Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 11 février 1944 11 février 1944
Description : 1944/02/11 (Numéro 1254). 1944/02/11 (Numéro 1254).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510872w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
~VEMN~~I-it"V~MB~'M<<
"M<~MM 'ï!WjaoOS!B
FRANC
JO~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Fd, le M février.
MISÈRE
?8 PETITS PROPRIÉTAIRES
H y a quelques jours un com-
munique de l'Office Français
d'Information faisait connaître
certaines dispositions de la nou-
velle loi relative aux locaux
d'habitation, ou à usage pro-
fessionnel. L'article premier sti-
pule que les prestations et four-
nitures particulières faites au
locataire, visées par la loi du
l*~ avril 1926, modifiée par la
loi du 31 mal 1943 comprennent
d'une part l'eau, le gaz, l'élec-
tricité, le chauffage, et d'autre
part les taxes d'enlèvement des
ordures ménagères, du tout à
l'égout et de balayage. L'article
2 précise que les locataires,
sous-locataires, et tous cession-
naires occupant les lieux, sont
maintenus de plein droit jus-
qu'au 1~ juillet 1944. La loi est
muette sur la possibilité pour
les petits propriétaires de rame-
ner le prix des loyers non à un
chiffre correspondant à l'éléva-
tion du coût de la vie, mais
à un taux raisonnable et juste.
Or il est toute une catégorie
de ces petits propriétaires, et
ils sont nombreux, qui se trou-
vent aujourd'hui dans une
grande misère. Ces dignes
Français, dont le petit patri-
moine ne fait pas partie de ces
< fortunes anonymes et vaga-
..bondes ont souvent hérité un
~petit Immeuble de leurs pa-
rents, ou bien l'ont acheté avec
leurs économies et en emprun-
tant-au Crédit Foncier. Ils
comptaient sur ces maigres
loyers pour vivre leurs vieux
jours. Est-ce la un crime ? Et
doivent-ils être pénalisés ? Cet
espoir était-il immoral de leur
part ?
Or, ils se trouvent actuelle-
ment vraiment misérables. Les
prolétaires ce sont eux, bien
plus que leurs locataires. Us trou-
vent tout naturel de payer tou-
tes choses beaucoup plus cher
qu'il y a peu d'années. Mais il
n'admet pas que leur loyer ait
été normalement augmenté. Il
faut avoir le courage de le dire,
le propriétaire prend là, obliga-
toirement, un peu la figure, de
l'Assistance publique.
Il y a plus. Depuis l'autre
année, le locataire n'a pas be-
soin de demander l'autorisation
du propriétaire pour sous-louer
tout ou partie de son apparte-
ment en meublé. Et il arrive en
certaines villes et bourgades,
que des locataires payant des
prix dérisoires, des apparte-
ments composés d'un certain
nombre de pièces, en louent à
deux ou trois ou quatre person-
nes différentes, récupérant en
somme à la. fin de l'année, le
prix de cinq ou six fois le mon-
tant du loyer dû au propriétai-
re. Il existe même de ces loca-
taires principaux qui ont fait
abaisser au début des hostilités
le prix dudit loyer, sous prétex-
te que leur situation était pré-
caire, et qui aujourd'hui réali-
sent d'importants bénéfices sur
le dos de leur propriétaire.
Et par suite les frais du pro-
priétaire s'en accroissent du
même coup consommation
'd~eau, vidanges, etc. De plus, le
coût des impôts de toute sorte,
des moindres réparations s'est
multiplié selon une progression
d'ordre géomérique.
Comment le petit proprié-
taire peut il s'en tirer ? Sa
maison tombe en ruines. Les
politiciens et les démagogues
ont toujours favorisé les loca-
taires, parce qu'ils représen-
taient le nombre, c'est-à-dire
les votants. La justice sociale
én cette matière, demande
l'égalité de justice.
~n mmMfercVtehy, 9 février. M. Cayssiat. Bom-
préfet de Gourdon, secrétaire générai de
ia préfecture de ja Vendée à Utre inté-
rimaire Dauphin, sous-préfet, directeur
du eaMnet du préfet régional de Li-
moges Lagrive, sous-préfet du V~an
de Peretti deUa Rocca.. sous-préfet hors
eadres, ont été ttommés sous-chefs de
ttuceau a l'AdministraUon centrate.
Les actions d'épuration et de pacification
1 dans les montagnes de Haute-Savoie
Ancecy, 9 Mvrier.e
Huit jours après !e début des opéra-
tions destinées à rétablir J'ordre dans le
département de Haute-Savoie, tes actions
d'épuration et de pacification commen-
cent à porter leurs fruits.
On n'enregistre plus ~'attentats contre
]es pereonnes et contre tes biens dans les
campagnes, et dans la montagne, sous
la pression continue des forces de la
poiice françaises. !es bandes armées com-
mencent t être dispersées.
L'envoyé spécial de I'Ô.P.1. a suivi
dans l'une de ces opérations de pacifi-
cation et d'épuration une des colonnes.
Cettes-ci, dans la neige de plus en plus
épaisse et au milieu de véritables tour-
mentes glacées, ne cessent de progresser
en détruisant les repaires des terroristes
et~n mettant hors d'état de nuire 'les
~eoNj~Uces qu'ils s'étaient acquis parmi la
population. Des cantons entiers qui, hier
encore, étaient complètement sous )a cou-
pe des bandes d'assassins ou de pillards,
ont retrouvé le calme.
C'est ainsi que l'opération, a laquelle
t assiste l'envoyé spécial de I'O.F.1.. a
permis de reprendre le contrôle de toute
une région.
Parties en pleine nuit. en longue co-
lonne de camions et de voitures, sur des
routes verglacées, les forces de l'ordre,
composées de francs-gardes de la milice
française, ont débarqué à faube grise t
l'entrée d'une petite bourgade.
