Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-10-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 16 octobre 1878 16 octobre 1878
Description : 1878/10/16. 1878/10/16.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4605931
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITÏON B:E PABIS.
NMMtie MTM~~
~jm_
ON S'ABONNE
rué des Pret~s-S~ht~ermdia-rAuxérr&ia, t7.
pmx mE
Troia n~s. Six !)ioi6. Un an
.Pâr~.t.t8~ 36 fr..7~
Dépârtemens. !!0 &. ` 40 & 80 û'.
.'Uatp~ postata
~Utopëennet M n'. 42g'; n'
–MuQ-e-mer. 24 6'. <8 ?. 96 fr. .`
Les abonnemfm ')tartent aes i" et i6 M
chaque mois.
N >~ `^i~r.w~~L. ~~Ja`~~ 1.>:r
.fM'tt;' m< nnm~< ,< ;~eettt.'
BépaFte~en~
in t<
,DëwMàpers pmce, Gresh&m &tt'eet, G. P..<
MN. S~Kxy, Bhtt~ et 6', 1, FincK t&ne Cdtfhi 1
Ë. C. Londdn; M!M. W.-H. SMUth et W~~
~8e,Strand,W.C.LOndon.
A BruMUes, à. t'O/~ee
Ma~e~e, da~s les ktosq~s~t d~M
Mi9the<;ues des gares d~ cbemms de MrjMR~s,
MMMM OCTMBE
i878
~
~i'N'Nf~f i~))r t~~l)~~ 'B~it~i!)r~ A )Wt~
JMUN~AL MtS ¡ DEBATS
ÔKrs'ABO~NË <
~Belgique, en }tatie,
dans le Luxembourg, 6n Turquie.
en Smsse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de ta Tunisie
en Chine et au Japon,
.&u moyen d'une valeur ~payable à Paris ou pî&nda.ts.rppste, soit mternatmnaux, soit français..
eBAiiemagne, en Autriche, en-Russie.
et dans tous [es pays du Nord
cmez tous les directeurs de postes'
et dans tous les autres pays.. <-
par l'envoi d'une valeur payaBIe & Parts r
PCHTMtJES Et MTTEMÎRES
1" Les annonces sont reçues
Ghe:! MM. Fanchey, t~hMte et C') -1
8, place de la Bourse, j
etaubureauduJKmn~At.~
eHes doivent toujours être agrëëes par la rëdaction. {
-:P;PAMS f~
?4~ ~Û
~&uss9mmes4ùeîqûëfo!ssUrpHsMs6àh-
Oàlisés de là viotëhce de h~s discussions
parlementaires. Noua te serions moins sans
deutè si nous comparons le Parlement
deVe~saitlës aux Pàrlëmbns étràhgers.
Lès débats sur là loi contre les socialistes
parai~~ent avoir dépasse tous tes excès
qui nous étonnent si fort dé la part de
quelque~ uns'de nos déptités. 'On oM,6ur
détaocrate-socialiste n'a pas craint non
Mulemeat de faire pudiquement, l'éloge
de la Commune etdeia proposer indirec-
tement comme exemple à son pays. mais
encore d'inviter ~ans détours ses amis à
B'âS'raticMr, par la tbrca~ de l'oppression
et de la. tyrannie, c'est-à-dire de l'oppres*
sion de la loi. Interrompu au milieu de sa
tirade, il à mà~itenu son droit de parler
comme tî le faisait sous prétext6 que
M. de Bismarck n'avait pas hésité, ~e. son
côte, à traiter de x haa'iits « les démo~-
crates-ocialistes< «Le vote de là présenté
K loi. a-t-H ajouté, amènera ditëctemént
? a 1 insurrection, et ehe~Mta âe nona don-'
oera joyeusement sa. vie pour la cause
N de la liberté. M. Hasselmann, quis'est
exprimé avec cette audacieuse et mena-
çante franchise, à été rappelé à l'ordre.
Cela n'a point empêche un autre socia-
liste, M. Reinders, rappelant le mot pro-
noncé a la première délibération par un
Sonaervateur « Le socialisme est une
e école dé haute trahison a, de s'écrier &
son tour w Ce sont ceux qtii votent là
loi proposée) ceux qui par la rendent
& Jtuusoire la Constitution, qui sont cou-
? pables de haute trahison. B Et comme
pi ce langage n'était pas en lui-même as-
fiez explioUe, M. Reinders l'a expliqué;
pour répondre à un rappel & l'ordre, en
disant que, si l'on voûtait rendre q"6i-
qtt'uh tëspons&bte de la mi'-ëre actueUe~
ce .serait le prince de Bismarck qui de-
vrait s'asseoir au banc des accusés.
.el.estle ton d,e,s débats actuets du Reichs-
Aum~ieu de cpa orales oratoires le
~ote de la lui se pensait oeahmoila s &vec
régularité. M. de Bismarck a obtenu de là
Majorité le vote de l'article S sur les ré-
uniona publiques. Noua n'avous pas be-
soin de commenter longuement cet article
que tes hationaux-~ibëràux ont accepté
avec la plus complète réHgna.tioiB, ce
qu~ nous attirerait probablement le repro-
?? d'ëfrë des àUiés de M. Sohnfmann, et
peut-être même de favoriser les projets
de MM. HasseImaBU et R~aders, car
cet article est parMtemënt clair par lui-
~me. Désormais, en ÂHémagUe, inême
pet! fiant ~es périodes, é~èctofatës, toute
critique sérieuse des actes du gouverne-
ment, faite par des réunions p'~qitës.
pourra être immédiatement arrêtée; sous
prétexte « qu'elle a pour but d6 ren-
verser rordTe politique et social
établi. M Nous ne. disons pas, bien
entendu, que le gouvernement fera usagé
dû pouvoir qu'on )ui dohn~; uous disons
~ëufëmt-nt qu'on le lui donne, et qu'il ne
ïjfouvefa devant lui aucun obstacle !~gat
~ccpttbie de l'arrêter pi sa modération
~tùrë!!e ne sufnt point à le faire. Chose
curieuse ce sont pr'écisêmeht les natio-
naux-ltMraux, c'est-à-dire le parti au-
queUeSt réunions publiquea ont surtout
66rv]. à'ùx élections derrières pourrepous-
j'iër les attaques passionnées des jour-
naux ofncieux, que nous voyons mainte-
nant résigné & livreT âne des armes qui
lui ont permis de sauver son existence
politique. 11 s'est :pourt~nt arrêié dans
cette voie et a refusé de laisser soumettre
la presse afi même régime que tes réunions
publiques. Cela s'explique. Ou n'a pas
oublié sans doute avec quel en-emble les
organes conservateurs dé voués à lque du chancelier ont représenté les natio-
paux-libéraux comme les pires ennemis
de l'empire, comme les comptices inçoD-
sciens du socialisme, comme les provoca-
teurs coupables dé tous tes dangers qui
menacent l'Allemagne. Cette guerre de
plume à été presque aussi acharnée, pres-
que aussi outrageante que celle des jour-
ùaux réactionnaires frauca.is contre les
républicains pendant la pënode du 16 mai.
Se ngure-t-Qtt, après nos élections, M. de
Broglie ou M. de Fourtou venant dire aux
républicains Je ne m~xpliqae pas
qM vous songiez à vous plaindre de moi
MniasoHS-nous dans une œuvre com-
mune, en laissant de côté t nos mateatendus ? 9 C'est presque
met pour mot le langage que M. de
îtismarck a tenu aux nationaux-li-
béraux: «Je ne comprends pas, a-t-il dit
à M. de Bensigsen, l'éloignemeut qui a pu
D se produire entre les nationaux-libér&ux
et moi, car je n'ai certainement rien
a fait pour attaquer ce parti. Lade Co~M~, en répétant ces paroles, re
marque bien que le chancelier a la mé-
moire courte; mais elle ajoute aussitôt,
par un sentiment de sage résignation, que
ce qui est ainsi renié peut être considéré
-comme n'ayant jamais été fait. It n'est
jqué de prendre tes choyés par le bon
côté' Les nationaux-libéraux n'ont pour-
t&nt point répondu jusqu'au bout aux
avances du chancelier. M. Hasselmann,
repoussant des avances que l'Etat Be
.paraît gu~re disposé à lui faire, s'&talt
~Mié 6nr le ton. classique des bons démo-
crates a Vous nou~BB~ontrezd'une'ma-in
o le fouet, et de l'autre un morceau de )
~~ucM,Noj
qu&~c~en'avons pas envie dégoûter à
votre fouet. Les natidnàù~-libëràdx
ont un peu raisonne dé ia même manière.
C'est précisément parce qu'Us ont aperçu
la mëcbé au fouet dans la dernière cam-
pagne électorale et, qu'Us n'ont pas.en~ie
de faire ample connaissance avec le man-
che, qu'eux aussi se sont méfiés du mor-
ceau sacre en tui-mêmè, mais ils ne voudraient
pas le payer trop cher. Nous verrons 8'iîs
y réussiront;
~otrë ëorrëspohdaht de. ~yr!6 Mua a
entretenus & diverses reprises dh cbnïîit
survenu dans le Liban entre Rustem Pa-
cha, le gou~èrhëuf de la Montage, et
se& administres. Tout en reproduisant ces
informations curieuses, nous n'avons ja-
mais appelé spétHalëmènt l'attention de
nos lecteurs fur un fdit d'une impor-
tance sfcondà~ë àti milieu des événemens
considérables de l'Orient. L'/M<~eM~M<~
~~c nous reproche cependant de soute-
nir les LiBàhais ~i irectamënt la dëstitu-
tioa de Ku.-terc Pacha. Nous ne l'avons
point fait jusqu'ici jugeant que <~e tels
MÙuGtto ;nc. 5b~t poLa tM~o se terminent souvent par une entente,
nous nous étions absienûade tout com-
mentaire à ce sujet. L'K~Mce nous
apprend en outre que l'évoque maronite
exilé par Rustent Pacha a été convié à
rentrer dans le pays, particularité que
hoù~ ignorions, attendu que notre cot'-
respondaut ne nous eh avait point parlé.
