Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-11-01
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Description : 01 novembre 1878 01 novembre 1878
Description : 1878/11/01. 1878/11/01.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Ë~ïtïÔN Ï~Ë ï~A~ÏS.
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nie des Pr~tres-~aint-Ger~ain-l'Âu~etrois, n.
~R~x i,vu'v~n~~m i,
pmÈx mE ~to~EMË~T
trois .mois. Six mois. Un an
Mris. <8f~. 364r. Hfr:
Départëm~m. M &. 40 Cr. 80 fr.
~Jnioa Bost~o t.
ëuroiSelWë. 21 ?. M u'. 84 &.
-d~&~Nr. M &. ? 9~ fir.
9E8~ -âSo!t&bmt!m§ partent aes 1" et !6 QS
chaque mois.
JPM'tq),, thjBL ~ptM'éfo~< t, cent.
'Sé~&~h~. ~~éM as èeiM.
In ~iàttea~ appty to ,
~<.BawspaajeMo(tlce,n,.GreshM) street, C,.P~ Pj;
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Hadelm-pe~ dans les.JqoMj.tës et o~uf'f'
bliath~~s d8$ ~~ék d~ abeinins dé ier be~Be
MiotMq~KS des ~aMs dé chetnins de fer belges.
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i878 1
_[ ~MM~MM~~ 'M~ j~, M~. M~~r. -t~~ i_ 'mr~ ')!"t" 'em'' t~m~ J'
J(H BStAL BES DEBATS
~Ëëi~iÊ'
ëhBelgiquë,enIta!ie, Ç
dans le Lùxemnourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Gniné et au Jabbn,
au moyen d'une valeur payable & Paris du de
mandats-poste, soit internationaux, soit français.
en A~emagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous tes pays du Nord
chex tous les directeurs de postes;
iet dans tous les autres pays,
~tr renvoi d'une valeur pâyaBlea PM~.
PeLitTtatJES Et MTTËMtMS
..)))[. \J~~J<~tH H M j)M. J)M A JBLa Ja. JS. A JB~ .N.'SLiJtL.NLJmjM ~~7
< Les apnonces sont reculs
-1 leee à*. ir~ aùê,Èe~ LaÊüté éi ~c-
ch~ Mttt. FaMche~, tatMKtë èi 'C~
place de là Bourse,
et au bureau du JOMMW.M. 4
eueadorventtoujmu'BêtreAgreées par ht Mdact~n.
~fn~XtU J-a:t ii*<4.i-t<"t._JttH_t«~;
Les ateliers étant termes demain ven-
dredi; jôbR DE LA TbOssfLmT, te ~M~2
D~~ n'é paraîtra pas le Èàmëui
2 novembre.
PÂNtS
STBUM 51 OCTOBRE
L'article du journal, le Vo?'~ que nous
avbns analysé iiier n'était pas un simple
inoMent de poléniique: Notre confrère
re~iefi~ düjôürd'hüi ~urlâ tü~~e~û'i! d~~it'
retient aujourd'hui sur là thè~e qu'il ~v'âit
soutenue avec tant de dësiii~'Olture, Mm
po.ur se rétracter, m~is au contraire p~ujr
affirmer avec plus d'insistance encore la
légitimité des prétënttdns russes. Que re-
proche-tron a la Russie? «La seule~acou-
M sation préciBe qu'O!~ formule; dit le
s ~Vb~, porte sur l'arrêt de l'évacuation
de là Ï!ohtne)ië par les troupes russes.
o !iîais t~uël é§t l'article du traité de Ber-
? Un qui Bxb le dë!ai de l'évacuation du
? territoire turc proprement dit? Le,Cbh-
? grès à déterminé la date à iaque)Ie la
princip.aut~ de Bulgarie et la ~oumélie
B oritntaie devront être ëvacu,ées;tl .n'a
? fixé aucun terme à l'évacuation dester-
o ritoires laissée son& la domination d~ la a
Port~. MÏ1 est impoMiNe dt! pousser
p;hà loin l'art de l'ëquiToq~e. Qu'aurait-Mi
dit des AÙëman'ds si, à'u moment o& iM
ont évacué ceux de nos 'departëmëns
qu'Us, occupaient en vertu du traité de
Fra.ncfort, ils s'étaîent transportés dans
des départenlens vçisi&s, sous prétexte
que les conventions internationales n'a- j
vaient rien spécifié pbUr ces derniers? Le
~iàits Qu'avec les principes ciar I&s posi-
tions bu les Russes paraissent s'ëtaMir
d'une manière régulière îont, parfaitement
partie'de la Roumélië orientale. Mais, en
supppsaut qu'etles n'en. ûsseut pas partie,,
sertut-ae appiiqu 'r~oyalement le traité et
éy~cuBr remuement !a Rouméiie que .de
p~ev cette Hruvmbe entre deux armées
càmpëes .an nord et au 'sud, en Bulgafie~
et dans lesenvÏ''ons de CL'nstnMtmop!ë,'
et pouvant en toutes circohstAûCp~ en-
-vahir dans re.space de que~q'u.es neù~
tes.territoires qu'eUes auraient eu rail'
d'abandonner? De pareilles hypothèse~
ne ;se discutant pas, et faut toute la
iaLtaisie de la diplomatie russe pourvou-
Hoir faire entrer dans le droit des ~ens
des règles dé condor aussi contraires
au bon seh.s, & la justice et a la fran-
CMsë.
Au .reste, ce qui est plus sigmncatit'que
les articles du~~ et ce .qui méfite en-
CQf'e plus de Rx.er rattention, c'estle dis-
coura que le prince Dondo.ukoif-Korgakojff,
commissaire impérial russe en Bulgarie,,
vient d'adresser aux autorités ibcates de
~MIippGpoii. Le prince Dondou'kon-Korsa-
kbB' est destiné a prendre rang parmi ces
àdmihistra.teurs et ces diplomates russes
auxquels le gênerai igpatieS' et le prince
Tcherkassky ont ouvert une voie nouvelle
et semée des plus curieuses aventures,
A peine arrivé en Bulgarie, ou plutôt en
Rouméiie, car c'est surtout en Roumé-,
lie qu'il a résidé jusqu'ici, U n'a pas
hésité & attaquer le traité de Ber)m avec
là plus grande liberté de langage. C'eët
iRi, on se le rappelle qui annonçait pu-
I~quemeut que les commissaires euro-
péens délégués par les pui-sances pour
s'occuper de l'organisation de la Rbumé-
mLM ? JOHMAL OES !)MfS
Ctji'I;OVËMBBË~8?8
"T" "REVUE ACMCÔLE.
Fia Qe l'Exposition. L'agriculture scientinque
'et ra.tiohncUë conseqaences de ce progrès.
tes engrais ctiinuquesetindustrtetsà FExpo-
sition. Influence dos stations agronomiques;
un mot d'histoire !a station a~rocomiqnc de
t'Est, à Nancy, et s~s travaux travaux de la
Station agfonothiqut! d'A-rras; travaux des di-
verses stations françaises. Le çontr&ie des
..eograis par les stations; anatyse des produits
agricoies destinés a i'industrie. Atiiance de
'~a. sciouco et de la pratique. Les récompen-
tses décernées aux cxposàns de;; produits et des
,}nachiaes agnco)es. La distiUerie agricole.
Les constructeurs français et étrangers.
L'Exposition universeUe va flair. Au
moment m&me où nous écrivions, le ca-
Bon des Inv&tides sonnait rhe~re des' ré-
compenses heure .solennelie non seule-
ment pour les chefs d'industrie c!. teura
habiles ouvriers, pour les ~r&sds et les
petits inventeurs qui ont accéléré la. mar-
che du progrés 'et voient couronner leurs
eGbrts, mais solennelle aussi pour la
France qui a. eu mener a bonne 60 cette
grande et belle fête du travail.
Nous avons déjà signalé, dans rprdre
des choses de l'agriculture, les progrès
accomplis depuis 1867 par nos construc-
teurs de machines et d'instrumens la
qualité des produits agricoles de toute na-
ture, le perfectionnement des méthodes
culturalés. Oh reprochait & l'agricultùre
(!e ne point suivre l'industrie dans sa
marche ascendante nos constructeurs
de machines, nos cultivateurs ont prouve
queTagriculture devient scientifique, ra-
tioDDe~e, que le che!' de Culture comme
Ïe chef d'usine, sauf les variations &
~phé! ique;! dép-: ndànt de celui qui dispëBSë
avec mesure
Et !a chaleur des Jours et la traMMur des natta,
.>
lie seraient r8~us dans 'cette prôvinee
coups de fusii. Quevîendrâiëht-~s fài~ë
d'a.iueu)-s~ puisque le prince DohdonkbS:
Korsakoa' s'est ~char~é à,.lui de l'oeuvre q~e ,1e Congrès avait
~roulu con6er à l'Europe?,Au lieu des'oc-
;uper d&la Bulgarie dont tl était,çfSctël-
ement ishargé. il s'est rendu, en Roumé-
i~; et il a pu c'est Im qui nlus l'ap-
)rënd « introduire en peu de temps,
dans toutes les branches de rdrgànisâ-
!) don de lâ.provincb, .un ordre de bhos&ë
identique,à celù~ qu~exisi~r~ dàu~la
~.BuIgaFied~nord. B En partant enHti
jour Spôa, il n'abandonne pas la tâche
;ommenc6e; il charge un de sescqmpa-
riotes Ne l'achever,: et J'ai jugé convena-
b!e, dit-il, de cohRer toute l'administra-
tion de là Rdumélie à un gouverneur
gênerai, et j'ai choisi pour ee pbatele
k général Stol~pin. B Quant à là éboltnis-
ision europëënne instHûée par rË~rope, le
koniptissaire; russe reniat~ue irpnrdue-
ment" qu'elle trouvera sa tâche considë-
rrable!n,ent fapititee par l'ordre de cnp-
) ses déjà établi < lorsqu'elle arrivera, en
~oumélie. Elle n'aura plus qu'à constater
es faits accomplis, car, ~i elle voulait y
;hanger quelque cho~e; on sait déjà ce
lont elle serait menacée. Le prince Dba-
Ibukën~orsakofftiéhtà ce que 6pn œuvre
!0it respectée :,« Je considère, dit-il, cette
unirormité administrative (entre là Bul-
gâne ëtJa Ro~mélie~ comme un fait de
laplus.h9.ute.importance pour l'ajVe-
ionip de la Rojnmétie,H Et comme
bi ce langage n'était pas assez clair
jpâr lui-même, le prince ajoute « J'ap-
~prëcië pleinement les âppr~heasions
et les ahilétés qUe soulève l'incertitude
deràvenir;e~m~ ~~e~ <%e
N c~ ~Mc~ ~K~ que le
H temps et les circonstances peu vent ap-
porter bien des changemcns à votre si-
M tualtion, car le courant historique des
B choses est souvent plus puissant que
~toutes les combihaisons humaines, w
;L'és combihàisons Ramaines, ce sont i~s
trâitéa;ié courant hist.ônquë des choses,
bc sont les insurrecUonsi Le prince Don-
'douko~-K.brsakoû'àdit. tout'cetà « bien sô~-
v.ëm M ëti termes formels'dans ses conver-
sations particulières. Dans un discours
public, il est bien obligé d'employer, quel-
ques euphémismes i mais le sens de ses
paroles n'en est pas moins évident, et.il
'sera sans nul doute compris.
