Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 10 février 1944 10 février 1944
Description : 1944/02/10 (Numéro 1253). 1944/02/10 (Numéro 1253).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510871h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
PRtX OE L'ABOHMEMEMT
«mon lan
France et cotontes t30Etranger (Affr. rMuit) 190 tr. 360 ËtriinHcr (autres pays) 935
tFRANC
N* 1353 158' ANNEE
JEUM t0 FEVRtER M44
JOURNAL DES DEBATS
RÉDACTtON et ADMINISTRATION
PROVISOIREMENT
19. Rut du Port. CLERMONT-FERRAND
Tôteph. RÉtt.tct. et Admintstr. 6T.M
<
BtBATS AVEtOR CLERMOMT Pd
C. C. P. i Ctermont-Fermnd 2B.4M
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
Clermont-Ferrand. le 9 février
CONTtNU!TË
ÉCONOMIQUE
On sait que le marasme gran-
dissant de l'industrie française
provient d'un défaut de matiè-
res premières, et de combusti-
bles. ce qui a provoque parmi
le monde des travailleurs une
partie importante de chômage,
d'où surgit la menace perma-
nente de la misère, sans comp-
ter la décrépitude de plus en
plus accentuée de l'économie
française. Beaucoup d'usines
ont dû fermer leurs portes, et
beaucoup d'autres étaient en
instance de fermeture, faute des
éléments nécessaires pour assu-
rer le labeur des ouvriers. On
sait aussi que le gouvernement
a accepté d'importantes com-
mandes concernant des fourni-
tures civiles à livrer au Reich.
A cet effet, les usines ont reçu
les matières premières néces-
saires. Elles vont donc travail-
ler et fournir de la besogne aux
chômeurs, redonnant de l'acti-
vité à une partie de l'industrie.
Mais le nombre de ces chô-
meurs qui reprendront le tra-
vail usinier étant en nombre
insuffisant, le gouvernement
veut accroître de façon impor-
tante, le personnel de celles des
usines qui ont été remises en
route. Il se trouve que beau-
coup d'ouvriers appartenant à
des industries qui ne fonction-
nent plus actuellement, seront
appelés par le gouvernement à
participer à des travaux qui ne
seront pas spécifiquement les
leurs. Ils prêteront le concours
de leurs bras et de leur intelli-
gence à ces industries auxquel-
les ils s'adapteront et qui sont
appelées à fonctionner au maxi-
mum. de telle sorte que leur
activité habituelle trouve son
emploi le plus effectif.
C'est là le but de la loi. Elle
a en vue de pouvoir diriger vers
des lieux où des bras manquent,
ceux* des travailleurs qui par
suite des circonstances, se trou-
vent actuellement inoccupés, ou
ceux qui coopèrent à des beso-
gnes <: ne répondant plus aux
nécessités de l'heure. On a vu
aussi que ce recrutement envi-
sagerait l'affectation au travail
des jeunes gens en âge d'être
utiles à l'économie de leur pays,
ainsi que des hommes qui n om
pas l'âge de la retraite, ou des
femmes, à qui n'incombent pas
les préoccupations et les soins
d'une famille.
Ainsi que le rappelait récem-
ment M. C.-J. Gignoux < Pour
garder dans le tumulte qui
monte, écrivait-il le sang froid, et
la lucidité, rien ne vaut le tra-
vail, et le consciencieux accom-
plissement d'une besogne qui
nous tient au sol. qui donne le
sens de la continuité, et fait une
équipe solide des compagnons
de chaque jour. Pour cette
continuité, le facteur éconorni-
que, dans le monde moderne est
un facteur décisif. La survi-
vance de l'industrie joue un rôle
primordial dans la survie d'un
pays. Le gouvernement a souli-
gné que <: c'est par le travail
que la France se sauvera. H
désire que les usines françaises,
animées par des mains françai-
ses, fournissent l'effort et le
patient labeur nécessaires pour
prolonger et assurer, au cours
de la période présente, la péren-
nité de la vie économique,
renaissante et la vitalité fran-
çaises.
L'emprise économique
américaine
sur FAfrique du Nord
Tan~r. S février. SeJon !'Cc~tnarocatn. journal de CMaMancat. !p3
América~M cugagent da gros capitaux
<);tns de nombreuses cntrepr.scs indus-
trieUcs et()u'U& entendent dcsormais txpLOiter
Fax mêmes afin d'en réserver 'ta prduction au marché américain. HeJA
des commissions anglaises et amer:cad-
nes ont ]nsnocte les mines et leurs ins
~nationa~ et se sont renduM compte
de Jeurs posstMiites.
Un bureau spôcta! vient aussi d'être
toshJM à Alger pour l'achat de. cer-
tains produit!! miniers ptomb, ztnc,
~tUtnoine. etc.
Les opérations du maintien de ('ordre
en Haute-Savoie
Annecy. < février. Ne !'c<
tmpuist six )<)urs. !e département 1~ Uaute-Sav
fondues nécessaires par l'aggravation
des vmle«cet. et des meurtres commis
Journellentent par des bander armées.
Ces bandes tiennent la montagne. Mlles
ont crée un véritable régime de ter-
reur. non seulement dans les campa-
gnes. xuus jusf)uc dans Jes bourgs et
les villes.
