Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 juin 1944 16 juin 1944
Description : 1944/06/16 (Numéro 1358). 1944/06/16 (Numéro 1358).
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510976q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
VEKMŒN M JtMN !M4
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FRANC
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franct et co)on)e* 130 tr. aao tf.
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Etftmger (autre j~ya; 935 tr. 440 tr.
JOHMAL DES OEBATS
RËOACTtOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
K. «m d« fert. CLERMOHT FERKAMtt 1
T~Mph. :R6dnct. etAdxnnistr.t.T-et
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
ttdre~t (eM(;ra~ht~u<
"CtATt AVEMtX CLERMOMT P C. ) Ctermont-Ferrund M.<9t
Clermont-Ferrand, le 15 juin
EXPANSE SOmnQUE
Tandis que la Normandie et
<1vince sont, depuis le débarque-
ment des Anglo-Américains, en
proie aux batailles et aux p~s
cruelles dévastations, l'Union
soviétique s'emploie par ailleurs,
en Méditerranée particulière-
ment, à poser les plus solides
jalons pour assurer son empire,
En Italie méridionale, elle gagne
aisément du terrain, et. son
expansion se développe métho-
diquement, suivant les lignes
d'un plan précis. L'on a pu cons-
tater que Badoglio, d'une teinte
politique beaucoup trop anodine
aux yeux dé Moscou, a dû s'eî-
facsr comme l'avait fait l'ex-
E~néral Giraud, qui, après être
turivé en Airique, avec une ire-
nésie de néophyte dissident a dû
s écarter, sur la pression de Mos-
cpu, malgré l'appui de Washing-
ton. On a vu que le cabinet
tormé en remplacement du
gouvernement Badoglio avait
confié deux porteieuiiles da
ministres a deux représentants
au parti communiste. Cette indi-
fH~tnTY fftï-TDono-DQ r~c~~t ~
.r-s,· .-t-
personne dans le doute. Au
même moment, le gouvernement
grec émigré au Caire accordait
° trois sièges au parti. En Ser-
bie, le comité soviétique de
Tito était reconnu par les
Anglo-Américains. Le gouver-
nement émigré tchécoslovaque
passait avec l'Union soviétique
un traité aux termes duquel. il
s'intègre dans la zone d'in-
fluence bolchevique.
Quant au gouvernement polo-
nais émigré a Londres, il a
perdu pied devant les volontés
de Moscou. Un comité commu-
niste polonais a été constitue.
Le gouvernement émigré norvé-
gien a passé avec l'U. R. S. S.
un traité analogue au traité
tchéco-soviétique. Ainsi se pour-
suit la marcha :sûre des Soviets
à travers l'Europe, en gagnant
du terrain de proche en proche.
en conquérant les gouverne-
mehts dans un synchronisme
exiraordinaire qui décèle une
activité politique incessante.
Sans doute le Komintern n'a
été brûlé qu'en effigie il a
servi puissamment à la prépa-,
ration combinée d'un mouve- j
ment d'ensemble. Mais on se
trouve parvenu désormais à un
autre stade de cette politique de
conauête. le stade de l'occupa-
tion des gouvernements, occu-
pation non totale, mais une
occupation partielle, une intro-
duction qui ressemble au figu-
ré, à la prise de têtes de ponts
dans les diïiérents Etats-Euro-
péens d'où 1 on puissent s'élan
cer à la conquête définitive de
l'influence soviétique intégrale.
sur ces différents pays.
w L'expansion communiste au
Comité d'Alger a marché au
.même rythme. On a. vu danai
quelle mesure l'Afrique du Kord
était travaillée non seulement
par ta propagande soviétique,
mais par une action opiniâtre
dirigée par Moscou, et condui-
sait. s~non toujours au grand
"jour mais du moihs effective-
ment la politique ~dans nos pos-
sessions africaines. Tous les
obstacles à la marche en avant
sont rapidement réduite, et
mémp quand ces obstacles ne
sont pas apparents, ils sont
détectes et écartés par avance
d'un façon expéditivé. Là poli-
tiqu~ des suspects joue là-bas.
un rôle cardinal, par l'épuration,,
qui va de la révocation du fonc-
tionnaire à l'exécution capitale.
en passant par l'iniernement ou
la résidence surveillée.
L'accès des communistes aux
leviers de commande n'e:t qu'un
commencement. Les troubles
qui se produisent en France ne
peuvent profiter qu au bolche-
visme, ennemi farouche de l'or-
dre (chez les autres) mais atta-
ché non moins farouchement &
l'ordre quand il commande. C'est
par une volonté formelle et
unanime d'ordre, que notre pays
pourra tenir tête à une expan-
sion, pour laquelle il faut une
fissure pour pouvoir s'insérer et
envenimer la plate, i
LES OPÉRATIONS SUR LES COTES NORMANDES
Le pfus ~rènd c/met/ère ~r/tonn~ue
se trou~ero en Normo~è~
DtC~A~E UM fRtSONNtER AMGLÀ)S
Ber!:n.Hjuin.LM~ouftiaftstee
imitais se ~ont ptaintaau gênO'.il~
MOnt~omery d tiens in~) respondan( de guerre britannique fait
'[msonrt.cr~") Normandie I.c general
aurait. r~ponOS:
Nous aïon~ df9 f~tormattons en
grande Quant.të. mats nox~ ne pa~-
'Mis rapidement t)ue)~ bonnM nou- $-
j tet]es. If: ~nauvaac6 ~î~nd)0t:t toujours
a~ettôt.
