch ...
Mlle Maryse Delort ? lin charmant châssis agréablement carossé
de taffetas noir.
C est pourquoi quelques coureurs (automobile ), qui sont, comme
chacun sait, gens de goût, lui ont décerné le titre de « Miss Auto ».
L élection a eu lieu le 2 décembre au Moulin Rouge, sous le
patronage de « / Action Automobile ».
Le choix de MM. Sommer, Chiron et Cie s'est avéré fort adroit,
puisque, finalement, « Miss Auto » est devenue « Miss France »
voici quelques jours, à Marseille, malgré une concurrence sérieuse
de toutes les beautés de la Côte
d'Azur, de ISavarre et d'ailleurs.
Ce qui est bien encourageant
pour l’avenir de l'industrie auto
mobile française.
Estimant qu’une s Miss Auto d ne
nouvait être qu’une conductrice
émérite, donc, une sport.ve, nous
sommes allé lui rendre visite au
domicile de seg parents, ' quelque
part vers le bas de l’avenue de
Neuüly.
C'est Mlle Delort elle-même qui
répondit à notre coup de sonnette :
une longue jeune fille blonde et va
guement effarouchée.
Claude MERCADIÉ.
(Lire la suite p. 5, rubr. Ts les Sports)
SERVICE PIN UP !...
Miss France nous a montré le
style de son service (lorsqu’elle
joue au tennis). Le geste est
plus gracieux qu’efficace. Mais
Miss France n’a aucun désir
particulier de devenir une se
conde Suzanne Lenglen. Et
puis, son sport préféré c’est
l'automobile. Elle tient mieux
le volant que la raquette (affir-
me-t-elle). Tant mieux pour les
piétons.
COMME « L’EQUIPE »
L’ANNONÇAI T HIER
VIENNE
capitale
de la natation
européenne
1 9 5 0 !
Du 20 au 27 août
Comme « L'Equipe » l’annonçait
hier, l’Autriche, avec Vienne, a été
officiellement retenue par les mem
bres de l’assemblée extraordinaire
de la Ligue Européenne qui se
sont réunis mardi et hier au siégé
de la Fédération Française de Na
tation,
Les épreuves se dérouleront à la
piscine du « Prater » du 20 au
27 août.
Malgré la déception des Espagnols
(déjà résignés), celle des Italieils
(qui l'étaient déjà beaucoup moins),
et même les protestations de la Hon
grie. la décision est (enfin !,) irré
vocable. C'est en partie grâce à l'ap
pui- de la municipalité et de leur
Georges DLCHESNE.
(Lire la suite p. 4, rubrique Natation)
POUR LES CHAMPIONNATS
DU MONDE
DE TENNIS DE TA BLE
LA HONGRIE
N A PAS INVITÉ LA
YOUGOSLAVIE
(De notre eorresp. gén. STEVIC)
BELGRADE — Le comité yougo
slave de tennis de table a déclaré
officiellement qu'il n'avait reçu au
cun des formulaires reglementaires
pour rengagement de ses joueurs aux
Championnats du monde qui doivent
avoir lieu à Budapest à Dartir du
29 janvier. (Les engagements sont
clos depuis le 22 décembre.)
Toutes les réclamations et de
mandes de visa, déposées*à la léga
tion de Hongrie à Belgrade, sont
restées sans réponse.
La Fédération internationale a été
saisie.
En vue des Championnats^
du monde de ski i
CINQ SELECTIONNES
pour les épreuves de fond:
carrara; mora, buffard
FORESTIER, MANDRILLON
Ils participeront aux 18 km. et au relais
POUR AGRESSION
ENVERS UN ARBITRE
Toute l’équipe
Montmorency-
Enghien
SUSPENDUE
Des faits extrêmement graves se
sont produits dimanche dernier, au
stade de Colombes, à la suite dM
match de Championnat de Paris pro
motion Honneur, SC Colombes-Mont-
morency-Enghien (5-4).
La rencontre terminée, tous les
joueurs de Montmorency insultèrent
l’arbitre, M. Etienne, Puis, dans le
couloir du vestiaire, Pagano, joueur
de Montmorency, frappa l’arbitre au
visage et -lui lança un violent coup
de pied dans le bas-ventre M. Etienne
étant tombé à terre — il resta éva
noui une demi-heure — un autre
joueur lui sauta des deux pieds sur
la poitrine. Les dirigeants et les
joueurs de Colombes s’étant interpo
sés, une mêlée générale s’ensuivit.
