Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 18 janvier 1944 18 janvier 1944
Description : 1944/01/18 (Numéro 1233). 1944/01/18 (Numéro 1233).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510851t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MARDI 18 JANVIER 1944
N<* 1233 156" ANNEE
l~RANC
.JSB~M~EMEKT.
6moia lan
France et co)on)es.l30ff.50Etranger (Affr. réduit) 160 tr. aeotr.
Etranger (autres pays) MStr. 440 fr.
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
RËDACTtOM et ADMINISTRATION
PROVISOIREMENT
13, Rue du Port, CLERMOMT-FERRAND
Tëléph. RMact. et Admtnistr. 67-o<
t 1, <
Clermont-Ferrajnd, le 17 janvier
DESSEINS SOVO~nQUES
Les communiquer publies après
les conférences de Moscou et de
Téhéran passaient sous silence
certaines questions politiqu'as pré-
sentant pour l'Europe un intérêt
capital. Ces omissions volontaires
commencent à s'explique'f. Les ~acu-
ines de la solidarité politique entre
l'es Anglo-Amertc.ai.ns et les Soviets
sont manifestas. Chaque jour, les
Britanniques et les Nord-Améri-
cains prennent conscience davaji-
'tage d'e l'mdependance morale et
matërMIe de J.'Union soviétique.
Cetto dernieM, en particulier de-
puis quelques semâmes, a p;aeë
ses alliés devant une série de faits
accomplis qui constituent autant
de victoires du Kremlin sur les
grandes démocraties capitalistes.
Cette action unilatérale de la
Russie soviétique montre qu's sojit
les d'esseins do ses dirigeants
imposer par la guerre ce qu'i:s
n'ont pu obtenir pendant ]a paix.
la révolution sociale mondiale qui i
doit d'abord étendre ses effets sur
J'Europe.
L-e journal zurichois W'eC't-
woehe a posé la question sui-
vante L'Union soviétique aspire-
t-eM~ encore à une révolution
mondiale ? II répond lui-même
qu'en < aucune fa.çon on ne pE'ut
parler d'une renonciation & l'idéal
de la Dévolution mondiale H
expose que le contenu idéologique
et le fondement même de l'idée
de l'Etat soviétique constitué par
Ja Fédération d'une douzaine d<<
peuples ne peuvent exister que
dans le but d'obtenir l'union de
tous les peuples dans le marxisme.
Le système économique soviétique
perdro.it également tout son sens
si ses chefs admettaient off)ciell&-
ment qu'il devrait dé&ormais sub-
sister ù côté de celui du Teste du
monde. Le journal helvétique pré-
cise sa pensée 'em ces termes < I!
est de fait que !a otioyance en un
bouleversement sociaf du monde
constitue l'idée d'Etat de l'Union
soviétique.. cette idée demeure
malgré les manœuvres destinées
à donner le change, que oe soit
l'abandon de l'Internationale x
ou la dissolution du Komintern.
< Si, écrit Je Weltwocho x. dans
Mn pays qu'aiconque à proximité
de la Russie, éclatait une Tévotu-
t!on sociale avec les mêmes buts
que celle qui eut lieu en U.R.S.S..
ni Staline ni personne d'autre, a
!a tête de l'Etat soviétique ne
pourrait refuser J'aide russe à un.e
telle révolution. La preuve ec
a déjà été administrée pa.r l'inter.
vention soviétique dans la guerre
civile .espagnole.
Dans un a.rtici~ récent. le Jour-
m.al d'e Genève plaint d~s
efforts faits par une pû'rtic de la
presse anglaise pour minimiser les
ambitions aee Soviets. Il relève
dans ses journaux l'assurance que
l'es Soviets n'ont pas d'autre ambi-
tion que d'assurer leur sécurité en
occupa.nt leurs frontières straté-
giques traditionne'lles, qui restent
d'ailleurs à p~ciser. et de sus-
citer dans l'es pays de l'Est euro-
péen des gouvernements popu:Qi-
res nationaux qui. brisant les
céments < fascistes o, rendraient
JmpossiHe pour longtemps toute
croisade antibolch'evique Il sou-
~!gne cependant qu'une Tevu.e amé-
rtcaine a récemment reconnu
La Hussie est déterminée à
obtenir l'hégémonie effective en
Europe. n
Les Soviets ont la même adver-
saire que les Anglais et les Amé-
Tica.ins. i;s se battent d&nc offi-
ciellement à leurs eûtes, mais cette
position n'est qu'une façade. II
s'agit avant tout pour Staline
d'utiliser la gueT-ro actuel;e pour
tmposer a l'Europe, par les armes
et la diplomatie, la domination
botcheviste.
URE AUJOURD'HUI
Ms spccr~c~M p.4Ms
~P THC/[ME ~m-S!roM-G)-am
ae M. ~ttdrë Pous~~n. A'oet
~o~/er.
Jt/Ms~Me en7-c<7t:o?:x tyrt~Kes. pierre du
Ctam..
.MMM<7Korff.
STEA'M//)~ ET PnESSE DE
SO.V T-EMPS. m ~e ~:p&e e<
~s doc
Les Anglo-Américains auraient offert teur médiation
dans !e ~fferend potono-sovietiqae
Washington. 16 janvier. M.
Ciechanowski, ambassadeur de Po-
logne a Washington, a été reçu
en audience, hier matin, à 11 heu-
res, par M. CordeU Hutt. qui lui
a remis la réponse du gouverne-
ment des Etats-Un.is a la demande
de médiation polonaise dans le dif-
férend polono-soviétique concer-
nant les frontières.