Nous invitons les personnes qui ndMs
reprochaient, H _y à quelques inpis, de
manquer de conHance dans l'œuvre du
Coagrès et de ne pas nous extasier assez
sur la création de ~!a Roumélie orientale,
ce coup de maHre de là. politique àngtaisë,
à méditer le.discours du prince Don-
'doukoH-KorsakoS', commenté, pourks ob
servateuTS européens, par les articles du
~Vo~, et, pour les populatfons orienta~ep,
'parla révolte de Macédoine. S'il leur faut
un troisième commentaire, c'est à la
.Po~ de Berlin que nous l'emprunterons.
On sait l'importance diplomatique de ce
~journal qui passe, à tort ou à raison,
pour être très au courant des intentions
politiques de l'Allemagne. Eh bien la
7~, après avoir examiné dans un long
article la situation de l'Orient, conclut en
'ces termes :t< Que sortira-t-il de' cette
situation ? Le grand incendie général
): depuis longtemps redouté ? Il n'y faut
< pas songer. Il est vrai ~'ue les géàns
)) sont en présence, mais leurs bras sont
o paralysés~ ~es mou vemens qu'ils peu-
peut en quelque sorte calculer d'une ma-~
hière certaine les enets de sa. machine,
~es résultats de son élevage, le rendement
de sa. recette.
C'est I&n coup sur, un grand progrès,
digne de l'homme et de son inteUigence,
et qui, au point de vue social, a une im-
portance sans égale. Les capitaux, plus
conSans dans la sûreté des opérations
agricoles, se donneront plus votontit-.rs &
l'industrie mère de tontes les autres; d'où
l'anéantissement de la jachère, l'utUisa-
abondantes, la vie a. meilleur marché, le
bien-être répandu dans les classes rurales
livrées, trop souvent sans profit aux rudes
labeurs des champs, le déveioppementdes
habitudes d'ordre, de méthode et d'éco-
nomie bien entendue, nécessitées par
l'application de la science aux travaux de
!a terre; en6n, comme conséquence, la
propriété agricole possédée par un plus
grand nombre et engendrant cet esprit de
conservation qui garantit la paix dans
l'Etat. .t
L'accroissement considérable du com-
merce des engrais complémentaires du
fumier de ferme est une des manifesta-
tions les plus éclatantes de la science ap-
pliquée a l'agriculture. L'Exposition est
encore !& pour démontrer sous quelles
formes variées le cultivateur à réclamé le
secours de la chimie. Chons les exhibi-
tions dé la Compagnie du gaz, avec son
sulfate d'ammoniaque dé la Société des
produits chimiques agricoles dirigée par
M. Jouliè; de la Compagnie de SaiDt-Go-
hain.avRÇ ses superphosphates de chaux;
de la Compagnie générale des phospho-
~nanos; !ës engrais dé M. Goignèt, ob-
tenus par la torréfaction des os et dés
matières aNimale?; les gnahos du Pérou
de MM. Dreyfus; les superphosphates, les
poudres d'os, de MM. Pichelih-Petit; les
ec~ràis de toutes sortes de MM. B~htcr,
tv~ht fal'fë sont aë peu d& force et de
t- ~eù d'étéhdde. Toute là question est de
i) sa voir lequel des géaus rendra, plus facile à
l'au,tredés'a.jS'f'ànchir, au moins enp~.)-Uë,
') du traité de JBerlin.Lasagesse dé laPorte
con)inuera,,sans doute à contribuer & ce
& résultat. Ensuite Constantinople sera
coiapria dams le protectorat au~Iais,
W! ~e%<~ ~s~
D ~He iM:Â-5~. Si l'dn
c tient cdhiptë seulement de ces élément
1~ ~Ititte peut être ajunrn~ë longtemps.
!) ~a.is comme il y ,a. dàna la presqu'île
~des pa!ka~8,d'auttés peuples (}uë les
{) Bulgares .et les Turcs, il faudra, .pour
i) a8surer.,Ia paix, qu'il soit procédé à
la liquidation des possessions eu-
b ropéennes de là Turquie. 11 suffit pour
h cela de quelques complëmeus à donner
b au traite de BëHiii Un rend l'Autriche,
dé pàciBcsAeurde là Bosnie possesseur
de cette Bosnie oh accorde à la Grèce
{) ~e droit dé prendre ce que la Porte
~.lui refuse ;pn ajoute aux autonomies
k nouvellement créées de la Roumanie,
de la Serbie et du Monténégro, cetle de
l'Albanie, a Rien n'est plus simple.
homme on lé voit mais que rëste-t-ii du
traité de Berlin ainsi complété? Que
~este-t-il dés intérêts de l'Autriche sur le
panubei Que résté-t-il de réqùilibrë eu-
t'opéën~ §
s~hSiÉbÉ ~ÀMS
btStare M 30 tt3t H~aMe.B~tMe.
to/Ot'
)c&mpt.imt:?S~ ~3o.7."< ~.y:
Fin cour. ~?1~ TSii)~~ 8.~
se/o.'
Amortissable.
Co!ïi):)t)uit.78. ~8' ~f.
F!ncou)'7M.7. T!8!:t2 '!i;2
.tt/à~/ë~
'Comptant 10,4 ~M.t. ?.
-À.
!GQmptantM290.t<3. 10.
nncoa)-tt2,90./>H290.
1P&TM'N!)!i3t!~seDUSOHt. ·
Emprunt S 0/0. lt2 irr. 9S. 92 ~2. 93 ?/4.
Italien. 73fr.0;)/2,i0.
:s_o/o turc. )l.fr., n ft'.02.i/a.,
B:mqu" ottomane..Ottomane ~873. Mfr.M.Mff.ÏS.
Hon~rois.60/0. '?0't/).6,
Egyptiennes 60/0.. 286&28Sfr.
~MgF&pMe pftvée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
` Simia, le 30 octobre, soir.
Un second régiment de cavalerie et, une batte-
rie de montage sont arrivés à Quettah.
Bëdx autres régimens de cavalerie sontarri-
,vés.
Le khan de Khelat a vendu, aux prix conran~.
de grandes quantités de blé aux Anglais qui sont
àQufttàh.
Le rajah Naham amis un régiment de troupes
de Tirmoor à la disposition de rAngleterre.
Londres~leSt octobre.
Le conseU des ministres tenu hier a duré deux
heures un quart.
Le ~foMtMM Fo.!< annonce ofucieusement que le
!cabinet a décidé d'envoyer un ultimatum à
l'ëmir de l'Afghanistan avant de lui deciarer )à
guerre. `
Ce. journal ajoute que lord Beaconsneld. lors
du banquet du lord-mairë, sera en mesure de
parler avec confiance de la situation des affaires.
.Le j'MfMt~a~ apprend que le cabinet a en
outre décidé de demander à toutes les puis-
sances intéressées la stricte observation du trai~
dé Berlin.
Tous les journaux, du matin approuvent la ré-
solution du gouvernement de donner à l'émir
une derhiére chance d'éviter la guerre mais ils
craignent que cette démarche ne soit vaine.
Boutia, Dunod et Bougleux., Pulac et tant
d'autres. N'oublions pas l'exposition de
M. Dudouy et son Floral, engrais spécial
aux jardins, qui fait naître à vue d'œil les
légumes et les fleurs.
Des savàns illustres ont découvert les
moindres secrets de l'animal, du végétal
et du minéral,et les trois règnes de !a na-
ture se réunissent pour donner à la terre
une nouvelle fécondité. Partout on em-
ploie l'engrais humain, et la ville de Paris
fait des merveilles a Gennevilliers en
utilisant les eaux d'égout. Nous voilà
loin des ordonnances du dix-septième
siècle qui défendaient l'emploi c< des
boues de Paris fraîches, des matières fé-
cales et débris dé bâtes mortes avant que
ces matières n'aient reposé trois ans
dans les chantiers de voirie de Montfau-
con. a
Cette vulgarisation de l'emploi des engrais
chimiques ou industriels est donc un des
principaux caractères de l'exposition agri-
cole de 1878. L'honneur en revient pour
une large part aux stations agronomiques
créées depuis un certain nombre d'années.
Il est instructif de suivre à travers l'his-
toire ces établissëmens d'origine toute
française.
La première station & été, on peut le
dire, iondée par Lavoisier; la. seconde, par
M. Boussingault. Le célèbre chimiste,
victime des stupides fureurs révolution-
naires, comprenant le rôle dévolu à la
science dans le travail agricole, avait in-
statlë surdon domaine de l'Orléanais un
laboratoire de chimie et un champ d'ex-
périences où il faisait l'analyse des terres,
des eaux, des végétaux. Son laboratoire
périt en mêmie temps que lui. M. Bous-
singault, suivant la voie ouverte par cet
illustre devancier fonua en 1835, à Be-
chelbronn (Bas-Rhin), un laboratoire de
chimie complet ~ou il accomplit des re-
cherches et réalisa des dMc~uv~rtes qui,
U~e dépêché de àimia, reçue par le ,0; T'e-
<~< dit que l'uitimatum demandera à i'émif
e donner des garanties pour une future bonne
'ntenteavec l'Angleterre. Cet ultimatum ne cau-
!erâ aucun retard dans les préparatifs de guerre.