La Commission sportiv fl de la Ligue
de Paris a suspendu toute l’équipe
première de Montmorency pour di
manche prochain, en attendant des
sanctions plus graves qui seront pri
ses la semaine prochaine.
Nous connaissons M. Roelens, pré
sident du club, et Pierre Favier, en
traîneur, et sommes surpris que de
tels actes brutaux aient pu se pro
duire en leur présence. Comment
n’ont-ils pas pu empêcher cette -lâ
cheté !
Nous avons pu joindre M, Patrelle,
secrétaire de la commission sportive,
qui nous a affirmé que les sanctions
les plus sévères allaient être prises.
Tant mieux ! Des individus du
genre de Pagano et. de ceux qui, avec
lui, ont frappé un homme à terre,
n’ont rien à faire sur un terrain de
sport. Et nous pensons bien qu’ils en
seront écartés à tout jamais. Ajou
tons que M. Etienne a porté plainte
en justice contre ses agresseurs.
Jean DUMONTIER.
(De notre envoyé spécial Philippe GAUSSOT)
LES ROUSSES. — Mercredi après-midi s’est tenue aux Rousses
une réunion du comité de sélection de la FFS composé de MM. Robert
Faure, Camille Jaquenod, Robert Baisse et Marius Mora.
A la suite de cette réunion a été rendue officielle la sélection défi
nitive des skieurs de fond qui représenteront notre pays aux Cham
pionnats du monde dans la course des dix-huit kilomètres et la coursa
de relais — ; —■*
Ont été désirés s Carrara, But-! d f n tous les skieurs du & rou P e al ‘
fard, Mandrillon, Mora et Fores- 1 Mandrillon est la grand0 révéla .
Il' n’est guère besoin de présen- ' t ‘ on de Ç? déb ^ de saison - l \ 6 ' étalt
ter ces cinq hommes. Rappelons tou- ^ lassé > , 1 ai \ dermer, prem er aux
tefols que Carrara fut champion de Championnats de France militaires.
France Juniors en 1946, champion ., aux . Championnats de
de France seniors en 1949, qu’il ga- , civl * et militaires. Il avait
gna la course de foqd de la Semai- ’® ali !f Bl le cinquième meilleur temps
ne Internationale du Mont-Blanc ® e j al » International qui s était
en 1949 et qu’il s’était classé 11* dia Phté à 1 occasion de la Coupe
aux Jeux Olympiques de 1948 parmi Monterions II a développé considé-
les sieurs nordiques, mais en tête (Lire la suite page 4, rubrique Ski)
BOXEUR ET FERMIER AU THILLAY
Avec sa bourse de lundi au VéF d’Hiv
STEPHAN OLEK
achètera dix vaches !
Pour battre Joe Weidin,
...Paris-Marseille à
il a « fait »
pied
Stephan Olek n’est pas un boxeur comme les autres. Il fait partie,
de la catégorie des invisibles, et pour le découvrir il faut aller le dénicher
dans son domaine du Thillay, à 15 km. de Paris. Un portail gardé par
deux lions de pierre s’ouvre sur une riche pépinière en cordons , à droite,
et sur un coral ceint d’une barrière blanche, à gauche. Le corps du bâti
ment est au fond de l’allée. Toute la famille Olek y vit à l’aise dans
le travail.
Lorsque Stephan commença à boxer, voilà bientôt quinze ans, papa
Olek — qui fit partie de la gendarmerie du tsar Nicolas II — lui dit :
« Quand tu gagnëras de l’argent, j’espère que tu achèteras une ferme. »
Quelques années plus tard, le jeune boxeur installa son père, sa
mère, ses frères et ses sœurs dans
la propriété dite « Château de Meu-
née ». à la sortie de Gargcs. Puis,
en 1947, il se rendit acquéreur, pour
un peu plus de quatre millions, du
domaine du Thillay, à trois kilo
mètres du « château ».
Un vrai fermier
Là, Stephan — aujourd’hui mil
lionnaire — travaille comme le plus
modeste des ouvriers de ferme. Il se
lève tous les matins à 5 heures,
avale six oranges, s’occupe de la
traite des vaches, inspecte le bétail
et. va effectuer son footing de 8 à
10 kilomètres. Pour préparer son
match contre Jo Weidin il a couvert,
dans la grisaille des matins d au
tomne et des nuits d’hiver, la dis
tance Paris-Marseille.
A 8 heures, petit déjeuner : qua
tre œufs au bacon, un demi-litre de
lait et des fruits.
