Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 30 juin 1944 30 juin 1944
Description : 1944/06/30 (Numéro 1370). 1944/06/30 (Numéro 1370).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510988t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
VENDRBM M JUÏN M<4
N* 1370 168' ANNEE
Mttt M L~ttOWteMBMT
Il «muM tan
ffEtfttttHer (Atft. rëftutt) IBO tr. MO tr.
Ëtt-ant{<-r (autre pays. MStr. 440 tr.
REOACTtOM et AOMttOSTRATtOM
PROVtSOtREMENI
~t. Ru* dx Pert, OLERMOMT FERRAHO
T~e))h neda(;t.etA.<<
ttC. 0. P. Ciermont-Fcrrand 28.495
i F~ANC
JOURNAL t)ES DE~TS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Ciermont-Ferrand, le 29 juin
M! ASSASS!MAT
La nouvelle de l'assassinat de
M. Philippe Henriot a retenti
Mer dans toute la France cau-
sant partout une émotion pro-
fonde. Ainsi que l'a dit le prési-
dent Lavai < Cette grande voix
française, éloquente et passion-
née .n'était indifférente à per-
sonne. Elle était aimée ou re-
doutée. Faute de pouvoir répon-
dre à Philippe Henriot, on l'a
fait taire. Faute de lui fermer la
bouche, on lui a fermé les
yeux. C'était un orateur pro-
fondement courageux. Ce qu'il
estimait juste et vrai et utile au
aalut du pays, il le clamait avec
énergie, face à ses adversaires.
Dès qu'il arriva a la Chambre,
en 1932, précédé de la réputa-
tion d'un magnifique orateur,
qui déjà s'était fait connaître
dans les congrès, il s'imposa par
la puissance et' la logique de sa
parole. Il ne, connaissait ni les
subterfuges ni les périphrases.
Il appelait un chat, un chat. Ses
phrases martelées, tour à tour.
ironiques et nuancées ou véhé-
mentes, sculptaient la vérUé
avec une éloquence vibrante, où
il y avait à la fois de l'&me et
une ardeur qui ignorait la timi-
dité des euphémismes. Certains
parlementaires d: ses amis s'ef-
farouchaient de son franc par-
ler en lui disant que ce n'était
pas l'habitude de la maison, où
les discussions feutrées avaient
beaucoup plus de chances d'a-
voir du succès. Mais il leur ré-
pondait simplement < Le suc-
cès, je m'en moque. Je ne suis
pas venu ici pour cela. Il faut
aller au vrai avec toute son
âme. :t. n lui était indifférent de
se faire des ennemis.
< Philippe Henriot était un
grand orateur, un des plus
grands qu'il y ait eu dans ce
pays, disait hier M. René Bon-
nefoy aux représentants de la
presse. Il avait tous les coura-
ges, le courage physique, le cou-
rage moral. C'était, certes, un
partisan farouche et magnifi-
que, mais ce n'était pas un sec-
taire. C"était un homme fonciè-
rement désintéressé, pur dans
ses actes comme dans ses pen-
sées. Si on l'a abattu, c'est qu'il
disait la vérité. Il prêchait le
courage, la discipline, la Iq-
yàuté. Tel est le portrait que
faisait de ce grand orateur
l'homme qui le connaissait peut-
être le mieux au monde et qui a
vécu près de lui au cours de
toute cette période d'infatiga-
bles combats, où avec une puis-
sance d€ travail extraordinaire,
Philippe Henriot faisait chaque
jour deux conférences
Il avait apporté le concours de
sa grande voix à la cause salva-
trice de l'ordre et de l'unité na-
tionale, sans lesquels il voyait
la France irrémédiablement per-
due et plongée dans l'abime. Son
ardente conviction, il s'emplo-
yait passionnément à en démon-
trer chaque jour la solidité à ses
auditeurs, et à découvrir toute
la vérMé dans son aprèté écta-
tante. C'est le cas de rappeler
ici 1& parole célèbre prononcée
un jour à la tribune de la,
Chambre par un chef du gou-
vernement, M. Aristide Briand
< Faut-il donc- mourir pour
au'on vous croie sincère ? x
C'est ce qu'aurait pu dire
PMUppe Henriot. Il savait qu'il
serâtt assassiné. Il était un
combattant courageux qui n'au-
rait pour rien au monde atté-
nué ai fardé la vérité. Il savait
que c"étalt au prix de son sang.
Rten ne l'aurait fait reculer.
< II est tombé, ce matin, en
héros et en martyr, disait hier
le'président Lavai. Je voudrais
que tous, devant cette mort, en
comprennent la leçon. La
guerre avec son cortège de de-
v~sta~tons et de ruines, est por-
tée sur notre sol. Mais nous,
Français, au lieu de nous déchi- ¡'
rer, nous devons nous unir. Il
faut que la France vive. 2>
Où fut donc le courage de ces
~assassins déguisés, et quel est
donc celui des insulteurs qui,
de Londres, injurient leur noble
victime ?.