Uepui< les événements qui ont mar
Que dans te Sud-Kst le désarfncmcnt
des trompes de l'ancienne armée ita-
lienne te nombre des maquia~rds ·
est aUe croisant. EjcpMta'nt juitic'eu-
sejncM les craintes des jeunes hom-
mes soumis au S.T.O., les chefs com
mumistes. dont certains venant de Mos-
cou ont été parachutes dans )a mon-
tasne. ont pris )a diraction du mou-
Yentent et J'ont systenMtti()uement cx-
r.)oito en vue d'obten'r le def-ordre mé-
thodique indtspfnsaute à l'ttveaentent
du communisme.
Une va.Kue de meurtre, d'assassinat
et d'exaction a déferle sur une portion
du territoire, ceic~re autrefois par sa.
paix ic~endaire. atteignant non seule-
ment tes membres de ~a. force puMi-
ouo et do ta mitice. mais encore tes
popu!at;ons paisit.tes.
Annecy eUe m6n)e. maigre son as-
pect particulièrement r<~M~ant en cea
journée d'hiver, entre les monta.
gnes biatnctx.s de neige et les eaux
biou sombre de son lac tranquille, por
te les stigmates de violences terrorjs-
tM. C'a t.t ia.. au hasard de ses rues
on aperçoit ~es vo!ets de fer tor-
dus et les vitrines sommairement bar-
ricadées de planches de boutiques dé-
foncées. C'est par dizaines due peuvent
&e dénombrer tes tombes fraîchement
creusées dan~ ie cimetière, sans par
1er des malheureux sauvagement mu-
tilés dans les bois de la montagne.
C'est pour mettre un terme & ce ue'
sordtttjï~ganisé. ch&tier le crime et ré-
tat~M rSëcurite publique qu'ont été
daCMfKif et préparées les opérations ex.
Mption~eHes oui sont fn train de se
dérouler en Haute Savoie.
De nombreuses forces de jfardes. de
G.M.K., de milice et de gendarmerie
ont été cpartement.
Déjà. d'importantes opérations pre~
liminaires ~e sont déroutées avec suc-
cès et sans occasionner les effusions
de sang souhaitées par les agents en-
nMttis. D'autre: plus importantes, sui-
vront mats en attendant les autori-
tés tentent un dern.er effort pour ar-
racher aux griffe's d&s chefs commu
nistes de nombreux jeunes gens. dont
le patriotisme, mal éciairé, ou une
simple soif d'aventures, a fait la proie
et les victimes d'une propagande men
songére. Ju.s<;u'A ta. dernière minute,
ces ega~é~ auront la possibilité do ren-
trer dans ia légalité.
Ce sonc des forces uniquement fran-
ca.i!(es qui sont mises on action en Uau-
ta-Savoie pour faire respecter l'ordre
et les lois de l'Etat français.
L'intendant de police, directeur des
opérations du maintien de l'ordre en
Hautoijavote. a. bioa voulu recevoir à
SUR LES DtVERS FRONTS
A l'Est, échec des tentâmes de percée sovMtiques
DEVANT LA RËS!STANCE RÉSOLUE DE LA WEHRMACHT
Grand quartier ancrai du Fuh-
r&r. 8 février.–Contntun~McdM~ e
/iOM< comttMHA)'estdeJ.résina st <
hier sur te front de t'Est. Toutes tes" In
tentatives de percée sotiétiaues ont'
échoué devant ta résistance réso)ue de
«os troupes. Les durs combats conti-
t)tchars ont été détruits dans ta tournée ti
d'hier.
At'ouestdutaeHmenetaunerdde c
Louga. des attaaues botcheviaues sou- d
tonusspardescharsetdesa'iensdea a
bataitte ont été repoussées au cours de d d
eontre-attaoues et après des corps a si
corps acharnés. <. C,
En Italie, la Luftwaîfe et fart!ene lourde allemande
BOMBARDENT LES PORTS DE NETTUNO ET D'ANZIO
L'artiOerieà tendue portée a de nou-
veau pris Mus Mn feu awec efficacité
tes concentrations de narres et des
points de déchargement a Nettuno. Un
transport a été incendié. La Luftwaffe
a également effectué ne jour et de nuit
des attaoues efficaces contre des opé-
ratiens de déehargefnent effectuées dans
)es ports de Mettuno et d'Antio. p)u-
sieurs srands denots de carburant ont
été incendiés et des insta!)ations ds port
détruites de tette faciot ttu'c))es ne pour.
ront sertir de tonstemps. Quatre Mtt-
ments de commerce jaugeant au totat
M.eee tonnes ont été Bra'ement enden).
maffés par des bombes.
Sur te front Sud, ta pression ennemie
au nord-ouest
fois 'à noter. Motre reconnaissance a pu f.
déoetef ouet'ennemi.ataBuittdee
)ourdet perte: au'i) < subies ces ieurt
demters, précédait au regroupement de
te< tercet.
<-e 7 févrief, wtrt mMi, ttuetnutt
ations ennemis ont incendié )e navire
suédeit d1) ta Croix-Rome « Wnrtt x. tm-
trt nans ~6 oert de Otuo.
&
son P.C. ftMt~né dans vitfasmaine.s. étaient justement un contre
ci!UKt<~tin terroriste. l'envoyé 9t
sous son cotnttxmfjempnt.
« Notro mutsion est avant tou.t una
actit'a ic cotons LetmtK. t) ne saurait
t-'as' d< l'eprÈxaiUo~ et <)e punitJons
i-ans discrimination, mais txMre tache
ser:). fude et (te)tcat~ deticate. car
la fermeté tt'interttit pas cejtcndant
de se montrer humain rude. car tou-
te falMa~se d
orth'os ()up jo ne voûtais aucune né-
giigence. M petite soit eUe. et & quel
ffuo de~té de la hiérarchie une ce soit.