Mais, que la nouvelle soit vraie ou fausse,
peu importe t car les griëfe des Libanais
contre leur gouverneur sont antérieurs à
l'exil de Mgr Bistani. Avant cet exil, ac-
compli ~ans jugement, comme une sorte
de coup d'Ëtàt, de nombreuses pétitions
contre Rustem Pacha circulaientdéjà dans
la Montagne, ou elles étaient couvertes
de signatures. Ces pétitions accusaient
iormellement le gouverneur d'avoir violé
la Constitution octrpyëë aux Libanais
par les puissances. Avaient~lles tort?
avaient-elles raison.? C'est ce qu'une en-
quête seu!e pourrait, nous faire savoir.
Quoi qu'il en soit, parmi les plaignans et
peut-être à leur t6te~ se trouvait l'evêqué
cathodque. Rustem Pacha a saisi ce pré-
texte pour présenter l'affaire sousdes cou-
leurs suspectes a Constantinoplé et pour
obtenir l'exil du prélat. Mais le conuit t
n'est pas religieux comme on le croit, il
est purement politique. L'exil de l'évê-
que est un incident qui, survenu dans un
pays religieux, au sein de populations vi-
vement attachées & leur foi, a pu enve-
nimer la querelle, mà!~ sans en changer
le Caractère. La question qu'il, importe
d'élucider ne touche qu'indirectement &
Mgr Bistani il s'agit tout simplement de
savoir si Rustem Pacha a violé ou non la
Constitution libanaise.
L'TMtM/xMMMMM a tort de nous croire
plus papistes qae le Pape; c'est précisé-
ment. parce que nous sommés médiocre-
ment papistes que nous nous intéressons
au sort d'une petite communauté catholi-
que qui, dans l'uniformité de l'Egide, a
su conserver quelque originalité et quel-
que indépendance. Notre confrère se
trompe lorsqu'il dit que les catholiques
libanais ont adressé leurs plaintes à là
cour de Rome: c'est aux puissances qu'ils
l'ont adressée, ce qui est bien diS'é–
reht. Le Pape c'a rien à voir dans la
question. Il est possible cependant qu'il
ait voulu s'en mêler et que son délégué
ait porté un jugement peu f&vorablëà à
t'évéque exilé, mais nous renvoyons F./M-
<~CM<~M:ce à la dernière lettre de notre
correspondant: il y trouvera l'explication
d'un fait qui est un simple incident dans
la campagne générale entreprise par la
Curie romaine pour détruire toutes les
immunités des Eghsë'< d'Orient. Maintf-
nant, si l'M~MM~ nous demande
pourquoi nous nous occupons des Liba-
nais, pourquoi, depuis le traité de Berlin,
nous nous faisons adresser des correspon-
dances suivies sur leurs anan'es et celles
de toute la Syrie, noua lui répondrons
qae nous voulons montrer à des popula-
tions habituées à compter sur l'appui de
la France que, malgré les événemens,
nous ne sommes pas près d'oublier les
relations séculaires que nous avons en-
tretenues avec elles. Lord Beaco!'s6eld a
déclaré, non sans quelque légèreté, que
les intérêts français en Syrie étaient
« purement sentimentaux. » Soit! Nous
ne prêtons aussi qu'une attention ~senti-
mentale à ce qui se passe dans un pays où
notre action s'est manifestée jadis d'une
manière plus pratique. Mais nous ne vou-
lons pas non plus briser des liens moraux
qui peuvent avoir encore une incontestable
valeur politique. Les Anglais ont entrepris
en Asie-Mineure une œuvre civilisatrice
que nous ne combattrons jamais; ils le
savent bien. Nous sommes décidés, au
contraire, à la soutenir de notre mieux.
Mais, pour le faire efficacement, ne faut-
il pas que nous conservions l'influence
que nous exerçons sur notre clientèle ca-
tholiqne en Syrie et en Arménie, et pou-
vons-nous là conserver sans rester au
courant de ce qui se passe dans ces ré-
gions si profondément imprégnées de l'es-
prit, des sentimens et des traditions de la
France?
én;tK)uver& plus loin une lettre inté-
ressante ~ur te programme poîithpie et
les dispositions mortes 3e l'Opposition
hongroise; L'état de la Hongrie est si ith-
portant en ce moment, ce qui se passe
da.n~ ce p&ys peut avoir une si grande
inilUéncë ëûr l'avéhir de l'Autriche et,
par ëuite sur celui de l'Europe, que
nous ne saurions rien négliger pour
mettre nos lecteurs au courant des dis-
positions respectites des partis à la vei!!e
de là session prochaine. Nous leur avons
déjà donné, à ce s'~jet, de nombreux rèn-
seignemens puisés impartialement aux
sources les p!us diverses ceux que nous
leur fournissons aujourd'hui viennent
d'un d l'Opposition. Ïla ont donc une autorité in-
contestable et on les Ura avec intérêt.
BOURSE DE PAMS
Ctattax-e Ïe 14 te 13 tCbmpi.mt;'f5M. 74 M~~ 6fi~
Fin cour. 7X2S. 74 M. M..
Amortissable.
Comptant. 78 77 ~SS~
Ftïioour.782!i. 77 ~.i A .7?..
~
Comptant 10!! 75 «)B7!! ,f ..<
ttoi/o ·
Co[aptant.<«2SO.7. M..
Fincbur.
PETITE BOURSE DU S0i&.
Eni~ruhtbOO. ~2fr.3! 20, 333/4. 22!/2.
3 0/0. 74 fr. 32 1/2, 29, 3! 22 1/2.
3 0/0 amortissable. T7ir.30,2!:i.
Italien. Hfr.M.SO.eo.
S 0/0 turc. lOfr.M..
Banque ottomane.. 462fr..464fr. Y t
FtoriM (or). 603/8,~6.
Hongrois 60/0. '?13/8,'7/t6.
Egyptiennes 6 0/0.. 283fr.,285fr.62. r
Russe. 80~!i/i6.
Nous recevons de nos corréspbnda.ns
les télégrammes suivants
,a Le paragraphe i& de ta. commission, con-
cernant t'instance en appel, a été adopté au-
jourd'hui après une courte discussion. Sur le
paragraphe 16. r latif à l'exoutston ou & l'in-
ternement des délinquans. fa majorité coà)i-
Rée s'est, divisée, de même qu'hier, sur te para-
graphe 6. concernant la suppression de-i im-
primés périodiques. Sur ces deux pointa, H)
groupe libéral-national Lasker entend mainte-
nir la rédaction restrictive de la commission,
tandis que dans leurs amendement les eonser-
vateursjpersistent à vouloirrehdrea.u gouverne-
ment les pouvo'.rs Dlimités que lui cohfèreut
)es paragraphes respeettfs de son projet. Ce
désaccord, qui menace de faire sombrer la
loi, a provoqué des explications entre t< s lea-
ders libéraux-nationaux de droite. M.d<* B n-
nigsen, le mini-r~ Eulenburg et les députés
Heildorfet Kti'dorH'.leaders des coaservateufS
anetnands et des conservât' urs libéraux. H ne
parait pne parvienne à sauver le compromis en troi-
sième lecture, ,f. .
« Viehoe, le H octobre, 3 h; soir.
0 L'ordre do dém bi'isatioh partielle a pro-
duit )e mtdtl-ur effet. Cette cnnccssion d- !a
part du parti militaire ne manquera pas de
m.od~rer l'Opposition. Le c'mteKiirolyi-at
nommé amha's.tdt'ur à Londr- 8 1~ comte de
Beust, ambassadeur !< Pa'is; le comte Wimp-
fëh ira à Bertin ou à Saint-Pétersbourg.
'MtégMpMe prtvte.
[Service télégraphique de l'agence Havas.)
Vienne, leiSoctobre.
Les journaux annoncent que te comte Karolyi
est homme ambassadeur à Londres, et te comte
de Beust, ambassadeur à Paris.
Londres, le ti! octobre.
On télégraphie de Bombay au ~« t.e bruit court que Yacoub Khan, se rendant
à Ali-Musjid, a poignardé un officier d'un rang g
élevé appartenant a son escor e.
A la suite de cet acte, il a été ramené prisbn-
nieràC:aboul.& »
Le D~Jy ~~MpA publie la dépêche sui-
Yàhte:
Constantinople. le 14. La Porte et le gouver-
nement russe sont arrivés a une entente relati-
vement aux monts Rhodope. Les Russes occu-
peront la partie des distncts insurgés apparte-
nant à la Nouvelle-Bulgarie les Turcs occupe-
ront l'autre partie.
Londres, le t4 octobre, soir.
La maison F.-D. Findiey et C', de Glasgow.
faisant le commerce des Indes, a suspendu ses
paiemens. Elte laisse un passif de 200,000 liv. st.
Agram, le t4 octobre, 9 h. 50 m. soir.
Aujourd'hui, la Diète de Croatie s'est réunie.
M. Mazuranic. ban de Croatie, s'est prononcé
contre le programme formulé dans le projet. d'A-
dresse relativement à l'annexion de la Bosnie à
laCroatie.* ·
M. Jicovic, chef de section, dans un discours
qui a produit une vive impression, a combattu
les protestations des populations de la Dalmatle,
de Vienne et de la Bosnie.
Le projet d'Adresse a été adopté a l'unanimité,
moins sept voix.
Oonstantinople, le H octobre, soir.