APRÈS L'ODIEUX ASSASSINAT DE M. PHILIPPE HENRIOT
Le Morecho~ exprime ses condoléances personne~es veuve
du secréto~e dTtot o nn~brmot/on et d /o Propagande
Dès qu'il a eu connaissance de la noùveUe de l'assassinat du secrétaire d'Etat à
l'Information et à la Propagande, le Maréchal de France, chef de t'Etat, a écrit la
lettre suivante à Mme Philippe Henriot
Madame,
Nom aofRme~ a~erre~ par la nou~e~/e que nous Uenona J'apprenJre, mroarjen
° /e pne f?!aa qu'il uous Jonne la /orce Je supporter une s< Jou/oMrcuse epreuue qui
Ut'enï s'ajouter a tant d'autres qui meurtrtssen: notre pays.
/e Uous JemanJc d'agréer, MaJame, ouec mes hommages respectueux, mes plus
t~es conJo/eances
Français, au lieu de nous déchirer, nous devons nous unir
Il faut que da France vive
DËCLARE A LA RADIO LE PRESIDENT PtEKRE LAVAL
M ennoc~ont au Pays ~e mettra o~rcax aon coMa&ora~ear
Yoici le tex'të de la cu!Mf)iunicat.~n r~<.):o-
diftusée hter. à'13 h. SU, par '1-e président Lavât,
chef du gouvernement, .annonçant t'assassinât de
M.PhiKppeHehr;ct,see;'G'aired'E[a; ~t'tt)f0f-
mmiunetu.~aP'opuga.nde:
Vous êtes venus comme tous !es jours à ta
m&me heure po6r entendre ta votx de Philippe
Henriot. Vous nt t'entendrez ptus. Phitippe Wen-
riet a été assassine ce matin au ministère de
~'ttttermat'en. ))a été at~attu à co~ups de revotver
sous )e< yeux mentes de sa femme. Je viens de
quitter cette femme doutottreuse &t digne. Ma pen-
Me reste auprès d'eOe et ds ses enfants, si injus-
tement et si crueUement frappés.
Les «Massins avaient réussi à arriver jusqu'à
)ui en se faisant passer pour des gardtens et des
détenteurs venus pour te protég&r. Vous recon-
naissez ta )a gMtrfe sauvage et san< honneur qui
se nomme ta guerre civile.
Cette grande* voix française éioquente, pas-
sionnée, n'était indifférente à personne. EUe
était aimée ou étte éta't redoutée. Faute de pou-
voir répondre à Phtiippe Henrio!, on t'a fa't
tafre. Faute de pouvoir tui fermer ta bouche, on
tuf a fermetés yeux.
Phitippe Henr'ot s'était dressé devant ceux qui
veutent preoipMe~r ta France dans ta guerre
cMte. tts ne tui pardonnai&nt pas de tes denox-
~~S y~~KSJTpt~E~ C~JKCOJV~TT~JVCJE~ ~<7 J&J~M~WJE
.i'Paris, ~juht.Ce matin, à.
'ah.&ft.uncertainnom'bredevoi-
turcs auto'moM[es s'arrêtaient de-
vm)t ie mitiirtere de I'!nfûrn)a-
~tion.rue deSo~Mri'no..
.Leurs c~ct)pants,au~sitôtdescen-
dus. pah<-t«fntÈ) ent à. n'avère Ja
''poi~e avec le concierge, M fai-
stim passer pour des agents du
'i!na:ntien d.e l'ordre ve-nus prote-
'igerfe secrétaire d'Etat a l'tnfor-
Mtation e). A la Propagande coffre
MH f;niecewc'!< ef'cKtxft.
D~ que !a !X)!te fut ouverte,
sou& ]<). Mtenage de leurs armes,
'ils oMieeaient Je concierge a les
conduire .jusqu'à ta cambre de
.~M. Phi.iippe Heitriot qui reposait
La~eëeM.VMMb~op
àH~!
VUEMBBRUN
BeHin. SS )uin, –t< miUt'"x p~)i-
titjtM-e .C.'hni ou~ !< VKite ~tr"p :t HPi~intii c&n'tttnait on triom-
ptip no'fiHittWt~t'-e. ~ur («)ttt's tea meHa<<-s,
tmn'ixtt~M tt jnsintMti&os (tes 'pMis-
MjtCfs erjtM'niit'c f)U ho-tilfs à ta Fin-
i~n,a(t(tpt~ ~nt atHmJe f~HMetneot aBoi-t
cah-. En mf'm<" mf~ );Mt' ~e U'uHn-
't'he <~ l'aminé ):fHjMno.fin'tanda!se.i
c'esMt.Cti-c'tt~ttttteun~'ictmphe'pour'
h-u[,jM.eHr")~tn~ouit)!Mt<;c'n-;
treun<'u))t)i)icLes entr~Ietts ~a mtotstre
des AffatrM etraBgeres
thtR~h
BerUn. M ~m. –*u cours de sen
'stjeur en PMand*, M. ten RtbttMt-
trcp, ntinMtre des ~«stre) étra~t~è-
Ms du ttetch, a (Mt~uement confère
[N*6<: M Ltnhomies. p~~jdett ttu Oon-
.se'tttntandais.