En quelques minutes, et avant qu'au-
cun suspect ne puisse s'évader du bourg,
les silhouettes sombres des miliciens jail-
lies des camions se sont échelonnées
dans la neige, cernant toute l'aggloméra-
tion. En même temps, l'état-major péné-
trait dans la ville et occupait la mairie.
La population était ensuite invitée, par
les soins du tambour de ville, & se ras-
sembler sur la place, et à justifier de
son identité, non seulement à l'aide des
cartes réglementaires ordinaires, mais
aussi de pièces personnelles. Ce ne fut
qu'à ]a nuit tombante que les autorités
quittèrent le bourg littéralement passé
au crible et sans qu'un coup de feu ait
été tiré, sans qu'une violence ait été
commise.
De nombreux individus en situation Ir-
réguliëre ou suspecte étaient embarqués
dans des cars et conduits à Annecy pour
un examen plus approfondi.
Tandis que ces longues et minutieuses
opérations se déroulaient au bourg, un
fort détachement de miliciens s'engageait
dans la montagne. DépKtyés le long des
SUR LES DtVERS FRONTS
La &ataM!e conserve toute son !Btens!te à l'Est
LA VILLE DE N!KOPOL A ËIË ÉVACUÉE
Grand quartier gén~I du Furer, 9 février. C'owMuMt~u~ dM
7t&Mt eom?KatM
Prta de M)hooet. & t'cuost de T<)her)(M-
ey, à t'estrestntt. au sud et à t'ouest*du tac ttmen.
atm) «ue dans te sMteur de Louga. nos
troupes ont repoussé a*ec une remar-
auabte ten~batitite de fortes attaaues t)ot-
ehevioues et des tentaUves de percée, net-
Les combats redoutent tTacMe a Kettuno et a Cass!no
RA!D TERRORÏSTE CONTRE FRANCFORT
Sur ta tête de pont de Methtno. nos po-
sitions ont été portées t ptusieurs ttito-
métres on avant, maigre une résistance
opiniâtre des Britannioues et 700 prison.
niers ont été faits De fortes centre-atta-
oues ennemies, soutenues par des chars et
par t'artftterie des navires de guerre, ont
été rejetées. Les combats sent en cours.
Prés d'Apriiia. )a Luftxtaffe, par dés
coups au but. a mis hors de combat des
batteries ennemies, et détruit p)usieurs
dépôts de matériei ainsi aue six avions.
Sur )a tête de pont, dés avions de ba.
taitte et ont, par teur intervention efficace, gêné
eensMérabtement tes opérations de dé-
chargement de i'ennemi.
Sur te front du Sud, dans te seeteur de~
Cassino à Terette. tes combats ont repris.
Oe nombreuses poussées ennemies sont
demeurées sans succès.
Vers ta fin de ta matinée du 8 février.
des formations d'ations américains ont
effeotué une neuvette attaoue terroriste
centre des tecatités de t'Attemagne de
t'Ouést. franefort-sur te Mein. en par-
Oeutier, des Quartiers d'habitation ont
été séwérement touchés. La population a
sut)) des pertes. Les forces de ta défense
aérienne ont détruit, matgré des cendi-
UN JOURNAL BRÏTANNtQUE
SE UVRE A UNE ATTAQUE
vi<~ent€ contre .'Espagne
BcrJtn, 9 Kyrter. On sonUgne
dans ies milieux allemands le ton p:tr-
ticuMëretment vtoient Uo l'article pu-
blié dimanche sur l'Espagne dans le
journal tundontcn « Observer M.
I~e ~ourn~t demande que la. Gran-
de-Bretagne exige de l'Espagne non
seulement des garanties d'ordre exté-
rieur. mais encore une réforme de sa
structure intérieure.
Les miHeux politiques ber)inois sou-
)i);nent que cette attaque est d'autant
plus grave qu'elle se produit à la sui-
te des dectarations gouvernementales
espagnoles, et constitue en quelque
sn 'te une réponse au gouvernement
espagn~. On souligne à ce propos que
tes artictes de t' Observer refte-
tent souvent !es vues du Forcign Of-
fice."
pentes, dans ta neige jusqu'aux genou*.
)e visage cimgté par des bourrasques in-
cessantes, Jes tranes-gardes progressent
dans un ordre parfait, fouiUant chaque
chalet isote, cernant et visitant chaque
hameau. Précaution nécessaire et fruc-
tueuse, puisque au cours de cette avance,
pas moins de 5 repaires fraichement
abandonnes ont été découverts.
A ta nuit tombante, ie détachement re-
joignait Annecy avec !e reste' de ta co-
tonne pour repartir Je lendemain porter
un nouveMi coup de boutoir au banditis-
me. (O.PI.-Havas).
LA PRESSE SOVIETIQUE
CONTRE LA PUISSANCE
Moscou. 9 tévrier. La presse sovié-
tique mène erand bruit autour d'un Mvre
anticatholique d'un communiste allemand
réfugie en U.. B. S. S.. Leopold Manner-
berg. Ce dernier, qui attaque violemment
la politique \'atieane de ces dernières
années, écrit ·
< Une paix stable en Europe est impot-
JVoNMHe manifestation
Je l'amitié ~rifOtco-Mpa~no~
Paria, 9 février. M. Pierre Tait-
tingter, président du conspii munici-
pal, entoura des membres du tiureau
de l'a~ssemblée, a remis, aujourd'hui,
au n daiMe reprêeentaM Die de ]a Cité A
M. Ffscowttn y Gullon, consut gén~-
raj d'Es~~agne à Paris, en t&nMMgna~e
de gratitude pour )fs nombreuses mar-
<ïuos d'afteetueusp sympathie donn~-es
& ta. population parUfenne par Je re-
présentant de la Nation amie dans
l'exercice de M& fonctions.
M. Pierre Taittinger a exprime. & la
faveur de cette téunion, les sentiments
de reconnaissance de ia, capitale &
l'égard de l'Espagne, qui partage ees
épreuves d'un cœur si fraternel M.