Viennent ensuite le pansage des
chevaux et les multiples occupa
tions qu’imposent la présence de
quelque 250 porcs, 14 vaches, 3 che
vaux, 150 poules, 52 pigeons voya
geurs et une cinquantaine d’oies et
de canards. Valère Olek, qui fut
boxeur. Nadia Olek et le neveu Lu
cien Olek aident Stephan. Lucien . a
14 ans. Il mesure 1 m. 79? pèse,
71 kilos et frappe comme une mule.
« Ce sera un crack ». assure l'adver
saire de Weidin.
Fernand ALBARET.
(Lire la suite page I, rubrique Boxe)
QUATRE ROUNDS DE... TRAVAIL A LA FERME
Stephan Olek est sans doute l’un des boxeurs les plus occupés du monde. Il doit concilier œn effet
l exploitation de sa ferme du Thillay et son travail athlétique. Voici, parmi tant d’autres, quatre
images de la vie quotidienne du boxeur fermier, l. — Olek charge une charretée de paille. 2. — Il faut
emmener les _ deux juments à l’abreuvoir. 3. — Une occupation délicate, le d,éjeuner de la mère truie.
■f- Attention, danger l Le taurillon n’est pas d’humeur sociable.
CE SOIR. SALLE WAGRAM
P. LANGLOIS
et H YVON
boxent bien...
...mais le premier
semble plus efficace
(Lire page 2, en rubrique Boxe,
l’article de Robert COLOMB INI)
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JEUDI 12
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10, Fg Montmortre
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de FOOTBALL
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MALENTENDUS TOULOUSAINS
5Sseilï9er/iière formule envisagée :
Terrien, pilier ; aristouy, 2• ligne
EoÉe, Gammarata, IrbanskL. itr™
ONT FÊTÉ JOYEUSEMENT
■ï“3IENES, 3' ligne
A< y?*, D gne$ arrières vraisemblablement
uiement ! hangees... mais les sélectionneurs
Æ «datent muets et décideront vendredi
up trop et... qye je >
Monsieur, « est i. .«S joueurs du XV de France, les remplaçants, les sélection-
» et les membres de la FER qui sont du voyage (l’Edini-
oratoires rie ce gerie snnt rassemblés hier soir dans un grand hôtel du centre
qeuf a, du le SMU€ <0n en a P ifale avant dc ,e i oindre ,a £ are du Nord - Le Président
'an, président de’ la red Eluère avait tenu à apporter ses encouragements et
icv et le docteur HeiRleurs voeux pour le premier match que disputera l'équipe
eîrienlvîfn nee pour le compte du Tournoi des Cinq Nations 1950.
e puis deux saisons, les changements opérés dans le XV de
âpit des apparences, étaient insignifiants et les titulaires avaient pris cer-
deux rugbys J®* 1 «‘petites habitudes de « sénateurs ». Cette fois, en faisant
marseniafs c __^ .appel à 9 nouveaux - rempla-
ont pour défenseur
Jl'iUE EN «HONNEUR»
re par le Comité rii r —
lion « nègre-blanc >, a
seille (O.M.)
e un défi... à
il nationale
iquelte les deux sectic
gées à ne, pas se preni
C'est ainsi que deux •
, convertis aux-joies
y, durent aller exert
dans un autre club,
d'où ils revinrent bu
Us; pour reprendre lij
MUC-XV !
nche, le centre Mary
à Limoges, jouàît à
nous, à la section XII
Colombani.
toutefois, espèrent
tish s
re Division de Promotl
ns la plupart de nos ii
place, contre d'aul
liais... alors que nos
XV, qui figurent égi
êoement tt dépi»e?’Jo/i en grande forme
î à Berre, Toulon, L'h ?
et com C rar1ëi "* ^"“'otre envoyé spécial
int que, certain Jour, quÎS LAPEYRE)
prêter quatre de le '
XV incomplets au ElLLE. — La finale du
tir disputer cette rem . d France r „ n
■ne ! Mais au SMUC, t )nnat de /rance, lan passe,
'esprit de club J’empi r a ÇE?i on fJ e AS Vll ‘
de secte... c’est pour^e » 1UA Marseille.
;bys pourront vivre loiont devenus les acteurs de
e, côte à côte, en boincontre ?
— R. B. gones », fiers de leur titre,
argement honneur cette sai-
isqu'ils' n'ont, toujours pas,
en progrès. SOflf couleurs de l’AS Villeur-
, * & , ■% ’onnu la défaite.
iser ses juniors Marseillais ?
erniers qui. longtemns. ont
rresp. partie. C0U8TEti re qu’il* allaient dévenir
. — Au lendemain du C’Ut ; P?ur des raisons
•deaux, le président' , intérieurs auit
pas sa satisfaction Marseille pour adopter les
■ actuelle du demi.de ni, «e l’OM, le, grand club pho-
iu centre Caverivière s ette mutation qui fit i du
rticulièrement heureuse i son temps, entraîna les fi-
l'équipe avec Cantoni, C 1949 vers un oubli presque
me demi d'ouverture Sfc/OM n’est-il nas simplement
éels progrès. Nous possec; au titre d'Honneur, alors
es lignes arrières. « crème » du basket national
aite adaptation dç ce fcelui de la division fédérale ?
ioste difficile nous a Savons rendu visite à ces
à chercher chez nos Jut's ». Ils travaillent avec une
nents susceptibles de ^trouvera un jour sa récam
pe première.
au cours d’un match 4i s leur entraîneur, est for-
i Sainte-Foy-la-Grande, t ,
i® f „t n ip niS^ ivant leur Plan commen-
errain et un talonneur a u - n f. 1 ?- mes Joueurs s'en-
£5t ballon a mufcc.^/^ ^rejnent,, s'efforçant
m prochain, le ,TO ™ Jf ne excellente
-tionné ne jouera pas cof* Physique. Trois fois par
u y a entraînement collec-
fois dans mon gymnase.
çants compris — les sélection
neurs ont jeté un certain trou
ble dans l’esprit de chacun.
Toutefois l’amalgame des an
ciens et des jeunes s’est fait
très rapidement et, au cours du
dîner pris en commun, le meil
leur entrain régnait.
« Personnes déplacées »
Pourtant, en .interrogeant Indivi
duellement chaaue joueur, nous
avons eu l'impression que l’ignorance
de la composition finale du XV de
France créait une certaine inquié
tude.
« Je ne sais si je jouerai ; je ne.
I
« L’Equipe » en Ecosse
Avec le XV de France qui va
affronter, samedi à Edimbourg, son
premier adversaire de la saison inter-
nat.onale, deux rédacteurs de L'Equipe
ont quitté Paris hier :
Pierre About et Georges Duthen
relateront dès demain les péripéties
du voyage, récolteront les derniers
tuyaux, présenteront le match dans
notre numéro de samedi et apporte
ront dimanche pour notre numéro de
lundi un reportage complet qui , sera
complété par Loys Van Lée et notre
correspondant général en Grande-Bre
tagne J.-J. Berthier. Enfin, la semaine
prochaine, Marcel de Lcborderie don
nera ses impressions.
Les meilleurs spécialistes, comme
toujours, traiteront Le grand événe
ment du rugby national.
match en retard et
repos pour suivre u»
serai fixé que vendredi soir. » Telle
était la réponse faite par quelques
joueurs qui ne connaissent pas en
core lë sort qui sera réservé’à leur
candidature.
D’autres, tels Siman et Pom-athios,
ont trouvé un terrain d’entente.
« Je voudrais .jouer à droite, car
à gauche je ne peux utiliser mon
crochet », nous a dit Maurice Siman.
Mais quelques secondes après, Mi
chel Pomathios répliquait :
« J’ai joué deux matches trois-
quarts aile gauche dans l’équipe na
tionale, mais je ne m’y sens Das à
Louis FERDINAND.
(Lire la suite pags 4, rubr. Rugby XV)
PILE (MERQUEY)
OU FACE (BORDENAVE) ?
Les sélectionneurs de l'équipe de France de rugby XV qui va
affronter celle d’Ecosse, samedi, à Murrayfie’d; sont, paraît-il,
encore indécis sur la formation définitive de leurs lignes arrières.
Ou bien ils garderont la composition officiellement prévue: Lauga
demi d'ouverture et Merquey trois-quarts centre, ou bien i’s incor
poreront Bordenave à l'ouverture et feront glisser Lauga au centre...
à la place de Merquey. De toute façon, c'est un joueur toulonnais,
Bordenave ou Merquey, qui sera sacrifié... Et leur camarade de
club, Firmin Bonnus, qui, lui, est qualifié certain comme avant
deuxième ligne, semble, ici, les inciter, sur le quai de la gare
du Nord, à tenter leur chance à pile ou face ! De g. à dr. : Merquey,
Bonnus et Bordenave.
la défaite de Béziers
Cependant on discute toujours pour ou
contre CAMMARATA
et Ton sacrifie URBANSKI
on
(De notre correspondant particulier Jean SAUTET)
Dimanche matin à Toulouse, Max Urbini, qui devait assis
ter l’après-midi à Racing-Alès, rencontrait Cammarata.
« Tiens ! vous n êtes pas à Béziers avec vos camarades 7
s’étonnait notre collaborateur.
— Non, je tais jouer avec la réserve. Et j’aime mieux
cela. Si Toulouse continue, il ne sera pas dans les cinq pre
miers à la fin du Championnat », répartit Cammarata, qui
ne voulait en dire plus.
II y avait donc malaise au Toulouse FC avant le match
malheureux de Béziers.
Qu'en est-il aujourd’hui ?
C'est ce que nous dit ici notre correspondant toulousain
Jean Sa ut et.
TOULOUSE. — Beaucoup de bruits ont couru sur des dis
sensions qui régneraient au sein du Toulouse FC, après — et
même avant — son match de Béziers contre Nîmes.
M. Gambardclla, lui-même, dans un quotidien héraultais,
n’hésita pas à écrire que si Marcel Lanfranchi, pourtant le
meilleur avant toulousain, a été délaissé en deuxième mi-temps,
c’est que ses camarades voulaient par là montrer leur réproba
tion quant à la formation de l’équipe. Essayons de faire le point.
C’était la première fois qu’Enée mettait sijr pied la ligne
d’attaque qu’il présentait à Bé- j possible . Ils ont exagéré dans ce sens
ziers. Cette formation ne plut : car Marcel Lanfranchi a montré, en
pas à tout le monde, car elle I fin de match surtout, qu’il pouvait
sacrifiait Cammarata, le meiî- ' Sî^r^^iS 684 ce ^ a donné
leur constructeur du- onze tou- On a monté en épingle une petite
lousain. divergence de vues bien courante et
Une bonne partie de. Joueur.,. {«* ‘ “f f'àefTau s'faSÏS
mettons les deux tiers, estimaient ^nf aeiaite qui a aes c. ms-s a ant
que c’était là une erreur. Que le spoivives.
moral ait été atteint, c’est possible, JJ n joyeux banqnet
bien qu’il ne faille rien exagérer. _
Nous sommes allés au vestiaire du ha preqve c qst QUe .hindi soir, les
TFC à la mi-temps de Toulouse- joueurs du 1FC qui étaient invites
Nîmes, et nous avons pu nous ren- a un banquet par le club des sup-
dre compte que Marcel Lanfrmchi porters étaient tous présents avec
avait été blessé assez sérieusement i eu . r president M. Cance et leui en-
par Campo au moment où il marqua trameur Lnee, et qu ils firent joyeuse
le but toulousain sur une action f ete -. Comme s ils avaient remporte
personnelle. Ce qui décida ses cama.- la victoire la veille...
rades à ne l’utiliser que le moins (Lire la suite p. 5, rubrique Football)
La FFI
ment
au Pelais des Ha Îles. En
■ mercredi matin, alors qu’il
i^are nuit, footing d'un? heure
mant par une légère culture
s. Enfin i. U g ont à leur dis-
le seul sauna de Marseille
chez moi.
fait de leur match facile,
t-lls la même constance
entraînement ?
ux même, en dehors des
'ous collectifs je les vois
venir individuellement, se-
liberté, pour travailler leur
suite page 3, rubrique Basket)
- Ecosse, Oxford -
nbridge - Steele *7
. Ils auront la révélé
qu’ils se trompent
été trompés. Leur ébl
a si fort, la grâce les
> tel ppint qu’ils r e J
ur retour 1a. bonne' P 8 ’
irs d’hier seront -ci^
. du vrai rugby.
ROJET DE SABY. ...
ls coupables sont Tes ®
-ineurs. Certains ' don 1 cours du match Lille-Saint-
des conseils néfâstesne, Larre, dans le feu de l’ac-
ue l'on pare gratuite 1 " bouscule deux Stéphanois qui
peut dire ! — de ce *>u!ent a ses pieds,
es. Ils n'ont pas la i2P ltre ' cauquenberghe, l'in-
de leur mission, de lle et lui donne un avertisse-
cateurs, du sens P 1 , 1 : , ■
ni de l’esprit dans prochaine fois, ajoute-t-il,
ioit être enseigné et •: us , f'che à la_ porte 1 ♦
issité de créer une c ' r . re se tient ° correau.
aineurs, pour édùcat'-'s. un peu plus tard,_ Dececco
le grade d'entraineu^/se u n Lillois de la meme m 0 -
a attribué après ex*' c ? rre ^ précipité vers M.
lub choisirait par 111 , 1 , ' en - e '9 h e :
oueurs les plus CV 1 '™® 5 d avertissement pour De-
trois futurs entrai» ‘ ■
3 auxquels, à l'exclusW Non ! Pourquoi ?