DES FORC~'ALLEMAKMS
VO!«T ÊTRE BROYÉES
SëR LE FRONT FWLAMOAÏS
Beriin. 28 luin. D'assez importantes
fot'm&tions aitemandes placées sot~ com-
m&ndement atiemand seront envoyées sur
te front
parole mUitaïre aHfmand, au cours d'une
conférence de presse. Le commandement
suprême, a-t-il ajoute, sera cependant
sans doute confie a une pcrsonnaUtë
.nUttaire finlandaise.
ofr M tie sngmatiser tours actes, t'a ne fui par-
donnaient pas d'avoir arracné au maquis, par la
force persuasive de ses parotes, des mittiers de
jeunes hommes égares. En proclamant chaque
jour ta vérité, « avait contribué & dissiper chez
nous cet ittusionnisme qui nous a fait et qu< peut
encore nous fajre tant de mal.
Hier sotr, à ta radio, vous partant pour la
d&rnière fopressentiment, Philippe Henriot, s'adressant à
ses adversaires habitu&ts, teur dtsatt <( Injuriez
donc, eouvrM-moi de vos outrages, je ne vous
répondrai ptus. H y a du sang entre nous, c'est
vous qui t'avez versé. M
tt ava't conscience des pérMs dont H était
entoure, t) eo avait cependant accepte tous lee
rts~uee, pouf aocomptir pteinement son devoir.
)t apportait dans ta vie puMique sasacrifice que seut te patriotisme te ptus pur
t'animait.
tt est tombé ce matin en hér&s'et en martyr.
Je voudrais que tous, devant cette mert, en com-
prennent ta teccn.
t-a guerre, avec son cortège de dévastations et
de ruines, est portée sur notre sot. Mais nous,
Français, au lieu de nous déchirer, nous devons
nous unir. )t faut que ta France vive.
avec sa femme, et !e même ma-
nège recMnmença.it
.C'MS MMMM le M<7i<'o;~N~ Hfft~tU~ o;noH); vous p~/c~er.
S~tM n)ef!ance. le ministre en-
trehait'a Ja porte H devait s'ef-
jfcreel'ntaisenvaindcJ'aJ'et'er-
A LYON
Lyon :Sjuin.–Desqu*Janouvf:)e
)6e ra~a.ssit)at de M. Ph~tppe Hfnnm
a eic connue officiellement, m ~lit'e lë-
gionaie de Lyon & dispose J~ns son haJI
j puMic un porn'ah du minntf* s~imomë
d'un drapeau n'icolore noué dé crêpe.
j Deva.m ]e pornait, une ({t't'ue de fteurs
'aux troi.s cou~ejrs &nuit, un;- fjfLmme bl'utfra d'nt ) tffi-
~gtedudéfuin. ~eux mijtc.t-~s~ton'cnt
i une e~'d': d'honte ): Au bticon. un dta-
pe&u en berne K et. p.-tee a co'.f' du
grand ccussion' de )a m':4eE ~piie de
crêpe.
A MAUSEÏLLE
MiM'
cetHlue a M&t'seNIe t'an'oc~ & '
j t'hâte no~YpHe, Je Mi-SMnMempnt, tou-
Ks aMairM ceaeantM. tut ~o-ntM l'a
t.~rt'ne
En{)'a)K's-Krdfs et HtttM't~mtps 6e tron-
Yt')'cn[)M)ni~:tUpif
)'u'tmmeetMH''nhLine.
Aprts l'emMxantt stmnet'te Aux
mofs M. Maurice C.t~bron, fhpf <)e
~aprdes cjiff*. Puis. aY~e ftrmeM. fl a
.tire la. Ie{ondun pareil MMu~iant
assass.nat. t.
P~MS
!ft ~i.!p
~.seraténzrn.r reste lroüC nzrrns se Czr~qrLe.3rt
<~
nos M'tM~t', .«' <<'«'<'<( nott'e !o!o)t{e de
t MMM<'y< por ta foyce.
1'F~M~O~f ~MV
Hpriin. 28 juin. JOu eort'cspc'KffOMt
~
La nouveJte de J'assassinai de Ph!-
JipK Ù<'nriot, qui a. 6t~ cMimM. à
Berlin aux prcmH'res heures r,:a()!tt'p. a cau~ Ttne pt0f
Intcrrogëe par fti représentait J'O.F.I. tme pfr~onnatitc compétente
de ]a W.NieitsomMce <;)'~n< 0(!teM~ A~OMs «t!:
a<'f!M~f a
'MCttt'iot. ~X <'fc~t'e et ccurc~cu.c t!cM ~oSt'cHe B'u-
ropet'fsme et eon~'c te.< ~tM~~o-~t!))~fffLa (//)'!M~aM< nott se)~eaten< pour !« France, Mat!
encore !)OMr<'FM''OFe.
Philippe P~T~/N.
mer en voyant briiler les anncs~
dm assassins. Une lutte de quel-!
ques secondes ~'Cttga'fea. Faisant
irruption dans ]a 'pièce, les
tueurs vidaient leurs armes à!
bout portant sur Pt)i!ippe Hen-
riot qui e'Mit tue .sur .te coup, C6-.
pendant que sa femme assistait
impuissante ù~ cette tragédie.
A CLERMONTFD
I-amo!'ttIe~I.hJ:M)GHpnriota a
pMvotjn~à Ot'mK:)nt-F<;i'ta~ttouaJn milieux, uUR\he(uuN c«ux tjut. c~.M~xe jour, f'c~ut~ipnt
It~.gt'anftë'\oixtlu~iHii~f.t'forf))hti~)tetde~a;t~oj,a~attttecnt!