J.e.ch.tffrp nee prend ran~ parnu ~pt n)auva)9n&OYfHes. !)es dtxafnes de 'miUters de
eoldats tftriK'hut~ou amenés par pla-
nfurs ont été tuea ou talta prtson-
nie! Au M<) de Gacn. par exemple;
une p)j.ante f<~rtnaft)t anf'antie en moins de deux heures
Le plus frand ftmotiere britAnnf-
<;ne tron~pra en N.Tmand)e dit
~n prifonn~er anglais, tardfs qu'un
Amertcafn s'Mpr'nMtt atns) au terme
desoit&x~dttion:* Partis ).000. MM
n'~tton" p)u.< que c~te.C'et!)ttt<'fr)f)antbre d<'nos toMat~o))< ont étetuéssur
!'p-.))ftdan'eantne
Si ercorf !ef a.~fe" eta'ent Mt)~-
fatts du résultat pay6 un prfx aus~i
A J~e COFM~MMM~Me
urand quartier gênera! du Fuh- )
rer, ]4 juin. C'OM~MK~MC du
4
6tt Merntondi< ttn
blindc a pénètre dans la tète de 1 en-
bti nemte t t'Mt dt t'Ornt, inMeeaot à t'ad-
ttrMfr* dt teunt't e
tM mattritt.
j tur )t fMt< dM tfent d< )« ttt< d*
pont, t'tnn'n)) < tttttttit )ttutt*ur< atta.
ttUM «te t'acHui d< ohxrt. d< t'artitjtrie
tourdt ntKX « d* puiM*n atritnnM teutM t« xttatfM* ent ttt
rtpMMtétt. A ta fateur d'un* Mntf<-x<-
t*au*. "<* treuoM ent r~rn ptMtieurt
)aUo tfeupe dt rteenn*iMen« bXndt«rM om tY*)< ere~Mté h"am dont )<
tMttur *t) tud dt Caumett x * pMttme«t NMant).
t t-ert dM Mm'tt <
La MtaiHe se powsuit avec acharnement en Ma!!e
PAS D'OPERATIONS D'ENVERGURE A L'EST
)Enttat)*,)'tore, a«tc dtt tertM eone'ntrett, *M at-
taaue* dt part *t d'autrt du ta« Bohtna.
) euMt du tae. Mrt9 d< *ie) bata dans un «ettufmoHtatntux et fa-
fine, )'adver9a!r< tté partout repouMt.
A t'ttt «t ee tfM, M* puiMante* at tant MMt rteéteM ent tjtaXmtnt teheue
tout d'abord. Co o* fut rtt ou< ) ennemi ont tiasntr du terrain
immtdiattment a t'ett du )a(f. Pendait t
tanuitdernttrt.nMtreujtMontdtcro-
thë dam c< tttteur de ouetouet )t)tem~-
trts *Brt )< nord, euiviM de trtt prêt par
tennemi.
Au Mur< dee dur) comhatt dtttmttt de
ta ttntaine dtmiert )tt tormattent dé-
pendant du premier tcrp< de thatttur~
parathutttt* netamnttnt ta tM« ttotXn)
)H)fdt* « te 3< batatOen dt pt«nnitent à neuteau t)!rtparti
ttan< ta ntattntt du 13 juin, dM tha'-
Mur*-tMattaoué ut) nafirt.heptta) aH*mand au
tarte de )a c&te Mt)d«)ttt)< d ttati*.
Su[)td eptrattOtM d fttrtur*.
OM u«~tMde tt*trre ont attaw
tiet
!'a'. IlUr,. la ,iy. or"nlal.' dU¡
B*< bombard'ert nertt~tmtrieaU" ~nt
attaque
Le ley&tiMBe
Je prexMer régiment Y:chr. !t juin. Le c~< Bfffnn,
eC).M~nftt~t,e«;MMUf!
CoaxtrâiW ment a,nt~ bruits qui~~o»t~ pù'~
Concrètement a'jx b~Ks qui ont pu j
ecurir tt son t~ard. ie jH~mM-r riment
de ffMee' )tM'ur< Tn'ec toytMsme et ~aâ
<~WHMce, sotM 3es crdrfs de Ms cheïs,
~toutes tts miss-ons qui M ont été con-
~f:
Lf: mititai!M de cfîte .unité qui tont
t fn ptrmiMtcn sont tntttM à rejoind.~
itttr bataitten d'ori~hte t'&nB ifs p!us ¡'
brff! ti~itus. (O.F.I.-HttïM).
fo!tr e~citMT
LE CHEF COMMUNISTE ÏTAUEN tOGLÏATTI
VEUT ENVOYER SES COMPATRIOTES EN U.R.S.S
\an,Hju:n,–Pa!)))'r<'Tc.
:~ia:H,chff du parti cû)K!itun; i-
iwiim ~t titinisu'e ~tts },'dans le eabhMt Bon<
ré. dans MR discput's prononce tt
Home, (ju'U n'était {Ms dan~ tM
Htttnnons .de l'Unicn soviétique
d'avo.:r recn)i:'s, spt'Ès !a gu~re,
~aux réparations financinèrM qui
'ont déjà faii; fiasco en 1918. L'U
nion &oviët.iqu~ insistera par con-
sequott pou:' obtenir des répara-
tions sous fonne de mam-d'oeuvre
D'HupMtants contingents de j-eu-
~'teve. Le député commentateur britan-
nique Liddte Mart ne cache pas que le
debarnuetuent n'a nuHenfpnt été aussi
facile qu'on te prévoyait et 'nue la
prinejp~le réception éta:t l'échM Mi-
tannfqu~ neYant C~en et foMigation
d'utiiiser 1~ t~etit port d']s!gny qui
n'est guère accessible ou aux bto'qufs
de péi;he.
Un corrttpondMt tablait
M p!aint de !'ttttitade la pop~atton dvi!e frLondres. 14 juin' J«hn Wnhehn.
correspondatit ar.ecia) de t at{ence Hen-
ter auprëa dea t)OU)'es atnericatnes
(tans la xone d'invasion, mande qu<)
t'une des eni~nes de t invasion pt'uf
tes aiiiMS est i'aHitude hostile d< ]a
t'"puf)ttion civile française a l'é~'n' i
des trouoes at))attitude n'a pns été s~ns Susciter une
certaine déception parmi tes soifian
a!)ië3.tion française )cs accueiUir eomn.e
des sauveurs. (O.F.LHavua.)
dan< ta prtMtU'ttt <MtnmatKtant MMt'rMhmtdt t'ttt part).
eu)ier*m
Au court d* <)e)entt eomtxtt nav.<)< tt tent à
tMUttau dereutM deomt )ttien.
