Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1944 01 juillet 1944
Description : 1944/07/01 (Numéro 1371)-1944/07/02. 1944/07/01 (Numéro 1371)-1944/07/02.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche. Note : un seul numéro pour samedi et dimanche.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
t FRANC
N* t8?l tM. ANMKR
fKtX Btt L ABOMHZM~MT
)Cr!tMe«tt!(t)'tn!EtrmtHfftAffrrcUu~) <90
MDACT'OM et ADMtMtSTRATtOK
fKOVISOmBMENJ
t3. «Ut du Port, Ct-EXMOMT FEBRAHO
T~t~)'h.:nM))Ct BtAU)))tni9.tr. ef-Ot
SMN~H t" wt MmMtdM Ï JaiMet 1M4
J(MJRm DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
t<'
CËBATS.A~EXtft OURMOHT F<
C. e. P. c'.frmont-Fermnd 29.
VOYONS CLA!R
En même temps que l'invasion
'tni'itaire.ieaA.u~at&etiesAMM-
ricains 'ont. conautittcë une otten-
sive de propagande. Le citât tic
l'U.N,n.H.A..LGt)mann,avatt
*i)inoMe qu'à. !.a suite des armées
attMes viendraient tou.es les cho-
ses indispenstLtilea à ta vie j'ur-
naf:ere. Mats Lchman.n M voit
jnaintpnantdausi'obtigation de
revenir sur cène promesse, en
decia~ant que ies siucka et réser-
Yesmond~aitts en produits aiimt'n-
tuires, vëteincnts. sentences, ou-
tiUage, medicamenis- et autres
produits indispensables se trou-
vaient épuisa après quatre an-
nées de ~'6~'re, et. qu'il ne l'avait
pas ~'attendra & voit' apparaître'
avant longtemps une rcpa'rti'tion
t)unnate de ces .produits. Le mi-
nistre britannique du. MavitiliUe-
tue-nt. DcweiUn, a tenu le.m&tne
langage devant la Chambre des
Communes. en déclarant quo du
fait que )l'Ang)cterï'& retrouvait
ette-mëtne dans l'o'b)ig'a'tion d'im-
porter ]a plus ~grande partie de
ses produis d'alimentation e<~u-
ratUe, i) serait absurde df dispo-
ser a. l'égard aUt)tentaire9.tne))!edan'sunp!ati
,()el[epaTt)tion à–tong terme. A
soRavis, it serait profondttoent
it)justedo~ireer[~c'ret):ua:'ere[i
Attgfietet're im eianda.rd déjà St'.rieusenMnt réduit, et ceia
pour de têts b'~is.
Alors donc, les envaiinsours
aug')ais et americuitis ttc peuvent
aucunement venir en aide a ia.
popuiation française par cc-ntfe,
Us apportent à coup sur aux <~Mt'-
gMnts franea~ d'autres.sufpri-
6t's, teUes que les ftouveaux bil-
lets de banque, par e~e'np! Ces
'bJtets de banque, appelés'frant's
de l'invasionx, ont d~ja 6M,'
scton, des nouvcites de presse
on~taise, imprimas po<.M' utie
ftjuune de 80 miHiards de francs
Cfsontdc?tin<6 {'ouvrir ]M
<)''p<'n'-e's destt'oupc-aMit'se'n
!)':)'< '\)etuoio'iuc nooscvp!t
dt'f'tareq~e les troupes aU'ees ne
doivent acheter avec l'argent da
l'invasion que des m~rcnandises
ncn-rationne~ ii n'est pas dou-
teux que tes Américains, comme
Hs.i'ontfaitenIta'!iG.'n8seg6ne-
~ont pas pour investir en grand
st.yte.teut's francs d'invasion sans
valeur dans i'acha.['d'objets d'art
ft autres niat'chandises qui s'of-
friront à eux. f.M envahisseurs
n~se foutaucuu souci concer-
nant la couverture de cette m~n'
naie d'inffation. étant donne que
Jn,'Banque de France est chariree
de cette couverture. Ji ne îau-
drait pas croire q'c'e ies l.~uO nul-
lifns de daMars représentant la
valeur des biens français bloqurs
en Amérique seront emp!oyes à
couvrir la monnaie d'invasiou
au change de 50 francs pa" ]i'r. cette somme Te.pre~sentM'aX
pra~que les 70 mittiards de francs
nettement suffisanta a'couvrir une
monnaie d'infiatioa. H n'est pas
nofi piltjs question de faire appel
à l'encaisse-or que les Ameritains
ont voMc aux !rançais & la Mar-
't~nique.
De sorte que pour les Anglais
et les ~ntericait~, l'CM~ssMti de
cette monnaie &trictcnM.nt la. v&~ur du papier
et tes frais d'impression de bank-
notes qui ne poftcn~ mcma pas
une signature. 11 s'agit donc to~'t
6itnp'~nent de la mise eti c'rcu-
I&iion iiiimitcBd'un moyen de
paiement MM aucune garantie,
Ht or. ni marchandises, autrement
dit la création d'un nouveau
moyen d'achat', a)ors que !e stock
murchandises fpste le mcn.e. bref
lit forma 1& ptus ptimitive de
l'inflation.
))<: U'nuHe est cvM.emm<*ttt trop
faible pour être en mesurd de
rendre aux Français l'or et les
biens f tançais bioques par )cs
Américains. H a du se eofttenter
ju~q'ici d'assister im-puissant ou
< qui constitue un autre t.~Mda!e
autour de sa personn. Seion tes
ncuve!es de ta presse ang!a.<;?c,
on apprend qu'au cours des cf'a-
ver&ations que !es Anptais et les
AmericaifM ont eues a Lon'dros.
un programme finaLnc' 'r avait 6M
c)ahorc. qui prévoyait I'). cbuttc'n ff't'cêe de ta poput~'ion
f'a't~&tso éparsnaJ'te pourcou-
vri'cs frais decctto ope ration.