~t.pt'uu\'& prtsn!t'jtt L~v~l anattjicer I'ussas<.iHat
aux (ia))i;f"s de !a guerre th'ile ()OHt
jK.Yi~nttt'CtreJui-méme la'victime.
M. Maurice Yatkt tt'r!t dans !t)M''(
< J.'rtt~t~em~Kt («;<«")!&us « /utf ;tMftn
~Mt~chte «t(~f<;tM~ ~etO~te tt~f
trrte nrupagrrntte ezt~'z'teuxé tKrris scru..
ff~f propas''
~t~yt~MrKMM'eh~C~'c~~<0~~t'~t&~e~t!EJ
t<~<<«'t:<<<~ttMftt.fC
~'S ~f~ ~M~ ft,~j~«/<~t~'j'~tt~.
.t~tttOM Jt~ ~~t~fJL~Ut C~W~MM-
< :'Uf yt'C~6 &<<~ tj~ ë~~tf?/~
~M'~ ~t ~ytM~?~s t~ ~o<~ ~'d~e
~<9to~«'t<~t;«y p~'O~HM~ ~C//!ht'«ff<~ MOM tfKytt'tMe, ~A'es AK~W~tMA' t'otftf't et p<'fSM
eHe (~'x«M<;tw<< uM t~t~Mtte. t'eftt'ts-
eàde d~»tosztzut4t urzk tzartàprràti:, r·edrey-
M~ Mn MeHs6«{ye, ~««K~t une Mf:tt-
ftfc. e
Cette <:ohf;icii!<'i'!<)~"t~«sc!'
I trte étota))éz: yur t~éua; dortt olle q8· y 1
fu< etouf/t'e p«f Ct'u.t <
)!<~< h's t'Mtt'~ues et;)~'e<'<fCf'ha! Pc<«tK, tfMs Mne {ettt'e e~t.Mf d ]
~H:<' NCH«ft<, Mt< t'eMM «M d!S!
!'homj!!a.'jfe !
!<')!~
.«)!'<< sMpf~nM (tenant !<; yte?' ~o!da! <
!'«M~ et (!e p!ume tont&e de cu/HO~. de plume tombé à son J J'
La si~atMH! @n &~k
Les evÉnementsquisesontd~
rouies récemment en Irak ont
amené un extroordinafre boul~
versement politique et socia! qui t
fait l'objet d'une étude pieine diin-
térêtdeIapartducorresponf) Ankara du journal a!:eman.<
'Ko)nischeZ'?itung*:
Depuis l'occupation d< l'trak
par les troupes britanniques, écrit-
il not~tmm&nt, ce pays est devenu,
du point de vue politique, relative
ment pau intéressant. Le gouver-
nement c* avec, à sa tête, .\ouri
Pacha Et Saïd ne vit que par la
grâce de l'Angleterre et est prati-
quement infapahie de toute déci-
sion personneiie aussi bien en poli-
tique intérieure qu'en politique ex-
térieure. En outre, le pays est
coupé hermétiquement du monde
extérieur de telle sorte q nouvelles sur ce qui se passe en
Irak n'atteignent le public mon-
dial qu'au compte-gouttes et par
des vo;es détournées. L'exportation
des journaux est empêchée et on
n'a que rarement l'occasion de
voir un journal irakien. En atten-.
dant.Jesquetques feuilles qui tra-
versent la frontière en contrebande
reconnaissent qu'indépendamment
de l'état de violence et de misère
dans lequel vit ce pays. ]a détresse
économique y est toujours p)us
grande. Les conditions de ravitai)-
lement sont si critiques que même
ia censu.re britannique a Bagdad
ne peut plus empêcher ]es jour-
naux de s en occuper. Cette misère
'est d'autant p!us surprenante que
jusqu'en ]'M21'])'ak a été un pays
~d'excédents de céréales, qn'it diri-
!geait principalement vers l'Iran et
la Palestine. Aujourd'hui, l'appro-
j visionnement de ]a popuJation ira-
kienne n'est p~sque p!"s assuré.
Cette situation doit-e~e être attri-
bué a !a consommafif) nng)ouàunfJéehiss'ement apidede)a-
!p:'oduction agricole par su:tedu
~manqu< d'engrais et (fe)a désorga-
nisation généra!~? On ne saura:t
répondre exactement. En attendant
il est caractéristique que par exem-
ple. le journal de Bagdad Ni /?'a/t
constate qus, aujourd hui, de vas-
~tes jni)ieux du peupi<* irakien
!n'ont plus le pain quotidien pour
vivM.ia disette de céréales ayant
pris une tel!eamp!eu.r que les prix
ont atteint une hauteur astronomi-
que. De même, pour d'autres mar-
chandises importantes telles que
textites, sucre et objets d'usage, le
joumal précite constate une réelle
disette et se plaint en même temps
que ]e comité gouvernemental
d'approvisionnement, composé sur-
tout d'AngJais, ait fatt compJète-
~mentfai!!ite.' A
Devant une teUe situation, le
gouvernement irakien a cherché à
i faire une diversion politique. C'est
ai)Mi que vont être jugés d'anciens
ministres irakiens et ccUaborateurs
du président du conseil Raehid Ali
el ('aiiani. Cependant d~a jour-
nanx irakiens ne cachent pas qtte
ce n'est pas le moyen de faire
'(tttbt.or M famine (ju: rëgne da.ns
]a poputation et engagent J'aetue!
prô&t~ent'du con&til n se pencher
avec p!ns tte soins sur cet !n<}uié-
rantprob!crne.
