Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 29 mars 1944 29 mars 1944
Description : 1944/03/29 (Numéro 1294). 1944/03/29 (Numéro 1294).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510911r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MERCREDI 29 MARS 1944
N" 1234 156° ANNÉE
1 FRANC
PRtX DE t.'ABONMEMEMT
Utno~ tan
France et cotontM.. 130Etranger (Affrruduit) 100fr.360fr.
Etranger (autrp pays) 935 fr. 440
JO~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
RÉDAOTtOM et AOMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
13. Rue du Port, CLEttMMT FEHnAMC
Tê)éph ~RMact etA~< OËBATS AVBMtR CLERMOMT Fd
< C. ~C. P. t Oermont-ferrand 28 405
CIermont-Ferrand. le 28-mars
AUTOUR BU MARÉCHAL
Le Maréchal, parlant le 8 mars
aux délégués du Secours natio-
nal s'enquérait des ntbindres
détails de leur activité et leur
exprimait-sa très vive satisfac-
tion des efforts qu'ils faisaient 't
pour venir en aide aux Fran-
çais malheureux.
Avant la fin de la réception. 11
leur disait < Le Secours natio-
nal doit grouper tous les Fran-
çais autour de son action socla.te.
Il ne peut remplir son rôle que
dans l'union. Ce aue soulignait
le chef de l'Etat en parlant du
Secours national, ne s'appûque-
t-il pas à la France, et au rôle
que doivent jouer tous les Fran-
cals. Le Maréchal, depuis trois
ans et demi, n'a cessé de nous
répéter que seule, l'union des
Français pourrait constituer le
bloc capaMe de résister à tous
les malheurs.
L'union est le fondement de
toute sa doctrine patriotique.
Il ne se perd pas dans de vagues
lyrisme: propres & endormir les
volontés et à atténuer la vision
des périls. Il a trop le sens du
réel et le goût du concret qui,
ainsi qu'on l'a dit, doit prove-
nir chez lui de son ascendance
terrienne, pour ne pas avoir
horreur des Idéologies. N'a-t-il
pas marqué avec~éclat sa haine
du mensonge. < au! nous a fait
tant de mal. ? La vérité pro-
fonde, la vérité salvatrice, pour
celui qui regarde les réalités en
face. n'est autre que dans l'u-
nion. Les constructions sans
ciment*ne sont-elles pas vouées
à la ruine au premier boulever-
sement ? '?
L'inspiration constante du
Maréchal a donc été de mainte-
nir l'union des esprit): et d'em-
pêcher 1~ division spirituelle des
Français répartis dans nos fron-
tières et hors de nos frontières.
A Metz. en -novembre 1S38, 11
évoquait l'appel de Bonaparte à
la France déchirée < Le simple
titre de citoyen français vaut
bien sans doute celui de roya-
liste. de jacobin, de feuillant et
de ces mille et une dénomina-
tions qu'enfante l'esprit de fac-
tion et qui, depuis dix ans, tant
& précipiter la nation dans un
abîme. > Et, depuis la défaite,
11 reprend le mot de Napoléon
<: On ne m'a jamais connu
qu'une question < Voulez-vous
être bons Français avec mol ? s
Chaque jour le chef de l'Etat
reçoit des délégations Tenues de
tous les coins de France des
maires des régions les plus di-
verses, des corporations des plus
humbles métiers, et celles des
professions artisanales ou intel-
lectuelles. Chacun vient à cet
ardent foyer, puiser auprès de
~'illustre soldat qu'ils admirent
et qui représente si bien la
France héroïque et jamais déses-
pérée. le réconfort et le courage,
pour ~maintenir Et à chacun
de ces hommes qui se .serrent
autour de lui, comme autour du
drapeau de la patrie, 11 leur
demande < Voulez-vous être
bons Français avec moi ?.
Hier, c'étaient les maires des
arrondissements de Paris qui
défilaient devant lui et venaient
puiser dans ses paroles fermes
et chaleureuses, les encourage-
ments substantiels propres à
fortifier leur volonté de solida-
rité et d'union, pour la survi-
vance française, laquelle, ainsi
que le dit la devise de la grand'
ville <: est en proie aux flots,
mais ne doit pas sombrer. r
Hier, c'était dans notre antique
cathédrale métropolitaine, qu'é-
tait célébré l'émouvant service
en l'honneur de nos morts, de
nos prisonniers, et de tous les
fils de la patrie vers lesquels
était tendu le souvenir ardent
des Parisiens qui formaient la
synthèse de la France tout
entière. Et dans cette pensée
coUective et vibrante ce sont
bien tous les cœurs français qui
battaient à l'unisson, selon le
vœu de celui qui, dans les jours
heureux comme dans les jours
malheureux, représenta l'espoir
et la volonté d'un peuple qui ne
v:ut pas mourir.
Les rads meurtriers des avions angb américains sur ia France
BomMement de p!t!S!8Mrs !oca!es du SMd-Ouest
76 morts, 100 Messes dans une v!Me des Basses-Pyrénées
PattS. mars. CM avions ang)o-amér)cai rég'oa bordoiaise. Oan$ une commune, en compte « tnm-t* et < btmséi narm)
M popuiahon ciwtte.
h P~< < B~MM-Pyren~M a été egta)oment «gemment
bontbarttea par )'a.«at)on anf;)<~amér)Cttine. A M h. 30. ce M)r, te t)«an dea
«otttmM) B'etabttMait t X m7' /e/7!Mr~/M;HO/e~CM~
.Pitris. 27 nuu:. Le* awiateure angto américaine ont, cet apreemid), nex
itprèt « henres, sen« fa nmrt et )M ruines parm) )a peputaUon de Teure
A Tourt, de* bom))e< tont tombéoa en bortture d'habitation, e~artenant t de mode~s~ traxaiOem-s. Ptusiour~ hameaux d'une
commune de ia tfantieue <:e Taor* ont été, ou); attMi. )itMra)emcn< arroge de
bombes. Entin, dfMM une autre commune, des fermée ont été atteintes. Seton
un premier b:t!M), )o nombre dee morts retirée des ttéeombres est de 8. Trots
tfiottmes Mrs~ent encot-e enMtoHee dane tee ruines. )) y a, en outre, n btesses.
(O.F.I.-HaYas).
OM COMPTAT H dans une petite vi!!e des F!anàes onenta'es bombaruee samedi
Samedi toir, une petite vitte dee Ftanttres offenta'ee a
été
On coht~tatt ce eoir, quatre <)ngt troia morte et quatre-xingt d)x b)eMë<.
(O.F.t.-Hava~.
Un sorsts aux jeunes
des chantiers qu! en Mtuaiion irréguMère
Vtchy. :T mare. Le< Jtunet dee ch&n-
tiere de Itt jeunette n'eytnt pm terminé
leur tempt da MfTtce obli~totre et qui
ont &bEmdonué leur foi'ïnation &an< en
aYOtr së< qu'&uetme sanction ne Ecra prtse &
leur ëgajrd t'U< regagnent leur groupe-
ment ou Je eh&ntier Je plus proche de
.leur rëMdence ~Y~nt ie l'f avrU prochain.
~eamon a€< cadres OHuners
ac ~a ~t!te< a JLtmog«
Umose<. S7 mars. La réunion des ca-
drée ouTfteft de la milice peur Ja zone
sud et la région parisienne s'est ouverte
dimanche à Limoges ecus la présidence du
délègue général de la milice po~r la zone
sud.
L'ttMemMee, apreB avoir observe une
minute de silence à la mémoire des morts
de ia milice. teure.
M. Roger Bertrand, chef du catinct du
mtnittre du TTavaU, M. MarceJ Deat. a
développa ia notion dtt syndicalisme dans
i'Etat noureau et affirmé que si la co!-
taboration entre patronat et prolétariat
avait ët4 rëatieee, ta France aurait sur-
monté ia-criée économique de 1939.
< II faut, dit-t!, juguler ]a spéculation
a l'exemple de rAUemagne'où tes prix, en
dix ans, n'ont monté que de 10 p. 100
M. Bertrand a conclu < Les révolu-
tionnaires syndicalistes font appel & la
miiiee no:rt Itttte est commune, t
II ressort du rassembiement de Limo-
gea que l'action de ta mihce ne consiste
pas seulement & Jëprimer le terrorisme,
mais s'exerce aussi et surtout sous la
forme d'un mouvement politique dont le
souci primordial est la création d'un or-
dre nouveau. (O.F. Havas.)
SUR LES PB VERS FRONTS
Bm COMBATS, A LEST, ? SUS CE PMSMOV
La pression soviétique s'accentae sur !e Dniestr moyen
Grand quartier "énëra.1 du Fuh-
rer. 27 mars. C'ommMK~Ut du
/MMt commandonent
Sur te Beue; uRrainten inMfieur. taatMt reneuwtteM et dea Mntatxoe tromtM tovittiaues Rau)- franchir te tteu-
o ont échoue.
Entr< Prarméo de terre et des Waffen S.S. ont
repouMt d')moortantes attattues ennemies.
Sur t< Dntestr moyen, ta pression enne-
mie t'est accentuée. Des escadres d'a*i de bataitte ont inftiiie de tourdes peftea
aux forces so~ietiaues aui progressent.
Au tud de Prostdixistohs soutiennent un dur combat de-
tensif.
Dans te MeMur Tarnopot-ttoMt, têt
Botehewttts ont attaaué satit sucées. Au
Raids terroristes amer!cams contre Essen et O&erhaussen
«près des rafds de ~our effectués par dee
bombardiers américains contre te Sud-
Est de t'AHemaBne, dea avions terrorts-
tes Mnière, ptusisurs wittes de ta Rhur en
profttant d'un c)e) couvert. Oe nomttreu-
ses bombes e~n'esives et incendiaires ont
eau~ des desâts ntatérieh parmi )a peputatton, partieujierment dans
tes ftuartters d'habitation d'Essem et
d'Oberhausen.
Les torcM de défense aérienne, opérant
dans de mauvaises conditions, ont détruit
URE AUJOURD'HUI
t'ftt~L'~f~Ctc~ttORf. –t MaM DousM.
C'B'JÏOMCt'jF ~7$TOJ!/0~. yf~
f~ettne~ <;< Ctn!t
RA!D AM€t.O-AMÉR.CAtM
EM MEURTHE-ET-MOSa!.E
N~ncy. S7 mars. Cet Jeurt derniero,
ta r&gfon sud du depa~tantent de Meur-
the-et-MoMtte a été bombardée par de*
esoadrme
On eompte 9 mertt et If bte«êt par-
m))apopu)attoHct
.et dans t'Atsce
Eaon, 97 mars. Peur )a seconde fo)s
depuis te dét)u< du meit, une petite ville
de t'Atene a été bombardée par t'avia-
t)en anste-améffoatne. La toa~ure par.
t)edeet Muif)
On déptere cependant < mertt et une
quarantatne de Mestot. On craint en
outre que p'utfeurt <)ct)me< ne Mfent
encore tous )c!
JEJV €~t~ ~i5 J~iS~tTJE.WjEJW
Roosevelt refuserait de reconnaître les pouvoirs
d'un gouvernement au comité d'Atger
Tanger, 27 mars.–Au cours d'un
entretien avec dee journai.stes. te préti-
dent Rooseve~t a reveM qu'il aTatt. pht
une décision au sujet du régime à ins-
taurer en France, au cas où les armées
anglo-américaines parviendraient à pren
dre pied sur le sol métropolitain. Mais
il s'est refusé à fournir la moindre pré-
cision tur la nature de ses. décisions.'
Plusieurs journalistes américains, gé-
néralement bien informés, notamment les
rédacteurs politiques du < Washington
ont sasne du terrain matgré une &pre ré-
tistaftM ennemie.
Dans te territoire des marais du Pri.
pet. entre Styr et Gory, des attaoues re-
netées de rennemi M Mnt Orfs~ea.
Entre te Dniepr et Tehaousy tes Boiche.
wi)(t ont conttnué teur tentattte de per-
cée awec d'importants effectifs. Au cours
des combats des dem derniers jours t'en-
nemi dans ce secteur a ou p)us de 3.500
morts ii a perdu 39 chars, <ï canons et
un srand nombre d'autres armes.
Sur )e front de Narva, nos grenadiers,
remarterte, des chars, de: ia*tce.fum ations positions puissamment torttfiéM et net-
toyeunepMhe.
On ne s'anate en ttatie ttu'une activité
restprottue d'eciaireurs et de corps francs.
17 honthardicr: auadrimoteurs tara de eM
attaoues et au-deMuaRMdet'OuMt.
Un détachement américain
qui ava!t débarqué
dans ie go!fe de Gênes
a été anéanti
V:chy. ?! nMU-s. Rien de saillant à
signaler
Un seu) f&tt notaNe une tentative
de débarquement opérée dans !e gntfe
de Gtnes, «a nord-ouest de ta Spez~ia.
par un détachement américain con)-
ttose de 13 hommes et de deux offi-
cters. Mais déc tare-ton de source at- Jt
temande. ça détachement a été Mpi-
({L'armée et !a démMraMe
L'opHMcn Jn mtmstre seedoM
de la Défense nationale
Stockholm. 9T mars. J~. Skoetd,
ministre suédois de )a. Défense natio-
nale, a fait. h.er. A Stockholm, une
conferenca sur < les forces armées et
la. démocratie
!t a souligna que l'armée ne devait
pas être considérée comme un orga-
nisme démocratique norma! et qu'une
des principales faiblesses '<)e la démo-
cratie consistait dans la. ~tiff cu:<6 ue
pouvoir agir raNment.
Le ministre a exprime ensuite sa
confiance dans les. offic'ers et sous-
officiers do l'armée suëdotse.
~VOt o~teter~. a-t-il ajOtttë. MHment
que te<t'ar« n(hMg'erf'M.E. ))ar<;e oh<'tMyon( tot~OMff Ttturent.
La presse espagnaie s'alarme
de i'emprtse bolchevique
en Méditerrattee
Madrid, 2T mztrt. Som te titre < l'im-
përiai.smp ruMe t, te journa) pubtie, ce matin, un edttori~t significatif
qut souligne la continuité de l'expansion
ruMs yer< t'ouctt.
longer le régime tsaritts. constate -< A.
B. 0. ;t ?t i'impêfia!t partout, auMt bien sur Ie< rives baiti-
quM, qu'an Europe centrai et baikant-
que x.
Le quotidien madrilène ajoute que l'Es-
pagne est de plu.: e« pim consciente du
perU constitué par ia présente dei agents
de Moscou dan< ie secteur jfeditërraneen.
et ii attire.'en concluant ~attention'des
puissances ang~o-amëricaincs sur ies con-
séquences du <; redoutabte impëriaiisme
russe qui pourrait bien teur être fatal
a eiies aussi.
Un ambassadeur de TU.R.S.S.
au Canada
Moscou. 27 mar~. La praesidium
nommé M. GMrses Zarttu~ine ambas-
sadem- extraordinaire et pt~nipoten-
tiaire de t'U.R.s.S. au Canada.
Pott x, du < New-York Herald Tribune )t
et dut New-York Times*. ont cru ce-
pendant pouvoir affirmer que le gou-
vernement des Etats-Unis s'opposerait
dans ce cas à ta reconnaissance du comité
d'Alger comme seule autorité administra-
tive. Ce comité, qui ne serait pas sou'
verain, ne serait reconnu que sous cer-
taines conditions.
Le générai Eisehhower, commandant
suprême allié du corps expéditionnaire
anglo-américain. ajoutent-ils. aurait le
droit, sans consulter !e comité d'Alger,
de négocier avec tous les groupes poK-
tiques qui se trouveraient en France et
de nommer des fonctionnaires à des
fonctions administratives.
A Alger, dans tes milieux officiels du
comité, les nouvelles relatives aux déci-
sions du président Roosevi-It ont causé
une très fâcheuse impression.'On pense
que l'effort de guerre de la dissidence ne
sera pas facilité par l'attitude améri-
caine.
A Londres. Vemon Bartiett écrit dans
le < News Chronicte t L'attitude des
Etats-Unis envers ie comité d'Alger est
un coup dangereux, non seulement pour
ce comité. ,mais pour les autres gouver-
nements européens, x
La guerre en Extrême-Orient
LES COLOMKES JAPO~SES
PM6RESSENT m !MOES
Tokio. 27 mars. Les colcnnes japo-
natses continuent à prcgresser rapide-
ment vers ta viHe d'Imphai. capftaie de
l'Etat de Manipour, dans la provinces
d'Assam. La destruction de ta 20' divi-
sion anglo-indienne dans !a région de
Tamu a ouvert ]a route des Indes aux
troupes nipponnes qui coarsuivent l'en-
nemi sans répit.
M. CHANDRA BOSE EXPRIME
SA RECONNAISSANCE
AU GENERAL TOJO
Tohio. 27 mars. Répondant
au général Tojo qui lui avait
adresse ses félicitations lors du
franchissement de la frontière des
Indes par les troupes de l'armée
nationale hindoue, M. Chandra Bo-
se a envoyé au premier ministre
nippon un message disant notam-
ment:
En coU&boraUon'avee Ïes troupes jif-
ponatses.-nous anéantiront !'ennemi corn-
munet de l'armée nat)ona)e hindoue tMttent pour teur indépendance, je ?ou-
drttouvM'nemtnt Japontis pour l'tMi<:ance
qu'il nou< Mcor
DU 8MB M .NiE~R
1 par G deKORFF )
Sur las 700 kilomètres de son
cours, I& Boug coule paralld&ment
à son grand pa.tten.aite, le Un:estr.
Son parcours, piesque rectitigne,
débute au nord du gouvernein',)tt
de Podolie, non loin de t'ancien"t)
frontière galicienne. Ce fleuve
travers un aoi peu accidente, où
les steppes alternent avec de hau-
tes picunes agricoles, aux cultu-
res tfes développées, ptincipale-
ment de blé, chanvre et lin, dont
l'exportation se faisait par Odessa.
Les s.teppes s'étendant entre tes
deux fleuves de la région appelée
Trausdinectrie. étaient le cadre
d'élevages importants. Ptoskourov,
Vinnitza, Bratisfav, Vosnessensit,
Ntco.aiev; s& dressent au long de
ce Boug méridional, qui porte ses
e.aux à l'extrémité opposée de la
rade. qui reçoit egalentent les
eaux du Dniepr, pour les déverser
ensuite, simultanément, dans la
mer Noire..
Proskouiov. chef-lieu de district
du gouvernement de Podolie,
compte 25.000 habitants et s'eieve
au confluent de la Ploskaya avec
le Boug. Vinn~tza est également
un chef-lieu de district sur la
Vinnitchka, l'endroit où e))e se
jette dans le Boug (28.000 )).). I.a
ville possède des oarricres assez
considérables, des l'ahriques de
chandeiies et des savonneries. Une
ligne de chemin de fer suit I.e'
cours du fieuve, depuis Chmeinik
jusqu'à Pst'vomaïsk, distante' de
Nicotaïev d'une centaine de kilo-
metr'es. Do là, la voie ferrce bifur-
que vers l'ouest pour franchir la
Dniestr et entrer en Bessarab'e.
Une ligne de chemin de fer parai.
Ie'6 encadre I& cours du Boug en
remontant d'Odessa par Tiraspal
vers Tarnopol et Leniberg. en pas-
sant par Pros'kouMV.
Kamenetz-Podolsk, chef-lieu du
gouvernement de Podolie, se
trouve a 100 kilomètres au sud en
droite ligne de Proskom'ov, non
loin de la frontière roumains et
un peu en deçà du Smotrich,
at'fl'uent du Dniestr, dont elle est
très peu distante. J.e chef-lieu
compte 40.000 habitants. Ancienne
ville forte, démantelée en 1813~ e:le
possÈde une église du X)II<'siee'&.
Certaines parties de s&s. remparts
datent également du moyen âge.
Lemberg (Lwow) se. trouve en
Voihynie, dans In portion de l'an-
cienne Ca~cie autncliie.nne, non
loin du cours.supérieur du. Dniestr.
La -ville, s'élève sur plusieurs
ruisseaux qui forment le foitew,
tributaire! du Boug occidentai,
affluent de la Vistu)e. Centre
imponant de IjO.OUU habitants.
Nœud de jonction de plusieurs
grands embranchement, ferravia~-
res. Hélice directement à Odessa.
au sud, avec une. ligne remon-
t.ant au Kord-Est par Btody,
Doubno, Sarny jusqu'à Viln~ et
au delà. Une voie ferrée.longeant
le Dniestr la met en relation
directe avec la Roumanie et Cze"-
novitx. D'autres rayons feM-oviai-
re& se portent vers la. Hongrie et
la Pologne. Fondée en 125U, Leni-.