Ce Mrait en effet una complicité et
eUe terait pu<)ie comme tc! )I faut
sut't'rtmer te baocette rCgxM) et par noire action de
purification nationa!e rendre )e c&tme
à cette contrôa. (O.t.-Havas)
L'U.R.S.S. ÉLÈVE DE NOUVELLES PRËTENTÏONS
SUR LE TERRITOIRE POLONAIS
Moscou. 6 février. L'agence TaM
a rendu pubUc le texte d'un discours
prononcé le t'février, devant le Ko
Ttct su prcmc(f&)'M.K.S.S..parle dé-
puté ukrainien Orctchouttha. Ce députe
a réclame te rattachement à t'Uttrxfne
soviétique de tfrr.toires nettement si
tués a Toue~t de Ja tignc Curzon.
~M ffeM déctaré. M 'tc <*ncore c<'rMStfon)! !«'u~«s par fto: f7h)'achey. notre c
LA TRANSFORMATION DE LA CONSTITUTtON SOVIÉTIQUE
Moscou, 8 février. Après les di-
rigeants de ta République d'Ukrai,
ne; ceux de ta RepuMique auto-
nome de Russie blanche viennent
d'être nommés.
Le Presidium du Soviet suprême
F: premier comm!Ma!re da peap!e acx Affale* étrangères
d'un état membre de FU.R.S S. e
Moscou. 8 f6vr;er. Le conseil des
commissaires du peuplenommo ~oxandre Korncitf~Muk au
postcdcconmnasairedu peuple des
Aff.tirc!!ctrangcrcs(to){tr<'j)ubUque
sociatiste soviétique d'Uhraine.
Cette nomination est la premier~ qno
fait io gouvcrnentpttt soviétique d.u)s
Je ea
prome et suivant Ia
gerM.
Korneitchouk occupait jusqu'au 3 fé-
vrier le p()ste «o commi~itaira du peu-
ple adjoint aux Affaires étrangères
do ru.R.S.S. H ~vaif été relevé de
Au nord de Mevei, à t'ouest de Louga
et dans ta fëgi'M do Marva, nos opéra-
tions ettensivei) entête couronnées de
succès et ont eu peur résultat des amé-
liorations da front tocates.
Ou <" au T février. M: avions enne-
mis ont été détruits sur te front de
t'Est. t7 avions attemands sont man-
quants.
Sur tes fronts de ta «te de pont de
Nettuno on ne s!tna)e au'une taibte ac-
tivité de contât. Un bataitton améri-
cain oui attaauait a été disftersé. Trois
chars ont été détruits. Oans ta soirée,
d'importants corps fr.tnes ont effectué des
amétierations tocatss de nos positions
dans ta réStstanoe ennemie parfois très forte en
certains points.
t.a nu)t dernttre. tfuMauts avionsnemie ont «té «M bombM sur des toott.
)itM
NOUVELLES BREVES
ROME. Devant te nombre considé- c
rabto d'engagés volontaires oour la de- r
fense de ta ViUe EterneUe. te parti tes- s s
ciste a demandé aux volontaires de se
présenter dorénavant car détachements
et non. D;us tndtvidueUement.
TOKIO M. Chandr~ Bose. chef du
gouvernement provisoire des [ndes, a (
publie une proclamation & l'occasion du
jour où tea forces de l'Inde libre ont
commence tenr marche vere ta Nouvene-
Delhi.
TCHOUNG-KING. Le gfapa quar-
tier gênera! du généra) StUweU annonce
oue
L~ e mLO nt C assi ira
par Maurice PERNOT
La Mtpeuptes se sont dispute la possession de cette mont-agtM, (tout l'attit-
tudo ne dépasse guère cinq cents mètres. maJs qui cotnmtande des
vattces et. des routes d'une iinportance strategitrue cotisid~ra~ie. La
voie Appienno, qui descend de H&me sur t'ItatM mendiottate. passe
pour ainsi dire. & ses pieds. A l'est, c'est la route qui condutsait au
pays des Samnites. en pjMS&nt sons les murs puissants d'Atina. A
l'ouest, c'est ia. va.:)ee du LMia et la route qui strit le cours de 09
petit fleuve jusqu'au pays des Aurancf~ et an~x plages de ûampatue.
Au nord enfin, la haut~ vallée de ce même Liria menait au pays des
Volaqucs et presque a.u pied des monts Albains. c'est-à-dire aux
portas de Rome.
Ainsi, au temps des premières conquêtes romaines, le mont Ca~sin
se dressa entre plusieurs .peuples qui ne cesseront d'être hostiles .t'es
uns aux autres que le jour où Home )e& aura contraints a s'unir.
Ain&i aujourd'hui les armées qui, venant du sud. ont envahi l'JtaUe
et ceHes qui. verMes du nord, défendent son territoiN: se rencontrent
de part et d'autre de ces vieiU~s murai.Ues itatiques. que les Lom-
bards avaient re!~vées pour y appuyer tas defcnfes de la ~{occa
VftnM
no: ~rM M~rainf<~)t hXnotMechOt', rorosta~. SttttWMtte et
«MtrM MXfs (K'~fdatXo~ft. d etth'fr (tant
!remise <)& ta premiëro D~tc Mviotnfuc
an gouvernement t«)!onan <&nnigr6.