!)e s~rtc que population fr&n~a'~e -veN'ait
voies dcu'x jpois Sabord les
envahisseurs achètent ave'c ta.
monn&io d'invaston dos m~tsjhan-
dises destin.eas aux con~omnta-
t~tN's fr&nc~is. pfw!)iits afimen-
)a.:rfS. miM~ch~mdisas. do toutes
soft~s; en n)ê
tN~tic~andisM tMr M~ calevees,
te pfo&Mm< trente
DES DIVERGENCES
entre Mosssu et Washington!
Anh(n'a.20)t)in.at'adiodt!Tc-i
tn'fa!t!t:u)tiMint:)ueh. Mn~ititr tconom)t)ua )':tat.s.U~tsaui')'t;s x~u~t'tKt'un'
ir.m~n,aint.tqt!<'c&)I<;UaH)Usse!t
(;uUnhor~tbur~.
M.MHL''p!tu<1i('t.sf!;ct')tabt)ratc'ns
se seraient j~nints.if Ut~~uvaiitH vn-
t()f)tcd))(;«ttv<'rn<'H"'ht itMntcn (('H!
)<'urau)tntr.'r.(!np!n'sdiffM:He au cours dti.fit dcr-
niL'r<*gscft)(Hn's.
Le c~nsciUer cfMtnmtqua aauraitim'')unecampaHnti de~h'sse tintr~tes
fUanth'!<)n)))r~.ot)COtfi<)K)'eftti!:M.MtttSt'auch~ a-i
(htf)t'n!tssi))iu''tCM]'iu'i)jran<.tfSoviets PM it'an.
Les Atot'itcat)). s<* semtcttt t~qnh''tt''a
)){trtttu))<'t'en~ent (Je )~ venuf ~r'haino
& Tt'hMrmt tt'Utt cooseUtcr ~cut)U)t)t')"c
S0\it''t)~'t'
EN mMANME, COMBATS ACmRNÈ
AUSUB-OUESTDECAEN
Grand quartier générât du Fuh-
rer, 3U juia. CfoxMtUK~u~ dM
/taMt<'oMt)t(;ndcnicrtt.-
En Normandte, l'ennemi étendu ses
tortes attaques sur Un front de presque
25 kiiom&trps de ittr~e. LM comt)!tt
été ptn'ti~uUctfmcttt achurti~s d~ns ~a
re~iott situ~<: tu sutt-ouest de Caen. «tf
temcnt <:ontt'ô))tb)e.J'enncmipratiquer une broche et. t'otte.
Une conm-attaquf effectuée tu cour:
de ta totr~e par d.~ groupes cutrMStit
allemands & permis -de resserrer d~ns uu'
espace restreint ie: points d'attaque *n- j
nemis. L'ennemi t ~ubi de lourdes per'
tes <*n hommes et e't taRt
Une formation cuirassée & détruit &
elle seule 53 chars ennemis.
L~ ISo divisien CMirttSsee de < S S. SS
tJeunc~eHit!ër)enne*,ptitcecommandement du .and~rten-Pu~hMr et
du cutonci de W?!n SS. Meypr. et
tout. par~cuH~remB~' les grouoes de com-
b~t comm~nd&s pm te 8S. S!urmmann-
îuehrpr Optter se sont particuliércniortt
distingues au coura tics combats qui ont
eu lieu ces jours derniers daus ce secteur.
VMIE BmUE EM tTAL!E S~S U R~OM
SITUEE AU SUD ET AU SUD-OUEST DE S!ENNE
En Italie, des combats particuUerement
charnus se sont d-jrouies dans !trétioa
ttueeausudettusud-ouestdeStenne
u l'ennemi & pu réat~er quelques pro~ts.
tnmMt~tement&rouMtdutMdeTt't-
'.mene, nos divisions ont remporte de
ouveaux grands succ&s dëfensjïs cotnp!cLs.
Les tentatives de pMc~erepf'teM.et-
(ectuecs p~r l'ennemi avec des forces cui-
rassées massives et des formations d'in-
fanterie ont été bris~s dans ce secteur.
au cours de comiMH corpa & corps. Un
certain nombre de chars ennemis ont été
détruits. Une brèche locale a été ver-
routtt'e. Lors des durs combats defensifs
qui .te sont dereutet dans ce secteur. la
première division de chasseurs parMhu-
'n consorrnnatcurs franchis efru-
tatent une :u)gtïn"auon vert.ca.)?
des prix et voient t& \'a)pUf
dachatdc leur ~t'opfe m dttntuuet'dansl&'n6tn6prop9.r-
('Lon, sang oubttër uu'en f'n '!e
cont~'H l'HpargnM'tt. tt'ausutte funës, sera encore t~utu da ~"u-
'vrir tes francs 'l"!ivasion. UM
annut~tion partie~tc d6 la nette
[:ub)i'?ue oit tout t'.tt tftoins de son
au~mentatiofi p~U tst puf'iode
de guerre a été prévue.
Pour bcau<;oup ~c fra.ntam. H
s'atgtM d'une contisc&tion 1ota.te
ou partieSte de t'axioissement pu
de la. p)u'-va'!ue ~tt' leut- fortune.
n est n6ce553.n'<' que tous les
Français soie)it l.sir.uUs des iM-
tontiotis voir qu'ils envi~gont !a depre-
ctat.ioti par t'esmmpmage. ou
simptemcnt l't'ch~nKC force des
va.]eurs en circ~aiion, p"ts !e
btocage -de tous les comr.~a en
banque, pour pouvoir îixpr !e
faux d'abatnse sur tou'M les for-
tunes dont itstpnce.. H Mt 'cf;Y!t:f't question
trait~ et pr~ScveuMnta en numé-
raire.