berg soutint bien dea sièges, no-
tamment contre les Turcs en 16~,
et les cosaques de Bogdan Chmp;-
ninky. Charies X)I s'en empa.ia a
en 1705. Antique capitale, de l'an-~
cienne Rus&ie. TO'uge. ou Galic:e
orientale, elle fut attribuée en 17?~
à l'Autriche. En 1918. eUe Mv:nt
à la Russie. De nombreux vest.-
ges de son ancienneté se drester't
encore Vivanfs, attestant son pussj
historique et mouvementé. Enne
autres, une cath~draie d& <:ut:e
cathodique de style gothique dj
XIVe siècle un couvent de J)om.-
nica.:ns, avec, à l'intérieur, !e
monument dédié à la mëmoit* do
la. comtesse Borkovska. de Thor-
waldsen. En outre, la ville est
dotée d'une université, d'un con-
servatoire de m'us)que. Jadis, e'~a
possédait u<~ superbe bibliothc-
quo ayant appartenu au' comte
Ossolinsky. Kaguère, .c'était un?
cité assez commerçante av&c p]u-
~ieurs agglomérations industriel-
les ateliers de travaux de che-
mins de jer, fabr:que~ de nuchi-
n~s agricoles, d'instruments de
musique. Manufactures de drap,
cotonnadM, ptruree,
Au sud-est de LMMberg, sur le
N" 1234 156° ANNÉE
1 FRANC
PRtX DE t.'ABONMEMEMT
Utno~ tan
France et cotontM.. 130
Etranger (autrp pays) 935 fr. 440
JO~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
RÉDAOTtOM et AOMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
13. Rue du Port, CLEttMMT FEHnAMC
Tê)éph ~RMact etA
< C. ~C. P. t Oermont-ferrand 28 405
CIermont-Ferrand. le 28-mars
AUTOUR BU MARÉCHAL
Le Maréchal, parlant le 8 mars
aux délégués du Secours natio-
nal s'enquérait des ntbindres
détails de leur activité et leur
exprimait-sa très vive satisfac-
tion des efforts qu'ils faisaient 't
pour venir en aide aux Fran-
çais malheureux.
Avant la fin de la réception. 11
leur disait < Le Secours natio-
nal doit grouper tous les Fran-
çais autour de son action socla.te.
Il ne peut remplir son rôle que
dans l'union. Ce aue soulignait
le chef de l'Etat en parlant du
Secours national, ne s'appûque-
t-il pas à la France, et au rôle
que doivent jouer tous les Fran-
cals. Le Maréchal, depuis trois
ans et demi, n'a cessé de nous
répéter que seule, l'union des
Français pourrait constituer le
bloc capaMe de résister à tous
les malheurs.
L'union est le fondement de
toute sa doctrine patriotique.
Il ne se perd pas dans de vagues
lyrisme: propres & endormir les
volontés et à atténuer la vision
des périls. Il a trop le sens du
réel et le goût du concret qui,
ainsi qu'on l'a dit, doit prove-
nir chez lui de son ascendance
terrienne, pour ne pas avoir
horreur des Idéologies. N'a-t-il
pas marqué avec~éclat sa haine
du mensonge. < au! nous a fait
tant de mal. ? La vérité pro-
fonde, la vérité salvatrice, pour
celui qui regarde les réalités en
face. n'est autre que dans l'u-
nion. Les constructions sans
ciment*ne sont-elles pas vouées
à la ruine au premier boulever-
sement ? '?
L'inspiration constante du
Maréchal a donc été de mainte-
nir l'union des esprit): et d'em-
pêcher 1~ division spirituelle des
Français répartis dans nos fron-
tières et hors de nos frontières.
A Metz. en -novembre 1S38, 11
évoquait l'appel de Bonaparte à
la France déchirée < Le simple
titre de citoyen français vaut
bien sans doute celui de roya-
liste. de jacobin, de feuillant et
de ces mille et une dénomina-
tions qu'enfante l'esprit de fac-
tion et qui, depuis dix ans, tant
& précipiter la nation dans un
abîme. > Et, depuis la défaite,
11 reprend le mot de Napoléon
<: On ne m'a jamais connu
qu'une question < Voulez-vous
être bons Français avec mol ? s
Chaque jour le chef de l'Etat
reçoit des délégations Tenues de
tous les coins de France des
maires des régions les plus di-
verses, des corporations des plus
humbles métiers, et celles des
professions artisanales ou intel-
lectuelles. Chacun vient à cet
ardent foyer, puiser auprès de
~'illustre soldat qu'ils admirent
et qui représente si bien la
France héroïque et jamais déses-
pérée. le réconfort et le courage,
pour ~maintenir Et à chacun
de ces hommes qui se .serrent
autour de lui, comme autour du
drapeau de la patrie, 11 leur
demande < Voulez-vous être
bons Français avec moi ?.
Hier, c'étaient les maires des
arrondissements de Paris qui
défilaient devant lui et venaient
puiser dans ses paroles fermes
et chaleureuses, les encourage-
ments substantiels propres à
fortifier leur volonté de solida-
rité et d'union, pour la survi-
vance française, laquelle, ainsi
que le dit la devise de la grand'
ville <: est en proie aux flots,
mais ne doit pas sombrer. r
Hier, c'était dans notre antique
cathédrale métropolitaine, qu'é-
tait célébré l'émouvant service
en l'honneur de nos morts, de
nos prisonniers, et de tous les
fils de la patrie vers lesquels
était tendu le souvenir ardent
des Parisiens qui formaient la
synthèse de la France tout
entière. Et dans cette pensée
coUective et vibrante ce sont
bien tous les cœurs français qui
battaient à l'unisson, selon le
vœu de celui qui, dans les jours
heureux comme dans les jours
malheureux, représenta l'espoir
et la volonté d'un peuple qui ne
v:ut pas mourir.
Les rads meurtriers des avions angb américains sur ia France
BomMement de p!t!S!8Mrs !oca!es du SMd-Ouest
76 morts, 100 Messes dans une v!Me des Basses-Pyrénées
PattS. mars. CM avions ang)o-amér)cai
M popuiahon ciwtte.
h P~< < B~MM-Pyren~M a été egta)oment «gemment
bontbarttea par )'a.«at)on anf;)<~amér)Cttine. A M h. 30. ce M)r, te t)«an dea
«otttmM) B'etabttMait t X m
.Pitris. 27 nuu:. Le* awiateure angto américaine ont, cet apreemid), nex
itprèt « henres, sen« fa nmrt et )M ruines parm) )a peputaUon de Teure
A Tourt, de* bom))e< tont tombéoa en bortture
commune de ia tfantieue <:e Taor* ont été, ou); attMi. )itMra)emcn< arroge de
bombes. Entin, dfMM une autre commune, des fermée ont été atteintes. Seton
un premier b:t!M), )o nombre dee morts retirée des ttéeombres est de 8. Trots
tfiottmes Mrs~ent encot-e enMtoHee dane tee ruines. )) y a, en outre, n btesses.
(O.F.I.-HaYas).
OM COMPTAT H
Samedi toir, une petite vitte dee Ftanttres offenta'ee a
été
On coht~tatt ce eoir, quatre <)ngt troia morte et quatre-xingt d)x b)eMë<.
(O.F.t.-Hava~.
Un sorsts aux jeunes
des chantiers qu!
Vtchy. :T mare. Le< Jtunet dee ch&n-
tiere de Itt jeunette n'eytnt pm terminé
leur tempt da MfTtce obli~totre et qui
ont &bEmdonué leur foi'ïnation &an< en
aYOtr
leur ëgajrd t'U< regagnent leur groupe-
ment ou Je eh&ntier Je plus proche de
.leur rëMdence ~Y~nt ie l'f avrU prochain.
~eamon a€< cadres OHuners
ac ~a ~t!te< a JLtmog«
Umose<. S7 mars. La réunion des ca-
drée ouTfteft de la milice peur Ja zone
sud et la région parisienne s'est ouverte
dimanche à Limoges ecus la présidence du
délègue général de la milice po~r la zone
sud.
L'ttMemMee, apreB avoir observe une
minute de silence à la mémoire des morts
de ia milice.
M. Roger Bertrand, chef du catinct du
mtnittre du TTavaU, M. MarceJ Deat. a
développa ia notion dtt syndicalisme dans
i'Etat noureau et affirmé que si la co!-
taboration entre patronat et prolétariat
avait ët4 rëatieee, ta France aurait sur-
monté ia-criée économique de 1939.
< II faut, dit-t!, juguler ]a spéculation
a l'exemple de rAUemagne'où tes prix, en
dix ans, n'ont monté que de 10 p. 100
M. Bertrand a conclu < Les révolu-
tionnaires syndicalistes font appel & la
miiiee no:rt Itttte est commune, t
II ressort du rassembiement de Limo-
gea que l'action de ta mihce ne consiste
pas seulement & Jëprimer le terrorisme,
mais s'exerce aussi et surtout sous la
forme d'un mouvement politique dont le
souci primordial est la création d'un or-
dre nouveau. (O.F. Havas.)
SUR LES PB VERS FRONTS
Bm COMBATS, A LEST, ? SUS CE PMSMOV
La pression soviétique s'accentae sur !e Dniestr moyen
Grand quartier "énëra.1 du Fuh-
rer. 27 mars. C'ommMK~Ut du
/MMt commandonent
Sur te Beue; uRrainten inMfieur.
o ont échoue.
Entr< P
repouMt d')moortantes attattues ennemies.
Sur t< Dntestr moyen, ta pression enne-
mie t'est accentuée. Des escadres d'a*i
aux forces so~ietiaues aui progressent.
Au tud de Prost
tensif.
Dans te MeMur Tarnopot-ttoMt, têt
Botehewttts ont attaaué satit sucées. Au
Raids terroristes amer!cams contre Essen et O&erhaussen
«près des rafds de ~our effectués par dee
bombardiers américains contre te Sud-
Est de t'AHemaBne, dea avions terrorts-
tes Mnière, ptusisurs wittes de ta Rhur en
profttant d'un c)e) couvert. Oe nomttreu-
ses bombes e~n'esives et incendiaires ont
eau~ des desâts ntatérieh
tes ftuartters d'habitation d'Essem et
d'Oberhausen.
Les torcM de défense aérienne, opérant
dans de mauvaises conditions, ont détruit
URE AUJOURD'HUI
t'ftt~
C'B'JÏOMCt'jF ~7$TOJ!/0~. yf~
f~ettne~ <;< Ctn!t
RA!D AM€t.O-AMÉR.CAtM
EM MEURTHE-ET-MOSa!.E
N~ncy. S7 mars. Cet Jeurt derniero,
ta r&gfon sud du depa~tantent de Meur-
the-et-MoMtte a été bombardée par de*
esoadrme
On eompte 9 mertt et If bte«êt par-
m))apopu)attoHct
.et dans t'Atsce
Eaon, 97 mars. Peur )a seconde fo)s
depuis te dét)u< du meit, une petite ville
de t'Atene a été bombardée par t'avia-
t)en anste-améffoatne. La toa~ure par.
t)ede
On déptere cependant < mertt et une
quarantatne de Mestot. On craint en
outre que p'utfeurt <)ct)me< ne Mfent
encore tous )c!
JEJV €~t~ ~i5 J~iS~tTJE.WjEJW
Roosevelt refuserait de reconnaître les pouvoirs
d'un gouvernement au comité d'Atger
Tanger, 27 mars.–Au cours d'un
entretien avec dee journai.stes. te préti-
dent Rooseve~t a reveM qu'il aTatt. pht
une décision au sujet du régime à ins-
taurer en France, au cas où les armées
anglo-américaines parviendraient à pren
dre pied sur le sol métropolitain. Mais
il s'est refusé à fournir la moindre pré-
cision tur la nature de ses. décisions.'
Plusieurs journalistes américains, gé-
néralement bien informés, notamment les
rédacteurs politiques du < Washington
ont sasne du terrain matgré une &pre ré-
tistaftM ennemie.
Dans te territoire des marais du Pri.
pet. entre Styr et Gory, des attaoues re-
netées de rennemi M Mnt Orfs~ea.
Entre te Dniepr et Tehaousy tes Boiche.
wi)(t ont conttnué teur tentattte de per-
cée awec d'importants effectifs. Au cours
des combats des dem derniers jours t'en-
nemi dans ce secteur a ou p)us de 3.500
morts ii a perdu 39 chars, <ï canons et
un srand nombre d'autres armes.
Sur )e front de Narva, nos grenadiers,
remar
toyeunepMhe.
On ne s'anate en ttatie ttu'une activité
restprottue d'eciaireurs et de corps francs.
17 honthardicr: auadrimoteurs tara de eM
attaoues et au-deMua
Un détachement américain
qui ava!t débarqué
dans ie go!fe de Gênes
a été anéanti
V:chy. ?! nMU-s. Rien de saillant à
signaler
Un seu) f&tt notaNe une tentative
de débarquement opérée dans !e gntfe
de Gtnes, «a nord-ouest de ta Spez~ia.
par un détachement américain con)-
ttose de 13 hommes et de deux offi-
cters. Mais déc tare-ton de source at- Jt
temande. ça détachement a été Mpi-
({L'armée et !a démMraMe
L'opHMcn Jn mtmstre seedoM
de la Défense nationale
Stockholm. 9T mars. J~. Skoetd,
ministre suédois de )a. Défense natio-
nale, a fait. h.er. A Stockholm, une
conferenca sur < les forces armées et
la. démocratie
!t a souligna que l'armée ne devait
pas être considérée comme un orga-
nisme démocratique norma! et qu'une
des principales faiblesses '<)e la démo-
cratie consistait dans la. ~tiff cu:<6 ue
pouvoir agir raNment.
Le ministre a exprime ensuite sa
confiance dans les. offic'ers et sous-
officiers do l'armée suëdotse.
~VOt o~teter~. a-t-il ajOtttë. MHment
que te<
La presse espagnaie s'alarme
de i'emprtse bolchevique
en Méditerrattee
Madrid, 2T mztrt. Som te titre < l'im-
përiai.smp ruMe t, te journa)
qut souligne la continuité de l'expansion
ruMs yer< t'ouctt.
B. 0. ;t ?t i'impêfia!t
quM, qu'an Europe centrai et baikant-
que x.
Le quotidien madrilène ajoute que l'Es-
pagne est de plu.: e« pim consciente du
perU constitué par ia présente dei agents
de Moscou dan< ie secteur jfeditërraneen.
et ii attire.'en concluant ~attention'des
puissances ang~o-amëricaincs sur ies con-
séquences du <; redoutabte impëriaiisme
russe qui pourrait bien teur être fatal
a eiies aussi.
Un ambassadeur de TU.R.S.S.
au Canada
Moscou. 27 mar~. La praesidium
sadem- extraordinaire et pt~nipoten-
tiaire de t'U.R.s.S. au Canada.
Pott x, du < New-York Herald Tribune )t
et dut New-York Times*. ont cru ce-
pendant pouvoir affirmer que le gou-
vernement des Etats-Unis s'opposerait
dans ce cas à ta reconnaissance du comité
d'Alger comme seule autorité administra-
tive. Ce comité, qui ne serait pas sou'
verain, ne serait reconnu que sous cer-
taines conditions.
Le générai Eisehhower, commandant
suprême allié du corps expéditionnaire
anglo-américain. ajoutent-ils. aurait le
droit, sans consulter !e comité d'Alger,
de négocier avec tous les groupes poK-
tiques qui se trouveraient en France et
de nommer des fonctionnaires à des
fonctions administratives.
A Alger, dans tes milieux officiels du
comité, les nouvelles relatives aux déci-
sions du président Roosevi-It ont causé
une très fâcheuse impression.'On pense
que l'effort de guerre de la dissidence ne
sera pas facilité par l'attitude améri-
caine.
A Londres. Vemon Bartiett écrit dans
le < News Chronicte t L'attitude des
Etats-Unis envers ie comité d'Alger est
un coup dangereux, non seulement pour
ce comité. ,mais pour les autres gouver-
nements européens, x
La guerre en Extrême-Orient
LES COLOMKES JAPO~SES
PM6RESSENT m !MOES
Tokio. 27 mars. Les colcnnes japo-
natses continuent à prcgresser rapide-
ment vers ta viHe d'Imphai. capftaie de
l'Etat de Manipour, dans la provinces
d'Assam. La destruction de ta 20' divi-
sion anglo-indienne dans !a région de
Tamu a ouvert ]a route des Indes aux
troupes nipponnes qui coarsuivent l'en-
nemi sans répit.