On croit savoir que les Etats-
Unis se sont joints a la Grande-
Bretagne pour offrir leurs bons
(MRCtmETMGAULLE
SE SONT RENCONTRÉS
AMARRAKECH
Alger, 1G janvier. L'eK-gene-
ral de GauHe et M. ChuMhtH se
sont rencontrés à MM-rakech. où
le premier ministre ang}ais a
achevé sa convalescence.
Le président du comité d'/U~er
et Ja chef du gouvefnement bri-
tannique ont examiné l'en'semble
des relations entre la dissidence
et la Grande-Bretagne.
LE SORT DES CONDAMNÉS
DE VÉRONE
Menton. 16 janvier. Apdamnation a mort de ctnmnonbres du
Grand Conseil fasciste. Ie& milieux
bien informés, neutres ou itaUens. es
tintent que Dino Affieri. ex-atnbassa-
deur à Berlin. doit M trouvef actuel-
lement en Suisse «t ppobaMamcct à
Genève. L'ex-ambassafteur GnttM!). au.
teur ae la résolution de tff~tsoc. s&
rait toujours au Porto~td. pftB do Lis.
bonne. Giuseppe Bottai M cechefait
en Italie. De M~u~ico et Acerbo au-
raient trouvé une retraite d&iesperea
dans les montagnee des AbrnzM's. On
ne saurait rien de pfects suf la re
traite do Bastianini.
Par aitteurs, dans MM lettre adres
sée à la presse, le E. P. Etnmanuett
Porta, de l'Ordre des Jésuites et pr&
vincial do Rome. damant In nou.
vetle selon laquelle un persUtiqua aurait été affet6 dana une
quelconque < maison de l'Ordre. En
f'n. le ministre it&tten de la Justice
vient d'ordonner la cr&atlon
Përouse. Bologne, Florence. G&nee et
Venise. Ces < chambresront chargées de juge% totis les fas
cistes ~<;cuses d'avoir pejticipa a la
trahison du 25 juillet tM3.
LES COMMENTAIRES D'UN JOURNAL ALLEMAND
SUR LE REMAMEMENT MINISTÉRIEL FRANÇAIS
Berlin. 16 janvict. /x< ot~ee(
Sous le tttro LM jMMYOtm nom.
mes do Vichy deux peranana~tëa
6ner~i
un article do son correspondant Ku-ti
culier do Paris. M. Fred Fa6it.
ta nomf'cMon de DttnMMt.<'ont&at~!7:t e[ ae{tpta~rc c~~eroj~ 0~ nMtMtett ëcrit M. Frcd Foez. (ïcn~t (tf~ !BOn~r<'
<;tM te o'~t'crne~t~TM &cxM f'~t d<
ct<fn
ft!)ec s
VIOLENT SÉEM
en Répub!i
tiotent tremt)oaea< dt ttn< été
retseoUdanata
t'Argentine, node Cofdoba. de Mmd~oo. de Sza
Juan, où serait t«e
Dans )a v))!e de Sao jttMt.tee oe matin par mM o<«M
maiMna ont été détr«)aurait p)m de :M nMrt* « «M
MeMés.
LE MOfE~UR CMN~
A ~~wr-frFRVM
Saint-Etienne. t6 Janvief. Ardent
pionnier du rapprochement fracco-ftUe-
mand. le professeur Grtmm. poursuivant
ses tournées de conférences à travers la
France, a parte dimanche mattn t Saint-
Ettenne sous t'Mide du erouoo Oo!ta-
boration Au cours de cette réunion,
Que présidait M. André Boutemy. préfet
de la Loire, réminent conférencier a fait.
sur les relations entre ]a France et
i'AHema~e. un exposé que son auditoire
a suivi avec la .~pius vive attention.
(O.F.I.-Eavas). (
offices. La déclaration polonaise,
qui est, dès maintenant, entre les
mains des dirigeants du Kremlin,
aurait eu l'approbation prëatable
des Etats-Unis comme de la Gran-
de-Bretagne.
LA SOVIETISATION
DE LA POLOGNE
New-York. 16 janvier. Dans une in-
terview accordée au correspondant de
l'agence Tass, à New-York. le professeur
Vassar Zlotovsky a exposé le programme
du nouveau mouvement polonais auquel
U appartient.
< Je souhaite, a-t-il déclaré, voir les
organisations soeiailstes et paysannes
polonaises de Londres fonder avec le
comité polonais de Mpscou et tes organi-
sations démocratiques amêriea.ines. le
comité polonais de libération nationale
faisant fonction de gouvernement pro-
visoire.
< Ce comité devra immédiatement ré-
tablir tes relations diplomatiques avec
l'U.R.S.S.. adhérer a l'accord soviéto-
tchêque et débarrasser l'armée polonaise
du Moyen-Orient des généraux hostiles à
i'U.R.S.8. pour !cs transférer sur le
front soviétique t.
Le professeur a annoncé, enfin, que
lorsque les circonstances le permettront
le comité fera procéder a l'élection d'un
parlement pour déterminer la forme du
nouveau gouvernement polonais auquel le
comité remettrait ses pouvoirs.
A V 1 S r.