•es, seraient confiées JPorce que y en ai eu un, moi.
ne fois leur grade °ccf^ ous •. C etait pour rire ' J , c "
CEU DE ROBERT CA S t vous fai : e P eur » car vous les
îgletorre, le collège f 5 ' : : c tous tu ® s ! »
lu rugby. La majori te , f „^ auqu , enber 9hç est fin psy-
sont formés : issus. : il connoit bien ses hom-
restent, sur le terra^jç^B
i, respectueux de’- 1 ■%
l’arbitre, des règles, ^ ,- euphorie d# , Q vjctoire rem .
on se
...... ntre Ca-
-r;> dimanche, à Perpianori Le
’, “ atttier veis c s f în Vaqué embrassait son pré-
jeunes gens qui sont m* Socoze; Teul ières, héros
gné : Jean Math 6 ' **p était bîsé par moult od-
® - eurs et odmirotrices
international ^ nd i! put enfin respirer, dans
- tioi 1 ,? (relatif) du vestiaire, le
x-huit ans, la fornri® T ' g /ulieres— qui a des lettres —
est considérée par l* s Vj; a murmurer :
somme terminée ! Non ^ 1 embrasse .mon rival, mais
on ne lui apprend . [c'est pour l'étoufter ! »
-icore, lorsqu'il monte «c
■e, on le déforme le P iu ' exandrin moins classique :
a semaine dernière, ils me
mlr l’élite. Il s’est f voulaient vider... »
que le scolaire ^ • %
Solpnfpas C V^ Q ^ 1 d ^rnière, les Marseil-
parQ ’ t - 1 '- toujours en veine
,„ a \ r r e d ntt 9inot,on, se lamentaient à la
J 0 '. 6 aue le t'mge au sort oppo-
anefens Scolaires Q ui ' n eu « 1 t ' etre Morse,lle 1 à Mar -
rogS cette^intc^ruïe.*" Se ’ Z ’ emes de fina,e de
\ a Perdue : sous f rseille n é | imjné Mor , ei „ e ,
retl ' OU , lQ est revenue sur la
fair-play. ^tt.Jiere...
Lia lancées comme ti*
1 er, ces trois sU ®qü e '® George» DUTHEN.
nt-elles un jour S'd r u D . s ... hr Tnil . . . .
spitalière ? ' _ s ’ rubr ' Tous le * Sports)
(A
t jeu. Attachons-nous
è à favoriser dével^. V le Fc Lourdes,
le rnihv çrol’nivp - f!ahj, ° copieusement enl
le iugby scolah e . * dimonc u... . p . rr>Hl .
irniips des 29 et 31
a, a,- i «t 5 Janvier
L’AUTOMOBILE FRANÇAISE BIEN REPRESENTEE
MISS AUTO)
fait de la voiture (beaucoup) et
joue au tennis (un peu)
Son rêve : assister à un combat de catch ...
Mlle Maryse Delort ? lin charmant châssis agréablement carossé
de taffetas noir.
C est pourquoi quelques coureurs (automobile ), qui sont, comme
chacun sait, gens de goût, lui ont décerné le titre de « Miss Auto ».
L élection a eu lieu le 2 décembre au Moulin Rouge, sous le
patronage de « / Action Automobile ».
Le choix de MM. Sommer, Chiron et Cie s'est avéré fort adroit,
puisque, finalement, « Miss Auto » est devenue « Miss France »
voici quelques jours, à Marseille, malgré une concurrence sérieuse
de toutes les beautés de la Côte
d'Azur, de ISavarre et d'ailleurs.
Ce qui est bien encourageant
pour l’avenir de l'industrie auto
mobile française.
Estimant qu’une s Miss Auto d ne
nouvait être qu’une conductrice
émérite, donc, une sport.ve, nous
sommes allé lui rendre visite au
domicile de seg parents, ' quelque
part vers le bas de l’avenue de
Neuüly.
C'est Mlle Delort elle-même qui
répondit à notre coup de sonnette :
une longue jeune fille blonde et va
guement effarouchée.
Claude MERCADIÉ.
(Lire la suite p. 5, rubr. Ts les Sports)
SERVICE PIN UP !...
Miss France nous a montré le
style de son service (lorsqu’elle
joue au tennis). Le geste est
plus gracieux qu’efficace. Mais
Miss France n’a aucun désir
particulier de devenir une se
conde Suzanne Lenglen. Et
puis, son sport préféré c’est
l'automobile. Elle tient mieux
le volant que la raquette (affir-
me-t-elle). Tant mieux pour les
piétons.
COMME « L’EQUIPE »
L’ANNONÇAI T HIER
VIENNE
capitale
de la natation
européenne
1 9 5 0 !
Du 20 au 27 août
Comme « L'Equipe » l’annonçait
hier, l’Autriche, avec Vienne, a été
officiellement retenue par les mem
bres de l’assemblée extraordinaire
de la Ligue Européenne qui se
sont réunis mardi et hier au siégé
de la Fédération Française de Na
tation,
Les épreuves se dérouleront à la
piscine du « Prater » du 20 au
27 août.
Malgré la déception des Espagnols
(déjà résignés), celle des Italieils
(qui l'étaient déjà beaucoup moins),
et même les protestations de la Hon
grie. la décision est (enfin !,) irré
vocable. C'est en partie grâce à l'ap
pui- de la municipalité et de leur
Georges DLCHESNE.
(Lire la suite p. 4, rubrique Natation)
POUR LES CHAMPIONNATS
DU MONDE
DE TENNIS DE TA BLE
LA HONGRIE
N A PAS INVITÉ LA
YOUGOSLAVIE
(De notre eorresp. gén. STEVIC)
BELGRADE — Le comité yougo
slave de tennis de table a déclaré
officiellement qu'il n'avait reçu au
cun des formulaires reglementaires
pour rengagement de ses joueurs aux
Championnats du monde qui doivent
avoir lieu à Budapest à Dartir du
29 janvier. (Les engagements sont
clos depuis le 22 décembre.)
Toutes les réclamations et de
mandes de visa, déposées*à la léga
tion de Hongrie à Belgrade, sont
restées sans réponse.
La Fédération internationale a été
saisie.
En vue des Championnats^
du monde de ski i
CINQ SELECTIONNES
pour les épreuves de fond:
carrara; mora, buffard
FORESTIER, MANDRILLON
Ils participeront aux 18 km. et au relais
POUR AGRESSION
ENVERS UN ARBITRE
Toute l’équipe
Montmorency-
Enghien
SUSPENDUE
Des faits extrêmement graves se
sont produits dimanche dernier, au
stade de Colombes, à la suite dM
match de Championnat de Paris pro
motion Honneur, SC Colombes-Mont-
morency-Enghien (5-4).
La rencontre terminée, tous les
joueurs de Montmorency insultèrent
l’arbitre, M. Etienne, Puis, dans le
couloir du vestiaire, Pagano, joueur
de Montmorency, frappa l’arbitre au
visage et -lui lança un violent coup
de pied dans le bas-ventre M. Etienne
étant tombé à terre — il resta éva
noui une demi-heure — un autre
joueur lui sauta des deux pieds sur
la poitrine. Les dirigeants et les
joueurs de Colombes s’étant interpo
sés, une mêlée générale s’ensuivit.
La Commission sportiv fl de la Ligue
de Paris a suspendu toute l’équipe
première de Montmorency pour di
manche prochain, en attendant des
sanctions plus graves qui seront pri
ses la semaine prochaine.
Nous connaissons M. Roelens, pré
sident du club, et Pierre Favier, en
traîneur, et sommes surpris que de
tels actes brutaux aient pu se pro
duire en leur présence. Comment
n’ont-ils pas pu empêcher cette -lâ
cheté !
Nous avons pu joindre M, Patrelle,
secrétaire de la commission sportive,
qui nous a affirmé que les sanctions
les plus sévères allaient être prises.
Tant mieux ! Des individus du
genre de Pagano et. de ceux qui, avec
lui, ont frappé un homme à terre,
n’ont rien à faire sur un terrain de
sport. Et nous pensons bien qu’ils en
seront écartés à tout jamais. Ajou
tons que M. Etienne a porté plainte
en justice contre ses agresseurs.
Jean DUMONTIER.
(De notre envoyé spécial Philippe GAUSSOT)
LES ROUSSES. — Mercredi après-midi s’est tenue aux Rousses
une réunion du comité de sélection de la FFS composé de MM. Robert
Faure, Camille Jaquenod, Robert Baisse et Marius Mora.