La gra.p
rintt
de )a Mpubitque soviétique de
Uictorussie a pris un décret nom-
ma.ntM.Ponoma.tenkoauposte (
de président du conseil des Coin-
missan-es du peuple de cette repu- <
t))ique. ct~ M. Hytinskv au poste de
premier vice-président,
ses fonctions a cctto date et sur sa
dentandc c
d autre part te maril'uuiou
B~rtift. 6 février. Commmi~a.nt !a.
nomination de M. t'ontanarev. commo
pr<;sidont du fonseit <)t*s com~~i~irM
'tu ))pu.pta o't ttu.sia blanche. h< )ni-
Uo.x po!)Ufior) prt~mtcr socrétairc du parti co'n-
niuni&ter <]atts cette pepuMiqup.
)) rattjtt~Uc ()uo te nouveau prôsiftant
du CMt~Mt (tes comntiasaircs du *jK'u-
f'Ie en Ukraine, Kruchew. a exerce les
tu&mes fonctions on Ukraine.
Ott re''ont)o(( ctales mcfhfxh't- ftc Mmcu/T~e !ff(?uc. ttt MUptMse de !'futtott ftrouve son e.E;)rfMtOn à AfosctM tins <:<'ntr«!(MMon p!u. ravec !'
M. Me!! Hu!! sera-t-il
prés
tMn~atit !x;)'On mande do New-York au Stoch-
hotM! rM)tM~e)t que les démocrates ont
l'intention de fain*
M. H~rry Wooth'ing. ancien nt.'ntsH'e
t)e ta. Oucrre
tous les adversaires de la. candidature
de M. BfMseYelt doivent se grouper
autour du < Ckmtto de sau\'t't.~e
do la 'répuMi<)ue. car il pt'cvo~ la
d6faita certa.ino de Roosevott eu no-
vombrc.
M. Woodring. au c(turs d'un dio-
oours, a mis en garde son auditoire
coutre le ~rouno d'JdeaUstes et
<)a noraonnages peu pr~ti~ucs qui
d:ri~cnt Ça. MaitiOtt BtanctM.
capitale du Siam et que d'autres appa-
reUs ont attaque de jour des objectifs
situes en Indochine.
URE AUJOURD'HUI
CMO;v/Of/~ D~ LA f/f ~ivr~t~xc
rt/X~tfS. yoMroa! MM ~pif!Mf.
Maurice Bbnchot.
LES ~PJ?Cr.4CtE5 A P~t~M. ~tu
Th
Boyer.. se )
v..au. c..ua~r e~ .a.. n.e
civitisé se porte bien moins sur la
forteresse en ruine que ~ur la ma-
gnifique abbaye bénédictine qut
couronne la montagne et dans (a-
)q-ue!)e étaient accumules 'tant de
trésors.
L'abbaye s'eteve &ur t'emp!ace-
ment d'un ancien temple d'Apol-
ton. qui su.cc<;da. lui-même à un
monum&nt sacré plus primitif
autel protégé par une enceinte,
a ciet ouvert, que desse-rvait un
prêtre devin et autour duquej se
pressaient. à certains jours, l'es
fouies dévotes des environs.
Quand, de ta vil)c de Cassino, on
s'achemine par une route en !a-
ccts vers te sommet de la mon-
tagne, on a vraiment l'impression
d'aiborder un /taM<-t!CM, un lieu
que les religions ont de tous
te~nps habité. Saint Grégoire le
Grand, dans ses dialogues, racon-
te comment saint Henoit, venu de
Home, prit possession de la mon-
tagne au nom du Christ, instatta.
son oratoire et sa cellule dant
une tour de guet à de~ni ruinée
brisa de ses mains l'idole .païenne
encore v&nërce. détruisit l'aute! et
rasa au sol le bots sacré qui i'en-
toura.it ttt t~.M c!MOK/t~ C0n;tf:( MKC)-)~n.~ un manuscrit enfumine. que
te bi-biiothécaire do l'abbaye mon-
tre volontiers aux visiteurs, une
miniature naïve et oh'arm.ante do
[rai&i~eur représenta le pre!Mer
miracle ae~otnpti par saint U&noit
au mont Cassiu. t-'r~ppée par le
haton du aaint, )a statue d'Apol-
ton se brise on trois mofoeaux. Ja'
tête du dieu. séparée du tronc, a
rou.!é par terre, et les yeux ex.pri-
ment une terreur indicible, qu'à
justifie la eotft'e sa<'rée dont He-
noit parait animé. Quoique~ sie-
ctes ptus tard. Dante illustrera cet-
te victoire de la foi nouvelle su.r
!o paganisme vieiUissunt. f.or.sque.
des tMuteurs du Paradis. le poète
aperçoit !.c mont Cassin, un giofbe
da feu, qui n'est autre que saint
Uenoit. s'approche de lui et lui
dit Ce mont. au ffanc duquel
eH assiae ta ville de Caasino. fut
frôqucn'te jadis sur te cime par un
peu.pfe égaré et malvcitlant. C'est
mot qui le premier y portai le
nom de ee~ui qui fit descendre sur
terre ta vérité qui nous a élevés
si haut. Et il &n respiendit sur
moi tant de grâce, que j'arrachai
tous les pays d'aientour au cuite
im.pio qui avait séduit le mon-
de (Paradis. XXH.3745).
C'est dans la tour romaine à
do.mi ruinée que saint Uenoit com-
posa la ttégte de son ordre, et'
c'est avec les matêri.aux du temple
d'ApoMon qu'il édifia son mon~as-
tm'e. Mais l'abbaye actueHe. gran-
de presque comme, une viUe, est
t'œuvre de l'abbé Didier, qui fut
a la tête du célèbre couvent avant
de monter au trône de saint Pier-
re, qu'U occupa sous le nom de
Vict&r U!. C'est lui qui fit exécu-
ter à Constantinopte en M68 la
porte de bronze incrustée d'ar-
gent, mr iaqueJie on trouve la
nomencl~ature complète des pro-
priétés foncières que Faibbaye pos-
sédait au milieu du XI\siecte.
Pour construire )'êgUse et le mo.
nastere. Didier fit venir de Home
par mer, de l'embouchure du Ti-
mbre à ce.!Ie du Gar.!g!iano, d~
marbres rares, des colonnes ar'~
ques et de& décorations pr.'c r·
ses.'Tr'e'bts. ju.squ'
n*pr<: tnmT~ ~n c'
«mon lan
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POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
Clermont-Ferrand. le 9 février
CONTtNU!TË
ÉCONOMIQUE
On sait que le marasme gran-
dissant de l'industrie française
provient d'un défaut de matiè-
res premières, et de combusti-
bles. ce qui a provoque parmi
le monde des travailleurs une
partie importante de chômage,
d'où surgit la menace perma-
nente de la misère, sans comp-
ter la décrépitude de plus en
plus accentuée de l'économie
française. Beaucoup d'usines
ont dû fermer leurs portes, et
beaucoup d'autres étaient en
instance de fermeture, faute des
éléments nécessaires pour assu-
rer le labeur des ouvriers. On
sait aussi que le gouvernement
a accepté d'importantes com-
mandes concernant des fourni-
tures civiles à livrer au Reich.
A cet effet, les usines ont reçu
les matières premières néces-
saires. Elles vont donc travail-
ler et fournir de la besogne aux
chômeurs, redonnant de l'acti-
vité à une partie de l'industrie.
Mais le nombre de ces chô-
meurs qui reprendront le tra-
vail usinier étant en nombre
insuffisant, le gouvernement
veut accroître de façon impor-
tante, le personnel de celles des
usines qui ont été remises en
route. Il se trouve que beau-
coup d'ouvriers appartenant à
des industries qui ne fonction-
nent plus actuellement, seront
appelés par le gouvernement à
participer à des travaux qui ne
seront pas spécifiquement les
leurs. Ils prêteront le concours
de leurs bras et de leur intelli-
gence à ces industries auxquel-
les ils s'adapteront et qui sont
appelées à fonctionner au maxi-
mum. de telle sorte que leur
activité habituelle trouve son
emploi le plus effectif.
C'est là le but de la loi. Elle
a en vue de pouvoir diriger vers
des lieux où des bras manquent,
ceux* des travailleurs qui par
suite des circonstances, se trou-
vent actuellement inoccupés, ou
ceux qui coopèrent à des beso-
gnes <: ne répondant plus aux
nécessités de l'heure. On a vu
aussi que ce recrutement envi-
sagerait l'affectation au travail
des jeunes gens en âge d'être
utiles à l'économie de leur pays,
ainsi que des hommes qui n om
pas l'âge de la retraite, ou des
femmes, à qui n'incombent pas
les préoccupations et les soins
d'une famille.
Ainsi que le rappelait récem-
ment M. C.-J. Gignoux < Pour
garder dans le tumulte qui
monte, écrivait-il le sang froid, et
la lucidité, rien ne vaut le tra-
vail, et le consciencieux accom-
plissement d'une besogne qui
nous tient au sol. qui donne le
sens de la continuité, et fait une
équipe solide des compagnons
de chaque jour. Pour cette
continuité, le facteur éconorni-
que, dans le monde moderne est
un facteur décisif. La survi-
vance de l'industrie joue un rôle
primordial dans la survie d'un
pays. Le gouvernement a souli-
gné que <: c'est par le travail
que la France se sauvera. H
désire que les usines françaises,
animées par des mains françai-
ses, fournissent l'effort et le
patient labeur nécessaires pour
prolonger et assurer, au cours
de la période présente, la péren-
nité de la vie économique,
renaissante et la vitalité fran-
çaises.
L'emprise économique
américaine
sur FAfrique du Nord
Tan~r. S février. SeJon !'Cc~
América~M cugagent da gros capitaux
<);tns de nombreuses cntrepr.scs indus-
trieUcs et
Fax mêmes afin d'en réserver 'ta pr
des commissions anglaises et amer:cad-
nes ont ]nsnocte les mines et leurs ins
~nationa~ et se sont renduM compte
de Jeurs posstMiites.
Un bureau spôcta! vient aussi d'être
toshJM à Alger pour l'achat de. cer-
tains produit!! miniers ptomb, ztnc,
~tUtnoine. etc.
Les opérations du maintien de ('ordre
en Haute-Savoie
Annecy. < février. Ne !'
tmpuist six )<)urs. !e département 1~ Uaute-Sav
fondues nécessaires par l'aggravation
des vmle«cet. et des meurtres commis
Journellentent par des bander armées.
Ces bandes tiennent la montagne. Mlles
ont crée un véritable régime de ter-
reur. non seulement dans les campa-
gnes. xuus jusf)uc dans Jes bourgs et
les villes.