Les ressortissants français Maurice Lassanoue, Edouard'Adrten porte,
Raout Re~a.)~ ttotand Goumy, Aurahen De~parats, Louis Coûtantes, Er"es<)
Coudsrc. Pau) Quanda!)e, Noè) Pujus, ont ~té condamnes à mort te 4 déesmore
1943 par un trtnunat mititaira aUemand. eomme fraxM-tireura et P
et ont porté des armes et d'autre materfst de combat. Le ju~ment tt e.e
exéouM )e 6 janvier t944 par fusiHado.
Der Kommandant des Heeressebietex
Sudfrankreioh.
M*W"m««MtttMM«mttMttt..ttt,y
SUR L~S DtVERS FRONTS
Attaques et contre-attaques se succèdent a t'Est
LA LUTTE SE POURSUIT AVEC ACHARNEMENT EN ITALIE
Grand quartier gênerai du Fuh-
rer, 16 janvier. CoTTMKMn~M~ du
/MMt< cwHTtta~demcn!
Au nord-est de Kertch et euf )a tête
à notre tir détenait.
A« nord-ouest de Kirowoftrad. t'ennem)
a attaqué à nouveau ateo de putMantea
forces d'infanterie et de chars.
)) a été arrêté après des combats achar-
nés. Une poche
n.MM su cOM-s des d~nteft moi., ddM
;outOKtatron.Mt ccKONte m<'m<: «mpt atK~n~e e<
dt!C~;
J~en 9M-H Mtt T~ d netms. son tem.
pe.
.France ~M'ft reprt~emte d'aM. Fcez rappeUc que M. Henrtot tut
un enMmt ac)Mrn6 du Front populaire
et qu'il provoChautemps lors do I'aff~;re Stavishy.
DepM~ !'e~on~MM<-M de Za Fra~e
poursuit le journal.stc. Hm?-ht< est un
dot ~!u~<rctXt!MM fm Menace e)t f~Mtce j~
co~mMm~tcs e~ !e~ c(tM!Hst<;9 o?K en
M UK de tewsftefMU'n~s e( !M ptM< i/u~aMs e< o~ant
tOMt. ses e.t<04-ei!uj?e rem/trgun&te opKttCMc i)n.t<;7-ie!;re Ce m~?M d!t ~pin.tuc:. écrit-il, c<)~ ta JtfM'ee ZMm
Et M. Ppcz conclut `
7t !'(tTe de combat da~M !e dMttttne dt
rMpftt conun~: dans c<~M< det armM
BepMis !on~M)n.ps on n'a tM< en~end~
<:K Framee Mm tel !anf/
Le Goavemement de Hnde tibre demande à Tchang Kaî Chëk
de rompre avec tes ennemis de i'A
Tokio. 16 janvier. M. Rash
Behari BoM. conseiller suprême du
gouvernement provisoire de l'tnde
I:bre, a. adresse un appel au ma.e-
chat Tchang Kaï Chek, dans leque)
Le généra! Harrey
est chargé par inténm
dn commandement de Gibra!tar
Madrid, ic janvier. On apprend
(!'A!S<;sij'as que le général Ha.rrey a
pns !<* commandement do Ja fortt"
resse de .Gtbra.ttar ju~(pj'& J'arrivéo
du Templacant de MM Farlane.
Le nom du nouveau gouverneur de
ïtbraltar n'~st pas tmcofe connu
Un avion ang!ais mKraiMe
un camp d'internement
Un mort quatre btessM
Auch. 16 janvier. Un avion anglo-
américain a survolé le département du
Gers et mitraille les baraques d'UT~ camp
d'internement. D.es maisons voisines trr-
tent également des traces de balles.
On compte un mort et quatre Ness-s.
(O.F.I.-Havas.)
L'ordre est maintenu avec vigueur
82 ARRESTATIONS
pour menées antinationaks
du 8 au 14 janvier
Vichy.. t6 janvier. L'activité des
forces du maintien de l'ordre placées
sous l'autorité do M. Joseph Dar-
nand été très v.ve au cours de la
semaine derrière. En dehors de 2S9
arrestations pour débits de droit com-
mun, 0~ arrestations ont été opérées
pour menées antiuationales du 8 au t4
Janvier.
Dans la région de dormont-Far-
rand H y a eu six arrestations.
Celles <'a deux individus pour dé-
tention d armes et de titrc~ d'alimen-
tation vo~ par des réfractaires.
Ceiie d'un réfractaire au service du.
trava.tl oligatoiro déserteur des chan-
tiers do jeunesse, coupable, en outre,
de vol et de complicité d'avortpment.
Celles de tro~ bandits pour déten-
tion d'explosifs et menées terroristes.
ces tours derniers a été comblée par une
contre-attaque.
Au sud-est de Jachkov, une attaque
attemande menée par surprise a inftigé
à t'ennemi des pertes particutierement t
tourdes. plusieurs tentativss de dégage-
ment de ta part des bolcheviks ont été
repoussées.
Au sud-ouest de Pogrettitehteh, notre
contre-attaque a continué .à gagner du
terrain matgré une farouche résistance
ennemie.
Au cours des combats qui se sMtt dérou-
tés à t'ouest de Berditehev, t'ennemi a
perdu ces deux derniers jours tie canons,
un grand nombre de camions, des chars
et du matériel
Dans tes répons à t'ouest de Noxo.
grad-Votynstt et à l'ouest de Samy. on
signate de tifs constats totaux.
A t'ouest de Retchftsa nos troupes ont
rejeté au cours d'une contre-attaque des
formations tfassaut soviétiques qui
avaient atancé au de)à ttu PrioM.
A rouest de KritctM*. tee attaques bo)-
cheviques ont échoué.
Au sud~est de Vite)M)<. tea Sowiets ont
attaqué à ptusieurs renrisea a*ec de puis-
santes forces. Une pénétration a été ter-
rouiHée et vingt-sept chars ennemis
détruits.
Au nord-ouest et au nord de Neve)
ainsi qu'au nord du )ao «men. (es bot-
chevihs ont poursuivi teurs attaques. En
quetaues points i'ennemi a réussi à péné-
trer. )) a été rejeté au cours d'une eon-
tre-attaque.
Au sud de Leningrad )es Soviets ont
passe à t'attaque soutenus par des ettars
et des avions de bataitte. )ts ont été
repoussés.
Dans un secteur )ss oo
effectué une pénétration.
Dans ta région d'OranMnbaum. toutes
tes attaques soviétiques ont encore eenoué
hier.
Le t5 janvier, sur !e front de t'est
Tï avions ennemis ont été attattus. La
LuftMaffe a perdu trots appareils.
En ttatie méridional, dans )e seeteuf
au nord de Corvare. de viotentes attaques
ennemies ont été repoussées après un dur
combat. Une iutts acharnée se déroute
encore actuellement àutqm- d'une poche
Dans ta soirée d'hier quelques avions
attemands ont attaqué des objectifs dans n
te sud-est de t'Angteterre.
il lui a demandé de prendre la
direction de Ja nation chinoise
comme Jibérateur de l'Asie et non
comme l'homme qui veut chercher
à la réduire en esclavage. II a
poursuivi
Ne sacrifiez pas le sort de votre peu-
ple ef ne faites. pas .te Jeu des Ang :o-
Saxons qui ne demandent qtt'a piHer
FAste. Suivez la politique de Ouang Tching
Ouei qui. Jui. appliquâtes doctrines du
grand Sun- Yat Sen. Si les peuples de
l'Asie s'unissent, ils triompheront et rem-
porteront la victoire finale.
Voila quel est votrepeup!es de l'-Asie'sont prêts'a vous accueii-
lirànouveau au sein de la grande famille
asiatique.:
DOCTRtME tMPERtALE
ENCORE LA QUESTION
DES CARBURANTS
Au cours de différents 'articies,
nous avons examiné .le peu d'inté-
rêt que l'on avait généralement
accordé au développement des
carburants coloniaux.
Qu'il s'agisse de nos immenses
ressourças en bois africains
tillation du riz, en Indochine, d'à
la canne & sucre et de tant d'au-
tres produits coloniaux suscepti-
bles de fournir du ca.rburant, rien
ou presque n'avait été tenté
dans ce sens.
N'éta.it-il pas plus simple, en
effet et, en vertu do traités com-
merciaux fort onéreux d'acheter
du pétrole raffine et de l'e-s&enco
tout préparés aux Etats-Unis, en
U.H.S.S. ou en Roumanie ? Ce
n'était ~'ailleurs qu'une maniera
d'exporter nos capitaux, l'autre,
dans cet ordre d'idée, consistant
à acheter en bourse dea vaje'urs
pétrolières d'e sociétés étrange'res
de gros rapport et offrant un vas-
te champ à la spéculation, pour
le ptus grand profit d'établisse-
ments finano;ers spécialisés.
Tout cela. représentait évidem-
ment, beaueoutp moins de difficul-
tés que d.e développer nos immen-
ses ressources coloniales.
H aura fallu passer par les pe-
nible-s événements que nou~ subis-
sons pour que l'on voulût bien
s'occuper de carburants de rem-
placement quo noua connaissions
depuis longtemps, à la colonie,
mais auxquels jusqu'en août 1940
on n'a jamais voulu s'Jnteres~er.
La politique du iai&ser-aller, du
moindre effort nous a menés où
nous en sommes. Combien de fois,
jadis ft même encore mainte-
nant, voulant intéresser une cer- °
taine Élite à ces questions colo-
niales que nous traitons dans ce
journal, ne nous entendonfS-nou<5
pas dire:" tout cejae;*t bel et
bien. matis nos colonies, c'était
si loin et pourquoi chercher là-
bas puisque nous avons tout ce
qu'il nous faut ?
AusM, le résultat est là et ne se
trouve pa
Pour en revenir à nos carbu-
rants coloniaux car nos colo-
nies resterons nôtres–il sera,
croyons-nous, indispensable qua
l'Etat français envisage l'emploi
d'un, de deux ou de trois carbu-
rants différents selon l'es ressour- x
ces de chacune de nos colonies ou
groupes de colonies.
C'est ainsi que ce grenier à riz
qu'est l'Indochine pourra produire
un excellent alcool de riz carbu-
rant que la canne à su'ere des
Antilles, de Madagascar et de la
Réunion fourniira un aj'coo.1 de
choux que les forêts d'A.E.F. et
d'A.O.F. produiront un ohartbon d.e
bois de toute première qualité. Ce-
la sans compter les quasi-inépui-
sables ressources carbonifères d.u
To!tkin et, peut-être, certaine gi-
sements pétrolifères que l'on n'a
jamais pu ou voulu prospecter, en
Algérie, au Ma.roc ou ailleurs.
Car la question des transports.
après la qu'erre, se posera avec
autant d'acuité et pandant long-
temps aussi bien dans la métro-
pole qu'aux colonies. Pour qu'un
pays vive, il faut qu'il bouge, que ·
les échangea soient constants et
rapides. Il y aura donc lieu de
lui apporter urM solution rapide,
Ioca.1.8 et qui reponde aux besoins
de chacun.