DM MdettM hntt-terpitMt et t*dtt rapitMt M rec« d'ftrtttttrtt. tentre dt< <de rttour troh ttdetttt rapidM *t)6mao.
ntaMitettftehatMuft~xMnbardierttnne.
mit.
L aviat'en a tnweyt par tt tond
naw)rM
dt t.MO tentt a MHtommaté troh autrtM tartjM
«tmaotïSCMtonnM.
ouarti"tnate de* dtttt< et dM ptrtM ca~mi )a
BOtUttatien ttxitt. NM
a8rienoa ont abattu 37 avions ennemis.
DttapHaftttttnnemititetttonttur-
tet~ )a nuit theite j attverttt ont ett abattue.
av co~MET ~cco~o ~v~c ~crow
Londres ne veut pas reconnaître te comité d'Atger
comme gouvernement provisoire de te France
tieny.Mju.n. –L'amené* a< pr*M<
amertcatne a Asaociatad PreM x a an-
«enté aujturd'htt) Q«< )a Grand'-BreBtOt taft tenfaitre etttcttttement sa \ro-
)9nta«ar tt* Etatt-Untt au tujet de t'ex-Etutret
tte Gau)))) tt aui tonsittt à tMennaiMance ttu eemité d *)t
La fermett de positton adoptée par
Washington tur cttte (iu~Men timt
d'être confirmée une président R&os~v~t &M coura de sa cMl-
terence de prt3f,t d'hier.
Interroge par 'des jojrt]a!is:es. ti a
repondu catt~M:quement qu auctn chaa-
Eeïnent n'étf'ît iniervenH dans rat~ude
!dM Etats-Un;: a tt~ard du comité dA;-
t Rer. Jl a ajoute < pour no'tts, aucunt; &u-'
torUé tpuvernMnentaïe n'~xi~te en t~ran-
~ce.aiten'ettceUed'EtMnhomrt.Le l~e
prtsiaent a. de piuB. rftHse de fepondre
~!orst)u'on ~ni a dentandt t'i] ét~it trc.i
eue p!asfeura
t LondrM araient rtconnu le comité d'A!-
eer Et a rtpomdu neaaM~emcnt à :a oues-
t.icn demoir eii a'tit retu Me répCMe
dedeGt!U':eau!.ujFt.de)aM:tedeci: ce~
dernier a Wa~htBttcB.
Cette repente a t.t d'autant o:u< re-'
m&r(tUéeotte,Uy.ap~siturtjour:,lt
))M]'.a~.m.ucv!utti<)))e;):icM-
the a en'e ut.i-.i-éf-, a.p!'f's. !a ~))tfi<
pour les iMvaùx ()e recon-tt'ucfmn
a effectuer en U.n.S.S. Ou cro:t &
Moscuu qu'i sera ia:t appt'i à
250.f'QO fam~s 'ita;iennM pour ce
genre de travaux. On sûn~c, c:)
ou!M, à. introduira en Ua!ie une'
année de service d~ u'avai; oMi-
gatoire pour les travaux de re-
construction d.e l'Union ~oYicunue
auxqueis seraient a jeuues Italiens et Italiennes.
L~aréchat reçoit des c~îs
~~).~tonVichy. ]4j)tin. –Bop~senctdes
*tM-~re<)dentt< directeurs <)*fr!r)'*u*erg~t-Beurbent)a)s; M. Cittttft
tardtet" chef départe toen~tdttt Le
<)efd* ntntt, et M. Berbère, thef dépxrtt-
,n'ta)dt))(LteLapresstona~o-aménMMe
sur!esnMtres
UN MM~n N/~poM
Stockholm. 14 juin. A ta euite de<
negociattona euédo-amërtc&ictt retaUvea
& l'expf.rtation des roulement* à Mllei
suëttoia "ers t'AUematne. l'agenceter a diffusé une information selon
iaqtitHe les usines amërieatnft et tue-
doiaet tfr~ieat arrivéM à MQ accord visant
tiaeeMationdecetenvoie.
L'agence suédo.se < Tidningarna: Tele-
Erambiraa qui rapporte cette informa-
tion. la dément forme:iement. et souli-
gne qu'il ne saurait être question d'une
te!le qu'ct:e avait été ejfiEêe par tea Ame-
suapension des exportations suédoises,
ricains. Les .negcctations. ajoute-t-eHe.
n'ont abouti qu'a une modification des
modèles de roulements & b)i:e Jives
De t'avis dM observateu'rs de Stoc-
kholTN. aouiisne l'a6enc&, Jes informations
ame~teaines. poursuivraient !e but de dis-
simuter l'échec des ettorts des négocia-
teurs americarirs. On annonce, d'autre
part, que l'on s'attend, dans ;es miiieux
bien informes de Btockhoim. un com-
munique officiel sué'Jois.
ON ENVISAGE A BERUN
la possibilité d'une manœuvre
diptomatique contre !'Espagne
Het')i!),l4juin. On 6e de-
mande. d~ns les ntilleux ()e la
Withetmstras~e, ~i rAng;et€i're et
ies Ei-ats-Urus ne se pr~par~nt pas'
.). ex~cer une nouve-Ue p:Mc.on
dipiomatique sur l'Espagne. Les
milie'ux po!itiquHgnem, en effet, tj!)es A))g'!o-
AmeriMins cnt pour habitude de
fEtife suivre une tnanœuvre dip!o-
)uat,ique couronnée 4e ~uccM, eme le prouve l'exempt du Por-
tugal, d'uxisenœs 'ncuveSiM et
p)uiiintporta!)te&
Toutefois, il est diffi(.e de pen- ]
Mr que le gouvern.einent eepagnol, (
f~uitt. a de gtands intérêts à (~fen-
d'te. non seulenient econom'qu~,
mais poUtinues, sa ia.i. ner dans la c'haine sans fin dpa 1
tentatives de pMss;on des al-
)ns*.
presse et ta radio anglo-américaines
avaient ann&nce que, sur rinvitation du
président Rooseve.t tui-tneme, l'ex-get~-
rat de GauHe se rendrait ayant !a fin du
mois aux Etats-Unis.
t Le président Roosevett a -ensuite rejeté
)ts reproches formules par de GauHe eu
sujet de rémission des M n)i)):ards de
MKets de banque iibeiies' en français qui
'ont tté émis pour être mis'& )a disposi-
tion des troupfs d'invas.on. I! a déclare
tue, contrairement aux (ti~~ations de dt
;GauHe. eette émission at&it e:~ faite
~pres eonsuitaticn des représentants du
.Conmed'AIter.
