Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-10-15
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Type : texte texte
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Description : 15 octobre 1878 15 octobre 1878
Description : 1878/10/15. 1878/10/15.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITtON DE PARIS.
MMtSMTOBM
1878
ON S'ABONNE'
rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, i7.
t*RtX ME ABO~MEMEUfTr
Trois mois. Six mois. Un an.
Paris. 18 fr. 36 fr. 72fr.
Departemens, 20 fr. 40 fr. 80 ?.
Umon postale
européenne. 21 fr. 42 fr. S4 fr.
–d'outre-mer. 24 fr. 48 fr. 96 &.
Les afonnemens partent des 1" et t6 de
chaque mois.
Parts, nm mmméfo 9$ cent.
Bépartentems, nm Mnméfo a~ cent.
In tfonden, apply to C«wie and C", foreign
newspapers otuce, n, Gresham street, G. P. ô~
MM. Metizy. Bavi~a et C", l, Finch tane ComhiU,
E.C. London, MM. W.-H. SmKh et Son, ~a
186,Strand,W.C.'Vondon.
&. Bruxelles, à l'0/%e<
ietae,da.ns les kiosques et dans les bibtidche-
ques de gares de chemins de fer beiges, y.~
MM1SOCTMM
~78 f
'ON S'ABONNE
enBetgique.enItaIie,
dans !c Luxembourg, en Turquie, ·
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans 1~
régences dû Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit int~r.nattOBaux, soit français,
en Allemagne, .en Autriche, en Russie,
et dans tous les'paya du Nord
chez tous les directeurs de postes;
e.t dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable a Paris.
tes annonces sont reçues
chezTMM.faHc~ey,tL&B!tieetC.
8, placedela Bourse.
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elles doivent toujours être agréées par la rMaotiOB.
MHMAL DES DEBATS
PMJTt~ES ET UTTËMMES
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de retard dans l'envoi du Jbumai.
PAMS
LUNDI 14 OCTOBRE
L'élection qui a eu lieu hier à Moulins
a assuré lé succès de M. Datas, candi-
dat républicain avancé, contre son con-
current M. Vigue, candidat républicain
Don moins avancé. On se rappelle sans
doute qu'au premier tour de scrutin
M. Vigne avait obtenu 2,235 suffrages, et
M. Datas 2.237 seulement. Le candidat
modéré, M. Plàinchant, n'avait réuni que
:)§6 voix. Ainsi M. Vigne ne l'avait em-
porté que de 18 suffrages sur M. Datas,
ce qui était, il: faut en convenir, une
différence, tout à fait insignifiante. Il
ne faut donc point s'étonner de la
persistance de M. Datas & poser sa
candidature. Le résultat lui à donné
raison'; un certain nombre d'électeurs de
M. Plàinchant sont venus à lui un
nombre plus considérable encore d'élec-
teurs de M. Vigne ont suivi cet exemple,
de sorte qu'il a battu son concurrent au
Second tour de scrutin, non pasd'unelon-
gueurdetête, maisdeplus de 1,000 voix. En
présence de ces chiffres, doit-on blâmer
M. Datas d'une obstination que Ïe succès
acouronnée? Ce seratt se montrer bien
sévère. Si les daux candidats républicains
avancés avaient vu se dresser devant eux
une candidature monarchistepumême une
candidature républicaine d'une nuance
différente de la leur, on aurait compris
qu'ils sacriSassent tout, soit l'uti soit
l'autre, au triomphe de leur parti. Mais
le terrain électoral était absolument dé-
blayé devant eux~ 'puisque M. Plàinchant
s'était retiré et puisqu'aucun candidat ré-
actionnaire n'avait osé affronter les chao-
ce& du' scrutin. Or, MM. Vigne et D~tas
prôfesSa.neDt, si l'on doit du moins en ju-
ger.par leur circulaire, des opinions' telle-
ment semblables, qu'il était impossible
d'établir entré leurs programmes politi-
ques lamoindre~diS'érence. Il n'y avait
dose aucun inconvénient & ce qu'ils lais-
sassent aux électeurs une entière liberté
dansée choix des personnes et l~événe-
ment a trop "peu d~importance pour
que nous 'nous y arrêtions plus long-
te~s.
~jmpr.udente et malheureuse politique
qujt a poussé les Autrichiens en Bosnie
continue apporter ses fruité Nous avons.
~~qç -pgrWe ses,' rui a.. N us,avons,
eu récemment l'occasion de constater que
lajd~mtssion sjLmuItânée du ministëre çis-
leithan et du ministère transleithan enle-
vai.'a~ininistète commun ~ses appuis
naturels et na lui laissait plus qu&
le saûtieh précaire dès Tchèques.
TQus les Slaves d'AujLr)che maniCestént 1,
tour à tour des dispositions qui doivent
faite réfléchir les partisans du dualisnie
qui craignent de nouvelles aventures.
Aoj~urd'iMU même, la Diète d'Agram dis-
cu~' un Rr9j~ d'Adree&ë <~à "il est dit
que les récentes victoires de l'armée
impériale ont. accompli la grande t~che
rappelée par le serment dé l'empereur
et roi à son~couronnement, qui est de resti-
tner~ Ïa. couronne des trois royaumes-uni~
la "Croatie, la Slayome et la Dalmatie, les
pays'qui en dépendaient autrefois, et que
la conquête -étrangère en avait déta-
chés. KLaDiëté/ditl'Adresse, ne croit
M pouvoir espérer l'accomplissement de `
? cette tâche que si rprganisation `
B de la province occupée est modiSée
epeu & peu~, de manière à ~)0u-
v~ir, avec &le temps, être adaptée
~~at~Ma~on. de la JQalm~tie, de
FmtEMN M! J~MAL MS DEBATS
M fS OCTOBRE 1878.
REVUE MUSICALE
>>- f~ .<
THÉÂTRE DEL'Op~RA: .P~cinq actes, de MM. Jules Barbier et
tticael Carre, d'après Ta tragédie de
Corneille, musique de M. Charles Gou-
nod.
ËnSn il est donc arrivé ce jprr si im-
patiemment attendu de la première re-
présentation dé Po~MC~ Voilà bien
longtemps, cinq ou six ans au moins,
qu'il était question du nouvel ouvrage de
M. Gôunod, et Comme l'on, parlait aussi
de la'o~ ~MMM~, de M. Ambroîse
Thomas, on ne savait lequel, de Dante bu
de Corneille, prendrait le pas surl'autreet
paraîtrait le premier sur rat'Schë de
l'Opéra.
C'est surtout & l'Opéraqu'un ouvrage nou-
Teau est un événement, un événement que
l'on attend quelquefois toute une année et `
qui n'arrive que l'année suivante. Et quand
l'ouvrage nouveau est sîgné d'un nom
aussi iUustre que celui de l'auteur de
.Fportions inaccoutumées la foule s'agite,
se presse, et tout le dilettantisme est en
~émoi. Aussi le directeur de notre pre-
attere ~cène lyrtque, qui M ccnaajt mieux
S~L'Re~t de l'Esclayonie, coQformé-
B ment-àTa situation politique de ces pays
a vis-à-vis du royaumede Hongrie. Unepa-
') reillé organisation n'est possible qu'à la
') conditionque l'intégrité des royaumes
a de Dàlmatië, deCrdàtie et d'E-cÏavonie,
)) intégrité garantie par la loi du Compro-
') mis/et répondant aux intérêts de la
monarchie aussi bien qu'à ceux de la
a Hongrie, devienne, en temps opportun,
» un fait accompli, a Les Hongrois parta-
geront-ils l'opinion de la Diète d'Agram?
Rien n'est moins probable. II n'y a jusqu'ici
que les Tchèques et les Croates qui aient
été satisfaits de l'occupation de la; Bosnie.
L'agitation créée en Autriche par ce fa-
cheux événement serait donc devenue de
plus en plus favorable à la cause des dé-
fenseurs des véritables traditions autri~
chiennes si la Porte n'avait pas eu t'im-
prudence de blesser profondément les
sëntimens de toutesÏespopulations de l'em-
pire, sans distinction de nationalités, par sa
circulaire sur les a~oc~ de l'armée
d'occupation. Ua tOurnaL qui a constam-
ment soutenu, depuis l'origine de la crise,
les intérêts de la Turquie, la 2VcM~~
P~Me J~'c, s'est vue obligée de protes-
ter, lui aussi, contre un acte diplomatique
qui porte atteinte à l'honneur du carac-
tère national. Dans l'impossibilité d'expli-
pliquerpar des raisons sages la con-
duite du gouvernement de Constan-
tmople, la JVoM~~ .P)' été amenée, comme la presse anglaise,
àjen faire retomber la responsabilité sur
la Russie. « On pourrait presque croire,
M dit-it, à quelque connexité secrète en-
a tre la Note remise par Carathéodory
H Pacha et le mouvement opéré par l'ar-
M mée russe pour se rapprocher denou-
M veau des mursde Constantinpple. Nous
M voyons des ombres chinoises et nous
M cherchons la main qui. les fait mouvoir.
Ne serait-ce pas la même qui a déjà
H tant fai~ de mal en Orient?, Nous
H craignons que la politique russe ne joue
là un nouvel atout pour .exciter rAu-
n triche et la Turquie l'une contre l'au-
H tre. a
Nous ayons dit, par une confusion de
chtSTes, que le seul ~article de "loi que
~'TTM~o'~ ait pu nous citer en faveur de
sa thèse sur les changemens d'institu-
teurs dans les écoles était emprunté à la
toidu Hjuia t8M. L'article en question
ne fait pas partie d'une loi, mais seule-
ment du décret du 7 octobre ~8SO.