La' Koh):9Che Zéitung fait
re~-sorUr à ce snjet <)U'!] faut YOir
dans d<'ncn~reux syjnptûmes (te i'tnfiiira-
tio'u panique croissante des So-
vi&ts en Mésopotamie, infiltration
qui augmentera l'ors~ue te pian
.d'insMuraUon d'une représenta-
tion <)i'p'!omat.)que des Soviets a.
!-Bagdad sera réa!)f-é
Enfin, l'activité communiste en
h'ak se m~nifest~ nettement dans
ta. fondation d'un e!uM b~p~sé ics
Antis d'e Ja tibené inauguré
ces jours-ei a Bagdad par la
groupe des Amis de l'Union So-
vietiq'M e p)'écurseur~'6oviéti.que en Jrak et qui de-
vient le service centra! pour tou-
,tes ]es tendances communistes. Le
jfait qu'aussi bien le pré&Ment du
conseil irakien que l'ambassadeur
britannique Corn\aIIis résidant'a.
t Bag'ada m'o'nie d'inauguration est sympto-
matique de la position qt;e les
'Soviet~ adoptent en toute tranqutl-
~itë des aujourd'hui e;i- irak. f
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Mttt M L~ttOWteMBMT
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REOACTtOM et AOMttOSTRATtOM
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~t. Ru* dx Pert, OLERMOMT FERRAHO
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i F~ANC
JOURNAL t)ES DE~TS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Ciermont-Ferrand, le 29 juin
M! ASSASS!MAT
La nouvelle de l'assassinat de
M. Philippe Henriot a retenti
Mer dans toute la France cau-
sant partout une émotion pro-
fonde. Ainsi que l'a dit le prési-
dent Lavai < Cette grande voix
française, éloquente et passion-
née .n'était indifférente à per-
sonne. Elle était aimée ou re-
doutée. Faute de pouvoir répon-
dre à Philippe Henriot, on l'a
fait taire. Faute de lui fermer la
bouche, on lui a fermé les
yeux. C'était un orateur pro-
fondement courageux. Ce qu'il
estimait juste et vrai et utile au
aalut du pays, il le clamait avec
énergie, face à ses adversaires.
Dès qu'il arriva a la Chambre,
en 1932, précédé de la réputa-
tion d'un magnifique orateur,
qui déjà s'était fait connaître
dans les congrès, il s'imposa par
la puissance et' la logique de sa
parole. Il ne, connaissait ni les
subterfuges ni les périphrases.
Il appelait un chat, un chat. Ses
phrases martelées, tour à tour.
ironiques et nuancées ou véhé-
mentes, sculptaient la vérUé
avec une éloquence vibrante, où
il y avait à la fois de l'&me et
une ardeur qui ignorait la timi-
dité des euphémismes. Certains
parlementaires d: ses amis s'ef-
farouchaient de son franc par-
ler en lui disant que ce n'était
pas l'habitude de la maison, où
les discussions feutrées avaient
beaucoup plus de chances d'a-
voir du succès. Mais il leur ré-
pondait simplement < Le suc-
cès, je m'en moque. Je ne suis
pas venu ici pour cela. Il faut
aller au vrai avec toute son
âme. :t. n lui était indifférent de
se faire des ennemis.
< Philippe Henriot était un
grand orateur, un des plus
grands qu'il y ait eu dans ce
pays, disait hier M. René Bon-
nefoy aux représentants de la
presse. Il avait tous les coura-
ges, le courage physique, le cou-
rage moral. C'était, certes, un
partisan farouche et magnifi-
que, mais ce n'était pas un sec-
taire. C"était un homme fonciè-
rement désintéressé, pur dans
ses actes comme dans ses pen-
sées. Si on l'a abattu, c'est qu'il
disait la vérité. Il prêchait le
courage, la discipline, la Iq-
yàuté. Tel est le portrait que
faisait de ce grand orateur
l'homme qui le connaissait peut-
être le mieux au monde et qui a
vécu près de lui au cours de
toute cette période d'infatiga-
bles combats, où avec une puis-
sance d€ travail extraordinaire,
Philippe Henriot faisait chaque
jour deux conférences
Il avait apporté le concours de
sa grande voix à la cause salva-
trice de l'ordre et de l'unité na-
tionale, sans lesquels il voyait
la France irrémédiablement per-
due et plongée dans l'abime. Son
ardente conviction, il s'emplo-
yait passionnément à en démon-
trer chaque jour la solidité à ses
auditeurs, et à découvrir toute
la vérMé dans son aprèté écta-
tante. C'est le cas de rappeler
ici 1& parole célèbre prononcée
un jour à la tribune de la,
Chambre par un chef du gou-
vernement, M. Aristide Briand
< Faut-il donc- mourir pour
au'on vous croie sincère ? x
C'est ce qu'aurait pu dire
PMUppe Henriot. Il savait qu'il
serâtt assassiné. Il était un
combattant courageux qui n'au-
rait pour rien au monde atté-
nué ai fardé la vérité. Il savait
que c"étalt au prix de son sang.
Rten ne l'aurait fait reculer.