L'impression de tensjpn et de confu-
tioc provoqMe par cet décorations te
ircum encore renforcée pa.r eet:M ~)~e
Tim: de ia:re M. Churchi:! aux Commu-
nes.
Ptusiturs députes ayant demande )'a~-
verture d un dt'Oat sur le statut, du co-
mité d'Alger.. M. Churchi!! s'est e.:eve
contre cette pr<.pos)!on en termes sieni.
,t.eEt.:fE.
2~ a nctsïnnient déclare: termes `
r Je do;s~~ faire, cônnaatre~~ ta Chambre,I
Je dcis ::ire.cOBK&ttre a !a Chambre.
très stripusemtBt. ~u'un dc'c&t'sur cette
atfitire preeenK-rait de trè< arates dxn-!
Bers..L'Amy;eteri-e doi<. M: effet, teBir!
compte non sfutement .de tfs rapports
avecdeGauKe mais. encore pius. de
ceux qu'este a at'ec les Etats-BcM.
M..Chu:eh~i aticncdf-tnand~t Ja
Onambre..de lasser e"ne aH~iri: en sus- I.
pens jusqu'à cede Gauilt «t tes Bta:s-Ue.s se soifn:
eciaircies. Autrement, a-t-i; d~eiar~, uotis
pourrons tvt'ir un tdt'bMtM'tib.e xi
(iui lie se'ait uri~e Qu'aux puissances de
-'aiie-. s
M. G:'an~i:!e, indépendant, a t.n:u'te
po$é la Qucs!ion su~a.~e <: Domit-rf-z-
\c~s ~aMiu.'anct'que r.t'n ne pii-ssc <-n:-
p:rh:;r de Gau! de dcba'qu~r sttr tt
cëte îrançafse s'U le désire ? r
M. Churchm a repondu C~te quts-
tion trou-'e-ra. j'e:pK'e, une ~ciuticn. l'
Peur finir. M. Chm-ehiU f'est rtfusr. a
faire, un< d~ciiu'ation su sujet ~on ce flancs dbar<}U Yt:t n'au:'a.:t piLs pris pos.tion a: ce su-
jet.
De ia confusion compacte qui se dégage
de tcutes ces informations, un fait ce- s
pendant ressort avec netteté J'An~n- j 1
terre M dcctare officiellement d'aeeotfi (
avec tes Etats-Unis pour. ne pas recon-
naitre le comité d'Aiger, mêma en tact t
que ebuvernement provieoire.. )
LE CONFLIT
DU PACtF!QUE
Les divers fronts européensl'Est, de l'Ou&st et d')ta!ie détour-
nent à leur prof.:t l'attention des
commentateurs qui portent p%u
d'intérêt du conflit gigante'squà
qui, dans tes eaux du Pacifique.
oppose les forcer nava;es, aérien-
nes &t terrestres américaines et j~-
ponais-es.
I.f co'Mspondant de guerre dit
Diaro de Barcetone écrit < La
deveioppemeot de la guerre du Pa-
cifique montre que J'état-major
américain s'est convaincu-qu'it
est presque impossible de vaincra
;es Japonais sur mer d'une manié-
M a~&ez décisive pom ies amener
à d&tnander la suspension des hos-
tiiités. C'est pour ce.'a que l'objec-
tif final de toutes les opérations
aUi.pes est d'obienir des bases ac-
riennes et navals en Chine M
dans d'autres parties du continent
asiatique d'ou l'on puisse couper
~es comtnun.'càt.ions japonai~M
avec le Mandchouttouo et la Chine,
qui garantissaient au Japon 'es ma'
tieres premières et )ps vivres, et
d'ofi l'on puisse bombordeT eons-
tamment ~es viiies japonaises.
OM~n~r d~s bases n~vaies et
des aë;odromes en Chine, c'e'st
donc ie vsrjtab'e objectif que Ins
< ADiës poursuivent dans le Pa-
cifique. Mais antre ce p~an st.raté-
gique et sa reati.'at.'on. ijcfxisfe
deux obstac'es impossihfes à évi-
ter les distances énormes et les
forcer armées japonaises dont l.a
puissance combative augmente A
mesure'que ]e théat're dM opéra-
t'ons s'éloigne des bases de l'ad-
versaire et se rapproche de ce!M
dn J'apon. »
f.e correspondant de i'organe, es-
pagno! explique ensuite que les
deux be~gérants estiment !'un ft
l'autre que le temp' travai'te pour
e.ux. J.es Japonais déclarent qu'i!.s
ont ainsi la possibilité de renfor-
cer Jeurs défenses tondis que les
Américains annoncent ia mise sur
pied d'une gigantesque machine
de guerre. Le journaiistô espagnol
donne également d~s précisions
sur la situation actueLe dt:.s ar-
mées en présence
Bien qu'ils aient modifié p)u-
?ieurs fois leurs centres d'at:aque.
tes < Att'és ont opéré jusqu'ici
sur deux lignes offen-ivM. La pre-
mière est ee')]e qui. p:tK.Mt par
ies i!cs gaiomon et la cote sep-
:entriona!e de la Nouve~Ie-Guinéf,
? dirige vers l'Ouest. La seconde
'st )e tt6H)p!in formé par les i;es
.tiibert, le'Marshall et les Caro-
ine~.
"c. deux ligues conduisent aux
Ph:ppinM,i]fcqui, stèles fiaient
au pouvo-ir des Amér''cains. leur
permettraient de contrôler les rou-
tes tnaritimM entre !e Japon et !es
pays qm lui fourn:&s.ent du riz,
du p.enote. du caoutchouc et.de
i'etaiu
< M&is les evÉnemrnts de ce~
i tiN'niN's mots. <~M démotUt'é que
,pour atteindre cet .objfct:f,]°smo–
yens emptoyM jusqu'ici pttr IM
t' A:'M~ n~ sont p~ MtffM.ants.