Nous profitons de l'occasion pour rap-
peler que cet article, qui se borne à
dQucer au préfet le droit de pOtn'voir
immédiatement à la. vacance d'une école
lorsque l'instituteur vient à disparaître
par décès, révocation ou démission, en
attendant le remplacement déS~nitif, ne rè-
gle pas là question générale et hese rap-
porte qu'à une mesure administrative
d'un caractère essentiellemeilt. provisoire.
BOURSE DE PAMS
CMtMte le i2 ie 14 M~~Me M~tMe.
'~at~/Ot'
C;otaptSLàt..7S.5. TS:20. S
:~ia cou)' M.3' ~3~5 12 t/2
.aw/o.
t Amor~ssable.
Comptant. ?8 20. 7&JO.o
[Fincoar. M 3!) w:s 10
~.t/<~ '1'.
Comptant iOS SO < Co!Bptanm3iO~ ~9 .7. io
Fin cour. ~3 27 t/2 tt3 20 '? < 2
w
l' PETITE BOURSE DU SOIR.
'Emprunt 0/0. Haïr'. 98. 833/4,91 i/4.
30/0. 7Kfr.,74fr.971/2,75fr.
3 0/0 amortissable 78 fr., 77 ir. 97 i/2, 78 fr.
50/uturo. <0fr.70. 90,
Banque ottomane. 466 fr. M. 46S &. 62, 467 &. M
Ottomane t873. 73 fr. 67, 7S fr.
Egyptiennes 6 0/0. 283 fr. 12 )/2, 285 fr. 621/2.
'Ghemins egypHens. 372 &. so.MwM~~mtM~sBMM
z.ü-r. _r.r-
aux choses de la spéculation qu'aux cho-
ses spéculatives (j'emprunte cette image
à l'esprit de M. Legouvé), a-t-il pu
se dire Je ne risque rien de met-
'tre un enjeu considérablesur cette carte-la.
Prodiguons laf soie et Tor; que les cui-
vrasses et les boucliers resplendissent, que
les gazes soient transparentes, et les tu-
niques da Un le plus:Ha! Je veux des dé-
cors splendides études costumes splendides
coTnme les décors on n'aura jamais vu
sur la scène de l'Opéra une telle magnifi-
cence, plus d'arcs de triomphe, de tem-
ples, de portiques, de statues et déplus
blancs coursiers. Que d'autres jouissent
dja fruit de leurs économies, je veux jouir
dM fruit de mes prodigalités. Et voilà com-
ment rien n'a été épargné pour la'inise en
scène de-P<~eM< Le cortège du premier
acte et la fête païenne sont d'un eSet
supèybe le cirque où Polyeucte et Pauline
vont mourir rappelle un tableau bien
connu de'Gérûme (j'aime mieux pourtant
le taMeàu que le décor), et il y a, sur ces
toiles peintes et sur ces costumes bariolés, 'i
des ruissellemens de lumière. Tputcela.
est bien parfois d'un ton un peu criard,
Mais l'œil s'y habitue. Excepté au théâtre
'de la Gaîfé en ses beaux jours de féerie,
nous n'avions jamais rien vu de plus
éblouissant, de plus luxueux.
Ah M~ joués en 1840, n'étaient
point montés avec celuxe-Ià. Seulement, ils
étaient chantés parDuprez, dont l'admi-
rable talent, hélas! ne put les sauver du
martyre. L'ceuvre de Donizetti s'est pour-
t~at nufvecue à eno môme eu reprenant
ELECTION LEGISLATIVE
Scrutin de ballottage du. 13 octobre
AUie<.
Arrondissement de Moulins.
1' circonscription.
D~ta.?,rep. 3.2H061U
V)gaf,r6p. I.S26
Etect! Seine.
C'
J~uben de Couder, r6p. H.7o061u
HunebeHe. 2.8M
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant:
Berlin, le 14 octobre, 8 h, 5 m. soir.
B La ~b~~M~eAe ~wMMg ZM.pond aujourd'hui dans !es mei)!eurs termes
à un récent article du ./OK~<~ ~ le dernier discours du prince do Bismarck.
La poiittquo intérieure du gouvernement
français, dit la feuille officieuse, n'a pas
besoin qu'on la défende contre une as-
similation à cellede Ia6'Maia, à prendre les choses au point de vue de
l'histoire, il est de fait que le gouvernement
français, quant à sa po)it:que étrangère, a en
vue d'ailaiblir ses voisins et a toujours eu
pour principe de soutenir chez eux d's agi-
tations, mô Ainsi Louis XIV fomonta)e protestantisme en
AUemagne Louis-Philippe fomenta les idées
révolutionnaires en AUcmague, en Italie,
en Pologae, en Espagne; NapOéon III fo-
menta te répub)icanisme et ie socialisme
en Prusse, en Wurtemberg, e'c. Il fgt tout
naturel c'est toujours la A~M<~eAf
~Me:Ke Fet~M~ qui parte– qu'un gouverne-
méat profite des services qu'on veut bien lui
offrir à l'étranger. D'autres gouvernemens
amis ont aussi leurs agens et agences en Al-
lemagne.
"En constatant ces faits, la feuille offi-
cieuse se défend à l'avance contre les appré-
ciations des feuilles francaisfs hostiles au
gouvernement de la république, qui pour-
raient interpréter sa pensée en mauvaise part
et Vi'ir dans ses explications l'apparence d'un
changement dans la polmqùe'pa.ciSquo et'
amicale de l'Allemagne à l'égard de la
France, o i
TFcMs~apMe privée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Berlin, le H octobre, soir.
La Gazette de ~Ms~Me du JVo~, parlant
d'un article du yoMnM~M~&a~, dit: d'
« Le JOM~M~ ~~a~ doit se garder de croire,
a propos du récent discours du prince-de Bi-i-
marck, que le gouvernement allemand considère
les opinions du gouvernement français comme
identiques à celles de la 6~sM<~ F)'aMe/f)<'<.
S'il s'était agiseulement de la politique inté-
rieure du gouvernement français, il n'y eût pas
ou besoin d'une semblable réclamation. Il en est
autrement quand il s'agit de la politique exté-
rieure de la France. Depuis des siècles, c'est un
principe en France de favoriser autant que pos-
sible te développement, a l'étranger, de tendances
qui sont réprimées à l'intérieur, pourvu que cela
contribue à l'affaiblissement do l'Etat voisin. ))
La 6'aa'~ de ~Kpui plusieurs exemples tirés de l'histoire. Eue
ajoute:
« Considérant l'attitude de quelques feuilles
françaises hostiles au gouvernement'actuel, nous
repoussons d'avance le soupçon d'attacher &
l'explication ci-dessus un sens hostile à la France
et à son gouvernement. `-
Nous combattonsde ma) en Allemagne, sans,
pour cela en vouloir au gouvernement: irançais;
a cause de l'activité déployée chez nous par ses
amis, plus qu'à d'autres gouverMmensammqui,
etix aussi, ontenAUemagne loursagens.et .le.ur&.
agences. &
Là 6'disant,« que tous .les commentaires que. les ad-
.versaires du gouvernement français pourraient
faire-sur un prétendu changement dans notre
politique pacifique et amicale vis-à-vis de la
France à propos de nos déclarations,, sont dénués
de tout fondement.~ p
Berlin,, le 14 octobre, soir.
La, circulaire de la Porte a produit ici comme:
partout une fâcheuse impression.
Onnesaitrjensur la façon dont il y sera ré-
pondu.~i toutefois il y est répondu..
Saint-Pé
Une dépêche-circulaire a été. envoyée de Liva-
dia aux ambassadeurs russes et est depuis quel"
que temps dans leurs mains, bans cette circu-
laire. le gouvernement russe exprime de nouveau
l'intention de conclure une entente définitive avec
)& Turquie en psenant pour basede traité de Ber"
.t_t. w,w.
aa forme primitive, et, l'année dernière
encore, M. Tamberlick électrisait la salle
des Italiens en chantant le fameux 6'?'~o
de jPo~M~o.
Lepoëme des ~y~, qui était d'A-
dolphe Nourrit et dé Scribe, ne valait pas,
à beaucoup près, celui de ~o~c~e~.
MM. Jules Barbier et Michel Carré, tout
en conservant au sujet traité par Corneille
son austère grandeur, y ont ajouté les
éléméns nécessaires, indispensables à un
poème d'opéra. Et au lieu~ d'altérer les
vers du grand poëte tragique; ce qui eût
été une faute de goût, its en ont reproduit
textuellement un certain nombre et en
ont fait eux-mêmes d'excellens.
Déjà dans l'azur des deux
Apparaît de Phœbé le char silencieux
C'est l'heure du travail nocturne
Apprêtez vos fuseaux, puisez l'huile dans l'urne;
Le doux sommeil plus tard viendra fermer vos
[yeux.
Ainsi chante le chœur, au lever de la
toile. Puis Pauline, descendant lentement
la scène, vient raconter à Stratonice le
songe qut la trouble, et, disons-le en pas-
sant, qui diSere quelque peu de celui de
la tragédie de Corneille.
Dans un lieu solitaire,
Plein de recueillement, d'ombrés et de mystère,
Devrmt l'autel de lin paré,
Au .culte nouveau consacré,
Mon épo~ix, monseigneur, Polyeucte lui-même
S'inclir.e et sur son front reçoit reau du baptême.