1 faut iélal de deux ou trois semaines..
Le .Mon:Mt~ ~[~p~M~ assure que les bruits de
convocation du Parlement en automne août sans
fondement.
Le T~M publie tes dêp9cnes suivantes
Constantinoplë. te M. Le bruit d'âpre: le-
tuella SubILne-Portë aurait adresse aux pu!s,-
iancos une,~otejj)rotestant contre la formation
ie bandes armées en Macédoine est au moins
prématuré. ?
< 'Vienne, le 29. Les puissances se,commu-
niquent mutuellement leurs idées concernant
l'insurrection de Bulgarie. «
< Belgrade, le 30. On assure .dansées hautes
sphères qu'il, n'est pas improbable que le prince
Mitan soit élu prince de Bulgarie. ') qué le prïtice
Athènes, le 30 octobre, soir.
j A )a suite du rejet de la proposition relatdvet ;a
t appel des .réserves, le ministère a donne sa dé-
mission qui a été acceptée par,le .roi.
M;M. Zaïmis et Tricoupis ont été appelés au
jpàlais.
palais. ConstanUnQpIe, le 30 octobre, sou".
Des pourparJers entre l'Autriche et la Porte sont
engagés afin d'arriver à un arrangement d~&aitif
aus~tMft de la. Bosnie.
.Le général Khérédin& proposera à. la commis-
Sioji un projet d'unification des dettes de ta Tur-
quie.
La Porte à été avisée que le général Totlebèn
pst arrivé à Bourgas it a ordonné la réparation
des ports et la construction des baraquemens
nestmés a abriter les soldats russes pendant
l'hiver.
Constantinopio, le 31 octobre.
t'Ms Russes ne se sont pas retirés au delà de
Bburgas. ils sont très nombreux entre cette der-
nière ville et Andrinoplo.
La. comtnission.chargée, de la délimitation des
frontières de la Bulgarie est partie.
Constantinople, le 30 octobre.
~e général Totlebèn a Yisité toutes tes positions
russes jusqu'à Louté-B.our(!a.
Le Mt'man sanctionnant la signature de la cou-
vention erétoise aété.env'yéhierenpcete. Les
chefs des insurgés quittent la Crète,
Philipjmpoli, le 30 octobre.
Là commission européenne de la Roumêlib a
tenu aujourd'hui une réunion préliminaire sous
la présidence du commissaire aUemand. On y a
,pi'is seulement des mesures d'ordre.
'La première séance a été fixée à samedi.
Laptupart des commissaires ont reçu des dé-
putatidnsdësdiHéreBtes mationautéade la pro-
vince.
Berlin, le 30 octobre.
ha <~aM~<' o!e J~bMOK dit que l'envoi d'une ar-
mée tusse dans l'Inde n'est pas une chose im-
pratioabie, et etie cite a l'appui l'envoi du corps
du général. Kaufmann, .composé de M compa-
gnies et 20 sotnias de cosaques, avec 50 pièces de
canon t qui alla jusque, sur les frontières de
BoMiara au printemps dernier et ne revin qu'a-
prés la signature du traité de paix da Bertin.
Berlin, le 3t octobre.
'\î. de padbwt'z, ministre d'Allemagne en
Grèce, est parti cette après-midi pour Athènes.
Londres, le 3t octobre.
La correspondance officielle sur les travaux de
la Commission européenne envoyée aux monts
Rhodopo vient d'être publiée.
Bruxelles, le 31 octobre.
Lord Odo Russell est pâsRé ici hier soir, altant
reprendre ses fonctions d'ambassadeur à Berlin.
Madrid, le 30 octobre, ~0 h. soir.
Oliva déclare qu'i) a. lu avec attention et avec
enjthou.lasme tout ce. qui a été publié sur les
dfux régicides allemands. U est parti dé son vil-
lage en d~antàsa famille et à ses amis qu'il atr
)ait en Algérie. Il n'a parlé a personne en chemin
de fer et n'a même salué personne à Madrid, où
il venait pour la première fois. Il était donc im-
possib)e. d'avoir aucun soupçon contre lui et il
n'y avait aucune raison pour le surveiller. Il était
si décidé, qu'il à fait feu entre les baïonnettes
mêmes des soldats. Jusqu'à présent, il n'existe
aucun indice que ce crime soit le résultat d'une
véritable, conspiration.
Madrid, le 31 octobre.
On croit*dans les cercles officiels que les tra-
vaux des Cortès se termineront le 24 décembre.
Le roi reçoit ce soir les sénateurs et les dépu-
tés qui vont lui porter l'expression de leurs re-
grets et lui présenter en même temps leurs
vœux et leurs félicitations au sujet de l'attentat
de Mohcasi.
Le ministère n'a pas l'intentibn-demettrela
Catulogne en état de siège.
ds Faveu de tous les savaus, notamment
dQ ceux de l'Allemagne, oui fait la base
de ~agronomie moderne.
ypeu d'années âpre: l'élan étant ainsi
donné, MM. Lawes et Gilbert fondaient en
Angleterre le laboratoire devenu fameux
de Rothamsted la Saxe créait la station
agronomique de Mceckern; l'Allemagne
entière multipliait les établissemens de ce
genre. Il convient de dire que le baroa
de~Liebig, en publiant vers cette époque
ses y~M~ e~MMM ~'teo~, contri-
buait d'une manière incomparable à cette
révolution agronomique et en devenait le
chef incontesté.
En 1867, un très habile chimiste, M. L.
Grandeau, visita, étudia de près, a deux
reprises différentes, les stations de l'Al-
lemagne, et eut le bonheur rare de faire
comprendre aux ministères de l'agricul-
ture et de l'instruction publique l'oppor-
tunité de fonder immédiatement un labo-
ratoire français. La station agronomique
de l'Est, créée a Nancy par M. Grandeau,
devint la première station française, car,
à dire vrai, le laboratoire de Pechetbronn
avait un caractère exclusivement privé.
Aujourd'hui, la station agronomique de
rEst~en relations directes et constantes
avec~les agriculteurs, est en pleine pro-
spérité elle a formé des chimistes de pre-
mier ordre, qui eux-mêmes dirigent ac-
tuellement des stationssur divers points
de la France elle et son directeur ont
contribué sans contredit, plus que tout
autre établissement, plus que tout autre
savant, au mouvement qui a fait de la
culture une opération scientinque.
A ce titre, l'exposition très importante
de la station agronomique del'E~test.de
celles qui attirent le plus les regards et
l'examen des agriculteurs désireux d'ap-
prendre a conduire leur exploitation d'une
manieresc;entiBqûe et rationnelle. Les
nombreux bocaux exposés dans les gale-
riesdu~aid'Ofsa.y.c'omnie une biblio-
I~buâ tt'otivons dans le journal !ë Jt~o~ë
~à lettre suivante, en date de Rome le
25 octobres
? L'OMW~o~ fONMtMo publie dans s6a
numéro de ce jour une victorieuse réfu-
tation de l'art! Clé récent du ~oM~Ma~ <~
~~< sur le pouvoir temporel. H vaut ta
peine _de traduire cette réfutation, aussi
remarquable psr le ton calme et eievé que
donne l'în'imëpër~ua-'ioh de la vérité, qu'-
par tes âr~uménsde fait opposa aux à-~ser
tiens gratuités d i bien il faut que M. John Ijemoinne et ses col-
lègues reviennent de lnù~s prétentions et
qu'jls ïie.croiettt pas qu'une renommée litté
ralrë quelconque leur donne le droit de déna-
turer l'histoire et de trahir la causf de la vé-
jrité. A quoi sot de manier habilement la
plume si l'intention n'est pas droite et si
i'bti émbràssf toutes les erreurs qui peuv~'tit
habiller un sujet chbM d'âpres dfs idées pré-
conçues ? 1
",0n trouvera dan~ l'article de l'O~.Mfca~OM
~pMaM$ l'exposé impàrtiaiet solide delà vé-
rité hi~tbri~ue .t~ 16 pn.uVotr.tcmporeI. Vo~ei
la traduction intégrale de ce remarquable ar-
ticle
~o~iM~ des D~a:~ du 22, que le té)6graphe ju{rea
di~ne .d'anuoncer par une dépêche ~pÈciate,
60 mine si cet artirle était une victorieuse réponse
a. la réfutaMon que nous àvo~s faite d'uh autre
artiste publié précédemment par lé même journal
M~is, en le lisant, nous avons été presque
surpris et nous avons dû nous convaincre de
plus en plus de l'extrême difficulté que rencon-
trent des avocats même très habiles, lorsqu'il
s'agit do défendre des causes absolument mau-
vaises. Le .TM~M~ ~M Débats, en effet, n'a nutie-
ment répondu à nos argumens, et it ne pouvait
pas y répondre. Sa thèse consistait a prouver
que, depuis l'époque de la Réforme, le pouvoii'
temporel des Papes avait été continuellement mis
en périt parles insurrections des sujets, et Que.
pour les réprimer~esPonttfesavaient du invoquer
le secours des armes étrangères. Or, nous avons
prouvé, l'histoire a là main. que cette assertion
est complètement fausse bien plus, que le do-
maine de l'Egiise n'avait jamais traversé de pé-
ripde'plus trànquiUe et plus sereinpque cetlequi
s'est écoulée précisément depuis l'époque de la
Réforme durant les trois siècles successifs, c'est-
à-dire jusqu'à la Révotution française.
? Le JoMMMi' <~M 7)~4 dev.ait~onc démontrer
.que l'histoire n'est point en notre faveur et que
,nos allégations étaient erronées et inexactes. Mais
~qUe fait, au contraire, ce journal? Atln de soutenir
~athèse d'une façon quelconque, il passe hardiment
par-dessus trois siècles entiers d'histoire, et c'est
dans la fameuse république romaine de 1848 qu'il
va rechercher les terribles insurrections qui au-
raient succédé à !a Réforme. Bref. le journal pa-
risien se donne absolument pour battu sur le
fond de la discussion.