Un autre problème d'après guer-
re s~ra l'étude urgente des mëniâmes ou des moteurs qu'il fau-
dra créer selon les carburants à
emptoyer. Cette question aura ega<-
lement son importafnce si l'on con-
sMÈre les pétamdes extraordinai-
r.e9 et Jea craehott~ments de nos
pauvres moteurs ~a)bitues à. tour-
ner aux gaz d'e&sence et que Fon
alun~nte penifMernent au charbon
de bois.
Tous ces problèmes ont été fort
bien compris .et étudiés par les
groupements professionnels colo-
niaux dont la section Bi~til~e-
ries et carburants a établi tout
un programme que seuls les évé-
nements ont empêche d.e mettre à
exécution.
E.-M. MATHEY~
N<* 1233 156" ANNEE
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t 1, <
Clermont-Ferrajnd, le 17 janvier
DESSEINS SOVO~nQUES
Les communiquer publies après
les conférences de Moscou et de
Téhéran passaient sous silence
certaines questions politiqu'as pré-
sentant pour l'Europe un intérêt
capital. Ces omissions volontaires
commencent à s'explique'f. Les ~acu-
ines de la solidarité politique entre
l'es Anglo-Amertc.ai.ns et les Soviets
sont manifestas. Chaque jour, les
Britanniques et les Nord-Améri-
cains prennent conscience davaji-
'tage d'e l'mdependance morale et
matërMIe de J.'Union soviétique.
Cetto dernieM, en particulier de-
puis quelques semâmes, a p;aeë
ses alliés devant une série de faits
accomplis qui constituent autant
de victoires du Kremlin sur les
grandes démocraties capitalistes.
Cette action unilatérale de la
Russie soviétique montre qu's sojit
les d'esseins do ses dirigeants
imposer par la guerre ce qu'i:s
n'ont pu obtenir pendant ]a paix.
la révolution sociale mondiale qui i
doit d'abord étendre ses effets sur
J'Europe.
L-e journal zurichois W'eC't-
woehe a posé la question sui-
vante L'Union soviétique aspire-
t-eM~ encore à une révolution
mondiale ? II répond lui-même
qu'en < aucune fa.çon on ne pE'ut
parler d'une renonciation & l'idéal
de la Dévolution mondiale H
expose que le contenu idéologique
et le fondement même de l'idée
de l'Etat soviétique constitué par
Ja Fédération d'une douzaine d<<
peuples ne peuvent exister que
dans le but d'obtenir l'union de
tous les peuples dans le marxisme.
Le système économique soviétique
perdro.it également tout son sens
si ses chefs admettaient off)ciell&-
ment qu'il devrait dé&ormais sub-
sister ù côté de celui du Teste du
monde. Le journal helvétique pré-
cise sa pensée 'em ces termes < I!
est de fait que !a otioyance en un
bouleversement sociaf du monde
constitue l'idée d'Etat de l'Union
soviétique.. cette idée demeure
malgré les manœuvres destinées
à donner le change, que oe soit
l'abandon de l'Internationale x
ou la dissolution du Komintern.
< Si, écrit Je Weltwocho x. dans
Mn pays qu'aiconque à proximité
de la Russie, éclatait une Tévotu-
t!on sociale avec les mêmes buts
que celle qui eut lieu en U.R.S.S..
ni Staline ni personne d'autre, a
!a tête de l'Etat soviétique ne
pourrait refuser J'aide russe à un.e
telle révolution. La preuve ec
a déjà été administrée pa.r l'inter.
vention soviétique dans la guerre
civile .espagnole.
Dans un a.rtici~ récent. le Jour-
m.al d'e Genève plaint d~s
efforts faits par une pû'rtic de la
presse anglaise pour minimiser les
ambitions aee Soviets. Il relève
dans ses journaux l'assurance que
l'es Soviets n'ont pas d'autre ambi-
tion que d'assurer leur sécurité en
occupa.nt leurs frontières straté-
giques traditionne'lles, qui restent
d'ailleurs à p~ciser. et de sus-
citer dans l'es pays de l'Est euro-
péen des gouvernements popu:Qi-
res nationaux qui. brisant les
céments < fascistes o, rendraient
JmpossiHe pour longtemps toute
croisade antibolch'evique Il sou-
~!gne cependant qu'une Tevu.e amé-
rtcaine a récemment reconnu
La Hussie est déterminée à
obtenir l'hégémonie effective en
Europe. n
Les Soviets ont la même adver-
saire que les Anglais et les Amé-
Tica.ins. i;s se battent d&nc offi-
ciellement à leurs eûtes, mais cette
position n'est qu'une façade. II
s'agit avant tout pour Staline
d'utiliser la gueT-ro actuel;e pour
tmposer a l'Europe, par les armes
et la diplomatie, la domination
botcheviste.
URE AUJOURD'HUI
Ms spccr~c~M p.4Ms
~P THC/[ME ~m-S!roM-G)-am
ae M. ~ttdrë Pous~~n. A'oet
~o~/er.
Jt/Ms~Me en7-c<7
Ctam..
.MMM<7
STEA'M//)~ ET PnESSE DE
SO.V T-EMPS. m ~e ~:p&e e<
~s doc
Les Anglo-Américains auraient offert teur médiation
dans !e ~fferend potono-sovietiqae
Washington. 16 janvier. M.