René Bouffet, préfet de la. Seine, a
associé l'admini'.tration préfectorale à
ce juste hommage.
'Dans la matinée. M. Fiscowich y
GuMon avait tenu a assister & la. ré-
ception, aux HaUes, et à la réparti-
tion des oranges offertes pa.r le syn-
dicat national espagnol des fruits aux
enfants parisiens. (O.F.l. Havas)
teyant eu werrouttjant dM inftttrattoM
tecates.
LatetedepontdeNittopotaétémé-
thodiauement tfacuée après destruction
minutieuse de tentes Mtatres et des induetrjes de guerre.
A t'est de Jaoh)ont été détruits au eours de combats dé-
fenstfs et de contre attaoues. Au sud de
ta Bérésina eu tes botchOtths ont attaqué
avec des formations diseiptinairet,
tien! défaverabtet.M anpareitstnne.
drtmoteurs.
t-a nux dernière. aue)«ue< atteM enne-
t))s ont Jett dee bomtMB sur t'AOemagne
de t'OueM et du Nord Oueet.
LA GUERRE EN EXTRÊME-OR!ENT
Attaque americm contîe !'arch:pei des M6s
LES TROUPES NIPPONNES PROGRESSENT EN BIRMANIE
Vichy. 9 février. Pour ta première
fois depuis le dé.but de cette guerre. ?
sol Japonais a ét~ bombardé par mer par
des unités navales américaines. On ap-
prend, en effet, que vendredi dernier, une
partie de ta flotte de l'amiral Frank
Hetscher, commandant en chef des for-
ces navaies américaines dans le nord du
Pacifique, a pris sous le feu de ses ca-
nons, la base oavale de Karabu-Zaki, à
l'extrémité sud de l'iie Paramushiro. dans
l'archipel des Kouriles. Cette base, qui,
récemment encore, n'était qu'un poste
avancé isolé, a été maintenant transfor-
mée par les Japonais en une véritable
forteresse gardant le détroit d'Onneko-
tan (ou détroit d'Amphitritc). Celui.ci
qui, au moment de l'attaque américaine,
était JK)M de glace, sépare J'ile Para-
mush~ de I'!Ie Onnekotan. De source
nipponne, on annonce que les batteries
c&tieres Japonaises ont réussi & endom-
mager sérieusement certains navires de
guerre américains.
Aux dernières nouveUes. un corps expé-
ditionnaire américain aurait réussi à dé-
barquer aux lies Kouriles. Cette infor-
mation pourtant n'est pas encore confir-
mée officiellement par Tokio.
Dans les iles Marshall, les Américains
ont réussi à progresser dans l'atoll de
Roi. où ils ont occupé complètement
l'aérodrome moderne aménagé par les
Nippons..
A Kwajalein, à en croire les nouvélies
de source anglo-américaine, toute résis-
tance japonaise ajaratt cessé. :M seldats j
japonais auraient et< faits nr.sonniers.
LA FtNLANDE RÉAFFtRME
SA RESOLUT!ON DE LUTTER
JUSQU'AU BOUT
Washington. 9 février. Le
pOFte-parole de la légation finian-
dais&.à Washington, commentant
ie récent bo.tnhardenMnt d'Hel-
sinki par l'aviation soviétique et
les menaces adressées par la presse
de l'U.R.S.S. a la Finlande, a
dectaré que ia positonpays n'avait pas changé et que,
mëm.e si Helsinki, était complète-
ment rasée, les Finlandais ne
capituleraient pas.
REDOUBLE SES ATTAQUES
POUTJQUE PU VATICAN
cible à moins que ]e Vatican ce perde sa
puissance politique.*
Dans un autre passage, U reproche au
Vatican .ses tendances traditionnelte-
ment antidémocratiques t et iui fait grief
d'avoir soutenu Franco pendant Ja ttuerro
civUe. H va même Jusqu'à accuser le
Vattcan de s'être range aux côtes de l'Al-
lemagne pour combattre les Soviets.
Un évêque américain condamne
l'attitude des soviets
Washington, 9 février. Mgr Fut-
t pagne déclenchée depuis quelques se-
tnainea par les soviets contre le Va-
ticaji a déclaré qu'il était normal que
l'Église catholique soit opposa à un
gouvornentent qui oblige dix millions
de prisonniers ipolitiques à un travail
d'esclaves.
Mgr Fulton a conclu en ce& tet'mts
tor~e !< ~O!)tcf< d~c~!e~(«f<'«nef.(!'cnneM),[de!crat'eHn<'m< ~.Ei.'XeettH'S.
Vive indignation en Espagne
Madrid, 9 février. Les attaquée
du journal officiel soviétique !.&'ves-
Ua )' contre la p&rsoMte du Pape ont
provoque en Espagne une vive indi-
gnation. I.a presse et!pat!no]e constate
que l'Union Soviétique fournit ainsi
elle-même !a fpreuve &a propagonde quant au prétendu ré-
tablissement de la vie religieuse en
U.R.S.S
Le journal /.itx'nQment 7'erjtOnne ~m~u'd !'r~et:t n'a
osé ~eM~em~~t mettre en doute !'tm-
part~KM du Sftint-e, raitoti rde Stagne ne peut Mit que te <;om!))M;i~me est essenHet,
i)fwe?!t o)!tic~)'<'MCtt et ata naipe et !
Les raids angto-américains
BOMBAMEMEKT
yc une ~g'tOMB Cfe ~~C~/7:M
Paris. 9 Mvfier. DM appatappartenant à dM formations atrten.
nés tm~tofunérioatnM ont attaqué,
dana t'après-mtdi du ttttorni, dans )e depaf-tement du
Pas~te Gâtais.
Trente tmmeubtet atteints ptu* des
bombes ont eM dttrutM ou endomma-
Ses.