Uepui< les événements qui ont mar
Que dans te Sud-Kst le désarfncmcnt
des trompes de l'ancienne armée ita-
lienne te nombre des maquia~rds ·
est aUe croisant. EjcpMta'nt juitic'eu-
sejncM les craintes des jeunes hom-
mes soumis au S.T.O., les chefs com
mumistes. dont certains venant de Mos-
cou ont été parachutes dans )a mon-
tasne. ont pris )a diraction du mou-
Yentent et J'ont systenMtti()uement cx-
r.)oito en vue d'obten'r le def-ordre mé-
thodique indtspfnsaute à l'ttveaentent
du communisme.
Une va.Kue de meurtre, d'assassinat
et d'exaction a déferle sur une portion
du territoire, ceic~re autrefois par sa.
paix ic~endaire. atteignant non seule-
ment tes membres de ~a. force puMi-
ouo et do ta mitice. mais encore tes
popu!at;ons paisit.tes.
Annecy eUe m6n)e. maigre son as-
pect particulièrement r<~M~ant en cea
journée d'hiver, entre les monta.
gnes biatnctx.s de neige et les eaux
biou sombre de son lac tranquille, por
te les stigmates de violences terrorjs-
tM. C'a t.t ia.. au hasard de ses rues
on aperçoit ~es vo!ets de fer tor-
dus et les vitrines sommairement bar-
ricadées de planches de boutiques dé-
foncées. C'est par dizaines due peuvent
&e dénombrer tes tombes fraîchement
creusées dan~ ie cimetière, sans par
1er des malheureux sauvagement mu-
tilés dans les bois de la montagne.
C'est pour mettre un terme & ce ue'
sordtttjï~ganisé. ch&tier le crime et ré-
tat~M rSëcurite publique qu'ont été
daCMfKif et préparées les opérations ex.
Mption~eHes oui sont fn train de se
dérouler en Haute Savoie.
De nombreuses forces de jfardes. de
G.M.K., de milice et de gendarmerie
ont été c
Déjà. d'importantes opérations pre~
liminaires ~e sont déroutées avec suc-
cès et sans occasionner les effusions
de sang souhaitées par les agents en-
nMttis. D'autre: plus importantes, sui-
vront mats en attendant les autori-
tés tentent un dern.er effort pour ar-
racher aux griffe's d&s chefs commu
nistes de nombreux jeunes gens. dont
le patriotisme, mal éciairé, ou une
simple soif d'aventures, a fait la proie
et les victimes d'une propagande men
songére. Ju.s<;u'A ta. dernière minute,
ces ega~é~ auront la possibilité do ren-
trer dans ia légalité.
Ce sonc des forces uniquement fran-
ca.i!(es qui sont mises on action en Uau-
ta-Savoie pour faire respecter l'ordre
et les lois de l'Etat français.
L'intendant de police, directeur des
opérations du maintien de l'ordre en
Hautoijavote. a. bioa voulu recevoir à
SUR LES DtVERS FRONTS
A l'Est, échec des tentâmes de percée sovMtiques
DEVANT LA RËS!STANCE RÉSOLUE DE LA WEHRMACHT
Grand quartier ancrai du Fuh-
r&r. 8 février.–Contntun~McdM~ e
/iOM< comttMH
hier sur te front de t'Est. Toutes tes" In
tentatives de percée sotiétiaues ont'
échoué devant ta résistance réso)ue de
«os troupes. Les durs combats conti-
t)t
d'hier.
At'ouestdutaeHmenetaunerdde c
Louga. des attaaues botcheviaues sou- d
tonusspardescharsetdesa'iensdea a
bataitte ont été repoussées au cours de d d
eontre-attaoues et après des corps a si
corps acharnés. <. C,
En Italie, la Luftwaîfe et fart!ene lourde allemande
BOMBARDENT LES PORTS DE NETTUNO ET D'ANZIO
L'artiOerieà tendue portée a de nou-
veau pris Mus Mn feu awec efficacité
tes concentrations de narres et des
points de déchargement a Nettuno. Un
transport a été incendié. La Luftwaffe
a également effectué ne jour et de nuit
des attaoues efficaces contre des opé-
ratiens de déehargefnent effectuées dans
)es ports de Mettuno et d'Antio. p)u-
sieurs srands denots de carburant ont
été incendiés et des insta!)ations ds port
détruites de tette faciot ttu'c))es ne pour.
ront sertir de tonstemps. Quatre Mtt-
ments de commerce jaugeant au totat
M.eee tonnes ont été Bra'ement enden).
maffés par des bombes.
Sur te front Sud, ta pression ennemie
au nord-ouest
fois 'à noter. Motre reconnaissance a pu f.
déoetef ouet'ennemi.ataBuittdee
)ourdet perte: au'i) < subies ces ieurt
demters, précédait au regroupement de
te< tercet.
<-e 7 févrief, wtrt mMi, ttuetnutt
ations ennemis ont incendié )e navire
suédeit d1) ta Croix-Rome « Wnrtt x. tm-
trt nans ~6 oert de Otuo.
&
son P.C. ftMt~né dans vitfas
ci!UKt<~tin terroriste. l'envoyé 9t
sous son cotnttxmfjempnt.
« Notro mutsion est avant tou.t una
acti
t-'as' d< l'eprÈxaiUo~ et <)e punitJons
i-ans discrimination, mais txMre tache
ser:). fude et (te)tcat~ deticate. car
la fermeté tt'interttit pas cejtcndant
de se montrer humain rude. car tou-
te falMa~se d
orth'os ()up jo ne voûtais aucune né-
giigence. M petite soit eUe. et & quel
ffuo de~té de la hiérarchie une ce soit.