Ciechanowski, ambassadeur de Po-
logne a Washington, a été reçu
en audience, hier matin, à 11 heu-
res, par M. CordeU Hutt. qui lui
a remis la réponse du gouverne-
ment des Etats-Un.is a la demande
de médiation polonaise dans le dif-
férend polono-soviétique concer-
nant les frontières.
On croit savoir que les Etats-
Unis se sont joints a la Grande-
Bretagne pour offrir leurs bons
(MRCtmETMGAULLE
SE SONT RENCONTRÉS
AMARRAKECH
Alger, 1G janvier. L'eK-gene-
ral de GauHe et M. ChuMhtH se
sont rencontrés à MM-rakech. où
le premier ministre ang}ais a
achevé sa convalescence.
Le président du comité d'/U~er
et Ja chef du gouvefnement bri-
tannique ont examiné l'en'semble
des relations entre la dissidence
et la Grande-Bretagne.
LE SORT DES CONDAMNÉS
DE VÉRONE
Menton. 16 janvier. Ap
Grand Conseil fasciste. Ie& milieux
bien informés, neutres ou itaUens. es
tintent que Dino Affieri. ex-atnbassa-
deur à Berlin. doit M trouvef actuel-
lement en Suisse «t ppobaMamcct à
Genève. L'ex-ambassafteur GnttM!). au.
teur ae la résolution de tff~tsoc. s&
rait toujours au Porto~td. pftB do Lis.
bonne. Giuseppe Bottai M cechefait
en Italie. De M~u~ico et Acerbo au-
raient trouvé une retraite d&iesperea
dans les montagnee des AbrnzM's. On
ne saurait rien de pfects suf la re
traite do Bastianini.
Par aitteurs, dans MM lettre adres
sée à la presse, le E. P. Etnmanuett
Porta, de l'Ordre des Jésuites et pr&
vincial do Rome. damant In nou.
vetle selon laquelle un pers
quelconque < maison de l'Ordre. En
f'n. le ministre it&tten de la Justice
vient d'ordonner la cr&atlon
Përouse. Bologne, Florence. G&nee et
Venise. Ces < chambres
cistes ~<;cuses d'avoir pejticipa a la
trahison du 25 juillet tM3.
LES COMMENTAIRES D'UN JOURNAL ALLEMAND
SUR LE REMAMEMENT MINISTÉRIEL FRANÇAIS
Berlin. 16 janvict. /x< ot~ee(
Sous le tttro LM jMMYOtm nom.
mes do Vichy deux peranana~tëa
6ner~i
un article do son correspondant Ku-ti
culier do Paris. M. Fred Fa6it.
ta nomf'cMon de DttnMMt.
<;tM te o'~t'crne~t~TM &cxM f'~t d<
ct
ft!)ec s
VIOLENT SÉEM
en Répub!i
tiotent tremt)oaea< dt ttn< été
retseoUdanata
t'Argentine, no
Juan, où serait t«
Dans )a v))!e de Sao jttMt.
maiMna ont été détr«)
MeMés.
LE MOfE~UR CMN~
A ~~wr-frFRVM
Saint-Etienne. t6 Janvief. Ardent
pionnier du rapprochement fracco-ftUe-
mand. le professeur Grtmm. poursuivant
ses tournées de conférences à travers la
France, a parte dimanche mattn t Saint-
Ettenne sous t'Mide du erouoo Oo!ta-
boration Au cours de cette réunion,
Que présidait M. André Boutemy. préfet
de la Loire, réminent conférencier a fait.
sur les relations entre ]a France et
i'AHema~e. un exposé que son auditoire
a suivi avec la .~pius vive attention.
(O.F.I.-Eavas). (
offices. La déclaration polonaise,
qui est, dès maintenant, entre les
mains des dirigeants du Kremlin,
aurait eu l'approbation prëatable
des Etats-Unis comme de la Gran-
de-Bretagne.
LA SOVIETISATION
DE LA POLOGNE
New-York. 16 janvier. Dans une in-
terview accordée au correspondant de
l'agence Tass, à New-York. le professeur
Vassar Zlotovsky a exposé le programme
du nouveau mouvement polonais auquel
U appartient.
< Je souhaite, a-t-il déclaré, voir les
organisations soeiailstes et paysannes
polonaises de Londres fonder avec le
comité polonais de Mpscou et tes organi-
sations démocratiques amêriea.ines. le
comité polonais de libération nationale
faisant fonction de gouvernement pro-
visoire.
< Ce comité devra immédiatement ré-
tablir tes relations diplomatiques avec
l'U.R.S.S.. adhérer a l'accord soviéto-
tchêque et débarrasser l'armée polonaise
du Moyen-Orient des généraux hostiles à
i'U.R.S.8. pour !cs transférer sur le
front soviétique t.
Le professeur a annoncé, enfin, que
lorsque les circonstances le permettront
le comité fera procéder a l'élection d'un
parlement pour déterminer la forme du
nouveau gouvernement polonais auquel le
comité remettrait ses pouvoirs.
A V 1 S r.
Les ressortissants français Maurice Lassanoue, Edouard'Adrten porte,
Raout Re~a.)~ ttotand Goumy, Aurahen De~parats, Louis Coûtantes, Er"es<)
Coudsrc. Pau) Quanda!)e, Noè) Pujus, ont ~té condamnes à mort te 4 déesmore
1943 par un trtnunat mititaira aUemand. eomme fraxM-tireura et P
et ont porté des armes et d'autre materfst de combat. Le ju~ment tt e.e
exéouM )e 6 janvier t944 par fusiHado.