Les forces j'apM)a:S€g de Rabnui et
iegjbas<"sd:'iaXcu\'6~'e-Bre!agiie
ft de !a ?tent ]a. toute'me: i<).'M)a!<. Dans !e
Pacifique c&ntral, iM Caro'.inRs et
)Mch.:i:)e(rtiMd<'sM:u-in'Mte.où
ifs Jaj)on bas~s, empêchent toute peoeuatioti
prcfonde.
La ienteur d~s opérations des
'Alliés* d~ns Je Pa~if~quesa''
trt.u\'e donc expnqut-e. M~~ il
existe un autre facteur qui con-
firme h). réx;si,anne japonaise, c'est
l'exi'-tcnce dens le PoeffiqHe de. la
f)ot!e japonai-e dont }a pui~ance
con)bc'e ~t immense, n'.le est
une {rrave n)e).Re& pùur tous tM
rnouYemsnts des fo'ces navales
amé'"icai)Ms suriout ~ors<}!:<' cel'~s-
ci doivent s'avancer vers des re-
g!cn~ où e)!{-s pe twuvpnt compter
~))r la protection de :eurs bofnbar-
diers..
DM pnscntaeM rcpefncs
paMpni en gère Meccn
Macon.l4}uin.–Hier soir, ]GO prt-
.Mniers raputriés. originaires uu Dmt-
~mé~duM~s~e
ie Maçon nuits ont été l'objet d'une
unicate réception par les repD'sen-
ants de nontbreux groupements. (O.F.
.HavM.J
,N* MM !!?' ANNËS
FRANC
MtX M t.'ABOMUEMXMT
txtttt !
franct et co)on)e* 130 tr. aao tf.
Ëtrtm){)!f (Affr réduit) ~M tr. MO ~f.
Etftmger (autre j~ya; 935 tr. 440 tr.
JOHMAL DES OEBATS
RËOACTtOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
K. «m d« fert. CLERMOHT FERKAMtt 1
T~Mph. :R6dnct. etAdxnnistr.t.T-et
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
ttdre~t (eM(;ra~ht~u<
"CtATt AVEMtX CLERMOMT P
Clermont-Ferrand, le 15 juin
EXPANSE SOmnQUE
Tandis que la Normandie et
<1
ment des Anglo-Américains, en
proie aux batailles et aux p~s
cruelles dévastations, l'Union
soviétique s'emploie par ailleurs,
en Méditerranée particulière-
ment, à poser les plus solides
jalons pour assurer son empire,
En Italie méridionale, elle gagne
aisément du terrain, et. son
expansion se développe métho-
diquement, suivant les lignes
d'un plan précis. L'on a pu cons-
tater que Badoglio, d'une teinte
politique beaucoup trop anodine
aux yeux dé Moscou, a dû s'eî-
facsr comme l'avait fait l'ex-
E~néral Giraud, qui, après être
turivé en Airique, avec une ire-
nésie de néophyte dissident a dû
s écarter, sur la pression de Mos-
cpu, malgré l'appui de Washing-
ton. On a vu que le cabinet
tormé en remplacement du
gouvernement Badoglio avait
confié deux porteieuiiles da
ministres a deux représentants
au parti communiste. Cette indi-
fH~tnTY fftï-TDono-DQ r~c~~t ~
.r-s,· .-t-
personne dans le doute. Au
même moment, le gouvernement
grec émigré au Caire accordait
° trois sièges au parti. En Ser-
bie, le comité soviétique de
Tito était reconnu par les
Anglo-Américains. Le gouver-
nement émigré tchécoslovaque
passait avec l'Union soviétique
un traité aux termes duquel. il
s'intègre dans la zone d'in-
fluence bolchevique.
Quant au gouvernement polo-
nais émigré a Londres, il a
perdu pied devant les volontés
de Moscou. Un comité commu-
niste polonais a été constitue.
Le gouvernement émigré norvé-
gien a passé avec l'U. R. S. S.
un traité analogue au traité
tchéco-soviétique. Ainsi se pour-
suit la marcha :sûre des Soviets
à travers l'Europe, en gagnant
du terrain de proche en proche.
en conquérant les gouverne-
mehts dans un synchronisme
exiraordinaire qui décèle une
activité politique incessante.
Sans doute le Komintern n'a
été brûlé qu'en effigie il a
servi puissamment à la prépa-,
ration combinée d'un mouve- j
ment d'ensemble. Mais on se
trouve parvenu désormais à un
autre stade de cette politique de
conauête. le stade de l'occupa-
tion des gouvernements, occu-
pation non totale, mais une
occupation partielle, une intro-
duction qui ressemble au figu-
ré, à la prise de têtes de ponts
dans les diïiérents Etats-Euro-
péens d'où 1 on puissent s'élan
cer à la conquête définitive de
l'influence soviétique intégrale.
sur ces différents pays.
w L'expansion communiste au
Comité d'Alger a marché au
.même rythme. On a. vu danai
quelle mesure l'Afrique du Kord
était travaillée non seulement
par ta propagande soviétique,
mais par une action opiniâtre
dirigée par Moscou, et condui-
sait. s~non toujours au grand
"jour mais du moihs effective-
ment la politique ~dans nos pos-
sessions africaines. Tous les
obstacles à la marche en avant
sont rapidement réduite, et
mémp quand ces obstacles ne
sont pas apparents, ils sont
détectes et écartés par avance
d'un façon expéditivé. Là poli-
tiqu~ des suspects joue là-bas.
un rôle cardinal, par l'épuration,,
qui va de la révocation du fonc-
tionnaire à l'exécution capitale.
en passant par l'iniernement ou
la résidence surveillée.