Après toutes ~p$ ppdes et désf!-
h'stons ouo )a p~nutation ffan-
~aise & suhtes api'~s tm ;)retn!e~'e e
~MrM mon pertes sur !e change ft 'd~prêoa-
Uon de !a monnaie fMncai. )e~
envahisseurs ne sen'N~nt c.'ttt'
f&is désirer et pro~'tcr ïi~ rrtOiM
que )a hanquero~ic i'~taie France. Non seu!e h:ssc.ws n'ap~rteni. a !a popu)*
tton ~rajncaLise. n~ proJcits ati-
m<'nta.ires. nMK;h<'une sorte, mais t)9 ~ppor~ettS
a.vcc eux. sttr te Sol fr&nç~tS. ta.
tadevast&ttoa.
''t-T A L'HOTEL MATtGNON
L-e pr~5tdent Lavât a r~un!
tes m!n!Stres
Parts 2!)jt)fn.–t.tchttdujteuxef
nam~nt a reuo) )e* minittrM *n cen
M)).MtMtaprttidenea,at'h9tetMa
tisnon,à!'arï9, aujoardhuialth.
Le CenaeX, uotnimt, ft~mu un
hommtnje é Ph)tf)t()e Htnt'tet. Sur H) prepatU'en
du ohof du gouwerncMent, it a décida
de < faire dca ohtèques natiJnates.
t.B président t.a*a) tait P<'rt au
OouMi) def metuf~s eeneerntnt te ra-
t)tai))ent)t!)m!ceurt d une rëuttien qu'i) pr~id.tit e<
a taquette assistaient, outre tea'ntt'
Hhtret interMttt, tea préatdentt du c~n.
Mi) dtfartemeMttt.et du contet) muni-
cipa) Nt Parts. A sa dtnxr.dt. )t mi-
nietrt Mtrtttttrt d'Etat a ta Preduc.
tien tnduttr)e))e tt au* O~mmuntoa-
tien< a expMt )e dttat) des nietu~tt
))ri!C! p~m' «Murer )e tranep~rt du ra'
<)t«it sienne
OM dt~erttt prt
A t'est de t'Orne. rennemt effectue t
p~naieurs reprises des attaques soutenuea
par une forte artt)ier)c. Ceites-ci ont été
rî'poussees avfc des pertes pour l'ennt'mi.
Dans ta région de Chorbourï, ptucieurs
de nos points d'appui continuent à t'e-
fitater & te tuperionti! de t'ennemt. Le
port est détruit. L'entrée en ext toujours
interdite~ Une attaque cfteotuM par les
contre-torpiUcurs ennenlis contro les ties
de 1~ Manche été ri'pousst'e pftr tes
forces df protection allemandes.
L'un de nos pntroutUeurs de combat, mu court de cette attaque, les
tervanM des pteees d'!tr.tM!rtc' d'un eon-
tre-torpUIcur enntmt et a obtenu & très
courte distance df nombreujc coups au Il
itut. Le contre'torpiîleur ennenii & été
incendié. Une foft.e- daton~Hon s'est, pro-
duite ii a été laisse en train de som.
brcr. neux de nos navires ont été perdus
au cours de ces durs cnsa;tm<'nts. 41
appareils ennemis ont ct.8 abattus au-
dessus de ta tête do pont et des terrt-
toircs occupes de l'Ouest.
Londres te trouve maintenant depuis
de'ix semaines sous le feu constant des
t V 1
tistcs piactit sous !e commandement du
~nerai de division Henrich et la 334* di-
v:sion d'infanterie co~mand~c p~r ~e gê-
nerai de brigade Moehtke. se Mnt dtittin.
xuees pin' une vaiti~nce et une ténacité
particuttères.
A L'EST, LA WEMMACHT S'OPPOSE AVEC OPmRETÉ
A L'AVANCE SOVIETtQUE
Dans le tecteur centrât du front de
t'Est. les Soviet* ont reattse en aueique*
points, au cours de i&bntaiUedefenaive
acharnée, de nou-vc&uXKains de terr&ln.
Let Rtrnisons de Bobruistc et de Most"-
ievontopooseuuercststanccopini&tro
& l'ennemi. attequMt Mec des forces su-
p~rteut'ts.
A I'Mtd,u court moyen <*t du cours
sup~r~cur de i& B~i'fs:n& ainsi qn'&u sud
de PotoMt., n gccssion des Soviets une résistance achar-
n<'<. Au sud-est df Poiotst:. de nouv~iM
MtM~ ennemies ont échoua !Kec des
pênes pour )M Boichetiks. D~tu ce m<-
me secteur it ttl* divi~ton de Prusse
orienmte ptMee sous te commMtdement
du co)onet Loear s est rem~rquabttment
eomnort~e
Dct form intervenues avec eftictcit~ d*M !M com-
btM terrettret et
Le Retch est prêt à a!der m~airemeat la Fmïande
BtfHn. M juin. M. *en RiMxntrep.
mtni~ft d« AtfaifM tMieh. t'Mt)t )'Et*t tft Cette entre'u* « fx~tt inMrtMant < tMr t< ftn)a"aeit au Mtiet tt'unt 'Me mititatr*.
Lt cammunit~é etfiei') put)!tM Muet de *)tite au minittr< tair*t me i< <« M< dMM*< & pturtttitrt ta be!che*) au'*)) tot~n «(«««< «tMNtKMt* M~~ite "t *t* r**)t*t< txtr*
ttt tftMt du «*)ch M MX** du geufen)*-
Ue« tttM
m tuttt < LIRE AUJOURD'HUI
MCTHRM. Kwftf H~rtot
PO~Ct /f~nier.
t
~e Korft. L
apprt'uwée
LeCenteit a<:ntUtcxamint ta snermandi et tee moyern pr)pra; à
ta~er toa poputationa pM'tieuH&ramcntj
6pfeMt&9$ parre. 6n p.M'ttoutief, te Cr OraMet. ntt.)
ntMr* <9tftta)ra d'Bttt it )a Santé tt
f ta P.p~tsea pouf dwnnaf te~ pren~iers soina
et heepita)ibatdeH)enH,
Cn raison da ta ptntifta cro~~M~te
d<< di!)Mtjt))tt! cuirs, ts Con~ei) a oecide. sur !e rr<)-
p&rt de M. Bichetf~tna, do donner cent'
nétenee au m!n!* à ta froduotion induitrtet'a et auj;
Communteattona peur «Mr et exécu-
ter têt prefframmoa dee admtnistra-
tiorn put)))ouc< comportant t'utXita-
tien de cet matttrM.