< II est tombé, ce matin, en
héros et en martyr, disait hier
le'président Lavai. Je voudrais
que tous, devant cette mort, en
comprennent la leçon. La
guerre avec son cortège de de-
v~sta~tons et de ruines, est por-
tée sur notre sol. Mais nous,
Français, au lieu de nous déchi- ¡'
rer, nous devons nous unir. Il
faut que la France vive. 2>
Où fut donc le courage de ces
~assassins déguisés, et quel est
donc celui des insulteurs qui,
de Londres, injurient leur noble
victime ?.
APRÈS L'ODIEUX ASSASSINAT DE M. PHILIPPE HENRIOT
Le Morecho~ exprime ses condoléances personne~es veuve
du secréto~e dTtot o nn~brmot/on et d /o Propagande
Dès qu'il a eu connaissance de la noùveUe de l'assassinat du secrétaire d'Etat à
l'Information et à la Propagande, le Maréchal de France, chef de t'Etat, a écrit la
lettre suivante à Mme Philippe Henriot
Madame,
Nom aofRme~ a~erre~ par la nou~e~/e que nous Uenona J'apprenJre, mro
° /e pne f?!aa qu'il uous Jonne la /orce Je supporter une s< Jou/oMrcuse epreuue qui
Ut'enï s'ajouter a tant d'autres qui meurtrtssen: notre pays.
/e Uous JemanJc d'agréer, MaJame, ouec mes hommages respectueux, mes plus
t~es conJo/eances
Français, au lieu de nous déchirer, nous devons nous unir
Il faut que da France vive
DËCLARE A LA RADIO LE PRESIDENT PtEKRE LAVAL
M ennoc~ont au Pays ~e mettra o~rcax aon coMa&ora~ear
Yoici le tex'të de la cu!Mf)iunicat.~n r~<.):o-
diftusée hter. à'13 h. SU, par '1-e président Lavât,
chef du gouvernement, .annonçant t'assassinât de
M.PhiKppeHehr;ct,see;'G'aired'E[a; ~t'tt)f0f-
mmiunetu.~aP'opuga.nde:
Vous êtes venus comme tous !es jours à ta
m&me heure po6r entendre ta votx de Philippe
Henriot. Vous nt t'entendrez ptus. Phitippe Wen-
riet a été assassine ce matin au ministère de
~'ttttermat'en. ))a été at~attu à co~ups de revotver
sous )e< yeux mentes de sa femme. Je viens de
quitter cette femme doutottreuse &t digne. Ma pen-
Me reste auprès d'eOe et ds ses enfants, si injus-
tement et si crueUement frappés.
Les «Massins avaient réussi à arriver jusqu'à
)ui en se faisant passer pour des gardtens et des
détenteurs venus pour te protég&r. Vous recon-
naissez ta )a gMtrfe sauvage et san< honneur qui
se nomme ta guerre civile.
Cette grande* voix française éioquente, pas-
sionnée, n'était indifférente à personne. EUe
était aimée ou étte éta't redoutée. Faute de pou-
voir répondre à Phtiippe Henrio!, on t'a fa't
tafre. Faute de pouvoir tui fermer ta bouche, on
tuf a fermetés yeux.
Phitippe Henr'ot s'était dressé devant ceux qui
veutent preoipMe~r ta France dans ta guerre
cMte. tts ne tui pardonnai&nt pas de tes denox-
~~S y~~KSJTpt~E~ C~JKCOJV~TT~JVCJE~ ~<7 J&J~M~WJE
.i'Paris, ~juht.Ce matin, à.
'ah.&ft.uncertainnom'bredevoi-
turcs auto'moM[es s'arrêtaient de-
vm)t ie mitiirtere de I'!nfûrn)a-
~tion.rue deSo~Mri'no..
.Leurs c~ct)pants,au~sitôtdescen-
dus. pah<-t«fntÈ) ent à. n'avère Ja
''poi~e avec le concierge, M fai-
stim passer pour des agents du
'i!na:ntien d.e l'ordre ve-nus prote-
'igerfe secrétaire d'Etat a l'tnfor-
Mtation e). A la Propagande coffre
MH f;niecewc'!< ef'cKtxft.
D~ que !a !X)!te fut ouverte,
sou& ]<). Mtenage de leurs armes,
'ils oMieeaient Je concierge a les
conduire .jusqu'à ta cambre de
.~M. Phi.iippe Heitriot qui reposait
La~eëeM.VMMb~op
àH~!
VUEMBBRUN
BeHin. SS )uin, –t< miUt'"x p~)i-
titjtM-e
ptip
tmn'ixtt~M tt jnsintMti&os (tes 'pMis-
MjtCfs erjtM'niit'c f)U ho-tilfs à ta Fin-
i~n,a(t(tpt~ ~nt atHmJe f~HMetneot aBoi-t
cah-. En mf'm<" mf~ );Mt' ~e U'uHn-
't'he <~ l'aminé ):fHjMno.fin'tanda!se.i
c'esMt.Cti-c'tt~ttttteun~'ictmphe'pour'
h-u[,jM.eHr")~tn~ouit)!Mt<;c'n-;
treun<'u))t)i)ic
des AffatrM etraBgeres
thtR~h
BerUn. M ~m. –*u cours de sen
'stjeur en PMand*, M. ten RtbttMt-
trcp, ntinMtre des ~«stre) étra~t~è-
Ms du ttetch, a (Mt~uement confère
[N*6<: M Ltnhomies. p~~jdett ttu Oon-
.se'tttntandais.
DES FORC~'ALLEMAKMS
VO!«T ÊTRE BROYÉES
SëR LE FRONT FWLAMOAÏS
Beriin. 28 luin. D'assez importantes
fot'm&tions aitemandes placées sot~ com-
m&ndement atiemand seront envoyées sur
te front
parole mUitaïre aHfmand, au cours d'une
conférence de presse. Le commandement
suprême, a-t-il ajoute, sera cependant
sans doute confie a une pcrsonnaUtë
.nUttaire finlandaise.
ofr M tie sngmatiser tours actes, t'a ne fui par-
donnaient pas d'avoir arracné au maquis, par la
force persuasive de ses parotes, des mittiers de
jeunes hommes égares. En proclamant chaque
jour ta vérité, « avait contribué & dissiper chez
nous cet ittusionnisme qui nous a fait et qu< peut
encore nous fajre tant de mal.
Hier sotr, à ta radio, vous partant pour la
d&rnière fo
ses adversaires habitu&ts, teur dtsatt <( Injuriez
donc, eouvrM-moi de vos outrages, je ne vous
répondrai ptus. H y a du sang entre nous, c'est
vous qui t'avez versé. M
tt ava't conscience des pérMs dont H était
entoure, t) eo avait cependant accepte tous lee
rts~uee, pouf aocomptir pteinement son devoir.
)t apportait dans ta vie puMique sa
t'animait.
tt est tombé ce matin en hér&s'et en martyr.
Je voudrais que tous, devant cette mert, en com-
prennent ta teccn.
t-a guerre, avec son cortège de dévastations et
de ruines, est portée sur notre sot. Mais nous,
Français, au lieu de nous déchirer, nous devons
nous unir. )t faut que ta France vive.
avec sa femme, et !e même ma-
nège recMnmença.it
.C'MS MMMM le M<7i<'o;~
S~tM n)ef!ance. le ministre en-
trehait'a Ja porte H devait s'ef-
jfcreel'ntaisenvaindcJ'aJ'et'er-
A LYON
Lyon :Sjuin.–Desqu*Janouvf:)e
)6e ra~a.ssit)at de M. Ph~tppe Hfnnm
a eic connue officiellement, m ~lit'e lë-
gionaie de Lyon & dispose J~ns son haJI
j puMic un porn'ah du minntf* s~imomë
d'un drapeau n'icolore noué dé crêpe.
j Deva.m ]e pornait, une ({t't'ue de fteurs
'aux troi.s cou~ejrs &
~gtedudéfuin. ~eux mijtc.t-~s~ton'cnt
i une e~'d': d'honte ): Au bticon. un dta-
pe&u en berne K et. p.-tee a co'.f' du
grand ccussion' de )a m':4eE ~piie de
crêpe.
A MAUSEÏLLE
MiM'
cetHlue a M&t'seNIe t'an'oc~ & '
j t'hâte no~YpHe, Je Mi-SMnMempnt, tou-
Ks aMairM ceaeantM. tut ~o-ntM l'a
t.~rt'ne
En
Yt')'cn[)M)ni~:tUpif
)'u'tmmeetMH''nhLine.
Aprts l'emMxantt stmnet'te Aux
mofs M. Maurice C.t~bron, fhpf <)e
~apr
.tire la. Ie{ondun pareil MMu~iant
assass.nat. t.
P~MS
!ft ~i.!p
~.seraténzrn.r reste lroüC nzrrns se Czr~qrLe.3rt
<~
nos M'tM~t', .«' <<'«'<'<( nott'e !o!o)t{e de
t MMM<'y< por ta foyce.
1'F~M~O~f ~MV
Hpriin. 28 juin. JOu eort'cspc'KffOMt
~
La nouveJte de J'assassinai de Ph!-
JipK Ù<'nriot, qui a. 6t~ cMimM. à
Berlin aux prcmH'res heures
Intcrrogëe par fti représentait J'O.F.I. tme pfr~onnatitc compétente
de ]a W.Nieit
a<'f!M~f a
'MCttt'iot. ~X <'f
ropet'fsme et eon~'c te.< ~tM~~o-~t!))~fff
encore !)OMr<'FM''OFe.
Philippe P~T~/N.
mer en voyant briiler les anncs~
dm assassins. Une lutte de quel-!
ques secondes ~'Cttga'fea. Faisant
irruption dans ]a 'pièce, les
tueurs vidaient leurs armes à!
bout portant sur Pt)i!ippe Hen-
riot qui e'Mit tue .sur .te coup, C6-.
pendant que sa femme assistait
impuissante ù~ cette tragédie.
A CLERMONTFD
I-amo!'ttIe~I.hJ:M)GHpnriota a
pMvotjn~à Ot'mK:)nt-F<;i'ta~t
It~.gt'anftë'\oixtlu~iHii~f.t'forf))hti~)tetde~a;t~oj,a~attttecnt!
~t.pt'uu\'&
jK.Yi~nttt'CtreJui-méme la'victime.