L'accès des communistes aux
leviers de commande n'e:t qu'un
commencement. Les troubles
qui se produisent en France ne
peuvent profiter qu au bolche-
visme, ennemi farouche de l'or-
dre (chez les autres) mais atta-
ché non moins farouchement &
l'ordre quand il commande. C'est
par une volonté formelle et
unanime d'ordre, que notre pays
pourra tenir tête à une expan-
sion, pour laquelle il faut une
fissure pour pouvoir s'insérer et
envenimer la plate, i
LES OPÉRATIONS SUR LES COTES NORMANDES
Le pfus ~rènd c/met/ère ~r/tonn~ue
se trou~ero en Normo~è~
DtC~A~E UM fRtSONNtER AMGLÀ)S
Ber!:n.Hjuin.LM~ouftiaftstee
imitais se ~ont ptaintaau gênO'.il~
MOnt~omery d
'[msonrt.cr~") Normandie I.c general
aurait. r~ponOS:
Nous aïon~ df9 f~tormattons en
grande Quant.të. mats nox~ ne pa~-
'Mis rapidement t)ue)~ bonnM nou- $-
j tet]es. If: ~nauvaac6 ~î~nd)0t:t toujours
a~ettôt.
J.e.ch.tffrp nee prend ran~ parnu ~pt n)auva)9n&OYfHes. !)es dtxafnes de 'miUters de
eoldats tftriK'hut~ou amenés par pla-
nfurs ont été tuea ou talta prtson-
nie! Au M<) de Gacn. par exemple;
une p)j.ante f<~rtnaft)t anf'antie en moins de deux heures
Le plus frand ftmotiere britAnnf-
<;ne tron~pra en N.Tmand)e dit
~n prifonn~er anglais, tardfs qu'un
Amertcafn s'Mpr'nMtt atns) au terme
desoit&x~dttion:* Partis ).000. MM
n'~tton" p)u.< que
!'p-.))ftdan'eantne
Si ercorf !ef a.~fe" eta'ent Mt)~-
fatts du résultat pay6 un prfx aus~i
A J~e COFM~MMM~Me
urand quartier gênera! du Fuh- )
rer, ]4 juin. C'OM~MK~MC du
4
6tt Merntondi< ttn
blindc a pénètre dans la tète de 1 en-
bti
ttrMfr* dt teunt't e
tM mattritt.
j tur )t fMt< dM tfent d< )« ttt< d*
pont, t'tnn'n)) < tttttttit )ttutt*ur< atta.
ttUM «te t'acHui d< ohxrt. d< t'artitjtrie
tourdt ntKX « d* puiM*n
rtpMMtétt. A ta fateur d'un* Mntf<-x<-
t*au*. "<* treuoM ent r~rn ptMtieurt
)aUo tfeupe dt rteenn*iMen« bXndt
tMttur *t) tud dt Caumett x *
t t-ert dM Mm'tt <
La MtaiHe se powsuit avec acharnement en Ma!!e
PAS D'OPERATIONS D'ENVERGURE A L'EST
)Enttat)*,)'
taaue* dt part *t d'autrt du ta« Bohtna.
) euMt du tae. Mrt9 d< *ie)
fine, )'adver9a!r< tté partout repouMt.
A t'ttt «t ee tfM, M* puiMante* at
tout d'abord. Co o* fut
immtdiattment a t'ett du )a(f. Pendait t
tanuitdernttrt.nMtreujtMontdtcro-
thë dam c< tttteur de ouetouet )t)tem~-
trts *Brt )< nord, euiviM de trtt prêt par
tennemi.
Au Mur< dee dur) comhatt dtttmttt de
ta ttntaine dtmiert )tt tormattent dé-
pendant du premier tcrp< de thatttur~
parathutttt* netamnttnt ta tM« ttotXn)
)H)fdt* « te 3< batatOen dt pt«nni
ttan< ta ntattntt du 13 juin, dM tha'-
Mur*-tM
tarte de )a c&te Mt)d«)ttt)< d ttati*.
Su[)t
OM u«~tM
tiet
!'a'. IlUr,. la ,iy. or"nlal.' dU¡
B*< bombard'ert nertt~tmtrieaU" ~nt
attaque
Le ley&tiMBe
Je prexMer régiment Y:chr. !t juin. Le c~< Bfffnn,
eC)
CoaxtrâiW ment a,nt~ bruits qui~~o»t~ pù'~
Concrètement a'jx b~Ks qui ont pu j
ecurir tt son t~ard. ie jH~mM-r riment
de ffMee' )tM'ur< Tn'ec toytMsme et ~aâ
<~WHMce, sotM 3es crdrfs de Ms cheïs,
~toutes tts miss-ons qui M ont été con-
~f:
Lf: mititai!M de cfîte .unité qui tont
t fn ptrmiMtcn sont tntttM à rejoind.~
itttr bataitten d'ori~hte t'&nB ifs p!us ¡'
brff! ti~itus. (O.F.I.-HttïM).
fo!tr e~citMT
LE CHEF COMMUNISTE ÏTAUEN tOGLÏATTI
VEUT ENVOYER SES COMPATRIOTES EN U.R.S.S
\an,Hju:n,–Pa!)))'r<'Tc.
:~ia:H,chff du parti cû)K!itun; i-
iwiim ~t titinisu'e ~tts },'
ré. dans MR discput's prononce tt
Home, (ju'U n'était {Ms dan~ tM
Htttnnons .de l'Unicn soviétique
d'avo.:r recn)i:'s, spt'Ès !a gu~re,
~aux réparations financinèrM qui
'ont déjà faii; fiasco en 1918. L'U
nion &oviët.iqu~ insistera par con-
sequott pou:' obtenir des répara-
tions sous fonne de mam-d'oeuvre
D'HupMtants contingents de j-eu-
~'teve. Le député commentateur britan-
nique Liddte Mart ne cache pas que le
debarnuetuent n'a nuHenfpnt été aussi
facile qu'on te prévoyait et 'nue la
prinejp~le réception éta:t l'échM Mi-
tannfqu~ neYant C~en et foMigation
d'utiiiser 1~ t~etit port d']s!gny qui
n'est guère accessible ou aux bto'qufs
de péi;he.
Un corrttpondMt
M p!aint de !'ttttitade la pop~atton dvi!e fr
correspondatit ar.ecia) de t at{ence Hen-
ter auprëa dea t)OU)'es atnericatnes
(tans la xone d'invasion, mande qu<)
t'une des eni~nes de t invasion pt'uf
tes aiiiMS est i'aHitude hostile d< ]a
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a!)ië3.