La Porte ne soumettra pas aux puissances le
traité dénhitif qu'elle négocie actuellement avec
la. Russie-
Les Lazos qui habitent Constantinople ont
adressé au prince Lobanoiï une pétition dans la-
quelle ils sollicitent les passeports nécessaires
pour rentrer à Batoum. Le comte Zichy a de-
mandé amicalement à Safvet Pacha des explica-
tions relativement à la concentration des troupes
turques a-Kossova.
Aujourd'hui a eu lieu une réunion extraordi-
naire du conseil pour discuter la question au-
trichienne.
Zimony,!e! octobre, soir.
La 6'prince Mitan relevant de leurs fonctions, sur leur
demanda, !es ministres d's travaux publics, de
la justice et de la guerre, et les mettant en dis-
ponibi'ité.
Le même décret nomme M. Ristitch, président
du conseil et ministre des affairée étrangères;
M. Sadivoj Miloj~wich, ministre de l'intérieur
M. Jovahovitch, ministre des nuances M. Wou-
tijevitch. ministre do l'instruction pubtique et
des cultes; le sénateur Mutitch, ministre de la
justice; te général Atimpitch, mtnistrg des. tra-
jvattXtntbKcs~ te ~lonef.Mi~oyitch, ministre de
.NI 8- WlQD~J~tch) m¿nistre !l.a
ïaguerre.
Rome, le n octobre, soif.
Les Français résidant à Rome feront célébrer
les funérailles de Mgr Dupanloup dans l'ésiise
Saint-Louis. de Mir Dupanloup dans lléùlise
L6 Pape se fera représenter par le cardinat Nina.
et par des prêtais de sa cour.
Les peKirms espagnols débarqués à Civita-
Vecchia arriveront ce soir & Rome.
Rome, 16 14 octobre, soir.
Mgr Schreiber, archevêque de Bamberg, a feTJdu
visite Ce matin au cardinal Nina. îi sera reçu ce
soir par ]o Pape.
Mgr Sohrciber restera à Rome une douzaine
de jours et assistera a plusieurs reunioBis cardi-
nalices.
Là Canëe. le t8 octobre.
Grâce à rinteDi~nce dont Mouktar Pacha a
tatt prento, ie régiement définitif de la ques-
tion crétoise a été signé et tes docu!.nen& ont été
expédies aujourd'hui même & Cons'ahtinôpiè
pour recevoir t'approbation du gouvernement.
Madrid, te 14 octobre, soir.
(Va annonce que les pMnipotentiaires de l'An-
gleterre et de i'Ïtaiie à Tanger n'adresseront pas
au Sùirand)~ Maroc une protestation coHective,
mais qu'ils infonnfront )eur gouvernement res-
pectif des assassinats commis par les habitans à
Tetùaù.
~ailnd, le iS octobre.
Le gouvernement a désapprouvé ia conduite
teaue par ie consut e-paghoia Tanger, a la suite
dés assassinats commis par tes Marocains au~.
environs de Tetuàn, et, a destitué ce fonction-
naire.
8onr''mp!acan~aJ.tB!~tiC,
~~&,S"A&uHCHato du cordon sanitaire et, du la-
zaret étabti a Tanger contre le chotéra.
Les journaux de Madrid protestent vivement
contre cette mesure et demandent que de rigou-
reuses précautions soient prises contre les pro-
venances de Tanger.
Une lettre de Tanger en date du 8 octobre,
adressée & i'TMjM~e~, prétend que c't'st le plé-
nipotentiaire anglais à Tanger qui aurait, suggéré
au Sultan l'idée de supprimer le cordon sani-
taire et lé lazaret.
Nous sommes heureux d'apprendre que les
négociations entré lé gouvernement angtà's
et le gouvernement frâ çais, retativemeut
aux ànaires d'Egypte, sont terminées d'une
manière sati~finsaufe
Voici les pnncipales dispo&itionà de cet
arrannement
M. de Btigniërés serait définitivement dé-
s'gae pour occuper le poste do ministre des
travaux publics. Il aurait daua ses attribu-
tion!! tes canaux, les irritions, tes chemins
d~ fer et les ports, & ~'exception toutefois de
celui d'Alexandrie.
Il est convenu que le domaine sera admi-
nisMéparUno comfaissioh ttti~te composée
(l'un Àagtais. d'un Français et d'un Egyptien.
Cette commission relèverait directem''nt du
conseil des ministres, sans dépendre d'aucun
ministère en particutier.
Le conflit entre le gouvernement de
l'Inde et l'émir de Caboul rappelle natu-
retlement l'attention sur les négociations
échangées depuis plusieurs années entre
l'Angleterre et là Russie au sujet de leur
situation respective dans l'Asie centrale.
Elles ont été exposées dans un document
soumis au Parlement en !873; et tout ré-
cemment, à, propos de l'expédition diri-
gée par le général Kaufmann à travers la
Boukharie vers la partie supérieure du
bassin de l'Oxus ou Amou-Daria~ elles
ont été l'objet d'appréciations nombreu-
ses et diverses de la part de la presse an-
glaise. La JP~ J~M Gazette vient d'en re-
produire les principaux traits aussi bien
les circonstances présentes leur don-
nent-elles un nouvel intérêt.
C'est en 1864, après l'invasion du kha-
nat de Khokàhd par la Russie, que s'é-
veillèrent l'inquiétude et la susceptibilité
de l'Angleterre. Celle-~ei ne pouvait con-
sentir à laisser sa puissante rivale s'avan-
cer continuellement dans la direction de
l'Inde. Aussi vit-on surgir dès cette époque,
dans la pensée du gouvernement hngiais,
l'idée d'arriver à un échange de vues avec
la Russie, afin de déterminer à l'amiable
une sorte de zone neutre dont l'occupa-
tion serait interdite à l'une et à l'autre
puissance. A chaque pas que la Russie
faisait dans lé Turkestan, el!e protestait
contre l'accusation de youtoir faire la
conquête de ce pays. Dans une cir-
culaire importante, en date du 21 no-
vembre 1864 et qui est comprise
dans la correspondance diplomatique
dont nous venons de parler, le prince
GortchakoB s'eSurçait de démontrer
que la Russie cédait à une nécessité
impérieuse qui lui était imposée par
le caractère turbulent des populations
turcomanes limitrophes de ses pos-
sessions. Il déclarait qu'arrivée dans le
voisinage immédiat de Khokand, eUe al-
lait se trouver désormais en présence
d'un Etat plus solide et plus compacte,
moins instable et mieux organisé au point
de vue sociaL ((Nous trouvons là, ajoutait-
il, lallmite géographique précise que nous
sommes obligés d'atteindre, mais à la-
quelle nous devons nous arrêter al-
ler au delà, ce serait nous imposer des
efforts considérables et nous condamner
à marcher d'annexions en annexions.
L'encre avec laquelle ce Manifeste avait
été écrit était à peine séchée, selon l'ex-
pression de sir Henry Rawlinson, que les
hostilités furent reprises sur l'laxàrte
ou Sir-Daria, avec plus d'énergie que jà-
mais. Au mois de juin 1865, les Russes
avaient de beaucoup dépassé la ligne
6xée dans !a circulaire de novembre 1864,
et Tachkend était tombée entre leurs
mains (28 juin). Cet événement donna lieu
à une proclamation du gouverneur géné-
ral d'Orenbourg (septembre 1865), où it
était dit que le czar n'avait, aucun dësir
d'étendre ses possessions déjà si vastes.
Mais cette nouvelle déclaration ne calma
point les craintes du gouvernement an-
glais, bien qu'elle ait été confirmée
dans de Jiombreu~es.~ntr&vnes -de- l'am-
bassadeur .d'Angleterre .à Saint-.Kte.rs-
boufg, soit &eB! ~Bptere~r,-86tt avee
!ë prince GortchakOn*. En enet, mai-
gré toutes ses protestations, la Russie
poursuivait ses conquêtes dans le Tur-
kestan, s'emparait de Samarkande et
forçait l'émir de Boukhara à se re-
connaître son tributaire. Elle se trouvait
alors complètement maîtresse des sour-
ces du Sir-Daria et n'était plua séparée
de l'Inde anglaise que par la partie là p'us
étroite lu Turkestan oriental, et par les
petits khanats de Karatégin et de Darwas
qui conQnent à l'Afghanistan. `
C'est alora que le gouvernement an-
glais conçut le projet de l'établis-
sement de cette fameuse zone neutre, pro-
jet dont lord Clarendon paraît avoir eu
l'initiative, et d'après lequel cette zone
devait correspondre & l'Afghanistan lui-
même. La Russie s'empressa d'ac-
cepter cette proposition, et, le 7 mars
1869, le prince GortchakoH' écrivait ce
qui suit au baron Brunnow, ambassadeur
de Russie à Londres « Veuillez bien
répéter au i principal secrétaire d'État
de S. M. britannique l'assurance positive
que S. M. Inconsidéré l'Afghanistan comme
à exercer son influence. » Il faut toute-
fois reconnaître que cette concession faite
par lord Oarendon fut énergiquement
critiquée par le duo d'Ar~yll, alors se-
crétaire d'Etat pour le département de
l'Inde, et par le gouvernement de Calcutta,
aux yeux desquels l'Oxns supérieur au-
rait dû être indiqué comme la limite ex-
trême des envahis! Notons en passant que le vice-roi d'alors
1'C_m f_ __n~ T:L.. 1'
e),tm le même sir ~uuti ~jiiwicu~o ~ui
vient d'écrire une lettre si vive contre la
politique suivie par le gouvernement ac-
tuel de l'Inde dans le conflit avec l'é-
mir de Caboul.Lord Clarendon, mieux avisé
désormais, reprit les négociations sur
cette dernière base, et, au mois d'avril
1869. il proposa au baron Brunnowde Ëxer
à l'Oxus supérieur l'a ligne de démarca-
tion. Cette proposition donna lieu à de
nouveaux pourparlers, et e)Ie fut discutée
longuement dans une entrevue que lord
Clarendon eut avec le prince Gortchakofr à
Heidelberg, au mois de septembre de
cette mêï~e année. Le chancelier impé-
rial de Russie déclara à son interlocuteur
qu'il préférait que rAngIéterre s'en tînt &
sa première proposition,-d'après laquetle
rAfghamstan serait considéré cbmm~
zone neutre.