Mais cela ne nous suffit point:; et, bien que
ce soi~ une méthode absurde, en histoire, de rap-
procher d'un fait des événemens qui se sont ac-
complis trois siècles et demi plus tard, nous de-
vons dire au journal parisien que même cette
étrange manière de raisonner ne saurait tenir
en aucune façon. Ce qui arriva en 1848 ne fut
point une insurrection des sujets pontificaux.
Des bandes de garibaldiens et d'autres gens
de cette espèce, n'ayant rien de commun avec
les Romains, s'introduisirent à Rome pour y
consommer leurs attentats. Les Romains furent
victimes de cette entreprise, comme cela ar-
riva à d'autres êpoqaes postérieures. Les sujets
pontificaux ne s'insurgèrent nuHement. Le iourhàl
parisien en vêtit-il une preuve encore plus con-
vaincante ? La voici: Lorsqu'à Une époque phis
voisine, c'est-à-dire en )86~ la ville de Rome
resta presque entièrement dégarnie de troupes.
attendu que celles-ci se trouvaient occupées
à défendre le territoire pontifical envahi par les fa-
meux insurgés qu'envoyait le Piémont et bien
qu'alors aussi une immense quantité de pertur-
bateurs et d'agens d'insurrection se fussent
introduits dans la ville de Rome i jamais
on ne put l'induire au plus petit acte de rébel-
lion. Elte demeura, au contraire, fidèle à son lé-
gitime souverain, auquel ëtlé prodigua dé nou-
veau, pendant tes derniersjours qui précédèrent
l'invasion piémontaise. des témoignages enthou-
siastes de dévouement et d'affection et sans la
glorieuse campagne de soixante assaiUans contre
dix défenseurs, la cité de Rome se trouverait en-
core tranquiMe et cohtënte sous le régime pater-
nel des Papes.
thèque d'un nouveau genre, en disent
bien long, en eHet, à qui prend la peine
de les interroger..
En dehors des recherches et des expé-
riences entreprises depuis 1868, tant dans
les laboratoires que dans les champs d'es-
sais, la station a toujours procuré aux
agriculteurs les renseignemens, les con-
seils, les analyses qu'its réclamaient.'Le
total des analyses exécutées s'élève à
près de 3,000 les demandes d'analyses ve-
naient non seulement de Francé, mais de
Belgique, d'Angleterre, de l'île Maurice,
d'Alsace-Lorraine, de Suisse, d'Italie et
d'Espagne. L'exposition de !à station com-
prend d'abord les analyses de sols, et,
en premier lieu, des études générales sur
les sols agricoles et forestiers; viennent
ensuite des analyses de terres arabies et
de terres à vignes de la Champagne. Nous
trouvons égalemèntici la composition des
terres des cru" célèbres du Bordelais et
de la 'Bourgogne, et de nos terres colo-
niales.
Les analyses de matières fertilisantes,
engrais naturels bu fabriqués, forment la
seconde partie de cette belle exposition
complétée par l'analyse des fourrages et
alimens du bétail, par de superbes spéci-
mens des récoltes obtenues dans le champ
d'expériences de la station, par des plans,
des tableaux, des Mémoires sur une foule
de sujets intéressant au plus haut degré la
science agronomique. Nous applaudissons
au décret qui vient de nommer M. Gran-
deau OiËcier de la Légion-d'IIonneur.
Une autre station importante, celle du
département du Pas-de-Calais, expose
également au quai d'Orsay. Fondée en
1869 et placée sous la dire.ction d'un chi-
miste très distingué, M. Pagnoul, la sta-
tion agronomique d'Arras a rendu, de-
puis dix ans, do grands services aux in-
dustries agricoles de la contrée. Ses~xpé-
nences sur la pomme de terre, sur la
betterave, les pulpes et les jus, sur les en-
Tout cola soit dit en réponse à ta spécieuse*
et fort peu spiido argumentation du ./2)~< lequel nous permettra aussi de redresser
d'autres idées et dé rectifier c<'ràtne§ opinions
qui se manifestent dans sa prétfndue, réportse
Comme pour démontrer qu'il n'est point familier
avec l'histoire de t'Ëglise.
.)) Il dit que tes Papes durent parfois se dé-
fendre par la force des armes. Cela e~t vrai
mais il est faux d'ajouter, comme le fait Je
yo!t~t< ~M jD~a~. que les Papes eux-mê-
mes aient commande leurs armées. On lit
seulement, au sujet, de Stdnt Léon IX, qu'il
accompagna son armée, sans toutefois la corn-
mander.; et. quelque autre ;choae de sembtable,
que l'on dit au :sujet de Jules 11. à pour fon-.
(ièment des motifs sî. graves et si exception-
hels, qu'ils ne peuvent doirner lieu assurément &.
la plus légère censure.
~Partant de Pie IX, qui, rappela ios trou-
ves dirigées contre l'Autriche ..le ToM~J
( niais il fait très mal dé vouloir eh tirer des
conséquences de sa façon, en affirmant
que tes P~pes n'ont eu ni frontières.. ni armée, ni
drapeau. Pour dire qu'Us n'èur-'nt pas de fron-
tières ii faut ignorer tou' e l'histoire ponfificate, sur-'
tout depuis l'époque d'Ethienne .11, attendu que. dë-~
puis ce temps, toutes les possessions du Saint-
Siège, les cités, les limites, etc., sont miuutiou*-
sempnt décrites jusqu'au temps où elles turent
déterminées dans leur forine dernière, du Pô au
Liri. et de l'Adriatique à Id mer Thyrénienue.
& Pour ce qui concerne l'armée, passons sur
la. contradiction du Journal ~M D~&a~ qui avait
admis l'existence de l'armée pontificaie peu.
de lignes avant de la nier, et rappelons-lui
que depuis le huitième siècle les Papes eurent;
une armée S eux. Et lorsque venait à man-
quer la protection armée d laquelle étaient obli-.
gés ies empereurs d'Occident (ce qui était auss}
une crédUon des Papes), il y eut toujours de$ `
exemptes d'armée pontificale. Cela résulte de
l'histoire depuis Jean VIII, et sous tous les au-
très Papes qui sont venus après iui; et, pour ce qui
concerne en particulier la Hotte, il subit de citer
tes dpoumens qu'a récemment recueillis à c6 sujet.
l'illustre P. Gugiielmot.ti.
Enfin, on peut en dire autant du drapeau
qui, sous renseigne des Saintes-Ctefs, réunit tou.
jours, depuis le huitième siecie, tes défenseurs
des domaines de l'Église.
Que i-Mte-t-il donc des assertions et dé Itr
prétendue thèse historique du ~)!{fM<:< ~M
t~ ? »
Noua àvÔM intégralement reproduit;
t'articie du journal du Vatican pourmain- <
tenir la bonne foi dans la discussion,
mais on ne peut raisuunabtémeut atten-
dre de nous que nous prolongions cette
polémique rétrospective sur l'histoire du `.
moyen-âge. Oh nous dit que nous pas-
sons légèrement par-dessus plusieurs siè-
cles nousne nous en défendons pas.Nous<
les laissons à l'histoire et nous nou~ oc-
cupons des temps présens. Nous n'éprou-
vons aucunedifSculté à admettre beaucoup
des faits qui nous.ont rappelés. Quidonc
songerait à contester le r0)e immense,
providentiel et divin qu'a rempli l'Eglise'
dans l'éducation de la société ? Qui donc
ne regretterait le temps où il y avait'
dans la chrétienté unie une auto-'
rité morale supérieure à toutes Ië~
tyrannies temporelles, qui imposait aux''
nations la paix et la trêve de Dieu,~
et qui représentait l'esprit en face d6'
la force? Mais à quoi servent aujour~
d'hui et ces souvenirs et ces regrets ?L
C'est une époque de l'humanité eQa-'
:cée pour toojours, et nous avons a-'
vivre avec la réatité des faits et de l'Ma-~
toire de nos jours.
:0r, la papau) é d'aujourd'h'ti ressemble-"
t-elte à celle d'autrefois? Les gouverne-
mens et les peuples iront-ils demander au'
Pape de délimiter les Irontières sur 1~
carte du inonde et de trancher les diRë-
rends internationaux? Nous avons tou-
jours rendu justice au vieux et saint
Pie IX qui seul avait élevé la voix pour
la France écrasée, coa; c~MM~y ~e-
grais propres à l'industrie sucrière ont ou-
vert des horizons nouveaux dont les culti-
vateul's de betteraves à sucre et les fabri-
cans ont largement profité.
Ces expériences ont porté sur Fé-'
puisement du sol ,par les betteraves
et sur l'influence des engrais de di-
verses natures. L'année 1876 avait été
très pauvre en betteraves; Tannée 1877,
au. contraire, avait donné des résultats ex-
ceptionnels. La station d'Arras, après
avoir recherché les causes de cette diffé-
rence, a dégagé de son étude des loi~ fort
intéressantes. Pour que la betterave soit
riche et de bonne qualité, il faut que le
développement de la plante ait lieu rapi-'
dement et sans arrêt pendant les mois de
mai, juin. iuitlet, et que la. végétation soit,
par conséquent, favorisée pendant ces
premiers mois par une température
et une humidité convenables. Les ma-
tières azotées, qui peut-être né sont
absorbées qu'à l'état de nitrates quel que
soit l'engrais empt~yé, pénètrent ators
dans la plante au commencement de !a
végétation elles ont le temps de s'élever
dans les feuilles dont elles activent le dé-
veloppement, et il en résulte plus de
sucre et moins de sels dans la racine. Si,
au contraire, la sécheresse des premiers'
mois entrave l'absorption des nitrates, le
développement des feuiHës ne se fait pas,
la végétation est languissante, et si les
derniers mois ~ont ëhauds et humides,
cette absorption se. fait trop tard; elle est
abondante parce que !à planté est alors
pourvue de radicelles nombreuses et éten-
dues, et elle introduit aini-i dans la racine
de grandes quantités de matières satinés
et azotées, sans profit pour la production-
'du sucre, puisqu'elles n'ont pas le temps
d'accomplir leur travail dans les feuilles.