Der Kommandant des Heeressebietex
Sudfrankreioh.
M*W"m««MtttMM«mttMttt..ttt,y
SUR L~S DtVERS FRONTS
Attaques et contre-attaques se succèdent a t'Est
LA LUTTE SE POURSUIT AVEC ACHARNEMENT EN ITALIE
Grand quartier gênerai du Fuh-
rer, 16 janvier. CoTTMKMn~M~ du
/MMt< cwHTtta~demcn!
Au nord-est de Kertch et euf )a tête
à notre tir détenait.
A« nord-ouest de Kirowoftrad. t'ennem)
a attaqué à nouveau ateo de putMantea
forces d'infanterie et de chars.
)) a été arrêté après des combats achar-
nés. Une poche
n.MM su cOM-s des d~nteft moi., ddM
;ou
dt!C~;
J~en 9M-H Mtt T~ d netms. son tem.
pe.
.France ~M'ft reprt~emte d'a
un enMmt ac)Mrn6 du Front populaire
et qu'il provo
DepM~ !'e~on~MM<-M de Za Fra~e
poursuit le journal.stc. Hm?-ht< est un
dot ~!u~
co~mMm~tcs e~ !e~ c(tM!Hst<;9 o?K en
M UK de tews
tOMt. ses e.t<04-ei!
Et M. Ppcz conclut `
7t !'
rMpftt conun~: dans c<~M< det armM
BepMis !on~M)n.ps on n'a tM< en~end~
<:K Framee Mm tel !anf/
Le Goavemement de Hnde tibre demande à Tchang Kaî Chëk
de rompre avec tes ennemis de i'A
Tokio. 16 janvier. M. Rash
Behari BoM. conseiller suprême du
gouvernement provisoire de l'tnde
I:bre, a. adresse un appel au ma.e-
chat Tchang Kaï Chek, dans leque)
Le généra! Harrey
est chargé par inténm
dn commandement de Gibra!tar
Madrid, ic janvier. On apprend
(!'A!S<;sij'as que le général Ha.rrey a
pns !<* commandement do Ja fortt"
resse de .Gtbra.ttar ju~(pj'& J'arrivéo
du Templacant de MM Farlane.
Le nom du nouveau gouverneur de
ïtbraltar n'~st pas tmcofe connu
Un avion ang!ais mKraiMe
un camp d'internement
Un mort quatre btessM
Auch. 16 janvier. Un avion anglo-
américain a survolé le département du
Gers et mitraille les baraques d'UT~ camp
d'internement. D.es maisons voisines trr-
tent également des traces de balles.
On compte un mort et quatre Ness-s.
(O.F.I.-Havas.)
L'ordre est maintenu avec vigueur
82 ARRESTATIONS
pour menées antinationaks
du 8 au 14 janvier
Vichy.. t6 janvier. L'activité des
forces du maintien de l'ordre placées
sous l'autorité do M. Joseph Dar-
nand été très v.ve au cours de la
semaine derrière. En dehors de 2S9
arrestations pour débits de droit com-
mun, 0~ arrestations ont été opérées
pour menées antiuationales du 8 au t4
Janvier.
Dans la région de dormont-Far-
rand H y a eu six arrestations.
Celles <'a deux individus pour dé-
tention d armes et de titrc~ d'alimen-
tation vo~ par des réfractaires.
Ceiie d'un réfractaire au service du.
trava.tl oligatoiro déserteur des chan-
tiers do jeunesse, coupable, en outre,
de vol et de complicité d'avortpment.
Celles de tro~ bandits pour déten-
tion d'explosifs et menées terroristes.
ces tours derniers a été comblée par une
contre-attaque.
Au sud-est de Jachkov, une attaque
attemande menée par surprise a inftigé
à t'ennemi des pertes particutierement t
tourdes. plusieurs tentativss de dégage-
ment de ta part des bolcheviks ont été
repoussées.
Au sud-ouest de Pogrettitehteh, notre
contre-attaque a continué .à gagner du
terrain matgré une farouche résistance
ennemie.
Au cours des combats qui se sMtt dérou-
tés à t'ouest de Berditehev, t'ennemi a
perdu ces deux derniers jours tie canons,
un grand nombre de camions, des chars
et du matériel
Dans tes répons à t'ouest de Noxo.
grad-Votynstt et à l'ouest de Samy. on
signate de tifs constats totaux.
A t'ouest de Retchftsa nos troupes ont
rejeté au cours d'une contre-attaque des
formations tfassaut soviétiques qui
avaient atancé au de)à ttu PrioM.
A rouest de KritctM*. tee attaques bo)-
cheviques ont échoué.
Au sud~est de Vite)M)<. tea Sowiets ont
attaqué à ptusieurs renrisea a*ec de puis-
santes forces. Une pénétration a été ter-
rouiHée et vingt-sept chars ennemis
détruits.
Au nord-ouest et au nord de Neve)
ainsi qu'au nord du )ao «men. (es bot-
chevihs ont poursuivi teurs attaques. En
quetaues points i'ennemi a réussi à péné-
trer. )) a été rejeté au cours d'une eon-
tre-attaque.
Au sud de Leningrad )es Soviets ont
passe à t'attaque soutenus par des ettars
et des avions de bataitte. )ts ont été
repoussés.
Dans un secteur )ss oo
effectué une pénétration.