Ce Mrait en effet una complicité et
eUe terait pu<)ie comme tc! )I faut
sut't'rtmer te bao
purification nationa!e rendre )e c&tme
à cette contrôa. (O.t.-Havas)
L'U.R.S.S. ÉLÈVE DE NOUVELLES PRËTENTÏONS
SUR LE TERRITOIRE POLONAIS
Moscou. 6 février. L'agence TaM
a rendu pubUc le texte d'un discours
prononcé le t'février, devant le Ko
Ttct su prcmc(f&)'M.K.S.S..parle dé-
puté ukrainien Orctchouttha. Ce députe
a réclame te rattachement à t'Uttrxfne
soviétique de tfrr.toires nettement si
tués a Toue~t de Ja tignc Curzon.
~M ffeM déctaré. M 'tc <*ncore c<'rM
LA TRANSFORMATION DE LA CONSTITUTtON SOVIÉTIQUE
Moscou, 8 février. Après les di-
rigeants de ta République d'Ukrai,
ne; ceux de ta RepuMique auto-
nome de Russie blanche viennent
d'être nommés.
Le Presidium du Soviet suprême
F: premier comm!Ma!re da peap!e acx Affale* étrangères
d'un état membre de FU.R.S S. e
Moscou. 8 f6vr;er. Le conseil des
commissaires du peuple
postcdcconmnasairedu peuple des
Aff.tirc!!ctrangcrcs(to){tr<'j)ubUque
sociatiste soviétique d'Uhraine.
Cette nomination est la premier~ qno
fait io gouvcrnentpttt soviétique d.u)s
Je ea
prome et suivant Ia
gerM.
Korneitchouk occupait jusqu'au 3 fé-
vrier le p()ste «o commi~itaira du peu-
ple adjoint aux Affaires étrangères
do ru.R.S.S. H ~vaif été relevé de
Au nord de Mevei, à t'ouest de Louga
et dans ta fëgi'M do Marva, nos opéra-
tions ettensivei) entête couronnées de
succès et ont eu peur résultat des amé-
liorations da front tocates.
Ou <" au T février. M: avions enne-
mis ont été détruits sur te front de
t'Est. t7 avions attemands sont man-
quants.
Sur tes fronts de ta «te de pont de
Nettuno on ne s!tna)e au'une taibte ac-
tivité de contât. Un bataitton améri-
cain oui attaauait a été disftersé. Trois
chars ont été détruits. Oans ta soirée,
d'importants corps fr.tnes ont effectué des
amétierations tocatss de nos positions
dans ta réStstanoe ennemie parfois très forte en
certains points.
t.a nu)t dernttre. tfuMauts avions
)itM
NOUVELLES BREVES
ROME. Devant te nombre considé- c
rabto d'engagés volontaires oour la de- r
fense de ta ViUe EterneUe. te parti tes- s s
ciste a demandé aux volontaires de se
présenter dorénavant car détachements
et non. D;us tndtvidueUement.
TOKIO M. Chandr~ Bose. chef du
gouvernement provisoire des [ndes, a (
publie une proclamation & l'occasion du
jour où tea forces de l'Inde libre ont
commence tenr marche vere ta Nouvene-
Delhi.
TCHOUNG-KING. Le gfapa quar-
tier gênera! du généra) StUweU annonce
oue
L~ e mLO nt C assi ira
par Maurice PERNOT
La Mt
tudo ne dépasse guère cinq cents mètres. maJs qui cotnmtande des
vattces et. des routes d'une iinportance strategitrue cotisid~ra~ie. La
voie Appienno, qui descend de H&me sur t'ItatM mendiottate. passe
pour ainsi dire. & ses pieds. A l'est, c'est la route qui condutsait au
pays des Samnites. en pjMS&nt sons les murs puissants d'Atina. A
l'ouest, c'est ia. va.:)ee du LMia et la route qui strit le cours de 09
petit fleuve jusqu'au pays des Aurancf~ et an~x plages de ûampatue.
Au nord enfin, la haut~ vallée de ce même Liria menait au pays des
Volaqucs et presque a.u pied des monts Albains. c'est-à-dire aux
portas de Rome.
Ainsi, au temps des premières conquêtes romaines, le mont Ca~sin
se dressa entre plusieurs .peuples qui ne cesseront d'être hostiles .t'es
uns aux autres que le jour où Home )e& aura contraints a s'unir.
Ain&i aujourd'hui les armées qui, venant du sud. ont envahi l'JtaUe
et ceHes qui. verMes du nord, défendent son territoiN: se rencontrent
de part et d'autre de ces vieiU~s murai.Ues itatiques. que les Lom-
bards avaient re!~vées pour y appuyer tas defcnfes de la ~{occa
VftnM
no: ~rM M~rainf<~)t h
«MtrM MXfs (K'~fdatXo~ft. d etth'fr (tant
!
an gouvernement t«)!onan <&nnigr6.
La gra.p
rintt
de )a Mpubitque soviétique de
Uictorussie a pris un décret nom-
ma.ntM.Ponoma.tenkoauposte (
de président du conseil des Coin-
missan-es du peuple de cette repu- <
t))ique. ct~ M. Hytinskv au poste de
premier vice-président,
ses fonctions a cctto date et sur sa
dentandc c
d autre part te mari
B~rtift. 6 février. Commmi~a.nt !a.
nomination de M. t'ontanarev. commo
pr<;sidont du fonseit <)t*s com~~i~irM
'tu ))pu.pta o't ttu.sia blanche. h< )ni-
Uo.x po!)U
niuni&ter <]atts cette pepuMiqup.