Mais quelles étaient au juste les limiter
de ce pays ? q Les émirs de Caboul
ont toujours revendiqué la possession des
petits khanats dé Baikh (l'ancienne Ba<
triës). de Koundouz, de Bàdakchan et de
~Wakhan, situés entre l'Hiodou-Y~ouch au
sud, et l'Oxus supérieur au nord. L'émir
actuel, SheHre-Ali, a même repris posses-
sion de Batkheul872. Serait-ce alors la
chaîne de l'Hindou-Konchou lefleuvë Oxus
qui marquerait aucordiafrontièreafghanet
Cette question souleva une vive et minu-
tieuse controverse qui n'a pas duré moins
~de quatre ans, de 1869 à 1873. De longs
j Mémoires furent rédigée dé part et d'au-
tre, et bien qu'il ne s'agît que d'un point
~de fait, àsavoir à qui appartenaient ac-
tueMementetefTeetivemenfIeskhanatscités
plus haut, on n'est pas encore parvenu
à s'entendre. Sont-ils indépendans ou
rentrent-ils dans les possessions de
Sheere-Ali? D'un côté, le Conseil de
l'Inde publiait, le 20 mai 1870, un rapport
où étaient soigneusement énumérés les
pays possédés par l'émir de Gabon!, et
qui comprenait dans cette nomenclature
Batkh, Badakchan et les districts'voi-
sins jusqu'à l'Oxus. D'autre part, le
général Kaufmànn., gouverneur du Tur-
kestan, recevait du cabinet de Saint-Pé-
tersbourg l'ordre dé procéder à un travail
analogue. Il mit à Fëxécuter cette len
teur calculée qui est conforme à la poli-
tique cauteleuse de la chancellerie russe
et de ses agens. Son rapport parut enRn
vers la~nn de 18/2. D'après ses con-
clusions, comme on devait s'y at-
tendre, les pays qui étaient l'objet
de la contestation étaient des Etats
indépendans, par conséquent en dehors
de la domination de Sheerë-AIi par consé-
quent aussi, n'étant point des posses~ioas
afghanes, la Russie pourrait mettre la
main sur eux; sans empiéter sur l'Afgha-
nistan, sans dépasser la fameuse zone neu-
tre. Le général Kaufmann n'allait pas jus-
qu'à faire formellement cette déduction;
mais n'était-elle pas implicitement com-
prise dans ses prémisses? L'expédition des
Russes à Khiva rompit les négociations
qui n'ont plus été reprises. Toute idée
d'une zone neutre & été abandonnée.
L'Angleterre maintient son point de vue,
à ses yeux,~r0xùs supérieur est
la vraie limite de l'Afghanistan, et
elle ne saurait admettre que la Russie
s'étende au delà. A Samarkande, les Rus-
ses étaient encore à 850 kilomètres de
Peshawer arrivés sur les bords de
l'Oxus supérieur, ils n'en seraient plus
qu'à 42S kilomètres. Cent lieues seule-
ment les sépareraient alors des fron-
tières de l'Inde anglaise. Là commen-
cerait pour celle-ci le danger. Une
expédition victorieuse contre Caboul
pourrait le conjurer mais pour combien
de temps ? Un portant ses avant-postes
jusqu'au pied de l'Ëindou-Kouch, elle ne
ferait que l'approcher la distance qui la
sépare de la Russie, c'est-à-tHre qu'elle
oà-ferait qu'avancer l'heure d'un inévita-
Me conflit. Aussi croyons-hoM qu'elle agi-
rait sagement en se bornàhta une démon-
stration militaire contre l'émir récalotrant
et en se maintfnànt dans ses frontières
actuelles, fortifiées toutefois et assurées
par la prise de possession de l'importante
passe de Khaïber. Maîtresse de ce dë6)6~
elle tiendrait solidement fermée la porte
de l'Inde.
ERNEST DOTTAM.
Nous avons eu connaissance d'une lettré
qu'un des cheis reconnus de l'Opposition
coalisée du Parlement hongrois vient d'a-
dresser à un de ses collègues de passage
à Paris; nous avons pensé qu'il serait
intéressant pour nos lecteurs de détacher
de cette lettre quelques parties impor-
tantes qui traitent de la politique étran-
gère et qui forment un résume des idées
actuelles du parti dé l'Opposition.
pour M. SzRlI; il -parait qu'on le trompe,
ainsi que nous, au sujet de l'empioi e' des
limites du crédit extraordinaire. MaisM.Tiszn
reste avec un mts~tre d'à ftn~rn-
bmet n'a été ofTërte qu'à M. Sziavy; tes
autres hommes d'Etat que S. M. a re-
çua n'ont été interrogés que sur leur ma-
nière d'envisager la situation. C'est d'ail-
le"rs loc'que. Puisqu'une s'agit p..s de chan-
ger la politique étrangère. mais &eu)ement
de lui trouver des défenseurs plus autorihés
que M. Tisza, plus Eûrs de maintenir la ma-
jorité actueile, ce n'est qu'aux dffférns
groupes de cette majorité qu'on pouvait s'a-
dresser. L'Opposition était d'emblée hors
d'affaire. Or, M. Szlavy ayant rffUsé.–ce que
tout entant nouveau-né pouvait prévoir. H
n'y a de possibte, pour le moment, que
M. Tisza. Il le savait bien, et il s'est encore
arrangé de façon à ~<,MM' rester pour le ~OM-
POÏ)'.
B Pour notre opposition, le mot d'ordre
doit être pas de crise qui ne s'étende en pre-
mière ligne et surtout au comte Andrassy,
et, s'il y avait des iutrigans quivou)u!'sent
~'arrauger avec ce dernier, à condition de
voirM.Tl~zasacriué à leurs rancunes p)us
ou moins justes, nous ne nous mêlerons ja-
mais de cette partie-la.–AbasAudras-yt i
doit être notre cri de guerre. Je suis h~ur. ux
de voir cette résolution acceptée par ceux d's s
membres de notre parti, auprès desquets on
pouvait redouter des faiblesses à cet endroit.
B It résulte de longs entretiens avec la plu-
part des membres de notre parti que nous
n'aurons pas de dissentimëns sur la politi-
que que nous aurons à proposer aux Détégà-
tiens et au Parlement; et je vois avec ptaisir
que nous serons unis dans cette question
et que noua marcherons à la bataille, les rangs
serrés. Nous allons nous séparer nettement
da l'extrême gauche, qui demande l'absurde.
mesure d'un retrait immédiat de notre ar-
mée nous serons cette MCC~oM~M~ que le
./OMfMa~ des /~< espère retrouver en Hon-
grie, et non cette ~aM ~co~~OM~M~ qu'il
craint d'y voir paraître. Mais si nous tenons
compte dés faits accomplis, de l'honneur de
notre drapeau et des engagem~nspris devant
l'Europe, si nous reconnaissons l'impossibi-
lité de nous sousfatre à l'accomplissement
de la malencontreuse tâche acceptee et com-
mencée en Bosnie, MOM ~OMMOK~ /o?'me~-
MCM<travaitte à rendre possible <ïM~MMtion de ce gouffre d'hommes et d'argent,
afm que les forces dont la monarchie!
aura besoin pour peser sur lades questions de la péninsule turqus
cessent d'être absorbées par un but avant.
tout IbcaL A cet effet, nous vou trions-
nous ent ndre avec la Turquie et rétablir sa,
souveraineté dans les deux provinces, si la
folie qui parait dominer à Constantinople
(sous l'inspiration de la Russie) ne rend pas
impossible de s'arranger avec la Sublime-
Porte. Nous pensons que la méfiance in:-pi-
réo par les antécédens du comte Andras~y
forme le principal obstacle à uoe semb;a.bte
entente. Si pourtant un arrangement seueo
ét<)it impossible, même après un changement.
à notro Foreign-Oifice, une principauté au-
tonome, tiée à i~otre monarchie par des con-
ventions militaires, c'mmerciales et douaniè-
res, serait encore préférable à l'annexion car
cette annexion nous engagerait à continuer,
sans arrêt possible, notre chemin eu !-én&
vertical sur la mer Egée, et par là môme
ouvrirait l'Est de la péninsule du Ba!can à tous
les des~ei-'s de la Russie. L'extension de notre
sphère d'influence doit au contraire avoir
lieu en sens horizonta), vers et jusqu'à la mer
Noire, jusqu'aux bouches du Dànub", afin de
refaire sous une autre forme la digue que la.
puissance militaire de la Turquie opposait
naguère aux idées moscovites. Une entente
intime avec l'Angleterre et le rétablissement
de notre influence àConstantinoplesontles
conditions d'exécution de cet ordre d'idées.
s C'est de tout point l'opposé de jà pc'iltj-
que du comte Andrassy. Aussi notre activité
doit-f-Ile commencer par un vote de b)8.me et,
de méfiance cont e lui, par sa chute si
nous pouvons y parvenir. » 1
On nous éerit de Londres, le 13 octobre
< L'avenir n'est pas sans inspirer de~fé-
rieuses inquiétudes au monde des affaires.
La crise dont la suspension de la Banque de
Glasgow a f-te te début et l'incident le plus
remarquable va-t-elie prendre de plus vastes
proportion!? Samedi, une mai~onde Londres
et Manchester, engagée dans le commerce
avec l'Inde. MM. Heugh Balfow et C°,
a fait MMtte. On redoute d'autres catastro-
phes du même genre.' surtout vers le 4 no-
vembre, époque d'échéances. Comme dans
tes temps de malaise, on entend rapporter
toutes sortes de rumeurs défavorables au
crédit des uns et des autres. La méEance
règne en maîtresse dans la Cité. Le ton dé la
Bourse est découragé les fond& publics bais-
sent, aussi bien sous le coup d'anxiétés poli'
tiques que sous i'inauencé de réalisations.