Dans ta région d'OranMnbaum. toutes
tes attaques soviétiques ont encore eenoué
hier.
Le t5 janvier, sur !e front de t'est
Tï avions ennemis ont été attattus. La
LuftMaffe a perdu trots appareils.
En ttatie méridional, dans )e seeteuf
au nord de Corvare. de viotentes attaques
ennemies ont été repoussées après un dur
combat. Une iutts acharnée se déroute
encore actuellement àutqm- d'une poche
Dans ta soirée d'hier quelques avions
attemands ont attaqué des objectifs dans n
te sud-est de t'Angteterre.
il lui a demandé de prendre la
direction de Ja nation chinoise
comme Jibérateur de l'Asie et non
comme l'homme qui veut chercher
à la réduire en esclavage. II a
poursuivi
Ne sacrifiez pas le sort de votre peu-
ple ef ne faites. pas .te Jeu des Ang :o-
Saxons qui ne demandent qtt'a piHer
FAste. Suivez la politique de Ouang Tching
Ouei qui. Jui. appliquâtes doctrines du
grand Sun- Yat Sen. Si les peuples de
l'Asie s'unissent, ils triompheront et rem-
porteront la victoire finale.
Voila quel est votre
lirànouveau au sein de la grande famille
asiatique.:
DOCTRtME tMPERtALE
ENCORE LA QUESTION
DES CARBURANTS
Au cours de différents 'articies,
nous avons examiné .le peu d'inté-
rêt que l'on avait généralement
accordé au développement des
carburants coloniaux.
Qu'il s'agisse de nos immenses
ressourças en bois africains
tillation du riz, en Indochine, d'à
la canne & sucre et de tant d'au-
tres produits coloniaux suscepti-
bles de fournir du ca.rburant, rien
ou presque n'avait été tenté
dans ce sens.
N'éta.it-il pas plus simple, en
effet et, en vertu do traités com-
merciaux fort onéreux d'acheter
du pétrole raffine et de l'e-s&enco
tout préparés aux Etats-Unis, en
U.H.S.S. ou en Roumanie ? Ce
n'était ~'ailleurs qu'une maniera
d'exporter nos capitaux, l'autre,
dans cet ordre d'idée, consistant
à acheter en bourse dea vaje'urs
pétrolières d'e sociétés étrange'res
de gros rapport et offrant un vas-
te champ à la spéculation, pour
le ptus grand profit d'établisse-
ments finano;ers spécialisés.
Tout cela. représentait évidem-
ment, beaueoutp moins de difficul-
tés que d.e développer nos immen-
ses ressources coloniales.
H aura fallu passer par les pe-
nible-s événements que nou~ subis-
sons pour que l'on voulût bien
s'occuper de carburants de rem-
placement quo noua connaissions
depuis longtemps, à la colonie,
mais auxquels jusqu'en août 1940
on n'a jamais voulu s'Jnteres~er.
La politique du iai&ser-aller, du
moindre effort nous a menés où
nous en sommes. Combien de fois,
jadis ft même encore mainte-
nant, voulant intéresser une cer- °
taine Élite à ces questions colo-
niales que nous traitons dans ce
journal, ne nous entendonfS-nou<5
pas dire:" tout cejae;*t bel et
bien. matis nos colonies, c'était
si loin et pourquoi chercher là-
bas puisque nous avons tout ce
qu'il nous faut ?
AusM, le résultat est là et ne se
trouve pa
Pour en revenir à nos carbu-
rants coloniaux car nos colo-
nies resterons nôtres–il sera,
croyons-nous, indispensable qua
l'Etat français envisage l'emploi
d'un, de deux ou de trois carbu-
rants différents selon l'es ressour- x
ces de chacune de nos colonies ou
groupes de colonies.
C'est ainsi que ce grenier à riz
qu'est l'Indochine pourra produire
un excellent alcool de riz carbu-
rant que la canne à su'ere des
Antilles, de Madagascar et de la
Réunion fourniira un aj'coo.1 de
choux que les forêts d'A.E.F. et
d'A.O.F. produiront un ohartbon d.e
bois de toute première qualité. Ce-
la sans compter les quasi-inépui-
sables ressources carbonifères d.u
To!tkin et, peut-être, certaine gi-
sements pétrolifères que l'on n'a
jamais pu ou voulu prospecter, en
Algérie, au Ma.roc ou ailleurs.
Car la question des transports.
après la qu'erre, se posera avec
autant d'acuité et pandant long-
temps aussi bien dans la métro-
pole qu'aux colonies. Pour qu'un
pays vive, il faut qu'il bouge, que ·
les échangea soient constants et
rapides. Il y aura donc lieu de
lui apporter urM solution rapide,
Ioca.1.8 et qui reponde aux besoins
de chacun.
Un autre problème d'après guer-
re s~ra l'étude urgente des më
dra créer selon les carburants à
emptoyer. Cette question aura ega<-
lement son importafnce si l'on con-
sMÈre les pétamdes extraordinai-
r.e9 et Jea craehott~ments de nos
pauvres moteurs ~a)bitues à. tour-
ner aux gaz d'e&sence et que Fon
alun~nte penifMernent au charbon
de bois.
Tous ces problèmes ont été fort
bien compris .et étudiés par les
groupements professionnels colo-
niaux dont la section Bi~til~e-
ries et carburants a établi tout
un programme que seuls les évé-
nements ont empêche d.e mettre à
exécution.
E.-M. MATHEY~
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