)) rattjtt~Uc ()uo te nouveau prôsiftant
du CMt~Mt (tes comntiasaircs du *jK'u-
f'Ie en Ukraine, Kruchew. a exerce les
tu&mes fonctions on Ukraine.
Ott re''ont)o(( cta
M. Me!! Hu!! sera-t-il
prés
tMn~atit !x;)'
hotM! rM)tM~e)t que les démocrates ont
l'intention de fain*
M. H~rry Wooth'ing. ancien nt.'ntsH'e
t)e ta. Oucrre
tous les adversaires de la. candidature
de M. BfMseYelt doivent se grouper
autour du < Ckmtto de sau\'t't.~e
do la 'répuMi<)ue. car il pt'cvo~ la
d6faita certa.ino de Roosevott eu no-
vombrc.
M. Woodring. au c(turs d'un dio-
oours, a mis en garde son auditoire
coutre le ~rouno d'JdeaUstes et
<)a noraonnages peu pr~ti~ucs qui
d:ri~cnt Ça. MaitiOtt BtanctM.
capitale du Siam et que d'autres appa-
reUs ont attaque de jour des objectifs
situes en Indochine.
URE AUJOURD'HUI
CMO;v/Of/~ D~ LA f/f ~ivr~t~xc
rt/X~tfS. yoMroa! MM ~pif!Mf.
Maurice Bbnchot.
LES ~PJ?Cr.4CtE5 A P~t~M. ~tu
Th
Boyer.. se )
v..au. c..ua~r e~ .a.. n.e
civitisé se porte bien moins sur la
forteresse en ruine que ~ur la ma-
gnifique abbaye bénédictine qut
couronne la montagne et dans (a-
)q-ue!)e étaient accumules 'tant de
trésors.
L'abbaye s'eteve &ur t'emp!ace-
ment d'un ancien temple d'Apol-
ton. qui su.cc<;da. lui-même à un
monum&nt sacré plus primitif
autel protégé par une enceinte,
a ciet ouvert, que desse-rvait un
prêtre devin et autour duquej se
pressaient. à certains jours, l'es
fouies dévotes des environs.
Quand, de ta vil)c de Cassino, on
s'achemine par une route en !a-
ccts vers te sommet de la mon-
tagne, on a vraiment l'impression
d'aiborder un /taM<-t!CM, un lieu
que les religions ont de tous
te~nps habité. Saint Grégoire le
Grand, dans ses dialogues, racon-
te comment saint Henoit, venu de
Home, prit possession de la mon-
tagne au nom du Christ, instatta.
son oratoire et sa cellule dant
une tour de guet à de~ni ruinée
brisa de ses mains l'idole .païenne
encore v&nërce. détruisit l'aute! et
rasa au sol le bots sacré qui i'en-
toura.it ttt t~.M c
te bi-biiothécaire do l'abbaye mon-
tre volontiers aux visiteurs, une
miniature naïve et oh'arm.ante do
[rai&i~eur représenta le pre!Mer
miracle ae~otnpti par saint U&noit
au mont Cassiu. t-'r~ppée par le
haton du aaint, )a statue d'Apol-
ton se brise on trois mofoeaux. Ja'
tête du dieu. séparée du tronc, a
rou.!é par terre, et les yeux ex.pri-
ment une terreur indicible, qu'à
justifie la eotft'e sa<'rée dont He-
noit parait animé. Quoique~ sie-
ctes ptus tard. Dante illustrera cet-
te victoire de la foi nouvelle su.r
!o paganisme vieiUissunt. f.or.sque.
des tMuteurs du Paradis. le poète
aperçoit !.c mont Cassin, un giofbe
da feu, qui n'est autre que saint
Uenoit. s'approche de lui et lui
dit Ce mont. au ffanc duquel
eH assiae ta ville de Caasino. fut
frôqucn'te jadis sur te cime par un
peu.pfe égaré et malvcitlant. C'est
mot qui le premier y portai le
nom de ee~ui qui fit descendre sur
terre ta vérité qui nous a élevés
si haut. Et il &n respiendit sur
moi tant de grâce, que j'arrachai
tous les pays d'aientour au cuite
im.pio qui avait séduit le mon-
de (Paradis. XXH.3745).
C'est dans la tour romaine à
do.mi ruinée que saint Uenoit com-
posa la ttégte de son ordre, et'
c'est avec les matêri.aux du temple
d'ApoMon qu'il édifia son mon~as-
tm'e. Mais l'abbaye actueHe. gran-
de presque comme, une viUe, est
t'œuvre de l'abbé Didier, qui fut
a la tête du célèbre couvent avant
de monter au trône de saint Pier-
re, qu'U occupa sous le nom de
Vict&r U!. C'est lui qui fit exécu-
ter à Constantinopte en M68 la
porte de bronze incrustée d'ar-
gent, mr iaqueJie on trouve la
nomencl~ature complète des pro-
priétés foncières que Faibbaye pos-
sédait au milieu du XI\siecte.
Pour construire )'êgUse et le mo.
nastere. Didier fit venir de Home
par mer, de l'embouchure du Ti-
mbre à ce.!Ie du Gar.!g!iano, d~
marbres rares, des colonnes ar'~
ques et de& décorations pr.'c r·
ses.'Tr'e'bts. ju.squ'
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