Beaucoup uè peraotmes ctn'rchent a se crëeF
NMMtie MTM~~
~jm_
ON S'ABONNE
rué des Pret~s-S~ht~ermdia-rAuxérr&ia, t7.
pmx mE
Troia n~s. Six !)ioi6. Un an
.Pâr~.t.t8~ 36 fr..7~
Dépârtemens. !!0 &. ` 40 & 80 û'.
.'Uatp~ postata
~Utopëennet M n'. 42g'; n'
–MuQ-e-mer. 24 6'. <8 ?. 96 fr. .`
Les abonnemfm ')tartent aes i" et i6 M
chaque mois.
N >~ `^i~r.w~~L. ~~Ja`~~ 1.>:r
.fM'tt;' m< nnm~< ,< ;~eettt.'
BépaFte~en~
in t<
,DëwMàpers pmce, Gresh&m &tt'eet, G. P..<
MN. S~Kxy, Bhtt~ et 6', 1, FincK t&ne Cdtfhi 1
Ë. C. Londdn; M!M. W.-H. SMUth et W~~
~8e,Strand,W.C.LOndon.
A BruMUes, à. t'O/~ee
Ma~e~e, da~s les ktosq~s~t d~M
Mi9the<;ues des gares d~ cbemms de MrjMR~s,
MMMM OCTMBE
i878
~
~i'N'Nf~f i~))r t~~l)~~ 'B~it~i!)r~ A )Wt~
JMUN~AL MtS ¡ DEBATS
ÔKrs'ABO~NË <
~Belgique, en }tatie,
dans le Luxembourg, 6n Turquie.
en Smsse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de ta Tunisie
en Chine et au Japon,
.&u moyen d'une valeur ~payable à Paris ou pî&nda.ts.rppste, soit mternatmnaux, soit français..
eBAiiemagne, en Autriche, en-Russie.
et dans tous [es pays du Nord
cmez tous les directeurs de postes'
et dans tous les autres pays.. <-
par l'envoi d'une valeur payaBIe & Parts r
PCHTMtJES Et MTTEMÎRES
1" Les annonces sont reçues
Ghe:! MM. Fanchey, t~hMte et C') -1
8, place de la Bourse, j
etaubureauduJKmn~At.~
eHes doivent toujours être agrëëes par la rëdaction. {
-:P;PAMS f~
?4~ ~Û
~&uss9mmes4ùeîqûëfo!ssUrpHsMs6àh-
Oàlisés de là viotëhce de h~s discussions
parlementaires. Noua te serions moins sans
deutè si nous comparons le Parlement
deVe~saitlës aux Pàrlëmbns étràhgers.
Lès débats sur là loi contre les socialistes
parai~~ent avoir dépasse tous tes excès
qui nous étonnent si fort dé la part de
quelque~ uns'de nos déptités. 'On oM,6ur
détaocrate-socialiste n'a pas craint non
Mulemeat de faire pudiquement, l'éloge
de la Commune etdeia proposer indirec-
tement comme exemple à son pays. mais
encore d'inviter ~ans détours ses amis à
B'âS'raticMr, par la tbrca~ de l'oppression
et de la. tyrannie, c'est-à-dire de l'oppres*
sion de la loi. Interrompu au milieu de sa
tirade, il à mà~itenu son droit de parler
comme tî le faisait sous prétext6 que
M. de Bismarck n'avait pas hésité, ~e. son
côte, à traiter de x haa'iits « les démo~-
crates-ocialistes< «Le vote de là présenté
K loi. a-t-H ajouté, amènera ditëctemént
? a 1 insurrection, et ehe~Mta âe nona don-'
oera joyeusement sa. vie pour la cause
N de la liberté. M. Hasselmann, quis'est
exprimé avec cette audacieuse et mena-
çante franchise, à été rappelé à l'ordre.
Cela n'a point empêche un autre socia-
liste, M. Reinders, rappelant le mot pro-
noncé a la première délibération par un
Sonaervateur « Le socialisme est une
e école dé haute trahison a, de s'écrier &
son tour w Ce sont ceux qtii votent là
loi proposée) ceux qui par la rendent
& Jtuusoire la Constitution, qui sont cou-
? pables de haute trahison. B Et comme
pi ce langage n'était pas en lui-même as-
fiez explioUe, M. Reinders l'a expliqué;
pour répondre à un rappel & l'ordre, en
disant que, si l'on voûtait rendre q"6i-
qtt'uh tëspons&bte de la mi'-ëre actueUe~
ce .serait le prince de Bismarck qui de-
vrait s'asseoir au banc des accusés.
.el.estle ton d,e,s débats actuets du Reichs-
Aum~ieu de cpa orales oratoires le
~ote de la lui se pensait oeahmoila s &vec
régularité. M. de Bismarck a obtenu de là
Majorité le vote de l'article S sur les ré-
uniona publiques. Noua n'avous pas be-
soin de commenter longuement cet article
que tes hationaux-~ibëràux ont accepté
avec la plus complète réHgna.tioiB, ce
qu~ nous attirerait probablement le repro-
?? d'ëfrë des àUiés de M. Sohnfmann, et
peut-être même de favoriser les projets
de MM. HasseImaBU et R~aders, car
cet article est parMtemënt clair par lui-
~me. Désormais, en ÂHémagUe, inême
pet! fiant ~es périodes, é~èctofatës, toute
critique sérieuse des actes du gouverne-
ment, faite par des réunions p'~qitës.
pourra être immédiatement arrêtée; sous
prétexte « qu'elle a pour but d6 ren-
verser rordTe politique et social
établi. M Nous ne. disons pas, bien
entendu, que le gouvernement fera usagé
dû pouvoir qu'on )ui dohn~; uous disons
~ëufëmt-nt qu'on le lui donne, et qu'il ne
ïjfouvefa devant lui aucun obstacle !~gat
~ccpttbie de l'arrêter pi sa modération
~tùrë!!e ne sufnt point à le faire. Chose
curieuse ce sont pr'écisêmeht les natio-
naux-ltMraux, c'est-à-dire le parti au-
queUeSt réunions publiquea ont surtout
66rv]. à'ùx élections derrières pourrepous-
j'iër les attaques passionnées des jour-
naux ofncieux, que nous voyons mainte-
nant résigné & livreT âne des armes qui
lui ont permis de sauver son existence
politique. 11 s'est :pourt~nt arrêié dans
cette voie et a refusé de laisser soumettre
la presse afi même régime que tes réunions
publiques. Cela s'explique. Ou n'a pas
oublié sans doute avec quel en-emble les
organes conservateurs dé voués à lque du chancelier ont représenté les natio-
paux-libéraux comme les pires ennemis
de l'empire, comme les comptices inçoD-
sciens du socialisme, comme les provoca-
teurs coupables dé tous tes dangers qui
menacent l'Allemagne. Cette guerre de
plume à été presque aussi acharnée, pres-
que aussi outrageante que celle des jour-
ùaux réactionnaires frauca.is contre les
républicains pendant la pënode du 16 mai.
Se ngure-t-Qtt, après nos élections, M. de
Broglie ou M. de Fourtou venant dire aux
républicains Je ne m~xpliqae pas
qM vous songiez à vous plaindre de moi
MniasoHS-nous dans une œuvre com-
mune, en laissant de côté t
met pour mot le langage que M. de
îtismarck a tenu aux nationaux-li-
béraux: «Je ne comprends pas, a-t-il dit
à M. de Bensigsen, l'éloignemeut qui a pu
D se produire entre les nationaux-libér&ux
et moi, car je n'ai certainement rien
a fait pour attaquer ce parti. La
marque bien que le chancelier a la mé-
moire courte; mais elle ajoute aussitôt,
par un sentiment de sage résignation, que
ce qui est ainsi renié peut être considéré
-comme n'ayant jamais été fait. It n'est
jqué de prendre tes choyés par le bon
côté' Les nationaux-libéraux n'ont pour-
t&nt point répondu jusqu'au bout aux
avances du chancelier. M. Hasselmann,
repoussant des avances que l'Etat Be
.paraît gu~re disposé à lui faire, s'&talt
~Mié 6nr le ton. classique des bons démo-
crates a Vous nou~BB~ontrezd'une'ma-in
o le fouet, et de l'autre un morceau de )
~~ucM,Noj
qu&~c~en'avons pas envie dégoûter à
votre fouet. Les natidnàù~-libëràdx
ont un peu raisonne dé ia même manière.
C'est précisément parce qu'Us ont aperçu
la mëcbé au fouet dans la dernière cam-
pagne électorale et, qu'Us n'ont pas.en~ie
de faire ample connaissance avec le man-
che, qu'eux aussi se sont méfiés du mor-
ceau
pas le payer trop cher. Nous verrons 8'iîs
y réussiront;
~otrë ëorrëspohdaht de. ~yr!6 Mua a
entretenus & diverses reprises dh cbnïîit
survenu dans le Liban entre Rustem Pa-
cha, le gou~èrhëuf de la Montage, et
se& administres. Tout en reproduisant ces
informations curieuses, nous n'avons ja-
mais appelé spétHalëmènt l'attention de
nos lecteurs fur un fdit d'une impor-
tance sfcondà~ë àti milieu des événemens
considérables de l'Orient. L'/M<~eM~M<~
~~c nous reproche cependant de soute-
nir les LiBàhais ~i irectamënt la dëstitu-
tioa de Ku.-terc Pacha. Nous ne l'avons
point fait jusqu'ici jugeant que <~e tels
MÙuGtto ;nc. 5b~t poLa tM~o
nous nous étions absienûade tout com-
mentaire à ce sujet. L'K~Mce nous
apprend en outre que l'évoque maronite
exilé par Rustent Pacha a été convié à
rentrer dans le pays, particularité que
hoù~ ignorions, attendu que notre cot'-
respondaut ne nous eh avait point parlé.