Cette agreseton contre te tooaJite co-
tfëre a tait une vingtaine de morts et
de t<)es
ce qui constitue le plus important contin-
gent de soldats nippons captures dans
la guerre du Pacifique.
En Birmanie, les troupes nipponnes
qui ont entrepris, le < février, de nouvel-
les opérat.ons dans la secteur da Bur.
thidang, afin de prévenir l'offensive an.
noncée & plusieurs reprises par les An-
gio-Amencains, ont continué ieur progres-
sion dans ta Jungie et dans le massif
montagneux presqu'impraticable de Mayou.
Coo'perant étroitement avec les trou-
pes nipponnes, l'armée nationaie~ indien-
ne de Chandra Bose Itvre de durs combats
aux troupes ralliées qui. depuis le dé-
out de leur offensive, voient s'évanouir
petit à petit leur espoir de reconquérir
ia route de Birmanie. (O.F.I.-Havas).
LE PRÉSIDENT ROOSEVELt
SUB!T UN NOUVEL ÉCHEC
DEVANT LE CONGRÈS
Washington. 9 février. Le Congrus
s'est opposé au projet fiscal du prési-
dent concernant i'imnùt sur le revenu
n a' vote a peine un quart des im-
pots nue M. Roosevett demandait et
qui s'etevait à 10 milliards de doiiars.
Le projet de loi créant deux miiiiards
415 miUlnns de doftars d'intpots nou-
veaux a été cependant adopte par ia
CttatnbM des représentants par 245
voix contre 101 et à l'unanimité par
"!e Sénat. ~)t a
fBM CE )L~tt9M
tmMt txx
France jtt cctohtet t90t~ ~eOtf.
EtranK6)- (Affr. rMutt)
EtranK~f (autrea pays) 936 tr. «at~
HtDACTtOM et ADMtmSTRATtOK
PROViaOÏREMENT
13. Rue du Pert. CLERMOMT FMHAMB
T<)6ph. Mdact et Adtntntstr. 6T-0<
` «t~Mt «t~MP~
BMATS.~WEHtROLEttMO~rfd
0. C. P. i Ctermont-Ferruod aa.t9S
MJPUCÏTÊ r SCVÏËTÏQUE
Tous les actes accomplis par
l'Union Soviétique, en poétique
intérieure comme en potitique ex-
térieure, ne virent qu'un double
.but l'accroLsse'ment du pouvoir
co.nNnuni.ste a. l'intérieur des pays
'diriges par le Kremlin et son ex-
t&nsion dans les nations voisines
le tout po.ur atteindre, en fin de
programme, la. bofc)ievisati mondiale. Un observateur superf
ciel aurait donc pu s'étonner de
la brusque modification de la
Constitution soviétique, telle qu'ei-
1e ressort de la dé.pe&he suivante
émanant de Moscou La dixiè-
me session du Soviet Suprême de
l'U.ft.S.S. vient de terminer ses
h'ava.ux, aocordant les pieîhs pou-
voirs aux ftépuhJiques Fédérées
d me las Etats étrangers.. ·
La. pmoment de stupeur provoque par'
l'annonce de cette décision aussi
soudaine qu'imprévue, en a t'apl-
de.m&nt éclairci les mobiles. Elle
a montré l'avantage numérique
dont le& Soviets espèrent, Je c eoiiéant, disposer dans tuciles organisations intematio-
nates; eJie a surtout fait remar-
quer le voUe de légalité dont pour-
raient être entourées de posannexions de territoires voisins de
ru.R.s.s.
La presse angio américaine a re-
levé le curieux .pendant de Mos-
cou .pouf les deeisione soudaines
plongeait ses al;ies dans la per-
.piexite. Elle ne laisse pas passer
l'occasion de constater l'effort fait
par Londres et Washington peur
conserver de bonnes relations avec
la Uuesie Soviétique, alors qu<
pendant. vinxt ans leurs rapports
avec ûMe ont Mianquë de cordia-
lité.
Cette dernière innovation n'est
pas verne.m&nts anglais et nord-amé-
ricain. Le Kew-York Tunes
constate le bénéfice de l'opération:
La nuseie sercut re'prÉsentee par
seize delegu&s au lieu d'un, étouf-
fant ainsi la voix des Etats-Unis
et du Commonw&alth britanni-
que D. Une réii'ction plaisante et
immédiate s'est faite aux U.S.A.
où il a. été demandé, .par des jour-
nalistes, au secrétaire d'Etat aux
Affaires étMngèt'es s'il ~tait dis-
posé à accorder la souveraineté
diplomatique a chacun de~48 Etats
des Etats-Unis.* p
Le second aspect de la modifi-
cation a)pt.)ortée a la constitution
soviétique est le moyen d'ex'pan-
sion M.l~nitée qu'il offre à l'U.R.
S.S. La d<'eenu')uhsation politique
ainsi ré.atisee. dans le: textes.
donne a l'Union Soviétique un ca-
dre très soup:e dans lequel elle
compte bien attirer d'autres puj<
sances. De cette façon, le h.rt.'u-
lin pouna, s'il en a un jour la.
possebUite, procia.mer au mMlue
que les répuMiques finlondaise.
baltes ft moldave auront reçu
une autonomie analogue à cel-
1e dont jouiss&nt l&s differ&nts
Etats constituant le Comtnon-
weaith britannique, et qu'en cou-
séquence il n~ pourrait être ques-
tion d'une domination soviéuuue
sur ces répu~Miques. H n'y y aurai:.
dans ces conditions, .aucune ra.-
son pour que Moscou n'offrit pas
d'entrer dans sa c«tifcueranon u.
de)s nations conHne la Serbie, lBulgarie, la Créce et, bien enten-
du, la Poigne.
Cette innuva~iton présente, en
outre, l'avantage pour les AngJo-
Atmérioains de reconnaître des
annexions éventuelles sans qu'.).l
leur semble déroger à leurs prin-
ejtpes codifiés dans la Charte de
l'Atlantique, qu'Us ne pourra.cm,
disent-ils, < abandonner san5
deshonneur
Mais l'autonomie accordée à
chacune des républiques socialis-
tes soviét.ques n'e:.t que fictive.