Dans ~es airs tout à coup passe un cri menaçant,
ïje Jupiter j'entends gronder la foudre'
L'autel est mis en poudre!
Et Poiyeucte, ô Dieu puissant!
Tombe et meurt à. mes p!ed9 qu'it baigne de son
sicg!
Im. Cette intention a été inspirée par les nom-
breuses difficultés qui proviennent de l'impuis-
sance du gouvernement turc dans son propre
pays. On a, en particulier; constaté que des
massacres avaient été commis après le départ, des
troupes russes, que lés populations se sont sou-
vent mises à. émigrer à la suite des Russes qui
s'éloignaient, et que les chefs de l'armée russe ont
été très embarrassés en pareil cas, ne sachant
s'ils devaient exécuter immédiatement l'ordre
d'évacuatton. Tenant compte de cet état de cho-
ses, le gouvernement, russe exprime, dans là dé-
pêche-circulaire, l'intention de faire tous ses
efforts pour amener une entente et une action
commune des puissances signataires du traité de
Berlin.
Vienne, le 14 octobre.
La ~VoMM~e Presse M~ apprend que le gou-
vernement a ordonné de démobiliser en partie
l'armée d'occupation, c'est-à-dire de la diminuer
de quatre divisions et une compagnie. Des in-
structions sont expéf'~ & ce sujet par la poste
et par le télégraphe au commandant en chef.
Constantinople, le t3 octobre.
La Porte a été avisée que les Russes avaient
repris leur mouvement vers Andrinople.
Les attaches miHtaires de toutes les ambassa-
des sont partis afin de se rendre compte des
mouvemens des troupes russes.
Le prince Lobanou' partira demain pour Andri-
nople.
Après l'évacuation de Baba-Eski par les Rus-
ses.'les Turcs avaient occupé cette position.
Mais le généra! Totlebena somme-le comman-
dant turc de l'évacuer; autrement, n'emploierait
la force.
Safvet Pacha a ordonné au commandant turc
de se .replier.
Les Russes ont alors réoccupé Baba-Eski.
Les Turcs ~nt garni de canons leurs lignes do
défense à Constantinople.
Constantinople, le 14 octobre.
Le traité de Berlin exigeant que la Porte et la
:ommissiondeRouméIie se mettent d'accord pour
l'administration financière de la Roumélie. la
Porte réclame pour elle l'administration des fi-
nances, sous le contrôle des commissaires. La
Russie appuie cette demande de la Porte. Dans
le cas ou l'accord serait impossible, la Russie
continuerait à administrer les unancos de la Rou-
métie.
Londres, le t4 octobre.
Le .Dvalon' Tetoumera cette semaine & Londres, où il
reprendra ses fonctions d'ambassadeur, au moins
pour quelque temps.
On télégraphie de Simla au S~M~f~
< L'indigène Gholan-Hussein Khan, envoyé du
vice-roi a l'émir, a écrit au vice-roi une lettre
datée de Caboul )e 6 octobre~ déclarant qu'U avait
reçu l'autorisation de quitter Caboul et qu'il ap-
porterait la réponse de l'émir.
)>Le contocude cette réponse est complètement
inconnu. ü `-
On télégraphie de Vienne au même journal
« Le comte Andrassy prépare une réponse à la
Note turque. Dans cette réponse, il repoussera
les accusations, portées contre l'armée autri-
chienne.
En'ce qui concerne Novi-Bazar, le comte An-
drassy considère que c'est aujourd'hui le véri-
taBle moment de régler cette question, soit par
une convention, soit sans convention, si la Porte
refuse d'en conclure une. »
D'après une dépêche de Simia adressée au
.D'gouvernement indien 250 chameaux et KO hom-
mes équipés et entretenus a ses frais, pour le cas
du la guerre éc)aterait.
Le ?'t'MM publie la dépêche suivante de Con-
s~antinopIe
« Les négociations pour la conclusion d'un traité
définitif continuent entre l'ambassadeur de Rus-
sie et la Porto. Le gouvernement russe insiste
sur le maintien de l'article 26 du 'raité de San-
Stefano. La Porte repousse cet article. et elle est
.appuyée dans cette résistance au moins par deux
puissances, parce que cet article viem, se heur-
ter, dans quelques unes do ses dispositions, aux
stipulations du traité de Berlin concernant la
Rouméhe orientale.~ » p
Londres, le H octobre.
Le comte Schouvalou ne reviendra pas en ce
'moment a Londres. Des dépêches arrivées hier
à. l'ambassade russe rappellent immédiatement a
.Livadia.
J Larnaca, le i2 octobre.
Par suite dos ordres télégraphiques reçus ici,
~le cuirassé .Md-autres.ordres. Le jM<~ doit l'y rejoindre.
Rome, le 13 octobre, soir.
t Le prince Amédée doit partir prochainement
pour Paris adn d'assister a. la dtstribution des
.récompenses.
Dans les cercles politiques, on assure d'une fa-
çon positive que l'Autriche négocierait les bases
d'une alliance avec la Grèce dans le cas d'un
conuit entre cette puissance et la Porte.
Rome, le t4 octobre.
A la. suite du rapport de Mgr Mac-Closkey,
archevêque de New-York, le Vatican prend des
mesures pour donner un très grand développe-
ment a l'Église catholique en Amérique M~r Mac-
Closkey assure que des pays entiers sont dispo-
sés à entrer dans l'Eglise catholique. Il ne faut
pas les laisser dans l'abandon.
'Mgr Schreiber. archevêque/de Bamberg, sera
probablement nommé cardinal dans lo consistoire
qui aura lieu pendant les f&tes de Pâques.
On assure que la nomination de nouveaux sé-
nateurs n'est pas encore deûnitivement résolue.
Corneille n'a parfait tonner Jupiter; i!
a évoqué l'ombre dé Sévère, armé le bras
de Félix, et c'est le père de Pautine qui
ptonge son poignard dans le sein de Po-
lyeucto
Je l'ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère.
La vengeance à. la mata, l'œH ardent décolère-
Il n'était point couvert de ces tristes lambeaux
Qu'une ombre désolée emporte des tombeau~,
a.
·
II semblait triomphant, et tel que sur son char
Victorieux, dans Rome, entre notre César.
lOt: Z.~
C'est ainsi qu'au second tableau nous
verrons apparaître dans son armure de
guerre « le vainqueur redouté du Scythe
révolté, Au tableau précédent, Pauline
avait appris de la bouche de Polyeucte
lui-même, et non deceile de sou père, l'ar-
rivée du héros miraculeusement, échappé
à la mort et devenu lé favori de l'empe-
reur Décie. Un brillant cortége, qui rem-
plit la vaste scène de l'Opéra, accompagne
l'entrée de Sévère.
Hôte illustre qu'un sort propice nous envoie,
J-.e peuple arménien. vous .accueille avec joie.
Pauline, se retrouvant en présence de
celui qu'elle a aimé et qui l'aime tou-
jours, Pauline, qui ayant cru & la mort de
Sévère ne s'est point parjurée en épousant
Polyeucte, Pauline, calme et digne, ban-
nissant de cruels souvenirs, « trop .rigou-
reux effets d'une aimable présence pré-
sente simplement Pbiyeucte à Sévère. 1
Et la toile tombe sur un morceau d'en-{ (
semble dont l'~S'et ~Lé .immense, et ~m
Copenhague, le n octobre.
Le gouverneur de Santa-Cruz télégraphie au
gouvernement:
a Environ iSCiûsurg~s ont cte tues, ainsi qu'un
planteur nommé Fontaine et deux soldats.
M. Gambettaaeu un mot. malheureux
dans son discours de Grenoble, un mot
qu'il avait jeté déjà dans le public il y a
quelque temps, et qu'il a voulu rajeunir.
H a parlé des c< nouvelles couches so-
ciales. » Le mot n'avait pas fort réussi
autrefois. M. Gambetta a voulu en forcer
le succès en le répétant. Il est douteux
que cette seconde édition soit plus heu-
reuse que la première.
Et voici pourquoi: Le mot appartient
au vocabulaire de l'agriculture et du jar-
dinage, nullement à la politique. Il n'y
pas de K couches sociales en France. La
Révolution française a supprime les clas-
ses. Les remplacer sous un autre titre,
c'est détruire son œuvre d'égalité et dé
-pacification civique. Non, il n'y a plus de
classes dans la grande nation française il
y a des professions et des situations di-
verses, formant des groupes, non pas
ennemis, mais distincts, où l'éducation,
le travail, les services militaires et civils,
l'influence politique ou littéraire, la ri-
chesse acquise ou héréditaire transportent
et mobilisent incessamment l'importance
sociale, la faveur de l'opinion et le crédit
moral. Voilà la France moderne.
Mais où sont ces couches sociales qui,
superposées à d'autres, les oppriment et
les écrasent? Où sont ces couches infé-
rieures qui,.étounees sousie poids, comme.
l'Encelade du poète, s'agitent et se sou-
lèvent pour respirer ? Tout le monde res-
pire en France, et le suffrage universel
est une soupape de sûreté qui n'a qu'à
s'ouvrir pour répandre à ûots dans le pays
l'air et la vie. Nous l'avons bien vu en
octobre t877.
K Les nouvelles couches peuplent les
conseils élus, nous dit M. Gambetta; mais
après celles-ci d'autres viendront. H
Qu'est-ce que cela veut dire? D'autres
viendront? Lesquelles ? Le sufft'age uni-
versel peut-il.faire plu? qu'il ne fait et
créer de nouvelles couches après celles
qui existent, à moins de les prendre dans
les bagnes ou dans les prisons, ou à moins
d'aller chercher des électeurs sur les
bancs du collège? 2)' ~~w~fM-
co~/On n'annohceratt pas autrement une
invasion extérieure; car, d'où viendront-
ils, ces inconnus du suffrage universel,
ces 61s nouveaux de- la France, électo-
rale ? ,i
D'où !ui viennent de tous côtes ~v
Ces enfans qu'en son sein elle n'a pas portoa?.
Ou sait, à un électeur près, ce que le
suffrage de tous peutdpnneretce qu'il
refuse. Ce qu'il refuse ne viendra jamais,
à moins de faire voter les femmes, les
enfans, les faillis, les repris dejustice,.les
fous. Il n'y a donc pas de nouvelles cou-
ches à attendre. Quant à celles qui exis-
tent et qui ont leurs droits écrits dans
la Constitution; et réalisés, ce semble,
avec une certaine évidence dans tous les
conseils du pays, depuis la plus humble
municipalité jusqu'à la. Chambre et au;
Sénat, quant & ces couches-là, puis-
qu'on s'obstine à .les.. nommer ainsi, quL
donc leur refuse leur place au soleil, leur
rang dans l'Etat, leur droit à l'admini-
stration communale et départementale,
leur siège dans les deux Chambres? Qui
les arrête? qui les gêne? Pourquoi noua
dire ~M'c~ PMM~oM/, puisqu'elles sont
arrivées?
Nous n'approuvons donc pas la persis-
tance de l'honorable M. Gambetta à se
servir d'une expression qui ne nous pa-
raît pas juste; mais nous sommes loio de
contester ce qu'il y a d'équitable, de pa-
triotique, d'humain dans ses revendica-
tions libérales. Non, il ne aaffU.~pas de
peut' p~ser à juste titre pour l'une des
plus belles pages de la partition.
Le premier tableau du deuxième acte
nous montre, dans un jardin, un petit
temple de Vésta éclairé par les rayons du
soleil couchant. Le chœur chante dans la
coulisse
Que le myrte etJa rose
S'enlacent au.taurMr qui couronne ton front
Loin du souci morose
CueiHe en paix les beaux jours les beaux jours
~passeront!
C'est le chant de la. fête donnée en
l'honneur de Sévère. Il a quitté la salle
dufestin, et seul, au milieu du sUencede
la nuit/est venu pleurer ses amours per-
dues. Pauline vient à son tour, suivie de
ses femmes, déposer des offrandes sur
l'autel de la déesse. Cette rencontre
.doimeâieu tout naturellement à un duo
qui n'a pas et ne pouvait avoir la passion
d'un duo d'amour, mais où l'on retrouve
dans une gamme tempérée toute l'élé-
gance, tout le charme de l'inspiration de'
M. Gounod.
Un changement à vue nous transporte
dans un site sauvage hérissé de rochers,
au pied desquels coule une rivière. Sur
cette rivière passe une barque portant
des jeunes gens et des femmes nonchalam-
ment étendus, toute remplie de musique
et de fleurs. La barque et la chanson
n'ont évidemment d'autre effet que de
former un contraste avec la scène qui va
suivre': les prières des chrétiens persé-
cutés et le baptême de Polyeucte/ Pen-
dant la cérémonie, Sévère paraît un instant
jH~.fotnI du théâtre et, à la. faveur de l'oba-
laisser à un peuple l'exercée de ses
droits et la liberté de ses votes il
faut encore le soutenir, t'encourager,
l'éclairer dans ces voies nouvelles où de-
puis sipeudetetnpsi'aengagél'esprit mo-
derhe. «C'est là notre besogne, s'écrie
l'orateur, besogne féconde, d'attirer ceux-
qui sont en bas, pour 7~ ~e~cr ~<
~M~ et au bien-être. M, Gambetta.
a raison. Mais qui donc se refuse & ten-
dre la main à ceux qui sont « en base
pour les aider à monter plus haut dans
l'ordre, dans l'instruction, dans l'aisance,
dans le catme etie respect de toutes les
supériorités légales et nécessaires? Qui
ne veut que la lumière pénètre partout et
relève tout, sans éblouir ni fanatiser per-
sonne ? L'amélioration du sort des classea~
laborieuses, la politique n'en fait pas seù-~
lement une loi du monde moderne; lamo-
raleleprescrit,lare)igionlecommande.2)6-
i~W~O~M~~<~C~a~M~MMM~
Est-ce la voix d'un tribun qui a prononcé <
ces paroles, ou celle d'un apôtre ? Et n'est-
ce pasJésus-Christ.qui nous dit qu'au re-
gard de Dieu « les premiers serontles der-
niers ? a »
II n'est pas nécessaire, pour le repos du
monde et pour le bon ordre des sociétés
libres, si Dieu s'est réservé un nou-
veau classement des hommes dans le ciel,
de le commencer trop tôt sur Ix terre.
A.
La commission du budget, après trois mois v
de vacances, a repris aujourd'hui le cours de
ses travaux. Elle s'est réunie cette après-midi
dans son local habitue], au Palais Bourbon.
Dans sa dernière séance générate du
mercredi 10 juillet, la Commission avait ..<
passéen revue Imairement par les rapport-urs deadiiTérens
ministÈres, et consticuantle budget des dé-
penses de chaque service. De l'ensemble dé
ceschinros mis en regard avec Tes évaln&
tion" du budget. d<'s recettes, il résultait un
excédant de recettes que la commission eva-
luait à .près de 30 millions.
Après une ass';z longue discussion, tant sur
les élémens servant de base aux évaluations
de t'excédant trouvé que sur l'emploi d'à v
l'excédant lui-même, il fut décidé que ce
dernier serait consacré à réduire un certain
nombre d'impôts..
La commission, toutefois, jugea qu'il pou-
vait exister des inconvéniens a indiquer, trqi~'
mois et demi avant la rentrée des Cha.mbrt%
sur quels impôts &He se proposait'de faire
porter des réductions. L'examen–de cgravequestion fut en eonséqueBce ajourné
jusqu'au retour des'vacances.
La commipsion gôn6pale a dono-ma.i&tecant
àdetcrminfr quels impôts partictperont.au
dégrëvement. D'autre part, eMe doit entendre
la lecture du rapport deuaitif., sur chaque.
ministère, puis. se prononcer sur diiTéreas.
projets ou propositions dont elle est saisie,.
On pense que la plupart des rapports seront.
déposés sur le bureau de la~Chambre ayantTa..
Toussaint, aûn que les députés puissent 6.t~,
en mesure de commencer la discussion du
budget le lundi U novembre.
Les seize membres de la commission char-
gés de rédiger les rapports sont MM. Lan-
glois, pour le ministère de Ja guerre
Lamy, pour le ministère de la. marina.
Constans. pour le ministère de l'intérieur~
Charles Boyssct.ppur le ministère de Mn-<.
struction publique; Varambon,.pour le mi-< .`
nistèra de la justice; Faîtière, pour, le. mi-
nistère des cuttes SpuHer, pour. le mnus".
tère des aB'aires étrangères; Wilson.pourle.
ministère des finances; de Màhy, pour la<
budget des cotonies.; Thomson, pour le
budget de l'Algérie; Parent, pourle budget.
das postes et télégraphes ;Rich~rd.~addiBg.
ton, pour le ministère'de l'agriculture et du~
commerce; Antonin Proust, pour le ministère.
des beaux-arts; Edouard Millaud, pour le'.
budget de l'Imprimerie nationale; Honoroi
Roux, pour le budget de la Légioa-d'Hon-
neur. *M. Martin-Feuillet'est charge do r&
diger le rapport sur te compte de liquidation..
~Gambettaa.présidô la réunion générale
tenue cette après-midi au Palais Bourbon.
Les commissaires présens étaient MM. Lan.
curité, peut s'éloigner sans être aperçu.
Au lever du rideau du troisième acte'f
Albin, conSdent de Félix dans la tragë~
die, grand-prêtre de Jupiter dans le
poëme, reproche à Sévère sa mànsuétudû..
enversIe~chrëtieQs: .<
Oui! cette nuit ençor, leur secte crimînojle,
Dans-Ies bois voisins de ces murs,
A célébré ses mystères impui's!
Un berger, le~j~, vus; le rapport est Mete~!
Les coupabtes qu'hier vous avez protégés `
Doivent périr~Nos dieux veulent être veng(''s'
Le dialogue suivant entre Néàrque et, `
Polyeucte est pris tout entier dans Cor-
neille, avec quelques interversions de vers
seulement, et il est fort beau. Nous voici
au point culminant de l'ouvrage laiete
païenne et le brisement des idoles. 0)i danse
en l'honneur de Pan et de Bellone, de
Vénus et de Bacchus, et il se fait un
grand mouvementsur la scène quand Po-
lyeucte, s'arrachant des bras de Pauline
etS'élaHçant sur les jnarches du temp~,
renverse les statues des faux dieu~,
A bas dieux assa~ns à bas dieux corrupteurs! i
Le ballet est fort bien réglé, j'en &on-
viens; mais je n'aime pas beaucoup ce
'choc cadencé des haches de bois frappant
sur des boucliers de carton. Cela rend~ un
son sec et sourd qui ne peut laisser au-
cune illusion. Il n'y a vraiment pas moyen
de s'imaginer que ce bois est du fer et
que ce carton doré est de l'airain. 1
Au quatrième acte, Potycncte, seul dans~
sa prison/lit un écrit que lui a laissé son
ami Néaj-que, frappé à ses ~t~s p
MMtSMTOBM
1878
ON S'ABONNE'
rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, i7.
t*RtX ME ABO~MEMEUfTr
Trois mois. Six mois. Un an.