Mais, que la nouvelle soit vraie ou fausse,
peu importe t car les griëfe des Libanais
contre leur gouverneur sont antérieurs à
l'exil de Mgr Bistani. Avant cet exil, ac-
compli ~ans jugement, comme une sorte
de coup d'Ëtàt, de nombreuses pétitions
contre Rustem Pacha circulaientdéjà dans
la Montagne, ou elles étaient couvertes
de signatures. Ces pétitions accusaient
iormellement le gouverneur d'avoir violé
la Constitution octrpyëë aux Libanais
par les puissances. Avaient~lles tort?
avaient-elles raison.? C'est ce qu'une en-
quête seu!e pourrait, nous faire savoir.
Quoi qu'il en soit, parmi les plaignans et
peut-être à leur t6te~ se trouvait l'evêqué
cathodque. Rustem Pacha a saisi ce pré-
texte pour présenter l'affaire sousdes cou-
leurs suspectes a Constantinoplé et pour
obtenir l'exil du prélat. Mais le conuit t
n'est pas religieux comme on le croit, il
est purement politique. L'exil de l'évê-
que est un incident qui, survenu dans un
pays religieux, au sein de populations vi-
vement attachées & leur foi, a pu enve-
nimer la querelle, mà!~ sans en changer
le Caractère. La question qu'il, importe
d'élucider ne touche qu'indirectement &
Mgr Bistani il s'agit tout simplement de
savoir si Rustem Pacha a violé ou non la
Constitution libanaise.
L'TMtM/xMMMMM a tort de nous croire
plus papistes qae le Pape; c'est précisé-
ment. parce que nous sommés médiocre-
ment papistes que nous nous intéressons
au sort d'une petite communauté catholi-
que qui, dans l'uniformité de l'Egide, a
su conserver quelque originalité et quel-
que indépendance. Notre confrère se
trompe lorsqu'il dit que les catholiques
libanais ont adressé leurs plaintes à là
cour de Rome: c'est aux puissances qu'ils
l'ont adressée, ce qui est bien diS'é–
reht. Le Pape c'a rien à voir dans la
question. Il est possible cependant qu'il
ait voulu s'en mêler et que son délégué
ait porté un jugement peu f&vorablëà à
t'évéque exilé, mais nous renvoyons F./M-
<~CM<~M:ce à la dernière lettre de notre
correspondant: il y trouvera l'explication
d'un fait qui est un simple incident dans
la campagne générale entreprise par la
Curie romaine pour détruire toutes les
immunités des Eghsë'< d'Orient. Maintf-
nant, si l'M~MM~ nous demande
pourquoi nous nous occupons des Liba-
nais, pourquoi, depuis le traité de Berlin,
nous nous faisons adresser des correspon-
dances suivies sur leurs anan'es et celles
de toute la Syrie, noua lui répondrons
qae nous voulons montrer à des popula-
tions habituées à compter sur l'appui de
la France que, malgré les événemens,
nous ne sommes pas près d'oublier les
relations séculaires que nous avons en-
tretenues avec elles. Lord Beaco!'s6eld a
déclaré, non sans quelque légèreté, que
les intérêts français en Syrie étaient
« purement sentimentaux. » Soit! Nous
ne prêtons aussi qu'une attention ~senti-
mentale à ce qui se passe dans un pays où
notre action s'est manifestée jadis d'une
manière plus pratique. Mais nous ne vou-
lons pas non plus briser des liens moraux
qui peuvent avoir encore une incontestable
valeur politique. Les Anglais ont entrepris
en Asie-Mineure une œuvre civilisatrice
que nous ne combattrons jamais; ils le
savent bien. Nous sommes décidés, au
contraire, à la soutenir de notre mieux.
Mais, pour le faire efficacement, ne faut-
il pas que nous conservions l'influence
que nous exerçons sur notre clientèle ca-
tholiqne en Syrie et en Arménie, et pou-
vons-nous là conserver sans rester au
courant de ce qui se passe dans ces ré-
gions si profondément imprégnées de l'es-
prit, des sentimens et des traditions de la
France?
én;tK)uver& plus loin une lettre inté-
ressante ~ur te programme poîithpie et
les dispositions mortes 3e l'Opposition
hongroise; L'état de la Hongrie est si ith-
portant en ce moment, ce qui se passe
da.n~ ce p&ys peut avoir une si grande
inilUéncë ëûr l'avéhir de l'Autriche et,
par ëuite sur celui de l'Europe, que
nous ne saurions rien négliger pour
mettre nos lecteurs au courant des dis-
positions respectites des partis à la vei!!e
de là session prochaine. Nous leur avons
déjà donné, à ce s'~jet, de nombreux rèn-
seignemens puisés impartialement aux
sources les p!us diverses ceux que nous
leur fournissons aujourd'hui viennent
d'un d
contestable et on les Ura avec intérêt.
BOURSE DE PAMS
Ctattax-e Ïe 14 te 13 t
Fin cour. 7X2S. 74 M. M..
Amortissable.
Comptant. 78 77 ~SS~
Ftïioour.782!i. 77 ~.i A .7?..
~
Comptant 10!! 75 «)B7!! ,f ..<
ttoi/o ·
Co[aptant.<«2SO.7. M..
Fincbur.
PETITE BOURSE DU S0i&.
Eni~ruhtbOO. ~2fr.3! 20, 333/4. 22!/2.
3 0/0. 74 fr. 32 1/2, 29, 3! 22 1/2.
3 0/0 amortissable. T7ir.30,2!:i.
Italien. Hfr.M.SO.eo.
S 0/0 turc. lOfr.M..
Banque ottomane.. 462fr..464fr. Y t
FtoriM (or). 603/8,~6.
Hongrois 60/0. '?13/8,'7/t6.
Egyptiennes 6 0/0.. 283fr.,285fr.62. r
Russe. 80~!i/i6.
Nous recevons de nos corréspbnda.ns
les télégrammes suivants
cernant t'instance en appel, a été adopté au-
jourd'hui après une courte discussion. Sur le
paragraphe 16. r latif à l'exoutston ou & l'in-
ternement des délinquans. fa majorité coà)i-
Rée s'est, divisée, de même qu'hier, sur te para-
graphe 6. concernant la suppression de-i im-
primés périodiques. Sur ces deux pointa, H)
groupe libéral-national Lasker entend mainte-
nir la rédaction restrictive de la commission,
tandis que dans leurs amendement les eonser-
vateursjpersistent à vouloirrehdrea.u gouverne-
ment les pouvo'.rs Dlimités que lui cohfèreut
)es paragraphes respeettfs de son projet. Ce
désaccord, qui menace de faire sombrer la
loi, a provoqué des explications entre t< s lea-
ders libéraux-nationaux de droite. M.d<* B n-
nigsen, le mini-r~ Eulenburg et les députés
Heildorfet Kti'dorH'.leaders des coaservateufS
anetnands et des conservât' urs libéraux. H ne
parait p
sième lecture, ,f. .
« Viehoe, le H octobre, 3 h; soir.
0 L'ordre do dém bi'isatioh partielle a pro-
duit )e mtdtl-ur effet. Cette cnnccssion d- !a
part du parti militaire ne manquera pas de
m.od~rer l'Opposition. Le c'mteKiirolyi-at
nommé amha's.tdt'ur à Londr- 8 1~ comte de
Beust, ambassadeur !< Pa'is; le comte Wimp-
fëh ira à Bertin ou à Saint-Pétersbourg.
'MtégMpMe prtvte.
[Service télégraphique de l'agence Havas.)
Vienne, leiSoctobre.
Les journaux annoncent que te comte Karolyi
est homme ambassadeur à Londres, et te comte
de Beust, ambassadeur à Paris.
Londres, le ti! octobre.
On télégraphie de Bombay au ~
à Ali-Musjid, a poignardé un officier d'un rang g
élevé appartenant a son escor e.
A la suite de cet acte, il a été ramené prisbn-
nieràC:aboul.& »
Le D~Jy ~~MpA publie la dépêche sui-
Yàhte:
Constantinople. le 14. La Porte et le gouver-
nement russe sont arrivés a une entente relati-
vement aux monts Rhodope. Les Russes occu-
peront la partie des distncts insurgés apparte-
nant à la Nouvelle-Bulgarie les Turcs occupe-
ront l'autre partie.
Londres, le t4 octobre, soir.
La maison F.-D. Findiey et C', de Glasgow.
faisant le commerce des Indes, a suspendu ses
paiemens. Elte laisse un passif de 200,000 liv. st.
Agram, le t4 octobre, 9 h. 50 m. soir.
Aujourd'hui, la Diète de Croatie s'est réunie.
M. Mazuranic. ban de Croatie, s'est prononcé
contre le programme formulé dans le projet. d'A-
dresse relativement à l'annexion de la Bosnie à
laCroatie.* ·
M. Jicovic, chef de section, dans un discours
qui a produit une vive impression, a combattu
les protestations des populations de la Dalmatle,
de Vienne et de la Bosnie.
Le projet d'Adresse a été adopté a l'unanimité,
moins sept voix.
Oonstantinople, le H octobre, soir.
La Porte ne soumettra pas aux puissances le
traité dénhitif qu'elle négocie actuellement avec
la. Russie-
Les Lazos qui habitent Constantinople ont
adressé au prince Lobanoiï une pétition dans la-
quelle ils sollicitent les passeports nécessaires
pour rentrer à Batoum. Le comte Zichy a de-
mandé amicalement à Safvet Pacha des explica-
tions relativement à la concentration des troupes
turques a-Kossova.