Le gouv~'nement cen;r~ ne-per-
mettra jamais aux go.'vfrnements
des rëpuiblique~de poursuivre une
politique qui ne soit pas en cou.
formité absolue avec la stenne.
BARCELONE. La cathMiguel de Los Rcyes ya être rendue
ta cutte après ctnq .ans ïeparations. Cette baait'Que avait eM
profanëe et. ravatee par tes < rouges
pendant ta gaerre a-Bs~gM.
"M<~MM 'ï!WjaoOS!B
FRANC
JO~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Fd, le M février.
MISÈRE
?8 PETITS PROPRIÉTAIRES
H y a quelques jours un com-
munique de l'Office Français
d'Information faisait connaître
certaines dispositions de la nou-
velle loi relative aux locaux
d'habitation, ou à usage pro-
fessionnel. L'article premier sti-
pule que les prestations et four-
nitures particulières faites au
locataire, visées par la loi du
l*~ avril 1926, modifiée par la
loi du 31 mal 1943 comprennent
d'une part l'eau, le gaz, l'élec-
tricité, le chauffage, et d'autre
part les taxes d'enlèvement des
ordures ménagères, du tout à
l'égout et de balayage. L'article
2 précise que les locataires,
sous-locataires, et tous cession-
naires occupant les lieux, sont
maintenus de plein droit jus-
qu'au 1~ juillet 1944. La loi est
muette sur la possibilité pour
les petits propriétaires de rame-
ner le prix des loyers non à un
chiffre correspondant à l'éléva-
tion du coût de la vie, mais
à un taux raisonnable et juste.
Or il est toute une catégorie
de ces petits propriétaires, et
ils sont nombreux, qui se trou-
vent aujourd'hui dans une
grande misère. Ces dignes
Français, dont le petit patri-
moine ne fait pas partie de ces
< fortunes anonymes et vaga-
..bondes ont souvent hérité un
~petit Immeuble de leurs pa-
rents, ou bien l'ont acheté avec
leurs économies et en emprun-
tant-au Crédit Foncier. Ils
comptaient sur ces maigres
loyers pour vivre leurs vieux
jours. Est-ce la un crime ? Et
doivent-ils être pénalisés ? Cet
espoir était-il immoral de leur
part ?
Or, ils se trouvent actuelle-
ment vraiment misérables. Les
prolétaires ce sont eux, bien
plus que leurs locataires. Us trou-
vent tout naturel de payer tou-
tes choses beaucoup plus cher
qu'il y a peu d'années. Mais il
n'admet pas que leur loyer ait
été normalement augmenté. Il
faut avoir le courage de le dire,
le propriétaire prend là, obliga-
toirement, un peu la figure, de
l'Assistance publique.
Il y a plus. Depuis l'autre
année, le locataire n'a pas be-
soin de demander l'autorisation
du propriétaire pour sous-louer
tout ou partie de son apparte-
ment en meublé. Et il arrive en
certaines villes et bourgades,
que des locataires payant des
prix dérisoires, des apparte-
ments composés d'un certain
nombre de pièces, en louent à
deux ou trois ou quatre person-
nes différentes, récupérant en
somme à la. fin de l'année, le
prix de cinq ou six fois le mon-
tant du loyer dû au propriétai-
re. Il existe même de ces loca-
taires principaux qui ont fait
abaisser au début des hostilités
le prix dudit loyer, sous prétex-
te que leur situation était pré-
caire, et qui aujourd'hui réali-
sent d'importants bénéfices sur
le dos de leur propriétaire.
Et par suite les frais du pro-
priétaire s'en accroissent du
même coup consommation
'd~eau, vidanges, etc. De plus, le
coût des impôts de toute sorte,
des moindres réparations s'est
multiplié selon une progression
d'ordre géomérique.
Comment le petit proprié-
taire peut il s'en tirer ? Sa
maison tombe en ruines. Les
politiciens et les démagogues
ont toujours favorisé les loca-
taires, parce qu'ils représen-
taient le nombre, c'est-à-dire
les votants. La justice sociale
én cette matière, demande
l'égalité de justice.
~n mmMferc
préfet de Gourdon, secrétaire générai de
ia préfecture de ja Vendée à Utre inté-
rimaire Dauphin, sous-préfet, directeur
du eaMnet du préfet régional de Li-
moges Lagrive, sous-préfet du V~an
de Peretti deUa Rocca.. sous-préfet hors
eadres, ont été ttommés sous-chefs de
ttuceau a l'AdministraUon centrate.
Les actions d'épuration et de pacification
1 dans les montagnes de Haute-Savoie
Ancecy, 9 Mvrier.
Huit jours après !e début des opéra-
tions destinées à rétablir J'ordre dans le
département de Haute-Savoie, tes actions
d'épuration et de pacification commen-
cent à porter leurs fruits.
On n'enregistre plus ~'attentats contre
]es pereonnes et contre tes biens dans les
campagnes, et dans la montagne, sous
la pression continue des forces de la
poiice françaises. !es bandes armées com-
mencent t être dispersées.
L'envoyé spécial de I'Ô.P.1. a suivi
dans l'une de ces opérations de pacifi-
cation et d'épuration une des colonnes.
Cettes-ci, dans la neige de plus en plus
épaisse et au milieu de véritables tour-
mentes glacées, ne cessent de progresser
en détruisant les repaires des terroristes
et~n mettant hors d'état de nuire 'les
~eoNj~Uces qu'ils s'étaient acquis parmi la
population. Des cantons entiers qui, hier
encore, étaient complètement sous )a cou-
pe des bandes d'assassins ou de pillards,
ont retrouvé le calme.