M. CHANDRA BOSE EXPRIME
SA RECONNAISSANCE
AU GENERAL TOJO
Tohio. 27 mars. Répondant
au général Tojo qui lui avait
adresse ses félicitations lors du
franchissement de la frontière des
Indes par les troupes de l'armée
nationale hindoue, M. Chandra Bo-
se a envoyé au premier ministre
nippon un message disant notam-
ment:
En coU&boraUon'avee Ïes troupes jif-
ponatses.-nous anéantiront !'ennemi corn-
mun
dr
qu'il nou< Mcor
DU 8MB M .NiE~R
1 par G deKORFF )
Sur las 700 kilomètres de son
cours, I& Boug coule paralld&ment
à son grand pa.tten.aite, le Un:estr.
Son parcours, piesque rectitigne,
débute au nord du gouvernein',)tt
de Podolie, non loin de t'ancien"t)
frontière galicienne. Ce fleuve
travers un aoi peu accidente, où
les steppes alternent avec de hau-
tes picunes agricoles, aux cultu-
res tfes développées, ptincipale-
ment de blé, chanvre et lin, dont
l'exportation se faisait par Odessa.
Les s.teppes s'étendant entre tes
deux fleuves de la région appelée
Trausdinectrie. étaient le cadre
d'élevages importants. Ptoskourov,
Vinnitza, Bratisfav, Vosnessensit,
Ntco.aiev; s& dressent au long de
ce Boug méridional, qui porte ses
e.aux à l'extrémité opposée de la
rade. qui reçoit egalentent les
eaux du Dniepr, pour les déverser
ensuite, simultanément, dans la
mer Noire..
Proskouiov. chef-lieu de district
du gouvernement de Podolie,
compte 25.000 habitants et s'eieve
au confluent de la Ploskaya avec
le Boug. Vinn~tza est également
un chef-lieu de district sur la
Vinnitchka, l'endroit où e))e se
jette dans le Boug (28.000 )).). I.a
ville possède des oarricres assez
considérables, des l'ahriques de
chandeiies et des savonneries. Une
ligne de chemin de fer suit I.e'
cours du fieuve, depuis Chmeinik
jusqu'à Pst'vomaïsk, distante' de
Nicotaïev d'une centaine de kilo-
metr'es. Do là, la voie ferrce bifur-
que vers l'ouest pour franchir la
Dniestr et entrer en Bessarab'e.
Une ligne de chemin de fer parai.
Ie'6 encadre I& cours du Boug en
remontant d'Odessa par Tiraspal
vers Tarnopol et Leniberg. en pas-
sant par Pros'kouMV.
Kamenetz-Podolsk, chef-lieu du
gouvernement de Podolie, se
trouve a 100 kilomètres au sud en
droite ligne de Proskom'ov, non
loin de la frontière roumains et
un peu en deçà du Smotrich,
at'fl'uent du Dniestr, dont elle est
très peu distante. J.e chef-lieu
compte 40.000 habitants. Ancienne
ville forte, démantelée en 1813~ e:le
possÈde une église du X)II<'siee'&.
Certaines parties de s&s. remparts
datent également du moyen âge.
Lemberg (Lwow) se. trouve en
Voihynie, dans In portion de l'an-
cienne Ca~cie autncliie.nne, non
loin du cours.supérieur du. Dniestr.
La -ville, s'élève sur plusieurs
ruisseaux qui forment le foitew,
tributaire! du Boug occidentai,
affluent de la Vistu)e. Centre
imponant de IjO.OUU habitants.
Nœud de jonction de plusieurs
grands embranchement, ferravia~-
res. Hélice directement à Odessa.
au sud, avec une. ligne remon-
t.ant au Kord-Est par Btody,
Doubno, Sarny jusqu'à Viln~ et
au delà. Une voie ferrée.longeant
le Dniestr la met en relation
directe avec la Roumanie et Cze"-
novitx. D'autres rayons feM-oviai-
re& se portent vers la. Hongrie et
la Pologne. Fondée en 125U, Leni-.
berg soutint bien dea sièges, no-
tamment contre les Turcs en 16~,
et les cosaques de Bogdan Chmp;-
ninky. Charies X)I s'en empa.ia a
en 1705. Antique capitale, de l'an-~
cienne Rus&ie. TO'uge. ou Galic:e
orientale, elle fut attribuée en 17?~
à l'Autriche. En 1918. eUe Mv:nt
à la Russie. De nombreux vest.-
ges de son ancienneté se drester't
encore Vivanfs, attestant son pussj
historique et mouvementé. Enne
autres, une cath~draie d& <:ut:e
cathodique de style gothique dj
XIVe siècle un couvent de J)om.-
nica.:ns, avec, à l'intérieur, !e
monument dédié à la mëmoit* do
la. comtesse Borkovska. de Thor-
waldsen. En outre, la ville est
dotée d'une université, d'un con-
servatoire de m'us)que. Jadis, e'~a
possédait u<~ superbe bibliothc-
quo ayant appartenu au' comte
Ossolinsky. Kaguère, .c'était un?
cité assez commerçante av&c p]u-
~ieurs agglomérations industriel-
les ateliers de travaux de che-
mins de jer, fabr:que~ de nuchi-
n~s agricoles, d'instruments de
musique. Manufactures de drap,
cotonnadM, pt
Au sud-est de LMMberg, sur le
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