Aujourd'hui a eu lieu une réunion extraordi-
naire du conseil pour discuter la question au-
trichienne.
Zimony,!e! octobre, soir.
La 6'
demanda, !es ministres d's travaux publics, de
la justice et de la guerre, et les mettant en dis-
ponibi'ité.
Le même décret nomme M. Ristitch, président
du conseil et ministre des affairée étrangères;
M. Sadivoj Miloj~wich, ministre de l'intérieur
M. Jovahovitch, ministre des nuances M. Wou-
tijevitch. ministre do l'instruction pubtique et
des cultes; le sénateur Mutitch, ministre de la
justice; te général Atimpitch, mtnistrg des. tra-
jvattXtntbKcs~ te ~lonef.Mi~oyitch, ministre de
.NI 8- WlQD~J~tch) m¿nistre !l.a
ïaguerre.
Rome, le n octobre, soif.
Les Français résidant à Rome feront célébrer
les funérailles de Mgr Dupanloup dans l'ésiise
Saint-Louis. de Mir Dupanloup dans lléùlise
L6 Pape se fera représenter par le cardinat Nina.
et par des prêtais de sa cour.
Les peKirms espagnols débarqués à Civita-
Vecchia arriveront ce soir & Rome.
Rome, 16 14 octobre, soir.
Mgr Schreiber, archevêque de Bamberg, a feTJdu
visite Ce matin au cardinal Nina. îi sera reçu ce
soir par ]o Pape.
Mgr Sohrciber restera à Rome une douzaine
de jours et assistera a plusieurs reunioBis cardi-
nalices.
Là Canëe. le t8 octobre.
Grâce à rinteDi~nce dont Mouktar Pacha a
tatt prento, ie régiement définitif de la ques-
tion crétoise a été signé et tes docu!.nen& ont été
expédies aujourd'hui même & Cons'ahtinôpiè
pour recevoir t'approbation du gouvernement.
Madrid, te 14 octobre, soir.
(Va annonce que les pMnipotentiaires de l'An-
gleterre et de i'Ïtaiie à Tanger n'adresseront pas
au Sùirand)~ Maroc une protestation coHective,
mais qu'ils infonnfront )eur gouvernement res-
pectif des assassinats commis par les habitans à
Tetùaù.
~ailnd, le iS octobre.
Le gouvernement a désapprouvé ia conduite
teaue par ie consut e-paghoia Tanger, a la suite
dés assassinats commis par tes Marocains au~.
environs de Tetuàn, et, a destitué ce fonction-
naire.
8onr''mp!acan~aJ.tB!~tiC,
~~&,S"A&uHCHato du cordon sanitaire et, du la-
zaret étabti a Tanger contre le chotéra.
Les journaux de Madrid protestent vivement
contre cette mesure et demandent que de rigou-
reuses précautions soient prises contre les pro-
venances de Tanger.
Une lettre de Tanger en date du 8 octobre,
adressée & i'TMjM~e~, prétend que c't'st le plé-
nipotentiaire anglais à Tanger qui aurait, suggéré
au Sultan l'idée de supprimer le cordon sani-
taire et lé lazaret.
Nous sommes heureux d'apprendre que les
négociations entré lé gouvernement angtà's
et le gouvernement frâ çais, retativemeut
aux ànaires d'Egypte, sont terminées d'une
manière sati~finsaufe
Voici les pnncipales dispo&itionà de cet
arrannement
M. de Btigniërés serait définitivement dé-
s'gae pour occuper le poste do ministre des
travaux publics. Il aurait daua ses attribu-
tion!! tes canaux, les irritions, tes chemins
d~ fer et les ports, & ~'exception toutefois de
celui d'Alexandrie.
Il est convenu que le domaine sera admi-
nisMéparUno comfaissioh ttti~te composée
(l'un Àagtais. d'un Français et d'un Egyptien.
Cette commission relèverait directem''nt du
conseil des ministres, sans dépendre d'aucun
ministère en particutier.
Le conflit entre le gouvernement de
l'Inde et l'émir de Caboul rappelle natu-
retlement l'attention sur les négociations
échangées depuis plusieurs années entre
l'Angleterre et là Russie au sujet de leur
situation respective dans l'Asie centrale.
Elles ont été exposées dans un document
soumis au Parlement en !873; et tout ré-
cemment, à, propos de l'expédition diri-
gée par le général Kaufmann à travers la
Boukharie vers la partie supérieure du
bassin de l'Oxus ou Amou-Daria~ elles
ont été l'objet d'appréciations nombreu-
ses et diverses de la part de la presse an-
glaise. La JP~ J~M Gazette vient d'en re-
produire les principaux traits aussi bien
les circonstances présentes leur don-
nent-elles un nouvel intérêt.
C'est en 1864, après l'invasion du kha-
nat de Khokàhd par la Russie, que s'é-
veillèrent l'inquiétude et la susceptibilité
de l'Angleterre. Celle-~ei ne pouvait con-
sentir à laisser sa puissante rivale s'avan-
cer continuellement dans la direction de
l'Inde. Aussi vit-on surgir dès cette époque,
dans la pensée du gouvernement hngiais,
l'idée d'arriver à un échange de vues avec
la Russie, afin de déterminer à l'amiable
une sorte de zone neutre dont l'occupa-
tion serait interdite à l'une et à l'autre
puissance. A chaque pas que la Russie
faisait dans lé Turkestan, el!e protestait
contre l'accusation de youtoir faire la
conquête de ce pays. Dans une cir-
culaire importante, en date du 21 no-
vembre 1864 et qui est comprise
dans la correspondance diplomatique
dont nous venons de parler, le prince
GortchakoB s'eSurçait de démontrer
que la Russie cédait à une nécessité
impérieuse qui lui était imposée par
le caractère turbulent des populations
turcomanes limitrophes de ses pos-
sessions. Il déclarait qu'arrivée dans le
voisinage immédiat de Khokand, eUe al-
lait se trouver désormais en présence
d'un Etat plus solide et plus compacte,
moins instable et mieux organisé au point
de vue sociaL ((Nous trouvons là, ajoutait-
il, lallmite géographique précise que nous
sommes obligés d'atteindre, mais à la-
quelle nous devons nous arrêter al-
ler au delà, ce serait nous imposer des
efforts considérables et nous condamner
à marcher d'annexions en annexions.
L'encre avec laquelle ce Manifeste avait
été écrit était à peine séchée, selon l'ex-
pression de sir Henry Rawlinson, que les
hostilités furent reprises sur l'laxàrte
ou Sir-Daria, avec plus d'énergie que jà-
mais. Au mois de juin 1865, les Russes
avaient de beaucoup dépassé la ligne
6xée dans !a circulaire de novembre 1864,
et Tachkend était tombée entre leurs
mains (28 juin). Cet événement donna lieu
à une proclamation du gouverneur géné-
ral d'Orenbourg (septembre 1865), où it
était dit que le czar n'avait, aucun dësir
d'étendre ses possessions déjà si vastes.
Mais cette nouvelle déclaration ne calma
point les craintes du gouvernement an-
glais, bien qu'elle ait été confirmée
dans de Jiombreu~es.~ntr&vnes -de- l'am-
bassadeur .d'Angleterre .à Saint-.Kte.rs-
boufg, soit &eB! ~Bptere~r,-86tt avee
!ë prince GortchakOn*. En enet, mai-
gré toutes ses protestations, la Russie
poursuivait ses conquêtes dans le Tur-
kestan, s'emparait de Samarkande et
forçait l'émir de Boukhara à se re-
connaître son tributaire. Elle se trouvait
alors complètement maîtresse des sour-
ces du Sir-Daria et n'était plua séparée
de l'Inde anglaise que par la partie là p'us
étroite lu Turkestan oriental, et par les
petits khanats de Karatégin et de Darwas
qui conQnent à l'Afghanistan. `
C'est alora que le gouvernement an-
glais conçut le projet de l'établis-
sement de cette fameuse zone neutre, pro-
jet dont lord Clarendon paraît avoir eu
l'initiative, et d'après lequel cette zone
devait correspondre & l'Afghanistan lui-
même. La Russie s'empressa d'ac-
cepter cette proposition, et, le 7 mars
1869, le prince GortchakoH' écrivait ce
qui suit au baron Brunnow, ambassadeur
de Russie à Londres « Veuillez bien
répéter au i principal secrétaire d'État
de S. M. britannique l'assurance positive
que S. M. Inconsidéré l'Afghanistan comme
à exercer son influence. » Il faut toute-
fois reconnaître que cette concession faite
par lord Oarendon fut énergiquement
critiquée par le duo d'Ar~yll, alors se-
crétaire d'Etat pour le département de
l'Inde, et par le gouvernement de Calcutta,
aux yeux desquels l'Oxns supérieur au-
rait dû être indiqué comme la limite ex-
trême des envahis!
1'C_m f_ __n~ T:L.. 1'
e),tm le même sir ~uuti ~jiiwicu~o ~ui
vient d'écrire une lettre si vive contre la
politique suivie par le gouvernement ac-
tuel de l'Inde dans le conflit avec l'é-
mir de Caboul.Lord Clarendon, mieux avisé
désormais, reprit les négociations sur
cette dernière base, et, au mois d'avril
1869. il proposa au baron Brunnowde Ëxer
à l'Oxus supérieur l'a ligne de démarca-
tion. Cette proposition donna lieu à de
nouveaux pourparlers, et e)Ie fut discutée
longuement dans une entrevue que lord
Clarendon eut avec le prince Gortchakofr à
Heidelberg, au mois de septembre de
cette mêï~e année. Le chancelier impé-
rial de Russie déclara à son interlocuteur
qu'il préférait que rAngIéterre s'en tînt &
sa première proposition,-d'après laquetle
rAfghamstan serait considéré cbmm~
zone neutre.