Paris. 18 fr. 36 fr. 72fr.
Departemens, 20 fr. 40 fr. 80 ?.
Umon postale
européenne. 21 fr. 42 fr. S4 fr.
–d'outre-mer. 24 fr. 48 fr. 96 &.
Les afonnemens partent des 1" et t6 de
chaque mois.
Parts, nm mmméfo 9$ cent.
Bépartentems, nm Mnméfo a~ cent.
In tfonden, apply to C«wie and C", foreign
newspapers otuce, n, Gresham street, G. P. ô~
MM. Metizy. Bavi~a et C", l, Finch tane ComhiU,
E.C. London, MM. W.-H. SmKh et Son, ~a
186,Strand,W.C.'Vondon.
&. Bruxelles, à l'0/%e<
ietae,da.ns les kiosques et dans les bibtidche-
ques de gares de chemins de fer beiges, y.~
MM1SOCTMM
~78 f
'ON S'ABONNE
enBetgique.enItaIie,
dans !c Luxembourg, en Turquie, ·
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans 1~
régences dû Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit int~r.nattOBaux, soit français,
en Allemagne, .en Autriche, en Russie,
et dans tous les'paya du Nord
chez tous les directeurs de postes;
e.t dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable a Paris.
tes annonces sont reçues
chezTMM.faHc~ey,tL&B!tieetC.
8, placedela Bourse.
et au bureau du JKttJMKfAt.
elles doivent toujours être agréées par la rMaotiOB.
MHMAL DES DEBATS
PMJTt~ES ET UTTËMMES
T.ea souscripteurs dont l'abonnement
expire le ~o Octobre sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard dans l'envoi du Jbumai.
PAMS
LUNDI 14 OCTOBRE
L'élection qui a eu lieu hier à Moulins
a assuré lé succès de M. Datas, candi-
dat républicain avancé, contre son con-
current M. Vigue, candidat républicain
Don moins avancé. On se rappelle sans
doute qu'au premier tour de scrutin
M. Vigne avait obtenu 2,235 suffrages, et
M. Datas 2.237 seulement. Le candidat
modéré, M. Plàinchant, n'avait réuni que
:)§6 voix. Ainsi M. Vigne ne l'avait em-
porté que de 18 suffrages sur M. Datas,
ce qui était, il: faut en convenir, une
différence, tout à fait insignifiante. Il
ne faut donc point s'étonner de la
persistance de M. Datas & poser sa
candidature. Le résultat lui à donné
raison'; un certain nombre d'électeurs de
M. Plàinchant sont venus à lui un
nombre plus considérable encore d'élec-
teurs de M. Vigne ont suivi cet exemple,
de sorte qu'il a battu son concurrent au
Second tour de scrutin, non pasd'unelon-
gueurdetête, maisdeplus de 1,000 voix. En
présence de ces chiffres, doit-on blâmer
M. Datas d'une obstination que Ïe succès
acouronnée? Ce seratt se montrer bien
sévère. Si les daux candidats républicains
avancés avaient vu se dresser devant eux
une candidature monarchistepumême une
candidature républicaine d'une nuance
différente de la leur, on aurait compris
qu'ils sacriSassent tout, soit l'uti soit
l'autre, au triomphe de leur parti. Mais
le terrain électoral était absolument dé-
blayé devant eux~ 'puisque M. Plàinchant
s'était retiré et puisqu'aucun candidat ré-
actionnaire n'avait osé affronter les chao-
ce& du' scrutin. Or, MM. Vigne et D~tas
prôfesSa.neDt, si l'on doit du moins en ju-
ger.par leur circulaire, des opinions' telle-
ment semblables, qu'il était impossible
d'établir entré leurs programmes politi-
ques lamoindre~diS'érence. Il n'y avait
dose aucun inconvénient & ce qu'ils lais-
sassent aux électeurs une entière liberté
dansée choix des personnes et l~événe-
ment a trop "peu d~importance pour
que nous 'nous y arrêtions plus long-
te~s.
~jmpr.udente et malheureuse politique
qujt a poussé les Autrichiens en Bosnie
continue apporter ses fruité Nous avons.
~~qç -pgrWe ses,' rui a.. N us,avons,
eu récemment l'occasion de constater que
lajd~mtssion sjLmuItânée du ministëre çis-
leithan et du ministère transleithan enle-
vai.'a~ininistète commun ~ses appuis
naturels et na lui laissait plus qu&
le saûtieh précaire dès Tchèques.
TQus les Slaves d'AujLr)che maniCestént 1,
tour à tour des dispositions qui doivent
faite réfléchir les partisans du dualisnie
qui craignent de nouvelles aventures.
Aoj~urd'iMU même, la Diète d'Agram dis-
cu~' un Rr9j~ d'Adree&ë <~à "il est dit
que les récentes victoires de l'armée
impériale ont. accompli la grande t~che
rappelée par le serment dé l'empereur
et roi à son~couronnement, qui est de resti-
tner~ Ïa. couronne des trois royaumes-uni~
la "Croatie, la Slayome et la Dalmatie, les
pays'qui en dépendaient autrefois, et que
la conquête -étrangère en avait déta-
chés. KLaDiëté/ditl'Adresse, ne croit
M pouvoir espérer l'accomplissement de `
? cette tâche que si rprganisation `
B de la province occupée est modiSée
epeu & peu~, de manière à ~)0u-
v~ir, avec &le temps, être adaptée
~~at~Ma~on. de la JQalm~tie, de
FmtEMN M! J~MAL MS DEBATS
M fS OCTOBRE 1878.
REVUE MUSICALE
>>- f~ .<
THÉÂTRE DEL'Op~RA: .P~cinq actes, de MM. Jules Barbier et
tticael Carre, d'après Ta tragédie de
Corneille, musique de M. Charles Gou-
nod.
ËnSn il est donc arrivé ce jprr si im-
patiemment attendu de la première re-
présentation dé Po~MC~ Voilà bien
longtemps, cinq ou six ans au moins,
qu'il était question du nouvel ouvrage de
M. Gôunod, et Comme l'on, parlait aussi
de la'o~ ~MMM~, de M. Ambroîse
Thomas, on ne savait lequel, de Dante bu
de Corneille, prendrait le pas surl'autreet
paraîtrait le premier sur rat'Schë de
l'Opéra.
C'est surtout & l'Opéraqu'un ouvrage nou-
Teau est un événement, un événement que
l'on attend quelquefois toute une année et `
qui n'arrive que l'année suivante. Et quand
l'ouvrage nouveau est sîgné d'un nom
aussi iUustre que celui de l'auteur de
.F
se presse, et tout le dilettantisme est en
~émoi. Aussi le directeur de notre pre-
attere ~cène lyrtque, qui M ccnaajt mieux
S~L'Re~t de l'Esclayonie, coQformé-
B ment-àTa situation politique de ces pays
a vis-à-vis du royaumede Hongrie. Unepa-
') reillé organisation n'est possible qu'à la
') conditionque l'intégrité des royaumes
a de Dàlmatië, deCrdàtie et d'E-cÏavonie,
)) intégrité garantie par la loi du Compro-
') mis/et répondant aux intérêts de la
monarchie aussi bien qu'à ceux de la
a Hongrie, devienne, en temps opportun,
» un fait accompli, a Les Hongrois parta-
geront-ils l'opinion de la Diète d'Agram?
Rien n'est moins probable. II n'y a jusqu'ici
que les Tchèques et les Croates qui aient
été satisfaits de l'occupation de la; Bosnie.
L'agitation créée en Autriche par ce fa-
cheux événement serait donc devenue de
plus en plus favorable à la cause des dé-
fenseurs des véritables traditions autri~
chiennes si la Porte n'avait pas eu t'im-
prudence de blesser profondément les
sëntimens de toutesÏespopulations de l'em-
pire, sans distinction de nationalités, par sa
circulaire sur les a~oc~ de l'armée
d'occupation. Ua tOurnaL qui a constam-
ment soutenu, depuis l'origine de la crise,
les intérêts de la Turquie, la 2VcM~~
P~Me J~'c, s'est vue obligée de protes-
ter, lui aussi, contre un acte diplomatique
qui porte atteinte à l'honneur du carac-
tère national. Dans l'impossibilité d'expli-
pliquerpar des raisons sages la con-
duite du gouvernement de Constan-
tmople, la JVoM~~ .P)'
àjen faire retomber la responsabilité sur
la Russie. « On pourrait presque croire,
M dit-it, à quelque connexité secrète en-
a tre la Note remise par Carathéodory
H Pacha et le mouvement opéré par l'ar-
M mée russe pour se rapprocher denou-
M veau des mursde Constantinpple. Nous
M voyons des ombres chinoises et nous
M cherchons la main qui. les fait mouvoir.