Sur tf propMJtion t)< M. Marée)
Otat. ministre eeeretait-e d~Et~t au
Tra<~)età taSetidaritenationa).
)a Centeit a appreu~t 'e prejet de
te) rattachant t'OtOee de* mutits* cem-
batt~nM et tXttimEt. de 'a tuerre tt
de* pupite* <« )' naffon au teereta-
fiat d Etat t ta !oHdarit< na
h~tte par Stagne
DE "GAULLE
ÏRA-T-ÏL A MOSCOU ? 1
Barcelone, M jutn. –Sttenuntin.
formatten pubtitt pcr )* prMM «pi~nott,
tt* Gaut)t a ren~M e«mt)t< d< *tt tiaite A
t.enttrM it M. Bi~"mo)o<, ambassadeur
MtMti
O'aartt )a même information. M, Bose-
mote< aurait trentmh a «<0*uU< une
)n*itaiia)t cen.
GANDHI I
VOUDRAI MEPRENDRE
SON ACTIVA POL:T!QUE
Hontbay, 20 ï'J! Récemment
M.thattntOtnth) ,W))M))))"Uf)u) demander <<contrer etrstnnaHBment et «e t'auteri-
Mf en outre à M mettre M rapport
t*ee)eO<'m)tet'Le wtM-re)~ répandu ~M Mahatma,
et<)'ere)etn'tettpte ptt )tt prepeetHent fe O~n-
dh).
C~tut-e) !tegramme t'tuterfsxtien de pubHer sa
~On crott, d'autre part. <)«')< ferxtt
proohitfneMtntunecteotaratfon.
mt de lourdes pertM en hommes et en
mairie!.
Uttc formation de forces n~va'es îCîû-
mandfs et fiatandatses a bombarde dans
le golfe do Pinî&nde des poaiUons d'ar-
ttHeria sovicttquex. dans lUe de Karvf,
et a coule uan&viM de sutTcHIanca en-
nemi.
UïM ïormatton de bombRrdtcra nord-
tmertcftina a (ttt&oue, !.icr, )t viHe de
BucaMSt. Des chasseurs germano-rou-
main* ont Khett~t doum ~pit~ret!)! enqe-
mU: dont dix bombardiers quadrimoteurs.
DM forotations dû botnbardiera nord-
&mcftcoin< ont effectue, hier metin. une
attaque da terMur coatro 1~ TiHe dû Saf-
rebruck.
Au cours de )& nuft dernt~re de8 apptt-'
rettt brtttnniquet Hôtes ont )tnce dt~
botnnM sur ia tëgion rMnano-we!tpha-
ttenne et sur tf région de S~rrebmct.
tMpandanM et s* tHKft* nt OMtt ezt êtft
e
m< ut) ttttnent do trent < ttëtentt cca)-
'MW) et* tout* )'Eufe)M B!"r <* boC'Mt t( Xt«M.
L'aMe aMema~a po~H
se ?8 sen~ sMs pM
~cnt )M M~actatr Mt&aïr<
~«0 W.
BerUt). Njutn. A j,n~xM
mutthtt'A t'a&Ue Sttr }~ visite d< M
voii Itil)k5clitrop à la M. fial-1
Ton Utbitentrop & HeisinM. M. n.)t-
tcn'itobcn, réthMteur tuiUtttre do 0.
N.S.
-< I montrent qua to haut com!'txnn&turL't. fn <;taqu~ l'aHa à un aeM de ft'atMt naturct. Ma~ mMttunt qu~ ie ttMt~mMMdMMnt
&UenMUK) it b'<eenU !~Mt< ~'M-rMt M ffttft fe*Uf ~t
Clermont-Fd.leSOjuin.
PERSPECTIVES
C'est la première fois qu'au
cours de notre histoire, des séries
d'attentats se succèdent sans ar-
rêt sur notre territoire. H fut
parmi les peuples, au moment
des révolutions, des périodes où
la vie des citoyens comptait peu
pour ceux qui avaient le pouvoir
en main, et où. après des procé~
dures sommaires et des incarcé-
rations, l'on voyait de rapides ju-
gements trancher le sort des ad-
versaires et des suspects. H y
avait un semblant de juridic-
tion. La série actuelle ressortit
aux attentats de grands che-
mins. Ces attentats sont orga-
nisés par l'étranger qui répand
des armes et qui en encourage
les auteurs de maintes façons,
dans leur œuvre de destruc-
tion et de tuerie. Aujourd'hui,
quand du côté de la dissidence,
on n'est pas d'accord avec quel-
que contradicteur, la discussion.
ne s'éternise pas. On le tue. Il
est certain que le bolchevisme
entend triompher et se débar-
rasser de toute contradiction. Il
prépare le terrain. Ces violences
s'étendront peu & peu à tous les
éléments de la population dont
le boichevisme veut triompher.
Dans les révolutions, un pur
trouve toujours un plus pur qui
l'épure. Une foi.s que la ruée
sanglante est commencée, elle
n'épargne même pas ceux qui
en ont été les animateurs. Ro-
bespierre et Danton eux-mêmes
ont bien mal fini. C'est là un
phénomène d'ordre général.
Partout, les Soviets ont fait
un effort de subversion. Le
gouvernement émigré gce.; du
Caire subsiste sous la pression
d'un groupe de partisan. com-
posé en grande partie de com-
munistes. Selon une agence de
Londres, le ministre grec émi-
gré Papandreou aurait défini
ainsi l'action de ce groupe
la Ubératiorit ces partisans pré-
parent également leur propre
domination pour l'après .guerre.
Leur but est de monopohser la
lutte nationale, et d'en pi'ofitar
par le terrorisme pour annihiler
leurs adversaires politiques. »
En Serbie, les forces sont diri-
gées par le maréchal Tito qui
est communiste. L'Union sovtéti-
que est pour lui et ses troupes
plus qu'une alliée. C'est, dit
Reuter, comme une protec-
trice et une inspiratrice Le
gouvernement yougoslave <*st
maintenant amené non seule-'
ment à reconnaitre Tito. ma's
aussi à lui demander appui.
Ainsi s'est produit le remanie-
ment du cabinet serbe, qui,
comme 1<* cabinet grec, s'est ou-
vert au communisme.
Il en est de même en Tchécos-
lovaquie où le gouvernement a
signé un accord avec Moscou,
qui donne à l'Union soviétique
des pouvoirs étendus sur le ter-
ritoire tchécoslovaque en cas
d'une victoire < aMiée Par
ailleurs, depuis longtemps dé}&.
une crise sévit entre le gouver-
nement polonais émigré à Lon-
dres et Moscou. Le commenta-
teur britannique Crifton Daniai
expose ainsi la méthode soviéti-
que < Moscou, poursuivant sa.
campagne ayant pour but de
discréditer le gouvernement po-
lonais de Londres, a révélé les
bases d'un nouveau gouverne-
ment siégeant à Moscou et pro-
soviétique. Ce comité ressemble
au comité formé par Ti)o, et sa
création concurrence le gouver-
nement émigré. Le commen-
tateur anglais ajoute que de
même qu'en Serbie l'Union so-
viétique a pour dessein de sup-
primer tout opposition au com-
munisme. en profitant de la
guerre. Partout la méthode est
identique. On se rappelle la tac-
tique soviétique au comité d'Al-
ger. Ce n'est pas tant le parU
communiste, par lequel il s'agit
de faire gouverner le pays. que
l'autorité de Moscou qui aspire
à régenter la Fiance et tend à
y parvenir par la voie du collec-
tivisme intégral. lequel consti-
tue sch cheval de Troie.
N* t8?l tM. ANMKR
fKtX Btt L ABOMHZM~MT
)Cr!tMe«tt!(t)'tn!
MDACT'OM et ADMtMtSTRATtOK
fKOVISOmBMENJ
t3. «Ut du Port, Ct-EXMOMT FEBRAHO
T~t~)'h.:nM))Ct BtAU)))tni9.tr. ef-Ot
SMN~H t" wt MmMtdM Ï JaiMet 1M4
J(MJRm DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
t<'
CËBATS.A~EXtft OURMOHT F<
C. e. P. c'.frmont-Fermnd 29.
VOYONS CLA!R
En même temps que l'invasion
'tni'itaire.ieaA.u~at&etiesAMM-
ricains 'ont. conautittcë une otten-
sive de propagande. Le citât tic
l'U.N,n.H.A..LGt)mann,avatt
*i)inoMe qu'à. !.a suite des armées
attMes viendraient tou.es les cho-
ses indispenstLtilea à ta vie j'ur-
naf:ere. Mats Lchman.n M voit
jnaintpnantdausi'obtigation de
revenir sur cène promesse, en
decia~ant que ies siucka et réser-
Yesmond~aitts en produits aiimt'n-
tuires, vëteincnts. sentences, ou-
tiUage, medicamenis- et autres
produits indispensables se trou-
vaient épuisa après quatre an-
nées de ~'6~'re, et. qu'il ne l'avait
pas ~'attendra & voit' apparaître'
avant longtemps une rcpa'rti'tion
t)unnate de ces .produits. Le mi-
nistre britannique du. MavitiliUe-
tue-nt. DcweiUn, a tenu le.m&tne
langage devant la Chambre des
Communes. en déclarant quo du
fait que )l'Ang)cterï'& retrouvait
ette-mëtne dans l'o'b)ig'a'tion d'im-
porter ]a plus ~grande partie de
ses produis d'alimentation e<~u-
ratUe, i) serait absurde df dispo-
ser a. l'égard
,()el[epaTt)tion à–tong terme. A
soRavis, it serait profondttoent
it)justedo~ireer[~c'ret):ua:'ere[i
Attgfietet're im eianda.rd
pour de têts b'~is.
Alors donc, les envaiinsours
aug')ais et americuitis ttc peuvent
aucunement venir en aide a ia.
popuiation française par cc-ntfe,
Us apportent à coup sur aux <~Mt'-
gMnts franea~ d'autres.sufpri-
6t's, teUes que les ftouveaux bil-
lets de banque, par e~e'np! Ces
'bJtets de banque, appelés'frant's
de l'invasionx, ont d~ja 6M,'
scton, des nouvcites de presse
on~taise, imprimas po<.M' utie
ftjuune de 80 miHiards de francs
Cfsontdc?tin<6 {'ouvrir ]M
<)''p<'n'-e's destt'oupc-aMit'se'n
!)':)'< '\)etuoio'iuc nooscvp!t
dt'f'tareq~e les troupes aU'ees ne
doivent acheter avec l'argent da
l'invasion que des m~rcnandises
ncn-rationne~ ii n'est pas dou-
teux que tes Américains, comme
Hs.i'ontfaitenIta'!iG.'n8seg6ne-
~ont pas pour investir en grand
st.yte.teut's francs d'invasion sans
valeur dans i'acha.['d'objets d'art
ft autres niat'chandises qui s'of-
friront à eux. f.M envahisseurs
n~se foutaucuu souci concer-
nant la couverture de cette m~n'
naie d'inffation. étant donne que
Jn,'Banque de France est chariree
de cette couverture. Ji ne îau-
drait pas croire q'c'e ies l.~uO nul-
lifns de daMars représentant la
valeur des biens français bloqurs
en Amérique seront emp!oyes à
couvrir la monnaie d'invasiou
au change de 50 francs pa" ]i'r. cette somme Te.pre~sentM'aX
pra~que les 70 mittiards de francs
nettement suffisanta a'couvrir une
monnaie d'infiatioa. H n'est pas
nofi piltjs question de faire appel
à l'encaisse-or que les Ameritains
ont voMc aux !rançais & la Mar-
't~nique.
De sorte que pour les Anglais
et les ~ntericait~, l'CM~ssMti de
cette monnaie &trictcnM.nt la. v&~ur du papier
et tes frais d'impression de bank-
notes qui ne poftcn~ mcma pas
une signature. 11 s'agit donc to~'t
6itnp'~nent de la mise eti c'rcu-
I&iion iiiimitcBd'un moyen de
paiement MM aucune garantie,
Ht or. ni marchandises, autrement
dit la création d'un nouveau
moyen d'achat', a)ors que !e stock
murchandises fpste le mcn.e. bref
lit forma 1& ptus ptimitive de
l'inflation.
))<: U'nuHe est cvM.emm<*ttt trop
faible pour être en mesurd de
rendre aux Français l'or et les
biens f tançais bioques par )cs
Américains. H a du se eofttenter
ju~q'ici d'assister im-puissant ou
<
autour de sa personn. Seion tes
ncuve!es de ta presse ang!a.<;?c,
on apprend qu'au cours des cf'a-
ver&ations que !es Anptais et les
AmericaifM ont eues a Lon'dros.
un programme finaLnc' 'r avait 6M
c)ahorc. qui prévoyait I'). c
f'a't~&tso éparsnaJ'te pourcou-
vri'cs frais decctto ope ration.
!)e s~rtc que population fr&n~a'~e -veN'ait
voies dcu'x jpois Sabord les
envahisseurs achètent ave'c ta.
monn&io d'invaston dos m~tsjhan-
dises destin.eas aux con~omnta-
t~tN's fr&nc~is. pfw!)iits afimen-
)a.:rfS. miM~ch~mdisas. do toutes
soft~s; en n)ê
tN~tic~andisM tMr M~ calevees,
te pfo&Mm< trente
DES DIVERGENCES
entre Mosssu et Washington!
Anh(n'a.20)t)in.at'adiodt!Tc-i
tn'fa!t!t:u)ti
ir.m~n,aint.tqt!<'c&)I<;UaH)Usse!t
(;uUnhor~tbur~.
M.MHL''p!tu<1i('t.sf!;ct')tabt)ratc'ns
se seraient j~nints.if Ut~~uvaiitH vn-
t()f)tcd))(;«ttv<'rn<'H"'ht itMntcn (('H!
)<'urau)tntr.'r.
niL'r<*gscft)(Hn's.
Le c~nsciUer cfMtnmtqua a
f
(htf)t'n!tssi
Les Atot'itcat)). s<* semtcttt t~qnh''tt''a
)){trtttu))<'t'en~ent (Je )~ venuf ~r'haino
& Tt'hMrmt tt'Utt cooseUtcr ~cut)U)t)t')"c
S0\it''t)~'t'
EN mMANME, COMBATS ACmRNÈ
AUSUB-OUESTDECAEN
Grand quartier générât du Fuh-
rer, 3U juia. CfoxMtUK~u~ dM
/taMt<'oMt)t(;ndcnicrtt.-
En Normandte, l'ennemi étendu ses
tortes attaques sur Un front de presque
25 kiiom&trps de ittr~e. LM comt)!tt
été ptn'ti~uUctfmcttt achurti~s d~ns ~a
re~iott situ~<: tu sutt-ouest de Caen. «tf
Une conm-attaquf effectuée tu cour:
de ta totr~e par d.~ groupes cutrMStit
allemands & permis -de resserrer d~ns uu'
espace restreint ie: points d'attaque *n- j
nemis. L'ennemi t ~ubi de lourdes per'
tes <*n hommes et e't taRt
Une formation cuirassée & détruit &
elle seule 53 chars ennemis.
L~ ISo divisien CMirttSsee de < S S. SS
tJeunc~eHit!ër)enne*,ptitce
du cutonci de W?!n SS. Meypr. et
tout. par~cuH~remB~' les grouoes de com-
b~t comm~nd&s pm te 8S. S!urmmann-
îuehrpr Optter se sont particuliércniortt
distingues au coura tics combats qui ont
eu lieu ces jours derniers daus ce secteur.
VMIE BmUE EM tTAL!E S~S U R~OM
SITUEE AU SUD ET AU SUD-OUEST DE S!ENNE
En Italie, des combats particuUerement
charnus se sont d-jrouies dans !trétioa
ttueeausudettusud-ouestdeStenne
u l'ennemi & pu réat~er quelques pro~ts.
tnmMt~tement&rouMtdutMdeTt't-
'.mene, nos divisions ont remporte de
ouveaux grands succ&s dëfensjïs cotnp!cLs.
Les tentatives de pMc~erepf'teM.et-
(ectuecs p~r l'ennemi avec des forces cui-
rassées massives et des formations d'in-
fanterie ont été bris~s dans ce secteur.
au cours de comiMH corpa & corps. Un
certain nombre de chars ennemis ont été
détruits. Une brèche locale a été ver-
routtt'e. Lors des durs combats defensifs
qui .te sont dereutet dans ce secteur. la
première division de chasseurs parMhu-
'n consorrnnatcurs franchis efru-
tatent une :u)gtïn"auon vert.ca.)?
des prix et voient t& \'a)pUf
dachatdc leur ~t'opfe m
('Lon, sang oubttër uu'en f'n '!e
cont~'H l'HpargnM'tt. tt'au
'vrir tes francs 'l"!ivasion. UM
annut~tion partie~tc d6 la nette
[:ub)i'?ue oit tout t'.tt tftoins de son
au~mentatiofi p~U tst puf'iode
de guerre a été prévue.
Pour bcau<;oup ~c fra.ntam. H
s'atgtM d'une contisc&tion 1ota.te
ou partieSte de t'axioissement pu
de la. p)u'-va'!ue ~tt' leut- fortune.
n est n6ce553.n'<' que tous les
Français soie)it l.sir.uUs des iM-
tontiotis
ctat.ioti par t'esmmpmage. ou
simptemcnt l't'ch~nKC force des
va.]eurs en circ~aiion, p"ts !e
btocage -de tous les comr.~a en
banque, pour pouvoir îixpr !e
faux d'abatnse sur tou'M les for-
tunes dont its
trait~ et pr~ScveuMnta en numé-
raire.
Après toutes ~p$ ppdes et désf!-
h'stons ouo )a p~nutation ffan-
~aise & suhtes api'~s tm ;)retn!e~'e e
~MrM mon
Uon de !a monnaie fMncai. )e~
envahisseurs ne sen'N~nt c.'ttt'
f&is désirer et pro~'tcr ïi~ rrtOiM
que )a hanquero~ic i'~taie France. Non seu!e
tton ~rajncaLise. n~ proJcits ati-
m<'nta.ires. nMK;h
a.vcc eux. sttr te Sol fr&nç~tS. ta.
ta
''t-T A L'HOTEL MATtGNON
L-e pr~5tdent Lavât a r~un!
tes m!n!Stres
Parts 2!)jt)fn.–t.tchttdujteuxef
nam~nt a reuo) )e* minittrM *n cen
M)).MtMtaprttidenea,at'h9tetMa
tisnon,à!'arï9, aujoardhuialth.
Le CenaeX, uotnimt, ft~mu un
hommtnje é
du ohof du gouwerncMent, it a décida
de < faire dca ohtèques natiJnates.
t.B président t.a*a) tait P<'rt au
OouMi) def metuf~s eeneerntnt te ra-
t)tai))en
a taquette assistaient, outre tea'ntt'
Hhtret interMttt, tea préatdentt du c~n.
Mi) dtfartemeMttt.et du contet) muni-
cipa) Nt Parts. A sa dtnxr.dt. )t mi-
nietrt Mtrtttttrt d'Etat a ta Preduc.
tien tnduttr)e))e tt au* O~mmuntoa-
tien< a expMt )e dttat) des nietu~tt
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<)t«it
OM dt~erttt prt
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p~naieurs reprises des attaques soutenuea
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forces df protection allemandes.
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tervanM des pteees d'!tr.tM!rtc' d'un eon-
tre-torpUIcur enntmt et a obtenu & très
courte distance df nombreujc coups au Il
itut. Le contre'torpiîleur ennenii & été
incendié. Une foft.e- daton~Hon s'est, pro-
duite ii a été laisse en train de som.
brcr. neux de nos navires ont été perdus
au cours de ces durs cnsa;tm<'nts. 41
appareils ennemis ont ct.8 abattus au-
dessus de ta tête do pont et des terrt-
toircs occupes de l'Ouest.
Londres te trouve maintenant depuis
de'ix semaines sous le feu constant des
t V 1
tistcs piactit sous !e commandement du
~nerai de division Henrich et la 334* di-
v:sion d'infanterie co~mand~c p~r ~e gê-
nerai de brigade Moehtke. se Mnt dtittin.
xuees pin' une vaiti~nce et une ténacité
particuttères.
A L'EST, LA WEMMACHT S'OPPOSE AVEC OPmRETÉ
A L'AVANCE SOVIETtQUE
Dans le tecteur centrât du front de
t'Est. les Soviet* ont reattse en aueique*
points, au cours de i&bntaiUedefenaive
acharnée, de nou-vc&uXKains de terr&ln.
Let Rtrnisons de Bobruistc et de Most"-
ievontopooseuuercststanccopini&tro
& l'ennemi. attequMt Mec des forces su-
p~rteut'ts.
A I'Mtd,u court moyen <*t du cours
sup~r~cur de i& B~i'fs:n& ainsi qn'&u sud
de PotoMt., n
n<'<. Au sud-est df Poiotst:. de nouv~iM
MtM~ ennemies ont échoua !Kec des
pênes pour )M Boichetiks. D~tu ce m<-
me secteur it ttl* divi~ton de Prusse
orienmte ptMee sous te commMtdement
du co)onet Loear s est rem~rquabttment
eomnort~e
Dct form
btM terrettret et
Le Retch est prêt à a!der m~airemeat la Fmïande
BtfHn. M juin. M. *en RiMxntrep.
mtni~ft d« AtfaifM t
Lt cammunit~é etfiei') put)!tM Muet de *)tite au minittr<
ttt tftMt du «*)ch M MX** du geufen)*-
m tuttt <
MCTHRM. Kwftf H~rtot
PO~Ct /f
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~e Korft. L
apprt'uwée
LeCenteit a<:ntUt
ta~er toa poputationa pM'tieuH&ramcntj
6pfeMt&9$ par
ntMr* <9tftta)ra d'Bttt it )a Santé tt
f ta P.
et heepita)i
Cn raison da ta ptntifta cro~~M~te
d<< di!)Mtjt))tt!
p&rt de M. Bichetf~tna, do donner cent'
nétenee au m!n!*
Communteattona peur «Mr et exécu-
ter têt prefframmoa dee admtnistra-
tiorn put)))ouc< comportant t'utXita-
tien de cet matttrM.
Sur tf propMJtion t)< M. Marée)
Otat. ministre eeeretait-e d~Et~t au
Tra<~)età taSetidaritenationa).
)a Centeit a appreu~t 'e prejet de
te) rattachant t'OtOee de* mutits* cem-
batt~nM et tXttimEt. de 'a tuerre tt
de* pupite* <« )' naffon au teereta-
fiat d Etat t ta !oHdarit< na
h~tte par Stagne
DE "GAULLE
ÏRA-T-ÏL A MOSCOU ? 1
Barcelone, M jutn. –Sttenuntin.
formatten pubtitt pcr )* prMM «pi~nott,
tt* Gaut)t a ren~M e«mt)t< d< *tt tiaite A
t.enttrM it M. Bi~"mo)o<, ambassadeur
MtMti
O'aartt )a même information. M, Bose-
mote< aurait trentmh a «<0*uU< une
)n*itaiia)t cen.
GANDHI I
VOUDRAI MEPRENDRE
SON ACTIVA POL:T!QUE
Hontbay, 20 ï'J! Récemment
M.thattntOtnth) ,W))M))))"Uf)u) demander <<
Mf en outre à M mettre M rapport
t*ee)eO<'m)tet'
et<)'ere)et
dh).
C~tut-e) !
~
proohitfneMtntunecteotaratfon.
mt de lourdes pertM en hommes et en
mairie!.
Uttc formation de forces n~va'es îCîû-
mandfs et fiatandatses a bombarde dans
le golfe do Pinî&nde des poaiUons d'ar-
ttHeria sovicttquex. dans lUe de Karvf,
et a coule uan&viM de sutTcHIanca en-
nemi.
UïM ïormatton de bombRrdtcra nord-
tmertcftina a (ttt&oue, !.icr, )t viHe de
BucaMSt. Des chasseurs germano-rou-
main* ont Khett~t doum ~pit~ret!)! enqe-
mU: dont dix bombardiers quadrimoteurs.
DM forotations dû botnbardiera nord-
&mcftcoin< ont effectue, hier metin. une
attaque da terMur coatro 1~ TiHe dû Saf-
rebruck.
Au cours de )& nuft dernt~re de8 apptt-'
rettt brtttnniquet Hôtes ont )tnce dt~
botnnM sur ia tëgion rMnano-we!tpha-
ttenne et sur tf région de S~rrebmct.
tMpandanM et s* tHKft* nt OMtt ezt êtft
e
m< ut) ttttnent do trent < ttëtentt cca)-
'MW) e
L'aMe aMema~a po~H
se ?8 sen~ sMs pM
~cnt )M M~actatr Mt&aïr<
~«0 W.
BerUt). Njutn. A j,n~xM
mutthtt'A t'a&Ue Sttr }~ visite d< M
voii Itil)k5clitrop à la M. fial-1
Ton Utbitentrop & HeisinM. M. n.)t-
tcn'itobcn, réthMteur tuiUtttre do 0.
N.S.
-< I
&UenMUK) it b'<
Clermont-Fd.leSOjuin.
PERSPECTIVES
C'est la première fois qu'au
cours de notre histoire, des séries
d'attentats se succèdent sans ar-
rêt sur notre territoire. H fut
parmi les peuples, au moment
des révolutions, des périodes où
la vie des citoyens comptait peu
pour ceux qui avaient le pouvoir
en main, et où. après des procé~
dures sommaires et des incarcé-
rations, l'on voyait de rapides ju-
gements trancher le sort des ad-
versaires et des suspects. H y
avait un semblant de juridic-
tion. La série actuelle ressortit
aux attentats de grands che-
mins. Ces attentats sont orga-
nisés par l'étranger qui répand
des armes et qui en encourage
les auteurs de maintes façons,
dans leur œuvre de destruc-
tion et de tuerie. Aujourd'hui,
quand du côté de la dissidence,
on n'est pas d'accord avec quel-
que contradicteur, la discussion.
ne s'éternise pas. On le tue. Il
est certain que le bolchevisme
entend triompher et se débar-
rasser de toute contradiction. Il
prépare le terrain. Ces violences
s'étendront peu & peu à tous les
éléments de la population dont
le boichevisme veut triompher.
Dans les révolutions, un pur
trouve toujours un plus pur qui
l'épure. Une foi.s que la ruée
sanglante est commencée, elle
n'épargne même pas ceux qui
en ont été les animateurs. Ro-
bespierre et Danton eux-mêmes
ont bien mal fini. C'est là un
phénomène d'ordre général.
Partout, les Soviets ont fait
un effort de subversion. Le
gouvernement émigré gce.; du
Caire subsiste sous la pression
d'un groupe de partisan. com-
posé en grande partie de com-
munistes. Selon une agence de
Londres, le ministre grec émi-
gré Papandreou aurait défini
ainsi l'action de ce groupe
la Ubératiorit ces partisans pré-
parent également leur propre
domination pour l'après .guerre.
Leur but est de monopohser la
lutte nationale, et d'en pi'ofitar
par le terrorisme pour annihiler
leurs adversaires politiques. »
En Serbie, les forces sont diri-
gées par le maréchal Tito qui
est communiste. L'Union sovtéti-
que est pour lui et ses troupes
plus qu'une alliée. C'est, dit
Reuter, comme une protec-
trice et une inspiratrice Le
gouvernement yougoslave <*st
maintenant amené non seule-'
ment à reconnaitre Tito. ma's
aussi à lui demander appui.
Ainsi s'est produit le remanie-
ment du cabinet serbe, qui,
comme 1<* cabinet grec, s'est ou-
vert au communisme.
Il en est de même en Tchécos-
lovaquie où le gouvernement a
signé un accord avec Moscou,
qui donne à l'Union soviétique
des pouvoirs étendus sur le ter-
ritoire tchécoslovaque en cas
d'une victoire < aMiée Par
ailleurs, depuis longtemps dé}&.
une crise sévit entre le gouver-
nement polonais émigré à Lon-
dres et Moscou. Le commenta-
teur britannique Crifton Daniai
expose ainsi la méthode soviéti-
que < Moscou, poursuivant sa.
campagne ayant pour but de
discréditer le gouvernement po-
lonais de Londres, a révélé les
bases d'un nouveau gouverne-
ment siégeant à Moscou et pro-
soviétique. Ce comité ressemble
au comité formé par Ti)o, et sa
création concurrence le gouver-
nement émigré. Le commen-
tateur anglais ajoute que de
même qu'en Serbie l'Union so-
viétique a pour dessein de sup-
primer tout opposition au com-
munisme. en profitant de la
guerre. Partout la méthode est
identique. On se rappelle la tac-
tique soviétique au comité d'Al-
ger. Ce n'est pas tant le parU
communiste, par lequel il s'agit
de faire gouverner le pays. que
l'autorité de Moscou qui aspire
à régenter la Fiance et tend à
y parvenir par la voie du collec-
tivisme intégral. lequel consti-
tue sch cheval de Troie.
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