Mais quelles étaient au juste les limiter
de ce pays ? q Les émirs de Caboul
ont toujours revendiqué la possession des
petits khanats dé Baikh (l'ancienne Ba<
triës). de Koundouz, de Bàdakchan et de
~Wakhan, situés entre l'Hiodou-Y~ouch au
sud, et l'Oxus supérieur au nord. L'émir
actuel, SheHre-Ali, a même repris posses-
sion de Batkheul872. Serait-ce alors la
chaîne de l'Hindou-Konchou lefleuvë Oxus
qui marquerait aucordiafrontièreafghanet
Cette question souleva une vive et minu-
tieuse controverse qui n'a pas duré moins
~de quatre ans, de 1869 à 1873. De longs
j Mémoires furent rédigée dé part et d'au-
tre, et bien qu'il ne s'agît que d'un point
~de fait, àsavoir à qui appartenaient ac-
tueMementetefTeetivemenfIeskhanatscités
plus haut, on n'est pas encore parvenu
à s'entendre. Sont-ils indépendans ou
rentrent-ils dans les possessions de
Sheere-Ali? D'un côté, le Conseil de
l'Inde publiait, le 20 mai 1870, un rapport
où étaient soigneusement énumérés les
pays possédés par l'émir de Gabon!, et
qui comprenait dans cette nomenclature
Batkh, Badakchan et les districts'voi-
sins jusqu'à l'Oxus. D'autre part, le
général Kaufmànn., gouverneur du Tur-
kestan, recevait du cabinet de Saint-Pé-
tersbourg l'ordre dé procéder à un travail
analogue. Il mit à Fëxécuter cette len
teur calculée qui est conforme à la poli-
tique cauteleuse de la chancellerie russe
et de ses agens. Son rapport parut enRn
vers la~nn de 18/2. D'après ses con-
clusions, comme on devait s'y at-
tendre, les pays qui étaient l'objet
de la contestation étaient des Etats
indépendans, par conséquent en dehors
de la domination de Sheerë-AIi par consé-
quent aussi, n'étant point des posses~ioas
afghanes, la Russie pourrait mettre la
main sur eux; sans empiéter sur l'Afgha-
nistan, sans dépasser la fameuse zone neu-
tre. Le général Kaufmann n'allait pas jus-
qu'à faire formellement cette déduction;
mais n'était-elle pas implicitement com-
prise dans ses prémisses? L'expédition des
Russes à Khiva rompit les négociations
qui n'ont plus été reprises. Toute idée
d'une zone neutre & été abandonnée.
L'Angleterre maintient son point de vue,
à ses yeux,~r0xùs supérieur est
la vraie limite de l'Afghanistan, et
elle ne saurait admettre que la Russie
s'étende au delà. A Samarkande, les Rus-
ses étaient encore à 850 kilomètres de
Peshawer arrivés sur les bords de
l'Oxus supérieur, ils n'en seraient plus
qu'à 42S kilomètres. Cent lieues seule-
ment les sépareraient alors des fron-
tières de l'Inde anglaise. Là commen-
cerait pour celle-ci le danger. Une
expédition victorieuse contre Caboul
pourrait le conjurer mais pour combien
de temps ? Un portant ses avant-postes
jusqu'au pied de l'Ëindou-Kouch, elle ne
ferait que l'approcher la distance qui la
sépare de la Russie, c'est-à-tHre qu'elle
oà-ferait qu'avancer l'heure d'un inévita-
Me conflit. Aussi croyons-hoM qu'elle agi-
rait sagement en se bornàhta une démon-
stration militaire contre l'émir récalotrant
et en se maintfnànt dans ses frontières
actuelles, fortifiées toutefois et assurées
par la prise de possession de l'importante
passe de Khaïber. Maîtresse de ce dë6)6~
elle tiendrait solidement fermée la porte
de l'Inde.
ERNEST DOTTAM.
Nous avons eu connaissance d'une lettré
qu'un des cheis reconnus de l'Opposition
coalisée du Parlement hongrois vient d'a-
dresser à un de ses collègues de passage
à Paris; nous avons pensé qu'il serait
intéressant pour nos lecteurs de détacher
de cette lettre quelques parties impor-
tantes qui traitent de la politique étran-
gère et qui forment un résume des idées
actuelles du parti dé l'Opposition.
ainsi que nous, au sujet de l'empioi e' des
limites du crédit extraordinaire. MaisM.Tiszn
reste avec un mts~tre d'à ftn~rn-
bmet n'a été ofTërte qu'à M. Sziavy; tes
autres hommes d'Etat que S. M. a re-
çua n'ont été interrogés que sur leur ma-
nière d'envisager la situation. C'est d'ail-
le"rs loc'que. Puisqu'une s'agit p..s de chan-
ger la politique étrangère. mais &eu)ement
de lui trouver des défenseurs plus autorihés
que M. Tisza, plus Eûrs de maintenir la ma-
jorité actueile, ce n'est qu'aux dffférns
groupes de cette majorité qu'on pouvait s'a-
dresser. L'Opposition était d'emblée hors
d'affaire. Or, M. Szlavy ayant rffUsé.–ce que
tout entant nouveau-né pouvait prévoir. H
n'y a de possibte, pour le moment, que
M. Tisza. Il le savait bien, et il s'est encore
arrangé de façon à ~<,MM' rester pour le ~OM-
POÏ)'.
B Pour notre opposition, le mot d'ordre
doit être pas de crise qui ne s'étende en pre-
mière ligne et surtout au comte Andrassy,
et, s'il y avait des iutrigans quivou)u!'sent
~'arrauger avec ce dernier, à condition de
voirM.Tl~zasacriué à leurs rancunes p)us
ou moins justes, nous ne nous mêlerons ja-
mais de cette partie-la.–AbasAudras-yt i
doit être notre cri de guerre. Je suis h~ur. ux
de voir cette résolution acceptée par ceux d's s
membres de notre parti, auprès desquets on
pouvait redouter des faiblesses à cet endroit.
B It résulte de longs entretiens avec la plu-
part des membres de notre parti que nous
n'aurons pas de dissentimëns sur la politi-
que que nous aurons à proposer aux Détégà-
tiens et au Parlement; et je vois avec ptaisir
que nous serons unis dans cette question
et que noua marcherons à la bataille, les rangs
serrés. Nous allons nous séparer nettement
da l'extrême gauche, qui demande l'absurde.
mesure d'un retrait immédiat de notre ar-
mée nous serons cette MCC~oM~M~ que le
./OMfMa~ des /~< espère retrouver en Hon-
grie, et non cette ~aM ~co~~OM~M~ qu'il
craint d'y voir paraître. Mais si nous tenons
compte dés faits accomplis, de l'honneur de
notre drapeau et des engagem~nspris devant
l'Europe, si nous reconnaissons l'impossibi-
lité de nous sousfatre à l'accomplissement
de la malencontreuse tâche acceptee et com-
mencée en Bosnie, MOM ~OMMOK~ /o?'me~-
MCM<
afm que les forces dont la monarchie!
aura besoin pour peser sur la
cessent d'être absorbées par un but avant.
tout IbcaL A cet effet, nous vou trions-
nous ent ndre avec la Turquie et rétablir sa,
souveraineté dans les deux provinces, si la
folie qui parait dominer à Constantinople
(sous l'inspiration de la Russie) ne rend pas
impossible de s'arranger avec la Sublime-
Porte. Nous pensons que la méfiance in:-pi-
réo par les antécédens du comte Andras~y
forme le principal obstacle à uoe semb;a.bte
entente. Si pourtant un arrangement seueo
ét<)it impossible, même après un changement.
à notro Foreign-Oifice, une principauté au-
tonome, tiée à i~otre monarchie par des con-
ventions militaires, c'mmerciales et douaniè-
res, serait encore préférable à l'annexion car
cette annexion nous engagerait à continuer,
sans arrêt possible, notre chemin eu !-én&
vertical sur la mer Egée, et par là môme
ouvrirait l'Est de la péninsule du Ba!can à tous
les des~ei-'s de la Russie. L'extension de notre
sphère d'influence doit au contraire avoir
lieu en sens horizonta), vers et jusqu'à la mer
Noire, jusqu'aux bouches du Dànub", afin de
refaire sous une autre forme la digue que la.
puissance militaire de la Turquie opposait
naguère aux idées moscovites. Une entente
intime avec l'Angleterre et le rétablissement
de notre influence àConstantinoplesontles
conditions d'exécution de cet ordre d'idées.
s C'est de tout point l'opposé de jà pc'iltj-
que du comte Andrassy. Aussi notre activité
doit-f-Ile commencer par un vote de b)8.me et,
de méfiance cont e lui, par sa chute si
nous pouvons y parvenir. » 1
On nous éerit de Londres, le 13 octobre
< L'avenir n'est pas sans inspirer de~fé-
rieuses inquiétudes au monde des affaires.
La crise dont la suspension de la Banque de
Glasgow a f-te te début et l'incident le plus
remarquable va-t-elie prendre de plus vastes
proportion!? Samedi, une mai~onde Londres
et Manchester, engagée dans le commerce
avec l'Inde. MM. Heugh Balfow et C°,
a fait MMtte. On redoute d'autres catastro-
phes du même genre.' surtout vers le 4 no-
vembre, époque d'échéances. Comme dans
tes temps de malaise, on entend rapporter
toutes sortes de rumeurs défavorables au
crédit des uns et des autres. La méEance
règne en maîtresse dans la Cité. Le ton dé la
Bourse est découragé les fond& publics bais-
sent, aussi bien sous le coup d'anxiétés poli'
tiques que sous i'inauencé de réalisations.
Beaucoup uè peraotmes ctn'rchent a se crëeF
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 65.42%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 65.42%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4605931/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4605931/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4605931/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4605931/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4605931
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4605931
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4605931/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest