Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 19 janvier 1944 19 janvier 1944
Description : 1944/01/19 (Numéro 1234). 1944/01/19 (Numéro 1234).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5108526
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MERCREDI M JANVIER 1944
Ï FRANC
N" 1234 156" ANNÉE
PRIX DE t-'AMMHEMEHT
6 mois laa
France et coiontes ~30 tr. 250 tf.
Etfanger (Affr. réduit) ~80 fr. 360 tf.
Etranger (autres pays) 9~5 ff. 440 fr.
RÉOACTtON et AOMtWtSTRATtOH
PBOVISOœEMENT
H. RueTélcp)!. tMdact. et Admtniste. 6T-0<
tftretM ttiM~ruphioMe
OCBATS AWEM)R CLERMOMT Fd
C. C. P. t CIermont-Ferrand 28.495
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand- le 18 janvier
LE OFfÉRENC
POLONO-SuViÊH~E
Le gouvernement polonais,
replié & Londres, a publié une
note relative à la situation dans
laquelle l'ont placé les revendi-
cations de l'Union soviétique.
Cette note était rédigée d'un ton
conciliant et les milieux politi-
ques anglo-américains eux-mê-
mes l'avaient trouvée parfaite-
ment acceptable. Or, le gouver-
nement soviétique l'a catégori-
quement repoussée. Il précise,
dans le communiqué officiel, que
la déclaration polonaise, en
passant sous silence la question
de la ligne Surzon. comme fron-
tière soviéto-polonaise, équivaut
à un refus de reconnaître cette
ligne. Il écarte la proposition de
négociations officielles entre les
deux gouvernements, les rela-
tions diplomatiques ayant été
rompus entre eux. Et le gou-
vernement soviétique conclut en
déclarant que le gouvernement
polonais actuel ne désire pas
établir des relations de bon voi-
sinage avec lui.
A la fin de décembre, M. Wen-
dell Wilkie avait posé la ques-
tion polonaise à propos des re-
vendications européennes de la
Russie soviétique. Il fut appuyé
par un certain nombre de jour-
naux dont l'un écrivait < Nous
avons engagé cette guerre pour
empêcher les Etats militaires
puissants de soumettre les Etats
plus faibles Au début de*
janvier, on se rappelle que la
< Pravda répliqua de manière
particulièrement violente. Tout
le monde en fut surpris, et, di-
sait l'agence Reuter, M. Wilkie
tout le premier.
Un grave problème se trouve
donc posé là. Le journal turc
< Tan constate qu'il cause une
inquiétude considérable parmi
les gouvernemec.ts émigrés. Et
le < New-York Tribune écrit
< La façon dont sera. réglée la
question. polonaise, sera cru-
ciale Car c'est, en effet, sur
cette question que les alliés de
la Russie vont être conduits et
obligés à prendre position au
point de vue moral. Leur sim-
ple abstention ne garderait nul-
lement un caractère neutre. Ce
serait un acte. Ils ne peuvent se
faire illusion à ce sujet. L'agen-
ce Tass, au nom du gouverne-
ment, répliquait de nouveau
pour réclamer le partage de la
Pologne. La radio de --Moscou
traite durement le gouverne-
ment polonais émigré de Lon-
dres, et la < Pravada écrit
< Il est temps de comprendre
que le prétendu problème des
nouvelles frontières est une af-
faire de l'Union soviétique, dans
laquelle M. Wilkie ne devait
pas s'introduire. Quant à l'avis
de la Pologne, FUnion soviétique
sait ce qu'elle en a à faire
Les Polonais de Londres se
retournent vers les Anglo-Amé-
ricains pour leur demander un
soutien au nom même du prin-
cipe qu'ils disent les avoir fait
'entrer en guerre et au nom de la
Charte de l'Atlantique. A cet
appel, le Daily Herald du 10
janvier répondait <: Aucun
gouvernement ne peut donner
suite à la demande d'arbitrage
des questions soviéto-polonai-
ses Et.Reuter avertit les Polo-
nais que < s'ils s'obstinaient.
Moscou n'hésiterait pas à créer
un gouvernement à sa mesure
En septembre 1B42; M. Eden
déclarait que < la Grande-Bre-
tagne était librement entrée en
guerre pour sauvegarder l'inté-
grité du territoire polonais or.
les Anglo-Américains estiment,
aujourd'hui, que la puissance de 1
l'Union soviétique est trop gran-
de. peur qu'en cas de victoire.
Us aient le pouvoir et l'autorité 1
de s'opposer à ses revendica- 1
tions. D'ailleurs, 11 y a des pré-
cédents. Les premiers, lis don-
nèrent l'exemple. En ne respec- 1
tant pas la fameuse charte, Ils
se trouvent peu qualifiés pour
élever la voix. en faveur de prin- e
cipes qu'ils furent les premiers F
à écarter résolument. S
LE CONSEIL DES MINISTRES S'EST REUNI
1 SO'US LA PRESIDENCE DU MARECHAL
Vichy. 17 janvt&r. La Ooneeii des
ministres B'est reunt aujourd nui 17
janvier t9< à U heures, su Pavillon
Sé"igné, SMM ta présidence du Maré-
eha) de. France, chef de t'Etat.
Le chef du Qouwemement a ren compte au consei) des entretient <)u')t
a eu~ à Paris -a*et) tes autorités aHe-
mandee.
En ee qu) concerne speciatement les
moyent propres à augmenter te rende-
ment du traçait dana tes entrepriees,
M. Bichetonne, minist*~ secrÈtaira d'E-
tat à ta ProducttMt )ndustrie)te et au
Trawai) a e~të chargé de soumettre au
prochain conseu des ministres des pro-
pMiti&ns preoises permettant une uti-
tiMtien ptut !arge de ta main-d'œuvre
dtsponibte.