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dan< ta prtMtU'ttt <
eu)ier*m
Au court d* <)e)entt eomtxtt nav.<)< tt tent à
tMUttau dereutM deomt )t
DM MdettM hntt-terpitMt et t*dtt
mit.
L aviat'en a tnweyt par tt tond
naw)rM
dt t.MO ten
«tmaotïSCMtonnM.
ouarti
BOtUttatien ttxitt. NM
a8rienoa ont abattu 37 avions ennemis.
DttapHaftttttnnemititetttonttur-
tet~ )a nuit
av co~MET ~cco~o ~v~c ~crow
Londres ne veut pas reconnaître te comité d'Atger
comme gouvernement provisoire de te France
tieny.Mju.n. –L'amené* a< pr*M<
amertcatne a Asaociatad PreM x a an-
«enté aujturd'htt) Q«< )a Grand'-Bre
)9nta
tte Gau)))) tt aui tonsittt à tMennaiMance ttu eemité d *)t
La fermett de positton adoptée par
Washington tur cttte (iu~Men timt
d'être confirmée une
terence de prt3f,t d'hier.
Interroge par 'des jojrt]a!is:es. ti a
repondu catt~M:quement qu auctn chaa-
Eeïnent n'étf'ît iniervenH dans rat~ude
!dM Etats-Un;: a tt~ard du comité dA;-
t Rer. Jl a ajoute < pour no'tts, aucunt; &u-'
torUé tpuvernMnentaïe n'~xi~te en t~ran-
~ce.aiten'ettceUed'EtMnhomrt.Le l~e
prtsiaent a. de piuB. rftHse de fepondre
~!orst)u'on ~ni a dentandt t'i] ét~it trc.i
eue p!asfeura
t LondrM araient rtconnu le comité d'A!-
eer Et a rtpomdu neaaM~emcnt à :a oues-
t.icn demoir eii a'tit retu Me répCMe
dedeGt!U':eau!.ujFt.de)aM:tedeci: ce~
dernier a Wa~htBttcB.
Cette repente a t.t d'autant o:u< re-'
m&r(tUéeotte,Uy.ap~siturtjour:,lt
))M]'.a~.m.ucv!utti<)))e;):icM-
the a en'e ut.i-.i-éf-, a.p!'f's. !a ~))tfi<
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Moscuu qu'i sera ia:t appt'i à
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genre de travaux. On sûn~c, c:)
ou!M, à. introduira en Ua!ie une'
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gatoire pour les travaux de re-
construction d.e l'Union ~oYicunue
auxqueis seraient a
L~aréchat reçoit des c~îs
~~).~tonVichy. ]4j)tin. –Bop~senctdes
*tM-~re<)dentt< directeurs <)*fr!
tardtet" chef départe toen~tdttt Le
<)ef
,n'ta)dt))(Lte
sur!esnMtres
UN MM~n N/~poM
Stockholm. 14 juin. A ta euite de<
negociattona euédo-amërtc&ictt retaUvea
& l'expf.rtation des roulement* à Mllei
suëttoia "ers t'AUematne. l'agence
iaqtitHe les usines amërieatnft et tue-
doiaet tfr~ieat arrivéM à MQ accord visant
tiaeeMationdecetenvoie.
L'agence suédo.se < Tidningarna: Tele-
Erambiraa qui rapporte cette informa-
tion. la dément forme:iement. et souli-
gne qu'il ne saurait être question d'une
te!le qu'ct:e avait été ejfiEêe par tea Ame-
suapension des exportations suédoises,
ricains. Les .negcctations. ajoute-t-eHe.
n'ont abouti qu'a une modification des
modèles de roulements & b)i:e Jives
De t'avis dM observateu'rs de Stoc-
kholTN. aouiisne l'a6enc&, Jes informations
ame~teaines. poursuivraient !e but de dis-
simuter l'échec des ettorts des négocia-
teurs americarirs. On annonce, d'autre
part, que l'on s'attend, dans ;es miiieux
bien informes de Btockhoim. un com-
munique officiel sué'Jois.
ON ENVISAGE A BERUN
la possibilité d'une manœuvre
diptomatique contre !'Espagne
Het')i!),l4juin. On 6e de-
mande. d~ns les ntilleux ()e la
Withetmstras~e, ~i rAng;et€i're et
ies Ei-ats-Urus ne se pr~par~nt pas'
.). ex~cer une nouve-Ue p:Mc.on
dipiomatique sur l'Espagne. Les
milie'ux po!itiqu
AmeriMins cnt pour habitude de
fEtife suivre une tnanœuvre dip!o-
)uat,ique couronnée 4e ~uccM, e
tugal, d'uxisenœs 'ncuveSiM et
p)uiiintporta!)te&
Toutefois, il est diffi(.e de pen- ]
Mr que le gouvern.einent eepagnol, (
f~uitt. a de gtands intérêts à (~fen-
d'te. non seulenient econom'qu~,
mais poUtinues, sa ia.i.
tentatives de pMss;on des al-
)ns*.
presse et ta radio anglo-américaines
avaient ann&nce que, sur rinvitation du
président Rooseve.t tui-tneme, l'ex-get~-
rat de GauHe se rendrait ayant !a fin du
mois aux Etats-Unis.
t Le président Roosevett a -ensuite rejeté
)ts reproches formules par de GauHe eu
sujet de rémission des M n)i)):ards de
MKets de banque iibeiies' en français qui
'ont tté émis pour être mis'& )a disposi-
tion des troupfs d'invas.on. I! a déclare
tue, contrairement aux (ti~~ations de dt
;GauHe. eette émission at&it e:~ faite
~pres eonsuitaticn des représentants du
.Conmed'AIter.
L'impression de tensjpn et de confu-
tioc provoqMe par cet décorations te
ircum encore renforcée pa.r eet:M ~)~e
Tim: de ia:re M. Churchi:! aux Commu-
nes.
Ptusiturs députes ayant demande )'a~-
verture d un dt'Oat sur le statut, du co-
mité d'Alger.. M. Churchi!! s'est e.:eve
contre cette pr<.pos)!on en termes sieni.