Ne serait-ce pas la même qui a déjà
H tant fai~ de mal en Orient?, Nous
H craignons que la politique russe ne joue
là un nouvel atout pour .exciter rAu-
n triche et la Turquie l'une contre l'au-
H tre. a
Nous ayons dit, par une confusion de
chtSTes, que le seul ~article de "loi que
~'TTM~o'~ ait pu nous citer en faveur de
sa thèse sur les changemens d'institu-
teurs dans les écoles était emprunté à la
toidu Hjuia t8M. L'article en question
ne fait pas partie d'une loi, mais seule-
ment du décret du 7 octobre ~8SO.
Nous profitons de l'occasion pour rap-
peler que cet article, qui se borne à
dQucer au préfet le droit de pOtn'voir
immédiatement à la. vacance d'une école
lorsque l'instituteur vient à disparaître
par décès, révocation ou démission, en
attendant le remplacement déS~nitif, ne rè-
gle pas là question générale et hese rap-
porte qu'à une mesure administrative
d'un caractère essentiellemeilt. provisoire.
BOURSE DE PAMS
CMtMte le i2 ie 14 M~~Me M~tMe.
'~at~/Ot'
C;otaptSLàt..7S.5. TS:20. S
:~ia cou)' M.3' ~3~5 12 t/2
.aw/o.
t Amor~ssable.
Comptant. ?8 20. 7&JO.o
[Fincoar. M 3!) w:s 10
~.t/<~ '1'.
Comptant iOS SO
Fin cour. ~3 27 t/2 tt3 20 '? < 2
w
l' PETITE BOURSE DU SOIR.
'Emprunt 0/0. Haïr'. 98. 833/4,91 i/4.
30/0. 7Kfr.,74fr.971/2,75fr.
3 0/0 amortissable 78 fr., 77 ir. 97 i/2, 78 fr.
50/uturo. <0fr.70. 90,
Banque ottomane. 466 fr. M. 46S &. 62, 467 &. M
Ottomane t873. 73 fr. 67, 7S fr.
Egyptiennes 6 0/0. 283 fr. 12 )/2, 285 fr. 621/2.
'Ghemins egypHens. 372 &. so.MwM~~mtM~sBMM
z.ü-r. _r.r-
aux choses de la spéculation qu'aux cho-
ses spéculatives (j'emprunte cette image
à l'esprit de M. Legouvé), a-t-il pu
se dire Je ne risque rien de met-
'tre un enjeu considérablesur cette carte-la.
Prodiguons laf soie et Tor; que les cui-
vrasses et les boucliers resplendissent, que
les gazes soient transparentes, et les tu-
niques da Un le plus:Ha! Je veux des dé-
cors splendides études costumes splendides
coTnme les décors on n'aura jamais vu
sur la scène de l'Opéra une telle magnifi-
cence, plus d'arcs de triomphe, de tem-
ples, de portiques, de statues et déplus
blancs coursiers. Que d'autres jouissent
dja fruit de leurs économies, je veux jouir
dM fruit de mes prodigalités. Et voilà com-
ment rien n'a été épargné pour la'inise en
scène de-P<~eM< Le cortège du premier
acte et la fête païenne sont d'un eSet
supèybe le cirque où Polyeucte et Pauline
vont mourir rappelle un tableau bien
connu de'Gérûme (j'aime mieux pourtant
le taMeàu que le décor), et il y a, sur ces
toiles peintes et sur ces costumes bariolés, 'i
des ruissellemens de lumière. Tputcela.
est bien parfois d'un ton un peu criard,
Mais l'œil s'y habitue. Excepté au théâtre
'de la Gaîfé en ses beaux jours de féerie,
nous n'avions jamais rien vu de plus
éblouissant, de plus luxueux.
Ah M~ joués en 1840, n'étaient
point montés avec celuxe-Ià. Seulement, ils
étaient chantés parDuprez, dont l'admi-
rable talent, hélas! ne put les sauver du
martyre. L'ceuvre de Donizetti s'est pour-
t~at nufvecue à eno môme eu reprenant
ELECTION LEGISLATIVE
Scrutin de ballottage du. 13 octobre
AUie<.
Arrondissement de Moulins.
1' circonscription.
D~ta.?,rep. 3.2H061U
V)gaf,r6p. I.S26
Etect!
C'
J~uben de Couder, r6p. H.7o061u
HunebeHe. 2.8M
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant:
Berlin, le 14 octobre, 8 h, 5 m. soir.
B La ~b~~M~eAe ~wMMg ZM
à un récent article du ./OK~<~ ~
La poiittquo intérieure du gouvernement
français, dit la feuille officieuse, n'a pas
besoin qu'on la défende contre une as-
similation à cellede Ia6'
l'histoire, il est de fait que le gouvernement
français, quant à sa po)it:que étrangère, a en
vue d'ailaiblir ses voisins et a toujours eu
pour principe de soutenir chez eux d's agi-
tations, mô
AUemagne Louis-Philippe fomenta les idées
révolutionnaires en AUcmague, en Italie,
en Pologae, en Espagne; NapOéon III fo-
menta te répub)icanisme et ie socialisme
en Prusse, en Wurtemberg, e'c. Il fgt tout
naturel c'est toujours la A~M<~eAf
~Me:Ke Fet~M~ qui parte– qu'un gouverne-
méat profite des services qu'on veut bien lui
offrir à l'étranger. D'autres gouvernemens
amis ont aussi leurs agens et agences en Al-
lemagne.
"En constatant ces faits, la feuille offi-
cieuse se défend à l'avance contre les appré-
ciations des feuilles francaisfs hostiles au
gouvernement de la république, qui pour-
raient interpréter sa pensée en mauvaise part
et Vi'ir dans ses explications l'apparence d'un
changement dans la polmqùe'pa.ciSquo et'
amicale de l'Allemagne à l'égard de la
France, o i
TFcMs~apMe privée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Berlin, le H octobre, soir.
La Gazette de ~Ms~Me du JVo~, parlant
d'un article du yoMnM~M~&a~, dit: d'
« Le JOM~M~ ~~a~ doit se garder de croire,
a propos du récent discours du prince-de Bi-i-
marck, que le gouvernement allemand considère
les opinions du gouvernement français comme
identiques à celles de la 6~sM<~ F)'aMe/f)<'<.
S'il s'était agiseulement de la politique inté-
rieure du gouvernement français, il n'y eût pas
ou besoin d'une semblable réclamation. Il en est
autrement quand il s'agit de la politique exté-
rieure de la France. Depuis des siècles, c'est un
principe en France de favoriser autant que pos-
sible te développement, a l'étranger, de tendances
qui sont réprimées à l'intérieur, pourvu que cela
contribue à l'affaiblissement do l'Etat voisin. ))
La 6'aa'~ de ~Kpui plusieurs exemples tirés de l'histoire. Eue
ajoute:
« Considérant l'attitude de quelques feuilles
françaises hostiles au gouvernement'actuel, nous
repoussons d'avance le soupçon d'attacher &
l'explication ci-dessus un sens hostile à la France
et à son gouvernement. `-
Nous combattonsde ma) en Allemagne, sans,
pour cela en vouloir au gouvernement: irançais;
a cause de l'activité déployée chez nous par ses
amis, plus qu'à d'autres gouverMmensammqui,
etix aussi, ontenAUemagne loursagens.et .le.ur&.
agences. &
Là 6'
.versaires du gouvernement français pourraient
faire-sur un prétendu changement dans notre
politique pacifique et amicale vis-à-vis de la
France à propos de nos déclarations,, sont dénués
de tout fondement.~ p
Berlin,, le 14 octobre, soir.
La, circulaire de la Porte a produit ici comme:
partout une fâcheuse impression.
Onnesaitrjensur la façon dont il y sera ré-
pondu.~i toutefois il y est répondu..
Saint-Pé
Une dépêche-circulaire a été. envoyée de Liva-
dia aux ambassadeurs russes et est depuis quel"
que temps dans leurs mains, bans cette circu-
laire. le gouvernement russe exprime de nouveau
l'intention de conclure une entente définitive avec
)& Turquie en psenant pour basede traité de Ber"
.t_t. w,w.
aa forme primitive, et, l'année dernière
encore, M. Tamberlick électrisait la salle
des Italiens en chantant le fameux 6'?'~o
de jPo~M~o.
Lepoëme des ~y~, qui était d'A-
dolphe Nourrit et dé Scribe, ne valait pas,
à beaucoup près, celui de ~o~c~e~.
MM. Jules Barbier et Michel Carré, tout
en conservant au sujet traité par Corneille
son austère grandeur, y ont ajouté les
éléméns nécessaires, indispensables à un
poème d'opéra. Et au lieu~ d'altérer les
vers du grand poëte tragique; ce qui eût
été une faute de goût, its en ont reproduit
textuellement un certain nombre et en
ont fait eux-mêmes d'excellens.
Déjà dans l'azur des deux
Apparaît de Phœbé le char silencieux
C'est l'heure du travail nocturne
Apprêtez vos fuseaux, puisez l'huile dans l'urne;
Le doux sommeil plus tard viendra fermer vos
[yeux.
Ainsi chante le chœur, au lever de la
toile. Puis Pauline, descendant lentement
la scène, vient raconter à Stratonice le
songe qut la trouble, et, disons-le en pas-
sant, qui diSere quelque peu de celui de
la tragédie de Corneille.
Dans un lieu solitaire,
Plein de recueillement, d'ombrés et de mystère,
Devrmt l'autel de lin paré,
Au .culte nouveau consacré,
Mon épo~ix, monseigneur, Polyeucte lui-même
S'inclir.e et sur son front reçoit reau du baptême.