Le Oonsei) des ministres a entendu
ensuite M. Abe) Bonnard, ministre ee-
3.500-MORTS, 8.000 BLESSES, PREMIER BILAN
DU SÉISME CATASTROPHIQUE D'ARGENTINE
~uenos-Atres. J7 envier.. Le trem-
Nemmt de terre qui a été ressenti en
Argentine dans la nuit de samedi & di-
manche a été beaucoup p!us important
qu'on ne l'avait tput d'abord annonce.
C'est un. désastre sans précèdent dans
l'histoire du pays.
Ressenti dans presque tout le pays et
même à Buenos-AIres. te séisme a été
particulièrement violent dans la pro-
vince de San Juan~ où !es petites vUies
de Concordia.. Trinidad, Conception, VtHa
ont été ravagées.
Toutefois, c'est a San Juan que les dé-
gâts sont les plus élevés.
Les secousses au nombre de trois, d'une
violence croissante, se sont produites sa-
medi entre 20 h. 45 et 20 h. 66. Immed.a-
Bertin dément catégonqcement
uce information étrangère
faisant état d'une pression
aHemande sur l'Espagne
et le Portugal
BerUn. 17 .iaftvier. Au cours
de la conférence de presse du mi-
nistère des Affaires étrangères du
Reich, le porte-parole du gouver-
nement allemand a fait une dec!a-
ration officielle re)ative, à une pré-
tendue pression allemande sur
l'Espagne et sur le PortugaL Il a
dit notamment
Des journaux suédois, ont publie une
information émanant de Londres, dans
laquelle on prétend qu'U se prépare agression atlemande contre te Portugal
et l'Espagne. Cette information, qui est
naturellement mensongère et répandue
par une presse sans scrupules à ta solde
de l'Angleterre, doit être considérée com-
me un nouvel essai angto-americain pour
susciter la mésentente entre l'Allemagne
et les pays ibériques. Cette nouvelle, lan-
cée par des journaux suédois, doit sans
nul doute, être le prélude a de nou-
velles pressions exercées par l'Angleterre
et les Etats-Unis sur l'Espagne et le
Portugal.
SUR LES D!VERS FRONTS
Ec~ec a FEst de nouve!!es tentâmes de percée russes
ACCROISSEMENT DE L'ACT!V!TÉ AÉRIENNE ET NAVALE
Grand quaker g~n'ÉMl du Fu.h-
rer, 17 janvier. C'o~u/tUTt~/Mc
dtt /MtM< com?~o~dC7HeK<
Au nord-est de Kertoh et au nord-
ouest de Kirovograd. tes bolcheviks ont
poursuit) teurs violentes attaaues. [tes
formations de t'armée de terre et des
Waffen-S.S. ont annihilé toutes tes tenta-
tives de percée et détruit, au cours «es
deux derniers jours, 81 chars ennemis.
A t'euest de Retchitsa, après une vio-
tente préparation d'artiiierie, tes Soviets
ont passe à f'attaffue avec de puissantes
forces. Oans de durs combats indécis,
nos troupes ont maintenu teurs positions.
Quelques pénétrations ont été nettoyées
ou verreuiiiées
Au Sud.Est de Vitebstt. de nouvelles
attaaues vant )a résistanee epini&tre de nos trou-
pes.
Au nord-ouest et au nord de Nevet,
t'ennemi a Jeté dans ta bataitte de nou-
duré toute )a Journée, ont été brisées et
ont entraitté peur t'adwersaire des pertes
élevées.
Au nord du tac Hmen. dans )e secteur
au sud de Leningrad et au sud d'Ora-
nienbaum, tes bo)cttevi)ts ont attaoué
avee un* vietence aoente. Là auset teurs
tentatives de percée oot été annihUéet
au cours de cemhats acharnes et M chars
Mvtéttoues ont été détruits dans )e seul
secteur au sud d~Oranfenbaum.
Sur te troot de t'itatte du Sud. dans
te se Cervaro. où t'activité s'est momentané.
ment ratentie. t'ennemi ont été rejetées.
Une attaaue de bombardiers nord-amé-
LES AUDtENCES DU SA)MT-PERE
Berne. 18 janvier. On. mande de
ia Cfté du Vatican a t'Agence Tête-
graphique Suisse que te souverain pon-
tife a reeu h)er en audience privée le
prince Chigt, srandt tnattre de t orde Matte.
cretaire d'Etat à t'Educattcn nationale
et te docteur Cfas~et, secrétaire d'Etat
ataSanteetà'aFajnitte.surson
projet de <~fo<-mt m~tttca).
Enfin, sur )a proposition tt) garde
dM Sceau! mtn!etre eeerétatre d'Etat
à ta Juxttcé, )e Conseit a d6cMé de
déférer au trtbuna) d'Etat un certain
nombre d'affaires grades concernant
ta mise en circu~tton de fau)t t)c) d'a)imentatf
Les caJtences Vichy. 17. envier. Le Maréchat (te
France, chef de t'Etat, a reçu tongue-
tnent, aa cours de ta journée, Msr Cha-
peutie. detéguê det card*6ftt)es auprès du gouvernement. (O.F.I.).
tenant l'obscurité a été totale. De pro-
fondes crevasses se sont ouvertes dans
les rues. tandis que les premiers incen-
dies commenca.ent & s'allumer.
Le palais du gouvernement et plu-
sieurs é~Uses ont etgrand restaurant de la ville s'est effondré
sur les consommateurs. La cathédrale
s'est écroulée au moment de* la célébra-
tion d'un mariage, ensevelissant mariés,
témoins et invités.
A l'heure actuelle, le nombre des vic-
times est, s&lon le. journal < Caprica x,
évalué à 3.500 morts et 8.000 Messes.
Tous les hôpitaux da la ville ayant'été
détruits ou endommagés. les secours ont
dû venir des provinces voisines. Le gou-
vernement a aussitôt envoyé sur les lieux
les troupes des garnisons ~es plus pro-
ches. Par la suite, des services de trains
spéciaux et d'avions ont été organisés en
hâte. En outre, tous tes services sani-
taires d'Argentine ont été réquisitionnés
i 111111111111111111111111111111· v J111111111111111111111a11111a11
Lea feeeortiseants tranpaiie Chs~fee Bicu, Jean Derva), ont Été oendam.
né~ à tnert te 3< contme
LM condamna ont Até {tes tDemhrea acMf3 d'un mouvement de reafa-
tanoa ot Mtt transttort~ des expjugement a. et6 exécute te t1 janvter 19« par ftMHXMte.
S)Kn& Der KommarMtant dfe9 Heere9xeb;etes SmMraMttr&ioh.
MLes re!atioats dip!omatiques potono-sovîétiques étant rompues
!es deux .gouvernements ne peuvent entreprendre dès négod~tions
TeUe est )a teneur de )a t&pcnse de Meaceu
Moscou. 17 janvier. En re-
pense à la déclaration faite par
t& g&uvern&ment poton-a.is à Lon-
dres le 15 janvier, le gouverne-
ment 'soviétique a fait publier le
communique suivant
La déclaration du gouTN-nement polo-
nais, dans laquelle la question de la 1
~igno Ourson comme frontière soviëto- I
potocaise est complètement êtudëe et isno-
ricains a été dirigée, te 19 Janvier. contre
)e Sud de t'Atiemagne. A Kiagenfurt, il
y a~u des dommas9t immobiiiers et des
pertes en vies humâmes.
Lors de cette attaque, ainsi ou'au-des- (
sus du territoire itatien. tes forcée de t
ciéfenss aérienne ont abattu t8 avions (
ennemis, pour )a ptupart des bombar- I
diers.
Dans t'Attantioue Mord, en Méditerra-
née et dans ia mer Moire, des sous-
marins attemands ont coûte cina bâti- ) I
ments JaMMnt 39.500 tonnes, trois con- <
tre-torpiiieurs et deux submersintes. Trois ) [
autres navires ont été torpittés et deux f
avions ennemis abattus. p
LES COMMENTAIRES. DE L
Mie. t7 janvier. La presse suisse o
consacre de larges commentajrps à la
(ruest-ion des frontières orientales po- forLaises.
C~est a.inst que BMter ~atMn~ t;
XeitMtcr sou~i~ne que t'~n~teterre <7f< e
a prb !e~ ar)KM pour la défende de M t
Po~ne peut &iea cotMenMr (t une
pro~tta de la yotHMte tnor)M:?tt S'MtMttr. Mats e~c ne pourra jonMts
porte!' atte'nfe P<
La GMTniE-BreMcne et te;! ~<se <)-ow,'en<d'opposer d !'{/.N.S. Mn cnerj/~ue
~myu'fct et pas p nmoM)' pour ta Poterne. nMtf! (t!'in.fe)'et
'7u< tersit cMM)enM!K contprom~ st !<; n;
Nu~e
pro6!eBte po!o)!a< compromi.3 st p,
Le correspondant à Washington de la
A~eue Zurcher Ze!?M?ta' écrit de son côte d<
que ropttKon puM~ue des ~t
s~;t a!)ec tttt tnM)'e( d'autant p:us pas- fi~
stfnne ! ~-OTtM~M~ crte)tt<~es de !a Po!onne que q~
ra«Ku d'ori~ta< polonaise pcM: ~fe dect~'t)); a
Ra!d ang!o-amenca!n
sur p!us!eurs localités
du Mord-Ouest de !a France
13 morts ptusieurs basses
Paris, M janvier. Oans ta tournée
de vendredt, f'axfstion angtafse a, de
nouveau. bombardé Ootemment & p)u-
steurs reprises diverses teeatités au Nord-
Ouest ~e !a France. Dans une seute com-
mune, on compte "eut morts et trois
btessés.
Le mttno Jour, vers ie heures. bardiers angto-amtricains, en trois gues. ont )anee unfi centaina sur ptuajeure autres communes du nord-
ouest. Quatre personnes ont été tutee et
ptusieurs btesstes.
t-o soir, «ne autre commune dt la
même région a été bombardée. On comp-
te un certain nombre de blesses. Les dé-
gâts matérMs eont importants. (O.F.J.).
Attaques sur des villages
du Nord
Parts. 17 Janvier. Samedi, des bom-
bardiers britanniques ont encore lâcM
des bombes sur un vaste périmètre du
nord de ]a France, déversant unp grande
quantité d'exp:osifs sur une quinzaine de
villages en partie détruits et évacués
depuis plusieurs semaines
Dans deux :ocaittës. on compte actuel-
lement six morts, cinsi qu'une dizaine
de blessés graves. On craint que p!usieurs
personnes portées disparues ne toient eh-
touies sous tes ruines. (O.F.I.-Havas).
Le général 0. Bradley
adjomt au général Eisenhower
Londrt~, 17 janvier. Le général 0.
Bradtey. qui avait sous ses ordres le
deuxième corps pendant la campagne de
Tunisie et de Sicile, a été nommé com-
mandant des armées américaines en cam-
pagne. sous les ordres du général Eisen-
hower.
rée. ne peut être considérée que comme t
un refus de reconnaitre cette ligne.
En ce qui concerne ta proposition du (
gouvernement polonais, relative à des
négociations officielles entre ce gouver- (
nement et le gouvernement soviétique, le r
gouvernement soviétique estime que cette
proposition a été faite dans le but d'in- I
duiro en erreur l'opinion publique, étant i
donne qu'il est difficile de comprendre
que ]e gouvernement soviétique puisse r
entreprendre des négociations officielles
avec un gouvernement avec ,)eque! les
relations diplomatiques ont été interrom-
pues. j
Les milieux soviétiques sont d'avis r
qu'une fois de pius il est prouve que le
gouvernement polonais actuei ne désire q
pas établir des relations de bon voisinage t:
avec l'Union soviétique.
Les milieux po!ona!s de Londres r
sont consternes e
Londres, 17 janvier. Les mi- c
lieux gouvernementaux potanais t;
déclarent que le ton et le contenu (]
de la decjaration soviétique répon-
dant à ]a note du gouvernement
polonais du 14 janvier ont causé c
une certaine émotion.
I!s soulignent que la déclaration
polonaise était conciliante et cons- t
tituait une preuve du désir de la €
Pologne de faire tout son possible n
pour favoriser la solidarité des
aUiës
g
~A PRESSE HELVETIQUE S )'
CM eout'A d&s ~rocttafnes Ces P"!ontWfstteMen~ pm'«MM ttM reMCttMc- b
mMt des /ron.fMrcs potona~M d~ t9B9
et n'hM'tettt p(M d dtre 9u<: !eur (tft)- c~
tttde au *7M)m~n< des{a so!Mfion ~ue !e (?OM!)cnMment (!<;
W!(M!af!. t!
q~
La protaa!gation de !a !o!
sur te service national d
se heurte à rhostiBté
de !'opinion américaine p
Washington. 17 Janvier. 1~ princi- ir
~a~ événement politique de la. semaine
coulée a été l'accueil défavorable fa;t
)ar le Congres américain à la toi du
"rvics national, proposée par le prési- r)
~ent Roosevelt. dans son dern:er message.
Les chefs syndicalistes ont opposé une
in de non recevoir catégorique à cette d:
M qui est pourtant jugée moins brutale et
ue le décret refusant le droit de grève
ux om'riers. Bs estiment quo cette toi
peu'e chances d'être votée, 'm
c
L'ÉTAT BOLCHEVtQUE
Depuis plus de deux ans et
demi, deux armées ~'affrontent &
l'E~t dans le plus gigant'asq'u&
combat que le monde ait connu.
Staline a j'egroupé s-M armées,
d'abord surprises et bousculées
par l'attaqua aHemande. et l'es
lance maintenant à l'assaut de
l'Europe. A l'intérieur du pays, il
a su profiter de la guerre pour
fortifier sa position p&tisonnel;& et
celle du tégim'o qu'il compte impo-
ser un. jour au contin'ant avant
que ce ne soit au monde entier.
La presse suisse a depuis long-
temps déchire le voite qui couvrait
les intentions du maître du Kreîn-
lin elle s'efforce de faire connaî-
tre a ses l&cteuts la diabolique-
machine de guerre mi&c sur pied
par le successeu.r de Lénine. Dans
un article du début de ce mois,
intitulé < L'U. R. S. S., cette
inconnue la Gazette d'e Lau-
sanne souHgne la facilité avec
laquelle l'Etat soviétique s'est
adapté à la guerre.
Ella fait remarquer d'abord la
fidelitë de Staline' 'au régime bol-
chevique < On constate d'emblée
que la guNTe a consolidé la posi-
tion de Staline et n'a en rien
modifié la structuM ess'e'nti&lje
politique, économique et sociale
ue l'U. H. S. S., basée sur des
conceptions étatistes-collectivistes. e
Le maître du Kremlin eonce'ntre
&n ses mains un pouvoir quasi
illimité, infiniment plus étendu
que celui dont pouvaient &e tar-
guer les tzars. A!ors qu'il préfé-
rait agi' avec une provarMate dis-
n-étion av.a.nt l'a. guerre. Staline,
aujourd'hui, assume des fonctions
officielles qui lui octroyent tous
[es leviers de commcnde.
Le journal suisse signale ensuite
}ue. la. volonté de puiasance de
-itaUne va de pair avec une recru-
]escence de ferveur pour la doc-
.'rin'e marxist'a:
Une récente photogMphie nous
'a montré vêtu d'un uniforme
mpcccable. portant des épaulettea
semblables à celles qu'avaient l'es
)fficieM tzaristes. Cela ne l'empê-
:he pourtant pas de demeurer le
'h'e!f incontestable il revendique
l'aiileurs fipr&m&nt cette fonction
du parti communiste, élément
:onstituant l'ossature poiitico
Klministrative de l'U. R. S. S. H
l'est que d'écouter, ces t&mps-ci,
~s émiss.ions radiophoniques so-
viétiques pour se rendre compte
[Ue le commun's.me procède
tctuellem'cnt à une sorte d~
'Mprise en main de la popu-
at!on par la propagande du pa'ti.
~a lecture des journaux soviêti-
lues le déniontre aussi, irréfuta-
~~ment.
La « Gazette x ne s'en étonne
-)as elle suppose' que l'on craint
"n Russie d'avoir l'aissé la porte
rop grande ouverte à certains
;ou'Mmts natiohaiistes, suscepti'
)!es. comme la N. E. P. d& jadis.
!e mettre en péri! La dictature d'u
iarti. « La presse moscovite de
;es dernières semaines, ~cht-'ejle.
10 d~ssMtiule absolument pas ~ue
e régime sovietiqhe. administra-
~f e1, kolkhozien ixt'mso dans lout.&s )&s régions
)ouve::ement Meo-nquises.
I.e quotidien lausannois ~o~)!i-
fne que la g'uerpe n'a fait que
~nforcer ]<&s traits caractéristiques
~e la Russie contemporaine Le
eg-ime soviétique,'de-5 ses debufa,
eu tendance à militariser le
~ays à outrnnc'&. La, guerre n'a,
!i~n entejidu, fait qu'accentue'r
e!a. elle a continué à transfor-
fi&r. dans son ensemble. le peup;e
uss.6 qui s''e~ mué en une véri.
~Me armée. Le système sovieti-
ue. avec son industrie, son agri-
ulture et son comm&rce étatisés,
'y prête faci)ement. Le comman-
oment suprême englobe et ]'etat-
lajor es. administratMns civiie~. La
ays tout entier n'est qu'une
mmense et terrible machine dû
uerre.
La Gazette conclut que la
.ussM constitue un danger gran'.
issant puisque, sans avoir repu-
~ë )e communisme qu.i la domina
t la dirige, eU'e! s'est conside'-a-
tement 'ret)foreee au pomt de vu&
nlitaire et politique.
Ï FRANC
N" 1234 156" ANNÉE
PRIX DE t-'AMMHEMEHT
6 mois laa
France et coiontes ~30 tr. 250 tf.
Etfanger (Affr. réduit) ~80 fr. 360 tf.
Etranger (autres pays) 9~5 ff. 440 fr.
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PBOVISOœEMENT
H. Rue
tftretM ttiM~ruphioMe
OCBATS AWEM)R CLERMOMT Fd
C. C. P. t CIermont-Ferrand 28.495
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand- le 18 janvier
LE OFfÉRENC
POLONO-SuViÊH~E
Le gouvernement polonais,
replié & Londres, a publié une
note relative à la situation dans
laquelle l'ont placé les revendi-
cations de l'Union soviétique.
Cette note était rédigée d'un ton
conciliant et les milieux politi-
ques anglo-américains eux-mê-
mes l'avaient trouvée parfaite-
ment acceptable. Or, le gouver-
nement soviétique l'a catégori-
quement repoussée. Il précise,
dans le communiqué officiel, que
la déclaration polonaise, en
passant sous silence la question
de la ligne Surzon. comme fron-
tière soviéto-polonaise, équivaut
à un refus de reconnaître cette
ligne. Il écarte la proposition de
négociations officielles entre les
deux gouvernements, les rela-
tions diplomatiques ayant été
rompus entre eux. Et le gou-
vernement soviétique conclut en
déclarant que le gouvernement
polonais actuel ne désire pas
établir des relations de bon voi-
sinage avec lui.
A la fin de décembre, M. Wen-
dell Wilkie avait posé la ques-
tion polonaise à propos des re-
vendications européennes de la
Russie soviétique. Il fut appuyé
par un certain nombre de jour-
naux dont l'un écrivait < Nous
avons engagé cette guerre pour
empêcher les Etats militaires
puissants de soumettre les Etats
plus faibles Au début de*
janvier, on se rappelle que la
< Pravda répliqua de manière
particulièrement violente. Tout
le monde en fut surpris, et, di-
sait l'agence Reuter, M. Wilkie
tout le premier.
Un grave problème se trouve
donc posé là. Le journal turc
< Tan constate qu'il cause une
inquiétude considérable parmi
les gouvernemec.ts émigrés. Et
le < New-York Tribune écrit
< La façon dont sera. réglée la
question. polonaise, sera cru-
ciale Car c'est, en effet, sur
cette question que les alliés de
la Russie vont être conduits et
obligés à prendre position au
point de vue moral. Leur sim-
ple abstention ne garderait nul-
lement un caractère neutre. Ce
serait un acte. Ils ne peuvent se
faire illusion à ce sujet. L'agen-
ce Tass, au nom du gouverne-
ment, répliquait de nouveau
pour réclamer le partage de la
Pologne. La radio de --Moscou
traite durement le gouverne-
ment polonais émigré de Lon-
dres, et la < Pravada écrit
< Il est temps de comprendre
que le prétendu problème des
nouvelles frontières est une af-
faire de l'Union soviétique, dans
laquelle M. Wilkie ne devait
pas s'introduire. Quant à l'avis
de la Pologne, FUnion soviétique
sait ce qu'elle en a à faire
Les Polonais de Londres se
retournent vers les Anglo-Amé-
ricains pour leur demander un
soutien au nom même du prin-
cipe qu'ils disent les avoir fait
'entrer en guerre et au nom de la
Charte de l'Atlantique. A cet
appel, le Daily Herald du 10
janvier répondait <: Aucun
gouvernement ne peut donner
suite à la demande d'arbitrage
des questions soviéto-polonai-
ses Et.Reuter avertit les Polo-
nais que < s'ils s'obstinaient.
Moscou n'hésiterait pas à créer
un gouvernement à sa mesure
En septembre 1B42; M. Eden
déclarait que < la Grande-Bre-
tagne était librement entrée en
guerre pour sauvegarder l'inté-
grité du territoire polonais or.
les Anglo-Américains estiment,
aujourd'hui, que la puissance de 1
l'Union soviétique est trop gran-
de. peur qu'en cas de victoire.
Us aient le pouvoir et l'autorité 1
de s'opposer à ses revendica- 1
tions. D'ailleurs, 11 y a des pré-
cédents. Les premiers, lis don-
nèrent l'exemple. En ne respec- 1
tant pas la fameuse charte, Ils
se trouvent peu qualifiés pour
élever la voix. en faveur de prin- e
cipes qu'ils furent les premiers F
à écarter résolument. S
LE CONSEIL DES MINISTRES S'EST REUNI
1 SO'US LA PRESIDENCE DU MARECHAL
Vichy. 17 janvt&r. La Ooneeii des
ministres B'est reunt aujourd nui 17
janvier t9< à U heures, su Pavillon
Sé"igné, SMM ta présidence du Maré-
eha) de. France, chef de t'Etat.
Le chef du Qouwemement a ren
a eu~ à Paris -a*et) tes autorités aHe-
mandee.
En ee qu) concerne speciatement les
moyent propres à augmenter te rende-
ment du traçait dana tes entrepriees,
M. Bichetonne, minist*~ secrÈtaira d'E-
tat à ta ProducttMt )ndustrie)te et au
Trawai) a e~të chargé de soumettre au
prochain conseu des ministres des pro-
pMiti&ns preoises permettant une uti-
tiMtien ptut !arge de ta main-d'œuvre
dtsponibte.
Le Oonsei) des ministres a entendu
ensuite M. Abe) Bonnard, ministre ee-
3.500-MORTS, 8.000 BLESSES, PREMIER BILAN
DU SÉISME CATASTROPHIQUE D'ARGENTINE
~uenos-Atres. J7 envier.. Le trem-
Nemmt de terre qui a été ressenti en
Argentine dans la nuit de samedi & di-
manche a été beaucoup p!us important
qu'on ne l'avait tput d'abord annonce.
C'est un. désastre sans précèdent dans
l'histoire du pays.
Ressenti dans presque tout le pays et
même à Buenos-AIres. te séisme a été
particulièrement violent dans la pro-
vince de San Juan~ où !es petites vUies
de Concordia.. Trinidad, Conception, VtHa
ont été ravagées.
Toutefois, c'est a San Juan que les dé-
gâts sont les plus élevés.
Les secousses au nombre de trois, d'une
violence croissante, se sont produites sa-
medi entre 20 h. 45 et 20 h. 66. Immed.a-
Bertin dément catégonqcement
uce information étrangère
faisant état d'une pression
aHemande sur l'Espagne
et le Portugal
BerUn. 17 .iaftvier. Au cours
de la conférence de presse du mi-
nistère des Affaires étrangères du
Reich, le porte-parole du gouver-
nement allemand a fait une dec!a-
ration officielle re)ative, à une pré-
tendue pression allemande sur
l'Espagne et sur le PortugaL Il a
dit notamment
Des journaux suédois, ont publie une
information émanant de Londres, dans
laquelle on prétend qu'U se prépare
et l'Espagne. Cette information, qui est
naturellement mensongère et répandue
par une presse sans scrupules à ta solde
de l'Angleterre, doit être considérée com-
me un nouvel essai angto-americain pour
susciter la mésentente entre l'Allemagne
et les pays ibériques. Cette nouvelle, lan-
cée par des journaux suédois, doit sans
nul doute, être le prélude a de nou-
velles pressions exercées par l'Angleterre
et les Etats-Unis sur l'Espagne et le
Portugal.
SUR LES D!VERS FRONTS
Ec~ec a FEst de nouve!!es tentâmes de percée russes
ACCROISSEMENT DE L'ACT!V!TÉ AÉRIENNE ET NAVALE
Grand quaker g~n'ÉMl du Fu.h-
rer, 17 janvier. C'o~u/tUTt~/Mc
dtt /MtM< com?~o~dC7HeK<
Au nord-est de Kertoh et au nord-
ouest de Kirovograd. tes bolcheviks ont
poursuit) teurs violentes attaaues. [tes
formations de t'armée de terre et des
Waffen-S.S. ont annihilé toutes tes tenta-
tives de percée et détruit, au cours «es
deux derniers jours, 81 chars ennemis.
A t'euest de Retchitsa, après une vio-
tente préparation d'artiiierie, tes Soviets
ont passe à f'attaffue avec de puissantes
forces. Oans de durs combats indécis,
nos troupes ont maintenu teurs positions.
Quelques pénétrations ont été nettoyées
ou verreuiiiées
Au Sud.Est de Vitebstt. de nouvelles
attaaues
pes.
Au nord-ouest et au nord de Nevet,
t'ennemi a Jeté dans ta bataitte de nou-
ont entraitté peur t'adwersaire des pertes
élevées.
Au nord du tac Hmen. dans )e secteur
au sud de Leningrad et au sud d'Ora-
nienbaum, tes bo)cttevi)ts ont attaoué
avee un* vietence aoente. Là auset teurs
tentatives de percée oot été annihUéet
au cours de cemhats acharnes et M chars
Mvtéttoues ont été détruits dans )e seul
secteur au sud d~Oranfenbaum.
Sur te troot de t'itatte du Sud. dans
te se
ment ratentie. t'ennemi ont été rejetées.
Une attaaue de bombardiers nord-amé-
LES AUDtENCES DU SA)MT-PERE
Berne. 18 janvier. On. mande de
ia Cfté du Vatican a t'Agence Tête-
graphique Suisse que te souverain pon-
tife a reeu h)er en audience privée le
prince Chigt, srandt tnattre de t orde Matte.
cretaire d'Etat à t'Educattcn nationale
et te docteur Cfas~et, secrétaire d'Etat
ataSanteetà'aFajnitte.surson
projet de <~fo<-mt m~tttca).
Enfin, sur )a proposition tt) garde
dM Sceau! mtn!etre eeerétatre d'Etat
à ta Juxttcé, )e Conseit a d6cMé de
déférer au trtbuna) d'Etat un certain
nombre d'affaires grades concernant
ta mise en circu~tton de fau)t t)c)
Les caJtences
France, chef de t'Etat, a reçu tongue-
tnent, aa cours de ta journée, Msr Cha-
peutie. detéguê det card
tenant l'obscurité a été totale. De pro-
fondes crevasses se sont ouvertes dans
les rues. tandis que les premiers incen-
dies commenca.ent & s'allumer.
Le palais du gouvernement et plu-
sieurs é~Uses ont etgrand restaurant de la ville s'est effondré
sur les consommateurs. La cathédrale
s'est écroulée au moment de* la célébra-
tion d'un mariage, ensevelissant mariés,
témoins et invités.
A l'heure actuelle, le nombre des vic-
times est, s&lon le. journal < Caprica x,
évalué à 3.500 morts et 8.000 Messes.
Tous les hôpitaux da la ville ayant'été
détruits ou endommagés. les secours ont
dû venir des provinces voisines. Le gou-
vernement a aussitôt envoyé sur les lieux
les troupes des garnisons ~es plus pro-
ches. Par la suite, des services de trains
spéciaux et d'avions ont été organisés en
hâte. En outre, tous tes services sani-
taires d'Argentine ont été réquisitionnés
i 111111111111111111111111111111· v J111111111111111111111a11111a11
Lea feeeortiseants tranpaiie Chs~fee Bicu, Jean Derva), ont Été oendam.
né~ à tnert te 3<
LM condamna ont Até {tes tDemhrea acMf3 d'un mouvement de reafa-
tanoa ot Mtt transttort~ des exp
S)Kn& Der KommarMtant dfe9 Heere9xeb;etes SmMraMttr&ioh.
M
!es deux .gouvernements ne peuvent entreprendre dès négod~tions
TeUe est )a teneur de )a t&pcnse de Meaceu
Moscou. 17 janvier. En re-
pense à la déclaration faite par
t& g&uvern&ment poton-a.is à Lon-
dres le 15 janvier, le gouverne-
ment 'soviétique a fait publier le
communique suivant
La déclaration du gouTN-nement polo-
nais, dans laquelle la question de la 1
~igno Ourson comme frontière soviëto- I
potocaise est complètement êtudëe et isno-
ricains a été dirigée, te 19 Janvier. contre
)e Sud de t'Atiemagne. A Kiagenfurt, il
y a~u des dommas9t immobiiiers et des
pertes en vies humâmes.
Lors de cette attaque, ainsi ou'au-des- (
sus du territoire itatien. tes forcée de t
ciéfenss aérienne ont abattu t8 avions (
ennemis, pour )a ptupart des bombar- I
diers.
Dans t'Attantioue Mord, en Méditerra-
née et dans ia mer Moire, des sous-
marins attemands ont coûte cina bâti- ) I
ments JaMMnt 39.500 tonnes, trois con- <
tre-torpiiieurs et deux submersintes. Trois ) [
autres navires ont été torpittés et deux f
avions ennemis abattus. p
LES COMMENTAIRES. DE L
Mie. t7 janvier. La presse suisse o
consacre de larges commentajrps à la
(ruest-ion des frontières orientales po-
C~est a.inst que BMter ~atMn~ t;
XeitMtcr sou~i~ne que t'~n~teterre <7f< e
a prb !e~ ar)KM pour la défende de M t
Po~ne peut &iea cotMenMr (t une
pro~tta de la yotHMte
porte!' atte'nfe P<
La GMTniE-BreMcne et te;! ~<se <)-ow,'en<
~myu'fct et pas p
'7u< tersit cMM)enM!K contprom~ st !<; n;
Nu~e
pro6!eBte po!o)!a< compromi.3 st p,
Le correspondant à Washington de la
A~eue Zurcher Ze!?M?ta' écrit de son côte d<
que ropttKon puM~ue des ~t
s~;t a!)ec tttt tnM)'e( d'autant p:us pas- fi~
stfnne !
ra«Ku
Ra!d ang!o-amenca!n
sur p!us!eurs localités
du Mord-Ouest de !a France
13 morts ptusieurs basses
Paris, M janvier. Oans ta tournée
de vendredt, f'axfstion angtafse a, de
nouveau. bombardé Ootemment & p)u-
steurs reprises diverses teeatités au Nord-
Ouest ~e !a France. Dans une seute com-
mune, on compte "eut morts et trois
btessés.
Le mttno Jour, vers ie heures.
ouest. Quatre personnes ont été tutee et
ptusieurs btesstes.
t-o soir, «ne autre commune dt la
même région a été bombardée. On comp-
te un certain nombre de blesses. Les dé-
gâts matérMs eont importants. (O.F.J.).
Attaques sur des villages
du Nord
Parts. 17 Janvier. Samedi, des bom-
bardiers britanniques ont encore lâcM
des bombes sur un vaste périmètre du
nord de ]a France, déversant unp grande
quantité d'exp:osifs sur une quinzaine de
villages en partie détruits et évacués
depuis plusieurs semaines
Dans deux :ocaittës. on compte actuel-
lement six morts, cinsi qu'une dizaine
de blessés graves. On craint que p!usieurs
personnes portées disparues ne toient eh-
touies sous tes ruines. (O.F.I.-Havas).
Le général 0. Bradley
adjomt au général Eisenhower
Londrt~, 17 janvier. Le général 0.
Bradtey. qui avait sous ses ordres le
deuxième corps pendant la campagne de
Tunisie et de Sicile, a été nommé com-
mandant des armées américaines en cam-
pagne. sous les ordres du général Eisen-
hower.
rée. ne peut être considérée que comme t
un refus de reconnaitre cette ligne.
En ce qui concerne ta proposition du (
gouvernement polonais, relative à des
négociations officielles entre ce gouver- (
nement et le gouvernement soviétique, le r
gouvernement soviétique estime que cette
proposition a été faite dans le but d'in- I
duiro en erreur l'opinion publique, étant i
donne qu'il est difficile de comprendre
que ]e gouvernement soviétique puisse r
entreprendre des négociations officielles
avec un gouvernement avec ,)eque! les
relations diplomatiques ont été interrom-
pues. j
Les milieux soviétiques sont d'avis r
qu'une fois de pius il est prouve que le
gouvernement polonais actuei ne désire q
pas établir des relations de bon voisinage t:
avec l'Union soviétique.
Les milieux po!ona!s de Londres r
sont consternes e
Londres, 17 janvier. Les mi- c
lieux gouvernementaux potanais t;
déclarent que le ton et le contenu (]
de la decjaration soviétique répon-
dant à ]a note du gouvernement
polonais du 14 janvier ont causé c
une certaine émotion.
I!s soulignent que la déclaration
polonaise était conciliante et cons- t
tituait une preuve du désir de la €
Pologne de faire tout son possible n
pour favoriser la solidarité des
aUiës
g
~A PRESSE HELVETIQUE S )'
CM eout'A d&s ~rocttafnes Ces P"!on
mMt des /ron.fMrcs potona~M d~ t9B9
et n'hM'tettt p(M d dtre 9u<: !eur (tft)- c~
tttde au *7M)m~n< des
W
q~
La protaa!gation de !a !o!
sur te service national d
se heurte à rhostiBté
de !'opinion américaine p
Washington. 17 Janvier. 1~ princi- ir
~a~ événement politique de la. semaine
coulée a été l'accueil défavorable fa;t
)ar le Congres américain à la toi du
"rvics national, proposée par le prési- r)
~ent Roosevelt. dans son dern:er message.
Les chefs syndicalistes ont opposé une
in de non recevoir catégorique à cette d:
M qui est pourtant jugée moins brutale et
ue le décret refusant le droit de grève
ux om'riers. Bs estiment quo cette toi
peu'e chances d'être votée, 'm
c
L'ÉTAT BOLCHEVtQUE
Depuis plus de deux ans et
demi, deux armées ~'affrontent &
l'E~t dans le plus gigant'asq'u&
combat que le monde ait connu.
Staline a j'egroupé s-M armées,
d'abord surprises et bousculées
par l'attaqua aHemande. et l'es
lance maintenant à l'assaut de
l'Europe. A l'intérieur du pays, il
a su profiter de la guerre pour
fortifier sa position p&tisonnel;& et
celle du tégim'o qu'il compte impo-
ser un. jour au contin'ant avant
que ce ne soit au monde entier.
La presse suisse a depuis long-
temps déchire le voite qui couvrait
les intentions du maître du Kreîn-
lin elle s'efforce de faire connaî-
tre a ses l&cteuts la diabolique-
machine de guerre mi&c sur pied
par le successeu.r de Lénine. Dans
un article du début de ce mois,
intitulé < L'U. R. S. S., cette
inconnue la Gazette d'e Lau-
sanne souHgne la facilité avec
laquelle l'Etat soviétique s'est
adapté à la guerre.
Ella fait remarquer d'abord la
fidelitë de Staline' 'au régime bol-
chevique < On constate d'emblée
que la guNTe a consolidé la posi-
tion de Staline et n'a en rien
modifié la structuM ess'e'nti&lje
politique, économique et sociale
ue l'U. H. S. S., basée sur des
conceptions étatistes-collectivistes. e
Le maître du Kremlin eonce'ntre
&n ses mains un pouvoir quasi
illimité, infiniment plus étendu
que celui dont pouvaient &e tar-
guer les tzars. A!ors qu'il préfé-
rait agi' avec une provarMate dis-
n-étion av.a.nt l'a. guerre. Staline,
aujourd'hui, assume des fonctions
officielles qui lui octroyent tous
[es leviers de commcnde.
Le journal suisse signale ensuite
}ue. la. volonté de puiasance de
-itaUne va de pair avec une recru-
]escence de ferveur pour la doc-
.'rin'e marxist'a:
Une récente photogMphie nous
'a montré vêtu d'un uniforme
mpcccable. portant des épaulettea
semblables à celles qu'avaient l'es
)fficieM tzaristes. Cela ne l'empê-
:he pourtant pas de demeurer le
'h'e!f incontestable il revendique
l'aiileurs fipr&m&nt cette fonction
du parti communiste, élément
:onstituant l'ossature poiitico
Klministrative de l'U. R. S. S. H
l'est que d'écouter, ces t&mps-ci,
~s émiss.ions radiophoniques so-
viétiques pour se rendre compte
[Ue le commun's.me procède
tctuellem'cnt à une sorte d~
'Mprise en main de la popu-
at!on par la propagande du pa'ti.
~a lecture des journaux soviêti-
lues le déniontre aussi, irréfuta-
~~ment.
La « Gazette x ne s'en étonne
-)as elle suppose' que l'on craint
"n Russie d'avoir l'aissé la porte
rop grande ouverte à certains
;ou'Mmts natiohaiistes, suscepti'
)!es. comme la N. E. P. d& jadis.
!e mettre en péri! La dictature d'u
iarti. « La presse moscovite de
;es dernières semaines, ~cht-'ejle.
10 d~ssMtiule absolument pas ~ue
e régime sovietiqhe. administra-
~f e1, kolkhozien ixt'mso dans lout.&s )&s régions
)ouve::ement Meo-nquises.
I.e quotidien lausannois ~o~)!i-
fne que la g'uerpe n'a fait que
~nforcer ]<&s traits caractéristiques
~e la Russie contemporaine Le
eg-ime soviétique,'de-5 ses debufa,
eu tendance à militariser le
~ays à outrnnc'&. La, guerre n'a,
!i~n entejidu, fait qu'accentue'r
e!a. elle a continué à transfor-
fi&r. dans son ensemble. le peup;e
uss.6 qui s''e~ mué en une véri.
~Me armée. Le système sovieti-
ue. avec son industrie, son agri-
ulture et son comm&rce étatisés,
'y prête faci)ement. Le comman-
oment suprême englobe et ]'etat-
lajor es. administratMns civiie~. La
ays tout entier n'est qu'une
mmense et terrible machine dû
uerre.
La Gazette conclut que la
.ussM constitue un danger gran'.
issant puisque, sans avoir repu-
~ë )e communisme qu.i la domina
t la dirige, eU'e! s'est conside'-a-
tement 'ret)foreee au pomt de vu&
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