A la suite de cette réunion a été rendue officielle la sélection défi
nitive des skieurs de fond qui représenteront notre pays aux Cham
pionnats du monde dans la course des dix-huit kilomètres et la coursa
de relais — ; —■*
Ont été désirés s Carrara, But-! d f n tous les skieurs du & rou P e al ‘
fard, Mandrillon, Mora et Fores- 1 Mandrillon est la grand0 révéla .
Il' n’est guère besoin de présen- ' t ‘ on de Ç? déb ^ de saison - l \ 6 ' étalt
ter ces cinq hommes. Rappelons tou- ^ lassé > , 1 ai \ dermer, prem er aux
tefols que Carrara fut champion de Championnats de France militaires.
France Juniors en 1946, champion ., aux . Championnats de
de France seniors en 1949, qu’il ga- , civl * et militaires. Il avait
gna la course de foqd de la Semai- ’® ali !f Bl le cinquième meilleur temps
ne Internationale du Mont-Blanc ® e j al » International qui s était
en 1949 et qu’il s’était classé 11* dia Phté à 1 occasion de la Coupe
aux Jeux Olympiques de 1948 parmi Monterions II a développé considé-
les sieurs nordiques, mais en tête (Lire la suite page 4, rubrique Ski)
BOXEUR ET FERMIER AU THILLAY
Avec sa bourse de lundi au VéF d’Hiv
STEPHAN OLEK
achètera dix vaches !
Pour battre Joe Weidin,
...Paris-Marseille à
il a « fait »
pied
Stephan Olek n’est pas un boxeur comme les autres. Il fait partie,
de la catégorie des invisibles, et pour le découvrir il faut aller le dénicher
dans son domaine du Thillay, à 15 km. de Paris. Un portail gardé par
deux lions de pierre s’ouvre sur une riche pépinière en cordons , à droite,
et sur un coral ceint d’une barrière blanche, à gauche. Le corps du bâti
ment est au fond de l’allée. Toute la famille Olek y vit à l’aise dans
le travail.
Lorsque Stephan commença à boxer, voilà bientôt quinze ans, papa
Olek — qui fit partie de la gendarmerie du tsar Nicolas II — lui dit :
« Quand tu gagnëras de l’argent, j’espère que tu achèteras une ferme. »
Quelques années plus tard, le jeune boxeur installa son père, sa
mère, ses frères et ses sœurs dans
la propriété dite « Château de Meu-
née ». à la sortie de Gargcs. Puis,
en 1947, il se rendit acquéreur, pour
un peu plus de quatre millions, du
domaine du Thillay, à trois kilo
mètres du « château ».
Un vrai fermier
Là, Stephan — aujourd’hui mil
lionnaire — travaille comme le plus
modeste des ouvriers de ferme. Il se
lève tous les matins à 5 heures,
avale six oranges, s’occupe de la
traite des vaches, inspecte le bétail
et. va effectuer son footing de 8 à
10 kilomètres. Pour préparer son
match contre Jo Weidin il a couvert,
dans la grisaille des matins d au
tomne et des nuits d’hiver, la dis
tance Paris-Marseille.
A 8 heures, petit déjeuner : qua
tre œufs au bacon, un demi-litre de
lait et des fruits.
Viennent ensuite le pansage des
chevaux et les multiples occupa
tions qu’imposent la présence de
quelque 250 porcs, 14 vaches, 3 che
vaux, 150 poules, 52 pigeons voya
geurs et une cinquantaine d’oies et
de canards. Valère Olek, qui fut
boxeur. Nadia Olek et le neveu Lu
cien Olek aident Stephan. Lucien . a
14 ans. Il mesure 1 m. 79? pèse,
71 kilos et frappe comme une mule.
« Ce sera un crack ». assure l'adver
saire de Weidin.
Fernand ALBARET.
(Lire la suite page I, rubrique Boxe)
QUATRE ROUNDS DE... TRAVAIL A LA FERME
Stephan Olek est sans doute l’un des boxeurs les plus occupés du monde. Il doit concilier œn effet
l exploitation de sa ferme du Thillay et son travail athlétique. Voici, parmi tant d’autres, quatre
images de la vie quotidienne du boxeur fermier, l. — Olek charge une charretée de paille. 2. — Il faut
emmener les _ deux juments à l’abreuvoir. 3. — Une occupation délicate, le d,éjeuner de la mère truie.
■f- Attention, danger l Le taurillon n’est pas d’humeur sociable.
CE SOIR. SALLE WAGRAM
P. LANGLOIS
et H YVON
boxent bien...
...mais le premier
semble plus efficace
(Lire page 2, en rubrique Boxe,
l’article de Robert COLOMB INI)
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