,t.eEt.:fE.
2~ a nctsïnnient déclare: termes `
r Je do;s~~ faire, cônnaatre~~ ta Chambre,I
Je dcis ::ire.cOBK&ttre a !a Chambre.
très stripusemtBt. ~u'un dc'c&t'sur cette
atfitire preeenK-rait de trè< arates dxn-!
Bers..L'Amy;eteri-e doi<. M: effet, teBir!
compte non sfutement .de tfs rapports
avecdeGauKe mais. encore pius. de
ceux qu'este a at'ec les Etats-BcM.
M..Chu:eh~i aticncdf-tnand~t Ja
Onambre..de lasser e"ne aH~iri: en sus- I.
pens jusqu'à ce
eciaircies. Autrement, a-t-i; d~eiar~, uotis
pourrons tvt'ir un tdt'bMtM'tib.e xi
(iui lie se'ait uri~e Qu'aux puissances de
-'aiie-. s
M. G:'an~i:!e, indépendant, a t.n:u'te
po$é la Qucs!ion su~a.~e <: Domit-rf-z-
\c~s ~aMiu.'anct'que r.t'n ne pii-ssc <-n:-
p:rh:;r de Gau! de dcba'qu~r sttr tt
cëte îrançafse s'U le désire ? r
M. Churchm a repondu C~te quts-
tion trou-'e-ra. j'e:pK'e, une ~ciuticn. l'
Peur finir. M. Chm-ehiU f'est rtfusr. a
faire, un< d~ciiu'ation su sujet ~on ce flancs d
jet.
De ia confusion compacte qui se dégage
de tcutes ces informations, un fait ce- s
pendant ressort avec netteté J'An~n- j 1
terre M dcctare officiellement d'aeeotfi (
avec tes Etats-Unis pour. ne pas recon-
naitre le comité d'Aiger, mêma en tact t
que ebuvernement provieoire.. )
LE CONFLIT
DU PACtF!QUE
Les divers fronts européens
nent à leur prof.:t l'attention des
commentateurs qui portent p%u
d'intérêt du conflit gigante'squà
qui, dans tes eaux du Pacifique.
oppose les forcer nava;es, aérien-
nes &t terrestres américaines et j~-
ponais-es.
I.f co'Mspondant de guerre dit
Diaro de Barcetone écrit < La
deveioppemeot de la guerre du Pa-
cifique montre que J'état-major
américain s'est convaincu-qu'it
est presque impossible de vaincra
;es Japonais sur mer d'une manié-
M a~&ez décisive pom ies amener
à d&tnander la suspension des hos-
tiiités. C'est pour ce.'a que l'objec-
tif final de toutes les opérations
aUi.pes est d'obienir des bases ac-
riennes et navals en Chine M
dans d'autres parties du continent
asiatique d'ou l'on puisse couper
~es comtnun.'càt.ions japonai~M
avec le Mandchouttouo et la Chine,
qui garantissaient au Japon 'es ma'
tieres premières et )ps vivres, et
d'ofi l'on puisse bombordeT eons-
tamment ~es viiies japonaises.
OM~n~r d~s bases n~vaies et
des aë;odromes en Chine, c'e'st
donc ie vsrjtab'e objectif que Ins
< ADiës poursuivent dans le Pa-
cifique. Mais antre ce p~an st.raté-
gique et sa reati.'at.'on. ijcfxisfe
deux obstac'es impossihfes à évi-
ter les distances énormes et les
forcer armées japonaises dont l.a
puissance combative augmente A
mesure'que ]e théat're dM opéra-
t'ons s'éloigne des bases de l'ad-
versaire et se rapproche de ce!M
dn J'apon. »
f.e correspondant de i'organe, es-
pagno! explique ensuite que les
deux be~gérants estiment !'un ft
l'autre que le temp' travai'te pour
e.ux. J.es Japonais déclarent qu'i!.s
ont ainsi la possibilité de renfor-
cer Jeurs défenses tondis que les
Américains annoncent ia mise sur
pied d'une gigantesque machine
de guerre. Le journaiistô espagnol
donne également d~s précisions
sur la situation actueLe dt:.s ar-
mées en présence
Bien qu'ils aient modifié p)u-
?ieurs fois leurs centres d'at:aque.
tes < Att'és ont opéré jusqu'ici
sur deux lignes offen-ivM. La pre-
mière est ee')]e qui. p:tK.Mt par
ies i!cs gaiomon et la cote sep-
:entriona!e de la Nouve~Ie-Guinéf,
? dirige vers l'Ouest. La seconde
'st )e tt6H)p!in formé par les i;es
.tiibert, le'Marshall et les Caro-
ine~.
"c. deux ligues conduisent aux
Ph:ppinM,i]fcqui, stèles fiaient
au pouvo-ir des Amér''cains. leur
permettraient de contrôler les rou-
tes tnaritimM entre !e Japon et !es
pays qm lui fourn:&s.ent du riz,
du p.enote. du caoutchouc et.de
i'etaiu
< M&is les evÉnemrnts de ce~
i tiN'niN's mots. <~M démotUt'é que
,pour atteindre cet .objfct:f,]°smo–
yens emptoyM jusqu'ici pttr IM
t' A:'M~ n~ sont p~ MtffM.ants.
Les forces j'apM)a:S€g de Rabnui et
iegjbas<"sd:'iaXcu\'6~'e-Bre!agiie
ft de !a ?
Pacifique c&ntral, iM Caro'.inRs et
)Mch.:i:)e(rtiMd<'sM:u-in'Mte.où
ifs Jaj)on
prcfonde.
La ienteur d~s opérations des
'Alliés* d~ns Je Pa~if~quesa''
trt.u\'e donc expnqut-e. M~~ il
existe un autre facteur qui con-
firme h). réx;si,anne japonaise, c'est
l'exi'-tcnce dens le PoeffiqHe de. la
f)ot!e japonai-e dont }a pui~ance
con)bc'e ~t immense, n'.le est
une {rrave n)e).Re& pùur tous tM
rnouYemsnts des fo'ces navales
amé'"icai)Ms suriout ~ors<}!:<' cel'~s-
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