Dans ~es airs tout à coup passe un cri menaçant,
ïje Jupiter j'entends gronder la foudre'
L'autel est mis en poudre!
Et Poiyeucte, ô Dieu puissant!
Tombe et meurt à. mes p!ed9 qu'it baigne de son
sicg!
Im. Cette intention a été inspirée par les nom-
breuses difficultés qui proviennent de l'impuis-
sance du gouvernement turc dans son propre
pays. On a, en particulier; constaté que des
massacres avaient été commis après le départ, des
troupes russes, que lés populations se sont sou-
vent mises à. émigrer à la suite des Russes qui
s'éloignaient, et que les chefs de l'armée russe ont
été très embarrassés en pareil cas, ne sachant
s'ils devaient exécuter immédiatement l'ordre
d'évacuatton. Tenant compte de cet état de cho-
ses, le gouvernement, russe exprime, dans là dé-
pêche-circulaire, l'intention de faire tous ses
efforts pour amener une entente et une action
commune des puissances signataires du traité de
Berlin.
Vienne, le 14 octobre.
La ~VoMM~e Presse M~ apprend que le gou-
vernement a ordonné de démobiliser en partie
l'armée d'occupation, c'est-à-dire de la diminuer
de quatre divisions et une compagnie. Des in-
structions sont expéf'~ & ce sujet par la poste
et par le télégraphe au commandant en chef.
Constantinople, le t3 octobre.
La Porte a été avisée que les Russes avaient
repris leur mouvement vers Andrinople.
Les attaches miHtaires de toutes les ambassa-
des sont partis afin de se rendre compte des
mouvemens des troupes russes.
Le prince Lobanou' partira demain pour Andri-
nople.
Après l'évacuation de Baba-Eski par les Rus-
ses.'les Turcs avaient occupé cette position.
Mais le généra! Totlebena somme-le comman-
dant turc de l'évacuer; autrement, n'emploierait
la force.
Safvet Pacha a ordonné au commandant turc
de se .replier.
Les Russes ont alors réoccupé Baba-Eski.
Les Turcs ~nt garni de canons leurs lignes do
défense à Constantinople.
Constantinople, le 14 octobre.
Le traité de Berlin exigeant que la Porte et la
:ommissiondeRouméIie se mettent d'accord pour
l'administration financière de la Roumélie. la
Porte réclame pour elle l'administration des fi-
nances, sous le contrôle des commissaires. La
Russie appuie cette demande de la Porte. Dans
le cas ou l'accord serait impossible, la Russie
continuerait à administrer les unancos de la Rou-
métie.
Londres, le t4 octobre.
Le .Dvalon' Tetoumera cette semaine & Londres, où il
reprendra ses fonctions d'ambassadeur, au moins
pour quelque temps.
On télégraphie de Simla au S~M~f~
< L'indigène Gholan-Hussein Khan, envoyé du
vice-roi a l'émir, a écrit au vice-roi une lettre
datée de Caboul )e 6 octobre~ déclarant qu'U avait
reçu l'autorisation de quitter Caboul et qu'il ap-
porterait la réponse de l'émir.
)>Le contocude cette réponse est complètement
inconnu. ü `-
On télégraphie de Vienne au même journal
« Le comte Andrassy prépare une réponse à la
Note turque. Dans cette réponse, il repoussera
les accusations, portées contre l'armée autri-
chienne.
En'ce qui concerne Novi-Bazar, le comte An-
drassy considère que c'est aujourd'hui le véri-
taBle moment de régler cette question, soit par
une convention, soit sans convention, si la Porte
refuse d'en conclure une. »
D'après une dépêche de Simia adressée au
.D
mes équipés et entretenus a ses frais, pour le cas
du la guerre éc)aterait.
Le ?'t'MM publie la dépêche suivante de Con-
s~antinopIe
« Les négociations pour la conclusion d'un traité
définitif continuent entre l'ambassadeur de Rus-
sie et la Porto. Le gouvernement russe insiste
sur le maintien de l'article 26 du 'raité de San-
Stefano. La Porte repousse cet article. et elle est
.appuyée dans cette résistance au moins par deux
puissances, parce que cet article viem, se heur-
ter, dans quelques unes do ses dispositions, aux
stipulations du traité de Berlin concernant la
Rouméhe orientale.~ » p
Londres, le H octobre.
Le comte Schouvalou ne reviendra pas en ce
'moment a Londres. Des dépêches arrivées hier
à. l'ambassade russe rappellent immédiatement a
.Livadia.
J Larnaca, le i2 octobre.
Par suite dos ordres télégraphiques reçus ici,
~le cuirassé .M
Rome, le 13 octobre, soir.
t Le prince Amédée doit partir prochainement
pour Paris adn d'assister a. la dtstribution des
.récompenses.
Dans les cercles politiques, on assure d'une fa-
çon positive que l'Autriche négocierait les bases
d'une alliance avec la Grèce dans le cas d'un
conuit entre cette puissance et la Porte.
Rome, le t4 octobre.
A la. suite du rapport de Mgr Mac-Closkey,
archevêque de New-York, le Vatican prend des
mesures pour donner un très grand développe-
ment a l'Église catholique en Amérique M~r Mac-
Closkey assure que des pays entiers sont dispo-
sés à entrer dans l'Eglise catholique. Il ne faut
pas les laisser dans l'abandon.
'Mgr Schreiber. archevêque/de Bamberg, sera
probablement nommé cardinal dans lo consistoire
qui aura lieu pendant les f&tes de Pâques.
On assure que la nomination de nouveaux sé-
nateurs n'est pas encore deûnitivement résolue.
Corneille n'a parfait tonner Jupiter; i!
a évoqué l'ombre dé Sévère, armé le bras
de Félix, et c'est le père de Pautine qui
ptonge son poignard dans le sein de Po-
lyeucto
Je l'ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère.
La vengeance à. la mata, l'œH ardent décolère-
Il n'était point couvert de ces tristes lambeaux
Qu'une ombre désolée emporte des tombeau~,
a.
·
II semblait triomphant, et tel que sur son char
Victorieux, dans Rome, entre notre César.
lOt: Z.~
C'est ainsi qu'au second tableau nous
verrons apparaître dans son armure de
guerre « le vainqueur redouté du Scythe
révolté, Au tableau précédent, Pauline
avait appris de la bouche de Polyeucte
lui-même, et non deceile de sou père, l'ar-
rivée du héros miraculeusement, échappé
à la mort et devenu lé favori de l'empe-
reur Décie. Un brillant cortége, qui rem-
plit la vaste scène de l'Opéra, accompagne
l'entrée de Sévère.
Hôte illustre qu'un sort propice nous envoie,
J-.e peuple arménien. vous .accueille avec joie.
Pauline, se retrouvant en présence de
celui qu'elle a aimé et qui l'aime tou-
jours, Pauline, qui ayant cru & la mort de
Sévère ne s'est point parjurée en épousant
Polyeucte, Pauline, calme et digne, ban-
nissant de cruels souvenirs, « trop .rigou-
reux effets d'une aimable présence pré-
sente simplement Pbiyeucte à Sévère. 1
Et la toile tombe sur un morceau d'en-{ (
semble dont l'~S'et ~Lé .immense, et ~m
Copenhague, le n octobre.
Le gouverneur de Santa-Cruz télégraphie au
gouvernement:
a Environ iSCiûsurg~s ont cte tues, ainsi qu'un
planteur nommé Fontaine et deux soldats.
M. Gambettaaeu un mot. malheureux
dans son discours de Grenoble, un mot
qu'il avait jeté déjà dans le public il y a
quelque temps, et qu'il a voulu rajeunir.
H a parlé des c< nouvelles couches so-
ciales. » Le mot n'avait pas fort réussi
autrefois. M. Gambetta a voulu en forcer
le succès en le répétant. Il est douteux
que cette seconde édition soit plus heu-
reuse que la première.
Et voici pourquoi: Le mot appartient
au vocabulaire de l'agriculture et du jar-
dinage, nullement à la politique. Il n'y
pas de K couches sociales en France. La
Révolution française a supprime les clas-
ses. Les remplacer sous un autre titre,
c'est détruire son œuvre d'égalité et dé
-pacification civique. Non, il n'y a plus de
classes dans la grande nation française il
y a des professions et des situations di-
verses, formant des groupes, non pas
ennemis, mais distincts, où l'éducation,
le travail, les services militaires et civils,
l'influence politique ou littéraire, la ri-
chesse acquise ou héréditaire transportent
et mobilisent incessamment l'importance
sociale, la faveur de l'opinion et le crédit
moral. Voilà la France moderne.
Mais où sont ces couches sociales qui,
superposées à d'autres, les oppriment et
les écrasent? Où sont ces couches infé-
rieures qui,.étounees sousie poids, comme.
l'Encelade du poète, s'agitent et se sou-
lèvent pour respirer ? Tout le monde res-
pire en France, et le suffrage universel
est une soupape de sûreté qui n'a qu'à
s'ouvrir pour répandre à ûots dans le pays
l'air et la vie. Nous l'avons bien vu en
octobre t877.
K Les nouvelles couches peuplent les
conseils élus, nous dit M. Gambetta; mais
après celles-ci d'autres viendront. H
Qu'est-ce que cela veut dire? D'autres
viendront? Lesquelles ? Le sufft'age uni-
versel peut-il.faire plu? qu'il ne fait et
créer de nouvelles couches après celles
qui existent, à moins de les prendre dans
les bagnes ou dans les prisons, ou à moins
d'aller chercher des électeurs sur les
bancs du collège? 2)' ~~w~fM-
co~/On n'annohceratt pas autrement une
invasion extérieure; car, d'où viendront-
ils, ces inconnus du suffrage universel,
ces 61s nouveaux de- la France, électo-
rale ? ,i
D'où !ui viennent de tous côtes ~v
Ces enfans qu'en son sein elle n'a pas portoa?.
Ou sait, à un électeur près, ce que le
suffrage de tous peutdpnneretce qu'il
refuse. Ce qu'il refuse ne viendra jamais,
à moins de faire voter les femmes, les
enfans, les faillis, les repris dejustice,.les
fous. Il n'y a donc pas de nouvelles cou-
ches à attendre. Quant à celles qui exis-
tent et qui ont leurs droits écrits dans
la Constitution; et réalisés, ce semble,
avec une certaine évidence dans tous les
conseils du pays, depuis la plus humble
municipalité jusqu'à la. Chambre et au;
Sénat, quant & ces couches-là, puis-
qu'on s'obstine à .les.. nommer ainsi, quL
donc leur refuse leur place au soleil, leur
rang dans l'Etat, leur droit à l'admini-
stration communale et départementale,
leur siège dans les deux Chambres? Qui
les arrête? qui les gêne? Pourquoi noua
dire ~M'c~ PMM~oM/, puisqu'elles sont
arrivées?
Nous n'approuvons donc pas la persis-
tance de l'honorable M. Gambetta à se
servir d'une expression qui ne nous pa-
raît pas juste; mais nous sommes loio de
contester ce qu'il y a d'équitable, de pa-
triotique, d'humain dans ses revendica-
tions libérales. Non, il ne aaffU.~pas de
peut' p~ser à juste titre pour l'une des
plus belles pages de la partition.
Le premier tableau du deuxième acte
nous montre, dans un jardin, un petit
temple de Vésta éclairé par les rayons du
soleil couchant. Le chœur chante dans la
coulisse
Que le myrte etJa rose
S'enlacent au.taurMr qui couronne ton front
Loin du souci morose
CueiHe en paix les beaux jours les beaux jours
~passeront!
C'est le chant de la. fête donnée en
l'honneur de Sévère. Il a quitté la salle
dufestin, et seul, au milieu du sUencede
la nuit/est venu pleurer ses amours per-
dues. Pauline vient à son tour, suivie de
ses femmes, déposer des offrandes sur
l'autel de la déesse. Cette rencontre
.doimeâieu tout naturellement à un duo
qui n'a pas et ne pouvait avoir la passion
d'un duo d'amour, mais où l'on retrouve
dans une gamme tempérée toute l'élé-
gance, tout le charme de l'inspiration de'
M. Gounod.
Un changement à vue nous transporte
dans un site sauvage hérissé de rochers,
au pied desquels coule une rivière. Sur
cette rivière passe une barque portant
des jeunes gens et des femmes nonchalam-
ment étendus, toute remplie de musique
et de fleurs. La barque et la chanson
n'ont évidemment d'autre effet que de
former un contraste avec la scène qui va
suivre': les prières des chrétiens persé-
cutés et le baptême de Polyeucte/ Pen-
dant la cérémonie, Sévère paraît un instant
jH~.fotnI du théâtre et, à la. faveur de l'oba-
laisser à un peuple l'exercée de ses
droits et la liberté de ses votes il
faut encore le soutenir, t'encourager,
l'éclairer dans ces voies nouvelles où de-
puis sipeudetetnpsi'aengagél'esprit mo-
derhe. «C'est là notre besogne, s'écrie
l'orateur, besogne féconde, d'attirer ceux-
qui sont en bas, pour 7~ ~e~cr ~<
~M~ et au bien-être. M, Gambetta.
a raison. Mais qui donc se refuse & ten-
dre la main à ceux qui sont « en base
pour les aider à monter plus haut dans
l'ordre, dans l'instruction, dans l'aisance,
dans le catme etie respect de toutes les
supériorités légales et nécessaires? Qui
ne veut que la lumière pénètre partout et
relève tout, sans éblouir ni fanatiser per-
sonne ? L'amélioration du sort des classea~
laborieuses, la politique n'en fait pas seù-~
lement une loi du monde moderne; lamo-
raleleprescrit,lare)igionlecommande.2)6-
i~W~O~M~~<~C~a~M~MMM~
Est-ce la voix d'un tribun qui a prononcé <
ces paroles, ou celle d'un apôtre ? Et n'est-
ce pasJésus-Christ.qui nous dit qu'au re-
gard de Dieu « les premiers serontles der-
niers ? a »
II n'est pas nécessaire, pour le repos du
monde et pour le bon ordre des sociétés
libres, si Dieu s'est réservé un nou-
veau classement des hommes dans le ciel,
de le commencer trop tôt sur Ix terre.
A.
La commission du budget, après trois mois v
de vacances, a repris aujourd'hui le cours de
ses travaux. Elle s'est réunie cette après-midi
dans son local habitue], au Palais Bourbon.
Dans sa dernière séance générate du
mercredi 10 juillet, la Commission avait ..<
passéen revue Imairement par les rapport-urs deadiiTérens
ministÈres, et consticuantle budget des dé-
penses de chaque service. De l'ensemble dé
ceschinros mis en regard avec Tes évaln&
tion" du budget. d<'s recettes, il résultait un
excédant de recettes que la commission eva-
luait à .près de 30 millions.
Après une ass';z longue discussion, tant sur
les élémens servant de base aux évaluations
de t'excédant trouvé que sur l'emploi d'à v
l'excédant lui-même, il fut décidé que ce
dernier serait consacré à réduire un certain
nombre d'impôts..
La commission, toutefois, jugea qu'il pou-
vait exister des inconvéniens a indiquer, trqi~'
mois et demi avant la rentrée des Cha.mbrt%
sur quels impôts &He se proposait'de faire
porter des réductions. L'examen–de c
jusqu'au retour des'vacances.
La commipsion gôn6pale a dono-ma.i&tecant
àdetcrminfr quels impôts partictperont.au
dégrëvement. D'autre part, eMe doit entendre
la lecture du rapport deuaitif., sur chaque.
ministère, puis. se prononcer sur diiTéreas.
projets ou propositions dont elle est saisie,.
On pense que la plupart des rapports seront.
déposés sur le bureau de la~Chambre ayantTa..
Toussaint, aûn que les députés puissent 6.t~,
en mesure de commencer la discussion du
budget le lundi U novembre.
Les seize membres de la commission char-
gés de rédiger les rapports sont MM. Lan-
glois, pour le ministère de Ja guerre
Lamy, pour le ministère de la. marina.
Constans. pour le ministère de l'intérieur~
Charles Boyssct.ppur le ministère de Mn-<.
struction publique; Varambon,.pour le mi-< .`
nistèra de la justice; Faîtière, pour, le. mi-
nistère des cuttes SpuHer, pour. le mnus".
tère des aB'aires étrangères; Wilson.pourle.
ministère des finances; de Màhy, pour la<
budget des cotonies.; Thomson, pour le
budget de l'Algérie; Parent, pourle budget.
das postes et télégraphes ;Rich~rd.~addiBg.
ton, pour le ministère'de l'agriculture et du~
commerce; Antonin Proust, pour le ministère.
des beaux-arts; Edouard Millaud, pour le'.
budget de l'Imprimerie nationale; Honoroi
Roux, pour le budget de la Légioa-d'Hon-
neur. *M. Martin-Feuillet'est charge do r&
diger le rapport sur te compte de liquidation..
~Gambettaa.présidô la réunion générale
tenue cette après-midi au Palais Bourbon.
Les commissaires présens étaient MM. Lan.
curité, peut s'éloigner sans être aperçu.
Au lever du rideau du troisième acte'f
Albin, conSdent de Félix dans la tragë~
die, grand-prêtre de Jupiter dans le
poëme, reproche à Sévère sa mànsuétudû..
enversIe~chrëtieQs: .<
Oui! cette nuit ençor, leur secte crimînojle,
Dans-Ies bois voisins de ces murs,
A célébré ses mystères impui's!
Un berger, le~j~, vus; le rapport est Mete~!
Les coupabtes qu'hier vous avez protégés `
Doivent périr~Nos dieux veulent être veng(''s'
Le dialogue suivant entre Néàrque et, `
Polyeucte est pris tout entier dans Cor-
neille, avec quelques interversions de vers
seulement, et il est fort beau. Nous voici
au point culminant de l'ouvrage laiete
païenne et le brisement des idoles. 0)i danse
en l'honneur de Pan et de Bellone, de
Vénus et de Bacchus, et il se fait un
grand mouvementsur la scène quand Po-
lyeucte, s'arrachant des bras de Pauline
etS'élaHçant sur les jnarches du temp~,
renverse les statues des faux dieu~,
A bas dieux assa~ns à bas dieux corrupteurs! i
Le ballet est fort bien réglé, j'en &on-
viens; mais je n'aime pas beaucoup ce
'choc cadencé des haches de bois frappant
sur des boucliers de carton. Cela rend~ un
son sec et sourd qui ne peut laisser au-
cune illusion. Il n'y a vraiment pas moyen
de s'imaginer que ce bois est du fer et
que ce carton doré est de l'airain. 1
Au quatrième acte, Potycncte, seul dans~
sa prison/lit un écrit que lui a laissé son
ami Néaj-que, frappé à ses ~t~s p
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