M. Maurice Yatkt tt'r!t dans !t)M''(
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~Mt~chte «t(~f<;tM~ ~etO~te tt~f
trrte nrupagrrntte ezt~'z'teuxé tKrris scru..
ff~f propas''
~t~yt~
t<~<<«'t:<<<~ttMftt.fC
~'S ~f~ ~M~ ft,~j~«/<~t~'j'~tt~.
.t~tttOM Jt~ ~~t~fJL~Ut C~W~MM-
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~<9to~«'t<~t;«y
eHe (~'x«M<;tw<< uM t~t~Mtte. t'eftt'ts-
eàde d~»tosztzut4t urzk tzartàprràti:, r·edrey-
M~ Mn MeHs6«{ye, ~««K~t une Mf:tt-
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Cette <:ohf;icii!<'i'!<)~"t~«sc!'
I trte étota))éz: yur t~éua; dortt olle q8· y 1
fu< etouf/t'e p«f Ct'u.t <
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~H:<' NCH«ft<, Mt< t'eMM «M d!S!
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.«)!'<< sMpf~nM (tenant !<; yte?' ~o!da! <
!'«M~ et (!e p!ume tont&e de cu/HO~. de plume tombé à son J J'
La si~atMH! @n &~k
Les evÉnementsquisesontd~
rouies récemment en Irak ont
amené un extroordinafre boul~
versement politique et socia! qui t
fait l'objet d'une étude pieine diin-
térêtdeIapartducorresponf)
'Ko)nischeZ'?itung*:
Depuis l'occupation d< l'trak
par les troupes britanniques, écrit-
il not~tmm&nt, ce pays est devenu,
du point de vue politique, relative
ment pau intéressant. Le gouver-
nement c* avec, à sa tête, .\ouri
Pacha Et Saïd ne vit que par la
grâce de l'Angleterre et est prati-
quement infapahie de toute déci-
sion personneiie aussi bien en poli-
tique intérieure qu'en politique ex-
térieure. En outre, le pays est
coupé hermétiquement du monde
extérieur de telle sorte q
Irak n'atteignent le public mon-
dial qu'au compte-gouttes et par
des vo;es détournées. L'exportation
des journaux est empêchée et on
n'a que rarement l'occasion de
voir un journal irakien. En atten-.
dant.Jesquetques feuilles qui tra-
versent la frontière en contrebande
reconnaissent qu'indépendamment
de l'état de violence et de misère
dans lequel vit ce pays. ]a détresse
économique y est toujours p)us
grande. Les conditions de ravitai)-
lement sont si critiques que même
ia censu.re britannique a Bagdad
ne peut plus empêcher ]es jour-
naux de s en occuper. Cette misère
'est d'autant p!us surprenante que
jusqu'en ]'M21'])'ak a été un pays
~d'excédents de céréales, qn'it diri-
!geait principalement vers l'Iran et
la Palestine. Aujourd'hui, l'appro-
j visionnement de ]a popuJation ira-
kienne n'est p~sque p!"s assuré.
Cette situation doit-e~e être attri-
bué a !a consommafif) nng)
!p:'oduction agricole par su:tedu
~manqu< d'engrais et (fe)a désorga-
nisation généra!~? On ne saura:t
répondre exactement. En attendant
il est caractéristique que par exem-
ple. le journal de Bagdad Ni /?'a/t
constate qus, aujourd hui, de vas-
~tes jni)ieux du peupi<* irakien
!n'ont plus le pain quotidien pour
vivM.ia disette de céréales ayant
pris une tel!eamp!eu.r que les prix
ont atteint une hauteur astronomi-
que. De même, pour d'autres mar-
chandises importantes telles que
textites, sucre et objets d'usage, le
joumal précite constate une réelle
disette et se plaint en même temps
que ]e comité gouvernemental
d'approvisionnement, composé sur-
tout d'AngJais, ait fatt compJète-
~mentfai!!ite.' A
Devant une teUe situation, le
gouvernement irakien a cherché à
i faire une diversion politique. C'est
ai)Mi que vont être jugés d'anciens
ministres irakiens et ccUaborateurs
du président du conseil Raehid Ali
el ('aiiani. Cependant d~a jour-
nanx irakiens ne cachent pas qtte
ce n'est pas le moyen de faire
'(tttbt.or M famine (ju: rëgne da.ns
]a poputation et engagent J'aetue!
prô&t~ent'du con&til n se pencher
avec p!ns tte soins sur cet !n<}uié-
rantprob!crne.
La' Koh):9Che Zéitung fait
re~-sorUr à ce snjet <)U'!] faut YOir
dans d<'
tio'u panique croissante des So-
vi&ts en Mésopotamie, infiltration
qui augmentera l'ors~ue te pian
.d'insMuraUon d'une représenta-
tion <)i'p'!omat.)que des Soviets a.
!-Bagdad sera réa!)f-é
Enfin, l'activité communiste en
h'ak se m~nifest~ nettement dans
ta. fondation d'un e!uM b~p~sé ics
Antis d'e Ja tibené inauguré
ces jours-ei a Bagdad par la
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vietiq'M e p)'écurseur
vient le service centra! pour tou-
,tes ]es tendances communistes. Le
jfait qu'aussi bien le pré&Ment du
conseil irakien que l'ambassadeur
britannique Corn\aIIis résidant'a.
t Bag'ada
matique de la position qt;e les
'Soviet~ adoptent en toute tranqutl-
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