Ces conditions deviennent surtout dêsas-
U'euses si, au lieu d'employer les engrais
azotés, rapidement'~assimilables, teIO que
les nitrates et le sulfate d'ammoniaque
m~t~rMEmE~ <<
M~
ëjf~AB~ë.
nie des Pr~tres-~aint-Ger~ain-l'Âu~etrois, n.
~R~x i,vu'v~n~~m i,
pmÈx mE ~to~EMË~T
trois .mois. Six mois. Un an
Mris. <8f~. 364r. Hfr:
Départëm~m. M &. 40 Cr. 80 fr.
~Jnioa Bost~o t.
ëuroiSelWë. 21 ?. M u'. 84 &.
-d~&~Nr. M &. ? 9~ fir.
9E8~ -âSo!t&bmt!m§ partent aes 1" et !6 QS
chaque mois.
JPM'tq),, thjBL ~ptM'éfo~< t, cent.
'Sé~&~h~. ~~éM as èeiM.
In ~iàttea~ appty to ,
~<.BawspaajeMo(tlce,n,.GreshM) street, C,.P~ Pj;
}NM.
tM, S
~ni~ &-t'0/~
Hadelm-pe~ dans les.JqoMj.tës et o~uf'f'
bliath~~s d8$ ~~ék d~ abeinins dé ier be~Be
MiotMq~KS des ~aMs dé chetnins de fer belges.
amEM t" ttMEMBM
i878 1
_[ ~MM~MM~~ 'M~ j~, M~. M~~r. -t~~ i_ 'mr~ ')!"t" 'em'' t~m~ J'
J(H BStAL BES DEBATS
~Ëëi~iÊ'
ëhBelgiquë,enIta!ie, Ç
dans le Lùxemnourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Gniné et au Jabbn,
au moyen d'une valeur payable & Paris du de
mandats-poste, soit internationaux, soit français.
en A~emagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous tes pays du Nord
chex tous les directeurs de postes;
iet dans tous les autres pays,
~tr renvoi d'une valeur pâyaBlea PM~.
PeLitTtatJES Et MTTËMtMS
..)))[. \J~~J<~tH H M j)M. J)M A JBLa Ja. JS. A JB~ .N.'SLiJtL.NLJmjM ~~7
< Les apnonces sont reculs
-1 leee à*. ir~ aùê,Èe~ LaÊüté éi ~c-
ch~ Mttt. FaMche~, tatMKtë èi 'C~
place de là Bourse,
et au bureau du JOMMW.M. 4
eueadorventtoujmu'BêtreAgreées par ht Mdact~n.
~fn~XtU J-a:t ii*<4.i-t<"t._JttH_t«~;
Les ateliers étant termes demain ven-
dredi; jôbR DE LA TbOssfLmT, te ~M~2
D~~ n'é paraîtra pas le Èàmëui
2 novembre.
PÂNtS
STBUM 51 OCTOBRE
L'article du journal, le Vo?'~ que nous
avbns analysé iiier n'était pas un simple
inoMent de poléniique: Notre confrère
re~iefi~ düjôürd'hüi ~urlâ tü~~e~û'i! d~~it'
retient aujourd'hui sur là thè~e qu'il ~v'âit
soutenue avec tant de dësiii~'Olture, Mm
po.ur se rétracter, m~is au contraire p~ujr
affirmer avec plus d'insistance encore la
légitimité des prétënttdns russes. Que re-
proche-tron a la Russie? «La seule~acou-
M sation préciBe qu'O!~ formule; dit le
s ~Vb~, porte sur l'arrêt de l'évacuation
de là Ï!ohtne)ië par les troupes russes.
o !iîais t~uël é§t l'article du traité de Ber-
? Un qui Bxb le dë!ai de l'évacuation du
? territoire turc proprement dit? Le,Cbh-
? grès à déterminé la date à iaque)Ie la
princip.aut~ de Bulgarie et la ~oumélie
B oritntaie devront être ëvacu,ées;tl .n'a
? fixé aucun terme à l'évacuation dester-
o ritoires laissée son& la domination d~ la a
Port~. MÏ1 est impoMiNe dt! pousser
p;hà loin l'art de l'ëquiToq~e. Qu'aurait-Mi
dit des AÙëman'ds si, à'u moment o& iM
ont évacué ceux de nos 'departëmëns
qu'Us, occupaient en vertu du traité de
Fra.ncfort, ils s'étaîent transportés dans
des départenlens vçisi&s, sous prétexte
que les conventions internationales n'a- j
vaient rien spécifié pbUr ces derniers? Le
~
tions bu les Russes paraissent s'ëtaMir
d'une manière régulière îont, parfaitement
partie'de la Roumélië orientale. Mais, en
supppsaut qu'etles n'en. ûsseut pas partie,,
sertut-ae appiiqu 'r~oyalement le traité et
éy~cuBr remuement !a Rouméiie que .de
p~ev cette Hruvmbe entre deux armées
càmpëes .an nord et au 'sud, en Bulgafie~
et dans lesenvÏ''ons de CL'nstnMtmop!ë,'
et pouvant en toutes circohstAûCp~ en-
-vahir dans re.space de que~q'u.es neù~
tes.territoires qu'eUes auraient eu rail'
d'abandonner? De pareilles hypothèse~
ne ;se discutant pas, et faut toute la
iaLtaisie de la diplomatie russe pourvou-
Hoir faire entrer dans le droit des ~ens
des règles dé condor aussi contraires
au bon seh.s, & la justice et a la fran-
CMsë.
Au .reste, ce qui est plus sigmncatit'que
les articles du~~ et ce .qui méfite en-
CQf'e plus de Rx.er rattention, c'estle dis-
coura que le prince Dondo.ukoif-Korgakojff,
commissaire impérial russe en Bulgarie,,
vient d'adresser aux autorités ibcates de
~MIippGpoii. Le prince Dondou'kon-Korsa-
kbB' est destiné a prendre rang parmi ces
àdmihistra.teurs et ces diplomates russes
auxquels le gênerai igpatieS' et le prince
Tcherkassky ont ouvert une voie nouvelle
et semée des plus curieuses aventures,
A peine arrivé en Bulgarie, ou plutôt en
Rouméiie, car c'est surtout en Roumé-,
lie qu'il a résidé jusqu'ici, U n'a pas
hésité & attaquer le traité de Ber)m avec
là plus grande liberté de langage. C'eët
iRi, on se le rappelle qui annonçait pu-
I~quemeut que les commissaires euro-
péens délégués par les pui-sances pour
s'occuper de l'organisation de la Rbumé-
mLM ? JOHMAL OES !)MfS
Ctji'I;OVËMBBË~8?8
"T" "REVUE ACMCÔLE.
Fia Qe l'Exposition. L'agriculture scientinque
'et ra.tiohncUë conseqaences de ce progrès.
tes engrais ctiinuquesetindustrtetsà FExpo-
sition. Influence dos stations agronomiques;
un mot d'histoire !a station a~rocomiqnc de
t'Est, à Nancy, et s~s travaux travaux de la
Station agfonothiqut! d'A-rras; travaux des di-
verses stations françaises. Le çontr&ie des
..eograis par les stations; anatyse des produits
agricoies destinés a i'industrie. Atiiance de
'~a. sciouco et de la pratique. Les récompen-
tses décernées aux cxposàns de;; produits et des
,}nachiaes agnco)es. La distiUerie agricole.
Les constructeurs français et étrangers.
L'Exposition universeUe va flair. Au
moment m&me où nous écrivions, le ca-
Bon des Inv&tides sonnait rhe~re des' ré-
compenses heure .solennelie non seule-
ment pour les chefs d'industrie c!. teura
habiles ouvriers, pour les ~r&sds et les
petits inventeurs qui ont accéléré la. mar-
che du progrés 'et voient couronner leurs
eGbrts, mais solennelle aussi pour la
France qui a. eu mener a bonne 60 cette
grande et belle fête du travail.
Nous avons déjà signalé, dans rprdre
des choses de l'agriculture, les progrès
accomplis depuis 1867 par nos construc-
teurs de machines et d'instrumens la
qualité des produits agricoles de toute na-
ture, le perfectionnement des méthodes
culturalés. Oh reprochait & l'agricultùre
(!e ne point suivre l'industrie dans sa
marche ascendante nos constructeurs
de machines, nos cultivateurs ont prouve
queTagriculture devient scientifique, ra-
tioDDe~e, que le che!' de Culture comme
Ïe chef d'usine, sauf les variations &
~phé! ique;! dép-: ndànt de celui qui dispëBSë
avec mesure
Et !a chaleur des Jours et la traMMur des natta,
.>
lie seraient r8~us dans 'cette prôvinee
coups de fusii. Quevîendrâiëht-~s fài~ë
d'a.iueu)-s~ puisque le prince DohdonkbS:
Korsakoa' s'est ~char~é à,.lui
~roulu con6er à l'Europe?,Au lieu des'oc-
;uper d&la Bulgarie dont tl était,çfSctël-
ement ishargé. il s'est rendu, en Roumé-
i~; et il a pu c'est Im qui nlus l'ap-
)rënd « introduire en peu de temps,
dans toutes les branches de rdrgànisâ-
!) don de lâ.provincb, .un ordre de bhos&ë
identique,à celù~ qu~exisi~r~ dàu~la
~.BuIgaFied~nord. B En partant enHti
jour Spôa, il n'abandonne pas la tâche
;ommenc6e; il charge un de sescqmpa-
riotes Ne l'achever,: et J'ai jugé convena-
b!e, dit-il, de cohRer toute l'administra-
tion de là Rdumélie à un gouverneur
gênerai, et j'ai choisi pour ee pbatele
k général Stol~pin. B Quant à là éboltnis-
ision europëënne instHûée par rË~rope, le
koniptissaire; russe reniat~ue irpnrdue-
ment" qu'elle trouvera sa tâche considë-
rrable!n,ent fapititee par l'ordre de cnp-
) ses déjà établi < lorsqu'elle arrivera, en
~oumélie. Elle n'aura plus qu'à constater
es faits accomplis, car, ~i elle voulait y
;hanger quelque cho~e; on sait déjà ce
lont elle serait menacée. Le prince Dba-
Ibukën~orsakofftiéhtà ce que 6pn œuvre
!0it respectée :,« Je considère, dit-il, cette
unirormité administrative (entre là Bul-
gâne ëtJa Ro~mélie~ comme un fait de
laplus.h9.ute.importance pour l'ajVe-
ionip de la Rojnmétie,H Et comme
bi ce langage n'était pas assez clair
jpâr lui-même, le prince ajoute « J'ap-
~prëcië pleinement les âppr~heasions
et les ahilétés qUe soulève l'incertitude
deràvenir;e~m~ ~~e~ <%e
N c~ ~Mc~ ~K~ que le
H temps et les circonstances peu vent ap-
porter bien des changemcns à votre si-
M tualtion, car le courant historique des
B choses est souvent plus puissant que
~toutes les combihaisons humaines, w
;L'és combihàisons Ramaines, ce sont i~s
trâitéa;ié courant hist.ônquë des choses,
bc sont les insurrecUonsi Le prince Don-
'douko~-K.brsakoû'àdit. tout'cetà « bien sô~-
v.ëm M ëti termes formels'dans ses conver-
sations particulières. Dans un discours
public, il est bien obligé d'employer, quel-
ques euphémismes i mais le sens de ses
paroles n'en est pas moins évident, et.il
'sera sans nul doute compris.
Nous invitons les personnes qui ndMs
reprochaient, H _y à quelques inpis, de
manquer de conHance dans l'œuvre du
Coagrès et de ne pas nous extasier assez
sur la création de ~!a Roumélie orientale,
ce coup de maHre de là. politique àngtaisë,
à méditer le.discours du prince Don-
'doukoH-KorsakoS', commenté, pourks ob
servateuTS européens, par les articles du
~Vo~, et, pour les populatfons orienta~ep,
'parla révolte de Macédoine. S'il leur faut
un troisième commentaire, c'est à la
.Po~ de Berlin que nous l'emprunterons.
On sait l'importance diplomatique de ce
~journal qui passe, à tort ou à raison,
pour être très au courant des intentions
politiques de l'Allemagne. Eh bien la
7~, après avoir examiné dans un long
article la situation de l'Orient, conclut en
'ces termes :t< Que sortira-t-il de' cette
situation ? Le grand incendie général
): depuis longtemps redouté ? Il n'y faut
< pas songer. Il est vrai ~'ue les géàns
)) sont en présence, mais leurs bras sont
o paralysés~ ~es mou vemens qu'ils peu-
peut en quelque sorte calculer d'une ma-~
hière certaine les enets de sa. machine,
~es résultats de son élevage, le rendement
de sa. recette.
C'est I&n coup sur, un grand progrès,
digne de l'homme et de son inteUigence,
et qui, au point de vue social, a une im-
portance sans égale. Les capitaux, plus
conSans dans la sûreté des opérations
agricoles, se donneront plus votontit-.rs &
l'industrie mère de tontes les autres; d'où
l'anéantissement de la jachère, l'utUisa-
bien-être répandu dans les classes rurales
livrées, trop souvent sans profit aux rudes
labeurs des champs, le déveioppementdes
habitudes d'ordre, de méthode et d'éco-
nomie bien entendue, nécessitées par
l'application de la science aux travaux de
!a terre; en6n, comme conséquence, la
propriété agricole possédée par un plus
grand nombre et engendrant cet esprit de
conservation qui garantit la paix dans
l'Etat. .t
L'accroissement considérable du com-
merce des engrais complémentaires du
fumier de ferme est une des manifesta-
tions les plus éclatantes de la science ap-
pliquée a l'agriculture. L'Exposition est
encore !& pour démontrer sous quelles
formes variées le cultivateur à réclamé le
secours de la chimie. Chons les exhibi-
tions dé la Compagnie du gaz, avec son
sulfate d'ammoniaque dé la Société des
produits chimiques agricoles dirigée par
M. Jouliè; de la Compagnie de SaiDt-Go-
hain.avRÇ ses superphosphates de chaux;
de la Compagnie générale des phospho-
~nanos; !ës engrais dé M. Goignèt, ob-
tenus par la torréfaction des os et dés
matières aNimale?; les gnahos du Pérou
de MM. Dreyfus; les superphosphates, les
poudres d'os, de MM. Pichelih-Petit; les
ec~ràis de toutes sortes de MM. B~htcr,
tv~ht fal'fë sont aë peu d& force et de
t- ~eù d'étéhdde. Toute là question est de
i) sa voir lequel des géaus rendra, plus facile à
l'au,tredés'a.jS'f'ànchir, au moins enp~.)-Uë,
') du traité de JBerlin.Lasagesse dé laPorte
con)inuera,,sans doute à contribuer & ce
& résultat. Ensuite Constantinople sera
coiapria dams le protectorat au~Iais,
W! ~e%<~ ~s~
D ~He iM:Â-5~. Si l'dn
c tient cdhiptë seulement de ces élément
1~ ~Ititte peut être ajunrn~ë longtemps.
!) ~a.is comme il y ,a. dàna la presqu'île
~des pa!ka~8,d'auttés peuples (}uë les
{) Bulgares .et les Turcs, il faudra, .pour
i) a8surer.,Ia paix, qu'il soit procédé à
la liquidation des possessions eu-
b ropéennes de là Turquie. 11 suffit pour
h cela de quelques complëmeus à donner
b au traite de BëHiii Un rend l'Autriche,
dé pàciBcsAeurde là Bosnie possesseur
de cette Bosnie oh accorde à la Grèce
{) ~e droit dé prendre ce que la Porte
~.lui refuse ;pn ajoute aux autonomies
k nouvellement créées de la Roumanie,
de la Serbie et du Monténégro, cetle de
l'Albanie, a Rien n'est plus simple.
homme on lé voit mais que rëste-t-ii du
traité de Berlin ainsi complété? Que
~este-t-il dés intérêts de l'Autriche sur le
panubei Que résté-t-il de réqùilibrë eu-
t'opéën~ §
s~hSiÉbÉ ~ÀMS
btStare M 30 tt3t H~aMe.B~tMe.
to/Ot'
)c&mpt.imt:?S~ ~3o.7."< ~.y:
Fin cour. ~?1~ TSii)~~ 8.~
se/o.'
Amortissable.
Co!ïi):)t)uit.78. ~8' ~f.
F!ncou)'7M.7. T!8!:t2 '!i;2
.tt/à~/ë~
'Comptant 10,4 ~M.t. ?.
-À.
!GQmptantM290.t<3. 10.
nncoa)-tt2,90./>H290.
1P&TM'N!)!i3t!~seDUSOHt. ·
Emprunt S 0/0. lt2 irr. 9S. 92 ~2. 93 ?/4.
Italien. 73fr.0;)/2,i0.
:s_o/o turc. )l.fr., n ft'.02.i/a.,
B:mqu" ottomane..
Hon~rois.60/0. '?0't/).6,
Egyptiennes 60/0.. 286&28Sfr.
~MgF&pMe pftvée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
` Simia, le 30 octobre, soir.
Un second régiment de cavalerie et, une batte-
rie de montage sont arrivés à Quettah.
Bëdx autres régimens de cavalerie sontarri-
,vés.
Le khan de Khelat a vendu, aux prix conran~.
de grandes quantités de blé aux Anglais qui sont
àQufttàh.
Le rajah Naham amis un régiment de troupes
de Tirmoor à la disposition de rAngleterre.
Londres~leSt octobre.
Le conseU des ministres tenu hier a duré deux
heures un quart.
Le ~foMtMM Fo.!< annonce ofucieusement que le
!cabinet a décidé d'envoyer un ultimatum à
l'ëmir de l'Afghanistan avant de lui deciarer )à
guerre. `
Ce. journal ajoute que lord Beaconsneld. lors
du banquet du lord-mairë, sera en mesure de
parler avec confiance de la situation des affaires.
.Le j'MfMt~a~ apprend que le cabinet a en
outre décidé de demander à toutes les puis-
sances intéressées la stricte observation du trai~
dé Berlin.
Tous les journaux, du matin approuvent la ré-
solution du gouvernement de donner à l'émir
une derhiére chance d'éviter la guerre mais ils
craignent que cette démarche ne soit vaine.
Boutia, Dunod et Bougleux., Pulac et tant
d'autres. N'oublions pas l'exposition de
M. Dudouy et son Floral, engrais spécial
aux jardins, qui fait naître à vue d'œil les
légumes et les fleurs.
Des savàns illustres ont découvert les
moindres secrets de l'animal, du végétal
et du minéral,et les trois règnes de !a na-
ture se réunissent pour donner à la terre
une nouvelle fécondité. Partout on em-
ploie l'engrais humain, et la ville de Paris
fait des merveilles a Gennevilliers en
utilisant les eaux d'égout. Nous voilà
loin des ordonnances du dix-septième
siècle qui défendaient l'emploi c< des
boues de Paris fraîches, des matières fé-
cales et débris dé bâtes mortes avant que
ces matières n'aient reposé trois ans
dans les chantiers de voirie de Montfau-
con. a
Cette vulgarisation de l'emploi des engrais
chimiques ou industriels est donc un des
principaux caractères de l'exposition agri-
cole de 1878. L'honneur en revient pour
une large part aux stations agronomiques
créées depuis un certain nombre d'années.
Il est instructif de suivre à travers l'his-
toire ces établissëmens d'origine toute
française.
La première station & été, on peut le
dire, iondée par Lavoisier; la. seconde, par
M. Boussingault. Le célèbre chimiste,
victime des stupides fureurs révolution-
naires, comprenant le rôle dévolu à la
science dans le travail agricole, avait in-
statlë surdon domaine de l'Orléanais un
laboratoire de chimie et un champ d'ex-
périences où il faisait l'analyse des terres,
des eaux, des végétaux. Son laboratoire
périt en mêmie temps que lui. M. Bous-
singault, suivant la voie ouverte par cet
illustre devancier fonua en 1835, à Be-
chelbronn (Bas-Rhin), un laboratoire de
chimie complet ~ou il accomplit des re-
cherches et réalisa des dMc~uv~rtes qui,
U~e dépêché de àimia, reçue par le ,0; T'e-
<~< dit que l'uitimatum demandera à i'émif
e donner des garanties pour une future bonne
'ntenteavec l'Angleterre. Cet ultimatum ne cau-
!erâ aucun retard dans les préparatifs de guerre.