C'est ainsi que l'opération, a laquelle
t assiste l'envoyé spécial de I'O.F.1.. a
permis de reprendre le contrôle de toute
une région.
Parties en pleine nuit. en longue co-
lonne de camions et de voitures, sur des
routes verglacées, les forces de l'ordre,
composées de francs-gardes de la milice
française, ont débarqué à faube grise t
l'entrée d'une petite bourgade.
En quelques minutes, et avant qu'au-
cun suspect ne puisse s'évader du bourg,
les silhouettes sombres des miliciens jail-
lies des camions se sont échelonnées
dans la neige, cernant toute l'aggloméra-
tion. En même temps, l'état-major péné-
trait dans la ville et occupait la mairie.
La population était ensuite invitée, par
les soins du tambour de ville, & se ras-
sembler sur la place, et à justifier de
son identité, non seulement à l'aide des
cartes réglementaires ordinaires, mais
aussi de pièces personnelles. Ce ne fut
qu'à ]a nuit tombante que les autorités
quittèrent le bourg littéralement passé
au crible et sans qu'un coup de feu ait
été tiré, sans qu'une violence ait été
commise.
De nombreux individus en situation Ir-
réguliëre ou suspecte étaient embarqués
dans des cars et conduits à Annecy pour
un examen plus approfondi.
Tandis que ces longues et minutieuses
opérations se déroulaient au bourg, un
fort détachement de miliciens s'engageait
dans la montagne. DépKtyés le long des
SUR LES DtVERS FRONTS
La &ataM!e conserve toute son !Btens!te à l'Est
LA VILLE DE N!KOPOL A ËIË ÉVACUÉE
Grand quartier gén~I du Fu
7t&Mt eom?KatM
Prta de M)hooet. & t'cuost de T<)her)(M-
ey, à t'est
atm) «ue dans te sMteur de Louga. nos
troupes ont repoussé a*ec une remar-
auabte ten~batitite de fortes attaaues t)ot-
ehevioues et des tentaUves de percée, net-
Les combats redoutent tTacMe a Kettuno et a Cass!no
RA!D TERRORÏSTE CONTRE FRANCFORT
Sur ta tête de pont de Methtno. nos po-
sitions ont été portées t ptusieurs ttito-
métres on avant, maigre une résistance
opiniâtre des Britannioues et 700 prison.
niers ont été faits De fortes centre-atta-
oues ennemies, soutenues par des chars et
par t'artftterie des navires de guerre, ont
été rejetées. Les combats sent en cours.
Prés d'Apriiia. )a Luftxtaffe, par dés
coups au but. a mis hors de combat des
batteries ennemies, et détruit p)usieurs
dépôts de matériei ainsi aue six avions.
Sur )a tête de pont, dés avions de ba.
taitte et
eensMérabtement tes opérations de dé-
chargement de i'ennemi.
Sur te front du Sud, dans te seeteur de~
Cassino à Terette. tes combats ont repris.
Oe nombreuses poussées ennemies sont
demeurées sans succès.
Vers ta fin de ta matinée du 8 février.
des formations d'ations américains ont
effeotué une neuvette attaoue terroriste
centre des tecatités de t'Attemagne de
t'Ouést. franefort-sur te Mein. en par-
Oeutier, des Quartiers d'habitation ont
été séwérement touchés. La population a
sut)) des pertes. Les forces de ta défense
aérienne ont détruit, matgré des cendi-
UN JOURNAL BRÏTANNtQUE
SE UVRE A UNE ATTAQUE
vi<~ent€ contre .'Espagne
BcrJtn, 9 Kyrter. On sonUgne
dans ies milieux allemands le ton p:tr-
ticuMëretment vtoient Uo l'article pu-
blié dimanche sur l'Espagne dans le
journal tundontcn « Observer M.
I~e ~ourn~t demande que la. Gran-
de-Bretagne exige de l'Espagne non
seulement des garanties d'ordre exté-
rieur. mais encore une réforme de sa
structure intérieure.
Les miHeux politiques ber)inois sou-
)i);nent que cette attaque est d'autant
plus grave qu'elle se produit à la sui-
te des dectarations gouvernementales
espagnoles, et constitue en quelque
sn 'te une réponse au gouvernement
espagn~. On souligne à ce propos que
tes artictes de t' Observer refte-
tent souvent !es vues du Forcign Of-
fice."
pentes, dans ta neige jusqu'aux genou*.
)e visage cimgté par des bourrasques in-
cessantes, Jes tranes-gardes progressent
dans un ordre parfait, fouiUant chaque
chalet isote, cernant et visitant chaque
hameau. Précaution nécessaire et fruc-
tueuse, puisque au cours de cette avance,
pas moins de 5 repaires fraichement
abandonnes ont été découverts.
A ta nuit tombante, ie détachement re-
joignait Annecy avec !e reste' de ta co-
tonne pour repartir Je lendemain porter
un nouveMi coup de boutoir au banditis-
me. (O.PI.-Havas).
LA PRESSE SOVIETIQUE
CONTRE LA PUISSANCE
Moscou. 9 tévrier. La presse sovié-
tique mène erand bruit autour d'un Mvre
anticatholique d'un communiste allemand
réfugie en U.. B. S. S.. Leopold Manner-
berg. Ce dernier, qui attaque violemment
la politique \'atieane de ces dernières
années, écrit ·
< Une paix stable en Europe est impot-
JVoNMHe manifestation
Je l'amitié ~rifOtco-Mpa~no~
Paria, 9 février. M. Pierre Tait-
tingter, président du conspii munici-
pal, entoura des membres du tiureau
de l'a~ssemblée, a remis, aujourd'hui,
au n
M. Ffscowttn y Gullon, consut gén~-
raj d'Es~~agne à Paris, en t&nMMgna~e
de gratitude pour )fs nombreuses mar-
<ïuos d'afteetueusp sympathie donn~-es
& ta. population parUfenne par Je re-
présentant de la Nation amie dans
l'exercice de M& fonctions.
M. Pierre Taittinger a exprime. & la
faveur de cette téunion, les sentiments
de reconnaissance de ia, capitale &
l'égard de l'Espagne, qui partage ees
épreuves d'un cœur si fraternel M.
René Bouffet, préfet de la. Seine, a
associé l'admini'.tration préfectorale à
ce juste hommage.
'Dans la matinée. M. Fiscowich y
GuMon avait tenu a assister & la. ré-
ception, aux HaUes, et à la réparti-
tion des oranges offertes pa.r le syn-
dicat national espagnol des fruits aux
enfants parisiens. (O.F.l. Havas)
teyant eu werrouttjant dM inftttrattoM
tecates.
LatetedepontdeNittopotaétémé-
thodiauement tfacuée après destruction
minutieuse de tentes
A t'est de Jaoh)
fenstfs et de contre attaoues. Au sud de
ta Bérésina eu tes botchOtths ont attaqué
avec des formations diseiptinairet,
tien! défaverabtet.M anpareitstnne.
t-a nux dernière. aue)«ue< atteM enne-
t))s ont Jett dee bomtMB sur t'AOemagne
de t'OueM et du Nord Oueet.
LA GUERRE EN EXTRÊME-OR!ENT
Attaque americm contîe !'arch:pei des M6s
LES TROUPES NIPPONNES PROGRESSENT EN BIRMANIE
Vichy. 9 février. Pour ta première
fois depuis le dé.but de cette guerre. ?
sol Japonais a ét~ bombardé par mer par
des unités navales américaines. On ap-
prend, en effet, que vendredi dernier, une
partie de ta flotte de l'amiral Frank
Hetscher, commandant en chef des for-
ces navaies américaines dans le nord du
Pacifique, a pris sous le feu de ses ca-
nons, la base oavale de Karabu-Zaki, à
l'extrémité sud de l'iie Paramushiro. dans
l'archipel des Kouriles. Cette base, qui,
récemment encore, n'était qu'un poste
avancé isolé, a été maintenant transfor-
mée par les Japonais en une véritable
forteresse gardant le détroit d'Onneko-
tan (ou détroit d'Amphitritc). Celui.ci
qui, au moment de l'attaque américaine,
était JK)M de glace, sépare J'ile Para-
mush~ de I'!Ie Onnekotan. De source
nipponne, on annonce que les batteries
c&tieres Japonaises ont réussi & endom-
mager sérieusement certains navires de
guerre américains.
Aux dernières nouveUes. un corps expé-
ditionnaire américain aurait réussi à dé-
barquer aux lies Kouriles. Cette infor-
mation pourtant n'est pas encore confir-
mée officiellement par Tokio.
Dans les iles Marshall, les Américains
ont réussi à progresser dans l'atoll de
Roi. où ils ont occupé complètement
l'aérodrome moderne aménagé par les
Nippons..
A Kwajalein, à en croire les nouvélies
de source anglo-américaine, toute résis-
tance japonaise ajaratt cessé. :M seldats j
japonais auraient et< faits nr.sonniers.
LA FtNLANDE RÉAFFtRME
SA RESOLUT!ON DE LUTTER
JUSQU'AU BOUT
Washington. 9 février. Le
pOFte-parole de la légation finian-
dais&.à Washington, commentant
ie récent bo.tnhardenMnt d'Hel-
sinki par l'aviation soviétique et
les menaces adressées par la presse
de l'U.R.S.S. a la Finlande, a
dectaré que ia positon
mëm.e si Helsinki, était complète-
ment rasée, les Finlandais ne
capituleraient pas.
REDOUBLE SES ATTAQUES
POUTJQUE PU VATICAN
cible à moins que ]e Vatican ce perde sa
puissance politique.*
Dans un autre passage, U reproche au
Vatican .ses tendances traditionnelte-
ment antidémocratiques t et iui fait grief
d'avoir soutenu Franco pendant Ja ttuerro
civUe. H va même Jusqu'à accuser le
Vattcan de s'être range aux côtes de l'Al-
lemagne pour combattre les Soviets.
Un évêque américain condamne
l'attitude des soviets
Washington, 9 février. Mgr Fut-
t
tnainea par les soviets contre le Va-
ticaji a déclaré qu'il était normal que
l'Église catholique soit opposa à un
gouvornentent qui oblige dix millions
de prisonniers ipolitiques à un travail
d'esclaves.
Mgr Fulton a conclu en ce& tet'mts
tor~e !< ~O!)tcf< d~c~
Vive indignation en Espagne
Madrid, 9 février. Les attaquée
du journal officiel soviétique !.&'ves-
Ua )' contre la p&rsoMte du Pape ont
provoque en Espagne une vive indi-
gnation. I.a presse et!pat!no]e constate
que l'Union Soviétique fournit ainsi
elle-même !a fpreuve
tablissement de la vie religieuse en
U.R.S.S
Le journal /.itx'nQment 7'erjtOnne ~m~u'd !'r~et:t n'a
osé ~eM~em~~t mettre en doute !'tm-
part~KM du Sftint-e, raitoti rde Stagne ne peut Mit que te <;om!))M;i~me est essenHet,
i)fwe?!t o)!tic~)'<'MCtt et a
Les raids angto-américains
BOMBAMEMEKT
Paris. 9 Mvfier. DM appat
nés tm~tofunérioatnM ont attaqué,
dana t'après-mtdi
Pas~te Gâtais.
Trente tmmeubtet atteints ptu* des
bombes ont eM dttrutM ou endomma-
Ses.
Cette agreseton contre te tooaJite co-
tfëre a tait une vingtaine de morts et
de t<)es
ce qui constitue le plus important contin-
gent de soldats nippons captures dans
la guerre du Pacifique.