1 faut
Le .Mon:Mt~ ~[~p~M~ assure que les bruits de
convocation du Parlement en automne août sans
fondement.
Le T~M publie tes dêp9cnes suivantes
Constantinoplë. te M. Le bruit d'âpre: le-
tuella SubILne-Portë aurait adresse aux pu!s,-
iancos une,~otejj)rotestant contre la formation
ie bandes armées en Macédoine est au moins
prématuré. ?
< 'Vienne, le 29. Les puissances se,commu-
niquent mutuellement leurs idées concernant
l'insurrection de Bulgarie. «
< Belgrade, le 30. On assure .dansées hautes
sphères qu'il, n'est pas improbable que le prince
Mitan soit élu prince de Bulgarie. ') qué le prïtice
Athènes, le 30 octobre, soir.
j A )a suite du rejet de la proposition relatdvet ;a
t appel des .réserves, le ministère a donne sa dé-
mission qui a été acceptée par,le .roi.
M;M. Zaïmis et Tricoupis ont été appelés au
jpàlais.
palais. ConstanUnQpIe, le 30 octobre, sou".
Des pourparJers entre l'Autriche et la Porte sont
engagés afin d'arriver à un arrangement d~&aitif
aus~tMft de la. Bosnie.
.Le général Khérédin& proposera à. la commis-
Sioji un projet d'unification des dettes de ta Tur-
quie.
La Porte à été avisée que le général Totlebèn
pst arrivé à Bourgas it a ordonné la réparation
des ports et la construction des baraquemens
nestmés a abriter les soldats russes pendant
l'hiver.
Constantinopio, le 31 octobre.
t'Ms Russes ne se sont pas retirés au delà de
Bburgas. ils sont très nombreux entre cette der-
nière ville et Andrinoplo.
La. comtnission.chargée, de la délimitation des
frontières de la Bulgarie est partie.
Constantinople, le 30 octobre.
~e général Totlebèn a Yisité toutes tes positions
russes jusqu'à Louté-B.our(!a.
Le Mt'man sanctionnant la signature de la cou-
vention erétoise aété.env'yéhierenpcete. Les
chefs des insurgés quittent la Crète,
Philipjmpoli, le 30 octobre.
Là commission européenne de la Roumêlib a
tenu aujourd'hui une réunion préliminaire sous
la présidence du commissaire aUemand. On y a
,pi'is seulement des mesures d'ordre.
'La première séance a été fixée à samedi.
Laptupart des commissaires ont reçu des dé-
putatidnsdësdiHéreBtes mationautéade la pro-
vince.
Berlin, le 30 octobre.
ha <~aM~<' o!e J~bMOK dit que l'envoi d'une ar-
mée tusse dans l'Inde n'est pas une chose im-
pratioabie, et etie cite a l'appui l'envoi du corps
du général. Kaufmann, .composé de M compa-
gnies et 20 sotnias de cosaques, avec 50 pièces de
canon t qui alla jusque, sur les frontières de
BoMiara au printemps dernier et ne revin qu'a-
prés la signature du traité de paix da Bertin.
Berlin, le 3t octobre.
'\î. de padbwt'z, ministre d'Allemagne en
Grèce, est parti cette après-midi pour Athènes.
Londres, le 3t octobre.
La correspondance officielle sur les travaux de
la Commission européenne envoyée aux monts
Rhodopo vient d'être publiée.
Bruxelles, le 31 octobre.
Lord Odo Russell est pâsRé ici hier soir, altant
reprendre ses fonctions d'ambassadeur à Berlin.
Madrid, le 30 octobre, ~0 h. soir.
Oliva déclare qu'i) a. lu avec attention et avec
enjthou.lasme tout ce. qui a été publié sur les
dfux régicides allemands. U est parti dé son vil-
lage en d~antàsa famille et à ses amis qu'il atr
)ait en Algérie. Il n'a parlé a personne en chemin
de fer et n'a même salué personne à Madrid, où
il venait pour la première fois. Il était donc im-
possib)e. d'avoir aucun soupçon contre lui et il
n'y avait aucune raison pour le surveiller. Il était
si décidé, qu'il à fait feu entre les baïonnettes
mêmes des soldats. Jusqu'à présent, il n'existe
aucun indice que ce crime soit le résultat d'une
véritable, conspiration.
Madrid, le 31 octobre.
On croit*dans les cercles officiels que les tra-
vaux des Cortès se termineront le 24 décembre.
Le roi reçoit ce soir les sénateurs et les dépu-
tés qui vont lui porter l'expression de leurs re-
grets et lui présenter en même temps leurs
vœux et leurs félicitations au sujet de l'attentat
de Mohcasi.
Le ministère n'a pas l'intentibn-demettrela
Catulogne en état de siège.
ds Faveu de tous les savaus, notamment
dQ ceux de l'Allemagne, oui fait la base
de ~agronomie moderne.
ypeu d'années âpre: l'élan étant ainsi
donné, MM. Lawes et Gilbert fondaient en
Angleterre le laboratoire devenu fameux
de Rothamsted la Saxe créait la station
agronomique de Mceckern; l'Allemagne
entière multipliait les établissemens de ce
genre. Il convient de dire que le baroa
de~Liebig, en publiant vers cette époque
ses y~M~ e~MMM ~'teo~, contri-
buait d'une manière incomparable à cette
révolution agronomique et en devenait le
chef incontesté.
En 1867, un très habile chimiste, M. L.
Grandeau, visita, étudia de près, a deux
reprises différentes, les stations de l'Al-
lemagne, et eut le bonheur rare de faire
comprendre aux ministères de l'agricul-
ture et de l'instruction publique l'oppor-
tunité de fonder immédiatement un labo-
ratoire français. La station agronomique
de l'Est, créée a Nancy par M. Grandeau,
devint la première station française, car,
à dire vrai, le laboratoire de Pechetbronn
avait un caractère exclusivement privé.
Aujourd'hui, la station agronomique de
rEst~en relations directes et constantes
avec~les agriculteurs, est en pleine pro-
spérité elle a formé des chimistes de pre-
mier ordre, qui eux-mêmes dirigent ac-
tuellement des stationssur divers points
de la France elle et son directeur ont
contribué sans contredit, plus que tout
autre établissement, plus que tout autre
savant, au mouvement qui a fait de la
culture une opération scientinque.
A ce titre, l'exposition très importante
de la station agronomique del'E~test.de
celles qui attirent le plus les regards et
l'examen des agriculteurs désireux d'ap-
prendre a conduire leur exploitation d'une
manieresc;entiBqûe et rationnelle. Les
nombreux bocaux exposés dans les gale-
riesdu~aid'Ofsa.y.c'omnie une biblio-
I~buâ tt'otivons dans le journal !ë Jt~o~ë
~à lettre suivante, en date de Rome le
25 octobres
? L'OMW~o~ fONMtMo publie dans s6a
numéro de ce jour une victorieuse réfu-
tation de l'art! Clé récent du ~oM~Ma~ <~
~~< sur le pouvoir temporel. H vaut ta
peine _de traduire cette réfutation, aussi
remarquable psr le ton calme et eievé que
donne l'în'imëpër~ua-'ioh de la vérité, qu'-
par tes âr~uménsde fait opposa aux à-~ser
tiens gratuités d i bien il faut que M. John Ijemoinne et ses col-
lègues reviennent de lnù~s prétentions et
qu'jls ïie.croiettt pas qu'une renommée litté
ralrë quelconque leur donne le droit de déna-
turer l'histoire et de trahir la causf de la vé-
jrité. A quoi sot de manier habilement la
plume si l'intention n'est pas droite et si
i'bti émbràssf toutes les erreurs qui peuv~'tit
habiller un sujet chbM d'âpres dfs idées pré-
conçues ? 1
",0n trouvera dan~ l'article de l'O~.Mfca~OM
~pMaM$ l'exposé impàrtiaiet solide delà vé-
rité hi~tbri~ue .t~ 16 pn.uVotr.tcmporeI. Vo~ei
la traduction intégrale de ce remarquable ar-
ticle
~o~iM~ des D~a:~ du 22, que le té)6graphe ju{rea
di~ne .d'anuoncer par une dépêche ~pÈciate,
60 mine si cet artirle était une victorieuse réponse
a. la réfutaMon que nous àvo~s faite d'uh autre
artiste publié précédemment par lé même journal
M~is, en le lisant, nous avons été presque
surpris et nous avons dû nous convaincre de
plus en plus de l'extrême difficulté que rencon-
trent des avocats même très habiles, lorsqu'il
s'agit do défendre des causes absolument mau-
vaises. Le .TM~M~ ~M Débats, en effet, n'a nutie-
ment répondu à nos argumens, et it ne pouvait
pas y répondre. Sa thèse consistait a prouver
que, depuis l'époque de la Réforme, le pouvoii'
temporel des Papes avait été continuellement mis
en périt parles insurrections des sujets, et Que.
pour les réprimer~esPonttfesavaient du invoquer
le secours des armes étrangères. Or, nous avons
prouvé, l'histoire a là main. que cette assertion
est complètement fausse bien plus, que le do-
maine de l'Egiise n'avait jamais traversé de pé-
ripde'plus trànquiUe et plus sereinpque cetlequi
s'est écoulée précisément depuis l'époque de la
Réforme durant les trois siècles successifs, c'est-
à-dire jusqu'à la Révotution française.
? Le JoMMMi' <~M 7)~4 dev.ait~onc démontrer
.que l'histoire n'est point en notre faveur et que
,nos allégations étaient erronées et inexactes. Mais
~qUe fait, au contraire, ce journal? Atln de soutenir
~athèse d'une façon quelconque, il passe hardiment
par-dessus trois siècles entiers d'histoire, et c'est
dans la fameuse république romaine de 1848 qu'il
va rechercher les terribles insurrections qui au-
raient succédé à !a Réforme. Bref. le journal pa-
risien se donne absolument pour battu sur le
fond de la discussion.