En Birmanie, les troupes nipponnes
qui ont entrepris, le < février, de nouvel-
les opérat.ons dans la secteur da Bur.
thidang, afin de prévenir l'offensive an.
noncée & plusieurs reprises par les An-
gio-Amencains, ont continué ieur progres-
sion dans ta Jungie et dans le massif
montagneux presqu'impraticable de Mayou.
Coo'perant étroitement avec les trou-
pes nipponnes, l'armée nationaie~ indien-
ne de Chandra Bose Itvre de durs combats
aux troupes ralliées qui. depuis le dé-
out de leur offensive, voient s'évanouir
petit à petit leur espoir de reconquérir
ia route de Birmanie. (O.F.I.-Havas).
LE PRÉSIDENT ROOSEVELt
SUB!T UN NOUVEL ÉCHEC
DEVANT LE CONGRÈS
Washington. 9 février. Le Congrus
s'est opposé au projet fiscal du prési-
dent concernant i'imnùt sur le revenu
n a' vote a peine un quart des im-
pots nue M. Roosevett demandait et
qui s'etevait à 10 milliards de doiiars.
Le projet de loi créant deux miiiiards
415 miUlnns de doftars d'intpots nou-
veaux a été cependant adopte par ia
CttatnbM des représentants par 245
voix contre 101 et à l'unanimité par
"!e Sénat. ~)t a
fBM CE )L~tt9M
tmMt txx
France jtt cctohtet t90t~ ~eOtf.
EtranK6)- (Affr. rMutt)
EtranK~f (autrea pays) 936 tr. «at~
HtDACTtOM et ADMtmSTRATtOK
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13. Rue du Pert. CLERMOMT FMHAMB
T<)6ph. Mdact et Adtntntstr. 6T-0<
` «t~Mt «t~MP~
BMATS.~WEHtROLEttMO~rfd
0. C. P. i Ctermont-Ferruod aa.t9S
MJPUCÏTÊ r SCVÏËTÏQUE
Tous les actes accomplis par
l'Union Soviétique, en poétique
intérieure comme en potitique ex-
térieure, ne virent qu'un double
.but l'accroLsse'ment du pouvoir
co.nNnuni.ste a. l'intérieur des pays
'diriges par le Kremlin et son ex-
t&nsion dans les nations voisines
le tout po.ur atteindre, en fin de
programme, la. bofc)ievisati
ciel aurait donc pu s'étonner de
la brusque modification de la
Constitution soviétique, telle qu'ei-
1e ressort de la dé.pe&he suivante
émanant de Moscou La dixiè-
me session du Soviet Suprême de
l'U.ft.S.S. vient de terminer ses
h'ava.ux, aocordant les pieîhs pou-
voirs aux ftépuhJiques Fédérées
d
La. p
l'annonce de cette décision aussi
soudaine qu'imprévue, en a t'apl-
de.m&nt éclairci les mobiles. Elle
a montré l'avantage numérique
dont le& Soviets espèrent, Je c
nates; eJie a surtout fait remar-
quer le voUe de légalité dont pour-
raient être entourées de pos
ru.R.s.s.
La presse angio américaine a re-
levé le curieux .pendant de Mos-
cou .pouf les deeisione soudaines
plongeait ses al;ies dans la per-
.piexite. Elle ne laisse pas passer
l'occasion de constater l'effort fait
par Londres et Washington peur
conserver de bonnes relations avec
la Uuesie Soviétique, alors qu<
pendant. vinxt ans leurs rapports
avec ûMe ont Mianquë de cordia-
lité.
Cette dernière innovation n'est
pas
ricain. Le Kew-York Tunes
constate le bénéfice de l'opération:
La nuseie sercut re'prÉsentee par
seize delegu&s au lieu d'un, étouf-
fant ainsi la voix des Etats-Unis
et du Commonw&alth britanni-
que D. Une réii'ction plaisante et
immédiate s'est faite aux U.S.A.
où il a. été demandé, .par des jour-
nalistes, au secrétaire d'Etat aux
Affaires étMngèt'es s'il ~tait dis-
posé à accorder la souveraineté
diplomatique a chacun de~48 Etats
des Etats-Unis.* p
Le second aspect de la modifi-
cation a)pt.)ortée a la constitution
soviétique est le moyen d'ex'pan-
sion M.l~nitée qu'il offre à l'U.R.
S.S. La d<'eenu')uhsation politique
ainsi ré.atisee. dans le: textes.
donne a l'Union Soviétique un ca-
dre très soup:e dans lequel elle
compte bien attirer d'autres puj<
sances. De cette façon, le h.rt.'u-
lin pouna, s'il en a un jour la.
possebUite, procia.mer au mMlue
que les répuMiques finlondaise.
baltes ft moldave auront reçu
une autonomie analogue à cel-
1e dont jouiss&nt l&s differ&nts
Etats constituant le Comtnon-
weaith britannique, et qu'en cou-
séquence il n~ pourrait être ques-
tion d'une domination soviéuuue
sur ces répu~Miques. H n'y y aurai:.
dans ces conditions, .aucune ra.-
son pour que Moscou n'offrit pas
d'entrer dans sa c«tifcueranon u.
de)s nations conHne la Serbie, l
du, la Poigne.
Cette innuva~iton présente, en
outre, l'avantage pour les AngJo-
Atmérioains de reconnaître des
annexions éventuelles sans qu'.).l
leur semble déroger à leurs prin-
ejtpes codifiés dans la Charte de
l'Atlantique, qu'Us ne pourra.cm,
disent-ils, < abandonner san5
deshonneur
Mais l'autonomie accordée à
chacune des républiques socialis-
tes soviét.ques n'e:.t que fictive.
Le gouv~'nement cen;r~ ne-per-
mettra jamais aux go.'vfrnements
des rëpuiblique~de poursuivre une
politique qui ne soit pas en cou.
formité absolue avec la stenne.
BARCELONE. La cath
ta cutte après ctnq .ans
profanëe et. ravatee par tes < rouges
pendant ta gaerre a-Bs~gM.
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