Mais cela ne nous suffit point:; et, bien que
ce soi~ une méthode absurde, en histoire, de rap-
procher d'un fait des événemens qui se sont ac-
complis trois siècles et demi plus tard, nous de-
vons dire au journal parisien que même cette
étrange manière de raisonner ne saurait tenir
en aucune façon. Ce qui arriva en 1848 ne fut
point une insurrection des sujets pontificaux.
Des bandes de garibaldiens et d'autres gens
de cette espèce, n'ayant rien de commun avec
les Romains, s'introduisirent à Rome pour y
consommer leurs attentats. Les Romains furent
victimes de cette entreprise, comme cela ar-
riva à d'autres êpoqaes postérieures. Les sujets
pontificaux ne s'insurgèrent nuHement. Le iourhàl
parisien en vêtit-il une preuve encore plus con-
vaincante ? La voici: Lorsqu'à Une époque phis
voisine, c'est-à-dire en )86~ la ville de Rome
resta presque entièrement dégarnie de troupes.
attendu que celles-ci se trouvaient occupées
à défendre le territoire pontifical envahi par les fa-
meux insurgés qu'envoyait le Piémont et bien
qu'alors aussi une immense quantité de pertur-
bateurs et d'agens d'insurrection se fussent
introduits dans la ville de Rome i jamais
on ne put l'induire au plus petit acte de rébel-
lion. Elte demeura, au contraire, fidèle à son lé-
gitime souverain, auquel ëtlé prodigua dé nou-
veau, pendant tes derniersjours qui précédèrent
l'invasion piémontaise. des témoignages enthou-
siastes de dévouement et d'affection et sans la
glorieuse campagne de soixante assaiUans contre
dix défenseurs, la cité de Rome se trouverait en-
core tranquiMe et cohtënte sous le régime pater-
nel des Papes.
thèque d'un nouveau genre, en disent
bien long, en eHet, à qui prend la peine
de les interroger..
En dehors des recherches et des expé-
riences entreprises depuis 1868, tant dans
les laboratoires que dans les champs d'es-
sais, la station a toujours procuré aux
agriculteurs les renseignemens, les con-
seils, les analyses qu'its réclamaient.'Le
total des analyses exécutées s'élève à
près de 3,000 les demandes d'analyses ve-
naient non seulement de Francé, mais de
Belgique, d'Angleterre, de l'île Maurice,
d'Alsace-Lorraine, de Suisse, d'Italie et
d'Espagne. L'exposition de !à station com-
prend d'abord les analyses de sols, et,
en premier lieu, des études générales sur
les sols agricoles et forestiers; viennent
ensuite des analyses de terres arabies et
de terres à vignes de la Champagne. Nous
trouvons égalemèntici la composition des
terres des cru" célèbres du Bordelais et
de la 'Bourgogne, et de nos terres colo-
niales.
Les analyses de matières fertilisantes,
engrais naturels bu fabriqués, forment la
seconde partie de cette belle exposition
complétée par l'analyse des fourrages et
alimens du bétail, par de superbes spéci-
mens des récoltes obtenues dans le champ
d'expériences de la station, par des plans,
des tableaux, des Mémoires sur une foule
de sujets intéressant au plus haut degré la
science agronomique. Nous applaudissons
au décret qui vient de nommer M. Gran-
deau OiËcier de la Légion-d'IIonneur.
Une autre station importante, celle du
département du Pas-de-Calais, expose
également au quai d'Orsay. Fondée en
1869 et placée sous la dire.ction d'un chi-
miste très distingué, M. Pagnoul, la sta-
tion agronomique d'Arras a rendu, de-
puis dix ans, do grands services aux in-
dustries agricoles de la contrée. Ses~xpé-
nences sur la pomme de terre, sur la
betterave, les pulpes et les jus, sur les en-
Tout cola soit dit en réponse à ta spécieuse*
et fort peu spiido argumentation du ./
d'autres idées et dé rectifier c<'ràtne§ opinions
qui se manifestent dans sa prétfndue, réportse
Comme pour démontrer qu'il n'est point familier
avec l'histoire de t'Ëglise.
.)) Il dit que tes Papes durent parfois se dé-
fendre par la force des armes. Cela e~t vrai
mais il est faux d'ajouter, comme le fait Je
yo!t~t< ~M jD~a~. que les Papes eux-mê-
mes aient commande leurs armées. On lit
seulement, au sujet, de Stdnt Léon IX, qu'il
accompagna son armée, sans toutefois la corn-
mander.; et. quelque autre ;choae de sembtable,
que l'on dit au :sujet de Jules 11. à pour fon-.
(ièment des motifs sî. graves et si exception-
hels, qu'ils ne peuvent doirner lieu assurément &.
la plus légère censure.
~Partant de Pie IX, qui, rappela ios trou-
ves dirigées contre l'Autriche ..le ToM~J
(
conséquences de sa façon, en affirmant
que tes P~pes n'ont eu ni frontières.. ni armée, ni
drapeau. Pour dire qu'Us n'èur-'nt pas de fron-
tières ii faut ignorer tou' e l'histoire ponfificate, sur-'
tout depuis l'époque d'Ethienne .11, attendu que. dë-~
puis ce temps, toutes les possessions du Saint-
Siège, les cités, les limites, etc., sont miuutiou*-
sempnt décrites jusqu'au temps où elles turent
déterminées dans leur forine dernière, du Pô au
Liri. et de l'Adriatique à Id mer Thyrénienue.
& Pour ce qui concerne l'armée, passons sur
la. contradiction du Journal ~M D~&a~ qui avait
admis l'existence de l'armée pontificaie peu.
de lignes avant de la nier, et rappelons-lui
que depuis le huitième siècle les Papes eurent;
une armée S eux. Et lorsque venait à man-
quer la protection armée d laquelle étaient obli-.
gés ies empereurs d'Occident (ce qui était auss}
une crédUon des Papes), il y eut toujours de$ `
exemptes d'armée pontificale. Cela résulte de
l'histoire depuis Jean VIII, et sous tous les au-
très Papes qui sont venus après iui; et, pour ce qui
concerne en particulier la Hotte, il subit de citer
tes dpoumens qu'a récemment recueillis à c6 sujet.
l'illustre P. Gugiielmot.ti.
Enfin, on peut en dire autant du drapeau
qui, sous renseigne des Saintes-Ctefs, réunit tou.
jours, depuis le huitième siecie, tes défenseurs
des domaines de l'Église.
Que i-Mte-t-il donc des assertions et dé Itr
prétendue thèse historique du ~)!{fM<:< ~M
t~ ? »
Noua àvÔM intégralement reproduit;
t'articie du journal du Vatican pourmain- <
tenir la bonne foi dans la discussion,
mais on ne peut raisuunabtémeut atten-
dre de nous que nous prolongions cette
polémique rétrospective sur l'histoire du `.
moyen-âge. Oh nous dit que nous pas-
sons légèrement par-dessus plusieurs siè-
cles nousne nous en défendons pas.Nous<
les laissons à l'histoire et nous nou~ oc-
cupons des temps présens. Nous n'éprou-
vons aucunedifSculté à admettre beaucoup
des faits qui nous.ont rappelés. Quidonc
songerait à contester le r0)e immense,
providentiel et divin qu'a rempli l'Eglise'
dans l'éducation de la société ? Qui donc
ne regretterait le temps où il y avait'
dans la chrétienté unie une auto-'
rité morale supérieure à toutes Ië~
tyrannies temporelles, qui imposait aux''
nations la paix et la trêve de Dieu,~
et qui représentait l'esprit en face d6'
la force? Mais à quoi servent aujour~
d'hui et ces souvenirs et ces regrets ?L
C'est une époque de l'humanité eQa-'
:cée pour toojours, et nous avons a-'
vivre avec la réatité des faits et de l'Ma-~
toire de nos jours.
:0r, la papau) é d'aujourd'h'ti ressemble-"
t-elte à celle d'autrefois? Les gouverne-
mens et les peuples iront-ils demander au'
Pape de délimiter les Irontières sur 1~
carte du inonde et de trancher les diRë-
rends internationaux? Nous avons tou-
jours rendu justice au vieux et saint
Pie IX qui seul avait élevé la voix pour
la France écrasée, coa; c~MM~y ~e-
grais propres à l'industrie sucrière ont ou-
vert des horizons nouveaux dont les culti-
vateul's de betteraves à sucre et les fabri-
cans ont largement profité.
Ces expériences ont porté sur Fé-'
puisement du sol ,par les betteraves
et sur l'influence des engrais de di-
verses natures. L'année 1876 avait été
très pauvre en betteraves; Tannée 1877,
au. contraire, avait donné des résultats ex-
ceptionnels. La station d'Arras, après
avoir recherché les causes de cette diffé-
rence, a dégagé de son étude des loi~ fort
intéressantes. Pour que la betterave soit
riche et de bonne qualité, il faut que le
développement de la plante ait lieu rapi-'
dement et sans arrêt pendant les mois de
mai, juin. iuitlet, et que la. végétation soit,
par conséquent, favorisée pendant ces
premiers mois par une température
et une humidité convenables. Les ma-
tières azotées, qui peut-être né sont
absorbées qu'à l'état de nitrates quel que
soit l'engrais empt~yé, pénètrent ators
dans la plante au commencement de !a
végétation elles ont le temps de s'élever
dans les feuilles dont elles activent le dé-
veloppement, et il en résulte plus de
sucre et moins de sels dans la racine. Si,
au contraire, la sécheresse des premiers'
mois entrave l'absorption des nitrates, le
développement des feuiHës ne se fait pas,
la végétation est languissante, et si les
derniers mois ~ont ëhauds et humides,
cette absorption se. fait trop tard; elle est
abondante parce que !à planté est alors
pourvue de radicelles nombreuses et éten-
dues, et elle introduit aini-i dans la racine
de grandes quantités de matières satinés
et azotées, sans profit pour la production-
'du sucre, puisqu'elles n'ont pas le temps
d'accomplir leur travail dans les feuilles.
Ces conditions deviennent surtout dêsas-
U'euses si, au lieu d'employer les engrais
azotés, rapidement'~assimilables, teIO que
les nitrates et le sulfate d'ammoniaque
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